Recueil de "poésie"

Salut Aequalis merci pour ton explication à propos de ton rythme d'écriture, car je croyait que tu avais abandonné l'écriture.
Ce nouveau style d'écriture te vas bien aussi et je suis toujours fan.
J'attends donc avec impatience ta venue prochaine afin de régaler mon esprit de ta douce prose.
Bonne journée à toi et à très bientôt j'espère

Je suis revenu plus tôt que prévu...
En ce moment, j'ai du mal à écrire (comme souvent quand je me remets à dessiner d'ailleurs : l'inspiration s'accumule alors plus facilement dans les traits que dans les mots), je vous partage un texte qui date de deux étés déjà ; un voyage à Marseille avec un bon ami.

*

L'escalator cliquetait.
Comme une routine infernale, un mécanisme inarrêtable.
Notre descente est longue et lente, et tout en bas une ombre attend. Cette descente allonge nos ombres et dans le trou l'on perd son âme. Sans le savoir nous descendons dans son enfer et dans ses larmes. Celles d'un homme sans vanités debout ici depuis toujours.
Au bas de l'escalier mécanique, la chaleur envahit, l'odeur prend, et l'homme titubant libère un cri cinglant.
"V'zaurez pas une pièce pour manger ?"
L'on détourne la tête dans un silence, honteux de sa misère comme de la nôtre. Alors l'espoir de l'homme, s'échappe dans un long râle.
Aujourd'hui comme demain, l'escalier cliquette toujours. Et lorsque nous prenons ce métro, l'enfer de l'homme reprend.
L'enfer de l'homme reprend.
L'enfer de l'homme reprend.
La voix de l'homme s'accroche à ma peau, à mes os, à mon âme, à mon crâne.
Son désespoir destructeur reste gravé mais perdu comme dans un rêve éveillé.

Cela me fait penser à un texte que j'ai écrit. Je le posterai dans la semaine si je le retrouve.
Une certaine image de l'enfer quotidien.

Du coup, j'ai lu vos autres poèmes, sur ce fil : le thème de la solitude, de l'indifférence au milieu de la foule qui peuple une ville est celui que vous préférez creuser ?

Je présume donc que tu ne l'auras pas retrouvé ?

Pardon pour le tutoiement, mais c'est tellement plus convivial !
Je ne sais pas vraiment si c'est le thème que je préfère creuser. En fait, ces poèmes sont tellement issus de l'accumulation de sensations qu'il m'est pratique de déchaîner sur un papier qu'il sont à mon avis plutôt le reflet d'instants de ma vie.
Lorsque j'ai habité Paris, j'ai vraiment ressenti cette solitude, cette indiférence etc. Alors j'ai écrit dessus !

Mais je ne suis pas revenu les mains vides. J'ai mon texte le plus frais, il date d'hier à 1h...

Je ne peux que vous conseiller l'écoute de Let me in de Snowmine pour parfaire une lecture à voix haute

*

L'homme qui aime est faible.

Te rappelles-tu de ces montagnes, de ces arbres et de ces murs ? De ces sentiers que j'ai parcouru en long en large et en travers ? De cette pierre sur laquelle j'ai trébuché plus d'une fois inconsciemment ou consciemment peu importe. Et si le genou guéri, qu'en est-il du cœur. Dis moi, dis-le moi toi, sort-il plus fort du gouffre dans lequel il s'est abîmé ? Ces mois, dis moi...Des mois d'émoi durant des années. Des mois d'espoir.

L'espoir fait vivre mais fait-il vivre en bonne santé ?
Ce souvenir est suranné, et le cœur ne survit jamais vraiment à son vécu. L'homme qui aime est faible. Et beau. L'homme qui aime est beau mais si dément. L'homme qui aime est dément intérieurement contrarié. L'homme qui aime aimera-t-il encore ?
Tu m'auras expliqué l'histoire des papillons dans le ventre. Mais qu'y a-t-il dans l'amour sinon une solution à la vacuité de l'être ? Je pense donc je suis, j'aime donc je me sens vivre ? Une germanophone sait-elle que l'amour peut être l'amor de l'homme. La mort de l'homme dans sa déraison destructrice et passionnelle.
Pourtant c'est cette déraison là que j'aime, ce pharmakon qui me manque.
C'eût été impossible car deux esprits parallèles ne se rencontrent jamais. Je n'avais compris et toi je ne sais plus. Mais je me suis senti vivre.
L'homme qui aime est faible mais fortement vivant.
L'amour gangrène de vie
Amor et melle et felle est fecundissimus
Depuis si longtemps déjà.

Et sans lui,
Non fui, fui, non sum, non curo


Mais, je le sens,
Non fui, fui, non sum, non curo.


Isn't life lovely when you give it a chance?
Irony, I love you.

En écho aux Villes grises d'Aequalis que j'ai beaucoup apprécié, et un clin d'oeil à tout banlieusard blasé

Terre rude
 éreintée de mort
Océan terne
 où l'homme sombre
Tristes banlieues
 et villes mornes
Espaces creux
 que l'homme broie
De son vacarme
 de vies molles
Où l'ennui seul
 prospère et croît !

Ca m'a traversé l'esprit hier, après avoir vu un documentaire sur le sujet:

Si je devenais copain
Avec les acariens
J'aurais alors dans mon lit
Trente millions d'amis

Je vous offre ce petit poème qui me caractérise pas mal finalement, je l'ai écrit pour un ami, mais aussi beaucoup pour moi...à l'époque je ne savais pas ce que c'était qu'un zèbre, et puis cet ami lors d'une soirée me dit ivre mort qu'il est un enfant indigo....


Mon enfant indigo
Marche dessus les dunes
Du monde des idiots
Il vit dedans la lune

Dans son cœur le chaos
Dans ses poches pas une tune
Son ennemi son égo
Lui ont volé la lune

Ou peut-il donc aller
Si ce n'est vers le vide
Il a les poches percées
Et une boule au bide

Il est pris par la houle
De son cerveau qui mousse
Et ses idées qui poussent
N'entrent pas dans le moule

Mon enfant indigo
Marche dessus ma plume
Je vois comme il est beau
Et je suis dans la lune

Jef

Alors Jef, tu t'y mets à écrire...enfin...?

Tu prends la plume et les mots dans les mains,

Va falloir les cracher ou bien les caresser,

Va falloir maintenant sur un bout de papier,

Être enfin tout ton être il est temps d'exister,

Mettre les mots qu'il faut, sortir ton encrier,

et crier tout ton être sur ce bout de papier...

Il est grand temps mon Jef, faut apprendre à t'aimer.

Aequalis
Si peu lisse
Tes vers
Si fiers
Ta prose
Impose
Aspect
Respect

Quel est l'étalon américain ?

Cat horse mules tea plie part cat revint disent n'oeufs eggs all la tête à tôt out art.

plié (il manque l'accent)

Mon smartphone n'a pas voulu me le proposer et de toute façon tu n'as pas de présentation égalité 1 partout.. puisque tu veux mettre l'accent sur les détails qui clochent...

présentation ?

edit bientôt tout sera de la fote des smartphaune

La faune éthique.
L'aphone et tics.
Les tocs c'est smart.

Je voulais dire que j'aurais mis mes phrases sur ta page de présentation si tu en avais une et comme tu mettais l'accent sur mon défaut d'accent il était plaisant de jouer sur ton défaut de présentation où  cela dit tu aurais pu mettre tes qualités..

L'aphone et la fleur. La faune et la flore. 

Ah oui les pages de présentation

L'occasion peut-être de peaufiner mon ego