Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Mag tu es une géante !
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
Si j'avais le droit de centrer, de mettre en gras et en petite police, je m'en servirai comme signature. Mais comme j'accepte la servitude de la forme ....
« L’époque qui ose se dire la plus révoltée n’offre à choisir que des conformismes. La vraie passion du XXe siècle, c’est la servitude. » Albert Camus, L’Homme révolté, p. 293.
Si j'avais le droit de centrer, de mettre en gras et en petite police, je m'en servirai comme signature. Mais comme j'accepte la servitude de la forme ....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mon mètre 53 et demi s'offusque de ton adjectif ! mais mon Ixquick t'en remercie
Pi tu sais presque 3 ans de perlage en shémas heuristique ça fait trouver vite...
Par contre je te dis pas les remontées de pensées difficile à avaler pendant ce dernier quart d'heure à la débroussailleuse ! paf et entre temps je vois que ce p... d'ordi. s'est encore déconnecté ! nondidiou ça va barder ... heu non tranquille je copiecolle j'attends pour envoyer, et je vais pas me bousiller ma période hypnagogique du soir : trop lourdes les prises de conscience visionnaires pour ma petite personne faut que j'envoie à Pote en Ciel en décrochant des balanciers là !! Parceque "le champ des possibles" je vais pas pouvoir l'atteindre si je transmute pas ce que je viens de recevoir dans la tronche...
T'a lu Vadim Zeland ?
Hop j'ai un créneau j'envoie !
Pi tu sais presque 3 ans de perlage en shémas heuristique ça fait trouver vite...
Par contre je te dis pas les remontées de pensées difficile à avaler pendant ce dernier quart d'heure à la débroussailleuse ! paf et entre temps je vois que ce p... d'ordi. s'est encore déconnecté ! nondidiou ça va barder ... heu non tranquille je copiecolle j'attends pour envoyer, et je vais pas me bousiller ma période hypnagogique du soir : trop lourdes les prises de conscience visionnaires pour ma petite personne faut que j'envoie à Pote en Ciel en décrochant des balanciers là !! Parceque "le champ des possibles" je vais pas pouvoir l'atteindre si je transmute pas ce que je viens de recevoir dans la tronche...
T'a lu Vadim Zeland ?
Hop j'ai un créneau j'envoie !
Re: Admettre à défaut de comprendre
En vacances dans 8 jours et pour 20 jours. Premières vacances sans famille. Je reste ici, pas loin de cette plage et d'autres. Comme l'impression qu'il va s'agir de mes premières vacances.
Sensation paradoxale
(Un paradoxe, d'après l'étymologie (du grec paradoxos, « παράδοξος » : « contraire à l'opinion commune », de para : « contre », et doxa : « opinion »), est une idée ou une proposition à première vue surprenante ou choquante, c'est-à-dire allant contre le sens commun - Wikipédia)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Judicieux choix, bravo !
La tentation est forte..., alors je vais y céder :
Pour le thème général, pour les paroles et pour .... ma "mono manie"
La tentation est forte..., alors je vais y céder :
Pour le thème général, pour les paroles et pour .... ma "mono manie"
- Paroles:
- Tu vois le jour descend sur la rivière de sang
Pour qu’elle s’efface il en faudra du temps
A pêcher des cailloux
Tu vois le soir s’embrase sur l’horizon de phrases
Que tu répands pour deviner comment
Je pêche des cailloux sur le fond des rivières
[Refrain] :
J’apprends à voir sans lumière
Je suis un pêcheur de pierres
J’apprends à voir sans lumière
Je suis de la tribu des pêcheurs de pierres…
Tu vois la nuit se fige sur ton corps qui exige
Qu’on t’offre des promesses et surtout que je cesse
de pêcher des cailloux
Et si tu trouves ta place dans aussi peu d’espace
Même si tu me laisse nu tant pis je continue
A pêcher des cailloux sur le fond des rivières
[Refrain]
Je suis de la tribu des pêcheurs de pierres
....
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
la transparence de l'eau de cette plage j'en ferai bien un dogme. ça va etre bien ces vacs paradoxées
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et si on se faisait une sorte de généalogie musicale (1 DM et 2 YT) :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Les années 70. Rock progressif.
Une chansonnette comme dit Wikipedia, avec une guitare 12 cordes qui sonne presque comme un instrument baroque ou quasi moyenâgeux. Cela s'écoute encore facilement.
Et puis celle-là, plus progressive-rock. Presqu'un monument, mais probablment inaudible pour les "non-initiés"
Une chansonnette comme dit Wikipedia, avec une guitare 12 cordes qui sonne presque comme un instrument baroque ou quasi moyenâgeux. Cela s'écoute encore facilement.
- Paroles:
Here am I
While away the mornings, since you've gone
Too long have I layed alone
Not knowing which way to turn
And there you are
Quite sure that you were right
Knowing full well
That I'd be the first one to go down
And you'd be the one who was laughing
Except when things weren't going your way
And then the lady would say that she's had enough
Wandering around on her own
The day you left
Well, I think you knew you'd not be back
Well, at least it would seem that way
Because you never said goodbye
When it comes 'round to you and me
I'm sure it will work out alright
And you'd be the one who was laughing
Giving me something I don't need
And you know, I'd always hold you and keep you warm
Oh, more fool me
When it comes around to you and me
I ask myself, do I really believe in your love?
Yes, I'm sure it will work out alright
Et puis celle-là, plus progressive-rock. Presqu'un monument, mais probablment inaudible pour les "non-initiés"
- Paroles:
Play me old King Cole
That I may join with you
All your hearts now seem so far from me
It hardly seems to matter now
And the nurse will tell you lies
Of a kingdom beyond the skies
But I am lost within this half world
It hardly seems to matter now
Play me my song
Here it comes again
Play me my song
Here it comes again
Just a little bit
Just a little bit more time
Time left to live out my life
Play me my song
Here it comes again
Play me my song
Here it comes again
Old King Cole was a merry old soul
And a merry old soul was he
So he called for his pipe
And he called for his bowl
And he called for his fiddlers three
The clock, tick-tock
On the mantelpiece
And I want and I feel
And I know and I touch the wall
She's a lady, she's got time
Brush back your hair
And let me get to know your face
She's a lady, she is mine
Brush back your hair
And let me get to know your flesh
I've been waiting here for so long
And all this time that passed me by
It doesn't seem to matter now
You stand there with your fixed expression
Casting doubt on all I have to say
Why don't you touch me, touch me?
Why don't you touch me, touch me?
Touch me now
Now, now, now
Dernière édition par Ours le Ven 27 Juin 2014 - 15:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://www.amazon.com/gp/product/1849057575/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1849057575&linkCode=as2&tag=08282012-20&linkId=K6QYSZCEOHNDNAWG
Non, non, je ne fais pas de pub pour Amazon. (avec leurs mégacentres de distribution de tout, ce sont des tueurs de commerce local)
Cependant, leurs pages de présentation sont souvent bien faites, alors, j'utilise.
Je signale à celles et ceux que cela intéresse, les livres qu'a publiés cette femme extraordinaire. Elle anime un blog, "musings of an aspie" très pertinent sur le sujet, comme l'a été et le reste d'ailleurs le blog "52 semaines avec une autiste asperger", cette fois en français de Marie José Cordier.
Non, non, je ne fais pas de pub pour Amazon. (avec leurs mégacentres de distribution de tout, ce sont des tueurs de commerce local)
Cependant, leurs pages de présentation sont souvent bien faites, alors, j'utilise.
Je signale à celles et ceux que cela intéresse, les livres qu'a publiés cette femme extraordinaire. Elle anime un blog, "musings of an aspie" très pertinent sur le sujet, comme l'a été et le reste d'ailleurs le blog "52 semaines avec une autiste asperger", cette fois en français de Marie José Cordier.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Chipé sur FB :
« Le monde appartient à ceux qui ne ressentent rien. La condition essentielle pour être un homme pratique, c’est l’absence de sensibilité. La qualité principale, dans la conduite de la vie, est celle qui mène à l’action, c’est-à-dire la volonté. Or il est deux choses qui entravent l’action : la sensibilité et la pensée analytique, qui n’est elle-même rien d’autre, en fin de compte, qu’une pensée douée de sensibilité. »
Fernando Pessoa - Le livre de l'Intranquillité
« Le monde appartient à ceux qui ne ressentent rien. La condition essentielle pour être un homme pratique, c’est l’absence de sensibilité. La qualité principale, dans la conduite de la vie, est celle qui mène à l’action, c’est-à-dire la volonté. Or il est deux choses qui entravent l’action : la sensibilité et la pensée analytique, qui n’est elle-même rien d’autre, en fin de compte, qu’une pensée douée de sensibilité. »
Fernando Pessoa - Le livre de l'Intranquillité
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Moins..., enfin plus lourd.
Je connais bien personnellement ce qui est dit dans cet article.
J'ai fait mettre en place "par mentalou", des listes automatiques de réponses à ces effondrements réguliers. Cela marche. Exemple de mes fiches automatiques : "Cela fait 20 fois que tu est dans cet état. Mais tu le sais, demain existe et s'il y a 2/3 jours cela allait bien, pourquoi cela n'irai pas bien dans 2/3 jours. Tu serais con de louper cela. Et puis imagine que tu croises de beaux yeux, ..;, ce serait encore plus con". OK, c'est simpliste. Mais je suis encore là.
Tu vois, Mag, je fais pareil, finalement
Je connais bien personnellement ce qui est dit dans cet article.
J'ai fait mettre en place "par mentalou", des listes automatiques de réponses à ces effondrements réguliers. Cela marche. Exemple de mes fiches automatiques : "Cela fait 20 fois que tu est dans cet état. Mais tu le sais, demain existe et s'il y a 2/3 jours cela allait bien, pourquoi cela n'irai pas bien dans 2/3 jours. Tu serais con de louper cela. Et puis imagine que tu croises de beaux yeux, ..;, ce serait encore plus con". OK, c'est simpliste. Mais je suis encore là.
Tu vois, Mag, je fais pareil, finalement
- Le risque de tentative de suicide augmente lorsqu’un syndrome d’Asperger est diagnostiqué tard:
- Comparé aux autres troubles du spectre autistique, le syndrome d’Asperger est souvent diagnostiqué plus tard, à l’âge de 11 ans en moyenne, voire à l’âge adulte dans certains cas. Ce diagnostic plus tardif a un impact important sur le risque de dépression et de mauvaise qualité de vie. Afin de quantifier l’impact du syndrome d’Asperger sur le risque suicidaire, Sarah Cassidy, de l’université de Cambridge, et ses collègues, se sont livrés à une analyse rétrospective d’une étude de cohorte menée sur des adultes anglais nouvellement diagnostiqués pour un syndrome d’Asperger. Leurs résultats ont été publiés mercredi dans le « Lancet Psychiatry ».
Près de 10 fois plus de risque que la population générale
Chaque patient devait remplir un auto-questionnaire sur leurs événements dépressifs, leurs idéations suicidaires et leurs éventuelles tentatives de suicide. Sur les 367 patients qui ont répondu, 66 % avouaient avoir eu des idéations suicidaires, et 35 % rapportaient avoir envisagé, voire tenté, de se suicider. Enfin, 31 % répondaient avoir connu un ou plusieurs épisodes dépressifs. Ces pourcentages augmentaient avec l’âge des participants. Ainsi 78 % des plus de 55 ans avaient déjà eu des idéations suicidaires contre 62 % des jeunes de 16 à 24 ans. Comparés à un groupe contrôle issu de la population générale ayant répondu au même questionnaire, les patients atteints du syndrome d’Asperger avaient 9,6 fois plus de risque d’idéations suicidaires.
Les Asperger plus à risque que les psychotiques
En comparant leurs résultats à ceux d’études plus anciennes, les auteurs ont constaté que le syndrome d’Asperger était également significativement associé à une hausse de 30 % du risque d’idéation suicidaire comparé à un groupe de patients souffrant de troubles psychotiques. De même, ils avaient plus fréquemment expérimenté des idéations suicidaires que des patients soufrant d’au moins une maladie chronique. Les patients les plus à risque étant bien sûr ceux qui cumulaient syndrome d’Asperger et une dépression : 49 % d’entre eux avaient déjà envisagé ou tenter de se suicider. « Les patients qui ont ce syndrome cumulent souvent d’autres facteurs de risque comme l’isolement social », avancent les auteurs en guise d’explication. En outre, ils estiment également qu’il peut y avoir une différence de prise en charge de la dépression chez de tels patients associés aux problèmes de diagnostics inhérents à leurs difficultés à décrire leurs troubles dépressifs.
Le quotidien du médecin - 26/06/2014 via Anne Fabienne B-Vinson via Catherine Boutten sur FB
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Titre contestable, certes.
Mais j'aime bien les albums de Camille. Is sont comme des lieux d'expérimentation musicale.
Mais j'aime bien les albums de Camille. Is sont comme des lieux d'expérimentation musicale.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merde.
Plus envie, plus en vie.
Cela reviendra, je sais d'expérience que les sentiments les plus forts deviennent pastel avec le temps. C'est irrespectueux de ce que l'on a vécu. Hum, le temps est moche, je suis moche, l'homme est moche, l'humanité est moche.
Nous ne sommes que des machines thermodynamiques qui ont l'audace de se penser et de se penser être destinées à aller au delà du bouffer, chier, se reproduire. Plus on est équipé, plus on pense, c'est dire comme on est malin !
"vanitas vanitatum omnia vanitas", cela fait 3 000 ans qu'on devrait le savoir.
Bien sur, je dis cela "parce que je suis en colère".
Demain, mon bel orgueil de surdoué trouvera un autre sujet. Un autre sujet ; traiter de sujet, pourquoi pas de chose tant qu'à faire.
Plus envie, plus en vie.
Plus envie, plus en vie.
Cela reviendra, je sais d'expérience que les sentiments les plus forts deviennent pastel avec le temps. C'est irrespectueux de ce que l'on a vécu. Hum, le temps est moche, je suis moche, l'homme est moche, l'humanité est moche.
Nous ne sommes que des machines thermodynamiques qui ont l'audace de se penser et de se penser être destinées à aller au delà du bouffer, chier, se reproduire. Plus on est équipé, plus on pense, c'est dire comme on est malin !
"vanitas vanitatum omnia vanitas", cela fait 3 000 ans qu'on devrait le savoir.
Bien sur, je dis cela "parce que je suis en colère".
Demain, mon bel orgueil de surdoué trouvera un autre sujet. Un autre sujet ; traiter de sujet, pourquoi pas de chose tant qu'à faire.
Plus envie, plus en vie.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Psst et ton paradoxe alors !?!?
relis toi : https://www.zebrascrossing.net/t13833p640-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#740618
et plonge ! c'est un bon plan pour se centrer les pardoxes, mais faut les marcher, les nager, les respirer !! Moi j'y ai même construit des cabanes mes cabanes paradoxales
ça m'a bien fait tourner la tête dans le bon sens et retrouver mes pieds mon soufle pour accompagner le haut potentiel du chapeau
C'est bon le vide mental, et ça rend pas bête
J'arrête : mon ordi va dé-réseauter...
relis toi : https://www.zebrascrossing.net/t13833p640-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#740618
et plonge ! c'est un bon plan pour se centrer les pardoxes, mais faut les marcher, les nager, les respirer !! Moi j'y ai même construit des cabanes mes cabanes paradoxales
ça m'a bien fait tourner la tête dans le bon sens et retrouver mes pieds mon soufle pour accompagner le haut potentiel du chapeau
C'est bon le vide mental, et ça rend pas bête
J'arrête : mon ordi va dé-réseauter...
Re: Admettre à défaut de comprendre
Paradoxe : à l'opposé de la doxa, à l'opposé du sens commun. Hum, cela me parle.
Bien vu.
Je suis fatigué, cela me rend instable.
Bien vu.
Je suis fatigué, cela me rend instable.
Dernière édition par Ours le Sam 28 Juin 2014 - 23:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
tiens pour te changer les idées
http://www.eden-saga.com/fr/initiation-arcane-treize-petits-mysteres-clan-du-loup-stef-kervor-regle-orale-passeur.html
c'est le pays des contes des mythes et des étoiles... un pays que je parcours
http://www.eden-saga.com/fr/initiation-arcane-treize-petits-mysteres-clan-du-loup-stef-kervor-regle-orale-passeur.html
c'est le pays des contes des mythes et des étoiles... un pays que je parcours
Re: Admettre à défaut de comprendre
Allez, j'écoutais ça à l'instant, cela redonne la pêche, de la puissance de coeur, je dépose cela dans ta tanière, que j'aime bien fréquenter de temps à autres, en bonne oursonne grognante que je suis aussi parfois, dans ce monde de zdingues....
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il a été beaucoup critiqué, probablement parce qu'il a utilisé le système pour ses objectifs.
Mais c'est un homme que j'aime bien à priori.
Je crois qu'il a fait partie de ceux qui sont passé par Peter Gabriel dans son "...école..." autour de la world music. (mais pas certain, ce serait à vérifier).
La première version avec la belle et toute jeune (à l'époque) Neneh Cherry, il y a tout juste 20 ans. Comme toute les belles chansons, elle ne prends pas de ride.
Autour de Peter Gabriel, ex leader de Genesis et l'un des shows men et musiciens les plus inventifs de sa génération, une chanson que j'aime beaucoup :
Merci de ton passage, les temps sont agités pour moi en ce moment. Mais quelque part, c'est bon signe, c'est que cela bouge et avance. Heureusement que les visiteurs de ce fils sont des gens amicaux et gentils.
Mais c'est un homme que j'aime bien à priori.
Je crois qu'il a fait partie de ceux qui sont passé par Peter Gabriel dans son "...école..." autour de la world music. (mais pas certain, ce serait à vérifier).
La première version avec la belle et toute jeune (à l'époque) Neneh Cherry, il y a tout juste 20 ans. Comme toute les belles chansons, elle ne prends pas de ride.
Autour de Peter Gabriel, ex leader de Genesis et l'un des shows men et musiciens les plus inventifs de sa génération, une chanson que j'aime beaucoup :
Merci de ton passage, les temps sont agités pour moi en ce moment. Mais quelque part, c'est bon signe, c'est que cela bouge et avance. Heureusement que les visiteurs de ce fils sont des gens amicaux et gentils.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Autiste ?
Dans les commentaires politiques que je lis depuis quelque temps un mot revient sans cesse, un mot qui me trouble, me dérange : lorsqu'un éditorialiste ou un analyste qualifie quelqu'un - prenons le président de la République, par exemple - d'autiste. Cet agacement m'est venu il y a deux ans à la lecture, sur un grand site d'informations, d'un post de blog : "François Hollande est-il (quelque part) autiste ?" Depuis, je remarque que ce qualificatif revient dans des centaines de titres : "M. Hollande et l'autisme français", "Hollande autiste face à l'économie", "L'autisme comme ligne politique", et même "François Hollande autiste sur l'entrepreneuriat" !
Je sais. C'est une hyperbole, une exagération de sens, une figure d'emphase. Je sais aussi que, si l'on commence à interdire d'utiliser les mots que l'on veut quand on veut, on tombe dans la caricature du politiquement correct. Mais "traiter" une personne d'autiste me choque. Que veut-on souligner exactement ? Il s'agit de quelqu'un qui a du mal à saisir son environnement, à communiquer, à parler, à écouter, à "capter" comme on dit souvent aujourd'hui. Quelqu'un de fermé, de renfermé. On comprend.
Mais pourquoi utiliser le nom d'une maladie si complexe, un handicap si lourd qui touche environ 1 % des nouveau-nés (1 pour 68 aux Etats-Unis) pour parler de tel ou tel personnage public ? On pourrait se contenter de décrire qu'il fait la sourde oreille face à tout ce qui le dérange. Qu'il paraît indifférent à ce qui l'entoure. Qu'il est sans voix face aux vrais problèmes, qu'il se réfugie dans son mutisme, etc. Sourd et muet sont des handicaps pénibles utilisés au figuré depuis des siècles. De même, dit-on d'un maladroit, en plaisantant, qu'il est manchot. Mais faut-il étendre cet usage aux maladies neurologiques ?
"SIDA MENTAL"
Certes, depuis la fin des années 1960 et la popularisation de la psychologie et de la psychanalyse, on s'est mis à utiliser les termes cliniques de ces disciplines comme s'il s'agissait de légères affections passagères. On entend qu'untel est complètement "névrosé" parce qu'il s'agite ou qu'il s'enferme ; celui-là est "parano" car trop précautionneux ; celle-ci est "schizo" : elle a deux maisons ou des intérêts divergents ; "mytho" est devenu le synonyme d'affabulateur de comptoir ou de cour de récré. Et, si l'on en croit les couvertures des hebdomadaires, nous sommes entourés de passifs-agressifs et de pervers narcissiques. Pour couronner tout cela, voilà maintenant que le président est autiste. Diable !
Tout se passe comme si ces maladies n'en étaient pas vraiment. On peut utiliser leur nom comme des caricatures, des exagérations aimables, des propos de salon. Pas grave. Pourtant, il ne viendrait à personne l'idée de traiter quelqu'un de cancéreux, de cardiaque... ou de séropositif, au figuré. Rappelons-nous le scandale provoqué en 1986 par l'éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro Magazine lorsqu'il écrivit que la jeunesse de gauche défilant contre la loi Devaquet était atteinte de "sida mental".
Ou lorsque Jean-Marie Le Pen désigne "Monseigneur Ebola" comme solution à la question de la surpopulation africaine. Les épidémies, les graves maladies, semblent taboues (ou presque : on parle quand même de "peste brune"). Comment se fait-il, alors, qu'on puisse sans ciller qualifier un président de la République du nom d'un trouble du développement ? Je suis sans doute bouché à l'émeri (tiens, elle n'est pas mal cette expression), mais je ne comprends pas.
Didier Pourquery - "M" le magazine du Monde "
Source : L'étoile d'Asperger - FB
Dans les commentaires politiques que je lis depuis quelque temps un mot revient sans cesse, un mot qui me trouble, me dérange : lorsqu'un éditorialiste ou un analyste qualifie quelqu'un - prenons le président de la République, par exemple - d'autiste. Cet agacement m'est venu il y a deux ans à la lecture, sur un grand site d'informations, d'un post de blog : "François Hollande est-il (quelque part) autiste ?" Depuis, je remarque que ce qualificatif revient dans des centaines de titres : "M. Hollande et l'autisme français", "Hollande autiste face à l'économie", "L'autisme comme ligne politique", et même "François Hollande autiste sur l'entrepreneuriat" !
Je sais. C'est une hyperbole, une exagération de sens, une figure d'emphase. Je sais aussi que, si l'on commence à interdire d'utiliser les mots que l'on veut quand on veut, on tombe dans la caricature du politiquement correct. Mais "traiter" une personne d'autiste me choque. Que veut-on souligner exactement ? Il s'agit de quelqu'un qui a du mal à saisir son environnement, à communiquer, à parler, à écouter, à "capter" comme on dit souvent aujourd'hui. Quelqu'un de fermé, de renfermé. On comprend.
Mais pourquoi utiliser le nom d'une maladie si complexe, un handicap si lourd qui touche environ 1 % des nouveau-nés (1 pour 68 aux Etats-Unis) pour parler de tel ou tel personnage public ? On pourrait se contenter de décrire qu'il fait la sourde oreille face à tout ce qui le dérange. Qu'il paraît indifférent à ce qui l'entoure. Qu'il est sans voix face aux vrais problèmes, qu'il se réfugie dans son mutisme, etc. Sourd et muet sont des handicaps pénibles utilisés au figuré depuis des siècles. De même, dit-on d'un maladroit, en plaisantant, qu'il est manchot. Mais faut-il étendre cet usage aux maladies neurologiques ?
"SIDA MENTAL"
Certes, depuis la fin des années 1960 et la popularisation de la psychologie et de la psychanalyse, on s'est mis à utiliser les termes cliniques de ces disciplines comme s'il s'agissait de légères affections passagères. On entend qu'untel est complètement "névrosé" parce qu'il s'agite ou qu'il s'enferme ; celui-là est "parano" car trop précautionneux ; celle-ci est "schizo" : elle a deux maisons ou des intérêts divergents ; "mytho" est devenu le synonyme d'affabulateur de comptoir ou de cour de récré. Et, si l'on en croit les couvertures des hebdomadaires, nous sommes entourés de passifs-agressifs et de pervers narcissiques. Pour couronner tout cela, voilà maintenant que le président est autiste. Diable !
Tout se passe comme si ces maladies n'en étaient pas vraiment. On peut utiliser leur nom comme des caricatures, des exagérations aimables, des propos de salon. Pas grave. Pourtant, il ne viendrait à personne l'idée de traiter quelqu'un de cancéreux, de cardiaque... ou de séropositif, au figuré. Rappelons-nous le scandale provoqué en 1986 par l'éditorial de Louis Pauwels dans Le Figaro Magazine lorsqu'il écrivit que la jeunesse de gauche défilant contre la loi Devaquet était atteinte de "sida mental".
Ou lorsque Jean-Marie Le Pen désigne "Monseigneur Ebola" comme solution à la question de la surpopulation africaine. Les épidémies, les graves maladies, semblent taboues (ou presque : on parle quand même de "peste brune"). Comment se fait-il, alors, qu'on puisse sans ciller qualifier un président de la République du nom d'un trouble du développement ? Je suis sans doute bouché à l'émeri (tiens, elle n'est pas mal cette expression), mais je ne comprends pas.
Didier Pourquery - "M" le magazine du Monde "
Source : L'étoile d'Asperger - FB
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Coucou ours....
Je suis tombée sur ça l'autre jour je ne sais pas si tu connais ?
Cette méthode permet de " contourner " les défaillances de notre cerveau ... y compris la dépression et l'autisme...
Voici un lien pour connaitre les praticiens en France, si ça peut t'aider,
http://adnf.org/neurofeedback_directory.htm#france
Des bises.
Je suis tombée sur ça l'autre jour je ne sais pas si tu connais ?
Cette méthode permet de " contourner " les défaillances de notre cerveau ... y compris la dépression et l'autisme...
Voici un lien pour connaitre les praticiens en France, si ça peut t'aider,
http://adnf.org/neurofeedback_directory.htm#france
Des bises.
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Admettre à défaut de comprendre
Merci, je regarderai attentivement, parce que quelque fois, des "trucs qui sauvent" c'est pratique.
Et je crois bien que je ne serai pas le seul à le regarder. Merci aussi pour ceux-là.
Au fond, mon petit machin qui ressemble fort à de l'Asperger, ce n'est pas vraiment à guérir. C'est à cerner et à baliser, car c'est une ouverture vers un monde tellement riche et spécifique.
Bonne semaine à toi.
Et je crois bien que je ne serai pas le seul à le regarder. Merci aussi pour ceux-là.
Au fond, mon petit machin qui ressemble fort à de l'Asperger, ce n'est pas vraiment à guérir. C'est à cerner et à baliser, car c'est une ouverture vers un monde tellement riche et spécifique.
Bonne semaine à toi.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Certes, je ne dis pas que cela guéri ... mais j'ai vu plusieurs vidéos et c'est incroyable les effets que cela a, notamment sur les Aspi et les autistes profonds, entre autres... cette méthode permet de mettre en action notre plasticité neuronale et de savoir que l'on peut par de simples exercices trouver des clés pour ouvrir d'autres portes de notre inconscient pour mieux vivre, woaou...! c'est génial, nous sommes a ce moment là, notre propre chef d'orchestre, notre propre docteur... sans intervention chimique !
J'ai une praticienne près de chez moi, je vais tenter le coup.... je te raconterai
Je suis d'accord avec toi pour ce qui est de " baliser " comprendre, " apprivoiser " ce monde... car j'ai moi aussi quelques bons traits " particuliers "...
Bonne semaine à toi aussi...
J'ai une praticienne près de chez moi, je vais tenter le coup.... je te raconterai
Je suis d'accord avec toi pour ce qui est de " baliser " comprendre, " apprivoiser " ce monde... car j'ai moi aussi quelques bons traits " particuliers "...
Bonne semaine à toi aussi...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Vous savez quoi... Daran du matin ne fatigue pas le pèlerin... enfin le voyageur !
Enfin cela doit le lasser un peu le voyageur...
Moi, c'est la vigne, les oliviers et les figuiers... bon j'arrête, j'ai honte (à peine)
Le son n'est pas top, désolé.
Enfin cela doit le lasser un peu le voyageur...
Moi, c'est la vigne, les oliviers et les figuiers... bon j'arrête, j'ai honte (à peine)
Le son n'est pas top, désolé.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce matin, pour travailler, ce sera cela :
Je vous mets le premier, je le post souvent, je sais, mais quand on aime...
Dieu doit beaucoup à Bach. Moi aussi.
D'ailleurs, un doute m'assaille comme on dit au Kenya.
Suis-je Dieu ?
Tiens il y a une chanson de D.... OK, OK, j'arrête. Elle sera pour demain !
Je vous mets le premier, je le post souvent, je sais, mais quand on aime...
Dieu doit beaucoup à Bach. Moi aussi.
D'ailleurs, un doute m'assaille comme on dit au Kenya.
Suis-je Dieu ?
Tiens il y a une chanson de D.... OK, OK, j'arrête. Elle sera pour demain !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ben, qu'estce que c'est que ce binnnzzzz !
Il ne m'a pas prévenu ?
http://vimeo.com/99526903
C'est pas bien long..
Il ne m'a pas prévenu ?
http://vimeo.com/99526903
C'est pas bien long..
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
A mettre en rapport avec notre environnement urbain quotidien et aussi et c'est là l'enchainement que je voudrais souligner https://www.zebrascrossing.net/t13833p400-retour-aux-sources-oui-finalement-c-est-cela#666793. Il y a là quelque chose d'ontologiquement humain, parce qu'animal et pas uniquement social.
Foucault, côté cours
Comment, à partir de la formation du sujet antique, a pu émerger l'idée de « vérité »? Cette question, développée par Michel Foucault, mort il y a trente ans, engage, selon lui, une remise en question des normes, aussi bien sexuelles que politiques. Par Mehdi Belhaj Kacem
Foucault a toujours travaillé sur des questions « maudites » par la tradition philosophique : folie, crime, maladie... Qu'est-ce qui différencie la sexualité de ces autres domaines ?
Il l'annonce d'emblée : « Alors que, à la folie, à la mort, à la maladie et au crime, nous avons un rapport fondamentalement négatif [...], la sexualité [...] est l'objet d'un jeu toujours plus complexe de refus et d'acceptation, de valorisation et de dévalorisation [...]. » Et un jeu d'où émergerait quelque chose comme la « vérité » du sujet — vérité étant, chez Foucault, une notion problématique engageant un lien complexe entre savoir et pouvoir.
« Subjectivité et vérité » est le dernier-né de la publication des cours de Michel Foucault au Collège de France. Mais il est le premier à annoncer ce qui sera son « tournant », celui qui délaissera les questions « politiques » pour se pencher sur celles touchant au rapport à soi : comment la subjectivité antique se formait par un tissu de prescriptions sophistiqué concernant les pratiques sexuelles. L'archéologie que Foucault nous livre démontre à quel point les normes qui nous servent encore à parler de sexualité sont surdéterminées par des critères purement politiques. À la genèse de la sexualité, il n'y a rien d'autre que des rapports de force.
Rapports de force, donc politique : parce que tous les textes antiques qu'il épluche ne concernent que des régions extrêmement limitées de la civilisation d'alors, Grèce, Rome, un peu l'Égypte ; et que, dans cet échantillon étroit, seul un microcosme s'exprime : les élites.
Et, à l'intérieur de ces élites, une seule sexualité est tenue pour légitime, qui donne la mesure de toutes les autres : l'acte masculin du citoyen père de famille. Ce qui veut dire que n'a de valeur qu'une typologie sexuelle, qui est « l'active ». Donc, la sexualité féminine, la sexualité de l'esclave, la sexualité passive du jeune homme appelé à être libre, la prostitution et les débauches sous toutes leurs formes ne sont pas à proprement parler interdites ou réprimées : elles sont frappées de nullité pure et simple. Et cela, non pas pour des raisons ontologiques ou morales, mais politiques : ce sont justement les femmes, les esclaves, les prostitué(e)s et les jeunes garçons que le Maître peut consommer à loisir comme mesure parmi d'autres de l'étendue de ses prérogatives.
Toutes ces sexualités ne conviennent pas à la bonne direction politique et ne « valent » qu'à l'échelle de la mensuration normative du Chef. D'où, mais tardivement, la valorisation du mariage : pas pour des raisons d'improbable bonheur sexuel, mais pour des raisons de confort domestique, qui aide à la bonne direction publique. D'où aussi l'obsession commune aux Grecs et aux Romains de la figure du tyran débauché (Héliogabale, Néron, Caligula...) : étant incapables de maîtrise sur leur propre sexualité, ontologiquement passifs, ces Maîtres sont des usurpateurs qui horrifient l'architectonique normative par lesquels les philosophes subliment les rapports de force de leur époque. Dans l'image du « tyran fou », le philosophe classique contemple avec horreur l'identité du législatif et du transgressif.
Foucault n'aura fait que cela: interroger l'histoire de la rationalité à partir de ses marges enfouies, de ses limites transgressives censurées. Il amorce ainsi une nouvelle manière de philosopher : non plus, comme tous les philosophes classiques, poser des normes qu'on élève au rang d'archétypes éternels mais, au contraire, montrer ces transgressions que les normes taisent et qui sont en réalité leur condition d'existence. En sexualité comme ailleurs.
Précision relative à quelques notions "foucaldiennes"
Vérité :
La question de Foucault n'est pas tant : « Qu'est-ce que la vérité? », mais, en mode nietzschéen : «Pourquoi y-a-t-il de la vérité? » Elle consiste à s'étonner du fait qu'il y ait tant de jeux de vérité. «Quand on considère le formidable déploiement du jeu du vrai et du faux et le si peu de vérité effective […] que l'humanité a pu tirer de ce jeu […] on peut dire qu'à l'échelle de l'histoire ce jeu a coûté beaucoup plus qu'il n'a rapporté. »
Subjectivité :
La façon dont l'individu se façonne par la codification de ses conduites et le rapport de vérité que le sujet établit à lui-même à travers cette codification.
Aphrodisia :
Il n'y a pas, chez les Grecs, de notion telle que « la sexualité ». Aphrodisia signifiait pour eux : technologie de soi, activités touchant au désir traversant le corps et à l'intensité des plaisirs, en tant que ce désir et ces plaisirs étaient susceptibles de contrôle et d'économie régulatrice. Ce ne sont pas des caractères de nature (« la » libido ou « la » sexualité comme caractères innés) mais des formalismes d'où la subjectivité n'émergeait qu'après coup.
Source : Philosophie Magazine n° 79 - Mai 2014 -Entre les lignes Commentaire à propos de Subjectivité et Vérité. Cours au Collège de France (1980-1981) Michel Foucault - Gallimard-Seuil
Foucault, côté cours
Comment, à partir de la formation du sujet antique, a pu émerger l'idée de « vérité »? Cette question, développée par Michel Foucault, mort il y a trente ans, engage, selon lui, une remise en question des normes, aussi bien sexuelles que politiques. Par Mehdi Belhaj Kacem
Foucault a toujours travaillé sur des questions « maudites » par la tradition philosophique : folie, crime, maladie... Qu'est-ce qui différencie la sexualité de ces autres domaines ?
Il l'annonce d'emblée : « Alors que, à la folie, à la mort, à la maladie et au crime, nous avons un rapport fondamentalement négatif [...], la sexualité [...] est l'objet d'un jeu toujours plus complexe de refus et d'acceptation, de valorisation et de dévalorisation [...]. » Et un jeu d'où émergerait quelque chose comme la « vérité » du sujet — vérité étant, chez Foucault, une notion problématique engageant un lien complexe entre savoir et pouvoir.
« Subjectivité et vérité » est le dernier-né de la publication des cours de Michel Foucault au Collège de France. Mais il est le premier à annoncer ce qui sera son « tournant », celui qui délaissera les questions « politiques » pour se pencher sur celles touchant au rapport à soi : comment la subjectivité antique se formait par un tissu de prescriptions sophistiqué concernant les pratiques sexuelles. L'archéologie que Foucault nous livre démontre à quel point les normes qui nous servent encore à parler de sexualité sont surdéterminées par des critères purement politiques. À la genèse de la sexualité, il n'y a rien d'autre que des rapports de force.
Rapports de force, donc politique : parce que tous les textes antiques qu'il épluche ne concernent que des régions extrêmement limitées de la civilisation d'alors, Grèce, Rome, un peu l'Égypte ; et que, dans cet échantillon étroit, seul un microcosme s'exprime : les élites.
Et, à l'intérieur de ces élites, une seule sexualité est tenue pour légitime, qui donne la mesure de toutes les autres : l'acte masculin du citoyen père de famille. Ce qui veut dire que n'a de valeur qu'une typologie sexuelle, qui est « l'active ». Donc, la sexualité féminine, la sexualité de l'esclave, la sexualité passive du jeune homme appelé à être libre, la prostitution et les débauches sous toutes leurs formes ne sont pas à proprement parler interdites ou réprimées : elles sont frappées de nullité pure et simple. Et cela, non pas pour des raisons ontologiques ou morales, mais politiques : ce sont justement les femmes, les esclaves, les prostitué(e)s et les jeunes garçons que le Maître peut consommer à loisir comme mesure parmi d'autres de l'étendue de ses prérogatives.
Toutes ces sexualités ne conviennent pas à la bonne direction politique et ne « valent » qu'à l'échelle de la mensuration normative du Chef. D'où, mais tardivement, la valorisation du mariage : pas pour des raisons d'improbable bonheur sexuel, mais pour des raisons de confort domestique, qui aide à la bonne direction publique. D'où aussi l'obsession commune aux Grecs et aux Romains de la figure du tyran débauché (Héliogabale, Néron, Caligula...) : étant incapables de maîtrise sur leur propre sexualité, ontologiquement passifs, ces Maîtres sont des usurpateurs qui horrifient l'architectonique normative par lesquels les philosophes subliment les rapports de force de leur époque. Dans l'image du « tyran fou », le philosophe classique contemple avec horreur l'identité du législatif et du transgressif.
Foucault n'aura fait que cela: interroger l'histoire de la rationalité à partir de ses marges enfouies, de ses limites transgressives censurées. Il amorce ainsi une nouvelle manière de philosopher : non plus, comme tous les philosophes classiques, poser des normes qu'on élève au rang d'archétypes éternels mais, au contraire, montrer ces transgressions que les normes taisent et qui sont en réalité leur condition d'existence. En sexualité comme ailleurs.
Précision relative à quelques notions "foucaldiennes"
Vérité :
La question de Foucault n'est pas tant : « Qu'est-ce que la vérité? », mais, en mode nietzschéen : «Pourquoi y-a-t-il de la vérité? » Elle consiste à s'étonner du fait qu'il y ait tant de jeux de vérité. «Quand on considère le formidable déploiement du jeu du vrai et du faux et le si peu de vérité effective […] que l'humanité a pu tirer de ce jeu […] on peut dire qu'à l'échelle de l'histoire ce jeu a coûté beaucoup plus qu'il n'a rapporté. »
Subjectivité :
La façon dont l'individu se façonne par la codification de ses conduites et le rapport de vérité que le sujet établit à lui-même à travers cette codification.
Aphrodisia :
Il n'y a pas, chez les Grecs, de notion telle que « la sexualité ». Aphrodisia signifiait pour eux : technologie de soi, activités touchant au désir traversant le corps et à l'intensité des plaisirs, en tant que ce désir et ces plaisirs étaient susceptibles de contrôle et d'économie régulatrice. Ce ne sont pas des caractères de nature (« la » libido ou « la » sexualité comme caractères innés) mais des formalismes d'où la subjectivité n'émergeait qu'après coup.
Source : Philosophie Magazine n° 79 - Mai 2014 -Entre les lignes Commentaire à propos de Subjectivité et Vérité. Cours au Collège de France (1980-1981) Michel Foucault - Gallimard-Seuil
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il y a quelques jours, j'écrivis un prétendu dialogue entre moi et moi, inspiré en cela par un épisode de Monk et son psychologue.
J'ai trouvé cela intéressant et productif en terme de pensée (non, pas narcissique...)
Et puis, j'ai ouvert avec un mois de retard le n° de Juin de Philosophie Magazine (Oui, comme pour Daran, j'ai quelques idées fixes et alors....)
Et je suis tombé sur l'éditorial de ce numéro dont le titre est "Faut-il s'aimer soi même".
Cela m'a flatté de me sentir "in the move" avec des gens que j'admire.
Et du coup, j'ai envie de vous proposer une petit dialogue avec vous même..., non ?
Oh, pas genre examen de conscience catholique du XIX° siècle, non surtout pas.
Juste prendre le temps pour une fois de se parler de ce que l'on fait bien et de ce que l'on pourrait faire mieux si ... on s'en était donné les moyens. Prendre le temps de s'expliquer clairement ce que l'on veut et quelles sont les limites de ce que l'on veut. L'idée de fond n'est pas d'entrer chacun dans une culpabilisation ou dans une absolution de ce que l'on est, l'idée est de prendre le temps de constater tous ces milliers de choses que l'on fait super bien et des quelques trucs qui "merdent". Parce que somme toute, il y a des choses magnifiques que nous réalisons chaque jour.
Alors, si pour une fois, on se faisant la fête à nous-même ?
Je vous certifie que ce n'est pas du temps perdu !
Ah, si un truc à ne pas oublier : courrez, mais courrez vite chez votre caviste et si vous n'en avez pas trouvez vous en un et si vous ne buvez pas, faites une exception (un blanc italien pétillant bien frais, c'est moins mauvais que ces saloperies de prémix de club) et pour les musulmans... ben mince alors, je n'ai pas de solution, je n'y ai pas pensé avant (Mettre son nez dans le ballon c'est pécher ?)
"INTIMITE - Par Alexandre Lacroix, Directeur de la rédaction
Alexandre Lacroix. — Je t'aime.
Alexandre Lacroix. — Ah non ! Je t'en prie. Tu ne vas pas recommencer.
A. L. — Mais puisque je te dis que je t'aime.
A. L. — Et la lassitude, tu connais ce sentiment? Depuis toutes ces années, tu m'imposes ta présence du matin au soir, sans discontinuer, sans m'accorder les moindres vacances... Sans parler de cette promis-cuité que nous partageons et qui me donne la chair de poule rien que d'y penser. Tu crois que c'est facile de dormir avec quelqu'un comme toi, avec un type capable de vous réveiller au milieu de la nuit pour le simple plaisir de raconter ses petits soucis et ses petites misères durant des heures? Tu m'obliges à m'occuper de toi quotidiennement, à te laver, à t'habiller... Quant aux rapports sexuels que tu m'imposes, si on peut appeler ça des rapports... Je suis quoi pour toi, à la fin, un serviteur ? Une chose ? Non, franchement, tu devrais essayer de te mettre à ma place.
