Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Non, les survivants ne sont pas les coupables.
Possible que je passe par Toulon pendant le mois de juillet avec Arthur, je ne sais pas encore.
Si j'y passe, je viendrai lui montrer un ours tous doux et tous gentil.
Je te fais pas de bises, j'aurai peur que tu me morde.
Possible que je passe par Toulon pendant le mois de juillet avec Arthur, je ne sais pas encore.
Si j'y passe, je viendrai lui montrer un ours tous doux et tous gentil.
Je te fais pas de bises, j'aurai peur que tu me morde.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Fais moi signe, vous feriez halte.
Les ours doux et gentils, je n'y crois pas vraiment...
Les ours doux et gentils, je n'y crois pas vraiment...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Disons que moi non plus, je suis pas fou.
Mais bon, Arthur, ça veut aussi dire ours en germain.
Tu verra la bête (j'ose pas écrire Ecce Homo -merde, je l'ai fais...)
Je pense qu'après j'irrai Séte ou à Cogolin, nous verrons.
Mais bon, Arthur, ça veut aussi dire ours en germain.
Tu verra la bête (j'ose pas écrire Ecce Homo -
Je pense qu'après j'irrai Séte ou à Cogolin, nous verrons.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonjour
un peu de douceur,
https://youtu.be/ES8Nl45OfE4
(après la sombritude de B.Cantat)
un peu de douceur,
https://youtu.be/ES8Nl45OfE4
(après la sombritude de B.Cantat)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
A la première oreille, l'origine Cap Verdienne est nette. Un pensée dédaigneuse se fait jour, encore un avatar de Cesaria Evora. Et puis une vraie originalité, moins "touristique" plus moderne plus influencée par le Jazz plus ethnique aussi. Par moment, on se sentirait presque dans une île de la Caraïbe pas encore envahie par la salsa, au détour surgiront peut-être une série de steel drums ou de claves.
Merci, c'est très beau. Du coup, j'écoute le "mix" google
"Raiz" se termine avec des cœurs africains, "Ami Xintadu" accueille claves et bongos et un saxo "non cubain", "Dor di amor" est portée une guitare qui ne demande qu'à s'amuser, des claves et un peu de cuivre, une trompette bouchée, instrument mélancolique s'il en est, ...
Jolie découverte en ce qui me concerne.
Merci, c'est très beau. Du coup, j'écoute le "mix" google
"Raiz" se termine avec des cœurs africains, "Ami Xintadu" accueille claves et bongos et un saxo "non cubain", "Dor di amor" est portée une guitare qui ne demande qu'à s'amuser, des claves et un peu de cuivre, une trompette bouchée, instrument mélancolique s'il en est, ...
Jolie découverte en ce qui me concerne.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Elle m'avait déjà tiré l'oreille, une amie m'en parla un moment.
Je me suis décidé, je me suis achaté 2 album de ZAZ.
Son univers m'est familier.
Celle là, bien sur, presque trop évédente
Mais aussi
Et celle-là que j'adore
"Zaz a dit dans un concert que la fée c'est le coté féminin qu'il y a en chacun de nous. Le sens des paroles de tout la chanson on le comprend en conséquence, je pense.
La fée est déréglée parce que le coté feminin ne peut pas voler lorsqu'elle reste à la maison (coté féminin enfoui) à la fenêtre (en attendant que nous la voyons...) Il faut l'embrasser, prendre soin d'elle." Je ne cite pas ma source, j'ai quand même un peu honte...
Allez, tout va bien, enfin, ce pourrait aller plus mal, alors, pause. On dirait que .... "on ira" :
Je me suis décidé, je me suis achaté 2 album de ZAZ.
Son univers m'est familier.
Celle là, bien sur, presque trop évédente
- Paroles :
- T'es trop sensible c'est vrai
et les autres voient pas qui tu es,
trop sensible, je sais
moi aussi ça a failli me tuer
Tu t'angoisses, tu paniques, t'es en crise,
quand tu te prends en plein coeur,
sans pouvoir l'exprimer tout de suite
c'est trop fort ça ferait peur,
solitaire dans ton monde,
tu chantes aux étoiles et câlines la terre
tu sens notre mère qui gronde, à bout
de forces mais ne peut plus se taire !
tu sens la souffrance comme une bombe,
le tic tac en sourdine,
les puissants qui nous mènent à la tombe
et se moquent de notre sort en prime,
j'aimerais te dire que ce monde dé bile
finira par se réveiller
mais j'ai bien peur que ça ne tienne
qu'à un fil mais rassure−toi,
toi tu seras sauvé.
Refrain
T'es trop sensible c'est vrai
et les autres voient pas qui tu es,
trop sensible, je sais
moi aussi ça a failli me tuer
Avec ta petite gueule d'ange,
tu nous fais voir des masques colorés,
tous ces gens qui te croient innocent,
mais toi tu voyages dans l'obscurité,
avec ta petite gueule d'ange,
tu laisses croire et ne sembles qu'indiquer
que dans ta tête y'a que des fleurs,
des sourires, des papillons
et du sucre vanillé.
Je ressens ta souffrance,
je la vois, je l'écoute
être en rage et dé çu c'est normal
mais ce n'est pas la seule route,
C'est à toi d'exprimer ta beauté,
d'éclairer de tes yeux,
Si autour de toi rien ne brille,
à toi d'être fort et d'y croire pour eux.
Dans ce monde qui fourmille de fantômes
on t'en fera des croche−pieds,
cherche en toi cette lumière
au coeur d'ange
l'humain est bien plus beau
que ce qu'il n'y paraît,
ne laisse pas l'ignorance te duper,
ne crois pas à leurs mensonges
ils te donnent ce qu'ils peuvent,
ce qu'ils ont, existe en toi bien plus
que ce qu'on t'a inculqué !
Refrain
T'es trop sensible c'est vrai
et les autres voient pas qui tu es,
trop sensible, je sais
moi aussi ça a failli me tuer
Mais aussi
Et celle-là que j'adore
"Zaz a dit dans un concert que la fée c'est le coté féminin qu'il y a en chacun de nous. Le sens des paroles de tout la chanson on le comprend en conséquence, je pense.
La fée est déréglée parce que le coté feminin ne peut pas voler lorsqu'elle reste à la maison (coté féminin enfoui) à la fenêtre (en attendant que nous la voyons...) Il faut l'embrasser, prendre soin d'elle." Je ne cite pas ma source, j'ai quand même un peu honte...
Allez, tout va bien, enfin, ce pourrait aller plus mal, alors, pause. On dirait que .... "on ira" :
Dernière édition par Ours le Dim 27 Avr 2014 - 15:47, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et une suggestion YouTube après ZAZ :
Si j'étais moi - Zazie
Si j'étais moi - Zazie
- Paroles :
- Si j'étais moi,
Ni la montagne à gravir
Au bord du vide, la neige à venir
Ne me feraient peur
Si j'étais moi
Ni les pages à écrire
Ni de trouver les mots pour le dire
Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main
Je m'éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous
Si j'étais moi
Ni la femme que je suis
Ni même l'homme qui dort dans mon lit
Ne me feraient peur
Si j'étais moi
Ni les démons que je cache
Les idées noires, les flammes que je crache
Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main
Je m'éloigne de moi
Je me retrouve au matin
Sur la mauvaise voie
Quand on se perd en chemin
Comment venir à bout
De ces efforts inhumains
Qui nous mènent à nous
Me ramène...
Ah, Si j'étais moi
Tout ce que j'ai sur le cœur
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ne me feraient peur
Si j'étais moi
Ce que je fais de pire et de meilleur
Ferait mon bonheur
Si j'étais moi...
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours a écrit:Je ne cite pas ma source, j'ai quand même un peu honte...
finalement, c'est cette phrase là qui m'a fait bien (sou)rire qui m'amène à enfin poser quelques mots sur ton fil, que j'ai commencé à suivre depuis quelques pages. Merci pour tout ce que tu sèmes, déposes, es
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
(pas moi !)
Je viens d'écouter Toujours. Elle me parle beaucoup
(et pardon pour le léger flood, Ours ! - en même temps, sur les questions de source(s)... )
Dernière édition par Zwischending le Dim 27 Avr 2014 - 17:48, édité 1 fois (Raison : ajout)
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonsoir La pythie, Bonsoir et bienvenue par ici Zwischending.
J'ai regardé le sens de ton pseudo : hybride, c'est cela ?
En bio, il avait été prouvé que dans les populations les individus cherchaient un alter égo différent d'eux mêmes, forçant ainsi l'hybridation des caractères et un brassage chromosomique. Les descendants avaient globalement plus de résistance et de qualité que leur parents : théorie de la supériorité de l'hybride.
Transposé à nos sociétés actuelles en plein phénomène de repli identitaire, se sentir hybride, multifactoriel, multiculturel, cela rend la vie peut-être plus compliquée mais combien plus riche.
Bon si cela ne veut pas dire cela, j'ai pas l'air d'un .on.
Ah, pour lever le léger suspense, la source c'est "auféminin.com".... Dans le genre hybride, ma virilité en prend un coup !
J'ai regardé le sens de ton pseudo : hybride, c'est cela ?
En bio, il avait été prouvé que dans les populations les individus cherchaient un alter égo différent d'eux mêmes, forçant ainsi l'hybridation des caractères et un brassage chromosomique. Les descendants avaient globalement plus de résistance et de qualité que leur parents : théorie de la supériorité de l'hybride.
Transposé à nos sociétés actuelles en plein phénomène de repli identitaire, se sentir hybride, multifactoriel, multiculturel, cela rend la vie peut-être plus compliquée mais combien plus riche.
Bon si cela ne veut pas dire cela, j'ai pas l'air d'un .on.
Ah, pour lever le léger suspense, la source c'est "auféminin.com".... Dans le genre hybride, ma virilité en prend un coup !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours a écrit:J'ai regardé le sens de ton pseudo : hybride, c'est cela ?
En bio, il avait été prouvé que dans les populations les individus cherchaient un alter égo différent d'eux mêmes, forçant ainsi l'hybridation des caractères et un brassage chromosomique. Les descendants avaient globalement plus de résistance et de qualité que leur parents : théorie de la supériorité de l'hybride.
Transposé à nos sociétés actuelles en plein phénomène de repli identitaire, se sentir hybride, multifactoriel, multiculturel, cela rend la vie peut-être plus compliquée mais combien plus riche.
!
Ca m'éclaire aussi ce que tu écris. De façon traditionnelle, c'est traduit par ''mélange'', en français.
- ce que j'avais écrit sur ce pseudonyme:
- Alors, voilà, depuis quelques jours cela me trottait... changer, changer de nom pseudonymique. Zwischending. Zwischending, qui veut dire ''mélange'' (littéralement, ''entre''-''chose'') en allemand. Au départ, j'avais mis "Zwischen'' (la préposition et l'adverbe, qui veut dire ''entre'', ''parmi'', ''au milieu de''). Mais, non. Besoin d'un supplément. De ce ''mélange'' qui est à la fois un ''entre les choses'', avec délimitation des contours. Un mélange qui n'est pas fusion, mais union et séparation.
Mais, l'hybride... ah, bon sang ( ) comme tout cela fait sens !
Mon premier pseudo était la duplication du même : zwizwi (zwi² ). Maintenant, oui, je vais vers la magnifique complexité du deux non pas semblable, mais complémentaire.
et bien belle soirée à toi !
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
"Du Blues, du Blues, du Blues" - Michel Jonatz
"La seule musique que j'aime, elle vient de là, elle vient du Blues" - Johnny Halliday
Et elle vient de là aussi (Francis Cabrel) en parle dans une de ses chansons :
Mais aussi reprise (merci youtube) par des géants :
"La seule musique que j'aime, elle vient de là, elle vient du Blues" - Johnny Halliday
Et elle vient de là aussi (Francis Cabrel) en parle dans une de ses chansons :
Mais aussi reprise (merci youtube) par des géants :
Dernière édition par Ours le Lun 28 Avr 2014 - 21:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bernard Lavilliers - PRÉFACE
La poésie contemporaine ne chante plus... elle rampe. Elle a cependant le
privilège de la distinction... Elle ne fréquente pas les mots mal famés...
Elle les ignore. On ne prend les mots qu'avec des gants: à "menstruel" on
préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qu'il
ne faut pas sortir des laboratoires et du codex.
Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots
déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques,
médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts
et du baisemain. Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le
baisemain qui fait la tendresse. Ce n'est pas le mot qui fait la poésie mais
la poésie qui illustre le mot.
Les écrivains qui ont recours à leurs doigts pour savoir s'ils ont leur compte
de pieds, ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes. Le poète
d'aujourd'hui doit appartenir à une caste à un parti ou au "Tout Paris". Le
poète qui ne se soumet pas est un homme mutilé.
La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute
poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas
finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale comme le violon prend le
sien avec l'archet qui le touche. L'embrigadement est un signe des temps. De
notre temps. Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes. Les
sociétés littéraires c'est encore la Société. La pensée mise en commun est une
pensée commune.
Mozart est mort seul, accompagné à la fosse commune par un chien et des
fantômes. Renoir avait les doigts crochus de rhumatismes. Ravel avait une
tumeur qui lui suça d'un coup toute sa musique. Beethoven était sourd. Il
fallut quêter pour enterrer Bela Bartok. Rutebeuf avait faim. Villon volait
pour manger. Tout le monde s'en fout. L'Art n'est pas un bureau
d'anthropométrie. La lumière ne se fait que sur les tombes. Nous vivons une
époque épique et nous n'avons plus rien d'épique. La musique se vend comme du
savon à barbe. Pour que le désespoir même se vende il ne reste qu'à en trouver
la formule. Tout est prêt: les capitaux - la publicité - la clientèle.
Qui donc inventera le désespoir?
Avec nos avions qui dament le pion au soleil. Avec nos magnétophones qui se
souviennent de ces "voix qui se sont tues", avec nos âmes en rade au milieu
des rues. Nous sommes au bord du vide, ficelés dans nos paquets de viande à
regarder passer les révolutions. N'oubliez jamais que ce qu'il y
a d'encombrant dans la Morale, c'est que c'est toujours la Morale des Autres.
Les plus beaux chants sont les chants de revendication. Le vers doit faire
l'amour dans la tête des populations. A l'école de la poésie et de la musique,
on n'apprend pas -
On se bat.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Inspiré de plein de choses, notamment comme point de départ d'une vidéo et d'un texte qui m'ont été communiqué par quelqu'un désormais hors ZC.
Si l’on admet les chimistes et les thermodynamiciens, tout système tend à équilibrer ses potentiels énergétiques en lissant ses différences de potentiel pour aboutir à un niveau énergétique homogène.
En d’autres mots, ce qui est chaud se refroidit en même temps que ce qui est froid se réchauffe. De même le barrage hydro électrique n’a qu’une idée, c’est de s'écouler au plus vite dans la vallée, ou le château de sable de s’effondrer en séchant.
Je ne suis pas physicien, mais si mes propos sont simplificateurs, du moins, ils ne sont pas faux.
Chaleur, réserve d’eau, sable aggloméré, tout ceci n’a rien de vivant. Mais alors, qu’en est-il des organismes vivants ? Ils se nourrissent de leurs environnements, en détournant à leur profit les potentiels énergétiques accessibles pour créer et entretenir leurs structures et subissent eux aussi les effets de l’entropie en se dégradant et en mourant.
Et qu’en est-il de l’homme. Il fonctionne de la même manière. Mais la différence réside dans l’écriture. En effet, les animaux peuvent transmettre un savoir sous le mode d’un apprentissage de comportement (chasse, survie, relation aux autres individus) mais les jeunes n’ont en aucun cas accès au savoir de l’ensemble des individus de leur génération ni également à celui des générations qui les ont précédés.
L’écriture nous permet de capitaliser la connaissance et ainsi de complexifier nos créations, avec pour conséquence le détournement de toujours plus de potentiel énergétique à notre profit. Il vient donc, que plus l’homme vit de façon complexe, plus il réalise de différences de potentiels énergétiques. En corollaire, plus l’homme vit intensément, plus il est dans la logique de la vie. La décroissance est donc à ce titre une moindre vie, elle ralentit l’inexorable mais ne l’inverse pas, ce qui serait alors sa seule justification ; ce qu’ont tenté des groupes extrémistes écologiques en luttant, au besoin par la violence, contre la vie – d’autrui…
Ce qui peut se lire à l’échelle de l’individu peut être transposé au pantographe à des groupes sociaux, augmentant ainsi le niveau de complexité donc de diffusion énergétique.
Plus une société est « créative », en réalité plus elle est dissipative d’énergie potentielle. Dans ce que nous appelons l’activité humaine, nous ne sommes en résumé que des machines à dissiper de l’énergie potentielle.
Mais qu’arrive-t-il quand la ou les sociétés elles-mêmes s’équilibrent énergétiquement. Les potentiels « sociaux » étant équilibrés, il n’y a plus de différence de potentiel, il n’y a plus de dynamisme. Le système est au repos, …, éternel : il est mort.
Et à cela le génie humain a trouvé la parade : la guerre. La guerre est un outil extraordinaire car d’une situation figée à l’équilibre macroscopique, elle en fait une triple source de dissipation énergétique : la construction des outils de destruction, la destruction et la reconstruction. Immoral, certes, mais regardons la réalité historique, ainsi décryptée c’est vertigineux : la guerre devient alors facteur de vie, triple source de vie….
Ce qui peut, à titre individuel nous éviter la guerre est le commerce. En effet, plus nous commercerons avec des sociétés à des niveaux de complexité différents, plus nous constaterons des différences de potentiel, plus nous pourrons dissiper de l’énergie, plus nous pourrons vivre. A ce titre donc, la meilleure protection contre la guerre est une société ouverte et commerçante. On pourrait rétorquer que in fine, le terre entière sera au même niveau…. C’est l’intérêt de la terraformation de Mars.
En conclusion, ce qui prime sur tout, c’est la recherche de différence de potentiel énergétique, car de cela, nous tirons notre énergie, notre vie. C’est tout l’intérêt des politiques de transition/conversion énergétique : exploiter une énergie abondante et peu coûteuse.
Et la seule entrant dans le système terre est celle du soleil....
Il n’empêche. Il y a une sorte d’incohérence ou de grand équilibre dont la finalité m'échappe : vivre c’est mourir, construire c’est détruire.
Absurde.
Connaître le sort de Sisyphe nous éclaircit d’emblée sur les intentions d’Albert Camus :
« Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu’il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir. »
Pauvre Sisyphe –et pauvre homme absurde. Car tout homme n’est pas Sisyphe, mais l’est seulement celui qui aura été un jour frappé par un instant de lucidité féroce. A partir de ce moment-là se révèle la question philosophique majeure : la vie mérite-t-elle d’être vécue malgré son inutilité absolue et apparente ? Si non, il faut se suicider. Si oui, il faut trouver une bonne raison de continuer à vivre. Celui-là qui continue est l’homme absurde, jonglant d’un jour sur l’autre entre espoir et lassitude.
Dans son exposé de la question, Albert Camus se montre austère et très peu engageant. Cherchant peut-être à prendre de la distance avec son sujet, il détaille les arguments et les réflexions avec une rigueur scientifique qui sied peu à la question, qui rebute souvent par une impression de manque d’empathie, mais qui finit toutefois de bouleverser par la pertinence des vérités ainsi discrètement révélées.
Inspiré et nourri de figures littéraires, Albert Camus disparaît le temps de deux chapitres derrière les interprétations absurdes des œuvres de Dostoïevski et de Kafka. Il nous donne ainsi la possibilité de renouveler notre regard et de compatir avec ces hommes absurdes qui, pour faire fuir la terreur de la mort, ont créé ce qu’on appelle parfois « l’œuvre d’une vie ».
Le mythe de Sisyphe est utilisé à escient pour dépasser son aspect tragique. Sisyphe est-il désespéré ? Parfois, sans doute, mais « il faut imaginer Sisyphe heureux » car « la lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme ». Si la seule et ultime raison qui nous conserve vivant est la vie elle-même, alors cela suffit.
Vraiment ? Il faut imaginer Albert heureux. Et si l’on y parvient, c’est que nous-mêmes le sommes encore un peu.
Source : http://colimasson.over-blog.com/article-le-mythe-de-sisyphe-1942-d-albert-camus-120531156.html
Si l’on admet les chimistes et les thermodynamiciens, tout système tend à équilibrer ses potentiels énergétiques en lissant ses différences de potentiel pour aboutir à un niveau énergétique homogène.
En d’autres mots, ce qui est chaud se refroidit en même temps que ce qui est froid se réchauffe. De même le barrage hydro électrique n’a qu’une idée, c’est de s'écouler au plus vite dans la vallée, ou le château de sable de s’effondrer en séchant.
Je ne suis pas physicien, mais si mes propos sont simplificateurs, du moins, ils ne sont pas faux.
Chaleur, réserve d’eau, sable aggloméré, tout ceci n’a rien de vivant. Mais alors, qu’en est-il des organismes vivants ? Ils se nourrissent de leurs environnements, en détournant à leur profit les potentiels énergétiques accessibles pour créer et entretenir leurs structures et subissent eux aussi les effets de l’entropie en se dégradant et en mourant.
Et qu’en est-il de l’homme. Il fonctionne de la même manière. Mais la différence réside dans l’écriture. En effet, les animaux peuvent transmettre un savoir sous le mode d’un apprentissage de comportement (chasse, survie, relation aux autres individus) mais les jeunes n’ont en aucun cas accès au savoir de l’ensemble des individus de leur génération ni également à celui des générations qui les ont précédés.
L’écriture nous permet de capitaliser la connaissance et ainsi de complexifier nos créations, avec pour conséquence le détournement de toujours plus de potentiel énergétique à notre profit. Il vient donc, que plus l’homme vit de façon complexe, plus il réalise de différences de potentiels énergétiques. En corollaire, plus l’homme vit intensément, plus il est dans la logique de la vie. La décroissance est donc à ce titre une moindre vie, elle ralentit l’inexorable mais ne l’inverse pas, ce qui serait alors sa seule justification ; ce qu’ont tenté des groupes extrémistes écologiques en luttant, au besoin par la violence, contre la vie – d’autrui…
Ce qui peut se lire à l’échelle de l’individu peut être transposé au pantographe à des groupes sociaux, augmentant ainsi le niveau de complexité donc de diffusion énergétique.
Plus une société est « créative », en réalité plus elle est dissipative d’énergie potentielle. Dans ce que nous appelons l’activité humaine, nous ne sommes en résumé que des machines à dissiper de l’énergie potentielle.
Mais qu’arrive-t-il quand la ou les sociétés elles-mêmes s’équilibrent énergétiquement. Les potentiels « sociaux » étant équilibrés, il n’y a plus de différence de potentiel, il n’y a plus de dynamisme. Le système est au repos, …, éternel : il est mort.
Et à cela le génie humain a trouvé la parade : la guerre. La guerre est un outil extraordinaire car d’une situation figée à l’équilibre macroscopique, elle en fait une triple source de dissipation énergétique : la construction des outils de destruction, la destruction et la reconstruction. Immoral, certes, mais regardons la réalité historique, ainsi décryptée c’est vertigineux : la guerre devient alors facteur de vie, triple source de vie….
Ce qui peut, à titre individuel nous éviter la guerre est le commerce. En effet, plus nous commercerons avec des sociétés à des niveaux de complexité différents, plus nous constaterons des différences de potentiel, plus nous pourrons dissiper de l’énergie, plus nous pourrons vivre. A ce titre donc, la meilleure protection contre la guerre est une société ouverte et commerçante. On pourrait rétorquer que in fine, le terre entière sera au même niveau…. C’est l’intérêt de la terraformation de Mars.
En conclusion, ce qui prime sur tout, c’est la recherche de différence de potentiel énergétique, car de cela, nous tirons notre énergie, notre vie. C’est tout l’intérêt des politiques de transition/conversion énergétique : exploiter une énergie abondante et peu coûteuse.
Et la seule entrant dans le système terre est celle du soleil....
Il n’empêche. Il y a une sorte d’incohérence ou de grand équilibre dont la finalité m'échappe : vivre c’est mourir, construire c’est détruire.
Absurde.
Connaître le sort de Sisyphe nous éclaircit d’emblée sur les intentions d’Albert Camus :
« Les dieux avaient condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu’il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir. »
Pauvre Sisyphe –et pauvre homme absurde. Car tout homme n’est pas Sisyphe, mais l’est seulement celui qui aura été un jour frappé par un instant de lucidité féroce. A partir de ce moment-là se révèle la question philosophique majeure : la vie mérite-t-elle d’être vécue malgré son inutilité absolue et apparente ? Si non, il faut se suicider. Si oui, il faut trouver une bonne raison de continuer à vivre. Celui-là qui continue est l’homme absurde, jonglant d’un jour sur l’autre entre espoir et lassitude.
Dans son exposé de la question, Albert Camus se montre austère et très peu engageant. Cherchant peut-être à prendre de la distance avec son sujet, il détaille les arguments et les réflexions avec une rigueur scientifique qui sied peu à la question, qui rebute souvent par une impression de manque d’empathie, mais qui finit toutefois de bouleverser par la pertinence des vérités ainsi discrètement révélées.
Inspiré et nourri de figures littéraires, Albert Camus disparaît le temps de deux chapitres derrière les interprétations absurdes des œuvres de Dostoïevski et de Kafka. Il nous donne ainsi la possibilité de renouveler notre regard et de compatir avec ces hommes absurdes qui, pour faire fuir la terreur de la mort, ont créé ce qu’on appelle parfois « l’œuvre d’une vie ».
Le mythe de Sisyphe est utilisé à escient pour dépasser son aspect tragique. Sisyphe est-il désespéré ? Parfois, sans doute, mais « il faut imaginer Sisyphe heureux » car « la lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme ». Si la seule et ultime raison qui nous conserve vivant est la vie elle-même, alors cela suffit.
Vraiment ? Il faut imaginer Albert heureux. Et si l’on y parvient, c’est que nous-mêmes le sommes encore un peu.
Source : http://colimasson.over-blog.com/article-le-mythe-de-sisyphe-1942-d-albert-camus-120531156.html
Dernière édition par Ours le Mar 29 Avr 2014 - 20:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il y a quelques temps, j’ai entendu ou lu, je ne sais plus, (poils au nez (le premier qui pense que cela ne rime pas est un grossier personnage)) les mots « dépendance amoureuse ».
J’ai d’abord fait le perroquet.
Oui, je ne peux pas vivre parce que vivre m’est empêché par la présence virtuelle ou réelle, d’un tiers vivant ou mort.
Si je mets en application, si je fais fonctionner ce concept (et il s’applique à moi), je suis incapable de vivre sans cette personne et si cette personne se présentait à nouveau, je suis quasiment certain de me mettre à sa disposition.
Mais cela, ce n’est pas de l’amour, c’est de la soumission et de la part de l’autre s’il accepte, c’est de la perversion.
Sous un autre angle, le souvenir de l’intensité des moments vécus (ou imaginés), des émotions partagées (enfin ressenties comme telles), des espérances quelque fois déçues (souvent déçues, c’est là qu’elles sont les meilleures), ce souvenir, enjolivé par le temps devrait être mis sous une chasse de cristal comme les reliques d’un saint ?
Que ce souvenir ne soit pas gaussé, qu’il ne soit pas oublié, qu’il ne soit pas galvaudé ni moqué (que votre parole soit impeccable – Accord Toltèque n°1), c’est s’honorer soi-même et la mémoire de ce que l’on est.
Mais voilà, l’autre est parti, ou on s’est chassé soi-même ou encore on lui a demandé de partir. L’histoire cristalline ne se reconstruira pas et si la séparation a eu lieu, c’est que l’histoire est terminée.
Alors aux mots de « dépendance amoureuse », je préfèrerais entendre et lire et dire et croire : « cicatrice amoureuse ». Ce serait peut-être plus humain et respectueux de chacun, tant celui qui est parti que celui qui reste. Parce qu’il ne s’agit ainsi que de faits et non de suppositions comportementales à venir (Ne faites pas de supposition - Accord Toltèque n°3)
Ah ! Le beau théoricien que je fais :
Cicatrice amoureuse, ouais, ouais....
J’ai d’abord fait le perroquet.
Oui, je ne peux pas vivre parce que vivre m’est empêché par la présence virtuelle ou réelle, d’un tiers vivant ou mort.
Si je mets en application, si je fais fonctionner ce concept (et il s’applique à moi), je suis incapable de vivre sans cette personne et si cette personne se présentait à nouveau, je suis quasiment certain de me mettre à sa disposition.
Mais cela, ce n’est pas de l’amour, c’est de la soumission et de la part de l’autre s’il accepte, c’est de la perversion.
Sous un autre angle, le souvenir de l’intensité des moments vécus (ou imaginés), des émotions partagées (enfin ressenties comme telles), des espérances quelque fois déçues (souvent déçues, c’est là qu’elles sont les meilleures), ce souvenir, enjolivé par le temps devrait être mis sous une chasse de cristal comme les reliques d’un saint ?
Que ce souvenir ne soit pas gaussé, qu’il ne soit pas oublié, qu’il ne soit pas galvaudé ni moqué (que votre parole soit impeccable – Accord Toltèque n°1), c’est s’honorer soi-même et la mémoire de ce que l’on est.
Mais voilà, l’autre est parti, ou on s’est chassé soi-même ou encore on lui a demandé de partir. L’histoire cristalline ne se reconstruira pas et si la séparation a eu lieu, c’est que l’histoire est terminée.
Alors aux mots de « dépendance amoureuse », je préfèrerais entendre et lire et dire et croire : « cicatrice amoureuse ». Ce serait peut-être plus humain et respectueux de chacun, tant celui qui est parti que celui qui reste. Parce qu’il ne s’agit ainsi que de faits et non de suppositions comportementales à venir (Ne faites pas de supposition - Accord Toltèque n°3)
Ah ! Le beau théoricien que je fais :
Cicatrice amoureuse, ouais, ouais....
Dernière édition par Ours le Mar 29 Avr 2014 - 20:05, édité 2 fois
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Publié sur le fil FB d'Isabelle Alentour :
"Vérité.
Lumière de mon cœur.
Ne laisse pas ma part obscure me parler.
Je me suis dispersé là-bas. Je suis obscur.
Mais là, même là, je t'ai aimée à la folie.
Je me suis perdu et je me suis souvenu de toi.
J'ai entendu ta voix derrière moi. Reviens.
J'ai mal entendu à cause du vacarme d'une impossible paix.
Maintenant, regarde, je reviens vers ta source.
En feu.
Le souffle coupé.
Personne pour m'en empêcher.
Je vais la boire.
Je vais en vivre.
Je ne suis pas ma vie.
Je vis mal de moi.
J'ai été ma mort.
En toi je revis.
Parle-moi.
Explique-moi.
J'ai cru tes livres.
Les violents mystères de tes paroles"
"Vérité.
Lumière de mon cœur.
Ne laisse pas ma part obscure me parler.
Je me suis dispersé là-bas. Je suis obscur.
Mais là, même là, je t'ai aimée à la folie.
Je me suis perdu et je me suis souvenu de toi.
J'ai entendu ta voix derrière moi. Reviens.
J'ai mal entendu à cause du vacarme d'une impossible paix.
Maintenant, regarde, je reviens vers ta source.
En feu.
Le souffle coupé.
Personne pour m'en empêcher.
Je vais la boire.
Je vais en vivre.
Je ne suis pas ma vie.
Je vis mal de moi.
J'ai été ma mort.
En toi je revis.
Parle-moi.
Explique-moi.
J'ai cru tes livres.
Les violents mystères de tes paroles"
- Auteur :
- Saint Augustin, Les Aveux - Livre XII, 10 - Traduction Frédéric Boyer
Augustin d'Hippone, berbère romanisé, a vécu à Carthage avec une concubine durant 15 ans et en eut un fils Adéodat. Plotinien, puis Manichéen, il se convertit sur le tard et devint le plus grand théologien de la chrétienté.
Et pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone
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Re: Admettre à défaut de comprendre
J'aurai pu poster cette vidéo du côté des Asper girls, ou du côté de l'autisme.
Mais ce que dit cette jeune femme dans sa vidéo concerne tout le monde : revenir sur la définition du handicap. Et c'est très riche d'enseignement pour chacun, pour soi et pour le regard porté sur l'autre et ce qu'il nous renvoie.
Mais ce que dit cette jeune femme dans sa vidéo concerne tout le monde : revenir sur la définition du handicap. Et c'est très riche d'enseignement pour chacun, pour soi et pour le regard porté sur l'autre et ce qu'il nous renvoie.
- Texte de loi :
- Art. L. 114. - Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant.
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Re: Admettre à défaut de comprendre
C'est particulier les chansons d'un artiste qu'on apprécie. Selon les jours, les mois voire les années, on n'entend pas les même choses. Cette chanson, je ne l'avais jamais remarquée.
Une petite chanson d'amour et d'espoir, c'est bien aussi pour un "milieu" de vacances.
Une petite chanson d'amour et d'espoir, c'est bien aussi pour un "milieu" de vacances.
Dernière édition par Ours le Mer 30 Avr 2014 - 7:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Premières vacances seul, ..., en fait, au fond de moi, je dirai bien premières vacances tout court.
J'avais bâti un vrai planning faisable qui aurait satisfait l'homo "faber" qui rode en moi.
Je ne vois pas du tout comment cela pourra se faire d'ici dimanche soir.
Eh bien, pas grave.
J'ai fait d'autres choses.
Bizarre, bizarre.
Ce matin la vie est belle, l'air est léger, la lumière est vive, le vent cabotine.
J'avais bâti un vrai planning faisable qui aurait satisfait l'homo "faber" qui rode en moi.
Je ne vois pas du tout comment cela pourra se faire d'ici dimanche soir.
Eh bien, pas grave.
J'ai fait d'autres choses.
Bizarre, bizarre.
Ce matin la vie est belle, l'air est léger, la lumière est vive, le vent cabotine.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bonsoir Ours,
En l'écoutant pour la deuxième fois il y a quelques minutes, je me suis fait la réflexion que c'était une très bonne représentation de ''l'hybridité'' (sur différents niveaux dans ce morceau) que tu évoquais à partir de mon pseudo. Alors, voilà -
En l'écoutant pour la deuxième fois il y a quelques minutes, je me suis fait la réflexion que c'était une très bonne représentation de ''l'hybridité'' (sur différents niveaux dans ce morceau) que tu évoquais à partir de mon pseudo. Alors, voilà -
- Spoiler:
- même si le seul bémol me concernant serait que j'ai parfois du mal avec la voix un peu trop métallique de Jarrousky. Mais, je suis difficile en termes de voix - J'espère ne pas polluer ton fil en tout cas
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Amusant, très amusant : https://www.zebrascrossing.net/t13833p420-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#669667
Maid c'est bien, parce que c'est beau et comme cela, ceux qui ne l'aurait pas écouté ont une seconde chance.
Et pourquoi diable polluerais-tu mon fil ???
Bon viaduc si tu le fais.
Maid c'est bien, parce que c'est beau et comme cela, ceux qui ne l'aurait pas écouté ont une seconde chance.
Et pourquoi diable polluerais-tu mon fil ???
Bon viaduc si tu le fais.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- :
- Ah ben vraiment, je ne l'avais pas vue passer Deuxième écoute en plus... Arf, les synchronicités ne sont jamais en vacances, elles Merci !
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Joie d'un texte que l'on lit au détour d'un mur Facebook et qui vous plonge dans une profonde et intime vérité.
Joie de retrouver les mots de quelqu'un qui m'a accueilli ici, il y a plus de 2 ans en me disant en substance "Tu croyais que ce serait facile ?", mots qui encore à ce jour m'accompagnent et me donnent le courage d'être au plus proche de ce que je crois être et certain(e)s savent combien je me sens très maladroit en la matière.
Joie redoublée quand après un commentaire personnel, argumentant le "like" de l'endroit, on ose un message personnel et que l'on reçoit une réponse m'autorisant à reproduire ce texte.
Émotion inattendue quand on retrouve, de moments forts en moments forts, une personne qui sait porter avec ses mots une lecture apaisante et éclairante de ses propres tourments. La dernière fois que nous avions échangé, c'était fin juillet 2013, au moment où Foxy a décidé de poursuivre sa route au delà de notre système solaire, Foxy fiancée de tous, dont nos yeux reflètent encore la lumière de sa traine.
Voilà donc ce texte (en bleu) et ma réponse (en violet), peut-être est-ce inconvenant de la citer aussi, mais qu'importe, cela me semble important. J'ai choisi avec l'accord de son auteur et par prudence de ne pas le citer en clair. Je pense qu'il a comme tous, le droit à la paix. Ses amis et lecteurs reconnaitront immanquablement son style.
"Il est dit que l’une des particularités de l’autiste est de se focaliser sur le détail, de ne pas réussir à percevoir le global, du premier coup. C’est une des raisons pour lesquels je m’habille en noir par exemple. Fut un temps, cela fut peut-être par un certain excès de gothisme mais sans plus, ou du moins le croyais-je, à la vue des derniers évènements on peut dire que mon gothisme fut tout à fait pondéré, aucun tatouage, aucun clou, même en gothisme j’ai tout raté sérieux ! Tout comme mon romantisme, (en fait je suis autiste et pas du tout romantique, c’est ballot), j’aurais pu mourir pour qui j’aimais mais pas par romantisme, juste pour l’idée. L’idée que c’était comme ça, parce que les films, parce que les livres. Moi, quand je suis amoureux, je peux mourir pour toi. Moi, quand je suis amoureux… Est-ce que tu vois Keyser Söze ? Je peux te tuer pour moi, et mes gosses avec, juste pour l’idée. C’est pas de la vantardise. Il y a dix huit ans je racontais exactement la même chose en tentant de séduire ma femme suite à une série B bidon dans laquelle le méchant violait la meuf du héros sous ses yeux, l’air de rien tout le monde continue sa vie. Je le leur ai dit. Elles m’ont regardé… Comme ils me regardent tous… Peut-être… Rien à foutre. Je te tue, je le tue, je me tue. Mais rien à foutre. Y a pas moyen ! On s’en tape sérieux. Les gens passent leur temps à se baiser les uns les autres, à s’enfler, à s’arnaquer, ils feraient mieux de mourir les uns pour les autres vus où ça nous à menés. Ou bien je m’accroupis comme un chien en pissant sur moi… J’ai pas encore décidé. Au final… Personne m’a encore poussé jusqu’au bout. Ils sont quelques-uns à avoir essayé. Mais rien à faire. Je protège ma femme et mes enfants, parce que famille, parce que héros, parce que les films, il n’y a rien de noble dans ce que je dis, arrêtez de vous toucher mesdames ! Juste parce que les films ! Juste parce que les livres ! Et malheureusement, j’en suis revenu…
Et comme ils peuvent pas aller plus loin que ça. C'est-à-dire tuer. Engager leur propre sécurité. On en reste là. C’est tout aussi bien remarquez. Je veux de mal à personne moi. Justement ! C’est tout le contraire. Je veux que tout le monde vienne avec moi faire l’amour avec dieu.
Jusqu’à quand ? Je le leur concède. Je vois des détails que les autres, mes lecteurs, ou mes amis, ne voient pas. Je ne les vois pas tous, je le répète. Je suis parfois tellement saoul que tu me mettrais un éléphant devant moi je pourrais lui dire : « salut girafe sympa le cou » avant de pouffer de rire comme une ptite conne qui... Et de toute façon, je perds le sens de tout en ce moment. Ou pas vraiment… Disons que tout est en mouvement, et qu’en tant que mouvement, ceci est difficilement transcriptible par mots, si tant est que vous ayez enfin compris la capacité et la limite des « mots ».
Ainsi, ou aussi, retour de branches, je suis incapable de comprendre quoi que se soit à la mode, depuis toujours, ni au couleur. Franchement, j’adore mes deux potes, et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils sont noirs. On aime que ce que l’on ne pourra jamais posséder non ? Je peux faire tout ce que je veux, y a au moins un truc de sûr, jamais je serai noir ! Non ? Tout simplement. Combien de fois ai-je voulu être noir ? Alors que tout m’a à jamais été promis, mâle blanc intelligent et supérieur dominant le reste du monde, mais un noir… Putain, un noir… Ca sait danser un noir, et ça sait s’habiller un noir, et en plus ça défie papa un noir, et suffit de regarder le moindre porno pour voir que… Hein mesdames ! Et puis… Elles le savent les meufs du lycée elle hein ! Et même après. Alors que notre société est en train de féminiser le mâle blanc à tour de bras sans se rendre compte du mal que tous se font, égalité des sexes, partage des taches ménagères, que les homme divorcés crées des assoces pour faire reconnaître leur droits de papa, que les pères prient dans la salle d’accouchement, que l’on demande tout simplement aux hommes blancs non seulement d’être des hommes mais en plus d’être des femmes, et que l’on demande aux femmes de non seulement être des femmes mais aussi des hommes, tandis que leurs femmes rêvent en secret d’un bon male bien musclé et bien durs mais certainement pas d’une de ces tafioles capables de changer des couches, de pousser une poussette, ou de tout être tout le temps en permanence... Et je dis des conneries, car je les vois du haut de mon balcon, féminiser elle aussi l’homme noir, parce qu’on vit dans un pays de mâles blancs qu’il faut féminiser à tout prix, et que le mâle noir, par adaptation, par intégration, par acculturation, tandis que dans le secret de la chambre…
Que demande-t-on aux hommes aujourd’hui, blanc ou noir, ça ce sont vos conneries, totalement inconscientes par lesquelles vous me jugerez et qui vous rendent si… Et qui ne découle que de l’ignorance, la grande, la très grande Ignorance. Même lorsqu’on se dit que : « ah moi non c’est pas ça » Alors je te réponds : « ah oui mais pourquoi ? » Et là… C’est le vide.
Ca dépend des jours, de l’heure mais surtout de la bière. Un bon père, un bon mari, un bon amant. Autrefois, jadis, on leur demandait juste d’être un bon mari, protecteur, de ramener la bouffe en gros, et si possible de pas crever trop vite, excepté si le jeune mâle voisin était… hum... prometteur ? Beaucoup de femmes fonctionnent encore comme ça, la plupart à vrai dire, et on se contentera d’écarter les jambes pour assumer son rôle de femme, assurer la survie de l’espèce, contenter sexuellement le mâle, « sinon ça voudrait dire qu'il n'est pas satisfait », et demeurée génétiquement programmée depuis... Pfiou ça remonte à loin ça ! Egale bon salaire aujourd’hui, enfin à leur portée quoi. Selon sa propre estime de soi. Faut pas déconner non plus. Sûr qu’une souillon de banlieue va pas pécho un mec des beaux quartiers de paname à moins d’avoir un ego de ouf hein, ou d’écarter bien large, j’en connais, deux ou trois. Le bon père c’est pas trop grave tant qu’il ramène de la tune parce que l’un va avec l’autre. S’il peut pas s’occuper des enfants, c’est qu’il ramène de la tune, tu vois ? Le truc c'est juste qu'il faut qu'il y ait assez de tune sinon c'est mort... T''es obligé mec ! Le manger, comme lorsqu’ils allaient à la chasse hein. Bon et pis pour le bon amant… Ma foi… Suffit de regarder les stats… La quarantaine… Eh ouais… J’en connais deux ou trois aussi… Non mais parce qu’une femme sécurisée, bien nourrit, bien vêtue, c'est-à-dire avec trois mille pompes et douze milles sacs et qui en plus jouit ! Hein ! Beh voilà !
Tout est plus simple avec une bonne grosse bite. Ou pas. Ca dépend de la triade. N’oublie pas… Le désir… Oh moi, j’ai aucun préjugé. Pas du tout ! Juste suffit de voir que celle des jap’ est deux fois moins longues et grosses. Sérieux, j’aimerais bien être noir, mais j’aimerais pas être jap’, par contre, schoolgirl c’est un mot qui me fait toujours hum. Bon pour ça peut-être je voudrais bien être jap' en fait hihi. Je sais pas pourquoi. Juste comme ça quoi. Un jour ou deux. Ou non, plutôt une semaine ou deux. Trois fois rien quoi !
Je vous dirais, du moins si vous n’êtes pas encore tombés de l’arbre, mesdames, je vous dirais messieurs, d’aller vous faire foutre. Je vous dirais encore, que vous n’avez aucune chance, et que vous le savez très bien, que vous n’en n’avez jamais eu et vous n’en aurez jamais, quel que soit le sujet, à l’écrit ou à l’oral, d’un point de vue ou d’un autre. Je suis le malaise, le mal à l’aise, le « je vais plutôt allez causer avec quelqu’un d’autre » de ton côté et de mon côté. Que ça a toujours été ainsi. Même chez mes amis… J’ai pas de culture, vraiment, ou presque. J’oublie tout, ou presque. Mais le détail. Le putain de détail, qui fait la différence, qui fait le tout. Je suis autiste. J’ai tout oublié. Et pourtant, Il se souvient de tout…………………..
Et pourtant… De tout ce qu’il y a dessous ce texte, qui aura tiré une forme globale, un tout ? Qui aura perçu la totalité ? Une forme totalitaire ? Qui est capable de percevoir que tout sur cette page se tient d’un bout à l’autre ? Et forme un tout ? Racontable, formalisable. Moi, bien entendu, pas dès le début, car tout…est…mouvement… et je le découvre en même tant que vous. Alors quoi ?
On dira plus tard, si dieu me prête vie, que j’étais doué, ou pas loin, ou vraiment un très gros crétin ^^ mais dans ce cas ce ne sera qu’entre vous et moi je serai mort. Et en paix bordel ! Quoi qu’il en soit, ni l’un ni l’autre n’a aucune importance. Ca ne rend pas plus heureux, ça ne rend pas plus aimable, ni plus aimé. Comprenez-vous que tout ce que l’on désire ne rend jamais plus heureux quand on l’obtient ? C’est pourtant la base, le point de départ du chemin. Et tellement d’autres choses… Il y a tellement moins de lecteurs pour ma vie fictionnisée que pour ma vie écrite comme vous parlez. La différence entre les deux correspond-elle à la différence entre le nombre de voyeurs et le nombre de lecteurs ? Ou de rapaces ?
C’est ce que je fais au quotidien. Vous voyez un tout sans vous attarder sur les détails. Je vois d’abord des détails et il suffit de trois pour me former un tout. Le résultat ? Je me trompe beaucoup moins souvent que vous. Mouais mouais mouais.
Comprenez bien que je n’ai absolument rien contre les noirs. J’aurais aussi aimé, mais vraiment aimé, être pédé. Franchement, quand tu regardes bien, ça fait envie d’être pédé non ? Eux aussi ils savent danser, eux aussi ils savent s’habiller. D’ailleurs, c’est flagrant, un blanc de banlieue bien fringué et qui sait danser, c’est un pédé, ou peut-être un noir qui s’est raté, je sais pas trop encore. Je continue mes études !
Mais…………………….. On n’est jamais ce qu’on voudrait être non ? Moi, je ne suis ni noir, ni pédé, et même pire je suis en train de virer au rouge ou encore plus blanc, ça dépend des jours, je me traine un truc qui me rend encore plus blanc que blanc mais bon... Je suis autiste. Toute ma vie est modélisée. Je n’ai aucun passé car à moins que tu le balises d’une bouée dans une baie de Corse, d’un bain dans une mer du Nord, d’une tachycardie en Suisse, je ne me souviens de rien. Si, avec moi, tu ne crées pas l’exception dans la relation, l’exceptionnel, la dissonance spatiotemporelle qui scellera le moment dans le Toi et le Moi, je ne m’en rappelle pas. Cela va au-delà de ce que tu imagines, beaucoup plus loin, vraiment. Je ne me souviens pas de mes propres enfants. Je suis en train de fictionniser ma vie et je ne me souviens ni de ma femme, ni de mes propres enfants. Est-ce que tu peux ça ? Hein ? Je ne me souviens pas ! Ou… Juste des photos souvenirs. Des on dit que… Les croyances des autres. Je vis dans le présent, et la peur de l’avenir, c’est tout. Toi, hier, si tu n’as rien dit, si tu n’as rien osé, si tu n’a pas été à la hauteur……. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Il n’y a autour de moi, dans ma garde rapprochée, que des gens qui un jour ont osé, je leur ai dit un truc et ils ont répondu : oui. Ils sont… Peu importe. Comme dans les films ! Mouais !
La responsabilité, la liberté, et la solitude. Mouais. Je l’ai ma trinité. Je la prends.
Je sais qu’un homme est un homme. Et que dieu…"
"Si ces mots avaient été les miens, bien que je n'en ai pas le talent, je n'aurais pu en renier aucun. La perception in-espérée de toutes les constructions mises en place pour exister relationnellement - la vitalité qui ouvre dans le manteau des failles d'où s'échappent de tumultueux bouillonnements de laves colériques - la certitude que, quel que soit celui que je décide d'être, je ne serai jamais celui que je suis et que même à ce que je suis, il me faudra lui mentir. Oui, tout cela, je ne peux le renier. Alors, oui, j'aime ce que tu as écrit ou pour être rigoureux, j'aime la façon de j'ai de recevoir ce que tu as écrit."
_____________________________________
Il sait qu'une fois, il prendra son courage à deux mains, qu'il choisira, lui, de parler, qu'il en dira trop et que l'autre fuira.
Il n'a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Joie de retrouver les mots de quelqu'un qui m'a accueilli ici, il y a plus de 2 ans en me disant en substance "Tu croyais que ce serait facile ?", mots qui encore à ce jour m'accompagnent et me donnent le courage d'être au plus proche de ce que je crois être et certain(e)s savent combien je me sens très maladroit en la matière.
Joie redoublée quand après un commentaire personnel, argumentant le "like" de l'endroit, on ose un message personnel et que l'on reçoit une réponse m'autorisant à reproduire ce texte.
Émotion inattendue quand on retrouve, de moments forts en moments forts, une personne qui sait porter avec ses mots une lecture apaisante et éclairante de ses propres tourments. La dernière fois que nous avions échangé, c'était fin juillet 2013, au moment où Foxy a décidé de poursuivre sa route au delà de notre système solaire, Foxy fiancée de tous, dont nos yeux reflètent encore la lumière de sa traine.
Voilà donc ce texte (en bleu) et ma réponse (en violet), peut-être est-ce inconvenant de la citer aussi, mais qu'importe, cela me semble important. J'ai choisi avec l'accord de son auteur et par prudence de ne pas le citer en clair. Je pense qu'il a comme tous, le droit à la paix. Ses amis et lecteurs reconnaitront immanquablement son style.
"Il est dit que l’une des particularités de l’autiste est de se focaliser sur le détail, de ne pas réussir à percevoir le global, du premier coup. C’est une des raisons pour lesquels je m’habille en noir par exemple. Fut un temps, cela fut peut-être par un certain excès de gothisme mais sans plus, ou du moins le croyais-je, à la vue des derniers évènements on peut dire que mon gothisme fut tout à fait pondéré, aucun tatouage, aucun clou, même en gothisme j’ai tout raté sérieux ! Tout comme mon romantisme, (en fait je suis autiste et pas du tout romantique, c’est ballot), j’aurais pu mourir pour qui j’aimais mais pas par romantisme, juste pour l’idée. L’idée que c’était comme ça, parce que les films, parce que les livres. Moi, quand je suis amoureux, je peux mourir pour toi. Moi, quand je suis amoureux… Est-ce que tu vois Keyser Söze ? Je peux te tuer pour moi, et mes gosses avec, juste pour l’idée. C’est pas de la vantardise. Il y a dix huit ans je racontais exactement la même chose en tentant de séduire ma femme suite à une série B bidon dans laquelle le méchant violait la meuf du héros sous ses yeux, l’air de rien tout le monde continue sa vie. Je le leur ai dit. Elles m’ont regardé… Comme ils me regardent tous… Peut-être… Rien à foutre. Je te tue, je le tue, je me tue. Mais rien à foutre. Y a pas moyen ! On s’en tape sérieux. Les gens passent leur temps à se baiser les uns les autres, à s’enfler, à s’arnaquer, ils feraient mieux de mourir les uns pour les autres vus où ça nous à menés. Ou bien je m’accroupis comme un chien en pissant sur moi… J’ai pas encore décidé. Au final… Personne m’a encore poussé jusqu’au bout. Ils sont quelques-uns à avoir essayé. Mais rien à faire. Je protège ma femme et mes enfants, parce que famille, parce que héros, parce que les films, il n’y a rien de noble dans ce que je dis, arrêtez de vous toucher mesdames ! Juste parce que les films ! Juste parce que les livres ! Et malheureusement, j’en suis revenu…
Et comme ils peuvent pas aller plus loin que ça. C'est-à-dire tuer. Engager leur propre sécurité. On en reste là. C’est tout aussi bien remarquez. Je veux de mal à personne moi. Justement ! C’est tout le contraire. Je veux que tout le monde vienne avec moi faire l’amour avec dieu.
Jusqu’à quand ? Je le leur concède. Je vois des détails que les autres, mes lecteurs, ou mes amis, ne voient pas. Je ne les vois pas tous, je le répète. Je suis parfois tellement saoul que tu me mettrais un éléphant devant moi je pourrais lui dire : « salut girafe sympa le cou » avant de pouffer de rire comme une ptite conne qui... Et de toute façon, je perds le sens de tout en ce moment. Ou pas vraiment… Disons que tout est en mouvement, et qu’en tant que mouvement, ceci est difficilement transcriptible par mots, si tant est que vous ayez enfin compris la capacité et la limite des « mots ».
Ainsi, ou aussi, retour de branches, je suis incapable de comprendre quoi que se soit à la mode, depuis toujours, ni au couleur. Franchement, j’adore mes deux potes, et tu sais pourquoi ? Parce qu’ils sont noirs. On aime que ce que l’on ne pourra jamais posséder non ? Je peux faire tout ce que je veux, y a au moins un truc de sûr, jamais je serai noir ! Non ? Tout simplement. Combien de fois ai-je voulu être noir ? Alors que tout m’a à jamais été promis, mâle blanc intelligent et supérieur dominant le reste du monde, mais un noir… Putain, un noir… Ca sait danser un noir, et ça sait s’habiller un noir, et en plus ça défie papa un noir, et suffit de regarder le moindre porno pour voir que… Hein mesdames ! Et puis… Elles le savent les meufs du lycée elle hein ! Et même après. Alors que notre société est en train de féminiser le mâle blanc à tour de bras sans se rendre compte du mal que tous se font, égalité des sexes, partage des taches ménagères, que les homme divorcés crées des assoces pour faire reconnaître leur droits de papa, que les pères prient dans la salle d’accouchement, que l’on demande tout simplement aux hommes blancs non seulement d’être des hommes mais en plus d’être des femmes, et que l’on demande aux femmes de non seulement être des femmes mais aussi des hommes, tandis que leurs femmes rêvent en secret d’un bon male bien musclé et bien durs mais certainement pas d’une de ces tafioles capables de changer des couches, de pousser une poussette, ou de tout être tout le temps en permanence... Et je dis des conneries, car je les vois du haut de mon balcon, féminiser elle aussi l’homme noir, parce qu’on vit dans un pays de mâles blancs qu’il faut féminiser à tout prix, et que le mâle noir, par adaptation, par intégration, par acculturation, tandis que dans le secret de la chambre…
Que demande-t-on aux hommes aujourd’hui, blanc ou noir, ça ce sont vos conneries, totalement inconscientes par lesquelles vous me jugerez et qui vous rendent si… Et qui ne découle que de l’ignorance, la grande, la très grande Ignorance. Même lorsqu’on se dit que : « ah moi non c’est pas ça » Alors je te réponds : « ah oui mais pourquoi ? » Et là… C’est le vide.
Ca dépend des jours, de l’heure mais surtout de la bière. Un bon père, un bon mari, un bon amant. Autrefois, jadis, on leur demandait juste d’être un bon mari, protecteur, de ramener la bouffe en gros, et si possible de pas crever trop vite, excepté si le jeune mâle voisin était… hum... prometteur ? Beaucoup de femmes fonctionnent encore comme ça, la plupart à vrai dire, et on se contentera d’écarter les jambes pour assumer son rôle de femme, assurer la survie de l’espèce, contenter sexuellement le mâle, « sinon ça voudrait dire qu'il n'est pas satisfait », et demeurée génétiquement programmée depuis... Pfiou ça remonte à loin ça ! Egale bon salaire aujourd’hui, enfin à leur portée quoi. Selon sa propre estime de soi. Faut pas déconner non plus. Sûr qu’une souillon de banlieue va pas pécho un mec des beaux quartiers de paname à moins d’avoir un ego de ouf hein, ou d’écarter bien large, j’en connais, deux ou trois. Le bon père c’est pas trop grave tant qu’il ramène de la tune parce que l’un va avec l’autre. S’il peut pas s’occuper des enfants, c’est qu’il ramène de la tune, tu vois ? Le truc c'est juste qu'il faut qu'il y ait assez de tune sinon c'est mort... T''es obligé mec ! Le manger, comme lorsqu’ils allaient à la chasse hein. Bon et pis pour le bon amant… Ma foi… Suffit de regarder les stats… La quarantaine… Eh ouais… J’en connais deux ou trois aussi… Non mais parce qu’une femme sécurisée, bien nourrit, bien vêtue, c'est-à-dire avec trois mille pompes et douze milles sacs et qui en plus jouit ! Hein ! Beh voilà !
Tout est plus simple avec une bonne grosse bite. Ou pas. Ca dépend de la triade. N’oublie pas… Le désir… Oh moi, j’ai aucun préjugé. Pas du tout ! Juste suffit de voir que celle des jap’ est deux fois moins longues et grosses. Sérieux, j’aimerais bien être noir, mais j’aimerais pas être jap’, par contre, schoolgirl c’est un mot qui me fait toujours hum. Bon pour ça peut-être je voudrais bien être jap' en fait hihi. Je sais pas pourquoi. Juste comme ça quoi. Un jour ou deux. Ou non, plutôt une semaine ou deux. Trois fois rien quoi !
Je vous dirais, du moins si vous n’êtes pas encore tombés de l’arbre, mesdames, je vous dirais messieurs, d’aller vous faire foutre. Je vous dirais encore, que vous n’avez aucune chance, et que vous le savez très bien, que vous n’en n’avez jamais eu et vous n’en aurez jamais, quel que soit le sujet, à l’écrit ou à l’oral, d’un point de vue ou d’un autre. Je suis le malaise, le mal à l’aise, le « je vais plutôt allez causer avec quelqu’un d’autre » de ton côté et de mon côté. Que ça a toujours été ainsi. Même chez mes amis… J’ai pas de culture, vraiment, ou presque. J’oublie tout, ou presque. Mais le détail. Le putain de détail, qui fait la différence, qui fait le tout. Je suis autiste. J’ai tout oublié. Et pourtant, Il se souvient de tout…………………..
Et pourtant… De tout ce qu’il y a dessous ce texte, qui aura tiré une forme globale, un tout ? Qui aura perçu la totalité ? Une forme totalitaire ? Qui est capable de percevoir que tout sur cette page se tient d’un bout à l’autre ? Et forme un tout ? Racontable, formalisable. Moi, bien entendu, pas dès le début, car tout…est…mouvement… et je le découvre en même tant que vous. Alors quoi ?
On dira plus tard, si dieu me prête vie, que j’étais doué, ou pas loin, ou vraiment un très gros crétin ^^ mais dans ce cas ce ne sera qu’entre vous et moi je serai mort. Et en paix bordel ! Quoi qu’il en soit, ni l’un ni l’autre n’a aucune importance. Ca ne rend pas plus heureux, ça ne rend pas plus aimable, ni plus aimé. Comprenez-vous que tout ce que l’on désire ne rend jamais plus heureux quand on l’obtient ? C’est pourtant la base, le point de départ du chemin. Et tellement d’autres choses… Il y a tellement moins de lecteurs pour ma vie fictionnisée que pour ma vie écrite comme vous parlez. La différence entre les deux correspond-elle à la différence entre le nombre de voyeurs et le nombre de lecteurs ? Ou de rapaces ?
C’est ce que je fais au quotidien. Vous voyez un tout sans vous attarder sur les détails. Je vois d’abord des détails et il suffit de trois pour me former un tout. Le résultat ? Je me trompe beaucoup moins souvent que vous. Mouais mouais mouais.
Comprenez bien que je n’ai absolument rien contre les noirs. J’aurais aussi aimé, mais vraiment aimé, être pédé. Franchement, quand tu regardes bien, ça fait envie d’être pédé non ? Eux aussi ils savent danser, eux aussi ils savent s’habiller. D’ailleurs, c’est flagrant, un blanc de banlieue bien fringué et qui sait danser, c’est un pédé, ou peut-être un noir qui s’est raté, je sais pas trop encore. Je continue mes études !
Mais…………………….. On n’est jamais ce qu’on voudrait être non ? Moi, je ne suis ni noir, ni pédé, et même pire je suis en train de virer au rouge ou encore plus blanc, ça dépend des jours, je me traine un truc qui me rend encore plus blanc que blanc mais bon... Je suis autiste. Toute ma vie est modélisée. Je n’ai aucun passé car à moins que tu le balises d’une bouée dans une baie de Corse, d’un bain dans une mer du Nord, d’une tachycardie en Suisse, je ne me souviens de rien. Si, avec moi, tu ne crées pas l’exception dans la relation, l’exceptionnel, la dissonance spatiotemporelle qui scellera le moment dans le Toi et le Moi, je ne m’en rappelle pas. Cela va au-delà de ce que tu imagines, beaucoup plus loin, vraiment. Je ne me souviens pas de mes propres enfants. Je suis en train de fictionniser ma vie et je ne me souviens ni de ma femme, ni de mes propres enfants. Est-ce que tu peux ça ? Hein ? Je ne me souviens pas ! Ou… Juste des photos souvenirs. Des on dit que… Les croyances des autres. Je vis dans le présent, et la peur de l’avenir, c’est tout. Toi, hier, si tu n’as rien dit, si tu n’as rien osé, si tu n’a pas été à la hauteur……. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Il n’y a autour de moi, dans ma garde rapprochée, que des gens qui un jour ont osé, je leur ai dit un truc et ils ont répondu : oui. Ils sont… Peu importe. Comme dans les films ! Mouais !
La responsabilité, la liberté, et la solitude. Mouais. Je l’ai ma trinité. Je la prends.
Je sais qu’un homme est un homme. Et que dieu…"
"Si ces mots avaient été les miens, bien que je n'en ai pas le talent, je n'aurais pu en renier aucun. La perception in-espérée de toutes les constructions mises en place pour exister relationnellement - la vitalité qui ouvre dans le manteau des failles d'où s'échappent de tumultueux bouillonnements de laves colériques - la certitude que, quel que soit celui que je décide d'être, je ne serai jamais celui que je suis et que même à ce que je suis, il me faudra lui mentir. Oui, tout cela, je ne peux le renier. Alors, oui, j'aime ce que tu as écrit ou pour être rigoureux, j'aime la façon de j'ai de recevoir ce que tu as écrit."
_____________________________________
Il sait qu'une fois, il prendra son courage à deux mains, qu'il choisira, lui, de parler, qu'il en dira trop et que l'autre fuira.
Il n'a jamais su faire les choses comme tout le monde.
New Hope - Zebra Crossing - 23 Janvier 2014
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Dct Laurent MOTTRON :
Je pense qu'il va falloir que je l'écoute plusieurs fois. Et je vous incite à faire de même et à recopier sur vos fils.
Et dans la conclusion, une parole qui vaut pour notre modernité productive : "L’obsession du "short-cut" qui veut que tout ce que l'on fait soit utile immédiatement..."
Je pense qu'il va falloir que je l'écoute plusieurs fois. Et je vous incite à faire de même et à recopier sur vos fils.
Et dans la conclusion, une parole qui vaut pour notre modernité productive : "L’obsession du "short-cut" qui veut que tout ce que l'on fait soit utile immédiatement..."
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
D'accord c'est en anglais, d'accord c'est américain, d'accord, d'accord, ... Mais, il y a des causes où il faut comprendre même le javanais du sud !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors, je suis certain qu'on sera polyglottes devant cette vidéo.
Because 1 is 2 many !
Alors, je suis certain qu'on sera polyglottes devant cette vidéo.
Because 1 is 2 many !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai paramétré une alerte Google sur mon nom, histoire de savoir éventuellement ce qui se ragoterait.
Ce matin, j'y ai lu.. mon avis de décès, enfin celui de l'un de mes homonymes.
Cela fait drôle, un avis et c'est fini.
Le fait, l'encours, le reste à faire, tout cela, d'un coup n'a plus d'importance.
(zones personnelles masquées pour raison de confidentialité)
Ce matin, j'y ai lu.. mon avis de décès, enfin celui de l'un de mes homonymes.
Cela fait drôle, un avis et c'est fini.
Le fait, l'encours, le reste à faire, tout cela, d'un coup n'a plus d'importance.
(zones personnelles masquées pour raison de confidentialité)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J’ai fermé les yeux pour ne plus rien voir
J’ai fermé les yeux pour pleurer
De ne plus te voir.
Où sont tes mains et les mains des caresses
Où sont tes yeux les quatre volontés du jour
Toi tout à perdre tu n’es plus là
Pour éblouir la mémoire des nuits.
Tout à perdre je me vois vivre.
J’ai fermé les yeux - Paul ÉLUARD
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
A toi, l’invisible, animal, végétal, qui s’enliane sur mes doigts, sur mes mains, sur mes bras,
Je sens tes tentacules, vrilles, stolons, racines recouvrir tout mon corps.
Face, cou, poitrine, ventre, sexe, cuisses ne sont déjà plus libres ;
Qui es-tu ?
Tu t’incrustes dans ma chair, tu pénètres en moi,
Ce n’est même plus un viol, c’est une insinuation.
Et déjà, je m’efface, je ne m’appartiens plus ;
Que veux-tu ?
Tu me veux fol errant, dans un monde embrumé ?
Ni tout à fait là, ni tout à fait ailleurs, un spectre, un zombie,
Un mât soumis à tes délires, les tempes douloureuses et les yeux rouge vif ;
Que cherches-tu ?
Je t’ai reconnu, Mémoire !
Voulais-tu que je baisse la tête, et qu’en un geste piteux je rende encore hommage,
A un amour mort né, d’un ultime message ?
Échec d’une vie, trahison d’une amie, séparation de la mie,
Me crois-tu si sot et si avili que je puisse ainsi trahir à nouveau ?
Enserre-moi si tu le souhaites, emmure-moi dans la folie du remord,
Etouffe-moi d’étreintes imaginaires, brulantes et visqueuses.
Je ne cèderai pas, j’ai déjà trop blessé.
Tu peux nous effacer.
J’ai appris depuis.
Cet amour ne meurt pas. Il survivra.
Car il est surhumain.
Je sens tes tentacules, vrilles, stolons, racines recouvrir tout mon corps.
Face, cou, poitrine, ventre, sexe, cuisses ne sont déjà plus libres ;
Qui es-tu ?
Tu t’incrustes dans ma chair, tu pénètres en moi,
Ce n’est même plus un viol, c’est une insinuation.
Et déjà, je m’efface, je ne m’appartiens plus ;
Que veux-tu ?
Tu me veux fol errant, dans un monde embrumé ?
Ni tout à fait là, ni tout à fait ailleurs, un spectre, un zombie,
Un mât soumis à tes délires, les tempes douloureuses et les yeux rouge vif ;
Que cherches-tu ?
Je t’ai reconnu, Mémoire !
Voulais-tu que je baisse la tête, et qu’en un geste piteux je rende encore hommage,
A un amour mort né, d’un ultime message ?
Échec d’une vie, trahison d’une amie, séparation de la mie,
Me crois-tu si sot et si avili que je puisse ainsi trahir à nouveau ?
Enserre-moi si tu le souhaites, emmure-moi dans la folie du remord,
Etouffe-moi d’étreintes imaginaires, brulantes et visqueuses.
Je ne cèderai pas, j’ai déjà trop blessé.
Tu peux nous effacer.
J’ai appris depuis.
Cet amour ne meurt pas. Il survivra.
Car il est surhumain.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
L’amour sans trêve
Antonin ARTAUD
Recueil : "L'Ombilic des Limbes"
Ce triangle d’eau qui a soif
cette route sans écriture
Madame, et le signe de vos mâtures
sur cette mer où je me noie
Les messages de vos cheveux
le coup de fusil de vos lèvres
cet orage qui m’enlève
dans le sillage de vos yeux.
Cette ombre enfin, sur le rivage
où la vie fait trêve, et le vent,
et l’horrible piétinement
de la foule sur mon passage.
Quand je lève les yeux vers vous
on dirait que le monde tremble,
et les feux de l’amour ressemblent
aux caresses de votre époux.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Anthonin ARTAUD,
Merci, reçu 5/5.
Plus de mal avec le style Saez, mais quel texte !
.../...
On oublie pourtant
Qu'un jour on s'est aimé,
Qu'un jour on a vécu,
Que la vie est passée,
Que le passé n'est plus
Qu'un jour on s'est aimé
Que ce jour n'est plus
Qu'une postérité
Noyée dans l'inconnu
.../...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Où est l'homme, où est la femme, y-a-t-il deux hommes, y-a-t-il deux femmes ?
Le coup d’œil sur cette image nous dit beaucoup de nos formatages sociaux.
(En s'interdisant toute une lecture anatomique des caractères sexuels secondaires, bien entendu)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours ours ours.
En fait j'ai parlé de toi il y a peu...
Et je me suis souvenu de tes mots prononcé un après-midi ou en ricochet je t'ai dis que je t'enverrai un dessin.
Même la voix qui avait parlé au téléphone en premier m'est toujours en tête...
Étrange.
C'est idiot mais je suis content de savoir que tu existes et plus encore, que tu as créé ce lieu ou tu accueilles ce que tu juges dignes d'y être accueillis.
Ne change pas.
En fait j'ai parlé de toi il y a peu...
Et je me suis souvenu de tes mots prononcé un après-midi ou en ricochet je t'ai dis que je t'enverrai un dessin.
Même la voix qui avait parlé au téléphone en premier m'est toujours en tête...
Étrange.
C'est idiot mais je suis content de savoir que tu existes et plus encore, que tu as créé ce lieu ou tu accueilles ce que tu juges dignes d'y être accueillis.
Ne change pas.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ooops !
Je rectifie un peu ton propos, sur un détail mais qui change tout : "tu accueilles ceux que tu juges dignes d'y être accueillis"
Ce n'est pas une question de "jauge" de dignité, chaque homme est ontologiquement digne. Je suis obligé de faire une discrimination stricte, non par gout ou volonté d'élitisme, mais parce que c'est ma maison, je dois y être en sécurité physique, mentale et énergétique pour pouvoir proposer à ceux qui viennent un contexte de paix, de sécurité, de liberté et de ressourcement.
Prier quelqu'un de ne pas venir, c'est seulement dire, "je suis incapable de t'accueillir" non de sa faute mais de ma faiblesse. C'est cela, rien que cela mais tout cela.
Je te remercie fort de ces mots, cela fait plaisir. Quant au dessin, il est plastifié et collé sur la page de garde du livre d'or de la maison. Cette maison lui est dédiée.
Quant à la MAZ, c'est curieux, mais elle a une présence dans l'imaginaire de certaines personnes, comme si elle était génératrice d'espoir. Je ne m'attendais pas à cet effet. Mais c'est très bien si elle acquiert cette position, elle fera ainsi des "petits" essaimés géographiquement.
Je rectifie un peu ton propos, sur un détail mais qui change tout : "tu accueilles ceux que tu juges dignes d'y être accueillis"
Ce n'est pas une question de "jauge" de dignité, chaque homme est ontologiquement digne. Je suis obligé de faire une discrimination stricte, non par gout ou volonté d'élitisme, mais parce que c'est ma maison, je dois y être en sécurité physique, mentale et énergétique pour pouvoir proposer à ceux qui viennent un contexte de paix, de sécurité, de liberté et de ressourcement.
Prier quelqu'un de ne pas venir, c'est seulement dire, "je suis incapable de t'accueillir" non de sa faute mais de ma faiblesse. C'est cela, rien que cela mais tout cela.
Je te remercie fort de ces mots, cela fait plaisir. Quant au dessin, il est plastifié et collé sur la page de garde du livre d'or de la maison. Cette maison lui est dédiée.
Quant à la MAZ, c'est curieux, mais elle a une présence dans l'imaginaire de certaines personnes, comme si elle était génératrice d'espoir. Je ne m'attendais pas à cet effet. Mais c'est très bien si elle acquiert cette position, elle fera ainsi des "petits" essaimés géographiquement.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Son délicat pour notre XXI° siècle, mais présence incommensurable.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Peut-être la chanson la plus intime de leur communauté de vie.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai mal a la vie et quand je pense a ce que tu as fais ou ce que tu fais, j'ai moins mal...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Critiquable, agaçante, partiale, largement améliorable mais elle nous rappelle que notre première responsabilité est celle de la protection des enfants qui nous entourent, que nous en soyons les parents, que nous en soyons les voisins.
Est-ce la place de publier cette image ici ; elle voyage bien toute seule sur FB.
Prendre en conscience, la responsabilité directe ou indirecte de nos "petits" , c'est prendre en conscience la responsabilité de nous mêmes et s'apercevoir, que nous sommes de fait des référents pour eux.
Ainsi nos "petits" nous construisent comme nous les construisons.
Et pour paraphraser les mots d'une amie, il n'y a pas de place pour une stratégie du "Fuck you".
Alors, oui, je sais que cette image a sa place ici.
source : FB, Page de American Humanist Association , via .....
Est-ce la place de publier cette image ici ; elle voyage bien toute seule sur FB.
Prendre en conscience, la responsabilité directe ou indirecte de nos "petits" , c'est prendre en conscience la responsabilité de nous mêmes et s'apercevoir, que nous sommes de fait des référents pour eux.
Ainsi nos "petits" nous construisent comme nous les construisons.
Et pour paraphraser les mots d'une amie, il n'y a pas de place pour une stratégie du "Fuck you".
Alors, oui, je sais que cette image a sa place ici.
source : FB, Page de American Humanist Association , via .....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
The Edge of Pain
Je suis étonné par la puissance évocatrice de cette image : la lisière de la douleur.
source : http://jbrum.deviantart.com/art/The-Edge-Of-Pain-198532132
Nouvelle version d'AdBlock : plus de boutons, de smiley, de... Je me suis donc trouvé à publier en vrac cette image. Impossible à corriger et ce matin en allumant, j'ai compris. Du coup j'ai redimensionné.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ces mots, "The Edge"... et démarre immédiatement Close to The Edge - Yes.
Je n'ai pas osé publier une vidéo de 40 ans de ce goupe mythique, un peu honte de passer ou d'être (finalement) un vieux con.
Puis en farfouillant, voila ce que j'ai trouvé.
"Yes" qui passe peu à peu dans les classiques. C'est surprenant mais au final pas autant qu'imaginé au premier abord. Et si l'on entend Moussorgski, Ravel, Fauré, ce n'est pas si éloigné mélodiquement, enfin pour le profane que je suis.
Je n'ai pas osé publier une vidéo de 40 ans de ce goupe mythique, un peu honte de passer ou d'être (finalement) un vieux con.
Puis en farfouillant, voila ce que j'ai trouvé.
"Yes" qui passe peu à peu dans les classiques. C'est surprenant mais au final pas autant qu'imaginé au premier abord. Et si l'on entend Moussorgski, Ravel, Fauré, ce n'est pas si éloigné mélodiquement, enfin pour le profane que je suis.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et puis tant pis, pour partager un peu de son du rock progressif, baroque qui a formé mon oreille : Yes, Genesis, Emerson Lake and Palmer, .... voila un florilège capté à Montreux en 2012.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai trouvé le titre de ce livre très ... "saisissant" de vérité.
Je le place ici. Je n'imagine pas qu'il apporte quelque chose de neuf dans le descriptif des comportements surdoué-aspie. Mais peut-être que cela suscitera des envies de découvertes.
Twirling Naked in the Streets and No One Noticed
Growing Up With Undiagnosed Autism
Book Description
Publication Date: April 9, 2013
Jeannie grew up with autism, but no one around here knew it. Twirling Naked in the Streets will take you on a journey into the mind of a child on the autism spectrum; a child who grows into an adolescent, an adult, and becomes a wife, mother, student, and writer with autism.
This is a gripping memoir of a quirky, weird, but gifted child who grows up never quite finding her niche only to discover at the age of 38 that all the issues, problems, and weirdness she experienced were because she had Asperger’s Syndrome (AS), a form of high-functioning autism.
The tale begins at age three and takes us all the way through her diagnosis. Along the way she explains autism in a way that will have fellow “Aspies” crying tears of joy at being understood, and “neuro-typical” people really starting to grasp the challenges that autistic people face every moment of every day.
Extraits : http://www.amazon.com/Twirling-Streets-Noticed-Growing-Undiagnosed-ebook/dp/B00CB4WZT2#reader_B00CB4WZT2
Je le place ici. Je n'imagine pas qu'il apporte quelque chose de neuf dans le descriptif des comportements surdoué-aspie. Mais peut-être que cela suscitera des envies de découvertes.
Twirling Naked in the Streets and No One Noticed
Growing Up With Undiagnosed Autism
Book Description
Publication Date: April 9, 2013
Jeannie grew up with autism, but no one around here knew it. Twirling Naked in the Streets will take you on a journey into the mind of a child on the autism spectrum; a child who grows into an adolescent, an adult, and becomes a wife, mother, student, and writer with autism.
This is a gripping memoir of a quirky, weird, but gifted child who grows up never quite finding her niche only to discover at the age of 38 that all the issues, problems, and weirdness she experienced were because she had Asperger’s Syndrome (AS), a form of high-functioning autism.
The tale begins at age three and takes us all the way through her diagnosis. Along the way she explains autism in a way that will have fellow “Aspies” crying tears of joy at being understood, and “neuro-typical” people really starting to grasp the challenges that autistic people face every moment of every day.
Extraits : http://www.amazon.com/Twirling-Streets-Noticed-Growing-Undiagnosed-ebook/dp/B00CB4WZT2#reader_B00CB4WZT2
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Des mots, des phrases, un livre sans fin ni début.
Des mots en ronds, qui se mordent la queue ; vertige.
Une vie qui s'enroule plus qu'elle ne se déroule.
Les mots qui apprivoisent, et peut-être à cause d'eux,
Pour un silence, un regard, un mot, un parfum
D'inconnaissables abysses veulent nous aspirer.
Absurde occupation : respirer. Tout refaire
Trouver un autre motif, se rassembler autour,
Illusoire construction d'une vie imposée.
La solution est en nous, enfin on l'a dit.
Je n'ai trouvé de clef, de formule encore moins,
Heureux les simples d'esprits, le royaume des cieux...
Pourtant, il faut imaginer Sisyphe heureux.
Dernière édition par Ours le Lun 12 Mai 2014 - 19:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
coucou ours
je me permets de poster sur ton topic un lien vers le blog d'une amie concernant l'autisme (si cela te derange dis moi et je le retire),peut etre pourra-t-il t'interesser ou certains de tes lecteurs
http://www.autisme-regards-croises.com/
en te souhaitant une bonne continuation et peut etre à bientot
(ex-ayaahhhh)
je me permets de poster sur ton topic un lien vers le blog d'une amie concernant l'autisme (si cela te derange dis moi et je le retire),peut etre pourra-t-il t'interesser ou certains de tes lecteurs
http://www.autisme-regards-croises.com/
en te souhaitant une bonne continuation et peut etre à bientot
(ex-ayaahhhh)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
blablachut a écrit:.../... et peut être à bientôt .../...
Oh, ce sera très très volontiers !
Merci pour la référence.
Et tu es la bienvenue par ici.
Je crois bien y être passé, mais je vais vérifier.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Spoiler:
- Daran - Quelque Chose En Moi
J'ai dans la tête une petite voix
Qui veille sur ma liberté
Irrésistiblement
Elle me tourmente depuis des mois
Elle voudrait tant m'apprivoiser
Elle m'entraîne
Un peu plus loin d'ici chaque jour
Quoi que je fasse
Vers d'autre imaginaires
[Refrain] :
Quelque soit ma vie ce soir
Et le mal que j'ai à m'en sortir
Quelque soit la longueur des jours
Il me faudra tenir
Quelque soit ma vie ce soir
J'ai l'intime conviction d'avoir
Quelque chose en moi
J'ai dans la tête un visiteur
Qui me promet des jours meilleurs
Irrésistiblement
Il m'entraîne
a porter mon regard
Loin devant
Oxygène indispensable
Au moindre mouvement
[Refrain]
J'ai dans la tête une petite voix.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Étrange impression d'avoir écrit, d'avoir dit tout ce qui irritait.
Je suis sec.
Juste envie de vivre ou plutôt que la vie s'écoule pour y prendre part, si cela me plait.
Surprenante sensation qu'un demain existera probablement sans nécessairement que j'y sois présent. Présent ou absent, les deux solutions sont équivalentes.
Triste et mélancolique, comme souvent, mais plus assez pour en faire le ressort d'un post.
Entre 12 et 14h00, alignant les longueurs de bassin d'une brasse Calor inélégante, je me torturai l'esprit à propos d'une visite à venir. Et puis soudain, plus rien, calme plat, vaguelettes au bout des bras, eau chlorée dans les yeux, la question était résolue : il n'y avait qu'à attendre, il n'y avait plus de question sans pour autant qu'il y ait abandon, renoncement.
Depuis, comme une nappe de brume, cela se répand dans ma tête.
Peut-être les endorphines... mais cela ne m'a jamais fait cela.
J'ai dans la tête un visiteur
Qui me promet des jours meilleurs.
Irrésistiblement
Il m'entraîne
A porter mon regard
Loin devant
Oxygène indispensable
Au moindre mouvement
J'ai dans la tête une petite voix.
Que votre parole soit impeccable, n'en faites pas une affaire personnelle, ne faites pas de supposition, faites de votre mieux - Les accords Toltèques.
Dire que dans ma tête, j'ai craché comme un chat en colère rien qu'à entendre ou lire le titre de ce petit livre.
Finalement, il me sert au quotidien.
Je suis sec.
Juste envie de vivre ou plutôt que la vie s'écoule pour y prendre part, si cela me plait.
Surprenante sensation qu'un demain existera probablement sans nécessairement que j'y sois présent. Présent ou absent, les deux solutions sont équivalentes.
Triste et mélancolique, comme souvent, mais plus assez pour en faire le ressort d'un post.
Entre 12 et 14h00, alignant les longueurs de bassin d'une brasse Calor inélégante, je me torturai l'esprit à propos d'une visite à venir. Et puis soudain, plus rien, calme plat, vaguelettes au bout des bras, eau chlorée dans les yeux, la question était résolue : il n'y avait qu'à attendre, il n'y avait plus de question sans pour autant qu'il y ait abandon, renoncement.
Depuis, comme une nappe de brume, cela se répand dans ma tête.
Peut-être les endorphines... mais cela ne m'a jamais fait cela.
J'ai dans la tête un visiteur
Qui me promet des jours meilleurs.
Irrésistiblement
Il m'entraîne
A porter mon regard
Loin devant
Oxygène indispensable
Au moindre mouvement
J'ai dans la tête une petite voix.
Que votre parole soit impeccable, n'en faites pas une affaire personnelle, ne faites pas de supposition, faites de votre mieux - Les accords Toltèques.
Dire que dans ma tête, j'ai craché comme un chat en colère rien qu'à entendre ou lire le titre de ce petit livre.
Finalement, il me sert au quotidien.
Invité- Invité
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