Admettre à défaut de comprendre
+26
Woban
Free
ou-est-la-question
guyom zigre doUx
Carla de Miltraize VI
so scellée
Zwischending
siamois93
Sneglia
Lemniscate le papillon
zebravalia
sylveno
Ise
Fata Morgana
le navet
Mag
Basilice
Bliss
Arizona782
Harpo
mrs doubtfull
Ainaelin
Gasta
Kalimsha
meï
Renarde20
30 participants
Page 4 sur 19
Page 4 sur 19 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 11 ... 19
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et derrière celle-ci ?
- Spoiler:
Un mauvais espoir évidemment mais un chemin d'accomplissement, sans lequel demain aurait été comme hier.
Dans la douleur et la colère de l'éloignement, il y a aussi, un paradoxal Merci.
Un texte sous spoiler comme une bouteille à la mer.
Hum...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
OK, OK, je sais. Je suis en entreprise, je sais ce que la marge veut dire. Mais je suis aussi un homme et je crois connaitre un peu ce que les marges de la société veulent dire (pour y être passé, et oui, nonobstant les pré supposés)
Personne n'est coupable, ni le policier, ni le clochard, ni le marchand de chaussures, ni le photographe, ...., mais au cumul des responsabilités individuellles, tout le monde est coupable... et à terme un homme va mourir d'abandon social.
Et moi, libéral s'il en est, je trouve cela infâme !
Précision : je m'accuse aussi d'indifférence ou de blindage protecteur ; Tartuffe social que je suis, comme beaucoup d'entre nous, forts en empathie verbale.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Nous arrivons.
La voiture est garée sur le parking visiteur, assez vaste somme toute, ce qui me change des établissements plus vétustes. Pourtant, j’ai été briefé depuis des années sur la vétusté et/ou sur la médiocrité des établissements de la région.
« Ascenseurs réservés au public » à côté du micro marchand de journaux, de pâtisserie et boissons, tenu par une jeune femme, toute mignonne. Pour un peu, elle semble sortie de la ferme familiale, elle en a le teint et la rosée sur les joues. Mais c’est une fille de la ville.
Nous montons, ma sœur et moi, encore une fois réunis pour des moments difficiles, comme on dit, tortures mentales et familiales devrait-on dire. Second étage, l’ascenseur s’ouvre et nous évacue sur le palier sans que nous ayons eu le temps de comprendre. Tout va vite… ou est-ce nous qui allons plus lentement ?
Chirurgie orthopédique. Ortho, angle droit, droit, droit… droit comme la nature ne sait pas faire. Il y a déjà une violence contenue dans le mot. Au choix, il y a chirurgie viscérale. Une image de volutes grises d’intestins grêles s’échappant de la paroi abdominale monte à mes yeux, tumeurs abjectes, abominables hernies abdominales…. Orthopédique, finalement c’est mieux, ortho, triangle rectangle, Pythagore, terrain connu. « Regarde ton béret » en catalan déformé nous avait dit un prof de Maths en 3ème, il est bien temps de s’en souvenir ici et maintenant, hic et nunc ; que ne ferait l’esprit pour fuir ou se protéger. Je repense à Camus, L’Étranger, j’ai envie de fumer, comme dans le livre, pour avoir une contenance ; mais je ne fume plus, désormais, c’est face à face et que le meilleur gagne (quel andouille suis-je pour prétendre à une telle ineptie).
Orthopédique, cela tombe bien, c’est là que nous allons. Ma sœur prend le contrôle, je me sens déjà en cours de décalque, un vrai malabar… Pour donner le change, les jambes cotonneuses et l’ensemble du corps aux aguets, j’avance, rattrape ma sœur et nous nous dirigeons vers LA CHAMBRE.
Elle dort… ouf !!!!!!!
Dormir, j’aimerai bien, moi aussi. Dormir et oublier, oublier que je vis, oublier qu'il me faut vivre, dormir pour mourir un peu, plus qu'un peu.
Mais fichtre, pas comme cela. Le lit est relevé en appui du buste à 25 ou 30 degrés, elle est peignée de ses cheveux gris feutrés, elle a la bouche ouverte, d’où s’échappe un souffle. Souffle vital qui heureusement ne fait pas de bruit, pas encore, pas comme pour notre père, souffle qui sonnait aussi fort que sentait la chambre, odeur putride du début de la décomposition de son corps. Ma sœur et moi, nous regardons celle qui fut et qui est encore notre maître, notre PN, celle qui nous blessa, nous apeura, celle dont nous quémandions la reconnaissance « technique » à défaut d’amour. Nous sommes figés devant ce que nous voyons. L’esprit enregistre, mais le cœur s’y refuse ; une histoire d’amour à l’envers.
Nous filons, ni elle ni moi n’avouons notre soulagement. Mère ou belle-mère de si longtemps, la pression de comportement sociale aurait dû nous imposer de faire… de faire quoi d’ailleurs ? De pleurer, de geindre, de se précipiter vers la souffrante, de la toucher (… beurk… elle qui ne nous a jamais fait un seul câlin, le dernier me concernant date de Noël 1967, il y a à peine 46 ans, j’avais 8 ans, j’étais trop lourd pour être sur ses genoux, je l’entends encore…), de la toucher donc pour la rassurer. Ma sœur dont c’est la mère est dans le même état que moi, un peu plus engagée seulement, mais elle ne peut avoir de geste : elle se tourne vers moi « Tu sais, elle ne m’a jamais fait de câlin…" me dit-elle dans une sanglot réfréné. Je songe à la tactilité que ZC m’a enfin ouvert, à ces corps où j’ai posé la main, à ceux que j’ai caressé avec tant de bonheur, à celle que j’ai saisie pour la lâcher à contrecœur plus tard, corps autorisés, corps offerts, humanité enfin incarnée recevant et demandant la caresse, la main. Même avec mon épouse, ce n’était pas. Trop de catholicité refrénant le corps… curieux, avoir profité d’une vie de jeune adulte et avoir fait trois enfants, puis les grades de la maternité et les choses s'en sont allées.
Elle ne nous a pas donné sa vie, elle a acheté notre reconnaissance, c’est ce que cette femme a fait. De son sommeil abandon nous filons vers les cadres sociaux et médicaux de l’hôpital. Les présentations, rendez-vous se succèdent. « - Mais le gériatre l’a trouvé cohérente ! – Cohérente ? Quand elle se lève contre l’interdiction, avec clou et broches en guise de col du fémur, opérée depuis 10 jours à peine ? Cohérente, quand quasi sans anti douleur, elle ne souffre pas de son opération ? – Il est vrai qu’elle est agitée en ce moment » Finalement nous obtenons ce que nous souhaitions ou tout au moins la moins mauvaise des solutions vers laquelle nous penchions.
Nous la laisserons là-haut, incapables que nous sommes de l’accueillir à prix d’or sur la côte d’azur, incapables de supporter ne serait-ce que sa proximité, ses ondes méphitiques agissant aussi puissamment que du temps où elle avait toute sa tête. Nous avons choisi l’hypocrisie de « conserver son contexte social et amical", ce qui n’est pas complètement faux mais quasi capillotracté, elle qui a fait fuir ses amis et ses proches va se retrouver seule. Nous la sentions, rodant autour de nous durant les décisions, les choix, les signatures.
Nous retournons au service. Elle est éveillée. « Alors, maman, tu es réveillée ? ». Maman, terme obligatoire imposé à la rentrée des classes de janvier 1968 pour ne pas faire « jaser » la petite colonie européenne de Brazzaville. J’essaie au maximum de ne pas le prononcer, mais je ne veux pas couper la source d’équilibre financier des études de ma seconde fille et de ma situation matérielle transitoire. Je me dégoute, je m’écœure, si ce n’est l’absence d’introduction du chibre, je me prostitue… Je ne connais pas d’autre solution, en l’espèce. Nous tenons 2 heures de présence dans une conversation incohérente, où les mots se mélangent, où la déraison se manifeste. Difficile, très difficile de se résister, voire se rebeller face à son dictateur, tant pour ma sœur que pour moi, tant nous avons l’habitude de la domination…
Nous sommes revenus depuis. Nous faisons la route, 2 fois par mois, 1200 km en 36 heures. Le week-end dernier fut éprouvant. Nous avons eu droit à une paranoïa agressive et violente. 56 minutes après le début de la crise, nous sommes partis, épuisés. Le lendemain, toute douce, en apparence, mais cherchant à repérer comment s’enfuir. Bouffées délirantes, déconnexion du réel, elle n’admet toujours pas sa fracture, elle prétend que nous nous sommes débarrassés d’elle.
Et c’est en partie vrai.
Nous n’avons pas trouvé d’autres solutions pour priotéger nos vies individuelles et familiales.
Advienne ce que pourra.
Aux moralistes de tout poil et de toute obédience, je souhaite de vivre la même situation… et que le premier pur nous jette des pierres !
La voiture est garée sur le parking visiteur, assez vaste somme toute, ce qui me change des établissements plus vétustes. Pourtant, j’ai été briefé depuis des années sur la vétusté et/ou sur la médiocrité des établissements de la région.
« Ascenseurs réservés au public » à côté du micro marchand de journaux, de pâtisserie et boissons, tenu par une jeune femme, toute mignonne. Pour un peu, elle semble sortie de la ferme familiale, elle en a le teint et la rosée sur les joues. Mais c’est une fille de la ville.
Nous montons, ma sœur et moi, encore une fois réunis pour des moments difficiles, comme on dit, tortures mentales et familiales devrait-on dire. Second étage, l’ascenseur s’ouvre et nous évacue sur le palier sans que nous ayons eu le temps de comprendre. Tout va vite… ou est-ce nous qui allons plus lentement ?
Chirurgie orthopédique. Ortho, angle droit, droit, droit… droit comme la nature ne sait pas faire. Il y a déjà une violence contenue dans le mot. Au choix, il y a chirurgie viscérale. Une image de volutes grises d’intestins grêles s’échappant de la paroi abdominale monte à mes yeux, tumeurs abjectes, abominables hernies abdominales…. Orthopédique, finalement c’est mieux, ortho, triangle rectangle, Pythagore, terrain connu. « Regarde ton béret » en catalan déformé nous avait dit un prof de Maths en 3ème, il est bien temps de s’en souvenir ici et maintenant, hic et nunc ; que ne ferait l’esprit pour fuir ou se protéger. Je repense à Camus, L’Étranger, j’ai envie de fumer, comme dans le livre, pour avoir une contenance ; mais je ne fume plus, désormais, c’est face à face et que le meilleur gagne (quel andouille suis-je pour prétendre à une telle ineptie).
Orthopédique, cela tombe bien, c’est là que nous allons. Ma sœur prend le contrôle, je me sens déjà en cours de décalque, un vrai malabar… Pour donner le change, les jambes cotonneuses et l’ensemble du corps aux aguets, j’avance, rattrape ma sœur et nous nous dirigeons vers LA CHAMBRE.
Elle dort… ouf !!!!!!!
Dormir, j’aimerai bien, moi aussi. Dormir et oublier, oublier que je vis, oublier qu'il me faut vivre, dormir pour mourir un peu, plus qu'un peu.
Mais fichtre, pas comme cela. Le lit est relevé en appui du buste à 25 ou 30 degrés, elle est peignée de ses cheveux gris feutrés, elle a la bouche ouverte, d’où s’échappe un souffle. Souffle vital qui heureusement ne fait pas de bruit, pas encore, pas comme pour notre père, souffle qui sonnait aussi fort que sentait la chambre, odeur putride du début de la décomposition de son corps. Ma sœur et moi, nous regardons celle qui fut et qui est encore notre maître, notre PN, celle qui nous blessa, nous apeura, celle dont nous quémandions la reconnaissance « technique » à défaut d’amour. Nous sommes figés devant ce que nous voyons. L’esprit enregistre, mais le cœur s’y refuse ; une histoire d’amour à l’envers.
Nous filons, ni elle ni moi n’avouons notre soulagement. Mère ou belle-mère de si longtemps, la pression de comportement sociale aurait dû nous imposer de faire… de faire quoi d’ailleurs ? De pleurer, de geindre, de se précipiter vers la souffrante, de la toucher (… beurk… elle qui ne nous a jamais fait un seul câlin, le dernier me concernant date de Noël 1967, il y a à peine 46 ans, j’avais 8 ans, j’étais trop lourd pour être sur ses genoux, je l’entends encore…), de la toucher donc pour la rassurer. Ma sœur dont c’est la mère est dans le même état que moi, un peu plus engagée seulement, mais elle ne peut avoir de geste : elle se tourne vers moi « Tu sais, elle ne m’a jamais fait de câlin…" me dit-elle dans une sanglot réfréné. Je songe à la tactilité que ZC m’a enfin ouvert, à ces corps où j’ai posé la main, à ceux que j’ai caressé avec tant de bonheur, à celle que j’ai saisie pour la lâcher à contrecœur plus tard, corps autorisés, corps offerts, humanité enfin incarnée recevant et demandant la caresse, la main. Même avec mon épouse, ce n’était pas. Trop de catholicité refrénant le corps… curieux, avoir profité d’une vie de jeune adulte et avoir fait trois enfants, puis les grades de la maternité et les choses s'en sont allées.
Elle ne nous a pas donné sa vie, elle a acheté notre reconnaissance, c’est ce que cette femme a fait. De son sommeil abandon nous filons vers les cadres sociaux et médicaux de l’hôpital. Les présentations, rendez-vous se succèdent. « - Mais le gériatre l’a trouvé cohérente ! – Cohérente ? Quand elle se lève contre l’interdiction, avec clou et broches en guise de col du fémur, opérée depuis 10 jours à peine ? Cohérente, quand quasi sans anti douleur, elle ne souffre pas de son opération ? – Il est vrai qu’elle est agitée en ce moment » Finalement nous obtenons ce que nous souhaitions ou tout au moins la moins mauvaise des solutions vers laquelle nous penchions.
Nous la laisserons là-haut, incapables que nous sommes de l’accueillir à prix d’or sur la côte d’azur, incapables de supporter ne serait-ce que sa proximité, ses ondes méphitiques agissant aussi puissamment que du temps où elle avait toute sa tête. Nous avons choisi l’hypocrisie de « conserver son contexte social et amical", ce qui n’est pas complètement faux mais quasi capillotracté, elle qui a fait fuir ses amis et ses proches va se retrouver seule. Nous la sentions, rodant autour de nous durant les décisions, les choix, les signatures.
Nous retournons au service. Elle est éveillée. « Alors, maman, tu es réveillée ? ». Maman, terme obligatoire imposé à la rentrée des classes de janvier 1968 pour ne pas faire « jaser » la petite colonie européenne de Brazzaville. J’essaie au maximum de ne pas le prononcer, mais je ne veux pas couper la source d’équilibre financier des études de ma seconde fille et de ma situation matérielle transitoire. Je me dégoute, je m’écœure, si ce n’est l’absence d’introduction du chibre, je me prostitue… Je ne connais pas d’autre solution, en l’espèce. Nous tenons 2 heures de présence dans une conversation incohérente, où les mots se mélangent, où la déraison se manifeste. Difficile, très difficile de se résister, voire se rebeller face à son dictateur, tant pour ma sœur que pour moi, tant nous avons l’habitude de la domination…
Nous sommes revenus depuis. Nous faisons la route, 2 fois par mois, 1200 km en 36 heures. Le week-end dernier fut éprouvant. Nous avons eu droit à une paranoïa agressive et violente. 56 minutes après le début de la crise, nous sommes partis, épuisés. Le lendemain, toute douce, en apparence, mais cherchant à repérer comment s’enfuir. Bouffées délirantes, déconnexion du réel, elle n’admet toujours pas sa fracture, elle prétend que nous nous sommes débarrassés d’elle.
Et c’est en partie vrai.
Nous n’avons pas trouvé d’autres solutions pour priotéger nos vies individuelles et familiales.
Advienne ce que pourra.
Aux moralistes de tout poil et de toute obédience, je souhaite de vivre la même situation… et que le premier pur nous jette des pierres !
Dernière édition par ecto gammat le Mar 17 Déc 2013, 08:12, édité 3 fois (Raison : fôtes de syntaxe !)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Est ce que tu parle de toi là :
et à terme un homme va mourir d'abandon social
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai lu, j'ai vécu, j'ai compris,
j'ai quand même posté ce qui précède
et j'édit pour m'éditer sur cette phrase qui me vient "on meurt comme on a vécu"
bienvenue au pays de la honte toxique
j'ai quand même posté ce qui précède
et j'édit pour m'éditer sur cette phrase qui me vient "on meurt comme on a vécu"
bienvenue au pays de la honte toxique
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'adore !
(j'en profite pour faire un poutou à l'hôte de ces lieux )
(j'en profite pour faire un poutou à l'hôte de ces lieux )
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
(poutou reçu, bien apprécié, déplore son unicité, mais en comptant le nombre de cycles des gif, estime qu'au 763ème, le compte doit y être et t'en renvoie un également (tu verras 763 c'est long quand même.... ))
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
*prépare la Biafine pour ses joues*
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
A Marseille cet après midi pour déposer un marché public au service ad'hoc, le nom d'un magasin m'a fait sourire :
Je ne crains plus rien maintenant, mon exosquelette est anti-rouille, c'est Moebius qui l'a dessiné, c'est dire sa qualité. Enfin Moebius, c'est ce qu'on m'a dit...
Je ne crains plus rien maintenant, mon exosquelette est anti-rouille, c'est Moebius qui l'a dessiné, c'est dire sa qualité. Enfin Moebius, c'est ce qu'on m'a dit...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Elle m'a mise au monde, mais ne m'a pas donné la vie.
Parce qu'elle ne pouvait pas, ne voulait pas ?
Elle ne m'a rien donné, seulement de l'argent
Pour acheter mon obéissance, mon image d'enfant-sage, mon temps, mes études, sa vanité,
Elle a volé tellement de choses dans ma vie.
Elle a payé pour me voler
Ce n'est pas un résumé express de ton post mais une brève esquisse de celle qui fut... ce que tu devines aisément.
Bises
Parce qu'elle ne pouvait pas, ne voulait pas ?
Elle ne m'a rien donné, seulement de l'argent
Pour acheter mon obéissance, mon image d'enfant-sage, mon temps, mes études, sa vanité,
Elle a volé tellement de choses dans ma vie.
Elle a payé pour me voler
Ce n'est pas un résumé express de ton post mais une brève esquisse de celle qui fut... ce que tu devines aisément.
Bises
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Quand je lis ce que tu écris, sobrement, avec retenue, sur un sujet qui provoque en moi de la colère et des débordement, il me vient de scrupules.
J'étale ma vie privée, je tartine.
C'est le seul moyen dont je dispose pour expulser le trop plein d'émotion.
C'est moins élégant.
J'étale ma vie privée, je tartine.
C'est le seul moyen dont je dispose pour expulser le trop plein d'émotion.
C'est moins élégant.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Trop dur de parler de tout ça... Merci à vous de le faire
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Admettre à défaut de comprendre
A défaut de trouver "témoins lucides" comme les appelle Alice Miller, offrir son témoignange (ça fait 3 fois que je récris ce mot et à chaque fois je fais la même faute, alors je la laisse!), c'est créer un monde solidaire et non plus solitaire.
Merci de tes tartines même si on préfèrerait ne pas en connaître la saveur.
Merci de tes tartines même si on préfèrerait ne pas en connaître la saveur.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
D'autant plus que ces tartines a mère quant on les mâche longtemps, ça fait perdre les dents
et croi'é moi chai dur quand cha che pache à 40 ans...
Alors que vivent les témoignanges !! et tant pis pour l'odeur, la lavande les emportera, cong !
et croi'é moi chai dur quand cha che pache à 40 ans...
Alors que vivent les témoignanges !! et tant pis pour l'odeur, la lavande les emportera, cong !
Re: Admettre à défaut de comprendre
ecto gammat a écrit:
J'étale ma vie privée, je tartine.
C'est le seul moyen dont je dispose pour expulser le trop plein d'émotion.
C'est moins élégant.
Je ne trouve pas que tu tartines. Au contraire. Ce que tu as écrit est saisissant, je suis pour ma part également touchée (et ce sont bien tes mots choisis qui font cela, et l'espèce de sincérité/lucidité tragique qui en découle - y compris le fait que tu ne t'épargnes pas, et là précisément pour moi réside quelque chose d'important, de crucial même, dans l'impact que peuvent avoir les mots pour soi, et pour ceux qui les lisent)
le navet- Messages : 72
Date d'inscription : 05/10/2012
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est moi qui ai des scrupules maintenant; loin de moi l'idée de te faire sentir inélégant. La souffrance, la colère, les débordements , ce n'est jamais beau ni élégant, ni je saipajkoidautre.
Le trop-plein et la colère doivent déborder, un peu comme des eaux pourries qui s'évacuent, enfin.
Après le temps de la souffrance viendra celui de l'apaisement.
Le trop-plein et la colère doivent déborder, un peu comme des eaux pourries qui s'évacuent, enfin.
Après le temps de la souffrance viendra celui de l'apaisement.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci de passer par ici et d'y laisser un mot. C'est d'un soutien incroyable. Non que je sois malheureux, je ne suis plus dans la vie mauvaise... Savoir que cela vous parle, que vous en partagez des morceaux, que des "silencieux" quittent leur réserve, c'est un véritable bonheur.
Encore 2 choses, aujourd'hui :
Repas d’entreprise à midi.
Aux alentours du 23/07, Foxy nous quittait, elle décida d'éteindre la lumière pétillante de ses yeux. Il se trouvera bien quelqu'un pour aller vérifier la date, mais enfin, ce n'est pas bien loin de ce que j'ai noté. Aux alentours du 23/09, une nouvelle commerciale est entrée dans l'entreprise, 10 ans de plus que Foxy. Je l'ai formé en partie à la gestion de nos tarifs et l'ai soutenue au départ, pour qu'elle s'intègre. Elle porte le même prénom... bon, bof et alors. Et alors ? Alors, elle vient de Belgique et plus, de la même ville que Foxy... je l'ai appris à 13h30, aujourd'hui. Et elle a un côté étrange, un regard toujours en quête, un irritabilité épidermique, .... D'ici qu'elle soit de la tribu, il n'y a pas des kilomètres. N'y aurait-il pas de hasard mais que des rendez-vous ?
Autre chose, vue aujourd'hui. Un dépôt d'offre de service à la ville de Marseille.
J'en ai profité pour un passage "commémoratif" en un lieu, qui il y a à peine plus d'un an cristallisa, par l'effet du travail de quelqu'un, les envies et les joies et les partages... Je suis repassé par la galerie d'art. Trop cher pour moi, mais je vous laisse un aperçu de ce que nous avions partagé et de ce que j'ai revu tout seul, aujourd'hui. Mais ce n'est pas de cela que je veux partager, mais du fait, qu'en vie de zèbre et/ou d'aspi, un an c'est l'éternité.
De ce moment extraordinaire, qui s'en souvient ici, ... à mon avis 4 personnes. C'était un temps de jeunes zèbres, nous étions prompts à nous enflammer, à nous embrasser.
Encore 2 choses, aujourd'hui :
Repas d’entreprise à midi.
Aux alentours du 23/07, Foxy nous quittait, elle décida d'éteindre la lumière pétillante de ses yeux. Il se trouvera bien quelqu'un pour aller vérifier la date, mais enfin, ce n'est pas bien loin de ce que j'ai noté. Aux alentours du 23/09, une nouvelle commerciale est entrée dans l'entreprise, 10 ans de plus que Foxy. Je l'ai formé en partie à la gestion de nos tarifs et l'ai soutenue au départ, pour qu'elle s'intègre. Elle porte le même prénom... bon, bof et alors. Et alors ? Alors, elle vient de Belgique et plus, de la même ville que Foxy... je l'ai appris à 13h30, aujourd'hui. Et elle a un côté étrange, un regard toujours en quête, un irritabilité épidermique, .... D'ici qu'elle soit de la tribu, il n'y a pas des kilomètres. N'y aurait-il pas de hasard mais que des rendez-vous ?
Autre chose, vue aujourd'hui. Un dépôt d'offre de service à la ville de Marseille.
J'en ai profité pour un passage "commémoratif" en un lieu, qui il y a à peine plus d'un an cristallisa, par l'effet du travail de quelqu'un, les envies et les joies et les partages... Je suis repassé par la galerie d'art. Trop cher pour moi, mais je vous laisse un aperçu de ce que nous avions partagé et de ce que j'ai revu tout seul, aujourd'hui. Mais ce n'est pas de cela que je veux partager, mais du fait, qu'en vie de zèbre et/ou d'aspi, un an c'est l'éternité.
De ce moment extraordinaire, qui s'en souvient ici, ... à mon avis 4 personnes. C'était un temps de jeunes zèbres, nous étions prompts à nous enflammer, à nous embrasser.
Galerie Yann LETESTU, place des Arsenaulx, 13001 MARSEILLE
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
...
Dernière édition par Cuicui le Mer 18 Déc 2013, 07:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
ecto gammat a écrit:N'y aurait-il pas de hasard mais que des rendez-vous ?
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
Oh c'est super ! C'est génial ! comment ça marche ? Y'a quelqu'un dans le piano ?
... on dirait dans une gare avec un piano, ce que me fait la nature ses oiseaux et autre impertinences musicales sonores...
Belle journée
... on dirait dans une gare avec un piano, ce que me fait la nature ses oiseaux et autre impertinences musicales sonores...
Belle journée
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ecto, merci pour cette vidéo avec le piano !
(en la regardant, j'ai eu un sourire béat tout du long, et même des frissons)
(en la regardant, j'ai eu un sourire béat tout du long, et même des frissons)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et bien figure toi que moi aussi.
Et c'est pour cela que je l'ai reprise sur FB mais aussi et à dessein sur ZC.
Peut-être parce qu'il s'agit d'un rêve, l'instrument qui nous permet de faire des merveilles, retour aux imitations de nos enfances, rêvasserie de procrastineur, mythe perfection au bout d'un claquement de doigt, ... Peu importe somme toute.
Vraiment une vidéo sympa.
Et c'est pour cela que je l'ai reprise sur FB mais aussi et à dessein sur ZC.
Peut-être parce qu'il s'agit d'un rêve, l'instrument qui nous permet de faire des merveilles, retour aux imitations de nos enfances, rêvasserie de procrastineur, mythe perfection au bout d'un claquement de doigt, ... Peu importe somme toute.
Vraiment une vidéo sympa.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tiens, 100 messages en 19 jours, soit 5 par jour. Combien de temps avant de remonter à + de 4000 ? 760 jours, + de 2 ans... Aucun sens.
Plus sensé ou au moins plus sensitif :
Wikipedia : « Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme3. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon... :
Plus sensé ou au moins plus sensitif :
Wikipedia : « Épiphanie » est un mot d'origine grecque, Ἐπιφάνεια (Epiphaneia) qui signifie « manifestation » ou « apparition » du verbe φαίνω (phaïnò), « se manifester, apparaître, être évident ».
L'utilisation du terme est antérieure au christianisme3. Les «Épiphanes» sont, dans la culture grecque, les divinités qui apparaissent aux hommes, comme Zeus, Athéna, Hermès, Héra, Poséidon, Déméter, Héphaïstos, Aphrodite, Arès, Artémis, Hestia, Dyonisos, Apollon... :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
En souvenir d'une autre vie.
Kalimsha- Messages : 1546
Date d'inscription : 03/06/2013
Age : 46
Localisation : Entre deux zoos
Re: Admettre à défaut de comprendre
Oh que c'est beeaauu...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
.
Dernière édition par Relianne le Sam 08 Mar 2014, 18:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et puis 2 duos de Grand Corps Malade :
Course contre la honte : ---------------------------------------En résidence avec Sandra N'Kaké :
Course contre la honte : ---------------------------------------En résidence avec Sandra N'Kaké :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bien sur, !
Cora Vaucaire : laminée par les yéyés
.../...
La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon coeur blessé
.../...
Cora Vaucaire : laminée par les yéyés
.../...
La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d'trous
La lune trop pâle
Caresse l'opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon coeur blessé
.../...
Dernière édition par ecto gammat le Ven 20 Déc 2013, 15:23, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Chantal Dupuy-Dunier – Poème (2013) - extrait
Les yeux des insomniaques
n'ont pas de paupières.
Ils portent des pétales,
transparents.
Leur regard continue
à autopsier les fleurs
jusque dans le milieu de la nuit.
Source : Beauty will save the world
Les yeux des insomniaques
n'ont pas de paupières.
Ils portent des pétales,
transparents.
Leur regard continue
à autopsier les fleurs
jusque dans le milieu de la nuit.
Source : Beauty will save the world
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Le temps de Nelly Compano
Lente, gloire lente, femme lente,
Lente, tu es lente,
À l’heure somptueuse du corps.
Tu es le temps qui console
Tu es le sablier de la douceur
Ton corps mesure en moi la force des marées
Ton corps indique le temps infini
Encore un instant de bonheur !
Encore l’oubli, encore une victoire glorieuse sur la mort !
Encore toi, encore ta haute vague !
Encore ta jeunesse qui brûle !
Encore ta gloire, encore ton délire !
Lente, gloire lente, femme lente,
Tes cheveux, tes cuisses, tes os,
Ton enfance, tes poupées, ta joie
Pénètrent jusque dans mes os.
Lente, gloire lente, femme lente
Tes caresses me suivront jusque dans la poussière !
In Rage de vivre, Journal d'un animal marin (1964)
Lente, gloire lente, femme lente,
Lente, tu es lente,
À l’heure somptueuse du corps.
Tu es le temps qui console
Tu es le sablier de la douceur
Ton corps mesure en moi la force des marées
Ton corps indique le temps infini
Encore un instant de bonheur !
Encore l’oubli, encore une victoire glorieuse sur la mort !
Encore toi, encore ta haute vague !
Encore ta jeunesse qui brûle !
Encore ta gloire, encore ton délire !
Lente, gloire lente, femme lente,
Tes cheveux, tes cuisses, tes os,
Ton enfance, tes poupées, ta joie
Pénètrent jusque dans mes os.
Lente, gloire lente, femme lente
Tes caresses me suivront jusque dans la poussière !
In Rage de vivre, Journal d'un animal marin (1964)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
.
Dernière édition par Relianne le Sam 08 Mar 2014, 18:10, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonsoir, bonjour,
C'est bien joli cela.
Oh Tintagel. C'est la mère du roi Arthur qui va être honorée d'être sur ZC. Quoiqu'avec son caractère....
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftmoH.html
C'est bien joli cela.
Oh Tintagel. C'est la mère du roi Arthur qui va être honorée d'être sur ZC. Quoiqu'avec son caractère....
http://www.wideo.fr/video/iLyROoaftmoH.html
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonne nuit Monsieur !
Vous avez reçu un MP
Vous avez reçu un MP
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce matin, j'ai envie de publier cela. Il s'agit de ce que l'Institut Salésien qui a assuré mon lycée à Genève veut transmettre aux générations montantes. Il me semble que c'est bien adapté à ZC et à chacun de nous et à moi en particulier. D'accord, c'est catho, mais ils ne disent pas que des conneries...
Esprit de Florimont
1- Excellence
Je fais mienne cette invitation de François de Sales: "Nous ne devons pas nous arrêter au bien quand nous pouvons atteindre au mieux."
2- Spiritualité
Si je ne peux éprouver Dieu, je peux au moins contempler la part d'éternité qui donne à la création sa dimension spirituelle.
3- Tolérance, Ouverture
Ma compréhension du monde s'enrichit de mon ouverture aux différences culturelles et religieuses d'autrui.
4- Objectivité, Impartialité
Je ne mesure la valeur d’autrui ni à l’aune de ses manques ni à celle de sa réussite extérieure.
5- Solidarité
J’inscris la solidarité en tête des valeurs que je prône et des objectifs que je poursuis.
6- Exemplarité, Altruisme
Être exemplaire dans mes entreprises est le meilleur moyen d'inviter mon entourage à croire en soi et en l'humanité.
7- Amitié
J'accorde à l'amitié le prix et le pouvoir qui font d'elle une vertu inestimable.
8- Ecoute
J’apprends à moins discuter pour mieux parler et n’oublie pas que pour dialoguer il faut d’abord écouter.
9- Modestie, Humilité
Si je me juge intelligent, j'essaie de l'être suffisamment pour ne pas être la victime stupide de ma vanité.
10- Progrès, Expérience, Évolution
Si je m'efforce de les corriger, mes erreurs sont les cadeaux providentiels qui me font grandir.
11- Rigueur, Éducation
Je fuis la démagogie qui amollit, et privilégie l’autorité bienveillante qui fortifie.
En allant plus loin, ce pourrait même faire une charte comportementale sur laquelle baser l'activité modératrice, une sorte de loi constitutionnelle du forum.
Esprit de Florimont
1- Excellence
Je fais mienne cette invitation de François de Sales: "Nous ne devons pas nous arrêter au bien quand nous pouvons atteindre au mieux."
2- Spiritualité
Si je ne peux éprouver Dieu, je peux au moins contempler la part d'éternité qui donne à la création sa dimension spirituelle.
3- Tolérance, Ouverture
Ma compréhension du monde s'enrichit de mon ouverture aux différences culturelles et religieuses d'autrui.
4- Objectivité, Impartialité
Je ne mesure la valeur d’autrui ni à l’aune de ses manques ni à celle de sa réussite extérieure.
5- Solidarité
J’inscris la solidarité en tête des valeurs que je prône et des objectifs que je poursuis.
6- Exemplarité, Altruisme
Être exemplaire dans mes entreprises est le meilleur moyen d'inviter mon entourage à croire en soi et en l'humanité.
7- Amitié
J'accorde à l'amitié le prix et le pouvoir qui font d'elle une vertu inestimable.
8- Ecoute
J’apprends à moins discuter pour mieux parler et n’oublie pas que pour dialoguer il faut d’abord écouter.
9- Modestie, Humilité
Si je me juge intelligent, j'essaie de l'être suffisamment pour ne pas être la victime stupide de ma vanité.
10- Progrès, Expérience, Évolution
Si je m'efforce de les corriger, mes erreurs sont les cadeaux providentiels qui me font grandir.
11- Rigueur, Éducation
Je fuis la démagogie qui amollit, et privilégie l’autorité bienveillante qui fortifie.
En allant plus loin, ce pourrait même faire une charte comportementale sur laquelle baser l'activité modératrice, une sorte de loi constitutionnelle du forum.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
ECTO JE HUUUUURLE !
Je lis ça je dis oui tout à fait ce sont mes valeurs c'est magnifique de les voir écrites de savoir que ceux qui les ont écrites les possèdent aussi
MAIS combien d'humains ne liront jamais cela, ou en le lisant ne comprendront pas tellement c'est loin de leurs préoccupations... Combien dans leur vie s'assoient sur les valeurs qu'elles soient les leurs (prêts à les renier pour une cause qui leur paraît soudain plus valable) ou celles des autres, pas forcément méchamment mais par égoïsme !
Je lis ça je dis oui tout à fait ce sont mes valeurs c'est magnifique de les voir écrites de savoir que ceux qui les ont écrites les possèdent aussi
MAIS combien d'humains ne liront jamais cela, ou en le lisant ne comprendront pas tellement c'est loin de leurs préoccupations... Combien dans leur vie s'assoient sur les valeurs qu'elles soient les leurs (prêts à les renier pour une cause qui leur paraît soudain plus valable) ou celles des autres, pas forcément méchamment mais par égoïsme !
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je m'en moque de combien. Moi, je dis qui (certains rajouteront quête, (désolé, des réflexes langagiers, j'en suis farci, un vrai dindon persan (allez, OK, j'arrête l’escalier à double hélice))) . Je dis "Qui" et non "Combien" car je ne ferai pas une carrière de dictatuer harangaunt le foules. Je crois plus à la "contagion" de proche en proche. Au final, c'est plus efficace, c'est une approche non hiérarchique qui permet à chacun de se persuader que ces valeurs proviennent de soi : susciter plus qu'imposer, capillarité plus qu'inondation. Et puis c'est moins fatiguant....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Vu ici : je vous recommande ce blog : http://etreautisteaujourdhui.over-blog.com/
Cette femme est géniale.
Une video de Schovannec.
Extra ! Très drôle !
Que l'Asperger vous concerne ou pas, cela vaut la peine de la voir et de la diffuser
Cette femme est géniale.
Une video de Schovannec.
Extra ! Très drôle !
Que l'Asperger vous concerne ou pas, cela vaut la peine de la voir et de la diffuser
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"La souffrance de l'autisme est une nécessité vitale pour le psychiatre"
Je vous laisse découvrir vers 12'30, la définition du porte feuille !
"S'intéresser aux décimales du nombre Pi, ce n'est ni plus stupide ni plus bizarre que de retenir les résultats des matchs de football"
Plus fondamental "Cela a été montré, quand vous ajoutez un enfant avec autisme dans une salle de classe, tout le niveua de la classe et de l'école augmente. De même dans l'entreprise..."
Cet homme est un furieux, la poignée dans le coin !
Je vous laisse découvrir vers 12'30, la définition du porte feuille !
"S'intéresser aux décimales du nombre Pi, ce n'est ni plus stupide ni plus bizarre que de retenir les résultats des matchs de football"
Plus fondamental "Cela a été montré, quand vous ajoutez un enfant avec autisme dans une salle de classe, tout le niveua de la classe et de l'école augmente. De même dans l'entreprise..."
Cet homme est un furieux, la poignée dans le coin !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci pour ces partages .
L'esprit de Florimont me hantait, mais à mon insu ?
Le lire et le relire ... c'est tout autre chose...
C'est comme préparer une chambre,
personnalisée multicolore "chez moi",
pour cet honorable invité, dans "mon château".
Enfin...j'me comprends...mais pas sure d'être claire...
L'esprit de Florimont me hantait, mais à mon insu ?
Le lire et le relire ... c'est tout autre chose...
C'est comme préparer une chambre,
personnalisée multicolore "chez moi",
pour cet honorable invité, dans "mon château".
Enfin...j'me comprends...mais pas sure d'être claire...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
ecto gammat a écrit:Je m'en moque de combien. Moi, je dis qui (certains rajouteront quête, (désolé, des réflexes langagiers, j'en suis farci, un vrai dindon persan (allez, OK, j'arrête l’escalier à double hélice)))
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
j'ai cité ton post là :
https://www.zebrascrossing.net/t14185-travail-collaboratif-pour-elaborer-une-politique-publique-de-la-minorite-hqi-zebre-hp-surdouance#589382
comme un relai passé dans une course d'équipe
merci à nous
https://www.zebrascrossing.net/t14185-travail-collaboratif-pour-elaborer-une-politique-publique-de-la-minorite-hqi-zebre-hp-surdouance#589382
comme un relai passé dans une course d'équipe
merci à nous
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une rencontre, une soirée qui s'ajoute à d'autres rencontres, à d'autres soirées.
Et peu à peu la compréhension que bien des choses qui m'encombraient sont tombées, à mes pieds. C'est peut-être cela, Mag, que tu appelles la Honte Toxique. Je suis nu au monde.
A mes pieds des lambeaux, des papiers, des poussières... et des gens, des gens de qui j'ai cru être proche. Mais ce n'était pas vrai, juste des illusions.
(Bon, on ne s'affole pas les poulettes, il y a facilement mieux dans le genre tablette, musclé, testostérone métrosexuel, ... moi c'est genre "Gare au (vieux) gorille")
Ce matin, un mail, une amie en grande tristesse. Elle est là, à mes côtés, je suis là, à ses côtés. Pas un mot, pas un son, pas de distance. J'ai la tête en ébullition et le cerveau qui fait mal de ce qu'il y a en elle et de ce qu'elle vit, au loin. Cette relation est vraie.
Comme les relations tissées ici, qui peut-être ne dureront que le temps de notre coexistence en ce lieu. Après tout qu'importe, nous ne sommes pas non plus éternels. La relation ne se mesure pas à sa durée, mais à sa force, à son intensité, à la vigueur de l'échange.
(C'est aussi le cas d'autre chose, mais c'est un autre sujet, je m'égare, je m'égare...)
Et aussi, la certitude que les relations amicales vécues ici sont numériques ou tout au moins alimentées au quotidien par un process dématérialisé. Il n'y a pas de virtualité, ce que nous vivons n'est pas une légende, nous aimons, nous détestons ici... presqu'aussi bien que dans le quotidien matériel. "Presque" et pourquoi presque... Parce qu'il y a le corps ; le corps, ses contraintes, ses douleurs, son histoire. Une dimension irréductible à notre humanité. Sans relation corporelle, pas d'humanité. Parce que l'autre en proximité corporelle nous montre un infini. Et cet infini nous attire et questionne notre corps. Je sais bien que je ne comprendrai jamais rien de toi, ni toi de moi, mais partageons cet infini et s'il se peut partageons le charnellement, humainement. En ce sens le corps est un chemin vers la métaphysique et c'est pour cela qu'il occupe nos esprits, au delà de la pulsion reproductrice.
Mais à cet instant s'ouvre un précipice, dont le fond se dérobe à mes sens. J'ai, nous avons connu cette incarnation de la relation, mais curieusement, ce chemin d'incarnation semble fêlé, instable. Car ce qu'il est arrivé, ici, ensemble, c'est une sorte de renaissance. Je suis toujours le même mais je suis différents ; je suis comme un enfant parthénogénétique de moi même et pourtant différent de ce que j'ai été. Et les codes utilisés avant, pourraient encore fonctionner mais je ne le veux pas, parce que cela ne serait pas moi.
Je l'ai compris Mercredi. Chaque semaine, je passe à mon ancienne maison, voir ma femme et 2 de mes filles, assurant ainsi une sorte de continuité matérielle et paternelle. L'accueil de ma future ex-épouse est amical, la séparation, matérialisant la divergence est apaisante. Mais cette fois, au moment de clôturer cette visite, j'ai embrassé mes filles et quelle ne fut pas ma surprise, en troisième position, ma femme m'a tendu la joue.... (Règle commerciale n°1 : "surtout ne jamais avoir l'air surpris"). Toute autre solution aurait générée un incident et ce n'est pas mon objectif. Le sujet n'est pour le moment pas l'examen de ses motivations, mais ma sensation à ce moment : je ne sais pas qui j'ai embrassé. Et pourtant, 35 ans de vie commune, il y a de quoi reconnaître sa futur ex... Ce qui a changé, c'est moi.
Le code sexué entre elle et moi n'avait plus cours. Je ne parle pas de désir, de moralité, de ...., je parle de souvenir.
La question qui découle de cela est irréelle, en tout cas pour moi. Et elle se pose avec autant d'acuité lors de proximité professionnelle ou amicale de femmes qui globalement m'attirent, parce que ce trouble perceptif se reproduit, y compris avec des personnes exprimant une sensualité plus importante. La question est : si le code sexuel tel que je le connaissais ne m'est plus accessible, alors dois-je en conclure que la relation physique m'est désormais inaccessible ? Perspective fort désagréable s'il en est...
Et des mots : "j'ai envie désormais d'une relation ... (longue hésitation)... virginale". (désolé, j'ai adapté la citation à ce que j'ai intégré en moi, mais ce n'est pas loin de la vérité). J'ai pris le temps de comprendre ce que j'avais entendu et effectivement, c'est la sensation de prendre le temps et la pudeur et la précaution de redécouvrir le corps de l'autre, l'âme de l'autre et d'oser, in fine à une rencontre charnelle. Et c'est devenu une évidence. Il me faut réinventer mon code et il me faut trouver quelqu'un qui aura aussi besoin de réinventer son code.
Et pourquoi ne pas prendre le problème dans ce sens : s'il s'agit d'une nudité au monde comme lors d'une naissance, il me faut reconstruire l'ensemble de ce qui m'a fait au monde : compréhension de l'histoire parentale, protections sociales, relation à l'autre et in fine sexualité. Et puisqu'il s'agit d'êtres nouveaux, ... qu'importe ceux qui m'auront précédés (remarque basique mais je sais ne pas être le seul à le ressentir (vous souvenez-vous de la publicité magazine pour le préservatif. Elle m'avait figé sur place d'inquiétude performative.... une liste de prénom dirigé vers l'entrejambe d'une femme avec la finale : "sont passés par là" ))
Relation virginale, parce que nous sommes nés à nouveau.
(En ces temps de Noël - et/ou - de Solstice d'hiver, c'est "raccord".
Et peu à peu la compréhension que bien des choses qui m'encombraient sont tombées, à mes pieds. C'est peut-être cela, Mag, que tu appelles la Honte Toxique. Je suis nu au monde.
A mes pieds des lambeaux, des papiers, des poussières... et des gens, des gens de qui j'ai cru être proche. Mais ce n'était pas vrai, juste des illusions.
(Bon, on ne s'affole pas les poulettes, il y a facilement mieux dans le genre tablette, musclé, testostérone métrosexuel, ... moi c'est genre "Gare au (vieux) gorille")
Ce matin, un mail, une amie en grande tristesse. Elle est là, à mes côtés, je suis là, à ses côtés. Pas un mot, pas un son, pas de distance. J'ai la tête en ébullition et le cerveau qui fait mal de ce qu'il y a en elle et de ce qu'elle vit, au loin. Cette relation est vraie.
Comme les relations tissées ici, qui peut-être ne dureront que le temps de notre coexistence en ce lieu. Après tout qu'importe, nous ne sommes pas non plus éternels. La relation ne se mesure pas à sa durée, mais à sa force, à son intensité, à la vigueur de l'échange.
(C'est aussi le cas d'autre chose, mais c'est un autre sujet, je m'égare, je m'égare...)
Et aussi, la certitude que les relations amicales vécues ici sont numériques ou tout au moins alimentées au quotidien par un process dématérialisé. Il n'y a pas de virtualité, ce que nous vivons n'est pas une légende, nous aimons, nous détestons ici... presqu'aussi bien que dans le quotidien matériel. "Presque" et pourquoi presque... Parce qu'il y a le corps ; le corps, ses contraintes, ses douleurs, son histoire. Une dimension irréductible à notre humanité. Sans relation corporelle, pas d'humanité. Parce que l'autre en proximité corporelle nous montre un infini. Et cet infini nous attire et questionne notre corps. Je sais bien que je ne comprendrai jamais rien de toi, ni toi de moi, mais partageons cet infini et s'il se peut partageons le charnellement, humainement. En ce sens le corps est un chemin vers la métaphysique et c'est pour cela qu'il occupe nos esprits, au delà de la pulsion reproductrice.
Mais à cet instant s'ouvre un précipice, dont le fond se dérobe à mes sens. J'ai, nous avons connu cette incarnation de la relation, mais curieusement, ce chemin d'incarnation semble fêlé, instable. Car ce qu'il est arrivé, ici, ensemble, c'est une sorte de renaissance. Je suis toujours le même mais je suis différents ; je suis comme un enfant parthénogénétique de moi même et pourtant différent de ce que j'ai été. Et les codes utilisés avant, pourraient encore fonctionner mais je ne le veux pas, parce que cela ne serait pas moi.
Je l'ai compris Mercredi. Chaque semaine, je passe à mon ancienne maison, voir ma femme et 2 de mes filles, assurant ainsi une sorte de continuité matérielle et paternelle. L'accueil de ma future ex-épouse est amical, la séparation, matérialisant la divergence est apaisante. Mais cette fois, au moment de clôturer cette visite, j'ai embrassé mes filles et quelle ne fut pas ma surprise, en troisième position, ma femme m'a tendu la joue.... (Règle commerciale n°1 : "surtout ne jamais avoir l'air surpris"). Toute autre solution aurait générée un incident et ce n'est pas mon objectif. Le sujet n'est pour le moment pas l'examen de ses motivations, mais ma sensation à ce moment : je ne sais pas qui j'ai embrassé. Et pourtant, 35 ans de vie commune, il y a de quoi reconnaître sa futur ex... Ce qui a changé, c'est moi.
Le code sexué entre elle et moi n'avait plus cours. Je ne parle pas de désir, de moralité, de ...., je parle de souvenir.
La question qui découle de cela est irréelle, en tout cas pour moi. Et elle se pose avec autant d'acuité lors de proximité professionnelle ou amicale de femmes qui globalement m'attirent, parce que ce trouble perceptif se reproduit, y compris avec des personnes exprimant une sensualité plus importante. La question est : si le code sexuel tel que je le connaissais ne m'est plus accessible, alors dois-je en conclure que la relation physique m'est désormais inaccessible ? Perspective fort désagréable s'il en est...
Et des mots : "j'ai envie désormais d'une relation ... (longue hésitation)... virginale". (désolé, j'ai adapté la citation à ce que j'ai intégré en moi, mais ce n'est pas loin de la vérité). J'ai pris le temps de comprendre ce que j'avais entendu et effectivement, c'est la sensation de prendre le temps et la pudeur et la précaution de redécouvrir le corps de l'autre, l'âme de l'autre et d'oser, in fine à une rencontre charnelle. Et c'est devenu une évidence. Il me faut réinventer mon code et il me faut trouver quelqu'un qui aura aussi besoin de réinventer son code.
Et pourquoi ne pas prendre le problème dans ce sens : s'il s'agit d'une nudité au monde comme lors d'une naissance, il me faut reconstruire l'ensemble de ce qui m'a fait au monde : compréhension de l'histoire parentale, protections sociales, relation à l'autre et in fine sexualité. Et puisqu'il s'agit d'êtres nouveaux, ... qu'importe ceux qui m'auront précédés (remarque basique mais je sais ne pas être le seul à le ressentir (vous souvenez-vous de la publicité magazine pour le préservatif. Elle m'avait figé sur place d'inquiétude performative.... une liste de prénom dirigé vers l'entrejambe d'une femme avec la finale : "sont passés par là" ))
Relation virginale, parce que nous sommes nés à nouveau.
(En ces temps de Noël - et/ou - de Solstice d'hiver, c'est "raccord".
Invité- Invité
Page 4 sur 19 • 1, 2, 3, 4, 5 ... 11 ... 19
Sujets similaires
» Ce que NOUS ne parvenons pas à comprendre et admettre des non-Z
» La curiosité est un vilain défaut
» J’écris une nouvelle comique, je la poste sur ce topic (c’est très long), des remarques ?
» Un pt'it gars de Paris a envie de découvrir Orléans...
» La bulle d'Austraelle [V2.0]
» La curiosité est un vilain défaut
» J’écris une nouvelle comique, je la poste sur ce topic (c’est très long), des remarques ?
» Un pt'it gars de Paris a envie de découvrir Orléans...
» La bulle d'Austraelle [V2.0]
Page 4 sur 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum