Admettre à défaut de comprendre
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Tiens... je te le prête .... pour recharger tes accus
Oh capitaine, mon capitaine... a quitté le navire, mais ses matelots sont toujours sur le pont pour le saluer pour lui rendre hommage !
Très grand acteur qui brille désormais au firmament...
Des bizzzzzzzzzzzz
Oh capitaine, mon capitaine... a quitté le navire, mais ses matelots sont toujours sur le pont pour le saluer pour lui rendre hommage !
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Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
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Localisation : Gard
Re: Admettre à défaut de comprendre
http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/photo/esthetiques-dun-monde-desenchante-au-centre-dart-contemporain-de-meymac-161469
Quel rapport avec la douance ?
A mon sens, c'est bien ce que nous expérimentons.
Le XXI° siècle nous a été livré sans les idéologies, les religions (et son substitut la foi en la raison, Jean Paul II ne s'y était pas trompé en associant foi et raison dans son encyclique fides et ratio(*)), tout au moins en ce qui concerne notre partie du monde. Que reste-t-il comme communauté sociale : pas grand chose de plus que les sports collectifs où les ferveurs qu'ils déclenchent sont souvent de circonstance et n'ont d'élan sportif que le nom.
"Diviser pour mieux régner" les gouvernants et grandes entreprises savent bien mettre cette aphorisme en musique. A ces collectifs sociaux, nous avons substitué notre individu, notre personne promue en pivot de notre vie. Nous sommes centrés consciemment ou inconsciemment sur nous, équipé de béquilles : la technophilie, le corps, quelques religiosités exotiques que l'on pourrait aisément regrouper avec certains comportements alimentaires ou écologiques, les marques et labels, ...
Au lieu d'être des individus rattachés à un collectif, les éléments qui pourraient constituer des ébauches de collectifs passent par notre filtre individuel. Un prêtre catholique a dit un jour, lors d'un cours de théologie liturgique auquel je participais, qu'il fallait vivre l'ensemble liturgique et non y faire son "petit marché" car dans ce cas nous ne pouvions être dans l'adoration du "Christ Rédempteur". Pour être dans un collectif il faut accepter le tout.
Le picorage que nous pratiquons pour renforcer, inculturer notre vie passe en fait par l'individu en tant que centre de décision, en tant que consommateur des idées et mouvements auxquels nous décidons d'adhérer. Il n'est donc pas socialisant bien au contraire.
Or, il y a un vice dans cette démarche. Nous savons pertinemment que notre individu n'a pas de transcendance. Il a un début et une fin. De quoi disposons nous pour aller au delà de notre frontière ? De ce que j'en comprends, nous n'avons que deux tensions possibles : Eros le procréateur et son acception intellectualisée la création culturelle et Thanatos le destructeur et son avatar politique le pouvoir. Je m'amuse quelque fois à raccorder ce qui m'émeut à l'un ou à l'autre. Pour le moment, je n'ai pas trouvé de biais : il y a moi - Eros - Thanatos. Et ce qui me touche, c'est la relation entre ces pôles, pas les pôles en eux-mêmes.
Par ce que je ne m'y étais jamais autorisé, j'anime un blog érotico-pornographique. C'est une transgression importante pour moi, car en plus je connais quelques lecteurs/lectrices de ces pensées sulfureuses. Les premières publications ont été très excitantes, une sorte de nudité publique. Puis j'ai été obligé de "monter d'un cran" (comme la drogue : tension vers Eros ou Thanatos ?). Mais cela n'a pas suffit : je n'ai trouvé de cohérence que quand j'y ai ajouté(sur le blog ou ailleurs) des messages, des mots, des choses qui appelait la relation à Eros. Je pense que j'aurai pu, si cela avait été mon inclinaison, y intégrer des images morbides. Il en vient qu'au delà de la purge des gonades, l'autosatisfaction individuelle (pas seulement masturbatoire) ne m'a rien apporté en sérénité, bien au contraire.
Et c'est cette intense pauvreté de l'individu que je ressens devant ce tableau.
Tout cela c'est bien malin (peut-être) mais comment faire pour construire du lien social quand on est en position très minoritaire dans une société. Comment se retrouver, s'imaginer en un tout, enchanter notre réel quand on a notre niveau d'exigence. La rencontre, l'IRL, le partage culturel, les beuveries et les nuits de paroles, le sexe.... ne peuvent prendre un sens que si on les intègre dans une démarche de relation à une "transcendance", donc dans un hyper-projet, hyper au sens de "qui nous dépasse". Le plaisir, la joie, l'envie est dans la tension vers un objectif commun. Et dans cette tension, il ne s'agit pas de faire juste, il s'agit de ne pas faire faux. Faire juste, c'est être premier de la classe, c'est la gloire et le pouvoir ; ne pas faire faux, c'est l'ombre de l'humble besogne. Cette tension telle que je la ressens est un chemin, une voie, une route, une imperfection permanente vers une sorte d'absolu.
C'est peut-être pour cela que j'aime tant ces images de ... perspective.
C'est cela, peut-être vivre en perspective.
Je suis nourri de SF, elle a bercé toute ma jeunesse. Avec un compagnon d'internat, qui devait être rayé jusque dans les bulbes de ses cheveux mais à l'époque je ne pouvais le savoir, nous savions mais ne pouvions l'accepter en raison, que nous étions des aliens et que notre vaisseau était enfoui sous le plancher du gymnase (Men in Black n'a rien inventé, n'est-ce pas ?). Nous étions là en mission ou en perdition, je ne sais plus (Notre amitié s'est brisée lors de mon mariage, peut-être avait-il compris lui, mon absolue extinction décidée à ce moment précis. Nous n'avons jamais su reprendre contact, pourtant par le biais de l'amicale des anciens, nous pourrions nous écrire).
Et si en fait, nous étions la race de demain. Et si nous mettions peu à peu en place les briques de la construction de cette société humaine dont au fond, nous aimerions tant faire partie ?
Yapluka, Faucons et que les vrais lèvent le doigt.
(*) : « Fides et ratio binæ quasi pennæ videntur quibus veritatis ad contemplationem hominis attollitur animus. » / « La foi et la raison sont comme deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. »
Quel rapport avec la douance ?
A mon sens, c'est bien ce que nous expérimentons.
Le XXI° siècle nous a été livré sans les idéologies, les religions (et son substitut la foi en la raison, Jean Paul II ne s'y était pas trompé en associant foi et raison dans son encyclique fides et ratio(*)), tout au moins en ce qui concerne notre partie du monde. Que reste-t-il comme communauté sociale : pas grand chose de plus que les sports collectifs où les ferveurs qu'ils déclenchent sont souvent de circonstance et n'ont d'élan sportif que le nom.
"Diviser pour mieux régner" les gouvernants et grandes entreprises savent bien mettre cette aphorisme en musique. A ces collectifs sociaux, nous avons substitué notre individu, notre personne promue en pivot de notre vie. Nous sommes centrés consciemment ou inconsciemment sur nous, équipé de béquilles : la technophilie, le corps, quelques religiosités exotiques que l'on pourrait aisément regrouper avec certains comportements alimentaires ou écologiques, les marques et labels, ...
Au lieu d'être des individus rattachés à un collectif, les éléments qui pourraient constituer des ébauches de collectifs passent par notre filtre individuel. Un prêtre catholique a dit un jour, lors d'un cours de théologie liturgique auquel je participais, qu'il fallait vivre l'ensemble liturgique et non y faire son "petit marché" car dans ce cas nous ne pouvions être dans l'adoration du "Christ Rédempteur". Pour être dans un collectif il faut accepter le tout.
Le picorage que nous pratiquons pour renforcer, inculturer notre vie passe en fait par l'individu en tant que centre de décision, en tant que consommateur des idées et mouvements auxquels nous décidons d'adhérer. Il n'est donc pas socialisant bien au contraire.
Or, il y a un vice dans cette démarche. Nous savons pertinemment que notre individu n'a pas de transcendance. Il a un début et une fin. De quoi disposons nous pour aller au delà de notre frontière ? De ce que j'en comprends, nous n'avons que deux tensions possibles : Eros le procréateur et son acception intellectualisée la création culturelle et Thanatos le destructeur et son avatar politique le pouvoir. Je m'amuse quelque fois à raccorder ce qui m'émeut à l'un ou à l'autre. Pour le moment, je n'ai pas trouvé de biais : il y a moi - Eros - Thanatos. Et ce qui me touche, c'est la relation entre ces pôles, pas les pôles en eux-mêmes.
Par ce que je ne m'y étais jamais autorisé, j'anime un blog érotico-pornographique. C'est une transgression importante pour moi, car en plus je connais quelques lecteurs/lectrices de ces pensées sulfureuses. Les premières publications ont été très excitantes, une sorte de nudité publique. Puis j'ai été obligé de "monter d'un cran" (comme la drogue : tension vers Eros ou Thanatos ?). Mais cela n'a pas suffit : je n'ai trouvé de cohérence que quand j'y ai ajouté(sur le blog ou ailleurs) des messages, des mots, des choses qui appelait la relation à Eros. Je pense que j'aurai pu, si cela avait été mon inclinaison, y intégrer des images morbides. Il en vient qu'au delà de la purge des gonades, l'autosatisfaction individuelle (pas seulement masturbatoire) ne m'a rien apporté en sérénité, bien au contraire.
Et c'est cette intense pauvreté de l'individu que je ressens devant ce tableau.
Tout cela c'est bien malin (peut-être) mais comment faire pour construire du lien social quand on est en position très minoritaire dans une société. Comment se retrouver, s'imaginer en un tout, enchanter notre réel quand on a notre niveau d'exigence. La rencontre, l'IRL, le partage culturel, les beuveries et les nuits de paroles, le sexe.... ne peuvent prendre un sens que si on les intègre dans une démarche de relation à une "transcendance", donc dans un hyper-projet, hyper au sens de "qui nous dépasse". Le plaisir, la joie, l'envie est dans la tension vers un objectif commun. Et dans cette tension, il ne s'agit pas de faire juste, il s'agit de ne pas faire faux. Faire juste, c'est être premier de la classe, c'est la gloire et le pouvoir ; ne pas faire faux, c'est l'ombre de l'humble besogne. Cette tension telle que je la ressens est un chemin, une voie, une route, une imperfection permanente vers une sorte d'absolu.
C'est peut-être pour cela que j'aime tant ces images de ... perspective.
C'est cela, peut-être vivre en perspective.
Je suis nourri de SF, elle a bercé toute ma jeunesse. Avec un compagnon d'internat, qui devait être rayé jusque dans les bulbes de ses cheveux mais à l'époque je ne pouvais le savoir, nous savions mais ne pouvions l'accepter en raison, que nous étions des aliens et que notre vaisseau était enfoui sous le plancher du gymnase (Men in Black n'a rien inventé, n'est-ce pas ?). Nous étions là en mission ou en perdition, je ne sais plus (Notre amitié s'est brisée lors de mon mariage, peut-être avait-il compris lui, mon absolue extinction décidée à ce moment précis. Nous n'avons jamais su reprendre contact, pourtant par le biais de l'amicale des anciens, nous pourrions nous écrire).
Et si en fait, nous étions la race de demain. Et si nous mettions peu à peu en place les briques de la construction de cette société humaine dont au fond, nous aimerions tant faire partie ?
Yapluka, Faucons et que les vrais lèvent le doigt.
(*) : « Fides et ratio binæ quasi pennæ videntur quibus veritatis ad contemplationem hominis attollitur animus. » / « La foi et la raison sont comme deux ailes qui permettent à l'esprit humain de s'élever vers la contemplation de la vérité. »
Dernière édition par Ours le Ven 15 Aoû 2014 - 12:53, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Et c'est cette intense pauvreté de l'individu que je ressens devant ce tableau.
La pauvreté n'existe surtout que comme fait de soumission à la tyrannie sociale. En effet, éco-logiquement :
il y a de quoi nourrir le monde avec moins de 3% de l'énergie et 2% du tps de travail annuels disponibles.
( j'ai bien compris que tu ne parlais pas de cette pauvreté là,
disons que c'est ma façon de dire que nous ne sommes surtout pauvres que de bienveillance sincère )
- Spoiler:
Et parce que l'individu en tant que tel est une modélisation d'une réalité - pas une vérité en soi ;
c'est un texte de philo 'scolaire' qui explique que Robinson n'existe pas sans l'humanité, sans l'univers...
Le cliché éculé rappelant que nous sommes (de) l'univers expérimentant certains niveaux de conscience,
contient une part significative de pertinence conceptuelle sous-considérée (capital->capita->tête->égos->narcisse).
On pourrait croire que le néo-cortex finira par comprendre plus avant ses interconnections universelles,
pour l'heure, il est encore sous l'emprise "olfactive" des reines de fourmilières (Vénus et Moria - Eros et Thanatos).
nous répétons les schémas de domination: "tout changer pour que rien de change", écrivait Gramsci.
Les organisations militaro-industrielles modernes, variantes techniques des tyrannies habituelles, continuent, (par injonctions, propagandes, pressions matérielles, symboliques...) à la récurrence de notre folie destructrice.
En transcendant son environnement, l'humanité, curieuse et immature, soumise à son avidité vaniteuse comme un petit enfant qui vient de comprendre comment ouvrir les portes de la cuisine, est devenue un cancer qu'aucun anticorps ne parvient plus à modérer assez. Nique ta mère-nature, Zeus, Prométhée a mis la main sur les réserves, les allumettes, les couteaux, le white-spirit, comme sur ses petits frères et soeurs.
Est-il assez mûr pour gérer sa phase d'ivresse du pouvoir,
ne pas faire sauter la gazinière et sauver quelques meubles ?
Il est permis d'en douter, et pourtant, tous les enfants ne foutent pas le feu à l'appart..
Soumis à nos capitalement entêtés égos enivrés, la main au cul de la boîte de Pandore, un sursaut de prudence, de respect, de délicatesse... viendra t'il rétablir l'harmonie vitale à nos destins - et transcender l'ivresse ?
l'hyper-projet pourrait par exemple partir de deux éléments:comment faire pour construire du lien social quand on est en position très minoritaire dans une société
- les fondamentaux, que nous acceptons d'y mettre en commun: droits à la dignité, respect, liberté, égalité, solidarité..
- la prise en compte sincère et efficace des différences, des volontés, des minorités..- leurs articulations et spécificités.
> le point matériel de démarrage importe assez peu, tant qu'on reste dans la perspective d'un hyper-projet.
une proposition est de partir sur la solidarité alimentaire universelle basique. (jardins partagés, etc..)
l'important reste la volonté de préserver à la fois le droit à la solitude ontologique de tous, les droits fondamentaux de tout un chacun, et à la fois les divers et vivants projets où les interactions complexes nécessitent des organisations gérées par tous, pour tous, et au service de tous ("tous": essentiellement au sens ici des volontés parties prenantes).
Demandons nous ce que chacun peut faire pour tout un chacun,
et pour que ces organisations restent des outils, et non des aliénations...
Free- Messages : 1257
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Localisation : Tardis.XLII
Re: Admettre à défaut de comprendre
Entre temps j'ai complété mon texte.
Je lis dans tes commentaires des choses que je comprends mais ne discerne pas suffisamment (je ne suis pas rationnel, je suis sensitif perceptif). Mais j'y trouve un écho à ce qui tourne dans ma tête.
Je lis dans tes commentaires des choses que je comprends mais ne discerne pas suffisamment (je ne suis pas rationnel, je suis sensitif perceptif). Mais j'y trouve un écho à ce qui tourne dans ma tête.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai répondu instinctivement. Maintenant, je lis et relis.
J'y trouve de l'enthousiasme et de l'envie.
Cela me plait.
J'y trouve de l'enthousiasme et de l'envie.
Cela me plait.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
et donc relecture de ce que tu as écris; c'est marrant tu as en particulier ajouté le passage "men in black";
la subliminale vision de l'Enterprise de Star Trek était suggérée à la première mouture de ton texte,
ce qui a orienté le mien: en effet, l'enterprise, c'est la transcendance de l'humanité par le capitalisme moderne.
Un hyper-projet, selon moi, est une contre proposition à l'entreprise pyramidale. Donc à multi-horizons.
Des petits vaisseaux qui naviguent ensemble, se séparent (et se rejoignent librement quand c'est important)...
Il me semble que ton projet vise en particulier un certain rapport à la culture, et une thématique ;
j'ai un peu mis les pieds dans le plat en parlant de nourriture, en contre-pied à l'érotisme ;
dans une perspective d'hyper-projet un rapport sain avec la culture ne s'inscrit-il pas dans une démarche sociale ?
La culture dans son acception du 19ème, et même encore un peu jusque dans les années 40-50, désigne une démarche d'engagement politique, social, très concret...
Selon moi, Malraux et tous les ministères de la culture qui ont suivi, sont l'incarnation moderne de la volonté de destruction de la culture ; les gens qui font la queue au concert place de la Bastille pendant que les espagnols occupent les rues de leur ville depuis des semaines puis des mois, une expo d'art dans une galerie du Marais... toute démarche qui n'est pas en lien avec les engagements vivants et forts de la cité, signifient le plus souvent pour moi la mort de la culture. Et parfois, cesser de patauger dans cette mélasse peut être salutaire..
la subliminale vision de l'Enterprise de Star Trek était suggérée à la première mouture de ton texte,
ce qui a orienté le mien: en effet, l'enterprise, c'est la transcendance de l'humanité par le capitalisme moderne.
Un hyper-projet, selon moi, est une contre proposition à l'entreprise pyramidale. Donc à multi-horizons.
Des petits vaisseaux qui naviguent ensemble, se séparent (et se rejoignent librement quand c'est important)...
Il me semble que ton projet vise en particulier un certain rapport à la culture, et une thématique ;
j'ai un peu mis les pieds dans le plat en parlant de nourriture, en contre-pied à l'érotisme ;
dans une perspective d'hyper-projet un rapport sain avec la culture ne s'inscrit-il pas dans une démarche sociale ?
La culture dans son acception du 19ème, et même encore un peu jusque dans les années 40-50, désigne une démarche d'engagement politique, social, très concret...
Selon moi, Malraux et tous les ministères de la culture qui ont suivi, sont l'incarnation moderne de la volonté de destruction de la culture ; les gens qui font la queue au concert place de la Bastille pendant que les espagnols occupent les rues de leur ville depuis des semaines puis des mois, une expo d'art dans une galerie du Marais... toute démarche qui n'est pas en lien avec les engagements vivants et forts de la cité, signifient le plus souvent pour moi la mort de la culture. Et parfois, cesser de patauger dans cette mélasse peut être salutaire..
Free- Messages : 1257
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Re: Admettre à défaut de comprendre
tu as le doute actif, d'un coup ?-)
Free- Messages : 1257
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Localisation : Tardis.XLII
Re: Admettre à défaut de comprendre
"Je ne me demande pas où mènent les routes, c'est pour le trajet que je pars."
Anne Hébert - Le Torrent (1950), via L'échappée Belle - FB
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Zhello Ours,
(avec mon avatar actuel, je ne pouvais que passer par ici ;-) )
attristée moi aussi par le départ de Robin Williams. Comme cette dame gorille, d'ailleurs : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1232089-video-un-gorille-peine-par-la-mort-de-robin-williams-les-singes-font-aussi-leur-deuil.html
¤
Ah, et comme Free passe par ici (hello !), et qu'il réclamait sur un autre fil ami du son rock, je reprends du service pour cette fois, en mettant du Porcupine Tree ^^
!
(avec mon avatar actuel, je ne pouvais que passer par ici ;-) )
attristée moi aussi par le départ de Robin Williams. Comme cette dame gorille, d'ailleurs : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1232089-video-un-gorille-peine-par-la-mort-de-robin-williams-les-singes-font-aussi-leur-deuil.html
- Aragon..:
( psst, pour ''Les mains d'Elsa'', poème magnifique s'il en est, y a quelques coquilles de pluriel qui s'y sont glissées par inadvertance ^^
et surtout, la version musicale bonux par Monique Morelli :
¤
Ah, et comme Free passe par ici (hello !), et qu'il réclamait sur un autre fil ami du son rock, je reprends du service pour cette fois, en mettant du Porcupine Tree ^^
- Porcupine Tree:
!
Dernière édition par # Zwi'schen'ding # le Sam 16 Aoû 2014 - 5:22, édité 1 fois (Raison : ajouts musicaux)
Zwischending- Messages : 889
Date d'inscription : 27/05/2013
Localisation : île de France
Re: Admettre à défaut de comprendre
Effectivement jolie ourse en avatar. Qu'une ourse fardée passe par ici n'est pas pour me déplaire.
Merci pour les fautes d'accord que je n'avais pas contrôlées, voila ce que c'est de se fier à autrui. A priori, je pense les avoir corrigées.
Merci pour les fautes d'accord que je n'avais pas contrôlées, voila ce que c'est de se fier à autrui. A priori, je pense les avoir corrigées.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Je voudrai partager ici deux textes : Gilles Deleuze dont je poursuis la lecture morcelée et Régis Debray,
Chacun d'eux me parait fondamental et complémentaire.
Gilles Deleuze dans un premier temps.
D'où l'on peut dire que le dynamique prévaut sur le statique, l'action sur la situation, le témoignage sur la réalité. Voire y lire que ce sont les rapport, les relations entre les choses qui donne sens aux choses et non les choses elle même. C'est par ce que je vois un caillou sur le chemin, que ce caillou existe pour moi. D'aucun ne le voyant pas, le caillou reste dans l'indistinct. De même, c'est parce que je connais l'objectif que le chemin fait sens. Qui n'a jamais randonné connait l'importance du point d'arrivée et de la bière fraiche qui l'accompagne. C'est au souvenir de ceci que la randonnées devient effort plaisant.
qu'est-ce que les empiristes ont trouvé, pas dans leur tête, mais dans le monde, et qui est comme une découverte vitale, une certitude de la vie, qui change la manière de vivre si l'on s'y accroche vraiment ?
Ce n'est pas du tout la question "est-ce que l'intelligible vient du sensible ?", mais une tout autre question, celle des relations. Les relations sont extérieures à leurs termes. "Pierre est plus petit que Paul", "le verre est sur la table" : la relation n'est intérieure ni à l'un des termes qui serait dès lors sujet, ni à l'ensemble des deux. Bien plus, une relation peut changer sans que les termes changent. On objectera que le verre est peut-être modifié lorsqu'on le transporte hors de la table, mais ce n'est pas vrai, les idées du verre et de la table ne sont pas modifiées, qui sont les vrais termes des relations. Les relations sont au milieu, et existent comme telles.
Cette extériorité des relations, ce n'est pas un principe, c'est une protestation vitale contre les principes.
Gilles Deleuze / Claire Parnet - Entretiens
Subversif, non, en tout cas optimiste.
Pour comprendre ce qui fait tenir ensemble une société, vous mobilisez un concept issu des mathématiques, l'incomplétude » de Kurt Gôdel (1906-1978) De quoi s'agit-il ?
Gôdel ne m'a rien inspiré du tout. Il m'a seulement aidé à mieux formuler mes idées. je m'étais gratté la tête pendant des années en regardant les cloîtres, en lisant les mythes de fondation des cités, en fumant sur l'ex-Place Rouge (c'était interdit) ou en me morfondant en prison, pour comprendre pourquoi, quand il y a de l'ouverture vers un haut, il y a une clôture en bas, et vice versa.
Le mystique se retranche. Quand vous tracez un périmètre ou édifiez une enceinte, vous avez un templum (du grec temnô, « découper »), ou un espace désormais inviolable sous peine de mort, Rome. J'aurais cent exemples concrets à vous citer où s'articulent délimitation et surélévation, appartenance et point focal. Et puis, plus tard, j'ai rencontré le ou les théorèmes de Gôdel, très complexes comme chacun sait, et que je me garderais bien de résumer, mais qui disent quelque chose comme : « On ne peut construire une proposition p énonçant la consistance d'un système s, telle que p appartienne elle-même à s. »
Une société n'est pas un système logique, bien sûr, mais la formulation m'a paru de nature à illustrer le lien incongru entre, pour aller vite, la frontière et le sacré. La finitude, c'est un à-plat. Nous sommes limités dans l'espace et dans le temps. Soit. L'incomplétude, c'est en relief. Cela branche de l'externe sur de l'interne. Cela soude une verticale à de l'horizontale, un ailleurs sur de l'ici, un demain ou un autrefois sur l'aujourd'hui.
Un ordre stable ne se fonde pas sur lui-même. La morale ne se fonde pas en terme de morale, ni l'art en terme d'art. Il faut toujours une verticale, un englobant ou un terme extérieur au plan d'immanence. Ce manque-à-être est une infirmité, mais elle est productive. Elle fait la force du plantigrade omnivore en le vouant à aller tête levée (très touché que vous pensiez à moi, M.Debray). Ce qui tombe sous le sens renvoie à un au-delà qui lui confère son vrai sens. Un dieu, un héros fondateur, une idée régulatrice, la société sans classe, le douzième imam, etc.
On ne peut parler ici de théorème. Axiome est plus approprié, ou principe. C'est logiquement indémontrable et si vous regardez les faits historiques, c'est pratiquement évident. Supprimez l'intouchable référence, et l'ensemble constitué éclate. L'Union soviétique ne pouvait survivre à la désacralisation de Lénine, et les États-Unis ne le resteraient pas longtemps si Lincoln, suite à une vague révisionniste, tombait de son piédestal et si le In God we trust disparaissait des dollars. La religion biblico-patriotique, le Dieu confédéral, ça soude, là-bas, les forces centrifuges, ça neutralise la guerre des races et des classes, ça permet le puzzle. En laissant s'évanouir son sacré républicain, la France s'effiloche en communautés, chacune d'elle cultivant ses sacralités propres, à coup de lois mémorielles. Le sacré, ça se reconnaît à l'existence d'interdits et de lois contraignantes, ce que n'exige pas une simple valeur.
Entretien avec Régis Debray - Philosophie magazine juillet-août 2014
Je pataugeais dans une notion fédératrice d'hyper projet pour redonner du sens, j'ignorai qu'il l'avait si bien et si complètement écrit. La verticalité axe l'horizontalité.
Chacun d'eux me parait fondamental et complémentaire.
Gilles Deleuze dans un premier temps.
D'où l'on peut dire que le dynamique prévaut sur le statique, l'action sur la situation, le témoignage sur la réalité. Voire y lire que ce sont les rapport, les relations entre les choses qui donne sens aux choses et non les choses elle même. C'est par ce que je vois un caillou sur le chemin, que ce caillou existe pour moi. D'aucun ne le voyant pas, le caillou reste dans l'indistinct. De même, c'est parce que je connais l'objectif que le chemin fait sens. Qui n'a jamais randonné connait l'importance du point d'arrivée et de la bière fraiche qui l'accompagne. C'est au souvenir de ceci que la randonnées devient effort plaisant.
qu'est-ce que les empiristes ont trouvé, pas dans leur tête, mais dans le monde, et qui est comme une découverte vitale, une certitude de la vie, qui change la manière de vivre si l'on s'y accroche vraiment ?
Ce n'est pas du tout la question "est-ce que l'intelligible vient du sensible ?", mais une tout autre question, celle des relations. Les relations sont extérieures à leurs termes. "Pierre est plus petit que Paul", "le verre est sur la table" : la relation n'est intérieure ni à l'un des termes qui serait dès lors sujet, ni à l'ensemble des deux. Bien plus, une relation peut changer sans que les termes changent. On objectera que le verre est peut-être modifié lorsqu'on le transporte hors de la table, mais ce n'est pas vrai, les idées du verre et de la table ne sont pas modifiées, qui sont les vrais termes des relations. Les relations sont au milieu, et existent comme telles.
Cette extériorité des relations, ce n'est pas un principe, c'est une protestation vitale contre les principes.
Gilles Deleuze / Claire Parnet - Entretiens
Subversif, non, en tout cas optimiste.
Pour comprendre ce qui fait tenir ensemble une société, vous mobilisez un concept issu des mathématiques, l'incomplétude » de Kurt Gôdel (1906-1978) De quoi s'agit-il ?
Gôdel ne m'a rien inspiré du tout. Il m'a seulement aidé à mieux formuler mes idées. je m'étais gratté la tête pendant des années en regardant les cloîtres, en lisant les mythes de fondation des cités, en fumant sur l'ex-Place Rouge (c'était interdit) ou en me morfondant en prison, pour comprendre pourquoi, quand il y a de l'ouverture vers un haut, il y a une clôture en bas, et vice versa.
Le mystique se retranche. Quand vous tracez un périmètre ou édifiez une enceinte, vous avez un templum (du grec temnô, « découper »), ou un espace désormais inviolable sous peine de mort, Rome. J'aurais cent exemples concrets à vous citer où s'articulent délimitation et surélévation, appartenance et point focal. Et puis, plus tard, j'ai rencontré le ou les théorèmes de Gôdel, très complexes comme chacun sait, et que je me garderais bien de résumer, mais qui disent quelque chose comme : « On ne peut construire une proposition p énonçant la consistance d'un système s, telle que p appartienne elle-même à s. »
Une société n'est pas un système logique, bien sûr, mais la formulation m'a paru de nature à illustrer le lien incongru entre, pour aller vite, la frontière et le sacré. La finitude, c'est un à-plat. Nous sommes limités dans l'espace et dans le temps. Soit. L'incomplétude, c'est en relief. Cela branche de l'externe sur de l'interne. Cela soude une verticale à de l'horizontale, un ailleurs sur de l'ici, un demain ou un autrefois sur l'aujourd'hui.
Un ordre stable ne se fonde pas sur lui-même. La morale ne se fonde pas en terme de morale, ni l'art en terme d'art. Il faut toujours une verticale, un englobant ou un terme extérieur au plan d'immanence. Ce manque-à-être est une infirmité, mais elle est productive. Elle fait la force du plantigrade omnivore en le vouant à aller tête levée (très touché que vous pensiez à moi, M.Debray). Ce qui tombe sous le sens renvoie à un au-delà qui lui confère son vrai sens. Un dieu, un héros fondateur, une idée régulatrice, la société sans classe, le douzième imam, etc.
On ne peut parler ici de théorème. Axiome est plus approprié, ou principe. C'est logiquement indémontrable et si vous regardez les faits historiques, c'est pratiquement évident. Supprimez l'intouchable référence, et l'ensemble constitué éclate. L'Union soviétique ne pouvait survivre à la désacralisation de Lénine, et les États-Unis ne le resteraient pas longtemps si Lincoln, suite à une vague révisionniste, tombait de son piédestal et si le In God we trust disparaissait des dollars. La religion biblico-patriotique, le Dieu confédéral, ça soude, là-bas, les forces centrifuges, ça neutralise la guerre des races et des classes, ça permet le puzzle. En laissant s'évanouir son sacré républicain, la France s'effiloche en communautés, chacune d'elle cultivant ses sacralités propres, à coup de lois mémorielles. Le sacré, ça se reconnaît à l'existence d'interdits et de lois contraignantes, ce que n'exige pas une simple valeur.
Entretien avec Régis Debray - Philosophie magazine juillet-août 2014
Je pataugeais dans une notion fédératrice d'hyper projet pour redonner du sens, j'ignorai qu'il l'avait si bien et si complètement écrit. La verticalité axe l'horizontalité.
Dernière édition par Ours le Mar 19 Aoû 2014 - 5:56, édité 1 fois (Raison : complété.... j'étais fatigué hier soir !)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Longue complainte, émotion au bord des yeux, tempo quasi religieux, voix cristalline et chaleureuse (comment cela se peut ?)
Exact écho à mes sentiments des dernières 24h00.
Cette artiste est magnifique.
Exact écho à mes sentiments des dernières 24h00.
Cette artiste est magnifique.
Dernière édition par Ours le Mer 20 Aoû 2014 - 11:44, édité 1 fois (Raison : Pfffittt, toujours aussi incapable de faire un texte "propre" du premier coup !)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Marche,
N’arrête pas de marcher
D’ouvrir des portes
De soulever des pierres
De chercher dans les tiroirs de l’ombre
De creuser des puits dans la lumière
Cherche,
N’arrête pas de chercher
Les traces de l’oiseau dans l’air
L’écho dans le ravin
L’incendie dans les neiges de l’amandier
Tout l’ignoré
Le caché
L’inconnu
Le perdu
Cherche
Tu trouveras
Le mot et la couleur de ton poème
Jean-Pierre Siméon – Ton poème
Source : Beauty will save the world
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Si j'en crois cet artiste, je ne suis donc pas le seul à voir de façon fragmentée, nette mais fragmentée.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
« S’il est un fait étrange et inexplicable, c’est bien qu’une créature douée d’intelligence et de sensibilité reste toujours assise sur la même opinion, toujours cohérente avec elle-même.(…)
Un être doté de nerfs moderne, d’une intelligence sans œillères, d’une sensibilité en éveil, a le devoir cérébral de changer d’opinion et de certitude plusieurs fois par jour.
L’homme discipliné et cultivé fait de son intelligence les miroirs du milieu ambiant transitoire ; il est républicain le matin, monarchiste au crépuscule ; athée sous un soleil éclatant et catholique transmontain à certaines heures d’ombre et de silence (…)
Des convictions profondes, seuls en ont les êtres superficiels. Ceux qui ne font pas attention aux choses, ne les voient guère que pour ne pas s’y cogner, ceux-là sont toujours du même avis, ils sont tout d’une pièce et cohérents.
Ils sont du bois dont se servent la politique et la religion, c’est pourquoi ils brûlent si mal devant la Vérité et la Vie. »
Fernando Pessoa
Via Christian Dubuis Santini, FB.
Il va falloir que je m'y mette à la lecture de ce "Fernando Pessoa", depuis le temps que j'en entends parler...
Un être doté de nerfs moderne, d’une intelligence sans œillères, d’une sensibilité en éveil, a le devoir cérébral de changer d’opinion et de certitude plusieurs fois par jour.
L’homme discipliné et cultivé fait de son intelligence les miroirs du milieu ambiant transitoire ; il est républicain le matin, monarchiste au crépuscule ; athée sous un soleil éclatant et catholique transmontain à certaines heures d’ombre et de silence (…)
Des convictions profondes, seuls en ont les êtres superficiels. Ceux qui ne font pas attention aux choses, ne les voient guère que pour ne pas s’y cogner, ceux-là sont toujours du même avis, ils sont tout d’une pièce et cohérents.
Ils sont du bois dont se servent la politique et la religion, c’est pourquoi ils brûlent si mal devant la Vérité et la Vie. »
Fernando Pessoa
Via Christian Dubuis Santini, FB.
Il va falloir que je m'y mette à la lecture de ce "Fernando Pessoa", depuis le temps que j'en entends parler...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai croisé cela sur FB.
Cela me parait judicieux et à diffuser.
L'auteure est une femme exceptionnelle que j'ai croisé de vue une ou deux fois et lu souvent.
Son blog : http://blogs.lexpress.fr/the-autist/about/
Marie B., une amie ayant reçu à l’âge adulte le diagnostic de syndrome d’Asperger (pour en savoir plus sur ce syndrome, voir le site internet et le forum de l’association asperansa), a rédigé un mini guide destiné aux personnes autistes Asperger.
Le voici :
Guide de survie en territoire humain
Les « Aspies » (diminutif que les personnes Asperger se donnent entre eux) sont vulnérables car leur hypersensibilité est amplifiée et manquent d’intuition sociale. Cependant ils peuvent apprendre les règles de base en société et les erreurs à éviter pour se protéger. Quand le diagnostic de syndrome d’Asperger tombe tardivement dans une vie, le système immunitaire en est d’autant plus éprouvé et ces règles deviennent indispensables pour poursuivre sa route en « territoire humain ».
- Ce n’est pas parce que quelqu’un est gentil avec vous qu’il peut être considéré comme un ami. Il faut prendre le temps de découvrir la personne et ses valeurs avant de déterminer si c’est quelqu’un de bien ou pas.
- Les humains non autistes ne disent pas toujours la vérité. Il ne faut pas se fier à ce que dit une personne, mais à ce qu’elle fait, à sa façon de vivre et d’agir, et il faut observer la cohérence entre ses paroles et ses actes. S’il y a incohérence, s’il y a du flou, ou si votre intuition vous dit de vous éloigner de la personne, alors il faut prendre ses distances, au moins au niveau émotionnel, sinon il y aura souffrances par la suite.
- Il faut prendre le temps de réfléchir avant d’accepter un travail. Un milieu de travail qui n’est pas sain, où il y a trop d’injustices et de mensonges est à fuir pour les Aspies. Si vous acceptez un travail dans un tel milieu, vous savez que votre cerveau ne vous permettra pas de tolérer les injustices et les mensonges ; il risquera donc de vous arriver des déboires, parce que vous ne pourrez pas rester muet sur les injustices et les mensonges, parce que vous risquez de vous faire manipuler par vos collègues et ne pas comprendre les situations floues, parce que vous risquez tout simplement de perdre votre travail étant donné qu’il vous sera difficile de vous adapter à un tel milieu.
- Il ne faut pas croire les gens sur parole quand ils vous font des promesses. S’il s’agit d’une promesse importante, par exemple pour votre carrière professionnelle, il faut demander un document officiel pour pouvoir prouver ce qui a été dit.
- Pour les Aspies femmes, certes minoritaires, il faut se méfier des hommes qui vous parlent très gentiment, vous offrent des cadeaux et vous disent beaucoup de belles choses : il est important que vous en parliez à quelqu’un de confiance qui pourra vous conseiller, pour déterminer si l’homme qui tente de vous séduire est digne de votre confiance et de votre amour. Il vaut mieux peut-être d’abord passer par le stade de l’amitié, en ayant pris le temps d’observer les paroles et les actes de la personne, avant de se décider pour une relation amoureuse. Si vous ne connaissez pas suffisamment celui qui tente de vous séduire, il y a des risques que ce ne soit pas quelqu’un de bien.
- Si vous sentez que des émotions s’accumulent, si vous vous sentez nerveux sans vraiment savoir pourquoi, il est important d’en parler. Ne gardez pas vos émotions et vos douleurs pour vous. Trouvez quelqu’un de confiance à qui vous confier, un ami, un membre de votre famille ou un membre du corps médical qui connaît bien le syndrome d’Asperger. Il est important de donner du sens à vos émotions et vos souffrances pour éviter d’en arriver à un moment de crise émotionnelle violente qui pourrait entraîner des conséquences douloureuses (perte d’emploi, rupture amoureuse, colères violentes, tentative de suicide ou auto-mutilation…). Vos émotions et souffrances sont le signe que quelque chose ne va pas, il est important de comprendre ce que c’est.
- Vos intérêts spécifiques n’intéressent pas tout le monde. Les gens peuvent trouver cela bizarre et vous critiquer, que ce soit parce que l’objet de votre intérêt est atypique, ou parce que l’intensité et la motivation que vous mettez dans la pratique de cet intérêt est extrême. Il faut trouver des personnes qui sont réellement intéressées pour discuter avec vous de cette passion. Il peut être mauvais de parler de cet intérêt spécifique dans le cadre de votre travail, si votre travail n’est pas lié à cet intérêt. Si cet intérêt est une réelle obsession et que vous ne pouvez pas vous empêcher d’en parler, il faut autant que possible arriver à trouver un moyen d’en parler ou de le pratiquer qui ne sera pas nocif pour votre vie en général (le pratiquer pendant les heures de pause, téléphoner à quelqu’un pendant la journée pour en parler, ou échanger par mail…).
Magali Pignard
À l’usage des autistes Asperger : guide de survie en territoire humain
le 26 août 2013 10H55 | par the-autist
Cela me parait judicieux et à diffuser.
L'auteure est une femme exceptionnelle que j'ai croisé de vue une ou deux fois et lu souvent.
Son blog : http://blogs.lexpress.fr/the-autist/about/
Marie B., une amie ayant reçu à l’âge adulte le diagnostic de syndrome d’Asperger (pour en savoir plus sur ce syndrome, voir le site internet et le forum de l’association asperansa), a rédigé un mini guide destiné aux personnes autistes Asperger.
Le voici :
Guide de survie en territoire humain
Les « Aspies » (diminutif que les personnes Asperger se donnent entre eux) sont vulnérables car leur hypersensibilité est amplifiée et manquent d’intuition sociale. Cependant ils peuvent apprendre les règles de base en société et les erreurs à éviter pour se protéger. Quand le diagnostic de syndrome d’Asperger tombe tardivement dans une vie, le système immunitaire en est d’autant plus éprouvé et ces règles deviennent indispensables pour poursuivre sa route en « territoire humain ».
- Ce n’est pas parce que quelqu’un est gentil avec vous qu’il peut être considéré comme un ami. Il faut prendre le temps de découvrir la personne et ses valeurs avant de déterminer si c’est quelqu’un de bien ou pas.
- Les humains non autistes ne disent pas toujours la vérité. Il ne faut pas se fier à ce que dit une personne, mais à ce qu’elle fait, à sa façon de vivre et d’agir, et il faut observer la cohérence entre ses paroles et ses actes. S’il y a incohérence, s’il y a du flou, ou si votre intuition vous dit de vous éloigner de la personne, alors il faut prendre ses distances, au moins au niveau émotionnel, sinon il y aura souffrances par la suite.
- Il faut prendre le temps de réfléchir avant d’accepter un travail. Un milieu de travail qui n’est pas sain, où il y a trop d’injustices et de mensonges est à fuir pour les Aspies. Si vous acceptez un travail dans un tel milieu, vous savez que votre cerveau ne vous permettra pas de tolérer les injustices et les mensonges ; il risquera donc de vous arriver des déboires, parce que vous ne pourrez pas rester muet sur les injustices et les mensonges, parce que vous risquez de vous faire manipuler par vos collègues et ne pas comprendre les situations floues, parce que vous risquez tout simplement de perdre votre travail étant donné qu’il vous sera difficile de vous adapter à un tel milieu.
- Il ne faut pas croire les gens sur parole quand ils vous font des promesses. S’il s’agit d’une promesse importante, par exemple pour votre carrière professionnelle, il faut demander un document officiel pour pouvoir prouver ce qui a été dit.
- Pour les Aspies femmes, certes minoritaires, il faut se méfier des hommes qui vous parlent très gentiment, vous offrent des cadeaux et vous disent beaucoup de belles choses : il est important que vous en parliez à quelqu’un de confiance qui pourra vous conseiller, pour déterminer si l’homme qui tente de vous séduire est digne de votre confiance et de votre amour. Il vaut mieux peut-être d’abord passer par le stade de l’amitié, en ayant pris le temps d’observer les paroles et les actes de la personne, avant de se décider pour une relation amoureuse. Si vous ne connaissez pas suffisamment celui qui tente de vous séduire, il y a des risques que ce ne soit pas quelqu’un de bien.
- Si vous sentez que des émotions s’accumulent, si vous vous sentez nerveux sans vraiment savoir pourquoi, il est important d’en parler. Ne gardez pas vos émotions et vos douleurs pour vous. Trouvez quelqu’un de confiance à qui vous confier, un ami, un membre de votre famille ou un membre du corps médical qui connaît bien le syndrome d’Asperger. Il est important de donner du sens à vos émotions et vos souffrances pour éviter d’en arriver à un moment de crise émotionnelle violente qui pourrait entraîner des conséquences douloureuses (perte d’emploi, rupture amoureuse, colères violentes, tentative de suicide ou auto-mutilation…). Vos émotions et souffrances sont le signe que quelque chose ne va pas, il est important de comprendre ce que c’est.
- Vos intérêts spécifiques n’intéressent pas tout le monde. Les gens peuvent trouver cela bizarre et vous critiquer, que ce soit parce que l’objet de votre intérêt est atypique, ou parce que l’intensité et la motivation que vous mettez dans la pratique de cet intérêt est extrême. Il faut trouver des personnes qui sont réellement intéressées pour discuter avec vous de cette passion. Il peut être mauvais de parler de cet intérêt spécifique dans le cadre de votre travail, si votre travail n’est pas lié à cet intérêt. Si cet intérêt est une réelle obsession et que vous ne pouvez pas vous empêcher d’en parler, il faut autant que possible arriver à trouver un moyen d’en parler ou de le pratiquer qui ne sera pas nocif pour votre vie en général (le pratiquer pendant les heures de pause, téléphoner à quelqu’un pendant la journée pour en parler, ou échanger par mail…).
Magali Pignard
À l’usage des autistes Asperger : guide de survie en territoire humain
le 26 août 2013 10H55 | par the-autist
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Il semble me souvenir que certaines ligues féminines avaient largement commenté une série de publicité véhiculant une ironie malicieusement sexiste ; 'fin bref passons !
Pour mémoire :
Qu'en sera-t-il du film qui sort pour le 14/02 (parait-il) après une série de livres à succès ?
Oublierait-on, que pour une part non négligeable des adolescents et jeunes adultes et tout particulièrement des jeunes femmes, certaines pratiques, que d'aucuns trouvent délicieuses, sont acceptées du fait de la pression médiatique et pour ne pas faire chieuses ou coincées. On peut ainsi se poser la question d'une forme de viol, qualifiable de social.
Qu'en toute liberté consentie entre adultes expérimentés et équilibrés (reste-t-il encore quelqu'un ainsi défini ?), les pratiques moins conventionnelles telles que la sexualité de groupe, les pratiques sado-masochisme, le sexe anal, la pénétration bucco-pharingée, les claques - gifles - bifles ... existent, peut me chaut. Tant que cela ne concerne pas directement ce qui se passe dans mon lit.
Mais que la pression sociale nous amène à des envies et comportements qui ne correspondent pas à notre équilibre profond, sans qu'on entende quiconque s'insurger et tout particulièrement les pourfendeuses des libertés féminines, et bien que je sois un vieux con pudique et coincé du cul d'un autre siècle, je ne peux qu'exprimer ma colère, mon dégout et mon indignation.
Indignation double : d'une part, je souhaite que mes filles soient en dignité et en liberté, d'autre part, je ressens comme une certaine hypocrisie de dénonciation au nom de grands principes en alternance avec une auto-censure sociale.
L'amour est-il soumission physique d'un sexe par rapport à un autre ? Une relation amoureuse doit-elle être un acte d'offrande ou un acte de domination ?
Je considère que dans toute domination, il y a viol. Et l'accepter c'est se placer dans la lignée des barbaries sexuelles et sexistes qui sont pratiquées dans d'autres sociétés et les cautionner de fait.
Pour mémoire :
Qu'en sera-t-il du film qui sort pour le 14/02 (parait-il) après une série de livres à succès ?
Oublierait-on, que pour une part non négligeable des adolescents et jeunes adultes et tout particulièrement des jeunes femmes, certaines pratiques, que d'aucuns trouvent délicieuses, sont acceptées du fait de la pression médiatique et pour ne pas faire chieuses ou coincées. On peut ainsi se poser la question d'une forme de viol, qualifiable de social.
Qu'en toute liberté consentie entre adultes expérimentés et équilibrés (reste-t-il encore quelqu'un ainsi défini ?), les pratiques moins conventionnelles telles que la sexualité de groupe, les pratiques sado-masochisme, le sexe anal, la pénétration bucco-pharingée, les claques - gifles - bifles ... existent, peut me chaut. Tant que cela ne concerne pas directement ce qui se passe dans mon lit.
Mais que la pression sociale nous amène à des envies et comportements qui ne correspondent pas à notre équilibre profond, sans qu'on entende quiconque s'insurger et tout particulièrement les pourfendeuses des libertés féminines, et bien que je sois un vieux con pudique et coincé du cul d'un autre siècle, je ne peux qu'exprimer ma colère, mon dégout et mon indignation.
Indignation double : d'une part, je souhaite que mes filles soient en dignité et en liberté, d'autre part, je ressens comme une certaine hypocrisie de dénonciation au nom de grands principes en alternance avec une auto-censure sociale.
L'amour est-il soumission physique d'un sexe par rapport à un autre ? Une relation amoureuse doit-elle être un acte d'offrande ou un acte de domination ?
Je considère que dans toute domination, il y a viol. Et l'accepter c'est se placer dans la lignée des barbaries sexuelles et sexistes qui sont pratiquées dans d'autres sociétés et les cautionner de fait.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Un artiste imagine la mort tragique et malchanceuse des héros de dessins animés :
http://piwee.net/1mort-tragique-heros-dessins-animes21082014/
http://piwee.net/1mort-tragique-heros-dessins-animes21082014/
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
A la fin du jour
parfois c’est une écharde
mais le plus souvent tout un arbre
qu’il faut retirer du corps
avec l’étonnement de n’en pas souffrir
Et le soir lui aussi doucement
retire de la lumière tous les chemins
de terre et d’eau comme s’il était
inutile que désormais quelque chose
mène quelque part
Monde et souffrance en moins
nous marchons dans la paix de la nuit
en prenant soin de ne laisser
nos traces qu’en nous-mêmes
Jean-François Mathé – A la fin du jour (1999)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Toucher des yeux
Ce que les mains regardent
Lire avec la peau
La lumière des mots
Qui éclaire le silence
Le souffleur de son - FB
Ce que c'est beau. On dirait un haiku c'est est peut-être un d'ailleurs...
C'est ce qu'il y a dans ma tête, quand je suis au réel.
Ce que les mains regardent
Lire avec la peau
La lumière des mots
Qui éclaire le silence
Le souffleur de son - FB
Ce que c'est beau. On dirait un haiku c'est est peut-être un d'ailleurs...
C'est ce qu'il y a dans ma tête, quand je suis au réel.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Vends-moi ton chagrin
de ces grappes si tristes je ferai du vin
je prendrai même une poignée
de mûres sauvages pour donner
du goût à tout le reste
pendant que l’araignée verte
fait ses comptes
cachée derrière son boulier
j’achèterai tout ce que je vois de beau
et de triste en toi
la voile de ton rire
le silence de ta cave
la lumière qui tombe
en gros rayons de miel
sur l’escalier de pierre
qui descend vers nulle part
je ne discuterai pas le prix
il sera toujours à mes yeux
dérisoire
Luis Mizón (né à Valparaíso, Chili en 1942) - L'oreiller d'argile (2010)
de ces grappes si tristes je ferai du vin
je prendrai même une poignée
de mûres sauvages pour donner
du goût à tout le reste
pendant que l’araignée verte
fait ses comptes
cachée derrière son boulier
j’achèterai tout ce que je vois de beau
et de triste en toi
la voile de ton rire
le silence de ta cave
la lumière qui tombe
en gros rayons de miel
sur l’escalier de pierre
qui descend vers nulle part
je ne discuterai pas le prix
il sera toujours à mes yeux
dérisoire
Luis Mizón (né à Valparaíso, Chili en 1942) - L'oreiller d'argile (2010)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
www.thingsorganizedneatly.tumblr.com
Oui, je sais, poser cette question, c'est vilain...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"Les dos sont les vrais visages des gens, ce sont les visages qu'ils ne pensent pas à cacher, ce sont leurs visages quand ils nous quittent, quand ils s'éloignent de nous."
Christian Bobin
Christian Bobin
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
"L'intelligence est la force, solitaire, d'extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi - vers l'autre là-bas, comme nous égaré dans le noir."
Christian Bobin - L'inespérée
Christian Bobin - L'inespérée
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Petite vague de joie pure
sois la bienvenue
au milieu de l’océan des peines
Grâce à toi je sais
qu’il n’est pas vain d’espérer une trêve
dans le cycle de l’horreur
que dans le cahier de l’amour
il me reste des pages blanches
qu’un ami perdu de vue
me fera le plus inattendu des signes
qu’une autre vie
à la flamme brève mais inouïe
m’attend encore dans cette vie
Petite vague de joie pure
puisses-tu éclairer d’un sourire
le visage esquissé
de chaque destinataire de ces lignes !
Abdellatif Laâbi (né à Fès, Maroc en 1942)
sois la bienvenue
au milieu de l’océan des peines
Grâce à toi je sais
qu’il n’est pas vain d’espérer une trêve
dans le cycle de l’horreur
que dans le cahier de l’amour
il me reste des pages blanches
qu’un ami perdu de vue
me fera le plus inattendu des signes
qu’une autre vie
à la flamme brève mais inouïe
m’attend encore dans cette vie
Petite vague de joie pure
puisses-tu éclairer d’un sourire
le visage esquissé
de chaque destinataire de ces lignes !
Abdellatif Laâbi (né à Fès, Maroc en 1942)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Cela fait désormais 2 ans et demi que je circule sur ce forum.
J'y ai expectoré peines, joies, colères. Des mots, des phrases, des kilomètres...
Et maintenant ?
Je m'aperçois que j'utilise ZC comme un FB sensible et protégé, où je reprends à mon compte en les citant poésies, musiques, articles, quelques images.
Mais de moi ? plus rien ne sort.
Plus grand chose d'intime.
J'ai envie de reprendre à mon compte le titre du fil de présentation de Gasta : " Dabrowski je vais bien, ne t'en fais pas ! " (Si le "Je vais bien" veut dire je ne vais pas mal). Si j'essaie d'être attentif aux états d'âme de certains, les mots qui viennent sont fades.
Guérirait-on d'être zèbre, au sens de ne plus avoir besoin de le crier ? Accepte-t-on enfin de rentrer silencieusement dans la banalité sociale et d'y ménager des niches de sauvegarde ?
Je ne sais pas si c'est mieux de se proclamer vivant ou de laisser croire que le zèbre est mort et que l'âne a son licol.
J'y ai expectoré peines, joies, colères. Des mots, des phrases, des kilomètres...
Et maintenant ?
Je m'aperçois que j'utilise ZC comme un FB sensible et protégé, où je reprends à mon compte en les citant poésies, musiques, articles, quelques images.
Mais de moi ? plus rien ne sort.
Plus grand chose d'intime.
J'ai envie de reprendre à mon compte le titre du fil de présentation de Gasta : " Dabrowski je vais bien, ne t'en fais pas ! " (Si le "Je vais bien" veut dire je ne vais pas mal). Si j'essaie d'être attentif aux états d'âme de certains, les mots qui viennent sont fades.
Guérirait-on d'être zèbre, au sens de ne plus avoir besoin de le crier ? Accepte-t-on enfin de rentrer silencieusement dans la banalité sociale et d'y ménager des niches de sauvegarde ?
Je ne sais pas si c'est mieux de se proclamer vivant ou de laisser croire que le zèbre est mort et que l'âne a son licol.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Principales causes de décès en France en 2011
Dans la série "Je vais bien tout va bien, hein, puisque je vous le dis!", un petit tableau, glané au hasard de mes furetages. Le tiercé des causes de décès n'est pas le plus surprenant : Tumeurs- Cardio-Vaculaire - Autres Causes. Si tant est que dans autres causes on y retrouvent ceux qui ont fini par oublier de respirer.
Non, ce sont deux petites lignes : il y a près de 3 fois plus de suicides que d'accidents de la route et autant que des infections dont le Sida, Ebola, ou que de tumeurs du colon ou du sein ...
On en parle moins...
Je suppute d'ailleurs qu'on y dépense moins en prévention.
Étonnant, non ?
Pierre, Pierre, tu me manques !
Dans la série "Je vais bien tout va bien, hein, puisque je vous le dis!", un petit tableau, glané au hasard de mes furetages. Le tiercé des causes de décès n'est pas le plus surprenant : Tumeurs- Cardio-Vaculaire - Autres Causes. Si tant est que dans autres causes on y retrouvent ceux qui ont fini par oublier de respirer.
Non, ce sont deux petites lignes : il y a près de 3 fois plus de suicides que d'accidents de la route et autant que des infections dont le Sida, Ebola, ou que de tumeurs du colon ou du sein ...
On en parle moins...
Je suppute d'ailleurs qu'on y dépense moins en prévention.
Étonnant, non ?
Pierre, Pierre, tu me manques !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Très beau fil, fait de mots et d'images.
Je te rajoute des voix
Je te rajoute des voix
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Bienvenue !
Merci pour le compliment :
Et grand merci pour la voix de Marie Richeux de France Culture, voix que j'adore.
Je prendrais le temps un peu plus tard dans la journée d'écouter ces histoires de fantômes.
Étonnante coïncidence que tu postes ceci ; à moins que derrière ces avatars, nous nous connaissions déjà ?
Bonnes journées en tout cas.
Merci pour le compliment :
Et grand merci pour la voix de Marie Richeux de France Culture, voix que j'adore.
Je prendrais le temps un peu plus tard dans la journée d'écouter ces histoires de fantômes.
Étonnante coïncidence que tu postes ceci ; à moins que derrière ces avatars, nous nous connaissions déjà ?
Bonnes journées en tout cas.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Mon image du jour, photo de Meg Gaiger.
A méditer
A méditer
Dernière édition par Jordan Sulli le Ven 5 Sep 2014 - 20:16, édité 1 fois (Raison : réduction de l'image)
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'aime beaucoup ces Australiens frère et sœur, leur voix, leur rythme de ballades...
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours j'ai cru voir sur l'historique de ton fil que tu aimais bien Daran. Ma préférée c'est "une sorte d'église". Je peux l'écouter en boucle sans me lasser, c'est grave docteur ?
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'ai presque toutes mes dents. J'ai des amies et des amis, plus que respectables qui en ont bien moins que moi. Que ces mots soient de lui ou de quelqu'un d'autre qui veut lui porter tord, qu'ils soient colportés par tout un système, je sais que certains n'ouvriront pas la bouche demain matin devant le miroir. Je ne peux pas accepter une société qui se délecte de cette expression et ostracise certains au profit de l'égo d'une néo-cour. Belle intelligentsia qui nous abreuve de discours anti raciste, anti-anti tout mais qui se gausse. Pour moi, c'est inacceptable !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Vidéo supra à propos des fantômes - Extraits du texte :
.../... Je pense que notre lien à ces images (il) est marqué par un certain rapport à la présence et quand vous recevez l'image il se passe quelque chose (...) au moment où vous la voyez là l'image et dans ce présent vous avez un espèce de feuilletage qui en quelque sorte enrichit cette perception d'éléments de mémoires et aussi d'éléments de désirs. Je pense qu'on ne regarde jamais une image que dans le présent. On la regarde avec une sorte de tension vers le côté de la mémoire mais aussi une tension du côté du futur, en tout cas du désir. On se rend compte que votre perception et les images elle même sont des feuilletages et ça y est on est dans les fantômes. Parce que quelque chose qui est feuilleté c'est quelque chose qui n'a pas de muraille (...) les images sont des passes muraille.
.../...
Supposez que demain vous accouchez, demain vous enterrez quelqu'un que vous aimez, vous aurez certainement des gestes d'une autre époque. Vous ne serez plus du tout post-moderne, vous serez un mélange de post moderne, peut -êtyre que vous garderez votre jean "machin chose" mais vous aurez en plus les gestes de votre grand mère, de votre arrière grand mère etc, etc... Donc vous serez vous même une sirte de feuilletage de temps et les geste en vous sont bien plus anciens que vous, comme d'ailleurs votre nom et votre prénom. Nous sommes des fantômes .../...
.../... Je pense que notre lien à ces images (il) est marqué par un certain rapport à la présence et quand vous recevez l'image il se passe quelque chose (...) au moment où vous la voyez là l'image et dans ce présent vous avez un espèce de feuilletage qui en quelque sorte enrichit cette perception d'éléments de mémoires et aussi d'éléments de désirs. Je pense qu'on ne regarde jamais une image que dans le présent. On la regarde avec une sorte de tension vers le côté de la mémoire mais aussi une tension du côté du futur, en tout cas du désir. On se rend compte que votre perception et les images elle même sont des feuilletages et ça y est on est dans les fantômes. Parce que quelque chose qui est feuilleté c'est quelque chose qui n'a pas de muraille (...) les images sont des passes muraille.
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Supposez que demain vous accouchez, demain vous enterrez quelqu'un que vous aimez, vous aurez certainement des gestes d'une autre époque. Vous ne serez plus du tout post-moderne, vous serez un mélange de post moderne, peut -êtyre que vous garderez votre jean "machin chose" mais vous aurez en plus les gestes de votre grand mère, de votre arrière grand mère etc, etc... Donc vous serez vous même une sirte de feuilletage de temps et les geste en vous sont bien plus anciens que vous, comme d'ailleurs votre nom et votre prénom. Nous sommes des fantômes .../...
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Contente que ça t'ait plu.
J'ai bien aimé aussi l'explication de la différence entre le symptôme et le fantôme.
Pis c'est vrai que la voix de Marie Richeux nous embarque totalement.
J'ai bien aimé aussi l'explication de la différence entre le symptôme et le fantôme.
Pis c'est vrai que la voix de Marie Richeux nous embarque totalement.
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Re: Admettre à défaut de comprendre
http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/09/04/celine-alvarez-une-instit-revolutionnaire_4481540_4415198.html#xtor=AL-32280308
Bien au delà de l'article et du sujet, cette expérience pédagogique pose des questions plus larges relatives à l'homme et ses interactions.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Tu te crois seul et puis quelqu'un
se tient debout dans l'embrasure de l'aurore.
Il ne dit rien. Sa main éclose
vers toi se tend, se ramifie à ton approche.
Qui oserait : si mince est la
paroi de verre entre ce monde et l'autre.
Mais à ses yeux qui le débordent,
tu sens qu'il voudrait tant se délivrer
de fraternelles confidences.
Et comment soutenir le poids de ce visage
cherchant asile et ressemblance
à travers le miroir de ces mots sans famille :
"Je suis un homme de passage."
Gilles Baudry (né en 1948) - Il a neigé tant de silence (1985)
Tenter encore une fois et avec obstination de briser la paroi de verre.
Faire admettre à cet homme de passage que la mort n'est pas la seule compagne.
Espérer que la douceur et la confiance l'incite à poser ses valises.
Lui montrer que briser les ponts et bruler ses vaisseaux n'est pas une solution et même pas un fuite mais une triche.
Être là, plus homme de passage mais homme tout court.
se tient debout dans l'embrasure de l'aurore.
Il ne dit rien. Sa main éclose
vers toi se tend, se ramifie à ton approche.
Qui oserait : si mince est la
paroi de verre entre ce monde et l'autre.
Mais à ses yeux qui le débordent,
tu sens qu'il voudrait tant se délivrer
de fraternelles confidences.
Et comment soutenir le poids de ce visage
cherchant asile et ressemblance
à travers le miroir de ces mots sans famille :
"Je suis un homme de passage."
Gilles Baudry (né en 1948) - Il a neigé tant de silence (1985)
Tenter encore une fois et avec obstination de briser la paroi de verre.
Faire admettre à cet homme de passage que la mort n'est pas la seule compagne.
Espérer que la douceur et la confiance l'incite à poser ses valises.
Lui montrer que briser les ponts et bruler ses vaisseaux n'est pas une solution et même pas un fuite mais une triche.
Être là, plus homme de passage mais homme tout court.
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Wouha, magnifique poème de Kipling chanté par Bernard Lavilliers.
J'en ai les poils tout hérissés.
Cette illustration de Hito s'appelle Anxiety, je scotch souvent dessus, sûrement le drapée. J'y vois un ours moi
J'en ai les poils tout hérissés.
Cette illustration de Hito s'appelle Anxiety, je scotch souvent dessus, sûrement le drapée. J'y vois un ours moi
Dernière édition par Jordan Sulli le Ven 5 Sep 2014 - 23:34, édité 1 fois
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Ours, je me suis un peu appropriée ton fil je crois. J'espère que ça ne te gêne pas.
Envie de partager ce son que je trouve tellement apaisant. Pis le clip est chouette. J'adore cette vision de la meute de loups qui l'accompagne à la fin.
Un doute m'habite, c'est des loups ou des chiens ?
Envie de partager ce son que je trouve tellement apaisant. Pis le clip est chouette. J'adore cette vision de la meute de loups qui l'accompagne à la fin.
Un doute m'habite, c'est des loups ou des chiens ?
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Pour la voix, pour le lent chaloupé, pour quelques mots aussi, oniriques.
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Jordan Sulli a écrit:Ours, je me suis un peu appropriée ton fil je crois. J'espère que ça ne te gêne pas.
Envie de partager ce son que je trouve tellement apaisant. Pis le clip est chouette. J'adore cette vision de la meute de loups qui l'accompagne à la fin..../...
Approprie toi, approprie toi. Ce fil est public n'est-ce pas. Je m'en suis institué le gardien mais n'en suis pas propriétaire, comme tout ce que l'on peut voir et penser. Du moment que la paix, la culture et le respect de chacun y règne, pas de crainte.
Jordan Sulli a écrit:Un doute m'habite, c'est des loups ou des chiens ?
Face à un piège à EMP aussi évident, je ferai une réponse au pied de la lettre.
Si le feu ne les effraie pas, alors ce sont des chiens. Bien que ce devraient être des loups.
Ce sont des Huskies, donc des "chiens-loups"....
Et tant pis pour le doute.... il persiste à ....
Quant à Jamiroquai, je connais très mal. Il a correspondu à une période de ma vie où j'ai cessé d'écouter de la musique.
J'ai cherché un peu sur mon ami Google. Il y en a une qui me dit quelque chose, peut être la connais-tu ?
Sans aucun sous entendu, bien sur. On est tellement vite entouré de malpensants.
Dernière édition par Ours le Sam 6 Sep 2014 - 14:29, édité 1 fois
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Re: Admettre à défaut de comprendre
Plus réflexif.
J'ai lu ce matin une chose qui aurait bien tendance à mettre une certaine révolution dans la tête.
Je ne sais pas encore si je publierai l'article, parce qu’il est long et multi thématique mais je vais déjà en dire quelques mots, du moins de la partie que j'ai comprise et de ses conséquences.
Toute chose existe, même si elle est immatérielle. Du simple fait qu'on puisse parler d'amour, alors l'amour existe.
Une émotion, une pulsion, une vexation, un cauchemar, une angoisse, une panique existe, du simple fait qu'on puisse le penser et en faire une description.
Or face à une chose, 2 propositions : prendre en compte ou omettre.
De même je ne peux omettre un arbre en travers de mon chemin au risque d'en faire la rencontre brutale, de même je ne peux omettre un sentiment, une sensation. La brutalité de la rencontre sera identique si ce n'est qu'elle ne s'exprimera pas de la même manière. Il vient qu'il ne doit pas y avoir omission que la chose soit réelle ou immatérielle.
Si l'on voit bien comment prendre en compte l'arbre, le saisissement du sentiment et ce qu'on pourra en faire est plus flou.
Et là, je fais intervenir une autre analogie, l'état que je connais bien d'addiction tabagique ou un autre état, encore moins glorieux, la peur/la désintégration de soi. Je ne peux les omettre, car ils me reviendraient avec brutalité et à force, à force je finirai par y céder. Les refouler à la marge les renforcerait. Je dois donc en accepter la présence et les connaitre en pleine conscience. Ce qui veut dire que, pour ne pas en subir les pleines conséquences, je dois les saisir, les reconnaître comme ontologiques et en intégrer les effets à ce que je suis pour pouvoir les désarmer. Il vient donc que dire « ceci ne vient pas de moi », « ceci ne m’appartient pas », … ne sert qu’à masquer la réalité via une manipulation mentale qui n’a rien de curatif mais uniquement palliatif. C’est donc en connaissant son sentiment, sa sensation, qu’on gagne les moyens de l’accepter, le faire sien et au final de rester maître en sa demeure… ou presque.
Une autre conséquence : si les sensations sont bien des réalités parce qu’elles sont descriptibles, alors l’outil pour saisir cette sensation est la pensée, alors la pensée est un sens plein et entier…. Et de 6 !
J'ai lu ce matin une chose qui aurait bien tendance à mettre une certaine révolution dans la tête.
Je ne sais pas encore si je publierai l'article, parce qu’il est long et multi thématique mais je vais déjà en dire quelques mots, du moins de la partie que j'ai comprise et de ses conséquences.
Toute chose existe, même si elle est immatérielle. Du simple fait qu'on puisse parler d'amour, alors l'amour existe.
Une émotion, une pulsion, une vexation, un cauchemar, une angoisse, une panique existe, du simple fait qu'on puisse le penser et en faire une description.
Or face à une chose, 2 propositions : prendre en compte ou omettre.
De même je ne peux omettre un arbre en travers de mon chemin au risque d'en faire la rencontre brutale, de même je ne peux omettre un sentiment, une sensation. La brutalité de la rencontre sera identique si ce n'est qu'elle ne s'exprimera pas de la même manière. Il vient qu'il ne doit pas y avoir omission que la chose soit réelle ou immatérielle.
Si l'on voit bien comment prendre en compte l'arbre, le saisissement du sentiment et ce qu'on pourra en faire est plus flou.
Et là, je fais intervenir une autre analogie, l'état que je connais bien d'addiction tabagique ou un autre état, encore moins glorieux, la peur/la désintégration de soi. Je ne peux les omettre, car ils me reviendraient avec brutalité et à force, à force je finirai par y céder. Les refouler à la marge les renforcerait. Je dois donc en accepter la présence et les connaitre en pleine conscience. Ce qui veut dire que, pour ne pas en subir les pleines conséquences, je dois les saisir, les reconnaître comme ontologiques et en intégrer les effets à ce que je suis pour pouvoir les désarmer. Il vient donc que dire « ceci ne vient pas de moi », « ceci ne m’appartient pas », … ne sert qu’à masquer la réalité via une manipulation mentale qui n’a rien de curatif mais uniquement palliatif. C’est donc en connaissant son sentiment, sa sensation, qu’on gagne les moyens de l’accepter, le faire sien et au final de rester maître en sa demeure… ou presque.
Une autre conséquence : si les sensations sont bien des réalités parce qu’elles sont descriptibles, alors l’outil pour saisir cette sensation est la pensée, alors la pensée est un sens plein et entier…. Et de 6 !
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
J'aime beaucoup Jamiroquai, ce titre est très doux.
L'acid jazz en général et le trip hop également sont très relaxant.
Tu connais un peu Morcheeba ? Ambiance zen assurée.
L'acid jazz en général et le trip hop également sont très relaxant.
Tu connais un peu Morcheeba ? Ambiance zen assurée.
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Ce matin la lumière est douce, elle sent l'automne. Certes il fera encore 30°, mais pas les mêmes que durant ces 2 mois.
Ce matin, une autre sensualité. Je n'avais pas écouté le piano de ma "chérie" durant tout l'été.
Un conseil, pour ceux qui n'aiment pas, ne connaissent pas, ont associé cela a des souvenirs difficiles, enfin bref, aux rétifs à cette musique : cliquez et faites autre chose pendant la musique (vous avez le temps 35mn). Je prend les paris que vous direz en vous même par moment "Un doute m'assaille" (comme on dit au Kénya).
Invité- Invité
Re: Admettre à défaut de comprendre
Une vidéo sur un autre fil m'a fait penser a tes réflexions d'hier. C'est l'extrême certes
Pour mettre une note colorée dans ta journée, un petit Mario Bondi
Pour mettre une note colorée dans ta journée, un petit Mario Bondi
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