Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Mon pays est partout
Sur toutes les terres du monde
Il est dans l’autre part
Il est dans l’ailleurs
Mon pays est partout
Au bord des alentours
Dans la halte
Et l’étape
Dans le vivre
Et la demeure
Dans le plus loin
Et dans l’ici.
Andrée CHEDID - L’étoffe de l’univers, Flammarion, 2010
Source : http://www.recoursaupoeme.fr
_____________________________________
Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Sur toutes les terres du monde
Il est dans l’autre part
Il est dans l’ailleurs
Mon pays est partout
Au bord des alentours
Dans la halte
Et l’étape
Dans le vivre
Et la demeure
Dans le plus loin
Et dans l’ici.
Andrée CHEDID - L’étoffe de l’univers, Flammarion, 2010
Source : http://www.recoursaupoeme.fr
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Nous ne courons pas vers la mort, nous fuyons la catastrophe de la naissance, nous nous démenons, rescapés qui essaient de l'oublier. La peur de la mort n'est que la projection dans l'avenir d'une peur qui remonte à notre premier instant.
Il nous répugne, c'est certain, de traiter la naissance de fléau : ne nous a-t-on pas inculqué qu'elle était le souverain bien, que le pire se situait à la fin et non au début de notre carrière ? Le mal, le vrai mal est pourtant derrière, non devant nous. C'est ce qui a échappé au Christ, c'est ce qu'a saisi le Bouddha : « Si trois choses n'existaient pas dans le monde, ô disciples, le Parfait n'apparaîtrait pas dans le monde... » Et, avant la vieillesse et la mort, il place le fait de naître, source de toutes les infirmités et de tous les désastres.
.../...
Je sais que ma naissance est un hasard, un accident risible, et cependant, dès que je m'oublie, je me comporte comme si elle était un événement capital, indispensable à la marche et à l'équilibre du monde.
.../...
— Que faites-vous du matin au soir ?
— Je me subis
.../...
Sans la faculté d'oublier, notre passé pèserait d'un poids si lourd sur notre présent que nous n'aurions pas la force d'aborder un seul instant de plus, et encore moins d'y entrer. La vie ne paraît supportable qu'aux natures légères, à celles précisément qui ne se souviennent pas.
.../...
La connaissance de soi, la plus amère de toutes, est aussi celle que l'on cultive le moins : à quoi bon se surprendre du matin au soir en flagrant délit d'illusion, remonter sans pitié à la racine de chaque acte, et perdre cause après cause devant son propre tribunal ?
..........
De l'inconvénient d'être né (courts extraits) - Emil Cioran
Alors, au recto de cette feuille, à ce qui semble d'une imparable logique, à l'absurde ainsi décrit et auquel je souscris, à ce "Vivons heureux en attendant la mort" (Pierre DESPROGES), j'inscris au verso de la même feuille la douceur de l'amitié, le désir amoureux, la force du soleil et du vent, la sensibilité qui anime le désir de vivre, la jouissance physique pour peu qu'elle soit conforme à notre éthique, car elle nous transcende.
Qu'y a-t-il entre cette pesanteur, ce fatum issu d'un passé subit et cette aspiration à l'avenir vécu : l'épaisseur d'une feuille de papier, le présent, notre pensée conjuguée au présent, .., notre être et notre être au monde.
Ce n'est peut-être pas grand chose somme toute mais enfin c'est quand même chacun de nous.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un brin polémique :
Sale temps pour les tradi :
Le premier organisme, une boule de gelée et pas Adam ?
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20140131.OBS4641/le-premier-organisme-etait-une-boule-de-gelee.html
Si si c'est sur, les femmes sont inférieures et impures !
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140130.OBS4457/stereotypes-hommes-femmes-6-cliches-demontes.html
Parait-il que le gouvernement veut apprendre à nos enfants à se mas...., enfin se...., bon vous voyez ce que je veux dire !
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140129.OBS4127/en-sciences-la-theorie-du-genre-n-existe-pas.html
Complément du 05/02.
Toute publication groupée de ce type sur un site du groupe "Le Nouvel Observateur" le lendemain d'une manifestation "crétino droit'esseprit" n'est bien sûr que pure coïncidence.
"Nan, c'est rien, c'est les nerfs docteur... "
Ils finissent par m'énerver ces gens qui pensent pour nous, alors qu'il ne s'agit pas de raison mais d'égo, de concours de celui qui aura la plus.... comme à l'école.
Dans toute tentative de conviction de l'autre, quelle est la part d'expression de la domination animale, motrice de l'expression raisonnable et déguisée comme telle. Comment lire les mouvements du buste, de la tête, des mains, autrement qu'une sorte de danse rituelle.
J'ai l'image des cervidés qui luttent pour leur horde.
A contrario, les tentatives de gouvernement philosophique se sont toutes avérées fragiles voire délétères. Est-ce à dire que la gestion de la cité est une gestion primitive et pas une gestion raisonnable ? Où se place la raison dans ce processus ?
Allez, je sors !
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Sale temps pour les tradi :
Le premier organisme, une boule de gelée et pas Adam ?
http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20140131.OBS4641/le-premier-organisme-etait-une-boule-de-gelee.html
Si si c'est sur, les femmes sont inférieures et impures !
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140130.OBS4457/stereotypes-hommes-femmes-6-cliches-demontes.html
Parait-il que le gouvernement veut apprendre à nos enfants à se mas...., enfin se...., bon vous voyez ce que je veux dire !
http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20140129.OBS4127/en-sciences-la-theorie-du-genre-n-existe-pas.html
Complément du 05/02.
Toute publication groupée de ce type sur un site du groupe "Le Nouvel Observateur" le lendemain d'une manifestation "crétino droit'esseprit" n'est bien sûr que pure coïncidence.
"Nan, c'est rien, c'est les nerfs docteur... "
Ils finissent par m'énerver ces gens qui pensent pour nous, alors qu'il ne s'agit pas de raison mais d'égo, de concours de celui qui aura la plus.... comme à l'école.
Dans toute tentative de conviction de l'autre, quelle est la part d'expression de la domination animale, motrice de l'expression raisonnable et déguisée comme telle. Comment lire les mouvements du buste, de la tête, des mains, autrement qu'une sorte de danse rituelle.
J'ai l'image des cervidés qui luttent pour leur horde.
A contrario, les tentatives de gouvernement philosophique se sont toutes avérées fragiles voire délétères. Est-ce à dire que la gestion de la cité est une gestion primitive et pas une gestion raisonnable ? Où se place la raison dans ce processus ?
Allez, je sors !
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mer 5 Fév 2014 - 11:29, édité 1 fois (Raison : Complément, j'avais posté sans dire pourquoi.)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Qu'y a-t-il entre cette pesanteur, ce fatum issu d'un passé subit et cette aspiration à l'avenir vécu : l'épaisseur d'une feuille de papier, le présent, notre pensée conjuguée au présent, .., notre être et notre être au monde.
Ce n'est peut-être pas grand chose somme toute mais enfin c'est quand même chacun de nous.
ça ressemble à ça pour moi quand 6 "chacun d'entre nous" se touchent avec leur pas grand chose, leur être ensemble fait un être au monde qui réchauffe et éclaire...
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est surement hors sujet, ....., mais cela me donne envie d'été, de saucisses grillées, de jolis rosés rafraichis et de moments avec ses amis.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une nostalgie.
Une histoire qui n'a peut-être pas eue lieu, épouvantable confusion qui coutât à chacun.
Dire pour user une douleur, comme les vagues usent les graviers de l'estran.
Que c'est long à user.
Qu'elles sont fréquentes ces vagues.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Une histoire qui n'a peut-être pas eue lieu, épouvantable confusion qui coutât à chacun.
Dire pour user une douleur, comme les vagues usent les graviers de l'estran.
Que c'est long à user.
Qu'elles sont fréquentes ces vagues.
- Spoiler:
- La Tête Brulée - William Sheller
C'était une liaison singulière
Comme on en vit parfois.
Dans des légendes étrangères
Vous et moi.
C'était, de songe en éveil
Des monts et merveilles
Quand j'étais dans vos bras
Avec des mots à vivre et qui couraient pas là,
Des forêts de désirs pour de grands lits de bois.
C'était une chanson familière
Comme on en joue parfois.
Au fond d'un pays désert,
Vous et moi.
C'était, de rouge en vermeil
Le cœur, le soleil
Quand j'étais dans vos bras
Et toutes les ombres longues à tous ces moments-là,
D'un premier jour du monde et qui n'en finit pas.
Si j'écris des mots comme ça,
C'est parce qu'il pleut sur la ville
Et j'ai mal de toi.
La chanson grise sur les toits
De l'eau qui coule sur les tuiles
Comme une obsession tranquille
Danse avec moi
Ce fût une liaison éphémère
Comme il en est parfois
Dans les hasard de la guerre
Vous et moi.
Ce fut la longue route au calvaire
On peut plus revenir en arrière
Accroché à vos bras
Avec le cœur qui cogne et l'autre qui s'en va
Et l'on est plus personne et l'on en reste là.
Ce fut une solution nécessaire
Alors que d'aller tout droit
Se dire qu'il y a tant à faire
Devant soi
Ce furent les adieux à Cythère
Et les eaux froides de la mer.
Dieu sait quand reviendra.
Avec des voiles blanches par dessus tout ça,
Au matin d'un dimanche qui n'en finit pas.
Si j'écris des mots comme ça,
C'est parce qu'il pleut sur la ville
Et j'ai mal de toi.
La chanson grise sur les toits
De l'eau qui coule sur les tuiles
Comme une obsession tranquille
Danse avec moi
Si j'écris des mots comme ça,
C'est parce qu'il pleut sur la ville
Et j'ai mal de toi.
La chanson grise sur les toits
De l'eau qui coule sur les tuiles
Comme une obsession tranquille
Danse avec moi
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mercredi c'est permis !
Un sourire pour ce matin encore pluvieux, enfin le matin il est jeune, puisqu'il se lève, moi je suis plus vieux puisque j'ai un jour de plus, mais il pleut donc c'est un matin mouillé, mais comment un moment peut être mouillé, on ne mouille pas un abstrait, on ne dit pas une amitié mouillée, quoique ... bon là c'est scabreux, mais enfin c'est naturel aussi.
Enfin il pleut !
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Un sourire pour ce matin encore pluvieux, enfin le matin il est jeune, puisqu'il se lève, moi je suis plus vieux puisque j'ai un jour de plus, mais il pleut donc c'est un matin mouillé, mais comment un moment peut être mouillé, on ne mouille pas un abstrait, on ne dit pas une amitié mouillée, quoique ... bon là c'est scabreux, mais enfin c'est naturel aussi.
Enfin il pleut !
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une bien belle image pour commencer la journée en rigolant avec la mort !
L'orage à éteint ses éclairs dans la nuit
j'ai presque réussi à en faire une complète de nuit, une où je dors et me lève qu'une fois pour aller faire pipi sous la serre, juste quand l'éclair à tout illuminé !
mais curieusement pas de tonnerre ...
Le vent à cessé ses rafales furieuses, je vais aller réparer la serre...
Moi non plus j'ai jamais su faire les choses comme tout le monde et j'en suis heureuse, là maintenant :
belle journée
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une relation qui s'esquisse, des MP qui s'échangent, des mots qui résonnent, des images et des sons qui font écho.... Peu à peu s'installe une question : qui est-ce ?
Alors, quelques autres MP ; prudence ; et puis sans pouvoir comprendre, effacement, disparition.
Quelle intense souffrance entraine une telle incapacité à vivre face à soi, face aux autres.
Supporter son propre regard pour accepter celui de l'autre.
Dommage, ce fil est rompu à peine tendu.
Le souvenir sensible et la relation reste, attendant un nouveau jour, peut-être.
Au fond, n'est-ce pas la seule chose qui compte ?
Pourtant, une tristesse, toujours, dans ces moments.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Alors, quelques autres MP ; prudence ; et puis sans pouvoir comprendre, effacement, disparition.
Quelle intense souffrance entraine une telle incapacité à vivre face à soi, face aux autres.
Supporter son propre regard pour accepter celui de l'autre.
Dommage, ce fil est rompu à peine tendu.
Le souvenir sensible et la relation reste, attendant un nouveau jour, peut-être.
Au fond, n'est-ce pas la seule chose qui compte ?
Pourtant, une tristesse, toujours, dans ces moments.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mer 5 Fév 2014 - 18:57, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ne pas savoir, ne pas comprendre est anxiogène par essence.. doublé d'une très grande sensibilité forcément, ça fait mal. Tout n'est pas que dans ton "incapacité" (que je ne crois pas) à vivre.. c'est aussi de à l'incapacité de l'autre à poursuivre une relation initiée qu'il faut s'interroger.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Incapacité et souffrance : en l’occurrence, ce n'est pas de moi dont je parle, ma formulation était ambigue.
J'ai cessé de construire l'autre, j'ouvre la main ou la garde fermée.
Pas plus, pas moins.
Et c'est précisément ne pas savoir pourquoi et qu'aurais-je pu faire qui pose question. Quel chemin à ouvrir pour que cette incapacité à poursuivre ou à clore un échange puisse s'atténuer puis disparaitre.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
J'ai cessé de construire l'autre, j'ouvre la main ou la garde fermée.
Pas plus, pas moins.
Et c'est précisément ne pas savoir pourquoi et qu'aurais-je pu faire qui pose question. Quel chemin à ouvrir pour que cette incapacité à poursuivre ou à clore un échange puisse s'atténuer puis disparaitre.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Jeu 6 Fév 2014 - 5:48, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tu as raison Majorette, je la chantonne souvent celle-là.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Kaori Makimura a écrit:Ne pas savoir, ne pas comprendre est anxiogène par essence.. doublé d'une très grande sensibilité forcément, ça fait mal. Tout n'est pas que dans ton "incapacité" (que je ne crois pas) à vivre.. c'est aussi de à l'incapacité de l'autre à poursuivre une relation initiée qu'il faut s'interroger.
C'est exactement ce que m'a mis dans la gueule m'a très chère psy (elle s'appelle phillis, psy phillis ). Enfin plus loin, on cherche à savoir pourquoi on veut absolument tout savoir. Putain de rayures?
Courage nounours, les gens, les hauts et les bas (je parle pas de sous vêts hein! ; oula je craque aujourd'hui, tant pis fuck the world! ), la méchanceté gratuite, les valeurs qui se perdent, l'incompréhension du surdoué / autiste face au monde de dingue... Qu'est ce qui nous restent? La tristesse, la mélancolie, le désespoir, l'abandon? Ouais mais si on regarde de plus prêt on se referme sur soi, mais ça a une part de bon. Et ouais, l'intello c'est nous, le génie c'est nous, l'artiste c'est nous. Tant pis il vaut mieux chevaucher le destrier solitude dans la forêt crépusculaire, en quête de l'agora et des montagnes pures, que de mener tambour battant la charge contre l'ignominieuse et absurde unicité.
Bah souffrir vaut mieux que faire semblant, au moins on ne se trahit pas. Tchouss Ours, au plaisir!
PS: Oui c'est pas mon style d'écriture habituelle mais je rencontre les mêmes incidents techniques que toi en ce moment, je suis saturé d'ondes négatives et mon antenne relai n'arrive plus à émettre un simple SOS ou message de paix / délirant. Puis à quoi bon, fuck the world non?
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours a écrit:Et c'est précisément ne pas savoir pourquoi et qu'aurais-je pu faire qui pose question. Quel chemin ouvrir dans lequel cette incapacité à poursuivre ou à clore un échange aurait pu s'atténuer puis disparaitre.
Justement.. peut-être qu'il ne s'agit pas d'une action qui te revient en l'occurrence. Le seul chemin que je vois est celui de l'acceptation (pas de résignation non plus), juste accepter que l'autre close un échange pour des raisons qui te resteront ignorées et surtout.. ne pas se remettre en cause (car il se peut fort bien que cela n'ait rien à voir avec toi). L'incapacité est peut-être de l'autre côté..
oiseau-libre a écrit: ma très chère psy (elle s'appelle phillis, psy phillis ).
T'es en forme l'oiseau
Pis tiens Ours, pour toi aussi
Dernière édition par Kaori Makimura le Mer 5 Fév 2014 - 19:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
N'empêche, je me reconnais beaucoup dans ce que tu écris Ours, je fais pareil que toi (à peu prêt).
