Le début de tout le reste ... livre IV
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Quelqu'un, quelque part"
Donna Williams
"A la limite je me demande ce que je risque,
D'une vie dans les abîmes "bien au-dessous" de zéro",
J'ai saisi le matériel d'escalade,
Et je crie haut et fort au mode,
C'était tout ce que j'étais, avant jamais assez,
Et avec tout ce que j'étais, il était trop injuste
Que je demeure ici-bas, personne nulle part."
Donna Williams
"A la limite je me demande ce que je risque,
D'une vie dans les abîmes "bien au-dessous" de zéro",
J'ai saisi le matériel d'escalade,
Et je crie haut et fort au mode,
C'était tout ce que j'étais, avant jamais assez,
Et avec tout ce que j'étais, il était trop injuste
Que je demeure ici-bas, personne nulle part."
" "Mon monde" était un corps spirituel. Il avait été mon foyer, mon moi, ma vie, mon système de compréhension de ce lieu pourri appelé "le monde". Je m'étais sentie contrainte de renier ou de rejeter toute ou partie de "mon monde" qu'autrui touchait ou voyait. C'était mon principe, une épuration ou une soupape de sécurité grâce à laquelle je préservais ma santé mentale derrière les barreaux d'une cage sans issue."
"Je savais que je ne pourrai jamais accepter "le monde" sans remparts tant que je n'aurais pas rendu mes armes. Mes plus puissantes étaient la possessivité et le secret de "mon monde" ; elles étaient si efficaces que, quand je menaçais de le révéler, il s'échappait de l'emprise de mon expression et de ma pensée conscientes. En le rejetant, je m'amputais de tous mes membres un à un sans anesthésie, mais il fallait le faire. après m'être demandé 25 années durant quelle idiote, folle ou dérangée j'étais, j'avais trébuché sur un mot qui expliquait sommairement "mon monde". Ce mot, c'était "autisme"."
"Terrée derrière ces façades, j'avais étouffé dans un bastion mental de ma création, cerné de remparts dressés autour de cercles de fortifications. C'était "mon monde sous verre", un univers au vitrage blindé invisible, une matrice créée pour en remplacer une autre devenue trop petite et de laquelle j'avais observé "le monde" installé dans son fauteuil, satisfait du spectacle. Mes les fenêtres de "mon monde" étaient brisées et j'étais face à l'ennemi, à découvert. Dans ma vulnérabilité, j'avais rasé ma dernière défense. Je reposais nue à ses pieds. Le vent glacé de l'inconnu s'engouffrait violemment dans les fissures de mes murailles de verre fracassé."
"Ma tête frappait tout ce qu'elle approchait comme quelqu'un essayant d'ouvrir une noix devenue trop grosse pour sa coquille. J'étais envahie par une impression de surdité intérieure - une surdité de moi qui calcinait tous les vertiges en cris muets exaltés de fièvre."
"A cette façade vivante et gaie il fallut plus de 20 ans pour comprendre que "fonctionner" ne signifiait pas "éprouver", que "paraitre" ne signifiait pas "être"."
"Je n'avais pas de but précis. J'étais maintenant chez moi en moi mais toujours démunie d'un sens d'appartenance à l'extérieur."
"Après tant d'années, il faut soulager d'apprendre que son intuition ne l'avait pas trompé. Approcher une fée aurait été aussi délicat que de me maintenir au milieu d'un groupe. Dès le premier signe de reconnaissance, je "disparaissais". L'envoi direct d'un compliment, le moindre soupçon d'encouragement verbal me tuait aussi systématiquement et aussi sûrement que la piqûre d'un scorpion."
"Nous avions enlevé tous les papiers argentés et multicolores d'une boite de chocolats. Je les lissai et les agençai selon un motif régulier. Je me perdis dans les couleurs au point d'être ces couleurs.
Avec des ciseaux, Tim en découpa un en bandes minuscules, puis en tour petits carrés. Je pris mes carrés un à un et les pliais au milieu pour former des noeuds. Ma pile diminuait.
Je lui demandais ce qu'il faisait en voyant qu'il désintégrait ces prolongement brillants de moi-même.
Il prit un pot de confiture, en enleva l'étiquette et le déposa sur le banc où se trouvait les petits papiers brillants. De sa grande main, il dégagea tout se était sur le banc et ses petits papiers et les miens tombèrent ensemble dans le pot. Ses morceaux et les miens dansaient et se touchaient."
"Tout un univers semblait séparer les autres de "mon monde", où il n'avaient aucune raison d'être. A l'adolescence les murs s'étaient fissurés et j'avais repris pendant quelques mois le mutisme de "mon monde". Mais les murs avaient été consolidés, non pas avec des pansements mais avec des blindages en acier et du béton épais. Sans outil, à mains nues, j'avais tenté de me frayer une issue mais sans succès.
De toutes mes forces j'attaquai ces murs que j'avais si solidement construits."
"J'étais malade de les voir envahir son espace personnel avec leur corps, leur haleine, leurs odeurs, leurs rires, leurs mouvements et leurs bruits. Quasiment fous, ils agitaient des hochets et des objets devant elle comme deux sorciers trop zélés espérant exorciser l'autisme.S'ils avaient pu utiliser un levier pour forcer l'ouverture de son âme et la gaver "du monde", ils l'auraient fait sans remarquer la mort de leur patiente sur la table d'opération."
"Michael décida de m'apprendre. Il prit ma main et j'eus un serrement de coeur. J'avais peur et pourtant je voulais savoir pourquoi je ne "disparaissais" pas quand j'étais avec lui, Jack ou Jody. En sa présence je me sentais étrangement en sécurité et à l'aise. Son toucher n'avait pas d'attente. Il l'évitait presque autant que moi."
"Il avait apportait des jeux et des documents et souhaitait me faire passer des tests. "ce n'est pas une guerre", me dis-je, répondant silencieusement à une agitation croissante. Le livre avait déjà mis à nu tout ce que la guerre avait protégé et défendu. La guerre était terminée.
Je dus ensuite passer des tests ... Je les connaissais bien. Ce sont ces tests qui vous font paraître idiote. Ils vous donnent l'impression d'être stupide et vous mettent en colère contre votre évaluateur. Je regardais ce docteur. "Finalement il n'est pas dans mon camp", me dis-je en réponse à un sentiment de trahison. Je rectifiai : il n'y a pas de camp. Il n'y a pas de camp quand il n'y a pas de guerre."
"C'était comme si mon cerveau n'avait pas de tamis ; par contre, ma "réussite" et mon "haut niveau" impliquaient coupure, surcharge, dissociation et disparition du temps. On peut être "personne nulle part" de deux façons. La première est d'être figée et incapable d'agir spontanément pour soi. La seconde est d'être capable de tout faire d'après des répertoires copiés et mémorisés, sans conscience de soi, tout en étant pratiquement incapable d'une action complexe et consciente.
Quand mes sens étaient ainsi submergés, j'avais mal à la tête ; c'était comme si je regardais un dessin animé en accéléré."
"Je savais que je ne pourrai jamais accepter "le monde" sans remparts tant que je n'aurais pas rendu mes armes. Mes plus puissantes étaient la possessivité et le secret de "mon monde" ; elles étaient si efficaces que, quand je menaçais de le révéler, il s'échappait de l'emprise de mon expression et de ma pensée conscientes. En le rejetant, je m'amputais de tous mes membres un à un sans anesthésie, mais il fallait le faire. après m'être demandé 25 années durant quelle idiote, folle ou dérangée j'étais, j'avais trébuché sur un mot qui expliquait sommairement "mon monde". Ce mot, c'était "autisme"."
"Terrée derrière ces façades, j'avais étouffé dans un bastion mental de ma création, cerné de remparts dressés autour de cercles de fortifications. C'était "mon monde sous verre", un univers au vitrage blindé invisible, une matrice créée pour en remplacer une autre devenue trop petite et de laquelle j'avais observé "le monde" installé dans son fauteuil, satisfait du spectacle. Mes les fenêtres de "mon monde" étaient brisées et j'étais face à l'ennemi, à découvert. Dans ma vulnérabilité, j'avais rasé ma dernière défense. Je reposais nue à ses pieds. Le vent glacé de l'inconnu s'engouffrait violemment dans les fissures de mes murailles de verre fracassé."
"Ma tête frappait tout ce qu'elle approchait comme quelqu'un essayant d'ouvrir une noix devenue trop grosse pour sa coquille. J'étais envahie par une impression de surdité intérieure - une surdité de moi qui calcinait tous les vertiges en cris muets exaltés de fièvre."
"A cette façade vivante et gaie il fallut plus de 20 ans pour comprendre que "fonctionner" ne signifiait pas "éprouver", que "paraitre" ne signifiait pas "être"."
"Je n'avais pas de but précis. J'étais maintenant chez moi en moi mais toujours démunie d'un sens d'appartenance à l'extérieur."
"Après tant d'années, il faut soulager d'apprendre que son intuition ne l'avait pas trompé. Approcher une fée aurait été aussi délicat que de me maintenir au milieu d'un groupe. Dès le premier signe de reconnaissance, je "disparaissais". L'envoi direct d'un compliment, le moindre soupçon d'encouragement verbal me tuait aussi systématiquement et aussi sûrement que la piqûre d'un scorpion."
"Nous avions enlevé tous les papiers argentés et multicolores d'une boite de chocolats. Je les lissai et les agençai selon un motif régulier. Je me perdis dans les couleurs au point d'être ces couleurs.
Avec des ciseaux, Tim en découpa un en bandes minuscules, puis en tour petits carrés. Je pris mes carrés un à un et les pliais au milieu pour former des noeuds. Ma pile diminuait.
Je lui demandais ce qu'il faisait en voyant qu'il désintégrait ces prolongement brillants de moi-même.
Il prit un pot de confiture, en enleva l'étiquette et le déposa sur le banc où se trouvait les petits papiers brillants. De sa grande main, il dégagea tout se était sur le banc et ses petits papiers et les miens tombèrent ensemble dans le pot. Ses morceaux et les miens dansaient et se touchaient."
"Tout un univers semblait séparer les autres de "mon monde", où il n'avaient aucune raison d'être. A l'adolescence les murs s'étaient fissurés et j'avais repris pendant quelques mois le mutisme de "mon monde". Mais les murs avaient été consolidés, non pas avec des pansements mais avec des blindages en acier et du béton épais. Sans outil, à mains nues, j'avais tenté de me frayer une issue mais sans succès.
De toutes mes forces j'attaquai ces murs que j'avais si solidement construits."
"J'étais malade de les voir envahir son espace personnel avec leur corps, leur haleine, leurs odeurs, leurs rires, leurs mouvements et leurs bruits. Quasiment fous, ils agitaient des hochets et des objets devant elle comme deux sorciers trop zélés espérant exorciser l'autisme.S'ils avaient pu utiliser un levier pour forcer l'ouverture de son âme et la gaver "du monde", ils l'auraient fait sans remarquer la mort de leur patiente sur la table d'opération."
"Michael décida de m'apprendre. Il prit ma main et j'eus un serrement de coeur. J'avais peur et pourtant je voulais savoir pourquoi je ne "disparaissais" pas quand j'étais avec lui, Jack ou Jody. En sa présence je me sentais étrangement en sécurité et à l'aise. Son toucher n'avait pas d'attente. Il l'évitait presque autant que moi."
"Il avait apportait des jeux et des documents et souhaitait me faire passer des tests. "ce n'est pas une guerre", me dis-je, répondant silencieusement à une agitation croissante. Le livre avait déjà mis à nu tout ce que la guerre avait protégé et défendu. La guerre était terminée.
Je dus ensuite passer des tests ... Je les connaissais bien. Ce sont ces tests qui vous font paraître idiote. Ils vous donnent l'impression d'être stupide et vous mettent en colère contre votre évaluateur. Je regardais ce docteur. "Finalement il n'est pas dans mon camp", me dis-je en réponse à un sentiment de trahison. Je rectifiai : il n'y a pas de camp. Il n'y a pas de camp quand il n'y a pas de guerre."
"C'était comme si mon cerveau n'avait pas de tamis ; par contre, ma "réussite" et mon "haut niveau" impliquaient coupure, surcharge, dissociation et disparition du temps. On peut être "personne nulle part" de deux façons. La première est d'être figée et incapable d'agir spontanément pour soi. La seconde est d'être capable de tout faire d'après des répertoires copiés et mémorisés, sans conscience de soi, tout en étant pratiquement incapable d'une action complexe et consciente.
Quand mes sens étaient ainsi submergés, j'avais mal à la tête ; c'était comme si je regardais un dessin animé en accéléré."
Dernière édition par Renarde20 le Mer 02 Mai 2018, 20:16, édité 2 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Comme un vent de tendresses
une caresse de l'âme
trace de pas sur la piste :
pour toi
une caresse de l'âme
trace de pas sur la piste :
pour toi
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
http://www.liberation.fr/economie/2013/06/02/travailler-avec-des-autistes-un-exercice-passionnant-mais-complexe_907637
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Sauve souris , ça fuit......
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
solifleur à Ours a écrit:celui-là pour toi ...
Quête
J’ai faim
d’un moment d’attention
m’ouvrant un horizon
que je mendie sans fin.
J’ai faim
de ce regard d’autrui
m’offrant comme un crédit
lorsque tout tourne à rien
J’ai faim
J’ai faim et je m’emplis
d’un rêve inaccompli.
Mon espoir est-il vain ?
J’ai faim
Et ma faim ne s’apaise.
Et mon air très à l’aise
ne me trahira point.
Esther Granek, Synthèses, 2009
Sublime et parlant ... vibrant et résonant !
Merci Solifleur pour cette découverte
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Ours a écrit:Dale Dunning
Les mots ressentis, en total silence, grâce au grain d'une peau frôlée ...
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
solifleur a écrit:Contradictions
Ils cohabitent en moi.
Se battent sans qu’on le voie :
Le passé le présent
Le futur et maintenant
L’illusion et le vrai
Le maussade et le gai
La bêtise la raison
Et les oui et les non
L’amour de ma personne
Les dégoûts qu’elle me donne
Les façades qu’on se fait
Et ce qui derrière est
Et les peurs qu’on avale
Les courages qu’on étale
Les envies de dire zut
Et les besoins de lutte
Et l’humain et la bête
Et le ventre et la tête
Les sens et la vertu
Le caché et le nu
L’aimable et le sévère
Le prude et le vulgaire
Le parleur le taiseux
Le brave et le peureux
Et le fier et le veule …
Pour tout ça je suis seul.
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Changer, me trouver, devenir enfin moi ...
Besoin de poser de nouvelles limites, accepter de franchir ces murs ...
Ni tout à fait la même, ni vraiment une autre.
Nécessité de compréhension et d'accompagnement bienveillant dans ma métamorphose.
Je ne le fais pas CONTRE quiconque mais POUR moi !
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Bizous... ma belle
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Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Tout changement, même celui qu’on espérait, amène quelque mélancolie.
Ce que nous laissons derrière nous est une part de nous-mêmes.
Il nous faut mourir à une vie, avant de naître à une autre."
Anatole France
Ce que nous laissons derrière nous est une part de nous-mêmes.
Il nous faut mourir à une vie, avant de naître à une autre."
Anatole France
"Ne gaspille par ton temps et tes forces
à combattre les insuccès et les difficultés depuis l'extérieur mais,
devant les obstacles, tourne-toi vers l'intérieur, adopte une attitude juste envers la vie,
affirme ta supériorité et l'abondance du bien et marche courageusement vers ton but.
Tous les obstacles seront alors réduits à néant,
comme les ténèbres lorsque la lumière se met à luire ..."
K.O. Schmidt, "Le hasard n'existe pas"
à combattre les insuccès et les difficultés depuis l'extérieur mais,
devant les obstacles, tourne-toi vers l'intérieur, adopte une attitude juste envers la vie,
affirme ta supériorité et l'abondance du bien et marche courageusement vers ton but.
Tous les obstacles seront alors réduits à néant,
comme les ténèbres lorsque la lumière se met à luire ..."
K.O. Schmidt, "Le hasard n'existe pas"
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Vouloir étouffer ou soigner le sentiment de solitude,
c’est empêcher un être humain de prendre conscience,
de grandir, de faire quelque chose de sa vie.
La solitude est à la fois le prix à payer et la récompense de notre liberté.
Il ne s’agit donc pas de la renier, de la brader jamais,
ni pour vivre une histoire amoureuse, ni pour faire carrière,
puisqu’elle est ce qui demeure unique en chacun de nous.
“Habitare Secum”, disaient les moines comme les anciens philosophes.
“Habiter avec soi”, cela revient à dire : habiter sa solitude.
C’est le lot, le destin de tout homme qu’on veuille se le cacher ou non.
Et c’est le commencement de tout …"
Jacqueline kelen.
c’est empêcher un être humain de prendre conscience,
de grandir, de faire quelque chose de sa vie.
La solitude est à la fois le prix à payer et la récompense de notre liberté.
Il ne s’agit donc pas de la renier, de la brader jamais,
ni pour vivre une histoire amoureuse, ni pour faire carrière,
puisqu’elle est ce qui demeure unique en chacun de nous.
“Habitare Secum”, disaient les moines comme les anciens philosophes.
“Habiter avec soi”, cela revient à dire : habiter sa solitude.
C’est le lot, le destin de tout homme qu’on veuille se le cacher ou non.
Et c’est le commencement de tout …"
Jacqueline kelen.
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
- Spoiler:
- "You Learn"
I recommend getting your heart trampled on to anyone
I recommend walking around naked in your living room
Swallow it down (what a jagged little pill)
It feels so good (swimming in your stomach)
Wait until the dust settles
You live you learn
You love you learn
You cry you learn
You lose you learn
You bleed you learn
You scream you learn
I recommend biting off more then you can chew to anyone
I certainly do
I recommend sticking your foot in your mouth at any time
Feel free
Throw it down (the caution blocks you from the wind)
Hold it up (to the rays)
You wait and see when the smoke clears
You live you learn
You love you learn
You cry you learn
You lose you learn
You bleed you learn
You scream you learn
Wear it out (the way a three-year-old would do)
Melt it down (you're gonna have to eventually anyway)
The fire trucks are coming up around the bend
You live you learn
You love you learn
You cry you learn
You lose you learn
You bleed you learn
You scream you learn
You grieve you learn
You choke you learn
You laugh you learn
You choose you learn
You pray you learn
You ask you learn
You live you learn
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait.
Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque,
mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons."
Arnaud Desjardins
Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque,
mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons."
Arnaud Desjardins
Dernière édition par renarde20 le Mer 05 Juin 2013, 08:48, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Depuis longtemps déjà
Les larmes coulent
Sur la face de la lune
Qui parfois s'éclipse
Et lance au soleil
Un cri dont la fréquence
Souffle ses flammes"
Le Souffleur De Sons
Les larmes coulent
Sur la face de la lune
Qui parfois s'éclipse
Et lance au soleil
Un cri dont la fréquence
Souffle ses flammes"
Le Souffleur De Sons
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Parfois je suis le dieu que je porte en moi :
Je suis alors le dieu et le croyant et la prière
Et l'image d'ivoire
Où l'on oublie ce dieu.
Parfois je ne suis rien de plus qu'un athée
De ce dieu personnel que je suis dans mon exaltation.
Je contemple en moi un ciel tout entier
Et ce n'est qu'un ciel haut et vide."
