Crise de panique
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Re: Crise de panique
Je suis également sujette à des crises de panique liée à la sensation de perte de contrôle dont tu parles, AniMeshorer.
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
- Spoiler:
- Le centre de la peur au niveau cérébral est l'amygdale.
Cette amygdale cérébrale est "hyperactive" chez les gens atteints de troubles anxieux, phobie sociale, dépression,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_(cerveau)
Pour LeDoux (1998), les troubles anxieux seraient dus à l'activation pathologique du circuit court. Des traumatismes psychologiques très précoces marqueraient l'amygdale et le circuit de la peur pendant la maturation du cerveau. Ces perturbations seraient permanentes. L'activation de l'amygdale serait exagérée chez les sujets anxieux (Thomas et al, 2001) ou en état de dépression, de phobie sociale, de stress post-traumatique.
En revanche, une lésion des amygdales provoque une absence de la reconnaissance de la peur, ce qui a des conséquences psycho-sociales dramatiques. Les jugements sociaux sont alors impossibles (Damasio) et une lésion bilatérale peut provoquer un syndrome de Klüver & Bucy.
Phobie sociale
Devoir s'exprimer en public, devant des inconnus, crée un trac, un malaise qui est en général surmonté. Mais pour les personnes souffrant de phobie sociale, cette situation peut provoquer une attaque panique paralysante, incontrôlable, très handicapante dans la vie sociale.
Une étude par imagerie TEP (tomographie par émission de positons) a montré que chez les sujets phobiques sociaux, l’accroissement d'anxiété au moment de s'exprimer en public était accompagnée par une suractivation du complexe amygdalien par rapport aux sujets témoins (Tillfors et als25 2001). L'hyperactivité de l'amygdale des anxieux sociaux a ensuite été vérifiée dans de nombreuses situations. Par exemple, l'activation de leur amygdale à la vue de visages en colère ou effrayés est plus grande que chez les sujets témoins et l'ampleur de l'activation est positivement corrélée à la sévérité de leurs symptômes26.
En alertant contre des dangers potentiels, l'amygdale joue normalement un rôle protecteur. Mais pour les anxieux sociaux, l'hyper-réactivité de l'amygdale provoque une hyperémotivité pouvant aller jusqu'à la peur panique, conduisant le sujet à fuir ces situations d'interactions sociales.
L'amélioration des symptômes de phobie sociale peut s'obtenir par un traitement avec un antagoniste des récepteurs NK1 et le citalopram. Des mesures par tomographie avant et après le traitement ont montré que l'amélioration des symptômes était parallèle à une réduction significative de l'activation de l'amygdale dans le test d'expression publique27, confirmant ainsi le rôle crucial de l'amygdale dans cette phobie.
(Pour plus de précisions sur les mécanismes mis en oeuvre lors de stress et de troubles anxieux:
http://schwann.free.fr/Physiopathologie%20des%20troubles%20anxieux%202014.pdf
http://neurosciences.unige.ch/departement/grecherche/JK/zoneNeuroclub/Enseignement/Aubry_Neuroclub2009.pdf )
Les hormones du stress sont l'adrénaline/noradrénaline (à court terme) et le cortisol (à plus long terme)
Les symptömes de la crise de panique ne sont pas dangereux, mais, contrairement à ce qui est dit sur le site "déploie tes ailes", les effets du stress sur l'organisme sont nocifs pour celui-ci, surtout à long terme.
Le stress a un effet bénéfique uniquement de façon ponctuelle, en réponse à un danger.
La phase d'épuisement est la décompensation, le burn-out.
Les effets des hormones du stress expliqués de façon plus simple:
http://fr.chatelaine.com/sante/cortisol-lhormone-meconnue-du-stress/
Chez le surdoué il y aurait une hyperexcitabilité de l'amygdale cérébrale:
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Je fais des crises de spasmophilie depuis 11 ans, mais cela fait tout juste un an que j'ai appris à les maitriser (même si je n'arrive toujours pas à calmer l'anxiété permanente qui me colle à la peau).
J'ai tentée tout d'abord les traitements "classiques": psychologues/iatres, antidépresseurs, anxiolytiques, diffuseur d'huiles essentielles (pour faire plaisir à ma mère) somnifères et autres produits en tout genre, qui n'ont absolument pas marchés, voir aggravée la situation quelques fois.
Aujourd'hui, j'utilise la respiration abdominale accompagnée d'une dose de pensées positives (en forcing au début, puis cela vient tout seul à force de répétitions). A côté de cela, je pratique la méditation, je fais très attention à mon alimentation (mine de rien, certains produits favorisent l'angoisse) et je bois beaucoup d'infusions (ça me calme vraiment, et ça a un côté purificateur, détoxifiant).
Grâce à ces méthodes qui ont l'air d'apparence assez banales, je suis passée d'environ 3 crises de spasmophilie par jour à une crise tous les 2-3 mois, que je contrôle immédiatement. J'étais partie défaitiste au début, me disant que cela ne marcherait pas, et bien j'ai été extrêmement surprise!
Cela ne m'a pas pour ainsi dire "changer la vie", mais a nettement améliorée sa qualité
Je vais bientôt tenter l'hypnose ericksonienne, qui vivra verra.
Courage à tous!
J'ai tentée tout d'abord les traitements "classiques": psychologues/iatres, antidépresseurs, anxiolytiques, diffuseur d'huiles essentielles (pour faire plaisir à ma mère) somnifères et autres produits en tout genre, qui n'ont absolument pas marchés, voir aggravée la situation quelques fois.
Aujourd'hui, j'utilise la respiration abdominale accompagnée d'une dose de pensées positives (en forcing au début, puis cela vient tout seul à force de répétitions). A côté de cela, je pratique la méditation, je fais très attention à mon alimentation (mine de rien, certains produits favorisent l'angoisse) et je bois beaucoup d'infusions (ça me calme vraiment, et ça a un côté purificateur, détoxifiant).
Grâce à ces méthodes qui ont l'air d'apparence assez banales, je suis passée d'environ 3 crises de spasmophilie par jour à une crise tous les 2-3 mois, que je contrôle immédiatement. J'étais partie défaitiste au début, me disant que cela ne marcherait pas, et bien j'ai été extrêmement surprise!
Cela ne m'a pas pour ainsi dire "changer la vie", mais a nettement améliorée sa qualité
Je vais bientôt tenter l'hypnose ericksonienne, qui vivra verra.
Courage à tous!
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Crise de panique
Bonjour Diatribe,
Tu dis qu'il y a des aliments qui favorisent l'angoisse, quels sont ils ? Je pense aussi à changer mon mode
alimentaire pour me sentir mieux. A te lire tu as trouvé ta solution à tes crises de spasmophilie par la respiration
la méditation et l'alimentation pour quelle raison tu veux faire de l'hypnose ?
Merci pour ton témoignagealimentaire pour me sentir mieux. A te lire tu as trouvé ta solution à tes crises de spasmophilie par la respiration
la méditation et l'alimentation pour quelle raison tu veux faire de l'hypnose ?
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
D'après les conseils de plusieurs médecins et thérapeutes, il faut éviter déjà les excitants (thés, cafés, alcool -et clope, même si cela ne se mange pas-). Pour mon cas, les aliments à éviter se présentaient surtout dans le cadre d'une réduction des symptômes de l'angoisse : maux de ventre, reflux gastrique, etc. Donc à éviter, tous les fruits à pépin, les aliments acidulés (citron, cornichons), les épices, le chocolat, les produits sucrés, la viande rouge, la charcuterie, les fast-food... (finalement, tout ce qui est mauvais pour la santé à la base, c'est plus important que l'on ne le pense). J'ai également supprimé le lactose (intolérance), et ça a eu des effets plutôt positifs aussi.
Le plus important c'est de manger le plus équilibré possible et vraiment d'éviter les excitants, les oeufs, la charcuterie, les fromages chauds (comme la raclette) et les produits acides/épicés.
L'hypnose serait pour mon agoraphobie et ma phobie sociale. J'en ai entendu parler donc je tente, vu que pour l'instant les autres méthodes que j'avais trouvée n'ont pas marché. Je n'attends pas de miracle, mais si cela pouvait améliorer un peu ma condition... ^^
Le plus important c'est de manger le plus équilibré possible et vraiment d'éviter les excitants, les oeufs, la charcuterie, les fromages chauds (comme la raclette) et les produits acides/épicés.
L'hypnose serait pour mon agoraphobie et ma phobie sociale. J'en ai entendu parler donc je tente, vu que pour l'instant les autres méthodes que j'avais trouvée n'ont pas marché. Je n'attends pas de miracle, mais si cela pouvait améliorer un peu ma condition... ^^
Diatribe- Messages : 1055
Date d'inscription : 30/08/2012
Localisation : Entre mon espace-tempes.
Re: Crise de panique
Comme tu le dis si bien le plus important c'est de manger le plus équilibré possible.
Je pense de plus en plus a essayer la kinésiologie, ça m'attire énormément.
http://kinesiologiewittenheim.e-monsite.com/pages/la-kinesiologie-c-est-quoi.html
Je pense de plus en plus a essayer la kinésiologie, ça m'attire énormément.
http://kinesiologiewittenheim.e-monsite.com/pages/la-kinesiologie-c-est-quoi.html
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Crise de panique
Merci pour cette information! Comme néerlandophone qui doit traduire tout que je lis dans le tête, ca prendra quelque temps pour lire tout ça, mais je crois une heure est suffisante. Autrement, il y a toujours mon ami le dictionnaire Merci de tous ces infos sur la peur et comment ça marche au niveau biologique dans les cerveaux.
Bitterlings a écrit:Je suis également sujette à des crises de panique liée à la sensation de perte de contrôle dont tu parles, AniMeshorer.
Cette sensation de perte de contrôle, "d'infinité des possibles" sur lesquels je n'ai pas de contrôle est difficile pour moi à expliquer.
(Je vous ai mis des informations en vrac sur le sujet (crises de panique, autres troubles anxieux, stress, mécanismes et hormones impliquées,...) en spoiler, si jamais ça intéresse quelqu'un. (Désolée, c'est brouillon.))
- Spoiler:
Le centre de la peur au niveau cérébral est l'amygdale.
Cette amygdale cérébrale est "hyperactive" chez les gens atteints de troubles anxieux, phobie sociale, dépression,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_(cerveau)
Pour LeDoux (1998), les troubles anxieux seraient dus à l'activation pathologique du circuit court. Des traumatismes psychologiques très précoces marqueraient l'amygdale et le circuit de la peur pendant la maturation du cerveau. Ces perturbations seraient permanentes. L'activation de l'amygdale serait exagérée chez les sujets anxieux (Thomas et al, 2001) ou en état de dépression, de phobie sociale, de stress post-traumatique.
En revanche, une lésion des amygdales provoque une absence de la reconnaissance de la peur, ce qui a des conséquences psycho-sociales dramatiques. Les jugements sociaux sont alors impossibles (Damasio) et une lésion bilatérale peut provoquer un syndrome de Klüver & Bucy.
Phobie sociale
Devoir s'exprimer en public, devant des inconnus, crée un trac, un malaise qui est en général surmonté. Mais pour les personnes souffrant de phobie sociale, cette situation peut provoquer une attaque panique paralysante, incontrôlable, très handicapante dans la vie sociale.
Une étude par imagerie TEP (tomographie par émission de positons) a montré que chez les sujets phobiques sociaux, l’accroissement d'anxiété au moment de s'exprimer en public était accompagnée par une suractivation du complexe amygdalien par rapport aux sujets témoins (Tillfors et als25 2001). L'hyperactivité de l'amygdale des anxieux sociaux a ensuite été vérifiée dans de nombreuses situations. Par exemple, l'activation de leur amygdale à la vue de visages en colère ou effrayés est plus grande que chez les sujets témoins et l'ampleur de l'activation est positivement corrélée à la sévérité de leurs symptômes26.
En alertant contre des dangers potentiels, l'amygdale joue normalement un rôle protecteur. Mais pour les anxieux sociaux, l'hyper-réactivité de l'amygdale provoque une hyperémotivité pouvant aller jusqu'à la peur panique, conduisant le sujet à fuir ces situations d'interactions sociales.
L'amélioration des symptômes de phobie sociale peut s'obtenir par un traitement avec un antagoniste des récepteurs NK1 et le citalopram. Des mesures par tomographie avant et après le traitement ont montré que l'amélioration des symptômes était parallèle à une réduction significative de l'activation de l'amygdale dans le test d'expression publique27, confirmant ainsi le rôle crucial de l'amygdale dans cette phobie.
