Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah, je vois que le fenech Mazulipatam a déjà répondu.
Pas mieux.
Pas mieux.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oui et non. Elle dit que son mari est génial, ok.
Mais toi tu disais que "en général", sous entendu dans ta façon de dire qu'il y avait une démonstration.
Enfin bon, laisses tomber, c'était juste de la curiosité.
Mais toi tu disais que "en général", sous entendu dans ta façon de dire qu'il y avait une démonstration.
Enfin bon, laisses tomber, c'était juste de la curiosité.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai des petites jambes, et c'est difficile pour moi de marcher 3 mètres devant. Mon ex avait de (trop) grandes jambes, mais je n'étais pas son mari... Mon ex-femme les avaient encore plus petites que moi, mais les moulinait à grande vitesse, il me fut difficile d'être un bon mari.
Là, je pense avoir trouvé la bonne taille et le bon rythme. Ca m'aurait fait chier encore une fois de devoir prendre les jambes à mon cou.
Là, je pense avoir trouvé la bonne taille et le bon rythme. Ca m'aurait fait chier encore une fois de devoir prendre les jambes à mon cou.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour faire plus lourdingue que la réponse de Mazulipatam, j'imaginerais ceci.
Il y a deux manières d'envisager le choix du conjoint (pour faire simple et servir le propos).
Celui qui va me permettre de m'épanouir, celui qui va m'offrir plus que les 30% réglementaires de mes attentes. Il va avoir suffisamment de clairvoyance pour admettre que, s'il veut bénéficier de ma personne, il va devoir s'améliorer, faire des efforts, se mettre sur Ma ligne, et alors seulement il pourra avoir l'insigne privilège de rester à mes cotés. Et surement pas trois mètres devant. La base du choix est : compatibilité. Là, c'est mal barré, les gens ne changent pas. Non seulement le conjoint n'était pas forcément terrible au départ, mais en plus il va se flétrir à tenter de suivre. Et celui-là ne marche jamais devant.
Dans l'autre cas, le choix s'oriente vers celui qui est beau, délicat, qui protège mes enfants, qui est fort, que j'ai envie de séduire, qui m'oblige à donner le meilleur de moi-même. Dis-moi que je suis la plus belle. Et alors là, non seulement il était gouteux au départ, mais comme il est gonflé à bloc de cette fatuité indispensable à l'hétéro masculinis, il va en rajouter, et marcher devant avec la fierté d'IronMan au menton pointé vers le ciel.
Deux moyens de flatter l'égo du mâle.
Lui dire que sa femme est géniale. La gorge se gonfle, il se redresse, et il est très rare qu'il en rajoute, il voudrait pas qu'on la lui pique.
Dans une conversation mondaine portant sur le sujet de l'orgasme, du plaisir féminin, posez, Mesdames, votre douce main sur le genou de votre mari assis à coté de vous. Et ajoutez d'un ton neutre de bonne ménagère "oh, de ce coté-là, je n'ai pas à me plaindre". Là, vous pouvez même lui demander les clefs de sa BMW. A utiliser avec prudence cependant, car tous les mâles présents vont mettre en tête de leur wish-list : "me taper la femme ce cet enfoiré, ne pas laisser ce pur bijou aux mains de ce quelconque".
Il y a deux manières d'envisager le choix du conjoint (pour faire simple et servir le propos).
Celui qui va me permettre de m'épanouir, celui qui va m'offrir plus que les 30% réglementaires de mes attentes. Il va avoir suffisamment de clairvoyance pour admettre que, s'il veut bénéficier de ma personne, il va devoir s'améliorer, faire des efforts, se mettre sur Ma ligne, et alors seulement il pourra avoir l'insigne privilège de rester à mes cotés. Et surement pas trois mètres devant. La base du choix est : compatibilité. Là, c'est mal barré, les gens ne changent pas. Non seulement le conjoint n'était pas forcément terrible au départ, mais en plus il va se flétrir à tenter de suivre. Et celui-là ne marche jamais devant.
Dans l'autre cas, le choix s'oriente vers celui qui est beau, délicat, qui protège mes enfants, qui est fort, que j'ai envie de séduire, qui m'oblige à donner le meilleur de moi-même. Dis-moi que je suis la plus belle. Et alors là, non seulement il était gouteux au départ, mais comme il est gonflé à bloc de cette fatuité indispensable à l'hétéro masculinis, il va en rajouter, et marcher devant avec la fierté d'IronMan au menton pointé vers le ciel.
Deux moyens de flatter l'égo du mâle.
Lui dire que sa femme est géniale. La gorge se gonfle, il se redresse, et il est très rare qu'il en rajoute, il voudrait pas qu'on la lui pique.
Dans une conversation mondaine portant sur le sujet de l'orgasme, du plaisir féminin, posez, Mesdames, votre douce main sur le genou de votre mari assis à coté de vous. Et ajoutez d'un ton neutre de bonne ménagère "oh, de ce coté-là, je n'ai pas à me plaindre". Là, vous pouvez même lui demander les clefs de sa BMW. A utiliser avec prudence cependant, car tous les mâles présents vont mettre en tête de leur wish-list : "me taper la femme ce cet enfoiré, ne pas laisser ce pur bijou aux mains de ce quelconque".
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Notons que Christian, en fin observateur de la condition féminine, a trouvé le moyen d'attirer le regard de cette femme d'abord sur les chaussures grâce à ses fabuleuses semelles rouges. Et c'est seulement après que le regard remonte sur le mec de l'Autre pour évaluer son poids en Bourse. Une petite voix aigre dit au même moment : "La salope ! Comment a-t-elle fait pour se dégotter un homme qui lui paye des Lauboutin ?!"
Christian Louboutin : quand un homme essaye des souliers, il regarde les souliers dans le miroir. Le femme se regarde elle dans le miroir.
Quand une femme en regarde une autre dans la rue, elle regarde son mec, sa robe, ses chaussures.
J'abonde. Les salons de coiffure ne sont pas des endroits de détente. Beaucoup de bruits pour rien, trop de codes, trop de regards, trop de miroirs, trop d'auto-censure et trop d'images. On y coupe les cheveux en quatre. Aller chez le coiffeur m'épuise.J'ai quitté un salon de coiffure où j'ai connu l'extase parce qu'à chaque coupe, on me demandait si j'étais toujours avec ma femme. Le massage du cuir chevelu me mettait en onde Alpha direct. Mais le salon était bondé du modèle de la femme "moderne", indépendante, célibataire la moitié du temps. Alors le coté bon parti... (Je n'ai pas atteint le degré de zénitude nécessaire pour répondre "j'espère bien", à quelqu'un qui me ferait remarquer que ma femme m'aime pour mon argent).
C'est beau !
Je voue un culte assumé aux couples. Je regarde les couples qui tiennent debout comme des génies qui auraient résolu le problème d'un puzzle fait avec deux moitiés venant de deux boites différentes.
Et c'est pas de la fuite. Ils sont juste pressés d'en finir. A moins que ce soit l'assurance de la victoire remportée par épuisement de l'adversaire ?J'ai l'impression que les hommes qui marchent trois mètres devant ont plus de chances de résoudre le puzzle.
Y'a pas de théorie nulle part. C'est juste une boutade.
Edit : (message posté sans avoir vu les deux réponses précédentes ) :
Harpo - Joli jeu de jambes !
Numero6 : je crois bien qu'on arrive aux mêmes conclusions par des voies différentes !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
"Notons que Christian, en fin observateur de la condition féminine, a trouvé le moyen d'attirer le regard de cette femme d'abord sur les chaussures grâce à ses fabuleuses semelles rouges. Et c'est seulement après que le regard remonte sur le mec de l'Autre pour évaluer son poids en Bourse. Une petite voix aigre dit au même moment : "La salope ! Comment a-t-elle fait pour se dégotter un homme qui lui paye des Lauboutin ?!""
C'est ça, c'est ça, c'est exactement ça !
Je savais bien que je me gourais dans l'ordre du scanner féminin.
Quand les hommes regardent ta femme, c'est chiant. Quand une femme regarde ta femme, c'est le top de l'extase.
Cette singularité dans l'espace-temps grâce une paire de talons-vertiges, c'est tout simplement ineffable.
C'est ça, c'est ça, c'est exactement ça !
Je savais bien que je me gourais dans l'ordre du scanner féminin.
Quand les hommes regardent ta femme, c'est chiant. Quand une femme regarde ta femme, c'est le top de l'extase.
Cette singularité dans l'espace-temps grâce une paire de talons-vertiges, c'est tout simplement ineffable.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Excusez moi, je vais être franche. Je ne me retrouve pas du tout dans vos représentations du couple et des rapports homme-femme, tellement conventionnelles, porteuses de clichés et ennuyeuses.
Quand je lis vos échanges, j'ai l'impression de lire "Mars et Vénus" > livre que j'avais trouvé fort instructif et comportant beaucoup de choses pertinentes/éclairantes, mais qui m'avait laissée sur ma faim, comme si je n'avais pu manger que la surface d'un fruit et qu'on me certifiait que "si si, tu as mangé tout le fruit".
De plus, sans vouloir t'offenser, Numero6, je pense que le fait de pouvoir poser des théories sur les rapports hommes-femmes, de (penser) savoir ce que les femmes désirent toutes au fond d'elles et donc ce qui peut les combler, de "prédire" ce qu'il va se passer dans telle ou telle situation entre une femme et un homme, etc., te permet de te rassurer et de te donner l'impression que tu contrôles la réalité.
Pour ma part, je suis une femme, une vraie, et pourtant, je n'ai jamais été fascinée par les chaussures (ni les sacs) et ceci même alors que je suis très féminine et assez coquette. Et lorsque je rencontre un homme (ou regarde le mec d'une autre), je ne pense JAMAIS à son argent.
Et ce n'est même pas volontaire chez moi (genre acte de rébellion intellectuelle, vouloir aller à l'encontre des clichés et ne pas m'abaisser aux bassesses de l'être humain, etc., comme le font ces "pseudo hippies" qui brassent beaucoup de vent et me font plus marrer qu'autre chose). Non, je suis comme ça sans le vouloir, sans en faire un but dans ma vie.
Et pourtant, je ne nie aucunement les différences de fonctionnement qu'il y a entre l'homme et la femme, les schémas inconscients qui sous-tendent leurs rapports et leurs comportements amoureux, la part biologique qui influence tout cela, etc. Je suis même très proche de mon inconscient (qui laisse toujours sa porte entrouverte pour moi), de mon instinct et de ma part animale (par exemple, je peux te dire qu'en ce moment je suis en période d'ovulation et que du coup, je ne pense qu'à une chose : baiser).
Je ne suis donc pas une âme éthérée clivée de son corps, niant sa réalité d'animal doué de raison, et refusant ses déterminismes aussi bien socio-culturels que biologiques. Bien au contraire ! (ce qui ne m'empêche pas non plus d'être intellectuelle et d'aimer développer ma spiritualité. Au point d'avoir vécu une expérience mystique il y a quelques mois de cela en regardant les étoiles).
Je sais pas, c'est un peu comme si j'étais "au-dessus" (pas dans le sens supérieur, hein, ne vous méprenez pas), ou bien à côté, de tous ces fonctionnements et représentations inconscientes.
De plus, psychiquement, je me sens autant femme que homme. Donc je ne me retrouve pas dans ces clivages.
Ce doit être pour ça que j'ai tant de mal à être en couple, car les hommes comme moi (multidimensionnels et échappant aux définitions/cases/représentations/conventions) sont rares...
D'ailleurs, Numero6, je peux te dire "en toute amitié" que tu ne supporterais pas d'être en couple avec moi (sauf pour faire l'amour).
Je te ramènerais à ton noyau dur en un rien de temps et tu tomberais en dépression, lol.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mars et Venus m'était également passé par la tête, je partage d'ailleurs ton approche de ce bouquin oh combien simpliste et manichéen... Tout comme bien d'autres choses dans ton post franc
On est pas sur la boite de Pandorre ici, on sait pas mettre "j'aime" aux commentaires. Mais le cœur y est.
On est pas sur la boite de Pandorre ici, on sait pas mettre "j'aime" aux commentaires. Mais le cœur y est.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
+1 Bliss
- Spoiler:
- Oui désolée pour le +1 mais je n'ai que peu de temps devant moi et je tenais à appuyer les propos de Bliss qui résonnent très fort en moi. Je prends le temps de venir lire ce fil qui demeure très intéressant.
Dernière édition par steph le Lun 24 Déc - 9:50, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah oui y'a le bon vieux +1, juste
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ce qu'il y a de bien ici, c'est qu'un truc balourd est comme un pigeon d'argile au ball-trap : explosé.
Quand j'écrivais les propos auxquels tu te réfères, il y avait quelque chose qui me disait que je n'étais pas en harmonie.
Vos interventions m'ont apporté plus de gratifications que je n'en ai eues en plusieurs années.
Et j'ai voulu offrir en échange ce que je croyais avoir de plus précieux : une vision simple, utilisable, basée sur l'observation, des rapports hommes-femmes. Par analogie, c'est comme si je voulais vous offrir un exemplaire de "Les Normo-Pensants expliqués aux HQI pour les Nuls".
Parce que je n'ai absolument jamais rien compris. Parce que l'inconstance du sentiment amoureux est un défi à toute logique. Parce que je ne comprends pas mes propres sentiments.
Parce qu'après une nuit d'intimité parfaite avec elle, je me retrouve dans la rue avec son parfum qui me berce, mais je marche en ligne pour maintenir l'équilibre de mon âme chancelante, maintenue par l'exosquelette du lainage qu'elle a posé avec tendresse sur mes épaules avant de partir. Je voudrais le jeter, je voudrais ne pas dépendre de ce cachemire qui porte Coco de Chanel. Je ne suis pas encore mort, mais la nécrologie est prête. Il n'y a aucun noyau. Les gens passent dans la rue, et je ne leur en veux pas, je tiens à peine debout.
Pourquoi me sentir détruit, alors que j'ai "tout pour être heureux".
Alors, Mars et Venus, c'est simple, facile, je souffre car elle n'a pas respecté l'IronMan qui est en moi.
Être aimé est l'idée la plus saugrenue qui soit pour moi.
Voilà, j'ai fait comme le chat qui dépose sa souris crevée sur ta couette toute neuve. J'ai eu du mal à l'attraper, j'y ai mis toute mon adresse, et je te l'offre.
Bliss, je vais remettre ma souris crevée dans la cour, me lisser le poil, et venir ronronner contre ton ventre. Et me taire. Dés qu'on approche le domaine des sentiments, ma merditude atteint des sommets.
Quand j'écrivais les propos auxquels tu te réfères, il y avait quelque chose qui me disait que je n'étais pas en harmonie.
Vos interventions m'ont apporté plus de gratifications que je n'en ai eues en plusieurs années.
Et j'ai voulu offrir en échange ce que je croyais avoir de plus précieux : une vision simple, utilisable, basée sur l'observation, des rapports hommes-femmes. Par analogie, c'est comme si je voulais vous offrir un exemplaire de "Les Normo-Pensants expliqués aux HQI pour les Nuls".
Parce que je n'ai absolument jamais rien compris. Parce que l'inconstance du sentiment amoureux est un défi à toute logique. Parce que je ne comprends pas mes propres sentiments.
Parce qu'après une nuit d'intimité parfaite avec elle, je me retrouve dans la rue avec son parfum qui me berce, mais je marche en ligne pour maintenir l'équilibre de mon âme chancelante, maintenue par l'exosquelette du lainage qu'elle a posé avec tendresse sur mes épaules avant de partir. Je voudrais le jeter, je voudrais ne pas dépendre de ce cachemire qui porte Coco de Chanel. Je ne suis pas encore mort, mais la nécrologie est prête. Il n'y a aucun noyau. Les gens passent dans la rue, et je ne leur en veux pas, je tiens à peine debout.
Pourquoi me sentir détruit, alors que j'ai "tout pour être heureux".
Alors, Mars et Venus, c'est simple, facile, je souffre car elle n'a pas respecté l'IronMan qui est en moi.
