Les petits nawaks for me
+9
https://www.google.fr
MazelTov
calimero1
gattopardo
SeppAdrohl
Abekucc imegget
Jared
unbeldi
Tête d'Ampoule
13 participants
Page 3 sur 12
Page 3 sur 12 • 1, 2, 3, 4 ... 10, 11, 12
Re: Les petits nawaks for me
Tes choix sont bons,
laisse tomber les agitations grossières,
si ça te peine vaut mieux pas se salir là-dedans.
laisse tomber les agitations grossières,
si ça te peine vaut mieux pas se salir là-dedans.
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Ce qui me peine, c'est de voir ramer ceux que j'aime bien. En même temps, c'est comme ça et c'est la liberté aussi de chacun de ramer et de l'exprimer comme il peut ou veut, et d'avancer à son rythme.
Ces choix, je les ai faits peu à peu, à partir de je ne sais pas trop quoi, des trucs ancrés je ne sais pas comment et qui ont pris leur place progressivement. Je me dis que c'est ça qui compte et détermine le reste, ou que le reste n'a pas de sens pour moi, sinon. Et donc là, j'ai plus l'impression de rassembler des trucs épars, et de les réagencer autrement, mais c'est encore flou, donc je ne sais pas en parler. Et je ne sais pas dire qu'on a des trucs à dire, qu'il faut trouver qui peut les entendre, oui, c'est long, ou ça arrive au moment où il faut, mais une fois que c'est réellement entendu, sans jugement, c'est comme un poids qui disparaît et on est de nouveau chez soi dans le monde. Et il n'y a que le lien, le rapport à l'autre humain, qui peut faire ça même si c'est exactement la même chose qui nous a détruit (ou presque) aussi.
L'agitation, je l'observe, elle ne m'amuse ni ne me navre ; je repère ce qui m'intéresse ou me touche ou me fait rire. Pour le reste, ce n'est pas de l'indifférence non plus, ni de l'incompréhension, ni de l'agacement. C'est un peu loin, je crois.
Transparences. Je suis un peu là, et pas là non plus.
Ces choix, je les ai faits peu à peu, à partir de je ne sais pas trop quoi, des trucs ancrés je ne sais pas comment et qui ont pris leur place progressivement. Je me dis que c'est ça qui compte et détermine le reste, ou que le reste n'a pas de sens pour moi, sinon. Et donc là, j'ai plus l'impression de rassembler des trucs épars, et de les réagencer autrement, mais c'est encore flou, donc je ne sais pas en parler. Et je ne sais pas dire qu'on a des trucs à dire, qu'il faut trouver qui peut les entendre, oui, c'est long, ou ça arrive au moment où il faut, mais une fois que c'est réellement entendu, sans jugement, c'est comme un poids qui disparaît et on est de nouveau chez soi dans le monde. Et il n'y a que le lien, le rapport à l'autre humain, qui peut faire ça même si c'est exactement la même chose qui nous a détruit (ou presque) aussi.
L'agitation, je l'observe, elle ne m'amuse ni ne me navre ; je repère ce qui m'intéresse ou me touche ou me fait rire. Pour le reste, ce n'est pas de l'indifférence non plus, ni de l'incompréhension, ni de l'agacement. C'est un peu loin, je crois.
Transparences. Je suis un peu là, et pas là non plus.
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Et beh...
Je comprends pas, parce que ça ne me parle pas (ramer...choix.... ressentir, dire les choses... ça m'est étranger quoi)
mais je comprends ce que tu veux dire, pour toi, pour d'autres, j'entends..bon.
Pour la fin, pareil,
plus je suis présent via débilités moins ça n'a d'importance,
c'est ne pas être là en y étant,
ouais c'est ça, oui je ne suis pas là c'est pas moi juste un épimoi qui tient la façade des heures pour que moi ne soit pas, pour que moi ne se matérialise pas...
mais je parle trop de moi, il semble,
oui c'est ça il semble mais c'est faux, comme si j'allais parler de moi ici,
n'importe quoi...
Un jeu video pour vigor ?
Tu me diras y en a qui jouent à bubblebubble,
donc...
Je comprends pas, parce que ça ne me parle pas (ramer...choix.... ressentir, dire les choses... ça m'est étranger quoi)
mais je comprends ce que tu veux dire, pour toi, pour d'autres, j'entends..bon.
Pour la fin, pareil,
plus je suis présent via débilités moins ça n'a d'importance,
c'est ne pas être là en y étant,
ouais c'est ça, oui je ne suis pas là c'est pas moi juste un épimoi qui tient la façade des heures pour que moi ne soit pas, pour que moi ne se matérialise pas...
mais je parle trop de moi, il semble,
oui c'est ça il semble mais c'est faux, comme si j'allais parler de moi ici,
n'importe quoi...
Un jeu video pour vigor ?
Tu me diras y en a qui jouent à bubblebubble,
donc...
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Ah, oui, mais non, comme si que, vraiment, nawak, quoi...
Bonne question, ZC est-il comme un jeu vidéo hallucinatoire et dérivatif ? Chacun l'utilise à sa façon, ça peut en être une, bien que j'ai du mal à croire que ce soit totalement ça. Sur le long terme, je veux dire. (Encore une manifestation de mon optimisme humaniste indécrottable. Oui, je suis chiante.)
Bonne question, ZC est-il comme un jeu vidéo hallucinatoire et dérivatif ? Chacun l'utilise à sa façon, ça peut en être une, bien que j'ai du mal à croire que ce soit totalement ça. Sur le long terme, je veux dire. (Encore une manifestation de mon optimisme humaniste indécrottable. Oui, je suis chiante.)
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Point d’impact.
Un jour de septembre. Une rue parisienne, des passants perdus demandent leur chemin, des mots, des regards, un trottoir mouillé de pluie, une apparition étrange et fugace, le temps passe, silences, le soir descend. Il faut partir. Un geste, un regard, je me souviens et je souris, encore.
Un jour de septembre. Une rue parisienne, des passants perdus demandent leur chemin, des mots, des regards, un trottoir mouillé de pluie, une apparition étrange et fugace, le temps passe, silences, le soir descend. Il faut partir. Un geste, un regard, je me souviens et je souris, encore.
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Changer, dit-elle. Quoi au juste, elle ne sait pas. Un détail infime peut-être.
Agitation du monde, elle la voit comme un poisson fixe une vitre d'aquarium. Sons étouffés, absurdité des gestes, exagération des postures, fuite des regards.
Etrangeté.
Ecrire dit-elle. Pourquoi, au juste, elle ne sait pas. Raconter l’histoire dans le silence, temps de latence, ne jamais savoir qui lira, qui en saura quelque chose qui lui échappe déjà. Depuis longtemps.
Etrange.
Parler, dit-elle. A qui, au juste, elle ne sait pas.
Etrangère.
Agitation du monde, elle la voit comme un poisson fixe une vitre d'aquarium. Sons étouffés, absurdité des gestes, exagération des postures, fuite des regards.
Etrangeté.
Ecrire dit-elle. Pourquoi, au juste, elle ne sait pas. Raconter l’histoire dans le silence, temps de latence, ne jamais savoir qui lira, qui en saura quelque chose qui lui échappe déjà. Depuis longtemps.
Etrange.
Parler, dit-elle. A qui, au juste, elle ne sait pas.
Etrangère.
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Rien de tel que l'orage pour m'apaiser ; encore, une heure et demie, c'est un peu juste, juste, faut faire tourner en boucle...
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
vacances latentes
acuité éteinte
bise et tchin
acuité éteinte
bise et tchin
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
[img]http://3.bp.blogspot.com/-p6lEXNmlEEY/Ut2MpLGIhMI/AAAAAAAAFiI/fnus8HCClcc/s1600/Sof-Bar-Sofs-Chez-Sof-Tarik-Mousselmal-paris-Bitcoin.jpg[/img]
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
J'aimais bien l'image d'avant, et là, on ne voit rien. C'est quoi donc ?
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Dans le manque et la frustration
Naît l’espace
Ou découvrir ce qui se cache
Ce qui ne devait pas être dit
Mais qui n'a pas voulu
Se taire plus longtemps
Naît l’espace
Ou découvrir ce qui se cache
Ce qui ne devait pas être dit
Mais qui n'a pas voulu
Se taire plus longtemps
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
je retrouverai l' autre image plus tard
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
Probables instants de vérité :
Camouflages éventés
Comment me planquer ?
Pression manifeste
Ouragans à prévoir
Camouflages éventés
Comment me planquer ?
Pression manifeste
Ouragans à prévoir
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
si besoin, un petit remontant,
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
unbeldi a écrit:si besoin, un petit remontant,
J'adore unbeldi et Fallout 3, d'ailleurs je suis "tombé" sur un truc mythique par rapport à ce jeu, " a education film " comme dans le début du jeu. Moi çà m ' a trop faire repenser à ces supers moments dans le jeu .. Bon visionnage
Jared- Messages : 75
Date d'inscription : 14/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
Merci
Un peu trop remontée hier, journée pourrie. Mais ça va mieux, j'avance dans mes petits trucs.
Un peu trop remontée hier, journée pourrie. Mais ça va mieux, j'avance dans mes petits trucs.
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
c'est beau
( ça me fait penser aux arilles de l'if http://www.ville-geneve.ch/fileadmin/public/galeries/arbres/if_commun/Tax_bac_BB_DSC0236.jpg )
bon automne à toi
( ça me fait penser aux arilles de l'if http://www.ville-geneve.ch/fileadmin/public/galeries/arbres/if_commun/Tax_bac_BB_DSC0236.jpg )
bon automne à toi
unbeldi- Messages : 335
Date d'inscription : 11/02/2014
Re: Les petits nawaks for me
Ce sont les lampadaires du café où nous avons fait une partie de l'atelier croquis, je les ai trouvés originaux, je voulais voir ce que ça donnait en photo. Je ferai bien une série de lampes et lampadaires, ça rend bien, les lampes en photo, en dessin je suis pas prête. Enfin, pas pour rendre la lumière, je veux dire sinon c'est comme les pots, j'aime bien dessiner des pots.
Ah oui, l'automne. Ma saison préférée, quand ce n'est pas le déluge et que je n'ai plus de chaussures étanches. D'ailleurs, d'ailleurs je ne suis pas très étanche ces temps-ci, un peu trop à l'ouest ; ou comment être un produit de saison. Et puis je dis un peu nawak aussi, ne pas y prêter trop d'attention, c'est normal si on comprend pas tout. Voilà. Une bise
Ah oui, l'automne. Ma saison préférée, quand ce n'est pas le déluge et que je n'ai plus de chaussures étanches. D'ailleurs, d'ailleurs je ne suis pas très étanche ces temps-ci, un peu trop à l'ouest ; ou comment être un produit de saison. Et puis je dis un peu nawak aussi, ne pas y prêter trop d'attention, c'est normal si on comprend pas tout. Voilà. Une bise
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Chant d'automne
I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
Ouais moi aussi j'adore !
Attends, je vais me suicider et je reviens...
I
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
II
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
Ouais moi aussi j'adore !
Attends, je vais me suicider et je reviens...
Re: Les petits nawaks for me
Clair-obscur, la lumière et l'ombre, l'apparent et le caché, l'intelligible et l'incompréhensible, ce que l'ont dit et ce que l'ont tait, aube et crépuscule...
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
MES DEUX FILLES
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L’une pareille au cygne et l’autre à la colombe,
Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande sœur et la petite sœur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l’extase.
La Terrasse, près d’Enghien, juin 1842.
Victor Hugo
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe,
L’une pareille au cygne et l’autre à la colombe,
Belles, et toutes deux joyeuses, ô douceur !
Voyez, la grande sœur et la petite sœur
Sont assises au seuil du jardin, et sur elles
Un bouquet d’œillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde, immobile et vivant,
Et frissonne dans l’ombre, et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dans l’extase.
La Terrasse, près d’Enghien, juin 1842.
Victor Hugo
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
Oui, ça va, j'ai bien dormi, j'ai fait des rêves de ouf, j'adore. Rien de tel pour absorber et intégrer les nouvelles dimensions
J'aime beaucoup cette page, l'effet d'ensemble. Un peu de miel pour vous, mais les frangines n'ont pas l'air partageuses :
J'aime beaucoup cette page, l'effet d'ensemble. Un peu de miel pour vous, mais les frangines n'ont pas l'air partageuses :
Invité- Invité
Re: Les petits nawaks for me
C'est malin, seppadrohl, fbeaurain.com m'amène à La boîte verte. Ca va être difficile d'en sortir maintenant que j'y suis entrée.
Invité- Invité
Page 3 sur 12 • 1, 2, 3, 4 ... 10, 11, 12
Sujets similaires
» NANTES CAFÉ ZÉBRÉ 1ER SAMEDI DU MOIS (EX 1ER VENDREDI) PROCHAIN LE 5 FÉVRIER 2022
» Petits rêves
» Bonsoir les petits
» Petits poèmes sur le vif
» Ici, ne postez rien
» Petits rêves
» Bonsoir les petits
» Petits poèmes sur le vif
» Ici, ne postez rien
Page 3 sur 12
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum