ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl a écrit:
je vais tout stocker sur mon fil comme un hamster
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
(version bordélique du samedi soir disons après 2h ......
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl, je m'amuse bien sur ton fil
offset- Messages : 7540
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Ca vit d'anges
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Ca dit manche
Il faut capter l'essentiel
Il faut capter l'essentiel
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
de l'art de se recentrer...
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
changer de fils
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Les réflexions du jour en vrac :
- 2015 je peux confirmer que j'étais pas zinz
- la bonne direction c'est tout droit.
- le surdoué est un bisounours et il passe pour un con parce que bisounours n'est pas la norme
- je ne fais plus systématiquement de parallèles affectifs. il fallait toujours que je transpose par exemple une situation prof sur une situation affective. en fait je devais vouloir essayer de désaffectiviser le professionnel.
ben oui on parle de l'affectivité, on peut donc parler de dessaffectivité.
comme on parle d'activation ou de désactivation.
- Si tu ne vas pas mentalement jusqu'au bout de tes peurs, tu ne pourras pas trouver ce qui te paralyse.
Mes pires ennuis me sont arrivés :
- de mauvais repères de base,
- d'être intervenue par empathie, par ce que je savais, par méconnaissance de choses inconnues
- par distribution
- par non connaissance de mes limites, par non analyse des limites de l'autre,
- par ma capacité d'analyse
- par les choses que je sais
(et je continue une très longue liste ....
Il faut rire au minimum une fois dans sa journée.
Il faut avoir une petite idée globale de la vie qu'on veut avoir.
Il faut sortir des généralités.
Il faut toujours tout remettre en question.
On naît, on meurt, mieux vaut faire le plus de trucs sympas possible entre les deux.
Je ne comprends pas comment quelqu'un peut vivre sans musique.
Les personnes dites "dans la norme" m'ont appris tout ce que je n'étais pas :
- l’égoïsme
- la futilité
- le narcissisme
- le matérialisme
- le mensonge
- la non communication
- le racisme
- que la peur de ce qui est bizarre et différent les fait flipper
- que je pense hors du cadre
- qu'ils n'ont pas la science infuse sur le fait d'être heureux dans la vie
- qu'ils ne se posent assez de questions
- qu'ils n'ont pas eus assez de soucis pour profiter à plein des bons moments de la vie
- qu'ils perdent beaucoup à ne pas aller se nourrir de ceux qui ne sont pas comme eux
- qu'ils s'ennuient plus que moi qui ne m'ennuie jamais, évidemment ne pas avoir plusieurs passions semble être d'une chianterie débordante
- qu'ils s'ennuient tellement et apparemment dans le noir qu'on m'a toujours qualifiée de "rayon de soleil"
- qu'ils se fient aux apparences, sans analyser
- qu'ils se parlent souvent à eux mêmes lorsqu'ils parlent à quelqu'un d'autre
- qu'ils attendent beaucoup des autres en en donnant le moins possible
- que pour oublier leurs défauts, ils passent leur temps à relever ceux des autres
- qu'ils voient souvent le gain et du coup peuvent se retrouver dans le pétrin
- qu'il leur faut beaucoup pour être heureux
- qu'ils ne connaîtront jamais leur potentiel puisqu'ils ne cherchent jamais à se dépasser
- qu'ils oublient de vivre
- qu'ils attendent beaucoup et souvent je n'ai pas su définir après quoi
- qu'ils sont susceptibles
- qu'ils sont jaloux, envieux, et plus souvent le nez dans la vie des autres que dans la leur
- qu'ils sont très sensibles au regard des autres au point de s'endetter etc
- qu'ils ne regardent même plus se coucher ou se lever le soleil
- qu'ils pensent que critiquer ça aide à faire avancer
- qu'ils pensent que je suis malheureuse parce qu'il leur en faut beaucoup pour être heureux
(pas tous mais beaucoup, ça m'a aidé à me différencier)
- 2015 je peux confirmer que j'étais pas zinz
- la bonne direction c'est tout droit.
- le surdoué est un bisounours et il passe pour un con parce que bisounours n'est pas la norme
- je ne fais plus systématiquement de parallèles affectifs. il fallait toujours que je transpose par exemple une situation prof sur une situation affective. en fait je devais vouloir essayer de désaffectiviser le professionnel.
ben oui on parle de l'affectivité, on peut donc parler de dessaffectivité.
comme on parle d'activation ou de désactivation.
- Si tu ne vas pas mentalement jusqu'au bout de tes peurs, tu ne pourras pas trouver ce qui te paralyse.
Mes pires ennuis me sont arrivés :
- de mauvais repères de base,
- d'être intervenue par empathie, par ce que je savais, par méconnaissance de choses inconnues
- par distribution
- par non connaissance de mes limites, par non analyse des limites de l'autre,
- par ma capacité d'analyse
- par les choses que je sais
(et je continue une très longue liste ....
Il faut rire au minimum une fois dans sa journée.
Il faut avoir une petite idée globale de la vie qu'on veut avoir.
Il faut sortir des généralités.
Il faut toujours tout remettre en question.
On naît, on meurt, mieux vaut faire le plus de trucs sympas possible entre les deux.
Je ne comprends pas comment quelqu'un peut vivre sans musique.
Les personnes dites "dans la norme" m'ont appris tout ce que je n'étais pas :
- l’égoïsme
- la futilité
- le narcissisme
- le matérialisme
- le mensonge
- la non communication
- le racisme
- que la peur de ce qui est bizarre et différent les fait flipper
- que je pense hors du cadre
- qu'ils n'ont pas la science infuse sur le fait d'être heureux dans la vie
- qu'ils ne se posent assez de questions
- qu'ils n'ont pas eus assez de soucis pour profiter à plein des bons moments de la vie
- qu'ils perdent beaucoup à ne pas aller se nourrir de ceux qui ne sont pas comme eux
- qu'ils s'ennuient plus que moi qui ne m'ennuie jamais, évidemment ne pas avoir plusieurs passions semble être d'une chianterie débordante
- qu'ils s'ennuient tellement et apparemment dans le noir qu'on m'a toujours qualifiée de "rayon de soleil"
- qu'ils se fient aux apparences, sans analyser
- qu'ils se parlent souvent à eux mêmes lorsqu'ils parlent à quelqu'un d'autre
- qu'ils attendent beaucoup des autres en en donnant le moins possible
- que pour oublier leurs défauts, ils passent leur temps à relever ceux des autres
- qu'ils voient souvent le gain et du coup peuvent se retrouver dans le pétrin
- qu'il leur faut beaucoup pour être heureux
- qu'ils ne connaîtront jamais leur potentiel puisqu'ils ne cherchent jamais à se dépasser
- qu'ils oublient de vivre
- qu'ils attendent beaucoup et souvent je n'ai pas su définir après quoi
- qu'ils sont susceptibles
- qu'ils sont jaloux, envieux, et plus souvent le nez dans la vie des autres que dans la leur
- qu'ils sont très sensibles au regard des autres au point de s'endetter etc
- qu'ils ne regardent même plus se coucher ou se lever le soleil
- qu'ils pensent que critiquer ça aide à faire avancer
- qu'ils pensent que je suis malheureuse parce qu'il leur en faut beaucoup pour être heureux
(pas tous mais beaucoup, ça m'a aidé à me différencier)
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Les surdoués que j'ai croisé dans ma vie (même sans savoir qu'ils l'étaient) ou que j'ai lu ici m'ont appris (ou réappris) :
- qu'il en faut peu pour être heureux
- que ce ne sont pas les désirs des autres qui font la réussite de ma vie
- que je n'ai pas le temps
- la douceur
- la délicatesse
- l'amour, l'amitié, l'affectif
- le bonheur de refaire le monde
- celui d'une partie d'échecs, de billard, de baby, de scrabble, de joutes verbales....
- des parties de moi et de mon fonctionnement
- que chose obtenue sans efforts ne vaut pas de l'or
- à me dépasser
- à partager
- à ouvrir les yeux encore et encore
- à être en paix
- à m'apaiser
- à rire de rien
- à parfois se foutre de tout
- à m'accepter telle que je suis
- à voir mes cotés positifs, voire à ne voir qu'eux (car après voir les négatifs ne sert pas à grand chose
- à aller dans le bon sens,
- à garder mon bon sens
- à perdre le nord pour rire
- à apprendre encore et encore
- à ne rien faire
- à tout faire
- la simplicité
- la persévérance
- l'endurance
- l'optimisme
- des tonnes et des tonnes de connaissances sur des sujets des plus divers et des plus variés
- à voir le monde en grand
- à devenir parfois inutile
- à aller certaines fois plus dans le détail
- à ne surtout pas aller certaines fois dans le détail
- à me construire une boîte à outils
- à jouer
- à extrapoler
- à m'utiliser
- à fermer les yeux parfois
- à capter l'essentiel
- à capter mes priorités
- à me recentrer sur mes priorités
- ont été mes yeux quand je ne voyais plus clair
- à toujours avancer
- à éviter les balles
- à esquiver
- à ne pas entrer dans un cercle vicieux
- à être contente d'être à part (parce qu'à part c'est important
- la confiance en moi mais pas trop
et encore trop de tonnes mais je pose mes thématiques
- qu'il en faut peu pour être heureux
- que ce ne sont pas les désirs des autres qui font la réussite de ma vie
- que je n'ai pas le temps
- la douceur
- la délicatesse
- l'amour, l'amitié, l'affectif
- le bonheur de refaire le monde
- celui d'une partie d'échecs, de billard, de baby, de scrabble, de joutes verbales....
