"For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
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UK09
Speedy
imram
Rayure 113
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"For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonjour à toutes et à tous.
Je me permets de poster ce message dans cette catégorie, mais si vous jugez qu'il est plus amène de la transférer dans la catégorie "emploi", je suis (du verbe suivre) votre décision :-)
Alors voilà.... pour tous les zèbres ici présents, je me trouve actuellement face à un choix de vie et de carrière (restreint, mais j'aime bien envisager de facon synthétique toutes les options, même quand celles-ci sont uniques...), dont un doctorat/PhD.
Sachant que... comment dire, nous sommes ce que nous sommes (et nous sommes fiers de l'être - bon, ok, parfois) j'aimerai avoir vos idées, ressentis, expériences sur cette... expérience dans la recherche...
Mes questions sont en fait assez basiques (avant ne serais-ce que de définir un sujet) : est-ce que celà est compatible avec notre visions du monde, nos attentes, nos capacités, nos besoins intellectuel, etc. ?
Je pense que le reste du débat va permettre d'étoffer mes questions, mais dans tous les cas, je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Ah, et oui : je ne me suis pas (encore) présenté dans la catégorie dévolue à cet effet, et je prie les personnes qui apprécient ces présentations de ne point vouloir en prendre ombrage ; mais ... pour dire que j'aime bien les nounours Haribo et que j'ai de plus en plus de mal à manger des artichauts, je n'ai pas voulu ajouter un post de trois mots ....
Je me permets de poster ce message dans cette catégorie, mais si vous jugez qu'il est plus amène de la transférer dans la catégorie "emploi", je suis (du verbe suivre) votre décision :-)
Alors voilà.... pour tous les zèbres ici présents, je me trouve actuellement face à un choix de vie et de carrière (restreint, mais j'aime bien envisager de facon synthétique toutes les options, même quand celles-ci sont uniques...), dont un doctorat/PhD.
Sachant que... comment dire, nous sommes ce que nous sommes (et nous sommes fiers de l'être - bon, ok, parfois) j'aimerai avoir vos idées, ressentis, expériences sur cette... expérience dans la recherche...
Mes questions sont en fait assez basiques (avant ne serais-ce que de définir un sujet) : est-ce que celà est compatible avec notre visions du monde, nos attentes, nos capacités, nos besoins intellectuel, etc. ?
Je pense que le reste du débat va permettre d'étoffer mes questions, mais dans tous les cas, je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Ah, et oui : je ne me suis pas (encore) présenté dans la catégorie dévolue à cet effet, et je prie les personnes qui apprécient ces présentations de ne point vouloir en prendre ombrage ; mais ... pour dire que j'aime bien les nounours Haribo et que j'ai de plus en plus de mal à manger des artichauts, je n'ai pas voulu ajouter un post de trois mots ....
Rayure 113- Messages : 96
Date d'inscription : 19/07/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonsoir,
Je ne suis pas un Z de référence, et peut être même pas un Z, car non testé et tamponné.
Je ne suis pas certain de saisir ta question.
Tu sembles te demander si faire un Doctorat/PhD te permettrait de vivre mieux avec ta zébritude.
Il est probable que dans la recherche, il y ait pas mal de HQI, mais je doute fort que le fonctionnement des labos de recheche soient un paradis pour les Z.
en 1993 (ça fait loin ,mais je doute que ça ait changé), j'ai fait un essai en DEA (france), et j'ai vu comment fonctionnaient les labos. C'était un vrai panier de crabes, à qui serait copain avec le directeur de thèse qui avait le plus d'influence ...
J'ai croisé la route de certains cehrcheurs et checheuses au CNRS : pour y arriver, il faut faire une vraie campagne électorale, se montrer, faire sa promo ...
Après, si tu es un chercheur vraiment génial, mais maintenant ... non, il faudra faire des publics relations quand même je pense.
Il faudrait la confirmations de personnes qui sont dans des labos de recherche, je n'y ai fait qu'un incursion express, et ce que j'y ai vu ne m'a pas trop plu (mais c'est mon impression à l'époque).
Pour la vision du monde, je peux te dire que j'ai foiré ma carrière parce que je ne voulais pas travailler pour l'industrie d'armement. J'ai refusé une proposition parce que je ne trouvais pas ça éthique. Certains jours, je le regrette.
Par rapport à nos attentes, nos capacités, nos besoins intellectuels ?!
Nos ?!!
Les Z sont un troupeau assez disparate, il n'y a que toi qui peut préciser ces attentes , etc ...
Je pense que beaucoup de Z n'ont pas eu mes problèmes éthiques, et on fait de belles carrières dans des domaines techniquement passionnants, mais très contestables du point de vue ethique. Je ne leur jette pas la pierre, j'aurais aimé ne pas avoir de conscience, juste une aspiration à l'excellence.
mais ... science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
je mourrai pauvre, mais serein face à Anubis.
Je ne suis pas un Z de référence, et peut être même pas un Z, car non testé et tamponné.
Je ne suis pas certain de saisir ta question.
Tu sembles te demander si faire un Doctorat/PhD te permettrait de vivre mieux avec ta zébritude.
Il est probable que dans la recherche, il y ait pas mal de HQI, mais je doute fort que le fonctionnement des labos de recheche soient un paradis pour les Z.
en 1993 (ça fait loin ,mais je doute que ça ait changé), j'ai fait un essai en DEA (france), et j'ai vu comment fonctionnaient les labos. C'était un vrai panier de crabes, à qui serait copain avec le directeur de thèse qui avait le plus d'influence ...
J'ai croisé la route de certains cehrcheurs et checheuses au CNRS : pour y arriver, il faut faire une vraie campagne électorale, se montrer, faire sa promo ...
Après, si tu es un chercheur vraiment génial, mais maintenant ... non, il faudra faire des publics relations quand même je pense.
Il faudrait la confirmations de personnes qui sont dans des labos de recherche, je n'y ai fait qu'un incursion express, et ce que j'y ai vu ne m'a pas trop plu (mais c'est mon impression à l'époque).
Pour la vision du monde, je peux te dire que j'ai foiré ma carrière parce que je ne voulais pas travailler pour l'industrie d'armement. J'ai refusé une proposition parce que je ne trouvais pas ça éthique. Certains jours, je le regrette.
Par rapport à nos attentes, nos capacités, nos besoins intellectuels ?!
Nos ?!!
Les Z sont un troupeau assez disparate, il n'y a que toi qui peut préciser ces attentes , etc ...
Je pense que beaucoup de Z n'ont pas eu mes problèmes éthiques, et on fait de belles carrières dans des domaines techniquement passionnants, mais très contestables du point de vue ethique. Je ne leur jette pas la pierre, j'aurais aimé ne pas avoir de conscience, juste une aspiration à l'excellence.
mais ... science sans conscience n'est que ruine de l'âme.
je mourrai pauvre, mais serein face à Anubis.
imram- Messages : 101
Date d'inscription : 24/06/2013
Age : 55
Localisation : Rivendell
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonsoir,
Et merci de ta réponse.
Je répondrai plus profondément demain à tête reposée, mais à ta question :
Je peux repréciser la mienne, qui est proche, mais peut-être inversée : est-ce que la zébritude est compatible avec un PhD (et non l'inverse)
Après, pour les implications éthiques, évidemment, celà est du ressort de chacun, et il est évident que tout n'est pas que rivières de miel (et que le CNRS est l'antre du diable) ; mais la recherche ne s'arrête pas aux frontières du royaume. Je parlais plus de l'implication de la recherche per se, et non de la "publicité" à se faire dans tous les types de métiers si l'on veut (par)être le/la meilleur(e).
Dans tous les cas, merci de ta réponse
Et merci de ta réponse.
Je répondrai plus profondément demain à tête reposée, mais à ta question :
Tu sembles te demander si faire un Doctorat/PhD te permettrait de vivre mieux avec ta zébritude.
Je peux repréciser la mienne, qui est proche, mais peut-être inversée : est-ce que la zébritude est compatible avec un PhD (et non l'inverse)
Après, pour les implications éthiques, évidemment, celà est du ressort de chacun, et il est évident que tout n'est pas que rivières de miel (et que le CNRS est l'antre du diable) ; mais la recherche ne s'arrête pas aux frontières du royaume. Je parlais plus de l'implication de la recherche per se, et non de la "publicité" à se faire dans tous les types de métiers si l'on veut (par)être le/la meilleur(e).
Dans tous les cas, merci de ta réponse
Rayure 113- Messages : 96
Date d'inscription : 19/07/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Je ne suis pas certain d'avoir toutes mes facultés (canicule ce soir), mais je pense avoir quand même compris : est ce que TA zébritude est compatible avec un PhD.
Et puisque tu avais parlé de PhD, j'avais bien compris que tu ne te limitais pas à l'hexagone français (et je te rejoins !).
mais tu as plus d'infos là dessus que moi ... voila, je sors ... j'ai plus rien de pertinent à dire.
j'espère que d'autres vont te répondre.
ah, si, juste une petite accecdote :
il y a bien des années (voix de vieillard sur la fin de sa vie) j'ai eu un collègue qui a eu un choix difficile à faire ... il s'était engager à a faire un thèse au Japon, et il a eu une proposition d'une grande company ... il a longuement hésité, et il a choisi le job plutôt que la thèse. Son directeur de thèse japonais l'a insulté de façon incroyable, parce qu'il avait rompu son engagement.
Je ne sais pas si un PhD, on peut en faire un plus tard, mais retrospectivement, je regrette certains jours de ne pas avoir fait de thèse. Ca ne m'aurait pas rendu meilleur, mais m'aurait peut être donné accès à des emplois ou je me ferais moins chier ...
voila, ça ne répond pas à tes questions, j'espère qu'il y aura des Z dans la recherche qui pourront te répondre mieux.
Mais j'aurais tendance à te dire que si tu peux faire un PhD ... fais le.
facile à dire pour moi, j'ai même pas passé le DEA ... j'ai démissionné avant, écoeuré
Et puisque tu avais parlé de PhD, j'avais bien compris que tu ne te limitais pas à l'hexagone français (et je te rejoins !).
mais tu as plus d'infos là dessus que moi ... voila, je sors ... j'ai plus rien de pertinent à dire.
j'espère que d'autres vont te répondre.
ah, si, juste une petite accecdote :
il y a bien des années (voix de vieillard sur la fin de sa vie) j'ai eu un collègue qui a eu un choix difficile à faire ... il s'était engager à a faire un thèse au Japon, et il a eu une proposition d'une grande company ... il a longuement hésité, et il a choisi le job plutôt que la thèse. Son directeur de thèse japonais l'a insulté de façon incroyable, parce qu'il avait rompu son engagement.
Je ne sais pas si un PhD, on peut en faire un plus tard, mais retrospectivement, je regrette certains jours de ne pas avoir fait de thèse. Ca ne m'aurait pas rendu meilleur, mais m'aurait peut être donné accès à des emplois ou je me ferais moins chier ...
voila, ça ne répond pas à tes questions, j'espère qu'il y aura des Z dans la recherche qui pourront te répondre mieux.
Mais j'aurais tendance à te dire que si tu peux faire un PhD ... fais le.
facile à dire pour moi, j'ai même pas passé le DEA ... j'ai démissionné avant, écoeuré
imram- Messages : 101
Date d'inscription : 24/06/2013
Age : 55
Localisation : Rivendell
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Hello Rayure.
Idem que pour imram, étant non testée (mais je ne m'en tamponne pas et ça va venir), je ne suis pas forcément une référence, mais je suis actuellement en cours de doctorat (et je ferais mieux d'aller lires des papiers au lieu de trainer sur ZC ).
Je suis en contrat CIFRE, c'est à dire en partenariat entre une entreprise et un labo, et je passe les 3/4 de mon temps dans l'entreprise. Je ne peux donc pas tellement présumer d'un travail en laboratoire. Après, de ce que j'ai pu entendre à droite, à gauche, l'ambiance dans les labos dépend complètement de la matière. Par exemple, il me semble que dans les universités médecines, droits, bio... oui ça ressemble à un panier de crabes ou chacun doit faire copain-copain avec le doyen ou le directeur de labo. Cela dit, dans mon domaine (info) ou dans le domaine mathématique, sciences « inhumaines » en général, ce n'est pas du tout le cas. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de labos où ça ne se tire pas dessus et que personne ne cherche à descendre personne, mais l'ambiance générale est très sympathique, entraide, travail en équipe, tout ça tout ça. Cela dit, y a pas que les labos, dans certaines boites c'est pareil. Après, j'ai eu de la chance de tomber dans une équipe avec un manager génial qui mise sur la compétence et préserve le bien-être de chacun.
Pour en revenir au sujet initial : est-ce qu'un PhD correspond aux zèbres ? J'ai envie de dire : ça dépend du zèbre. Je t'aide beaucoup, je sais, ne me remercie pas. Non sérieusement, je pense que oui dans la mesure où pour un PhD (et la recherche en général) il faut avoir des idées (si possibles bonnes) donc une certaine imagination, un sens de l'analyse assez poussé. Avoir un point de vue global sur la situation permet d'aborder tous les aspects d'un problème dès le début et de ne pas te dire au bout d'un an et demi de thèse « mince, je n'ai pas pris en compte l'incertitude liée au déplacement horizontal du robot dans mon calcul ! J'ai tout à recommencer. »
Ça peut arriver, mais moins tard que quelqu'un qui n'aurait pas un point de vue global.
En revanche, au niveau des « dangers » pour un zèbre, je pense qu'il faut faire attention à plusieurs choses :
- avoir un directeur de thèse qui te comprend, comprend comment tu fonctionnes et surtout te laisse assez libre (c'est mon cas ! Je suis trop bien tombée).
- ne pas placer la barre trop haut ! En tant que zèbre, je suppose que tu auras envie de faire des découvertes importantes, d'avoir des idées vraiment novatrices qui ne sont pas qu'une nième évolution de la théorie X qui a déjà été étendue dans 40 cas différents. Or, parfois, soit ce n'est pas possible, soit tu vois trop loin tout de suite. Tu vas penser que ton boulot actuel ne vaut vraiment pas la peine d'être publié car pas assez intéressant mais tu te trompes, et ce que toi tu vas trouver « facile » ou « banal » ne le sera pas pour tout le monde.
- l'hypersensibilité qui semble si connue de la plupart des zèbres peut être dangereuse. En temps normal, un doctorant aura des moments où il a envie de balancer tout ce qui concerne sa thèse par la fenêtre tellement ça l'énerve et tellement il hait son sujet. Et la journée d'après, il sera ultra-heureux car aura trouvé un résultat intéressant ou juste réussi à faire fonctionner sa simulation, et aimera tout le monde et voudra embrasser tout le monde. Passe ce genre de comportement sur un hypersensible et hyperémotif, et ça donne quelque chose d'explosif. Il m'est arrivé dans la même journée d'en avoir marre à en pleurer, d'être sur le point de quitter mon bureau pour aller voir mon chef et lui dire « j'arrête tout, je suis trop nulle, je n'y arriverais jamais » , de sauter sur place de bonheur après avoir eu « l'idée du siècle » , de taper dans les murs en pleurant parce que mon responsable technique entreprise n'était pas aussi enthousiaste que moi sur cette idée , et d'avoir envie d'embrasser mon directeur de thèse côté labo car il m'a dit que mon modèle était très bien et très complet . Et bien c'est fatiguant... Très fatiguant !
Il faut bien savoir aussi que le PhD t'ouvre beaucoup de portes très intéressantes mais t'en ferme d'autres. Donc il faut bien faire attention à ce que tu veux faire après.
Idem que pour imram, étant non testée (mais je ne m'en tamponne pas et ça va venir), je ne suis pas forcément une référence, mais je suis actuellement en cours de doctorat (et je ferais mieux d'aller lires des papiers au lieu de trainer sur ZC ).
Je suis en contrat CIFRE, c'est à dire en partenariat entre une entreprise et un labo, et je passe les 3/4 de mon temps dans l'entreprise. Je ne peux donc pas tellement présumer d'un travail en laboratoire. Après, de ce que j'ai pu entendre à droite, à gauche, l'ambiance dans les labos dépend complètement de la matière. Par exemple, il me semble que dans les universités médecines, droits, bio... oui ça ressemble à un panier de crabes ou chacun doit faire copain-copain avec le doyen ou le directeur de labo. Cela dit, dans mon domaine (info) ou dans le domaine mathématique, sciences « inhumaines » en général, ce n'est pas du tout le cas. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de labos où ça ne se tire pas dessus et que personne ne cherche à descendre personne, mais l'ambiance générale est très sympathique, entraide, travail en équipe, tout ça tout ça. Cela dit, y a pas que les labos, dans certaines boites c'est pareil. Après, j'ai eu de la chance de tomber dans une équipe avec un manager génial qui mise sur la compétence et préserve le bien-être de chacun.
Pour en revenir au sujet initial : est-ce qu'un PhD correspond aux zèbres ? J'ai envie de dire : ça dépend du zèbre. Je t'aide beaucoup, je sais, ne me remercie pas. Non sérieusement, je pense que oui dans la mesure où pour un PhD (et la recherche en général) il faut avoir des idées (si possibles bonnes) donc une certaine imagination, un sens de l'analyse assez poussé. Avoir un point de vue global sur la situation permet d'aborder tous les aspects d'un problème dès le début et de ne pas te dire au bout d'un an et demi de thèse « mince, je n'ai pas pris en compte l'incertitude liée au déplacement horizontal du robot dans mon calcul ! J'ai tout à recommencer. »
Ça peut arriver, mais moins tard que quelqu'un qui n'aurait pas un point de vue global.
En revanche, au niveau des « dangers » pour un zèbre, je pense qu'il faut faire attention à plusieurs choses :
- avoir un directeur de thèse qui te comprend, comprend comment tu fonctionnes et surtout te laisse assez libre (c'est mon cas ! Je suis trop bien tombée).
- ne pas placer la barre trop haut ! En tant que zèbre, je suppose que tu auras envie de faire des découvertes importantes, d'avoir des idées vraiment novatrices qui ne sont pas qu'une nième évolution de la théorie X qui a déjà été étendue dans 40 cas différents. Or, parfois, soit ce n'est pas possible, soit tu vois trop loin tout de suite. Tu vas penser que ton boulot actuel ne vaut vraiment pas la peine d'être publié car pas assez intéressant mais tu te trompes, et ce que toi tu vas trouver « facile » ou « banal » ne le sera pas pour tout le monde.
- l'hypersensibilité qui semble si connue de la plupart des zèbres peut être dangereuse. En temps normal, un doctorant aura des moments où il a envie de balancer tout ce qui concerne sa thèse par la fenêtre tellement ça l'énerve et tellement il hait son sujet. Et la journée d'après, il sera ultra-heureux car aura trouvé un résultat intéressant ou juste réussi à faire fonctionner sa simulation, et aimera tout le monde et voudra embrasser tout le monde. Passe ce genre de comportement sur un hypersensible et hyperémotif, et ça donne quelque chose d'explosif. Il m'est arrivé dans la même journée d'en avoir marre à en pleurer, d'être sur le point de quitter mon bureau pour aller voir mon chef et lui dire « j'arrête tout, je suis trop nulle, je n'y arriverais jamais » , de sauter sur place de bonheur après avoir eu « l'idée du siècle » , de taper dans les murs en pleurant parce que mon responsable technique entreprise n'était pas aussi enthousiaste que moi sur cette idée , et d'avoir envie d'embrasser mon directeur de thèse côté labo car il m'a dit que mon modèle était très bien et très complet . Et bien c'est fatiguant... Très fatiguant !
Il faut bien savoir aussi que le PhD t'ouvre beaucoup de portes très intéressantes mais t'en ferme d'autres. Donc il faut bien faire attention à ce que tu veux faire après.
- Pour ne pas pourrir le topic:
- imram a écrit:
Je pense que beaucoup de Z n'ont pas eu mes problèmes éthiques, et on fait de belles carrières dans des domaines techniquement passionnants, mais très contestables du point de vue ethique. Je ne leur jette pas la pierre, j'aurais aimé ne pas avoir de conscience, juste une aspiration à l'excellence.
Je te trouve très dur : pour toi, toute personne travaillant dans le domaine de l'armement n'a aucune conscience ? J'ai envie de te demander plusieurs choses : déjà qu'est ce que le « domaine de l'armement ? ». La plupart des entreprises dites « militaires » font aussi des projets civils et de sécurité et les personnes qui y travaillent ne bossent pas forcément sur des armes de destruction massives. Ensuite, les mêmes technologies, les fruits des même recherches peuvent être utilisés à la fois pour des projets d'attaque et de défense. Pour faire la guerre et protéger les populations. Du coup, est-ce qu'on doit arrêter ces recherches pour autant ? Est-ce qu'on doit considérer que les chercheurs en questions n'ont aucune éthique ? Ou est-ce que ce qui est contestable est l'utilisation que l'on en fait ? Pour faire un parallèle, à mon sens, penser que les chercheurs « dans l'armement » n'ont aucune conscience c'est comme dire qu'Einstein n'a aucune conscience car il a participé à la découverte de la fission nucléaire et que la bombe atomique a fait des milliers de morts.
Personnellement, je n'ai pas vraiment de problème avec ce type de recherches, même dans le militaire, à partir du moment où elles sont à but dissuasif ou de défense dans la mesure ou, à mon grand désespoir, c'est indispensable dans le monde actuel. Et comme je ne suis pas assez naïve pour penser que dans 20 ans tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, autant se préparer au pire. En revanche, je trouve totalement honteux et proteste ouvertement contre des frappes arbitraires sur des populations civiles et l'utilisation des armes comme moyens de dictatures.
Speedy- Messages : 100
Date d'inscription : 26/06/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonsoir,
Et pardon pour ma réponse tardive sur ce topic, mais la canicule m'avait empêché d'avoir des pensées profondes (enfin, plus profondes que "où est-ce que j'ai rangé les glaces ?" et "c'est quoi un congélateur ?", bref, pas nécessairement brillantes, mais normales).
Que vous répondre. Ma zébritude, la zébritude... oui, le troupeau est disparate (et je ne parle pas de la Mensa - humour mis à part), mais je ce que je souhaitais surtout savoir, si, à la fin, la camisole ne pouvait pas être l'unique solution.
J'ai conscience que le monde de la recherche n'est pas le pays d'Alice - mais les alternatives en sont loin aussi. Et Imram, oui, on peut faire un PhD 'quant on veut' du moment d'être accepté (i.e. : que tu aies des idées, qu'un directeur de recherche accepte de t'encadrer, et que tu aies assez de $ pour manger. Ce sera une "reprise d'études". Ou alors c'est ce que font certaines personnes avec un master qui ont un creux dans leur carrière vers 35 ans : donc oui, c'est possible).
Le fait est que - sans vouloir entrer dans des détails personnels qui ne sont d'aucune utilité ici - j'ai étudié à peu près toutes les sciences humaines (sauf la psychologie et la géographie) ; et je dis celà sans vouloir me jeter des fleurs, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche, c'est pour dresser le contexte. Donc je suis nécessairement intéressé par une démarche inter(/pluri)disciplinaire. Quelque chose qui soit une réflexion didactique des phénomènes humains dans une mise en perspective temporelle.
Mon problème, c'est que ce genre de discipline n'existe pas (encore), et, corrélat, un département non plus. L'histoire, pour prendre un exemple est centrée sur un discours "historique" (c'est loin d'être une tautologie, croyez-moi), mais par exemple, le dpt d'histoire de Cambrige se vente d'avoir retrouvé une tapisserie de guerre de John je sais plus le combien. C'est fort bien, et je respecte les gens qui comprennent et apprécient l'histoire sous ce versant. Mais ce n'est pas le miens.
C'est pour celà que je me pose ces questions ; car après, il y a en a d'autres, qui elles mêmes ne sont pas nécessairement plus aisées de réponse...
Et pardon pour ma réponse tardive sur ce topic, mais la canicule m'avait empêché d'avoir des pensées profondes (enfin, plus profondes que "où est-ce que j'ai rangé les glaces ?" et "c'est quoi un congélateur ?", bref, pas nécessairement brillantes, mais normales).
Que vous répondre. Ma zébritude, la zébritude... oui, le troupeau est disparate (et je ne parle pas de la Mensa - humour mis à part), mais je ce que je souhaitais surtout savoir, si, à la fin, la camisole ne pouvait pas être l'unique solution.
J'ai conscience que le monde de la recherche n'est pas le pays d'Alice - mais les alternatives en sont loin aussi. Et Imram, oui, on peut faire un PhD 'quant on veut' du moment d'être accepté (i.e. : que tu aies des idées, qu'un directeur de recherche accepte de t'encadrer, et que tu aies assez de $ pour manger. Ce sera une "reprise d'études". Ou alors c'est ce que font certaines personnes avec un master qui ont un creux dans leur carrière vers 35 ans : donc oui, c'est possible).
Le fait est que - sans vouloir entrer dans des détails personnels qui ne sont d'aucune utilité ici - j'ai étudié à peu près toutes les sciences humaines (sauf la psychologie et la géographie) ; et je dis celà sans vouloir me jeter des fleurs, je m'en tamponne l'oreille avec une babouche, c'est pour dresser le contexte. Donc je suis nécessairement intéressé par une démarche inter(/pluri)disciplinaire. Quelque chose qui soit une réflexion didactique des phénomènes humains dans une mise en perspective temporelle.
Mon problème, c'est que ce genre de discipline n'existe pas (encore), et, corrélat, un département non plus. L'histoire, pour prendre un exemple est centrée sur un discours "historique" (c'est loin d'être une tautologie, croyez-moi), mais par exemple, le dpt d'histoire de Cambrige se vente d'avoir retrouvé une tapisserie de guerre de John je sais plus le combien. C'est fort bien, et je respecte les gens qui comprennent et apprécient l'histoire sous ce versant. Mais ce n'est pas le miens.
C'est pour celà que je me pose ces questions ; car après, il y a en a d'autres, qui elles mêmes ne sont pas nécessairement plus aisées de réponse...
Rayure 113- Messages : 96
Date d'inscription : 19/07/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Est-ce que la zébrité est compatible avec un doctorat?
Oui, à condition que tu ais appris à gérer ton temps et donc, à ne pas perdre l’intérêt pour ton sujet. Ou alors tu sais comment reprendre goût à ce que tu as déjà fait. Ou alors tu le finis en un an, et tu fais autres choses en attendant ta soutenance.
Oui, à condition que tu ais appris à gérer ton temps et donc, à ne pas perdre l’intérêt pour ton sujet. Ou alors tu sais comment reprendre goût à ce que tu as déjà fait. Ou alors tu le finis en un an, et tu fais autres choses en attendant ta soutenance.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
UK09 a écrit:. Ou alors tu le finis en un an, et tu fais autres choses en attendant ta soutenance.
Sérieux ? Dans la vraie vie ?
