Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Sapin, copain, bouquin..... ce fut souvent chagrin.
Heureusement il y a ZC, ses fêlés et ses rencontres IRL.
Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.
Mais aussi quelque fois :
La Cloche fêlée
II est amer et doux, pendant les nuits d'hiver,
D'écouter, près du feu qui palpite et qui fume,
Les souvenirs lointains lentement s'élever
Au bruit des carillons qui chantent dans la brume.
Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux
Qui, malgré sa vieillesse, alerte et bien portante,
Jette fidèlement son cri religieux,
Ainsi qu'un vieux soldat qui veille sous la tente!
Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
II arrive souvent que sa voix affaiblie
Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie
Au bord d'un lac de sang, sous un grand tas de morts
Et qui meurt, sans bouger, dans d'immenses efforts.
Charles BAUDELAIRE
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Moi, j'ai piraté la webcam d'Ise. Je crois que sa réserve de noisette en a pris un coup cette nuit.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Admettre à défaut de comprendre
Hey Kalimsha, tu as raison, je suis "obligée" de manger du chocolat, Ecto m'a piqué toutes mes noisettes...
Pourtant il est si sexy ! Moi si j'étais si beau je donnerais mes photos à tout le monde !
A moins que... que... que... Ecto, tu es glabre ou poilu ?!!!
Pourtant il est si sexy ! Moi si j'étais si beau je donnerais mes photos à tout le monde !
A moins que... que... que... Ecto, tu es glabre ou poilu ?!!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Admettre à défaut de comprendre
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme, toutes ces femmes, trop pressées.
Et d'abord, le regard
Tout le temps de prélude
Ne doit pas être rude, ni hagarde
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m’hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
(Bon, la suite, je ne suis pas concerné... )
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme, toutes ces femmes, trop pressées.
Et d'abord, le regard
Tout le temps de prélude
Ne doit pas être rude, ni hagarde
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m’hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Déshabillez-moi, déshabillez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
(Bon, la suite, je ne suis pas concerné... )
Dernière édition par ecto gammat le Mar 10 Déc 2013 - 11:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Admettre à défaut de comprendre
Excellent, magnifique, super drôle et si bien interprété... Je ne connaissais pas, merci ! à tous les deux !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quelle merveille !
Merci !
c'est trop bon toute cette magie, du mime, de la voix, de leurs impro. ...
hmmm c'était l'bon temps
Bon je ne parle pas que de Juliette et Henri là
heing cher ectogamme hôte et créateur de ces lieux
mais aussi visiteuse Kalimsha
résonnances entre vous avec vous
temps croisés
Merci !
c'est trop bon toute cette magie, du mime, de la voix, de leurs impro. ...
hmmm c'était l'bon temps
Bon je ne parle pas que de Juliette et Henri là
heing cher ectogamme hôte et créateur de ces lieux
mais aussi visiteuse Kalimsha
résonnances entre vous avec vous
temps croisés
Re: Admettre à défaut de comprendre
Traversant les voiles puisqu' ectogamme QIté
tu verra les liens j'en suis sûre
entre un évènement d'actualité dans la terrible jungle,
Henri, et ce chant :
décidément mes oreilles me jouent de drôles de tours,
quand des images s'y accolent ça ne s'arrange pas
j'ai le rythme dans la peau je crois, et la peau à l'intérieur...
et la mémoire qui flanche
est ce que ça vous arrive de vivre un évènement en ayant la ferme impression floue de l'avoir déjà vécu ?
tu verra les liens j'en suis sûre
entre un évènement d'actualité dans la terrible jungle,
Henri, et ce chant :
décidément mes oreilles me jouent de drôles de tours,
quand des images s'y accolent ça ne s'arrange pas
j'ai le rythme dans la peau je crois, et la peau à l'intérieur...
et la mémoire qui flanche
est ce que ça vous arrive de vivre un évènement en ayant la ferme impression floue de l'avoir déjà vécu ?
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mag a écrit:.../....
est ce que ça vous arrive de vivre un évènement en ayant la ferme impression floue de l'avoir déjà vécu ?
ou d'en vivre 2 en même temps, qui n'ont pas forcément à voir l'un avec l'autre, comme 2 yeux qui ne verraient pas la même chose ... :
"Et à chaque fois y'a les Blouses Blanches…
Encore et toujours les Blouses Blanches… "
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Expectation
Calm Sky
Captive
Hossein ZARE.
J'avais publié quelques œuvres de lui, il y a quelque temps. En voila d'autres sur son site ( http://500px.com/Hossein-zare ) ainsi que quelques autres artistes qu'il "suit"
Invité- Invité
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce gif est bluffant...
Tu vas en trouver d'extraordinaires par ici : http://dimensao7.tumblr.com/
Tu peux aussi faire un tour par là : http://zebrours.tumblr.com/ (question d'ambiance... )
Tu vas en trouver d'extraordinaires par ici : http://dimensao7.tumblr.com/
Tu peux aussi faire un tour par là : http://zebrours.tumblr.com/ (question d'ambiance... )
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. Stig Dagerman (1952)
extraits sensibles de ce soir
Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée.
.../...
Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.
.../...
Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre
.../...
Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.
.../...
Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie.
.../...
Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.
.../...
Le monde est (donc) plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté
extraits sensibles de ce soir
Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée.
.../...
Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.
.../...
Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre
.../...
Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.
.../...
Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie.
.../...
Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.
.../...
Le monde est (donc) plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Des témoignages, une réflexion... pour certains une introspection. Pas nécessairement 100% juste, mais.... faites votre opinion.
http://www.webdocdelautisme.fr/
http://www.webdocdelautisme.fr/
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Au regard de notre société globalisée... une maladie. Certes et évidemment pour certains c'est de l'ordre du handicap.
Mais en écrivant cela, à la fois je sais que j'abonde vers un poncif et en même temps, je me trahis. Je ne sais pas pourquoi. C'est évidemment un handicap, c'est évidemment une douleur. Je sais, mais.... je ne suis que "con vaincu".
"Je suis sortie du brouillard, par contre je ne vois pas le chemin. Il va falloir que je me crée mon chemin" - Marie
J'ai croisé Marie 2 fois, en novembre. Elle est superbe, elle est superbe de l'intérieur, elle est superbe de ce qu'elle rayonne.
Je ne parle pas de pitié, je ne parle pas de compassion, je dis seulement qu'elle est, comme d'autres que je connais, intégralement belle.
Et ne vous méprenez pas sur ce dont je témoigne ici, je parle de résonance, c'est tout.
Au fond, je suis retourné par ce que je ressens, une boussole sans nord.
A la relecture, cette phrase, il me semble l'avoir dite il y a presque 2 ans.
Mais en écrivant cela, à la fois je sais que j'abonde vers un poncif et en même temps, je me trahis. Je ne sais pas pourquoi. C'est évidemment un handicap, c'est évidemment une douleur. Je sais, mais.... je ne suis que "con vaincu".
"Je suis sortie du brouillard, par contre je ne vois pas le chemin. Il va falloir que je me crée mon chemin" - Marie
J'ai croisé Marie 2 fois, en novembre. Elle est superbe, elle est superbe de l'intérieur, elle est superbe de ce qu'elle rayonne.
Je ne parle pas de pitié, je ne parle pas de compassion, je dis seulement qu'elle est, comme d'autres que je connais, intégralement belle.
Et ne vous méprenez pas sur ce dont je témoigne ici, je parle de résonance, c'est tout.
Au fond, je suis retourné par ce que je ressens, une boussole sans nord.
A la relecture, cette phrase, il me semble l'avoir dite il y a presque 2 ans.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Sujet tout à fait différent.
Compte tenu de celui-ci, voila une lecture de Mandela plus iconoclaste. J'en laisse la paternité à ses auteurs. Mais dans un déluge de guimauve au parfum munichois, je pense qu'il est nécessaire de reproduire ces mots qui ne sont pas tous faux, je vous le certifie. Reste à vous demander de ne pas polémiquer ici. Reproduisez-le, faites-en un fil politique si vous le souhaitez, mais laissez la polémique en dehors de ce fil.
Non : Mandela n’est pas un saint homme
Tout d’abord, non : Mandela n’est pas un saint homme. Il n’a pas été jeté en prison parce qu’il « luttait contre l’apartheid », mais parce qu’il le faisait de manière violente et avait créé une organisation terroriste, l’ Umkhonto we Sizwe, (« fer de lance de la nation ») qui a perpétré de nombreux attentats. L’ANC (African National Congress) était elle-même une organisation communiste, financée largement par l’Union Soviétique tant que l’Union Soviétique a existé. L’ANC s’est définie à partir de 2004 comme un parti socialiste et a rejoint l’Internationale Socialiste. C’est en 2008 seulement que les Etats Unis ont retiré l’ANC de la liste des organisations contribuant au terrorisme international. Dans une dictature comme il en a longtemps existé en Afrique, Nelson Mandela n’aurait pas été « prisonnier politique » pendant de longues années : il aurait sans doute été exécuté, peut-être de façon sommaire. Mandela n’était pas plus un « prisonnier politique » que les gens d’Action Directe en France ont été des « prisonniers politiques ».
Ensuite, Mandela n’est pas l’homme qui a aboli l’apartheid. L’apartheid a été aboli par les autorités sud-africaines de l’époque, sous l’égide de Frederik de Klerk, qui a fait libérer Mandela, et lui a permis de participer aux premières élections démocratiques multiraciales du pays en 1994. Mandela, assagi par ses années de prison est devenu le premier Président noir de l’Afrique du Sud d’après l’apartheid et a gouverné le pays sur un mode prudent et modéré qui n’a pas fait basculer celui-ci vers le chaos. Il a laissé le pouvoir à son successeur dans le cadre d’élections démocratiques multiraciales en 1999. Qu’on lui donne acte de s’être assagi, d’avoir gouverné le pays de manière prudente et modérée et d’avoir laissé démocratiquement le pouvoir à un successeur est une chose, et c’est tout à son honneur. Qu’on n’aie pas trouvé dans ses propos des phrases antisémites « antisionistes » et anti-américaines telles celles qui viennent si aisément aux lèvres de l’infect évêque anglican Desmond Tutu, est tout à son honneur aussi. Qu’on considère que tout cela relève de l’héroïsme est très excessif. Qu’on le dise « père » de la nation relève d’une idolâtrie frelatée et sans rapport avec la réalité.
Enfin, Mandela n’est plus au pouvoir depuis quatorze années, et le moins qu’on puisse dire est que l’Afrique du Sud ne se porte pas bien et n’est pas du tout une « nation arc en ciel ». C’est un pays à l’économie très détériorée, rongé par la corruption, organisée par l’ANC, qui n’est pas le parti de tous les Africains, mais essentiellement le parti de l’ethnie à laquelle appartient Mandela, les xhoshas. C’est un pays gangréné par la violence la plus extrême où, à côté d’une petite minorité d’Africains noirs qui se sont enrichis grâce à leurs liens avec le gouvernement et à côté d’Africains blancs qui représentent ce qui reste des anciens propriétaires et entrepreneurs, et qui vivent dans des quartiers clos et très gardés, vit pour l’essentiel une population qui vit entre la misère et la pauvreté, dans des conditions sanitaires très précaires, imprégnée de tribalisme et de pensée magique. Le Président actuel, Jacob Zuma, membre du Parti communiste Sud Africain avant de rejoindre l’ANC en 1990, polygame disposant de six épouses et de vingt enfants, se définissant lui-même comme économiquement « très à gauche » incite régulièrement les Noirs les plus pauvres à s’en prendre aux blancs et à les tuer. Les fermiers blancs meurent assassinés les uns après les autres, et il y a eu plus de soixante huit mille blancs assassinés depuis 1994. Les viols d’enfants sont une pratique fréquente dès lors que les sorciers disent que le sida, très commun en Afrique du Sud, peut être curable si on viole une petite fille vierge.
L’Afrique du Sud est un pays qui glisse vers le naufrage. Ce fut un pays plus riche que les autres pays d’Afrique subsaharienne. Cela reste un pays plus riche qu’eux. On peut craindre que la situation soit provisoire et que le futur de l’Afrique du Sud ressemble à celui du Zimbabwe, qui fut autrefois la Rhodésie.
L’Afrique du Sud n’est pas un pays développé, pas même un pays en voie de développement. C’est un pays en voie de sous-développement.
Quand bien même elle a des institutions démocratiques, on pourrait dire qu’avec la fin de l’apartheid, une ségrégation en a chassé une autre et l’a remplacée.
Il n’y a plus, officiellement de quartiers blancs, de quartiers noirs et de quartiers métis, mais officieusement, il y a toujours des quartiers très distincts. Blancs. Noirs. Métis.
Compte tenu de celui-ci, voila une lecture de Mandela plus iconoclaste. J'en laisse la paternité à ses auteurs. Mais dans un déluge de guimauve au parfum munichois, je pense qu'il est nécessaire de reproduire ces mots qui ne sont pas tous faux, je vous le certifie. Reste à vous demander de ne pas polémiquer ici. Reproduisez-le, faites-en un fil politique si vous le souhaitez, mais laissez la polémique en dehors de ce fil.
Non : Mandela n’est pas un saint homme
Tout d’abord, non : Mandela n’est pas un saint homme. Il n’a pas été jeté en prison parce qu’il « luttait contre l’apartheid », mais parce qu’il le faisait de manière violente et avait créé une organisation terroriste, l’ Umkhonto we Sizwe, (« fer de lance de la nation ») qui a perpétré de nombreux attentats. L’ANC (African National Congress) était elle-même une organisation communiste, financée largement par l’Union Soviétique tant que l’Union Soviétique a existé. L’ANC s’est définie à partir de 2004 comme un parti socialiste et a rejoint l’Internationale Socialiste. C’est en 2008 seulement que les Etats Unis ont retiré l’ANC de la liste des organisations contribuant au terrorisme international. Dans une dictature comme il en a longtemps existé en Afrique, Nelson Mandela n’aurait pas été « prisonnier politique » pendant de longues années : il aurait sans doute été exécuté, peut-être de façon sommaire. Mandela n’était pas plus un « prisonnier politique » que les gens d’Action Directe en France ont été des « prisonniers politiques ».
Ensuite, Mandela n’est pas l’homme qui a aboli l’apartheid. L’apartheid a été aboli par les autorités sud-africaines de l’époque, sous l’égide de Frederik de Klerk, qui a fait libérer Mandela, et lui a permis de participer aux premières élections démocratiques multiraciales du pays en 1994. Mandela, assagi par ses années de prison est devenu le premier Président noir de l’Afrique du Sud d’après l’apartheid et a gouverné le pays sur un mode prudent et modéré qui n’a pas fait basculer celui-ci vers le chaos. Il a laissé le pouvoir à son successeur dans le cadre d’élections démocratiques multiraciales en 1999. Qu’on lui donne acte de s’être assagi, d’avoir gouverné le pays de manière prudente et modérée et d’avoir laissé démocratiquement le pouvoir à un successeur est une chose, et c’est tout à son honneur. Qu’on n’aie pas trouvé dans ses propos des phrases antisémites « antisionistes » et anti-américaines telles celles qui viennent si aisément aux lèvres de l’infect évêque anglican Desmond Tutu, est tout à son honneur aussi. Qu’on considère que tout cela relève de l’héroïsme est très excessif. Qu’on le dise « père » de la nation relève d’une idolâtrie frelatée et sans rapport avec la réalité.
Enfin, Mandela n’est plus au pouvoir depuis quatorze années, et le moins qu’on puisse dire est que l’Afrique du Sud ne se porte pas bien et n’est pas du tout une « nation arc en ciel ». C’est un pays à l’économie très détériorée, rongé par la corruption, organisée par l’ANC, qui n’est pas le parti de tous les Africains, mais essentiellement le parti de l’ethnie à laquelle appartient Mandela, les xhoshas. C’est un pays gangréné par la violence la plus extrême où, à côté d’une petite minorité d’Africains noirs qui se sont enrichis grâce à leurs liens avec le gouvernement et à côté d’Africains blancs qui représentent ce qui reste des anciens propriétaires et entrepreneurs, et qui vivent dans des quartiers clos et très gardés, vit pour l’essentiel une population qui vit entre la misère et la pauvreté, dans des conditions sanitaires très précaires, imprégnée de tribalisme et de pensée magique. Le Président actuel, Jacob Zuma, membre du Parti communiste Sud Africain avant de rejoindre l’ANC en 1990, polygame disposant de six épouses et de vingt enfants, se définissant lui-même comme économiquement « très à gauche » incite régulièrement les Noirs les plus pauvres à s’en prendre aux blancs et à les tuer. Les fermiers blancs meurent assassinés les uns après les autres, et il y a eu plus de soixante huit mille blancs assassinés depuis 1994. Les viols d’enfants sont une pratique fréquente dès lors que les sorciers disent que le sida, très commun en Afrique du Sud, peut être curable si on viole une petite fille vierge.
L’Afrique du Sud est un pays qui glisse vers le naufrage. Ce fut un pays plus riche que les autres pays d’Afrique subsaharienne. Cela reste un pays plus riche qu’eux. On peut craindre que la situation soit provisoire et que le futur de l’Afrique du Sud ressemble à celui du Zimbabwe, qui fut autrefois la Rhodésie.
L’Afrique du Sud n’est pas un pays développé, pas même un pays en voie de développement. C’est un pays en voie de sous-développement.
Quand bien même elle a des institutions démocratiques, on pourrait dire qu’avec la fin de l’apartheid, une ségrégation en a chassé une autre et l’a remplacée.
Il n’y a plus, officiellement de quartiers blancs, de quartiers noirs et de quartiers métis, mais officieusement, il y a toujours des quartiers très distincts. Blancs. Noirs. Métis.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'aime pas le nom de ce smyley, ce n'est pas une courbette que je signifie là mais une reconnaissance et un profond respect pour ce que je perçois, et aussi comme les orientaux un petit plissement des yeux "je t'ai vu"
- entre nous:
les blouses blanches sont pour moi nettement à écarter dans une recherche intérieure partagée pour comprendre et échanger sur ces fonctionnements afin de les comprendre les mieux vivre et en faire l'outil de notre re-création pour nous et pour ceux que nous pouvons aider dans cette démarche,
je suis en plein dedans et je poste en brouillon sur mon fil vers ce qui émerge de cette intention posée...
je suis contente de trouver une dynamique de gaie rie Zon et de recherche "voiture-didacte" en équipe ici, en souhaitant qu'elle se continue !
le salon sur la honte toxique est arrivé
et pour l'autre article bravo ! j'ai pas osé mais j'avais une envie folle de le poster sur ton fil...
en plus avec la photo
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je passais par là. J'ai lu.
Merci pour ce pas sage Mandela.
Merci pour ce pas sage Mandela.
Dernière édition par Cuicui le Mer 11 Déc 2013 - 8:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Eros et Thanatos - Mauvais genre ? qui a dit mauvais genre ! :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/978346-le-calendrier-sexy-et-glauque-d-un-fabriquant-de-cercueils-le-summum-du-mauvais-gout.html?utm_source=outbrain&utm_medium=widget&utm_campaign=obclick&obref=obnetwork
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quand l'Aspi devient "in", cela fait aspirine... (bon je sais, c'est pas très fin )
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1045941-syndrome-d-asperger-comme-susan-boyle-mon-fils-a-un-don-lui-c-est-l-electricite.html
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1045941-syndrome-d-asperger-comme-susan-boyle-mon-fils-a-un-don-lui-c-est-l-electricite.html
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
L’écrasement (The Crunch, 1977)
trop grand
trop petit
trop gros
trop maigre
ou rien du tout.
rire ou
larmes
haineux
amoureux
des inconnus avec des gueules
passées
à la limaille de plomb
des soudards qui parcourent
des rues en ruines
qui agitent des bouteilles
et qui, baïonnette au canon, violent
des vierges
ou un vieux type dans une pièce misérable
avec une photographie de Marilyn Monroe.
il y a dans ce monde une solitude si grande
que vous pouvez la prendre
à bras le corps.
des gens claqués
mutilés
aussi bien par l’amour que par son manque.
des gens qui justement ne s’aiment
pas les uns les autres
les uns sur les autres.
les riches n’aiment pas les riches
les pauvres n’aiment pas les pauvres.
nous crevons tous de peur.
notre système éducatif nous enseigne
que nous pouvons tous être
de gros cons de gagneurs.
mais il ne nous apprend rien
sur les caniveaux
ou les suicides.
ou la panique d’un individu
souffrant chez lui
seul
insensible
coupé de tout
avec plus personne pour lui parler
et qui prend soin d’une plante.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
et je suppose que ça ne changera jamais
mais à la vérité je ne leur ai pas demandé
des fois j’y
songe.
le blé lèvera
un nuage chassera l’autre
et le tueur égorgera l’enfant
comme s’il mordait dans un ice cream.
trop grand
trop petit
trop gros
trop maigre
ou rien du tout.
davantage de haine que d’amour.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
peut-être que, s’ils s’aimaient,
notre fin ne serait pas si triste ?
entre-temps je préfère regarder les jeunes
filles en fleurs
fleurs de chance.
il doit y avoir une solution.
sûrement il doit y avoir une solution à
laquelle nous n’avons pas encore songé.
pourquoi ai-je un cerveau ?
il pleure
il exige
il demande s’il y a une chance.
il ne veut pas s’entendre dire :
"non."
Charles Bukowski (1920-1994) – L’amour est un chien de l’enfer (Love is a Dog from Hell, 1977)
trop grand
trop petit
trop gros
trop maigre
ou rien du tout.
rire ou
larmes
haineux
amoureux
des inconnus avec des gueules
passées
à la limaille de plomb
des soudards qui parcourent
des rues en ruines
qui agitent des bouteilles
et qui, baïonnette au canon, violent
des vierges
ou un vieux type dans une pièce misérable
avec une photographie de Marilyn Monroe.
il y a dans ce monde une solitude si grande
que vous pouvez la prendre
à bras le corps.
des gens claqués
mutilés
aussi bien par l’amour que par son manque.
des gens qui justement ne s’aiment
pas les uns les autres
les uns sur les autres.
les riches n’aiment pas les riches
les pauvres n’aiment pas les pauvres.
nous crevons tous de peur.
notre système éducatif nous enseigne
que nous pouvons tous être
de gros cons de gagneurs.
mais il ne nous apprend rien
sur les caniveaux
ou les suicides.
ou la panique d’un individu
souffrant chez lui
seul
insensible
coupé de tout
avec plus personne pour lui parler
et qui prend soin d’une plante.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
et je suppose que ça ne changera jamais
mais à la vérité je ne leur ai pas demandé
des fois j’y
songe.
le blé lèvera
un nuage chassera l’autre
et le tueur égorgera l’enfant
comme s’il mordait dans un ice cream.
trop grand
trop petit
trop gros
trop maigre
ou rien du tout.
davantage de haine que d’amour.
les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
peut-être que, s’ils s’aimaient,
notre fin ne serait pas si triste ?
entre-temps je préfère regarder les jeunes
filles en fleurs
fleurs de chance.
il doit y avoir une solution.
sûrement il doit y avoir une solution à
laquelle nous n’avons pas encore songé.
pourquoi ai-je un cerveau ?
il pleure
il exige
il demande s’il y a une chance.
il ne veut pas s’entendre dire :
"non."
Charles Bukowski (1920-1994) – L’amour est un chien de l’enfer (Love is a Dog from Hell, 1977)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
c'est pas ça c'est qu'il manque l'air :Quand l'Aspi devient "in", cela fait aspirine... (bon je sais, c'est pas très fin Embarassed )
Aspi R in
c'est pas plus fin mais keske j'rigole
Re: Admettre à défaut de comprendre
Of Monsters and Men
Il y a quelque chose qui me plait chez eux. En clip "non live" c'est encore plus net.
Et pour le même prix, voila une petite playlist :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'comprend rien à ce qu'ils disent. Me replonge dans des supers moments en tout cas !
Y'a pas à dire l'amitié et la créativité jusqu'à aller la représenter sur scenne, c'est contagieux !
Y'a pas à dire l'amitié et la créativité jusqu'à aller la représenter sur scenne, c'est contagieux !
Re: Admettre à défaut de comprendre
'Elle pleure en dormant
Et ses larmes étincelles
Miroitent des étoiles éphémères
Elle a ouvert ses grands yeux noirs
Et la nuit a coulé dans les miens
Comme l'encre des mots dans le papier'
Le Souffleur de sons - FB
Et ses larmes étincelles
Miroitent des étoiles éphémères
Elle a ouvert ses grands yeux noirs
Et la nuit a coulé dans les miens
Comme l'encre des mots dans le papier'
Le Souffleur de sons - FB
Dernière édition par ecto gammat le Jeu 12 Déc 2013 - 19:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Sa fille ainée vient de décéder.
(illustration musicale inspirée par Renarde20)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Dernière édition par ecto gammat le Jeu 12 Déc 2013 - 16:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://www.musicme.com/Pascal-Rinaldi/titres/Les-Cendres-t891718.html
Pourquoi interroger la flamme,
Tu sais bien que ce sont les cendres,
Que ce sont les cendres qui parlent.
Comme ces phalènes diaphanes,
Quand des cœurs s'envolent ce rêve,
Du cœur s'envole ce rêve d'Icare.
Tourne, tourne et tourne dans la lumière,
Brule, brule et tombe en poussière,
Il ne reste que cendres qui parlent.
Tourne, tourne et tourne dans la lumière,
Brule, brule et tombe en poussière,
Il ne reste que cendres qui parlent.
Pourquoi interroger la flamme,
Tu sais bien que ce sont les cendres,
Que ce sont les cendres qui parlent.
Les Cendres in Au delà de cette limite - Pascal Grimaldi
Pourquoi interroger la flamme,
Tu sais bien que ce sont les cendres,
Que ce sont les cendres qui parlent.
Comme ces phalènes diaphanes,
Quand des cœurs s'envolent ce rêve,
Du cœur s'envole ce rêve d'Icare.
Tourne, tourne et tourne dans la lumière,
Brule, brule et tombe en poussière,
Il ne reste que cendres qui parlent.
Tourne, tourne et tourne dans la lumière,
Brule, brule et tombe en poussière,
Il ne reste que cendres qui parlent.
Pourquoi interroger la flamme,
Tu sais bien que ce sont les cendres,
Que ce sont les cendres qui parlent.
Les Cendres in Au delà de cette limite - Pascal Grimaldi
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Paroles:
- J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessure
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours
Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse
A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé
On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés
J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps
J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir
On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
Voilà pourquoi
Je n'écris pas
Sur toi
Rassure-toi
J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau
J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin
Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va
On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
Voilà pourquoi, mon amour
Je n'écris rien
Sur toi
Rassure-toi
A part que je n'arrive plus à écrire, ... si au moins je pouvais ce soir !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je sens le froid, je sens la nuit,
Je sens le vent, je sens la pluie,
Je sens la cendre et la fumée.
Je sens la sueur, je sens le sûr,
Je sens le vieux, je sens l'usure,
Je sens l'embrocation et le cataplasme.
La neige alourdie retient mes pas.
Depuis des lustres, la trace qui me suit
Mêle boue fécale et neige virginale.
Animal obstiné, sans raison, je marche
Vers l'horizon orange et rouge.
Coucher de soleil, lever de lune.
Cette draille infiniment s'étire,
Ouest et Est s'y confondent,
Alpha et Oméga.
Je sens l'embrocation et le cataplasme.
Je sens le vieux, je sens l'usure,
Je sens la sueur, je sens le sûr,
Je sens la cendre et la fumée.
Je sens le vent, je sens la pluie,
Je sens le froid, je sens la nuit,
Je sens le vent, je sens la pluie,
Je sens la cendre et la fumée.
Je sens la sueur, je sens le sûr,
Je sens le vieux, je sens l'usure,
Je sens l'embrocation et le cataplasme.
La neige alourdie retient mes pas.
Depuis des lustres, la trace qui me suit
Mêle boue fécale et neige virginale.
Animal obstiné, sans raison, je marche
Vers l'horizon orange et rouge.
Coucher de soleil, lever de lune.
Cette draille infiniment s'étire,
Ouest et Est s'y confondent,
Alpha et Oméga.
Je sens l'embrocation et le cataplasme.
Je sens le vieux, je sens l'usure,
Je sens la sueur, je sens le sûr,
Je sens la cendre et la fumée.
Je sens le vent, je sens la pluie,
Je sens le froid, je sens la nuit,
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Noël arrive,
Lumière et bruit conjurerons la nuit.
Illusion, distraction.
La nuit le jour, l'hiver l'été, la chaleur le froid,
Tout reviendra.
C'est une spirale au pas infiniment petit,
La terre n'a d'histoire que pour le vivant qui la lit.
Être pensant, notre vie la traverse, droit.
Nous en rayons le disque naturel.
Hier, aujourd'hui, demain,
Renient l'absurde, organisent l'entropie,
Lutte inégale.
Art et Histoire.
Aux moments de tristesses ou de lucidité,
Penser sa vie, l'imaginer axée,
Orgueil.
Nous sommes naturels mais notre pensée ne l'est pas.
Lumière et bruit conjurerons la nuit.
Illusion, distraction.
La nuit le jour, l'hiver l'été, la chaleur le froid,
Tout reviendra.
C'est une spirale au pas infiniment petit,
La terre n'a d'histoire que pour le vivant qui la lit.
Être pensant, notre vie la traverse, droit.
Nous en rayons le disque naturel.
Hier, aujourd'hui, demain,
Renient l'absurde, organisent l'entropie,
Lutte inégale.
Art et Histoire.
Aux moments de tristesses ou de lucidité,
Penser sa vie, l'imaginer axée,
Orgueil.
Nous sommes naturels mais notre pensée ne l'est pas.
Dernière édition par ecto gammat le Jeu 12 Déc 2013 - 20:05, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Source : http://www.fubiz.net/en/2013/12/11/klecksography-series/
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Fauve# encore !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci de leur faire toute la place qu'ils méritent !
Merci de leur faire toute la place qu'ils méritent !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci.
- Spoiler:
Adam Martinakis, The waiting hands, 2010.
Haut les cœurs.
Dernière édition par La Pythie le Lun 27 Jan 2014 - 22:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
3 poèmes syriens contemporains :
JE NE SUIS PLUS PERSONNE - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Je connais ce couchant qui sommeille sur le dos d'un chien roux
Je connais ce nuage aguicheur comme les vêtements d'une adolescente
Je connais les murs blancs de l'enfance
Je connais l'odeur de propreté qui se promène nue devant les boutiques
Je connais la griffure du chat gravée sur le trottoir de l'immeuble
C'est mon village
Mais où sont les pierres lavées par la fumée
Où est l'odeur de poudre si proche
Où est mon frère, et je nous vois debout sur le balcon à attendre les égorgeurs
Où sont les doigts déchiquetés de l'enfant
la bombe a-t-elle raté sa cible aujourd'hui
la balle du sniper a-t-elle atteint ma mémoire
je me frotte les yeux derrière le balcon du temps
je tends ma main vers la rose dans son verre
pour retrouver le sens de la vie
je le touche à peine qu'il redevient sable
et mes doigts pierre
depuis un an je vis dans une banlieue près de
Paris
mais elle est mon village
Mon village!
peut-être le miroir du village qui est en moi
peut-être le miroir du village où je suis toujours
mais il a disparu
peut-être...peut-être...
une seule certitude confirmée par le couloir sombre devant la porte de l'appartement:
je ne suis plus personne
UN CYCLE DE PLUSIEURS ANNEES - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Son sang a recouvert tous ses vêtements
recouvert le seuil de la maison
recouvert les murs du monde
son cycle mensuel a duré des années
il a recouvert de sang la face du soleil
seule la Méditerranée attend toujours la lune
la fille a promis de l'épouser par une nuit d'argent
la fille en sang a croisé ses doigts en feu
assise sur un tapis de vent
mais la mer est la mer
le cycle de la Syrie est celui d'une lune qui enfante
LA TOMBE DU REFUGIE - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Demain quand je serai vieux
des jeunes réfugiés d'un pays lointain me rendront visite
leurs paupières la liberté
leurs yeux des étoiles
leurs bras des mots
que j'ai oubliés sur les herbes de mon pays depuis de longues années
je distinguerai sur leurs traits mes yeux que je ne vois plus désormais
et je verrai
le réfugié n'est enterré que dans sa langue
il l'a enterrée comme une graine dans son cœur quand il est devenu réfugié
elle s'épanouira quand son corps s'anéantira
et grandira...grandira au point de devenir une tombe
j'ignore cela maintenant
mais je le saurai quand ils m'interrogeront sur mon pays
je leur répondrai avec des feuilles de citronnier enfouies dans un vieux cahier
Source : http://www.recoursaupoeme.fr/
JE NE SUIS PLUS PERSONNE - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Je connais ce couchant qui sommeille sur le dos d'un chien roux
Je connais ce nuage aguicheur comme les vêtements d'une adolescente
Je connais les murs blancs de l'enfance
Je connais l'odeur de propreté qui se promène nue devant les boutiques
Je connais la griffure du chat gravée sur le trottoir de l'immeuble
C'est mon village
Mais où sont les pierres lavées par la fumée
Où est l'odeur de poudre si proche
Où est mon frère, et je nous vois debout sur le balcon à attendre les égorgeurs
Où sont les doigts déchiquetés de l'enfant
la bombe a-t-elle raté sa cible aujourd'hui
la balle du sniper a-t-elle atteint ma mémoire
je me frotte les yeux derrière le balcon du temps
je tends ma main vers la rose dans son verre
pour retrouver le sens de la vie
je le touche à peine qu'il redevient sable
et mes doigts pierre
depuis un an je vis dans une banlieue près de
Paris
mais elle est mon village
Mon village!
peut-être le miroir du village qui est en moi
peut-être le miroir du village où je suis toujours
mais il a disparu
peut-être...peut-être...
une seule certitude confirmée par le couloir sombre devant la porte de l'appartement:
je ne suis plus personne
UN CYCLE DE PLUSIEURS ANNEES - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Son sang a recouvert tous ses vêtements
recouvert le seuil de la maison
recouvert les murs du monde
son cycle mensuel a duré des années
il a recouvert de sang la face du soleil
seule la Méditerranée attend toujours la lune
la fille a promis de l'épouser par une nuit d'argent
la fille en sang a croisé ses doigts en feu
assise sur un tapis de vent
mais la mer est la mer
le cycle de la Syrie est celui d'une lune qui enfante
LA TOMBE DU REFUGIE - Omar Youssef souleimane - Traduction Lionel Donnadieu
Demain quand je serai vieux
des jeunes réfugiés d'un pays lointain me rendront visite
leurs paupières la liberté
leurs yeux des étoiles
leurs bras des mots
que j'ai oubliés sur les herbes de mon pays depuis de longues années
je distinguerai sur leurs traits mes yeux que je ne vois plus désormais
et je verrai
le réfugié n'est enterré que dans sa langue
il l'a enterrée comme une graine dans son cœur quand il est devenu réfugié
elle s'épanouira quand son corps s'anéantira
et grandira...grandira au point de devenir une tombe
j'ignore cela maintenant
mais je le saurai quand ils m'interrogeront sur mon pays
je leur répondrai avec des feuilles de citronnier enfouies dans un vieux cahier
Source : http://www.recoursaupoeme.fr/
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je vous suggère aussi :
http://www.recoursaupoeme.fr/didier-manyach/gare-de-new-delhi-printemps
Un fond de gaité m'habiterait-il ?
"Si t'es gai, ris donc"
http://www.recoursaupoeme.fr/didier-manyach/gare-de-new-delhi-printemps
Un fond de gaité m'habiterait-il ?
"Si t'es gai, ris donc"
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Toujours dans : http://www.recoursaupoeme.fr
Cela me semble très zèbre comme note critique.
A moins que ce ne soit l'accès à une vie vraie, à une vie bonne, l'accès à la philosophie.
C'est pourquoi je le partage ici.
"Petites notes d’amertume - M-J Christien
En poésie, la simplicité est ce qu’il y a de plus difficile à atteindre.
Ce que je cherche dans la lecture d’un poème ? Le tremblement qui le traverse.
Une œuvre est habitée quand elle est portée par sa nécessité.
Dès les travaux préparatoires et les premiers jets, mon poème s’impose et s’ébauche d’emblée comme un poème, sans passage par la prose.
Lorsque j’entends dire d’un film qu’il est plein de poésie, je crains le pire.
Certains auteurs gagneraient à renoncer à versifier leurs textes qui ne sont au fond que de la prose déguisée en poèmes.
J’ai mis longtemps à me réconcilier avec ce « je » qu’on m’avait à l’école dit si « haïssable ». Sans doute ne le suis-je pas encore tout-à-fait.
A l’origine de cette défiance envers l’emploi du « je », il y a probablement un contresens et une confusion entretenue avec l’égo.
J’écris à la première personne quand je ne peux modestement tirer de généralité de mon expérience.
Peu à peu je suis parvenue du on au nous, puis j’ai enfin osé je.
« Merci de confirmer votre présence » : une recommandation nécessaire, tant il est vrai que la mienne passe habituellement inaperçue.
Je me méfie de toute tentative biographique, sauf à admettre qu’elle est forcément erronée et faussée, que tout retour sur le passé est partiel et partial, voire revisité, réinventé.
Dans la béance entre ce que nous avons objectivement vécu et ce que nous en avons retenu, il y a le sens que nous donnons à notre vie.
Depuis ma naissance, c’est comme si j’avais déjà vécu plusieurs vies successives. C’est sur la dernière que je cale, celle qui aurait dû être la plus accomplie.
Ce que certains nomment leur bonne étoile ou leur ange gardien est seulement l’instinct de survie et la force vitale.
Plus le temps passe, plus je me désencombre et m’allège du poids de l’inutile.
Ce qu’on appelle couramment courage n’est parfois que de l’inconscience."
Source : http://www.recoursaupoeme.fr - Ses pages sur ce site : http://www.recoursaupoeme.fr/users/m-j-christien
Marie-Josée Christien est née en 1957. Elle vit à Quimper dans le Finistère où elle enseigne dans une école maternelle.
http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr
Investir ou ré-investir ce que l'on est en vérité, ce que l'on dit, ce que l'on écrit, ce dont on témoigne.
Sans fard, en tentant "d'aller à l'os" et en tentant de deviner ce qui sera supportable pour son lecteur, son interlocuteur, pour régler son geste et sa parole.
Non pour éduquer, non pour choquer.
Éduquer, assimiler, intégrer ou instruire, offrir ce qui fait sa vie ?
Me vient l'image de Larousse :
"Pink Floyd - The Wall
.../...
We don't need no education.
We don't need no thought control.
No dark sarcasm in the classroom.
Teacher leave the kids alone !
Hey teacher leave the kids alone !
All in all you're just another brick in the wall.
.../..."
Cela me semble très zèbre comme note critique.
A moins que ce ne soit l'accès à une vie vraie, à une vie bonne, l'accès à la philosophie.
C'est pourquoi je le partage ici.
"Petites notes d’amertume - M-J Christien
En poésie, la simplicité est ce qu’il y a de plus difficile à atteindre.
Ce que je cherche dans la lecture d’un poème ? Le tremblement qui le traverse.
Une œuvre est habitée quand elle est portée par sa nécessité.
Dès les travaux préparatoires et les premiers jets, mon poème s’impose et s’ébauche d’emblée comme un poème, sans passage par la prose.
Lorsque j’entends dire d’un film qu’il est plein de poésie, je crains le pire.
Certains auteurs gagneraient à renoncer à versifier leurs textes qui ne sont au fond que de la prose déguisée en poèmes.
J’ai mis longtemps à me réconcilier avec ce « je » qu’on m’avait à l’école dit si « haïssable ». Sans doute ne le suis-je pas encore tout-à-fait.
A l’origine de cette défiance envers l’emploi du « je », il y a probablement un contresens et une confusion entretenue avec l’égo.
J’écris à la première personne quand je ne peux modestement tirer de généralité de mon expérience.
Peu à peu je suis parvenue du on au nous, puis j’ai enfin osé je.
« Merci de confirmer votre présence » : une recommandation nécessaire, tant il est vrai que la mienne passe habituellement inaperçue.
Je me méfie de toute tentative biographique, sauf à admettre qu’elle est forcément erronée et faussée, que tout retour sur le passé est partiel et partial, voire revisité, réinventé.
Dans la béance entre ce que nous avons objectivement vécu et ce que nous en avons retenu, il y a le sens que nous donnons à notre vie.
Depuis ma naissance, c’est comme si j’avais déjà vécu plusieurs vies successives. C’est sur la dernière que je cale, celle qui aurait dû être la plus accomplie.
Ce que certains nomment leur bonne étoile ou leur ange gardien est seulement l’instinct de survie et la force vitale.
Plus le temps passe, plus je me désencombre et m’allège du poids de l’inutile.
Ce qu’on appelle couramment courage n’est parfois que de l’inconscience."
Source : http://www.recoursaupoeme.fr - Ses pages sur ce site : http://www.recoursaupoeme.fr/users/m-j-christien
Marie-Josée Christien est née en 1957. Elle vit à Quimper dans le Finistère où elle enseigne dans une école maternelle.
http://mariejoseechristien.monsite-orange.fr
Investir ou ré-investir ce que l'on est en vérité, ce que l'on dit, ce que l'on écrit, ce dont on témoigne.
Sans fard, en tentant "d'aller à l'os" et en tentant de deviner ce qui sera supportable pour son lecteur, son interlocuteur, pour régler son geste et sa parole.
Non pour éduquer, non pour choquer.
Éduquer, assimiler, intégrer ou instruire, offrir ce qui fait sa vie ?
Me vient l'image de Larousse :
"Pink Floyd - The Wall
.../...
We don't need no education.
We don't need no thought control.
No dark sarcasm in the classroom.
Teacher leave the kids alone !
Hey teacher leave the kids alone !
All in all you're just another brick in the wall.
.../..."
Dernière édition par ecto gammat le Lun 16 Déc 2013 - 11:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et sur le guéridon un message de Rien attendait :
http://www.recoursaupoeme.fr/khalid-el-morabethi/quoi-je-pense
- Merci !
- De rien ! dit le guéri don
Belle journée dans la Joie répondit rien
http://www.recoursaupoeme.fr/khalid-el-morabethi/quoi-je-pense
- Merci !
- De rien ! dit le guéri don
Belle journée dans la Joie répondit rien
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Spoiler:
Ne rêvez pas, je ne vous dirai rien de cette caverne de vinibaba !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et derrière celle-ci ?
- Spoiler:
Un mauvais espoir évidemment mais un chemin d'accomplissement, sans lequel demain aurait été comme hier.
Dans la douleur et la colère de l'éloignement, il y a aussi, un paradoxal Merci.
Un texte sous spoiler comme une bouteille à la mer.
Hum...
Invité- Invité
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