C'est quoi le métier de vos parents? et leur profil?

pour moi:

père:
- prof de math à l'IUFM,
- froid, distant, colérique, parano, mégalo, les pieds sur terre, conservateur

mère:
- prof de psychopédagogie/philo/socio à l'IUFM,
- harcelante psychologiquement (tout va bien? t'es sûre?), tout en ignorant ce qui ne l'intéresse pas (oui j'ai un grand manque affectif au niveau de mes passions...), parano, très bonne éloquence, très bon raisonnement, mais attirée par l'absurde, d'une certaine manière "artiste"

Père :
- Ingénieur
- Toujours sous stress à cause de son boulot donc plutôt distant. Intimidant, mais formidable papa (quand il ne nous demande de ranger notre chambre ^^)

Mère :
- Instit (Attention, elle ne supporte pas le "Professeur de écoles" !)
- Peu de confiance en elle mais les mots qu'elle écrit sont juste magnifiques (Je retrouve ça chez moi, mais que de temps en temps). Je l'admire et voudrais plus l'aimer. Mais j'ai un problème avec ça. Alors elle se contente de ce que je peux lui écrire...

Mère :
-Directrice d'école maternelle
-Souvent sous stress et s'inquiète beaucoup pour moi (elle me connait...), pas mal prise de tête et infantilisante. Me doutait zèbre petite mais ne m'a pas faite tester. Grand soutien de mes projets malgré mon décrochage scolaire.

Père :
-Haut fonctionnaire
-Plutôt froid mais encourageant quand même. A souvent été culpabilisant, je pense aussi qu'il est maladroit.

Mère :
-instit (à la retraite)
-zèbre qui s'ignore je pense, très froide, très culpabilisante, à projeter ses propres défauts sur les autres, complètement déconnectée de ses ressentis

Père :
-prof d'anglais (à la retraite) qui détestait son métier
-zèbre diagnostiqué, complètement névrosé, peut-être Asperger ?, a complètement perdu pied avec la réalité, aucune interaction sociale

Que de profs !!!
Père :
- chef d'étude, passé par un CAP de tourneur-fraiseur, des études du soir pour devenir dessinateur industriel, puis progressivement, jusqu'à un boulot équivalent à celui d'ingénieur. Aujourd'hui à la retraite
- sans aucun doute HQI, très exigeant car il voulait que je fasse les études qu'il n'avait pas eu l'occasion de faire, déçu sans doute par mes études de com' puis lettres. Par ailleurs peu présent du fait de ses obligations professionnelles.

Mère :
- infirmière psy à la retraite.
- Probablement HP qui s'ignorait. Grand manque de confiance en elle. Protectrice, pas toujours à bon escient. En tant qu'HP, j'ai beaucoup subi son milieu professionnel et ses psys freudiens ou lacaniens pour qui la précocité relevait plutôt de la névrose ... (Elle a dû aussi en souffrir, car c'est toujours la faute de la mère, pour ces gens-là).

C'est impressionnant cette prévalence d'enseignants, en effet !

Pour ma part, je viens d'un milieu plus modeste culturellement parlant. Par contre j'ai une tante et 2 cousines zèbrettes qui étaient enseignantes (aujourd'hui retraitées).

Père : CAP d'électricien, est entré très jeune dans la vie active par dégoût des études, il s'ennuyait trop à l'école et trouvait que ça ne lui apportait rien. Presque certainement HQI, voire THQI. Très créatif et habile dans beaucoup de domaines. Pas du tout à l'aise avec les émotions (peut-être certains troubles autistiques ?). Est monté à la force du poignet jusqu'à un poste de chef d'atelier. Grand bosseur, peu présent à la maison. Voulait être indispensable partout, avec un certain complexe de supériorité (se sentait facilement au dessus des autres, qu'il trouvait plus bêtes que lui). A fait la guerre d'Algérie et en est revenu sans séquelles physiques mais avec un traumatisme de guerre (psychologique). Il a failli se faire tuer à plusieurs reprises et des amis à lui sont morts. Plutôt colérique et dur à 40 ans, sensibilité refoulée. S'est adouci par la suite. Décédé à 70 ans de leucémie.

Mère : Formation d'aide-soignante après une année d'école normale échouée. Mariée à 19 ans. Est restée au foyer dès qu'elle a eu son premier enfant, à 20 ans. Très organisée, limite maniaque. Humeur instable, pouvait m'adorer un jour et me détester le lendemain. Anxieuse, surprotectrice. A vu très tôt que j'avais d'importantes capacités intellectuelles et m'a fichu la méga pression pour que je rattrape ses échecs (ça n'a pas fonctionné   ) Mais d'un autre côté, elle était en rivalité avec moi et elle n'a pas supporté que j'en sache très tôt plus qu'elle dans certains domaines et me cassait pour me "remettre à ma place"  de petite dernière docile. Je me suis souvent demandée si elle était Z ou non, mais on se comprenait tellement mal que je pense que non. Décédée à 50 ans d'un cancer, je l'ai perdue à 20 ans...

Impressionnée par le nombre de profs...
Les miens le sont aussi tous les deux haha
J'ai du mal à faire leur profil...
Mère : Angoissée en permanence, anxieuse, très protectrice, perfectionniste, excellente élève quand elle était jeune. Très organisée, planifie tout. Très fermée, montre peu ses émotions, un peu une Bree Van de Kamp (Desperate Housewives).

Père: très très différent , lui au contraire, rêveur, désorganisé, désabusé, un côté artiste, mais aussi un peu déprimé souvent, il est un peu enfermé dans une bulle, deteste les fêtes, c'est un grand solitaire.

rêveur, désorganisé, désabusé, un côté artiste, mais aussi un peu déprimé souvent, il est un peu enfermé dans une bulle

on dirait moi...  c'est sûr que pour les gamins, c'est pas toujours évident...

Je viens en ajouter à la liste des profs   avec ma mère prof de piano de formation, bossé dix ans au conservatoire à Russie et n'a pas fait valider son diplôme en France pour mille et une raisons plus ou moins valables et pour finir, parce que moi elle me payait l'école privée au lieu de se payer les cours de langue et moi je n'ai pas fait d'étudès-sup-espèce-d'ingrate. Très égocentrique, dépressive, pleine de jugements de valeur, lunatique, ne tolérant comme manière de faire et de penser que la sienne propre; tendance à toujours se positionner en victime et se sentir visée en toutes circonstances. Avec des années je me rends compte que là-derrière se cache une très grande fragilité et beaucoup d'insatisfaction. Probablement une Z refoulée. Au jour d'aujourd'hui semble avoir mis de côté toutes ses hautes considérations morales et à cinquante ans passé entretient une relation extra-conjugale (et en parallèle, je me rends compte qu'on n'a plus grand-chose à se dire)

Mon père ingénieur (génie hydraulique), a obtenu son diplôme en ayant redoublé deux années et sans avoir bossé pour y arriver (aux dires de ma mère); toujours aux dires de ma mère, il avait l'air cultivé mais elle ne l'a jamais vu avec un bouquin, il n'a approfondi aucun sujet. Tombé au mauvais moment dans une mauvaise époque (perestroïka) et n'a pas su s'adapter, s'est mis ses patrons à dos ce qui lui a empêché de progresser dans son travail; s'est mis à boire et a développé, toujours aux dires de ma mère, une espèce de schizophrénie couplée à des comportements sado-maso (oui, cool, ma mère m'a raconté des tas de choses). Je ne l'ai pas revu depuis mes douze ans mais il y a deux ans il est décédé.. d'après ce que les voisins ont compris il a pas mal bu et s'est mis à avoir des hallucinations; cassé le mobilier dans l'appart, se croyait poursuivi et est passé en travers de la fenêtre du cinquième étage. Un zèbre qui a mal tourné?  

Mes deux parents sont a la base comediens et multitaches dans le théatre.
Mon pere a commencé par eclairer bon nombres dartistes celebres vieux a present, puis a monté sa troupe, et ecrit ses pieces.
Now il bosse dans une mairie, a coté il ecrit et publie, et monte encore des pieces.
Ma mere a coecrit, soccupait des finances, gerait tout le monde, mettait en scene, etait limpressario de dautres artistes.
A cote de ca elle a fait beaucoup de tutorat et dencadrement et now, elle bosse avec des enfants handicapés moteurs et mentaux (mais ca comprend aussi des eip/autistes and co)

Je ne parle plus a mon pere depuis mes 13ans.
Cest une personne nefaste.

Jai donc grandis avec ma mere, et cest une personne sympa qui a compris qui jetais et mon besoin dindependance et a su apres quelle faisait elle aussi partie du club cool des T..hqi
Mais on est tout sauf famille, du coup je vis par moi meme depuis mes 14-16ans.
Au mieux je vois ma mere et le "reste de la famille" une fois tout les deux ans.

Plume de Chat a écrit:

rêveur, désorganisé, désabusé, un côté artiste, mais aussi un peu déprimé souvent, il est un peu enfermé dans une bulle

on dirait moi...  c'est sûr que pour les gamins, c'est pas toujours évident...

Disons que j'ai souvent eu l'impression que c'était parce qu'il ne supportait pas notre présence (ses enfants), qu'il préférait rester à l'écart. En gros qu'on le rendait malheureux. Mais maintenant j'ai du recul et en plus on se ressemble beaucoup.

Père ouvrier :
Pieux chrétien, intègre, ferme et hypersensible, assez solitaire, zèbre sans le savoir

Mère infirmière :
Bornée, têtue, gentille, peintre, un bon coeur mais assez égoiste, drôle, nz

Impressionnée par le nombre de profs...

Effectivement !
Ma mère l'est, deux de ses soeurs et sa mère en prime !! Et je veux l'être... héréditaire ?  

Mère: préparatrice en pharmacie qui rêvait de faire les beaux-arts... Elle a peu travaillé comme préparatrice mais s'est mise à la peinture comme une dingue à 40 ans environ. Elle a passé aussi beaucoup de temps comme mère au foyer. Pas mal autodidacte, merci l'école des parents et france culture! Dévoreuse de livres. On la prenait souvent pour une instit...
Tempérament de dingue, maniaco-dépressive, toujours la mal-aimée, difficulté dans ses relations amicales... Adorable mais fatigante...

Père: ouvrier spé chez Rhone poulenc; math sup et spé en cours du soir pour finir ingénieur chimiste à la fin de sa carrière. Il s'est mis à la contrebasse à 40 ans, joue aujourd'hui dans un orchestre et chante (choeurs) dans diverses formations. il n'a pas d'ami, très introverti. Les seuls "pote" que je lui ai connu, c'est quend il était plus jeune, des gars avec qui il jouait au bridge!

Ma mère est Ingérieure de recherche en biologie (anciennement en génétique, maintenant sur l"obésité héréditaire).
Mon père est Maître de Conférence au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, en Muséologie.

Je rajoute encore une prof : ma mère ( a pété un câble cette année à lâcher son emploi) maniaco dépressive , et père drh travaillant comme un dingue incapable d'avoir une conversation (passe son temps à lire et à travailler)

Mon père était flic. Engagé volontaire pendant la guerre pour éviter le STO, il n'en est jamais sorti. Poste en Algérie, puis CRS pendant longtemps (en 68 notamment), puis commissariat central, pour finir comme responsable administratif d'une école d'inspecteurs de police.
Passif familial assez lourd (son père est inconnu, il était marié avec des enfants ailleurs, sa mère ménagère rejetée par sa famille - sa mère est morte 3 jours après sa naissance), il s'est retrouve' très jeune chef de famille avec deux sœurs. Frustré de ne pas avoir fait d'études, colérique, incapable de communiquer, ou de dire son amour sans crier, sans amis. Conflit énorme très vite avec ses enfants. Il est décédé il y a une vingtaine d'années. Son image est apparemment insuffisante pour que ses fils aient l'idée saugrenue d'enfanter à leur tour....

Ma mère a très peu bossé, un peu comme comptable, fille mère avec son premier patron, puis s'est occupé des enfants (nous étions 6). 
Ariégeoise née à Londres, elle a tenté les Beaux-Arts dans sa ville de naissance, mais était trop "petite fille" et est vite rentrée au bercail. Elle aurait aimée être artiste, voyager (comme son père), enseigner... Elle s'est donc contentée de sacrifier sa vie pour les autres, de s'occuper d'enfants (les siens, ceux des voisins, ceux à problème du quartier - il y avait toujours beaucoup d'enfants chez moi). A vécu la mort de mon père comme une renaissance, et s'est mise à bouger (Japon, Réunion, Antilles,...), à reprendre les langues (anglais et japonais), la peinture, la musique, la lecture, l'informatique à plus de 60 piges.  Aimante, enfermante affectivement.

wouha,

en effet, y a bcp de parents prof. Je vois aussi pas mal d'ingé/ouvrier/technicien ainsi que des infirmières.

C'est surtout la combinaison des psychologies qui ressort, j'ai l'impression. Toujours l'impression qu'il y a souvent un des deux psycho-frigide/autoritaire/solitaire/peu bavard, tandis que l'autre est plus rêveur/chaotique/angoissé.

J'ai omis un "détail" qui a son importance: je ne sais pas si je fais partie des surdoués!

Mais si mes deux enfants qui le sont participaient au forum, ils pourraient dire que leur mère est... Instit!
Ça me pose question d'ailleurs, tous ces profs parents de surdoués..
J'ai dans mon entourage proche encore pas mal d'exemple de parents profs d'enfants surdoués et ne peut m'empêcher d'y voir plus qu'une coïncidence. Est-ce parceque nous  ( enseignants) sommes aujourd'hui plus sensibilisés à ce sujet et que nous les identifions plus facilement? Quelle est la part d'une forme de sollicitations que des parents enseignants pourraient fournir à leurs enfants dans leurs éducations?
Quand mes enfants étaient tout jeunes, et avant de imaginer une seconde qu'ils pouvaient être EIP, en particulier l'aîné ( car pas de point de comparaison), je me disais que si ils paraissaient "en avance" dans leurs acquisitions, c'était justement parceque c'était des fils d'instit, qu'on leur parlait beaucoup, on leur lisaient beaucoup d'histoires etc... Qu'on ne peut s'empêcher d'être un peu pédagogue avec ses propres enfants.
Je ne dis pas que d'autres parents non enseignants n'agissent pas de même.
J'ai lu et relu que le milieu n'intervient pas, que l'on nait surdoué; alors peut- être faut il se demander , sachant qu'il y a une composante génétique au surdon, pourquoi il y a tant de surdoués dans l'enseignement?
Un sondage serait peut être intéressant à soumettre. 
Qu'en pensez- vous?

mrs doubtfull a écrit:
J'ai lu et relu que le milieu n'intervient pas, que l'on nait surdoué; alors peut- être faut il se demander , sachant qu'il y a une composante génétique au surdon, pourquoi il y a tant de surdoués dans l'enseignement?
Un sondage serait peut être intéressant à soumettre. 
Qu'en pensez- vous?

Ça ne m'étonne pas qu'il y ait autant de parents profs dans le topic, chaque fois que j'ai mis un pied dans l'EN j'ai eu l'impression d'y croiser plein de z. Par contre je me poserai plutôt la question de la manière suivante : par quelles professions les z sont-ils susceptibles d'être le plus attirés ?
(dans le journalisme aussi j'ai l'impression qu'il y en a pas mal, mais bon il y a moins de journalistes que d'enseignants)

Sinon pour moi ça donne ça :
Ma mère était agent de ménage dans l'EN. Elle était sûrement z, créait des liens d'amitié autant avec les principaux que les profs, ou les agents. Elle avait sûrement la vocation à enseigner, mais n'avait pas fait d'études. Elle s'intéressait de près à mon parcours scolaire, mais je faisais un peu ce que je voulais, et lui racontais parfois des salades sur la complexité du machin quand j'avais rien foutu.

Mon père non plus n'avait pas fait d'études, bien que très brillant (comme ma mère) jusqu'au certif.  Il a été chauffeur toute sa vie ou presque, s'en est contenté. Lui n'a absolument pas la fibre pédago. Passionné de mécanique, il me disait souvent : « Regarde moi faire, tu sauras pour quand tu seras grand ». Ça me gonflait comme c'est pas permis, et je me tirais au plus vite pour aller taper dans un ballon, ou me plonger dans un bouquin. Aujourd'hui je sais changer une roue, that's all !

Moi la question que je me pose face à ces résultats c'est pourquoi bon sang, alors que tant de zèbres sont dans l'enseignement, se fait-il que nous en bavions autant au sein de l'EN? Ou bien est-ce que, quand on passe "de l'autre côté" oublie-t-on qu'on a été un zébrillon? Ou bien s'agit-il au départ des zèbres bien suivis (pas forcément par des psys), à l'aise dans leur famille et dans la société et qui ne se reconnaissent pas forcément dans les enfants un peu "zarbi" de leur classe? Ou bien le fait de faire rentrer les autres dans le moule serait-il une manière de refouler ses propres doutes et souffrances?

Lanaka a écrit:Ou bien le fait de faire rentrer les autres dans le moule serait-il une manière de refouler ses propres doutes et souffrances?

  Alors là, c'est le cauchemar!
Les méandres de la hiérarchie y sont sans doute pour beaucoup...
J'ai vu certaines équipes en ZEP très chouettes...

Père ingénieur informaticien
Géo Trouvetout timide

Mère prof de français
Le regard des autres avant tout, accapare l'attention

Père :

Réfugié politique, il est arrivé en France il y a un peu moins de 40 ans avec un bac scientifique, et un niveau en français assez bas.

Il a commencé par testeur qualité chez un équipementier automobile, puis mécanicien et a passé un CAP électricien.

Il a suivi une formation en informatique qui l'a amené à travailler en tant que pupitreur et termine actuellement sa carrière en tant que technicien de maintenance dans une mairie.

Serviable et dynamique, tendance à être impulsif.

Sportif, il aime bricoler, construire et cuisiner. Lit peu, surtout des journaux dans sa langue maternelle. Les arts l'intéressent très peu, à part voir de beaux monuments.

Plutôt expressif avec ses amis. Il a été assez taciturne avec mes frères et soeurs. Il exprime peu ses sentiments, montre une affection avec ses enfants mêlée de distance et de l'angoisse dû à son passé.

Pragmatique et non croyant.

Mère:

Infirmière puéricultrice, a travaillé dans des camps de réfugiés, dans les hôpitaux et pour la DDASS.

Sensible et anxieuse, aime la danse et le chant.
A toujours aimé apprendre les langues étrangères.
S'intéresse à la psychologie et l'éducation.

Santé assez fragile.

Scolarité moyenne, n'a pas dépassé le niveau 3ème.

Très croyante (catholique).

Yack j'aime le profil de tes parents. Je les crois hyper-sensibles et intéressants, je suis sûre que je m'entendrais bien avec eux   

Ise, je pense que l'héritage zèbre viendrait plutôt de ma mère.

Une de ses sœurs, qui a vécu une enfance difficile, possédait une sensibilité à fleur de peau et écrivait des poèmes. Elle a eu un fils testé zèbre et qui vit désormais dans la montagne en communauté.
Malheureusement la maladie l'a emportée trop tôt.

Bizour Yack
D'accord...
Cela dit ta description de ton père se rapproche de celle du mien. Et pour moi c'est mon père le zèbre !!!
Enfin tout ça...
Après plus d'un an sur ZC je me rends compte que dès le départ je n'ai pas cherché les traits de zébritude, mais bien des sensibilités qui me conviennent.
Quand tu te découvres THQI alors que tu n'as jamais entendu parler de zébritude, que tu t'es toujours sentie la dernière des imbéciles car tu ne comprenais pas les gens... Tu sautes à pieds joints dans un forum pour nager au milieu de tes semblables. Enfin c'est ce que j'ai fait. Et petit à petit j'ai découvert les richesses des personnalités zèbres. On est tous aussi différents que dans la vraie vie. Sauf qu'ici j'ai plus l'impression de réussir à communiquer. Je revis grâce à la sensibilité.
Tout ça c'est du hors sujet. Désolée. Quoique... c'est marrant ! AVANT j'étais incapable d'aligner plus de 2 phrases et maintenant... !!!

Ah oui, et aussi, concernant ce fil...
Je trouve qu'on sent à travers les descriptions des parents les problèmes relationnels.
Si on me lit, sûr qu'on se dira celle-ci elle aime son père et elle en veut à sa mère !
En te lisant je n'ai pas senti cela. D'où ma conclusion que tes deux parents sont très sensibles et ont respecté ta sensibilité d'être humain. C'est pour moi la plus grande réussite que les parents puissent afficher... En tant que parent moi-même j'ai raté cela. Je donne je donne pour essayer de rattraper. Mais ce que tu as vécu et te fait encore souffrir, tu le transmets un peu que tu le veuilles ou non.
Je ne sais pas si tu as une vie de couple et/ou des enfants, mais je te souhaite une moitié de couple aussi équilibrée que toi, et que vous ayez des enfants, car je suis sûre qu'ils seront heureux.

Petit clin d'oeil à Harpo : très touchée par sa description aussi, et sa conclusion...

Ise a écrit:En te lisant je n'ai pas senti cela. D'où ma conclusion que tes deux parents sont très sensibles et ont respecté ta sensibilité d'être humain. C'est pour moi la plus grande réussite que les parents puissent afficher... En tant que parent moi-même j'ai raté cela. Je donne je donne pour essayer de rattraper. Mais ce que tu as vécu et te fait encore souffrir, tu le transmets un peu que tu le veuilles ou non.
Je ne sais pas si tu as une vie de couple et/ou des enfants, mais je te souhaite une moitié de couple aussi équilibrée que toi, et que vous ayez des enfants, car je suis sûre qu'ils seront heureux.

Merci pour ces mots touchants Ise

Ma relation avec mon père, jusqu'à la fin de l'adolescence, n'a pas été simple, parce qu'il ne comprenait pas pourquoi j'étais aussi craintif, timide, que j'avais des difficultés à appréhender mon corps.
Nous avions du mal à s'entendre et il s'est fâché avec moi, je ne correspondais pas à son image d'enfant. Son anxiété, il me l'a transmise durablement, de même que sa mélancolie.
Comme un poids qui pèse sur ma conscience, j'ai eu un sentiment de culpabilité vis à vis de lui, parfois de la révolte.

Nos sujets de discussion se limitaient au sport , aux études et au travail.

Lorsque je suis parti faire des études à l'étranger, j'ai pu m'affranchir de cette charge, et cela a fait du bien à nous deux.
J'ai montré que je pouvais me débrouiller à peu près seul, et il a compris qu'il me mettait trop de "pression", de façon involontaire.

Mais je ne lui en veux pas au final, et tu as raison en écrivant qu'il a réussi son métier de parent.

Bonjour !
Mon père est homme de lettres comme il le dit si bien (, ce qui signifie en d'autres termes qu'il travaille à La Poste   . Il en est de même pour ma mère.
Lui est manipulateur, veut toujours avoir raison, terre à terre, plus sportif que culturel, sensible. Elle est plutôt rêveuse, prêt à m'encourager dans tout ce que je fais, maman poule.

Si la zébritude doit s'hériter, je pencherais sans hésitation vers ma grand-mère maternelle. Une femme très intelligente qui m'a toujours donné l'envie d'apprendre et de savoir.

.

Mon père est professeur de biologie à l'université. Tempérament calme, affectueux envers ses enfants, apprécié de ses étudiants d'après les dires de certains d'entre eux qui étaient mes amis.

Ma mère : une femme à part. Je la soupçonne d'être zèbre. Retirée de l'école pour être mariée de force à l'âge de 14-15 ans, s'est enfuie de ce mariage forcé et s'est mariée une seconde fois, cette fois-ci par amour, avec mon père à l'âge de 18 ans (mon père en avait 20). S'enfuir d'un mariage forcé : un tour de force vu l'époque d'alors et l'importance de "l'honneur de la famille" dans sa communauté d'origine. S'est consacrée ensuite à élever ses 5 enfants, mais autodidacte dans des domaines telles que la poésie, etc. Elle n'a jamais cessé d'apprendre et de se cultiver. Tempérament taquin et rieur. Grande capacité de résilience. Affectueuse envers ses enfants.

Adolescente, quand je présentais mes parents à mes camarades, ces derniers m'accusaient de mentir et de faire passer mon grand frère et ma grande sœur pour mes parents.

Ne croyant ni en Dieu, ni en d...ble, mais seulement dans la science, ils ont élevé leurs enfants dans l'athéïsme. Un athéïsme non militant : simplement, on n'a jamais prononcé le mot "Dieu" à la maison.

Ont tous les 2 poussé chacun de leurs enfants à donner le meilleur de lui-même.

Continuent à être disponibles pour leurs enfants qui sont tous adultes aujourd'hui.

Je leur dois beaucoup. S'ils n'avaient pas été tels qu'ils sont, le côté obscur de la zébritude m'aurait entrainée vers le fond il y a bien longtemps.

  Pere: juriste
Mere: au foyer

Et mon zebrillon a des parents infernaux: prof et infirmière mouwaaaaaaa!!!!

Maman : looser.
Papa : looser.

Bourdieu aurait tellement de chose à dire sur ce topic !

Borthwick a écrit:Bourdieu aurait tellement de chose à dire sur ce topic !

Et toi ? Un truc à dire ?

stauk a écrit:

Borthwick a écrit:Bourdieu aurait tellement de chose à dire sur ce topic !

Et toi ? Un truc à dire ?

Mes parents étaient des prolétaires immigres, et comme tout immigrés ils ont cru à l'école républicaine et qu'il était dans mon devoir de surpasser le blanc. Assez classique comme histoire familiale.

Ils ont vu leurs voeux éxaucés,
tu surpasses le blanc en blancheur.

Mère :
Femme de ménage

Père :
Employé de banque (échelon de base)

Mon père : Educateur spécialisé dans le milieu du handicap mental. Parcours atypique : horticulteur (après avoir lâché des études en arts appliqués, ce que j'ai appris très récemment) pendant presque 20 ans, aide soignant de nuit dans un centre pour gros handicap moteur pendant 15 ans en parallèle, puis aide médico psychologie, éduc. technique spécialisé puis éduc spécialisé.
Divorcé d'avec ma mère depuis bientôt 20 ans.
Relation complexe avec ses parents qui a "déteint" sur ses enfants. A la fois hyperprotecteur et destructeur à un rare degré. Rivalité certaine avec ses fils... Maladresse ? Perversion ? Impossible à savoir. Diagnostiqué bipolaire, mais à mon avis ne l'est pas (personnalité dépressive avec un vécu de l'enfance assez effrayant). Probablement HP, voit THP. Refus de faire des tests dans ce sens (sachant que deux de ses fils le sont probablement (je m'inclus dedans, pour mon frère, pas de test). Une relation de surface, j'ai trop peur qu'en aborda nt les vrais sujets nous ne fâchions définitivement (il m'a ruiné mon adolescence).

Ma mère : Monitrice d'atelier, après avoir été horticultrice (avec mon père, ils avaient monté leur boîte). Relation complexe, là encore. On s'entend très bien depuis quelques années, depuis qu'elle a commencé à travailler sur elle, à briser ses angoisses et à vivre pour elle-même.
Avant cela, toujours dans le sens de mon père. A horreur du conflit, donc n'ira pas défendre à tout prix ce qu'elle croit juste (j'ai hérité de ça, d'ailleurs). Ne m'a pas défendu pendant mon adolescence face à mon père...

Bref, c'est ... complexe. Surtout quand l'affect s'y mêle.

Mon père : comédien (dans tous les sens du terme).
Profil complexe ; très torturé (et torturant du coup), égocentrique, plutôt immature, très touchant à la fois ; une vraie richesse intérieure (avant que l'alcool et les drogues lui rongent le cerveau) en grande partie inexploitée. Beaucoup de gâchis, en somme (d'après moi).
Si je devais le comparer à un artiste existant, en terme de profil, je dirais Renaud : https://www.youtube.com/watch?v=WqC2Zffk_Og.


Ma mère : travailleur social pendant la moitié de sa vie, à des postes très divers, puis s'est tournée vers l'hôtellerie (au service des autres en toutes circonstances).
Profil : "bonne élève", sensible, douce, généreuse, positive/joie de vivre (et dépressive masquée), muette (au sens figuré), parfois très angoissée, parfois tout le contraire, fuyante (peur panique du conflit), grosse ambivalence (laxisme/absence - voire "abandon" - puis hyperprésence ; anorexie mentale /boulimie - j'ignore s'il y a un lien mais ça y ressemble en termes de schémas)... Beaucoup de ressources dans des domaines très divers (y compris artistiques), exploitées et avec un certain succès.

L'autre jour, je suis tombée là-dessus : https://www.youtube.com/watch?v=BLMrHYdEt6o.
Je me suis un peu reconnue, j'ai pleuré...

Ça fait du bien de lire de la lucidité ! On a tellement l'habitude d'entendre "moi j'ai eu une enfance normale, avec des parents normaux", déjà tu sens le surplus de normalité douteuse...

Mes parents ne se sont jamais mariés et séparés quand j'avais 3 ans.

Père : Entrepreneur dans l'âme. Surdoué. N'a pas eu son bac, a accédé rapidement à des postes de haute fonction dans une grosse boîte internationale. Puis monte des boîtes. Ne cesse de déménager partout autour du monde, au dernières nouvelles, un salon de massage à l'île Maurice.
Surdoué, passionné de musique mais aussi de gagner de l'argent par tous les moyens. Y arrive très bien. Battu et rejeté par son père, il est "cet homme triste au fond sous des dehors bourrus". Extrêmement charismatique, drôle et brillant en société. Ne me considère pas comme sa fille mais comme une personne. Pourtant ne m'appelle que "ma fille". Me juge selon mes réussites et mes échecs, se prend pour Don Corleone quand je lui rends visite. M'installe sur une chaise face à lui, m'offre une cigarette, alors quels sont tes projets, comment va ta mère. Ne s'occupe pas de moi car "je suis débrouillarde". Radin, dominateur, se fait craindre d'un regard. Extrêmement narcissique.
Je ne lui parle plus depuis 6 ans.


Mère : Issue d'un milieu très pauvre avec père chômeur et alcolo. A fui le domicile parentale à 17 ans. Fait un bac secrétariat, malgré les supplications de son prof de lettres. "Mais la littérature ça fait pas bouffer son bonhomme". Navigue de postes en postes, devient toujours la perle rare de sa boîte, la personne de qui on ne peut pas se passer, sous payée évidemment. Nombreuses formations, informaticienne, commerciale, etc. Luttes aux prud'hommes, négociations féroces, finit par quitter le monde du salariat et lance sa boîte de formation. Forme tout le monde à faire tout et n'importe quoi, très sollicitée.
Tour à tour dépressive et hystérique, parfaite et humble en public, c'est un monstre déguisé en sainte. M'a maltraitée physiquement et moralement, tout en professant sa paroisse "Ma fille je te protégerai toujours" "Tu as beaucoup de chance d'avoir une mère comme moi ". Malgré toutes ses tentatives pour être cette mère parfaite qu'elle rêvait d'être, ne peut s'empêcher de me haïr, cela donne un double jeu permanent qui a failli me rendre folle. Tout à la fois terriblement narcissique et complexée, a subi trop de choses dans son enfance pour supporter la maternité. Je l'ai émancipée de ses obligations. Je ne lui parle plus depuis 2 ans.

Père : Embauché dans une usine après son bac, il y est toujours resté et est devenus responsable de production.

Mère : dé-scolarisé très jeune car elle n'arrivait pas à suivre, elle à était femme de ménage, puis maintenant elle aide les personnes agés à domicile.

Mes parents ne sont pas zèbres, cependant je suis quasiment sûr que ma douance vient du coté de ma mère, car mon oncle a tout d'un zèbre, il y a d'ailleurs de ce coté de ma famille énormément de professeurs et d'artistes peintres.

Bonjour

Mon père est un homme parfois " impulsif " même " violent ".
Mais il fait tout pour nous ( 2 frères et une soeur ). Problèmes relationnels.
Vient d'un milieu modeste. Ingénieur mais s'ennuie dans son travail ( s'ennuie dans la vie ).

Ma mère vient d'un milieu extrêmement modeste. Voulait être prof d'anglais ne pouvait pas se payer ses études. Est devenue éducatrice de jeunes enfants, profil plutôt artiste ( a écrit un livre sur son parcours, aquarelle ).

Et au milieu de ses deux histoires complexes il y a moi. Mon Qi un peu " élevé " a été je pense une manière de résister en " milieu hostile".

Mon petit frère est sans doute HP. Mais comme il va bien il n'a pas passé de test.

En tout cas mes parents se sont battus pour que je puisse moi et mes frères et soeurs faire des études.

Grands parents maternels : je n'ai jamais eu l'occasion de les connaître car ma mère avait 14 ans quand ils sont morts.

Grands parents paternels : pas eu de liens forts avec eux

Mon père est comme un fantôme, présent juste matériellement ....

Voilà mon bilan perso actuel de ma famille

Ma mère était vendeuse, puis epiciere, mon père ouvrier, langage inexistant sur les choses importantes de la vie. Puis faillite de ma mère, descente aux enfers. Voilà un résumé réducteur.

Pour ma part, mon père était technicien en service après vente jusqu'à l'année dernière où il en a eu marre et s'est mis au chômage à cause de trop "d'informatisation" dans son travail , il a arrêté ses études très vite (ennui à l'école). Il a eu beaucoup d'occasions de finir directeur mais a toujours décliné les offres car ce n'était pas son idéal. Il est très très cultivé, autodidacte, beaucoup de mal avec les preuves d'affections qu'il nous montre autrement que par les mots ou le contact physique. Un père qui a toujours remplit son rôle de papa à merveille. Passionné de musique, tout comme dans son travail il aurait pu aller loin mais ce n'est pas ce qui l’intéressait (la reconnaissance).

Ma mère était bibliothécaire jusqu'à ce qu'elle tombe malade (bipolarité) et depuis elle est sans emploi. Fleur bleue, très sensible, très romantique, très expressive et aussi un peu "nunuche" mais intelligente, une passion pour les livres et l'écriture (tout comme mon père) dont j'ai héritée. On a une relation très bizarre car il y a eu des "fractures" entre nous et encore beaucoup de rancœur de mon côté en tout cas.

Très intéressant et tout aussi surprenant !
Je viens m'ajouter à la liste de ceux dont les parents sont enseignants...

Je ne pense pas que ces professions favorisent la douance des enfants. Personnellement, j'ai appris à lire et à compter en étant gardée par mon arrière-grand-mère avant d'avoir l'âge d'entrer à l'école, parce que j'étais curieuse de tout ce qu'elle pouvait m'apprendre. Par la suite, j'ai le souvenir d'avoir investi les apprentissages sans que mes parents soient présents, un peu comme pour combler un vide . Après leur journée de travail, ils n'étaient plus franchement disponibles  , et s'ils n'avaient pas été enseignants, j'aurais tout autant eu besoin de "nourrir" ma petite cervelle...

Mon père était instit au départ puis s'est spécialisé en tant que psychologue scolaire jusqu'à la fin de sa carrière.
Un homme brillant aux yeux de tous, THQI , autodidacte dans mille domaines, doué pour tout , respecté si ce n'est admiré, idéaliste, humaniste, dévoué aux autres ... en deux mots l'"homme idéal" observé de l'extérieur ! En tant que père, il s'est plutôt montré très dur et pas vraiment psychologue, ce qui a sans doute exacerbé ce sentiment insupportable d'injustice et d'incompréhension avec lesquels j'ai l'impression d'avoir grandi de longues années. En privé, il était un homme taciturne, toujours plongé dans ses pensées, facilement misogyne , à qui il fallait s'adresser avec prudence au risque d'amèrement le regretter.
Tard, bien plus tard, j'ai compris une à une chacune de ses blessures et en particulier cette déception de ne pas avoir pu "faire" de moi son clone, à travers la carrière professionnelle qu'il n'avait pu embrasser plus jeune et que j'aurais pu poursuivre "à sa place" ( place qui n'était pas la mienne et que j'ai fuie...).

Ma mère était aussi instit. Elle n'était pas certaine d'être capable d'être une "maman", mais les enfants étaient à ses yeux porteurs d'espoir et les accompagner au mieux avait du sens pour elle. Très attachée à ce souci de toujours bien faire (perfectionniste?), j'ai le souvenir d'une maman anxieuse , stressée par son travail, manquant de confiance en elle, sans doute heureuse dans le fait d'enseigner mais jamais très à l'aise dans les relations socio-professionnelles qu'elle était obligée d'avoir avec ses collègues. Dyspraxique, elle s'est toujours mésestimée ; quant à ses capacités intuitives, réelles mais jugées irrationnelles, elle a dû les taire des années  durant. Comme elle doutait beaucoup de pouvoir être une "bonne" mère, de peur de rendre ses enfants malheureux, elle a laissé  mon père , lui qui savait tout, investir le rôle de parent. Elle a compris trop tard, quand je suis entrée en conflit avec lui parce qu'il fallait bien que ça arrive un jour, qu'elle n'aurait pas dû s'effacer autant... Difficile de savoir si douance ou pas de son côté, mais si la dyspraxie se transmet comme la douance, il semble que mon fils ait hérité de l'une et de l'autre à partir de mes parents!

J'ajoute deux profs à la liste. Plus que probablement zébrés tous les deux. Ma mère a sauté deux classe, a eu 20/20 en math au bac (comment a-t-elle pu être si nulle en math ensuite a toujours été une grande question pour moi), est sortie major de l'école normale avec son année d'avance (elle avait dû refaire une année de lycée parce qu'elle ne pouvait pas y entrer à 16 ans, et a donc passé un deuxième bac), en tout cas. Mon père est un "saint" comme on le dit parfois : extrêmement gentil, humaniste, tourné vers les autres, ouvert, et en même temps d'une finesse incroyable... Il est mon modèle (loin d'être rejoint) notamment en manière de débat : il a une manière d'écouter les gens, de leur dire "tu as raison", tout en trouvant moyen de développer son avis derrière faisant qu'il n'entre jamais en opposition et finit pourtant toujours par avoir ses interlocuteurs qui disent à sa place ce qu'il aurait dit lui-même, comme si ça venait d'eux, c'est épatant.

père: Vient d'une famille de fermiers pauvres (père alcoolique et violent et mère pas du tout affectueuse), le rêve de sa vie était de devenir peintre mais ses parents l'ont obligés à aller travailler pour gagner de l'argent. Il avait créé sa boîte de plombier-chauffagiste mais au bout de vingts ans s'est rattaché à une entreprise dans les énergies renouvelables. Suite à un accident de travail qui lui a coûté l'usage de sa main gauche il y a deux ans, il n'est plus apte à travailler (même s'il est incapable de s'arrêter, alors il file des coups de main sur des chantiers et se construit une mini-ferme sur son terrain, ce fou... D'ailleurs, il a construit à lui seul en 1 an et demi sa maison O.O) pour la peine, il s'est remit à la peinture!
Il est simple, a un talent d'humoriste (qu'il pratique partout, par exemple il fait sans cesse éclater de rire les caissières dans les supermarché pour les draguer et en plus ça marche à chaque fois!), il est décalé, mais c'est un gros bosseur qui ne s'est pas occupé de mes soeurs et moi quand nous étions enfants, il a tendance à cacher ses sentiments et il est hyperactif.


Mère: Vient d'une famille très aisée. Mon grand-père (surdoué, ancien sportif de haut niveau et président d'un club d'athlétisme) était tyrannique alors dès qu'elle a eu 18 ans elle a laissée tombée ses études et s'est barrée pour s'installer avec mon père. Au début, elle tenait les comptes de l'entreprise de mon père, puis elle est devenue assistante maternelle. Depuis quelques années, elle est distributrice et aide ménagère (maniaque qui ne peut pas s'arrêter de travailler elle aussi... Pour cela, je ne tiens pas trop de mes parents ). Ses frères est soeurs sont surdoués aussi, une banquière/écrivaine, un PDG et une j'ai-oubliée-le-nom-de-son-boulot-parcequ'il-est-long-mais-parait-il-prestigieux(?), peintre du dimanche qui est complètement décalée elle aussi, qui a épousé son patron -qui aux derrières nouvelles est surement surdoué aussi pour ma tante- (tous mes cousins sont surdoués, mais ma soeur et moi sommes les seules petits-enfants de sexe féminin à l'être ) V'là la famille de grosses têtes hypersensibles, hyperactives, dépressives qui se déchirent sans arrêt! (Dans la famille de ma mère, c'est à celui qui réalisera le plus de prouesses et gagnera le plus  Alors que chez mon père, c'est à celui qui préparera le plus gros morceau de boeuf )
Elle est maniaco-dépressive, hyperactive, très cultivée, maniaque, hypersensible et colérique. Elle fait tout pour brimer ses pensées, elle ne veut pas, refuse d'utiliser son potentiel alors elle joue à la femme "moyenne" sans arrêt, veut paraitre parfaite aux yeux des autres et se shoote aux médocs pour faire taire sa tête. Elle est prise entre les griffes de mon beau-père, PN.

Ma soeur ainée qui est aussi surdouée est prof de maths (tiens, tiens, encore une !). Son fils de trois ans est très probablement surdoué lui aussi. C'est déjà une tête en maths et quand il sera grand, il veut devenir.... Prof.

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Tiens, j'ai aussi un parent enseignant...
Mère, enseignante primaire et maternelle, retraitée. Généreuse, créative, le genre à prendre en charge tout et tout le monde, pigeon voyageur toujours pars monts et par vaux. Mais qui a toujours refusé de reconnaitre les troubles psychologiques de sa fille. La femme que j'aime le plus au monde et celle qui m'a sûrement fait le plus de mal sans le vouloir. Relation fusionnelle, l'idée de sa disparition me terrifie.

Père; cadre admnistratif et comptable, c'était ce que je devais réussir à placer dans les fiches à l'école... Retraité. N'a jamais été un père, c'est mon boulet. Pas méchant, mais égoïste, mythomane et syndrome de' Diogène. Il refuse de reconnaitre qu'il a des troubles mentaux (c'est faux, c'est un complot contre lui, et s'il accumule autant de vieux vêtements récupérés partout c'est parce qu'il travaille pour une grande fondation humanitaire...voilà voilà ). J'ai compris que je ne pouvais rien y faire, j'ai laissé tomber mon côté Don Quichotte avec lui.