Fiche de lectures
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Re: Fiche de lectures
Comment reconnaitre les personnes toxiques ?
Les manipulateurs
Ceux-là sont les pires et les plus dangereux car ils agissent en semi camouflage, s’insinuant dans votre vie par des luttes de pouvoir semi-discrètes et constantes sur un lit de mensonges pour avoir une sensation de pouvoir et d’importance dans leur vie.
Même quand vous avez l’impression de savoir très clairement qui ils sont et que vous les avez démasqué avec leur petits jeux, ils savent très bien se calmer et vous dire ce que vous avez besoin d’entendre pour que vous leur laissiez encore de la place dans votre vie.
Un manipulateur peut être très déstabilisant car ils alternent les remarques gentilles avec les petites remarques cassantes en permanence dans le but de vous déstabiliser.
Quand vous croyez que c’est un bon ami, il va vous pourrir ou essayer de créer une compétition malsaine, mentir et justifier ces actes en accusant d’autres personnes. Quand vous en avez marre, il va jouer les pauvres victimes pour vous amadouer mais ne vous y trompez pas. Le manipulateur passe son temps à épuiser les relations amicales et amoureuses de toutes sortes car peu de gens l’apprécient.
Le pire c’est qu’il entretient le mystère et donne l’illusion d’être très charmant et sympathique mais il se dévoile parfois et cause beaucoup de problèmes que ce soit au travail ou dans des groupes d’amis. Puisque le manipulateur relève de la pathologie clinique, on vous recommande de simplement couper les ponts avec lui.
Toutes vos tentatives et vos espoirs de le voir être moins toxiques sont peines perdues, il cherche en permanence à prouver qu’il est le meilleur et à diminuer les autres et critiquer plus ou moins ouvertement pensant que cela fonctionne alors que pas du tout.
Les hypocrites
Ceux-là sont tout simplement faux et ça se sent à plein nez. Nous devons tous être hypocrites (à moins de pratiquer l’honnêteté radicale, ce que peu de gens font) dans une certaine mesure mais dans une autre il est aussi normal d’avoir l’honnêteté de dire aux gens lorsqu’ils dépassent les bornes ou de leur donner une retour juste même si un peu difficile à entendre sur leur attitude.
Henry David Thoreau a dit « Plutôt que l’Amour, que l’Argent, que la Gloire, donnez-moi la vérité ».
Ces paroles sont très profondes et très vraies. L’hypocrite pense qu’il doit plaire à tout prix et donc passer du temps à faire des sourires (faux) et passer de la pommade (fausse) pour se sentir en sécurité dans ses relations.
Ne vous laissez pas avoir par les flatteries , sachez garder ce que vous pensez qui s’applique mais sachez garder la tête froide sur ce que vous voulez vraiment améliorer chez vous sans écouter la ritournelle des hypocrites.
Les caméléons
Ceux-ci sont assez difficiles à vivre, spécialement pour les personnes qui sont peu affirmées et qui se laissent trop faire. Le caméléon va parfois alterner la sympathie et la critique très lourde sur les personnes qui se laissent faire. Il peut être très abrasif et chercher sans cesse le point faible des personnes autour de lui pour voir sur lesquelles il peut avoir du pouvoir.
Il envoi des piques et il critique durement sur le ton de la rigolade. A force de taper à droite à gauche, il finit par faire mal. Tolérer ce genre de comportement sans mettre des limites très claires et être prêts à couper les points peut être très douloureux au quotidien.
Pour le caméléon c’est très simple : ignorez le lorsqu’il est désagréable, rentrez lui dedans quand il dépasse les bornes et ne vous laissez pas amadouer par ses tentatives de sympathie car elles ne sont là que pour vous attirer dans un coin et se moquer de vous devant d’autres afin d’essayer d’avoir un statut et de se sentir important.
Les plaintifs
Ils vont toujours avoir mal quelque part, avoir passé une mauvaise journée ou simplement ne pas se sentir « bien » pour X ou Y raison. Ils ne sont pas méchants en général et ils existent des actions simples à utiliser pour aider ces personnes à être moins plaintives et plus positives.
Si la relation que vous avez avec cette personne vous tient suffisamment à cœur ou si vous n’avez simplement pas le choix car elle fait partie de votre famille proche ou de personnes que vous voyez dans un groupe et dont vous ne pouvez simplement pas vous défaire.
Ceux-là peuvent être très usant à la longue car ils se plaignent sans en avoir conscience et en permanence. Il est aussi facile de s’en rendre compte si vous prenez le temps.
Les vampires
Ceux-là ne sortent pas que la nuit. Ils sont là, ils parcourent notre vie à la recherche d’âme charitables qui sont prêtes à tendre leur cou pour se faire vider métaphoriquement de leur sang.
En fait le vampire bien que d’apparence sympathique au premier abord, se révèle assez vite. Il fait des demandes à n’en plus finir et se soucie bien peu de l’équité et de vous rendre l’ascenseur. Vous pouvez le déposer et aller le chercher en voiture matin et soir, il rechignera toujours à vous rendre service quand c’est votre tour.
On peut aussi parler tout simplement d’égoïsme mais leur description ne s’arrête pas là. En effet, ils peuvent aussi parfois être très persuasifs et insistants pour obtenir ce qu’ils veulent. En fait ils sont prêts à rentrer dans un conflit ouvert à chaque fois qu’ils n’arrivent pas à obtenir ce qu’ils veulent de vous. Par contre ils ne sont pas rancuniers, si vous refusez de leur donner ce qu’ils veulent, ils continueront à revenir vers vous pour continuer à vous pomper votre argent et votre énergie.
L’avantage est qu’ils sont en général très transparents et que vous pouvez difficilement les manquer. Puisqu’ils choisissent des personnes en général serviables, le challenge de ces personnes est simplement de savoir couper le robinet, mais dire non n’est pas toujours choses faciles ce qui les rend les victimes idéales des vampires et « vampirettes » qui parcourent ce monde.
Les manipulateurs
Ceux-là sont les pires et les plus dangereux car ils agissent en semi camouflage, s’insinuant dans votre vie par des luttes de pouvoir semi-discrètes et constantes sur un lit de mensonges pour avoir une sensation de pouvoir et d’importance dans leur vie.
Même quand vous avez l’impression de savoir très clairement qui ils sont et que vous les avez démasqué avec leur petits jeux, ils savent très bien se calmer et vous dire ce que vous avez besoin d’entendre pour que vous leur laissiez encore de la place dans votre vie.
Un manipulateur peut être très déstabilisant car ils alternent les remarques gentilles avec les petites remarques cassantes en permanence dans le but de vous déstabiliser.
Quand vous croyez que c’est un bon ami, il va vous pourrir ou essayer de créer une compétition malsaine, mentir et justifier ces actes en accusant d’autres personnes. Quand vous en avez marre, il va jouer les pauvres victimes pour vous amadouer mais ne vous y trompez pas. Le manipulateur passe son temps à épuiser les relations amicales et amoureuses de toutes sortes car peu de gens l’apprécient.
Le pire c’est qu’il entretient le mystère et donne l’illusion d’être très charmant et sympathique mais il se dévoile parfois et cause beaucoup de problèmes que ce soit au travail ou dans des groupes d’amis. Puisque le manipulateur relève de la pathologie clinique, on vous recommande de simplement couper les ponts avec lui.
Toutes vos tentatives et vos espoirs de le voir être moins toxiques sont peines perdues, il cherche en permanence à prouver qu’il est le meilleur et à diminuer les autres et critiquer plus ou moins ouvertement pensant que cela fonctionne alors que pas du tout.
Les hypocrites
Ceux-là sont tout simplement faux et ça se sent à plein nez. Nous devons tous être hypocrites (à moins de pratiquer l’honnêteté radicale, ce que peu de gens font) dans une certaine mesure mais dans une autre il est aussi normal d’avoir l’honnêteté de dire aux gens lorsqu’ils dépassent les bornes ou de leur donner une retour juste même si un peu difficile à entendre sur leur attitude.
Henry David Thoreau a dit « Plutôt que l’Amour, que l’Argent, que la Gloire, donnez-moi la vérité ».
Ces paroles sont très profondes et très vraies. L’hypocrite pense qu’il doit plaire à tout prix et donc passer du temps à faire des sourires (faux) et passer de la pommade (fausse) pour se sentir en sécurité dans ses relations.
Ne vous laissez pas avoir par les flatteries , sachez garder ce que vous pensez qui s’applique mais sachez garder la tête froide sur ce que vous voulez vraiment améliorer chez vous sans écouter la ritournelle des hypocrites.
Les caméléons
Ceux-ci sont assez difficiles à vivre, spécialement pour les personnes qui sont peu affirmées et qui se laissent trop faire. Le caméléon va parfois alterner la sympathie et la critique très lourde sur les personnes qui se laissent faire. Il peut être très abrasif et chercher sans cesse le point faible des personnes autour de lui pour voir sur lesquelles il peut avoir du pouvoir.
Il envoi des piques et il critique durement sur le ton de la rigolade. A force de taper à droite à gauche, il finit par faire mal. Tolérer ce genre de comportement sans mettre des limites très claires et être prêts à couper les points peut être très douloureux au quotidien.
Pour le caméléon c’est très simple : ignorez le lorsqu’il est désagréable, rentrez lui dedans quand il dépasse les bornes et ne vous laissez pas amadouer par ses tentatives de sympathie car elles ne sont là que pour vous attirer dans un coin et se moquer de vous devant d’autres afin d’essayer d’avoir un statut et de se sentir important.
Les plaintifs
Ils vont toujours avoir mal quelque part, avoir passé une mauvaise journée ou simplement ne pas se sentir « bien » pour X ou Y raison. Ils ne sont pas méchants en général et ils existent des actions simples à utiliser pour aider ces personnes à être moins plaintives et plus positives.
Si la relation que vous avez avec cette personne vous tient suffisamment à cœur ou si vous n’avez simplement pas le choix car elle fait partie de votre famille proche ou de personnes que vous voyez dans un groupe et dont vous ne pouvez simplement pas vous défaire.
Ceux-là peuvent être très usant à la longue car ils se plaignent sans en avoir conscience et en permanence. Il est aussi facile de s’en rendre compte si vous prenez le temps.
Les vampires
Ceux-là ne sortent pas que la nuit. Ils sont là, ils parcourent notre vie à la recherche d’âme charitables qui sont prêtes à tendre leur cou pour se faire vider métaphoriquement de leur sang.
En fait le vampire bien que d’apparence sympathique au premier abord, se révèle assez vite. Il fait des demandes à n’en plus finir et se soucie bien peu de l’équité et de vous rendre l’ascenseur. Vous pouvez le déposer et aller le chercher en voiture matin et soir, il rechignera toujours à vous rendre service quand c’est votre tour.
On peut aussi parler tout simplement d’égoïsme mais leur description ne s’arrête pas là. En effet, ils peuvent aussi parfois être très persuasifs et insistants pour obtenir ce qu’ils veulent. En fait ils sont prêts à rentrer dans un conflit ouvert à chaque fois qu’ils n’arrivent pas à obtenir ce qu’ils veulent de vous. Par contre ils ne sont pas rancuniers, si vous refusez de leur donner ce qu’ils veulent, ils continueront à revenir vers vous pour continuer à vous pomper votre argent et votre énergie.
L’avantage est qu’ils sont en général très transparents et que vous pouvez difficilement les manquer. Puisqu’ils choisissent des personnes en général serviables, le challenge de ces personnes est simplement de savoir couper le robinet, mais dire non n’est pas toujours choses faciles ce qui les rend les victimes idéales des vampires et « vampirettes » qui parcourent ce monde.
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 17 Juin 2013 - 23:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
Dépressifs bipolaires célèbres (En marge de la journée mondiale de la santé mentale)
Chacun s’est déjà senti de « mauvaise humeur » ou au contraire de « bonne humeur », chacun a donc expérimenté la notion d’humeur.
Les troubles de l’humeur se caractérisent par des états opposés de « hauts » et de « bas ». Pendant une période « haute » la personne se sent euphorique, exaltée. Au contraire, pendant la phase « basse » la personne vit en dépression, ressent une forte mélancolie, la perte d’intérêt pour tout. La durée et la fréquence de ces phases hautes et basses sont variables d’une personne à une autre.
Cependant, il est reconnu qu’une phase est dite haute lorsqu’elle dure au moins une semaine, et deux semaines pour la phase dite basse. Chez certaines personnes les phases hautes et basses peuvent se succéder quasiment tous les jours pendant au moins une semaine. Ces personnes vivent alors un état mixte.
La créativité ne s’exprime pas uniquement dans l’art. De nombreuses personnes présentant des troubles de l’humeur , cliniquement appelés « troubles bipolaires » deviennent très brillantes et débordantes d’idées, sans pour autant l’exprimer par un élan artistique.
Quelques noms de dépressifs bipolaires célèbres :
Politiques, figures mondiales : Napoléon Bonaparte, Alexandre Le Grand, Princesse Diana, Abraham Lincoln, Théodore Roosevelt, Winston Churchill
Écrivains et poètes : Montaigne, Molière, Voltaire, Ernest Hemingway, Honoré de Balzac Virginia Woolf Graham Greene, Edgar Poe, Agatha Christie, Jack London, Rimbaud, Verlaine, Lord Byron, Goethe
Acteurs et comédiens : Marlon Brando, Marilyn Monroe
Compositeurs, musiciens : Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Georg Haendel, Sergueï Rachmaninov, Ray Charles, Peter Gabriel, Beethoven, Robert Schumann, Sting
Peintres : Michelangelo, Vincent van Gogh, Camille Claudel
Scientifiques et philosophes : Sigmund Freud, Isaac Newton, Friedrich Nietzsche, John Ford Nash
Chacun s’est déjà senti de « mauvaise humeur » ou au contraire de « bonne humeur », chacun a donc expérimenté la notion d’humeur.
Les troubles de l’humeur se caractérisent par des états opposés de « hauts » et de « bas ». Pendant une période « haute » la personne se sent euphorique, exaltée. Au contraire, pendant la phase « basse » la personne vit en dépression, ressent une forte mélancolie, la perte d’intérêt pour tout. La durée et la fréquence de ces phases hautes et basses sont variables d’une personne à une autre.
Cependant, il est reconnu qu’une phase est dite haute lorsqu’elle dure au moins une semaine, et deux semaines pour la phase dite basse. Chez certaines personnes les phases hautes et basses peuvent se succéder quasiment tous les jours pendant au moins une semaine. Ces personnes vivent alors un état mixte.
La créativité ne s’exprime pas uniquement dans l’art. De nombreuses personnes présentant des troubles de l’humeur , cliniquement appelés « troubles bipolaires » deviennent très brillantes et débordantes d’idées, sans pour autant l’exprimer par un élan artistique.
Quelques noms de dépressifs bipolaires célèbres :
Politiques, figures mondiales : Napoléon Bonaparte, Alexandre Le Grand, Princesse Diana, Abraham Lincoln, Théodore Roosevelt, Winston Churchill
Écrivains et poètes : Montaigne, Molière, Voltaire, Ernest Hemingway, Honoré de Balzac Virginia Woolf Graham Greene, Edgar Poe, Agatha Christie, Jack London, Rimbaud, Verlaine, Lord Byron, Goethe
Acteurs et comédiens : Marlon Brando, Marilyn Monroe
Compositeurs, musiciens : Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Georg Haendel, Sergueï Rachmaninov, Ray Charles, Peter Gabriel, Beethoven, Robert Schumann, Sting
Peintres : Michelangelo, Vincent van Gogh, Camille Claudel
Scientifiques et philosophes : Sigmund Freud, Isaac Newton, Friedrich Nietzsche, John Ford Nash
Dernière édition par Mjöllnir le Lun 17 Juin 2013 - 23:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
La confiance
Dans nos relations, le mensonge volontaire ou par omission, la traîtrise, la supercherie sont malheureusement bien présents pour une raison ou une autre.
Mentir ou dire à son conjoint, à un ami ou à un enfant quelque chose et ne pas le faire équivaut à trahir sa confiance.
La confiance est à la base de chaque relation. Sans elle, peu de choses peuvent se faire dans nos relations. Le doute, la suspicion, la peur, la méfiance, l’insécurité et la déception s’installent tour à tour. Tout cela détruit peu à peu nos relations entre conjoints ou avec nos enfants et nos proches et amis.
Il est important d’être constant et transparents dans nos relations avec les autres pour réussir à susciter la confiance. Car, une fois la confiance trahie, il faut du temps pour la regagner : il faut savoir récréer des occasions pour réparer petit à petit les dégâts.
La confiance se donne sans assurance, mais, une fois trahie elle se transforme en méfiance.
Dans nos relations, le mensonge volontaire ou par omission, la traîtrise, la supercherie sont malheureusement bien présents pour une raison ou une autre.
Mentir ou dire à son conjoint, à un ami ou à un enfant quelque chose et ne pas le faire équivaut à trahir sa confiance.
La confiance est à la base de chaque relation. Sans elle, peu de choses peuvent se faire dans nos relations. Le doute, la suspicion, la peur, la méfiance, l’insécurité et la déception s’installent tour à tour. Tout cela détruit peu à peu nos relations entre conjoints ou avec nos enfants et nos proches et amis.
Il est important d’être constant et transparents dans nos relations avec les autres pour réussir à susciter la confiance. Car, une fois la confiance trahie, il faut du temps pour la regagner : il faut savoir récréer des occasions pour réparer petit à petit les dégâts.
La confiance se donne sans assurance, mais, une fois trahie elle se transforme en méfiance.
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
Comment gérer le stress des relations toxiques ?
On a détaillé quelques profils de personnalités toxiques dont vous devez vous méfier et avec lesquelles une méthode simple efficace et que vous ne regretterez jamais d’avoir prise est tout simplement de couper les ponts et de lâcher prise
Bien sûr si c’est quelqu’un de votre famille proche ou un collègue de bureau ou votre patron, ce sera plus difficile de couper le lien que si c’est un « ami ». Dans ce cas vous pouvez simplement couper le contact et refuser toutes invitations jusqu’au ce qu’il abandonne et aille planter ses crochets ailleurs.
Rappelez-vous toujours, que quel que soit ces comportements, ces personnes agissent ainsi parce qu’elles n’ont pas une bonne estime d’elle-même et qu’elles ont besoin de se raccrocher aux autres et d’essayer de se sentir importants ou d’obtenir de l’attention. Ce sont des personnes qui souffrent quelque part …
Par conséquent sachez lire cela entre les lignes et voir que ce ne sont que des tentatives maladroites de pouvoir se sentir supérieur à vous ou que vous êtes dans la même misère.
Sachez les ignorer, sachez les remettre en place et sachez couper les ponts ou vous mettre à bonne distance pour vous protéger et ne pas vous laisser embarquer dans leur histoires.
Même si vous avez peut-être l’impression que c’est dur envers eux alors cela signifie que vous avez besoin de faire l’expérience de ces personnes et d’apprendre à gérer le stress de relations de ce type.
On a détaillé quelques profils de personnalités toxiques dont vous devez vous méfier et avec lesquelles une méthode simple efficace et que vous ne regretterez jamais d’avoir prise est tout simplement de couper les ponts et de lâcher prise
Bien sûr si c’est quelqu’un de votre famille proche ou un collègue de bureau ou votre patron, ce sera plus difficile de couper le lien que si c’est un « ami ». Dans ce cas vous pouvez simplement couper le contact et refuser toutes invitations jusqu’au ce qu’il abandonne et aille planter ses crochets ailleurs.
Rappelez-vous toujours, que quel que soit ces comportements, ces personnes agissent ainsi parce qu’elles n’ont pas une bonne estime d’elle-même et qu’elles ont besoin de se raccrocher aux autres et d’essayer de se sentir importants ou d’obtenir de l’attention. Ce sont des personnes qui souffrent quelque part …
Par conséquent sachez lire cela entre les lignes et voir que ce ne sont que des tentatives maladroites de pouvoir se sentir supérieur à vous ou que vous êtes dans la même misère.
Sachez les ignorer, sachez les remettre en place et sachez couper les ponts ou vous mettre à bonne distance pour vous protéger et ne pas vous laisser embarquer dans leur histoires.
Même si vous avez peut-être l’impression que c’est dur envers eux alors cela signifie que vous avez besoin de faire l’expérience de ces personnes et d’apprendre à gérer le stress de relations de ce type.
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
Les 7 attitudes clés : et si on essayait la sagesse ?
La sagesse ne garantit pas le bonheur, mais elle suppose que, s’il existe, c’est à l’intérieur de nous qu’il faut le chercher. Un cheminement qui repose sur des attitudes et une pratique quotidiennes. En voici les clés.
" La vie est dure, ensuite on meurt ", ce constat désabusé, on pouvait le lire sur des tee-shirts, il y a déjà une dizaine d’années. Comment voulez-vous qu’on soit heureux ? Pourtant, quand on interroge les Français, plus de 80 % affirment l’être. Mais alors, pourquoi battons-nous les records mondiaux de consommation de tranquillisants ?
Un dessin humoristique montre un couple dans une décapotable : " Chéri, il faut admettre que cette superbe voiture ne nous a pas apporté le bonheur. Ne devrions-nous pas songer à changer la moquette ? " Souvenez-vous du temps où l’on croyait que la prospérité pour le plus grand nombre rendrait la vie meilleure.
Le bonheur
Tout le monde y aspire, mais tout le monde le sait fragile, à la merci d’un accident de santé, d’un aléa de l’existence, d’une déprime insidieuse. Les bonheurs "officiels", ceux des croyances traditionnelles et des grands mirages politiques (changer la vie ?), ont, pour le moins, déçu. On a enfin compris qu’il valait mieux, dans ce domaine, ne rien attendre du collectif. Mais on ne réalise pas toujours à quel point les médias, omniprésents dans nos vies, dégagent de sinistrose. Radios et télés sont devenues des robinets à malheur, martelant drames et catastrophes dans nos têtes fatiguées. Certes, l’effet de bonheur relatif peut jouer : "Encore un jour où je n’ai pas été égorgé en Algérie, où je n’ai pas perdu mon emploi." Mais le non-malheur ne suffit pas à nous faire accéder au bien-être.
Aussi chacun en est-il venu spontanément à modérer ses aspirations. Et si le bonheur de vivre n’était qu’une série de petits bonheurs ? L’exemple le plus actuel de cette félicité minimaliste est le succès, totalement imprévu, des livres de Philippe Delerm, depuis La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (Gallimard, coll. L’Arpenteur). Il est exceptionnel qu’un auteur voie trois de ses livres à la fois sur la liste des meilleures ventes. Aucune ambition philosophique dans ses textes, mais un message implicite : le bonheur est peut-être à la portée de ceux qui savent le voir, sous leur nez, au long des heures. Une saveur, un souffle d’air frais, un regard, une atmosphère : pouvoir les capter, et s’en réjouir, ce serait ça, le bonheur. Ce ne serait que ça ?
Autre dessin : un couple regarde son jardin, par la baie du salon. Passe un lapin. "Si c’est ça, le point fort de notre journée, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond." C’est vrai que boire son Lavazza en fermant les yeux, comme dans les publicités, procure une satisfaction. Mais peut-être pas assez grande pour nous prémunir contre le tragique de l’existence. Il y a pourtant là une leçon de modestie : le bonheur ne se trouve peut-être pas au ras de la moquette, mais il n’est pas davantage dans les nuées.
Et c’est ici que l’idée de sagesse tombe à point.
Pas la sainteté, ni quelque destin d’exception. Juste une aspiration, pour vous, pour moi, vers ce qui peut, au-delà de la première gorgée, transcender un peu notre vie, sans nous raconter des histoires.
Reconnaissons-le : la sagesse, ça ne swingue pas vraiment. Ça ferait même club du troisième âge. Rien à voir avec les grandes transes médiatiques, et rythmées, qui accompagnent les tournées papales. Ceux-là, au moins, habités par la foi, font l’économie des problèmes existentiels.
La sagesse, sous sa forme actuelle de " spiritualité laïque ", illustrée par les livres de Jean Daniel comme " Dieu est-il fanatique ? " (Arléa), ainsi que " La Sagesse des modernes " (Robert Laffont) de Luc Ferry et André Comte-Sponville, nous renvoie à ce qui fut, il y a vingt-cinq siècles, commun aux philosophes grecs, aux premiers bouddhistes et à Confucius : pour mieux vivre, pour moins souffrir, pour accéder au bonheur, mieux vaut travailler sur soi-même plutôt que de tout miser sur une croyance extérieure ou sur un quelconque sauveur. C’est à la fois " connais-toi toi-même " et " compte d’abord sur toi ! ". Non que l’accès à la sagesse soit aisé. Qui serait assez fou pour se vanter d’être sage ? Mais elle ne fait pas de promesses vaines, elle se contente de proposer un cheminement, de décrire des attitudes et des pratiques. Elle ne nous garantit pas le bonheur, elle soutient juste que, s’il existe, c’est en nous-mêmes que, peut-être, nous le trouverons. Une proposition en harmonie avec notre époque déniaisée. La sagesse remet la question du bonheur entre les mains de chacun de nous. Et c’est en cela qu’elle est redevenue moderne, et qu’elle fait l’objet d’une grande curiosité de la part de jeunes de tous âges. Mais, concrètement, en quoi consiste-t-elle ?
Sagesse ! Spontanément, on visualise un noble vieillard à barbe blanche ou un ermite en haut d’une montagne. Bref, ce ne serait pas pour nous. Eh bien, si : elle est disponible pour tout un chacun, nous annoncent de plus en plus de personnages inspirants. La sagesse pourrait-elle devenir le bonheur à la portée de tous ?
La difficulté vient du flou de l’idée de sagesse qui, par définition, et à la différence de la philosophie, n’est pas une construction intellectuelle. Qu’elle nous fasse signe des hauts plateaux de l’Himalaya ou qu’elle s’incarne chez notre voisine de palier, la sagesse, c’est du vécu, de la pratique. Elle se constate, mais se théorise mal. On peut néanmoins dégager les attitudes communes à presque toutes les sagesses, sur tous les continents.
Voici, par ordre croissant d’importance, en quelque sorte, les " sept piliers de la sagesse ".
1 - Respect de son corps
Maltraiter son corps, c’est saboter le récepteur de nos sensations. Etre encombré par lui, c’est se rendre indisponible pour des communions essentielles : avec la nature, avec les autres. Même si l’on n’a pas envie d’aller jusqu’à l’ascèse, un entretien minimum de notre enveloppe charnelle, et le refus de tout ce qui l’abîme prématurément, constituent le premier pas indispensable vers un mieux-vivre.
2 - Intériorité
Pour retrouver une disponibilité à soi-même, et aux autres, il faut pouvoir se protéger contre les dispersions bruyantes du monde contemporain. Savoir fermer les yeux pour regarder à l’intérieur de soi est l’étape concrète vers une nouvelle prise de conscience de notre vécu. Ce n’est pas un hasard si toutes les sagesses proposent des exercices (dont les plus connus sont la méditation et le yoga) destinés à nous remettre à l’écoute de nous-mêmes.
3 - Disponibilité au réel
L’ennemi intime du sage, c’est l’illusion. Et même, selon certains, l’espoir. Car les deux nous font décoller du réel. Or, le réel, c’est le tout de ce que nous offre l’existence. Savoir l’admettre, le reconnaître tel qu’il est, quelle que soit notre envie de l’embellir, voire de le nier, est un précepte quasi sacré des sagesses.
Ce qui implique de cultiver sa disponibilité à tous les messages du réel, pour éviter que nos blocages psychologiques fassent écran entre nous et cette perception essentielle. On pourrait dire qu’il suffit de se rendre vulnérable à l’évidence.
4 - Distanciation/détachement
Le monde (le réel) est trop puissant, trop multiple, trop complexe pour nos faibles capacités à l’appréhender, à le traiter. Si l’on se laisse emporter, il peut nous engloutir, ou nous laminer. Un pas de côté, salvateur, la distanciation, doit devenir un réflexe à cultiver. Un moyen précieux, en particulier, pour ne pas être l’esclave de ce qui nous offre, à la fois, nos plaisirs et nos souffrances : nos émotions. Et il nous permet de moins dépendre des turbulences de notre ego.
En complément, le détachement libère le sage des contingences, en particulier matérielles, qui aliènent la plupart de ses contemporains.
5 - Ni préjugés ni jugements
C’est dans nos rapports aux autres, dont nous ne pouvons/voulons pas nous passer, que nos a priori sont les plus encombrants. L’éducation, quelle qu’elle soit, ne peut s’empêcher de nous barder de préjugés, d’idées préconçues, voire de sectarismes. S’en défaire pour accéder à nos semblables sans les juger implique un travail quasi permanent sur nous-mêmes. Notre réflexe instinctif est de nous faire instantanément une opinion sur ceux que nous croisons ou pratiquons. Au jugement, essayons de substituer l’effort de compréhension.
6 - Vivre au présent
Le respect du réel, le refus de l’illusion, portent naturellement à reconnaître que le passé n’est plus, et que le futur n’est pas encore. D’où l’ancrage, fondamental, dans le moment, l’ici et maintenant. Il ne s’agit ni de nier l’expérience ni de promouvoir l’insouciance, mais d’exercer notre conscience de l’instant dans le but de le vivre pleinement. Pour mieux vivre, il faut d’abord vivre, c’est-à-dire agir. Et l’action se passe toujours au présent.
7 - Apprivoiser la mort
Le réel ultime, indépassable, c’est la mort, qui nous est commune. Vouloir l’oublier, en avoir peur, faussent tout notre équilibre existentiel. Il n’est pas besoin de croire à une vie ultérieure, ou éternelle, pour s’accommoder de notre mortalité. Il faut dialoguer avec elle jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’elle seule peut donner ses vraies couleurs à la vie. C’est alors que le présent trouve sa dimension d’éternité.
Il n’y a pas de sagesse en kit. Les pistes ci-dessus ne sont pas, ne peuvent pas être des recettes de vie. Elles permettent cependant de mieux se repérer au milieu d’une littérature foisonnante sur la sagesse, qu’elle soit orientale, amérindienne ou issue de nos cultures proches. Les vrais sages sont bien peu nombreux, mais l’amour de la sagesse (philo-sophia) n’est-il pas le commencement de la sagesse ? Et ça, tout le monde peut y prétendre.
A lire
Extrait de " La sagesse des modernes " (avril 1998, Robert Laffont)
Deux philosophes viennent de faire le tour des 10 interrogations de notre époque. La sagesse n’est jamais loin. Extrait de leur introduction.
" Comment vivre ? C’est la question principale, qui contient toutes les autres. Comment vivre d’une façon plus heureuse, plus sensée, plus libre ? Dans le monde tel qu’il est, puisqu’on n’a pas le choix. A l’époque qui est la nôtre, puisque tous les choix en dépendent. Le maximum de bonheur, dans le maximum de lucidité : c’est ce que les Anciens appelaient " sagesse ", qui donnait sens à leur philosophie, et à leur vie. Mais leur sagesse n’est pas la nôtre. Ou la nôtre, plutôt, ne saurait reproduire, purement et simplement, la leur. Le monde n’est pas le même. La société n’est pas la même. Les sciences, la morale, la politique... ne sont pas les mêmes. Comment aurions-nous la même vie, la même façon de nous sauver ou de nous perdre ?
Si nous avons voulu renouer avec l’idéal ancien de sagesse, c’est moins par nostalgie que par impatience. La vie est trop brève, trop précieuse, trop difficile, pour qu’on se résigne à la vivre n’importe comment. Et trop intéressante pour qu’on ne prenne pas le temps d’y réfléchir, et d’en débattre.
Comment vivre ? Si la philosophie ne répond pas à cette question, à quoi bon la philosophie ? La question philosophique la plus importante, à nos yeux, c’est celle, comme disaient les Grecs, de la " vie bonne " : du bonheur, mais lucide, et de la sagesse, mais en acte. Comment la morale ou les sciences pourraient-elles y suffire ? Car ni l’une ni les autres ne nous disent si la vie mérite d’être vécue, ni ce qui lui donne son prix ou son sens. Qui se contenterait de connaître ? Qui se contenterait de faire son devoir ? Qui y verrait un bonheur suffisant ? Une sagesse suffisante ? Une spiritualité suffisante ? Cela vaut spécialement pour la morale. La morale pour nous n’est pas tout, et elle n’est pas l’essentiel. Elle ne sait que commander – et qui se contenterait d’obéir ? Elle ne sait dire ordinairement que non – et qui n’a besoin de dire oui ? Elle est faite surtout de devoirs – et qui ne préfère l’amour et la liberté ?
" Je n’ai fait que mon devoir ", dit-on parfois. C’est reconnaître qu’il ne s’agit que d’un minimum obligé. La vie, aussi bien individuelle que commune, a d’autres charmes, fort heureusement, et d’autres exigences. Il nous a paru important de réfléchir à la sagesse : parce que nous en manquons, comme tout le monde, parce que nous avons besoin de la penser pour essayer, malgré tout, de nous en approcher. Quant à la modernité, nous n’avons aucune prétention à en détenir l’impossible et ridicule exclusivité. Au demeurant, nous prenons le mot en un sens large, qui n’a rien à voir avec l’actualité ou la mode. La modernité, pour nous, c’est tout ce qui relève de l’émergence du monde démocratique et de sa séparation d’avec le religieux ; c’est donc tout ce qui participe de la fin du " théologico-politique ".
Reste à la penser, à l’assumer, et à en faire surgir, peut-être, un peu plus de lumière, de bonheur, d’esprit – un peu plus de sagesse. C’est à quoi nous avons voulu, ensemble, essayer de contribuer. Notre problème ? Il tient en une question : quelle sagesse après la religion et au-delà de la morale ? Nous ne sommes sûrs ni l’un ni l’autre de nos réponses. Mais nous sommes certains, l’un et l’autre, de la pertinence de la question ".
La sagesse ne garantit pas le bonheur, mais elle suppose que, s’il existe, c’est à l’intérieur de nous qu’il faut le chercher. Un cheminement qui repose sur des attitudes et une pratique quotidiennes. En voici les clés.
" La vie est dure, ensuite on meurt ", ce constat désabusé, on pouvait le lire sur des tee-shirts, il y a déjà une dizaine d’années. Comment voulez-vous qu’on soit heureux ? Pourtant, quand on interroge les Français, plus de 80 % affirment l’être. Mais alors, pourquoi battons-nous les records mondiaux de consommation de tranquillisants ?
Un dessin humoristique montre un couple dans une décapotable : " Chéri, il faut admettre que cette superbe voiture ne nous a pas apporté le bonheur. Ne devrions-nous pas songer à changer la moquette ? " Souvenez-vous du temps où l’on croyait que la prospérité pour le plus grand nombre rendrait la vie meilleure.
Le bonheur
Tout le monde y aspire, mais tout le monde le sait fragile, à la merci d’un accident de santé, d’un aléa de l’existence, d’une déprime insidieuse. Les bonheurs "officiels", ceux des croyances traditionnelles et des grands mirages politiques (changer la vie ?), ont, pour le moins, déçu. On a enfin compris qu’il valait mieux, dans ce domaine, ne rien attendre du collectif. Mais on ne réalise pas toujours à quel point les médias, omniprésents dans nos vies, dégagent de sinistrose. Radios et télés sont devenues des robinets à malheur, martelant drames et catastrophes dans nos têtes fatiguées. Certes, l’effet de bonheur relatif peut jouer : "Encore un jour où je n’ai pas été égorgé en Algérie, où je n’ai pas perdu mon emploi." Mais le non-malheur ne suffit pas à nous faire accéder au bien-être.
Aussi chacun en est-il venu spontanément à modérer ses aspirations. Et si le bonheur de vivre n’était qu’une série de petits bonheurs ? L’exemple le plus actuel de cette félicité minimaliste est le succès, totalement imprévu, des livres de Philippe Delerm, depuis La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (Gallimard, coll. L’Arpenteur). Il est exceptionnel qu’un auteur voie trois de ses livres à la fois sur la liste des meilleures ventes. Aucune ambition philosophique dans ses textes, mais un message implicite : le bonheur est peut-être à la portée de ceux qui savent le voir, sous leur nez, au long des heures. Une saveur, un souffle d’air frais, un regard, une atmosphère : pouvoir les capter, et s’en réjouir, ce serait ça, le bonheur. Ce ne serait que ça ?
Autre dessin : un couple regarde son jardin, par la baie du salon. Passe un lapin. "Si c’est ça, le point fort de notre journée, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond." C’est vrai que boire son Lavazza en fermant les yeux, comme dans les publicités, procure une satisfaction. Mais peut-être pas assez grande pour nous prémunir contre le tragique de l’existence. Il y a pourtant là une leçon de modestie : le bonheur ne se trouve peut-être pas au ras de la moquette, mais il n’est pas davantage dans les nuées.
Et c’est ici que l’idée de sagesse tombe à point.
Pas la sainteté, ni quelque destin d’exception. Juste une aspiration, pour vous, pour moi, vers ce qui peut, au-delà de la première gorgée, transcender un peu notre vie, sans nous raconter des histoires.
Reconnaissons-le : la sagesse, ça ne swingue pas vraiment. Ça ferait même club du troisième âge. Rien à voir avec les grandes transes médiatiques, et rythmées, qui accompagnent les tournées papales. Ceux-là, au moins, habités par la foi, font l’économie des problèmes existentiels.
La sagesse, sous sa forme actuelle de " spiritualité laïque ", illustrée par les livres de Jean Daniel comme " Dieu est-il fanatique ? " (Arléa), ainsi que " La Sagesse des modernes " (Robert Laffont) de Luc Ferry et André Comte-Sponville, nous renvoie à ce qui fut, il y a vingt-cinq siècles, commun aux philosophes grecs, aux premiers bouddhistes et à Confucius : pour mieux vivre, pour moins souffrir, pour accéder au bonheur, mieux vaut travailler sur soi-même plutôt que de tout miser sur une croyance extérieure ou sur un quelconque sauveur. C’est à la fois " connais-toi toi-même " et " compte d’abord sur toi ! ". Non que l’accès à la sagesse soit aisé. Qui serait assez fou pour se vanter d’être sage ? Mais elle ne fait pas de promesses vaines, elle se contente de proposer un cheminement, de décrire des attitudes et des pratiques. Elle ne nous garantit pas le bonheur, elle soutient juste que, s’il existe, c’est en nous-mêmes que, peut-être, nous le trouverons. Une proposition en harmonie avec notre époque déniaisée. La sagesse remet la question du bonheur entre les mains de chacun de nous. Et c’est en cela qu’elle est redevenue moderne, et qu’elle fait l’objet d’une grande curiosité de la part de jeunes de tous âges. Mais, concrètement, en quoi consiste-t-elle ?
Sagesse ! Spontanément, on visualise un noble vieillard à barbe blanche ou un ermite en haut d’une montagne. Bref, ce ne serait pas pour nous. Eh bien, si : elle est disponible pour tout un chacun, nous annoncent de plus en plus de personnages inspirants. La sagesse pourrait-elle devenir le bonheur à la portée de tous ?
La difficulté vient du flou de l’idée de sagesse qui, par définition, et à la différence de la philosophie, n’est pas une construction intellectuelle. Qu’elle nous fasse signe des hauts plateaux de l’Himalaya ou qu’elle s’incarne chez notre voisine de palier, la sagesse, c’est du vécu, de la pratique. Elle se constate, mais se théorise mal. On peut néanmoins dégager les attitudes communes à presque toutes les sagesses, sur tous les continents.
Voici, par ordre croissant d’importance, en quelque sorte, les " sept piliers de la sagesse ".
1 - Respect de son corps
Maltraiter son corps, c’est saboter le récepteur de nos sensations. Etre encombré par lui, c’est se rendre indisponible pour des communions essentielles : avec la nature, avec les autres. Même si l’on n’a pas envie d’aller jusqu’à l’ascèse, un entretien minimum de notre enveloppe charnelle, et le refus de tout ce qui l’abîme prématurément, constituent le premier pas indispensable vers un mieux-vivre.
2 - Intériorité
Pour retrouver une disponibilité à soi-même, et aux autres, il faut pouvoir se protéger contre les dispersions bruyantes du monde contemporain. Savoir fermer les yeux pour regarder à l’intérieur de soi est l’étape concrète vers une nouvelle prise de conscience de notre vécu. Ce n’est pas un hasard si toutes les sagesses proposent des exercices (dont les plus connus sont la méditation et le yoga) destinés à nous remettre à l’écoute de nous-mêmes.
3 - Disponibilité au réel
L’ennemi intime du sage, c’est l’illusion. Et même, selon certains, l’espoir. Car les deux nous font décoller du réel. Or, le réel, c’est le tout de ce que nous offre l’existence. Savoir l’admettre, le reconnaître tel qu’il est, quelle que soit notre envie de l’embellir, voire de le nier, est un précepte quasi sacré des sagesses.
Ce qui implique de cultiver sa disponibilité à tous les messages du réel, pour éviter que nos blocages psychologiques fassent écran entre nous et cette perception essentielle. On pourrait dire qu’il suffit de se rendre vulnérable à l’évidence.
4 - Distanciation/détachement
Le monde (le réel) est trop puissant, trop multiple, trop complexe pour nos faibles capacités à l’appréhender, à le traiter. Si l’on se laisse emporter, il peut nous engloutir, ou nous laminer. Un pas de côté, salvateur, la distanciation, doit devenir un réflexe à cultiver. Un moyen précieux, en particulier, pour ne pas être l’esclave de ce qui nous offre, à la fois, nos plaisirs et nos souffrances : nos émotions. Et il nous permet de moins dépendre des turbulences de notre ego.
En complément, le détachement libère le sage des contingences, en particulier matérielles, qui aliènent la plupart de ses contemporains.
5 - Ni préjugés ni jugements
C’est dans nos rapports aux autres, dont nous ne pouvons/voulons pas nous passer, que nos a priori sont les plus encombrants. L’éducation, quelle qu’elle soit, ne peut s’empêcher de nous barder de préjugés, d’idées préconçues, voire de sectarismes. S’en défaire pour accéder à nos semblables sans les juger implique un travail quasi permanent sur nous-mêmes. Notre réflexe instinctif est de nous faire instantanément une opinion sur ceux que nous croisons ou pratiquons. Au jugement, essayons de substituer l’effort de compréhension.
6 - Vivre au présent
Le respect du réel, le refus de l’illusion, portent naturellement à reconnaître que le passé n’est plus, et que le futur n’est pas encore. D’où l’ancrage, fondamental, dans le moment, l’ici et maintenant. Il ne s’agit ni de nier l’expérience ni de promouvoir l’insouciance, mais d’exercer notre conscience de l’instant dans le but de le vivre pleinement. Pour mieux vivre, il faut d’abord vivre, c’est-à-dire agir. Et l’action se passe toujours au présent.
7 - Apprivoiser la mort
Le réel ultime, indépassable, c’est la mort, qui nous est commune. Vouloir l’oublier, en avoir peur, faussent tout notre équilibre existentiel. Il n’est pas besoin de croire à une vie ultérieure, ou éternelle, pour s’accommoder de notre mortalité. Il faut dialoguer avec elle jusqu’à ce que l’on se rende compte qu’elle seule peut donner ses vraies couleurs à la vie. C’est alors que le présent trouve sa dimension d’éternité.
Il n’y a pas de sagesse en kit. Les pistes ci-dessus ne sont pas, ne peuvent pas être des recettes de vie. Elles permettent cependant de mieux se repérer au milieu d’une littérature foisonnante sur la sagesse, qu’elle soit orientale, amérindienne ou issue de nos cultures proches. Les vrais sages sont bien peu nombreux, mais l’amour de la sagesse (philo-sophia) n’est-il pas le commencement de la sagesse ? Et ça, tout le monde peut y prétendre.
A lire
Extrait de " La sagesse des modernes " (avril 1998, Robert Laffont)
Deux philosophes viennent de faire le tour des 10 interrogations de notre époque. La sagesse n’est jamais loin. Extrait de leur introduction.
" Comment vivre ? C’est la question principale, qui contient toutes les autres. Comment vivre d’une façon plus heureuse, plus sensée, plus libre ? Dans le monde tel qu’il est, puisqu’on n’a pas le choix. A l’époque qui est la nôtre, puisque tous les choix en dépendent. Le maximum de bonheur, dans le maximum de lucidité : c’est ce que les Anciens appelaient " sagesse ", qui donnait sens à leur philosophie, et à leur vie. Mais leur sagesse n’est pas la nôtre. Ou la nôtre, plutôt, ne saurait reproduire, purement et simplement, la leur. Le monde n’est pas le même. La société n’est pas la même. Les sciences, la morale, la politique... ne sont pas les mêmes. Comment aurions-nous la même vie, la même façon de nous sauver ou de nous perdre ?
Si nous avons voulu renouer avec l’idéal ancien de sagesse, c’est moins par nostalgie que par impatience. La vie est trop brève, trop précieuse, trop difficile, pour qu’on se résigne à la vivre n’importe comment. Et trop intéressante pour qu’on ne prenne pas le temps d’y réfléchir, et d’en débattre.
Comment vivre ? Si la philosophie ne répond pas à cette question, à quoi bon la philosophie ? La question philosophique la plus importante, à nos yeux, c’est celle, comme disaient les Grecs, de la " vie bonne " : du bonheur, mais lucide, et de la sagesse, mais en acte. Comment la morale ou les sciences pourraient-elles y suffire ? Car ni l’une ni les autres ne nous disent si la vie mérite d’être vécue, ni ce qui lui donne son prix ou son sens. Qui se contenterait de connaître ? Qui se contenterait de faire son devoir ? Qui y verrait un bonheur suffisant ? Une sagesse suffisante ? Une spiritualité suffisante ? Cela vaut spécialement pour la morale. La morale pour nous n’est pas tout, et elle n’est pas l’essentiel. Elle ne sait que commander – et qui se contenterait d’obéir ? Elle ne sait dire ordinairement que non – et qui n’a besoin de dire oui ? Elle est faite surtout de devoirs – et qui ne préfère l’amour et la liberté ?
" Je n’ai fait que mon devoir ", dit-on parfois. C’est reconnaître qu’il ne s’agit que d’un minimum obligé. La vie, aussi bien individuelle que commune, a d’autres charmes, fort heureusement, et d’autres exigences. Il nous a paru important de réfléchir à la sagesse : parce que nous en manquons, comme tout le monde, parce que nous avons besoin de la penser pour essayer, malgré tout, de nous en approcher. Quant à la modernité, nous n’avons aucune prétention à en détenir l’impossible et ridicule exclusivité. Au demeurant, nous prenons le mot en un sens large, qui n’a rien à voir avec l’actualité ou la mode. La modernité, pour nous, c’est tout ce qui relève de l’émergence du monde démocratique et de sa séparation d’avec le religieux ; c’est donc tout ce qui participe de la fin du " théologico-politique ".
Reste à la penser, à l’assumer, et à en faire surgir, peut-être, un peu plus de lumière, de bonheur, d’esprit – un peu plus de sagesse. C’est à quoi nous avons voulu, ensemble, essayer de contribuer. Notre problème ? Il tient en une question : quelle sagesse après la religion et au-delà de la morale ? Nous ne sommes sûrs ni l’un ni l’autre de nos réponses. Mais nous sommes certains, l’un et l’autre, de la pertinence de la question ".
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
Aimer : la communication homme / femme, source de malentendus - Partricia Castet
Les couples se heurtent à une difficulté de taille : hommes et femmes n’utilisent pas le même langage. Traduction.
Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour, ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans Les hommes viennent deMars, les femmes viennent de Vénus (Michel Lafon), le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité. Jusque-là, rien de nouveau. Mais si ce thérapeute est devenu un phénomène aux Etats-Unis (8 millions d’exemplaires de son best-seller vendus), c’est qu’il a le génie d’expliquer simplement ce qui nous semble si compliqué à saisir chez l’autre. Ce mystère de l’autre que le psychanalyste Darian Leader évoque également, dans A quoi penses-tu ? (Odile Jacob). Certes, ses pistes comportementales ne constituent pas la garantie de réussir parfaitement sa relation de couple, mais il paraît évident que, sans elles, on est assuré de la rater. La communication dans le couple est source de malentendus.
D’où l’intérêt de cesser de projeter sur l’autre son propre mode de fonctionnement en pensant qu’il va nous aimer comme on l’aime et nous le montrer comme on le lui montre, et de développer certaines des compétences relationnelles que ce fin limier nous propose. Pour vous aider dans cette vaste entreprise, voici un relevé des zones d’incompréhension du couple et quelques indications pour les traverser sans trop de dégâts.
Elle parle tout le temps, il se tait
Une femme qui parle pense souvent à voix haute, laissant s’exprimer ses idées de l’instant, ce qui donne à ses propos une certaine fluidité, mais aussi une valeur provisoire qui déstabilise son compagnon (" Pourquoi change-t-elle si souvent d’avis ? "). Lui, se tait souvent. Ce qu’elle interprète comme une marque de désintérêt pour elle. Pour éviter les tensions, l’un doit prendre conscience que la parole féminine n’est pas du bavardage, mais une façon d’accoucher de sa pensée ; l’autre, que le silence masculin n’est pas consécutif à du mépris, mais à un besoin de réflexion, qui nécessite un certain temps. Elle peut donc respecter cette pause psychologique (au lieu de l’assaillir de " hein ? ", " alors ? ", " qu’est-ce que tu en penses ? ").
Il l’informe sur des faits, elle évoque ses sentiments
Une femme exprime volontiers son ressenti face aux événements de la vie ; un homme s’attache plutôt à transmettre des informations "objectives" sur des faits. Elle use et abuse des superlatifs, des métaphores, des généralisations, et même d’une forme de licence poétique ; lui, cherche le mot juste et prend ce que dit l’autre au sens littéral. Un exemple type susceptible de dégénérer en dispute. " Personne ne se préoccupe de moi " signifie, en langage féminin : " Je me sens seule " ; mais lui répond : " Ce n’est pas vrai, tu as des gens autour de toi. " La plupart des heurts entre conjoints sont ainsi liés à un malentendu sémantique. Pour se faire comprendre, elle doit donc s’habituer à utiliser un vocabulaire plus précis et plus approprié. Lui, éviter de tout prendre au premier degré et partir du principe qu’il faut lire entre les lignes.
Elle a besoin d’être écoutée, il donne des conseils
Pour évacuer le stress, une femme a besoin d’une écoute attentive, et qu’on reconnaisse la légitimité de ses émotions. Or l’homme voudrait être le héros de sa compagne, celui qui la sauve de tous ses ennuis ! Aussi l’interrompt-il par des remarques visant à minimiser ce qu’elle ressent (" Ce n’est pas grave ") ou des solutions miracles censées montrer son aptitude à la rendre heureuse. Elle a donc intérêt à prendre ses précautions avant de se confier – " Veux-tu m’écouter sans m’interrompre ? " – en spécifiant bien qu’elle n’attend de lui aucune solution, que son écoute constitue déjà une aide. Et lui doit apprendre à l’écouter jusqu’au bout, en s’interdisant de lui donner la clé de ses soucis et en essayant de comprendre vraiment ce qu’elle cherche à exprimer.
Il ne répond qu’aux demandes clairement formulées, elle aimerait qu’il devine ses attentes
Pour une femme, ne pas avoir à demander est l’une des définitions de l’amour. Parce qu’elle ressent intuitivement les besoins des autres et leur donne tout ce qu’elle peut, elle croit à tort qu’il peut faire de même. Pour un homme, au contraire, proposer son aide sans être sollicité est outrageant : cela signifie qu’il doute de ses compétences. De plus, elle croit souvent demander, alors qu’elle s’est contentée d’exposer son problème (" J’ai beaucoup de travail ") ou de faire un constat (" Les courses sont dans la voiture "). Pour qu’il réponde à ses attentes, elle doit apprendre à les formuler de façon claire. Eviter, par exemple : " Peux-tu accompagner les enfants ? ", ce qui signifie, littéralement : " En as-tu la capacité physique ? " " Veux-tu accompagner les enfants ? " est plus efficace. Et qu’elle lui fasse grâce des raisons pour lesquelles il devrait l’aider, cela lui donnerait l’impression qu’elle doutait de son assentiment...
Elle éprouve le besoin de descendre en elle-même ; il veut tout de suite la faire remonter
La femme est comme une vague : son moral monte et descend de façon cyclique. Quand il monte, elle a envie de donner de l’amour ; quand il descend, elle ne se sent capable que d’en recevoir. Arrivée au creux de la vague, elle fait le ménage dans ses émotions. C’est un phénomène naturel qui n’a rien à voir avec ses sentiments pour son compagnon, mais ce dernier l’attribue à une sorte de panne d’amour. Il cherche donc à la " réparer ", c’est-à-dire à la faire remonter à toute force. Sauf que sa femme n’y parvient que si elle a d’abord touché le fond. Par conséquent, l’homme devrait, au contraire, l’aider à descendre le plus vite possible, en l’écoutant, tout simplement.
Il veut être accepté tel qu’il est, elle cherche à le faire progresser
Elle essaie sans cesse de faire progresser son compagnon et son couple. Lui ne se sent aimé que quand il est accepté tel qu’il est et il considère qu’un couple, ça marche ou ça ne marche pas. Du coup, quand elle dit : " On devrait sortir plus souvent ", ça signifie : " J’aimerais qu’on fasse quelque chose ensemble " (c’est une attention) ; lui traduit : " Tu es trop casanier " (c’est une remise en question). La solution : exprimer son désaccord éventuel sur son comportement sans le désapprouver en tant que personne, en utilisant la première personne du singulier : " J’aimerais que tu... ", et non : " Tu devrais... ". Et en le considérant comme un pourvoyeur de solutions plutôt que comme une source du problème. De son côté, l’homme doit comprendre que, quand sa femme n’aime pas ce qu’il fait, cela ne veut pas dire qu’elle ne l’aime pas.
Elle lui dit “ je t’aime ”, il répond “ moi aussi ” ; il dit “ je t’aime ”, elle répond “ pourquoi ? ”
Ce qui fascine l’homme, c’est l’objet du désir ; la femme, elle, s’intéresse davantage au désir lui-même. C’est qu’elle a, plus que lui, besoin de ce désir pour se sentir exister. Selon Freud, la petite fille éprouve une grande difficulté à trouver son identité en l’absence de signe distinctif comme le pénis des petits garçons ou les attributs féminins de sa maman. Ce qui la rend, plus tard, dépendante du désir masculin. Or celui-ci, s’inscrivant souvent dans l’instabilité (on dit l’homme polygame par nature), ne lui donne jamais une réponse suffisante. Ce qui fait qu’elle reposera sans cesse la question : " Est-ce que tu m’aimes ? ", et voudra savoir pourquoi. Au lieu de s’agacer devant ces doutes et ce questionnement insatiables, un compagnon aimant peut essayer de la rassurer en lui montrant qu’elle est aimée pour sa différence.
A présent qu’on dispose des clés, on pourrait croire qu’il suffit de s’en servir pour ouvrir toutes grandes les portes de la communication entre les sexes. C’est compter sans la complexité de l’âme humaine, c’est-à-dire, en gros, sans notre inconscient. Car se montrer ouvert, conciliant, prêt à œuvrer pour le bien de sa vie de couple, n’est-ce pas, pour certains hommes, se féminiser ? Et se dévoiler tout à fait, n’est-ce pas, dans l’esprit d’une femme, risquer de perdre une part de son charme, de sa mystérieuse féminité ? Une crainte dictée par la peur d’être abandonnée.
Il semble donc que, tant que l’homme ne s’est pas réconcilié avec sa part féminine, et la femme avec sa part masculine, l’un et l’autre restent dominés par ces zones d’ombre qui ont aussi pour fonction de préserver l’altérité du partenaire. Car le comprendre totalement reviendrait à s’approprier sa différence et donc, d’une certaine façon, à la nier. Soyons donc réalistes et partons du principe que " accepter de ne pas tout comprendre de son partenaire, de ses pensées intimes, c’est déjà, paradoxalement, faire un premier pas vers lui ", comme l’explique Darian Leader. D’autant que cette part irréductible d’incompréhension présente aussi l’avantage d’entretenir la dimension du manque qui nourrit le désir. Et l’envie de poursuivre la relation pour espérer percer, un jour, ce mystère de l’autre.
Les couples se heurtent à une difficulté de taille : hommes et femmes n’utilisent pas le même langage. Traduction.
Un homme et une femme n’ont ni la même conception de l’amour, ni le même code comportemental ou linguistique pour l’exprimer. Les dissemblances sont si fortes que, dans Les hommes viennent deMars, les femmes viennent de Vénus (Michel Lafon), le psychothérapeute John Gray n’hésite pas à les comparer à des êtres débarqués de deux planètes différentes : Mars pour les hommes, qui importent dans la sphère affective les valeurs de l’action, du pouvoir, de la compétence ; Vénus pour les femmes, qui privilégient l’expression des émotions, l’harmonie des échanges, la créativité. Jusque-là, rien de nouveau. Mais si ce thérapeute est devenu un phénomène aux Etats-Unis (8 millions d’exemplaires de son best-seller vendus), c’est qu’il a le génie d’expliquer simplement ce qui nous semble si compliqué à saisir chez l’autre. Ce mystère de l’autre que le psychanalyste Darian Leader évoque également, dans A quoi penses-tu ? (Odile Jacob). Certes, ses pistes comportementales ne constituent pas la garantie de réussir parfaitement sa relation de couple, mais il paraît évident que, sans elles, on est assuré de la rater. La communication dans le couple est source de malentendus.
D’où l’intérêt de cesser de projeter sur l’autre son propre mode de fonctionnement en pensant qu’il va nous aimer comme on l’aime et nous le montrer comme on le lui montre, et de développer certaines des compétences relationnelles que ce fin limier nous propose. Pour vous aider dans cette vaste entreprise, voici un relevé des zones d’incompréhension du couple et quelques indications pour les traverser sans trop de dégâts.
Elle parle tout le temps, il se tait
Une femme qui parle pense souvent à voix haute, laissant s’exprimer ses idées de l’instant, ce qui donne à ses propos une certaine fluidité, mais aussi une valeur provisoire qui déstabilise son compagnon (" Pourquoi change-t-elle si souvent d’avis ? "). Lui, se tait souvent. Ce qu’elle interprète comme une marque de désintérêt pour elle. Pour éviter les tensions, l’un doit prendre conscience que la parole féminine n’est pas du bavardage, mais une façon d’accoucher de sa pensée ; l’autre, que le silence masculin n’est pas consécutif à du mépris, mais à un besoin de réflexion, qui nécessite un certain temps. Elle peut donc respecter cette pause psychologique (au lieu de l’assaillir de " hein ? ", " alors ? ", " qu’est-ce que tu en penses ? ").
Il l’informe sur des faits, elle évoque ses sentiments
Une femme exprime volontiers son ressenti face aux événements de la vie ; un homme s’attache plutôt à transmettre des informations "objectives" sur des faits. Elle use et abuse des superlatifs, des métaphores, des généralisations, et même d’une forme de licence poétique ; lui, cherche le mot juste et prend ce que dit l’autre au sens littéral. Un exemple type susceptible de dégénérer en dispute. " Personne ne se préoccupe de moi " signifie, en langage féminin : " Je me sens seule " ; mais lui répond : " Ce n’est pas vrai, tu as des gens autour de toi. " La plupart des heurts entre conjoints sont ainsi liés à un malentendu sémantique. Pour se faire comprendre, elle doit donc s’habituer à utiliser un vocabulaire plus précis et plus approprié. Lui, éviter de tout prendre au premier degré et partir du principe qu’il faut lire entre les lignes.
Elle a besoin d’être écoutée, il donne des conseils
Pour évacuer le stress, une femme a besoin d’une écoute attentive, et qu’on reconnaisse la légitimité de ses émotions. Or l’homme voudrait être le héros de sa compagne, celui qui la sauve de tous ses ennuis ! Aussi l’interrompt-il par des remarques visant à minimiser ce qu’elle ressent (" Ce n’est pas grave ") ou des solutions miracles censées montrer son aptitude à la rendre heureuse. Elle a donc intérêt à prendre ses précautions avant de se confier – " Veux-tu m’écouter sans m’interrompre ? " – en spécifiant bien qu’elle n’attend de lui aucune solution, que son écoute constitue déjà une aide. Et lui doit apprendre à l’écouter jusqu’au bout, en s’interdisant de lui donner la clé de ses soucis et en essayant de comprendre vraiment ce qu’elle cherche à exprimer.
Il ne répond qu’aux demandes clairement formulées, elle aimerait qu’il devine ses attentes
Pour une femme, ne pas avoir à demander est l’une des définitions de l’amour. Parce qu’elle ressent intuitivement les besoins des autres et leur donne tout ce qu’elle peut, elle croit à tort qu’il peut faire de même. Pour un homme, au contraire, proposer son aide sans être sollicité est outrageant : cela signifie qu’il doute de ses compétences. De plus, elle croit souvent demander, alors qu’elle s’est contentée d’exposer son problème (" J’ai beaucoup de travail ") ou de faire un constat (" Les courses sont dans la voiture "). Pour qu’il réponde à ses attentes, elle doit apprendre à les formuler de façon claire. Eviter, par exemple : " Peux-tu accompagner les enfants ? ", ce qui signifie, littéralement : " En as-tu la capacité physique ? " " Veux-tu accompagner les enfants ? " est plus efficace. Et qu’elle lui fasse grâce des raisons pour lesquelles il devrait l’aider, cela lui donnerait l’impression qu’elle doutait de son assentiment...
Elle éprouve le besoin de descendre en elle-même ; il veut tout de suite la faire remonter
La femme est comme une vague : son moral monte et descend de façon cyclique. Quand il monte, elle a envie de donner de l’amour ; quand il descend, elle ne se sent capable que d’en recevoir. Arrivée au creux de la vague, elle fait le ménage dans ses émotions. C’est un phénomène naturel qui n’a rien à voir avec ses sentiments pour son compagnon, mais ce dernier l’attribue à une sorte de panne d’amour. Il cherche donc à la " réparer ", c’est-à-dire à la faire remonter à toute force. Sauf que sa femme n’y parvient que si elle a d’abord touché le fond. Par conséquent, l’homme devrait, au contraire, l’aider à descendre le plus vite possible, en l’écoutant, tout simplement.
Il veut être accepté tel qu’il est, elle cherche à le faire progresser
Elle essaie sans cesse de faire progresser son compagnon et son couple. Lui ne se sent aimé que quand il est accepté tel qu’il est et il considère qu’un couple, ça marche ou ça ne marche pas. Du coup, quand elle dit : " On devrait sortir plus souvent ", ça signifie : " J’aimerais qu’on fasse quelque chose ensemble " (c’est une attention) ; lui traduit : " Tu es trop casanier " (c’est une remise en question). La solution : exprimer son désaccord éventuel sur son comportement sans le désapprouver en tant que personne, en utilisant la première personne du singulier : " J’aimerais que tu... ", et non : " Tu devrais... ". Et en le considérant comme un pourvoyeur de solutions plutôt que comme une source du problème. De son côté, l’homme doit comprendre que, quand sa femme n’aime pas ce qu’il fait, cela ne veut pas dire qu’elle ne l’aime pas.
Elle lui dit “ je t’aime ”, il répond “ moi aussi ” ; il dit “ je t’aime ”, elle répond “ pourquoi ? ”
Ce qui fascine l’homme, c’est l’objet du désir ; la femme, elle, s’intéresse davantage au désir lui-même. C’est qu’elle a, plus que lui, besoin de ce désir pour se sentir exister. Selon Freud, la petite fille éprouve une grande difficulté à trouver son identité en l’absence de signe distinctif comme le pénis des petits garçons ou les attributs féminins de sa maman. Ce qui la rend, plus tard, dépendante du désir masculin. Or celui-ci, s’inscrivant souvent dans l’instabilité (on dit l’homme polygame par nature), ne lui donne jamais une réponse suffisante. Ce qui fait qu’elle reposera sans cesse la question : " Est-ce que tu m’aimes ? ", et voudra savoir pourquoi. Au lieu de s’agacer devant ces doutes et ce questionnement insatiables, un compagnon aimant peut essayer de la rassurer en lui montrant qu’elle est aimée pour sa différence.
A présent qu’on dispose des clés, on pourrait croire qu’il suffit de s’en servir pour ouvrir toutes grandes les portes de la communication entre les sexes. C’est compter sans la complexité de l’âme humaine, c’est-à-dire, en gros, sans notre inconscient. Car se montrer ouvert, conciliant, prêt à œuvrer pour le bien de sa vie de couple, n’est-ce pas, pour certains hommes, se féminiser ? Et se dévoiler tout à fait, n’est-ce pas, dans l’esprit d’une femme, risquer de perdre une part de son charme, de sa mystérieuse féminité ? Une crainte dictée par la peur d’être abandonnée.
Il semble donc que, tant que l’homme ne s’est pas réconcilié avec sa part féminine, et la femme avec sa part masculine, l’un et l’autre restent dominés par ces zones d’ombre qui ont aussi pour fonction de préserver l’altérité du partenaire. Car le comprendre totalement reviendrait à s’approprier sa différence et donc, d’une certaine façon, à la nier. Soyons donc réalistes et partons du principe que " accepter de ne pas tout comprendre de son partenaire, de ses pensées intimes, c’est déjà, paradoxalement, faire un premier pas vers lui ", comme l’explique Darian Leader. D’autant que cette part irréductible d’incompréhension présente aussi l’avantage d’entretenir la dimension du manque qui nourrit le désir. Et l’envie de poursuivre la relation pour espérer percer, un jour, ce mystère de l’autre.
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De passage- Messages : 25
Date d'inscription : 18/03/2013
Re: Fiche de lectures
Toujours heureux de pouvoir apporter de l'eau au moulin.
N'hésites pas à poster aussi tes découvertes, que cela profite à tous les lecteurs
N'hésites pas à poster aussi tes découvertes, que cela profite à tous les lecteurs
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
La personnalité histrionique
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//La-personnalite-histrionique
Voir aussi l'ouvrage cité en référence sur le site suivant :
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//Les-personnalites-pathologiques-Approche-cognitive-et-therapeutique
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//La-personnalite-histrionique
Voir aussi l'ouvrage cité en référence sur le site suivant :
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//Les-personnalites-pathologiques-Approche-cognitive-et-therapeutique
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 16 Avr 2013 - 16:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
L'érotomanie
http://detour.unice.fr/documents/recherche/erotomanie_farinacci.pdf
http://detour.unice.fr/documents/recherche/erotomanie_farinacci.pdf
Invité- Invité
Re: Fiche de lectures
coucou par ici......merci pour tous ces liens c'est interessant et en plein dans mes interets du moment....
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Fiche de lectures
Mjöllnir a écrit:La personnalité histrionique
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//La-personnalite-histrionique
Voir aussi l'ouvrage cité en référence sur la site suivant :
http://psychologie-m-fouchey.psyblogs.net/?post//Les-personnalites-pathologiques-Approche-cognitive-et-therapeutique
Vu, lu, percuté ... concrètement on les gère comment ?
Re: Fiche de lectures
@ renarde20
http://www.ne.ch/neat/documents/formation/FormCont_5359/FormContOFC_5360/Competences_5380/Kohn_personnalite_files/gererdespersonnalitesdifficiles09.pdf
http://www.aapel.org/bdp/BLtroublespers.html
http://www.ascodocpsy.org/santepsy/Base/Recherche?MotsCles=[PERSONNALITE+HISTRIONIQUE]
http://www.ne.ch/neat/documents/formation/FormCont_5359/FormContOFC_5360/Competences_5380/Kohn_personnalite_files/gererdespersonnalitesdifficiles09.pdf
http://www.aapel.org/bdp/BLtroublespers.html
http://www.ascodocpsy.org/santepsy/Base/Recherche?MotsCles=[PERSONNALITE+HISTRIONIQUE]
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