A. L. — Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse?
A. L. — Je ne sais pas, moi. Ce qu'on fait dans ces cas-là. Trouve une solution. Imagine.
A. L. — Je ne vais quand même pas t'offrir des fleurs.
A. L. — Je voudrais bien voir ça, tiens... tu aurais l'air malin à faire passer un bouquet de ta main droite à ta main gauche.
A. L. — Alors ?
A. L. — Alors, j'ai furieusement envie d'aller voir ailleurs.
A. L. — Tiens donc, nous y voilà.
A. L. — Ben oui, c'est comme ça, j'ai envie d'espaces vierges, de voyages, de rencontres... J'ai besoin de voir des gens qui ont une autre tête que celle que je retrouve tous les matins en face de moi dans la salle de bains, qui ont d'autres sujets de conversation que les tiens, et d'autres centres d'intérêt.
A. L. — Mais qu'est-ce qu'ils ont de plus que moi, les autres ?
A. L. — Rien, mais au moins, ils sont autres.
A. L. — Cela ne les rend pas plus dignes de ta confiance. Tandis que tu sais que tu peux compter sur moi. T'ai-je jamais fait défaut ? Et puis, malgré tes discours et tes velléités d'indépendance, tu oublies un détail, papillon...
A. L. — Quoi?
A. L. — Bah, je te rappelle, au cas où tu l'aurais oublié, que tu n'es pas en mesure de me fausser compagnie. Dans un cas comme le nôtre, une séparation n'est pas envisageable. Ou alors ce serait la fin de tout, une vraie tragédie...
A. L. — On y a déjà pensé pourtant. Aux grands maux les grands remèdes.
A. L. — D'accord, c'est vrai qu'on a envisagé la rupture. Mais c'était il y a longtemps, à l'époque de l'adolescence... Il y a prescription, ça ne compte plus maintenant. D'autant qu'entre la pensée et l'acte, il y a un gouffre. Et malgré tes rodomontades, je sais que tu n'es pas si courageux que ça. Tu ne me quitteras pas, tu aurais bien trop peur d'avoir mal.
A. L. — D'accord, tu marques un point.
A. L. — Alors, on ne se quitte plus?
A. L. — Non, seulement... seulement, ça me fait du bien de pouvoir y penser de temps à autre. Tiens, tu veux savoir ce que je te propose? On va s'ouvrir une bonne bouteille de vin pour fêter notre réconciliation, et puis, tant que l'ivresse durera, on aura au moins l'impression d'être un peu l'un sans l'autre.
A. L. — Entendu. Mais avant, dis-le moi.
A. L. — Quoi?
A. L. — Que tu m'aimes... "
Source : Juin 2014 Philosophie magazine n°80
J'ai trouvé cela intéressant et productif en terme de pensée (non, pas narcissique...)
Et puis, j'ai ouvert avec un mois de retard le n° de Juin de Philosophie Magazine (Oui, comme pour Daran, j'ai quelques idées fixes et alors....)
Et je suis tombé sur l'éditorial de ce numéro dont le titre est "Faut-il s'aimer soi même".
Cela m'a flatté de me sentir "in the move" avec des gens que j'admire.
Et du coup, j'ai envie de vous proposer une petit dialogue avec vous même..., non ?
Oh, pas genre examen de conscience catholique du XIX° siècle, non surtout pas.
Juste prendre le temps pour une fois de se parler de ce que l'on fait bien et de ce que l'on pourrait faire mieux si ... on s'en était donné les moyens. Prendre le temps de s'expliquer clairement ce que l'on veut et quelles sont les limites de ce que l'on veut. L'idée de fond n'est pas d'entrer chacun dans une culpabilisation ou dans une absolution de ce que l'on est, l'idée est de prendre le temps de constater tous ces milliers de choses que l'on fait super bien et des quelques trucs qui "merdent". Parce que somme toute, il y a des choses magnifiques que nous réalisons chaque jour.
Alors, si pour une fois, on se faisant la fête à nous-même ?
Je vous certifie que ce n'est pas du temps perdu !
Ah, si un truc à ne pas oublier : courrez, mais courrez vite chez votre caviste et si vous n'en avez pas trouvez vous en un et si vous ne buvez pas, faites une exception (un blanc italien pétillant bien frais, c'est moins mauvais que ces saloperies de prémix de club) et pour les musulmans... ben mince alors, je n'ai pas de solution, je n'y ai pas pensé avant (Mettre son nez dans le ballon c'est pécher ?)
"INTIMITE - Par Alexandre Lacroix, Directeur de la rédaction
Alexandre Lacroix. — Je t'aime.
Alexandre Lacroix. — Ah non ! Je t'en prie. Tu ne vas pas recommencer.
A. L. — Mais puisque je te dis que je t'aime.
A. L. — Et la lassitude, tu connais ce sentiment? Depuis toutes ces années, tu m'imposes ta présence du matin au soir, sans discontinuer, sans m'accorder les moindres vacances... Sans parler de cette promis-cuité que nous partageons et qui me donne la chair de poule rien que d'y penser. Tu crois que c'est facile de dormir avec quelqu'un comme toi, avec un type capable de vous réveiller au milieu de la nuit pour le simple plaisir de raconter ses petits soucis et ses petites misères durant des heures? Tu m'obliges à m'occuper de toi quotidiennement, à te laver, à t'habiller... Quant aux rapports sexuels que tu m'imposes, si on peut appeler ça des rapports... Je suis quoi pour toi, à la fin, un serviteur ? Une chose ? Non, franchement, tu devrais essayer de te mettre à ma place.
A. L. — Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse?
A. L. — Je ne sais pas, moi. Ce qu'on fait dans ces cas-là. Trouve une solution. Imagine.
A. L. — Je ne vais quand même pas t'offrir des fleurs.
A. L. — Je voudrais bien voir ça, tiens... tu aurais l'air malin à faire passer un bouquet de ta main droite à ta main gauche.
A. L. — Alors ?
A. L. — Alors, j'ai furieusement envie d'aller voir ailleurs.
A. L. — Tiens donc, nous y voilà.
A. L. — Ben oui, c'est comme ça, j'ai envie d'espaces vierges, de voyages, de rencontres... J'ai besoin de voir des gens qui ont une autre tête que celle que je retrouve tous les matins en face de moi dans la salle de bains, qui ont d'autres sujets de conversation que les tiens, et d'autres centres d'intérêt.
A. L. — Mais qu'est-ce qu'ils ont de plus que moi, les autres ?
A. L. — Rien, mais au moins, ils sont autres.
A. L. — Cela ne les rend pas plus dignes de ta confiance. Tandis que tu sais que tu peux compter sur moi. T'ai-je jamais fait défaut ? Et puis, malgré tes discours et tes velléités d'indépendance, tu oublies un détail, papillon...
A. L. — Quoi?
A. L. — Bah, je te rappelle, au cas où tu l'aurais oublié, que tu n'es pas en mesure de me fausser compagnie. Dans un cas comme le nôtre, une séparation n'est pas envisageable. Ou alors ce serait la fin de tout, une vraie tragédie...
A. L. — On y a déjà pensé pourtant. Aux grands maux les grands remèdes.
A. L. — D'accord, c'est vrai qu'on a envisagé la rupture. Mais c'était il y a longtemps, à l'époque de l'adolescence... Il y a prescription, ça ne compte plus maintenant. D'autant qu'entre la pensée et l'acte, il y a un gouffre. Et malgré tes rodomontades, je sais que tu n'es pas si courageux que ça. Tu ne me quitteras pas, tu aurais bien trop peur d'avoir mal.
A. L. — D'accord, tu marques un point.
A. L. — Alors, on ne se quitte plus?
A. L. — Non, seulement... seulement, ça me fait du bien de pouvoir y penser de temps à autre. Tiens, tu veux savoir ce que je te propose? On va s'ouvrir une bonne bouteille de vin pour fêter notre réconciliation, et puis, tant que l'ivresse durera, on aura au moins l'impression d'être un peu l'un sans l'autre.
A. L. — Entendu. Mais avant, dis-le moi.
A. L. — Quoi?
A. L. — Que tu m'aimes... "
Source : Juin 2014 Philosophie magazine n°80
Dernière édition par Ours le Jeu 3 Juil 2014 - 9:11, édité 2 fois (Raison : 2 "retours charriot" qui manquaient)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
As I Began To Love Myself By Charlie Chaplin
As I began to love myself I found that anguish and emotional suffering are only warning signs that I was living against my own truth. Today, I know, this is “AUTHENTICITY”.
As I began to love myself I understood how much it can offend somebody if I try to force my desires on this person, even though I knew the time was not right and the person was not ready for it, and even though this person was me. Today I call it “RESPECT”.
As I began to love myself I stopped craving for a different life, and I could see that everything that surrounded me was inviting me to grow. Today I call it “MATURITY”.
As I began to love myself I understood that at any circumstance, I am in the right place at the right time, and everything happens at the exactly right moment. So I could be calm. Today I call it “SELF-CONFIDENCE”.
As I began to love myself I quit stealing my own time, and I stopped designing huge projects for the future. Today, I only do what brings me joy and happiness, things I love to do and that make my heart cheer, and I do them in my own way and in my own rhythm. Today I call it “SIMPLICITY”.
As I began to love myself I freed myself of anything that is no good for my health – food, people, things, situations, and everything that drew me down and away from myself. At first I called this attitude a healthy egoism. Today I know it is “LOVE OF ONESELF”.
As I began to love myself I quit trying to always be right, and ever since I was wrong less of the time. Today I discovered that is “MODESTY”.
As I began to love myself I refused to go on living in the past and worrying about the future. Now, I only live for the moment, where everything is happening. Today I live each day, day by day, and I call it “FULFILLMENT”.
As I began to love myself I recognized that my mind can disturb me and it can make me sick. But as I connected it to my heart, my mind became a valuable ally. Today I call this connection “WISDOM OF THE HEART”.
We no longer need to fear arguments, confrontations or any kind of problems with ourselves or others. Even stars collide, and out of their crashing new worlds are born. Today I know “THAT IS LIFE”!
trad sur ZC : https://www.zebrascrossing.net/t2010-le-jour-ou-je-me-suis-aime-de-charlie-chaplin?highlight=chaplin
As I began to love myself I found that anguish and emotional suffering are only warning signs that I was living against my own truth. Today, I know, this is “AUTHENTICITY”.
As I began to love myself I understood how much it can offend somebody if I try to force my desires on this person, even though I knew the time was not right and the person was not ready for it, and even though this person was me. Today I call it “RESPECT”.
As I began to love myself I stopped craving for a different life, and I could see that everything that surrounded me was inviting me to grow. Today I call it “MATURITY”.
As I began to love myself I understood that at any circumstance, I am in the right place at the right time, and everything happens at the exactly right moment. So I could be calm. Today I call it “SELF-CONFIDENCE”.
As I began to love myself I quit stealing my own time, and I stopped designing huge projects for the future. Today, I only do what brings me joy and happiness, things I love to do and that make my heart cheer, and I do them in my own way and in my own rhythm. Today I call it “SIMPLICITY”.
As I began to love myself I freed myself of anything that is no good for my health – food, people, things, situations, and everything that drew me down and away from myself. At first I called this attitude a healthy egoism. Today I know it is “LOVE OF ONESELF”.
As I began to love myself I quit trying to always be right, and ever since I was wrong less of the time. Today I discovered that is “MODESTY”.
As I began to love myself I refused to go on living in the past and worrying about the future. Now, I only live for the moment, where everything is happening. Today I live each day, day by day, and I call it “FULFILLMENT”.
As I began to love myself I recognized that my mind can disturb me and it can make me sick. But as I connected it to my heart, my mind became a valuable ally. Today I call this connection “WISDOM OF THE HEART”.
We no longer need to fear arguments, confrontations or any kind of problems with ourselves or others. Even stars collide, and out of their crashing new worlds are born. Today I know “THAT IS LIFE”!
trad sur ZC : https://www.zebrascrossing.net/t2010-le-jour-ou-je-me-suis-aime-de-charlie-chaplin?highlight=chaplin
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Paroles:
- Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
- Paroles:
- Emmène-moi danser
Dans les dessous
Des villes en folie
Puisqu'il y a dans ces endroits
Autant de songes
Que quand on dort
Mais on n'dort pas
Alors autant se tordre
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?
Pour les écorchés vifs
On en a des sévices
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là où il prêche
Ou devant rien
On donne la messe.
Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais où
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices.
Oh mais non rien de grave
Y a nos hématomes crochus qui nous sauvent
Et tous nos points communs
Dans les dents
Nos lambeaux de peau
Qu'on retrouve ça et là
Dans tous les coins
Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.
Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite
On devrait voir
White light white heat
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Encore un effort
On sera de nouveau
Calmes et tranquilles
Calmes et tranquilles
Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices
Nous les écorchés
On en a des sévices
Nous les écorchés
On en a des sévices
Les écorchés vifs
On les sent les vis
Nous les écorchés
On en a des sévices
Les écorchés vifs
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Jazz à Vienne :
Deux univers très différents ont composé la soirée du 2 juillet à Jazz à Vienne. D'une part l'Orchestre National de Lyon dirigé par Leonard Slatkin avec le pianiste Stefano Bollani, d'autre part la chanteuse coréenne Youn Sun Nah, artiste en résidence qui présentait un spectacle en quartet. Intimiste, exotique, sensible et poétique, un spectacle qui dégage une étonnante puissance.
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-a-vienne-youn-sun-nah-chanteuse-coreenne-humble-et-envoutante-159059
Une autre facette de cette artiste :
(Merci Harpo, sans toi, je n'aurai pas cliqué sur ce genre de lien)
Deux univers très différents ont composé la soirée du 2 juillet à Jazz à Vienne. D'une part l'Orchestre National de Lyon dirigé par Leonard Slatkin avec le pianiste Stefano Bollani, d'autre part la chanteuse coréenne Youn Sun Nah, artiste en résidence qui présentait un spectacle en quartet. Intimiste, exotique, sensible et poétique, un spectacle qui dégage une étonnante puissance.
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/jazz-a-vienne-youn-sun-nah-chanteuse-coreenne-humble-et-envoutante-159059
Une autre facette de cette artiste :
(Merci Harpo, sans toi, je n'aurai pas cliqué sur ce genre de lien)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Sans rapport.
La première photo de Paris : Boulevard du Temple, Paris, 1839, l'un des tout premiers daguerréotypes. Le cliché semble avoir été pris depuis l'actuelle caserne Vérines, située place - pariszigzag.fr via FB
Je suis Parisien, J'y suis né, J'en suis parti, J'y reviens, peu à peu, étape par étapes.
Peut-être est-ce cela, se reconnecter à ses racines. Bizarre sensation d'irréalité.
Que sont des racines pour moi ? Il n'y a plus rien ni personne, je suis sudiste depuis plus de 30 ans, soit le lieu où j'aurai le plus habité. Alors pourquoi ai-je besoin tous les 6 mois de remonter une semaine.
La première photo de Paris : Boulevard du Temple, Paris, 1839, l'un des tout premiers daguerréotypes. Le cliché semble avoir été pris depuis l'actuelle caserne Vérines, située place - pariszigzag.fr via FB
Je suis Parisien, J'y suis né, J'en suis parti, J'y reviens, peu à peu, étape par étapes.
Peut-être est-ce cela, se reconnecter à ses racines. Bizarre sensation d'irréalité.
Que sont des racines pour moi ? Il n'y a plus rien ni personne, je suis sudiste depuis plus de 30 ans, soit le lieu où j'aurai le plus habité. Alors pourquoi ai-je besoin tous les 6 mois de remonter une semaine.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"J'espère que tu trouveras ta première pierre afin de couper le ruban tricolore où tu inaugureras la première pierre de ton toi après ton toit."
Extrait d'un MP qui m'est allé droit au cœur et parfaitement intuité.
J'ai déjà amassé un lot de cailloux à l'entrée de l'oued desséché redécouvert du côté de moi. Rassembler dans cet ancien fleuve tête, corps, cœur suffira-t-il à y faire couler la vie qui se noie ailleurs dans des failles presque stériles.
Certaines blessures mettent plus de 50 ans à se refermer. Le plus surprenant, c'est que cela finit par cicatriser, avec des coups de main et de grands coup de cœur aussi, bien sûr.
Le quotidien parait presque facile après. Tu m'étonne que les NT soient dominants, trop fastoche !
- Hé, Sisyphe, j'ai l'impression que mon caillou est devenu moins gros que le tien ! Allons-y mon gars, on va finir par l'avoir, par les avoir, nos nuits fauves :
Extrait d'un MP qui m'est allé droit au cœur et parfaitement intuité.
J'ai déjà amassé un lot de cailloux à l'entrée de l'oued desséché redécouvert du côté de moi. Rassembler dans cet ancien fleuve tête, corps, cœur suffira-t-il à y faire couler la vie qui se noie ailleurs dans des failles presque stériles.
Certaines blessures mettent plus de 50 ans à se refermer. Le plus surprenant, c'est que cela finit par cicatriser, avec des coups de main et de grands coup de cœur aussi, bien sûr.
Le quotidien parait presque facile après. Tu m'étonne que les NT soient dominants, trop fastoche !
- Hé, Sisyphe, j'ai l'impression que mon caillou est devenu moins gros que le tien ! Allons-y mon gars, on va finir par l'avoir, par les avoir, nos nuits fauves :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et pendant ce temps-là.....
https://www.facebook.com/photo.php?v=10152525801489214&fref=nf
(je ne sais pas poster un mp4.... si quelqu'un a le bon bout de code à me refiler, ... merci)
https://www.facebook.com/photo.php?v=10152525801489214&fref=nf
(je ne sais pas poster un mp4.... si quelqu'un a le bon bout de code à me refiler, ... merci)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
ouah génial, j'ai partagé illico !
et voici pour toi : http://mundeleaucongo.wordpress.com/
et voici pour toi : http://mundeleaucongo.wordpress.com/
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Admettre à défaut de comprendre
zebravalia a écrit:ouah génial, j'ai partagé illico !
et voici pour toi : http://mundeleaucongo.wordpress.com/
Les trucages sont impressionnants. J'ai hésité par moment ; il a fallu que je passe par quelque réalité physique pour être certain que ce n'était par un vrai reportage. En plus, moi qui adore les aéroports, les avions et tout le toutim, le cerveau avait vraiment envie d'y croire. Je tais volontairement le sujet, pour laisser la surprise intégrale aux vrais fans !
(SVP, faites de même)
Quant à toi Zebravalia, des comme cela, j'en redemande. J'ai fouillé les images pour voir ce que je reconnaissais. Bon pas grand chose, mais je suis étonné de la paix qui semble régner. Des images de brousse ou des blancs semblent circuler sans protection spéciale. Il doit bien y avoir quelque guide machette mais enfin. Pour le coup, cela me donne envie d'y retourner.
Et une IRL sur la plage de Pointe Noire, à y manger des huîtres ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je signale aussi, un dossier de 24 pages de Laurent MOTTRON sur l'autisme en accès payant pour 1 euro publié par Cerveau et Psycho. S'il vous intéresse, 1 euro ce n'est pas cher, ce sera bien pour la presse écrite qui "déguste grave" de ne pas perturber le circuit économique.
Ci dessous ce que j'ai publié sur FB :
Pour moins d'un euro, voila 24 pages du celui qui me semble être le meilleur spécialiste du spectre autistique. N'ayez aucune hésitation a le télécharger. D'autre part, Laurent MOTTRON est présent via une conférence disponible sur YouTube : +
Ci dessous ce que j'ai publié sur FB :
Pour moins d'un euro, voila 24 pages du celui qui me semble être le meilleur spécialiste du spectre autistique. N'ayez aucune hésitation a le télécharger. D'autre part, Laurent MOTTRON est présent via une conférence disponible sur YouTube : +
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Agnes Obel en live sur Culturebox, festival de Beauregard : je vous laisse...
http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/pop/agnes-obel-au-festival-beauregard-2014-158137
http://culturebox.francetvinfo.fr/live/musique/pop/agnes-obel-au-festival-beauregard-2014-158137
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Via Culture box, toujours : De belles choses par cette artiste - Leyla Mc Calla :
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
- Paroles:
- I saw you this morning,
You were moving so fast.
Can’t seem to loosen my grip,
On the past.
And I miss you so much,
There’s no one in sight.
And we’re still making love,
In my secret life.
I smile when I’m angry.
I cheat and I lie.
I do what I have to do,
To get by.
But I know what is wrong,
And I know what is right.
And I’d die for the truth,
In my secret life.
Hold on, hold on, my brother,
My sister, hold on tight.
I finally got my orders,
I’ll be marching through the morning.
Marching through the night,
Moving ‘cross the borders,
Of my secret life.
Looked through the paper,
Makes you want to cry.
Nobody cares if the people,
Live or die.
And the dealer wants you thinking,
That it’s either black or white.
Thank God it’s not that simple,
In my secret life.
I bite my lip.
I buy what I’m told.
From the latest hit,
To the wisdom of old.
But I’m always alone,
And my heart is like ice.
And it’s crowded and cold,
In my secret life
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
une IRL à la côte sauvage ou à la pointe-indienne à pointe-noire, j'en rêve ....
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Admettre à défaut de comprendre
j'avoue: je ne comprends pas ce que ça signifie...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Admettre à défaut de comprendre
une seconde d'éternité.....
zebravalia- Messages : 685
Date d'inscription : 10/01/2014
Age : 55
Localisation : maroc
Re: Admettre à défaut de comprendre
Anglophones, vach'espagnolophones ou y'entravequedallophones, voilà une vidéo noire dont l'effet est saisissant surtout en plein écran. Je m'explique : quelqu'un a eu la bonne idée de créer une bande son des sons entendus par "Ceux" du spectre autistique.
Pour ma part, je trouve cela extrêmement réaliste. J'ai instantanément été obligé de "blinder" pour suivre en partie l'intervenante et aller au bout.
Pour ma part, je trouve cela extrêmement réaliste. J'ai instantanément été obligé de "blinder" pour suivre en partie l'intervenante et aller au bout.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Difficile de trouver la parade, autant besoin d'air que d'eau, pas de doute possible.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tranquille matin de vacances, hésitant entre l'ananas et l'abricot, ou l'abricot de la nana (euh, je m'égare, je m'égare... ce doit être le thé...), je passe en revue mails, FB, ZC, Tumbl'R, bref, le monde moderne.
et je suis tombé sur :
Une vidéo sur FB, non You Tube, où dans un club de vacances genre american way of life, un gros monsieur (mais pas énorme non plus) danse et s’agite au milieu d’un groupe, genre fitness.
Je n’ai pas su l’extraire, désolé, cela aurait été parlant.
Commentaires :
Légende de la photo : MDR ! L'a la pêche Bidochon... et le palpitant en forme, car c'est du "cardio"
3 personnes aiment ça.
E.A. : Oui mais le gros bide est mal assorti au string...
E.L. : On peut raisonnablement dire qu'il se porte bien, dans tous les sens du terme.
Zebr Ours (donc moi) : C'est toujours bon de se moquer des gros, cela rassure et ça ne coute rien.
A.F.B.V. : Je plussoie (ancienne grosse)
Zebr Ours : Eh oui, les gros, les blacks, les juifs, les femmes, les... simples d'esprits, ceux qui tombent dans les escaliers, ceux qui s'effondrent alcoolisés à l'encoignure de nos portes... ah les autistes aussi, j'oubliais les autistes.
Verbatim
J'ai pété un câble. Je l'ai déconnecté immédiatement.
(Ah, un détail, Ours : Caucasien, un peu chauve, binoclard, 1,84m et 138kg et tout fonctionne)
(Et un autre détail : Obélix pourrait être mon jumeau, en tout cas c'est mon copain d'enfance, finalement le seul)
et je suis tombé sur :
Une vidéo sur FB, non You Tube, où dans un club de vacances genre american way of life, un gros monsieur (mais pas énorme non plus) danse et s’agite au milieu d’un groupe, genre fitness.
Je n’ai pas su l’extraire, désolé, cela aurait été parlant.
Commentaires :
Légende de la photo : MDR ! L'a la pêche Bidochon... et le palpitant en forme, car c'est du "cardio"
3 personnes aiment ça.
E.A. : Oui mais le gros bide est mal assorti au string...
E.L. : On peut raisonnablement dire qu'il se porte bien, dans tous les sens du terme.
Zebr Ours (donc moi) : C'est toujours bon de se moquer des gros, cela rassure et ça ne coute rien.
A.F.B.V. : Je plussoie (ancienne grosse)
Zebr Ours : Eh oui, les gros, les blacks, les juifs, les femmes, les... simples d'esprits, ceux qui tombent dans les escaliers, ceux qui s'effondrent alcoolisés à l'encoignure de nos portes... ah les autistes aussi, j'oubliais les autistes.
Verbatim
J'ai pété un câble. Je l'ai déconnecté immédiatement.
(Ah, un détail, Ours : Caucasien, un peu chauve, binoclard, 1,84m et 138kg et tout fonctionne)
(Et un autre détail : Obélix pourrait être mon jumeau, en tout cas c'est mon copain d'enfance, finalement le seul)
Dernière édition par Ours le Jeu 10 Juil 2014 - 12:16, édité 1 fois
Invité- Invité
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