-
Sinon, je tenais juste à préciser que mon message n'était pas un appel au peuple pour un sujet ou une orientation (bon, sauf si vous avez vraiment une idée et que vous souhaitez vraiment la partager, je ne vous mettrai pas à la porte ), mais plutôt pour une discussion générale sur ce thème. Voila.
Rayure 113- Messages : 96
Date d'inscription : 19/07/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Sérieux oui. J'ai eu une folle comme ça qui donnait des cours à la fac. Folle mais divinement belle et dont les cours n'avaient pour seul rival que le bleu de ses yeux. En fait, elle passait beaucoup de temps en labo de recherche mais sa thèse était déjà bouclée et validée.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
imram a écrit:
Je doute fort que le fonctionnement des labos de recheche soient un paradis pour les Z.
en 1993 (ça fait loin ,mais je doute que ça ait changé), j'ai fait un essai en DEA (france), et j'ai vu comment fonctionnaient les labos. C'était un vrai panier de crabes, à qui serait copain avec le directeur de thèse qui avait le plus d'influence...
J'ai croisé la route de certains chercheurs et chercheuses au CNRS : pour y arriver, il faut faire une vraie campagne électorale, se montrer, faire sa promo...
Après, si tu es un chercheur vraiment génial, mais maintenant... non, il faudra faire des publics relations quand même je pense.
Ce tableau très noir dressé par imram me semble devoir être fortement nuancé par le fait que « le fonctionnement des labos »... dépend de façon majeure de la discipline concernée ! Ainsi, pour avoir moi-même effectué une thèse (au passage, “thèse”, “doctorat” et “Ph.D.” sont totalement synonymes dans le contexte qui nous occupe) en mathématiques, et connaissant bien la communauté de recherche dans ce secteur, je peux assurer qu'il s'agit d'un domaine épargné quasi-totalement par tout phénomène de mandarinat et d'excès de com'... Mais il est exact que d'autres disciplines ont une ambiance de recherche nettement moins saine (pour tout un tas de raisons, mais qui n'enlèvent rien au fait qu'on trouve des gens très bien partout ).
Quant à la question de départ de Rayure 113, à savoir la question « Est-ce que la zébritude est compatible avec la préparation d'une thèse de doctorat », la réponse y est : « Évidemment !! Tous les grands scientifiques sont zèbres et (en tout cas depuis un demi-siècle) ils ont tous commencé par un doctorat... ».
Mais “compatibilité” ne signifie pas pour autant qu'être zèbre assure automatiquement de pouvoir réussir dans l'entreprise d'une thèse. Il y a plein d'autres paramètres qui entrent en jeu et qui n'ont pas grand-chose à voir avec la zébritude : l'auto-discipline, la ténacité, l'humilité... Quand un zèbre possède ces qualités en plus de son potentiel intellectuel, il fait des étincelles ; mais à contrario, il y a aussi de jeunes gens brillants qui n'arrivent pas à exploiter leur potentiel dans le cadre d'une thèse ou plus généralement dans celui de la recherche...
Désolé de ne pas être plus détaillé (je dois partir imminemment), mais n'hésite pas à me contacter par MP si tu as d'autres interrogations
Bonne journée,
Sol♯
Sol#- Messages : 219
Date d'inscription : 15/10/2012
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Localisation : Nancy
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonjour,
Je dirais que pour faire de la recherche, il faut avoir une autonomie maximale (ne pas avoir peur de travailler seul enfermé dans un bureau de 9h à 21h (et je suis gentils)), une capacité de raisonnement (chose que j'ai découvert à 25 ans......), être créatif, avoir des idées hors-normes (en tant que zèbre, chose assez courante ! ), regarder toujours vers l'inconnu et les nouveautés (lire et lire de la biblio pour ouvrir des portes que personne n'a encore ouvert, ça ne sert à rien de bosser sur des thématiques déjà étudiées...) et au vu de ce qui se passe dans le labo; publier, publier et publier (si possible dans des revues de rangs internationales, la renommée étant essentielle que ce soit dans le labo ou dans la communauté du domaine d'étude).
En tant que zèbre, les relation sont pour moi très compliquéss et la solitude une compagne épuisante de longue durée... et un cadre de travail comme celui-là ne favorise pas les rencontres si on a du mal à aller vers les autres ou si passer son temps dans la salle café est sans intérêt .... pour dire vrai, depuis 18 mois, j'ai toujours l'impression de traverser les murs comme un fantôme... Alors je n'ai connu que l'ambiance des labos et si ça se trouve c'est pareil dans d'autres milieu, je n'en sais rien, et même si j'aime travailler seul, que je me sens libre dans ce que je fais (horaires à la carte), je regrette que le travail soit si individuel et qu'il n'y ait pas un réel échange d'idées entre les gens et de la coopération, c'est un milieu où il faut savoir se démerder tout seul !
Voilà, pour synthétiser, pour un zèbre je pense que le milieu de la recherche (thèse, chercheur) je dirais +2 pour le boulot mais -1 pour le relationnel !
PS: Pas le temps de relire, désolé pour les éventuelles (enfin...) fautes d'ortographes.
Edit 12/2015: Bon finalement, j'ai eu l'opportunité de commencer une thèse cette année mais suite à un méchant burnout quelques mois auparavant, je rajouterais à mon commentaire : ....être en pleine possession de ses moyens intellectuels... Il semblerait que je ne me sois pas complètement remis de ce burnout et c'est très difficile de débuter une thèse dans cet état, malgré ma volonté, le doute s'est installé. Donc une thèse, c'est bien mais mieux vaut être au top dès le début.
Je dirais que pour faire de la recherche, il faut avoir une autonomie maximale (ne pas avoir peur de travailler seul enfermé dans un bureau de 9h à 21h (et je suis gentils)), une capacité de raisonnement (chose que j'ai découvert à 25 ans......), être créatif, avoir des idées hors-normes (en tant que zèbre, chose assez courante ! ), regarder toujours vers l'inconnu et les nouveautés (lire et lire de la biblio pour ouvrir des portes que personne n'a encore ouvert, ça ne sert à rien de bosser sur des thématiques déjà étudiées...) et au vu de ce qui se passe dans le labo; publier, publier et publier (si possible dans des revues de rangs internationales, la renommée étant essentielle que ce soit dans le labo ou dans la communauté du domaine d'étude).
En tant que zèbre, les relation sont pour moi très compliquéss et la solitude une compagne épuisante de longue durée... et un cadre de travail comme celui-là ne favorise pas les rencontres si on a du mal à aller vers les autres ou si passer son temps dans la salle café est sans intérêt .... pour dire vrai, depuis 18 mois, j'ai toujours l'impression de traverser les murs comme un fantôme... Alors je n'ai connu que l'ambiance des labos et si ça se trouve c'est pareil dans d'autres milieu, je n'en sais rien, et même si j'aime travailler seul, que je me sens libre dans ce que je fais (horaires à la carte), je regrette que le travail soit si individuel et qu'il n'y ait pas un réel échange d'idées entre les gens et de la coopération, c'est un milieu où il faut savoir se démerder tout seul !
