Le début de tout le reste ... livre IV
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
!!!!!!!!!!!!!!!!
mwiew
J'aime ces scènes de la vie courante, où rien ne suprend dans la photo, où l'image ne vous donne, de coussinet à coussinet, que la paix qui s'en dégage.
C'est *ron*
Frères boules de poils, l'avenir est dans les étoiles.
Quelqu'un a déjà commencé à écrire la Planète des Sha, ou y'a un créneau ?
re-mwiew :recat:
mwiew
J'aime ces scènes de la vie courante, où rien ne suprend dans la photo, où l'image ne vous donne, de coussinet à coussinet, que la paix qui s'en dégage.
C'est *ron*
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re-mwiew :recat:
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Fa a écrit:.../...
Frères boules de poils, l'avenir est dans les étoiles.
.../...
Invité- Invité
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Quelqu'un quelque part"
Donna Williams
"On peut être "personne nulle part" de deux façons. La première est d'être figée et incapable d'agir spontanément pour soi. La seconde est d'être capable de tout faire d'après des répertoires copiés et mémorisés, sans conscience de soi, tout en étant pratiquement incapable d'une action complexe et consciente. Quand mes sens étaient ainsi submergés, j'avais mal à la tête ; c'était comme si je regardais un dessin animé en accéléré."
"Il me fallait de l'ordre, un système. Je me lançais compulsivement dans le rangement et le tri de tous ses placards et tiroirs. Les affaires n'étaient pas maîtrisées et chaque chose devait être à sa place. Tout aligner, classer, ordonner dans le même sens m'apaisait - symbole qu'un monde contrôlable de garanties était encore possible dans la présence troublante du chaos. Je pensais lui rendre service. Elle trouva mon comportement très agaçant. Je triais, nettoyais, rangeais et ordonnais quand elle était sortie. Je ne comprenais pas sa réaction. Mon attitude n'était-elle pas jugée serviable ?"
"J'étais trop accablée pour être consciente de quiconque, même de ce moi propriétaire de cette chose appelée corps et duquel je voulais sortir au plus vite. La perturbation et les mouvements vers mi se résumaient en un mot : menace."
"Des bras s'ouvraient pour me capturer et m'engloutir comme de gigantesque pinces. Je n'avais pas le temps de réaliser qui j'étais, encore moins de comprendre à qui appartenaient ces autres morceaux. Ils étaient à Tom ; mais qui était ce Tom ? Tom était mon frère. J'étais dans un état de surcharge qui avait déclenchait une coupure. Le plancher du sens s'était effondré. Je chutai précipitamment dans le vide du Grand Néant Noir. .../...Cet homme était-il la même personne ? La logique imposait un "oui". La perception imposait un "non". Une réponse ne pouvait pas annuler l'autre, il n'y avait pas de lien ; j'abandonnais l'énigme insoluble."
"Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi demandes-tu à tout le monde de se rappeler des choses ? Tu nous obliges toujours à ressentir. C'était un crime ? Je me le demandais. Soudain, il se montra sans costume. Je me souviens, dit-il enfin. Je me souviens de tout."
"La fin de ces deux semaines serait ma porte ouverte, mon issue de secours. Je voulais surmonter ma peur de la proximité. Je pensai que s'il existait une personne sûre avec laquelle je pouvais essayer d'y faire face, c'était Tom."
"Je me recouvris totalement d'un duvet épais et m'approchai de lui.
Tiens-moi dans te bras, demanda une voix étouffée sous le duvet. Mais arrête dès que je le demanderai.
Tom me serra dans ses bras. Je tremblais de la tête aux pieds et m'efforçai de rester avec mes sentiments.
Arrête, hurlai-je après quelques secondes. Je courus dans l'autre pièce. Mon corps tremblant était abasourdi, mon oreille douloureusement vive. C'est une chose de faire face au toucher comme une exécution ou de le dissocier de tout comme objet de l'infliction tactile d"autrui.C'est tout autre chose quand les défenses intérieures doivent encaisser la conscience que le toucher est émotionnel, déclenché par soi et personnel. Mes sens étaient submergés, j'étais effrayée et étourdie.
Un semblant de bonheur accompagnait cette tentative de combat de ma propre peur. Il m'était extrêmement difficile d'être touchée sans que mon moi soit affecté. Il avait était si facile de dissocier."
"Sous clé quelque part dans son esprit, j'étais certaine qu'elle se souvenait d'un vis ou d'une étiquette qui m'aiderait à découvrir pourquoi je n'étais ni stupide ni folle et pourtant toujours pas "normale". Je l'avais appelée à maintes reprises, implorant de savoir, de manière sensé, pourquoi j'étais comme j'étais. Cette personne ne m'apportait aucune réponse.Si elle l'avait elle mourrait avec."
"Je regardais une femme brutale et désagrégée. On ne se rend jamais vraiment compte de la tristesse du "monde" tant qu'elle n'abat pas l'un des vôtres. Mâchonnée et recrachée, ce que j'avais devant les yeux était une épave humaine.
J'écoutais la femme à qui je n'avais accordé aucune chance tout comme elle ne s'en était accordé aucune."
"Il pensait pouvoir m'aider à trouver différentes manières d'affronter des situations problématiques. Je ne voyais toutefois pas comment. J'apprendrais à faire face à une situation donnée dans un contexte mais serais perdue en la retrouvant dans un autre.Toute interprétation était impossible. Si j'apprenais quelque chose debout dans la cuisine avec une femme un jour d'été, la leçon n'évoquerait rien si je me trouvais dans une même situation dans une autre pièce avec un homme un soir d'hiver. Les choses s'entreposaient mais leur catégorisation compulsive et excessive était si précise que ces évènements devaient être pratiquement identiques pour être comparables."
"Je souhaitais qu'on me fournisse des règles que je transporterais avec moi, et qui s'appliqueraient à toutes situations quel qu'en fût le contexte. Je voulais des règles absolues. C'était comme si je ne pouvais distinguer ma gauche de ma droite qu'en éliminant la gauche."
"Je ne voulais pas changer de personnalité. Elle avait déjà subi suffisamment de chirurgie esthétique. Je voulais simplement connaitre ces morceaux ou ces concepts manquants qui m'empêchaient de modifier mon comportement et d'exploiter mes ressources."
"Vous, comme beaucoup d'autres, pensez peut-être que parce que je m'exprime correctement par le langage, j'apprends auprès des autres en les reflétant et d'après ce qu'ils me renvoient de moi (j'ai sans doute passé trop d'années devant le miroir). Autrement, j'essaie maintenant d'apprendre en regroupant les informations que j'ai mais je n'ai pas tous les éléments pour certaines réponses."
"Je n'avais jamais songé à me demander ce que pensaient ou ressentaient les objets ; ça ne m'intéressait pas. C'était pour moi une supposition incontestée. Cette supposition était apparue bien avant que je sache que les mots "savoir" et "ressentir" étaient autre chose qu'une succession de sons. On ne peut pas vous montrer un "savoir" ni voir un '"ressentir".
J'appris à utiliser ces mots comme un aveugle emploie le mot "voir" ou un sourd "entendre". Je saisissais parfois des concepts invisibles et impalpables ; mais, à défaut d'images internes, ils partaient à la dérive comme de légers nuages."
"Je songeai à toutes les choses qui me manquent et dont les autres semblaient pourvus. J'en dressai la liste :
un lien avec mon corps, mes sentiments et mon passé, l'attachement, la confiance et la familiarité, des amitiés dans lesquelles je me sentirais égale et non pas consciente de ma différence, l'aptitude à arrêter de lutter et de me replier en moi, savoir quand lâcher prise et avec qui, un lieu d'appartenance sans retrait en moi-même, l'acceptation "du monde" sans garanties, une connaissance de l'avenir sans ce qu'ont les autres"
J'appris à utiliser ces mots comme un aveugle emploie le mot "voir" ou un sourd "entendre". Je saisissais parfois des concepts invisibles et impalpables ; mais, à défaut d'images internes, ils partaient à la dérive comme de légers nuages."
"Je songeai à toutes les choses qui me manquent et dont les autres semblaient pourvus. J'en dressai la liste :
un lien avec mon corps, mes sentiments et mon passé, l'attachement, la confiance et la familiarité, des amitiés dans lesquelles je me sentirais égale et non pas consciente de ma différence, l'aptitude à arrêter de lutter et de me replier en moi, savoir quand lâcher prise et avec qui, un lieu d'appartenance sans retrait en moi-même, l'acceptation "du monde" sans garanties, une connaissance de l'avenir sans ce qu'ont les autres"
"Il défiait ma logique, mon système de convictions, "mon monde". Il abordait ce qui lui semblait sans doute être des problèmes linguistiques et comportementaux. En fait il avançait sur ma perception même de mon moi, de mon rapport avec mon corps et avec tout ce qui m'entourait. Il remettait en cause toute ma réalité, passée et présente, pour modifier son cheminement futur. Il menaçait de me plonger la tête la première dans une réalité dont j'avais toujours ignoré la présence. J'avais abandonné ma guerre mais il me demandait de me désarmer.
Il n'avait pas, lui, à rendre les armes. ce désarmement unilatéral me paraissait irrationnel, presque ridicule. Mais les autres n'étaient pas allés au fond. Moi, si.
Ma tête voguait, j'avais la nausée. Une partie de moi devait être sur le point de comprendre. Tout une lie de connaissances accumulées et insensées à mes yeux attendait-elle là qu'un nouveau système vienne l'interpréter et l'utiliser ?"
Il n'avait pas, lui, à rendre les armes. ce désarmement unilatéral me paraissait irrationnel, presque ridicule. Mais les autres n'étaient pas allés au fond. Moi, si.
Ma tête voguait, j'avais la nausée. Une partie de moi devait être sur le point de comprendre. Tout une lie de connaissances accumulées et insensées à mes yeux attendait-elle là qu'un nouveau système vienne l'interpréter et l'utiliser ?"
"Des connaissances et des compréhensions internes, bloquées et inusitées, exigeaient une reconnaissance. A l'étage, au service cérébral, des roulements rouillés se dégrippaient. Je me sentis déchirée en deux. Cette fois, par contre, je maîtrisée mieux les deux moitiés."
"Je m'imposais d'abriter trois choses de cette nouvelle logique : mes compagnons de voyage, deux peluches baptisées Ours Orsi et Chien Voyageur, et mon reflet.
Face au miroir, je me regardais. La logique me disait que je n'étais pas en compagnie de mon reflet mais la perception de cet autre moi mobile défiait la logique. Les deux ne s'annulaient pas et je ne pouvais les réconcilier."
"C'est beaucoup plus difficile que d'où je viens. J'ai toujours les points (les particules dans l'air), des boutons et de la dentelle. Les personnages sont moins dangereux sous forme de souvenirs et d'aptitudes que je m'efforce d'accepter comme m'étant propres, et Chien Voyageur et Ours Orsi établissent des ponts avec le monde extérieur."
"Dans mon appartement, je me sens "normale" et intégrée "au monde". Je recherche la sécurité dans quelque chose d'extérieur à moi et je m'éveille avec un sens d'appartenance qui dépasse mon corps (je sais qu'une peluche n'est pas réelle mais j'ai appris ce concept en me tournant vers quelque chose d'extérieur de manière chaleureuse). Avant, mes objets avaient pour la plupart une valeur défensive et protectrice - je ne ressentais aucune appartenance et le sommeil était parfois une torture. Le sommeil est maintenant un lieu agréable."
"Peu de gens savaient où j'habitais et ceux qui le savaient étaient rarement invités. Je gardais le contrôle et leur rendais visite (toujours selon la stratégie de la sortie du placard avant l'ouverture de la porte)."
"Ses remarques étaient enflammées par un égo qui exigeait constamment des victoires. Les miennes l'étaient par le besoin de lutter pour rester sur les rails, pour établir des liens et pour comprendre quelque chose."
"J'avais toujours essayé de m'adapter aux attentes d'autrui mais je ne savais pas ce qui les avait motivées en premier lieu et je n'avais jamais pensé à le demander."
"Une étudiante me regardait paisiblement courir après les aigrettes d'un pissenlit.
Donna, tu n'es pas comme tout le monde non ?
Peut-être.
A quel point es-tu différente ? demanda-t-elle d'un petit air discret, la tête inclinée de côté.
Disons que je suis une culture en quête d'un milieu de développement."
Donna, tu n'es pas comme tout le monde non ?
Peut-être.
A quel point es-tu différente ? demanda-t-elle d'un petit air discret, la tête inclinée de côté.
Disons que je suis une culture en quête d'un milieu de développement."
"J'ai l'impression d'avoir fait un long chemin. Cela semble peu. Mais ce sont toutes les choses que j'ai vécues l'an passé. Savoir me rendait mal à l'aise. Cela m'a aussi beaucoup aidée parce que maintenant je fais la distinction entre ma personnalité et mes difficultés. C'est ce net contraste qui, je crois, m'aide à essayer si fort. Je pense qu'il y a un espoir. Plus je me dégage des difficultés qui me bloquent, plus les gens réagissent envers moi comme celle que je suis et non pas celle que je parais être."
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Belle découverte, je sens qu'avec les autres extraits entendus sur d'autres fils, je vais craquer sur l'album
- Spoiler:
- Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Je n'ai pas vu de nuit descendre petite pas
Et dans mon insomnie je ne comprenais pas
Je voyais de partout des étoiles qui filent
Elle m'ont menée à vous, me voilà désolée
Désolée
Ne me demandez pas pourquoi je suis comme ça
Si le dieu qui m'a faite s'est moqué de moi
Ne me demandez pas comment ça s'est passé
Quand j'ai perdu la tête le temps s'est arrêté
J'ai fouillé dans le ciel et toute la journée
Recherché les ficelles de son immensité
J'ai vu danser le peur perdue dans la tourmente
Elle avait la couleur d'une mort triste et lente
Triste et lente
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Je n'ai pas vu de nuit descendre petite pas
B dans mon insomnie je ne comprenais pas
Je voyais de partout des étoiles qui filaient
Et m'ont menée à vous, me voilà désolée.
Désolée
Ne me demandez pas pourquoi je suis comme ça
Si le dieu qui m'a faite s'est moqué de moi
Ne me demandez pas comment ça s'est passé
Quand j'ai perdu la tête le temps s'est arrêté
J'ai fouillé dans le ciel et toute la journée
Recherché les ficelles de son immensité
J'ai vu danser le peur perdue dans la tourmente
Elle avait la couleur d'une mort triste et lente.
Triste et lente
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
C'est beau l'au-delà
Je reste là
Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Ne me demandez pas pourquoi je suis venue
Sur mon chemin de croix la route était tordue
Ne me demandez pas comment c'est arrivé
Je ne m'en souviens pas le temps s'est arrêté
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Je ne prévois rien, sinon l’imprévisible.
Je ne regarde personne, mes yeux ont juste une vision.
Je n'attends rien, sinon l’inattendu !
Je ne pense à rien.
J'observe la vie.
Je suis libre."
Anthony Nourry
Je ne regarde personne, mes yeux ont juste une vision.
Je n'attends rien, sinon l’inattendu !
Je ne pense à rien.
J'observe la vie.
Je suis libre."
Anthony Nourry
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
1/Lu, mais je relirai.
Trop dense, trop de question, trop d'explication. Il me faut intégrer cela avec de l'affectif, comprendre avec le cœur, sentir avec l'âme. Sensation pourtant qu'il y a de l'essentiel dans ces extraits. Joie d'aller à la rencontre, pour une fois en comprenant quelque chose. Satisfaction de se sentir interface et d'espérer avoir un sens pour des gens que j'aime, enfin. Avoir du fait d'une complexionintermédiaire un sens à sa vie.
2/Entendu et lu, lundi, Vanessa Paradis, ce texte. Attention, il y a quelque chose de mortifère dans ce texte. L'appel au paradis blanc, l'appel à la perfection blanche, l'appel au détachement de notre corps miasmeux, l'appel à l'anorexie de vie. La perfection de vie n'est que dans la vie. Les parfaits et les Cathares ont tord, les Opus Dei auto flagellant ont tord. C'est en assumant pleinement notre finitude puante que nous dépassons la mort pour transfigurer la vie. Souviens-toi de la remarque de Mog à Castres à propos de feuillées : "il y a beaucoup à apprendre de nos relations aux fèces"
Trop dense, trop de question, trop d'explication. Il me faut intégrer cela avec de l'affectif, comprendre avec le cœur, sentir avec l'âme. Sensation pourtant qu'il y a de l'essentiel dans ces extraits. Joie d'aller à la rencontre, pour une fois en comprenant quelque chose. Satisfaction de se sentir interface et d'espérer avoir un sens pour des gens que j'aime, enfin. Avoir du fait d'une complexionintermédiaire un sens à sa vie.
2/Entendu et lu, lundi, Vanessa Paradis, ce texte. Attention, il y a quelque chose de mortifère dans ce texte. L'appel au paradis blanc, l'appel à la perfection blanche, l'appel au détachement de notre corps miasmeux, l'appel à l'anorexie de vie. La perfection de vie n'est que dans la vie. Les parfaits et les Cathares ont tord, les Opus Dei auto flagellant ont tord. C'est en assumant pleinement notre finitude puante que nous dépassons la mort pour transfigurer la vie. Souviens-toi de la remarque de Mog à Castres à propos de feuillées : "il y a beaucoup à apprendre de nos relations aux fèces"
"Quand j'ai perdu la tête le temps s'est arrêté
J'ai fouillé dans le ciel et toute la journée
Recherché les ficelles de son immensité
J'ai vu danser le peur perdue dans la tourmente
Elle avait la couleur d'une mort triste et lente
J'ai fouillé dans le ciel et toute la journée
Recherché les ficelles de son immensité
J'ai vu danser le peur perdue dans la tourmente
Elle avait la couleur d'une mort triste et lente
.../...
C'est beau l'au delà
Je reste là"
C'est le paradoxe de l'épouse défunte dans Inception qui préfère rester dans les limbes, plutôt que revenir.
Merci pour ces partages.
Invité- Invité
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Etrange, ce texte et cette musique, je les ai perçus intuitivement, émotionnellement, au-delà, justement, du mental et du sens premier des mots.
Peut être comme une parabole de ce chemin de plus de 3 ans maintenant.
L'au-delà moi finalement ... au-delà non pas de la vie mais des apparences, des fauxselfs, de ce pantin à peine incarné qui n'était pas moi mais l'image de celle que tant d'autres avaient espérée ...
Pas une mort donc mais une renaissance ... non, une naissance
Qu'il est bon finalement, enfin, de pouvoir partager ...
Peut être comme une parabole de ce chemin de plus de 3 ans maintenant.
L'au-delà moi finalement ... au-delà non pas de la vie mais des apparences, des fauxselfs, de ce pantin à peine incarné qui n'était pas moi mais l'image de celle que tant d'autres avaient espérée ...
Pas une mort donc mais une renaissance ... non, une naissance
Qu'il est bon finalement, enfin, de pouvoir partager ...
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Dernière édition par renarde20 le Jeu 13 Juin 2013 - 22:20, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Des rêves pour changer votre vie", tome I
L’ascenseur des rêves
Pierre Etevenon
« Qui » rêve en nous et de quoi ? Où se passent nos rêves ? Quand et comment rêvons-nous ? Nos rêves sont indissociables des journées qui précèdent, de notre passé et de notre futur. Après l'histoire des rêves dans l'Antiquité, Freud et Jung, pionniers de la psychanalyse, ont résumé les données anthropologiques et psychologiques des rêves.
« Qui » rêve en nous et de quoi ? Où se passent nos rêves ? Quand et comment rêvons-nous ?
Voici une nouvelle « méthode ». Elle nous aide à nous souvenir de nos rêves et à les décrire dans un journal des rêves. Ainsi, le rêveur qui est en nous prend « l'ascenseur des rêves » pour les visiter et agir grâce à eux dans des plans élevés et multidimensionnels qui vont de l'inconscient aux mondes de nos pulsions, de nos sentiments et émotions, de nos pensées, de la création et de l'intuition, et au-delà. Cette « psychologie intégrale des rêves » n'est pas une thérapie: elle se situe en amont de l'interprétation et de l'analyse qui s’en suit. Elle ne prend pas parti et reste scientifique, en posant des questions clés. Par la pratique, elle permet de découvrir les rêves signifiants qui sont des indications de notre avenir et qui vont changer notre vie.
Dernière édition par renarde20 le Jeu 13 Juin 2013 - 22:11, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Petite pause au milieu du gué, pour prendre le temps d'admirer le paysage et estimer le chemin parcouru et restant à parcourir ...
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Ne me secouez pas.
Je suis plein de larmes."
Je suis plein de larmes."
Henri Calet ~ "Peau d'ours"
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Ours a écrit:Extrait de " http://musingsofanaspie.com/2013/06/14/its-not-your-fault/ "
It’s Not Your Fault
It’s not your fault.
Some days I feel like I should get this tattooed on my forehead.
When I withdraw into myself and fall silent, it’s not because of anything you did.
When I blow up over some inconsequential thing you’ve said, know that the real trigger happened hours ago.
When you do something that unexpectedly makes me feel trapped or panicked, there was no way you could have known until I told you.
When I zone out in the middle of a conversation, it has nothing to do with how interesting the conversation is.
When I ignore you because I’m engrossed in writing or reading, it’s not a reflection on how I feel about our relationship.
When I twist out of your embrace or push your hand away, it doesn’t mean you’ve done something wrong.
When I forget to call you, it’s not because I’ve forgotten you.
When I don’t look at you during a conversation, it’s not because you’re boring me.
When you suggest doing something together and I say no, it doesn’t mean I don’t like you.
When I can’t explain my feelings or actions, it has nothing to do with how hard you’re trying to understand.
Because I didn’t mean to hurt you doesn’t mean it doesn’t hurt.
I say these things, but the sting of my actions isn’t lessened.
To bridge all the gaps would be a full time job.
Understanding helps, as does lowered expectations for everyone involved, but ultimately I know that I’ll keep running up against these unintended hurts that I see only in retrospect.
This is who I am, how I am.
It’s not you. It’s me?
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Si tu doutes de tes pouvoirs, tu donnes du pouvoir à tes doutes."
Claude D'Astous
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Il faut sans cesse se jeter du haut d'une falaise et se fabriquer des ailes durant la chute."
Ray Bradbury
Ray Bradbury
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
La voix de Zaz me prend aux tripes, les paroles et la musiques sont de ... JJG !
- paroles:
- Si j’étais l’ami du bon dieu
Si je connaissais les prières
Si j’avais le sang bleu
Le don d’effacer, tout refaire
Si j’étais reine ou magicienne,
Princesse, fée, grand capitaine
D’un noble régiment
Si j’avais les pas d’un géant
Je mettrai du ciel en misère
Toutes les larmes en rivières
Et fleurirai des sables où file même l’espoir
Je sèmerai des utopies
Plier serai interdit
On ne détournera plus les regards
Si j’avais des milles et des cents
Des talents, la force ou les charmes
Des maîtres, des puissants
Si j’avais les clés de leurs âmes
Si je savais prendre les armes
Au feu d’une armée de titans
J’allumerai des flammes
Dans les rêves éteints des enfants
Je mettrais des couleurs aux peines
J’inventerai des Édens
Au pas de chance, au pas d’étoile, au moins que rien
Mais je n’ai qu’un cœur en guenille
Et deux mains tendues de brindilles
Une voix que le vent chasse au matin
Mais si nos mains nues se rassemblent
En millions de cœur ensemble
Si nos voix s’unissaient
Quel hiver y résisterait
Un monde fort, une terre âme sœur
Où bâtiront dans ses cendres
Peu à peu, miettes à miettes
Gouttes à gouttes et cœur à cœur
Peu à peu, miettes à miettes
Gouttes à gouttes et cœur à cœur
Dernière édition par renarde20 le Mar 18 Juin 2013 - 16:16, édité 3 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
- paroles:
- On gravit des sommets dans nos vies dans nos cœurs
Cet amour infini, mélange de douleur
Mais partager l'instant du bonheur
On garantit un soir comme pour lui rendre honneur
Je gravis la montagne comme je gravis ma vie
Tous ces regards croisés si je les ai compris
J'ai pourtant vu 1000 fois et suis encore surprise
De la beauté des êtres qui m'ont fait lâcher prise
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace et sans faire ce qui doit
Je tiens en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Ils vivent leur ascension, grimpent et bravent leur peur
Il n'y a nulle prison que celle que l'on se crée au cœur
Je prend note et leçon dans ces vives lueurs
La lune me regarde, ne pas mourir avant l'heure
Je garde précieusement l’expérience dans ma chaire
Revenir au quotidien lui non plu ordinaire
Dans les pages d'un bouquin ces phrases qui me décrivent
Tout se termine et prend fin après l'extase la lessive
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace et sans faire ce qui doit
Je garde en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Portée dans ma tête jusqu'à mon sac à dos
Les petites tempêtes me poussent vers le haut
Le froid que je respire, je sens que je m'allège
Je n'ai rien vu venir les deux pieds dans la neige
Et puis c'est plus facile, et un pas après l'autre
Si je marche tranquille, si je suis quelqu'un d'autre
J'aurai toute ma vie laissant faire ce qui doit
De ce qu'on a gravit qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace et sans faire ce qui doit
Je tiens en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
C'est la beauté sans mot qui transforme un instant
A genoux dans la glace et sans faire ce qui doit
Je tiens en moi le chaud, la saveur du présent
De ces moments de grâce qui fut vous qui fut moi
Dernière édition par renarde20 le Mar 18 Juin 2013 - 7:51, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Dernière édition par renarde20 le Mar 18 Juin 2013 - 8:02, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
- paroles:
- Je me sens brocante, je suis la méchante
Si mes enfants m'invite, je fais la pas contente
Et quand ils me visitent, je suis la transparente
Je me sens pâlotte, je me sanglote
Mes enfants me nettoient, des inconnus me sortent.
A croire quand je me vois que je suis déjà morte
Si je perds la mémoire, faudrait pas s'inquiéter
C'est que ma vie est au soir, d'une triste journée
Si je perds la raison, faudrait pas s'en vouloir
Si c'est plus ma maison, laissez moi dans le couloir
Si je perds les pédales, et si ça vous inquiètes
Si ça vous fait trop mal, je ne sais plus qui vous êtes
Et si je perds la boule, n'ayez pas trop pitié
Ma tête est une foule, de visages oubliés
Je me sens friperie, je me fais momie
Mes enfants me déplacent comme un vieux manuscrit
Et j'ai les feuilles qui cassent, et je suis mal écrit
Je me sens bizarre, je me vis trop tard
Si je repense aux instants où j'ai fait sans le savoir
La course avec le temps, sans me dire au revoir
Si je perds la mémoire, faudrait pas s'inquiéter
C'est que ma vie est au soir, d'une triste journée
Si je perds la raison, faudrait pas s'en vouloir
Si c'est plus ma maison, laissez moi dans le couloir
Si je perds les pédales, et si ça vous inquiètes
Si ça vous fait trop mal, je ne sais plus qui vous êtes
Et si je perds la boule, n'ayez pas trop pitié
Ma tête est une foule, de visages oubliés
Si je perds la mémoire, faudrait pas s'inquiéter
C'est que ma vie est au soir, d'une triste journée
Si je perds la raison, faudrait pas s'en vouloir
Si c'est plus ma maison, laissez moi dans le couloir
Si je perds les pédales, et si ça vous inquiètes
Si ça vous fait trop mal, je ne sais plus qui vous êtes
Et si je perds la tête, n'ayez pas trop pitié
Bientôt je serai bête, et vous aurez oubliés
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"I saw the angel in the marble and carved until I set him free."
Michelangelo
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"L'indicible ne s'écrit pas
il se crie
ou se tait
dans une infinie désespérance."
Jacques Salomé ~ Lettre à l'intime de soi
il se crie
ou se tait
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
écho tellement proche et vrai de mon présent déjà passé...Merci !
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