Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon sinon, il y a aussi "t'aurais pas du feu ?"
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je cherche un stage dans la communication.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un stage intensif
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Faudrait proposer ça à Fata. Il nous sort un texte. Ceux qui le veulent nous disent ce qu'ils ont compris. Je crois qu'on aurait des surprises d'envergure.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai mis deux ans à comprendre pourquoi ma femme me proposait d'aller voir les juju. Un couple ami avait mis bas deux jumeaux quelques temps auparavant (car oui, les jumeaux vont souvent par paire, comme les couilles et les flics).
Juju, jumeaux, wwhhaaaaaaahhhh, putain, j'ai compris.
J'avais utilisé Sursur dans je ne sais pas plus trop quelle connerie sur ZC. Mon post parlait d'HQI, de surdoués, de douance, etc. Et bien certains ont interprété Sursur non pas comme le diminutif de surdoué, mais comme la désignation d'une élite.
J'ai appris trois choses :
- chacun met ce qu'il veut derrière la notion d'élite
- en France, on n'aime pas les élites
- certains sont aussi cons que moi
Juju, jumeaux, wwhhaaaaaaahhhh, putain, j'ai compris.
J'avais utilisé Sursur dans je ne sais pas plus trop quelle connerie sur ZC. Mon post parlait d'HQI, de surdoués, de douance, etc. Et bien certains ont interprété Sursur non pas comme le diminutif de surdoué, mais comme la désignation d'une élite.
J'ai appris trois choses :
- chacun met ce qu'il veut derrière la notion d'élite
- en France, on n'aime pas les élites
- certains sont aussi cons que moi
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
M-7, vivement les chaussettes.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je me méfie des surdoués maintenant.
M = message
Quand tu vois 492, le prochain message sera le 493°, faut anticiper.
Alors, voilà, M-7, vivement les chaussettes.
M = message
Quand tu vois 492, le prochain message sera le 493°, faut anticiper.
NewHope a écrit:A 500 messages, un ou une inconnue te tricotera des chaussettes en mohair à rayures.
Alors, voilà, M-7, vivement les chaussettes.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Sauf qu'avec Message : 494, M-7 perd de sa pertinence.
Je me sens las, parfois.
Forcément 495, puisque je viens de t'expliquer.
Fais-moi plaisir, hoche la tête comme si tu comprenais.
Je me sens las, parfois.
Forcément 495, puisque je viens de t'expliquer.
Fais-moi plaisir, hoche la tête comme si tu comprenais.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Si, comme moi, tu voyais les pensées bondir dans ton cerveau, et si comme moi tu étais en mesure de visualiser leur parcours, si tu savais leur destination, tu aurais le plaisir de choisir une station sur leur trajectoire, et tu aurais tout loisir de te poster, de les attendre, et de t'émerveiller de leur sillage.
Une pensée, c'est quoi ?
Quand tu sais pas, tu demandes à Fata.
Une pensée, c'est quoi ?
Quand tu sais pas, tu demandes à Fata.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Maintenant, laisse-moi, va, je ne te hais point.
Je vais succomber au charme du sergent recruteur.
Léonidas embauchait dans son équipe de 300 spartiates. (le roi, pas le chocolat).
Encore un peu, et les troupes du 500° régiment de démineurs vont bientôt m'accueillir en leur sein.
M - 3 (c'est bon là, plus besoin de sous-titres ?)
Je vais succomber au charme du sergent recruteur.
Léonidas embauchait dans son équipe de 300 spartiates. (le roi, pas le chocolat).
Encore un peu, et les troupes du 500° régiment de démineurs vont bientôt m'accueillir en leur sein.
M - 3 (c'est bon là, plus besoin de sous-titres ?)
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aime bien ma soeur. Elle sait des choses sur la vie et les gens dont je n'ai pas le début d'un indice. Là où je me sens meurtri par un comportement inacceptable, elle me fait remarquer que c'est normal, que les gens sont comme ça.
Alors, si elle me dit qu'elle ne comprend rien du tout à ce que je viens d'écrire les trois derniers jours, il me faut savoir. Elle prétend que mes phrases contiennent trop de mots. Mozart au secours (trop de notes, tout ça, tout ça).
J'ai une tendance naturelle à la flatterie. Entre insulter et flatter, j'ai remarqué que la deuxième méthode était moins dangereuse. Et comme l'imitation est la marque la plus sincère de l'admiration, j'ai tendance à truffer mes délires de références influencées par ce forum.
Je vais tenter d'écrire quelque chose qui n'ait rien à voir. Je tente.
Épictète et Hugo Boss
Premier Chapitre
Dans le hall d'entrée du Collège de France, la première chose qui rompait l'harmonie du lieu était le distributeur de boisson gazeuse. Pour des raisons de canalisation, le seul emplacement possible était l'entrée principale. On ne savait pas s'il fallait s'en réjouir ou s'en désoler. Jeff Koons à Versailles, Coca-Cola au collège de France, les parois rouges contrastaient avec l'ambiance austère du lieu. Les émanations des moteurs Diesel avaient repeint au fil des années les murs d'un gris ascétique. Ce rouge vif se montrait insolent.
En pénétrant dans ce temple de l'esprit Français, le novice se sent gagné par la lenteur du lieu. Les pensées semblent mériter qu'on s'y attarde. Le pas se ralentit, le regard s'élève. Le savoir se cherche en hauteur, l'âme s'élève. Les baies vitrées délivrent leur lumière à plus de trois mètres du sol. L'architecte avait anticipé. La lumière et le savoir doivent se retrouver dans les hauteurs.
Le regard en quête d'une révélation, tourné vers la clarté. Visiter le Collège de France n'est pas une lubie ordinaire. Le passant espère s'approprier un peu de la magie du lieu.
Le touriste ne sera jamais qu'un touriste. Le touriste se contente de peu, par manque de temps. Il n'a que quelques heures pour s'imprégner d'un passé glorieux, celui de la culture Française. Il se contente de chercher ce qu'il croit connaître. Il regarde les murs, les plaques commémoratives, les enfilades de bureaux vétustes.
Le savoir se cache derrière lui, derrière le distributeur de sodas. Soutenu par sa machine à lustrer le sol, le préposé au ménage reste discret. Dans l'ombre, il n'attire pas l'attention. Il est le plus merveilleux touriste du Collège. Il lui consacre son existence. Chaque mois, il décide quel carreau du plancher va bénéficier des soins de sa puissante lustreuse. Pour cela, une journée entière est nécessaire. Il faut un signe. Ce peut être l'endroit où une élégante brise son talon. Un oiseau va projeter son ombre, un étudiant laisser tomber son paquet de cigarette, un événement, minime, est indispensable.
Tout à sa concentration, il se laissa surprendre par son étudiante préférée.
- Salut, Fifi, fit une voix de fillette enjouée.
- Salam, Elo, fit-il en portant sa paume sur son cœur, tu vas bien ?
- Royal. Tu as choisi ton carreau ? Les paris ont repris chez les deuxièmes années.
- Et non, je vais finir par me résoudre au hasard seul. Je suis dans l'embarras.
- Tu nous tiens au courant, je compte sur toi.
- Promis, bonne journée Élodie, conclue-t-il.
Les Sénégalais sont réputés pour leur gout du beau langage et des adverbes omniprésents. Souvent intimidée, elle était incapable de lui offrir les insanités usitées entre jeune pour ponctuer les conversations. L'année où le froid s'était montrait plus agressif, elle avait failli lâcher devant lui : "putain, on se gèle les c...". Le regard perché et bienveillant, l'éternel sourire, la gentillesse naturelle de Fifi, lui avaient interdit de prononcer sa phrase. Et pourtant, il faisait horriblement froid cette année-là.
Devant lui, elle symbolisait la France, la femme, la culture. Elle se tenait droite, le regard à peine insolent comme il convient à une jeune femme. Le lieu, ses études, son besoin de se sentir femme, une fois pour toute, avec Fifi elle avait choisi de faire l'effort de parler correctement. Ses professeurs et ses parents ne bénéficiaient pas de cet honneur. Elle en était d'autant plus fier que le respect du balayeur nègre satisfaisait à la perfection ses illusions tiers-mondistes.
Le regard s'attarda sur les jambes qui s'éloignaient. Élodie n'était pas très satisfaite de ses gambettes, ce qui la complexait légèrement. Lui aurait eu l'impression de commettre une impolitesse en refusant d' accompagner ces jambes dans leur traversée du hall. C'eut été comme interrompre une conversation au milieu d'une phrase, sans raison apparente. Un manque de courtoisie évident.
Élodie le savait, et elle prenait le risque de chuter sur le marbre du hall. Jamais ses hanches n'ondulaient autant que sous le regard de Fifi, son Fifi. Jamais ses petits talons ne cliquetaient avec autant d'impatience. Il tenta de rejeter de son esprit l'image d'une chute d’Élodie. Désigner la dalle du mois pouvait attendre.
Les mollets d'Elo attendrissaient le balayeur saison après saison, joufflus, bonhommes, ils captaient le regard et laissaient dans l'ombre les plus fines chevilles de la promotion, les chevilles d’Élodie. Le regard de Fifi recouvrait ses chevilles comme s'il eut voulu les garder pour lui. Ses origines musulmanes peut-être. Les touristes s'arrêtaient aux mollets généreux, lui, savait se montrer humble et baissait les yeux. Il suivait tendrement la petite veine qui court sur la malléole. A cet endroit, l'anatomie rejoignait l'art. Un trait inutile sur une œuvre parfaite. Cette veine attirait la sensualité.
L'étudiante atteignit l'extrémité du hall, d'une démarche plus chaloupée qu'un catamaran dans le golfe du Mexique. Il lui adressa un "Merci, Elo" qui résonna entre les murs majestueux. Élodie inclina la tête pour signifier "de rien", sourit délicatement, et se dirigea vers sa salle de cours. Elle se sentait bien.
Certains matins difficiles, elle savait que la caresse sur ses jambes lui serait utile pour finir sa journée. Un coup de fil au concierge pour savoir si Fifi travaillait ce matin-là. Une robe, une jupe, un short, tout sauf un pantalon, tout ce qui pouvait dévoiler ses mollets et ses chevilles. Un collant ou des Dim-Up, le Fifi n'aimait pas trop la peau nue, trop blanche. Tout cela peut paraître ridicule aux esprits forts.
Tandis qu'elle traversait le hall du Collège, bercée par le regard tendre, elle vivait le seul petit bonheur de sa journée. "Merci, Elodie". "De rien, Fifi".
Quand elle portait les hauts talons qui la faisaient souffrir, où qu'elle se déhanchait plus que d'habitude, Fifi allait se planter à la porte de sa salle de cours. Il patientait, il savait passer inaperçu.
A la sortie, il avait l'élégance de mimer la surprise de la rencontre. Puis il répétait la même formule que le matin, "tu vas bien ?"
La réponse, il la connaissait. Il attendait juste pour vérifier que la petite n'avait pas besoin de plus. Pas aujourd'hui. Elle s'était meurtri les orteils juste pour le savoir derrière la porte, à attendre la fin de son cours.
- Non, tout baigne Fifi, salut.
Elle se mordit la joue pour sa désinvolture langagière.
Pour se faire pardonner, ses gambettes jouèrent aux duellistes. Ses pieds hurlaient dans ses souliers. Elle se traita de folle.
Arrivée devant le distributeur, elle lança à voix forte "cache ta manche, homme de ménage". Renvoi d'ascenseur pour souligner leur complicité. Fifi se dépêcha d'enfouir le bout apparent de son costume Hugo Boss sous sa tenue de travail. Il tenait à son anonymat. L'ombre lui convenait. Un costume en pure laine vierge pour un balayeur sénégalais aurait pu attirer l'attention des perfides. Dans cette antre du savoir, un jean propre est le sommet de l'élégance. Il en profita pour s'assurer que sa Rolex ne dépassait pas non plus à son autre poignet.
Élodie fut surprise par le soleil retrouvé sur le bitume parisien. En revanche, les regards libidineux sur ses jambes ne provoquaient plus aucune réaction. Trop de bave, trop d'insultes, trop de bonnes, trop de bitchs. Trop de connards. La vie peut être merveilleuse. La vie peut être écœurante.
Elle se prit à rêver à la création d'une nouvelle chaire au sein de l'honorable institution : "regard et jambes de femmes."
Fifi, le titulaire incontestable, rendrait un grand service à l'humanité. D'une punition il ferait un manque.
Le premier jour de ses cours au Collège, elle sortait d'une soirée alcoolisée. Elle n'avait pas eu le temps de rentrer se changer. Dans la brume des nombreux mojitos, ses jambes se retrouvaient livrées à elles-mêmes. Elle marcha sur sa robe et s'étala sur le marbre glacé, projetant au loin les notes qui étaient censées lui donner une contenance. Fifi se décala du distributeur où il finissait sa sieste. Son regard fixa le triangle blanc révélé par les jarretières, tomba amoureux, et se dirigea vers l'ivrogne affalée.
Comme dans un mauvais film, un couloir se dessina entre lui et la victime du moment. Le canal de Suez percé entre les étudiants groupés dans le hall. Il la releva avec tant d'énergie qu'elle faillit repartir en arrière. Ses bras tendus en avant lui servirent de balancier. Cette attitude lui conféra quelques secondes une attitude de boxeuse. Fifi plaça ses mains comme pour parer un mauvais coup.
- "Le combat n'est pas égal entre une jolie fille et un jeune apprenti philosophe", s'exclama-t-il avec son sourire gigantesque.
Ivre et inculte, Élodie n'avait pas saisi l'allusion au manuel d’Épictète. Elle regrettait surtout d'être trop saoule pour profiter totalement de l'instant. Il se passait quelque chose. "Secoue-toi ma grande" se lança-t-elle. Dans un piteux état, son cerveau percevait malgré tout la différence entre cet aphorisme stoïcien et l'habituel "t'sais que t'es bonne, toi, salope".
Dans cette foule potache et vulgaire, aucun idiot ne s'était risqué à la moindre plaisanterie salace, malgré l'ivresse évidente, malgré la robe défaite, le string invisible, et les cours éparpillés. Un sénégalais de 2,05 mètres au regard mauvais, lorsqu'il ramasse une connasse au sol, tu le laisses faire. Et tu te tais. Traiter leur collègue de pute n'aurait dérangé aucun de ces virils étudiants, mais passer pour un raciste dés le premier jour, cela aurait pu ternir leur image et limiter le nombre de leurs copulations à venir.
Depuis ce jour, Élodie s'était jurée de respecter son sauveur et la langue française.
Alors, si elle me dit qu'elle ne comprend rien du tout à ce que je viens d'écrire les trois derniers jours, il me faut savoir. Elle prétend que mes phrases contiennent trop de mots. Mozart au secours (trop de notes, tout ça, tout ça).
J'ai une tendance naturelle à la flatterie. Entre insulter et flatter, j'ai remarqué que la deuxième méthode était moins dangereuse. Et comme l'imitation est la marque la plus sincère de l'admiration, j'ai tendance à truffer mes délires de références influencées par ce forum.
Je vais tenter d'écrire quelque chose qui n'ait rien à voir. Je tente.
Épictète et Hugo Boss
Premier Chapitre
Dans le hall d'entrée du Collège de France, la première chose qui rompait l'harmonie du lieu était le distributeur de boisson gazeuse. Pour des raisons de canalisation, le seul emplacement possible était l'entrée principale. On ne savait pas s'il fallait s'en réjouir ou s'en désoler. Jeff Koons à Versailles, Coca-Cola au collège de France, les parois rouges contrastaient avec l'ambiance austère du lieu. Les émanations des moteurs Diesel avaient repeint au fil des années les murs d'un gris ascétique. Ce rouge vif se montrait insolent.
En pénétrant dans ce temple de l'esprit Français, le novice se sent gagné par la lenteur du lieu. Les pensées semblent mériter qu'on s'y attarde. Le pas se ralentit, le regard s'élève. Le savoir se cherche en hauteur, l'âme s'élève. Les baies vitrées délivrent leur lumière à plus de trois mètres du sol. L'architecte avait anticipé. La lumière et le savoir doivent se retrouver dans les hauteurs.
Le regard en quête d'une révélation, tourné vers la clarté. Visiter le Collège de France n'est pas une lubie ordinaire. Le passant espère s'approprier un peu de la magie du lieu.
Le touriste ne sera jamais qu'un touriste. Le touriste se contente de peu, par manque de temps. Il n'a que quelques heures pour s'imprégner d'un passé glorieux, celui de la culture Française. Il se contente de chercher ce qu'il croit connaître. Il regarde les murs, les plaques commémoratives, les enfilades de bureaux vétustes.
Le savoir se cache derrière lui, derrière le distributeur de sodas. Soutenu par sa machine à lustrer le sol, le préposé au ménage reste discret. Dans l'ombre, il n'attire pas l'attention. Il est le plus merveilleux touriste du Collège. Il lui consacre son existence. Chaque mois, il décide quel carreau du plancher va bénéficier des soins de sa puissante lustreuse. Pour cela, une journée entière est nécessaire. Il faut un signe. Ce peut être l'endroit où une élégante brise son talon. Un oiseau va projeter son ombre, un étudiant laisser tomber son paquet de cigarette, un événement, minime, est indispensable.
Tout à sa concentration, il se laissa surprendre par son étudiante préférée.
- Salut, Fifi, fit une voix de fillette enjouée.
- Salam, Elo, fit-il en portant sa paume sur son cœur, tu vas bien ?
- Royal. Tu as choisi ton carreau ? Les paris ont repris chez les deuxièmes années.
- Et non, je vais finir par me résoudre au hasard seul. Je suis dans l'embarras.
- Tu nous tiens au courant, je compte sur toi.
- Promis, bonne journée Élodie, conclue-t-il.
Les Sénégalais sont réputés pour leur gout du beau langage et des adverbes omniprésents. Souvent intimidée, elle était incapable de lui offrir les insanités usitées entre jeune pour ponctuer les conversations. L'année où le froid s'était montrait plus agressif, elle avait failli lâcher devant lui : "putain, on se gèle les c...". Le regard perché et bienveillant, l'éternel sourire, la gentillesse naturelle de Fifi, lui avaient interdit de prononcer sa phrase. Et pourtant, il faisait horriblement froid cette année-là.
Devant lui, elle symbolisait la France, la femme, la culture. Elle se tenait droite, le regard à peine insolent comme il convient à une jeune femme. Le lieu, ses études, son besoin de se sentir femme, une fois pour toute, avec Fifi elle avait choisi de faire l'effort de parler correctement. Ses professeurs et ses parents ne bénéficiaient pas de cet honneur. Elle en était d'autant plus fier que le respect du balayeur nègre satisfaisait à la perfection ses illusions tiers-mondistes.
Le regard s'attarda sur les jambes qui s'éloignaient. Élodie n'était pas très satisfaite de ses gambettes, ce qui la complexait légèrement. Lui aurait eu l'impression de commettre une impolitesse en refusant d' accompagner ces jambes dans leur traversée du hall. C'eut été comme interrompre une conversation au milieu d'une phrase, sans raison apparente. Un manque de courtoisie évident.
Élodie le savait, et elle prenait le risque de chuter sur le marbre du hall. Jamais ses hanches n'ondulaient autant que sous le regard de Fifi, son Fifi. Jamais ses petits talons ne cliquetaient avec autant d'impatience. Il tenta de rejeter de son esprit l'image d'une chute d’Élodie. Désigner la dalle du mois pouvait attendre.
Les mollets d'Elo attendrissaient le balayeur saison après saison, joufflus, bonhommes, ils captaient le regard et laissaient dans l'ombre les plus fines chevilles de la promotion, les chevilles d’Élodie. Le regard de Fifi recouvrait ses chevilles comme s'il eut voulu les garder pour lui. Ses origines musulmanes peut-être. Les touristes s'arrêtaient aux mollets généreux, lui, savait se montrer humble et baissait les yeux. Il suivait tendrement la petite veine qui court sur la malléole. A cet endroit, l'anatomie rejoignait l'art. Un trait inutile sur une œuvre parfaite. Cette veine attirait la sensualité.
L'étudiante atteignit l'extrémité du hall, d'une démarche plus chaloupée qu'un catamaran dans le golfe du Mexique. Il lui adressa un "Merci, Elo" qui résonna entre les murs majestueux. Élodie inclina la tête pour signifier "de rien", sourit délicatement, et se dirigea vers sa salle de cours. Elle se sentait bien.
Certains matins difficiles, elle savait que la caresse sur ses jambes lui serait utile pour finir sa journée. Un coup de fil au concierge pour savoir si Fifi travaillait ce matin-là. Une robe, une jupe, un short, tout sauf un pantalon, tout ce qui pouvait dévoiler ses mollets et ses chevilles. Un collant ou des Dim-Up, le Fifi n'aimait pas trop la peau nue, trop blanche. Tout cela peut paraître ridicule aux esprits forts.
Tandis qu'elle traversait le hall du Collège, bercée par le regard tendre, elle vivait le seul petit bonheur de sa journée. "Merci, Elodie". "De rien, Fifi".
Quand elle portait les hauts talons qui la faisaient souffrir, où qu'elle se déhanchait plus que d'habitude, Fifi allait se planter à la porte de sa salle de cours. Il patientait, il savait passer inaperçu.
A la sortie, il avait l'élégance de mimer la surprise de la rencontre. Puis il répétait la même formule que le matin, "tu vas bien ?"
La réponse, il la connaissait. Il attendait juste pour vérifier que la petite n'avait pas besoin de plus. Pas aujourd'hui. Elle s'était meurtri les orteils juste pour le savoir derrière la porte, à attendre la fin de son cours.
- Non, tout baigne Fifi, salut.
Elle se mordit la joue pour sa désinvolture langagière.
Pour se faire pardonner, ses gambettes jouèrent aux duellistes. Ses pieds hurlaient dans ses souliers. Elle se traita de folle.
Arrivée devant le distributeur, elle lança à voix forte "cache ta manche, homme de ménage". Renvoi d'ascenseur pour souligner leur complicité. Fifi se dépêcha d'enfouir le bout apparent de son costume Hugo Boss sous sa tenue de travail. Il tenait à son anonymat. L'ombre lui convenait. Un costume en pure laine vierge pour un balayeur sénégalais aurait pu attirer l'attention des perfides. Dans cette antre du savoir, un jean propre est le sommet de l'élégance. Il en profita pour s'assurer que sa Rolex ne dépassait pas non plus à son autre poignet.
Élodie fut surprise par le soleil retrouvé sur le bitume parisien. En revanche, les regards libidineux sur ses jambes ne provoquaient plus aucune réaction. Trop de bave, trop d'insultes, trop de bonnes, trop de bitchs. Trop de connards. La vie peut être merveilleuse. La vie peut être écœurante.
Elle se prit à rêver à la création d'une nouvelle chaire au sein de l'honorable institution : "regard et jambes de femmes."
Fifi, le titulaire incontestable, rendrait un grand service à l'humanité. D'une punition il ferait un manque.
Le premier jour de ses cours au Collège, elle sortait d'une soirée alcoolisée. Elle n'avait pas eu le temps de rentrer se changer. Dans la brume des nombreux mojitos, ses jambes se retrouvaient livrées à elles-mêmes. Elle marcha sur sa robe et s'étala sur le marbre glacé, projetant au loin les notes qui étaient censées lui donner une contenance. Fifi se décala du distributeur où il finissait sa sieste. Son regard fixa le triangle blanc révélé par les jarretières, tomba amoureux, et se dirigea vers l'ivrogne affalée.
Comme dans un mauvais film, un couloir se dessina entre lui et la victime du moment. Le canal de Suez percé entre les étudiants groupés dans le hall. Il la releva avec tant d'énergie qu'elle faillit repartir en arrière. Ses bras tendus en avant lui servirent de balancier. Cette attitude lui conféra quelques secondes une attitude de boxeuse. Fifi plaça ses mains comme pour parer un mauvais coup.
- "Le combat n'est pas égal entre une jolie fille et un jeune apprenti philosophe", s'exclama-t-il avec son sourire gigantesque.
Ivre et inculte, Élodie n'avait pas saisi l'allusion au manuel d’Épictète. Elle regrettait surtout d'être trop saoule pour profiter totalement de l'instant. Il se passait quelque chose. "Secoue-toi ma grande" se lança-t-elle. Dans un piteux état, son cerveau percevait malgré tout la différence entre cet aphorisme stoïcien et l'habituel "t'sais que t'es bonne, toi, salope".
Dans cette foule potache et vulgaire, aucun idiot ne s'était risqué à la moindre plaisanterie salace, malgré l'ivresse évidente, malgré la robe défaite, le string invisible, et les cours éparpillés. Un sénégalais de 2,05 mètres au regard mauvais, lorsqu'il ramasse une connasse au sol, tu le laisses faire. Et tu te tais. Traiter leur collègue de pute n'aurait dérangé aucun de ces virils étudiants, mais passer pour un raciste dés le premier jour, cela aurait pu ternir leur image et limiter le nombre de leurs copulations à venir.
Depuis ce jour, Élodie s'était jurée de respecter son sauveur et la langue française.
Dernière édition par Numero6 le Ven 7 Fév 2014 - 10:23, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je vais voir si je suis compréhensible et on se recause.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Quel est le secret de Fifi ? Elodie va-t-elle poursuivre une carrière dans l'administration ou tout plaquer pour se remettre à jurer comme il lui sied ? Fifi et Elodie se lasseront-ils des "salut ça va? ouais ça va et toi?" avant de trouver un autre sujet de discussion ?
Le suspens est à son comble.
J'ai bien aimé au début, l'idée qu'Elodie surveille son langage de façon incongrue avec l'agent de service et pas le reste du temps.
Le suspens est à son comble.
J'ai bien aimé au début, l'idée qu'Elodie surveille son langage de façon incongrue avec l'agent de service et pas le reste du temps.
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les éditeurs nous signale que les derniers feuillets sont restés bloqués dans les méandres de Chronopost.
Les éditeurs ne ressentent aucune acrimonie vis-à-vis des écrivains, mentir est leur métier.
Les éditeurs soupçonnent le tâcheron de s'être accordé un délai pour se rendre à l'Enduropale du Touquet.
Les éditeurs confirment que la lecture de la dernière page de Présentation de Fata Morgana a flanqué un gros coup de blues à l'auteur. Depuis le temps qu'on leur dit de ne pas copier sur leurs petits camarades...
Toutefois, vous apprendrez dans le deuxième chapitre, dés que cette @`\@\@[ de feignasse de m... voudra bien s'y remettre, que le responsable du service de l'entretien est à l'origine de toute l'histoire.
Cet homme, brisé par le décès dramatique de son compagnon, avait réduit à l'état de morille desséchée ce qui lui servit un jour de cerveau, l'alcool à haute dose avait fait son œuvre. Du matin au soir, il répétait cette seule plaisanterie, en brandissant sa bouteille d'Evian remplie de rhum : "c'lui-là, mon gars, c'est pas d'l'agricole, c'est d'l'antique, ouais mon gars, du rhum antique." Son rire gras et malsain se répandait comme un dégueulis ravalé trois fois.
Dans cet épisode vous retrouverez Incunable (Modestie Blaise), Pérorer (magnifiquement interprétée par Mysty Badison), Vermifuge (Emmanuelle Valse) et en Guest Star la magique, la merveilleuse, l'inoubliable et la très riche Jeanne Siaud-Fachin dans son propre rôle.
En attendant, une page de publicité.
Les éditeurs ne ressentent aucune acrimonie vis-à-vis des écrivains, mentir est leur métier.
Les éditeurs soupçonnent le tâcheron de s'être accordé un délai pour se rendre à l'Enduropale du Touquet.
Les éditeurs confirment que la lecture de la dernière page de Présentation de Fata Morgana a flanqué un gros coup de blues à l'auteur. Depuis le temps qu'on leur dit de ne pas copier sur leurs petits camarades...
Toutefois, vous apprendrez dans le deuxième chapitre, dés que cette @`\@\@[ de feignasse de m... voudra bien s'y remettre, que le responsable du service de l'entretien est à l'origine de toute l'histoire.
Cet homme, brisé par le décès dramatique de son compagnon, avait réduit à l'état de morille desséchée ce qui lui servit un jour de cerveau, l'alcool à haute dose avait fait son œuvre. Du matin au soir, il répétait cette seule plaisanterie, en brandissant sa bouteille d'Evian remplie de rhum : "c'lui-là, mon gars, c'est pas d'l'agricole, c'est d'l'antique, ouais mon gars, du rhum antique." Son rire gras et malsain se répandait comme un dégueulis ravalé trois fois.
Dans cet épisode vous retrouverez Incunable (Modestie Blaise), Pérorer (magnifiquement interprétée par Mysty Badison), Vermifuge (Emmanuelle Valse) et en Guest Star la magique, la merveilleuse, l'inoubliable et la très riche Jeanne Siaud-Fachin dans son propre rôle.
En attendant, une page de publicité.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A 06:30 et 07:10, du pur jus de cervelle autodidacte
Dernière édition par Numero6 le Ven 7 Fév 2014 - 15:29, édité 2 fois
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Charles BUKOWSKI - "Women" - extrait
"C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose."
et tant d'autres à lire, relire !
"C'est ça le problème avec la gnôle, songeai-je en me servant un verre. S'il se passe un truc moche, on boit pour essayer d'oublier; s'il se passe un truc chouette, on boit pour le fêter, et s'il ne se passe rien, on boit pour qu'il se passe quelque chose."
et tant d'autres à lire, relire !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bukowski fait partie de ces auteurs dont je ne savais jamais si je devais me montrer fier ou honteux de les apprécier. Jusqu'en Terminale, sorti des Aragon, Verlaine et Rimbaud, je détestais le propret homme de gauche, lisse et politiquement correct, c'est-à-dire insignifiant, trente ans avant que cela ne soit à la mode, le fâcheux Jacques Prévert que les profs nous accordaient comme une révolte pré-machée.
Comment accorder le moindre crédit en 1980 à Prévert, derrière une cuite homérique du grand Charles.
Je me laissais prendre par la main comme un gamin. Le grand frère Charles racontaient les mystères de la vie, ponctués d'insanités et de défis, de loyers impayés et de blondes qui partent avec un moins ivre, un moins brutal. Le frigo vide, l'air moite qui inonde la pièce, la voiture en panne, abandonnée en plein soleil sur le parking. Je ne me souviens plus des mots, mais les images sont toujours là. Son monde me paraissait plus réel, plus vrai.
C'est quand même autre chose que le bruit de l’œuf dur sur le comptoir. Il fallait bien faire semblant d'être troublé, et sensible à cette poésie digne du Front Populaire et des Usines Renault à Billancourt. Je n'ai jamais osé utiliser les mandragores plantées dans mon âme par Charlo-la-Biture pour servir la soupe à Jacquo-l'oeuf-dur. Il ne le méritait pas.
Faire semblant d'être interpellé par cette niaiserie absolue. Joué à l'ému, mieux : jouer à celui qui découvre l'émotion, merveilleusement guidé par les mots de la professeur. Mais oui, je jouis, tu es mignonne, ah oui, ah que c'est bon.
Putain, Charles, je vais me resservir un petit blanc, il est tiède mais tant pis. Si tu n'avais pas fini le Bourbon ce matin, on aurait pu se consoler plus rapidement. Ils font quoi, là, tous ces cons, à nous regarder ? Z'avez du Bourbon ?
Cheers.
Comment accorder le moindre crédit en 1980 à Prévert, derrière une cuite homérique du grand Charles.
Je me laissais prendre par la main comme un gamin. Le grand frère Charles racontaient les mystères de la vie, ponctués d'insanités et de défis, de loyers impayés et de blondes qui partent avec un moins ivre, un moins brutal. Le frigo vide, l'air moite qui inonde la pièce, la voiture en panne, abandonnée en plein soleil sur le parking. Je ne me souviens plus des mots, mais les images sont toujours là. Son monde me paraissait plus réel, plus vrai.
C'est quand même autre chose que le bruit de l’œuf dur sur le comptoir. Il fallait bien faire semblant d'être troublé, et sensible à cette poésie digne du Front Populaire et des Usines Renault à Billancourt. Je n'ai jamais osé utiliser les mandragores plantées dans mon âme par Charlo-la-Biture pour servir la soupe à Jacquo-l'oeuf-dur. Il ne le méritait pas.
Faire semblant d'être interpellé par cette niaiserie absolue. Joué à l'ému, mieux : jouer à celui qui découvre l'émotion, merveilleusement guidé par les mots de la professeur. Mais oui, je jouis, tu es mignonne, ah oui, ah que c'est bon.
Putain, Charles, je vais me resservir un petit blanc, il est tiède mais tant pis. Si tu n'avais pas fini le Bourbon ce matin, on aurait pu se consoler plus rapidement. Ils font quoi, là, tous ces cons, à nous regarder ? Z'avez du Bourbon ?
Cheers.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Viens boire un coup à l'esperluette, Odime nous sert tous les breuvages et la cie est bonne
https://www.zebrascrossing.net/t14458p960-a-l-esperluette
dernière page du topic
https://www.zebrascrossing.net/t14458p960-a-l-esperluette
dernière page du topic
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
argghhh malheureuse, chut, il boit du jus de cervelle le Monsieur.
Perso je retourne lire NewHope chez elle
Perso je retourne lire NewHope chez elle
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A l'esperluette, les codes m'échappent un peu. On parle de trucs, de machins, et tout d'un coup, il y en a un qui fait la tronche, qui n'est pas d'accord, alors que les six derniers post n'étaient que des photos de canard à l'orange. Waa T'es Fou ??
Et puis je fais partie des 10% de la population qui ne peut pas voir les stéréogrammes. Trop Véner.
J'ai laissé les clefs du camion à NewHope, je commençais à déraisonner. Pour satisfaire mon public féminin et faire rentrer les dollars, j'essayais d'imaginer la description de l'honnête et soyeux membre de Fifi, tu sais, quand tu le passes sur ta joue, le matin, comme un doudou, et hop, c'est reparti, les conneries défilent dans ma tête :
Fifi a au coin du regard une mélancolie discrète, imperceptible, car, quoique de taille honorable, sa verge présente une légère disgrâce, et s'arque nettement vers la droite.
Cette direction le désavantage sur les photos de groupe, les projecteurs des studios avec leur lumière principale vers la gauche des sujets, atténuent le relief de sa virilité.
Je fais une pause. Plus j'imagine l'histoire, plus des images à la con se succèdent, et vont de plus en plus vite, et il faut que je dorme.
Je vais me ralentir les neurones avec Stromae, Cyprien, Norman et faire connaissance avec la liste des trucs déjà ringards dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Des années de conneries à rattraper.
Si vous voyez NewNew s'endormir au volant, appelez-le, moi je dors.
Bisous les filles. Oui, j'ai bien dis soyeuse, à disposition, le matin, après le thé, les yeux au plafond, qui gonfle, qui dégonfle, on a tout le temps. Rhooo.
Et puis je fais partie des 10% de la population qui ne peut pas voir les stéréogrammes. Trop Véner.
J'ai laissé les clefs du camion à NewHope, je commençais à déraisonner. Pour satisfaire mon public féminin et faire rentrer les dollars, j'essayais d'imaginer la description de l'honnête et soyeux membre de Fifi, tu sais, quand tu le passes sur ta joue, le matin, comme un doudou, et hop, c'est reparti, les conneries défilent dans ma tête :
Fifi a au coin du regard une mélancolie discrète, imperceptible, car, quoique de taille honorable, sa verge présente une légère disgrâce, et s'arque nettement vers la droite.
Cette direction le désavantage sur les photos de groupe, les projecteurs des studios avec leur lumière principale vers la gauche des sujets, atténuent le relief de sa virilité.
Je fais une pause. Plus j'imagine l'histoire, plus des images à la con se succèdent, et vont de plus en plus vite, et il faut que je dorme.
Je vais me ralentir les neurones avec Stromae, Cyprien, Norman et faire connaissance avec la liste des trucs déjà ringards dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Des années de conneries à rattraper.
Si vous voyez NewNew s'endormir au volant, appelez-le, moi je dors.
Bisous les filles. Oui, j'ai bien dis soyeuse, à disposition, le matin, après le thé, les yeux au plafond, qui gonfle, qui dégonfle, on a tout le temps. Rhooo.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette, merci pour Poni Hoax, c'est sooo 2013.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Odime a écrit:Bonjour Neurone Indolent; je ne sais pas lire l'arabe
Pas de problème, vas-y, on t'attend. On a tout le week-end.
Mycroft Holmes a bien assimilé le Tchéchène en deux heures.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
On doute tous de ce que nous sommes.
Mais nous sommes.
On doute tous de ce que les autres sont.
Mais ils sont.
Moi, je suis cigarette.
Un volute qui s'évapore en fumée.
Tirez, tirez, en rafale sans vous mettre en joue. enjoue !!! Feu.
Cabernet d'Anjou.
Mes mots sont des balles traçantes qui ont la couleur sang. Elles proviennent du coeur.
Et même si le valet de pique se fait la malle pour niquer la dame de tréfle, sachez tous que je me tiendrai à carreau.
Je me souviens (Mr Z) d'un jour ou l'on m'a demandé d'écrire en classe un poéme.
J'en écrivais déjà à l'époque.
Je me sentais fier de la commande.
Et comme l'acte pour moi était simple, je me suis dit je vais écrire sur les cartes et leurs relations.
Comme pisser dans un évier un soir d'amour.
La sentence ne dépassa pas la tête de Louis XVI.
Ma note fut de 08 ou 09 sur 20.
Et j'ai ressentis l'énorme freudstration, oui j'écris bien ce mot, de ne pas réussir à faire comprendre ce que je désirai dire.
Stupide béant...
Et alors, alors, alors, pourquoi dire et raconter cela.
Je reviens à mon début.
On doute tous de ce que nous sommes.
Mais nous sommes.
On doute tous de ce que les autres sont.
Mais ils sont.
L'autre n'est pas un doute pour moi il est. C'est mon moi dont je doute.
Numéro 6 n'est pas un chat, il n'a pas neuf vies neuves.
Il en est à la sixiéme.
New hope, on penserai à un titre de Muse.
Bliss, tu sais ce que je t'aime pour ce que tu es.
Et ton devenir je l'aime encore plus.
New Hope est en vent d'espérer ce que Nietzsche nous dit.
"Celui qui croit est celui qui refuse de savoir."
Sulfatez moi.
Pan pan pan.
Car je suis lache et je ne peux me tuer. Alors j'incite les autres à le faire.
Je vous donne les clés du numéro 6.
Ouvrez la porte.
Il faut entendre six clics.
6 6 6
Vous y êtes.
"Vous qui entrez ici perdez toute espérance." Dante.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
E finita la comedia.
Dernière édition par NewHope le Mer 12 Fév 2014 - 0:40, édité 1 fois
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai pas lu ton fil, NH. Dans cet extrait là, ça donne plus l'impression d'un rapport en direct des méandres d'une injonction contradictoire de notre culture. J'y vais pour en sortir. Je m'enfonce dedans, j'explore, pour trouver tout ce que ce n'est pas. Forcément ça ne marche pas...
May Lee- Messages : 1003
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Raturons.
Dernière édition par NewHope le Mer 12 Fév 2014 - 0:41, édité 1 fois
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Oui, comme en récréation.
Ou en recréation.
Mais le sérieux dont tu parles, il mène ou ?
J'ai lu tes textes. Ils sont courts.
Tu me parles de N. plus haut.
Une chose qui m'a sidéré chez lui c'est qu'il a passé sa vie à l'écrire au lieu de la vivre.
Un peu un manuel pour des enfants qu'il n'a jamais eu.
Un pov type que ce N.
Et quand je parle d A. Là, je vois une vie différente. Aussi douloureuse mais plus en lien avec ses mots.
La question de l'écrit est au coeur de cela.
Pourquoi écrit on ?
Tu as dis, longtemps j'ai écris pour moi.
Moi j'ai toujours été écris pour être lu.
Mais je n'ai jamais pris mes mots au sérieux...
J'aime dire, on peut écrire n'importe quoi mais pas n'importe comment.
Ce que fais Numéro 6. Et pour moi, c'est de la littérature.
Rimbaud a bien écrit un sonnet du trou du cul pour montrer ce qu'il pense du sonnet.
Pour le galimatias, comme ailleurs et en commençant par moi, je ne le prends pas au sérieux.
Une vie cela ne vaut rien mais rien de vaut une vie.
Je pourrai me lancer sur ton idée de maïeutique d'écriture que je trouve intéressante, que je pratique aussi mais qu'au fond, je trouve fausse.
D'façon j'ai jamais aimé Platon. J'me sens plus Diogéne le keon...
Ou en recréation.
Mais le sérieux dont tu parles, il mène ou ?
- Why so serious ?:
J'ai lu tes textes. Ils sont courts.
Tu me parles de N. plus haut.
Une chose qui m'a sidéré chez lui c'est qu'il a passé sa vie à l'écrire au lieu de la vivre.
Un peu un manuel pour des enfants qu'il n'a jamais eu.
Un pov type que ce N.
Et quand je parle d A. Là, je vois une vie différente. Aussi douloureuse mais plus en lien avec ses mots.
La question de l'écrit est au coeur de cela.
Pourquoi écrit on ?
Tu as dis, longtemps j'ai écris pour moi.
Moi j'ai toujours été écris pour être lu.
Mais je n'ai jamais pris mes mots au sérieux...
J'aime dire, on peut écrire n'importe quoi mais pas n'importe comment.
Ce que fais Numéro 6. Et pour moi, c'est de la littérature.
Rimbaud a bien écrit un sonnet du trou du cul pour montrer ce qu'il pense du sonnet.
- Sonnet trou du cul:
- L'Idole.
Sonnet du Trou du Cul
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse.
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Albert Mérat.
P.V.-A.R.
Pour le galimatias, comme ailleurs et en commençant par moi, je ne le prends pas au sérieux.
Une vie cela ne vaut rien mais rien de vaut une vie.
Je pourrai me lancer sur ton idée de maïeutique d'écriture que je trouve intéressante, que je pratique aussi mais qu'au fond, je trouve fausse.
D'façon j'ai jamais aimé Platon. J'me sens plus Diogéne le keon...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est à dire qu'on est pas forcés d'être contre le carnaval.
Qui a jugé de votre écriture en général ici ? Pas moi.
C'est très chiant de discuter avec vous finalement.
Et ne me dites pas que sur ce fil vous êtes chiant et pas ailleurs, et que je vous juge, que c'est le carnaval et que nous vous persécutons tous. On vous parle, vous vomissez, éructez à la foule qu'on vous agresse, qu'on vous spolie, et que vous en êtes en droit de passer au vitriol les manants qui vous adressent la parole.
je vous souhaite un bon ulcère.
Comme certains critiques, je n'ai pas vu votre film, je n'ai pas lu votre livre, mais je vais commenter une partie qui ne concerne nullement votre œuvre artistique pour juger par voie de conséquence de ce que vous écrivez en général.
Qui a jugé de votre écriture en général ici ? Pas moi.
C'est très chiant de discuter avec vous finalement.
Et ne me dites pas que sur ce fil vous êtes chiant et pas ailleurs, et que je vous juge, que c'est le carnaval et que nous vous persécutons tous. On vous parle, vous vomissez, éructez à la foule qu'on vous agresse, qu'on vous spolie, et que vous en êtes en droit de passer au vitriol les manants qui vous adressent la parole.
je vous souhaite un bon ulcère.
May Lee- Messages : 1003
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je cherchais l'aphorisme exact d'Oscar Wilde qui expliquait que pour bien critiquer un livre il fallait impérativement ne pas l'avoir lu.
Je me suis régalé à lire ses assertions comme un socialiste se goinfre de subventions, un américain de donuts...
Je dédierais certaines à certains. Ce type a tout écrit. Ygor Radain ne s'y était pas trompé.
Je me suis régalé à lire ses assertions comme un socialiste se goinfre de subventions, un américain de donuts...
Je dédierais certaines à certains. Ce type a tout écrit. Ygor Radain ne s'y était pas trompé.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Spéciale dédicace pour May Lee
«Les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises.»
«A femme intelligente, il manque l'indéfinissable charme de la fragilité.»
«L'histoire de la femme est l'histoire de la pire forme de tyrannie que le monde ait jamais connue : la tyrannie du faible sur le fort. C'est la seule tyrannie qui perdure.»
«La meilleur façon de se conduire avec un femme, c'est de lui faire l'amour si elle est belle, et de le faire avec une autre si elle est laide.»
«Les femmes ont beaucoup plus de chance que les hommes sur cette terre, beaucoup plus de choses leur sont interdites.» Elle déchire sa race, celle-là, hein ?
«Le premier devoir dans l'existence, c'est d'être aussi artificiel que possible. Ce qu'est le second, personne ne l'a encore découvert.»
Sort tes talons du placard, pucette bleue, du fard, la danse des sept voiles, le battement de cils, et fais-nous rêver. L'intelligence on en déborde, on s'en fout. On veut voir tes jambes. D'ailleurs,
«Aimer une femme intelligente c’est un plaisir de pédéraste.»
Je ferais pour toi une exception à mes tendances cro-magnonesques et hétéro.
Mais je crois qu'il exagérait.
«Les femmes sont faites pour être aimées, non pour être comprises.»
«A femme intelligente, il manque l'indéfinissable charme de la fragilité.»
«L'histoire de la femme est l'histoire de la pire forme de tyrannie que le monde ait jamais connue : la tyrannie du faible sur le fort. C'est la seule tyrannie qui perdure.»
«La meilleur façon de se conduire avec un femme, c'est de lui faire l'amour si elle est belle, et de le faire avec une autre si elle est laide.»
«Les femmes ont beaucoup plus de chance que les hommes sur cette terre, beaucoup plus de choses leur sont interdites.» Elle déchire sa race, celle-là, hein ?
«Le premier devoir dans l'existence, c'est d'être aussi artificiel que possible. Ce qu'est le second, personne ne l'a encore découvert.»
Sort tes talons du placard, pucette bleue, du fard, la danse des sept voiles, le battement de cils, et fais-nous rêver. L'intelligence on en déborde, on s'en fout. On veut voir tes jambes. D'ailleurs,
«Aimer une femme intelligente c’est un plaisir de pédéraste.»
Je ferais pour toi une exception à mes tendances cro-magnonesques et hétéro.
Mais je crois qu'il exagérait.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Spéciale dédicace pour l'artiste qui se fit un jour appeler NewHope.
«Il ne faut jamais écouter. Écouter est une marque d'indifférence vis-à-vis de vos auditeurs.»
«L'égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie, mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre.»
«La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.»
The eye of the beholder. Je suis fasciné par ces cinq mots, sans savoir pourquoi. The eye of the beholder.
«Toute la mauvaise poésie naît de sentiments sincères.» NewHope, celle-là, ne dis pas qu'elle... non, ne dis pas.
«Aucun crime n'est vulgaire, mais la vulgarité est un crime. La vulgarité, c'est ce que font les autres.»
«J'adore les plaisirs tout simples ; ils constituent le dernier refuge des êtres complexes.»
«Il est deux choses des plus émouvantes dans la vie : la laideur qui se sait, et la beauté qui s'ignore.»
«Il ne faut jamais écouter. Écouter est une marque d'indifférence vis-à-vis de vos auditeurs.»
«L'égoïsme ne consiste pas à vivre comme on en a envie, mais à demander aux autres de vivre comme on a soi-même envie de vivre.»
«La beauté est dans les yeux de celui qui regarde.»
The eye of the beholder. Je suis fasciné par ces cinq mots, sans savoir pourquoi. The eye of the beholder.
«Toute la mauvaise poésie naît de sentiments sincères.» NewHope, celle-là, ne dis pas qu'elle... non, ne dis pas.
«Aucun crime n'est vulgaire, mais la vulgarité est un crime. La vulgarité, c'est ce que font les autres.»
«J'adore les plaisirs tout simples ; ils constituent le dernier refuge des êtres complexes.»
«Il est deux choses des plus émouvantes dans la vie : la laideur qui se sait, et la beauté qui s'ignore.»
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Écrire quoi que ce soit après ça, pffff...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Courbe exponententiellement décroissante.
Dernière édition par NewHope le Mer 12 Fév 2014 - 0:39, édité 1 fois
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tout ce qui va suivre est pour la gamine.
Je fais dans le sentencieux.
Je vous donne la solution tout de suite, ne vous embêter pas à tout lire : la vision simpliste de notre passé nous fait oublier la complexité du présent.
Je fais dans le sentencieux.
Je vous donne la solution tout de suite, ne vous embêter pas à tout lire : la vision simpliste de notre passé nous fait oublier la complexité du présent.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Néant.
Dernière édition par NewHope le Mer 12 Fév 2014 - 0:40, édité 1 fois
NewHope- Messages : 1047
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : La tour des félés pique les nuages devant ma fenêtre, le ciel nocturne emplit ma tête.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour Mis en pat
Vous devez lire les textes les plus récents après les pages 50 car les autres, je les ai effacés sauf les premières lignes. Pas étonnant que vous les trouviez court!!!
J'ai lu, lu beaucoup de choses et je mentirai si je ne disais pas que j'ai lu des choses chouettes.
L'adjectif court n'est pas une insulte.
Aux saints, je préfère les...
Numéro 6 est une sorte de Boris Vian... une sorte je dis...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Cheu nous, on a un proverbe : "on peut avoir la syphilis et un bureau de tabac".
Je goute chez Ugly des macarons d'humanité, à la subtilité délicate, chaque parfum mérite qu'on s'y attarde. Sa présence est forte, son âme généreuse.
NewHope c'est mon Lagerfeld à moi, génial (Vraiment Génial), une intolérance masquée par une célérité verbale hors norme. Celle-là m'impose de porter mes Nike pour tenter de la suivre. Même pas essoufflé d'abord.
Ugly pour me sentir humain, NewHope pour tendre au surhumain.
Jeunesse, oh jeunesse, apprends à prendre. Apprends à ne pas juger. Tu prends, tu prends pas, de toute façon c'est un con, file lui ses trente milles.
Je goute chez Ugly des macarons d'humanité, à la subtilité délicate, chaque parfum mérite qu'on s'y attarde. Sa présence est forte, son âme généreuse.
NewHope c'est mon Lagerfeld à moi, génial (Vraiment Génial), une intolérance masquée par une célérité verbale hors norme. Celle-là m'impose de porter mes Nike pour tenter de la suivre. Même pas essoufflé d'abord.
Ugly pour me sentir humain, NewHope pour tendre au surhumain.
Jeunesse, oh jeunesse, apprends à prendre. Apprends à ne pas juger. Tu prends, tu prends pas, de toute façon c'est un con, file lui ses trente milles.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Comme je m'emmerdais cet après-midi, je vous avais préparé deux-trois trucs.
Indigestes.
On est pas imaginatif tous les jours.
Indigestes.
On est pas imaginatif tous les jours.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
http://www.kontrekulture.com/video/marion-sigaut-analyse-deux-versions-d-un-manuel-d-histoire
L'augmentation de la population au 18° siècle n'est pas du à une augmentation de la natalité ou de l'immigration, mais à une réduction de la mortalité.
L'évolution de la famille
Cette évolution quantitative s'accompagne d'une évolution du système familial mis en place à partir du XIII° siècle. Ce système est caractérisé par l'âge tardif du mariage, 26-27 ans pour les hommes, 25-26 ans pour les femmes, et par une très forte endogamie.
"L'histoire" Classe de seconde sous la direction de Jacques Marseille. Edition 1987.
Entre l'édition de 1987 et celle de 2001, toutes les valeurs, qualités, organisation sociale et subtilité de la société de l'ancien régime ont été gommées. En analysant la différence entre les deux versions, une prof. Marion Sigaut met en évidence la manipulation idéologique et les coupes sombres dans l'histoire des deux siècles qui précédèrent la révolution française. Elle cite un autre ouvrage pour rappeler que les filles avaient leurs règles à 15 ans. L'idée selon laquelle nos ailleules étaient plus matures que nous est fausse.
De l'histoire, il ne reste plus que la sacralisation de la culture dominante actuelle. L'idée que les femmes n'ont gagné le droit de penser que depuis 1981 est une connerie monumentale. La simplification de notre passé le fait disparaitre. Notre réfléxion sur le présent repose alors sur du sable, une très fine couche de savoir.
«Les femmes d'aujourd'hui comprennent tout à l'exception de leur mari»
Oscar Wilde
Rejeter les cathos dans la fosse des arriérés lorsqu'ils refusent le mariage gay, c'est tentant. Il faut juste éviter de connaitre l'histoire. Il faut juste ne pas connaitre ce qui a soudé les hommes et leur a permis de survivre et de se cultiver. Et ne pas voir que c'est encore utile.
Le vilan pape il aime pas le gentil pédé. Je ne supporte plus ces discours réducteurs qui se prétendent éclairés.
La simplification des concepts et des réalités est la base des tyrannies actuelles, je crois.
«La nouvelle génération est épouvantable. J'aimerais tellement en faire partie !»
Oscar Wilde
L'augmentation de la population au 18° siècle n'est pas du à une augmentation de la natalité ou de l'immigration, mais à une réduction de la mortalité.
L'évolution de la famille
Cette évolution quantitative s'accompagne d'une évolution du système familial mis en place à partir du XIII° siècle. Ce système est caractérisé par l'âge tardif du mariage, 26-27 ans pour les hommes, 25-26 ans pour les femmes, et par une très forte endogamie.
"L'histoire" Classe de seconde sous la direction de Jacques Marseille. Edition 1987.
Entre l'édition de 1987 et celle de 2001, toutes les valeurs, qualités, organisation sociale et subtilité de la société de l'ancien régime ont été gommées. En analysant la différence entre les deux versions, une prof. Marion Sigaut met en évidence la manipulation idéologique et les coupes sombres dans l'histoire des deux siècles qui précédèrent la révolution française. Elle cite un autre ouvrage pour rappeler que les filles avaient leurs règles à 15 ans. L'idée selon laquelle nos ailleules étaient plus matures que nous est fausse.
De l'histoire, il ne reste plus que la sacralisation de la culture dominante actuelle. L'idée que les femmes n'ont gagné le droit de penser que depuis 1981 est une connerie monumentale. La simplification de notre passé le fait disparaitre. Notre réfléxion sur le présent repose alors sur du sable, une très fine couche de savoir.
«Les femmes d'aujourd'hui comprennent tout à l'exception de leur mari»
Oscar Wilde
Rejeter les cathos dans la fosse des arriérés lorsqu'ils refusent le mariage gay, c'est tentant. Il faut juste éviter de connaitre l'histoire. Il faut juste ne pas connaitre ce qui a soudé les hommes et leur a permis de survivre et de se cultiver. Et ne pas voir que c'est encore utile.
Le vilan pape il aime pas le gentil pédé. Je ne supporte plus ces discours réducteurs qui se prétendent éclairés.
La simplification des concepts et des réalités est la base des tyrannies actuelles, je crois.
«La nouvelle génération est épouvantable. J'aimerais tellement en faire partie !»
Oscar Wilde
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les échecs contraceptifs du préservatif sont de l'ordre de 5% si son utilisation est parfaite.
Quelle est la taille d'un spermatozoïde ?
Chez l'être humain, la "tête" du spermatozoïde mesure entre 3 et 6 micromètres (0,003 à 0,006 mm) et son flagelle entre 60 et 65 micromètres. La taille totale est donc de 63 à 71 micromètres (0,063 à 0,071 mm).
Le VIH est un virus très petit (90 à 120 nm). il est 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis et 450 plus petit que les spermatozoïdes.
Mais lui, il ne passe pas.
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
Ils ne peuvent pas dire : des organes génitaux humains, ce n'est pas juste deux morceaux de viande inertes que tu peux protéger avec un film plastique alimentaire, c'est le fruit d'une longue évolution qui a permis la reproduction de l'espèce. Tu peux pas les mettre l'un dans l'autre sans déclencher une réaction complexe, avec toute une cascade immunitaire de reconnaissance du soi et du non-soi, une modification d'un raffinement dont nous n'avons pas la moindre idée.
Pourquoi les spermato (non-soi) sont-ils tolérés ? Pourquoi ne sont-ils pas détruits comme des corps étrangers ? Comment le col de l'utérus finit-il par créer une réaction de tolérance à une série d'antigènes (celle du stroumf en chaussettes qui ronfle à coté de toi maintenant qu'il vient de balancer sa petite purée), ce qui évite au col d'abaisser son immunité locale, alors que la purée qui n'est pas de la purée maison (tu sais, le prof de piano de ta nièce) n'est pas accueillie aussi sereinement. Elle agace le col, qui doit refaire toute la fiche technique, et elle passe après celle du locataire habituel des lieux. Bien fait pour sa gueule. Tu as déjà vu, toi, à quoi ressemble un spermato de pianiste ? Non ? Moi non plus, mais j'imagine.
WHHAA, avant c'était des arriérés, dit le jeune post-pubère depuis qu'il sait aligner plus de deux grogrements successifs (ne vous fatiguez pas, je n'aimais pas les jeunes quand j'étais jeune, ce n'est pas maintenant que ça va changer. Je n'aime pas les vieux non plus, mais c'est un autre sujet). Avant, ils étaient trop cons. Avant l'église était tellement obscurantiste qu'elle interdisait les rapports avant le mariage. Putain, la lose totale.
Hey les petits branleurs, vous croyez qu'il y a besoin d'un microscope électronique pour constater sur des dizaines de générations que niquer à couilles rabattues pose problème pour ces dames ? Et un petit branleur du siècle des lumières, à ton avis, il signe plus facilement en bas du contrat de mariage les couilles pleines à exploser, ou avec les testicules bien détendus du string, amoureusement essorés par la future mariée ? (Quoique là, s'il n'a pas compris que sa gonzesse est l'affaire du siècle (des lumières), mieux vaut éviter qu'il se reproduise).
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
L'HIV ne passera pas.
Je vous le dis franco de port et d'emballage, je ne les supporte plus. Ces cons.
450 fois plus petit. Le spermato passe, pas le virus. Je me marre.
Je rappelle pour les sous-doués en reproduction humaine que 5% d'échec contraceptif, cela veut dire 5 grossesses par an sur cent femmes qui ne font pas que sucer des glaçons. 5 grossesses.
Tu vois combien de fois ont été nécessaires pour que des spermato arrivent en forme, juste avant l'ovulation ? Tu vois le nombre de fois que cela implique ? Tu gagnes pas au loto chaque fois que tu prends un ticket.
Et bien le virus HIV, c'est quelqu'un de bien élevé. Il voit du latex, ni une, ni deux, il pile juste au feu rouge. Et tu le feras pas bouger d'un poil. Il voit les transports de troupes remplis de spermato qui grillent le feu, non, il ne bougera pas. Quand je pense que certains osent dire du mal de ces bestioles, les ignares.
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
Les plus honnêtes ajoutent "c'est mieux que rien".
Vous croyez vivre dans un siècle où l'information est partout ?
Je vais finir par croire que la très modeste information que je bricole dans mon coin a des chances d'être plus pertinente que celle reprise par les médias.
C'est dangereux de croire ça.
Mon cerveau se porte bien, mais il fait des erreurs, et il méconnait 99,98% de l'univers.
Le prochain qui me dit que le pape est un obscurantiste, il va falloir qu'il me justifie sa propagande à la con. Certains homosexuels (et ce n'est qu'un exemple, je n'ai strictement rien contre la communauté homosexuelle, et non je n'ai aucun homo dans mes connaissances) sont devenus les ayatollahs de la pensée. Qu'ils se fassent plaisir à emmerder les curés en leur brandissant leurs capotes pleines sous le nez, après tout, pourquoi pas, prolégomènes à des échanges d'idées je suppute. Qu'ils se croient obligés de venger tous leurs ancêtres homos martyrisés par l'église, je conçois. Le monopole ecclésiastique en la matière peut prêter le flanc à la critique.
Mais ces charmants bambins établissent une telle tyrannie sur le bon sens, une telle obscénité sur le contrôle de la parole, qu'il me faut me réfugier sur un forum de gens intelligents pour oser blasphémer et oser écrire cette phrase diabolique : peut-être que le préservatif n'est pas une bonne réponse à l'épidémie de SIDA.
Liberté d'expression ? Tu es mignon, va consulter ton Facebook, les adultes causent aux adultes.
Quelle est la taille d'un spermatozoïde ?
Chez l'être humain, la "tête" du spermatozoïde mesure entre 3 et 6 micromètres (0,003 à 0,006 mm) et son flagelle entre 60 et 65 micromètres. La taille totale est donc de 63 à 71 micromètres (0,063 à 0,071 mm).
Le VIH est un virus très petit (90 à 120 nm). il est 60 fois plus petit que la bactérie qui cause la syphilis et 450 plus petit que les spermatozoïdes.
Mais lui, il ne passe pas.
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
Ils ne peuvent pas dire : des organes génitaux humains, ce n'est pas juste deux morceaux de viande inertes que tu peux protéger avec un film plastique alimentaire, c'est le fruit d'une longue évolution qui a permis la reproduction de l'espèce. Tu peux pas les mettre l'un dans l'autre sans déclencher une réaction complexe, avec toute une cascade immunitaire de reconnaissance du soi et du non-soi, une modification d'un raffinement dont nous n'avons pas la moindre idée.
Pourquoi les spermato (non-soi) sont-ils tolérés ? Pourquoi ne sont-ils pas détruits comme des corps étrangers ? Comment le col de l'utérus finit-il par créer une réaction de tolérance à une série d'antigènes (celle du stroumf en chaussettes qui ronfle à coté de toi maintenant qu'il vient de balancer sa petite purée), ce qui évite au col d'abaisser son immunité locale, alors que la purée qui n'est pas de la purée maison (tu sais, le prof de piano de ta nièce) n'est pas accueillie aussi sereinement. Elle agace le col, qui doit refaire toute la fiche technique, et elle passe après celle du locataire habituel des lieux. Bien fait pour sa gueule. Tu as déjà vu, toi, à quoi ressemble un spermato de pianiste ? Non ? Moi non plus, mais j'imagine.
WHHAA, avant c'était des arriérés, dit le jeune post-pubère depuis qu'il sait aligner plus de deux grogrements successifs (ne vous fatiguez pas, je n'aimais pas les jeunes quand j'étais jeune, ce n'est pas maintenant que ça va changer. Je n'aime pas les vieux non plus, mais c'est un autre sujet). Avant, ils étaient trop cons. Avant l'église était tellement obscurantiste qu'elle interdisait les rapports avant le mariage. Putain, la lose totale.
Hey les petits branleurs, vous croyez qu'il y a besoin d'un microscope électronique pour constater sur des dizaines de générations que niquer à couilles rabattues pose problème pour ces dames ? Et un petit branleur du siècle des lumières, à ton avis, il signe plus facilement en bas du contrat de mariage les couilles pleines à exploser, ou avec les testicules bien détendus du string, amoureusement essorés par la future mariée ? (Quoique là, s'il n'a pas compris que sa gonzesse est l'affaire du siècle (des lumières), mieux vaut éviter qu'il se reproduise).
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
L'HIV ne passera pas.
Je vous le dis franco de port et d'emballage, je ne les supporte plus. Ces cons.
450 fois plus petit. Le spermato passe, pas le virus. Je me marre.
Je rappelle pour les sous-doués en reproduction humaine que 5% d'échec contraceptif, cela veut dire 5 grossesses par an sur cent femmes qui ne font pas que sucer des glaçons. 5 grossesses.
Tu vois combien de fois ont été nécessaires pour que des spermato arrivent en forme, juste avant l'ovulation ? Tu vois le nombre de fois que cela implique ? Tu gagnes pas au loto chaque fois que tu prends un ticket.
Et bien le virus HIV, c'est quelqu'un de bien élevé. Il voit du latex, ni une, ni deux, il pile juste au feu rouge. Et tu le feras pas bouger d'un poil. Il voit les transports de troupes remplis de spermato qui grillent le feu, non, il ne bougera pas. Quand je pense que certains osent dire du mal de ces bestioles, les ignares.
Mettez des préservatifs, mettez des préservatifs !
Les plus honnêtes ajoutent "c'est mieux que rien".
Vous croyez vivre dans un siècle où l'information est partout ?
Je vais finir par croire que la très modeste information que je bricole dans mon coin a des chances d'être plus pertinente que celle reprise par les médias.
C'est dangereux de croire ça.
Mon cerveau se porte bien, mais il fait des erreurs, et il méconnait 99,98% de l'univers.
Le prochain qui me dit que le pape est un obscurantiste, il va falloir qu'il me justifie sa propagande à la con. Certains homosexuels (et ce n'est qu'un exemple, je n'ai strictement rien contre la communauté homosexuelle, et non je n'ai aucun homo dans mes connaissances) sont devenus les ayatollahs de la pensée. Qu'ils se fassent plaisir à emmerder les curés en leur brandissant leurs capotes pleines sous le nez, après tout, pourquoi pas, prolégomènes à des échanges d'idées je suppute. Qu'ils se croient obligés de venger tous leurs ancêtres homos martyrisés par l'église, je conçois. Le monopole ecclésiastique en la matière peut prêter le flanc à la critique.
Mais ces charmants bambins établissent une telle tyrannie sur le bon sens, une telle obscénité sur le contrôle de la parole, qu'il me faut me réfugier sur un forum de gens intelligents pour oser blasphémer et oser écrire cette phrase diabolique : peut-être que le préservatif n'est pas une bonne réponse à l'épidémie de SIDA.
Liberté d'expression ? Tu es mignon, va consulter ton Facebook, les adultes causent aux adultes.
Dernière édition par Numero6 le Sam 8 Fév 2014 - 20:54, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
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Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour ceux qui ont du temps à perdre, et parce que je vous aime bien mes chéris, amusez-vous à taper HIV comme requète d'images Google.
Combien voyez-vous d'images du virus ?
Je ne parle pas de schéma théorique, d'illustration en 3D, non, combien d'imagerie du virus ?
Moi, j'ai arrêté à la vingtième page.
Vous aurait-on manipulés à l'insu de votre plein gré ?
Tu vois où tu peux te le carrer ton microscope électronique. La vérité est ailleurs.
Le seul cliché visible est celui de Max Gallo en 1985, toujours le même, publié pour faire la nique à Luc Montagnié dans la course à la gloire. Sur ce cliché, certains ont affirmé que si Max Gallo n'avait peut-être pas découvert le virus responsable du SIDA, il avait surement abusé de substances illicites pour oser présenter cette merde comme une preuve.
A l'instar du Général Pauwels brandissant son flacon d'urine à l'ONU pour démontrer que Sadham disposait d'armes de destruction massive.
Putain, on m'aurait menti à l'insu de mon plein gré ?
Ce n'est pas parce que tu ne vois pas l'intérêt que l'autre peut avoir à te mentir, que ce qu'il te dit est la vérité. C'es puissant, ça.
Je vais essayé d'en faire une formule plus percutante. Je tente : ce n'est qu'à la fin du repas que le lapin crédule comprend l'invitation de la hyène végétarienne. Faut que je le retravaille.
Et puis tu ne veux pas passer pour un con. Alors tu dis comme tout le monde "sortez couverts".
Fermez le ban.
Et mettez des préservatifs, please, j'ai des actions chez Prophyltex.
Le plus phénoménalement con, c'est qu'un gamin de 6 ans a les ressources suffisantes pour poser les bonnes questions.
«Dans les examens, les imbéciles posent des questions auxquelles les sages ne peuvent pas répondre.»
Oscar Wilde
- Papa, c'est quoi le virus du SIDA ?
Comme tu ne le sais pas, (vu que personne ne sait), tu mens. Tu dis :
- C'est un retro-virus constitué d'un fragment d'ARN... même qu'il est dangeureux. Mais qu'il épargne les petits enfants comme toi.
- Et toi et maman, il peut vous attaquer ?
- Non, parce que maman et papa, ils s'aiment beaucoup, et ils ne font pas de calins aux autres grandes personnes.
- Ça suffit pour être à l'abri ?
- Oui
- Papa, marche pas sur mes playmobils. J'ai faim.
Voilà pourquoi on écoute pas les enfants. Ils sont chiants.
Et je suis pareil, je suis comme tout le monde. Je défend des points de vue, je défend ce que je crois être mon opinion à moi personnellement. Et régulièrement un petit malin me met sous les yeux l'évidence de ma connerie. L'impossibilité du mensonge que j'ai assimilé et fait mien. Je l'avais sous les yeux. Et aucun mécanisme ne m'a obligé à voir ce que je n'estimais pas devoir regarder.
Je l'avais sous les yeux.
Ce qui me tue, c'est qu'une fois que j'ai compris le truc, que je sais qu'il suffit de regarder pour comprendre, il est souvent difficile de montrer le truc aux autres.
Mais de quoi tu me causes ?
Il faut attendre qu'ils aient compris que quelque chose ne marche pas, et là, et seulement là, ils accepteront de regarder. L'inverse ne fonctionne pas. «Ne donnez jamais, avant qu'on vous le demande, ni un conseil, ni le sel.»
Oscar Wilde.
Ou te caches-tu Igor Radain ?
Nous acceptons tous de raisonner avec des idées fausses !!!
Et ça m'énerve.
Mais je ne sais pas pourquoi.
«Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis.»
Oscar Wilde
Combien voyez-vous d'images du virus ?
Je ne parle pas de schéma théorique, d'illustration en 3D, non, combien d'imagerie du virus ?
Moi, j'ai arrêté à la vingtième page.
Vous aurait-on manipulés à l'insu de votre plein gré ?
Tu vois où tu peux te le carrer ton microscope électronique. La vérité est ailleurs.
Le seul cliché visible est celui de Max Gallo en 1985, toujours le même, publié pour faire la nique à Luc Montagnié dans la course à la gloire. Sur ce cliché, certains ont affirmé que si Max Gallo n'avait peut-être pas découvert le virus responsable du SIDA, il avait surement abusé de substances illicites pour oser présenter cette merde comme une preuve.
A l'instar du Général Pauwels brandissant son flacon d'urine à l'ONU pour démontrer que Sadham disposait d'armes de destruction massive.
Putain, on m'aurait menti à l'insu de mon plein gré ?
Ce n'est pas parce que tu ne vois pas l'intérêt que l'autre peut avoir à te mentir, que ce qu'il te dit est la vérité. C'es puissant, ça.
Je vais essayé d'en faire une formule plus percutante. Je tente : ce n'est qu'à la fin du repas que le lapin crédule comprend l'invitation de la hyène végétarienne. Faut que je le retravaille.
Et puis tu ne veux pas passer pour un con. Alors tu dis comme tout le monde "sortez couverts".
Fermez le ban.
Et mettez des préservatifs, please, j'ai des actions chez Prophyltex.
Le plus phénoménalement con, c'est qu'un gamin de 6 ans a les ressources suffisantes pour poser les bonnes questions.
«Dans les examens, les imbéciles posent des questions auxquelles les sages ne peuvent pas répondre.»
Oscar Wilde
- Papa, c'est quoi le virus du SIDA ?
Comme tu ne le sais pas, (vu que personne ne sait), tu mens. Tu dis :
- C'est un retro-virus constitué d'un fragment d'ARN... même qu'il est dangeureux. Mais qu'il épargne les petits enfants comme toi.
- Et toi et maman, il peut vous attaquer ?
- Non, parce que maman et papa, ils s'aiment beaucoup, et ils ne font pas de calins aux autres grandes personnes.
- Ça suffit pour être à l'abri ?
- Oui
- Papa, marche pas sur mes playmobils. J'ai faim.
Voilà pourquoi on écoute pas les enfants. Ils sont chiants.
Et je suis pareil, je suis comme tout le monde. Je défend des points de vue, je défend ce que je crois être mon opinion à moi personnellement. Et régulièrement un petit malin me met sous les yeux l'évidence de ma connerie. L'impossibilité du mensonge que j'ai assimilé et fait mien. Je l'avais sous les yeux. Et aucun mécanisme ne m'a obligé à voir ce que je n'estimais pas devoir regarder.
Je l'avais sous les yeux.
Ce qui me tue, c'est qu'une fois que j'ai compris le truc, que je sais qu'il suffit de regarder pour comprendre, il est souvent difficile de montrer le truc aux autres.
Mais de quoi tu me causes ?
Il faut attendre qu'ils aient compris que quelque chose ne marche pas, et là, et seulement là, ils accepteront de regarder. L'inverse ne fonctionne pas. «Ne donnez jamais, avant qu'on vous le demande, ni un conseil, ni le sel.»
Oscar Wilde.
Ou te caches-tu Igor Radain ?
Nous acceptons tous de raisonner avec des idées fausses !!!
Et ça m'énerve.
Mais je ne sais pas pourquoi.
«Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis.»
Oscar Wilde
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Un jour, quelqu'un m'a dit : "toi, tu te fous de tout, pourvu que tu vives".
Pas faux.
Pas vrai.
Mais, avouez, les normo-pensants ont parfois le sens de la formule.
Pas faux.
Pas vrai.
Mais, avouez, les normo-pensants ont parfois le sens de la formule.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Vous tous qui souffrez, vous tous qui espérez, vous ne comprendrez jamais le bonheur merveilleux de dire n'importe quoi.
Personne ne meurt, personne ne s'autorise à me détester, je dis n'importe quoi, je voyage sur mes pensées, je fréquente des improbables.
Vous ne savez pas à quel point c'est bon.
Personne ne meurt, personne ne s'autorise à me détester, je dis n'importe quoi, je voyage sur mes pensées, je fréquente des improbables.
Vous ne savez pas à quel point c'est bon.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ça y est, c'est bon, vous m'avez tellement regonflé que j'ai envie d'envahir la Pologne.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Cracovie à nous deux.
Le cliquetis des talons des femmes à Grozny, après que les hommes aient invoquées les gerbes de feu de l'enfer. Surprise du journaliste dans ce pays désolé : les talons des femmes.
J'ai rejeté le superficiel, j'ai espéré l'essentiel, j'ai voulu l'essence humaine, j'ai prié pour atteindre l'intangible. Les talons des femmes. Rien d'autre n'a d'importance.
Le cliquetis des talons des femmes à Grozny, après que les hommes aient invoquées les gerbes de feu de l'enfer. Surprise du journaliste dans ce pays désolé : les talons des femmes.
J'ai rejeté le superficiel, j'ai espéré l'essentiel, j'ai voulu l'essence humaine, j'ai prié pour atteindre l'intangible. Les talons des femmes. Rien d'autre n'a d'importance.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je goute chez Ugly des macarons d'humanité, à la subtilité délicate, chaque parfum mérite qu'on s'y attarde. Sa présence est forte, son âme généreuse.
Il y a un petit homme qui dort chez moi là.
Pas un petit prince, non.
Il est blond mais dans ces mots, j'entends déjà vrombir un Robinson.
Pas celui de chez Defoe, non. Mais de chez Céline.
Arthur qu'il se nomme ce petit bout de vie.
Arthur Ganate précisément.
" Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C'était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l'écoute. "Restons pas dehors ! qu'il me dit. Rentrons ! " Je rentre avec lui. Voilà. "
Lui il est pas entré, il est sortit, expulsé du ventre maternel.
Mais il parait qu'une femme ressent plus ces choses qu'un homme.
Selon Elizabeth Craig, sa compagne de l'époque, Céline aurait décidé d'écrire ce livre à leur retour à Paris, rue Lepic : « Il avait travaillé dans ce dispensaire, et j'ai l'impression que c'est toute la misère et toutes les maladies qu'il a vues là qui l'ont transformé. »
C'est cool, avec la prison je suis peut être un Céline en devenir.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pour que la vie ne soit pas qu'un songe, pour que la vie se mérite, pour mon voisin à qui j'inflige Brain Salad Surgery d'Emmerson, Lake and Palmer, pour le croissant du petit matin, pour la beauté, pour le sexe, pour moi, chérie, enfile tes souliers à talons.
Rien n'a d'importance. Je meurs de n'avoir pas su chérir l'inutile.
May Lee, nue, elle regarde les Experts sur TF1, elle croit à l'importance de l'esprit, je regarde ses jambes, je me régale de son cul, si tu retires tes stilettos je te tue, si tu les gardes, je te vénère, nous ne sommes rien que le songe d'une nuit d'hiver, May Lee, garde tes talons, encore un peu, pour moi, rien qu'une heure, supporte l'absurde, tolère l'incongru, tes jambes, tais-toi, aime-moi, va, viens, rien n'a importance, May Lee. Elle. Un jour. peut-être. Une chance, un après-midi.
Reviens avec un café. Une dentelle imprévue pour le bonheur. Une odeur forte pour le souvenir. May Lee et ses remugles. Tes bas sur mon front. Rien n'a d'importance.. Ton cul est la seule chose qui mérite mon souffle, je l'embrasse, je le veux, ton indifférence, ton impatience, ton cul. Un peu, encore, peut-être. Et vous croyez encore à l'illusion de la primauté de l'esprit. May Lee, ton cul, un point.
C'est tout.
Rien n'a d'importance. Je meurs de n'avoir pas su chérir l'inutile.
May Lee, nue, elle regarde les Experts sur TF1, elle croit à l'importance de l'esprit, je regarde ses jambes, je me régale de son cul, si tu retires tes stilettos je te tue, si tu les gardes, je te vénère, nous ne sommes rien que le songe d'une nuit d'hiver, May Lee, garde tes talons, encore un peu, pour moi, rien qu'une heure, supporte l'absurde, tolère l'incongru, tes jambes, tais-toi, aime-moi, va, viens, rien n'a importance, May Lee. Elle. Un jour. peut-être. Une chance, un après-midi.
Reviens avec un café. Une dentelle imprévue pour le bonheur. Une odeur forte pour le souvenir. May Lee et ses remugles. Tes bas sur mon front. Rien n'a d'importance.. Ton cul est la seule chose qui mérite mon souffle, je l'embrasse, je le veux, ton indifférence, ton impatience, ton cul. Un peu, encore, peut-être. Et vous croyez encore à l'illusion de la primauté de l'esprit. May Lee, ton cul, un point.
C'est tout.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Normalement, on va pas en prison pour ça ?
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je saigne en prison.
J'en saigne en prison.
J'enseigne la prison.
J'en saigne en prison.
J'enseigne la prison.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je ne connais de la zonzon que les lames de rasoir enrobées de coton et d'huile d'olive.
Morts à crédit.
Surprendre un micheton, être maton. Quelle fut sa sanction ? Une pension ? Alimentaire ?
Un gland sous un chêne. Un Ugly sous un Fresnes.
L'ambiance est morose, chérie, fais-moi feuille de rose.
Morts à crédit.
Surprendre un micheton, être maton. Quelle fut sa sanction ? Une pension ? Alimentaire ?
Un gland sous un chêne. Un Ugly sous un Fresnes.
L'ambiance est morose, chérie, fais-moi feuille de rose.
Numero6- Messages : 6843
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