Voilà, pour synthétiser, pour un zèbre je pense que le milieu de la recherche (thèse, chercheur) je dirais +2 pour le boulot mais -1 pour le relationnel !
PS: Pas le temps de relire, désolé pour les éventuelles (enfin...) fautes d'ortographes.
Edit 12/2015: Bon finalement, j'ai eu l'opportunité de commencer une thèse cette année mais suite à un méchant burnout quelques mois auparavant, je rajouterais à mon commentaire : ....être en pleine possession de ses moyens intellectuels... Il semblerait que je ne me sois pas complètement remis de ce burnout et c'est très difficile de débuter une thèse dans cet état, malgré ma volonté, le doute s'est installé. Donc une thèse, c'est bien mais mieux vaut être au top dès le début.
Dernière édition par Trancia le Mar 8 Déc 2015 - 17:08, édité 2 fois
Trancia- Messages : 62
Date d'inscription : 22/02/2011
Age : 38
Localisation : Charente-Maritime
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Trancia je ne suis pas forcément d'accord avec le relationnel et je pense que ça dépend réellement des labos. Et du domaine de recherche dans doute. Le labo où je suis a un relationnel très bon. Certes, il n'est pas rare que des thésards passent leurs journées dans leur bureau, mais les recherches ne sont pas faites en solitaire. Toutes les semaines il y a des groupes de travail où les chercheurs présentent leur recherches en cours et où on discute, on se donne des idées, on polémique parfois. Et l'ambiance est vraiment excellente, tout le monde est prêt à aider.
Speedy- Messages : 100
Date d'inscription : 26/06/2013
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Speedy a écrit:Toutes les semaines il y a des groupes de travail où les chercheurs présentent leur recherches en cours et où on discute, on se donne des idées, on polémique parfois. Et l'ambiance est vraiment excellente, tout le monde est prêt à aider.
Je suis jaloux...
Je n'ai pas franchement cherché à généralisé néanmoins, il faudrait plus de témoignages.
Dernière édition par Trancia le Mar 8 Déc 2015 - 17:03, édité 1 fois
Trancia- Messages : 62
Date d'inscription : 22/02/2011
Age : 38
Localisation : Charente-Maritime
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
J'apporte mon témoignage, également, si ça peut aider. J'étais dans un premier labo de recherche en biologie et c'était assez bien. Bon l'ambiance avec certaines personnes n'était pas top. Actuellement, je suis dans un autre labo, assez petit, et c'est vraiment cool. Les gens sont sympa, près à rendre service et à aider. J'y commence ma thèse dans quelques jours ^^
Donc ça dépend beaucoup des labos. D'après des avis que j'ai pu avoir, je pense que dans les gros labos, les gens sont plus égocentriques et moins sympa. Mais là encore ça dépend du chef, des gens...
Je pense qu'un doctorat c'est important pour un zèbre, pour acquérir plus de connaissances et plus d'autonomie. Enfin, c'est mon avis, d'après les stages que j'ai pu faire dans mon milieu.
Donc ça dépend beaucoup des labos. D'après des avis que j'ai pu avoir, je pense que dans les gros labos, les gens sont plus égocentriques et moins sympa. Mais là encore ça dépend du chef, des gens...
Je pense qu'un doctorat c'est important pour un zèbre, pour acquérir plus de connaissances et plus d'autonomie. Enfin, c'est mon avis, d'après les stages que j'ai pu faire dans mon milieu.
Daiky- Messages : 196
Date d'inscription : 30/08/2013
Age : 34
Localisation : Strasbourg
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Hello Rayure.
Je ne sais pas si doctorité et zébritude sont compatibles de manière générale, mais je peux juste témoigner du fait que j'ai mené une thèse à son terme.
Un peu comme toi, presque toutes les matières me fascinent et si j'avais le temps et l'argent, j'aurais bien passé plus de diplômes que je n'en ai déjà. Pour la thèse, j'avais des dizaines de sujets potentiels, et plusieurs domaines qui auraient pu les accueillir. Finalement je me suis laissée guider par des motifs "altruistes", en effectuant une recherche sur un "problème humain de société" qui même s'il ne me concernait pas, me touchait et m'intriguait. Et c'est ce qui m'a sauvé la thèse.
Ma thèse est loin d'avoir suivi le cours d'un fleuve tranquille: j'aurais voulu faire un co-tutelle (donc thèse sur deux facs, une en France, une à l'étranger) mais mon directeur de thèse n'a pas accepté que je le fasse. Parait il parce que c'est compliqué, gnagnagna, bref, il ne voulait pas, et vu le sujet tordu que j'avais choisi, je ne risquais pas de retrouver un autre directeur prêt à s'embarquer dans mon trip. D'autre part, je n'ai pas eu de financement: quand on dépasse la date de péremption de la trentaine, on doit payer pour faire sa thèse. Ok, mais un sujet tel que le mien, sans aucune maturité ni expérience, cela aurait juste été risible. Ah oui, j'ai oublié de préciser, je n'ai pas effectué mon doctorat en formation initiale, j'ai été vivre un peu avant de revenir sur le bancs de la fac. Ca, c'est pour les boulets que j'avais à la patte avant de démarrer.
Maintenant concernant les années de thèse (5, en bossant a plus qu'a temps plein à côté): cela a été les montagnes russes en permanence entre l'exaltation de l'analyse de mes corpus et ses résultats, et le calvaire le plus complet lors des rédactions d'articles, préparations de colloques ou je devais intervenir... D'autre part, étant une procrastinatrice invertébrée, je m'étais dis que tout pouvait se faire à l'arrache, sauf une thèse, hé bien, Messieurs et Mesdames, je l'ai fait! Mes 666 pages (gnark gnark, the number of the beast, the beast being a zebra?) ont été rédigées dans le speed le plus total, et dans la même panique que toutes les deadlines que j'avais au fesses.
Bref, il y a quatre ans, je suis viendue, j'ai soutenu, et je l'ai eue, avec félicitations à l'unanimité. J'ai failli lâcher des dizaines de fois. Mais j'ai tenu bon parce que mon sujet n'impactait pas que moi. En effet, mes recherches étaient vraiment attendues à l'extérieur. Par les universitaires aussi, mais pas du tout pour les mêmes raisons. Et j'avoue que les raisons des universitaires ne m'ont fait ni chaud ni froid, alors que celle des mes "sujets" de recherche, dont la vie pouvait être améliorée, m'ont donné des ailes.
Aujourd'hui, en apparence, je n'ai "rien" fait de ma thèse et j'entends encore souvent dire que j'aurais pu être une chercheuse brillantissime, que j'ai gâché mon potentiel (tiens, tiens, y a de l'écho, j'ai l'impression d'avoir entendu ça toute ma vie). J'ai la qualif pour être maître de conf, plusieurs postes ont ouvert et j'aurais aisément pu obtenir l'un d'eux, mais non, je ne veux pas me faire happer par la grande machine universitaire. En revanche, de mes recherches ont découlé des formations et une meilleure visibilité du "problème humain de société" qu'elles concernent. Et pour moi, cela vaut tout l'or du monde et me "rembourse" de toutes les larmes qui ont coulé et de toute l'énergie que j'y ai laissé. Et surtout, de manière inattendue, ma thèse m'a permis d'être contactée pour un projet qui n'a strictement rien à voir avec les recherches et dans lequel je me suis éclatée comme jamais.
Donc avec du recul: si je pouvais activer la zapette à rewinder sa vie, je referais un thèse, mais je m'y prendrais autrement: autre fac, autre directeur de recherche, et surtout j'aurais imposé la transversalité et la pluridisciplinarité dont je souhaitais teinter mes recherches. Je ne l'ai pas assez fait, et pour cela, je m'en veux. J'étais encore zèbre dans le placard à l'époque et je faisais tout pour ne pas trop dépasser du moule...
Et j'avoue, parfois, il m'arrive de me dire que je referais bien une thèse, dans un autre de mes domaines. C'est grave, Docteur?
Je ne sais pas si doctorité et zébritude sont compatibles de manière générale, mais je peux juste témoigner du fait que j'ai mené une thèse à son terme.
Un peu comme toi, presque toutes les matières me fascinent et si j'avais le temps et l'argent, j'aurais bien passé plus de diplômes que je n'en ai déjà. Pour la thèse, j'avais des dizaines de sujets potentiels, et plusieurs domaines qui auraient pu les accueillir. Finalement je me suis laissée guider par des motifs "altruistes", en effectuant une recherche sur un "problème humain de société" qui même s'il ne me concernait pas, me touchait et m'intriguait. Et c'est ce qui m'a sauvé la thèse.
Ma thèse est loin d'avoir suivi le cours d'un fleuve tranquille: j'aurais voulu faire un co-tutelle (donc thèse sur deux facs, une en France, une à l'étranger) mais mon directeur de thèse n'a pas accepté que je le fasse. Parait il parce que c'est compliqué, gnagnagna, bref, il ne voulait pas, et vu le sujet tordu que j'avais choisi, je ne risquais pas de retrouver un autre directeur prêt à s'embarquer dans mon trip. D'autre part, je n'ai pas eu de financement: quand on dépasse la date de péremption de la trentaine, on doit payer pour faire sa thèse. Ok, mais un sujet tel que le mien, sans aucune maturité ni expérience, cela aurait juste été risible. Ah oui, j'ai oublié de préciser, je n'ai pas effectué mon doctorat en formation initiale, j'ai été vivre un peu avant de revenir sur le bancs de la fac. Ca, c'est pour les boulets que j'avais à la patte avant de démarrer.
Maintenant concernant les années de thèse (5, en bossant a plus qu'a temps plein à côté): cela a été les montagnes russes en permanence entre l'exaltation de l'analyse de mes corpus et ses résultats, et le calvaire le plus complet lors des rédactions d'articles, préparations de colloques ou je devais intervenir... D'autre part, étant une procrastinatrice invertébrée, je m'étais dis que tout pouvait se faire à l'arrache, sauf une thèse, hé bien, Messieurs et Mesdames, je l'ai fait! Mes 666 pages (gnark gnark, the number of the beast, the beast being a zebra?) ont été rédigées dans le speed le plus total, et dans la même panique que toutes les deadlines que j'avais au fesses.
Bref, il y a quatre ans, je suis viendue, j'ai soutenu, et je l'ai eue, avec félicitations à l'unanimité. J'ai failli lâcher des dizaines de fois. Mais j'ai tenu bon parce que mon sujet n'impactait pas que moi. En effet, mes recherches étaient vraiment attendues à l'extérieur. Par les universitaires aussi, mais pas du tout pour les mêmes raisons. Et j'avoue que les raisons des universitaires ne m'ont fait ni chaud ni froid, alors que celle des mes "sujets" de recherche, dont la vie pouvait être améliorée, m'ont donné des ailes.
Aujourd'hui, en apparence, je n'ai "rien" fait de ma thèse et j'entends encore souvent dire que j'aurais pu être une chercheuse brillantissime, que j'ai gâché mon potentiel (tiens, tiens, y a de l'écho, j'ai l'impression d'avoir entendu ça toute ma vie). J'ai la qualif pour être maître de conf, plusieurs postes ont ouvert et j'aurais aisément pu obtenir l'un d'eux, mais non, je ne veux pas me faire happer par la grande machine universitaire. En revanche, de mes recherches ont découlé des formations et une meilleure visibilité du "problème humain de société" qu'elles concernent. Et pour moi, cela vaut tout l'or du monde et me "rembourse" de toutes les larmes qui ont coulé et de toute l'énergie que j'y ai laissé. Et surtout, de manière inattendue, ma thèse m'a permis d'être contactée pour un projet qui n'a strictement rien à voir avec les recherches et dans lequel je me suis éclatée comme jamais.
Donc avec du recul: si je pouvais activer la zapette à rewinder sa vie, je referais un thèse, mais je m'y prendrais autrement: autre fac, autre directeur de recherche, et surtout j'aurais imposé la transversalité et la pluridisciplinarité dont je souhaitais teinter mes recherches. Je ne l'ai pas assez fait, et pour cela, je m'en veux. J'étais encore zèbre dans le placard à l'époque et je faisais tout pour ne pas trop dépasser du moule...
Et j'avoue, parfois, il m'arrive de me dire que je referais bien une thèse, dans un autre de mes domaines. C'est grave, Docteur?
Rainbow Zebra- Messages : 81
Date d'inscription : 26/05/2013
Age : 52
Localisation : Paris
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Bonjour Rayure,Rayure 113 a écrit:Bonjour à toutes et à tous.
Je me permets de poster ce message dans cette catégorie, mais si vous jugez qu'il est plus amène de la transférer dans la catégorie "emploi", je suis (du verbe suivre) votre décision :-)
Alors voilà.... pour tous les zèbres ici présents, je me trouve actuellement face à un choix de vie et de carrière (restreint, mais j'aime bien envisager de facon synthétique toutes les options, même quand celles-ci sont uniques...), dont un doctorat/PhD.
zèbre et docteur ... la zébritude donne des atouts ... mais aussi de sérieux boulets. On veut toucher à tout ... et on n'avance dans rien à la fois. J'ai traîné mes dernières années de thèse, pensé abandonner 10 fois. Et le résultat ? Courir après les financements. 20 ans de CDD. Burnout et déprimes en série. Tu ramènes 5 ans de financement au directeur du labo, il le claque en 2 ans. Je ne dit pas que tout est noir ni qu'une vie "ordinaire" dans un boulot "ordinaire" serait plus intéressante. Ce que je vois chez mes copains Z, c'est que ceux qui sont le mieux dans leur boulot l'ont créé eux-même. P.ex. boite spécialisée dans le support d'un produit "Open Source" dans un créneau de niche, suffisamment petit pour ne pas intéresser de plus grosses boîtes. Mais cela veut aussi dire que les rentrées ne sont jamais mirobolantes, qu'ils sont passés par des périodes de doutes profonds, et que cela demande de toute façon un investissement personnel conséquent. Ainsi que pas mal de solitude.
Bref. Thèse ou pas thèse ? Une thèse permet de combler l'incroyable curiosité du Z. Mais nécessite un travail sur soi pour l'aspect valorisation et le relationnel qui va avec.
Invité- Invité
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Dernière édition par ------- le Sam 5 Oct 2013 - 13:34, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Ca dépend du domaine en fait...Sneglia a écrit:Bonjour,
j'ai un peu le sentiment de répéter ce qui a déjà été dit, mais s'il y a bien quelque chose que la thèse (pas encore finie, mais normalement proche de la fin) m'a appris, ce sont ces 2 conditions sine qua non:
1) environnement favorable: financement, directeur de thèse disponible et engagé, département/labo/... et collègues sympathiques, liberté d'agir, etc.
2) l'envie, le désir, la flamme (voir le brasier, l'incendie!) de travailler sur un thème et une problématique particuliers.
Si les deux sont réunis, je pense qu'une thèse peut être une expérience formidable, difficile certes (travail long, requiert beaucoup d'engagement) mais enrichissante et épanouissante.
Si l'une de ces conditions manque, alors la thèse devient un parcours du combattant matériel et/ou mental.
Pour résumer:
Ne fais un doctorat que si tu en as la réelle envie, et non pour de mauvaises raison comme "j'suis un zèbre, alors faut que j'utilise mon potentiel et faut que j'fasse une thèse pour faire une thèse" ou "tout l'monde dit que j'en ai le potentiel et que ce serait dommage que je n'fasse pas de thèse"
Pense avant tout à ce que, toi et au fond de toi, tu veux faire. Et prends bien sûr en compte l'aspect matériel (il n'y a que le zèbre équidé pour se nourrir d'herbe et d'eau fraîche ).
Bref, comme tout autre choix professionnel
Mon cas perso: On m'a proposé une thèse parce que j'ai des capacités. J'ai été flatté, je leur ai dit texto "j'y penserais , j'ai trop de demande tavu".
Sauf qu'au final, pour ce dont j'ai envie de faire, la thèse est quasi obligatoire. Donc ce n'est pas l'envie d'être payé au lance pierre, à écrire les articlez de ma directrice de thèse sans être accrédité qui me donnent envie de faire la thèse. Non, c'est le salaire à 5 chiffres qui viendra après
Le coup de la motivation car c'est ton destin j'y crois moyen. On peut la faire tout simplement parce qu'on est ambitieux et carriériste.
Invité- Invité
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
Enfin un qui réalise que la base du travail est dans la majorité des cas de gagner sa vie et d'en faire gagner à l'entreprise (ou au laboratoire, au centre de recherche, comme vous voulez).Kharmit a écrit:
Mon cas perso: On m'a proposé une thèse parce que j'ai des capacités. J'ai été flatté, je leur ai dit texto "j'y penserais , j'ai trop de demande tavu".
Sauf qu'au final, pour ce dont j'ai envie de faire, la thèse est quasi obligatoire. Donc ce n'est pas l'envie d'être payé au lance pierre, à écrire les articlez de ma directrice de thèse sans être accrédité qui me donnent envie de faire la thèse. Non, c'est le salaire à 5 chiffres qui viendra après
Le coup de la motivation car c'est ton destin j'y crois moyen. On peut la faire tout simplement parce qu'on est ambitieux et carriériste.
La gloire et les honneurs, ça remplit rarement le frigo
Invité- Invité
Re: "For whom the bell tolls" : zébritude et PhD/doctorat
C'est plus ou moins résumé. J'aurais pu allé dans des filières certes géniales, mais qui même en recherche étaient sacrément bouchées ou alors il aurait fallu sucer des kilomètres de bite pour avoir plus ou moins un poste stable.Be happy a écrit:Enfin un qui réalise que la base du travail est dans la majorité des cas de gagner sa vie et d'en faire gagner à l'entreprise (ou au laboratoire, au centre de recherche, comme vous voulez).Kharmit a écrit:
Mon cas perso: On m'a proposé une thèse parce que j'ai des capacités. J'ai été flatté, je leur ai dit texto "j'y penserais , j'ai trop de demande tavu".
Sauf qu'au final, pour ce dont j'ai envie de faire, la thèse est quasi obligatoire. Donc ce n'est pas l'envie d'être payé au lance pierre, à écrire les articlez de ma directrice de thèse sans être accrédité qui me donnent envie de faire la thèse. Non, c'est le salaire à 5 chiffres qui viendra après
Le coup de la motivation car c'est ton destin j'y crois moyen. On peut la faire tout simplement parce qu'on est ambitieux et carriériste.
La gloire et les honneurs, ça remplit rarement le frigo
Je crois qu'avant se lancer en thèse il faut se poser la question si la soif de curiosité ne peut pas s'étancher autre part que dans le boulot. Si je prends l'exemple de l'ethnopharmacologie : C'est réellement le plus génial des domaines de recherche. Sauf que c'est sacrément bouché depuis 30 ans, il n'y a même plus de labo en France pour dire... Alors soit on y va la fleur au fusil en espérant avoir un coup de chance que les autres n'ont pas eu... Soit on se décide de faire un métier alimentaire (je sais pas... Salarié d'une pharmacie dans le Périgord par exemple) et être affilié aux associations d'ethnopharmacologue, suivre des stages, se créer un réseaux d'officieux ect.
J'ai choisi la voie dans un domaine où tout reste à faire, où les places dans le public sont légions.. et surtout ma "directrice de thèse" est une putain de bosseuse qui publie comme d'autres vont au toilette...
Du coup la thèse va de soi histoire d'être bien implanté dans le milieu et avoir la légitimité pour ensuite faire ce que je veux... (D'ailleurs, c'est typiquement le cas de figure qu'on rencontre souvent dans les sciences sociales en interface avec des sciences dures... Des potes en socio, qui manient les stats et l'info sont très très très très demandés...). En science dure c'est plutôt une question de qualité du directeur de thèse... Si le type est sympa mais pas reconnu ou est un gros glandeur... Bon certes vous l'aurez la thèse, mais après ?
C'est donc pas réellement une question de remplir sa gamelle... C'est surtout qu'à coté des aspirations certes louables et qui ne demandent pas à être bradé, il faut être malin avec son cursus et ne pas se jeter sur n'importe quelle opportunité parce que c'est une opportunité.
Invité- Invité
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