(Pour plus de précisions sur les mécanismes mis en oeuvre lors de stress et de troubles anxieux:
http://schwann.free.fr/Physiopathologie%20des%20troubles%20anxieux%202014.pdf
http://neurosciences.unige.ch/departement/grecherche/JK/zoneNeuroclub/Enseignement/Aubry_Neuroclub2009.pdf )
Les hormones du stress sont l'adrénaline/noradrénaline (à court terme) et le cortisol (à plus long terme)
Les symptömes de la crise de panique ne sont pas dangereux, mais, contrairement à ce qui est dit sur le site "déploie tes ailes", les effets du stress sur l'organisme sont nocifs pour celui-ci, surtout à long terme.
Le stress a un effet bénéfique uniquement de façon ponctuelle, en réponse à un danger.
La phase d'épuisement est la décompensation, le burn-out.
Les effets des hormones du stress expliqués de façon plus simple:
http://fr.chatelaine.com/sante/cortisol-lhormone-meconnue-du-stress/
Chez le surdoué il y aurait une hyperexcitabilité de l'amygdale cérébrale:
http://www.adulte-surdoue.org/2011/bibliotheque-2/difference-et-souffrance-de-ladulte-surdoue-cecile-bost/
Pom-Pom- Messages : 74
Date d'inscription : 20/07/2014
Localisation : somewhere, over the rainbow // Nord
Re: Crise de panique
J'ai eu une crise de panique, ou peut être était ce une crise d'angoisse (jamais vraiment compris si il s'agissait de la même chose)
C'est arrivé comme ça, pour la première fois à un moment ou je devais certainement me trouver dans un état d'angoisse (je ne sais plus si l'état était avant et après ou seulement après). Un soir, je me préparais à aller dormir et d'un coup j'ai commencé à sentir un vertige assez saisissant, mon cœur s'emballait, je n'arrivais plus à contrôler, s'en était fini, dans 5 minutes il allait s’arrêter et tout serait fini.
finalement ça a durer plus d'une demi heure dans un état "je vais mourir" , les pompiers qui ne se sont pas affolés (ils avaient compris surement de quoi il s'agissait, mais pourquoi ne l'on t-il pas dis ??!!! )
Quand ils sont arrivés, après avoir attendu la fin allongé sur le balcon, je marchais en long en large à travers celui ci, ils ont du insister pour que je m'assois et c'est seulement quand j'ai vu le rythme cardiaque sur leur engin ralentir que j'ai commencer à être rassuré, 144 me faisait peur.
Ensuite, plus tard, crise de tremblement, état de "stupeur" . Le lendemain je me sentais encore "au bord de" , très fragile.
Maintenant c’est encore un peu présent, quand je sens la chose arrivé, je sais de quelle tromperie il s'agit, j'essaie au mieux de maîtriser, de m'apaiser, de trouver un confort à ce moment la.
J’espère surtout de comprendre et de savoir si et comment s'en échapper.
Mais quelque chose s'est passé, je ne sais pas vraiment si c'est du à ça exactement, ou à l'état d'angoisse. Mais, je sentais à quel point j'étais fragile et tout me semblais terrible, le bruit, le mouvement, l'information, la "réalité", je me sentais faible pour un milieux si "dur", une certaine lassitude aussi. Je ne voulais qu’être au calme, trouver mon calme.
Et ces sentiments m'ont complètement emporté, comme si j'avais changé de place, j'étais moi, à la place de moi même.
En tout cas si ces satanés pompiers avaient dit au téléphone de quoi il s'agissait, j'aurais pas été le spectacle des voisins !
C'est arrivé comme ça, pour la première fois à un moment ou je devais certainement me trouver dans un état d'angoisse (je ne sais plus si l'état était avant et après ou seulement après). Un soir, je me préparais à aller dormir et d'un coup j'ai commencé à sentir un vertige assez saisissant, mon cœur s'emballait, je n'arrivais plus à contrôler, s'en était fini, dans 5 minutes il allait s’arrêter et tout serait fini.
finalement ça a durer plus d'une demi heure dans un état "je vais mourir" , les pompiers qui ne se sont pas affolés (ils avaient compris surement de quoi il s'agissait, mais pourquoi ne l'on t-il pas dis ??!!! )
Quand ils sont arrivés, après avoir attendu la fin allongé sur le balcon, je marchais en long en large à travers celui ci, ils ont du insister pour que je m'assois et c'est seulement quand j'ai vu le rythme cardiaque sur leur engin ralentir que j'ai commencer à être rassuré, 144 me faisait peur.
Ensuite, plus tard, crise de tremblement, état de "stupeur" . Le lendemain je me sentais encore "au bord de" , très fragile.
Maintenant c’est encore un peu présent, quand je sens la chose arrivé, je sais de quelle tromperie il s'agit, j'essaie au mieux de maîtriser, de m'apaiser, de trouver un confort à ce moment la.
J’espère surtout de comprendre et de savoir si et comment s'en échapper.
Mais quelque chose s'est passé, je ne sais pas vraiment si c'est du à ça exactement, ou à l'état d'angoisse. Mais, je sentais à quel point j'étais fragile et tout me semblais terrible, le bruit, le mouvement, l'information, la "réalité", je me sentais faible pour un milieux si "dur", une certaine lassitude aussi. Je ne voulais qu’être au calme, trouver mon calme.
Et ces sentiments m'ont complètement emporté, comme si j'avais changé de place, j'étais moi, à la place de moi même.
En tout cas si ces satanés pompiers avaient dit au téléphone de quoi il s'agissait, j'aurais pas été le spectacle des voisins !
Invité- Invité
Re: Crise de panique
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
J'ai mis en place tout un tas de stratagemes, plus ou moins magiques, de prevention, de gestion et de remission, mais si je pouvais faire un seul voeu, et etre sure qu'il se realise, ce serait de ne plus jamais avoir de crises de panique.
"Experiencing a panic attack has been said to be one of the most intensely frightening, upsetting, and uncomfortable experiences of a person's life and may take days to initially recover from."
E. Bourne, The Anxiety and Phobia Workbook, New Harbinger Press, 2005.
Image : http://www.robot-hugs.com/nest/
"It’s important to surround yourself with partners who understand the construction and use of nests. It’s more important that they love you enough to hide from the world with you for a bit."
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
J'ai mis en place tout un tas de stratagemes, plus ou moins magiques, de prevention, de gestion et de remission, mais si je pouvais faire un seul voeu, et etre sure qu'il se realise, ce serait de ne plus jamais avoir de crises de panique.
"Experiencing a panic attack has been said to be one of the most intensely frightening, upsetting, and uncomfortable experiences of a person's life and may take days to initially recover from."
E. Bourne, The Anxiety and Phobia Workbook, New Harbinger Press, 2005.
Image : http://www.robot-hugs.com/nest/
"It’s important to surround yourself with partners who understand the construction and use of nests. It’s more important that they love you enough to hide from the world with you for a bit."
C'est le pire truc au monde. Parfois j'arrive a comprendre d'ou ca vient, et parfois pas vraiment. Et la, c'est encore plus terrifiant.
Tan- Messages : 101
Date d'inscription : 04/08/2014
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Localisation : Paris
Re: Crise de panique
Je crois que le fait de dire et penser que c'est le pire truc, ça entretien l'anxiété, ma stratégie c'était de me focaliser sur ma respiration et me répéter "ça ne peut pas me tuer", à force je les ai maitrisé plus ou moins, depuis que je pratique la pleine conscience, je me suis efforcée à focaliser sur mes émotions en les observant, comment je me sens, ce que je sens dans mon corps...etc.
J'ai commencé avec des émotions soft, et il y a qq temps les prémices d'une attaque ont pointé leur nez, je me suis dit je ne vais pas me focaliser sur ma respiration mais je vais entrer sans juger ni m'affoler dans le ressenti et ce qui se passe en moi, elle a disparu en 30 secondes.
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
J'ai commencé avec des émotions soft, et il y a qq temps les prémices d'une attaque ont pointé leur nez, je me suis dit je ne vais pas me focaliser sur ma respiration mais je vais entrer sans juger ni m'affoler dans le ressenti et ce qui se passe en moi, elle a disparu en 30 secondes.
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
BravoCarla de Miltraize Morwan a écrit:
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
(même si le terme pleine conscience, ça fait un peu peur quand même quand on lit comme ça).
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Bon j'avais ecrit un truc et puis je ne sais pas ce que j'ai fait, mais ca n'a pas envoye.
Oui, je me dis bien sur que ca va passer, a force, j'ai elabore pas mal de trucs et astuces qui marchent assez bien.
Mais quand je suis en pleine crise, au coeur de la tempete, j'ai deux pensees qui s'engueulent. L'une dit que c'est une crise, c'est passager, que c'est a cause de ci et ca et blablabla, et chut. Et puis l'autre, qui agit comme une chape, emprisonne la premiere pensee et lui dit que la, cette fois cocotte, c'est pas la meme, cette fois c'est vraiment pas bon. Et puis l'autre dit que non, et puis a la fin, j'ai survecu, mais je suis epuisee...
Le pire, c'est apres. Parce que je me dis "mais d'ou elle est sorti celle-la ?" Et surtout "qu'est-ce qui me dit qu'elle ne reviendra pas ?"
C'est chiant. J'aime pas.
Oui, je me dis bien sur que ca va passer, a force, j'ai elabore pas mal de trucs et astuces qui marchent assez bien.
Mais quand je suis en pleine crise, au coeur de la tempete, j'ai deux pensees qui s'engueulent. L'une dit que c'est une crise, c'est passager, que c'est a cause de ci et ca et blablabla, et chut. Et puis l'autre, qui agit comme une chape, emprisonne la premiere pensee et lui dit que la, cette fois cocotte, c'est pas la meme, cette fois c'est vraiment pas bon. Et puis l'autre dit que non, et puis a la fin, j'ai survecu, mais je suis epuisee...
Le pire, c'est apres. Parce que je me dis "mais d'ou elle est sorti celle-la ?" Et surtout "qu'est-ce qui me dit qu'elle ne reviendra pas ?"
C'est chiant. J'aime pas.
Tan- Messages : 101
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Crise de panique
Oui j'ai connu, je comprends, je compatis.
Je crois qu'on doit apprivoiser ses peurs, ça fait un peu aware, mais c'est comme ça que j'agis, ça reste difficile, certainement pas impossible. Tu y arriveras!
Je crois qu'on doit apprivoiser ses peurs, ça fait un peu aware, mais c'est comme ça que j'agis, ça reste difficile, certainement pas impossible. Tu y arriveras!
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
stauk a écrit:BravoCarla de Miltraize Morwan a écrit:
Un soulagement de constater qu'on finit par les dépasser ces ******** de crises!
(même si le terme pleine conscience, ça fait un peu peur quand même quand on lit comme ça).
Merci, apprivoise ta peur du terme c'est simplement de la focalisation, la prise de conscience...
Le forme est délirante mais le fond n'est pas con :
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Avant, le demon que j'ai dans la tete, je faisais tout pour l'eviter.
Et puis j'ai decide de le regarder en face.
Ca m'a fait bien flipper, mais je n'ai jamais detourne le regard.
On a joue a ca quelques temps, au jeu ou t'as pas le droit de baisser les yeux, et puis je me suis rendu compte que j'etais face a un miroir.
Je me suis regardee. Dans les yeux. Je me suis observee.
J'ai observe ce qu'il y avait derriere mon reflet aussi.
Tout un monde. De l'autre cote du miroir.
Ou est-ce que c'etait moi le reflet ?
Toujours est-il que je pense que c'est ca, pour moi, apprivoiser ses peurs, en fait c'est apprivoiser cette force - que je pensais demoniaque - qui est mon double, que j'ai soigneusement evite du regard pendant des annees, et qui en a eu marre d'etre delaissee.
Y a encore des buggs de temps en temps, mais j'apprends peu a peu a la laisser faire, a me laisser faire, en me disant que puisqu'en fait elle, c'est moi, je sais que je ne me ferai pas de mal, alors tout ira bien.
Et puis j'ai decide de le regarder en face.
Ca m'a fait bien flipper, mais je n'ai jamais detourne le regard.
On a joue a ca quelques temps, au jeu ou t'as pas le droit de baisser les yeux, et puis je me suis rendu compte que j'etais face a un miroir.
Je me suis regardee. Dans les yeux. Je me suis observee.
J'ai observe ce qu'il y avait derriere mon reflet aussi.
Tout un monde. De l'autre cote du miroir.
Ou est-ce que c'etait moi le reflet ?
Toujours est-il que je pense que c'est ca, pour moi, apprivoiser ses peurs, en fait c'est apprivoiser cette force - que je pensais demoniaque - qui est mon double, que j'ai soigneusement evite du regard pendant des annees, et qui en a eu marre d'etre delaissee.
Y a encore des buggs de temps en temps, mais j'apprends peu a peu a la laisser faire, a me laisser faire, en me disant que puisqu'en fait elle, c'est moi, je sais que je ne me ferai pas de mal, alors tout ira bien.
Tan- Messages : 101
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Crise de panique
Ce sujet me rend tres mystico-lyrique... !
Tan- Messages : 101
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Crise de panique
C'est pas grave ce n'est pas sale!
Affronter puis accueillir sa part d'ombre.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Voici le lien qui m'a permis de travailler sur mes émotions
https://www.youtube.com/watch?v=jDYsHFOf2Us
Un lien qui permet de trouver le 'bouton off'
"se détacher de ses pensées"
https://www.youtube.com/watch?v=CUKI0Xlw9_c
Dans un endroit calme, assis ou allongé, on ferme les yeux et on écoute, c'est simple comme tout, à faire régulièrement.
Je n'ai pas lu l'ensemble du fil mais les TCC sont tout à fait indiqué pour surmonter les phobies, angoisses.. etc.
http://www.aftcc.org/les-tcc-0
https://www.youtube.com/watch?v=jDYsHFOf2Us
Un lien qui permet de trouver le 'bouton off'
"se détacher de ses pensées"
https://www.youtube.com/watch?v=CUKI0Xlw9_c
- le cerveau qui medite:
- Les quatre phases du cerveau qui médite
Lorsque l'on focalise l'attention, le cerveau passe par une succession de quatre états, activant quatre réseaux cérébraux différents. C'est ce qu'a observé par IRM fonctionnelle l'équipe de Wendy Hasenkamp de l'université Emory (Atlanta). Ce cycle cognitif se répète tout au long de la séance et déclenche la sensation de bien être.
1 Vagabondage mental. Active le "réseau par défaut" les cortex sensoriel et moteur et l'insula postérieur.
2 Prise de conscience du vagabondage. Active le cortex cingulaire antérieur et l'insula antérieure.
3 Déplacement de l'attention. Active le cortex préfrontal latéral et les régions pariétales postérieures.
4 Focalisation. Active le cortex préfrontal dorsolatéral.
Extrait du dossier neuroscience "Sciences et avenir" numéro 797 juillet 2013.
Dans un endroit calme, assis ou allongé, on ferme les yeux et on écoute, c'est simple comme tout, à faire régulièrement.
Je n'ai pas lu l'ensemble du fil mais les TCC sont tout à fait indiqué pour surmonter les phobies, angoisses.. etc.
http://www.aftcc.org/les-tcc-0
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Re: Crise de panique
Sympa l'image avec le nid. Pour ma part, le travail psychanalytique fait des miracles. J'ai de moins en moins de crises, et même plus du tout depuis quelques semaines ! Lors d'une TCC, rapidement avortée, la psychologue m'avait appris à me concentrer sur ma respiration, ce qui fonctionnait à peu près : en expirant lentement et longtemps, mes autres symptômes, comme la sueur, les tremblements et la tachycardie, finissaient par diminuer. Les TCC me semblent assez efficaces, même si, selon plusieurs psychologues que j'ai rencontré, elles ne règlent pas le problème de fond, qui risque alors de se manifester autrement, et qui peut alors et plutôt être réglé par une psychanalyse. C'est pourquoi j'ai préféré entamer une psychanalyse et arrêter la TCC. Pour le moment, je ne regrette pas ce choix, qui me permet par la même occasion de résoudre les autres difficultés que j'ai accumulées avec le temps.
Princeton- Messages : 1367
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Les éléments suivants ont été rajouté le 2 aout et viennent d'un autre fil de discussion
Le trouble panique
Imaginez que vous êtes au volant, allant au travail, que vous faites la queue pour payer vos achats d'épicerie ou que vous prenez l'ascenseur. Soudain, vous avez une sensation semblable à celle que vous auriez si votre voiture tombait en panne sur une voie ferrée et qu'un train de marchandises fonçait vers vous. Le cœur vous bat très fort, la poitrine vous fait mal, vous vous sentez étouffer. Autour de vous, tout s'embrouille, les images deviennent floues ou semblent irréelles. Vous croyez subir une crise cardiaque, mourir ou perdre contact avec la réalité.
Dans la crainte de perdre le contrôle de votre voiture, de faire une scène dans le magasin ou de commencer à hurler dans l'ascenseur, vous fuyez aussi rapidement que vous le pouvez. Après plusieurs minutes, la sensation de panique s'atténue. Vous vous calmez et vous vous demandez ce qui vient de vous arriver.
La crise de panique
Si vous êtes de ceux qui ont vécu au moins trois de ces épisodes troublants sur une période de trois semaines, il se peut que vous soyez parmi les 2 à 5 % de la population qui sont atteints d'un trouble de panique. L'épisode de terreur irrationnelle que nous venons de décrire s'appelle une crise de panique. Bien que les crises ne ressemblent pas toujours aux situations décrites plus haut, elles ont des caractéristiques semblables. Les crises de panique diffèrent de tout autre sensation d'angoisse.
Médicalement, une crise de panique doit inclure au moins quatre des symptômes suivants: sueurs; souffle court; palpitations; malaise thoracique; instabilité; sensation d'étouffement; picotement; bouffées de chaleur ou de froid; défaillance; tremblement; sentiment d'irréalité; crainte de perdre la maîtrise de soi, de mourir ou de devenir fou. Les crises se manifestent de façon très variable suivant les personnes. Ce que les crises de panique ont de curieux et de terrifiant, c'est qu'elles se produisent souvent dans un cadre familier ou dans une situation qui ne présente pas de danger réel. Il n'en demeure pas moins que la victime est prise de terreur, avec toutes ses manifestations physiques et psychologiques.
On a décrit les crises de panique comme un signal d'alarme déclenché par le corps sans raison valable - comme une fausse alarme. Lorsqu'un tel signal est déclenché en présence d'un danger réel, la réaction de terreur extrême peut être essentielle à la survie. Mais en état de crise de panique, la réaction de terreur se produit alors qu'il n'y a aucune raison de donner l'alarme.
L'évitement phobique: essayer d'empêcher de nouvelles crises
Normalement, les victimes du trouble de panique se rappellent tout (même les détails les plus insignifiants de leur première crise de panique, parce que la terreur physique et psychologique est écrasante). Bien que la crise ne dure normalement que quelques minutes, certaines personnes croient qu'elles sont victimes d'une crise cardiaque massive ou qu'elles perdent la raison. L'impulsion de fuir immédiatement ou de demander de l'aide pousse certaines victimes vers les services d'urgence des hôpitaux où elles insistent sur le fait qu'elles viennent d'avoir une crise cardiaque ou une attaque.
Les tests physiques ne révèlent habituellement rien et la victime peut se calmer et croire que la crise ne se reproduira pas. Une fois que les émotions suscitées par la première crise se sont apaisées, la personne peut continuer à vivre comme si rien n'était arrivé - jusqu'à la seconde crise.
La soudaineté et la violence des crises de panique amènent certaines victimes à commencer à éviter les situations où elles ont été atteintes de crise. Elles croient que peut-être l'autoroute ou l'ascenseur sont des endroits effrayants en eux-mêmes. Ou, elles se disent que dans l'éventualité d'une autre crise, au moins elles ne seront pas au volant, ni dans une foule, ni enfermées dans un train ou un avion où la fuite ou une aide appropriée seraient difficiles ou impossibles.
Dans la crainte d'avoir une crise et de perdre la maîtrise d'elles-mêmes les victimes évitent les activités et les endroits communs. Leur vie commence à se rétrécir. Cela s'appelle évitement phobique. Bien que ce soit là un résultat naturel de la crainte des crises de panique, c'est une façon malsaine et irrationnelle de vivre sa vie.
Craindre la peur
À défaut de détection et de traitement, le trouble de panique peut progresser et causer une détresse encore plus grande. La menace constante de ne pas savoir quand, ni où, une nouvelle crise va se produire peut provoquer une anxiété d'anticipation - c'est-à-dire la crainte constante d'autres crises de panique. La personne pourra constater qu'il ne lui suffit pas d'éviter les situations ou les endroits redoutés pour empêcher ce sentiment harcelant d'anxiété ou de peur.
Suite : http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/panique.php
Le trouble panique
Imaginez que vous êtes au volant, allant au travail, que vous faites la queue pour payer vos achats d'épicerie ou que vous prenez l'ascenseur. Soudain, vous avez une sensation semblable à celle que vous auriez si votre voiture tombait en panne sur une voie ferrée et qu'un train de marchandises fonçait vers vous. Le cœur vous bat très fort, la poitrine vous fait mal, vous vous sentez étouffer. Autour de vous, tout s'embrouille, les images deviennent floues ou semblent irréelles. Vous croyez subir une crise cardiaque, mourir ou perdre contact avec la réalité.
Dans la crainte de perdre le contrôle de votre voiture, de faire une scène dans le magasin ou de commencer à hurler dans l'ascenseur, vous fuyez aussi rapidement que vous le pouvez. Après plusieurs minutes, la sensation de panique s'atténue. Vous vous calmez et vous vous demandez ce qui vient de vous arriver.
La crise de panique
Si vous êtes de ceux qui ont vécu au moins trois de ces épisodes troublants sur une période de trois semaines, il se peut que vous soyez parmi les 2 à 5 % de la population qui sont atteints d'un trouble de panique. L'épisode de terreur irrationnelle que nous venons de décrire s'appelle une crise de panique. Bien que les crises ne ressemblent pas toujours aux situations décrites plus haut, elles ont des caractéristiques semblables. Les crises de panique diffèrent de tout autre sensation d'angoisse.
Médicalement, une crise de panique doit inclure au moins quatre des symptômes suivants: sueurs; souffle court; palpitations; malaise thoracique; instabilité; sensation d'étouffement; picotement; bouffées de chaleur ou de froid; défaillance; tremblement; sentiment d'irréalité; crainte de perdre la maîtrise de soi, de mourir ou de devenir fou. Les crises se manifestent de façon très variable suivant les personnes. Ce que les crises de panique ont de curieux et de terrifiant, c'est qu'elles se produisent souvent dans un cadre familier ou dans une situation qui ne présente pas de danger réel. Il n'en demeure pas moins que la victime est prise de terreur, avec toutes ses manifestations physiques et psychologiques.
On a décrit les crises de panique comme un signal d'alarme déclenché par le corps sans raison valable - comme une fausse alarme. Lorsqu'un tel signal est déclenché en présence d'un danger réel, la réaction de terreur extrême peut être essentielle à la survie. Mais en état de crise de panique, la réaction de terreur se produit alors qu'il n'y a aucune raison de donner l'alarme.
L'évitement phobique: essayer d'empêcher de nouvelles crises
Normalement, les victimes du trouble de panique se rappellent tout (même les détails les plus insignifiants de leur première crise de panique, parce que la terreur physique et psychologique est écrasante). Bien que la crise ne dure normalement que quelques minutes, certaines personnes croient qu'elles sont victimes d'une crise cardiaque massive ou qu'elles perdent la raison. L'impulsion de fuir immédiatement ou de demander de l'aide pousse certaines victimes vers les services d'urgence des hôpitaux où elles insistent sur le fait qu'elles viennent d'avoir une crise cardiaque ou une attaque.
Les tests physiques ne révèlent habituellement rien et la victime peut se calmer et croire que la crise ne se reproduira pas. Une fois que les émotions suscitées par la première crise se sont apaisées, la personne peut continuer à vivre comme si rien n'était arrivé - jusqu'à la seconde crise.
La soudaineté et la violence des crises de panique amènent certaines victimes à commencer à éviter les situations où elles ont été atteintes de crise. Elles croient que peut-être l'autoroute ou l'ascenseur sont des endroits effrayants en eux-mêmes. Ou, elles se disent que dans l'éventualité d'une autre crise, au moins elles ne seront pas au volant, ni dans une foule, ni enfermées dans un train ou un avion où la fuite ou une aide appropriée seraient difficiles ou impossibles.
Dans la crainte d'avoir une crise et de perdre la maîtrise d'elles-mêmes les victimes évitent les activités et les endroits communs. Leur vie commence à se rétrécir. Cela s'appelle évitement phobique. Bien que ce soit là un résultat naturel de la crainte des crises de panique, c'est une façon malsaine et irrationnelle de vivre sa vie.
Craindre la peur
À défaut de détection et de traitement, le trouble de panique peut progresser et causer une détresse encore plus grande. La menace constante de ne pas savoir quand, ni où, une nouvelle crise va se produire peut provoquer une anxiété d'anticipation - c'est-à-dire la crainte constante d'autres crises de panique. La personne pourra constater qu'il ne lui suffit pas d'éviter les situations ou les endroits redoutés pour empêcher ce sentiment harcelant d'anxiété ou de peur.
Suite : http://www.deploie-tes-ailes.org/doc/panique.php
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
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Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
36 15 My life ...
J'ai connu ça sur deux périodes bien précises, de très courte durée. La première fois à 35 ans.
C'est de la somatisation. C'est effectivement impressionnant à vivre, surtout quand on a pas l'habitude et qu'on est pas anxieux de nature. Le corps ne répond pas à l'ordre qu'on lui donne, c'est très désagréable à vivre.
J'ai réussi à chaque fois à trouver plus ou moins vite la pensée qui contrait l'angoisse. L'état du corps joue aussi beaucoup (alimentation, sommeil).
C'est de la peur derrière la somatisation. Après, effectivement, il faut trouver la peur. Et là ça peut être plus dur.
J'ai pu discuter avec des personnes qui vivaient cela au quotidien, sans raison connue de leur part. Je les plains, c'est franchement un truc pas cool ...
J'ai connu ça sur deux périodes bien précises, de très courte durée. La première fois à 35 ans.
C'est de la somatisation. C'est effectivement impressionnant à vivre, surtout quand on a pas l'habitude et qu'on est pas anxieux de nature. Le corps ne répond pas à l'ordre qu'on lui donne, c'est très désagréable à vivre.
J'ai réussi à chaque fois à trouver plus ou moins vite la pensée qui contrait l'angoisse. L'état du corps joue aussi beaucoup (alimentation, sommeil).
C'est de la peur derrière la somatisation. Après, effectivement, il faut trouver la peur. Et là ça peut être plus dur.
J'ai pu discuter avec des personnes qui vivaient cela au quotidien, sans raison connue de leur part. Je les plains, c'est franchement un truc pas cool ...
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Un autre point de vue
Un autre point de vue
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Carla de Miltraize II a écrit:Non Zeeticc'est pour l'amour & tromper la solitude ! C'nil de dire ça, trombineuse va !
Tromper la solitude... L'adultère qui peut te coûter très très cher...
J'ai eu la chance d'être au courant au plus tôt de ma vie, ça va de ce coté là
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Le trouble panique j'ai longtemps connu ça.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Crise de panique
C'est de la somatisation
Non pas forcément la seule hypothèse en lisant plus loin on trouve ceci.
"L'American Psychiatric Association indique dans son guide de diagnostic qu'une prédisposition au trouble de panique peut être l'angoisse de séparation de l'enfance (une angoisse excessive au sujet de la séparation de gens, d'endroits ou de choses auxquels l'enfant est attaché). Par contre, les théories biologiques avancent qu'il existe un défaut physique dans la régulation du système nerveux autonome. Les chercheurs ont édifié plusieurs théories différentes pour expliquer ce défaut. Selon l'une d'elles, les réactions d'angoisse anormales comme la panique proviennent d'une excitation excessive ou d'une hypersensibilité généralisée du système nerveux.
Selon une autre théorie, c'est le déséquilibre de certaines substances qui agissent sur le système nerveux qui cause les crises de panique; les cellules du cerveau des victimes du trouble de panique pourraient être anormalement sensibles à ces substances. La recherche s'oriente actuellement vers l'étude du rôle des récepteurs qui, sur les cellules cérébrales, fixent les agents anxiolytiques.
Enfin, on a montré que l'injection d'une solution de lactate de sodium dans le sang provoquait des crises de panique chez certaines personnes prédisposées. Les victimes du trouble de panique pourraient souffrir d'un désordre métabolique lié au lactate, substance normalement produite par les muscles au cours de l'exercice.
Il est possible qu'une combinaison des facteurs mentionnés cause un dérèglement du système nerveux. En fait, les chercheurs ignorent toujours si un mécanisme physique est à l'origine du trouble de panique. Cette question fait l'objet de recherche intense.."
IL vaut mieux éviter de faire d'un cas particulier une généralité au risque de culpabiliser une partie des gens souffrants de ce trouble qui malgré une psychothérapie pour laquelle ils font des efforts ne sont pas soulagés risquent d'ajouter du découragement à l'anxiété.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
La somatisation désigne, en médecine, en psychologie, en psychiatrie ou en psychanalyse une traduction physique d'un problème ou d'un conflit psychique ou un trouble somatoforme.
source : lien
De ce que tu postes ci-dessous, c'est ce que j'ai compris, et vécu.
Pour reprendre un partie du lien initial que tu as posté, et tenter de rester sur une bonne note :
On peut trouver de l'aide
Il existe maintenant des traitements innovateurs qui offrent l'espoir de soulager plus rapidement et plus efficacement les millions de personnes qui souffrent de troubles de panique. Tout traitement efficace commence par un bon diagnostic. Le simple fait d'identifier la maladie apporte un soulagement énorme à la personne qui craignait que l'on ne prenne son problème au sérieux. On a recours à divers types de thérapies du comportement, de médicaments ou l'association des deux.
L'une de ces techniques de thérapie du comportement a un certain nombre d'appellations, notamment exposition avec appui et désensibilisation hiérarchique. Selon cette thérapie, le patient, seul ou dans un groupe de phobiques, est graduellement exposé à la situation de phobie qu'il redoute excessivement.
source : lien
De ce que tu postes ci-dessous, c'est ce que j'ai compris, et vécu.
Je suis d'accord avec cela. C'est en ce sens que je témoignais.Carla de Miltraize II a écrit:Il est possible qu'une combinaison des facteurs mentionnés cause un dérèglement du système nerveux. En fait, les chercheurs ignorent toujours si un mécanisme physique est à l'origine du trouble de panique. Cette question fait l'objet de recherche intense.."
Pas mon genre...Carla de Miltraize II a écrit:IL vaut mieux éviter de faire d'un cas particulier une généralité
... et encore moins mon intention. Je leur souhaite du bien.Carla de Miltraize II a écrit:au risque de culpabiliser une partie des gens souffrants de ce trouble qui malgré une psychothérapie pour laquelle ils font des efforts ne sont pas soulagés risquent d'ajouter du découragement à l'anxiété.
Pour reprendre un partie du lien initial que tu as posté, et tenter de rester sur une bonne note :
On peut trouver de l'aide
Il existe maintenant des traitements innovateurs qui offrent l'espoir de soulager plus rapidement et plus efficacement les millions de personnes qui souffrent de troubles de panique. Tout traitement efficace commence par un bon diagnostic. Le simple fait d'identifier la maladie apporte un soulagement énorme à la personne qui craignait que l'on ne prenne son problème au sérieux. On a recours à divers types de thérapies du comportement, de médicaments ou l'association des deux.
L'une de ces techniques de thérapie du comportement a un certain nombre d'appellations, notamment exposition avec appui et désensibilisation hiérarchique. Selon cette thérapie, le patient, seul ou dans un groupe de phobiques, est graduellement exposé à la situation de phobie qu'il redoute excessivement.
Invité- Invité
Re: Crise de panique
- Spoiler:
- Pourquoi pas, si ça tente d'autres personnes
Perso, j'ai juste voulu rebondir, en tentant de passer un message d'espoir.
Invité- Invité
Re: Crise de panique
Aimant a écrit:
- Spoiler:
Pourquoi pas, si ça tente d'autres personnes
Perso, j'ai juste voulu rebondir, en tentant de passer un message d'espoir.
- Spoiler:
- J'avais bien compris c'était une idée sur le fait que ce sujet intéressant semblaient vous déclencher justement échange mais je ne retrouvais plus le fil "choses diverses et variées" du coup je pensais même m'être trompée
Invité- Invité
Re: Crise de panique
@Aimant Et c'est oublier qu'une cause physiologique peut être à l'origine du trouble panique et malgré une thérapie d’exposition ou autres, elles seront récurrentes donc d'autres stratégies devront être mises en place en plus des techniques que l'on peut appliquer en thérapie comportementale car évidemment les attaques de panique entrainent bien souvent la peur d'avoir peur d'où somatisation.
Donc affirmer que c'est de la somatisation ne reflète qu'une partie de la réalité.
Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
Donc affirmer que c'est de la somatisation ne reflète qu'une partie de la réalité.
Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Mon premier trouble panique je m en souviens très bien, j avais quinze ans.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Crise de panique
Je suis totalement d'accord avec toi ... C'est imprimé dans le corps.Carla de Miltraize II a écrit:Et c'est oublier qu'une cause physiologique peut être à l'origine du trouble panique
Je ne fais pas que dans le psy . Un peu de lecture sur les neurosciences : lien
Relations entre stress et immunité
Les idées de Laborit sur l’inhibition de l’action, génératrice de stress prolongé ont été vérifiées par des expérimentations animales.
==> Pavlov
Mise en évidence des liens système nerveux /système immunitaire
On sait que les organes producteurs de lymphocytes font partie du système sympathique (comme les ganglions lymphatiques) ou sont innervés par des terminaisons du système végétatif (comme la rate et le thymus). Il n’y a cependant pas de liens directs entre le SN et les cellules du SI, mais dans le SN les lymphocytes baignent dans un milieu riche en neuromédiateurs de toutes sortes. On a retrouvé sur les lymphocytes les récepteurs de la dopamine, de la sérotonine, des endorphines etc.., ce qui montre que ces médiateurs peuvent agir sur d’autres cellules que les neurones.
Les relations existent dans les deux sens : le cerveau influence le système immunitaire et celui-ci affecte le cerveau. C’est l’axe hypothalamus - hypophyse – surrénales qui est concerné. L’hypothalamus fabrique l’hormone corticolibérine ou (=corticotrophine) (Corticotropin Releasing Factor) qui stimule l’hypophyse. Celle-ci sécrète l’ACTH, hormone adrénocorticotrope, agissant sur les surrénales. Il y a ensuite libération de cortisol (qui est un glucocorticoïde), hormone de stress qui prépare l’organisme à affronter le danger. Le cortisol augmente la fréquence et la puissance des contractions cardiaques, la sensibilité des vaisseaux sanguins à des neurotransmetteurs comme l’adrénaline et la noradrénaline. Les facultés cognitives sont stimulées et la perception de la douleur affaiblie. En même temps le cortisol(entre autres) inhibe la prolifération des lymphocytes et la réaction immunitaire,mettant en veilleuse le système de défense de l’organisme contre les maladies (il pare au plus pressé). Les états anxieux ou dépressifs dépriment aussi l’immunité.
Malheureusement, oui.Carla de Miltraize II a écrit:et malgré une thérapie d’exposition ou autres, elles seront récurrentes donc d'autres stratégies devront être mises en place en plus des techniques que l'on peut appliquer en thérapie comportementale car évidemment les attaques de panique entrainent bien souvent la peur d'avoir peur d'où somatisation.
P'tite joueuse (blague)Carla de Miltraize II a écrit:Et n'étant pas spécialiste je ne m'avancerai pas plus que ça.
A ce point là ? J'aurai pensé que le souvenir se serait estompé avec le temps ? ...louise a écrit:Mon premier trouble panique je m en souviens très bien, j avais quinze ans.
Fil dédié Carla ?
__________________________________________________________________________
J'aime bien quand c'est fun aussi
Invité- Invité
[opération modo en cour ne pas poster]
Fil dédié Carla ?
Ofset avait ouvert un fil faudrait voir si on peut déplacer nos posts dans celui-ci.
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Crise de panique
Sujet relancer avec la fusion des messages issus d'un autre fil à partir d'ici https://www.zebrascrossing.net/t17370p20-crise-de-panique#980377
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Crise de panique
J'étais à l'hôpital pour un phlegmon, une infection généralisée des voies respiratoires. Je ne pouvais pas manger alors que j'étais déjà en sous poids. Je supportais mal les perfusions, ça gonflait, fallait changer ça de place toutes les 4heures. Bref, au 4ème jour de jeûne forcé et de traitement, une infirmière m'a retrouvée sous mon lit, à trembler, pleurer, me balancer au rythme du sang qui affluait dans mes tympans. Quand elle m'a touchée et demandé ce qu'il se passait, je suis sortie de ma torpeur pour lui répondre que je n'en avais aucune idée, je suis sortie de là encore plus fatiguée, elle m'a rassurée comme elle a pu, notamment en me disant que j'aurais probablement l'autorisation de manger le lendemain.
Depuis, il m'arrive de faire des crises d'angoisse que je reconnais être dues à ce « vertige de la liberté » évoqué. La question de la liberté se posait déjà avant l'épisode du phlegmon, mais je n'avais jamais eu de crise d'angoisse avant ça.
Je dirais que la première crise a ouvert la porte à la somatisation… mais bon, je ne suis pas spécialiste.
Depuis, il m'arrive de faire des crises d'angoisse que je reconnais être dues à ce « vertige de la liberté » évoqué. La question de la liberté se posait déjà avant l'épisode du phlegmon, mais je n'avais jamais eu de crise d'angoisse avant ça.
Je dirais que la première crise a ouvert la porte à la somatisation… mais bon, je ne suis pas spécialiste.
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
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