Beeeeh justement non j'ai été de garde cette nuit, donc là je suis natuwel (natuwellement con en fait ).
Tiiiiens une musique pour exprimer tout ça, à non en fait une connerie pour faire sourire Teddy Bear:
T'es en forme l'oiseau
Beeeeh justement non j'ai été de garde cette nuit, donc là je suis natuwel (natuwellement con en fait ).
Tiiiiens une musique pour exprimer tout ça, à non en fait une connerie pour faire sourire Teddy Bear:
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Admettre à défaut de comprendre
Euh, comment dire, .....le piaf.
T'aurais pas envie de me piquer mon saumon, ! ( )
Plus sérieusement : qu'est-ce que le marketing nous ferait pas croire !
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Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
T'aurais pas envie de me piquer mon saumon, ! ( )
Plus sérieusement : qu'est-ce que le marketing nous ferait pas croire !
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai trouvé cela :
Assez parlant, bien souvent !
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Assez parlant, bien souvent !
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Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
j'ai soixante coup sur ma tocante
Qu'a pas encore fini d'tourner
Et dans ma tête parfois s'décantent
Des images floues de mon quartier
Quartier des Portes de la Ceinture
Anciennes fortifs toutes délabrées
La rue d'Avron ses devantures
Les rades bruyants et les cinés
Un coin tranquille et sans orgueil
Où grandissaient des tas d'minos
Que cette Porte de Montreuil
Qui m'est restée dans l'caberlot
Chaqu' soir mon Dabe y m'demandait
D'aller chercher l'canard du jour,
Des tiges de huit au bistroquet,
Qui se tenait au grand carrefour
Alors j'partais vers l'aventure
En ce Rade fier et bigarré
Où les clodos sans leur voiture
Venaient finir de se poivrer
Là , les vendeurs à la sauvette
Ou ceux des quatre saisons
v'naient tailler dans leur recette
Ce qui partait dans les gorgeons
Manouches , Bougnats ou Laborieux
Trinquaient comack autour du Zinc .
Les plus minables aux plus Glorieux
Dev'naient des frères dans ce Bastringue
Et tous jactaient comme un seul homme
En Louchebem ou en Verlan
Et le Loufiat pas d'la Sorbonne
Rinçait les dalles en entravant
C'était ce Monde à la Boudard
Que l'grand Doisneau ou bien Ronis
Ou si tu veux Michel Audiard
Nous ont tracé comme une esquisse
J'ai soixante coup sur ma Tocante
Qu'aura un jour fini d'tourner
Mais ma gamberge devient fringante
quand r'vient l'soleil de mon passé
Jean Claude RISCH - Porte de Montreuil
Comme la voix de Gabin sur ce poème, des mots qui sonnent la mémoire, une enfance à Levallois, près de l'usine Citroën, entre Louise Michel et Pont de Levallois-Becon. Une terrible nostalgie d'un pays quitté si vite qu'il aurait pu s'en sentir renié. Il faut dire que ce n'était pas loin de la misère, pas loin du ruisseau.
Chez les bourgeois genevois plus tard, quand on m'enseignât Voltaire, Rousseau, Hugo, je n'ai pas compris pourquoi Gavroche était une icône.
J'y suis retourné bien vite quand la raison m'est revenue.
La misère s'était ensoleillée, Aznavour avait du se tromper.
Les bourgeois se pinçaient le nez, et moi, pour l'honneur, je me pinçais les doigts.
J'en suis parti, cette fois c'est fini.
Mais souvent j'y repense,...et, comme une voix ressemblant à Gabin se promène encore dans mes souvenirs.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Qu'a pas encore fini d'tourner
Et dans ma tête parfois s'décantent
Des images floues de mon quartier
Quartier des Portes de la Ceinture
Anciennes fortifs toutes délabrées
La rue d'Avron ses devantures
Les rades bruyants et les cinés
Un coin tranquille et sans orgueil
Où grandissaient des tas d'minos
Que cette Porte de Montreuil
Qui m'est restée dans l'caberlot
Chaqu' soir mon Dabe y m'demandait
D'aller chercher l'canard du jour,
Des tiges de huit au bistroquet,
Qui se tenait au grand carrefour
Alors j'partais vers l'aventure
En ce Rade fier et bigarré
Où les clodos sans leur voiture
Venaient finir de se poivrer
Là , les vendeurs à la sauvette
Ou ceux des quatre saisons
v'naient tailler dans leur recette
Ce qui partait dans les gorgeons
Manouches , Bougnats ou Laborieux
Trinquaient comack autour du Zinc .
Les plus minables aux plus Glorieux
Dev'naient des frères dans ce Bastringue
Et tous jactaient comme un seul homme
En Louchebem ou en Verlan
Et le Loufiat pas d'la Sorbonne
Rinçait les dalles en entravant
C'était ce Monde à la Boudard
Que l'grand Doisneau ou bien Ronis
Ou si tu veux Michel Audiard
Nous ont tracé comme une esquisse
J'ai soixante coup sur ma Tocante
Qu'aura un jour fini d'tourner
Mais ma gamberge devient fringante
quand r'vient l'soleil de mon passé
Jean Claude RISCH - Porte de Montreuil
Comme la voix de Gabin sur ce poème, des mots qui sonnent la mémoire, une enfance à Levallois, près de l'usine Citroën, entre Louise Michel et Pont de Levallois-Becon. Une terrible nostalgie d'un pays quitté si vite qu'il aurait pu s'en sentir renié. Il faut dire que ce n'était pas loin de la misère, pas loin du ruisseau.
Chez les bourgeois genevois plus tard, quand on m'enseignât Voltaire, Rousseau, Hugo, je n'ai pas compris pourquoi Gavroche était une icône.
J'y suis retourné bien vite quand la raison m'est revenue.
La misère s'était ensoleillée, Aznavour avait du se tromper.
Les bourgeois se pinçaient le nez, et moi, pour l'honneur, je me pinçais les doigts.
J'en suis parti, cette fois c'est fini.
Mais souvent j'y repense,...et, comme une voix ressemblant à Gabin se promène encore dans mes souvenirs.
_____________________________________
Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Comme d'habitude, surpris par l'image extérieure, et à la 3ème phrase.... j'avais passé la porte de mon quotidien.
Parait-il que les xxxx manquent d'empathie ? A l’expérience, non.
Peut-être que les fameux neurones miroirs trouvent là une capacité de fonctionner en liberté et non plus sous condition d'un modèle "externe", "étranger".
http://musingsofanaspie.com/2014/02/06/the-one-where-i-talk-about-why-talking-is-hard/
_______
xxxx = Autistes de haut niveau, Aspie, ... je trouve que ces mots enferment, installent des cloisons, au même titre que Surdoué. D'où l'idée du zèbre, moins lourde à porter au départ, un peu ironique. Stroumpfs est déjà pris. Les Blizzards en référence à Fauve ?
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Parait-il que les xxxx manquent d'empathie ? A l’expérience, non.
Peut-être que les fameux neurones miroirs trouvent là une capacité de fonctionner en liberté et non plus sous condition d'un modèle "externe", "étranger".
http://musingsofanaspie.com/2014/02/06/the-one-where-i-talk-about-why-talking-is-hard/
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xxxx = Autistes de haut niveau, Aspie, ... je trouve que ces mots enferment, installent des cloisons, au même titre que Surdoué. D'où l'idée du zèbre, moins lourde à porter au départ, un peu ironique. Stroumpfs est déjà pris. Les Blizzards en référence à Fauve ?
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
.
Dernière édition par Relianne le Sam 8 Mar 2014 - 18:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Des bises....
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Age : 55
Localisation : Gard
Re: Admettre à défaut de comprendre
Joyeux Anniversaire Ours !!
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Admettre à défaut de comprendre
Encore envie de recopier cela ici, comme un viatique :
"Tu nous entends, toi qui attends, tu nous entends ?
Si tu nous entends, souviens toi qu't'es pas tout seul, jamais !
On est tellement nombreux à être un peu bancals
Un peu blizzards, et dans nos têtes, y a un Blizzard
Teubés mystiques, loosers au grand cœur,
Il faut qu'on sonne l'alarme, qu'on s'retrouve
Qu'on s'rejoigne, qu'on s'embrasse
Qu'on soit des milliards de mains sur des milliards d'épaules,
Qu'on s'répète encore une fois que l'ennui est un crime,
Que la vie est un casse du siècle, un putain d'piment rouge
Nique sa mère le blizzard ! Nique sa mère le blizzard !
Tout ça c'est fini !"
Fauve
"Tu nous entends, toi qui attends, tu nous entends ?
Si tu nous entends, souviens toi qu't'es pas tout seul, jamais !
On est tellement nombreux à être un peu bancals
Un peu blizzards, et dans nos têtes, y a un Blizzard
Teubés mystiques, loosers au grand cœur,
Il faut qu'on sonne l'alarme, qu'on s'retrouve
Qu'on s'rejoigne, qu'on s'embrasse
Qu'on soit des milliards de mains sur des milliards d'épaules,
Qu'on s'répète encore une fois que l'ennui est un crime,
Que la vie est un casse du siècle, un putain d'piment rouge
Nique sa mère le blizzard ! Nique sa mère le blizzard !
Tout ça c'est fini !"
Fauve
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Joyeux anniv'oursaire
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 31
Localisation : Demande à la NSA
Re: Admettre à défaut de comprendre
pisque je tombe la comme par hasard ... joyeux nanny versaire !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
b'nanniv mon ours !!
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'espère que tu as passé une belle journée d'anniversaire
"Tu t'demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l'un et l'autre et tellement de choses encore.
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse,
Celui qui aime, celui qui cherche
Et tous les autres ensemble.
Trompe-toi, sois imprudent, tout n'est pas fragile.
N'attends rien que de toi, parce que tu es sacré,
Parce que tu es en vie, parce que le plus important n'est pas ce que tu es
Mais ce que tu as choisi d'être."
"Tu t'demandes si tu es une bête féroce ou bien un saint
Mais tu es l'un et l'autre et tellement de choses encore.
Tu es infiniment nombreux
Celui qui méprise, celui qui blesse,
Celui qui aime, celui qui cherche
Et tous les autres ensemble.
Trompe-toi, sois imprudent, tout n'est pas fragile.
N'attends rien que de toi, parce que tu es sacré,
Parce que tu es en vie, parce que le plus important n'est pas ce que tu es
Mais ce que tu as choisi d'être."
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai trouvé cela, là ( http://www.cra-npdc.fr/exposition/ ).
Je n'ai pas l'humanité suffisante pour accueillir ces enfants, je me heurte à mon plafond. A moins que je m'approche de mon gouffre, c'est aussi possible. La peur panique de la solitude au sens de l'enfermement, de l'incommunication.
Il n'y a que mon "intelligence" pour arriver à échanger, le cœur ne parle pas ou parle mal ou parle à côté ou parle avant, après ou parle ailleurs. Alors quand les médias de celle-ci sont bloqués par un autisme envahissant, j'ai peur.
Et pourtant, j'entends ces mots. Mais je ne sais pas les faire miens, les vivre. Il semble que dans ce domaine du cœur et de la relation (somme toute la même chose), je suis de l'autre côté d'un hygiaphone, homme tronc en 2 dimensions.
Qu'importe au final ce que j'en pense, pour cette journée, ces mots sont beaux et cela suffit.
Les enfants autistes
C’est un monde bien étrange
que le leur,
il faut montrer page blanche
pour toucher leur cœur,
pas d’émotion
pas de sensation
ils ne les comprennent pas,
et pourtant à chaque pas,
ils souffrent…
de ne pouvoir décrypter sur nos visages
tout ce qu’ils ne savent exprimer
et que pourtant ils ressentent si fort!
Chaque jour, toute peine,
chaque bonheur, tout chagrin,
ils les vivent dans leur quotidien,
mais leur langage n’est pas le tien,
et ils sont isolés,
coupés des autres à jamais,
si nous ne leur tendons pas la main,
si nous n’avançons pas sur le chemin,
ils demeurent loin…
Et nous qui croyons tout comprendre,
nous passerons à côté d’eux,
mais c’est nous qui perdrons tout
car ils savent au premier coup d’œil
tout de nous,
Ce que nous sommes,
nos peurs, nos désirs,
nos manques, nos tristesses,
notre mal de vie. Ils regardent à travers nous,
ils voient à travers nous,
sous leur apparente indifférence
ils remarquent tout,
le moindre détail,
le plus petit changement,
est un bouleversement.
Alors pour résister
Ils enfilent une armure
bien dure,
une vraie carapace
où il n’y a plus de place,
un bouclier contre la souffrance.
Et si nous avons la patience
et la douceur
qui après de longues heures
va toucher leur cœur,
alors nous sortirons de cette lutte
contre leurs angoisses intérieures,
nous serons vainqueurs
parce que nous avons pu avoir
le vrai bonheur…
celui de toucher la main de cet enfant,
de capter son regard même un instant,
de voir briller ses yeux
qu’illumine un sourire,
qui veut juste nous dire :
« ça y est, tu m’as compris ».
Mickaëlla Dacosse
_____________________________________
Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
On pourrait appeler cela un retour aux sources.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mar 1 Avr 2014 - 10:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je ne suis ni pour ni contre l'homosexualité. Se définir ainsi c'est émettre un jugement, l'expression de son vécu personnel et s'en servir pour assujettir autrui. Ce n'est pas la raison de la publication de cette image.
Je ne suis ni pour ni contre la foi, les églises, l’Église Catholique, sa hiérarchie, toutes les facettes de sa profonde humanité, vertus et vices. Ce n'est pas non plus la raison de la publication de cette image.
J'ai par contre eu l'immense chance de fréquenter des formateurs jésuites lors de cours d'exégèse biblique et de théologie. J'ai aussi eu le privilège d'être reçu et de déjeuner au sein d'une communauté jésuite de Paris, à l'invitation d'une immense personne. Je révère par dessus presque tout l’exigence et la rigueur intellectuelle (qui souvent me fait défaut) dont font preuve les prêtres, diacre et laïcs qui sont proches de ces communautés.
Et l'actuel premier d'entre eux, le pape François, fait preuve de l'humilité de l'intelligence, rigueur du raisonnement au delà de la doxa médiatique : "Who am I to judge ?".
Je ne peux m'empêcher de trouver cela admirable, mobilisateur et plein d'espoir tonique.
"Who am I to judge ?"
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mar 1 Avr 2014 - 10:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je n'ai pas encore compris
comment fonctionne le monde,
mais je sais très bien
ce que le ciel exige de moi.
Le temps du gâchis est fini.
Maintenant je pose la main
sur tout ce qui est beau.
Alexandre Romanès - Paroles perdues (2004)
Via le site BEAUTY WILL SAVE THE WORLD
Wikipedia : Alexandre Romanès ou Alexandre Romanès-Bouglione, né à Paris en 1951, est une personnalité du monde du cirque et un poète français. Il est le cofondateur du cirque Romanès, avec Lydie Dattas.
J'ai eu l'occasion d'aller voir un spectacle de son cirque, il y a peut-être 10 ans ou à peine moins. Très peu de "matériel", infiniment de poésie. Je me souviens d'un numéro de "dressage d'escargot" : extraordinaire.
10mn avec eux. L'image n'est pas belle, mais c'est bien l'ambiance qui règne sous ce petit chapiteau.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
comment fonctionne le monde,
mais je sais très bien
ce que le ciel exige de moi.
Le temps du gâchis est fini.
Maintenant je pose la main
sur tout ce qui est beau.
Alexandre Romanès - Paroles perdues (2004)
Via le site BEAUTY WILL SAVE THE WORLD
Wikipedia : Alexandre Romanès ou Alexandre Romanès-Bouglione, né à Paris en 1951, est une personnalité du monde du cirque et un poète français. Il est le cofondateur du cirque Romanès, avec Lydie Dattas.
J'ai eu l'occasion d'aller voir un spectacle de son cirque, il y a peut-être 10 ans ou à peine moins. Très peu de "matériel", infiniment de poésie. Je me souviens d'un numéro de "dressage d'escargot" : extraordinaire.
10mn avec eux. L'image n'est pas belle, mais c'est bien l'ambiance qui règne sous ce petit chapiteau.
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mar 1 Avr 2014 - 10:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un peu "spectaculaire", quelque fois très grossi, bien qu'au fond je n'en sache rien, mais aussi quelques vrais moments.
Étrange.
Suis-je réellement ainsi au fond de moi. Pourquoi dans les dialogues (mal doublés... ! ) il me semble entendre la voix du fond de moi, toutes ces inquiétudes, toutes ces vraies peurs.
Pourtant j'ai vécu 50 ans "normal" et me voilà régressant.
Les hésitations, les scénarisations, les histoires, la torture de l'échange de séduction, l'infinie pudeur, la sollicitude/empathie sans poser de question comme si cela allait de soi.
Je n'ai pas le visage qui se crispe, j'ai le cerveau qui flotte, c'est pareil.
Alors, je suis un monstre ? Un monstre dressé, une monstre de l'évolution, un monstre "supérieur" mais un monstre quand même.
Vers quelles profondeurs cette histoire m'entraine-t-elle ?
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Étrange.
Suis-je réellement ainsi au fond de moi. Pourquoi dans les dialogues (mal doublés... ! ) il me semble entendre la voix du fond de moi, toutes ces inquiétudes, toutes ces vraies peurs.
Pourtant j'ai vécu 50 ans "normal" et me voilà régressant.
Les hésitations, les scénarisations, les histoires, la torture de l'échange de séduction, l'infinie pudeur, la sollicitude/empathie sans poser de question comme si cela allait de soi.
Je n'ai pas le visage qui se crispe, j'ai le cerveau qui flotte, c'est pareil.
Alors, je suis un monstre ? Un monstre dressé, une monstre de l'évolution, un monstre "supérieur" mais un monstre quand même.
Vers quelles profondeurs cette histoire m'entraine-t-elle ?
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New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mar 1 Avr 2014 - 10:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Si notre trajectoire personnelle est déterminée par notre environnement et nos ascendants, il n'empêche que sur des comportements individuels éclairs tels que nous les vivons désormais, dans les 2 dimensions que sont "nous" et le "oui-non" en guise de relation à l'autre et qui font nos alternatives quotidiennes, nous devons pour vivre ensemble ajouter une troisième dimension. Ainsi la confrontation de nos individualités ne prend sens que si l'on sort de notre déterminisme par un effort personnel, par l'adjonction d'une propriété supplémentaire, d'une dimension supplémentaire : alors nous faisons société, nous sommes ensemble. Tout se passe comme si cette 3ème dimension individuelle avait été absorbée pour faire le lien social.
Je vois dans cet exemple, comme un application "expérimentale" de le règle mathématique exposée ci dessous.
Je ne sais pas pourquoi, je ressens cela comme une évidence, mais là où je l'ai publié, cela n'a pas été compris.
Certaine dira : "C'est normal, je ne comprends jamais rien à ce que tu dis".
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Je vois dans cet exemple, comme un application "expérimentale" de le règle mathématique exposée ci dessous.
Je ne sais pas pourquoi, je ressens cela comme une évidence, mais là où je l'ai publié, cela n'a pas été compris.
ZebrOurs a écrit:
1/Article du Nouvel Observateur alimenté par un dossier de la revue Esprit
http://teleobs.nouvelobs.com/20140327.OBS1595/de-l-intelligence-au-cretinisme.html
De l'intelligence au crétinisme par Jean-Claude Guillebaud
- Spoiler:
J'emprunte à un excellent dossier de la revue "Esprit" intitulé "Notre nihilisme" quelques éléments pour répondre à la (grande) question médiatique. Cette dernière peut se formuler ainsi : comment se fait-il que tant d'intelligences individuelles produisent - souvent - un vrai crétinisme collectif ? C'est dans une formule de Nietzsche que l'on trouve peut-être un commencement de réponse. Pour Nietzsche, le nihilisme triomphe quand l'humanité ne retient plus que "les valeurs qui jugent". Quand l'air du temps est colonisé par des condamnations, des sentences et des imprécations croisées ; quand des criailleries misérablement justicières se substituent à la réflexion et au doute investigateur, alors une société entière s'engloutit, en effet, dans le "rien" du nihilisme. Nous y arrivons.
Qu'on réfléchisse à la situation contemporaine non pas du journalisme (qui se porte plutôt bien) mais du médiatique qui, lui, fait naufrage. Ce paysage-là est envahi par un chiendent particulier : le jugement ex abrupto et la condamnation lapidaire. Additionnez les mille et une chroniques de la presse écrite, les différents "plus" de l'internet, les blogs, les commentaires, les "j'aime" et les "j'aime pas", les twitts sans appel en 140 signes, etc. Vous prendrez conscience que notre espace commun n'est plus rien d'autre qu'un crépitement d'injures, de reproches et de sentences. Chacun y semble mû par une addiction nouvelle : donner son avis sur tout et sur rien. Et le faire en forçant la voix.
On s'approche alors, en effet, de la situation que redoutait Nietzsche dans un fragment de "la Volonté de puissance" : le recroquevillement pathologique sur les "valeurs qui jugent". Ce nihilisme-là s'abrite derrière l'incantation convenue et pleurnicharde à propos des "valeurs perdues". Claude Lefort, cité dans le dossier de la revue "Esprit", avait compris cela : le mot "valeur" envahit le débat public, remarquait-il, quand il n'est plus possible de se référer à un "garant reconnu par tous" (la raison, la nature, Dieu, l'Histoire, etc.). Ainsi est-ce de façon rageuse, voire exterminatrice, que prévaut l'obsession de juger.
La rumeur globale qui en découle est voisine du nihilisme barbare car ces milliers de jugements quotidiens portent régulièrement la marque de l'ignorance crasse ou de l'infantilisme content de lui-même. Ils osent exprimer une opinion immédiate et péremptoire sur, mettons, l'histoire séculaire de l'Ukraine, la dispersion des microparticules, la situation financière de l'Allemagne, les thèses philosophiques - et les volte-face - de Judith Butler, le sexe des anges, le subconscient de François Hollande ou quantité d'autres sujets à propos desquels la circonspection devrait s'imposer à tous.
L'internet et Wikipédia, en donnant accès à des renseignements à peu près illimités, permettent à chacun de jouer, en une seconde, au savant - ou à la savante - en pratiquant gaillardement le copier-coller. On fera donc passer pour de la culture un pauvre "savoir" mécanique. Ajoutons que les mutations que connaissent nos sociétés sont si imprévisibles dans leurs effets que, par avance, elles rendraient infiniment sottes les opinions péremptoires, même si elles étaient mieux renseignées. La rage, l'agressivité, la boursouflure de ton, la suffisance des points de vue : tout cela n'a d'autre but que de dissimuler, derrière le tintamarre du ton, l'indigence du contenu. A partir d'intelligences individuelles répertoriées, on aboutit bel et bien à un invraisemblable crétinisme collectif.
2/Digression personnelle
Le carré de la somme n'est toujours pas égal à la somme des carrés mais à la somme des cubes. Autre version du devenir d'une intelligence collective à partir d'intelligences individuelles. Partant d'une attitude dangereuse qui mène droit à la remise en cause de la démocratie, du parlementarisme, du collectif.... l'application du sens de cette mathématique est peut-être la nécessité de faire intervenir dans notre intelligence individuelle, la dimension supplémentaire du rapport à l'autre. La troisième dimension de la psyché humaine est-elle ainsi l'empathie "sociale", peut-être l'un des noms modernes du désintéressement, notion qui fleure bon le XXème siècle.
Certaine dira : "C'est normal, je ne comprends jamais rien à ce que tu dis".
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Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Dernière édition par Ours le Mar 1 Avr 2014 - 10:56, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
_____________________________________
Il sait qu’une fois, il prendra son courage à deux mains, qu’il choisira, lui, de parler, qu’il en dira trop et que l’autre fuira.
Il n’a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il suffit de faire un pas, pour se cogner le cœur
À des barreaux de honte, poisseux comme le sang.
Il suffit de faire un pas, pour se briser une aile
Ainsi qu’une hirondelle
Contre un poteau de haine, dressé comme un étau.
Il suffit de faire un pas, pour fouler un tombeau
Tel un carré de lys flétri par le troupeau.
Il suffit d’ouvrir les yeux, pour voir qu’on nous marchande
Jusqu’au geste innocent d’un bras qui nous rassure.
Il suffit d’ouvrir les yeux, pour nous voir quémander
Un regard d’éclaircie à d’aveugles tourmentes.
Il suffit d’ouvrir les yeux, pour voir à l’agonie
Tous ceux qui voudraient vivre.
L’hiver aux doigts de fange éventre le printemps.
Et la Terre, comme un sanglot
Secoue ses habitants.
À ceux qui voudraient vivre - Mohammed Haddidi in Quand la nuit se brise - Anthologie de la Poésie algérienne
Source http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/2014/04/un-jour-un-texte-mohammed-haddadi-%C3%A0-ceux-qui-voudraient-vivre.html
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il faut quelque fois faire preuve d'abnégation et tester les compétences locales...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Beau, simplement, inutilement, ....
"Silhouette Géométrique", 1912. Alexander Archipenko ( Ukrainian-American, 1887-1964). Metal; bronze patiné bleu et vert.
"Silhouette Géométrique", 1912. Alexander Archipenko ( Ukrainian-American, 1887-1964). Metal; bronze patiné bleu et vert.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'apporte mon verre et veux bien gouter du nectar " zèbre " est il bon ?
Superbe la sculpture !! les couleurs aussi...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un petit bonsoir ça faisait longtemps que je n'étais pas passée par ici.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Source : Asperger Syndrome Awareness (compte Facebook)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est l'illustration du fonctionnement style cerveau droit / cerveau gauche !
Belle journée l"Ours
Belle journée l"Ours
Re: Admettre à défaut de comprendre
Gyrophare - Daran
Paroles Pierre-Yves Lebert
Faudra courir encore peut-être
Pour rattraper la vie
Encore sauter par des fenêtres
Et pas payer la nuit
On sait toujours ce qu'on quitte
La Chevrolet s'enfuit
La route c'est là qu'on habite
Pas d'amours et pas d'amis
On n'peut pas toujours être honnête
Faut bien gagner sa vie
On n'peut pas s'mettre à faire la quête
Devant les boulangeries
Si y en a qui sont assez bêtes
Pour échanger leur vie
Contre une poignée de pésètes
On n'y peut rien tant pis
On n'y peut rien tant pis
La mort est un gyrophare
Qui tourne dans le brouillard
Est-ce que la mort nous suit
On n'attend pas qu'on nous invite
On n'dit jamais merci
Chaque fois on part un peu plus vite
On n'était pas d'ici
Soudain la Chevrolet dévisse
Et plonge dans la nuit
Est-il possible qu'il existe
Pour elle un paradis
Pour elle un paradis
Et je vois le gyrophare
Qui tourne dans le brouillard
Est-ce que la mort nous suit
Est-ce que la mort nous fuit
Y a une seule chose qui m'inquiète
Est-ce qu'après on s'ennuie ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une semaine après sa prise de fonctions, le premier ministre a déjà demandé la transformation des menus de la rue de Varenne. Exit le gluten, pour cause d'allergie, et priorité à la viande rouge, le nouveau patron n'aimant pas le poisson.
De la famille ?
Invité- Invité
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