F. Pessoa "Dieu" in "Cancioneiro"
Je suis alors le dieu et le croyant et la prière
Et l'image d'ivoire
Où l'on oublie ce dieu.
Parfois je ne suis rien de plus qu'un athée
De ce dieu personnel que je suis dans mon exaltation.
Je contemple en moi un ciel tout entier
Et ce n'est qu'un ciel haut et vide."
F. Pessoa "Dieu" in "Cancioneiro"
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"Il est vrai peut-être que les mots
nous cachent davantage les choses invisibles
qu'ils ne nous révèlent les visibles."
Albert Camus
nous cachent davantage les choses invisibles
qu'ils ne nous révèlent les visibles."
Albert Camus
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
"La solitude n'est pas l'absence de compagnie,
mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous
et de nous aider à décider de nos vies."
Paulo Coelho ~ "Le manuscrit retrouvé"
"Pour pouvoir t’aimer sans réticence,
j’ai dû apprendre à m’aimer sans réserve."
Jacques Salomé
mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous
et de nous aider à décider de nos vies."
Paulo Coelho ~ "Le manuscrit retrouvé"
"Pour pouvoir t’aimer sans réticence,
j’ai dû apprendre à m’aimer sans réserve."
Jacques Salomé
Dernière édition par renarde20 le Ven 07 Juin 2013, 16:32, édité 1 fois
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
Ours a écrit:
- Spoiler:
Hé, à quoi ça sert ?
A quoi ça sert de venir te voir ?
A quoi ça sert ?
De quoi j'ai l'air ?
Quand je frappe à ta porte ce soir
Qu'est ce que j'espère ?
Qu'est ce que j'espère ?
Oui qu'est-ce que j'espère ?
Qu'on me dise la fin de l'histoire
Qu'on me libère
Qu'on me repère
Qu'on me dise si je viens, si je pars
Que l'on m'éclaire
Que l'on me fasse voir
Ce qu'il y'a derrière
Derrière cette histoire
Derrière ce rempart
C'est un mystère
Moi j'ai peur du noir
J'ai peur de la nuit, du hasard
J'ai peur ici de ne plus savoir
J'ai peur de me perdre, il est tard
Là sans lumière, j'ai quel espoir ?
Hein qu'est ce que je dois faire ?
C'est vrai j'dois bien finir quelque part
Loin de tes terres, de ta mémoire
Je voulais juste te dire au revoir
Juste une dernière fois te revoir
Avant que j'erre, que je ne m'égare
J'aimerais qu'on se serre
Puis qu'on se sépare
Ours :
Re: Le début de tout le reste ... livre IV
renarde20 a écrit:
.../...
"Pour pouvoir (t’)aimer sans réticence,
j’ai dû apprendre à m’aimer sans réserve."
Jacques Salomé
Tant il est vrai que chercher à compenser, étayer, ... ce que l'on est par l'autre, entraine à porter sur l'autre une demande, à le reconstruire selon son propre besoin ou plus sommairement à ne "prendre" chez l'autre que la partie qui nous intéresse.
Cela ne peut pas marcher.
Il faut donc se suffire à soi même pour être en équilibre et ensuite accueillir l'autre.
Comment savoir si l'on approche d'une autosuffisance ?
Peut-être par être capable d'embrasser sa solitude, de s'en laisser imprégner, de l'intégrer pleinement.
Pourquoi cela parait souvent si long ?
Et si ce n'était que pour avoir le temps de "développer" sa vie ?
Après tout on peut imaginer que compte tenu de notre "équipement", il nous faut plus de temps pour habiter convenablement notre intérieur, alors que le "vulgum pecus" a "torché" le problème en quelques années d'adolescence.
Et si parcourir toutes nos arborescences nous prenait toute la vie ? (en fait le point d'interrogation est superflu... )
Alors, il nous reste pour tenter de rester en équilibre que la philosophie et les études de psycho, faire du questionnement son métier et/ou son hobby.
Question subsidiaire : Peut-on tricher un peu pour faire plus court ...?
Invité- Invité
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