Être aimé est l'idée la plus saugrenue qui soit pour moi.
Voilà, j'ai fait comme le chat qui dépose sa souris crevée sur ta couette toute neuve. J'ai eu du mal à l'attraper, j'y ai mis toute mon adresse, et je te l'offre.
Bliss, je vais remettre ma souris crevée dans la cour, me lisser le poil, et venir ronronner contre ton ventre. Et me taire. Dés qu'on approche le domaine des sentiments, ma merditude atteint des sommets.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Salut Numéro 6, et toi, tu es en quel mode au fait ?
Tuvatroloinmomo- Messages : 208
Date d'inscription : 29/11/2012
Localisation : Mystere et Boule de gomme
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis en mode "je réfléchis avant de dire une nouvelle connerie". Il faut que je me ré-équilibre pour progresser. Mes routines de pensée, si pratiques au quotidien, sont encore trop présentes.
Depuis que je me suis remis à penser, je retrouve tous les conflits que j'ai du gérer méthode Bricoman. Pas de psychologue, pas de test, pas d'élaboration progressive, de l'a-peu-près géré au jour le jour, jamais brillant, jamais génial.
Et je me sens lourd, très lourd.
Pour progresser, il me faut l'appui d'une réflexion autre.
Je meurs de trouille à l'idée de blesser à nouveau, je ne suis pas là pour ça.
Alors, je lis, je m'informe. Cela ne fait que 10 jours que je tente d'appréhender votre univers. J'ai besoin de temps.
Et mille pardons à ceux que j'aurai pu offenser.
Depuis que je me suis remis à penser, je retrouve tous les conflits que j'ai du gérer méthode Bricoman. Pas de psychologue, pas de test, pas d'élaboration progressive, de l'a-peu-près géré au jour le jour, jamais brillant, jamais génial.
Et je me sens lourd, très lourd.
Pour progresser, il me faut l'appui d'une réflexion autre.
Je meurs de trouille à l'idée de blesser à nouveau, je ne suis pas là pour ça.
Alors, je lis, je m'informe. Cela ne fait que 10 jours que je tente d'appréhender votre univers. J'ai besoin de temps.
Et mille pardons à ceux que j'aurai pu offenser.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je me trompe peut-être, mais je ne pense pas que quiconque se soit senti "offensé". On débat, on échange, on se nourrit mutuellement de divergences dans nos convergences. Non?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour ma part, je ne me suis aucunement sentie offensée
Désolée de t'avoir un peu rentré dans le lard, Numero6...
Mais comme le dit si bien Alwaysontherun, ma réaction n'avait pas pour but de te clouer le bec mais plutôt de te donner mon point de vue/ressenti, afin que l'on puisse échanger et se nourrir mutuellement...
Désolée de t'avoir un peu rentré dans le lard, Numero6...
Mais comme le dit si bien Alwaysontherun, ma réaction n'avait pas pour but de te clouer le bec mais plutôt de te donner mon point de vue/ressenti, afin que l'on puisse échanger et se nourrir mutuellement...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci Always,
ta réflexion précédente sur l'altérité m'a beaucoup interpellé. Évidente, simple, limpide.
Même si je me retrouve dans bien des descriptions du forum, je rame, parce que face aux nombreux murs auxquels je me suis heurté, ma réponse fut que mon intelligence (ma seule arme, ma seule amie) était défaillante, fragmentaire, inutilisable, voire néfaste.
Il n'y a pas de pardon, il n'y a pas de rédemption, pour retrouver mes algorithmes, je dois revivre les douleurs oubliées. Pour réfléchir à votre niveau, je dois rouvrir les cicatrices.
J'en suis à me demander si ça vaut la peine de souffrir autant.
Faire le clown, je sais faire, être sincère est une torture.
Non, Bliss, je pensais à quelqu'un d'autre, c'était en MP.
ta réflexion précédente sur l'altérité m'a beaucoup interpellé. Évidente, simple, limpide.
Même si je me retrouve dans bien des descriptions du forum, je rame, parce que face aux nombreux murs auxquels je me suis heurté, ma réponse fut que mon intelligence (ma seule arme, ma seule amie) était défaillante, fragmentaire, inutilisable, voire néfaste.
Il n'y a pas de pardon, il n'y a pas de rédemption, pour retrouver mes algorithmes, je dois revivre les douleurs oubliées. Pour réfléchir à votre niveau, je dois rouvrir les cicatrices.
J'en suis à me demander si ça vaut la peine de souffrir autant.
Faire le clown, je sais faire, être sincère est une torture.
Non, Bliss, je pensais à quelqu'un d'autre, c'était en MP.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je n'avais pas demandé d'aide à qui que ce soit depuis trente ans, et je n'avais pas pleuré depuis au moins aussi longtemps.
J'ai osé demander des informations sur les test de QI à une connaissance qui travaille sur l'inhibition cognitive chez les schizophrènes. Inimaginable. Impensable. Ecoeurant.
Putain, j'en bave.
Zebra Crossing, c'est du brutal. Si il y a de la pomme dedans, c'est quand même une boisson d'homme.
J'ai osé demander des informations sur les test de QI à une connaissance qui travaille sur l'inhibition cognitive chez les schizophrènes. Inimaginable. Impensable. Ecoeurant.
Putain, j'en bave.
Zebra Crossing, c'est du brutal. Si il y a de la pomme dedans, c'est quand même une boisson d'homme.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Zebra Crossing, c'est du brutal. Si il y a de la pomme dedans, c'est quand même une boisson d'homme.
Allez à la tienne et santé
Tout va bien se passer.
Bienvenu
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci ma biche, même sous acide je crois que l'idée d'être accepté ne m'avait jamais effleuré.
Si on m'avait dit qu'un jour un smiley aurait pu m'émouvoir...
Si on m'avait dit qu'un jour un smiley aurait pu m'émouvoir...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, stop, j'en ai marre de faire des allers-retours dans la cuisine pour me moucher dans le Sopalin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est l'effet que ce forum et ses membres ont sur les nouveaux arrivants : tôt ou tard ils sont obligés de faire tomber le masque et de le laisser à côté du porte-manteau dans l'entrée.
Certains ne supportent pas cette mise à nu et ce renvoie à leur noyau dur, et finissent par s'en aller. D'autres choisissent au contraire de rester, souvent pour leur plus grand bien...
Certains ne supportent pas cette mise à nu et ce renvoie à leur noyau dur, et finissent par s'en aller. D'autres choisissent au contraire de rester, souvent pour leur plus grand bien...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On devrait jamais quitter Montauban.
Derrière la désinvolture de certaines interventions, une petite voix me dit "regardes, il y en a d'autres". Genre Hancock, utilisé comme avatar ici-même et présentement.
Derrière la désinvolture de certaines interventions, une petite voix me dit "regardes, il y en a d'autres". Genre Hancock, utilisé comme avatar ici-même et présentement.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bliss, je te préfère en phase lutéale, c'est plus cool.
Pour l'explosion du noyau, on va attendre un peu, la fission me parait hors de portée pour l'instant.
J'aime bien dire pour l'instant, c'est comme si c'était possible un jour.
Pour l'explosion du noyau, on va attendre un peu, la fission me parait hors de portée pour l'instant.
J'aime bien dire pour l'instant, c'est comme si c'était possible un jour.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et moi qui m'était promis de ne plus intervenir.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Se promettre à soi-même c'est de la masturbation
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et puis tu vas pas arrêter d'intervenir! c'est la première fois qu'on me taxe de simple, évident et limpide. J'ai pris une capture d'écran pour les soirs de doutes.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mesdames et messieurs,
C'est marrant, je n'en ai plus rien à foutre de paraitre brillant. On me dirait que je suis une sous-merde de 124, je ne suis plus du tout sur que ça me vexerait.
Vous percutez en quelques secondes ce que mon entourage cherche à définir sans jamais avoir un début d'explication.
Une ligne.
Une seule ligne.
Et Always atteint la cible.
Vas-y CTRL-V.
C'est marrant, je n'en ai plus rien à foutre de paraitre brillant. On me dirait que je suis une sous-merde de 124, je ne suis plus du tout sur que ça me vexerait.
Vous percutez en quelques secondes ce que mon entourage cherche à définir sans jamais avoir un début d'explication.
Une ligne.
Une seule ligne.
Et Always atteint la cible.
Vas-y CTRL-V.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En hommage à Mis en Patte, j'ai débouché le tord-boyaux qui me sert à décaper le moteur de ma Triumph. Ce que mon esprit risque de gagner, mon foie va en payer son niveau de gamma-GT.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour moi c'est précisément ce qui se trouve en dessous de ce vernis d'apparence qui me pousse à rester sur ton fil, même si les apparences, pas toujours trompeuses non plus, peuvent également être fort agréables et de belles tenues. Mais d'autant plus délectables quand elles cachent quelque chose de Vrai.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah oui, très bien dit Always !
Je pense la même chose !
Numero6 : je ne parlais pas d'exploser ton noyau, mais de l'atteindre. C'pô pareil (et chui pas en phase lutéal, chui enrhubée)
Je pense la même chose !
Numero6 : je ne parlais pas d'exploser ton noyau, mais de l'atteindre. C'pô pareil (et chui pas en phase lutéal, chui enrhubée)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, toi, y a un moment que je t'avais repéré. Mais je ne pouvais pas imaginer que ça irait si loin. Le syndrome de l'imposteur est sans doute inévitable, sans test pour se sentir légitime.
Le bonheur intense de se retrouver avec des intelligences supérieures à la mienne, est une douceur que je goute ligne après ligne. Un soulagement, un apaisement, la levée d'une condamnation.
Je n'ai pas de mot pour te décrire l'intensité de ce que tu provoques en moi. Mes besoins sont redéfinis, mes aspirations ne m'intéressent plus.
Même pas peur.
Le bonheur intense de se retrouver avec des intelligences supérieures à la mienne, est une douceur que je goute ligne après ligne. Un soulagement, un apaisement, la levée d'une condamnation.
Je n'ai pas de mot pour te décrire l'intensité de ce que tu provoques en moi. Mes besoins sont redéfinis, mes aspirations ne m'intéressent plus.
Même pas peur.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je passe mes journées à aider les autres.
L'idée que quelqu'un puisse faire de même sans contre-partie financière est fascinante.
Ma hantise de la médiocrité est mise à rude épreuve.
Des phrases comme "il est chiant à ne pas se rendre compte qu'on peut l'aimer" sont ravivées.
Troublé n'est pas le terme, déstructuré est plus grossier mais plus proche de ce que je ressens.
J'envie votre aisance, j'envie votre folie, j'envie le temps où LE mot n'avait pas tout annihilé, le mot IMPORTANT.
L'idée que quelqu'un puisse faire de même sans contre-partie financière est fascinante.
Ma hantise de la médiocrité est mise à rude épreuve.
Des phrases comme "il est chiant à ne pas se rendre compte qu'on peut l'aimer" sont ravivées.
Troublé n'est pas le terme, déstructuré est plus grossier mais plus proche de ce que je ressens.
J'envie votre aisance, j'envie votre folie, j'envie le temps où LE mot n'avait pas tout annihilé, le mot IMPORTANT.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Y'a du boulot.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le commencement est la moitié du chemin
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
D'aucuns peuvent remplacer IMPORTANT par logique, rationnel, valable, crédible, abouti.
Comment la réflexion peut-elle faire autant de dégât lorsqu'elle néglige l'affect, les parfums, la fragilité.
Je découvre à vous lire que l'inconciliable est plus que crédible.
Fascinant, absolument incompréhensible.
Comment la réflexion peut-elle faire autant de dégât lorsqu'elle néglige l'affect, les parfums, la fragilité.
Je découvre à vous lire que l'inconciliable est plus que crédible.
Fascinant, absolument incompréhensible.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bienveillance, attentions, patience, je découvre un monde que je ne connais pas.
Plus dure sera la chute.
Ou pas.
Faut voir.
L'image du Sumotori qui a le droit de pleurer à son départ en retraite. Qui peut enfin montrer ses faiblesses. C'est tout ça.
Je ne vous connais pas. Et je me sens plus proche de vous que des personnes que je côtoie depuis si longtemps. Je lutte pour ne pas penser que ce n'est pas logique.
La douleur est passée, la légèreté est inatteignable, je flotte dans un no man's land où tout est possible.
Plus dure sera la chute.
Ou pas.
Faut voir.
L'image du Sumotori qui a le droit de pleurer à son départ en retraite. Qui peut enfin montrer ses faiblesses. C'est tout ça.
Je ne vous connais pas. Et je me sens plus proche de vous que des personnes que je côtoie depuis si longtemps. Je lutte pour ne pas penser que ce n'est pas logique.
La douleur est passée, la légèreté est inatteignable, je flotte dans un no man's land où tout est possible.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tu as raison maintenant que les mômes ont piraté le tout venant, il faut que tu te risques sur le bizarre (avec un z...).
Zaime pas les smileys alors des bizzzzzzzzz à la place
Zaime pas les smileys alors des bizzzzzzzzz à la place
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je m'avance peut être un brin, mais ce ne sera ni la première ni la dernière fois, mais ce refoulement, cette autocensure de l'affect et de l'emotionnel, je l'ai déjà rencontrée. Admettre au sens noble ses failles, s'en servir pour avancer, apprendre à les aimer même. Apprendre aussi à réconcilier raison et émotion, car au final et c'est la tout un paradoxe de plus, chez nous les deux sont plus liés encore que chez d'autres, même si on sait à quel point nos émotions jouent dedans toute prise de décision... (à ce sujet les avancées récentes en neuro marketing sont édifiantes).
En somme nous chercherons ce que tout le monde cherche: un équilibre. Mais comme tout est "plus" chez nous... Les déséquilibres peuvent le sembler aussi. Mais u final tout ceci est structurel. Personnellement je me vois comme un rescapé de mon enfance aujourd'hui, après avoir haï pendant 20 ans sans savoir ce que j'étais l'enfant que j'avais été. Et qu'en fait, je suis à nouveau.
Je ne sais pas si ça te parle ni c'est clair...
En tout cas je suis très touché par ton post...
En somme nous chercherons ce que tout le monde cherche: un équilibre. Mais comme tout est "plus" chez nous... Les déséquilibres peuvent le sembler aussi. Mais u final tout ceci est structurel. Personnellement je me vois comme un rescapé de mon enfance aujourd'hui, après avoir haï pendant 20 ans sans savoir ce que j'étais l'enfant que j'avais été. Et qu'en fait, je suis à nouveau.
Je ne sais pas si ça te parle ni c'est clair...
En tout cas je suis très touché par ton post...
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et pour être complet, c'est peut être jugement la recherche de je plus accorder d'importance qu'a ce qui en a vraiment, dans le sens de cette fameuse vérité qui nous obsède. Et c'est possible sans travers new âge ou doctrinaire (je vois déjà la marchand pointer le bout de sa bourse). Même sans réelle transcendance j'en reste convaincu tout en respectant sincèrement ceux qui ont la foi ou d'autres croyances. La aussi, à creuser: nos croyances au sens large, à commencer par ce qu'on croit qu'on doit être.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, enfance, rescapé, vérité, transcendance, j'ai l'impression que tu me parles de mon dernier week-end.
La rage de définir ma vérité, la colère qui se mue en affirmation, alors, oui, ce que l'on croit devoir être devient si important que plus rien d'autre n'est possible. J'ai passé ma vie à tenter d'abattre les murailles que j'avais dressées. Mais pour faire quoi, pour atteindre quoi ?
J'ai mis la journée à écrire ce qui suit :
La rage de définir ma vérité, la colère qui se mue en affirmation, alors, oui, ce que l'on croit devoir être devient si important que plus rien d'autre n'est possible. J'ai passé ma vie à tenter d'abattre les murailles que j'avais dressées. Mais pour faire quoi, pour atteindre quoi ?
J'ai mis la journée à écrire ce qui suit :
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
En lisant le post consacré à Stig Dagerman - Notre besoin de consolation est impossible à rassasier - je viens de réaliser que la seule femme dont j'ai partagé le toit faisait partie du club.
Bon, j'aurais du avoir des soupçons. Une ou deux classes d'avance, surnommée "au claire de la lune" par ses parents, thèse bouclée en deux mois, choix de l'hôtel "Den Philosoph" à Amsterdam, et ce fameux bouquin de Dagerman, le seul qu'elle voulait me faire lire dans toute sa bibliothèque.
En phase de construction de mon armure professionnelle, j'y étais attachée comme seule validation de ma présence. Madame me saoulait avec son immense culture, je pensais avoir franchi un cap, je pensais que la culture n'était pas la réponse, je me concentrais sur le minuscule, le quotidien, l'insignifiant.
Notre union intriguait l'entourage, et moi plus encore. Quand deux expatriés se croisent et parlent la même langue, ils aimeraient savoir de quel pays ils viennent. Je m'imaginais venir de Foutraqueland du Nord, où les gens sont réservés, taciturnes, introspectifs, et elle de la pointe Sud où l’exubérance et l'enthousiasme sont de mise.
A l'époque une formule résumait mon ambivalence : nous allions devoir nous séparer car elle se laissait porter par le divin Mozart, alors que le métronome de l'univers s'appelait Beethoven.
A mon premier départ, une bicoque infâme m'a servie de refuge. J'aimais bien, c'était mon premier jardin. Je passais en boucle Excalibur, de William Sheller, sur le touille-cassette de ma R5 en regagnant de nuit ma tanière. Passer de la musique dodécaphonique au "Carnet à spirales" me fascinait.
Au deuxième départ, j'avais réussi à accepter que je ne serai jamais à la hauteur. Ni mon argent, ni ma profession, ni mon intelligence ne me protégeait suffisamment de sa puissance dévastatrice. "Clara veut la lune" était l'ode à mon échec. Alain Chamfort a aussi écrit "Ce n'est que moi", cet homme ne doit pas être totalement mauvais.
Au troisième départ, je n'étais plus rien. J'avais touché du doigt ce manque indéfinissable, et c'est moi qui y renonçait.
Nous avions ciselé nos différences avec autant d'intransigeance l'un que l'autre. Au moment de la rencontre, il était déjà trop tard.
Son modèle était tauromachique. L'esprit qui triomphe de la force brute. Sa plus grande fierté était d'avoir dompté les rugbymen de sa classe. Je l'ai vu s'étonner des réactions du taureau de notre promotion, à genou, en larmes, balayé dans ce qu'il avait de plus précieux; comme un enfant qui se demande pourquoi l'insecte reste immobile la dernière patte arrachée.
A la toute dernière fin, quand mon renoncement ne permettait plus de retour en arrière, elle a cru me flatter en m'affirmant que j'étais le seul à lui avoir résisté, le seul dont les piques la blessaient suffisamment pour provoquer des crises de tachycardie. Dans son univers, je suppose qu'il s'agissait d'un compliment
Rétrospectivement, la connaissance de notre zébritude n'aurait sans doute rien changé.
Voilà, ça, ce matin, je ne le savais pas. Vingt années se sont écoulées avant que je puisse esquisser une ébauche de logique à mon plus grand renoncement.
Bon, j'aurais du avoir des soupçons. Une ou deux classes d'avance, surnommée "au claire de la lune" par ses parents, thèse bouclée en deux mois, choix de l'hôtel "Den Philosoph" à Amsterdam, et ce fameux bouquin de Dagerman, le seul qu'elle voulait me faire lire dans toute sa bibliothèque.
En phase de construction de mon armure professionnelle, j'y étais attachée comme seule validation de ma présence. Madame me saoulait avec son immense culture, je pensais avoir franchi un cap, je pensais que la culture n'était pas la réponse, je me concentrais sur le minuscule, le quotidien, l'insignifiant.
Notre union intriguait l'entourage, et moi plus encore. Quand deux expatriés se croisent et parlent la même langue, ils aimeraient savoir de quel pays ils viennent. Je m'imaginais venir de Foutraqueland du Nord, où les gens sont réservés, taciturnes, introspectifs, et elle de la pointe Sud où l’exubérance et l'enthousiasme sont de mise.
A l'époque une formule résumait mon ambivalence : nous allions devoir nous séparer car elle se laissait porter par le divin Mozart, alors que le métronome de l'univers s'appelait Beethoven.
A mon premier départ, une bicoque infâme m'a servie de refuge. J'aimais bien, c'était mon premier jardin. Je passais en boucle Excalibur, de William Sheller, sur le touille-cassette de ma R5 en regagnant de nuit ma tanière. Passer de la musique dodécaphonique au "Carnet à spirales" me fascinait.
Au deuxième départ, j'avais réussi à accepter que je ne serai jamais à la hauteur. Ni mon argent, ni ma profession, ni mon intelligence ne me protégeait suffisamment de sa puissance dévastatrice. "Clara veut la lune" était l'ode à mon échec. Alain Chamfort a aussi écrit "Ce n'est que moi", cet homme ne doit pas être totalement mauvais.
Au troisième départ, je n'étais plus rien. J'avais touché du doigt ce manque indéfinissable, et c'est moi qui y renonçait.
Nous avions ciselé nos différences avec autant d'intransigeance l'un que l'autre. Au moment de la rencontre, il était déjà trop tard.
Son modèle était tauromachique. L'esprit qui triomphe de la force brute. Sa plus grande fierté était d'avoir dompté les rugbymen de sa classe. Je l'ai vu s'étonner des réactions du taureau de notre promotion, à genou, en larmes, balayé dans ce qu'il avait de plus précieux; comme un enfant qui se demande pourquoi l'insecte reste immobile la dernière patte arrachée.
A la toute dernière fin, quand mon renoncement ne permettait plus de retour en arrière, elle a cru me flatter en m'affirmant que j'étais le seul à lui avoir résisté, le seul dont les piques la blessaient suffisamment pour provoquer des crises de tachycardie. Dans son univers, je suppose qu'il s'agissait d'un compliment
Rétrospectivement, la connaissance de notre zébritude n'aurait sans doute rien changé.
Voilà, ça, ce matin, je ne le savais pas. Vingt années se sont écoulées avant que je puisse esquisser une ébauche de logique à mon plus grand renoncement.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Always, ta syntaxe se relâche, je le prends comme un compliment.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A la fin du film "Le nom de la rose", Adso parlant de Guillaume de Baskerville :
Toujours, je prie que Dieu ai accueilli son âme, et lui ai pardonné les nombreux actes d'orgueil que sa fierté intellectuelle lui avait fait commettre.
Cependant, à présent que je suis devenu vieux, très vieux, je dois confesser que de tous les visages du passé, celui que je revoie le plus distinctement est celui de cette fille à laquelle je n'ai jamais cessé de rêver.
Toujours, je prie que Dieu ai accueilli son âme, et lui ai pardonné les nombreux actes d'orgueil que sa fierté intellectuelle lui avait fait commettre.
Cependant, à présent que je suis devenu vieux, très vieux, je dois confesser que de tous les visages du passé, celui que je revoie le plus distinctement est celui de cette fille à laquelle je n'ai jamais cessé de rêver.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Always, ta syntaxe se relâche, je le prends comme un compliment.
Y'a de ça effectivement! Ca dépend aussi beaucoup du moment, de l'humeur, d'être ou non à jeun...
Tu n'as jamais pensé reprendre contact?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On ne reprend jamais contact avec le passé.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Belle histoire; cette fois je veux bien croire que n'es pas un numéro
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aime beaucoup le mod Prozac!
Signé: un presque aussi pauvre connard que toi.
Signé: un presque aussi pauvre connard que toi.
citadin- Messages : 210
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 38
Localisation : Lille
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Qui te dit qu'il est pauvre d'abord ?
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai rencontré une zèbre
Très impressionnant.
Premièrement, sans comprendre pourquoi, j'ai immédiatement cru ce qu'elle me disait. Rarissime.
Deuxièmement, elle acceptait mes informations, sans émotion, et, surtout, sans demander d'explication.
Juste une demande d'éclaircissement sur l'information délivrée par quelqu'un d'autre.
Je lui ai juste dit "vous savez que vous pensez plus vite que les autres", un sourire tout discret, tout mimi, "ce que vous savez simplement, les autres ont besoin de raisonnements pré-établis pour aboutir à leurs conclusions, c'est normal qu'ils se trompent", deuxième sourire style "OK, c'est logique".
J'étais énervé comme une puce, un petit pas de deux.
En me tapotant le temporal, j'ai demandé "et votre fille aussi..?". Petit hochement de tête discret.
Le monde des zèbres me parait encore incertain. On lit partout qu'ils font préciser les questions, qu'ils sont perfectionnistes, qu'ils sont hypersensibles, que leur émotions sont explosives.
Ben moi, ça me fait l'effet inverse. TOUT EST SIMPLE. Presque trop, mon semi-remorque d'explications habituelles reste au garage, il ne sert à rien.
Mais ce qui me frappe encore plus, c'est l'absence d'émotion. Pas de débordement. Zen.
Est-ce le contrôle habituel des zèbres ?
Tant qu'une situation reste gérable par l'intellect, le contrôle des émotions peut-il être maintenu ?
Si le ravage de la déferlante des sentiments ne sert à rien, pourquoi lancer la cavalerie ?
Je reviendrais sur le contrôle.
Très impressionnant.
Premièrement, sans comprendre pourquoi, j'ai immédiatement cru ce qu'elle me disait. Rarissime.
Deuxièmement, elle acceptait mes informations, sans émotion, et, surtout, sans demander d'explication.
Juste une demande d'éclaircissement sur l'information délivrée par quelqu'un d'autre.
Je lui ai juste dit "vous savez que vous pensez plus vite que les autres", un sourire tout discret, tout mimi, "ce que vous savez simplement, les autres ont besoin de raisonnements pré-établis pour aboutir à leurs conclusions, c'est normal qu'ils se trompent", deuxième sourire style "OK, c'est logique".
J'étais énervé comme une puce, un petit pas de deux.
En me tapotant le temporal, j'ai demandé "et votre fille aussi..?". Petit hochement de tête discret.
Le monde des zèbres me parait encore incertain. On lit partout qu'ils font préciser les questions, qu'ils sont perfectionnistes, qu'ils sont hypersensibles, que leur émotions sont explosives.
Ben moi, ça me fait l'effet inverse. TOUT EST SIMPLE. Presque trop, mon semi-remorque d'explications habituelles reste au garage, il ne sert à rien.
Mais ce qui me frappe encore plus, c'est l'absence d'émotion. Pas de débordement. Zen.
Est-ce le contrôle habituel des zèbres ?
Tant qu'une situation reste gérable par l'intellect, le contrôle des émotions peut-il être maintenu ?
Si le ravage de la déferlante des sentiments ne sert à rien, pourquoi lancer la cavalerie ?
Je reviendrais sur le contrôle.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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