Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
(au fait avant que de partir par la force des choses,
je te présente mes excuses, Numéro 6, ça ne coûte rien et c'est dit. Voilà, au plaisir)
je te présente mes excuses, Numéro 6, ça ne coûte rien et c'est dit. Voilà, au plaisir)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'accepte tes excuses.
Et comme je ne sais pourquoi tu le fais, par correction je te prie d'accepter les miennes.
L'affrontement virtuel n'interdit pas le respect.
Et comme je ne sais pourquoi tu le fais, par correction je te prie d'accepter les miennes.
L'affrontement virtuel n'interdit pas le respect.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
P'tain vous avez depasser le stade annal... chui fiere de vous les garcons.
Aller je me fends d un gros bisou a chacun !
Z oublierez pas ma riviere de diamants ^^
Aller je me fends d un gros bisou a chacun !
Z oublierez pas ma riviere de diamants ^^
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Patate, pour ta rivière de diamants, j'espère que tu es restée au stade oral, parce que sinon, tintin.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai pas tout lu, mais c'est le genre de truc qui peut t'intéresser. Je crois.
http://dev3.cepr.org/meets/wkcn/3/3503/Papers/Baumeister.pdf
http://dev3.cepr.org/meets/wkcn/3/3503/Papers/Baumeister.pdf
Page 9 a écrit:The results depended on level of self-esteem. When people weretold that they had done well on the creativity test, people with highself-esteem ended up with more money than people with low self-esteem.Thus, they made a low bet if they were not going to perform well, or theymade large bets if they were going to do well. This fits evidence thatpeople with high self-esteem know themselves better and can managethemselves better than people with low self-esteem
Page 10 a écrit:Thus, people who think highly of themselves are often quiteconcerned with looking good and making a good impression. When this favorable view of self is threatened by criticism or embarrassing failure,they become irrational and make foolish, costly choices.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Merci Stauk, c'est effectivement une interrogation qui me perturbe. Pour dire, je n'arrive même pas à saisir ce que recèle le terme d'auto-destruction.
Comme toute réflexion qui oblige à infléchir ma trajectoire, je vais le lire attentivement et ne répondre que si j'en suis capable.
Je trouve très difficile de négocier avec des automatismes de pensées. C'est comme au tennis, autant le coup droit semble d'un apprentissage naturel, autant le coup de revers impose au début de s'imposer une gestuelle anti-naturelle.
C'est la même chose avec une réflexion qui impose de se forcer à penser "à l'envers", autrement, au début l'esprit renâcle.
Tout ça pour dire que si je ne fais aucun commentaire en réponse à ton post, ce n'est pas pour autant que j'en balaye la pertinence.
Comme toute réflexion qui oblige à infléchir ma trajectoire, je vais le lire attentivement et ne répondre que si j'en suis capable.
Je trouve très difficile de négocier avec des automatismes de pensées. C'est comme au tennis, autant le coup droit semble d'un apprentissage naturel, autant le coup de revers impose au début de s'imposer une gestuelle anti-naturelle.
C'est la même chose avec une réflexion qui impose de se forcer à penser "à l'envers", autrement, au début l'esprit renâcle.
Tout ça pour dire que si je ne fais aucun commentaire en réponse à ton post, ce n'est pas pour autant que j'en balaye la pertinence.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je crois pas vraiment à toute ses conneries mystico-psychologiques. Mais si j'avais le courage de lire le pdf que je t'ai mis en lien, je changerais peut être d'avis. Puis-qu'ils donnent des protocoles expérimentaux, qui semblent bel et bien mettre en lumière un fond de substance pour au moins certains de ces concepts.
Faut que je le lise moi aussi. Mais là j'ai piscine.
Faut que je le lise moi aussi. Mais là j'ai piscine.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
R
Dernière édition par supercalifragilis le Mar 19 Aoû 2014 - 16:29, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@supercalifragilis : j'entends que la piste droite. C'est en stéréo. Avec juste une piste à droite ...supercalifragilis a écrit:Rien à voir avec le sujet actuel.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Numero6 : ca manque d'activité ce fil. T'es en vacances ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- @Stauk :
- Il est en vacances et il va bien, quoique je l'ai peut-être un peu épuisé Il a du coffre et de la reprise le N°6, il reviendra plus fort qu'avant !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Dios mío, j'veux pas savoir c'que vous avez fait !aqua (2ème vague) a écrit:je l'ai peut-être un peu épuisé
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Même pas un tout petit peu ?Bliss a écrit:Dios mío, j'veux pas savoir c'que vous avez fait !aqua (2ème vague) a écrit:je l'ai peut-être un peu épuisé
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Noonn, je ne fais que dis vague hé ! tout haut, rien qu'pour avoir le 06 de Clooney…
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis sorti acheté une brioche
Je n'aurais pas du. Je viens de vivre une expérience hors du temps. A force de vivre dans mon pays, j'avais fini par m'y habituer.
En Suisse, j'avais été frappé par l'absence d'agressivité exprimée par les passants. Ils vaquaient à leur petit quotidien, et il n'y avait pas inscrit sur leur front le bonheur qu'ils auraient eu à me faire remarquer, avec un regard de maîtresse d'école en phase pré-menstruelle, que je n'aurais pas du me garer là, que la tabagisme tue chaque jour plus que les F-16 sur le bande de Gaza, que mon regard est un reliquat d'une société paternaliste décadente. Pas un seul qui semblait se réjouir à l'avance du plaisir de me faire chier au nom de sa morale, de l'écologie, des valeurs, de Gaia ou de sa sensibilité meurtrie. Presque, il manquait quelque chose.
10 heures en moto on s'emmerde et on a mal au cul, alors entre les nombreuses pauses et les kilomètres qui défilent j'avais élaboré une nouvelle saison de la Zebra Crossing avec l'arrivée du Commandant Aqua de Derborence. J'avais les drones jouets de chez Toys'R'Us qui servaient à repérer les snipers Talibans la nuit, le prêtre Aurélien, auréolé du prestige d'avoir reçu Zinedine Zidane en confession (elle me faisait rire moi-même celle-là) pour capter le respect des troupes et accompagner l'idolatrie du football vers une foi plus humaine. J'aurais alterné les épisodes où le Commandant Aqua imposait le respect aux Talibans et la solidarité chrétienne à ses hommes, et ceux où il écrivait à sa mère pour lui rappeler les valeurs humaines de sa femme musulmane. Je vous assure, il y avait de quoi s'occuper le clavier quelques heures.
Et je suis sorti acheté une brioche. Je viens de vivre un cauchemar. Je vois mes compatriotes comme dans un film muet, des figurants occupés à remplir les rues, des fantomes, pas de regard, pas de vie. Ils marchent dans leur petit monde sans importance, les filles avec le sac Longchamp au pli du coude et le smartphone dans l'autre main, elles ne se mirent même plus dans les vitrines, elles cherchent leur image sur Facebook; les gens marchent comme des robots programmés dont les lignes de codes ne prévoient pas de croiser un autre être humain, tout est lent, tout est silencieux, le silence n'est pas calme, le silence est vide, vide d'humanité, vide de chaleur, vide de relation humaine.
Ce qui m'avait frappé à la première IRL c'était l'intensité des regards. Je l'avais attribué au phénomène surdoué. Cela n'a peut-être rien à voir. Il est possible qu'une petite bande d'excités ravit de rencontrer d'autres excités en soit la cause première.
Mais là, dans ma rue, je ne saurais mieux définir les gens que je croisais que par l'adjectif : absents.
Ils marchent mais ils ne sont pas là.
Cette impression de vide est ahurrissante. Mais qu'ont donc les Suisses que nous avons perdu ? La fierté ? L'orgueil ? La conviction de soi ? Le français, râleur et donneur de leçon devant l'éternel, est devenu un zombie silencieux.
La première explication qui me vient à l'esprit en les regardant déambuler c'est qu'ils semblent dépourvus de toute possibilité d'agir sur leur environnement. Ils se contentent de suivre. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, cela n'aura aucune répercussion. Alors, ils sont là parce qu'il faut bien être quelque part, mais ils ne seraient pas là le décor serait le même. Leur présence n'a plus aucune importance.
En voyant cela, je commence à détester de plus en plus les psychothérapies qui cherchent dans l'individu et son passé notamment familial les causes d'une dépression. Vivre dans ce pays est dépressiogène à la base. Les français ont perdu la possibilité d'agir sur leur environnement. Ils subissent, ils avalent, ils ne valent rien, leur parole ne vaut rien, la politesse ne vaut rien, ternes zombies qui marchent et qui ne lèvent la tête que lorsqu'un autre zombie les percutent.
J'ai peur.
Bon, au moins j'aurais de la brioche demain matin avec le café. Il faut bien qu'il reste quelques petits plaisirs dans ce pays de merde.
Je n'aurais pas du. Je viens de vivre une expérience hors du temps. A force de vivre dans mon pays, j'avais fini par m'y habituer.
En Suisse, j'avais été frappé par l'absence d'agressivité exprimée par les passants. Ils vaquaient à leur petit quotidien, et il n'y avait pas inscrit sur leur front le bonheur qu'ils auraient eu à me faire remarquer, avec un regard de maîtresse d'école en phase pré-menstruelle, que je n'aurais pas du me garer là, que la tabagisme tue chaque jour plus que les F-16 sur le bande de Gaza, que mon regard est un reliquat d'une société paternaliste décadente. Pas un seul qui semblait se réjouir à l'avance du plaisir de me faire chier au nom de sa morale, de l'écologie, des valeurs, de Gaia ou de sa sensibilité meurtrie. Presque, il manquait quelque chose.
10 heures en moto on s'emmerde et on a mal au cul, alors entre les nombreuses pauses et les kilomètres qui défilent j'avais élaboré une nouvelle saison de la Zebra Crossing avec l'arrivée du Commandant Aqua de Derborence. J'avais les drones jouets de chez Toys'R'Us qui servaient à repérer les snipers Talibans la nuit, le prêtre Aurélien, auréolé du prestige d'avoir reçu Zinedine Zidane en confession (elle me faisait rire moi-même celle-là) pour capter le respect des troupes et accompagner l'idolatrie du football vers une foi plus humaine. J'aurais alterné les épisodes où le Commandant Aqua imposait le respect aux Talibans et la solidarité chrétienne à ses hommes, et ceux où il écrivait à sa mère pour lui rappeler les valeurs humaines de sa femme musulmane. Je vous assure, il y avait de quoi s'occuper le clavier quelques heures.
Et je suis sorti acheté une brioche. Je viens de vivre un cauchemar. Je vois mes compatriotes comme dans un film muet, des figurants occupés à remplir les rues, des fantomes, pas de regard, pas de vie. Ils marchent dans leur petit monde sans importance, les filles avec le sac Longchamp au pli du coude et le smartphone dans l'autre main, elles ne se mirent même plus dans les vitrines, elles cherchent leur image sur Facebook; les gens marchent comme des robots programmés dont les lignes de codes ne prévoient pas de croiser un autre être humain, tout est lent, tout est silencieux, le silence n'est pas calme, le silence est vide, vide d'humanité, vide de chaleur, vide de relation humaine.
Ce qui m'avait frappé à la première IRL c'était l'intensité des regards. Je l'avais attribué au phénomène surdoué. Cela n'a peut-être rien à voir. Il est possible qu'une petite bande d'excités ravit de rencontrer d'autres excités en soit la cause première.
Mais là, dans ma rue, je ne saurais mieux définir les gens que je croisais que par l'adjectif : absents.
Ils marchent mais ils ne sont pas là.
Cette impression de vide est ahurrissante. Mais qu'ont donc les Suisses que nous avons perdu ? La fierté ? L'orgueil ? La conviction de soi ? Le français, râleur et donneur de leçon devant l'éternel, est devenu un zombie silencieux.
La première explication qui me vient à l'esprit en les regardant déambuler c'est qu'ils semblent dépourvus de toute possibilité d'agir sur leur environnement. Ils se contentent de suivre. Quoi qu'ils disent, quoi qu'ils fassent, cela n'aura aucune répercussion. Alors, ils sont là parce qu'il faut bien être quelque part, mais ils ne seraient pas là le décor serait le même. Leur présence n'a plus aucune importance.
En voyant cela, je commence à détester de plus en plus les psychothérapies qui cherchent dans l'individu et son passé notamment familial les causes d'une dépression. Vivre dans ce pays est dépressiogène à la base. Les français ont perdu la possibilité d'agir sur leur environnement. Ils subissent, ils avalent, ils ne valent rien, leur parole ne vaut rien, la politesse ne vaut rien, ternes zombies qui marchent et qui ne lèvent la tête que lorsqu'un autre zombie les percutent.
J'ai peur.
Bon, au moins j'aurais de la brioche demain matin avec le café. Il faut bien qu'il reste quelques petits plaisirs dans ce pays de merde.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ou alors j'aime la Suisse.
C'est peut-être comme une femme qu'on a dans la peau, quoi qu'il arrive c'est elle et pas une autre.
La propreté ça n'a l'air de rien, mais ça change tout. Pas de panneaux publicitaires, des routes nickel-chrome, des paysages fabuleux d'une vallée à l'autre, des gens aimables, des piétons qui vous font un petit geste pour vous remercier de les laisser franchir le zebra crossing (j'allais pas la laisser passer celle-là), on a l'impression que tout cela ne forme qu'un tout, une élégance courtoise au quotidien.
En Suisse, je ne jette pas mes mégots au sol, pas parce qu'un connard me hurle dessus si je le fais, mais parce que personne ne le fait, que c'est propre et que je n'ai pas envie de saloper le trottoir, la nature. C'est diiinngguuuueee.
Attention, avis aux français, les faits relatés à suivre sont le reflet exact de la réalité, aucun délire à l'horizon.
Vous pouvez acheter des clopes dans une boulangerie. Vous pouvez fumer en public sans qu'une connasse se mette à tousser ostensiblement pour vous faire comprendre la gravité du crime contre l'humanité que vous êtes en train de commettre, sur la terrasse de la chambre d'hotel il y a un cendrier, dans un troquet j'ai vu une sorte de cage en verre pour fumeur avec ventilation où se concentrait la majorité des alcooliques de l'endroit (j'ai aussi plongé mon regard dans le décolleté aguicheur de la serveuse, mais c'est une autre histoire) (n'empêche, elle avait une pulposité à rendre hétérosexuel un journaliste du service public).
On ne fume pas dans les lieux publics mais le fumeur n'est pas un salaud, une bête immonde dont le ventre toujours fécond doit être stérilisé au nom du bien et de l'hygiénisme. Il y a ceux qui fument, tant qu'ils n'emmerdent personne, personne ne s'autorise à les faire chier.
J'aime la Suisse, j'adore la Suisse.
Vous le croyez lui, vous ne me croyez pas moi, mais dans la chambre d’hôtel il y avait un convertisseur pour prise électrique. Un petit bout de plastique à deux balles qui vous change la vie quand les batteries de mes nombreux appareils étaient à bout de souffle. En France, ce genre d'objet c'est comme si on avait collé une étiquette "volez-moi" dessus. Les gens sont aimables. Une hôtelière m'avait fourni les adresses des deux hôtels les moins chers du bled d'à côté, un hôtelier est venu s'excuser platement de ne pas avoir noté la demi-pension réservée sur Booking, la serveuse est venue me demander mon aval sur le menu proposé.
Deux hôteliers ont réduit leur facture sans que je ne demande rien, juste parce que j'avais accepté de ne pas passer par Booking.com.
Partout vous trouvez des distributeurs de clopes, d'essence, de billets. On a l'impression que les flics sont là pour qu'il n'y ait pas de problème, pas pour vous emmerder comme le dernier des délinquants. On a l'impression que cette société est faite par les gens pour les gens.
Il y a bien quelques connards en Porsche Touareg qui pense avoir payé au concessionnaire le droit que les autres véhicules s'écartent sur leur passage. Mais je n'avais pas le moindre doute qu'en cas de gamelle en moto quelqu'un viendrait me porter de l'aide. En France, je n'en suis pas du tout certain, c'est ce qui avait motivé l'achat de mon premier cellulaire (Natel en Suisse).
Voyagez, voyagez jeunes gens, pas la peine d'aller dans des contrées reculées et hostiles pour constater à quel point la France est devenue un pays de zombies.
Tiens, rien que vous emmerder, tentez de réfléchir au truc qui vous a fait le plus chier de la journée, et posez-vous la question de savoir quelle est votre possibilité d'action pour l'éviter. Si une démarche de la sacro-sainte fonction publique vous pourrit la vie, quelle possibilité avez-vous de dire non ?
La France est un pays de zombies qu'on a privés du droit de dire oui ou non.
Vous vous croyez rebelles ? Saluer les gens dans la rue ou être poli m'ont paru les démarches les plus révolutionnaires de mes dernières années. La révolution va commencer quand les gens vont se parler dans la rue, se rendre compte qu'ils partagent les mêmes besoins, la solidarité de proximité, pas celle qui nous permet de mépriser avec générosité les régimes politiques d'autres pays, et de verser des fonds pour le Sidaction alors que l'épidémie est enrayée depuis longtemps.
Et merde, merde, merde.
Vive la Suisse.
C'est peut-être comme une femme qu'on a dans la peau, quoi qu'il arrive c'est elle et pas une autre.
La propreté ça n'a l'air de rien, mais ça change tout. Pas de panneaux publicitaires, des routes nickel-chrome, des paysages fabuleux d'une vallée à l'autre, des gens aimables, des piétons qui vous font un petit geste pour vous remercier de les laisser franchir le zebra crossing (j'allais pas la laisser passer celle-là), on a l'impression que tout cela ne forme qu'un tout, une élégance courtoise au quotidien.
En Suisse, je ne jette pas mes mégots au sol, pas parce qu'un connard me hurle dessus si je le fais, mais parce que personne ne le fait, que c'est propre et que je n'ai pas envie de saloper le trottoir, la nature. C'est diiinngguuuueee.
Attention, avis aux français, les faits relatés à suivre sont le reflet exact de la réalité, aucun délire à l'horizon.
Vous pouvez acheter des clopes dans une boulangerie. Vous pouvez fumer en public sans qu'une connasse se mette à tousser ostensiblement pour vous faire comprendre la gravité du crime contre l'humanité que vous êtes en train de commettre, sur la terrasse de la chambre d'hotel il y a un cendrier, dans un troquet j'ai vu une sorte de cage en verre pour fumeur avec ventilation où se concentrait la majorité des alcooliques de l'endroit (j'ai aussi plongé mon regard dans le décolleté aguicheur de la serveuse, mais c'est une autre histoire) (n'empêche, elle avait une pulposité à rendre hétérosexuel un journaliste du service public).
On ne fume pas dans les lieux publics mais le fumeur n'est pas un salaud, une bête immonde dont le ventre toujours fécond doit être stérilisé au nom du bien et de l'hygiénisme. Il y a ceux qui fument, tant qu'ils n'emmerdent personne, personne ne s'autorise à les faire chier.
J'aime la Suisse, j'adore la Suisse.
Vous le croyez lui, vous ne me croyez pas moi, mais dans la chambre d’hôtel il y avait un convertisseur pour prise électrique. Un petit bout de plastique à deux balles qui vous change la vie quand les batteries de mes nombreux appareils étaient à bout de souffle. En France, ce genre d'objet c'est comme si on avait collé une étiquette "volez-moi" dessus. Les gens sont aimables. Une hôtelière m'avait fourni les adresses des deux hôtels les moins chers du bled d'à côté, un hôtelier est venu s'excuser platement de ne pas avoir noté la demi-pension réservée sur Booking, la serveuse est venue me demander mon aval sur le menu proposé.
Deux hôteliers ont réduit leur facture sans que je ne demande rien, juste parce que j'avais accepté de ne pas passer par Booking.com.
Partout vous trouvez des distributeurs de clopes, d'essence, de billets. On a l'impression que les flics sont là pour qu'il n'y ait pas de problème, pas pour vous emmerder comme le dernier des délinquants. On a l'impression que cette société est faite par les gens pour les gens.
Il y a bien quelques connards en Porsche Touareg qui pense avoir payé au concessionnaire le droit que les autres véhicules s'écartent sur leur passage. Mais je n'avais pas le moindre doute qu'en cas de gamelle en moto quelqu'un viendrait me porter de l'aide. En France, je n'en suis pas du tout certain, c'est ce qui avait motivé l'achat de mon premier cellulaire (Natel en Suisse).
Voyagez, voyagez jeunes gens, pas la peine d'aller dans des contrées reculées et hostiles pour constater à quel point la France est devenue un pays de zombies.
Tiens, rien que vous emmerder, tentez de réfléchir au truc qui vous a fait le plus chier de la journée, et posez-vous la question de savoir quelle est votre possibilité d'action pour l'éviter. Si une démarche de la sacro-sainte fonction publique vous pourrit la vie, quelle possibilité avez-vous de dire non ?
La France est un pays de zombies qu'on a privés du droit de dire oui ou non.
Vous vous croyez rebelles ? Saluer les gens dans la rue ou être poli m'ont paru les démarches les plus révolutionnaires de mes dernières années. La révolution va commencer quand les gens vont se parler dans la rue, se rendre compte qu'ils partagent les mêmes besoins, la solidarité de proximité, pas celle qui nous permet de mépriser avec générosité les régimes politiques d'autres pays, et de verser des fonds pour le Sidaction alors que l'épidémie est enrayée depuis longtemps.
Et merde, merde, merde.
Vive la Suisse.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La preuve en pub, le constat était déjà terrible en 1999.N°6 a écrit:Ils marchent dans leur petit monde sans importance, les filles avec le sac Longchamp au pli du coude et le smartphone dans l'autre main, elles ne se mirent même plus dans les vitrines, elles cherchent leur image sur Facebook; les gens marchent comme des robots programmés dont les lignes de codes ne prévoient pas de croiser un autre être humain, tout est lent, tout est silencieux, le silence n'est pas calme, le silence est vide, vide d'humanité, vide de chaleur, vide de relation humaine.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- Attention, c'est chaud, les enfants doivent aller se coucher !:
- C'est dommage, en Suisse il y a les Valaisans.
Dans le canton du Valais, la race est rustique, ça tient plus du percheron que du plumeau du Marais. La sélection naturelle hivernale a éliminé les souffreteux, l'alcool a décimé les constitutions fragiles, les chemins de montagne ont permis d'abandonner aux loups les petites natures, ceux qui ne suivaient pas le rythme trouvaient vide la gamelle à leur arrivée à l'étape, le valaisan est convivial mais ne résiste pas à la tentation de finir une gamelle, le tonneau de vin, le tonneau de bière et le cul de la crémière.
La valaisan est sournois. Il te fait faire la tournée des cols, à pied, sans ascenseur, en te demandant ton avis sur la politique française, l'intégration des usines dans le paysage, la vitesse de rotation des pales d'une éolienne, alors que la seule chose que ton esprit réclame c'est de l'oxygène, là, tout de suite, maintenant.
Le valaisan est fourbe. Il continue à s'intéresser à tes propos après ta troisième bière, il ne te coupe pas la parole, alors que depuis longtemps tu ne fais plus que semblant d'avoir un cerveau. Il sait que le français est arrogant et sur de sa culture ancestrale, divine et droitdel'hommesque. Cette race rustique est fourbe et n'hésite à émettre des nuances sur la qualité intrinsèque de la 5° puissance du monde, de la meilleur médecine du monde, du meilleur système de couverture sociale du monde, de la meilleure presse libre du monde, il se permet ostensiblement quelques réserves sur les pseudos de surdoués contenant le mot France.
Nous attribuerons au manque d'Iode cette pensée maladroite, le sel iodé n'arrivera qu'en 2027 sur les alpages regorgeant de crétins des alpes. Pour les habitants des vallées, les experts s'interrogent, c'est leur rôle primordial, un expert s'interroge, il n'en sait pas plus que le connard de base, mais pour éviter de dire qu'il n'a aucune idée sur un sujet, il prétend que sa réflexion est en cours. Nous supposerons une réaction auto-immune sur base psychologique. Quand un médecin ne sait pas ce que vous avez, c'est soit psychologique soit auto-immun. En gros, mangez une bonne pomme bio tous les matins et ne venez pas me faire chier avec vos conneries. Pas besoin de lui dire que vous pensez que c'est du au stress, des conneries il en a suffisamment sous la main pour ne pas faire le boulôt à sa place.
Plus retors qu'un agent du fisc, plus imprévisible qu'une décision politique de François Hollande après sa petite pipe en scooter, plus méprisant qu'un serveur de bistrot parisien, le surdoué valaisan exerce son ennui sur le touriste étranger, celui qui n'a pas eu la chance de naitre dans le périmètre de 10 M2 qui constitue son univers, il va profiter de la soumission à la civilisation des loisirs pour confirmer au malheureux touriste la chance extraordinaire que la dernière neige se soit déposée exactement sur le trajet de la piste de ski. L'être humain aime la magie et raffole du surnaturel, mais le touriste en vacances est un enfant avide de mystère et de merveilleux, la simple idée que l'amortissement de sa carte de ski va pouvoir se réaliser lui semble une coïncidence prévue qui prouve sa valeur, celle de sa vigilance, du choix de la bonne station, des heures passées sur Internet pour justifier son choix.
Le surdoué valaisan n'avouera qu'après deux heures de privation alcoolique que les canons à neige ne sont pas destinés à la bande de Gaza.
Nous parlons du Valaisan, mais derrière ce yéti rustique se cache la vraie misère made in Switzerland, j'ai nommé la femelle valaisanne. Oubliée sur les crêtes des alpages par Hannibal et ses éléphants, elle n'a pas pu bénéficié de la bonne herbe de la vallée et s'est contentée pendant des générations de racines, de marmottes, du yodel et de Stephan Eicher. Les études le prouvent, plus de 10 minutes par jour de yodel dans les alpages réduit significativement le QI dans des proportions insoupçonnées. Habituées à des compagnons dont le discours théologique se réduit à deux onomatopées "hon" et "hon", la femelle valaisanne doit être tenue à l'écart de toute discussion, d'où l'invention du Bâton de Saxon, sorte de laisse fixée à l’extrémité d'une longue tige, seul moyen de l'empêcher d'entendre les propos des gens de la vallée.
Quiconque a tenté de comprendre les paroles de Stephan Eicher admettra sans difficulté que la proximité d'un langage articulé provoque chez la femelle valaisanne une excitation frénétique, une ivresse de la vallée, une décharge hormonale mélant endorphines et ocytocine, une stimulation imprévue dans son code génétique de la zone du langage. Une statue du Seigneur Saxon trône sur la grand-place de Genève pour ses travaux sur le mildiou, ingérence du politiquement correct, car la Suisse cultivée ne le remerciera jamais assez pour l'invention de son fameux Bâton. Le mildiou on s'en fout.
Cette race baroque descendue de son alpage présente un endroit de la médaille : sa capacité à gérer le mâle. Les descendants d'Hannibal sont aussi portés sur la gaudriole que l'ex président du FMI, mais ils tiennent à se protéger des engelures. Par un froid polaire, des vents à renverser une dictature, une humidité que ne renierait pas le commandant Cousteau, le bestiau garde son oiseau bien à l'abri. Des générations de femelles ont appris à contrôler les claquements de dents frileux pour maitriser l'art du velouté-sans-les-dents, une spécialité valaisanne des hauteurs connue de l'ex-président du FMI, et apprécié à sa juste valeur par les résidents des vallées. Habituées à convaincre le petit oiseau de sortir de son abri douillet, les femelles se sont transmises de mères en filles l'art de l’enjôlement, du réchauffement immédiat, de la sécurisation phallique, pas de chichis, pas de préliminaires, direct du caleçon en peau de mouton aux muqueuses protectrices. La valaisane des hauteurs ne se disperse pas, elle absorbe.
C'est ici que le génie du Seigneur Saxon s'exprima dans son toute sa splendeur. Il suffisait de se taire, de déplacer le collier de la laisse du cou à l'orifice parlant, puis de rapprocher la femelle jusqu'à la distance suffisante et nécessaire. Les plus téméraires, et les plus laconiques, nostalgiques des légendes orales des femelles-du-haut, se hasardent parfois à libérer l'orifice parlant. Le génie des peuples est-il transmissible ? Si les femelles ont acquises dans les hauteurs le contrôle de leur mâchoire et le trajet direct aux amygdales sans transiter par la phase hyper-chiante des témoignages de tendresse, les hommes de la vallée maitrisent la technique du voyage aux amygdales en échappant aux formalités de la douane des cordes vocales.
Le génie suisse, quoi. La sereine complémentarité multi-culturelle. Pour le mâle des vallées qui aiment discuter après l'amour ou se lover contre sa femelle, le paradis lui est acquis. Habituer à des grognements et à se geler les ovaires depuis qu'Hannibal a préféré se faire remarquer à passer par les cols au lieu de prendre le tunnel du Saint-Gothard, le débit verbal et l'espoir du réchauffement climatique font de celles des hauteurs des compagnes remarquables. Pour le mâle normal qui préfère ronfler après l'amour et garder son indépendance logistique au plumard, la femelle des vallées est plus adaptée.
Pour des raisons culturelles le français est convaincu qu'il a le meilleur amour du monde. C'est une manie chez le français de croire qu'il a le meilleur truc du monde. C'est une meilleure explication que Ronsard et sa rose à la con ou Baudelaire et ses fleurs qui piquent. Laissons ce peuple jadis orgueilleux et modeste continuer à survivre dans son Albanie Culturelle. La turlutte torchée avec nausées le samedi soir devant les Experts Miami lui convient.
N'allons pas lui parler de langueur, de douceur de miel, d'oasis accueillante, d'aspiration goulue, d'espoir de jouer les prolongations, de lenteur savante, d'affolements répétés, ne nous risquons pas à lui évoquer le plaisir qui court sur son aire, dépourvu de finalité, plaisir permanent de l'orgasme oublié, le but n'est rien, prolongeons le chemin, réveillons le pèlerin qui s'endort, encore un peu, encore un instant. Il faudrait être sadique pour lui faire renoncer à son expulsion morne, il faudrait lui vouloir du mal pour lui parler du bonheur de la jambe qui s'enroule, des épaules qui se lovent, des seins qui se plaquent, des pieds qui se tendent, du corps entier soumis au besoin de la chair, aspirant le centre du corps comme une ultime revendication, une domination totale, le contrôle absolu, l'attente toujours différée de la soif de l'autre, remise à plus tard, à tout à l'heure, quand ses mains le décideront, que sa langue rougira, quand l'inondation deviendra le besoin de madame et le renoncement de monsieur.
Avec une femelle des hauteurs, l'homme n'est pas triste après l'amour, il est entouré d'amour, il est inondé d'amour, il jaillit sans défense, il se répand sans angoisse, la chaleur femelle le protège du froid post-coïtal, deux lèvres sont suffisantes pour le protéger du monde extérieur, il est chez lui, il est bien, il a chaud, la couette le gène, ses gènes se promènent entre des parois imprévues mais accueillantes, sereines, reconnaissantes. La note bleue se prolonge jusqu'au bout de la nuit, parfaite.
Messieurs, dépéchez-vous, le monde moderne ne réchauffe pas la planète, il refroidit celles-des-hauteurs à grand renfort de chauffage central, de télévision, de féminisme incompréhensible et de normalité exigeante. La race se normalise, elle réclame de la communication, elle revendique un dialogue constructif, elle exige du respect et de la bienveillance. Le monde moderne réduit ce magnifique patrimoine alpin à son besoin de consommatrices effrénées, il n'y aura bientôt plus aucune représentante de cette perfection amoureuse, de ces femelles qui frémissent de vos soubresauts, capables de jouer de votre désir pour le confondre avec votre plaisir, soufflant des poèmes pour refroidir l'ardeur, gémissant pour la ranimer. Une turlutte digne de ce nom se pratique de la pointe des orteils jusqu'aux pointes des cheveux, la bouche ne servant que de transmission à ce moteur ronronnant de plaisir, une vraie turlutte ne vide rien, elle remplit de temps suspendu, d'impatience calmée, d'infini, d'amour, de chaleur et d'un présent parfait.
Que tous ceux qui ont eu envie d'allumer une cigarette ou la télé, de consulter leur Facebook, de penser, de boire, qu'elle le termine, qu'elle mette un doigt là, un gout de langue ici, qu'elle montre ses fesses pendant qu'elle officie, messieurs, abandonnez tout, trouvez-vous une femelle des hauteurs, une vraie, qui a encore froid, qui a encore envie de vous entendre, qui vous capte, qui vous absorbe, qui vous possède, et vous saurez ce que signifie n'avoir besoin de rien. Quelqu'un vous veut, quelqu'un vous aspire, quelqu'un se nourrit de vous, quelqu'un est heureuse de vous, quelqu'un vous entoure, quelqu'un vous possède, quelqu'un vous avale, quelqu'un vous libère, quelqu'un vous admet dans son cœur, dans son ventre, dans son âme. Ce n'est plus une libération, c'est une absolution, le prêtre vous tétine, la goulue vous rassure, vous n'offusquez pas, vous contentez, vous soulagez, vous faites œuvre de bienfaisance et de communion, vous apportez la paix, vous apportez la conclusion, de pénitent vous devenez libérateur, votre hostie liquide vous honore du titre de bienfaiteur, vos remugles apaisent, vos émissions soulagent, le présent est là, merveilleux, simple.
Vous êtes acceptés.
Vous n'avez plus besoin de rien, le monde est entièrement dans sa bouche, pourquoi le reste, les honneurs, l'argent, le confort ? Tout est là, maintenant, ici, dans sa bouche, demain y est aussi, il sera calme, il sera chaleureux comme le miel, offert comme une femelle amoureuse, tendre comme des muscles qui se relâchent, béant comme l'espoir que rien ne change. La fraicheur et le café du petit matin n'y changeront rien, le complément parfait de l'érection est là qui attend, tranquille, disponible, sans caprice, sans hésitation. Peut-être maintenant, peut-être plus tard, le temps s'écoule entre deux écoulements, sans astreinte, sans urgence, l'apaisement réciproque, le contentement permanent. Vous êtes le centre du monde.
Tant que vous n'aurez pas vécu cela vous ne saurez jamais le parfum de la fleur d'oranger, l'odeur du café, l'ocre des terres provençales, l'ivresse des champs de lavande. Oubliez la méditation de pleine conscience, l'estime de soi, la culpabilité de n'être que vous, vous êtes dans sa bouche et tout est bien. Dans trente secondes, dans une heure, demain, elle décidera de vous faire couler, par inadvertance, par volonté, par caprice, rien ne pourra l'empêcher de vous faire couler à sa convenance, rien n'a d'importance, vous coulez, simplement, tranquillement, naturellement. Rien n'a d'importance.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
- C'est plus soft, mais toujours interdit aux moins de 12 ans.:
- Le destin généreux a mis sur ma route une charmante soixantenaire, coquette, mutine, réservée, et pour la première fois de ma vie j'ai regretté de ne pas avoir dix ans de plus. Derrière ses manières discrètes et malgré une ménopause révolue, cette charmante fleurait bon la femelle parfaite. Son corps sans attrait particulier avait un parfum de femme, une gestuelle de femme, une preuve parfaite que l'homme moderne s'est prodigieusement fait arnaquer lorsqu'il a eu la possibilité de baiser de la salope sauvage sans retenue, de la gourdasse au string proéminent, de la tourmentée au triste cul disponible, de se contenter de l'ersatz de femme, de la vide-couille revendicatrice.
Pour moi dont l'absolu féminin porte un tailleur à la jupe qui flirte avec les genoux et des talons suffisamment hauts pour n'être pas compatibles avec une épreuve de triathlon, j'avoue humblement être incapable de tenir une conversation de surdoué lorsqu'une représentante du sexe a le mérite ou le tort d'évoquer cette image comme signe d'une soumission inacceptable à un ordre établi. Tailleur, talons, soumission, je veux bien parler de la théorie des cordes toute la nuit s'il le faut, alors que c'est LE sujet dont je me fous éperdument. Mon cerveau de surdoué se concentre sur la seule chose qui mérite la concentration absolue : porte-t-elle une culotte ?
Le reniement de toute intelligence ne me pose aucun problème, j’admets volontiers que cette supposition est capable de déclencher un shunt neuronal total. La réponse en elle-même n'a aucune importance, la présence ou l'absence de cette pièce de lingerie n'apporte rien de plus ou de moins, c'est la question qui fait le charme, le doute, l'espoir, la fantaisie de l'instant. Rien que d'utiliser le terme de lingerie pour désigner ce bout de tissu est déjà un début d'émoi, un froufrou farceur, une promesse de caresse. C'est comme jouer au loto et gagner à tous les coups. Un triangle de dentelle et la féminité s'expose, l'absence d'obstacle et la féminité s'exhale.
Pour en revenir à ma petite grand-mère coquette, elle est venue un jour avec des souliers à talons plats. Vous savez quoi, jeunes gens ? Sa démarche était aussi délicate et érotique que lorsqu’elle portait des escarpins, son maintien impeccable, ses petits pas affirmés trahissaient sa féminité permanente. Voilà une dame qui dépourvue de ses artifices reste encore parée de ses voiles, cette femme-là pourra se montrer nue elle restera pudique, elle exposera son sillon comme si elle se tenait parfaitement digne au diner du préfet, pas d'impudeur, pas de chair boursouflante, aussi élégante dévoilée que sensuelle dans ses atours.
De ses femelles dont on se demande si elle porte une culotte comme on regarde la météo du jour, un jour couvert, un autre plein soleil. Notre esprit se transforme en baromètre. De la nudité révélée, ou de l'élégance dentellière, il n'y a qu'une confusion des genres, permanente quelle que soit la tenue, le nu vêtu ou dévêtu. La chair apprivoisée, l'animal dompté, la soie et la cyprine mêlées. Grand-mère et plus féminine que les jeunesses au string vulgaire révélé par un pantalon taille-basse.
Mesdames, n'avouez jamais, maintenez vos genoux serrés, croisez vos jambes avec une application de pensionnaire d'institut de bonne famille, n'avouez jamais. La torture, c'est à nous que nous l'infligeons, tous nos sens mobilisés pour deviner la présence de bas ou de collants, l'hypothèse de la culotte. Tel Indiana Jones à la recherche de l'arche perdue, nous guettons le moindre repli, la moindre ombre qui nous mettraient sur la piste, la révélation d'un relief au moment de vous assoir. Imaginez que le Docteur Jones reçoivent l'arche perdue par DHL au bureau de son université, plus d'aventures, plus de quête, plus de mystère.
Et comme dans le film, l'arche n'a aucune valeur puisqu'elle finit dans un capharnaüm de secrets d'état. Mais la conquête de la connaissance...
Numero6 est un putain de pervers. Et il adore ça.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Elle était là, belle et pleine de vie. Le vin face à elle n'avait que peu de saveurs. Et lui semblait briller de milles feux. Mais à briller de milles feux l'on se brule. Et il s'est brulé sans s'en rendre compte. Une fois les cendres tombés, quand il a pu enfin contempler les lambeaux de sa vie déchue, il est devenu responsable de ce qu'il était, à savoir rien.
Responsable de rien, la belle affaire...
Mais qui peu le plus peu le moins l'on dit.
Ma grand mère est morte folle, moi je mourrai conscient de ce que je suis, un fou.
Alors mon rien n'est rien qu'un grand tout.
Et toutes choses en moi brillent et étincelles.
La corde du pendu est seche et froide comme le ressac de la mer.
Fortement amidonnée elle peut soutenir des corps pesant jusqu’à milles fois leur cerveau de douleurs.
A y voir la couleur et l’effervescence des vautours qui décrivent dans la grisaille des étoiles ces demi-cercles en forme de lune ; la chair doit y être encore bien tendre.
Un être, ultime héros d’un meurtre incestueux se tient les yeux clos, bouche béante devant le gouffre incongru d’une cascade de pensées qu’il n’arrive pas à exorciser.
Il brûle ses ailes de chanvre le long d’un regard béat ; celui d’une lumière ténébreuse et opaque à tout autre regard que celui de son amant nouvellement défunt.
Lors de ce doux songe onirique, il va jouer à ce jeu insane qui consiste à devenir fou.
Son esprit va brider sur un canevas de sang ses délires les plus acides ;
Il va toucher à l’infini la beauté du bout de ses doigts déliquescents de pitié.
L’amour qu’il a définitivement voulut castrer de son Esprit va revenir lentement, déferler sur son corps au prix de la folie. Ivre et rêveur, le songe va sous le poids de la réalité
et du corps inaltérable
se déchirer.
Restera à jamais la douce sensation de l’Esprit Céleste, l’Esprit sans corps qui peut en fermant les yeux et en cloisonnant ses pensées, s’ingérer et s’inventer une réalité, sphère parmi les sphères ; le tout étant de cloisonner ses yeux, de s’aveugler ou de s’assurer de ne jamais à jamais pouvoir
les rouvrir…
Mais vous êtes fou monsieur, vous êtes Fou..
Je ne suis pas fou ;
Je suis.
Responsable de rien, la belle affaire...
Mais qui peu le plus peu le moins l'on dit.
Ma grand mère est morte folle, moi je mourrai conscient de ce que je suis, un fou.
Alors mon rien n'est rien qu'un grand tout.
Et toutes choses en moi brillent et étincelles.
La corde du pendu est seche et froide comme le ressac de la mer.
Fortement amidonnée elle peut soutenir des corps pesant jusqu’à milles fois leur cerveau de douleurs.
A y voir la couleur et l’effervescence des vautours qui décrivent dans la grisaille des étoiles ces demi-cercles en forme de lune ; la chair doit y être encore bien tendre.
Un être, ultime héros d’un meurtre incestueux se tient les yeux clos, bouche béante devant le gouffre incongru d’une cascade de pensées qu’il n’arrive pas à exorciser.
Il brûle ses ailes de chanvre le long d’un regard béat ; celui d’une lumière ténébreuse et opaque à tout autre regard que celui de son amant nouvellement défunt.
Lors de ce doux songe onirique, il va jouer à ce jeu insane qui consiste à devenir fou.
Son esprit va brider sur un canevas de sang ses délires les plus acides ;
Il va toucher à l’infini la beauté du bout de ses doigts déliquescents de pitié.
L’amour qu’il a définitivement voulut castrer de son Esprit va revenir lentement, déferler sur son corps au prix de la folie. Ivre et rêveur, le songe va sous le poids de la réalité
et du corps inaltérable
se déchirer.
Restera à jamais la douce sensation de l’Esprit Céleste, l’Esprit sans corps qui peut en fermant les yeux et en cloisonnant ses pensées, s’ingérer et s’inventer une réalité, sphère parmi les sphères ; le tout étant de cloisonner ses yeux, de s’aveugler ou de s’assurer de ne jamais à jamais pouvoir
les rouvrir…
Mais vous êtes fou monsieur, vous êtes Fou..
Je ne suis pas fou ;
Je suis.
Dernière édition par Mis En Pate Ugly Brat le Mer 20 Aoû 2014 - 1:57, édité 2 fois (Raison : Numéro 06)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Retourne sur ton fil et arrête tes conneries, enlève ton nom de ton message, tu te condamnes comme si tu avais violé un pensionnat de jeune fille, pour qui te prends-tu, oserais-tu condamner un autre homme aux supplices que tu t'infliges ?
Je ne voudrais pas être celui sur lequel tu t'acharnes. Aucun homme ne mérite cette sanction, personne au monde ne mérite cette flagellation en place publique. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi.
Je respecte le dernier des connards, j'attends en échange qu'il en fasse de même, je demande pitié pour MEPUB, je protège MEPUB, merci de prendre en considération ma demande.
Personne ne mérite ce que tu t'infliges.
Et comme je viens de l'écrire sur ton fil, débranche ton cerveau, il est mort, out, grillé, ravagé par la culpabilité, une loque. Fais confiance au mien, il refonctionne grâce à des gens comme toi, des gens précieux, un peu cons, un peu surdoués, des personnes dont j'ai besoin.
Actuellement, tu n'es plus qu'une grosse merde, et je t'interdis de te faire confiance. Fais confiance à Numero6, il est monstrueusement intelligent et horriblement sensible, avec des radars super-performants, il subodore la volonté de faire souffrir à des kilomètres à la ronde, il t'a reniflé sous le nez, et pas une seule fois il n'a détecté en toi le plaisir du supplice.
Concentre-toi sur Numero6, s'il avait fait la même chose que toi, oserais-tu le condamner comme tu te condamnes ?
Ton invitation a été quelque chose de très important dans ma vie.
Alors corrige ton précédent message.
C'est un ordre.
Je ne voudrais pas être celui sur lequel tu t'acharnes. Aucun homme ne mérite cette sanction, personne au monde ne mérite cette flagellation en place publique. Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi.
Je respecte le dernier des connards, j'attends en échange qu'il en fasse de même, je demande pitié pour MEPUB, je protège MEPUB, merci de prendre en considération ma demande.
Personne ne mérite ce que tu t'infliges.
Et comme je viens de l'écrire sur ton fil, débranche ton cerveau, il est mort, out, grillé, ravagé par la culpabilité, une loque. Fais confiance au mien, il refonctionne grâce à des gens comme toi, des gens précieux, un peu cons, un peu surdoués, des personnes dont j'ai besoin.
Actuellement, tu n'es plus qu'une grosse merde, et je t'interdis de te faire confiance. Fais confiance à Numero6, il est monstrueusement intelligent et horriblement sensible, avec des radars super-performants, il subodore la volonté de faire souffrir à des kilomètres à la ronde, il t'a reniflé sous le nez, et pas une seule fois il n'a détecté en toi le plaisir du supplice.
Concentre-toi sur Numero6, s'il avait fait la même chose que toi, oserais-tu le condamner comme tu te condamnes ?
Ton invitation a été quelque chose de très important dans ma vie.
Alors corrige ton précédent message.
C'est un ordre.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Salut Jordan, ça faisait une éternité... tu vas bien ?
Je me suis totalement reconnu dans ta présentation, une tuerie.
Je me suis totalement reconnu dans ta présentation, une tuerie.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis flattée que tu te souviennes de moi
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Des jambes pareilles, ça ne s'oublie pas.
Tes allergies vont mieux ?
Tes allergies vont mieux ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'ai arrêté de les laisser pousser mes jambes.
Les allergies ? Ça démange encore parfois, ça me gratpuolle, ça me chatouille. J'ai arrêté la tête de veau à la vinaigrette en tout cas.
A la place, je croque des pommes. On dit qu'une pomme par jour et adieu au medecin pour toujours.
J'avale les pépins, ça irrite par moment. Mais je ne peux pas m'empêcher (la faute à Mary Poppins)
Les allergies ? Ça démange encore parfois, ça me gratpuolle, ça me chatouille. J'ai arrêté la tête de veau à la vinaigrette en tout cas.
A la place, je croque des pommes. On dit qu'une pomme par jour et adieu au medecin pour toujours.
J'avale les pépins, ça irrite par moment. Mais je ne peux pas m'empêcher (la faute à Mary Poppins)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je peux comprendre, ça me fait la même chose avec les abricots.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je suis emmerdé, putain que je suis emmerdé.
Mais alors, emmerdé de chez emmerdé. J'ai tellement l'habitude de me protéger que mon attitude de sniper paranoïaque aurait tendance à provoquer des tirs fratricides. Et cette hantise de déclencher un tir de barrage m'amène à tout figer, pour ne pas appuyer sur la détente.
Bon, de temps en temps je me décrispe l'index sur des cibles mobiles, du modèle renforcé, le genre "c'est tout ce que tu as à balancer ?", modèle Stauk ou le chacal. Là, je n'hésite pas à balancer la purée, parce qu'en échange je sais que la riposte ne va pas être dégueue, proportionnée comme ils disent.
Et puis, il y a les cibles masochistes. Je,les autres, les curieux, les aimants, les casse-couilles, ont tout tenté. On a envoyé les émissaires de paix, on a encaissé, on a souri, on a négocié, on a envoyé Harpo et le Siamois, ben non, en face la canonnade continue. C'est bon, j'ai quoi de plus meurtrier en stock ? Vous m'en mettez une grosse, douze douzaines quoi.
C'est même pas drôle, en face ça continue à canarder.
Et puis, il y a les mauvaises cibles, celles dont je n'ai pas grand-chose à foutre, mais qui pourraient s'en prendre à ceux que j'aime. Et dans ces cas-là, je déteste le sentiment qui m'envahit, c'est double-dose de testostérone. Je fous le feu à la maison des parents qui ont mis au monde le vermisseau scrofuleux qui a osé toucher à mon gosse.
Mais je n'y étais pas. Seulement voilà, la parole de mon gosse, c'est sacré. Mais je n'y étais pas. J'ai allumé une cible parce qu'on m'a dit que.
Je n'aime pas ce sentiment. Je ne l'aime pas parce que j'ai l'impression que dans cette situation, je suis manipulé et que j'aime ça, j'aime avoir une bonne raison de balancer la sauce. Pour moi, je ne le ferais pas. Pour quelqu'un d'autre, je m'autorise le tapis de bombes.
Enfin, il y a les cibles innocentes. L'idée qu'on puisse m'apprécier me parait toujours une stratégie suspecte pour pénétrer mes défenses. "Nous venons en paix" : mot de passe, please. "Nous apprécions ce que vous faites" : j'ai dit mot de passe, je passe en DefCon 4. "Nous pourrions vous apporter de l'aide", les A10 s'envolent, les culasses s'engagent, les grenades se dégoupillent.
Par chance, certains émissaires connaissent le mot de passe "C'est bien ce qu'on nous avait dit, t'es vraiment un gros connard" : ah, c'est vous, c'est bon, vous pouvez entrer.
J'ai laissé rentrer quelques émissaires. Et là, je suis super emmerdé, parce que je ne sais pas ce qu'il faut faire avec quelqu'un qui m'apprécie. Je lui tends une chaise, une tasse de thé, un café, je lui mets une baffe ? C'est une situation étrange, parce que je passe mon temps à me demander ce qu'ils foutent là.
T'es beau, t'es intelligent, t'as une grosse bite, t'es drôle, t'es sensible, tu me rappelles mon oncle, t'écris bien, tu pues du bec, t'es malheureux, tu me fais rire, tu soulages mon ennui, t'as pas des chips, t'es intelligent, t'es con. Ouais, bon, bande de pervers dégénérés, mais sinon vous venez pour quoi ?
Putain, t'es vraiment con.
Ah bon, OK, tu veux des chips ? Ils ne sont périmés que de l'année dernière. Vous comprenez, j'ai pas vraiment l'habitude de recevoir du monde. Sinon, j'ai des abricots secs, vous aimez les abricots secs ?
Je suis vraiment emmerdé.
Mais alors, emmerdé de chez emmerdé. J'ai tellement l'habitude de me protéger que mon attitude de sniper paranoïaque aurait tendance à provoquer des tirs fratricides. Et cette hantise de déclencher un tir de barrage m'amène à tout figer, pour ne pas appuyer sur la détente.
Bon, de temps en temps je me décrispe l'index sur des cibles mobiles, du modèle renforcé, le genre "c'est tout ce que tu as à balancer ?", modèle Stauk ou le chacal. Là, je n'hésite pas à balancer la purée, parce qu'en échange je sais que la riposte ne va pas être dégueue, proportionnée comme ils disent.
Et puis, il y a les cibles masochistes. Je,les autres, les curieux, les aimants, les casse-couilles, ont tout tenté. On a envoyé les émissaires de paix, on a encaissé, on a souri, on a négocié, on a envoyé Harpo et le Siamois, ben non, en face la canonnade continue. C'est bon, j'ai quoi de plus meurtrier en stock ? Vous m'en mettez une grosse, douze douzaines quoi.
C'est même pas drôle, en face ça continue à canarder.
Et puis, il y a les mauvaises cibles, celles dont je n'ai pas grand-chose à foutre, mais qui pourraient s'en prendre à ceux que j'aime. Et dans ces cas-là, je déteste le sentiment qui m'envahit, c'est double-dose de testostérone. Je fous le feu à la maison des parents qui ont mis au monde le vermisseau scrofuleux qui a osé toucher à mon gosse.
Mais je n'y étais pas. Seulement voilà, la parole de mon gosse, c'est sacré. Mais je n'y étais pas. J'ai allumé une cible parce qu'on m'a dit que.
Je n'aime pas ce sentiment. Je ne l'aime pas parce que j'ai l'impression que dans cette situation, je suis manipulé et que j'aime ça, j'aime avoir une bonne raison de balancer la sauce. Pour moi, je ne le ferais pas. Pour quelqu'un d'autre, je m'autorise le tapis de bombes.
Enfin, il y a les cibles innocentes. L'idée qu'on puisse m'apprécier me parait toujours une stratégie suspecte pour pénétrer mes défenses. "Nous venons en paix" : mot de passe, please. "Nous apprécions ce que vous faites" : j'ai dit mot de passe, je passe en DefCon 4. "Nous pourrions vous apporter de l'aide", les A10 s'envolent, les culasses s'engagent, les grenades se dégoupillent.
Par chance, certains émissaires connaissent le mot de passe "C'est bien ce qu'on nous avait dit, t'es vraiment un gros connard" : ah, c'est vous, c'est bon, vous pouvez entrer.
J'ai laissé rentrer quelques émissaires. Et là, je suis super emmerdé, parce que je ne sais pas ce qu'il faut faire avec quelqu'un qui m'apprécie. Je lui tends une chaise, une tasse de thé, un café, je lui mets une baffe ? C'est une situation étrange, parce que je passe mon temps à me demander ce qu'ils foutent là.
T'es beau, t'es intelligent, t'as une grosse bite, t'es drôle, t'es sensible, tu me rappelles mon oncle, t'écris bien, tu pues du bec, t'es malheureux, tu me fais rire, tu soulages mon ennui, t'as pas des chips, t'es intelligent, t'es con. Ouais, bon, bande de pervers dégénérés, mais sinon vous venez pour quoi ?
Putain, t'es vraiment con.
Ah bon, OK, tu veux des chips ? Ils ne sont périmés que de l'année dernière. Vous comprenez, j'ai pas vraiment l'habitude de recevoir du monde. Sinon, j'ai des abricots secs, vous aimez les abricots secs ?
Je suis vraiment emmerdé.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Bon, de temps en temps je me décrispe l'index sur des cibles mobiles, du modèle renforcé, le genre "c'est tout ce que tu as à balancer ?", modèle Stauk ou le chacal.
Je suis vraiment emmerdé.
Je me souviens pas. Je me demande comment je réagirais. Je sais pas en fait. Mais t'as raison. C'est le principe. On est aussi là pour ça. Ca me rapelle au début, quand j'ai commencé à sortir de la dépression. Je me sentais perdu. Perdu de plus avoir mal, pendant une heure ou deux. Je me retournais comme s'il manquait quelque chose. Comme quand t'as l'impression d'avoir oublié ton sac. Mais putain oui, tu l'as bien oublié !!! Merde, il est où ? Ah ben oui, tu l'as oublié. Avec ta carte de crédit dedans, la carte de sécurité social du petit. La total.
C'était la douleur, ça manquait. C'est con un cerveau. Ca prend l'habitude de n'importe quoi. Et si on change brutalement les paramètres, ça nous fait ça. Ca continue à tourner quand tu t'arrête de faire le con. Ou tu te sens emmerdé, quand tu commences à goûter à la vie.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Stauk sous exta nous confia "Ou tu te sens emmerdé, quand tu commences à goûter à la vie."
C'est rien de le dire. Dans mes bras, my friend. Pour respecter la tradition virile, je t'enverrais bien une vacherie. Mais, non, pas envie, tu as raison.
Fais une copie d'écran, j'ai dit "tu as raison". AArrghh, ça fait mal.
C'est rien de le dire. Dans mes bras, my friend. Pour respecter la tradition virile, je t'enverrais bien une vacherie. Mais, non, pas envie, tu as raison.
Fais une copie d'écran, j'ai dit "tu as raison". AArrghh, ça fait mal.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
vous êtes vraiment des gros connards.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Non mais dis donc ! Quand est ce que tu m'invites en suisse moi ?Kass a écrit:vous êtes vraiment des gros connards.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
pourquoi tu veux voir mon gros Fass ?
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Chai pas. Numéro 6 avait l'air content. Libidineux comme il est, je me dis ça doit être bien la suisse. Et pis bon. Je suis curieux. Et je suis jamais allé en suisse, de mémoire de moi.Kass a écrit:pourquoi tu veux voir mon gros Fass ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
faudra lui demander
- Spoiler:
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
j'ai envie de poster encore parce que synchronicité.
y'a 2 semaines j'ai terminé les cours d'allemand, j'ai gardé contact avec la troupe, et cette semaine j'ai lancé un doodle pour qu'on aille tous manger ensemble. une date vient de sortir.
je m'entends bien avec tous, et encore plus dingue, ils semblent m'apprécier tous. même le gars bizarre dont mon instinct me dit qu'il est dans la même posture que moi: dans sa tranchée, derrière les barbelés, grenade dans une main, jumelles infra-rouge dans l'autre. terrain miné, on communique par signaux étranges.
et mon instinct me dit que la soirée va finir très tard, et que je risque de fraterniser plus avant encore, et que je devrais faire gaffe à pas trop picoler histoire d'être lucide pendant la garde.
je suis super emmerdée aussi.
y'a 2 semaines j'ai terminé les cours d'allemand, j'ai gardé contact avec la troupe, et cette semaine j'ai lancé un doodle pour qu'on aille tous manger ensemble. une date vient de sortir.
je m'entends bien avec tous, et encore plus dingue, ils semblent m'apprécier tous. même le gars bizarre dont mon instinct me dit qu'il est dans la même posture que moi: dans sa tranchée, derrière les barbelés, grenade dans une main, jumelles infra-rouge dans l'autre. terrain miné, on communique par signaux étranges.
et mon instinct me dit que la soirée va finir très tard, et que je risque de fraterniser plus avant encore, et que je devrais faire gaffe à pas trop picoler histoire d'être lucide pendant la garde.
je suis super emmerdée aussi.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et ben. Dites oui aux vacances en suisse, avec la numéro6 attitude.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi c'est chez Numéro6 que je prendrai bien des vacances...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah, désolé MEPUB, on affiche complet. Ça t'apprendra à me faire de la Me-PUB auprès des filles.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il habite où celui là ? C'est grand chez lui ? Y a un lit, un bureau, un jardin, un chien, une box internet ? Il est beau ?Mis En Pate Ugly Brat a écrit:Moi c'est chez Numéro6 que je prendrai bien des vacances...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Stauk, tous ces propos me mettent mal à l'aise, tu connais sûrement le syndrome de l'imposteur, je préfère citer Me-PUB pour recadrer le débat.
- Critique de Me-PUB au sujet de Numero6:
- Il n'est pas intelligent, il est le plus intelligent.
Il n'est pas beau, il est le plus beau.
Il n'a jamais passé de test de QI pour ne pas vexer les THQI.
Il n'a pas de jardin, il arpente son domaine.
Il n'a pas de bureau, il a réinventé le Cerebro.
Il laisse à ses fans enamourées la facilité du name droping.
Il a eu la sagesse d'accepter ses dons exceptionnels.
Obersturmführer MEPUB, chargé de la propagandastaffel pour Numero6
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais. Tu dis pas ça pour botter en touche, mon invitation de moi même, à venir m'inviter chez toi ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les méandres de l'esprit humain ne cessent de m'intriguer.
C'est comme dans la PUB, on a le droit de dire que son produit est le meilleur. C'est même la règle du jeu, un annonceur qui nuancerait les qualités de son produit serait mal perçu, pénible.
Mais la PUB comparative est interdite. Si je dis que les Toyota sont meilleures que les Renault, ça ne passe pas.
Sur ZC, c'est pareil, si je dis que je suis le plus intelligent, je ne dérange personne. Je pense même mettre les gens à l'aise.
Mais si je dis que j'ai un QI de 167, là je me lance dans le comparatif et je vais m'en prendre plein la gueule dés que je vais défendre un point de vue.
Cadeau Stauk, je viens de te fournir un autre argument pour ceux qui, comme moi, n'ont jamais passé de test de QI, et ne s'en portent pas plus mal.
Que voudriez-vous que je fasse du résultat d'un test de QI ? Il ne ferait qu'évaluer la capacité de l'examinateur à détecter ma suprême intelligence. J'ai autre chose à faire que de tester les limites d'un psychologue. C'est pas "Que Choisir", ici.
Je suis le plus intelligent, ça me suffit largement.
C'est comme dans la PUB, on a le droit de dire que son produit est le meilleur. C'est même la règle du jeu, un annonceur qui nuancerait les qualités de son produit serait mal perçu, pénible.
Mais la PUB comparative est interdite. Si je dis que les Toyota sont meilleures que les Renault, ça ne passe pas.
Sur ZC, c'est pareil, si je dis que je suis le plus intelligent, je ne dérange personne. Je pense même mettre les gens à l'aise.
Mais si je dis que j'ai un QI de 167, là je me lance dans le comparatif et je vais m'en prendre plein la gueule dés que je vais défendre un point de vue.
Cadeau Stauk, je viens de te fournir un autre argument pour ceux qui, comme moi, n'ont jamais passé de test de QI, et ne s'en portent pas plus mal.
Que voudriez-vous que je fasse du résultat d'un test de QI ? Il ne ferait qu'évaluer la capacité de l'examinateur à détecter ma suprême intelligence. J'ai autre chose à faire que de tester les limites d'un psychologue. C'est pas "Que Choisir", ici.
Je suis le plus intelligent, ça me suffit largement.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
stauk a écrit:Ouais. Tu dis pas ça pour botter en touche, mon invitation de moi même, à venir m'inviter chez toi ?
Voui, voui, j'avais bien compris. C'est juste que je ne sais pas quoi répondre. J'aurais du choisir l'aï comme totem.
Je convoque le conseil des sages.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
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