- des parties de moi et de mon fonctionnement
- que chose obtenue sans efforts ne vaut pas de l'or
- à me dépasser
- à partager
- à ouvrir les yeux encore et encore
- à être en paix
- à m'apaiser
- à rire de rien
- à parfois se foutre de tout
- à m'accepter telle que je suis
- à voir mes cotés positifs, voire à ne voir qu'eux (car après voir les négatifs ne sert pas à grand chose
- à aller dans le bon sens,
- à garder mon bon sens
- à perdre le nord pour rire
- à apprendre encore et encore
- à ne rien faire
- à tout faire
- la simplicité
- la persévérance
- l'endurance
- l'optimisme
- des tonnes et des tonnes de connaissances sur des sujets des plus divers et des plus variés
- à voir le monde en grand
- à devenir parfois inutile
- à aller certaines fois plus dans le détail
- à ne surtout pas aller certaines fois dans le détail
- à me construire une boîte à outils
- à jouer
- à extrapoler
- à m'utiliser
- à fermer les yeux parfois
- à capter l'essentiel
- à capter mes priorités
- à me recentrer sur mes priorités
- ont été mes yeux quand je ne voyais plus clair
- à toujours avancer
- à éviter les balles
- à esquiver
- à ne pas entrer dans un cercle vicieux
- à être contente d'être à part (parce qu'à part c'est important
- la confiance en moi mais pas trop
et encore trop de tonnes mais je pose mes thématiques
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
à 2 ans je regardais ma mère en disant toi tu seras mon anti modèle
à 7 ans je faisais du tracteur bleu, je jouais aux billes, je mettais mes bottes dans les pots de peinture dans les hangars désaffectés pour voir si ça passait au travers de cette couche bizarre et je découvrais par la même occasion que la peinture enraye les fermetures éclairs des bottes.
je rentrais d'une crèmerie en ville en mode je suis de la petite dans la prairie et je reviens sur le chemin avec les œufs.
Je sais pas quand je lisais jusqu'à 4h du matin avec une lampe de poche.
J'étais radicale. J'avais même fait un dossier de mes amoureux sur des feuilles roses au marqueur indélébiles.
très bref : untel, je l'aime il ne m'aime pas : affaire classée, untel il m'aime, je ne l'aime pas : affaire classée, untel il m'aime je l'aime on s'aimera toute la vie. (j'ai eu sa soeur dernièrement il est à l'étranger
Je parlais déjà toute seule. Ben oui mais excuses moi si quelqu'un m'avait dit.... j'aurai utilisé un autre moyen pour extérioriser le trop plein.
Je n'ai eu que des potes et pas de pôtesses. ou alors peu et ça s'est toujours mal fini en fait au moment où je m'ennuyais.
Je suis une Karla bruti, y'a personne qui m'a dit ....
Je ne m'ennuie jamais depuis très longtemps.
Je pète la forme quand je me lève et je suis de bonne humeur, je mets ensuite un cd qui claque et ça me court circuite le trop plein d'énergie du matin.
J'ai eu la chance et le grand bonheur d'être toujours acceptée dans des milieux de gars, souvent par le biais du meilleur pote de l'époque (d'ailleurs quand j'ai envisagé de réunir mes meilleurs pôtes de toutes les époques, je me suis rendue compte qu'en fait ils ne s'entendraient pas forcément).
dernière déduction : il me semble qu'un seul gars surdoué en 2009 a osé allez savoir pourquoi, comment, à me mettre dans un état affectif. Ca doit être un truc de PNL ça puisque je me suis retrouvée à remonter loin loin loin comme si je ne m'étais jamais arrêtée à la question affective, pas le temps, trop de choses à faire, à voir, à dire, à pas dire, à découvrir.
J'ai passé un temps indéfinissable avec mon beau père. lui à l'age de 4 ans, au divorce de mes parents plus tôt mais c'est à cet âge que je l'ai rencontré, j'ai dit : toi je veux bien que tu sois un re père. et ça a duré jusqu'à mes 27 ans. grand homme puisque c'est lui même durant un an qui m'a préparée à son "grand départ".
Il avait du diabète et je pense que c'est ce qui m'a appris à côtoyer la mort tout le temps et donc à m'en faire une habitude. Mais ce n'est pas la cause de son décès.
Le cancer est une chose tellement anarchique que si tu le vis chez un proche comme je l'ai fait, ça t'apprend plein de choses.
Je n'ai jamais eu peur de ce qui fait peur à la majorité des gens. évidemment depuis l'age de 39 ans je comprends mieux pourquoi puisque je suis équipée de tout un ensemble d'options supplémentaires livrés avec le package à la base
Ca m'a aussi mieux expliqué (parce que c'est tout de même troublant) comment je peux m'asseoir à une table sur insistance parce que "mais je te dis que non, je ne sais pas jouer à la belote" pour au bout de dix minutes déjà pouvoir râler : "bon alors tu joues ?
Du coup depuis que j'ai appris que je pouvais apprendre, j'ai aussi appris à désapprendre ou ne pas apprendre.
à 7 ans je faisais du tracteur bleu, je jouais aux billes, je mettais mes bottes dans les pots de peinture dans les hangars désaffectés pour voir si ça passait au travers de cette couche bizarre et je découvrais par la même occasion que la peinture enraye les fermetures éclairs des bottes.
je rentrais d'une crèmerie en ville en mode je suis de la petite dans la prairie et je reviens sur le chemin avec les œufs.
Je sais pas quand je lisais jusqu'à 4h du matin avec une lampe de poche.
J'étais radicale. J'avais même fait un dossier de mes amoureux sur des feuilles roses au marqueur indélébiles.
très bref : untel, je l'aime il ne m'aime pas : affaire classée, untel il m'aime, je ne l'aime pas : affaire classée, untel il m'aime je l'aime on s'aimera toute la vie. (j'ai eu sa soeur dernièrement il est à l'étranger
Je parlais déjà toute seule. Ben oui mais excuses moi si quelqu'un m'avait dit.... j'aurai utilisé un autre moyen pour extérioriser le trop plein.
Je n'ai eu que des potes et pas de pôtesses. ou alors peu et ça s'est toujours mal fini en fait au moment où je m'ennuyais.
Je suis une Karla bruti, y'a personne qui m'a dit ....
Je ne m'ennuie jamais depuis très longtemps.
Je pète la forme quand je me lève et je suis de bonne humeur, je mets ensuite un cd qui claque et ça me court circuite le trop plein d'énergie du matin.
J'ai eu la chance et le grand bonheur d'être toujours acceptée dans des milieux de gars, souvent par le biais du meilleur pote de l'époque (d'ailleurs quand j'ai envisagé de réunir mes meilleurs pôtes de toutes les époques, je me suis rendue compte qu'en fait ils ne s'entendraient pas forcément).
dernière déduction : il me semble qu'un seul gars surdoué en 2009 a osé allez savoir pourquoi, comment, à me mettre dans un état affectif. Ca doit être un truc de PNL ça puisque je me suis retrouvée à remonter loin loin loin comme si je ne m'étais jamais arrêtée à la question affective, pas le temps, trop de choses à faire, à voir, à dire, à pas dire, à découvrir.
J'ai passé un temps indéfinissable avec mon beau père. lui à l'age de 4 ans, au divorce de mes parents plus tôt mais c'est à cet âge que je l'ai rencontré, j'ai dit : toi je veux bien que tu sois un re père. et ça a duré jusqu'à mes 27 ans. grand homme puisque c'est lui même durant un an qui m'a préparée à son "grand départ".
Il avait du diabète et je pense que c'est ce qui m'a appris à côtoyer la mort tout le temps et donc à m'en faire une habitude. Mais ce n'est pas la cause de son décès.
Le cancer est une chose tellement anarchique que si tu le vis chez un proche comme je l'ai fait, ça t'apprend plein de choses.
Je n'ai jamais eu peur de ce qui fait peur à la majorité des gens. évidemment depuis l'age de 39 ans je comprends mieux pourquoi puisque je suis équipée de tout un ensemble d'options supplémentaires livrés avec le package à la base
Ca m'a aussi mieux expliqué (parce que c'est tout de même troublant) comment je peux m'asseoir à une table sur insistance parce que "mais je te dis que non, je ne sais pas jouer à la belote" pour au bout de dix minutes déjà pouvoir râler : "bon alors tu joues ?
Du coup depuis que j'ai appris que je pouvais apprendre, j'ai aussi appris à désapprendre ou ne pas apprendre.
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl a écrit:
Les personnes dites "dans la norme" m'ont appris tout ce que je n'étais pas
Dans mon cas, je l'ai bien plus appris au contact des personnes dites "hors normes" (ou Z)
Peut être parce qu'elles sont "plus" tout ce que sont les personnes "dans la norme" et que du coup ca m'a "plus" sauté aux yeux ...
En tout cas, ca a été violent (et ca l'est encore souvent)
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
La seule chose qui me fait peur : les gens qui ont peur.
J'ai côtoyé le milieu de la musique de mon coin coin pendant très longtemps.
Depuis que j'ai découvert que je suis douée, j'ai pu découvrir pourquoi je disais toujours :
je ne suis pas compliquée, je suis complexe.
ou à des personnes : vous vous êtes complets.
ou à d'autres : si un jour tu arrives à terminer ta conversation avec toi même, repasses me voir on pourra échanger.
je dis quasi plus : mais pourquoi ?.....
je ne cherche plus de réponses à des questions pendant des heures si en analysant la question qui me vient, je me rends compte que trouver la réponse ne va pas servir à "mon plan de vie".
je ne bloque plus non plus sur un détail de choses ou de gens si en analysant avant je me rends compte que c'est foutu d'avance à cause de la base, de l'environnement etc.
Le fait de découvrir que quand par exemple je peux parler à un sdf, ce qui inquiète les gens, c'est pas moi, c'est le sdf Découvrir que des personnes ne peuvent "sentir" d'autres personnes a été une découverte importante. Entre d'autres.
L'évidence. Je pense que c'est de par mon travail "dans un milieu normé enfin presque parce que je ne l'ai pas trouvé aux normes de ma vision hors cadre qui soulève tous les détails qui clochent en priorité, plutôt que tout ce qui fonctionne quand même.... m'a appris et cela m'a été utile à remplir justement avec des phrases et des mots le pont entre l'évident pour moi et le non évident pour les autres.
En plus c'est ce qui m'a permis aussi de me différencier. Je voyais il me semble depuis toute petite en collectif.
J'ai toujours aussi acheté des trucs par deux. Toujours par deux.
J'ai des périodes de choses. la caissière de mon supermarché m'a un jour appelée "madame Frangipane". Du coup j'ai tout de même continué ma période Frangipane mais en veillant bien à changer de caisse à chaque fois pour faire un roulement, qu'elle puisse penser que je n'en ai acheté qu'une fois sur la semaine
J'ai côtoyé le milieu de la musique de mon coin coin pendant très longtemps.
Depuis que j'ai découvert que je suis douée, j'ai pu découvrir pourquoi je disais toujours :
je ne suis pas compliquée, je suis complexe.
ou à des personnes : vous vous êtes complets.
ou à d'autres : si un jour tu arrives à terminer ta conversation avec toi même, repasses me voir on pourra échanger.
je dis quasi plus : mais pourquoi ?.....
je ne cherche plus de réponses à des questions pendant des heures si en analysant la question qui me vient, je me rends compte que trouver la réponse ne va pas servir à "mon plan de vie".
je ne bloque plus non plus sur un détail de choses ou de gens si en analysant avant je me rends compte que c'est foutu d'avance à cause de la base, de l'environnement etc.
Le fait de découvrir que quand par exemple je peux parler à un sdf, ce qui inquiète les gens, c'est pas moi, c'est le sdf Découvrir que des personnes ne peuvent "sentir" d'autres personnes a été une découverte importante. Entre d'autres.
L'évidence. Je pense que c'est de par mon travail "dans un milieu normé enfin presque parce que je ne l'ai pas trouvé aux normes de ma vision hors cadre qui soulève tous les détails qui clochent en priorité, plutôt que tout ce qui fonctionne quand même.... m'a appris et cela m'a été utile à remplir justement avec des phrases et des mots le pont entre l'évident pour moi et le non évident pour les autres.
En plus c'est ce qui m'a permis aussi de me différencier. Je voyais il me semble depuis toute petite en collectif.
J'ai toujours aussi acheté des trucs par deux. Toujours par deux.
J'ai des périodes de choses. la caissière de mon supermarché m'a un jour appelée "madame Frangipane". Du coup j'ai tout de même continué ma période Frangipane mais en veillant bien à changer de caisse à chaque fois pour faire un roulement, qu'elle puisse penser que je n'en ai acheté qu'une fois sur la semaine
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
je crois qu'on peut savoir qu'on est au contact d'un surdoué quand on peut être au présent.
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
je ne sais pas si dans les prochaines fréquentations que je vais avoir, je vais préférer des qualités zébresques en priorité ou non
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
je trouve que le portable c'est pire qu'un mauvais mariage
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
j'aimais pas dire "je" : j'ai appris mais j'irai jamais jusqu'au point de manger trop de zan
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
J'ai vraiment envie en fait de plus écrire un bouquin sur tous les quiproquos dus à la zébritude, même si je n'en suis au final que la seule lectrice parce que qu'est ce que ces nombreuses anecdotes me faisaient rire mais encore plus depuis que je peux les replacer dans le contexte.
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl a écrit:La seule chose qui me fait peur : les gens qui ont peur.
Surtout que la peur n'évite pas le danger
si un jour tu arrives à terminer ta conversation avec toi même, repasses me voir on pourra échanger.
Le fait de découvrir que quand par exemple je peux parler à un sdf, ce qui inquiète les gens, c'est pas moi, c'est le sdf
Découvrir que des personnes ne peuvent "sentir" d'autres personnes a été une découverte importante.
Ah ouais ? Pas pour moi
J'ai toujours aussi acheté des trucs par deux. Toujours par deux.
Ca m'arrive aussi mais en général c'est paske c'est des promos ^^
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl a écrit:je crois qu'on peut savoir qu'on est au contact d'un surdoué quand on peut être au présent.
Je ne comprend pas
Oui ! Bonne idée ton bouquin !
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Je reviens te répondre après. je crois que je suis en train de faire des brouillons pour mon troisième fil
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Labo AIme (meuh) Labo Aime (meuh)
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl, tu as envahie le salon
Je lis tes fils et j'essaye de suivre, c'est sympa ce que tu fais
a +
Je lis tes fils et j'essaye de suivre, c'est sympa ce que tu fais
a +
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Je lance des fils il faut savoir prendre des risques dans la vie qui sait je me prendrai peut être un tigre si j'envahis trop ou mal
qui sait je me prendrai peut être des murs
qui sait ça pourrait finir un spaghetti géante
tout cela n'est que feedback rien qu'un peu de tout ce que j'ai pu prendre ici
qui sait je me prendrai peut être des murs
qui sait ça pourrait finir un spaghetti géante
tout cela n'est que feedback rien qu'un peu de tout ce que j'ai pu prendre ici
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Oui qui sait ?
Ne t'arrêtes pas en si bon chemin
Ne t'arrêtes pas en si bon chemin
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
qui vivra .... saura ....
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
"Qui saura" une belle chanson, merci pour ce beau souvenir musical
En voici une autre du même auteur avec un beau message :
L'Oiseau Noir Et L'Oiseau Blanc
"L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Au ciel vivaient en paix
Ils ne font jamais semblant
De vivre en liberté
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut, cet oiseau libre
Que j'entends chanter dans le bleu du ciel
Dès que je m'éveille
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Pour voir au dessus des nuages
Briller le soleil
Au royaume des étoiles
Au pays d'amour
Jamais une fleur du mal
Ne verra le jour
Ils partagent le meilleur
Dans un cri de joie
La différence de couleur
Ca n'existe pas
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Au-dessus des frontières
Quand ils chantent en même temps
C'est pour la terre entière
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Que j'entends chanter dans le bleu du ciel
Dès que je m'éveille
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Pour voir au dessus des nuages
Briller le soleil
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Sont faits pour s'aimer
Ils traversent l'océan
Pour se retrouver
Ils ne viennent pas au monde
Dans le même nid
Mais c'est dans la même ronde
Qu'ils tournent aujourd'hui
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Sont faits pour s'aimer
la la la la la la..."
En voici une autre du même auteur avec un beau message :
L'Oiseau Noir Et L'Oiseau Blanc
"L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Au ciel vivaient en paix
Ils ne font jamais semblant
De vivre en liberté
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut, cet oiseau libre
Que j'entends chanter dans le bleu du ciel
Dès que je m'éveille
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Pour voir au dessus des nuages
Briller le soleil
Au royaume des étoiles
Au pays d'amour
Jamais une fleur du mal
Ne verra le jour
Ils partagent le meilleur
Dans un cri de joie
La différence de couleur
Ca n'existe pas
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Au-dessus des frontières
Quand ils chantent en même temps
C'est pour la terre entière
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Que j'entends chanter dans le bleu du ciel
Dès que je m'éveille
J'aimerais pouvoir le suivre
Tout là-haut cet oiseau libre
Pour voir au dessus des nuages
Briller le soleil
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Sont faits pour s'aimer
Ils traversent l'océan
Pour se retrouver
Ils ne viennent pas au monde
Dans le même nid
Mais c'est dans la même ronde
Qu'ils tournent aujourd'hui
L'oiseau Noir Et L'oiseau Blanc
Sont faits pour s'aimer
la la la la la la..."
offset- Messages : 7540
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
je suis à la limite d'ouvrir un fil (mais vraiment pour rire et en auto dérision) :
excuses moi, avant j'étais c.... mais excuses moi aussi parce que je me sois découverte douée, ça va continuer un peu quand même
si je ne me trompe pas on dit d'un doué qu'il est bancal, qu'il a le "derrière" entre deux chaises
Ne me dîtes pas que que je ne vais pas trouver .... tout ? quoi ? je ne sais pas et passer le restant de ma vie le "derrière" entre "la période où je savais" et la période où je ne savais pas sinon ce n'est plus de la superbancalisation et du surdécalage
excuses moi, avant j'étais c.... mais excuses moi aussi parce que je me sois découverte douée, ça va continuer un peu quand même
si je ne me trompe pas on dit d'un doué qu'il est bancal, qu'il a le "derrière" entre deux chaises
Ne me dîtes pas que que je ne vais pas trouver .... tout ? quoi ? je ne sais pas et passer le restant de ma vie le "derrière" entre "la période où je savais" et la période où je ne savais pas sinon ce n'est plus de la superbancalisation et du surdécalage
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
zabgirl a écrit:le "derrière" entre deux chaises
C'est exactement ce que j'ai voulu mettre sur ton fil des cadres
Mais je peux pas poster dedans
Po grave, comme tu lis dans mes pensées ... ^^
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
sur mon fil des cadres ?
tu peux pas y poster ? je peux poster à un endroit où tu peux pas ?
comment ça ?
tu peux pas y poster ? je peux poster à un endroit où tu peux pas ?
comment ça ?
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Tu me diras, ca pourrait être pire aussi
Yep, je ne suis dans aucun salon car j'ai pas fait de demande
Yep, je ne suis dans aucun salon car j'ai pas fait de demande
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Pandémonium r'Eve, il faut venir au salon du bonheur, zabgirl nous a concocté des fils du tonnerre !
sympa le perroquet qui sifflote
sympa le perroquet qui sifflote
offset- Messages : 7540
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
argh donc en fait quelque part au fond j'ai juste 5 ans il est largement l'heure d'aller me coucher du coup
Bonne nuit
Bonne nuit
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Pandémonium r'Eve a écrit:Tu me diras, ca pourrait être pire aussi
Yep, je ne suis dans aucun salon car j'ai pas fait de demande
non, certains ont essayé la dame rentrant dans le chien mais le concept n'a pas fonctionné
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Bref
Tout ca pour dire ... qu'il faut toujours prendre au sérieux les images humouristiques
Pask'en fait, elles sont souvent tirées de faits réels ^^
r'Eve- Messages : 4090
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
pas une minute de répit (entre un départ d'ici un passage par ma messagerie :
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Pour une critique du livre de Martin Miller :
Entre Alice Miller et son fils, une relation dramatique
Le témoignage du fils d’Alice Miller éclaire les zones d’ombre de la biographie de l’illustre psychothérapeute. Sans toujours rendre justice à la portée de son héritage.
(Trouvé dans la newsletter que je reçois de : http://www.regardconscient.net/)
Entre Alice Miller et son fils Martin,
une relation dramatique
par Marc-André Cotton
Résumé : Le témoignage du fils d’Alice Miller éclaire les zones d’ombre de la biographie de l’illustre psychothérapeute. Sans toujours rendre justice à la portée de son héritage.
Publié en langue allemande en 2013[1], le livre de Martin Miller explore « la tragédie » vécue par la jeune Alice Miller – une figure aujourd’hui reconnue pour son engagement en faveur des enfants – autant que les blessures intimes de son auteur. Le fils aîné de celle qui fustigea le déni de la psychanalyse à l’endroit de la violence parentale se donne en effet pour projet de révéler les défaillances de sa propre mère envers lui, tout en mettant au jour l’impact des traumatismes de la guerre sur leur douloureuse relation. Non dénué de colère et d’amertume, mais avec le recul d’un travail thérapeutique manifeste, cet ouvrage offre une perspective émouvante sur la transmission intergénérationnelle de la souffrance dont Alice Miller a si justement décrit les mécanismes.
« Un mur de silence »
La tragédie personnelle de Martin Miller, affirme-t-il, est de ne pas avoir pu établir de rapport émotionnel avec ses parents, ce qu’il explique aujourd’hui par le « secret » dont ces derniers entourèrent leur histoire – particulièrement celle des années de guerre. Il dénonce « l’inversion de la relation parents-enfants », fréquente chez les survivants de l’holocauste, dans laquelle les adultes recourent au soutien émotionnel de leurs enfants, et contribuent ainsi à « la transmission du traumatisme refoulé de la persécution[2] ». À la mort de sa mère, survenue en avril 2010, Martin entreprend de reconstituer son chemin de vie, renouant notamment avec les cousines d’Alice Miller établies aux États-Unis. Si la valeur des travaux de l’infatigable avocate de l’enfance ne sera pas remise en cause à ses yeux, l’auteur en déduira que la dissociation psychique fut probablement, pour elle aussi, la seule manière de tenir son passé à distance.
Alice Miller est née Alicija Englard, au sein d’une famille juive orthodoxe établie à Piotrków-Trybunalski (Pologne), le 12 janvier 1923. Mais jusqu’à son mariage avec Andrzej Miller, un étudiant catholique rencontré après la guerre à l’université de Łódź, elle se fit appeler Rostovska. Comme le découvrit tardivement Martin, elle adopta ce patronyme en 1940, après s’être échappée du ghetto de Piotrków pour séjourner clandestinement dans la partie « aryenne » de Varsovie, alors occupée par les nazis. « Je devais toujours me dire que je ne pouvais plus être juive mais polonaise, lui confiera-t-elle. Pour survivre, je devais changer mon nom et prendre une identité polonaise[3]. » Alice réussit à sauver certains membres de sa famille en leur procurant de faux passeports, mais conservera toute sa vie la terreur d’être trahie et déportée. Ayant érigé « un mur de silence » autour de ce vécu traumatisant, elle vivra la curiosité naturelle de son fils comme une nouvelle forme de harcèlement.
L’auteur montre en effet que les remontées émotionnelles de sa mère – séquelles inévitables des traumatismes dont elle ne s’est que partiellement libérée – ont sans cesse fait obstacle à l’épanouissement de leur relation, au point d’enfermer le jeune Martin dans un rôle de persécuteur. À leur manière, c’est aussi ce qu’ont dû ressentir certains proches d’Alice Miller qui, comme le psychanalyste Jeffrey Masson, ne comprirent pas pourquoi ils se retrouvèrent soudainement « sur la longue liste des gens qui l’avaient abusée[4] ». Au reste et comme l’écrit Miller elle-même, n’est-ce pas le sort que les adultes réservent habituellement à l’enfant, lorsque sa spontanéité met en cause leur structure de pensée ? Le témoignage du fils confirme alors douloureusement la pertinence des théories maternelles.
Un carcan religieux
Les pages que l’ouvrage consacre à la prime enfance d’Alicija sont tout aussi édifiantes : le lecteur y trouve les traces d’une violence familiale occultée, matrice précoce des comportements qu’elle répétera avec son fils longtemps plus tard. Martin a obtenu ces renseignements par ses parentes américaines et cède ici à une certaine complaisance, rapportant par exemple sans nuance qu’Alicija « a connu une bonne enfance, [car] elle obtenait toujours tout ce qu’elle voulait[5] ». L’auteur se dit troublé que sa mère l’ait détourné de ses racines juives, mais peine à comprendre pourquoi elle l’a fait et se refuse à mettre en cause le carcan religieux contre lequel elle s’est rebellée dès son plus jeune âge.
On découvre pourtant qu’Abraham Dov Englard, le grand-père d’Alicija, était un rabbin hassidique et que son second fils Meylech – lui aussi « très religieux » – n’osa pas désobéir lorsque celui-ci lui imposa une épouse « froide et impassible[6] ». Première née de ce mariage dépourvu d’affection, Alicija allait incarner la révolte que ses parents n’osaient pas exprimer face aux règles qui leur étaient imposées. Sachant que son grand-père administrait un centre d’études talmudiques à Piotrków[7], il lui fallut sans doute beaucoup de détermination pour obtenir d’être inscrite à l’école publique polonaise – contrairement à sa sœur cadette qui fut contrainte de fréquenter une école juive.
C’est auprès de sa tante Ala, la sœur cadette de Meylech, et de son mari Bunio qu’Alicija devait trouver les « témoins secourables » dont elle montrera l’importance dans son œuvre ultérieure. Le jeune couple avait une conception plus libérale du judaïsme et s’était assimilé à la société polonaise – un monde moins corseté qui semblait fasciner la fillette. Lorsqu’elle se disputait avec ses parents, Alicija venait se réfugier auprès d’Ala où elle se ressourçait. Livrée aux punitions de sa mère et affligée par l’impuissance de son père, elle répondait par le retrait aux réprimandes qui lui étaient faites, de sorte qu’on l’a jugée comme arrogante et méfiante envers autrui. Pour Martin Miller cependant, ce vécu a établi en elle « un jugement subjectif » injustement hostile au judaïsme[8]. Même si l’auteur reconnaît dans ces empreintes le fondement d’un futur positionnement thérapeutique, il lui est difficile d’admettre que la réactivité de sa mère à l’autoritarisme de son environnement familial ne lui était pas singulière, mais relevait d’une force vitale propre à l’enfant. Et que c’est en cela que son œuvre touche à l’universel.
Les rejouements maternels
La seconde partie du livre nous montre de quelles manières le passé non résolu d’Alice Rostovska va refaire surface dès son envol vers la Suisse où elle émigre en 1946, avec son futur mari, pour y suivre des études de philosophie. Fuyant un pays dévasté par la guerre, la rescapée est stupéfaite par l’opulence qui l’entoure et ne pourra jamais se dégager d’un sentiment d’étrangeté. Son mariage avec Andrzej Miller se révèle destructeur, les jeunes époux n’ayant d’autre perspective que de remettre en scène des souffrances indicibles. « La maison des Miller était en permanence le siège de disputes ou d’une tension pesante », écrit leur fils Martin[9].
De son côté, Alice Miller reconnaîtra avoir projeté sur son mari jaloux la sensation d’être constamment surveillée qui l’avait dominée pendant la guerre et notamment à Varsovie, lorsqu’un maître-chanteur la menaça de dénoncer son identité juive à l’occupant allemand[10]. On pourrait ajouter que cette relation malheureuse la renvoyait au drame vécu par ses propres parents, qui consentirent à fonder un foyer sans amour pour ne pas mettre en cause leurs traditions. C’est dans le cercle du Séminaire psychanalytique de Zürich que la jeune thérapeute va trouver une nouvelle famille – comme jadis auprès d’Ala et de Bunio – avant que son esprit indépendant ne l’oppose frontalement aux disciples de l’orthodoxie freudienne, qui finirent par la rejeter.
« Quel étrange et douloureux sentiment de déjà-vu pour ma mère ! », commente Martin Miller en suggérant un parallèle avec le corset de religiosité qui avait assombri son enfance[11]. La psychanalyse n’était plus ce refuge lui permettant d’épanouir son vrai self – une expression découverte en lisant Winnicott –, mais une nouvelle forteresse idéologique et sectaire de laquelle elle entreprit de s’échapper. D’autres précurseurs comme John Bowlby, qui montra l’importance pour l’enfant du lien émotionnel avec sa mère, devaient finir de la convaincre que les troubles psychiques résultent d’expériences traumatisantes vécues dans l’enfance et ne sont pas les reliquats de conflits sexuels non résolus, comme l’affirmait Freud.
Des parents indignes
Mais ces prises de conscience interviennent tardivement dans la vie d’Alice Miller, tout au moins pour Martin qui a déjà près de trente ans quand celle-ci écrit Le Drame de l’enfant doué (1979). Elles ne l’ont pas empêchée de reproduire sur ses jeunes enfants les schémas de comportement qui l’ont fait tant souffrir dans son enfance, en particulier ceux d’une mère« froide et impassible » à laquelle elle ne voulait surtout pas ressembler[12]. De ce point de vue, la lecture des pages que Bowlby consacre à l’attachement maternel fera office de douloureux révélateur, nous dit Martin, qui rapporte en détail les multiples abandons auxquels il fut soumis. Aux besoins d’un nourrisson qui semblaient lui dicter sa conduite – ce que la jeune mère abhorrait –, Alice répondait en effet par une cruelle mise à distance.
Né en 1950, l’enfant fut placé quinze jours en nourrice, puis passa les six premiers mois de sa vie chez Ala, Bunio et leur fille Irenka. « Mes parents restèrent pour moi des étrangers »,confie Martin[13]. À la naissance de sa sœur trisomique six ans plus tard, il souffrait d’énurésie et séjourna deux ans dans un home d’enfants sans contact avec sa famille. Dans les années suivantes, les employés de maison lui servirent de substituts parentaux – un personnel dont sa mère changeait fréquemment afin que les enfants ne s’y attachent pas. On peut imaginer l’impact de ces ruptures relationnelles sur le développement psycho-affectif du jeune Martin et l’auteur s’en confie avec pudeur, en insistant sur ses difficultés scolaires.
Au désespoir occasionné par ces négligeances s’ajoutait la souffrance d’être livré à la violence du père, un homme imprévisible que sa mère laissait faire. Outre les coups et les humiliations, Andrzej Miller a soumis son fils à des contrôles intimes en l’obligeant à se laver le matin avec lui – sans susciter la réprobation maternelle. « Avais-tu peur de devoir me protéger de mon père quand il organisait ce supplice imposé ? Que pensais-tu alors qu’il se moquait de moi à table tous les midis et qu’il me coupait la parole ? », demandera Martin à sa mère dans une lettre virulente datant de 1994[14]. Il va revivre une mise en scène de cette trahison dans le cadre d’un suivi thérapeutique non désiré qu’Alice Miller supervisera à l’insu de son fils et qui se terminera par un procès. L’intensité du sentiment de persécution qui le submerge alors mettra un terme définitif à leur relation.
« L’importance de son œuvre reste intacte »
Le témoignage de Martin Miller tient parfois du règlement de compte et les détracteurs d’Alice Miller ne manqueront pas d’y voir un démenti de la valeur de ses travaux sur l’enfance. Si l’on comprend que le fils montre peu d’empathie pour celle qui a trop longtemps ignoré ses besoins, il est pourtant regrettable que l’auteur – devenu psychothérapeute à son tour – ne parvienne pas à partager la détresse que la petite Alicija vécut dans la solitude au sein de sa propre famille[15]. Martin s’applique au contraire à idéaliser l’héritage culturel que sa mère a rejeté, comme si lui aussi voulait se rebâtir un foyer. De ce point de vue, son insistance à imputer les négligences maternelles aux seuls traumatismes de la guerre suggère une forme de dissociation[16].
Il lui est également difficile de mettre en cause la responsabilité de son père dans la problématique familiale et avec elle, celle de ses ascendants masculins. S’il consacre quelques pages aux brutalités paternelles, le concept analytique d’identification à l’agresseur semble par exemple ne pas le concerner[17]. Martin parle également avec emphase de son aïeul Abraham Dov Englard, mais il feint d’ignorer les conséquences psychiques des règles religieuses que celui-ci dictait à ses enfants. Son second fils Meylech, le père d’Alice Miller, « ne voulait et ne pouvait pas s’imposer. Tout en souffrant de la tutelle parentale, il se taisait et se soumettait à son destin[18] ». Il est mort au ghetto de Piotrków, nous dit Martin Miller, parce qu’il« n’a pas renoncé à son identité juive, même pour survivre[19] » – contrairement à sa fille. Ainsi l’on se demande si l’auteur est conscient qu’il doit sa propre existence à la « trahison » de sa future mère envers le judaïsme, puisque celle-ci fut l’expression de son désir de vie.
En fin de compte, Martin Miller reconnaît que « l’importance de [l’œuvre d’Alice Miller] reste intacte[20] » – mais seulement ses trois premiers livres. Les suivants, ainsi que ses conseils thérapeutiques par Internet, relevant selon lui de la « spéculation ». Cette réserve se comprend si l’on garde à l’esprit que ces premières années d’écriture furent aussi parmi les plus heureuses de la vie de Martin. Ce dernier avait presque atteint la trentaine et fut le témoin d’une transformation radicale : « Ma mère me parlait de ses pensées et je la découvris sous un tout autre jour : passionnée, ouverte, abordable, détendue[21]. » Libérée d’un mariage malheureux, elle s’affirmait face à l’orthodoxie de la psychanalyse et intégrait son fils dans ce projet – ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant[22]. Une proximité qui raviverait bientôt chez lui le manque terrible d’une mère disponible et aimante.
Marc-André Cotton
© M. A. Cotton 2015 / www.regardconscient.net
[1] Martin Miller, Das wahre “Drama des begabten Kindes”. Die Tragödie Alice Millers. Wie verdrängte Kriegstraumata in der Familie wirken, Kreutz Verlag, 2013. L’ouvrage utilisé ici est la traduction française, Le vrai “drame de l’enfant doué”. La tragédie d’Alice Miller. L’effet des traumatismes de guerre dans la famille, Presses universitaires de France, 2014.
[2] Ibid., p. 18.
[3] Ibid., p. 50.
[4] Jeffrey Masson s’en explique dans son commentaire de l’article de Daphne Merkin, Private Drama. Alice Miller was an authority on childhood trauma, but she stayed mum about her own, Tablet, 4.5.2010, http://tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/books/32682/high-drama.
[5] Irenka Taurek, cité par Martin Miller, op. cit., p. 41.
[6] D’après une cousine d’Alicija, citée par Martin Miller, ibid., pp. 37-38.
[7] Il s’agit de la yechivah Keter Torah, lire Shimshon Maimon, The Radomsk Chassidic House, in Ben Giladi, A Tale of One City, Piotrków Tribunalski (Poland), Shengold Publishers, 1991, http://www.jewishgen.org/yizkor/Piotrkow/pit098.html.
[8] Martin Miller, op. cit., p. 45.
[9] Ibid., p. 72.
[10] Ibid., p. 78.
[11] Ibid., p. 96.
[12] Les qualificatifs sont ceux d’une cousine d’Alice, citée par Martin Miller, ibid., p. 39. Dans une lettre à son fils datée du 22 novembre 1987, Alice Miller décrit une mère cruelle qui a détruit la vie de ses deux enfants sans la moindre mauvaise conscience. « Pourtant, je portais en moi cette vérité, je la pressentais, et toute ma vie j’ai cherché des moyens qui m’auraient aidée à lever le refoulement. » Citée par Martin Miller, ibid., pp. 9-10.
[13] Ibid., p. 124.
[14] Lettre du 6 janvier 1994, ibid., p. 131.
[15] Martin Miller se considère avant tout comme une victime de sa mère et ne peut sans doute pas éprouver cette compassion envers elle : « J’ai longtemps été consterné et même en colère […] de voir à quel point sa propre vie contredisait sa vision des choses. Mais je n’étais pas son thérapeute ; je suis son fils. » Ibid., p. 114.
[16] Il écrit par exemple, page 21 : « Aujourd’hui, je suis persuadé que l’incapacité d’Alice Miller à être pour moi une mère aimante est due au traumatisme solidement refermé des années de persécution de 1939 à 1945. »
[17] Martin se défend de manifester certaines des caractéristiques de ce père détesté, page 146 : Quand [ma mère] m’a reproché de lui ressembler de plus en plus, j’entends aujourd’hui qu’elle identifiait de nouveau mon père à ce maître-chanteur de l’époque de la persécution. Dans ses attaques, elle m’identifiait donc à ce nazi persécuteur. »
[18] D’après une cousine d’Alice Miller, ibid., p. 37.
[19] Ibid., p. 144.
[20] Ibid., p. 151. Dans son prologue, il écrit également : « La valeur des écrits de ma mère et la portée de sa théorie – cela est aussi très important pour moi – ne sont pas remis en question par son comportement envers moi. » Ibid., p. 24. On rajoutera qu’il en est même une douloureuse confirmation.
[21] Ibid., p. 106.
[22] Le ressentiment de n’avoir pu poursuivre ce partage avec elle transparaît lorsque Martin Miller écrit, page 87 : « [Dans son œuvre ultérieure] ma mère préférait analyser des artistes, des poètes et des penseurs post mortem plutôt que d’éprouver sa théorie sur des personnes réelles dans un dialogue direct. »
Entre Alice Miller et son fils, une relation dramatique
Le témoignage du fils d’Alice Miller éclaire les zones d’ombre de la biographie de l’illustre psychothérapeute. Sans toujours rendre justice à la portée de son héritage.
(Trouvé dans la newsletter que je reçois de : http://www.regardconscient.net/)
Entre Alice Miller et son fils Martin,
une relation dramatique
par Marc-André Cotton
Résumé : Le témoignage du fils d’Alice Miller éclaire les zones d’ombre de la biographie de l’illustre psychothérapeute. Sans toujours rendre justice à la portée de son héritage.
Publié en langue allemande en 2013[1], le livre de Martin Miller explore « la tragédie » vécue par la jeune Alice Miller – une figure aujourd’hui reconnue pour son engagement en faveur des enfants – autant que les blessures intimes de son auteur. Le fils aîné de celle qui fustigea le déni de la psychanalyse à l’endroit de la violence parentale se donne en effet pour projet de révéler les défaillances de sa propre mère envers lui, tout en mettant au jour l’impact des traumatismes de la guerre sur leur douloureuse relation. Non dénué de colère et d’amertume, mais avec le recul d’un travail thérapeutique manifeste, cet ouvrage offre une perspective émouvante sur la transmission intergénérationnelle de la souffrance dont Alice Miller a si justement décrit les mécanismes.
« Un mur de silence »
La tragédie personnelle de Martin Miller, affirme-t-il, est de ne pas avoir pu établir de rapport émotionnel avec ses parents, ce qu’il explique aujourd’hui par le « secret » dont ces derniers entourèrent leur histoire – particulièrement celle des années de guerre. Il dénonce « l’inversion de la relation parents-enfants », fréquente chez les survivants de l’holocauste, dans laquelle les adultes recourent au soutien émotionnel de leurs enfants, et contribuent ainsi à « la transmission du traumatisme refoulé de la persécution[2] ». À la mort de sa mère, survenue en avril 2010, Martin entreprend de reconstituer son chemin de vie, renouant notamment avec les cousines d’Alice Miller établies aux États-Unis. Si la valeur des travaux de l’infatigable avocate de l’enfance ne sera pas remise en cause à ses yeux, l’auteur en déduira que la dissociation psychique fut probablement, pour elle aussi, la seule manière de tenir son passé à distance.
Alice Miller est née Alicija Englard, au sein d’une famille juive orthodoxe établie à Piotrków-Trybunalski (Pologne), le 12 janvier 1923. Mais jusqu’à son mariage avec Andrzej Miller, un étudiant catholique rencontré après la guerre à l’université de Łódź, elle se fit appeler Rostovska. Comme le découvrit tardivement Martin, elle adopta ce patronyme en 1940, après s’être échappée du ghetto de Piotrków pour séjourner clandestinement dans la partie « aryenne » de Varsovie, alors occupée par les nazis. « Je devais toujours me dire que je ne pouvais plus être juive mais polonaise, lui confiera-t-elle. Pour survivre, je devais changer mon nom et prendre une identité polonaise[3]. » Alice réussit à sauver certains membres de sa famille en leur procurant de faux passeports, mais conservera toute sa vie la terreur d’être trahie et déportée. Ayant érigé « un mur de silence » autour de ce vécu traumatisant, elle vivra la curiosité naturelle de son fils comme une nouvelle forme de harcèlement.
L’auteur montre en effet que les remontées émotionnelles de sa mère – séquelles inévitables des traumatismes dont elle ne s’est que partiellement libérée – ont sans cesse fait obstacle à l’épanouissement de leur relation, au point d’enfermer le jeune Martin dans un rôle de persécuteur. À leur manière, c’est aussi ce qu’ont dû ressentir certains proches d’Alice Miller qui, comme le psychanalyste Jeffrey Masson, ne comprirent pas pourquoi ils se retrouvèrent soudainement « sur la longue liste des gens qui l’avaient abusée[4] ». Au reste et comme l’écrit Miller elle-même, n’est-ce pas le sort que les adultes réservent habituellement à l’enfant, lorsque sa spontanéité met en cause leur structure de pensée ? Le témoignage du fils confirme alors douloureusement la pertinence des théories maternelles.
Un carcan religieux
Les pages que l’ouvrage consacre à la prime enfance d’Alicija sont tout aussi édifiantes : le lecteur y trouve les traces d’une violence familiale occultée, matrice précoce des comportements qu’elle répétera avec son fils longtemps plus tard. Martin a obtenu ces renseignements par ses parentes américaines et cède ici à une certaine complaisance, rapportant par exemple sans nuance qu’Alicija « a connu une bonne enfance, [car] elle obtenait toujours tout ce qu’elle voulait[5] ». L’auteur se dit troublé que sa mère l’ait détourné de ses racines juives, mais peine à comprendre pourquoi elle l’a fait et se refuse à mettre en cause le carcan religieux contre lequel elle s’est rebellée dès son plus jeune âge.
On découvre pourtant qu’Abraham Dov Englard, le grand-père d’Alicija, était un rabbin hassidique et que son second fils Meylech – lui aussi « très religieux » – n’osa pas désobéir lorsque celui-ci lui imposa une épouse « froide et impassible[6] ». Première née de ce mariage dépourvu d’affection, Alicija allait incarner la révolte que ses parents n’osaient pas exprimer face aux règles qui leur étaient imposées. Sachant que son grand-père administrait un centre d’études talmudiques à Piotrków[7], il lui fallut sans doute beaucoup de détermination pour obtenir d’être inscrite à l’école publique polonaise – contrairement à sa sœur cadette qui fut contrainte de fréquenter une école juive.
C’est auprès de sa tante Ala, la sœur cadette de Meylech, et de son mari Bunio qu’Alicija devait trouver les « témoins secourables » dont elle montrera l’importance dans son œuvre ultérieure. Le jeune couple avait une conception plus libérale du judaïsme et s’était assimilé à la société polonaise – un monde moins corseté qui semblait fasciner la fillette. Lorsqu’elle se disputait avec ses parents, Alicija venait se réfugier auprès d’Ala où elle se ressourçait. Livrée aux punitions de sa mère et affligée par l’impuissance de son père, elle répondait par le retrait aux réprimandes qui lui étaient faites, de sorte qu’on l’a jugée comme arrogante et méfiante envers autrui. Pour Martin Miller cependant, ce vécu a établi en elle « un jugement subjectif » injustement hostile au judaïsme[8]. Même si l’auteur reconnaît dans ces empreintes le fondement d’un futur positionnement thérapeutique, il lui est difficile d’admettre que la réactivité de sa mère à l’autoritarisme de son environnement familial ne lui était pas singulière, mais relevait d’une force vitale propre à l’enfant. Et que c’est en cela que son œuvre touche à l’universel.
Les rejouements maternels
La seconde partie du livre nous montre de quelles manières le passé non résolu d’Alice Rostovska va refaire surface dès son envol vers la Suisse où elle émigre en 1946, avec son futur mari, pour y suivre des études de philosophie. Fuyant un pays dévasté par la guerre, la rescapée est stupéfaite par l’opulence qui l’entoure et ne pourra jamais se dégager d’un sentiment d’étrangeté. Son mariage avec Andrzej Miller se révèle destructeur, les jeunes époux n’ayant d’autre perspective que de remettre en scène des souffrances indicibles. « La maison des Miller était en permanence le siège de disputes ou d’une tension pesante », écrit leur fils Martin[9].
De son côté, Alice Miller reconnaîtra avoir projeté sur son mari jaloux la sensation d’être constamment surveillée qui l’avait dominée pendant la guerre et notamment à Varsovie, lorsqu’un maître-chanteur la menaça de dénoncer son identité juive à l’occupant allemand[10]. On pourrait ajouter que cette relation malheureuse la renvoyait au drame vécu par ses propres parents, qui consentirent à fonder un foyer sans amour pour ne pas mettre en cause leurs traditions. C’est dans le cercle du Séminaire psychanalytique de Zürich que la jeune thérapeute va trouver une nouvelle famille – comme jadis auprès d’Ala et de Bunio – avant que son esprit indépendant ne l’oppose frontalement aux disciples de l’orthodoxie freudienne, qui finirent par la rejeter.
« Quel étrange et douloureux sentiment de déjà-vu pour ma mère ! », commente Martin Miller en suggérant un parallèle avec le corset de religiosité qui avait assombri son enfance[11]. La psychanalyse n’était plus ce refuge lui permettant d’épanouir son vrai self – une expression découverte en lisant Winnicott –, mais une nouvelle forteresse idéologique et sectaire de laquelle elle entreprit de s’échapper. D’autres précurseurs comme John Bowlby, qui montra l’importance pour l’enfant du lien émotionnel avec sa mère, devaient finir de la convaincre que les troubles psychiques résultent d’expériences traumatisantes vécues dans l’enfance et ne sont pas les reliquats de conflits sexuels non résolus, comme l’affirmait Freud.
Des parents indignes
Mais ces prises de conscience interviennent tardivement dans la vie d’Alice Miller, tout au moins pour Martin qui a déjà près de trente ans quand celle-ci écrit Le Drame de l’enfant doué (1979). Elles ne l’ont pas empêchée de reproduire sur ses jeunes enfants les schémas de comportement qui l’ont fait tant souffrir dans son enfance, en particulier ceux d’une mère« froide et impassible » à laquelle elle ne voulait surtout pas ressembler[12]. De ce point de vue, la lecture des pages que Bowlby consacre à l’attachement maternel fera office de douloureux révélateur, nous dit Martin, qui rapporte en détail les multiples abandons auxquels il fut soumis. Aux besoins d’un nourrisson qui semblaient lui dicter sa conduite – ce que la jeune mère abhorrait –, Alice répondait en effet par une cruelle mise à distance.
Né en 1950, l’enfant fut placé quinze jours en nourrice, puis passa les six premiers mois de sa vie chez Ala, Bunio et leur fille Irenka. « Mes parents restèrent pour moi des étrangers »,confie Martin[13]. À la naissance de sa sœur trisomique six ans plus tard, il souffrait d’énurésie et séjourna deux ans dans un home d’enfants sans contact avec sa famille. Dans les années suivantes, les employés de maison lui servirent de substituts parentaux – un personnel dont sa mère changeait fréquemment afin que les enfants ne s’y attachent pas. On peut imaginer l’impact de ces ruptures relationnelles sur le développement psycho-affectif du jeune Martin et l’auteur s’en confie avec pudeur, en insistant sur ses difficultés scolaires.
Au désespoir occasionné par ces négligeances s’ajoutait la souffrance d’être livré à la violence du père, un homme imprévisible que sa mère laissait faire. Outre les coups et les humiliations, Andrzej Miller a soumis son fils à des contrôles intimes en l’obligeant à se laver le matin avec lui – sans susciter la réprobation maternelle. « Avais-tu peur de devoir me protéger de mon père quand il organisait ce supplice imposé ? Que pensais-tu alors qu’il se moquait de moi à table tous les midis et qu’il me coupait la parole ? », demandera Martin à sa mère dans une lettre virulente datant de 1994[14]. Il va revivre une mise en scène de cette trahison dans le cadre d’un suivi thérapeutique non désiré qu’Alice Miller supervisera à l’insu de son fils et qui se terminera par un procès. L’intensité du sentiment de persécution qui le submerge alors mettra un terme définitif à leur relation.
« L’importance de son œuvre reste intacte »
Le témoignage de Martin Miller tient parfois du règlement de compte et les détracteurs d’Alice Miller ne manqueront pas d’y voir un démenti de la valeur de ses travaux sur l’enfance. Si l’on comprend que le fils montre peu d’empathie pour celle qui a trop longtemps ignoré ses besoins, il est pourtant regrettable que l’auteur – devenu psychothérapeute à son tour – ne parvienne pas à partager la détresse que la petite Alicija vécut dans la solitude au sein de sa propre famille[15]. Martin s’applique au contraire à idéaliser l’héritage culturel que sa mère a rejeté, comme si lui aussi voulait se rebâtir un foyer. De ce point de vue, son insistance à imputer les négligences maternelles aux seuls traumatismes de la guerre suggère une forme de dissociation[16].
Il lui est également difficile de mettre en cause la responsabilité de son père dans la problématique familiale et avec elle, celle de ses ascendants masculins. S’il consacre quelques pages aux brutalités paternelles, le concept analytique d’identification à l’agresseur semble par exemple ne pas le concerner[17]. Martin parle également avec emphase de son aïeul Abraham Dov Englard, mais il feint d’ignorer les conséquences psychiques des règles religieuses que celui-ci dictait à ses enfants. Son second fils Meylech, le père d’Alice Miller, « ne voulait et ne pouvait pas s’imposer. Tout en souffrant de la tutelle parentale, il se taisait et se soumettait à son destin[18] ». Il est mort au ghetto de Piotrków, nous dit Martin Miller, parce qu’il« n’a pas renoncé à son identité juive, même pour survivre[19] » – contrairement à sa fille. Ainsi l’on se demande si l’auteur est conscient qu’il doit sa propre existence à la « trahison » de sa future mère envers le judaïsme, puisque celle-ci fut l’expression de son désir de vie.
En fin de compte, Martin Miller reconnaît que « l’importance de [l’œuvre d’Alice Miller] reste intacte[20] » – mais seulement ses trois premiers livres. Les suivants, ainsi que ses conseils thérapeutiques par Internet, relevant selon lui de la « spéculation ». Cette réserve se comprend si l’on garde à l’esprit que ces premières années d’écriture furent aussi parmi les plus heureuses de la vie de Martin. Ce dernier avait presque atteint la trentaine et fut le témoin d’une transformation radicale : « Ma mère me parlait de ses pensées et je la découvris sous un tout autre jour : passionnée, ouverte, abordable, détendue[21]. » Libérée d’un mariage malheureux, elle s’affirmait face à l’orthodoxie de la psychanalyse et intégrait son fils dans ce projet – ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant[22]. Une proximité qui raviverait bientôt chez lui le manque terrible d’une mère disponible et aimante.
Marc-André Cotton
© M. A. Cotton 2015 / www.regardconscient.net
[1] Martin Miller, Das wahre “Drama des begabten Kindes”. Die Tragödie Alice Millers. Wie verdrängte Kriegstraumata in der Familie wirken, Kreutz Verlag, 2013. L’ouvrage utilisé ici est la traduction française, Le vrai “drame de l’enfant doué”. La tragédie d’Alice Miller. L’effet des traumatismes de guerre dans la famille, Presses universitaires de France, 2014.
[2] Ibid., p. 18.
[3] Ibid., p. 50.
[4] Jeffrey Masson s’en explique dans son commentaire de l’article de Daphne Merkin, Private Drama. Alice Miller was an authority on childhood trauma, but she stayed mum about her own, Tablet, 4.5.2010, http://tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/books/32682/high-drama.
[5] Irenka Taurek, cité par Martin Miller, op. cit., p. 41.
[6] D’après une cousine d’Alicija, citée par Martin Miller, ibid., pp. 37-38.
[7] Il s’agit de la yechivah Keter Torah, lire Shimshon Maimon, The Radomsk Chassidic House, in Ben Giladi, A Tale of One City, Piotrków Tribunalski (Poland), Shengold Publishers, 1991, http://www.jewishgen.org/yizkor/Piotrkow/pit098.html.
[8] Martin Miller, op. cit., p. 45.
[9] Ibid., p. 72.
[10] Ibid., p. 78.
[11] Ibid., p. 96.
[12] Les qualificatifs sont ceux d’une cousine d’Alice, citée par Martin Miller, ibid., p. 39. Dans une lettre à son fils datée du 22 novembre 1987, Alice Miller décrit une mère cruelle qui a détruit la vie de ses deux enfants sans la moindre mauvaise conscience. « Pourtant, je portais en moi cette vérité, je la pressentais, et toute ma vie j’ai cherché des moyens qui m’auraient aidée à lever le refoulement. » Citée par Martin Miller, ibid., pp. 9-10.
[13] Ibid., p. 124.
[14] Lettre du 6 janvier 1994, ibid., p. 131.
[15] Martin Miller se considère avant tout comme une victime de sa mère et ne peut sans doute pas éprouver cette compassion envers elle : « J’ai longtemps été consterné et même en colère […] de voir à quel point sa propre vie contredisait sa vision des choses. Mais je n’étais pas son thérapeute ; je suis son fils. » Ibid., p. 114.
[16] Il écrit par exemple, page 21 : « Aujourd’hui, je suis persuadé que l’incapacité d’Alice Miller à être pour moi une mère aimante est due au traumatisme solidement refermé des années de persécution de 1939 à 1945. »
[17] Martin se défend de manifester certaines des caractéristiques de ce père détesté, page 146 : Quand [ma mère] m’a reproché de lui ressembler de plus en plus, j’entends aujourd’hui qu’elle identifiait de nouveau mon père à ce maître-chanteur de l’époque de la persécution. Dans ses attaques, elle m’identifiait donc à ce nazi persécuteur. »
[18] D’après une cousine d’Alice Miller, ibid., p. 37.
[19] Ibid., p. 144.
[20] Ibid., p. 151. Dans son prologue, il écrit également : « La valeur des écrits de ma mère et la portée de sa théorie – cela est aussi très important pour moi – ne sont pas remis en question par son comportement envers moi. » Ibid., p. 24. On rajoutera qu’il en est même une douloureuse confirmation.
[21] Ibid., p. 106.
[22] Le ressentiment de n’avoir pu poursuivre ce partage avec elle transparaît lorsque Martin Miller écrit, page 87 : « [Dans son œuvre ultérieure] ma mère préférait analyser des artistes, des poètes et des penseurs post mortem plutôt que d’éprouver sa théorie sur des personnes réelles dans un dialogue direct. »
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
et mon lit (bilan : plus de passage par ma messagerie entre ZB et mon lit
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Pourquoi la bonne humeur est utile?
La loi de l'attraction fonctionne beaucoup plus rapidement quand vous êtes de bonne humeur, heureux, content, satisfait et en état de gratitude.
Pas si facile
Mais alors, comment faire pour être heureux et satisfait alors que l'on s'est levé du mauvais pied, reçu une contravention ou disputé avec son ami? Il peut sembler difficile de changer son niveau émotif lorsque les circonstances nous entourant nous poussent à réagir négativement.
Les émotions sont internes
Ne prenez pas les choses qui vous entourent personnellement!!! Cela semble presqu'impossible à concevoir, n'est-ce-pas? Et pourtant, sachez que vous avez la possibilité de vous détacher de ce qui vous entoure. Si quelqu'un vous insulte, et bien comprenez que cette intention reflète seulement l'interieur de cette personne et non ce que vous êtes. Si vous avez une mauvaise surprise, sachez qu'elle peut contenir une opportunité.
Les émotions viennent de vous et sont votre entière responsabilité. Vous pouvez choisir de vous mettre en colère comme vous avez le choix de respirer profondément et laisser faire.
Ne soyez pas victime des circonstances extérieures!
Comment faire?
Avez-vous remarqué votre posture et votre attitude lorsque vous êtes de mauvaise humeur: les épaules courbés, le visage fermé. Le corps et les émotions sont intimement liés et vous pouvez changer votre humeur en changeant votre façon de vous tenir.
Tenez vous le dos bien droit, redressez votre tête. Souriez même si vous n'en avez pas envie. Le simple fait de sourir et de vous redresser va changer votre niveau énergétique et vous remettre d'une humeur plus positive.
Écrivez l'objet de votre frustration et promettez-vous de n'y penser que le lendemain. Rappelez-vous que votre bonheur est ce qui importe en premier lieu.
Rappelez-vous un moment qui vous a fait plaisir dans le passé, un bon souvenir, une mélodie entraînante.
Respirez profondément et remerciez l'univers pour tous les cadeaux que vous prenez pour acquis.
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Pas si facile
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Les émotions sont internes
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Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
être U topic sur un forum ....
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
mais si "tais toi" quand tu parles, ça veut dire qu'on peut rien dire ?
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Par quels chemins passer pour faire comprendre (avec ses mots à l'autre là qui comprend pas mdr) qu'on est juste complexe (ou complets ou vaste ? ) à celui qui dans ses termes à lui nous trouvent "compliqués" alors que si il trouve le moyen de nous expliquer (avec nos mots qu'on comprend nous) son niveau de simplicité, il pourrait être surpris qu'on puisse l'atteindre aussi ce niveau ....
Vous avez 3h Melle (ou comment un jour j'ai essayé encore d'inventer le Tetris à l'envers, du niveau 0 pour atteindre le - 50 lol
mais non j'ai pas dit que tu avais le niveau bas, je dis que je suis allée me creuser le cerveau jusqu'à des niveaux plus haut parce que c'est ça qui m'amuse moi chacun fait son Tetris de vie comme il veut
incroyable aller parler des années à des personnes que mes sujets n'intéressent pas et leur dire après 2h de théorie, alors : "feedback ?" et rien.... frustration....
alors qu'un jour tu tapes ta question ultra complexe sur un sujet pourtant que tu trouves con et quelqu'un a inventé ZB et alors là au lieu de te dire : je ne me pose pas la question qu'il faut dans la vie et pourtant j'ai besoin de la réponse à cette question pour ma vie à moi, tu peux la poser avec toute sa complexité et personne ne te dit : mais c'est simple c'est du basique : t'as un surdoué qui te fait un dossier sur le sujet voire plusieurs
mais quel bonheur mais miss t'as pas venu de poser tes questions comme si tu te souvenais pas que tu es sur un forum de personnes qui fonctionnent comme toi ici ah oui mince j'avais encore oublié .... alors je pose que la moitié de ma question, ça repose
Vous avez 3h Melle (ou comment un jour j'ai essayé encore d'inventer le Tetris à l'envers, du niveau 0 pour atteindre le - 50 lol
mais non j'ai pas dit que tu avais le niveau bas, je dis que je suis allée me creuser le cerveau jusqu'à des niveaux plus haut parce que c'est ça qui m'amuse moi chacun fait son Tetris de vie comme il veut
incroyable aller parler des années à des personnes que mes sujets n'intéressent pas et leur dire après 2h de théorie, alors : "feedback ?" et rien.... frustration....
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mais quel bonheur mais miss t'as pas venu de poser tes questions comme si tu te souvenais pas que tu es sur un forum de personnes qui fonctionnent comme toi ici ah oui mince j'avais encore oublié .... alors je pose que la moitié de ma question, ça repose
Invité- Invité
Re: ancienne venue à cet endroit, mais désormais à l'endroit (peux pas rester en vrac toute ma vie :)
Humour (le mien) du matin à 13h47
Que faire avec un surdoué qui veut discuter le matin au réveil ?
Analyser son niveau d’énergie d’abord et si il ne s’est pas défoulé dans quoi que ce soit la veille, lui proposer d’abord d’aller faire un footing et revenir discuter ensuite…. Si finalement c’était discuter qu’il souhaitait ou me taquiner pour se défouler
(testé sur un de mes ex potes doués, ça fonctionne très bien
Quelle est la pire chose que j’ai pu faire avec un doué homme ?
Ne rien dire. Et lui mettre : "je suis con" des Caméléons dans la chaine hifi
(possibilité de retrait : c’est un message pour moi ? non non pas du tout, je voulais juste l’écouter, pourquoi tu dis ça ?
Que faire avec un surdoué qui veut discuter le matin au réveil ?
Analyser son niveau d’énergie d’abord et si il ne s’est pas défoulé dans quoi que ce soit la veille, lui proposer d’abord d’aller faire un footing et revenir discuter ensuite…. Si finalement c’était discuter qu’il souhaitait ou me taquiner pour se défouler
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Quelle est la pire chose que j’ai pu faire avec un doué homme ?
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