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Re: THQI ? T'es cuit !
le continuum m'intéresse aussi beaucoup, j'adore quand ça sort de mes propres déductions et me permet d'avoir une base tant soit peu "réelle"
question psys je les attends au tournant, ils ne poseront pas de diagnostic sans avoir réussi à me convaincre de leur compétence et y'a du boulot ^^
merci
question psys je les attends au tournant, ils ne poseront pas de diagnostic sans avoir réussi à me convaincre de leur compétence et y'a du boulot ^^
merci
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Re: THQI ? T'es cuit !
Digression orthographique.
(Je corrige publiquement, parce que la même erreur revient régulièrement.)
Il s'agit ici d'isolement et non d'isolation - celle-ci (électrique, thermique, phonique) s'appliquant aux objets.
isolation /i.zɔ.la.sjɔ̃/ féminin
isolement /i.zɔl.mɑ̃/ masculin
PS : le correcteur orthographique de mon navigateur signale une dizaine d'erreurs en dehors de celle-ci.
En utiliser un ne serait pas superflu...
(Je corrige publiquement, parce que la même erreur revient régulièrement.)
Anglicisme_Flo_ a écrit:- L'isolation au monde exterrieur, un autiste nous parait autiste de par son isolation, un THQI est lui aussi très
isolé
Il s'agit ici d'isolement et non d'isolation - celle-ci (électrique, thermique, phonique) s'appliquant aux objets.
isolation /i.zɔ.la.sjɔ̃/ féminin
- Action d’isoler.
isolement /i.zɔl.mɑ̃/ masculin
- État d’une personne qui vit isolée.
- Vivre dans l’isolement, dans un grand, dans un complet isolement.
- Cet état d’isolement lui est pénible.
PS : le correcteur orthographique de mon navigateur signale une dizaine d'erreurs en dehors de celle-ci.
En utiliser un ne serait pas superflu...
Re: THQI ? T'es cuit !
^^ bien vu je suis un cancre en conjugaison et orthographe, une fois dit l'isolation saute aux yeux
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 37
Re: THQI ? T'es cuit !
Bon, j'aimerais avoir vos avis / ressentis sur la focalisation dans les perceptions des THQI.
J'essaye depuis quelques temps de déterminer comment les autres perçoivent (pour pouvoir expliquer comment moi, en tant qu'aspie, je perçois), et ma différence fondamentale est que je ne peux pas focaliser.
Si quelque-chose passe dans mon champ de vision, je le verrai.
S'il y a un bruit audible là où je suis, je l'entendrai.
Et s'il y a une odeur, je la sentirai.
Pour les bruits, par exemple, je ne peux pas focaliser ma perception sur un bruit particulier. J'entends tous les bruits, tout le temps, et je dois tout traiter.
Pareil pour les éléments dans mon champ de vision (mais il y a plus de contraintes physiques, la zone de netteté est plus restreinte).
Idem pour les odeurs, je les sens toutes.
Très souvent, je fais remarquer aux autres qu'il y a une odeur particulière, ou qu'un bruit me dérange. Et c'est seulement là qu'ils "activent" leur focalisation, ils peuvent focaliser leur perception sur ce que je montre.
Ce qui est assez caractéristique, ce sont les bruits continus (genre ventilation, tondeuse etc), lorsqu'ils s'arrêtent je le remarque et dis "ça fait du bien quand ça s'arrête", et là j'ai une réaction d'étonnement en retour "il y avait du bruit ?"
Le seul truc que je sais faire, c'est me mettre sur "off". Soit je perçois tout, soit je ne perçois (quasi) rien et je suis dans mon monde.
Y a-t-il des points communs (déficit d'inhibition latente) ? Comment cela se manifeste-t-il ?
J'essaye depuis quelques temps de déterminer comment les autres perçoivent (pour pouvoir expliquer comment moi, en tant qu'aspie, je perçois), et ma différence fondamentale est que je ne peux pas focaliser.
Si quelque-chose passe dans mon champ de vision, je le verrai.
S'il y a un bruit audible là où je suis, je l'entendrai.
Et s'il y a une odeur, je la sentirai.
Pour les bruits, par exemple, je ne peux pas focaliser ma perception sur un bruit particulier. J'entends tous les bruits, tout le temps, et je dois tout traiter.
Pareil pour les éléments dans mon champ de vision (mais il y a plus de contraintes physiques, la zone de netteté est plus restreinte).
Idem pour les odeurs, je les sens toutes.
Très souvent, je fais remarquer aux autres qu'il y a une odeur particulière, ou qu'un bruit me dérange. Et c'est seulement là qu'ils "activent" leur focalisation, ils peuvent focaliser leur perception sur ce que je montre.
Ce qui est assez caractéristique, ce sont les bruits continus (genre ventilation, tondeuse etc), lorsqu'ils s'arrêtent je le remarque et dis "ça fait du bien quand ça s'arrête", et là j'ai une réaction d'étonnement en retour "il y avait du bruit ?"
Le seul truc que je sais faire, c'est me mettre sur "off". Soit je perçois tout, soit je ne perçois (quasi) rien et je suis dans mon monde.
Y a-t-il des points communs (déficit d'inhibition latente) ? Comment cela se manifeste-t-il ?
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 41
Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
Je n'ai pas l'impression que ce soit particulier, ça...
Quand je fais un inventaire oiseaux, j'alterne les phases où j'entends tout, et celles où je démêle la pelote. Passer de la première à la seconde peut être très difficile, surtout si je suis fatigué ou si la pelote est complexe. Par contre, si tout à coup un cri ou une bribe de chant nouveaux surgissent en-dessus du fond présent depuis quelques minutes, ding ! je l'entends.
Il est également fréquent qu'à une table, si la conversation devient bruyante, je perde contact et n'entende plus qu'un mélange indistinct mais très fort, à me vriller les oreilles.
Par contre, je n'ai pas de position Off. Et souvent j'aimerais.
Quand je fais un inventaire oiseaux, j'alterne les phases où j'entends tout, et celles où je démêle la pelote. Passer de la première à la seconde peut être très difficile, surtout si je suis fatigué ou si la pelote est complexe. Par contre, si tout à coup un cri ou une bribe de chant nouveaux surgissent en-dessus du fond présent depuis quelques minutes, ding ! je l'entends.
Il est également fréquent qu'à une table, si la conversation devient bruyante, je perde contact et n'entende plus qu'un mélange indistinct mais très fort, à me vriller les oreilles.
Par contre, je n'ai pas de position Off. Et souvent j'aimerais.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
chien_errant a écrit:Bon, j'aimerais avoir vos avis / ressentis sur la focalisation dans les perceptions des THQI.
J'essaye depuis quelques temps de déterminer comment les autres perçoivent (pour pouvoir expliquer comment moi, en tant qu'aspie, je perçois), et ma différence fondamentale est que je ne peux pas focaliser.
Pour ma part je dirais que tu décris parfaitement ce que je ressens. Je pense du coup que c'est un trait hyperesthésique qui peut se retrouver tant chez les "simples" THQI que chez les aspies (ce que je ne suis pas).
Ma fille de 5 ans est hyperesthésique, HQI (mais pas THQI ni aspie) et tu la décris aussi très bien dans ton explication.
Donc voilà, pour résumer, tu décris parfaitement ce que peut être le quotidien d'un hyperesthésique. Pas forcément THQI ou aspie !
(contente de me sentir moins seule dans ce que je ressens comme une agression permanente... Je ne sais plus avec qui je parlais récemment de sensations fortes, les sensations fortes étant des sentations contraires à la "norme". Du coup pour moi les sensations fortes, c'est l"absence de sensation". Je prends mon pied allongée dans un lit dans le silence et l'obscurité, sans aucune sollicitation, comme d'autres s'éclatent en sautant à l'élastique)
Laure
Re: THQI ? T'es cuit !
Quand systématiquement tu entends des bruits que personne ne remarque, ça l'est.Fusain a écrit:Je n'ai pas l'impression que ce soit particulier, ça...
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
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Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
chien_errant a écrit:Quand systématiquement tu entends des bruits que personne ne remarque, ça l'est.Fusain a écrit:Je n'ai pas l'impression que ce soit particulier, ça...
Je pense qu'il voulait dire particulier aux THQI ou aux Aspies ?
Re: THQI ? T'es cuit !
Dans un bar / le métro ou n'importe quel environnement bruyant, arrives-tu à entendre correctement quand quelqu'un te parle, à réduire ton "champ auditif" ?Laurinette a écrit:
Pour ma part je dirais que tu décris parfaitement ce que je ressens. Je pense du coup que c'est un trait hyperesthésique qui peut se retrouver tant chez les "simples" THQI que chez les aspies (ce que je ne suis pas).
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
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Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
chien_errant a écrit:Dans un bar / le métro ou n'importe quel environnement bruyant, arrives-tu à entendre correctement quand quelqu'un te parle, à réduire ton "champ auditif" ?Laurinette a écrit:
Pour ma part je dirais que tu décris parfaitement ce que je ressens. Je pense du coup que c'est un trait hyperesthésique qui peut se retrouver tant chez les "simples" THQI que chez les aspies (ce que je ne suis pas).
Non. C'est un véritable handicap. Que je tiens de ma mère d'ailleurs. Je n'arrive pas à faire abstraction de tout le reste.
D'ailleurs, en ce moment j'ai mon petit dernier qui s'amuse à crier très fort, tout le temps, du matin au soir. C'est un cri strident, avec un fréquence très aïgue particulière, qui fait vibrer un truc dans mon oreille. Ca me rend folle, c'est physiquement douloureux, ça fait mal. J'ai demandé de l'aide, je deviens dingue, personne ne comprend que ça me fait mal, et que je serais capable presque de lui faire mal juste pour que ça s'arrête... On me dit "t'as qu'à pas l'écouter !". Tu parles.
Et je ne peux pas dormir si il y a le tic tac d'un réveil, ou le souffle d'une VMC, ou le ronron d'une machine... Je fuis comme la peste tous les endroits bruyants ou fort : foule, centre commercial, discothèque par exemple (pas possible, je sors en pleurant, en ne comprenant pas comment on peut s'infliger volontairement de telles douleurs...)
Re: THQI ? T'es cuit !
Ben je n'ai pas dit que c'était particulier aux THQI ou aspies, je voulais comparer mes perceptions avec celles des THQI.Laurinette a écrit:Je pense qu'il voulait dire particulier aux THQI ou aux Aspies ?chien_errant a écrit:Quand systématiquement tu entends des bruits que personne ne remarque, ça l'est.Fusain a écrit:Je n'ai pas l'impression que ce soit particulier, ça...
M'enfin bref, j'ai perdu l'habitude d'interagir sur ce forum, je vais faire des efforts.
Marrante ta description des effets, j'ai déjà entendu ça d'une asperger. Moi ce n'est pas de la douleur physique, mais ça peut me rendre dingue (genre un aspirateur, ou un souffleur de feuille etc, les fréquences aigües de ces trucs me font exploser).Laurinette a écrit:
Non. C'est un véritable handicap. Que je tiens de ma mère d'ailleurs. Je n'arrive pas à faire abstraction de tout le reste.
D'ailleurs, en ce moment j'ai mon petit dernier qui s'amuse à crier très fort, tout le temps, du matin au soir. C'est un cri strident, avec un fréquence très aïgue particulière, qui fait vibrer un truc dans mon oreille. Ca me rend folle, c'est physiquement douloureux, ça fait mal. J'ai demandé de l'aide, je deviens dingue, personne ne comprend que ça me fait mal, et que je serais capable presque de lui faire mal juste pour que ça s'arrête... On me dit "t'as qu'à pas l'écouter !". Tu parles.
Et je ne peux pas dormir si il y a le tic tac d'un réveil, ou le souffle d'une VMC, ou le ronron d'une machine... Je fuis comme la peste tous les endroits bruyants ou fort : foule, centre commercial, discothèque par exemple (pas possible, je sors en pleurant, en ne comprenant pas comment on peut s'infliger volontairement de telles douleurs...)
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 41
Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
(je suis plutôt du point de vue de Laurinette: j'ai ce problème lumière forte / bruits de fond / odeurs persistantes et je ne pense pas être THQI ni aspie).
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
je ressens tout comme toi chien_errant..(mais es ce si etonnant.)
malheureusement , presque, parce que en effet je fatigue bcp en fait.
comme je l'ai déjà dit je trouve que ca a de supers cotés (la musique par ex et les perceptions absolues qui l entourent ) et complexes (le trop plein, la difficulté a trier, certaines informations..)
je vais très vite car pas de tps pour en dire plus mais ces sujets me passionnent.
malheureusement , presque, parce que en effet je fatigue bcp en fait.
comme je l'ai déjà dit je trouve que ca a de supers cotés (la musique par ex et les perceptions absolues qui l entourent ) et complexes (le trop plein, la difficulté a trier, certaines informations..)
je vais très vite car pas de tps pour en dire plus mais ces sujets me passionnent.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
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Localisation : à l'Ouest
Re: THQI ? T'es cuit !
meï a écrit: je ressens tout comme toi chien_errant..(mais es ce si etonnant.)
malheureusement , presque, parce que en effet je fatigue bcp en fait.
comme je l'ai déjà dit je trouve que ca a de supers cotés (la musique par ex et les perceptions absolues qui l entourent ) et complexes (le trop plein, la difficulté a trier, certaines informations..)
je vais très vite car pas de tps pour en dire plus mais ces sujets me passionnent.
La représentation des sons en images, ça donne des effets assez indescriptibles avec un aspirateur par exemple (pour moi une sorte de scie circulaire avec les dents qui représentent les hautes fréquences, et qui me cisaillent la tête)
Bon, je suis étonné de ne pas voir plus de réponses, s'il existe effectivement un continuum HQI - autisme, pour moi il n'a de sens que dans les hyperexcitabilités / hyperesthésies.
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 41
Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
Hello chien-errant j'espère que tu vas bien
J'ai eu beaucoup de difficulté pour trier les sons, entre la parole et d'autres sons a côté alors soit je me coupais complétement soit c'était un capharnaüm auditif ( je viens de l'inventer celui là lol )
Par contre lorsque je parle de douleur face a ces sons c'est de l'ordre de tension électrique dans le crane, c'est un peu spèce a expliquer mais c'est assez violent tant ça me vrille.
Je ne pense pas que seul les hyperexcitabilités et hyperesthésies n'ont de sens dans le continuum que tu cites.
J'ai eu beaucoup de difficulté pour trier les sons, entre la parole et d'autres sons a côté alors soit je me coupais complétement soit c'était un capharnaüm auditif ( je viens de l'inventer celui là lol )
Par contre lorsque je parle de douleur face a ces sons c'est de l'ordre de tension électrique dans le crane, c'est un peu spèce a expliquer mais c'est assez violent tant ça me vrille.
Je ne pense pas que seul les hyperexcitabilités et hyperesthésies n'ont de sens dans le continuum que tu cites.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Oui ça va et toi ?Diana a écrit:Hello chien-errant j'espère que tu vas bien
J'ai eu beaucoup de difficulté pour trier les sons, entre la parole et d'autres sons a côté alors soit je me coupais complétement soit c'était un capharnaüm auditif ( je viens de l'inventer celui là lol )
Par contre lorsque je parle de douleur face a ces sons c'est de l'ordre de tension électrique dans le crane, c'est un peu spèce a expliquer mais c'est assez violent tant ça me vrille.
Je ne pense pas que seul les hyperexcitabilités et hyperesthésies n'ont de sens dans le continuum que tu cites.
Que vois-tu d'autre dans le continuum ?
Je pense déjà que dans l'autisme, les perceptions sensorielles sont à l'origine d'une grosse (majeure ?) partie des différences comportementales. On ne le voit souvent qu'au travers du sens social, mais pour moi les problèmes découlent des perceptions différentes (que ce soit à propos du langage, des codes sociaux), ou du traitement différent des signaux perceptifs (je ne sépare pas perception et traitement car on n'a accès aux perceptions qu'après traitement).
Par exemple, dans le fait que les aspies manquent l'implicite (ce que j'ai parfaitement illustré hier soir lol) dans la communication, c'est parce que la communication est perçue sans filtre. Je n'ai pas accès à une "idée globale" du message mais d'abord à ensemble de mots que j'interprète littéralement, et ensuite, je peux m'en faire une idée. J'ai l'impression que c'est l'inverse pour les non-aspies, il y a d'abord une idée générale qui se forme, et ensuite, si besoin, une focalisation sur telle ou telle partie.
En somme, c'est tout un "style cognitif" qui se manifeste dès l'interprétation des perceptions sensorielles. Et donc si on doit joindre les 2 bouts, HQI et aspies, pour moi c'est au niveau là.
chaman_cyclant- Messages : 248
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 41
Localisation : Rayé de la carte
Re: THQI ? T'es cuit !
Il y a quelques jours j'assistais à un tournoi de hand, dans un espace clos donc. Tout à coup la sono a été mise à fond. J'ai dû partir en courant, je n'avais qu'une envie : hurler et me rouler en boule par terre. Autour de moi personne ne semblait gêné...
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
J'ai cette même hypersensibilité à tous les bruits, surtout les bruits de fond que d'autres réussissent sans problème à soustraire du signal effectif. Moi je me focalise sur le bruit de fond et n'arrive plus à m'en détacher. Difficile de suivre une conversation s'il y a trop de bruit ambiant, et pareil au ciné quand la musique de fond est trop forte et qu'il me faut quasiment lire sur les lèvres des acteurs.
Curieusement je peux m'endormir la nuit avec le mp3 à fond dans les oreilles, alors qu'un chuintement ou les pas de la voisine au dessus de ma tête me rendent dingue !!! L'impression que le bruit doit prendre du sens pour que je puisse l'accepter et ne pas me sentir agressée.
Pour les odeurs c'est encore pire. Le seul parfum que je suis capable de porter est celui que ma mère portait quand j'étais gamine, parce que je ne le sens plus, mes récepteurs olfactifs sont totalement saturés. (Bon Freud aurait sûrement une autre interprétation mais de quoi il se mêle celui là !!!).
Curieusement je peux m'endormir la nuit avec le mp3 à fond dans les oreilles, alors qu'un chuintement ou les pas de la voisine au dessus de ma tête me rendent dingue !!! L'impression que le bruit doit prendre du sens pour que je puisse l'accepter et ne pas me sentir agressée.
Pour les odeurs c'est encore pire. Le seul parfum que je suis capable de porter est celui que ma mère portait quand j'étais gamine, parce que je ne le sens plus, mes récepteurs olfactifs sont totalement saturés. (Bon Freud aurait sûrement une autre interprétation mais de quoi il se mêle celui là !!!).
Re: THQI ? T'es cuit !
.
Dernière édition par Toutenpécuvert 1er le Lun 29 Oct 2012 - 8:54, édité 1 fois
Plaisance14- Messages : 250
Date d'inscription : 11/06/2009
Age : 58
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Re: THQI ? T'es cuit !
Et, euh... quel rapport avec le sujet de ce fil, à savoir les THQI ?Toutenpécuvert 1er a écrit:Une autre approche via une étude faite par un géobiologue(photos):
Re: THQI ? T'es cuit !
J'ai eu beau faire quantité de recherches sur le ouèèbe, je n'ai pas trouvé grand chose comme exemples de comportement/critère/capacité/manière d'appréhender le monde/etc... de THQI qui diffère des HQI.
Le sujet m'intéresse... mais je suis obligé de le "redéfinir". Je ne vais pas directement parler de THQI (ce qui implique déjà d'avoir passé un test) à part en le considérant comme "potentiel" (notamment parce que je n'ai jamais passé de test de QI), mais du fait d'avoir des capacités intellectuelles plus "grandes" que les HQI.
Personnellement, autant j'aime bien la notion de "zébritude" inventée par SJF, autant je me pose de plus en plus de questions sur l'identification à "surdoué", à HP et à HQI... mais c'est un autre sujet (qui est tout sauf secondaire, parce que je commence à estimer que cette identification et que cette synonymie peut être problématique pour des personnes qui veulent "vérifier" à travers un test de QI des caractéristiques qui ont peut-être davantage à voir parfois avec la notion de type particulier de personnalité ou de mode d'utilisation différent de l'intelligence plutôt qu'intelligence différente, et sans que le QI soit vraiment un facteur essentiel ou adéquat... Enfin bon...). L'anglais a l'avantage d'utiliser gifted, modulable avec ses dérivés (highly, extremely, profoundly), qui ont pour autre point fort de ne pas directement concerner le QI (je sais, on a HP... mais il a certains inconvénients...). Pour moi, le mot "surdoué" commencerait plutôt là où l'anglais dit highly, voire extremely gifted - donc à partir de ce que vous désignez par HQI...
Je reviens au sujet. Je n'ai pas fait de test de QI, mais je sais à peu près où je me trouve en matière de fonctionnement mental et de capacités intellectuelles. Je sais notamment que je me baigne avec aisance et sans effort dans des activités intellectuelles supérieures exigeantes. Je vais prendre l'exemple du fonctionnement académique, et plus spécialement universitaire, puisque c'est à partir de là qu'il est nécessaire de s'attaquer à des "activités intellectuelles supérieures", même si c'est surtout vrai d'un certain type de domaines et de matières (par exemple, dans le cadre universitaire, les sciences dures et les sciences humaines). Bien entendu, ma réflexion s'applique à d'autres domaines, mais l'avantage de l'exemple des études supérieures est qu'il est possible de se situer grâce à des notes et à des appréciations, par rapport à une classe, à un niveau, voire par rapport à toute la génération d'étudiants de la même discipline (à l'échelle du pays).
A l'école, au collège et au lycée, une bonne réussite et une excellente réussite sans travail particulier, sans effort général, sont assez fréquentes. Elles témoignent d'une éventuelle douance, surtout lorsque cette absence d'effort marque encore à l'approche du bac. A part lorsqu'il y a une précocité témoignant d'un décalage assez important, ou un repérage de capacités vraiment supérieures dès cette période de la vie, je pense que cela est un bon indice que l'on a affaire avec quelqu'un de "gifted", si d'autres éléments corroborent cela. Bien entendu, ces éléments sont repérables chez les personnes placées dans un bon environnement. Académiquement parlant, c'est plutôt dans les études supérieures qu'on peut déterminer jusqu'où va cette "douance" et si la personne est un "surdoué" "par les actes" (si on s'extrait des considérations de tests de QI). Si une personne obtient des bonnes notes ou d'excellentes notes en prépa, ou lorsqu'elle est confrontée aux productions "supérieures" de la recherche (essais, mémoires, thèse), alors qu'elle n'a pas besoin de faire des efforts en général, c'est à mon avis un signe qu'elle est plutôt vers la droite de la courbe, pour prendre l'image de la célèbre courbe.
Cette aisance naturelle, le fait que ces personnes se baignent dans des activités intellectuelles supérieures exigeantes comme dans leur élément, qu'elles se disent à elles-mêmes "It was a walk in the park !", témoignent de capacités plus poussées et plus rares. Elles ont une affinité plus directe avec des systèmes, des opérations, des calculs, des raisonnements, des processus mentaux, des quantités d'information, etc. plus complexes, plus élevés. Je crois que cette différence de fonctionnement cognitif peut être le motif même de problèmes en ce qui concerne des opérations intellectuelles "simples". Un cerveau qui se baigne dans les grands systèmes complexes, peut aussi se trouver plus ou moins dépourvu lorsqu'il s'agit de simplifier son raisonnement pour répondre à une question simple, ou de se retrouver devant des formes imposées d'apprentissage qui ne s'accordent pas à leur fonctionnement...
En prépa, on me demandait souvent comment je faisais pour avoir mes résultats (tête de classe), alors que j'ai manqué un certain nombre de cours (pas trop non plus, mais j'étais assez souvent malade) et que je ne paraissais pas trop travailler. Exemple : je me souviens d'une dissertation que j'estimais avoir "raté", pour la raison objective que je m'en étais arrêté à peine plus loin que la première partie (qui faisait peut-être la taille d'une dissertation entière, d'où le problème ) ; j'ai eu tout de même la meilleure note (je précise que je n'étais pas dans une classe nulle ). Cette année de M2, j'ai pu constater que mes capacités de réussite sans effort sont vraiment très élevées (je me suis surpris moi-même, en plus d'impressionner les professeurs - enfin, ils ne savent pas que mon mémoire et mes essais ont été faits sans véritable effort...), ce qui m'a d'ailleurs conduit à m'intéresser de nouveau à la question de la douance pour mieux me positionner.
J'ai l'impression qu'il n'est pas inintéressant de se poser des questions à propos de ces éléments, et en tout cas je suis curieux d'avoir des retours de la part des THQI (ou davantage ) et des personnes qui se reconnaissent dans ce que je viens de décrire à très gros traits. Par exemple :
1/ l'amplitude jusqu'à laquelle il vous est possible de réaliser des travaux exigeants sans effort, ou sans avoir besoin de vraiment "réfléchir" ou de "penser".
2/ le caractère plus ou moins exceptionnel de certaines de vos capacités, notamment dans des conditions exceptionnelles (avez-vous déjà effectué des travaux dans l'urgence ou avec un grand retard, dont le résultat équivalait ou dépassait celui des personnes ayant pourtant travaillé, et oeuvré dessus depuis bien plus de temps).
3/ le niveau à partir duquel vous sentez que vous atteignez vos limites, considéré par rapport aux exigences de l'excellence universitaire/supérieure (qui sont un bon moyen de positionnement à mon avis).
*
Pour évoluer (et il faut évoluer parce que si on s'arrête, on crève), un bonhomme lambda besoin d'exemples, de mentors, de guides (oserais-je dire un Père, un Dieu). Mais une fois qu'on les a tous compris, reste qui ? 2% de la population, ça laisse encore le choix. Quand ça devient 0,01% voire pire, reste juste soi-même et son miroir.
Il y a effectivement un problème pour trouver des gens semblables lorsque les capacités sont très élevées par rapport à la norme, en effet. Si l'on a d'autres différences en plus, ça devient du 0,00001%... Comprendre intuitivement les personnes normales est plus ou moins ardu, et se lier à eux peut être tout simplement impossible ; cela n'atteint pas en tout cas le degré de complétude que l'on peut espérer d'une amitié.
Le problème avec les personnes qui se retrouvent dans mes caractéristiques et peut-être les THQI en général, c'est qu'elles sont encore plus ou moins exceptionnelles même dans le cadre universitaire par exemple... Le problème est alors l'écart par rapport à la norme du bout de société particulier dans lequel l'on se trouve. A la toute extrémité, on trouve la figure du "génie", c'est-à-dire de la personne aux capacités hors-normes, ici, en ce qui concerne ses aptitudes intellectuelles.
Concernant les notions de paliers au regard de la courbe de la répartition du QI etc., ce peut être un indicateur... Mais au fond c'est la personne concernée qui est la plus à même de parler du taux de différence, du fossé plus ou moins large, qu'elle ressent par rapport aux autres.
J'ai lu pas mal des messages de ce sujet, et certains m'ont un peu intrigué... Il faudrait rester d'abord sur la notion des capacités intellectuelles, de leur niveau, de leur intensité et de leur profondeur, et sur ce qui les entoure directement - fonctionnement différent, etc. Être "agréable", "désagréable", "humainement intéressant" ou pas, c'est vraiment tout à fait autre chose...
Mairon- Messages : 231
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Re: THQI ? T'es cuit !
Dernière édition par ♥ Zzita ♥ le Ven 7 Sep 2012 - 21:00, édité 1 fois (Raison : gth, etc.)
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Re: THQI ? T'es cuit !
J.Kri: La connaissance n'est rien.
Plaisance14- Messages : 250
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Re: THQI ? T'es cuit !
Cette idée de métrer la THQItude sur la réussite aux travaux universitaires me semble parfaitement incongrue.
Ce n'est pas comme si tout le forum était basé sur le fait qu'un surdoué n'est pas forcément un super-fort en thème, quoi...
Ce n'est pas comme si tout le forum était basé sur le fait qu'un surdoué n'est pas forcément un super-fort en thème, quoi...
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
J'aurais presque envie de soutenir le contraire... D'ailleurs... (Le pire c'est que les études soumises à ce sujet pencheraient en ma faveur...)
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
THQI et réussite universitaire ? HAHAHAHAHAHAHA !
Tout d'abord, tous les surdoués ne font pas d'études. Ce que tu dis peut insinuer le contraire, voire que s'ils n'en font pas, c'est qu'ils ne le sont pas. Bon, j'extrapole peut-être un peu trop.
Personnellement je suis aussi en M2. Je n'ai jamais appris mes cours, je suis quasiment toujours venue en touriste. Le problème maintenant, est que les autres élèves ont des connaissances que je n'aie pas. C'est comme si j'entrais en 6ème sans avoir appris mes tables de multiplication. Il est ensuite normal de se planter magistralement en maths. Pour l'instant, je m'en sors encore mais de plus en plus souvent, je me sens la plus débile de la classe parce que tous les autres vont faire des associations d'idées et des raisonnements dont je suis incapable par manque de savoir. Je sais - je sens - que je peux faire beaucoup mieux, mais il n'empêche que mes résultats ne sont pas fous-fous. Et le vice est là : si d'autres, les majors notamment, peuvent avoir des idées que je n'ai pas, cela prouve-t-il que je ne suis pas surdouée ? Et cela prouve-t-il que eux le sont ?
Mon propre témoignage n'a sans doute pas de valeur, je n'ai pas (encore) été diagnostiquée - j'ai peur.
En revanche ma soeur a été testée et approuvée THQI. Elle était en lettres (je suis en bio, donc c'est tout de même peu comparable). Elle était très douée... mais pas en tout. Et elle a du arrêter ses études au DEUG parce qu'elle est schizophrène.
Tiens, d'ailleurs, ce ne serait pas une raison pour laquelle elle est particulièrement créative, pourquoi elle peut associer des idées qui n'ont a priori aucun lien (quoique ce soit souvent le cas...), pourquoi elle soit aussi... géniale ? Ou l'inverse, c'est parce qu'elle est surdouée qu'un terrain favorable à la maladie s'est vu être cultivé ?
Mon père était aussi surdoué (découvert à la soixantaine passé mais non-testé) et il a redoublé toutes les classes paires à partir de la 6ème. Il est finalement parti à l'armée, puis il a suivi des cours du soir. Là où je veux en venir, c'est qu'il a ensuite tenté de passer le bac en candidat libre, c'était une catastrophe. Il a tenté l'entrée à Dauphine et s'est planté. Pourtant, sans le moindre doute, il était surdoué. Voire THQI (fort probable en comparaison avec ma soeur - il était encore plus brillant).
Et puis, bon, désolée de te le dire (ou pas) mais ton message me donnait seulement l'impression que tu avais envie d'épater la galerie. Ce n'est que mon ressenti.
Tout d'abord, tous les surdoués ne font pas d'études. Ce que tu dis peut insinuer le contraire, voire que s'ils n'en font pas, c'est qu'ils ne le sont pas. Bon, j'extrapole peut-être un peu trop.
Personnellement je suis aussi en M2. Je n'ai jamais appris mes cours, je suis quasiment toujours venue en touriste. Le problème maintenant, est que les autres élèves ont des connaissances que je n'aie pas. C'est comme si j'entrais en 6ème sans avoir appris mes tables de multiplication. Il est ensuite normal de se planter magistralement en maths. Pour l'instant, je m'en sors encore mais de plus en plus souvent, je me sens la plus débile de la classe parce que tous les autres vont faire des associations d'idées et des raisonnements dont je suis incapable par manque de savoir. Je sais - je sens - que je peux faire beaucoup mieux, mais il n'empêche que mes résultats ne sont pas fous-fous. Et le vice est là : si d'autres, les majors notamment, peuvent avoir des idées que je n'ai pas, cela prouve-t-il que je ne suis pas surdouée ? Et cela prouve-t-il que eux le sont ?
Mon propre témoignage n'a sans doute pas de valeur, je n'ai pas (encore) été diagnostiquée - j'ai peur.
En revanche ma soeur a été testée et approuvée THQI. Elle était en lettres (je suis en bio, donc c'est tout de même peu comparable). Elle était très douée... mais pas en tout. Et elle a du arrêter ses études au DEUG parce qu'elle est schizophrène.
Tiens, d'ailleurs, ce ne serait pas une raison pour laquelle elle est particulièrement créative, pourquoi elle peut associer des idées qui n'ont a priori aucun lien (quoique ce soit souvent le cas...), pourquoi elle soit aussi... géniale ? Ou l'inverse, c'est parce qu'elle est surdouée qu'un terrain favorable à la maladie s'est vu être cultivé ?
Mon père était aussi surdoué (découvert à la soixantaine passé mais non-testé) et il a redoublé toutes les classes paires à partir de la 6ème. Il est finalement parti à l'armée, puis il a suivi des cours du soir. Là où je veux en venir, c'est qu'il a ensuite tenté de passer le bac en candidat libre, c'était une catastrophe. Il a tenté l'entrée à Dauphine et s'est planté. Pourtant, sans le moindre doute, il était surdoué. Voire THQI (fort probable en comparaison avec ma soeur - il était encore plus brillant).
Et puis, bon, désolée de te le dire (ou pas) mais ton message me donnait seulement l'impression que tu avais envie d'épater la galerie. Ce n'est que mon ressenti.
Sozd- Messages : 59
Date d'inscription : 20/05/2012
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Re: THQI ? T'es cuit !
(une image glanée sur FB aujourd'hui )
AMHA (=à mon humble avis) la réussite universitaire ne mesure pas l'intelligence mais la capacité à comprendre une "commande" et à s'y adapter pour la livrer telle qu'attendue.
La seule corrélation qu'on pourrait donc éventuellement faire avec THQI serait de dire que ceux ci ont une plus grande capacité d'adaptation ... euh, j'ai l'impression pourtant que rien n'est moins sûr.
Re: THQI ? T'es cuit !
@Mairon
Je suis d'accord avec les autres avec le fait que tu n'est pas clair sur la relation études supérieures <-> HQI. Par contre je ne suis pas d'accord avec les autres sur le fait qu'il n'y a pas de corrélation entre réussite universitaire et douance, voir que la corrélation pourrait être négative.
Pour être plus explicite que toi: je pense qu'être HQI est une condition nécessaire, mais non suffisante pour briller en master en thèse. Pour réussir en master et en thèse, entrent en compte, au delà de la douance, tout un tas d'aspects psychologiques et motivationels qui ne sont pas négligeables.
Par contre si je pense comme toi qu'il est difficile de briller en master ou en thèse sans être HQI, je pense qu'il est possible de les valider, sans briller mais les valider quand même, sans être HQI. Je dis ça parce que j'ai vu beaucoup de gens qui me paraissaient pas si malins, en thèse... souvent, ils savaient d'abord "où trouver les coups de main".
Maintenant, pour répondre à tes questions...
Que veux tu dire par amplitude?
Je pense qu'il faut se méfier de notre impression de ne pas avoir travaillé pour réussir quelque chose. En licence, je me souviens que je disais que je ne travaillais pas trop. Les gens me disaient: "arrêtes, tu travailles vachement!". Du coup j'ai intégré ça: ce n'est pas parce que j'ai l'impression de ne pas travailler, que je ne travaille pas.
Lorsque je lisais tous les bouquins de biologie qui me passaient sous la main, sans rapport avec mes révisions ou le contenu de mes cours, juste parce que ça m'intéressait, sans le savoir, j'intégrais des connaissances qui me seraient utiles plus tard (genre 2 ou 3 ans plus tard). Du coup, arrivée en cours en master, évidemment, je comprenais tout plus vite que les autres. Mais vraiment, significativement plus vite. Mais cela ne signifie pas que j'ai moins travaillé, dans l'absolu. Si je comptabilise tous les bouquins que j'ai lu les années précédentes, je dirais que j'ai mieux (pas plus, mieux) travaillé.
Je suis plutôt organisée (j'ai l'air de procrastiner, mais en fait je rend toujours mon boulot à l'heure voir en avance). Je ne passais pas de nuits blanches pour terminer mes révisions, mes mémoires, ma thèse. Du coup, je ne peux pas te dire (j'avais généralement les meilleures notes donc à l'évidence la stratégie des autres était quand même moins payante).
Je peux tout faire à condition que ça m'intéresse. Je n'ai jamais été confrontée à mes limites sur un sujet qui m'intéresse (même si je ne trouve pas la solution de manière instantanée ou seule parce que je n'ai pas les connaissances nécessaires, je la comprend facilement une fois qu'elle m'est donnée).
Je suis d'accord avec les autres avec le fait que tu n'est pas clair sur la relation études supérieures <-> HQI. Par contre je ne suis pas d'accord avec les autres sur le fait qu'il n'y a pas de corrélation entre réussite universitaire et douance, voir que la corrélation pourrait être négative.
Pour être plus explicite que toi: je pense qu'être HQI est une condition nécessaire, mais non suffisante pour briller en master en thèse. Pour réussir en master et en thèse, entrent en compte, au delà de la douance, tout un tas d'aspects psychologiques et motivationels qui ne sont pas négligeables.
Par contre si je pense comme toi qu'il est difficile de briller en master ou en thèse sans être HQI, je pense qu'il est possible de les valider, sans briller mais les valider quand même, sans être HQI. Je dis ça parce que j'ai vu beaucoup de gens qui me paraissaient pas si malins, en thèse... souvent, ils savaient d'abord "où trouver les coups de main".
Maintenant, pour répondre à tes questions...
1/ l'amplitude jusqu'à laquelle il vous est possible de réaliser des travaux exigeants sans effort, ou sans avoir besoin de vraiment "réfléchir" ou de "penser".
Que veux tu dire par amplitude?
Je pense qu'il faut se méfier de notre impression de ne pas avoir travaillé pour réussir quelque chose. En licence, je me souviens que je disais que je ne travaillais pas trop. Les gens me disaient: "arrêtes, tu travailles vachement!". Du coup j'ai intégré ça: ce n'est pas parce que j'ai l'impression de ne pas travailler, que je ne travaille pas.
Lorsque je lisais tous les bouquins de biologie qui me passaient sous la main, sans rapport avec mes révisions ou le contenu de mes cours, juste parce que ça m'intéressait, sans le savoir, j'intégrais des connaissances qui me seraient utiles plus tard (genre 2 ou 3 ans plus tard). Du coup, arrivée en cours en master, évidemment, je comprenais tout plus vite que les autres. Mais vraiment, significativement plus vite. Mais cela ne signifie pas que j'ai moins travaillé, dans l'absolu. Si je comptabilise tous les bouquins que j'ai lu les années précédentes, je dirais que j'ai mieux (pas plus, mieux) travaillé.
2/ le caractère plus ou moins exceptionnel de certaines de vos capacités, notamment dans des conditions exceptionnelles (avez-vous déjà effectué des travaux dans l'urgence ou avec un grand retard, dont le résultat équivalait ou dépassait celui des personnes ayant pourtant travaillé, et œuvré dessus depuis bien plus de temps).
Je suis plutôt organisée (j'ai l'air de procrastiner, mais en fait je rend toujours mon boulot à l'heure voir en avance). Je ne passais pas de nuits blanches pour terminer mes révisions, mes mémoires, ma thèse. Du coup, je ne peux pas te dire (j'avais généralement les meilleures notes donc à l'évidence la stratégie des autres était quand même moins payante).
3/ le niveau à partir duquel vous sentez que vous atteignez vos limites, considéré par rapport aux exigences de l'excellence universitaire/supérieure (qui sont un bon moyen de positionnement à mon avis).
Je peux tout faire à condition que ça m'intéresse. Je n'ai jamais été confrontée à mes limites sur un sujet qui m'intéresse (même si je ne trouve pas la solution de manière instantanée ou seule parce que je n'ai pas les connaissances nécessaires, je la comprend facilement une fois qu'elle m'est donnée).
- Spoiler:
Ma grosse limite en thèse, ça n'a pas été la construction de modèles mathématiques (j'ai mis 1/2 journée à dessiner et mettre en équations mon tout premier vrai modèle mathématique), ou son analyse (bon à part quelques étourderies qui m'ont amenée à tomber sur des résultats rigolos que j'ai mis 3 mois à comprendre mais qui en valaient la peine), mais... la rédaction d'article scientifique pour expliquer tout ça. Ma grosse bête noire. Alors que bon, faire des phrases, je fais ça depuis un bail... je faisais ça bien avant d'écrire des modèles. Mais bon, écrire des phrases, c'est pas mon truc. Aujourd'hui encore, alors que mon anglais est désormais fluide, ça reste ma grosse hantise.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Sir Richard Burton s'est fait virer d'Oxford...
Des génies cancres, (et des surdoués cancres), y'en a une kyrielle.
(j'ai parcouru en diagonale; j'suis pas HS, dites?)
Des génies cancres, (et des surdoués cancres), y'en a une kyrielle.
(j'ai parcouru en diagonale; j'suis pas HS, dites?)
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Moi j'étais dans les 3 derniers de la classe jusqu'en 4e, s'il faut être passé par là pour être crédible .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
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Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Moi j'étais premier et je m'ennuyais. Au milieu du collège j'ai arrêté de bosser, j'avais de bonnes notes et je continuais de m'ennuyer. C'est grave docteur ?
Je ne suis pas testé. Je n'en ressens pas le besoin. Je sais pas si je suis HQI ou THQI, et sincèrement, je m'en branle. Si vous avez eu la révélation sur votre "différence", vous voyez de quoi je parle.
Sinon, complètement d'accord avec Waka quand il dit "j'ai vu beaucoup de gens qui me paraissaient pas si malins, en thèse... souvent, ils savaient d'abord "où trouver les coups de main"." C'est toujours la même histoire. tu te fais chier en cours, on te dit qu'à la fac ce sera différent, et c'est différent mais tu te fais toujours chier. Et quand tu vois ceux qui réussissent... j'ai pas fait de thèse, mais je connais un paquet de gens qui ont eu leur Master et qui sont des quiches.
Je ne suis pas testé. Je n'en ressens pas le besoin. Je sais pas si je suis HQI ou THQI, et sincèrement, je m'en branle. Si vous avez eu la révélation sur votre "différence", vous voyez de quoi je parle.
Sinon, complètement d'accord avec Waka quand il dit "j'ai vu beaucoup de gens qui me paraissaient pas si malins, en thèse... souvent, ils savaient d'abord "où trouver les coups de main"." C'est toujours la même histoire. tu te fais chier en cours, on te dit qu'à la fac ce sera différent, et c'est différent mais tu te fais toujours chier. Et quand tu vois ceux qui réussissent... j'ai pas fait de thèse, mais je connais un paquet de gens qui ont eu leur Master et qui sont des quiches.
Re: THQI ? T'es cuit !
Wouahou, il va falloir répondre à pas mal de choses !
Ca fait du bien d'être sur un forum intelligemment réactif ! (Si vous avez participé à des forums plus "normaux", vous comprendrez à quoi je fais allusion !)
Non. J'ai précisé je crois que j'examinais la question sur le plan académique et que cela fonctionnait pour le type de personnes dont les capacités ou une partie des capacités s'y accordent - la question est déjà bien différente en ce qui concerne les arts, elle est d'ailleurs plus complexe, et dans les autres domaines aussi.
Concernant le développement "unilatéral", justement, non, ce n'est pas ça à mes yeux, et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai des problèmes avec le fait que certains n'accordent de valeur à la considération qu'un tel est "surdoué" ou pas qu'en considérant son résultat global au test de QI... D'où le fait que j'essaie d'employer d'autres chemins pour considérer la problématique, dont celui-ci, un parmi d'autres, et qui n'est censé donner que quelques unes de mes idées par rapport à un certain type de "douance" possible.
Je pensais avoir rédigé mon message de façon à ce qu'on ne puisse pas le comprendre de cette sorte... Parce que ce n'est pas du tout mon propos.
C'est parce que j'ai sans doute été trop rapide. Peut-être ai-je été un peu plus clair dans un autre topic à ce sujet. Je considère directement le lien entre les capacités et le type de travail intellectuel à fournir, indépendamment de tous ces autres facteurs, qui peuvent être des freins, des accélérateurs, ou pire ou mieux.
Il faut être placé dans les conditions adéquates (et c'est souvent là le gros problème : les avoir !) pour que le type de caractéristique auquel je fais allusion s'accompagne de réussite (sans oublier effectivement la notion de motivation). Et justement, c'est dans ce cadre qu'interviennent souvent les problèmes de motivation, d'actualisation du potentiel, d'adaptation, de travail et de méthode.
Un de mes professeurs dans mes premières années dans le supérieur nous parlait quelquefois d'un étudiant extrêmement brillant qu'il avait eu l'honneur d'avoir comme élève... et nous en parlait tristement, puisqu'il s'est suicidé. Cet étudiant avait le "don", il était surdoué (peut-être au sens plus traditionnel du terme), mais il n'avait pas vraiment de méthode au départ, ce qui est toujours problématique lorsque vous devez faire des dissertations ou des commentaires, qui doivent en suivre une.
Il était donc assez normal qu'il ait obtenu au départ des notes inférieures à celles de personnes n'approchant pas de son potentiel, mais une fois qu'il est parvenu à allier ses capacités naturelles, brutes, avec une forme de méthode, et à l'adapter aux attentes, d'après le professeur, il était au sommet... Malheureusement, comme on peut le deviner intuitivement, il y avait un ou des problèmes ailleurs, dus à sa différence sans doute, qui ont déterminé son choix...
Nous sommes d'accord. J'ai posé des réserves dans mes comparaisons, parce qu'il est difficile de généraliser, mais ce n'est pas exactement mon propos. C'est la notion de "en faisant moins ou beaucoup moins d'effort que les autres" qui compte, c'est la différence entre le "brillant bosseur" "normal" et l'autre catégorie, qui est plus spécifique et qui me semble plus rare... C'est un sujet complexe à aborder, mais ce n'est pas étonnant, puisque sa matière est complexe !
C'est pour cela que je préfère parler d'effort. Tu peux travailler avec effort, et travailler sans effort - dans ce deuxième cas, parce que tu intègres les informations rapidement, et/ou parce que tu les traites rapidement, parce que tu passes en virevoltant d'un livre à un autre, d'une idée à une autre, parce que les choses peuvent se faire plus ou moins "toutes seules"... Tu n'as pas le sentiment de "travailler", mais pas seulement ou pas spécifiquement parce que ce serait ta matière préférée ou ta passion, plutôt parce que cela t'est naturel, que tu en as la capacité. Bien sûr, les deux aspects peuvent souvent s'accorder, mais pas nécessairement.
Mon angle d'attaque, c'est de considérer jusqu'à quel point le travail ne demande pas d'effort, et ce que cela signifie. A part dans le cas de personnes qui ont vraiment une intelligence générale assez homogène, cela concerne surtout certains types d'opérations mentales complexes et exigeantes. Lorsque l'on dépasse ce cap, on doit faire effort, avec la possibilité d'être alors un "brillant bosseur"... ou pas, si cela nous dépasse. Le problème étant que pour les personnes qui y arrivent "naturellement" sans effort, une fois ce cap atteint, il est difficile de se mettre à faire effort (question de motivation, de "paresse", etc.).
Justement, ce n'est pas le sujet, d'ailleurs faire référence à quelqu'un comme Eintein s'accorde plutôt avec ce que j'essaie de définir, mais bon .
Non, justement, pas pour le cas dont je parle. Je pense au contraire que, si les conditions évoquées plus haut sont rassemblées, c'est même plus intéressant que le test de QI, selon l'angle d'approche choisi.
Le problème tient sans doute au biais de sélection dû à la nature même du forum. Il y a peu de chance qu'il s'y trouve beacoup de gens du type que je définis qui ont "complètement" réussi (souvent parce qu'ils ont été dans les conditions idéales) et qui n'ont pas vraiment de problème, parce qu'ils sont plus ou moins adaptés à leur milieu, qu'ils sont avec des personnes qui leur ressemblent, etc. Du coup, il y a un certain oubli, j'ai l'impression, du fait que l'existence de ce type de personnes est une réalité, et une certaine confusion autour de l'idée des "brillants bosseurs" ou équivalents.
En outre, j'ai bien précisé que j'utilisais d'autres voies pour aborder une question qui, à mon avis, est trop restreinte si l'on reste sur le seul facteur "THQI"
(notamment parce qu'il faudrait alors ne parler que des cas avérés, ce qui pose deux problèmes : celui que je viens d'indiquer, et en second lieu les interrogations usuelles à propos des tests de QI ).
Si tu as des capacités cognitives d'un certain ordre et qui correspondent au type de processus mentaux que les disciplines intellectuelles supérieures nécessitent, c'est tout l'inverse de l'incongruité, c'est l'adéquation. L'avantage dans certains types de travaux et dans certaines disciplines, c'est qu'il est effectivement plus facile de déterminer quelles sont nos capacités, nos réserves, à partir de quel degré de complexité il devient nécessaire de faire effort, voire à partir de quel point nous sommes "largués". Ailleurs, c'est plus compliqué, voire beaucoup plus compliqué.
Si tu rends ton travail plus tôt, voire beaucoup plus tôt, que les autres, sans avoir vraiment fait d'effort (ou eu l'impression d'en faire), ça va plutôt dans la direction que j'indique.
Ce n'était pas vraiment le sujet.
Je ne vois pas trop où est le problème. On peut en même temps être intéressé par l'étude des capacités, tout en prenant en compte, en étudiant et en essayant de trouver des solutions aux problèmes en ce qui concerne les conséquences, et en s'intéressant à la personne en tant que personne. Par contre, je ne suis pas d'accord avec le sens de ta phrase, notamment parce qu'il me semble déjà difficile de creuser les conséquences, si l'on n'est pas en mesure de considérer les causes ou de les repérer.
Ce qui est assez étrange, puisque c'est justement le "problème" (éventuel). Sans doute faut-il repréciser ici qu'il y a une grande diversité de personnes qui sont "surdouées", et que le surdon touche bien sûr pas mal d'autres choses que les capacités auxquelles j'ai fait référence... Mais comme je l'ai bien précisé, et bien répété, je pensais que cela ne poserait pas de problème.
Ce qui est le "cadet de tes soucis" est le problème de certains. Pense aux précoces disposant de ces capacités (dont je parle) et qui sont vraiment différentes de celles des enfants de leur âge, par exemple.
Je reparcoure actuellement l'ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin, qui influence nécessairement fortement ce forum (qui a repris la jolie trouvaille de la "zébritude"), et je me dis qu'un certain nombre de problèmes résident peut-être là. Je trouve absolument fantastique et génial que la lecture de ce genre d'ouvrages ait permis à des gens qui n'arrivaient pas à se situer de se comprendre et de trouver leur place. Mais l'approche me semble parfois criticable - si vous relisez sa définition du "brillant bosseur", et la comparez à la mienne, vous comprendrez que ma position est très différente, par exemple. Les choses flottent un peu, et se confondent : le type de personnalité, le mode de fonctionnement, le taux de capacités... et l'on peut se retrouver devant des malentendus énormes et des impasses, notamment parce que l'approche des plans qualitatifs et quantitatifs devrait être beaucoup plus complexe, et parce qu'on se retrouve avec des concepts "officiellement synonymes" mais dont l'histoire des emplois et des significations est en fait parfois très différente...
C'est justement pour essayer de répondre aux questions qu'on se pose lorsqu'on est dans ta situation que j'ai fait tout les développements précédents . Si tu es arrivée jusqu'au M2 "en touriste", il y a des chances pour que tu aies un "fonds", une "réserve", des capacités, assez important(s), ou peut-être plutôt une affinité naturelle avec le genre de travaux que tu dois accomplir, et pour lesquels tu n'as pas besoin de faire effort. Selon le degré de ces "capacités", on peut aller jusqu'à un certain point dans les études sans être confronté à l'effort ou à l'échec. Le problème correspondant à cette particularité, qui est un avantage, c'est que justement, n'ayant pas forcément eu besoin de suivre une méthode, n'ayant pas eu besoin de faire des efforts, on se trouve démuni lorsqu'il faut que l'on commence à en faire, et lorsque l'on ne se rend pas compte que l'on pourrait avoir de meilleurs résultats en travaillant. Et si l'on est en plus paresseux, ou lorsque l'on n'arrive pas à se concentrer uniquement sur le travail (ce peut même être en se laissant attirer par des travaux plus difficiles, mais qui ne vont pas nous donner une note ou un diplôme !), le problème est encore plus épineux !
Étant donné que tu poses des questions par rapport aux autres : ceux qui ont des meilleurs résultats que toi peuvent être dans la même situation que toi - ils ont des facilités, et pas besoin de faire d'effort, mais à un plus haut degré -, ou bien il peut s'agir de personnes qui ont un "niveau de capacité" "inférieur", "égal" ou "supérieur" (mais pas énormément) à toi, et qui travaillent (c'est donc l'aspect "brillant bosseur"). Il faut essayer de trouver une méthode, des tactiques, un rythme, et il faut se mettre à travailler pour faire augmenter les résultats (s'il n'y a pas d'autres éléments en jeu, du genre trop grand manque de confiance en soi, dépression, ou que sais-je). A partir de là, nous avons chacun nos limites, et plus nous montons dans les études (et au-delà), plus nous en approchons, nécessairement.
L'essentiel est de se donner les moyens d'aller jusqu'où l'on peut, de ne pas rater le coche (mais des fois certains coches ne sont pas adaptés à notre fonctionnement, ou à certaines de nos caractéristiques ; heureusement il y a presque toujours un autre chemin, qui n'est pas moins honorable !).
Désolé si cela le fait, mais ce n'est pas du tout le but...
Le problème, c'est que lorsqu'on a des facilités ou un "surdon" au sens plus littéral du terme, les présenter peut faire cet effet ! C'est un peu étrange de se voir opposer ce genre de commentaire sur un forum qui concerne après tous les surdoués, mais c'est en même temps compréhensible.
C'est la problématique habituelle du lien entre le "génie" et la "folie" (terme à prendre avec toutes les pincettes, et de manière plutôt figurée), et plus généralement de la "douance" avec la "folie" ou du moins une grande différence. N'hésite pas à te plonger dans les articles et les livres qui l'abordent ! Ce n'est pas vraiment résumable en quelques mots, et la diversité est là aussi le mot d'ordre. La créativité est souvent liée à un type de fonctionnement particulier, et comme partout il y a toujours un risque de glissement dans le pathologique (au sens le plus objectif du terme - je précise, parce que les psys par exemple peuvent parfois considérer comme "pathologique" un fonctionnement qui pour la personne est normal et qui ne pose de problème ni à lui-même ni aux autres). Il y a sans doute un sujet relatif à cette question ailleurs sur le forum, et là je dépasse les bornes en matière de longueur ! Courage en tout cas pour tes cours, et mes pensées pour ta soeur.
Désolé pour les éventuels problèmes de présentation, j'ai dû enlever des retours à la ligne.
Ca fait du bien d'être sur un forum intelligemment réactif ! (Si vous avez participé à des forums plus "normaux", vous comprendrez à quoi je fais allusion !)
Tu as une vision biaisée du fait d'un développement "unilatéral", ce qui serait le plus important serait cette capacité supérieure, à comprendre, à manier la complexité, etc.
Non. J'ai précisé je crois que j'examinais la question sur le plan académique et que cela fonctionnait pour le type de personnes dont les capacités ou une partie des capacités s'y accordent - la question est déjà bien différente en ce qui concerne les arts, elle est d'ailleurs plus complexe, et dans les autres domaines aussi.
Concernant le développement "unilatéral", justement, non, ce n'est pas ça à mes yeux, et c'est d'ailleurs pourquoi j'ai des problèmes avec le fait que certains n'accordent de valeur à la considération qu'un tel est "surdoué" ou pas qu'en considérant son résultat global au test de QI... D'où le fait que j'essaie d'employer d'autres chemins pour considérer la problématique, dont celui-ci, un parmi d'autres, et qui n'est censé donner que quelques unes de mes idées par rapport à un certain type de "douance" possible.
Ce que tu dis peut insinuer le contraire, voire que s'ils n'en font pas, c'est qu'ils ne le sont pas. Bon, j'extrapole peut-être un peu trop.
Je pensais avoir rédigé mon message de façon à ce qu'on ne puisse pas le comprendre de cette sorte... Parce que ce n'est pas du tout mon propos.
Pour être plus explicite que toi: je pense qu'être HQI est une condition nécessaire, mais non suffisante pour briller en master en thèse. Pour réussir en master et en thèse, entrent en compte, au delà de la douance, tout un tas d'aspects psychologiques et motivationels qui ne sont pas négligeables.
C'est parce que j'ai sans doute été trop rapide. Peut-être ai-je été un peu plus clair dans un autre topic à ce sujet. Je considère directement le lien entre les capacités et le type de travail intellectuel à fournir, indépendamment de tous ces autres facteurs, qui peuvent être des freins, des accélérateurs, ou pire ou mieux.
Il faut être placé dans les conditions adéquates (et c'est souvent là le gros problème : les avoir !) pour que le type de caractéristique auquel je fais allusion s'accompagne de réussite (sans oublier effectivement la notion de motivation). Et justement, c'est dans ce cadre qu'interviennent souvent les problèmes de motivation, d'actualisation du potentiel, d'adaptation, de travail et de méthode.
Un de mes professeurs dans mes premières années dans le supérieur nous parlait quelquefois d'un étudiant extrêmement brillant qu'il avait eu l'honneur d'avoir comme élève... et nous en parlait tristement, puisqu'il s'est suicidé. Cet étudiant avait le "don", il était surdoué (peut-être au sens plus traditionnel du terme), mais il n'avait pas vraiment de méthode au départ, ce qui est toujours problématique lorsque vous devez faire des dissertations ou des commentaires, qui doivent en suivre une.
Il était donc assez normal qu'il ait obtenu au départ des notes inférieures à celles de personnes n'approchant pas de son potentiel, mais une fois qu'il est parvenu à allier ses capacités naturelles, brutes, avec une forme de méthode, et à l'adapter aux attentes, d'après le professeur, il était au sommet... Malheureusement, comme on peut le deviner intuitivement, il y avait un ou des problèmes ailleurs, dus à sa différence sans doute, qui ont déterminé son choix...
Par contre si je pense comme toi qu'il est difficile de briller en master ou en thèse sans être HQI, je pense qu'il est possible de les valider, sans briller mais les valider quand même, sans être HQI. Je dis ça parce que j'ai vu beaucoup de gens qui me paraissaient pas si malins, en thèse... souvent, ils savaient d'abord "où trouver les coups de main".
Nous sommes d'accord. J'ai posé des réserves dans mes comparaisons, parce qu'il est difficile de généraliser, mais ce n'est pas exactement mon propos. C'est la notion de "en faisant moins ou beaucoup moins d'effort que les autres" qui compte, c'est la différence entre le "brillant bosseur" "normal" et l'autre catégorie, qui est plus spécifique et qui me semble plus rare... C'est un sujet complexe à aborder, mais ce n'est pas étonnant, puisque sa matière est complexe !
Du coup j'ai intégré ça: ce n'est pas parce que j'ai l'impression de ne pas travailler, que je ne travaille pas.
C'est pour cela que je préfère parler d'effort. Tu peux travailler avec effort, et travailler sans effort - dans ce deuxième cas, parce que tu intègres les informations rapidement, et/ou parce que tu les traites rapidement, parce que tu passes en virevoltant d'un livre à un autre, d'une idée à une autre, parce que les choses peuvent se faire plus ou moins "toutes seules"... Tu n'as pas le sentiment de "travailler", mais pas seulement ou pas spécifiquement parce que ce serait ta matière préférée ou ta passion, plutôt parce que cela t'est naturel, que tu en as la capacité. Bien sûr, les deux aspects peuvent souvent s'accorder, mais pas nécessairement.
Mon angle d'attaque, c'est de considérer jusqu'à quel point le travail ne demande pas d'effort, et ce que cela signifie. A part dans le cas de personnes qui ont vraiment une intelligence générale assez homogène, cela concerne surtout certains types d'opérations mentales complexes et exigeantes. Lorsque l'on dépasse ce cap, on doit faire effort, avec la possibilité d'être alors un "brillant bosseur"... ou pas, si cela nous dépasse. Le problème étant que pour les personnes qui y arrivent "naturellement" sans effort, une fois ce cap atteint, il est difficile de se mettre à faire effort (question de motivation, de "paresse", etc.).
Einstein était une prune à la fac
Justement, ce n'est pas le sujet, d'ailleurs faire référence à quelqu'un comme Eintein s'accorde plutôt avec ce que j'essaie de définir, mais bon .
Cette idée de métrer la THQItude sur la réussite aux travaux universitaires me semble parfaitement incongrue.
Non, justement, pas pour le cas dont je parle. Je pense au contraire que, si les conditions évoquées plus haut sont rassemblées, c'est même plus intéressant que le test de QI, selon l'angle d'approche choisi.
Le problème tient sans doute au biais de sélection dû à la nature même du forum. Il y a peu de chance qu'il s'y trouve beacoup de gens du type que je définis qui ont "complètement" réussi (souvent parce qu'ils ont été dans les conditions idéales) et qui n'ont pas vraiment de problème, parce qu'ils sont plus ou moins adaptés à leur milieu, qu'ils sont avec des personnes qui leur ressemblent, etc. Du coup, il y a un certain oubli, j'ai l'impression, du fait que l'existence de ce type de personnes est une réalité, et une certaine confusion autour de l'idée des "brillants bosseurs" ou équivalents.
En outre, j'ai bien précisé que j'utilisais d'autres voies pour aborder une question qui, à mon avis, est trop restreinte si l'on reste sur le seul facteur "THQI"
(notamment parce qu'il faudrait alors ne parler que des cas avérés, ce qui pose deux problèmes : celui que je viens d'indiquer, et en second lieu les interrogations usuelles à propos des tests de QI ).
Si tu as des capacités cognitives d'un certain ordre et qui correspondent au type de processus mentaux que les disciplines intellectuelles supérieures nécessitent, c'est tout l'inverse de l'incongruité, c'est l'adéquation. L'avantage dans certains types de travaux et dans certaines disciplines, c'est qu'il est effectivement plus facile de déterminer quelles sont nos capacités, nos réserves, à partir de quel degré de complexité il devient nécessaire de faire effort, voire à partir de quel point nous sommes "largués". Ailleurs, c'est plus compliqué, voire beaucoup plus compliqué.
Du coup, je ne peux pas te dire (j'avais généralement les meilleures notes donc à l'évidence la stratégie des autres était quand même moins payante)
Si tu rends ton travail plus tôt, voire beaucoup plus tôt, que les autres, sans avoir vraiment fait d'effort (ou eu l'impression d'en faire), ça va plutôt dans la direction que j'indique.
Les conséquences sur le plan humain, social, personnel, sont largement plus profondes, et intéressantes à creuser, que de s'exclamer benoîtement "Oh, je lis Freud depuis que j'ai 7 ans".
Ce n'était pas vraiment le sujet.
Je ne vois pas trop où est le problème. On peut en même temps être intéressé par l'étude des capacités, tout en prenant en compte, en étudiant et en essayant de trouver des solutions aux problèmes en ce qui concerne les conséquences, et en s'intéressant à la personne en tant que personne. Par contre, je ne suis pas d'accord avec le sens de ta phrase, notamment parce qu'il me semble déjà difficile de creuser les conséquences, si l'on n'est pas en mesure de considérer les causes ou de les repérer.
Et ces f***g capacités-intellectuelles-supérieures, c'est vraiment le "cadet de mes soucis".
Ce qui est assez étrange, puisque c'est justement le "problème" (éventuel). Sans doute faut-il repréciser ici qu'il y a une grande diversité de personnes qui sont "surdouées", et que le surdon touche bien sûr pas mal d'autres choses que les capacités auxquelles j'ai fait référence... Mais comme je l'ai bien précisé, et bien répété, je pensais que cela ne poserait pas de problème.
Ce qui est le "cadet de tes soucis" est le problème de certains. Pense aux précoces disposant de ces capacités (dont je parle) et qui sont vraiment différentes de celles des enfants de leur âge, par exemple.
Je reparcoure actuellement l'ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin, qui influence nécessairement fortement ce forum (qui a repris la jolie trouvaille de la "zébritude"), et je me dis qu'un certain nombre de problèmes résident peut-être là. Je trouve absolument fantastique et génial que la lecture de ce genre d'ouvrages ait permis à des gens qui n'arrivaient pas à se situer de se comprendre et de trouver leur place. Mais l'approche me semble parfois criticable - si vous relisez sa définition du "brillant bosseur", et la comparez à la mienne, vous comprendrez que ma position est très différente, par exemple. Les choses flottent un peu, et se confondent : le type de personnalité, le mode de fonctionnement, le taux de capacités... et l'on peut se retrouver devant des malentendus énormes et des impasses, notamment parce que l'approche des plans qualitatifs et quantitatifs devrait être beaucoup plus complexe, et parce qu'on se retrouve avec des concepts "officiellement synonymes" mais dont l'histoire des emplois et des significations est en fait parfois très différente...
Pour l'instant, je m'en sors encore mais de plus en plus souvent, je me sens la plus débile de la classe parce que tous les autres vont faire des associations d'idées et des raisonnements dont je suis incapable par manque de savoir. Je sais - je sens - que je peux faire beaucoup mieux, mais il n'empêche que mes résultats ne sont pas fous-fous. Et le vice est là : si d'autres, les majors notamment, peuvent avoir des idées que je n'ai pas, cela prouve-t-il que je ne suis pas surdouée ? Et cela prouve-t-il que eux le sont ?
C'est justement pour essayer de répondre aux questions qu'on se pose lorsqu'on est dans ta situation que j'ai fait tout les développements précédents . Si tu es arrivée jusqu'au M2 "en touriste", il y a des chances pour que tu aies un "fonds", une "réserve", des capacités, assez important(s), ou peut-être plutôt une affinité naturelle avec le genre de travaux que tu dois accomplir, et pour lesquels tu n'as pas besoin de faire effort. Selon le degré de ces "capacités", on peut aller jusqu'à un certain point dans les études sans être confronté à l'effort ou à l'échec. Le problème correspondant à cette particularité, qui est un avantage, c'est que justement, n'ayant pas forcément eu besoin de suivre une méthode, n'ayant pas eu besoin de faire des efforts, on se trouve démuni lorsqu'il faut que l'on commence à en faire, et lorsque l'on ne se rend pas compte que l'on pourrait avoir de meilleurs résultats en travaillant. Et si l'on est en plus paresseux, ou lorsque l'on n'arrive pas à se concentrer uniquement sur le travail (ce peut même être en se laissant attirer par des travaux plus difficiles, mais qui ne vont pas nous donner une note ou un diplôme !), le problème est encore plus épineux !
Étant donné que tu poses des questions par rapport aux autres : ceux qui ont des meilleurs résultats que toi peuvent être dans la même situation que toi - ils ont des facilités, et pas besoin de faire d'effort, mais à un plus haut degré -, ou bien il peut s'agir de personnes qui ont un "niveau de capacité" "inférieur", "égal" ou "supérieur" (mais pas énormément) à toi, et qui travaillent (c'est donc l'aspect "brillant bosseur"). Il faut essayer de trouver une méthode, des tactiques, un rythme, et il faut se mettre à travailler pour faire augmenter les résultats (s'il n'y a pas d'autres éléments en jeu, du genre trop grand manque de confiance en soi, dépression, ou que sais-je). A partir de là, nous avons chacun nos limites, et plus nous montons dans les études (et au-delà), plus nous en approchons, nécessairement.
L'essentiel est de se donner les moyens d'aller jusqu'où l'on peut, de ne pas rater le coche (mais des fois certains coches ne sont pas adaptés à notre fonctionnement, ou à certaines de nos caractéristiques ; heureusement il y a presque toujours un autre chemin, qui n'est pas moins honorable !).
Et puis, bon, désolée de te le dire (ou pas) mais ton message me donnait seulement l'impression que tu avais envie d'épater la galerie. Ce n'est que mon ressenti.
Désolé si cela le fait, mais ce n'est pas du tout le but...
Le problème, c'est que lorsqu'on a des facilités ou un "surdon" au sens plus littéral du terme, les présenter peut faire cet effet ! C'est un peu étrange de se voir opposer ce genre de commentaire sur un forum qui concerne après tous les surdoués, mais c'est en même temps compréhensible.
En revanche ma soeur a été testée et approuvée THQI. Elle était en lettres (je suis en bio, donc c'est tout de même peu comparable). Elle était très douée... mais pas en tout. Et elle a du arrêter ses études au DEUG parce qu'elle est schizophrène. Tiens, d'ailleurs, ce ne serait pas une raison pour laquelle elle est particulièrement créative, pourquoi elle peut associer des idées qui n'ont a priori aucun lien (quoique ce soit souvent le cas...), pourquoi elle soit aussi... géniale ? Ou l'inverse, c'est parce qu'elle est surdouée qu'un terrain favorable à la maladie s'est vu être cultivé ?
C'est la problématique habituelle du lien entre le "génie" et la "folie" (terme à prendre avec toutes les pincettes, et de manière plutôt figurée), et plus généralement de la "douance" avec la "folie" ou du moins une grande différence. N'hésite pas à te plonger dans les articles et les livres qui l'abordent ! Ce n'est pas vraiment résumable en quelques mots, et la diversité est là aussi le mot d'ordre. La créativité est souvent liée à un type de fonctionnement particulier, et comme partout il y a toujours un risque de glissement dans le pathologique (au sens le plus objectif du terme - je précise, parce que les psys par exemple peuvent parfois considérer comme "pathologique" un fonctionnement qui pour la personne est normal et qui ne pose de problème ni à lui-même ni aux autres). Il y a sans doute un sujet relatif à cette question ailleurs sur le forum, et là je dépasse les bornes en matière de longueur ! Courage en tout cas pour tes cours, et mes pensées pour ta soeur.
Désolé pour les éventuels problèmes de présentation, j'ai dû enlever des retours à la ligne.
Mairon- Messages : 231
Date d'inscription : 20/08/2012
Localisation : France
Re: THQI ? T'es cuit !
C'est pour cela que je préfère parler d'effort. Tu peux travailler avec effort, et travailler sans effort - dans ce deuxième cas, parce que tu intègres les informations rapidement, et/ou parce que tu les traites rapidement, parce que tu passes en virevoltant d'un livre à un autre, d'une idée à une autre, parce que les choses peuvent se faire plus ou moins "toutes seules"... Tu n'as pas le sentiment de "travailler", mais pas seulement ou pas spécifiquement parce que ce serait ta matière préférée ou ta passion, plutôt parce que cela t'est naturel, que tu en as la capacité. Bien sûr, les deux aspects peuvent souvent s'accorder, mais pas nécessairement.
Ah oui je vois mieux ce que tu veux dire en fait. Hmm. Nan pour moi impossible de travailler sur un truc qui ne m'intéresse pas, je pense que c'est lié à un truc genre TDA léger (assez léger pour ne pas être diagnostiqué ).
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Ah oui je vois mieux ce que tu veux dire en fait. Hmm. Nan pour moi impossible de travailler sur un truc qui ne m'intéresse pas, je pense que c'est lié à un truc genre TDA léger (assez léger pour ne pas être diagnostiqué Wink ).
Un peu facile l'excuse!
(je réagis à ça parce que je me fais un peu la réflexion des fois: est-ce que c'est ça?
problème de la caractérisation symptomatique du TDA/H, on ne sait plus à quoi c'est dû)
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: THQI ? T'es cuit !
Ben, je peux te dire que j'ai essayé, vraiment essayé. J'ai passé la moitié de mes révisions de bac sur l'histoire géo, qui ne m'intéressait pas du tout, et résultat: non seulement j'ai pas eu davantage que dans l'année, mais en plus du coup le temps non passé sur les autres matières, ça s'est ressenti .
C'est pas comme si le travail ne fonctionnais nulle part, non, c'est vraiment certaines matières, celles qui me sortent par les yeux.
Mais bon, j'ai d'autres symptômes que l'échec dans certaines matière hein, le TDA expliquerait pas mal de choses chez moi.
C'est pas comme si le travail ne fonctionnais nulle part, non, c'est vraiment certaines matières, celles qui me sortent par les yeux.
Mais bon, j'ai d'autres symptômes que l'échec dans certaines matière hein, le TDA expliquerait pas mal de choses chez moi.
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Tiens, pour ceux qui ne connaissent pas, je vous conseille la lecture de "Les personnalités exceptionnelles" (je crois), de Howard Gardner... J'ai l'impression que sous certains aspects, ça rejoint la discussion (pas entièrement, parce que ce livre ne parle pas de QI).
(my two cents)
(my two cents)
Elijah Kvar- Messages : 581
Date d'inscription : 20/04/2011
Re: THQI ? T'es cuit !
Chez moi aussi, mais je trouve que ce n'est pas une explication satisfaisante.
Si "c'est comme ça dans ton cerveau", quelle est la part d'acquis dans le processus, quels liens peut-on faire entre les Troubles et d'autres troubles, comment influer sur les symptômes les plus problématiques sans passer par les médicaments?
Enfin, on n'est pas sur "TDA/H? T'es cuit!"
Si "c'est comme ça dans ton cerveau", quelle est la part d'acquis dans le processus, quels liens peut-on faire entre les Troubles et d'autres troubles, comment influer sur les symptômes les plus problématiques sans passer par les médicaments?
Enfin, on n'est pas sur "TDA/H? T'es cuit!"
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: THQI ? T'es cuit !
Oui, bonnes questions . Si j'étais en France, j'aurais déjà fait un diag officiel, mais ici, je sais pas trop si y a les spécialistes.
Merci Eleu pour la réf, je note .
Ouaip, cessons de flooder ce fil .
Merci Eleu pour la réf, je note .
Enfin, on n'est pas sur "TDA/H? T'es cuit!"
Ouaip, cessons de flooder ce fil .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Tu penses juste : cela m'a été confirmé pas un chercheur en psycho de l'orientation pro et scolaire et par une psychologue.Waka a écrit:@Mairon
Je suis d'accord avec les autres avec le fait que tu n'est pas clair sur la relation études supérieures <-> HQI. Par contre je ne suis pas d'accord avec les autres sur le fait qu'il n'y a pas de corrélation entre réussite universitaire et douance, voir que la corrélation pourrait être négative.
Pour être plus explicite que toi: je pense qu'être HQI est une condition nécessaire, mais non suffisante pour briller en master en thèse.
Re: THQI ? T'es cuit !
Bon, 36 pages c'est beaucoup trop long pour ma faible résistance à l'écran...
J'ai lu les 6 premières pages, puis les deux dernières
Tant pis si je répète des choses déjà dites, on va imaginer que les gens qui sont là aujourd'hui n'ont pas lu non plus les pages que je n'ai pas lues
Tout d'abord j'ai été très surprise des premiers posts de non-T, parce que la notion d'envie revenait plusieurs fois. Genre "je suis jaloux" ou j'aimerais bien être THQI"
Ben moi je n'aime pas être THQI et j'aimerais bien ne pas l'être (à part que ça fait classe, certes, et que ça fait aussi une bonne excuse pour merder de partout)
Je ne suis pas Mairon et sa magnifique carrière professionnelle, je ne suis pas Proso et sa magnifique carrière relationnelle, je ne suis pas non plus plein de gens avec leurs belles carrières amoureuses et leurs belles carrières familiales. (Tant mieux pour vous, hein, c'est pas une critique, juste une pensée un peu triste et envieuse de ceux qui réussissent des choses x ou y dans leur vie)
J'ai 38 ans, j'ai pas de mec, pas de mômes, pas de boulot. Je sais faire plein de trucs qui épatent la galerie parce que c'est surtout de l'ordre créatif (mais pas que, donc trop la chance) donc ça fait envie aux gens (alors que le geek de la physique fait peut-être moins envie à ses potes ), mais je ne suis pas foutue d'en faire quoi que ce soit d'exploitable. Tout reste inachevé, inmontrable, honteux, voire minable. Dans des cartons.
Et il est inutile de me dire que c'est mon regard qui rend ces choses sans intérêt, et que en fait elles sont super, car tout le monde me le dit déjà, et ce depuis de longues années. Mais il m'est juste tout à fait impossible de le concevoir dans le fond de mon âme. Oui, je sais, objectivement, j'ai du talent, et même j'aime ce que je produis dans certains domaines. Mais au fond de moi, dans ma conviction profonde, ça n'a aucun intérêt pour autrui.
Et je fonctionne exactement pareil au niveau humain : objectivement, je me trouve super chouette, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne s'approchent pas plus de moi, pourquoi ils restent distants. Moi si j'étais eux, j'aurais super envie d'être ma meilleure copine. Du coup j'en conclue que ma belle personne, comme mes talents, n'a d'intérêt que pour moi. Aucun pour autrui. (Et cela dit je suis d'accord avec Proso qu'on imagine facilement que pour les autres c'est pas pareil, c'est mieux, etc alors que c'est peut-être juste une question de perception) (mais à la rigueur, je m'en fous, ce qui m'intéresse c'est comment je vis les choses car même si c'est dévié par ma perception, ça n'en est pas moins une réalité, et bien concrète croyez-moi)
J'ai relu il y a peu quelques devoirs de fac (études théâtrales, donc en gros c'est de l'analyse, de l'esthétique, et de la littérature) et j'étais vraiment épatée. Merde, mais j'étais super intelligente à l'époque...
Bon, je sais bien qu'à l'époque je ne me trouvais pas plus intelligente que ça, juste je n'aimais pas écrire des trucs qui n'avaient pas d'intérêt, mais voilà. Et je me dis que, certainement, si dans 20 ans je regarde ce que je fais aujourd'hui (le peu de choses que je fais aujourd'hui... ), je me dirai la même chose, parce que le contexte porteur aura disparu et les choses m'apparaîtront telle qu'elles apparaissent en fait aux autres : sans leur milieu naturel, dans lequel elles poussent, naturellement. Donc sorties de nulle part. Donc épatantes.
Probablement.
En tous cas c'est ce qui se passe avec mes devoirs de fac.
Enfin tout ça pour dire que je ne sais pas si c'est un trait THQI mais j'ai un regard sur ce que je suis et ce que je fais qui est hyper cruel et tout simplement invivable. J'ai toujours mon bâton sur moi pour pouvoir me battre.
Alors ce n'est probablement pas un "trait THQI". Tout au plus, peut-être un "trait de certains THQI", mais en même temps j'ai l'impression que ça concerne aussi des HQI. Alors peut-être la différence serait dans l'intensité de la conviction. Je dis bien "la conviction" et non le ressenti. Même si c'est peut-être dû à une intensité particulière du ressenti, mais ce qui m'intéresse dans l'histoire c'est la question de la conviction. Je sais que j'ai de la valeur, les gens passent leur temps à me le dire, mais comme je n'accroche pas assez avec les gens (ils ne sont jamais assez proches de moi, je les voudrais tout près tout près, comme un amoureux ou un enfant. Mais je n'ai ni amoureux ni enfants et je me dis que je n'en aurai jamais), je n'arrive pas à les croire.
J'ai parfois l'impression que seul un amoureux pourrait me convaincre de cela, mais il faudrait qu'il reste longtemps. Ca n'arrive jamais. Il faudrait que, petit à petit, j'arrive à construire une autre image de moi à la lumière de ses gentils mots. Mais il faudrait beaucoup de gentils mots, qui s'adaptent au fil du temps, et le privilège du long terme ne fait pas partie de mes privilèges.
Alors il est inutile aussi de me répondre que c'est à moi de m'encourager à changer mon regard sur moi-même. Je le sais aussi. Mais ça ne me sert à rien de le savoir. Comme pour la question de talents. Ca ne sert jamais à rien de savoir ce qu'il faut faire.
Quelqu'un a posté une belle citation il y a peu de temps (Harpo, pour ne pas le nommer, mais la phrase est de Font, apparemment) : La question n'est pas de pouvoir, mais de pouvoir pouvoir.
Voilà.
Et bien moi j'ai l'impression que je ne peux pas pouvoir.
Et je mettrais bien ça sur le dos de mon T.
Un trop grande exigence vis à vis de moi-même, que je ne peux renier car j'aurais l'impression de me traiter comme une merde.
Genre "bon, tu n'arrives pas à te payer un bel appart, bon c'est pas grave, t'es pas obligée d'habiter dans un palace, les gens normaux n'habitent pas dans des palaces, tu sais. Tu peux aussi habiter sous le Pont Neuf, c'est bien abrité de la pluie, s'il ne pleut pas trop fort".
Alors oui encore, je sais qu'il y a tout un panels de possibilités entre le palace et le Pont Neuf. Mais je ne les vois pas. Alors j'espère que la thérapie que je m'apprête à commencer va me permettre de voir ce panel... c'est un peu la thérapie de la dernière chance, et comme le dit l'adage, j'ai mis tous mes espoirs dans le professeur Lançon
(stait long, scusez-moi...)
J'ai lu les 6 premières pages, puis les deux dernières
Tant pis si je répète des choses déjà dites, on va imaginer que les gens qui sont là aujourd'hui n'ont pas lu non plus les pages que je n'ai pas lues
Tout d'abord j'ai été très surprise des premiers posts de non-T, parce que la notion d'envie revenait plusieurs fois. Genre "je suis jaloux" ou j'aimerais bien être THQI"
Ben moi je n'aime pas être THQI et j'aimerais bien ne pas l'être (à part que ça fait classe, certes, et que ça fait aussi une bonne excuse pour merder de partout)
Je ne suis pas Mairon et sa magnifique carrière professionnelle, je ne suis pas Proso et sa magnifique carrière relationnelle, je ne suis pas non plus plein de gens avec leurs belles carrières amoureuses et leurs belles carrières familiales. (Tant mieux pour vous, hein, c'est pas une critique, juste une pensée un peu triste et envieuse de ceux qui réussissent des choses x ou y dans leur vie)
J'ai 38 ans, j'ai pas de mec, pas de mômes, pas de boulot. Je sais faire plein de trucs qui épatent la galerie parce que c'est surtout de l'ordre créatif (mais pas que, donc trop la chance) donc ça fait envie aux gens (alors que le geek de la physique fait peut-être moins envie à ses potes ), mais je ne suis pas foutue d'en faire quoi que ce soit d'exploitable. Tout reste inachevé, inmontrable, honteux, voire minable. Dans des cartons.
Et il est inutile de me dire que c'est mon regard qui rend ces choses sans intérêt, et que en fait elles sont super, car tout le monde me le dit déjà, et ce depuis de longues années. Mais il m'est juste tout à fait impossible de le concevoir dans le fond de mon âme. Oui, je sais, objectivement, j'ai du talent, et même j'aime ce que je produis dans certains domaines. Mais au fond de moi, dans ma conviction profonde, ça n'a aucun intérêt pour autrui.
Et je fonctionne exactement pareil au niveau humain : objectivement, je me trouve super chouette, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne s'approchent pas plus de moi, pourquoi ils restent distants. Moi si j'étais eux, j'aurais super envie d'être ma meilleure copine. Du coup j'en conclue que ma belle personne, comme mes talents, n'a d'intérêt que pour moi. Aucun pour autrui. (Et cela dit je suis d'accord avec Proso qu'on imagine facilement que pour les autres c'est pas pareil, c'est mieux, etc alors que c'est peut-être juste une question de perception) (mais à la rigueur, je m'en fous, ce qui m'intéresse c'est comment je vis les choses car même si c'est dévié par ma perception, ça n'en est pas moins une réalité, et bien concrète croyez-moi)
J'ai relu il y a peu quelques devoirs de fac (études théâtrales, donc en gros c'est de l'analyse, de l'esthétique, et de la littérature) et j'étais vraiment épatée. Merde, mais j'étais super intelligente à l'époque...
Bon, je sais bien qu'à l'époque je ne me trouvais pas plus intelligente que ça, juste je n'aimais pas écrire des trucs qui n'avaient pas d'intérêt, mais voilà. Et je me dis que, certainement, si dans 20 ans je regarde ce que je fais aujourd'hui (le peu de choses que je fais aujourd'hui... ), je me dirai la même chose, parce que le contexte porteur aura disparu et les choses m'apparaîtront telle qu'elles apparaissent en fait aux autres : sans leur milieu naturel, dans lequel elles poussent, naturellement. Donc sorties de nulle part. Donc épatantes.
Probablement.
En tous cas c'est ce qui se passe avec mes devoirs de fac.
Enfin tout ça pour dire que je ne sais pas si c'est un trait THQI mais j'ai un regard sur ce que je suis et ce que je fais qui est hyper cruel et tout simplement invivable. J'ai toujours mon bâton sur moi pour pouvoir me battre.
Alors ce n'est probablement pas un "trait THQI". Tout au plus, peut-être un "trait de certains THQI", mais en même temps j'ai l'impression que ça concerne aussi des HQI. Alors peut-être la différence serait dans l'intensité de la conviction. Je dis bien "la conviction" et non le ressenti. Même si c'est peut-être dû à une intensité particulière du ressenti, mais ce qui m'intéresse dans l'histoire c'est la question de la conviction. Je sais que j'ai de la valeur, les gens passent leur temps à me le dire, mais comme je n'accroche pas assez avec les gens (ils ne sont jamais assez proches de moi, je les voudrais tout près tout près, comme un amoureux ou un enfant. Mais je n'ai ni amoureux ni enfants et je me dis que je n'en aurai jamais), je n'arrive pas à les croire.
J'ai parfois l'impression que seul un amoureux pourrait me convaincre de cela, mais il faudrait qu'il reste longtemps. Ca n'arrive jamais. Il faudrait que, petit à petit, j'arrive à construire une autre image de moi à la lumière de ses gentils mots. Mais il faudrait beaucoup de gentils mots, qui s'adaptent au fil du temps, et le privilège du long terme ne fait pas partie de mes privilèges.
Alors il est inutile aussi de me répondre que c'est à moi de m'encourager à changer mon regard sur moi-même. Je le sais aussi. Mais ça ne me sert à rien de le savoir. Comme pour la question de talents. Ca ne sert jamais à rien de savoir ce qu'il faut faire.
Quelqu'un a posté une belle citation il y a peu de temps (Harpo, pour ne pas le nommer, mais la phrase est de Font, apparemment) : La question n'est pas de pouvoir, mais de pouvoir pouvoir.
Voilà.
Et bien moi j'ai l'impression que je ne peux pas pouvoir.
Et je mettrais bien ça sur le dos de mon T.
Un trop grande exigence vis à vis de moi-même, que je ne peux renier car j'aurais l'impression de me traiter comme une merde.
Genre "bon, tu n'arrives pas à te payer un bel appart, bon c'est pas grave, t'es pas obligée d'habiter dans un palace, les gens normaux n'habitent pas dans des palaces, tu sais. Tu peux aussi habiter sous le Pont Neuf, c'est bien abrité de la pluie, s'il ne pleut pas trop fort".
Alors oui encore, je sais qu'il y a tout un panels de possibilités entre le palace et le Pont Neuf. Mais je ne les vois pas. Alors j'espère que la thérapie que je m'apprête à commencer va me permettre de voir ce panel... c'est un peu la thérapie de la dernière chance, et comme le dit l'adage, j'ai mis tous mes espoirs dans le professeur Lançon
(stait long, scusez-moi...)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: THQI ? T'es cuit !
EDIT: emportement inutile.
@oufy : Peut être que les spécialistes dont vous parlez vous ont donné des chiffres toutes filières confondues (écoles de commerce, etc.). La plupart des filières s'arrêtent au bac +5 et certaines d'entre elles sont certainement incompatibles avec le fait d'être HQI (je concois qu'étudier les meilleures stratégies pour faire consommer les foules puisse être compatible avec le HQI pour le coup, mais, j'ignore quelle proportions des filières est incompatible de cette manière). Peut être aussi que le niveau intellectuel requis pour faire une thèse dépend des domaines (en fait, j'ai déjà "taté" cette réalité: d'un domaine à l'autre, on va rencontrer des gens brillants versus des gens plutôt normaux - je ne dirais pas lesquels pour ne vexer personne ). Mis à part toutes ces considérations, je ne sais pas trop ce que vous ont dis mot à mot ces spécialistes, mais je soupçonne qu'on ne parle pas de la même chose (s'ils vous ont dit par exemple que les HQI ont en moyenne plus de difficultés scolaires, il serait un peu hâtif d'extrapoler cette information en "on attend une corrélation négative entre le fait d'être HQI et le fait de faire des études supérieures"). Donc je pense que nous épiloguons pour rien.
Colargolle, merci d'être revenue au sujet initial .
@oufy : Peut être que les spécialistes dont vous parlez vous ont donné des chiffres toutes filières confondues (écoles de commerce, etc.). La plupart des filières s'arrêtent au bac +5 et certaines d'entre elles sont certainement incompatibles avec le fait d'être HQI (je concois qu'étudier les meilleures stratégies pour faire consommer les foules puisse être compatible avec le HQI pour le coup, mais, j'ignore quelle proportions des filières est incompatible de cette manière). Peut être aussi que le niveau intellectuel requis pour faire une thèse dépend des domaines (en fait, j'ai déjà "taté" cette réalité: d'un domaine à l'autre, on va rencontrer des gens brillants versus des gens plutôt normaux - je ne dirais pas lesquels pour ne vexer personne ). Mis à part toutes ces considérations, je ne sais pas trop ce que vous ont dis mot à mot ces spécialistes, mais je soupçonne qu'on ne parle pas de la même chose (s'ils vous ont dit par exemple que les HQI ont en moyenne plus de difficultés scolaires, il serait un peu hâtif d'extrapoler cette information en "on attend une corrélation négative entre le fait d'être HQI et le fait de faire des études supérieures"). Donc je pense que nous épiloguons pour rien.
Colargolle, merci d'être revenue au sujet initial .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: THQI ? T'es cuit !
Collargole... "copine de pas pouvoir pouvoir"... et ça vraiment, y en a pas beaucoup qui comprennent...
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: THQI ? T'es cuit !
Colargolle, ben rien que pour te convaincre que tu as de talent, je t'épouserai volontiers Mais bon, ça suffit pas ça, et en plus tu fais le double de ma taille.
N'empêche c'est con non de ne pas croire en son talent alors que l'on sait qu'on en a, juste à cause d'une lettre (T, comme tall, ou talent, au choix) ? Même si ça ne sert à rien de le savoir...
Et puis c'est paradoxal ça comme aphorisme : "l'important n'est pas de savoir, mais de croire"... Comme quoi l'intransigeance du T n'est pas suffisante quand sa capacité de s'aimer n'est pas supérieure à elle, ce qui doit s'appeler confiance j'imagine...
Bon, j'arrête de flooder. Mais est-ce vraiment du flood ?
N'empêche c'est con non de ne pas croire en son talent alors que l'on sait qu'on en a, juste à cause d'une lettre (T, comme tall, ou talent, au choix) ? Même si ça ne sert à rien de le savoir...
Et puis c'est paradoxal ça comme aphorisme : "l'important n'est pas de savoir, mais de croire"... Comme quoi l'intransigeance du T n'est pas suffisante quand sa capacité de s'aimer n'est pas supérieure à elle, ce qui doit s'appeler confiance j'imagine...
Bon, j'arrête de flooder. Mais est-ce vraiment du flood ?
Re: THQI ? T'es cuit !
Pour moi, on peut pas avoir confiance en soi, parce qu'on peut pas prévoir l'avenir.
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
jvous avoue ke le titre du topic me fait "mal" et que j'ai jamais vraiment envie d'ouvrir
Dernière édition par Tom le Lun 27 Aoû 2012 - 13:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: THQI ? T'es cuit !
Tom, au contraire, la vraie confiance en soi réside dans le fait de se sentir capable de surmonter les difficultés que nous réserve l'avenir, malgré le fait que nous ne connaissions pas encore la teneur de ces difficultés.
Savoir gérer l'inconnu, l'imprévu, etc., est une bonne marque de confiance en soi.
Savoir gérer l'inconnu, l'imprévu, etc., est une bonne marque de confiance en soi.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
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