Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
+11
Ise
Fata Morgana
sylveno
Kalimsha
Saphodane
Renarde20
Schneidzekk
Bliss
Lemniscate le papillon
siamois93
Arizona782
15 participants
Page 1 sur 12
Page 1 sur 12 • 1, 2, 3 ... 10, 11, 12
Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
"Quelque part ... de l'autre côté de nulle part" (livre V)
Suite du livre IV : https://www.zebrascrossing.net/t11058-le-debut-de-tout-le-reste-livre-iv#458883
du livre III : https://www.zebrascrossing.net/t10232p980-je-me-relance-sans-remord-ni-regret-livre-iii
du livre II : https://www.zebrascrossing.net/t9748-je-me-suis-lancee-et-ne-le-regrette-toujours-pas
et du livre Ier : https://www.zebrascrossing.net/t6015-je-me-lance-et-ne-le-regrette-pas
Dernière édition par Renarde20 le Mar 26 Nov 2013 - 9:58, édité 2 fois
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Dernière édition par Marie63 le Mar 19 Nov 2013 - 10:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Merci à Toi de cet accueil en ces lieux encore un peu vides.
Suite, mais aussi césure, passage symbolique de l'autre côté du miroir, de l'autre côté de ce nulle part où j'ai passé la plus grande partie de mon existence.
Divine envie d'avoir envie, de me sentir à nouveau "En Vie", en harmonie avec les vibrations de celles et ceux qui m'accompagnent, si loin, si près.
Plus seule mais sans jamais perdre cet extrême besoin de liberté.
Je ne sais pas où je vais, mais la route m'appelle, comme une évidence, une faim, une nécessaire aventure humaine. Où me mènera-t-elle, où nous retrouverons nous ? Soyons fous et mettons nous en route.
Mise en réseau, en résonance, au diapason, depuis quelques semaines, avec plusieurs d'entre vous. Hasards qui n'en sont pas, sublimes rendez-vous.
Peu m'importe à présent les pourquoi, plus le temps, l'important et l'essentiel me semblent bien ailleurs.
Merci mille fois à tous ceux qui se reconnaîtront, de ces minutes, ces heures, ces nuits martiennes ... nous nous reconnecterons maintenant que les fréquences nous sont devenues familières.
Suite, mais aussi césure, passage symbolique de l'autre côté du miroir, de l'autre côté de ce nulle part où j'ai passé la plus grande partie de mon existence.
Divine envie d'avoir envie, de me sentir à nouveau "En Vie", en harmonie avec les vibrations de celles et ceux qui m'accompagnent, si loin, si près.
Plus seule mais sans jamais perdre cet extrême besoin de liberté.
Je ne sais pas où je vais, mais la route m'appelle, comme une évidence, une faim, une nécessaire aventure humaine. Où me mènera-t-elle, où nous retrouverons nous ? Soyons fous et mettons nous en route.
Mise en réseau, en résonance, au diapason, depuis quelques semaines, avec plusieurs d'entre vous. Hasards qui n'en sont pas, sublimes rendez-vous.
Peu m'importe à présent les pourquoi, plus le temps, l'important et l'essentiel me semblent bien ailleurs.
Merci mille fois à tous ceux qui se reconnaîtront, de ces minutes, ces heures, ces nuits martiennes ... nous nous reconnecterons maintenant que les fréquences nous sont devenues familières.
Dernière édition par Renarde20 le Sam 14 Déc 2013 - 0:13, édité 2 fois
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
J'aime beaucoup le deuxième gif, la toile en profondeur dans la nuit. Ca veut tout dire...
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Pour moi les liens "invisibles" que l'on sécrète et qui joignent les êtres, dont je perçois les vibrations
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Oui . On a l'impression d'une profondeur dans l'espace, comme si ces liens se perpétraient à l'infini et pour l'éternité.
Ce que je vois, c'est la profondeur extrême entre ces liens. Ils bougent, se mouvent vers l'infini et ne se rejoignent que tardivement. Une impression de mélancolie, où tout se fige et s'évite, jusqu'à l'inexorabilité. Et je le vois d'en bas, comme si moi, spectateur, je devais atteindre le sommet, mesurant toute l'étendu des difficultés et des distances qui nous séparent, en apparence.
Ce que je vois, c'est la profondeur extrême entre ces liens. Ils bougent, se mouvent vers l'infini et ne se rejoignent que tardivement. Une impression de mélancolie, où tout se fige et s'évite, jusqu'à l'inexorabilité. Et je le vois d'en bas, comme si moi, spectateur, je devais atteindre le sommet, mesurant toute l'étendu des difficultés et des distances qui nous séparent, en apparence.
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
La preuve que les perspectives sont vraiment toutes personnelles, une question d'éclairage et d'angle de prise de vue.
J'y vois pour ma part l'illustration même de la proximité et des liens avec les membres d'une famille de coeur, choisis et reconnus. Ces liens ne sont pas des chaînes, bien au contraire, des vibrations invisibles qui nous font nous reconnaitre malgré le brouillard, les distances, les manques de lumière ...
Je te souhaite de découvrir ou redécouvrir cette joie immense
J'y vois pour ma part l'illustration même de la proximité et des liens avec les membres d'une famille de coeur, choisis et reconnus. Ces liens ne sont pas des chaînes, bien au contraire, des vibrations invisibles qui nous font nous reconnaitre malgré le brouillard, les distances, les manques de lumière ...
Je te souhaite de découvrir ou redécouvrir cette joie immense
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Je reste scotchée sur ces mots là qui tout à la fois m'émerveillent et m'attristent...Renarde20 a écrit:J'y vois pour ma part l'illustration même de la proximité et des liens avec les membres d'une famille de coeur, choisis et reconnus. Ces liens ne sont pas des chaînes, bien au contraire, des vibrations invisibles qui nous font nous reconnaitre malgré le brouillard, les distances, les manques de lumière ...
Ils m'attristent pour toutes les fois où le brouillard, les distances et les manques de lumière créent nos dissonances au monde. C'est si compréhensible.
Ils m'émerveillent pour toutes les fois où le brouillard, les distances et les manques de lumière n'arrêtent en rien l'énergie qui lie. Cela parait incompréhensible et pourtant c'est.
Mes vibrations émotionnelles m'ont une fois de plus projetée dans cet univers du magique. Je me suis laissée porter par ces montagnes russes, yaourt brassé à coeur, électrochocs successifs comme autant de loupiottes posées pour éclairer.
Pfiu, ça va vite, ça fait un peu peur, c'est comme si j'avais lâché un frein parce que je vois des compagnons de cordées...
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Merkki, elle est comme toi, splendideMarie63 a écrit:
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Bonsoir
Je vous lis et n'ai pas de mot...Toi Renarde20,vous présents ici, parlez mon langage...Impression de lire " mes phrases", "mon ressenti"...
Merci...
Je vous lis et n'ai pas de mot...Toi Renarde20,vous présents ici, parlez mon langage...Impression de lire " mes phrases", "mon ressenti"...
Merci...
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Attention récepteur hypersensible !
Sentiments en vous lisant, ça et là, de ne plus être seule à avoir cet étrange fonctionnement vibratoire, cette hypersensibilité aux ondes, aux fréquences émises par les êtres, proches ou à distance, positives comme négatives.
Lu aussi que d'autres se ressentent plus récepteur qu'émetteur.
Antenne supersonique muette, que puis je faire de tout ce que je capte, que dois je en faire ?
Comment moduler ces déferlantes ? Comment me protéger des orages magnétiques, électriques, vibratoires ? Comment choisir de ne plus subir, de mettre des filtres protecteurs ?
Nouvelle épisode de migraine persistante, vrillante, qui me coupe du monde, de la réalité.
Ne plus pouvoir lire, écrire, écouter de la musique. Silence, obscurité, inactivité, repos forcé.
Les pressions atmosphériques, la pollution, une overdose de surstimulations vibratoires, trop d'ouverture sur le monde, rappel à l'ordre d'une nécessaire protection, d'un retrait salutaire, d'un repli essentiel.
Et cela vaut pour les interactions négatives comme positives, seule l'intensité semble décisive.
Mais comment faire quand seule l'intensité prend sens ?
Je recherche toujours comment moduler les fréquences, puisque je sais désormais que le bouton OFF n'existe pas.
L'idée de Marie de passer de miroir à fenêtre trotte dans ma tête.
Ne plus refléter le monde, mais s'ouvrir à lui, réussir aussi à émettre ?
Déjà tellement plus simple avec certains d'entre vous, pour qui les implicites sont les mêmes, comme une évidence, enfin !
Suivre la piste ...
Dernière édition par Renarde20 le Mer 20 Nov 2013 - 0:04, édité 1 fois
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
" Surveiller les réponses de ce sujet "
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
J'suis repéréeOurs a écrit:" Surveiller les réponses de ce sujet "
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Ahhhhhhhhhhh!!!!!!!!!!!!
Mille mots se cognent pour te répondre... Ils se font des noeuds.... grrrr, "bande d'incapables!" que je leur dis à mes mots!
Alors j'en prends un qui passe puis un autre puis un autre et ça donne un truc du genre: panique pas... tout va bien... c'est normal... t'es pas seule... courage... on est là... les choses vont se faire tout doucement... n'aie plus peur... la vie nous éclairera les solutions... elles sont là... on les verra en temps voulu...
J'ai des migraines depuis 5 ans. Je crois pouvoir dire qu'elles sont mes boutons "pause" "off" même si ça ressemble plus à des hurlements de sirènes, elles sont peut-être bien nos anges gardiens en nous obligeant au débranchement. Un autre angle de vue qui dit "le corps a toujours raison, obéissons lui". Saute vite sous ta couette! Et au passage attrape un gros
Mille mots se cognent pour te répondre... Ils se font des noeuds.... grrrr, "bande d'incapables!" que je leur dis à mes mots!
Alors j'en prends un qui passe puis un autre puis un autre et ça donne un truc du genre: panique pas... tout va bien... c'est normal... t'es pas seule... courage... on est là... les choses vont se faire tout doucement... n'aie plus peur... la vie nous éclairera les solutions... elles sont là... on les verra en temps voulu...
J'ai des migraines depuis 5 ans. Je crois pouvoir dire qu'elles sont mes boutons "pause" "off" même si ça ressemble plus à des hurlements de sirènes, elles sont peut-être bien nos anges gardiens en nous obligeant au débranchement. Un autre angle de vue qui dit "le corps a toujours raison, obéissons lui". Saute vite sous ta couette! Et au passage attrape un gros
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
http://leblog3clairea.blogspot.fr/2013/04/si-nul-nechappe-ses-orages.html
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Merci Marie
Les migraines je gère, depuis plus de 30 ans, enfin je fais avec.
Je tente de trouver les déclencheurs, de limiter les crises, mais tu as raison, c'est une sorte de fusible, la meilleur façon dont le corps dit irrémédiablement STOP, même si l'envie et la tête souhaitent poursuivre.
Comment apprendre à débrancher avant de passer le cap de non retour qui mène droit à la crise ? Difficile tant il y a de paramètres et tant ma propre sensibilité à une même intensité vibratoire est variable selon mon état de stress, de fatigue, d'excitation.
Très bon article cette semaine sur les débordements émotionnels.
Ca tourne, ça cogite. Rien ne sert de lutter, mais lâcher prise, accepter ces jeux de fusibles, les anticiper pour ne plus subir mais être.
Je sens déjà la différence depuis quelques temps, mais dans des situations "positives", j'ai du mal à arrêter, à ne pas me laisser porter par l'envie qui si longtemps a manqué.
Petit passage cet aprem à la piscine, un tour de machine à laver le cerveau, programme chlore, et il ressort comme neuf.
Dehors la neige et le froid, sous l'eau peu importe, elle m'enveloppe et m'isole de tout : du bruit, des odeurs, des lumières agressives, de la pesanteur, des variations de chaleur, des ondes en tout genre ...
Les migraines je gère, depuis plus de 30 ans, enfin je fais avec.
Je tente de trouver les déclencheurs, de limiter les crises, mais tu as raison, c'est une sorte de fusible, la meilleur façon dont le corps dit irrémédiablement STOP, même si l'envie et la tête souhaitent poursuivre.
Comment apprendre à débrancher avant de passer le cap de non retour qui mène droit à la crise ? Difficile tant il y a de paramètres et tant ma propre sensibilité à une même intensité vibratoire est variable selon mon état de stress, de fatigue, d'excitation.
Très bon article cette semaine sur les débordements émotionnels.
Ca tourne, ça cogite. Rien ne sert de lutter, mais lâcher prise, accepter ces jeux de fusibles, les anticiper pour ne plus subir mais être.
Je sens déjà la différence depuis quelques temps, mais dans des situations "positives", j'ai du mal à arrêter, à ne pas me laisser porter par l'envie qui si longtemps a manqué.
Petit passage cet aprem à la piscine, un tour de machine à laver le cerveau, programme chlore, et il ressort comme neuf.
Dehors la neige et le froid, sous l'eau peu importe, elle m'enveloppe et m'isole de tout : du bruit, des odeurs, des lumières agressives, de la pesanteur, des variations de chaleur, des ondes en tout genre ...
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Les pièces enfin recollées de ce qui pourrait enfin reformer un tout à forme humaine ...
Fascination pour cet art japonais qui sublime ce qui a été cassé puis réparé.
Qui rend beau ce que nous nommons cicatrices.
Fascination pour cet art japonais qui sublime ce qui a été cassé puis réparé.
Qui rend beau ce que nous nommons cicatrices.
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Juste une évidence, et qui résonne, qui sonne juste ...
De la légèreté de la gravité, je ne suis plus à un paradoxe
Kasha a écrit:Arrête de le chercher, ton centre de gravité tu l'as, mais tout en légèreté la gravité, je l'ai vu cet infime souffle de vent qui te berce, il est beau ;-)
Kasha a écrit:Je dis ça, mais en fait, ce sont les autres qui bougent, c'est pour ça que tu as l'impression de ne pas être "centrée", c'est à cause du mouvement extérieur, toi, à l'intérieur, c'est posé ;-)
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Curieux ces petits cailloux blancs posés sur le chemins et qui prennent à nouveau sens ...Renarde20 a écrit:"Ce n'est pas ce que je vous dis qui vous blesse :
ce sont vos propres plaies intérieures qui réagissent
lorsqu'elles sont touchées par mes propos."
Don Miguel Ruiz
Mjöllnir, je me souviens de cette théorie que j'ai faite mienne : Déposer les cailloux blancs, les laisser à disposition, ne rien imposer, laisser à l'autre le temps, la cadence, le choix.
Etre soi pour et par soi, ne rien attendre, suivre son chemin et échanger avec ceux que l'on croise sans se perdre en route.
Dernière édition par Renarde20 le Ven 22 Nov 2013 - 10:12, édité 1 fois
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
En sortant de l’école.
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la terre
Dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré
La mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.
Au dessus de la mer
Nous avons rencontré
La lune et les étoiles
Sur un bâteau à voiles
Partant pour le Japon.
Et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée
Et le printemps nous a salués.
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remerciés
Et toutes les fleurs de toute la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie du chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer
De peur de les abîmer.
Alors on est revenu à pied
A pied tout autour de la terre
A pied tout autour de la mer
Tout autour du soleil
De la lune et des étoiles
A pied, à cheval, en voiture et en bateau à voiles.
Jacques Prévert.
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la terre
Dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré
La mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.
Au dessus de la mer
Nous avons rencontré
La lune et les étoiles
Sur un bâteau à voiles
Partant pour le Japon.
Et les trois mousquetaires des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée
Et le printemps nous a salués.
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remerciés
Et toutes les fleurs de toute la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie du chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer
De peur de les abîmer.
Alors on est revenu à pied
A pied tout autour de la terre
A pied tout autour de la mer
Tout autour du soleil
De la lune et des étoiles
A pied, à cheval, en voiture et en bateau à voiles.
Jacques Prévert.
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Très fort cela.
Un couloir en réel me donnent mal à la tête, c'est une ligne droite, un chemin obligatoire, alors, mes sens se mettent à tourner, exactement comme sur ton image.
Même , je ne marche pas droit, je ne roule pas droit, j'ai toujours "savonné" comme si je voulais embrasser, occuper, l'entièreté de mon l'espace perçu.
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Oh vous, comment vous dire, combien vous dire ... mais vous savez non ?
Et Majorette, tu ne peux pas savoir à quel point ce poème est en St Kro avec une grande décision prise cet aprem, celle de prendre mon temps et d'aller enfin à mon rythme, de m'écouter ... c'est pas trop tôt
Et du coup je me sens légère et centrée ...
Et Majorette, tu ne peux pas savoir à quel point ce poème est en St Kro avec une grande décision prise cet aprem, celle de prendre mon temps et d'aller enfin à mon rythme, de m'écouter ... c'est pas trop tôt
Et du coup je me sens légère et centrée ...
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Surtout ne pas marcher droit.
Le plus court chemin entre 2 points n'est pas une droite, c'est une illusion, un dessin, un schéma.
Deux points, ce sont en eux mêmes deux univers, deux début et deux fins. Rien ne peut les relier. On ne peut que sauter de l'un à l'autre, notre vie est un univers quantique.
Euclide l'a simplifié, c'est pratique, au sein d'un univers, cela marche et permet de belles choses. Mais quand on prend un couloir, un chemin de fer tout autour de la terre, alors, cela ne marche plus.
Bises à vous deux !
Le plus court chemin entre 2 points n'est pas une droite, c'est une illusion, un dessin, un schéma.
Deux points, ce sont en eux mêmes deux univers, deux début et deux fins. Rien ne peut les relier. On ne peut que sauter de l'un à l'autre, notre vie est un univers quantique.
Euclide l'a simplifié, c'est pratique, au sein d'un univers, cela marche et permet de belles choses. Mais quand on prend un couloir, un chemin de fer tout autour de la terre, alors, cela ne marche plus.
Bises à vous deux !
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Cela me rappelle cette lecture que m'avais conseillée Siamois93 :
https://www.zebrascrossing.net/t12166p140-ours-par-ours-ours-carre-noooon-ours-tout-rond#515922
https://www.zebrascrossing.net/t12166p140-ours-par-ours-ours-carre-noooon-ours-tout-rond#515922
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Les trains, il y a les TGV et les omnibus ... on peut choisir de s'arrêter et de descendre dans chaque gare, de prendre son temps, ou bien de foncer droit au point d'arrivée.
Il n'y a ni bonnes, ni mauvaises façons, il y a la juste décision, pour soi, à un instant précis.
Ces instants merveilleux et magiques, parce qu'ils sont uniques, éphémères, mais si intenses et si vrais.
"Il est urgent d'attendre".
Ca me parle si fort. Mon urgence de ne pas accélérer trop vite, de prendre le temps de sentir la vie, le nez au vent.
Les couloirs existent ils vraiment ou ne sont ils que des illusions d'optique crées par nos oeillères mentales ?
Si rassurantes ces limites qui peuvent aussi nous étouffer ...
Surtout ne plus marcher droit
Il n'y a ni bonnes, ni mauvaises façons, il y a la juste décision, pour soi, à un instant précis.
Ces instants merveilleux et magiques, parce qu'ils sont uniques, éphémères, mais si intenses et si vrais.
"Il est urgent d'attendre".
Ca me parle si fort. Mon urgence de ne pas accélérer trop vite, de prendre le temps de sentir la vie, le nez au vent.
Les couloirs existent ils vraiment ou ne sont ils que des illusions d'optique crées par nos oeillères mentales ?
Si rassurantes ces limites qui peuvent aussi nous étouffer ...
Surtout ne plus marcher droit
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
"Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre ;
mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée
qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous."
Helen Keller
mais parfois on observe si longtemps celle qui est fermée
qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous."
Helen Keller
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Dernière édition par ~~~~ le Lun 5 Oct 2015 - 20:48, édité 1 fois
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Bon, ben moi j'sens l'paté....Bliss a écrit:Attaque de bisous pour ma Renarde !!Renarde20 a écrit:Amour et Paix BlissBliss a écrit:Besoin d'être en paix
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Bon, alors à tous les deux et en quantité strictement égale, pas de Z'alouxOurs a écrit:Bon, ben moi j'sens l'paté....Bliss a écrit:Attaque de bisous pour ma Renarde !!Renarde20 a écrit:Amour et Paix BlissBliss a écrit:Besoin d'être en paix
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Coucou.... à vous
c'est l'heure de la distribution de bizous..... puis je en avoir un aussi ????
c'est l'heure de la distribution de bizous..... puis je en avoir un aussi ????
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Bon, alors je fais mes devoirs pour profiter du reste de mon dimanche ensuiteOurs a écrit: ... Les autres flinguent les "Nodocéphales" et les "Orchidoclastes" au paradis ! (je vous conseille de chercher le sens de ces 2 mots, je pense qu'ils vous feront du profit )))
"Nodocéphale" : Tête de noeud. (Et si on a des noeuds dans la tête ???)
"Orchidoclaste" : Casse-couille. A noter que le mot est prisé par l'excellent Gérard Oberlé, dont la devise mérite ici d'être rappelée : "Le bagage d'un homme, c'est ce qu'il a lu et ce qu'il a bu."
http://suite101.fr/article/insultes-savantes-et-rares-a32144
Ne reste plus qu'à les replacer dans une conversation ...
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
J'aime bien celui-ci aussi : "Aspermogène" : Qui n'en a rien à foutre. AH sperme Oh gêne, celui-ci qui n'en à rien à "foutre" vraiment génial
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
HP, air, mots gènent ???majorette a écrit:J'aime bien celui-ci aussi : "Aspermogène" : Qui n'en a rien à foutre. AH sperme Oh gêne, celui-ci qui n'en à rien à "foutre" vraiment génial
J'ai craqué aussi, mais j'avais pas osé
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
"Orchidoclaste"
J'en ai tout un troupeau au bureau... Je ne devrais pas mettre longtemps avant de pouvoir le sortir!!!
J'en ai tout un troupeau au bureau... Je ne devrais pas mettre longtemps avant de pouvoir le sortir!!!
Invité- Invité
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Ce que parfois j'aimerai pouvoir hurler
quand le silence prend toute la place ...
Re: Quelque part ... de l'autre côté de nulle part (livre V)
Page d’écriture
Jacques PRÉVERT
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize…
Répétez! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau-lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle:
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau!
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre…
Répétez! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui…
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie:
Quand vous aurez fini de faire le pitre!
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau.
Jacques PRÉVERT
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize…
Répétez! dit le maître
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize.
Mais voilà l’oiseau-lyre
qui passe dans le ciel
l’enfant le voit
l’enfant l’entend
l’enfant l’appelle:
Sauve-moi
joue avec moi
oiseau!
Alors l’oiseau descend
et joue avec l’enfant
Deux et deux quatre…
Répétez! dit le maître
et l’enfant joue
l’oiseau joue avec lui…
Quatre et quatre huit
huit et huit font seize
et seize et seize qu’est-ce qu’ils font?
Ils ne font rien seize et seize
et surtout pas trente-deux
de toute façon
et ils s’en vont.
Et l’enfant a caché l’oiseau
dans son pupitre
et tous les enfants
entendent sa chanson
et tous les enfants
entendent la musique
et huit et huit à leur tour s’en vont
et quatre et quatre et deux et deux
à leur tour fichent le camp
et un et un ne font ni une ni deux
un à un s’en vont également.
Et l’oiseau-lyre joue
et l’enfant chante
et le professeur crie:
Quand vous aurez fini de faire le pitre!
Mais tous les autres enfants
écoutent la musique
et les murs de la classe
s’écroulent tranquillement.
Et les vitres redeviennent sable
l’encre redevient eau
les pupitres redeviennent arbres
la craie redevient falaise
le porte-plume redevient oiseau.
Invité- Invité
Page 1 sur 12 • 1, 2, 3 ... 10, 11, 12
Sujets similaires
» Nulle part
» J'aimerais que quelqu'un me comprenne quelque part...
» J'ai nulle part ou écrire
» L'impression de n'être à sa place nulle part.
» Commencer quelque part
» J'aimerais que quelqu'un me comprenne quelque part...
» J'ai nulle part ou écrire
» L'impression de n'être à sa place nulle part.
» Commencer quelque part
Page 1 sur 12
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum