Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
+12
⚡ Foxy Charlie ⚡
Phierd'ars
solifleur
Mag
Dauphin
Orchidée
attilap
cachemire
Dark La Sombrissime Encre
Lemniscate le papillon
MarSupilami
Renarde20
16 participants
Page 20 sur 20
Page 20 sur 20 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
"On ne conquiert jamais personne, l’on n’enfonce aucune porte ;
ce sont les autres qui, bienveillants, les entrouvrent parfois pour vous."
Gilbert Sinoué
ce sont les autres qui, bienveillants, les entrouvrent parfois pour vous."
Gilbert Sinoué
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Donna Williams
"Ce qui me terrifiait, c'était qu'on pût me contraindre à faire ce que je ne voulais pas, à m'empêcher d'être moi-même
et à me refuser la liberté de me réfugier dans ma propre prison, certes, bien solitaire, mais tellement sûre.
Car lorsque je m'enfermais moi-même, c'était aussi les autres que j'enfermais dehors.
J'avais le sentiment de garder une maitrise encore acceptable sur mon propre sort.
Par contre, la seule menace de voir ma situation changer me poussait à vouloir convaincre à toute force
les gens de mon aptitude à accéder à leur précieuse "normalité".
C'était la peur même d'être dépossédée de mon propre monde qui me poussait à le rejeter,
pour le troquer contre une coquille vide et sans émois, mais bien plus présentable, sociable et policé."
"Ce qui me terrifiait, c'était qu'on pût me contraindre à faire ce que je ne voulais pas, à m'empêcher d'être moi-même
et à me refuser la liberté de me réfugier dans ma propre prison, certes, bien solitaire, mais tellement sûre.
Car lorsque je m'enfermais moi-même, c'était aussi les autres que j'enfermais dehors.
J'avais le sentiment de garder une maitrise encore acceptable sur mon propre sort.
Par contre, la seule menace de voir ma situation changer me poussait à vouloir convaincre à toute force
les gens de mon aptitude à accéder à leur précieuse "normalité".
C'était la peur même d'être dépossédée de mon propre monde qui me poussait à le rejeter,
pour le troquer contre une coquille vide et sans émois, mais bien plus présentable, sociable et policé."
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
«Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin.
Cherchez ce qui vous fait vibrer.
Parce que ce dont le monde a besoin, c’est de personnes qui vibrent avec la vie.»
Harold T. Whitman, Philosophe
Cherchez ce qui vous fait vibrer.
Parce que ce dont le monde a besoin, c’est de personnes qui vibrent avec la vie.»
Harold T. Whitman, Philosophe
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
~ Donna Williams ~
"Je m'étais dans un premier temps si bien repliée sur moi-même que je n'avais plus idée de ce qui pouvait se passer autour de moi. Ce fut dans le monde des objets que j'émergeai quand je commençai à reprendre goût à la vie. Je me pris alors d'une passion pour les mots et les livres et m'acharnai à compenser mon chaos intérieur par une mise en ordre maniaque du monde environnant."
"Plus je me concentrais, moins je comprenais. A moins de choisir moi-même mon occupation, mon esprit se refuser à s'accrocher et dérivait, quel que fût l'effort d'attention consenti. A moins de les rechercher et de les assimiler par moi-même, la culture et l'instruction m'étaient aussi inaccessibles que toute autre intrusion venue du monde extérieur."
"J'étais capable de faire preuve de méthode, de persévérance et d'obstination pour ce qui n'aurait pas supporté plus de 10 min d'attention chez qui que ce soit d'autre. Un monde à l'envers ? Non. Je recherchais simplement un monde de cohérence bien pourvu en références fixes. Le changement perpétuel qu'il fallait affronter partout ne me donnait jamais le temps de me préparer."
"J'ai toujours aimé l'aphorisme : "Arrêtez le monde, je veux descendre !" Est-ce pour avoir été absorbé dans les taches et les "étoiles" au moment précis où les autres enfants s'ouvrent au monde extérieur que je suis restée sur le bord de la route ? Toujours est-il que la tension qu'exigeait la nécessité d'attraper les choses au vol pour se les assimiler fut le plus souvent trop forte pour moi. Il me fallut trouver un biais pour ralentir les choses afin de m'accorder le temps de négocier avec elles. Il y avait toujours quelque chose qui me retenait en arrière."
"Le problème de ma surdité paradoxale tenait à l'évidence à une fluctuation de ma perception mentale. En l'occurrence, tout se passait comme si mon état conscient était gouverné par les émotions, comme une marionnette dont les ficelles auraient été tirées par une décharge affective."
"Je commençais à avoir l'intuition qu'il me manquait quelque chose, sans savoir exactement quoi. J'avais une poupée que j'avais très envie de découper pour voir s'il y avait des sentiments à l'intérieur.
J'étais sûre d'être dotée d'émotions, de sensations et de sentiments, mais j'étais incapable de faire le saut nécessaire pour entrer en communication avec ceux des autres. Ceci finit par me mettre dans un état d'exaspération croissante, avec des accès de fureur et d'autodestruction."
"Elle se mit à m'expliquer que je n'étais pas se que je croyais, mais qu'à l'intérieur de moi-même il y avait une petite fille toute effrayée qui essayait de sortir. Savait-elle à quel point elle avait visé juste ? Je passais une année à réfléchir à ce qu'elle avait dit."
"La nature primitive de mes émotions infantiles ne me permettait pas d'en sortir. Ce noir au travers duquel il fallait sauter était l'obstacle infranchissable entre "mon monde" et "le monde". C'est ainsi que je n'avais jamais pu me faire du monde une idée globale. Quand je faisais le saut, je perdais du même coup tout attachement à ma propre existence sensible. C'était terrifiant. Et pourtant c'était la seule voie de communication possible avec l'extérieur. Il n'était pas question de livrer le secret de ce dilemme. Le risque en aurait été mortel. Trop de gens bien intentionnés n'auraient pas hésité à me faire traverser l'obscurité sans égards pour ma propre intégrité, en laissant mourir mon être affectif pendant le voyage. Bien sûr j'aurai pu survivre physiquement. Mais je savais d'expérience que mon esprit succomberait à chaque fois dans l'effort. J'avais trop de fractures à l'âme."
"Ma principale hantise, c'était de perdre le sentiment de ma propre existence, le contrôle de moi-même. Je passais mon temps à lui demander si elle était certaine que je resterais moi-même en risquant une sortie vers les autres."
"Le contacte physique avait toujours pour moi quelque chose d'écrasant, comme tomber dans un gouffre dont la force d'attraction était trop forte. On y risquait de perdre toute sa différence avec l'autre. Autant être avalé ou mangé, autant être emporté par une vague. J'avais peur du moindre attouchement comme j'aurai pu avoir peur de la mort."
"La vie sous verre, certes,
Rend l'existence des morts vivants supportable.
Mais il y règne la hantise du simple contact
Qui pourrait briser la vitre pour toujours,
Et faire tomber le funambule des sa corde raide
Dans le gouffre de l'inconnu.
Le monde n'est plus aujourd'hui qu'une scène
Tirée d'un livre secret dont on a déchiré une page.
Un simple attouchement a brisé la glace
Qui séparait les deux mondes,
Et le vent glacé de l'incertitude s'est engouffré
Dans le corps et l'âme, enlacés pour la première fois
Comme les sarments d'une vigne sauvage."
Rend l'existence des morts vivants supportable.
Mais il y règne la hantise du simple contact
Qui pourrait briser la vitre pour toujours,
Et faire tomber le funambule des sa corde raide
Dans le gouffre de l'inconnu.
Le monde n'est plus aujourd'hui qu'une scène
Tirée d'un livre secret dont on a déchiré une page.
Un simple attouchement a brisé la glace
Qui séparait les deux mondes,
Et le vent glacé de l'incertitude s'est engouffré
Dans le corps et l'âme, enlacés pour la première fois
Comme les sarments d'une vigne sauvage."
"Lui aussi avait senti ma différence. Nous nous étions reconnus, et le reste du monde autour de nous avait disparu.
Chacun se parlait à soi-même bien plus qu'à l'autre, en accordant à l'autre le privilège de l'écouter."
"Je m'étais éloignée de lui. Mais, contrairement aux autres, il n'avait pas cessé d'exister pour moi. Je m'étais sentie simplement trop réelle en sa compagnie, et j'avais dû prendre du champ. Car il fallait distinguer : il y avait les gens que je quittais, et il y avait ceux que je fuyais. Ce n'était pas la même chose. Les problèmes commençaient quand les gens que je quittais s'accrochaient à moi parce qu'ils croyaient que je les fuyais. Et ceux, plus rares, que je fuyais, croyaient que je les quittais et se sentaient rejetés et repoussés. La nuance peut semblait subtile. Pour moi elle est essentielle."
http://www.donnawilliams.net/
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
~ Donna Williams ~ "Si on me touche, je n'existe plus."
"Une petite fille fascinée par le charme de mon allure éthérée et lointaine, s'approcha de moi et me tapota le bras.
- Es-tu une vraie fée ? demanda-t-elle.
- Oui, répondis-je.
- Est-ce que je peux te toucher, pour voir si tu es vraie ? ajouta-t-elle.
- Je suis désolée, dis-je, mais je pourrais disparaître si tu me touches.
La preuve était faite qu'il y a bien une place pour chacun, en ce monde. Même pour les fées ..."
"Je connaissais Mary depuis 9 ans mais il m'avait néanmoins fallu beaucoup de courage pour pour lui permettre d'entrer dans mon appartement, au demeurant vidé de la plupart de mes affaires, et lui donner un aperçu de ma vie personnelle."
"Je fis l'inventaire de tous mes trésors dispersés dans une multitude de boîtes en tout genre, pour les emballer dans une grande caisse à thé. J'y empilais tout un fourbi de feuilles d'aluminium de couleur, de boutons, de rubans, de paillettes, de bouts de verre teintés qui m'avaient suivie toute ma vie. Je dus trier plusieurs fois cet amas hétéroclite avant de pouvoir fermer le couvercle de la caisse. J'avais gardé tout ce à quoi je tenais le plus, et empaqueté le reste à part dans un sac de voyage en cherchant à qui je pourrais bien le donner.
Ces babioles hétéroclites représentaient les lieux, les sensations qui m'avaient marquée, les êtres qui m'étaient proches. L'ensemble me rassurait. Mon besoin d'établir des relations entre les choses y trouvait son compte. J'y classais tout en catégories. J'y trouvais l'ordre, la cohérence, le rapport au monde qui me faisait tant défaut
Contrairement au chaos de ma vie, chacune de ces précieuses acquisitions avait sa place indiscutable dans l'ordre des choses.
En rangeant et en classant tout mon fourbi, je ressentais visuellement ce sentiment général d'appartenance et d'intégration au monde qui m'échappait toujours avec les gens. Je vivais plus dans mes objets que dans mon corps."
"Le mur qui se dressait entre "le monde" et moi n'avait pas disparu."
"Il y avait quelque chose de singulier dans la façon d'être de cet homme. J'avais reconnu chez lui mon propre langage, et je me sentais à découvert. C'est fou ce qu'on peut se sentir vulnérable quand quelqu'un s'adresse à vous dans votre propre langage.
Nous nous étions compris. Le fait de partager la même différence avait crée une forme de familiarité. Nous étions curieux l'un de l'autre."
"Il tendit la main en hésitant et me toucha le bras, comme la petite fille l'année précédente.
- Es-tu réelle ? dit-il.
Toute étourdie je finis par répondre "oui".
- On dirait que tu te déplaces à travers moi, ajouta-t-il.
- Je sais, j'ai la même impression, lui dis-je, dans un étrange état second.
J'examinai mes mains et mes pieds, pas très sûre de l'existence de mon corps. Comme d'habitude, je ressentais le contact physique comme une menace de mort. .../...
J'avais laissé l'émotion me gagner et j'étais désemparée. Mais j'avais survécu. Aucun personnage n'était venu prendre ma place. Donna était en passe de gagner la bataille. Elle avait lutté pour rejoindre un être qui était son propre miroir.
Chacun parlait pour soi-même, laissant l'autre s'écouter de l'intérieur.
Toute parole aurait été superflue. Mon sentiment d'intimité était tel auprès de cet inconnu que j'aurais pu tout aussi bien être assise à côté de moi-même."
"Mais je n'avais jamais été capable de tendre la main ni de recevoir quelque chose. Il me fut impossible d'accepter son offre."
"- Quand cesseras-tu de jouer la comédie ?
Sa sagacité me dérouta.
- Qu'en sais-tu ?
- Je n'ai jamais vu quelqu'un dépenser autant d'énergie à jouer des rôles aussi longtemps.
- Qui te dit qu'il ne s'agit pas vraiment de moi ?
- Moi aussi je joue la comédie, mais toi ..., tu y mets trop d'énergie. Tu sais, s'en est parfois effrayant.
Il me regardait droit dans les yeux. J'avais beau détourner le regard, il visait juste.
Je finis par soutenir son regard en essayant de ne pas fuir.
- Il y a quelqu'un, là, lui dis-je en désignant l'image que je voyais dans ses yeux. Est-ce moi ?
- Mais oui, c'est bien toi, dit-il d'un ton rassurant. Il me toucha les cheveux, je reculais.
- Cela me brûle. Tout contact me fait souffrir."
"Il me toucha la main. Je passais les doigts au travers des siens comme s'ils étaient les mailles du cardigan de ma grand-mère. Il me regardait dans les yeux. Nos pieds se touchaient. Le contact m'était toujours douloureux, mais je me persuadais moi-même de ma propre sécurité.
Cette façon de me rassurer moi-même c'était quelque chose de nouveau. Je me sentais enfin moi, en moi, et dans "le monde".
J'étais fière d'avoir trouvé la force et la confiance de laisser apparaître mon émotion."
""Tu est la meilleure amie que j'ai jamais connue, celle que j'ai attendue toute ma vie. Ne romps pas le contact."
Tout Shaun était dans ce billet. Tout Donna aussi"
"Je jouissais de la liberté d'être moi-même. Je me sentais chez moi et bien dans ma peau. Je ne m'infligeais plus de mauvais traitements.
Je n'acceptais pas d'aller plus loin que ce que je pourrais supporter sans dommages. Je savais qu'un jour je me trouverais des amis dans "le monde", d'autres liens et d'autres attachements qui remplaceraient avantageusement ma dépendance à l'égard de mes personnages qui ne manqueraient pas de s'effacer.
Au fur et à mesure j'assumais moi-même le double rôle de responsable et d'ami.
La guerre contre "le monde" était finie. Personne n'avait gagné. C'était la trêve."
"Je disposais désormais d'un mot, d'une nouvelle notion qui désignait les problèmes que j'avais essayé de comprendre et de surmonter. L'étiquette en soi était inutile, mais elle m'aidait à ne pas mettre la responsabilité de mon état sur le dos de ma famille, comme à réduire mon propre sentiment de culpabilité."
"- Regarde moi, lui dis-je, en le voyant se comporter comme je l'avais si souvent fait moi-même, regarde, je n'ai pas peur qu'on me touche.
Je l'avais regardé en face en lui parlant, et les larmes me coulaient sur le visage en lisant en lui comme dans un livre."
"Il est possible qu'en une sorte de cercle vicieux l'hypersensibilité émotionnelle provoque une instabilité des états de conscience, faisant fonctionner de tels enfants sur un mode inconscient, qu'ils soient éveillés ou endormis, en perturbant du même coup leur développement.
Ma perception toujours mouvante du temps et de l'espace indiquerait aussi qu'une partie de mon insécurité affective viendrait d'une dérive des sensations, que je sois ou non dans un état second."
"Les êtres humains sont composés de trois systèmes raisonnablement intégrés chez les personnes normales : l'intellect, le corps et les émotions. Chez certaines personnes, l'un des systèmes est défectueux et rend l'intégration complète impossible. L'arriération mentale, le handicap moteur et l'autisme illustrent chacun à leur façon le dérèglement de l'ensemble du système.
Je crois que dans le cas de l'autisme, c'est le mécanisme qui contrôle l'affectivité qui ne fonctionne pas correctement. Le corps n'en est pas affecté, et les capacités intellectuelles restent normales, bien que celles ci ne puissent pas s'exprimer avec la profondeur voulue."
"Chez les autistes, le thermostat affectif est trop sensible, ou, si l'on veut, son seuil de sensibilité est trop bas et l'interrupteur se déclenche trop rapidement."
"Déchirer du papier. Une forme symbolique de conjurer la peur de la proximité ou d'une intimité quelconque. C'est aussi une façon de symboliser la séparation d'avec les autres, et cela diminue l'anxiété. Je faisais souvent cela quand je devais dire au revoir à quelqu'un, car je croyais qu'en prenant les devants, en détruisant par avance le rapprochement, je ressentirais moins ensuite le sentiment d'être délaissée ou abandonnée."
"La frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas est mouvante. Comme pour le contact direct ou indirect, il s'agit de ne pas frustrer le destinataire de sa capacité à obtenir par lui-même les sensations de son choix. Sinon, tout contact est soit ressenti comme une douleur, soit toléré comme si on était de bois. Dans ce cas, tout se passe comme si l'esprit abandonnait son enveloppe corporelle pour éviter d'être blessé par ce que les autres considèrent comme une caresse."
"Pour percevoir le contact physique comme un plaisir, il fallait toujours que ce contact se fasse à mon initiative et, à tout le moins, qu'on me donne le choix de le refuser ou de l'accepter. Encore une fois, même les petits enfants ont besoin d'apprendre qu'ils peuvent choisir."
"Ce que j'appréciais le plus était d'avoir mon intimité et un espace à moi. Mon isolement et ma solitude n'étaient pas liés au fait de devoir me débrouiller toute seule. Ils venaient uniquement de l'isolement dans mon propre monde intérieur. Il me fallait une intimité personnelle et un espace privé, protégé et sûr, pour me donner le courage d'explorer le monde et de sortir pas à pas de mon monde sous verre."
"Les bonnes intentions ne suffisent pas. En ce qui me concerne, encore fallait-il me construire un monde en lequel je pouvais avoir assez confiance pour avoir envie de l'atteindre.
Il arrive que des gens doivent vous aimer assez pour déclarer la guerre.
Le saut à travers le noir, de l'autre côté, demande du courage, et c'est un acte que personne ne peut faire à votre place. Malgré toute la bonne volonté du monde, personne ne peut sauver l'esprit d'un autre malgré lui. On peut tout au plus encourager quelqu'un à se battre pour lui-même."
Dernière édition par renarde20 le Mar 14 Mai 2013 - 23:12, édité 1 fois
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Fin de ce livre qui m'a bouleversée.
Je suis à la recherche de la suite : "Quelqu'un, quelque part" de Donna Williams.
Si quelqu'un, quelque part, est prêt à me le vendre ou me le prêter ce serait merveilleux
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
erreur de post
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Dernière édition par renarde20 le Mer 15 Mai 2013 - 22:12, édité 1 fois
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Marre qu'on m'arrache les ailes au moment où je décide de prendre mon envole.
Marre de ces imbéciles persuadés de mieux savoir que moi ce qui est bon pour moi, ce qui se passe dans ma tête.
Qu'ils ne se plaignent pas si je ne cède plus, si je m'impose avec mes envies, mes besoins et mes émotions.
Ils me font mal mais ils ne me détruiront plus, je ne les laisserai plus faire !
Marre de ces imbéciles persuadés de mieux savoir que moi ce qui est bon pour moi, ce qui se passe dans ma tête.
Qu'ils ne se plaignent pas si je ne cède plus, si je m'impose avec mes envies, mes besoins et mes émotions.
Ils me font mal mais ils ne me détruiront plus, je ne les laisserai plus faire !
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
"Ils me font mal mais ils ne me détruiront plus, je ne les laisserai plus faire !"
le phénix est en toi...
solifleur- Messages : 316
Date d'inscription : 19/03/2013
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Merci Solifleur
Ours, je crois qu'on est en phase ce matin, tes images me parlent fort
Ours a écrit:Rester à l'écoute de la rumeur du Monde :
Ours, je crois qu'on est en phase ce matin, tes images me parlent fort
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
solifleur a écrit:
"Ils me font mal mais ils ne me détruiront plus, je ne les laisserai plus faire !"
le phénix est en toi...
J'aime beaucoup la citation... Surtout le début...
Invité- Invité
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Pour une fois ce n'est pas une citation mais une production maison
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Hé bé, je comprends mieux pourquoi elle me plait plus ^^.
On en sorte de plus belles quand on les vit soi même
Invité- Invité
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Dernière édition par renarde20 le Jeu 16 Mai 2013 - 22:04, édité 1 fois
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Faut pas avoir peur, tu as toute mon attention
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
«Il faut avoir encore du chaos en soi
pour enfanter une étoile dansante.»
Nietzsche
pour enfanter une étoile dansante.»
Nietzsche
Re: Je me relance ... sans remord ni regret ! Livre III
Fin de ce IIIe livre ...
La suite ? => https://www.zebrascrossing.net/t11058-le-debut-de-tout-le-reste-livre-iv#458883
La suite ? => https://www.zebrascrossing.net/t11058-le-debut-de-tout-le-reste-livre-iv#458883
Page 20 sur 20 • 1 ... 11 ... 18, 19, 20
Sujets similaires
» Le regret
» Au-delà de la douance...
» [sans titre, sans lois]
» Prés à tentation, prêt sans aliénation, prétention sans A.
» Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
» Au-delà de la douance...
» [sans titre, sans lois]
» Prés à tentation, prêt sans aliénation, prétention sans A.
» Cela commence comme l'étude d'une maladie mentale
Page 20 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum