Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Numero6 : comment l'annoncer à son patron, sa famille. Tu le mets sur ton cv ? J'ai essayé d'en parler à mon meilleur ami, mais depuis il répond plus :'(
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
je suis pas sûre qu'être un cache allo ? munie d'une bâche soit une nouvelle à annoncer ? surtout si on souhaite se perfectionner dans des métiers axés rose ligne ?
en tous les cas j'oublie l'essentiel mr saw 6, merci d'avoir eu l'obligeance d'interrompre quelques instants votre vie hors d'ici probablement très ennuyante afin de me donner réponse et par la même de vos nouvelles
j'ai découvert ici ce plaisir inconnu de me réjouir d'avoir des nouvelles d'un inconnu et je déplore le fait que vous ne fussiez pas un nain connu dont je reçois par des biais postaux plus courants des cartes postales m'informant du moins du lieu où vous trouvez
combien d'années alors me voudrait il par tous ces biais de communications accéder à la simple information essentielle qui serait de savoir qui sait si vous avez retrouvé la fameuse saw 7 qui se perd dans le tambour ?
ça m'aurait fait chierd'exploser de ne point me retrouver avant que vous quittiez définitivement ce site et je vous suis grandement reconnaissante d'avoir laissé ici cette possibilité de vous âme sonner parfois, outre le plaisir d'avoir le sentiment de pratiquer la pêche, ça me permet du moins je le z'ou êtes (qui ? vous ? d'avoir l'importunité de vous parler de façon plus légère d'homme haut qui vient d'avoir la grande intelligence de communiquer avec vous par pub ? lavez vous vu ?
j'aurai souffert d'une grande frustration de ne pouvoir vous en parler ça répond donc à la question de la tâche ment que l'on doit avoir ou non avec un surdoué en fait mieux faut d'abord vérifier juste si on a du moins la même machine avant de parler d'assouplissant ou de ne pas parler à des assoupissants
j'espère que vous allez bien monsieur diagnostic à part parce qu'à part c'est important et un portant c'est quand même beaucoup plus pratique pour classer ses affaires et devenir plus commode même si on a l'impression d'être une grosse armoire à glace sans teint.
on peut se marrer donc deux secondes en n'ouvrant qu'un seul tiroir sans être obligée de se taper tous les étages du magasin ikéa si le but de l'échange n'est pas d'y acheter un lit en commun
merci de m'avoir souvent permis d'être une hôtesse de la bouffée d'air et d'avoir ponctué de choses drôles toute cette grosse période où l'on me voyait vache en train de ruminer des grosses bouffées d'herbe qui de plus n'étaient pas je le savais l'herbe que je sais meilleur ailleurs
où l'on a découvert que bachallo serait donc un caméléon qui aurait fait pour s'amuser de la télé réalité ? alors elle est où la vidéo suivante qui répond à cette question ou pas ? fondamentale !
en tous les cas j'oublie l'essentiel mr saw 6, merci d'avoir eu l'obligeance d'interrompre quelques instants votre vie hors d'ici probablement très ennuyante afin de me donner réponse et par la même de vos nouvelles
j'ai découvert ici ce plaisir inconnu de me réjouir d'avoir des nouvelles d'un inconnu et je déplore le fait que vous ne fussiez pas un nain connu dont je reçois par des biais postaux plus courants des cartes postales m'informant du moins du lieu où vous trouvez
combien d'années alors me voudrait il par tous ces biais de communications accéder à la simple information essentielle qui serait de savoir qui sait si vous avez retrouvé la fameuse saw 7 qui se perd dans le tambour ?
ça m'aurait fait chier
j'aurai souffert d'une grande frustration de ne pouvoir vous en parler ça répond donc à la question de la tâche ment que l'on doit avoir ou non avec un surdoué en fait mieux faut d'abord vérifier juste si on a du moins la même machine avant de parler d'assouplissant ou de ne pas parler à des assoupissants
j'espère que vous allez bien monsieur diagnostic à part parce qu'à part c'est important et un portant c'est quand même beaucoup plus pratique pour classer ses affaires et devenir plus commode même si on a l'impression d'être une grosse armoire à glace sans teint.
on peut se marrer donc deux secondes en n'ouvrant qu'un seul tiroir sans être obligée de se taper tous les étages du magasin ikéa si le but de l'échange n'est pas d'y acheter un lit en commun
merci de m'avoir souvent permis d'être une hôtesse de la bouffée d'air et d'avoir ponctué de choses drôles toute cette grosse période où l'on me voyait vache en train de ruminer des grosses bouffées d'herbe qui de plus n'étaient pas je le savais l'herbe que je sais meilleur ailleurs
où l'on a découvert que bachallo serait donc un caméléon qui aurait fait pour s'amuser de la télé réalité ? alors elle est où la vidéo suivante qui répond à cette question ou pas ? fondamentale !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La connerie reste l'antidote le plus efficace contre la septicémie foudroyante de l'intelligence révélée, un bon bain de pied tous les matins, et hop.
Par negligence de cette précaution certains se sont vus amputés de l'humour, du bon sens et de la mégacéphalie fibrosante.
Par negligence de cette précaution certains se sont vus amputés de l'humour, du bon sens et de la mégacéphalie fibrosante.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Tout dépend de si on veut se faire prendre au sérieux ou pas
et donc de qui sait où se trouve sérieux ou pas
et donc de qui sait où se trouve sérieux ou pas
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Stauk a écrit:@Numero6 : comment l'annoncer à son patron, sa famille. Tu le mets sur ton cv ? J'ai essayé d'en parler à mon meilleur ami, mais depuis il répond plus :'(
Numero6, contente de te revoir
"Selon un rapport, 1% des cons détiennent plus de 50% de la connerie mondiale
L’organisation Oxfam dévoile un rapport alarmant sur l’accroissement des inégalités en matière de connerie dans le monde. Le résultat de l’étude fait froid dans le dos : d’ici 2016, 1% des cons pourraient posséder plus de 50% de la connerie mondiale, et devenir à eux seuls plus cons que 99% du reste de la population.
« Bande de cons »
« Il y a toujours eu des cons à travers l’histoire. Mais nous traversons une période particulièrement faste en matière de stupidité humaine » commente Louis Turmasse, historien spécialiste de la connerie et auteur de « Des souris et des cons ». « Il s’agit d’un phénomène connu : plus certaines personnes sont connes, et plus le reste du monde s’indigne et relativise. Alors, le fossé se creuse. » explique-t-il."
http://www.legorafi.fr/2015/02/02/selon-un-rapport-1-des-cons-detiennent-plus-de-50-de-la-connerie-mondiale/
offset- Messages : 7540
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Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
eh oui numero 6 est le hash de ton qi qui te recharge les acus rien qu'en faisait cul cul euh coucou
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
offset a écrit:Stauk a écrit:@Numero6 : comment l'annoncer à son patron, sa famille. Tu le mets sur ton cv ? J'ai essayé d'en parler à mon meilleur ami, mais depuis il répond plus :'(
Numero6, contente de te revoir
"Selon un rapport, 1% des cons détiennent plus de 50% de la connerie mondiale
L’organisation Oxfam dévoile un rapport alarmant sur l’accroissement des inégalités en matière de connerie dans le monde. Le résultat de l’étude fait froid dans le dos : d’ici 2016, 1% des cons pourraient posséder plus de 50% de la connerie mondiale, et devenir à eux seuls plus cons que 99% du reste de la population.
aller une petite référence culturelle qui va dans ce sens ...
http://streamcomplet.com/idiocracy/
Enjoy bande de nazes !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Il est contagieux en plus ?Patate a écrit:
Enjoy bande de nazes !
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Stauk a écrit:Il est contagieux en plus ?Patate a écrit:
Enjoy bande de nazes !
non non il est loin d'être con même si il a de l'âge et il a de bons zieux
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Stauk a écrit:Il est contagieux en plus ?Patate a écrit:
Enjoy bande de nazes !
nan c'était juste et encore pour rester dans l'essprit du filmeuh.
Et comment qui va le petit Stauk ???
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nath (gahanzabgirl) a écrit:Stauk a écrit:Il est contagieux en plus ?Patate a écrit:
Enjoy bande de nazes !
non non il est loin d'être con même si il a de l'âge et il a de bons zieux
i dit "encore j'adore con parle de moi" mais je dois y aller, i réclame sa pipe bien bourrée, comme tous les soirs que Lui fait !!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Salut bande de nazes, toujours à crapoter dans les flaques ? Quelques rayons de soleil noir sauraient-ils vous distraire de vos affres soigneusement entretenues ?
Mind the step and watch your head.
Tout a commencé par un après-midi ensoleillé, le destin se présentait sous sa forme la plus traditionnelle, un break hors d'âge, une caisse prêtée, au contenu digne d'un rebut de Bricorama. Une chambre de maison close, temple accumoncelé des séquelles des utilisateurs successifs, l'objet rendu à sa plus stricte valeur utilitaire, entre la poubelle et le tire-bouchon. Le genre de bagnole dont l'occupant a le souci de vous préciser "qu'elle roule bien".
Seigneur, délivrez-nous de Phlippe Starck ! Son frère a eu la décence de se tuer en moto, lui, ce qui lave en partie l'honneur de la famille !
Je déteste ces objets qui se veulent "autres".
Une foutue casserole en inox, la beauté s'extrayant de l'onde moussante. Parfaite.
Vous la mettez dans un musée, elle devient orpheline de sa noblesse d'usage. Quelques petits branleurs attardés du ready-made, tentant de fuir leur destin de guichetiers de la Poste, auront cru judicieux de la stériliser, de la couper de son milieu ménager, de l'exhiber dans la galerie de leur oncle complaisant, certains sont si soucieux de prouver à la face du monde leur indéniable absence de talent.
Une bonne vieille caisse bien pourrave est un hommage aux manufacturiers automobiles, leur talent à prévoir l'improbable acharnement humain sur un cadavre mécanique. La distillation des mégots de pétards ayant transité dans le cendrier serait suffisante pour faire sombrer la population de Gotham City dans l'adulation du Joker.
J'aime ces objets dont ne subsiste que la trace de leurs utilisateurs.
Saisissez votre brucelle Rubis, la Rolls de la pince à épiler, conçue à l’origine pour sertir les rubis dans les mouvements d’horlogerie, Suisse par nature, dédaignée par les indigènes repus de perfection d'usinage, fourragez ses mors par la portière de l'antique Opel, et procédez à l'extraction.
Si votre ange-gardien n'était pas en train de se palucher le moineau pour tuer le temps, une évidence se laissera guider hors de la cage de Faraday.
Précieuses sont les personnes évidentes. La sérénité de la glande critiqueuse, la vacation du besoin de corrections, la jachère prolongée de l'instinct forcené de la cohérence. Elles produisent la même attraction que le tarmac de l'aéroport d'un pays inconnu, l'impatience de la découverte. L'angoisse du vol de retour est déjà là pour vous aiguillonner l'avide.
Depuis l'invention de la photographie, il est dorénavant facile d'épargner au lecteur un laborieux portrait, et comme votre imagination se limite à l'exploration ombilicale (alors que si vous preniez la peine de descendre de quinze centimètres vous trouveriez matières à découverte, visuelles, odorantes et sonores dans les moments les plus intenses), voici donc un cliché de l'évidence.
L'est mimi, 'spa ?
L'immédiate question du "pourquoi" s'impose à la vue d'un tatouage. Je hais les tatouages, je n'imagine pas surface graphique plus merdique que la peau humaine. J'en devine le flétrissement, les rides à venir, le bleuissement livide des noirs les plus profonds.
Quand à la résilience de la douleur du tatoué pendant l'injection de l'encre, c'est aussi impressionnant que l'intromission anale d'un concombre, la performance est respectable, son impératif incertain.
Dans ma province reculée les modes les plus stupides sont interprétées à la sauce agricole. Le mini-short, tout juste supportable en tant qu'abdication de la plus élémentaire élégance, respecte la rétine quand il conclue deux longues jambes d'une native de la Riviera du Leman, c'est fou ce que ces dames ont des guiboles interminables, je cherche encore les logiques évolutionnistes de ce phénomène hélvétique. Le même mini-short pourra se transformer en signe d'infamie sur une grassouillette gougourde, aux chevilles épaisses et aux hanches bardées méticuleusement de mauvaise graisse par des années de soumission veule au Nutella.
Quand un couple de méga-ploucs se fardent en Gothique, on suppose que leur tracteur est aussi peint en noir, le coté sombre de la PAC. Ils déclenchent la crainte de devoir les réconforter, enfants qui appellent les compliments en brandissant leur dernière bouze, mais quel génie ! mais quelle audace !
Par chance leur expression est celle du défi maussade, rebelles de fin de banquet, accoutrement de soirée-pyjama pour rigoler entre filles, le cousin grincheux qui ronchonne dans son coin au mariage d'Emma et de Pablo.
Je ne hais point les gothiques, à la condition qu'il s'agisse d'un représentant du sexe fendu, dernières acharnées de la défense des résilles et autres corsets. Mais foutre, leurs grolls de foyer Sonacotra gachent l'ensemble. La rebellitude obéit malheureusement à des codes esthétiques stricts. Sous l'apparat, la convenance n'est que trop présente, et l'on devine que c'est elle qui prendra rapidement les commandes.
Et puis vous avez l’Évidence.
Pas de longues jambes, pas de tracteur, un respect des codes esthétiques jusque dans le rasage de la tempe gauche, du noir, des lanières, et des tatouages d'une finesse digne des plus expertes brodeuses, aboutissement de la chair voilée et dévoilée.
La question du "pourquoi" a la politesse de fermer sa grande gueule, s'effaçant devant l'envie de toucher et de regarder.
Il y a toujours une chronologie du tattoo, le plus merdique revendiquant son ancienneté, c'est à croire qu'avant de s'orner d'un chef-d’œuvre la planche à dessin souhaite se tester.
Dans le cas présent pas de lettrage tremblotant, pas de tribal roboratif, mais une progression dans la finesse des motifs, les dégradés de tons sont enluminés par les premières monochromies.
Ah j'oubliais, la brucelle ne se hasarda pas à saisir le conducteur de l'épave, sa musculature faisant redouter son éventuelle susceptibilité. Accessoirement, l'auteur des motifs les plus raffinés de l’Évidence.
Beau gosse, sympa, modeste, talentueux, jaloux juste ce qu'il faut, bref le genre de mec que l'on déteste dans l'instant.
Artiste, muse et tableau réunis. Quel privilège !
Comment détester honorablement cet homme ? Impossible ! Sous le charme de sa compagne, un homme sait vous la rendre encore plus désirable. Respect ! Et lachez-moi les baskets avec le désir mimétique !
Les tatouages, je hais, le gothique, clownerie, et voici que ce tatoueur me fait vibrer la membrane sensible sur un des pires caractères féminins : la coquetterie. Je me délecte quand la pudeur masculine ronchonne pour oser flatter. J'ai adoré l'entendre se plaindre des deux heures dévorées par le maquillage de madame, balayés d'un geste effaceur au moindre petit détail fâcheux. La dernière des Coquettes, tribu génocidée par la tyrannie de l'aisance, massacrée par les légions du "c'est pas pratique pour courir après le bus."
Il existe des personnes comme ça, capables de me faire adorer ce que j'avais décidé de considérer rebutant.
Ça minaude, ça fait sa fille, il y a du chaton capricieux dans l'air, et puis ça ne se laisse pas le moins du monde impressionner par les zèbres, ça n'en a strictement rien à foutre, surtout quand ça a faim. Quand le narcissisme devient raffinement, mes tuyères s'arrêtent de brasser du vide pour faire silence.
Gare, gare, gare, là c'est du mastoc,
C'est pas du Ronsard, c'est de l'amerloque.
Nougayork.
http://www.aileenxdark.com/hr-giger-bar-by-warpo.php
Son site internet pourrait déclencher l'excitation morbide ou le rejet, vous je ne sais pas, mais une seule chose me vient à l'esprit : c'est réussi.
L'audace récompensée par le talent du photographe.
Je ne connais pas ce Warpo, mais j'aimerais bien le voir travailler. Et si je pouvais le détester, ce serait encore mieux. Je devrais me réjouir qu'il mette à ma disposition ses clichés, mais non, je lui en veux d'avoir reçu une part de gâteau plus conséquente que la mienne. Attention, ce n'est pas de la jalousie, c'est juste que... y m'énerve quoi.
En place d'une resucée de la fascination pour la théorie des cordes ou pour le greffier de Schrödinger (dis, Astérix, c'est maintenant qu'on peut leur foutre des baffes ?), je recommande pour briller en société de rappeler que le gruyère n'a pas de trou, ce qui le rend manifestement inférieur à une femme, par exemple.
C'est bien le diable si un convive ne se fera pas pièger à hausser un sourcil d'étonnement contenu, les crétins vous offrant le plaisir complet de contester.
Je désigne par crétin les pleureuses de l'intelligence outragée, brisée, martyrisée, et incapables d'en supposer l'existence chez l'autre.
Car, je vous le demande Emile, qui serait assez con pour prétendre que le Gruyère n'a pas de trou s'il n'en était pas absolument certain ?
Pour une suissesse gothique, tatouée et coquette, Gruyère n'est pas seulement la cité de l'Emmental sans trou, c'est surtout le temple de la biomécanique, l'antre de sa majesté H.R. Giger, le musée consacré au graphiste d'Alien et des intromissions les plus morbides.
Pour la petite histoire, H.R. n'acronyme pas "Her Royal" mais Hans Ruedi, ce qui est tout de suite moins sexe et beaucoup plus suisse alémanique, beeuuurrkkk. Il ne s'agit pas de la remarque xénophone d'un français mais d'une tradition en Suisse romande, la raillerie consacrée à ces OGM d'allemands.
Et ne commettez pas l'erreur de prononcez normalement son nom, évitez Jijeur, les suisses ont défivitivement votationner de l'appeler Guigueure et on ne rigole pas avec la démocratie directe dans ce pays de consensus.
Il me fait marrer Nougaro, avec son choc dés l'aérogare. Tu parles. En débarquant à l’aéroport Kennedy, tu es à environ 24 billions d'années-lumière de la grosse pomme.
Tu arrives à New-York comme tu enfiles tes charentaises ou cet horreur de T-Shirt sans lequel tu ne saurais dormir, salope, alors qu'une nuisette à trou-trou... je ne vais pas revenir sur le sujet, mais c'est vrai que les artères de New-York, les vapeurs des bouches d'égouts de New-York, les sirènes de Police et les putes de la 42° rue, tu les connais plus intimement que ta ville de naissance.
C'est ton premier séjour, et tu as l'impression d'être à la maison, de Central Park à Downtown Manhattan.
Pour enchainer dans la mythomanie de la culture supposée, il suffit de connaitre un élément pour s'approprier le droit de ramener sa fraise sur n'importe quel sujet. En l’occurrence, je ne connaissais de Giger que la couverture de l'album d'Emmerson, Lake and Palmer, ce qui, daté au Carbone14 nous ramène approximativement dans les années septante du siècle précédent l'avènement de sa majesté Flamby Premier. Il n’empêche, je pouvais affirmer fièrement que je connaissais Jijeur, pardon Jigueur, heu... Guiguerre, coucouche panier les suisses, je vous dis que je connais.
Ben merde, pour une fois c'était vrai. Je connaissais. Je croyais bluffer. Mais non, je connaissais Giger autant que le "Chinese fast-food" de la 45° rue.
Un peu comme avant la première copulation, tu fais semblant de savoir comment t'y prendre, et puis finalement tu sais, alors que personne ne t'a soufflé les références du manuel. Je vous parle d'un temps que les non-centenaires ne peuvent pas connaitre, l'ère pré-gagging, la sodomie à la Papa, bien avant le gap à la tronçonneuse, une ère révolue pendant laquelle je me suis interrogé sur le disposition géométrique de l'attache du sein à la paroi thoracique, là, sous le sein, le truc qu'on ne voit jamais, c'est comment sous le sein ?
J'ai vécu l'époque des mystères charnels, des affabulations de tout ordre. La défibrillation outrancière des sphincters n'étaient pas encore à la mode.
Mais je m'égare, et pas forcément de Perpignan (plaisanterie intraduisible en catalan, même à Figueras).
Pourquoi certaines femelles vous remémorent l'émoi slipal, pourquoi certains décors vous reconnectent-ils sur la force, pourquoi ce que vous n'avez jamais vu vous contracte les cremasters comme à la belle époque, celle où la rivalité entre burnes et chevilles se limitaient à la taille, pas à la position euclidienne et gravitationnelle ?
Va savoir, Grégoire.
La flambée, le choc, la main culière qui s'assure de l'absence de masque-chatte, je succombe où je croyais réfuter. La même incrédulité que le soir où les lèvres d'Aude-Eugénie se seraient accommodées de quelques centimètres supplémentaires en toute quiétude gloupante. Le sublime au coin de la rue.
En matière de déshumanisation de la chair, les pornstars (égéries réduites à l'état d'orifices, éructrices de "oh, yes, yes, yes, gimme more", et encore, je parle des plus cultivées) peuvent aller bosser chez McDo.
L'enfoiré de charogne de fils de pute de sa mère. Giger. Il a osé. Il a réussi. Des durites et des diaphragmes se sont métamorphosés en autant d'organes sexuels. Le tout crédible, l'ensemble cohérent, comme ma coquette tatouée, délicate et légère dans les tenues les plus hardcore.
Heureusement j'étais seul. Mes mains frétillaient de l'absence d'un cul palpable, elles espéraient la bénédiction de nibards apaisants, le biomécanique violentait l'impératif de la chair, je voulais une fente, une vraie, nature, odorante, humaine, me ressourcer l'organique sur du plaisant, du simple, de la fesse, de la hanche, rédemption tactile de l'univers métallique de Giger.
En l'absence de hanches propices à la sérénité manuelle, je voulais me plonger dans le délire méticuleux que j'avais sous les yeux. C'est ainsi que j'ai pu constater un phénomène digne de la tour de Babel. Un groupe d'espagnols parlait à voix forte. Absent des musées depuis des lustres, je me demandais si la décrépitude sociétale avait contaminé l'ambiance feutrée des musées, si l'incapacité à se soumettre à la moindre contrainte avait fini par rendre normal le fait de gueuler dans un musée.
La magie de la communication dans l'espace Schengen à permis à des espagnols en goguette de percevoir le message caché dans "mais putain, mais fermez vos gueules, merde ! Merci !". Il suffit de le prononcer à voix haute, de rajouter un peu de sauge et de colère contenue, et je pense que cette phrase atteint l'universel.
Parce que, sans comprendre l'espagnol, il était aisé de constater que ces connards répétaient dix fois la même chose, avec ce plaisir dégueulasse que mettent les ibères à se saouler du volume de leurs propres voix.
Tout ça on s'en fout, l'espagnol est une race inférieure et tient à le faire savoir, il suffit de subir un discours d'Emmanuel Valls pour s'en convaincre.
Mais, disais-je, tout ça on s'en fout. Le meilleur est à venir, l'illusion du réel par l'apposition de la plus pure fantasmagorie.
Pour les plus archéologiques amateurs de séries science-fictionnesques, je voudrais commencer par le contre-exemple, Cosmos 1999, aux décors pleurant de misère imaginationnelle, dont on pouvait supposer la référence des plaques de latex fournies par le Leroy-Merlin U.S., le décor tout en polystyrène expansé était conçu à l'aulne de la richesse des dialogues. Les acteurs tentaient de ressembler à des comédiens, les décors ne prenaient pas la peine d'évoquer la moindre crédibilité fonctionnelle ou mécanique. Plastoque.
Et encore je ne vous parle pas de Star Trek, non, je ne vous en parle pas, je tiens à la vie, pas envie d'être téléporté sur Vulcain, la bière y est dégueulasse.
C'est ça qui m'a paru incroyable, l'impression de véracité d'Alien, la découverte du Nostromo par un travelling interminable, le vaisseau de transport d'où émergeaient des pointes acérées, des sphères, tout un tas de bordel que la raison ne pouvait justifier. C'est-à-dire exactement l'impression perçue quand on découvre une personne, une ville, une machine pour la première fois. On constate, on suppute, il n'y a pas de sot métier.
Pour donner l'illusion du réel, il faut du mystère.
C'est sans doute ce qui a manqué aux séquelles de ce premier film. La lettre de James Cameron à H.R. Giger vaut son pesant de cacahuètes au sujet d'Aliens (Alien II pour les mécréants). Il prétendait que la participation du Suisse aurait bridé son propre talent créateur.
Quand aux enculés de producteurs d'Alien III, ils ont fait bossé le Génie sans le dire, sans le mentionner au générique, ils l'ont traité comme un programmeur pakistanais, tu ponds des images et tu nous fait pas chier, tu nous envoies les fax de tes dessins quotidiennement et s'il reste un peu de fromage, tu te feras une tartine avec les croutes, ou bien.
Hollywood, son univers impitoyable, les producteurs sont les seuls artistes respectés. Comme le dit si bien Ripley : "You know, Burke, I don't know which species is worse. You don't see them fucking each other over for a goddamn percentage."
Je trouve extraordinaire la nécessité de respecter la cohérence du créateur de l'univers Alien. En se contentant de piocher des images dans la ménagerie biomécanique de Giger, on en perd la cohérence, la puissance, la véracité. Dans Aliens de Cameron, les parois des véhicules sont lisses, les armures prévisibles, la technologie en accord avec l'époque du tournage. C'est efficace, quand Sigourney Weaver affronte la créature avec "Get away from her, you *bitch!*", je suis. Quand Bishop s'engage dans la canalisation : "Believe me, I'd prefer not to. I may be synthetic, but I'm not stupid", j'adore.
Je ne saurais dire combien de fois j'ai regardé ce film. Efficace. Mais attention, hein, pas d’idolâtrie, le plaisir de me plonger dans un autre univers, ce n'est pas comme certain avec Star Treck... Outch, tu déconnes merde, pas sur la tête, mais non je n'ai rien contre les oreilles en pointe, non mais il est puissant Léonard, mais arrête de taper, c'est bon, j'ai compris, tu deviens lourdingue, là... Non, pas le tire-bouchon, pas le tire-bouchon, ayeuh...
Ces aimables producteurs ont tout fait pour échapper à Giger, par économie surement, pour offrir un produit différent aux spectateurs sans doute, mais la magie n'a pas suivi.
Et pour finir, car je sens bien que ça commence à somnoler dans le fond, je vous la fais à rebrousse-poil, je croyais connaitre par cœur le film et je n'avais rien vu, accrochez-vous, on démarre.
Tout le monde connait le cul parfait de Dorothée, celle qui arrive toujours en retard aux IRL pour le seul plaisir de se trémousser entre les présents avant de regagner un siège vacant. Tu te souviens de ces dix minuscules centimètres entre cet appel culier et ta main, tu te rappelles les trois semaines de Xanax après avoir réprimé l'union parfaite entre ta paume et cette élite fessière, douloureux, non ?
Alors certaines fois je me lâche, je ne résiste pas à la tentation. Mon éducation janséniste m'interdit de flatter la croupe de la pouliche sans avis préalable établi devant notaire, avec lettre recommandée et accusé de réception, ce qui nuit grandement à la dissémination de mes gènes.
Mais poser une question à la con, toute mon éducation n'y peut mais, la tentation est trop forte, je sais que je vais le regretter, ça me tape aux lèvres, ça veut sortir, ça y est, c'est parti. Pire que de se réveiller d'un rêve érotique avec maculage des draps comme témoin, ça ne se commande pas, ça sort et ça fait du bien. Sur le moment. Après ça colle.
- Dis madame la guide du musée Pierre Loti, c'est pourquoi qu'il y a cette espèce de demi-moustache sur le portrait de l'artiste ?
- Tiens c'est marrant, vous êtes seulement le deuxième qui remarque l'anomalie, vous faites quoi dans la vie ?
Et c'est là que tu regrettes de ne pas être dans la com, l'artistique, parce que si j'annonce mon métier de bourrin, ça va se voir que j'ai un esprit à la con. C'est comme pour les traces sur les draps, la carte de la Mandchourie elle n'est pas venu toute seule, comme ça, par l'opération du Saint-Esprit. Le doute s'insinue. La méfiance s'installe. La condamnation n'est pas loin.
L'expérience m'a démontré que quand j'ai une question à la con, il y a très peu de chance que j'obtienne une réponse valable. Je n'ai pas envie d'exhiber mon CV, je veux savoir pour la demi-moustache, là, maintenant, parce que.
Dans le musée Giger existe une statue représentant le pilote du vaisseau échoué, celui que l'équipage du Nostromo est condamné à explorer, il est vautré dans un téléscope-canon dont l'oculaire épouse sa face. Et ne voilà-t-il pas que mon cortex de la demi-moustache se met à observer et à s'interroger.
Mais pourquoi diantre a-t-il un crane rond ? C'est pas logique. Tous les représentations d'aliens montrent un crane allongé, pourquoi le pilote aurait-il un plus petit crane. Tu ne laisses pas les commandes au plus neuneu, quand même !
Ah, ces artistes, de sacrés branleurs quand même ! Quel manque de rigueur !
Et puis je lui vois un trou dans les cotes, coté droit. Malveillance d'un visiteur du musée, facétie lors de la réalisation, c'est bizarre quand même, ça a l'air voulu. Concentré à bloc. Je vais de l'autre coté pour comparer. C'est à ce moment que les espagnols ont commencé à vraiment me courir sur la glande foutraque. Mais ferme ta gueule, à tout jamais. Physiquement. Merci. Connards.
Non, les cotes à gauche sont intactes.
Ouhlala, fêlure spatio-temporelle, c'est quoi ce truc ? Bon mais c'est pas tout ça, mais j'ai un musée à visiter, moi.
En ayant complètement oublié cette observation, je revisionne Alien. Difficile d'y échapper, l'envie de prolonger la fascination de l'endroit. Je n'avais jamais interprété une scène, au cinéma je suis un gamin qui s'émerveille des décors, les dialogues c'est juste pour faire réaliste, les humains ne pouvant s'empêcher de causer.
Il y a justement cette scène où les membres de l'équipage du Nostromo se penche sur le fameux trou des cotes, qu'ils décrivent "explosé de l'intérieur".
Sonnez hautbois, résonnez trompettes, que la lumière soit et EDF nous donnent plus que la lumière. Je viens de piger le pourquoi du crane rond. J'aurais pu mourir sans connaitre la vérité.
J'ai toujours cru que le vaisseau échoué était un vaisseau alien, construit par des aliens, piloté par un alien, avec une nurserie d'aliens qui n'attendaient que l'équipage du Nostromo pour s'offrir un organisme hôte. Logique, non ? J'aurais parié une nuit avec Dorothée sans hésitation, alors que, dieu me damne, sa perfection culière se double chez elle d'une expertise dans son exploitation lubrique.
Je n'avais rien compris du tout. Les occupants du vaisseau avaient été victimes de la fécondation par un alien, et le pilote s'était fait explosé le plastron à la naissance de la bête, ce qui laisse quasiment autant de séquelles qu'une épisiotomie, sauf qu'on a moins de temps pour s'en plaindre.
C'est aussi la répétition de ce genre de situation qui m'incite à étouffer mes questions connes, quand je constate que je viens de découvrir longtemps plus tard ce qui est apparu évident à tout le monde dés le début.
Tous comptes faits, je ne suis pas doué pour comprendre, je crois que je n'en ai surtout pas envie, le décryptage annule la naïveté, or je n'ai rien trouvé de mieux pour m'émerveiller.
C'est la faute à Giger. Il y avait une telle cohérence esthétique entre l'Alien et l'intérieur du vaisseau que j'ai assimilé les deux. Je vois deux chinois marcher dans les rues de Lausanne, je suis convaincu qu'ils sont ensembles. Et si ça se trouve, il s'agit d'un coréen immigré en Suisse depuis 20 ans et d'un touriste japonais qui attendait que sa femme revienne des toilettes.
Je ne comprends pas ce que les scénaristes ont voulu écrire comme histoire, je déduis ce qu'il y a de plus cohérent en fonction des images présentées, je leur réclame des suggestions, pas des conclusions
Si jamais je tente de comprendre le récit voulu par les auteurs, ça devient très compliqué. Il faudrait en déduire que le pilote s'est fait encocoonner malgré sa position stratégique, protégé par l'optique, et puis si on chipote, il n'a pas vraiment une bouche à pipes le pilote, il n'a pas de bouche du tout, c'est comme pour le gruyère, ça manque d'orifice.
Et puis tu as vu le morceau ? Grand comme dix humains ou cinq valaisans, il te l'écrase comme un insecte l'alien fécondeur, acide ou pas acide.
Et comment aurait-il fait pour le féconder ? Le bestiau est baptisé Face Hugger par Giger (des câlins comme ça tu peux te les garder ! J'avale mais pas n'importe quoi, il y a des limites au bon gout !), c'est bien la preuve que son évolution sexuelle s'est arrêté au stade oral. Une parfaite machine à tuer, mais sans aucune fantaisie.
Bon, mais admettons, je n'avais rien compris. La suite de la scène voulue devient compréhensible. Juste après que nos courageux explorateurs aient pris connaissance de l'épisiotomie thoracique, Ripley émet l'hypothèse que le signal émis par le vaisseau n'est pas un SOS mais ressemble à un avertissement. C'est bon, la logique s'enchaine, les scènes s'imbriquent simplement. On nous fait comprendre que les occupants du vaisseaux ont été les victimes d'un truc qui pourrait éventuellement s'en prendre aux humains. C'est bon pour la dramatisation. Je n'avais pas du tout compris ça.
Dans une approche rationnelle, c'est complètement con, tu penses bien que le malheureux pilote fécondé a autre chose à foutre que de prévenir Ripley de planquer ses fesses, qu'elle a horriblement plates d'ailleurs. C'est stupide. Ton magnifique vaisseau va se cracher sur une planète inoccupée, tu as un trou béant dans la poitrine et rien ne fait plus frissonner ton unique narine en forme de tube annelé. Mais tu branches l'émetteur de message de précaution qui a le mauvais gout de simuler un SOS. Mais c'est n'importe quoi, ce truc !
Et moi, je ne peux pas entrer dans l'histoire si elle repose sur des hypothèses aussi foireuses. Alors je zappe les informations qui n'entrent pas dans mon histoire à moi. Pendant ce temps-là, les autres regardent le film tranquillement, portés par le script simplissime.
Combien de fois j'ai tenté de leur faire comprendre qu'ils n'avaient rien compris au film !
Et combien de fois ils m'ont raconté la véritable histoire qui m'avait échappée. C'est dans ces moments-là que la tolérance que l'on accorde aux gentils couillons est la bienvenue. Je n'ai plus qu'à faire l'effort de rire à la santé de ma naïveté.
J'ai appris à faire mon olibrius extasié, c'est le seul domaine où je peux être garanti de ne pas me faire contrer.
Mais à l'intérieur, ça bouillonne, ils ne peuvent pas avoir raison, leur version est terrifiante de crétinerie. Tu es un alien fécondeur, tu envoies ta semence dans l'absence de margoulette du pilote, et tu comptes sur le hasard pour que le vaisseau n'explose pas à l'aplanétissage ou qu'il ne se perde pas dans l'immensité du vide sidéral, loin de tout distributeur de billets ou de copines pour te tenir chaud lors des nuits passées à se geler les couilles par zéro degré Kelvin. Mais qu'il est con cet alien ! Un pure queutard, incapable de se retenir, vas-y que je te balance la sauce au milieu de nulle part, le coup de bite de la mort galactique.
Eh les mecs, non mais vous vous entendez parler ?
J'ai fini de regarder Alien en oubliant la magie de l'univers de Giger pour me concentrer sur la compréhension de l'histoire. Et j'ai compris pourquoi il était possible de trouver ce film stupide. Parce qu'il est stupide. La première scène à la recherche du monstre où raminagrobis fait peur à toute la salle, j'attends qu'ils le fusillent le greffier, qu'ils le découpent en tranche, histoire de ne pas se faire avoir deux fois.
Non seulement ça, mais quand Ripley a fini d'activer la destruction automatique du Nostromo, quelle est son premier souci ? Aller récupérer le foutu chat. Je ne dis pas que ça ne relance pas le suspense, mais c'est indéniablement, stratégiquement et définitivement con.
Et quand elle finit par s'enfuir à bord de la navette de sauvetage, une fois le précieux chat mis en hibernation, elle fait quoi l'héroïne aux fesses plates ? Elle se désape ! Bien faire fantasmer les amateurs et renforcer la vulnérabilité de la belle. Alors que bon, uniforme ou pas uniforme, l'alien te fracasse le crane tout aussi bien.
C'est le véritable instant de grâce, la magie de Giger, la canalisation devant Ripley n'est rien d'autre que le crane dolichocéphale de la bestiole diabolique, l'intrication du biologique et du mécanique.
Après ce choc visuel, Ripley déloge l'immonde avec un fer à vapeur, dépressurise sa navette (dans le vide absolu, ça doit être chaud, à part quelques protons par-ci par-là qui constitueraient la majorité de la matière de l'univers, moi aussi j'ai lu Sciences et Vie) pour éjecter l'outrecuidant, et le finit avec une arbalète à faire mourir de rire l'arrière-petit-fils de Guillaume Tell.
Spoilons mon bon ! Cri de guerre de l'Odieux Connard quand il décortique les invraisemblances des productions hollywoodiennes. Il est impossible de regarder un de ces films en y cherchant une quelconque vraisemblance, ils ne fonctionnent que sous un angle purement émotionnel. Ah mon dieu, mais pourquoi prend-elle le risque de partir chercher ce connard de chat, alors que des milliers d'autres attendent d'être euthanasiés à la SPA faute de mémères à chachats, mondieu, mondieu, mais quel suspense !
Mais alors c'est quoi un film ? C'est quoi un acteur ? C'est faux, çe doit être faux, sinon ça ne marche pas.
Je ne connais pas Jean Tulard, mais j'adore quand les vieux druides énoncent des vérités accessibles à n'importe qui, mais que eux seuls semblent capables de formuler. Les fossoyeurs du cinéma français, les hystériques de la nouvelle vague, ont prétendu s'abolir du faux.
Merveilleux Jean Tulard, capable de ramener cette évidence au premier plan avec son élégance d'érudit : le cinéma c'est de la fiction. Oser préférer un bon western à certains films de Marcel Carné, trop intellectuels, et ce devant deux crétins pontifiants, révérant ce qu'ils ont enterré la veille, c'est de l'esprit comme je l'aime. Le cinoche c'est du cinoche, réfléchir c'est déjà flétrir.
M'en fout finalement, je regarde Alien comme tous les films, comme ça me plait. Je me réjouis de constater que les écrans de contrôle à bord du Nostromo ne choquent pas par leur vétusté, leur affichage en mode écran Hercules, pour les nostalgiques de la ligne de commande, restent en phase avec le reste du décor.
Non, l'élément qui me fait tiquer, le détail qui tue, ce sont les slibards. Ripley démontre son avance sur la mode en matière de tonsure intime, bien, mais sa petite culotte accuse les années, et ce n'est rien à coté du kangourou baillant à l'entrecuisse des acteurs masculins qui sortent d'hibernation.
Oui, eh bien vous, vous regardez ce que vous voulez, moi je regarde les petites culottes. Tiens, ça aussi ça manquait dans le musée Giger les étoffes, monstrueusement érotique mais pas sensuelle pour un sou, sa majesté Hans Ruedi. Frustration à son maximum, les neurones en feu et rien à tripoter (j'ai l’exubérance cérébrale tripoteuse), il m'aurait fallu plaquer une robe sur une hanche ou me sniffer une foufoune comme un rail de coke, priant qu'elle soit épargnée par toute tyrannie hygiéniste, capable enfin de dévoiler sa véritable odeur enivrante. Il me fallait de l'organique, il me fallait de l’œstrogène, c'est ça où je trucidais quatre espagnols.
Je suis donc allé boire une bière dans le bar en face du musée, là où ont été prises les photos du début de ce post parfaitement inutile.
Bonjour chez vous.
Mind the step and watch your head.
Tout a commencé par un après-midi ensoleillé, le destin se présentait sous sa forme la plus traditionnelle, un break hors d'âge, une caisse prêtée, au contenu digne d'un rebut de Bricorama. Une chambre de maison close, temple accumoncelé des séquelles des utilisateurs successifs, l'objet rendu à sa plus stricte valeur utilitaire, entre la poubelle et le tire-bouchon. Le genre de bagnole dont l'occupant a le souci de vous préciser "qu'elle roule bien".
Seigneur, délivrez-nous de Phlippe Starck ! Son frère a eu la décence de se tuer en moto, lui, ce qui lave en partie l'honneur de la famille !
Je déteste ces objets qui se veulent "autres".
Une foutue casserole en inox, la beauté s'extrayant de l'onde moussante. Parfaite.
Vous la mettez dans un musée, elle devient orpheline de sa noblesse d'usage. Quelques petits branleurs attardés du ready-made, tentant de fuir leur destin de guichetiers de la Poste, auront cru judicieux de la stériliser, de la couper de son milieu ménager, de l'exhiber dans la galerie de leur oncle complaisant, certains sont si soucieux de prouver à la face du monde leur indéniable absence de talent.
Une bonne vieille caisse bien pourrave est un hommage aux manufacturiers automobiles, leur talent à prévoir l'improbable acharnement humain sur un cadavre mécanique. La distillation des mégots de pétards ayant transité dans le cendrier serait suffisante pour faire sombrer la population de Gotham City dans l'adulation du Joker.
J'aime ces objets dont ne subsiste que la trace de leurs utilisateurs.
Saisissez votre brucelle Rubis, la Rolls de la pince à épiler, conçue à l’origine pour sertir les rubis dans les mouvements d’horlogerie, Suisse par nature, dédaignée par les indigènes repus de perfection d'usinage, fourragez ses mors par la portière de l'antique Opel, et procédez à l'extraction.
Si votre ange-gardien n'était pas en train de se palucher le moineau pour tuer le temps, une évidence se laissera guider hors de la cage de Faraday.
Précieuses sont les personnes évidentes. La sérénité de la glande critiqueuse, la vacation du besoin de corrections, la jachère prolongée de l'instinct forcené de la cohérence. Elles produisent la même attraction que le tarmac de l'aéroport d'un pays inconnu, l'impatience de la découverte. L'angoisse du vol de retour est déjà là pour vous aiguillonner l'avide.
Depuis l'invention de la photographie, il est dorénavant facile d'épargner au lecteur un laborieux portrait, et comme votre imagination se limite à l'exploration ombilicale (alors que si vous preniez la peine de descendre de quinze centimètres vous trouveriez matières à découverte, visuelles, odorantes et sonores dans les moments les plus intenses), voici donc un cliché de l'évidence.
L'est mimi, 'spa ?
L'immédiate question du "pourquoi" s'impose à la vue d'un tatouage. Je hais les tatouages, je n'imagine pas surface graphique plus merdique que la peau humaine. J'en devine le flétrissement, les rides à venir, le bleuissement livide des noirs les plus profonds.
Quand à la résilience de la douleur du tatoué pendant l'injection de l'encre, c'est aussi impressionnant que l'intromission anale d'un concombre, la performance est respectable, son impératif incertain.
Dans ma province reculée les modes les plus stupides sont interprétées à la sauce agricole. Le mini-short, tout juste supportable en tant qu'abdication de la plus élémentaire élégance, respecte la rétine quand il conclue deux longues jambes d'une native de la Riviera du Leman, c'est fou ce que ces dames ont des guiboles interminables, je cherche encore les logiques évolutionnistes de ce phénomène hélvétique. Le même mini-short pourra se transformer en signe d'infamie sur une grassouillette gougourde, aux chevilles épaisses et aux hanches bardées méticuleusement de mauvaise graisse par des années de soumission veule au Nutella.
Quand un couple de méga-ploucs se fardent en Gothique, on suppose que leur tracteur est aussi peint en noir, le coté sombre de la PAC. Ils déclenchent la crainte de devoir les réconforter, enfants qui appellent les compliments en brandissant leur dernière bouze, mais quel génie ! mais quelle audace !
Par chance leur expression est celle du défi maussade, rebelles de fin de banquet, accoutrement de soirée-pyjama pour rigoler entre filles, le cousin grincheux qui ronchonne dans son coin au mariage d'Emma et de Pablo.
Je ne hais point les gothiques, à la condition qu'il s'agisse d'un représentant du sexe fendu, dernières acharnées de la défense des résilles et autres corsets. Mais foutre, leurs grolls de foyer Sonacotra gachent l'ensemble. La rebellitude obéit malheureusement à des codes esthétiques stricts. Sous l'apparat, la convenance n'est que trop présente, et l'on devine que c'est elle qui prendra rapidement les commandes.
Et puis vous avez l’Évidence.
Pas de longues jambes, pas de tracteur, un respect des codes esthétiques jusque dans le rasage de la tempe gauche, du noir, des lanières, et des tatouages d'une finesse digne des plus expertes brodeuses, aboutissement de la chair voilée et dévoilée.
La question du "pourquoi" a la politesse de fermer sa grande gueule, s'effaçant devant l'envie de toucher et de regarder.
Il y a toujours une chronologie du tattoo, le plus merdique revendiquant son ancienneté, c'est à croire qu'avant de s'orner d'un chef-d’œuvre la planche à dessin souhaite se tester.
Dans le cas présent pas de lettrage tremblotant, pas de tribal roboratif, mais une progression dans la finesse des motifs, les dégradés de tons sont enluminés par les premières monochromies.
Ah j'oubliais, la brucelle ne se hasarda pas à saisir le conducteur de l'épave, sa musculature faisant redouter son éventuelle susceptibilité. Accessoirement, l'auteur des motifs les plus raffinés de l’Évidence.
Beau gosse, sympa, modeste, talentueux, jaloux juste ce qu'il faut, bref le genre de mec que l'on déteste dans l'instant.
Artiste, muse et tableau réunis. Quel privilège !
Comment détester honorablement cet homme ? Impossible ! Sous le charme de sa compagne, un homme sait vous la rendre encore plus désirable. Respect ! Et lachez-moi les baskets avec le désir mimétique !
Les tatouages, je hais, le gothique, clownerie, et voici que ce tatoueur me fait vibrer la membrane sensible sur un des pires caractères féminins : la coquetterie. Je me délecte quand la pudeur masculine ronchonne pour oser flatter. J'ai adoré l'entendre se plaindre des deux heures dévorées par le maquillage de madame, balayés d'un geste effaceur au moindre petit détail fâcheux. La dernière des Coquettes, tribu génocidée par la tyrannie de l'aisance, massacrée par les légions du "c'est pas pratique pour courir après le bus."
Il existe des personnes comme ça, capables de me faire adorer ce que j'avais décidé de considérer rebutant.
Ça minaude, ça fait sa fille, il y a du chaton capricieux dans l'air, et puis ça ne se laisse pas le moins du monde impressionner par les zèbres, ça n'en a strictement rien à foutre, surtout quand ça a faim. Quand le narcissisme devient raffinement, mes tuyères s'arrêtent de brasser du vide pour faire silence.
Gare, gare, gare, là c'est du mastoc,
C'est pas du Ronsard, c'est de l'amerloque.
Nougayork.
http://www.aileenxdark.com/hr-giger-bar-by-warpo.php
Son site internet pourrait déclencher l'excitation morbide ou le rejet, vous je ne sais pas, mais une seule chose me vient à l'esprit : c'est réussi.
L'audace récompensée par le talent du photographe.
Je ne connais pas ce Warpo, mais j'aimerais bien le voir travailler. Et si je pouvais le détester, ce serait encore mieux. Je devrais me réjouir qu'il mette à ma disposition ses clichés, mais non, je lui en veux d'avoir reçu une part de gâteau plus conséquente que la mienne. Attention, ce n'est pas de la jalousie, c'est juste que... y m'énerve quoi.
En place d'une resucée de la fascination pour la théorie des cordes ou pour le greffier de Schrödinger (dis, Astérix, c'est maintenant qu'on peut leur foutre des baffes ?), je recommande pour briller en société de rappeler que le gruyère n'a pas de trou, ce qui le rend manifestement inférieur à une femme, par exemple.
C'est bien le diable si un convive ne se fera pas pièger à hausser un sourcil d'étonnement contenu, les crétins vous offrant le plaisir complet de contester.
Je désigne par crétin les pleureuses de l'intelligence outragée, brisée, martyrisée, et incapables d'en supposer l'existence chez l'autre.
Car, je vous le demande Emile, qui serait assez con pour prétendre que le Gruyère n'a pas de trou s'il n'en était pas absolument certain ?
Pour une suissesse gothique, tatouée et coquette, Gruyère n'est pas seulement la cité de l'Emmental sans trou, c'est surtout le temple de la biomécanique, l'antre de sa majesté H.R. Giger, le musée consacré au graphiste d'Alien et des intromissions les plus morbides.
Pour la petite histoire, H.R. n'acronyme pas "Her Royal" mais Hans Ruedi, ce qui est tout de suite moins sexe et beaucoup plus suisse alémanique, beeuuurrkkk. Il ne s'agit pas de la remarque xénophone d'un français mais d'une tradition en Suisse romande, la raillerie consacrée à ces OGM d'allemands.
Et ne commettez pas l'erreur de prononcez normalement son nom, évitez Jijeur, les suisses ont défivitivement votationner de l'appeler Guigueure et on ne rigole pas avec la démocratie directe dans ce pays de consensus.
Il me fait marrer Nougaro, avec son choc dés l'aérogare. Tu parles. En débarquant à l’aéroport Kennedy, tu es à environ 24 billions d'années-lumière de la grosse pomme.
Tu arrives à New-York comme tu enfiles tes charentaises ou cet horreur de T-Shirt sans lequel tu ne saurais dormir, salope, alors qu'une nuisette à trou-trou... je ne vais pas revenir sur le sujet, mais c'est vrai que les artères de New-York, les vapeurs des bouches d'égouts de New-York, les sirènes de Police et les putes de la 42° rue, tu les connais plus intimement que ta ville de naissance.
C'est ton premier séjour, et tu as l'impression d'être à la maison, de Central Park à Downtown Manhattan.
Pour enchainer dans la mythomanie de la culture supposée, il suffit de connaitre un élément pour s'approprier le droit de ramener sa fraise sur n'importe quel sujet. En l’occurrence, je ne connaissais de Giger que la couverture de l'album d'Emmerson, Lake and Palmer, ce qui, daté au Carbone14 nous ramène approximativement dans les années septante du siècle précédent l'avènement de sa majesté Flamby Premier. Il n’empêche, je pouvais affirmer fièrement que je connaissais Jijeur, pardon Jigueur, heu... Guiguerre, coucouche panier les suisses, je vous dis que je connais.
Ben merde, pour une fois c'était vrai. Je connaissais. Je croyais bluffer. Mais non, je connaissais Giger autant que le "Chinese fast-food" de la 45° rue.
Un peu comme avant la première copulation, tu fais semblant de savoir comment t'y prendre, et puis finalement tu sais, alors que personne ne t'a soufflé les références du manuel. Je vous parle d'un temps que les non-centenaires ne peuvent pas connaitre, l'ère pré-gagging, la sodomie à la Papa, bien avant le gap à la tronçonneuse, une ère révolue pendant laquelle je me suis interrogé sur le disposition géométrique de l'attache du sein à la paroi thoracique, là, sous le sein, le truc qu'on ne voit jamais, c'est comment sous le sein ?
J'ai vécu l'époque des mystères charnels, des affabulations de tout ordre. La défibrillation outrancière des sphincters n'étaient pas encore à la mode.
Mais je m'égare, et pas forcément de Perpignan (plaisanterie intraduisible en catalan, même à Figueras).
Pourquoi certaines femelles vous remémorent l'émoi slipal, pourquoi certains décors vous reconnectent-ils sur la force, pourquoi ce que vous n'avez jamais vu vous contracte les cremasters comme à la belle époque, celle où la rivalité entre burnes et chevilles se limitaient à la taille, pas à la position euclidienne et gravitationnelle ?
Va savoir, Grégoire.
La flambée, le choc, la main culière qui s'assure de l'absence de masque-chatte, je succombe où je croyais réfuter. La même incrédulité que le soir où les lèvres d'Aude-Eugénie se seraient accommodées de quelques centimètres supplémentaires en toute quiétude gloupante. Le sublime au coin de la rue.
En matière de déshumanisation de la chair, les pornstars (égéries réduites à l'état d'orifices, éructrices de "oh, yes, yes, yes, gimme more", et encore, je parle des plus cultivées) peuvent aller bosser chez McDo.
L'enfoiré de charogne de fils de pute de sa mère. Giger. Il a osé. Il a réussi. Des durites et des diaphragmes se sont métamorphosés en autant d'organes sexuels. Le tout crédible, l'ensemble cohérent, comme ma coquette tatouée, délicate et légère dans les tenues les plus hardcore.
Heureusement j'étais seul. Mes mains frétillaient de l'absence d'un cul palpable, elles espéraient la bénédiction de nibards apaisants, le biomécanique violentait l'impératif de la chair, je voulais une fente, une vraie, nature, odorante, humaine, me ressourcer l'organique sur du plaisant, du simple, de la fesse, de la hanche, rédemption tactile de l'univers métallique de Giger.
En l'absence de hanches propices à la sérénité manuelle, je voulais me plonger dans le délire méticuleux que j'avais sous les yeux. C'est ainsi que j'ai pu constater un phénomène digne de la tour de Babel. Un groupe d'espagnols parlait à voix forte. Absent des musées depuis des lustres, je me demandais si la décrépitude sociétale avait contaminé l'ambiance feutrée des musées, si l'incapacité à se soumettre à la moindre contrainte avait fini par rendre normal le fait de gueuler dans un musée.
La magie de la communication dans l'espace Schengen à permis à des espagnols en goguette de percevoir le message caché dans "mais putain, mais fermez vos gueules, merde ! Merci !". Il suffit de le prononcer à voix haute, de rajouter un peu de sauge et de colère contenue, et je pense que cette phrase atteint l'universel.
Parce que, sans comprendre l'espagnol, il était aisé de constater que ces connards répétaient dix fois la même chose, avec ce plaisir dégueulasse que mettent les ibères à se saouler du volume de leurs propres voix.
Tout ça on s'en fout, l'espagnol est une race inférieure et tient à le faire savoir, il suffit de subir un discours d'Emmanuel Valls pour s'en convaincre.
Mais, disais-je, tout ça on s'en fout. Le meilleur est à venir, l'illusion du réel par l'apposition de la plus pure fantasmagorie.
Pour les plus archéologiques amateurs de séries science-fictionnesques, je voudrais commencer par le contre-exemple, Cosmos 1999, aux décors pleurant de misère imaginationnelle, dont on pouvait supposer la référence des plaques de latex fournies par le Leroy-Merlin U.S., le décor tout en polystyrène expansé était conçu à l'aulne de la richesse des dialogues. Les acteurs tentaient de ressembler à des comédiens, les décors ne prenaient pas la peine d'évoquer la moindre crédibilité fonctionnelle ou mécanique. Plastoque.
Et encore je ne vous parle pas de Star Trek, non, je ne vous en parle pas, je tiens à la vie, pas envie d'être téléporté sur Vulcain, la bière y est dégueulasse.
C'est ça qui m'a paru incroyable, l'impression de véracité d'Alien, la découverte du Nostromo par un travelling interminable, le vaisseau de transport d'où émergeaient des pointes acérées, des sphères, tout un tas de bordel que la raison ne pouvait justifier. C'est-à-dire exactement l'impression perçue quand on découvre une personne, une ville, une machine pour la première fois. On constate, on suppute, il n'y a pas de sot métier.
Pour donner l'illusion du réel, il faut du mystère.
C'est sans doute ce qui a manqué aux séquelles de ce premier film. La lettre de James Cameron à H.R. Giger vaut son pesant de cacahuètes au sujet d'Aliens (Alien II pour les mécréants). Il prétendait que la participation du Suisse aurait bridé son propre talent créateur.
Quand aux enculés de producteurs d'Alien III, ils ont fait bossé le Génie sans le dire, sans le mentionner au générique, ils l'ont traité comme un programmeur pakistanais, tu ponds des images et tu nous fait pas chier, tu nous envoies les fax de tes dessins quotidiennement et s'il reste un peu de fromage, tu te feras une tartine avec les croutes, ou bien.
Hollywood, son univers impitoyable, les producteurs sont les seuls artistes respectés. Comme le dit si bien Ripley : "You know, Burke, I don't know which species is worse. You don't see them fucking each other over for a goddamn percentage."
Je trouve extraordinaire la nécessité de respecter la cohérence du créateur de l'univers Alien. En se contentant de piocher des images dans la ménagerie biomécanique de Giger, on en perd la cohérence, la puissance, la véracité. Dans Aliens de Cameron, les parois des véhicules sont lisses, les armures prévisibles, la technologie en accord avec l'époque du tournage. C'est efficace, quand Sigourney Weaver affronte la créature avec "Get away from her, you *bitch!*", je suis. Quand Bishop s'engage dans la canalisation : "Believe me, I'd prefer not to. I may be synthetic, but I'm not stupid", j'adore.
Je ne saurais dire combien de fois j'ai regardé ce film. Efficace. Mais attention, hein, pas d’idolâtrie, le plaisir de me plonger dans un autre univers, ce n'est pas comme certain avec Star Treck... Outch, tu déconnes merde, pas sur la tête, mais non je n'ai rien contre les oreilles en pointe, non mais il est puissant Léonard, mais arrête de taper, c'est bon, j'ai compris, tu deviens lourdingue, là... Non, pas le tire-bouchon, pas le tire-bouchon, ayeuh...
Ces aimables producteurs ont tout fait pour échapper à Giger, par économie surement, pour offrir un produit différent aux spectateurs sans doute, mais la magie n'a pas suivi.
Et pour finir, car je sens bien que ça commence à somnoler dans le fond, je vous la fais à rebrousse-poil, je croyais connaitre par cœur le film et je n'avais rien vu, accrochez-vous, on démarre.
Tout le monde connait le cul parfait de Dorothée, celle qui arrive toujours en retard aux IRL pour le seul plaisir de se trémousser entre les présents avant de regagner un siège vacant. Tu te souviens de ces dix minuscules centimètres entre cet appel culier et ta main, tu te rappelles les trois semaines de Xanax après avoir réprimé l'union parfaite entre ta paume et cette élite fessière, douloureux, non ?
Alors certaines fois je me lâche, je ne résiste pas à la tentation. Mon éducation janséniste m'interdit de flatter la croupe de la pouliche sans avis préalable établi devant notaire, avec lettre recommandée et accusé de réception, ce qui nuit grandement à la dissémination de mes gènes.
Mais poser une question à la con, toute mon éducation n'y peut mais, la tentation est trop forte, je sais que je vais le regretter, ça me tape aux lèvres, ça veut sortir, ça y est, c'est parti. Pire que de se réveiller d'un rêve érotique avec maculage des draps comme témoin, ça ne se commande pas, ça sort et ça fait du bien. Sur le moment. Après ça colle.
- Dis madame la guide du musée Pierre Loti, c'est pourquoi qu'il y a cette espèce de demi-moustache sur le portrait de l'artiste ?
- Tiens c'est marrant, vous êtes seulement le deuxième qui remarque l'anomalie, vous faites quoi dans la vie ?
Et c'est là que tu regrettes de ne pas être dans la com, l'artistique, parce que si j'annonce mon métier de bourrin, ça va se voir que j'ai un esprit à la con. C'est comme pour les traces sur les draps, la carte de la Mandchourie elle n'est pas venu toute seule, comme ça, par l'opération du Saint-Esprit. Le doute s'insinue. La méfiance s'installe. La condamnation n'est pas loin.
L'expérience m'a démontré que quand j'ai une question à la con, il y a très peu de chance que j'obtienne une réponse valable. Je n'ai pas envie d'exhiber mon CV, je veux savoir pour la demi-moustache, là, maintenant, parce que.
Dans le musée Giger existe une statue représentant le pilote du vaisseau échoué, celui que l'équipage du Nostromo est condamné à explorer, il est vautré dans un téléscope-canon dont l'oculaire épouse sa face. Et ne voilà-t-il pas que mon cortex de la demi-moustache se met à observer et à s'interroger.
Mais pourquoi diantre a-t-il un crane rond ? C'est pas logique. Tous les représentations d'aliens montrent un crane allongé, pourquoi le pilote aurait-il un plus petit crane. Tu ne laisses pas les commandes au plus neuneu, quand même !
Ah, ces artistes, de sacrés branleurs quand même ! Quel manque de rigueur !
Et puis je lui vois un trou dans les cotes, coté droit. Malveillance d'un visiteur du musée, facétie lors de la réalisation, c'est bizarre quand même, ça a l'air voulu. Concentré à bloc. Je vais de l'autre coté pour comparer. C'est à ce moment que les espagnols ont commencé à vraiment me courir sur la glande foutraque. Mais ferme ta gueule, à tout jamais. Physiquement. Merci. Connards.
Non, les cotes à gauche sont intactes.
Ouhlala, fêlure spatio-temporelle, c'est quoi ce truc ? Bon mais c'est pas tout ça, mais j'ai un musée à visiter, moi.
En ayant complètement oublié cette observation, je revisionne Alien. Difficile d'y échapper, l'envie de prolonger la fascination de l'endroit. Je n'avais jamais interprété une scène, au cinéma je suis un gamin qui s'émerveille des décors, les dialogues c'est juste pour faire réaliste, les humains ne pouvant s'empêcher de causer.
Il y a justement cette scène où les membres de l'équipage du Nostromo se penche sur le fameux trou des cotes, qu'ils décrivent "explosé de l'intérieur".
Sonnez hautbois, résonnez trompettes, que la lumière soit et EDF nous donnent plus que la lumière. Je viens de piger le pourquoi du crane rond. J'aurais pu mourir sans connaitre la vérité.
J'ai toujours cru que le vaisseau échoué était un vaisseau alien, construit par des aliens, piloté par un alien, avec une nurserie d'aliens qui n'attendaient que l'équipage du Nostromo pour s'offrir un organisme hôte. Logique, non ? J'aurais parié une nuit avec Dorothée sans hésitation, alors que, dieu me damne, sa perfection culière se double chez elle d'une expertise dans son exploitation lubrique.
Je n'avais rien compris du tout. Les occupants du vaisseau avaient été victimes de la fécondation par un alien, et le pilote s'était fait explosé le plastron à la naissance de la bête, ce qui laisse quasiment autant de séquelles qu'une épisiotomie, sauf qu'on a moins de temps pour s'en plaindre.
C'est aussi la répétition de ce genre de situation qui m'incite à étouffer mes questions connes, quand je constate que je viens de découvrir longtemps plus tard ce qui est apparu évident à tout le monde dés le début.
Tous comptes faits, je ne suis pas doué pour comprendre, je crois que je n'en ai surtout pas envie, le décryptage annule la naïveté, or je n'ai rien trouvé de mieux pour m'émerveiller.
C'est la faute à Giger. Il y avait une telle cohérence esthétique entre l'Alien et l'intérieur du vaisseau que j'ai assimilé les deux. Je vois deux chinois marcher dans les rues de Lausanne, je suis convaincu qu'ils sont ensembles. Et si ça se trouve, il s'agit d'un coréen immigré en Suisse depuis 20 ans et d'un touriste japonais qui attendait que sa femme revienne des toilettes.
Je ne comprends pas ce que les scénaristes ont voulu écrire comme histoire, je déduis ce qu'il y a de plus cohérent en fonction des images présentées, je leur réclame des suggestions, pas des conclusions
Si jamais je tente de comprendre le récit voulu par les auteurs, ça devient très compliqué. Il faudrait en déduire que le pilote s'est fait encocoonner malgré sa position stratégique, protégé par l'optique, et puis si on chipote, il n'a pas vraiment une bouche à pipes le pilote, il n'a pas de bouche du tout, c'est comme pour le gruyère, ça manque d'orifice.
Et puis tu as vu le morceau ? Grand comme dix humains ou cinq valaisans, il te l'écrase comme un insecte l'alien fécondeur, acide ou pas acide.
Et comment aurait-il fait pour le féconder ? Le bestiau est baptisé Face Hugger par Giger (des câlins comme ça tu peux te les garder ! J'avale mais pas n'importe quoi, il y a des limites au bon gout !), c'est bien la preuve que son évolution sexuelle s'est arrêté au stade oral. Une parfaite machine à tuer, mais sans aucune fantaisie.
Bon, mais admettons, je n'avais rien compris. La suite de la scène voulue devient compréhensible. Juste après que nos courageux explorateurs aient pris connaissance de l'épisiotomie thoracique, Ripley émet l'hypothèse que le signal émis par le vaisseau n'est pas un SOS mais ressemble à un avertissement. C'est bon, la logique s'enchaine, les scènes s'imbriquent simplement. On nous fait comprendre que les occupants du vaisseaux ont été les victimes d'un truc qui pourrait éventuellement s'en prendre aux humains. C'est bon pour la dramatisation. Je n'avais pas du tout compris ça.
Dans une approche rationnelle, c'est complètement con, tu penses bien que le malheureux pilote fécondé a autre chose à foutre que de prévenir Ripley de planquer ses fesses, qu'elle a horriblement plates d'ailleurs. C'est stupide. Ton magnifique vaisseau va se cracher sur une planète inoccupée, tu as un trou béant dans la poitrine et rien ne fait plus frissonner ton unique narine en forme de tube annelé. Mais tu branches l'émetteur de message de précaution qui a le mauvais gout de simuler un SOS. Mais c'est n'importe quoi, ce truc !
Et moi, je ne peux pas entrer dans l'histoire si elle repose sur des hypothèses aussi foireuses. Alors je zappe les informations qui n'entrent pas dans mon histoire à moi. Pendant ce temps-là, les autres regardent le film tranquillement, portés par le script simplissime.
Combien de fois j'ai tenté de leur faire comprendre qu'ils n'avaient rien compris au film !
Et combien de fois ils m'ont raconté la véritable histoire qui m'avait échappée. C'est dans ces moments-là que la tolérance que l'on accorde aux gentils couillons est la bienvenue. Je n'ai plus qu'à faire l'effort de rire à la santé de ma naïveté.
J'ai appris à faire mon olibrius extasié, c'est le seul domaine où je peux être garanti de ne pas me faire contrer.
Mais à l'intérieur, ça bouillonne, ils ne peuvent pas avoir raison, leur version est terrifiante de crétinerie. Tu es un alien fécondeur, tu envoies ta semence dans l'absence de margoulette du pilote, et tu comptes sur le hasard pour que le vaisseau n'explose pas à l'aplanétissage ou qu'il ne se perde pas dans l'immensité du vide sidéral, loin de tout distributeur de billets ou de copines pour te tenir chaud lors des nuits passées à se geler les couilles par zéro degré Kelvin. Mais qu'il est con cet alien ! Un pure queutard, incapable de se retenir, vas-y que je te balance la sauce au milieu de nulle part, le coup de bite de la mort galactique.
Eh les mecs, non mais vous vous entendez parler ?
J'ai fini de regarder Alien en oubliant la magie de l'univers de Giger pour me concentrer sur la compréhension de l'histoire. Et j'ai compris pourquoi il était possible de trouver ce film stupide. Parce qu'il est stupide. La première scène à la recherche du monstre où raminagrobis fait peur à toute la salle, j'attends qu'ils le fusillent le greffier, qu'ils le découpent en tranche, histoire de ne pas se faire avoir deux fois.
Non seulement ça, mais quand Ripley a fini d'activer la destruction automatique du Nostromo, quelle est son premier souci ? Aller récupérer le foutu chat. Je ne dis pas que ça ne relance pas le suspense, mais c'est indéniablement, stratégiquement et définitivement con.
Et quand elle finit par s'enfuir à bord de la navette de sauvetage, une fois le précieux chat mis en hibernation, elle fait quoi l'héroïne aux fesses plates ? Elle se désape ! Bien faire fantasmer les amateurs et renforcer la vulnérabilité de la belle. Alors que bon, uniforme ou pas uniforme, l'alien te fracasse le crane tout aussi bien.
C'est le véritable instant de grâce, la magie de Giger, la canalisation devant Ripley n'est rien d'autre que le crane dolichocéphale de la bestiole diabolique, l'intrication du biologique et du mécanique.
Après ce choc visuel, Ripley déloge l'immonde avec un fer à vapeur, dépressurise sa navette (dans le vide absolu, ça doit être chaud, à part quelques protons par-ci par-là qui constitueraient la majorité de la matière de l'univers, moi aussi j'ai lu Sciences et Vie) pour éjecter l'outrecuidant, et le finit avec une arbalète à faire mourir de rire l'arrière-petit-fils de Guillaume Tell.
Spoilons mon bon ! Cri de guerre de l'Odieux Connard quand il décortique les invraisemblances des productions hollywoodiennes. Il est impossible de regarder un de ces films en y cherchant une quelconque vraisemblance, ils ne fonctionnent que sous un angle purement émotionnel. Ah mon dieu, mais pourquoi prend-elle le risque de partir chercher ce connard de chat, alors que des milliers d'autres attendent d'être euthanasiés à la SPA faute de mémères à chachats, mondieu, mondieu, mais quel suspense !
Mais alors c'est quoi un film ? C'est quoi un acteur ? C'est faux, çe doit être faux, sinon ça ne marche pas.
Je ne connais pas Jean Tulard, mais j'adore quand les vieux druides énoncent des vérités accessibles à n'importe qui, mais que eux seuls semblent capables de formuler. Les fossoyeurs du cinéma français, les hystériques de la nouvelle vague, ont prétendu s'abolir du faux.
Merveilleux Jean Tulard, capable de ramener cette évidence au premier plan avec son élégance d'érudit : le cinéma c'est de la fiction. Oser préférer un bon western à certains films de Marcel Carné, trop intellectuels, et ce devant deux crétins pontifiants, révérant ce qu'ils ont enterré la veille, c'est de l'esprit comme je l'aime. Le cinoche c'est du cinoche, réfléchir c'est déjà flétrir.
M'en fout finalement, je regarde Alien comme tous les films, comme ça me plait. Je me réjouis de constater que les écrans de contrôle à bord du Nostromo ne choquent pas par leur vétusté, leur affichage en mode écran Hercules, pour les nostalgiques de la ligne de commande, restent en phase avec le reste du décor.
Non, l'élément qui me fait tiquer, le détail qui tue, ce sont les slibards. Ripley démontre son avance sur la mode en matière de tonsure intime, bien, mais sa petite culotte accuse les années, et ce n'est rien à coté du kangourou baillant à l'entrecuisse des acteurs masculins qui sortent d'hibernation.
Oui, eh bien vous, vous regardez ce que vous voulez, moi je regarde les petites culottes. Tiens, ça aussi ça manquait dans le musée Giger les étoffes, monstrueusement érotique mais pas sensuelle pour un sou, sa majesté Hans Ruedi. Frustration à son maximum, les neurones en feu et rien à tripoter (j'ai l’exubérance cérébrale tripoteuse), il m'aurait fallu plaquer une robe sur une hanche ou me sniffer une foufoune comme un rail de coke, priant qu'elle soit épargnée par toute tyrannie hygiéniste, capable enfin de dévoiler sa véritable odeur enivrante. Il me fallait de l'organique, il me fallait de l’œstrogène, c'est ça où je trucidais quatre espagnols.
Je suis donc allé boire une bière dans le bar en face du musée, là où ont été prises les photos du début de ce post parfaitement inutile.
Bonjour chez vous.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mais au départ, c'est ce petit bijou de listing contenu dans la FAQ du site de H.R. Giger que je voulais vous transcrire, le mode d'emploi pour devenir un artiste. Learn, learn, learn. Le formatage en gras n'est pas d'origine, c'est juste pour me faire plaisir avec ce qui m'a le plus étonné.
I'm an aspiring artist and a big fan of Mr. Giger's work, and was wondering if you could possibly give me some advice? Any help you could give me would be greatly appreciated, particularly if you could guide me as to what courses you feel would be of most benefit to me.
Dear Aspiring Artist:
Here is my advice. Think of it as a five-year plan:
Take whatever courses you find the most interesting.
Study closely the work of the Old Masters.
Stop making art that originates only from your own imagination.
Stay with one technique until you perfect it.
On any given day, always be in the middle of reading a book. When you finish one, start the next. Fiction, nonfiction, biographies, autobiographies, history, science, psychology, or how to build a kite. Anything but go easy on the comic books.
Buy and read the first 6 pages of newspaper every day and also the editorial commentaries. Skip the entertainment section. Su Doku is fine. Do the crossword puzzle.
Fill up a sketchbook every month with pen or pencil drawings of the world around you, not from your imagination.
Buy a book on figure drawing. It's the only art book you will ever need.
Until you can draw an accurate portrait of someone, you don’t know how to draw.
Stay away from the airbrush. You'll never master it, hardly anyone ever has.
Visit every museum in your city. Often, until you have seen everything in it. Every kind of museum. Not only the art museums but, of course, those as well.
Forget about contemporary art by living artists, at least for the next few years.
Stay away from most art galleries. Go to art auctions. That's where the real action is.
Learn to play chess.
Take a business course.
Talk to you mother or father at least once a week.
Stop going to the movies until you have rented and seen every film on this list. http://www.time.com/time/2005/100movies/the_complete_list.html
Do not watch television unless it’s the news or documentaries.
Do not use an Ipod.
No video games, either.
Learn a foreign language.
Learn to cook.
Spend 8 hours in a hospital emergency room.
Save up money so you can travel to a foreign country within the next five years.
Do not litter.
Avoid politically correct people.
Vote in every election or never dare to utter a political opinion. You are not entitled to one.
Buy a digital camera and take photos every day.
If you see nothing interesting to photograph, you will never be a good artist. Keep only one photo of every ten you take. Delete the rest. It will force you to learn how to edit the garbage from your life, to make choices, to recognize what has real value and what is superficial.
Visit an old age home.
Listen to classical music and jazz. If you are unable to appreciate it at least as much as contemporary music, you lack the sensitivity to develop into an artist of any real depth.
Go to the ballet. Classical or Modern, it doesn't matter. It will teach you to appreciate physical grace and the relationship between sound and movement.
Wake up every morning no later than 8 AM, regardless of what time you went to sleep.
Learn to play a musical instrument.
Learn to swim.
Keep your word.
Never explain your art. People who ask you to do so are idiots.
Never explain yourself. Better yet, never do anything that will, later, require you to explain yourself or to say you're sorry.
Always use spell check.
Stop aspiring and start doing.
This will keep you very busy but it can't be helped.
In my opinion, this is how you might, possibly, have a shot at becoming a good artist.
Hope this helps,
Les Barany
I'm an aspiring artist and a big fan of Mr. Giger's work, and was wondering if you could possibly give me some advice? Any help you could give me would be greatly appreciated, particularly if you could guide me as to what courses you feel would be of most benefit to me.
Dear Aspiring Artist:
Here is my advice. Think of it as a five-year plan:
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Stop making art that originates only from your own imagination.
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On any given day, always be in the middle of reading a book. When you finish one, start the next. Fiction, nonfiction, biographies, autobiographies, history, science, psychology, or how to build a kite. Anything but go easy on the comic books.
Buy and read the first 6 pages of newspaper every day and also the editorial commentaries. Skip the entertainment section. Su Doku is fine. Do the crossword puzzle.
Fill up a sketchbook every month with pen or pencil drawings of the world around you, not from your imagination.
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Stay away from the airbrush. You'll never master it, hardly anyone ever has.
Visit every museum in your city. Often, until you have seen everything in it. Every kind of museum. Not only the art museums but, of course, those as well.
Forget about contemporary art by living artists, at least for the next few years.
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Learn to play chess.
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Stop going to the movies until you have rented and seen every film on this list. http://www.time.com/time/2005/100movies/the_complete_list.html
Do not watch television unless it’s the news or documentaries.
Do not use an Ipod.
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Listen to classical music and jazz. If you are unable to appreciate it at least as much as contemporary music, you lack the sensitivity to develop into an artist of any real depth.
Go to the ballet. Classical or Modern, it doesn't matter. It will teach you to appreciate physical grace and the relationship between sound and movement.
Wake up every morning no later than 8 AM, regardless of what time you went to sleep.
Learn to play a musical instrument.
Learn to swim.
Keep your word.
Never explain your art. People who ask you to do so are idiots.
Never explain yourself. Better yet, never do anything that will, later, require you to explain yourself or to say you're sorry.
Always use spell check.
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This will keep you very busy but it can't be helped.
In my opinion, this is how you might, possibly, have a shot at becoming a good artist.
Hope this helps,
Les Barany
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Salut bande de nazes,
Le surdoué doit retenir son impatience et ne pas agir de suite mais j'ai eu bien envie d'encore changer de pseud pour en faire "Naza lit " (le surdoué se trouvera un z'héros qui se sera son mètre à panser.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Salut bande de nazes,
Il a été porté à mon attention que pour notre plus grande délectation notre prisonnier préféré a gratté le papier de sa plume (non, pas celle-là) qu'il a ma foi for belle (je répète: pas celle-là). Ou, devrais-je plutôt dire, monde numérique oblige, il a pitonné sur son clavier, mais non seulement l'image est moins jolie, elle est également moins parlante.
Se serait-il évadé? Ou se trouve donc son Chateau d'If? Il nous livre ses impressions de voyage en Suisse avec la verve et la morve qui lui sont inégalables. Pourvu qu'il continue à y jeter sa gourme et en revienne avec d'autres récits.
Je l'envie ce salaud d'arriver à commettre de tels textes, à côté de son imagination bien ronde, bien dodue, bien charnue, la mienne fait figure d'une figue sèche aplatie après être passée sous les plantes cornées d'un troupeau d'éléphants en train de charger.
Vite, je retourne à ma lecture!
zeHibou- Messages : 254
Date d'inscription : 12/02/2015
Age : 59
Localisation : location unknown
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Hugues prétendit, et même a écrit:Pour les gens, le surdoué est un connard imbue de sa personne, qui sait tout sur tout, ne peut s'empêcher de ramener sa science, est incapable de comprendre que les autres ne sont pas capable de comprendre et s'en moque sans gêne.
Mais foutez-moi la paix, lisez mes archives si vous n'avez rien de mieux à faire, mais foutez-moi la paix !!!
Et puis, oh, eh, hein, bon, je ne suis pas le seul à répondre à cette description sur le forum.
Je tiens le listing des concernés à la disposition de la modo. Si je vous lis la liste, ça donne... tiens, c'est bizarre, non..., attendez cinq minutes... j'ai du confondre... non, ça c'est la liste des modos, j'ai du me gourer sur l'en-tête du listing... à moins que... non, merde, je ne la retrouve pas ma liste... j'en ai deux pareilles. Mais qu'est-ce que c'est que ce bousin ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je te rappelle que la liste des modos est fluctuante,
suivant en cela leur sexualité,
pour dernière preuve en date la sortie en catimini du modo Yul qui fort de sa sexualité classique n'en pouvait plus de côtoyer si impudiquement des dépravés notoires usant du flou pour masquer une pédalerie intrinsèque.
suivant en cela leur sexualité,
pour dernière preuve en date la sortie en catimini du modo Yul qui fort de sa sexualité classique n'en pouvait plus de côtoyer si impudiquement des dépravés notoires usant du flou pour masquer une pédalerie intrinsèque.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je le trouve beau ce tableau et représentatif d'une époque plutôt épique.
C'est vrai ça en fait t'es rare mais des exceptionnels comme toi, y'en a plein en fait
"c'est pas plus de 30 degrés pour la tunique et t'oublieras pas l'assouplissant" : m'a dit de te dire Lyne, c'est un cageot mais bon on l'aime bien au village et elle a de jolies gambettes.
C'est vrai ça en fait t'es rare mais des exceptionnels comme toi, y'en a plein en fait
"c'est pas plus de 30 degrés pour la tunique et t'oublieras pas l'assouplissant" : m'a dit de te dire Lyne, c'est un cageot mais bon on l'aime bien au village et elle a de jolies gambettes.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
zeHibou a écrit:Numero6 a écrit:Salut bande de nazes,
Je l'envie ce salaud d'arriver à commettre de tels textes, à côté de son imagination bien ronde, bien dodue, bien charnue
Si au moins il ne s'agissait bien que d''imagination... cela m'aurait consolée.
Mais que nenni... comme quoi, bien décrite la réalité est bien souvent plus fantasque que l'imaginaire.
Moi aussi je l'envie ce salaud, non, de commettre de tels textes... mais de continuer à arriver à rester dans cette réalité sans défaillir.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
met un filtre
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouaih mais non... De toute façon, c'est trop tard et je me remercie de ne pas avoir su poser un filtre ...
Au moins, je n'ai jamais mal là où ... d'autres oui!
Au moins, je n'ai jamais mal là où ... d'autres oui!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Post rempli de haine et d'une mauvaise foi hallucinante, plein de vulgarité sexuelle et d'allusions graveleuses, où s'en prennent plein la gueule les suisses, les blondes, les journalistes, les chroniqueurs, les zèbres, et encore, c'est parce que je manquais de munitions. Un trop plein de rage à évacuer, une détestation de l'instant insoluble dans la térébenthine : la constatation amère que les autres, aussi, peuvent avoir raison. Parfois.
Attention, ça va chier dans les chaumières, y en aura pour tout le monde.
Attention, ça va chier dans les chaumières, y en aura pour tout le monde.
- Les blondes, au pied ! Biatches.:
- Je bande pour Darius
Et pourtant hein, avec sa tête de gendre idéal du siècle passé, brushing-cravate et costard tristouille, personne ne lui accordera le mérite du moindre effort dans la biatchitude.
Il me renvoie à l'éternelle considération sur les talons hauts : "c'est pas pratique pour courir après le bus", à croire que la principale occupation dans la journée d'une femme est de piquer un rush après les transports en communs !
"Les machines Nespresso je n'en veux pas, sur le sommet du K2 il n'y a pas de prise de courant. Alors basta !"
Je sais, ça n'a aucun rapport, mais j'avais besoin de me chauffer le clavier avec mes fantasmes habituels, ristretto et talons hauts.
Disons que je ne vois pas le père Darius au sommet de l'Everest se faire un petit Voluto en talons-aiguilles. Je vous dis que je ne suis pas encore chaud, faut que ça vienne, c'est de la sueur et des larmes tout ça.
Darius, c'est la discrète dans une soirée arrosée, celle que tu ne calcules pas, celle qui est soit célibataire par faditude soit macquée à l'usure. Celle qui doit passer son temps aux archives quand elle ne court pas après le bus.
Entre deux shots de Vodka, tu lui parles sans y prendre garde, en attendant que la blonde à jupe I- -Sodo finissent de pomper Eude aux toilettes, on ne sait jamais, la première dose n'aura peut-être pas suffi à soigner son angine.
Et la discrète te répond. Avec aisance. Avec calme. Rien qu'en reposant son verre sur le guéridon Ikea, son assurance tranquille effondre ton projet de thérapeutique amygdalienne (après le footjob et le blowjob, le tonsiljob). Des réminiscences archéologiques se reconnectent, tu te souviens que ta bite peut être dictatoriée par autre chose que par de la radasse-biatch-fuck-me-pump. Tu sors de l'esclavage du baroque, tes organes sont encore capables de frémir pour le subtil.
Éléonore revient des gogues en déglutissant fortement. Normal. Mais elle continue à déglutir, en faisant la grimace. Aucune nausée, de la douleur. L'inflammation de l'arrière-gorge a résisté à l'injection inter-labiale précédente. Du séminal générique à tous les coups. Il serait temps d'agir pour éviter le phlegmon. Le sirop de corps d'homme bio a fait ses preuves.
Non assistance à personne en danger. C'est comme ça.
L'égoïsme masculin le plus pur. Le renoncement au devoir sacré.
Ton système rétro-braguettaire se met en branle (wharf) sous l'impulsion d'une souris grise en talons plats et pantalon de grand-mère. La terre entière peut crever. Toute autre considération est secondaire.
Darius me fait cet effet-là. Je bande pour Darius.
Ce type-là te chatouille une glande atrophiée par les médias. A force de constater l'effet produit par la vulgarité tu finissais par te convaincre qu'"ils" te fournissaient la came ad hoc, celle dont tu as vraiment envie. Et Darius t'injecte le sérum qui relance tes hormones subtiles.
Mais c'est bon ça !
Tu découvres que le raffiné te flashe la tête plus définitivement que l'attaque des punch-lines massives (jeu de mots comme dirait Robert) (je sais, prétendre connaitre un groupe né dans les années 80 pour paraitre jeune, c'est faire tournoyer le porte-clé de ta chambre à l'Hospice du Dernier Soupir pour émouvoir la jouvencelle pré-pubère). Tu te gavais de Burger et la poule au pot te place en orbite béate. (Il doit y avoir un jeu de mots à faire, démerdez-vous).
Commençons par la dissection des fuck-me-or-I-Destroy-You de service, de la grosse bitch médiatique, de la salope débordante de nichons qui revendique d'être regardée dans les yeux, j'ai nommé Stéphanie Pahud, linguiste à l'université de Lausanne (whhooouuuuaaarrff, la loose, pourtant, linguiste, hein, sur un malentendu...) et du philosophe sociologue, bientôt prix Nobel de littérature, Eric Zemmour.
Deux putes que l'on aime détester. Deux grosses salopes manipulatrices payées pour chatouiller en toi la glande hypertrophiée, celle qui te fait te sentir intelligent en comparaison.
L'émission complète pour ceux que le sujet intéresse :
La blondasse, mère de famille (je suppose que ça donne des compétences en géopolitique), se targuant de ses compétences linguistiques à l'université de Lausanne (wharf) (NDLR : ouais, c'est bon, on a compris, t'es lourd là, ils ont quand même des bons restos italiens à Lausanne, et des dealers tout à fait respectables), qui se la pète sévère du haut de son maquillage de pute et de sa bretelle de sous-tif apparente, la pure connasse arrogante qui te déclenche l'impérieux besoin de lui plonger sa face dans la cuvette des chiottes pour lui apprendre à vivre, cette déjà détestable personne te percute la glande haineuse dés l'entrée.
L'attaque est méprisante, le but est de casser, de se mettre en valeur, de placer sémantique et linguistique tout en portant l'accusation d'élitisme. Salope, un bon gang-bang devrait lui apprendre à ne pas ouvrir sa bouche inconsidérément.
Et à ma gauche du ring, la crevette rachitique de Zemmour venue vendre son livre aux helvètes, endurci par les débats télévisés français, le véritable penseur de la soirée, celui qui avance des idées, lui. Allez Eric From Frouze, claque-lui sa face à cette pouffe aux mamelles arrogantes, démonte-lui le cabinet au démonte-pneu.
Mais comment qu'il la déchire l'enseignante de mes couilles, la blondasse despotique, la lausanienne mamelles-me-voici.
Et puis, il y a Darius. Mon petit Darius, mon choupinet des bois, ma puce bleue.
Je vais pas faire ma pute, je partage volontiers.
Le style Darius est éblouissant. Il flatte, il cajole, il fait son premier de la classe, son lèche-boules, il ne repose jamais une question deux fois, il n'insiste pas.
Mais en fait c'est un tueur froid et méthodique.
Vous pourrez ainsi noter que lors de cette interview, il réussit à traiter ces deux cabots de cabotins, et sans jamais revenir sur le talent gâché par la coke, il finit par faire dire à Frédéric Beigbeder qu'il conviendrait de consacrer plus de temps à bosser.
Si après ses questions tu n'as compris que ces malandrins sont les rois de l'exercice de style parfaitement vain, à lire entre Bécon-Les-Bruyères et Garge-Les-Gonnesses un jour de gréve du RER B, bon, ben, je sais pas moi..., relis Musso !
Whaaaaa ! Encore ! Change pas de main ! C'est déjà venu mais change pas de main, la phase de résolution n'est plus qu'une voluptueuse prolongation de l'orgasme !
Sa série d'interview est visible sur Youtube sous le titre "Pardonnez-moi".
Je vous colle celle de Dipardiou.
Mais même l'entretien avec Madame Chirac réussit l'exploit de capter l'intention. Ce type est un génie. Et il bosse. Il connait la biographie de ses invités sur le bout des ongles. Sous couvert de flatterie, il ne perd jamais une occasion de rappeler qu'il tient l'invité par les couilles, qu'il connait sa bio par cœur. Je suis sur qu'il bluffe de temps en temps. Je fais la même chose. Fausse modestie et flatterie mêlées finissent par imposer à l'invité de hausser son propre niveau.
Cet enculé de Darius balaye les banalités d'usage en rappelant qu'il les connait, que c'est de l'acquis, qu'elles n'appellent aucune polémique, au lieu de les affronter il les accepte en douceur, amortie au filet. Balles neuves.
Je lui reconnais un mérite hors du commun, il fait parler les gens.
pour l'apprécier, il faut comprendre une chose inaccessible à tous les hauts potentiels ratés de ce forum. Dés que tu te sors les doigts du cul, dés que tu commences à organiser, à décider, à prendre les choses en main, tu dois affronter 95 % de connards qui se rangent tous derrière la même bannière : "Je ne suis pas d'accord".
Tu as beau savoir qu'ils finiront par suivre comme des moutons et que tu les amèneras là où tu l'as décidé, ils font un peu chier quand même.
Dés que tu fais quelque chose tu te trompes. C'est la quatrième loi cachée de la thermodynamique : tout corps inerte qui se bouge le cul produit des erreurs.
Tu as donc 95 % de connards qui s'exclament en cœur "on te l'avait dit qu'on était pas d'accord !"
Au début tu ergotes, tu débats, tu exposes tes arguments, tu confrontes, tu sollicites la contradiction. Mais non, par principe, ils sont "pas d'accord".
Alors tu les encules.
Parce que !
Parce que c'est plus rapide d’envoyer "je vous ai compris" aux colons d'Alger que de justifier les intérêts macro-économique de la décolonisation.
Parce qu'il va plus vite de terrorisez un pays entier avec le meurtre de quelques journalistes séniles, plutôt que de devoir se justifier d'une politique ultra-sécuritaire que même la Stasi n'aurait jamais osé avouer publiquement.
Parce qu'il est infiniment plus productif d'affirmer à une zèbrette que ses arguments ont fait flamboyer tes arborescences que de lui signaler que son intelligence intuitive peut-être qualifier d'intuitive, mais pas beaucoup plus, quand au terme intelligence, ce n'est pas qu'il soit impropre, mais il sent un peu des pieds, quand même. Mais que tu l'aimes bien quand même.
Seulement voilà, faut pas que ça se voit. Parce que les autres, ils sont pas d'accord.
Il finit par se créer deux langages parallèles et hermétiques l'un à l'autre. Celui pour les décideurs (normalement décideur c'est pas un gros mot, ça désigne ceux qui se font chier à prendre les décisions) et le discours pour ceux qui ne sont pas d'accord, jamais, ceux qui croient que leur mission sur terre est de dire : "non".
De fils en aiguilles, les décideurs finissent par avoir un peu tendance à décider à leur avantage.
Mais faut pas que ça se voit.
J'en connais par exemple qui organise des IRL en bas de chez eux. Mais attention hein, c'est pas parce ça les arrange, hein, c'est parce que c'est une zone 52 propice aux zèbres, une faille sémantique qui métabolise les normo-pensants aussi vite que tu m'oublies, coquine. Tout décideur finit par décider à son avantage. Sinon ça servirait à quoi de s'emmerder à décider ? Je vous le demande.
Et c'est là qu'intervient le génie de Darius. Il réussit à faire croire à ses invités qu'il comprend très bien le langage des décideurs, ce qui est vrai, et dans la foulée il leur envoie son ballon d'oxygène toxique, les mecs respirent, se déboutonnent, se détendent du string.
Puisque cet idiot de journaliste propre sur lui comprend, après tout c'est un professionnel représentatif des 95 % de larves soumises, c'est que les autres crétins peuvent comprendre.
Et ils se lâchent.
Et là, ça commence à se voir qu'ils pensent avant tout à leurs gueules avant de penser au peuple ou de croire aux fadaises qu'ils baptisent opinions pour amuser les gogos.
Ben oui, comme tous les décideurs, comme tous ceux qui prennent des risques, ils le font dans leur intérêt. Mais faut pas le dire. Sinon les autres sont pas d'accord. On les connait. Ils sont assez cons pour aller voter pour nous élire, ça te situe le niveau !
Et c'est pour ça que je déteste la bitch surmaquillée nibards en avant, linguiste à l'Uni de Lausanne (wharf), elle pourrait porter des Pigalle de chez Louboutin que ça ne changerait rien. (enfin,heu, faut voir, y sont comment ses pieds ?)
Je la déteste parce qu'elle a raison.
Ses questions sont justifiées, ses remarques sont justes.
Elle a raison.
Le bouquin de Zemmour entretient l'inhibition des masses. Prions mes frères, en ces temps eschatologiques il vaut mieux s'agenouiller, le ventilateur à merde fera moins de taches. Le Suicide Français : tout un programme !
Mais dieu qu'elle a raison.
Cette conne.
Conne parce qu'en voulant se mettre en valeur en percutant le Zemmour, elle ne fait que renforcer l'idée que les écrits de Zemmour sont pleins de trucs dangereux, pernicieux.
Quoi de mieux pour exciter la curiosité du bon peuple ?
C'est bon ça, coco, ça fait vendre la polémique.
En adoptant l'affrontement full-frontal, cette crétine offre des munitions à Zemmour, elle lui permet de monter au filet pour balancer des smatchs, de lui couper la parole, de la mépriser ouvertement, de la ridiculiser, de balayer ses objections comme autant de plumes. Il lui suffit de balancer du name-dropping, de rappeler le "hors-contexte", d'attaquer au padamalgame, pour lui mettre la tête dans la cuvette.
Bref, je lui reproche de très mal choisir le terrain de la bataille, d'adopter celui qui convient le mieux à Zemmour, l’agressivité et l'affirmation péremptoire, l'argument d'autorité. Faut pas se lancer dans la mêlée le nichon au vent. Ça peut faire mal.
Voilà ce qu'il en coute de péter plus haut que son cul. Il arrive un moment où le gag-me-make-up ne suffit plus à imposer ses idées. Son absence de réflexion se voit trop. Elle ne peut dissimuler qu'elle ne fait que reprendre les idées des autres. Sans les maitriser. Je crois même que ça se voit qu'elle s'en fout. Dans le fond.
Sa pensée se résume à "moi et les femmes d'abord."
Son autorité ne repose que sur la place que sa société lui accorde.
Mais, cooonnnaaaasssseeee, tu es suisse, en Suisse, dans ton pays, sur ton terrain, tu la jouais consensuel, tolérante, discrète, ferme sur les principes, Zemmour pouvait s'accrocher pour imposer son point de vue. Mais non, au lieu de défendre tes propres couleurs, tu fais ta maligne à vouloir te la jouer plus connasse française que les françaises. Donc tu te fais massacrer. La première règle d'un combat est de protéger ses flancs. Pas d'envoyer toutes les troupes en première ligne.
Zemmour, de la pouffe médiatique, il s'en coltine une douzaine au petit déjeuner. Toutes ces filles de bonne famille sorties de Sciences-Po, animatrices de débat qui se voudraient polémiques et si politiquement corrects au point d'en devenir écœurants, ces bitcheezes ne doivent leur poste qu'à leur décolleté ou à la hauteur de leurs fuck-me-pump, un peu à Maman aussi et beaucoup à Papa. Alors avec lui, ça ne marche pas. Le rat est là pour vendre son livre. La bête médiatique maitrise toutes les ficelles. D'universitaire il la rabaisse à blondasse prétentiarde. Il la descend de son trône pour l'envoyer sur l'autre. De trône. Celui avec l'eau courante.
A la place de la blondasse, j'aurais fait mon Darius, j'aurais dit que le livre de Zemmour posait des questions importantes, et gnagnagna, difficiles à percevoir de la Suisse, et gnagnagna, éclairez-nous grand maitre sur l'urgence de ces questions. Et pendant que Maitre Zemmour paraderait sur son argumentaire, je lui placerais une botte à la Darius, veloutée, softissime, un pet de mouche vaseliné,
- ...oui, d'ailleurs, Alain Soral posait déjà les mêmes questions dans Comprendre l'Empire paru il y a longtemps maintenant, le problème semble se prolonger en France depuis un bon moment, n'est-il pas ?
Blam, dans ta gueule le rat.
Moi, Zemmour, je l'aime bien. Mais c'est instinctif. Tu vois un petit qui se la joue un peu trop, la baffe doit partir. Tu ouvriras le bec quand tu feras quarante centimètres de plus le nain. Va plutôt nous chercher les cafés.
Le Darius il est bizarre, il semble considérer que sa fonction est de te faire voir ce que tu n'aurais pas vu. Et le meilleur moyen qu'il ait trouvé est tout simplement de laisser parler l'invité. De lui faire employer son vrai langage, celui qu'il utilise quand il se retrouve avec ses semblables, pas celui inventé pour les 95 % de connards.
Dingue, non ?
Et là, toi la pernicieuse, toi la maudite, toi lamatelas, tu plantes tes ongles dans mon regard lucide ? Tu crois m'immoler dans une ruelle immonde de Brasilia par ton objection, me laisser croupe offerte à des toxicos sidaïques avec ta pertinence. Péronnelle !
Et pourquoi ki fon pa pareil, les otes, si ça marche ?
Tu sais que tu nous fais du Stéphanie Pahud sans le savoir ? Stéphanie. Mais si enfin, la blondasse à gloss de la vidéo, suis un peu merde, j'en ai marre de faire tout le boulot. Tu poses les bonnes questions mais derrière c'est aussi vide qu'un programme politique aux européennes.
Toi aussi les affrontements entre Stéphanie et Eric ont réussi à te faire croire que tu pensais ?
C'est le but ma couille. Te faire croire que tu penses. Te faire croire que tu as des idées. Voire des opinions les jours de canicule.
Ben non, t'en a pas. Rien. Nada. Que dalle.
C'est toute l'arnaque, et elle marche divinement. Te faire croire que tu as des opinions. Celles que l'on vient de te prémacher et qui se termine en isme. Chiffons rouges pour crétins patentés.
Tu viens de te faire tabouler l'émotionnel pour t'injecter en fraude des idées de merde. Horripilant Zemmour contre Lalie Glosso. Seuls les puristes peuvent me lire. (pour les autres, Glosso comme Gloss, et Lalie comme glossolalie, parler dans une suite de syllabes incompréhensibles mais revêtant l'aspect d'une langue véritable, c'est plus clair maintenant ? Vous m'avez énervé sur ce coup, je vais me chercher un café).
Ils sont là pour ça. Ce sont des pantins. C'est toujours celui qui a le pognon qui décide. Celui qui possède les médias choisit ceux qui causent dans le poste. RTS chaine publique, libre des contraintes fiduciaires ? Le secteur publique regorge des pires putes soumises au système et au politiquement correct.
Je veux bien admettre que le cheptel est réduit en Suisse. Constitué en grande partie par des alémaniques au front bas. Mais sans déconner, ils n'ont pas de pointure valable à mettre en face de Zemmour ? Alors pourquoi la blondasse sémantique et linguistique ? Pourquoi elle ?
Le même discours, la même agressivité, la même absence de vision, tenus par un gros boudin fagoté chez Kiabi, la mode à petit prix, la réaction saine exploserait dans l'instant : "mais ferme ta gueule connasse et retourne torcher tes gosses, peine-à-jouir." Alors, que si ça trouve, la grosse moche c'est le coup du siècle qui t'extrapole le prépuce jusqu'à l'évanescence. Même à ceux qui n''en ont plus, les trépanés du gland. C'est pour dire. Salope, va !
Quand t'es moche, c'est comme quand t'es un mec, t'as intérêt à ne pas dire n'importe quoi, faut au minimum faire croire que tu t'intéresses au sujet.
Sinon, Baston.
Gare aux nichons.
Alors pourquoi la blondasse ? Pourquoi la brunasse animatrice ?
Pour servir la soupe.
Comme avant.
Chaude et à l'heure.
La blondasse pose la question que le téléspectateur moyen se pose. C'est bien beau tout ça Monsieur Zemmour, la France est foutue, il y a trop d'arabes, trop d'impôts, des politiciens de pacotille, mais à vous entendre il ne reste plus que le potager et la BAD (Base Autonome Durable) au fin fond de la Lozère ou du Valais. Ce serait pas un peu négatif comme propos ? Ce ne serait pas oublier que tout change tout le temps et que les bonnes places sont rares ? Surtout au fond du Valais ?
Vous savez qu'on ne vous a pas attendu pour porter ce diagnostic calamiteux ? Vous savez que notre valeureuse armée s'entrainent aux frontières françaises, prête à repousser les hordes de français faméliques ?
Mais putain, mais des arguments elle en avait trois pelletées à portée de la main.
Oui mais. La blonde ne sert qu'à faire balayer l'objection par Zemmour. Parce que derrière ça ne suit pas. Un diplôme de l'uni, un métier de prof, deux enfants et un collier à pafs repeints aux couleurs de la Suisse ne suffisent pas à donner une vision de la société, à savoir traquer les limites d'un discours polémiste.
Et la blonde elle est contente. Elle a montré qu'elle était vachement cool, qu'on peut être femme, prof de linguistique, sapée comme une pute à deux dollars, ET tenir tête au polémiste français du moment. Je te raconte pas comment elle racontera à ses petits-enfants qu'elle a terrassé le dragon Zemmour sans lâcher un pouce de terrain. Pauvre conne. Pathétique. Idiote utile.
T'es là pour montrer tes nibards, t'es là parce que ça t'excite à mort qu'on regarde tes nibards, t'es là pour qu'on ingère la dialectique zemmourienne en matant tes nibards.
Et pendant ce temps-là : Darius. Mon chéri, mon amour, ma caille sauvage, ringard dés sa naissance, vieux dés l'enfance, la nuque fléchie devant sa première institutrice, le costard-cravate pour sa première colonie de vacances, le premier de la classe dans sa couveuse de la maternité.
Le soumis qui fait exposer par Madame Chirac elle-même son avidité pour l'argent et le pouvoir.
Ou alors régalez-vous avec ça,
Intervieweur au World Economic Congress à Davos, le Darius est capable de flatter le génie d'Attali tout en révélant l'insondable vacuité de la pensée d'un des maitres du monde. Grandiose. Double salto arrière avec boucle piquée dans ton cul, mais où ai-je laissé Rigobert, mon cactus préféré ?
Il ne fait pas vraiment zèbre le Darius, il ferait plutôt soumise de chez soumise au système. Lèche-culs de haut vol. Sans les mains.
Invitée à une IRL zébrée, je le vois bien hocher sa tête de premier communiant en écoutant la description du Haut Potentiel, se faire préciser les détails de la Douance et flatter le zèbre naïf par un petit "tout à fait, Dabrowski l'avait très bien montré". Boum, t'es mort. Ou t'es con. Ou t'es zèbre. Trois concepts relativement proches. (ça ne veut rien dire, mais ça me fait rire. Alors bon, faut pas chercher)
Mais sur sa fiche Wikipedia, il est noté ceci :
Enfant unique, d'un père iranien expatrié né en 1917 et d'une mère neuchâteloise, Irène Rochebin, qui a fait parti des enfants enlevés et placés en institutions dans les années 50. Élevé dans une environnement de peur, de crainte et dans la noirceur du monde, il a connu l'amour de la littérature et des livres grâce à sa mère aimante et attachante. Premier de classe, chahuteur parfois et petit roi à la maison, il rêve de devenir enseignant. Il continua ensuite ces études au collège Voltaire de Genève et pris plaisir à se mettre en scène devant ces camarades, en imitant des personnalités publiques.
Et depuis lors, le petit Darius continue de se foutre de la gueule des puissants en leur léchant les pompes, en les faisant parler, parodies d'eux-mêmes. Moi je dis, si ça c'est pas une exploitation d'un Haut Potentiel, ben merde.
Je n'ai pas d'autre argument.
- Darius...
- ... ?
- Je t'aime.
- Manquerait plus que j'épargne les brunes :
- Faut pas croire, je ne déteste pas plus les blondes que les brunes. Pas moins.
Je déteste les blondes qui m'enduisent d'erreur.
C'est bien ce qu'elle a fait cette garce, enduit j'étais. L'horreur.
J'avais visionné l'émission complète il y a quelques mois, et j'avais trouvé Zemmour magistral. Entre la blondasse à disperseur de phéromones (il parait que c'est pour ça que vous agitez votre chevelure les filles) et la brune à faciès de pub avant la prise de laxatifs, j'ai commis l'erreur fondamentale de ne leur accorder aucun crédit.
Trop potiches, trop regarde-moi-penser, trop je-ne-peux-pas-vous-laisser-dire-ça. Trop connes quoi.
Et puis en valdinguant d'une vidéo à l'autre sur Toutube, j'ai atterri sur l'extrait de l'émission occupé par la blondasse. Et là, je n'étais pas prêt, pas encore sur la défensive, et oui, elle avait raison. Simplement raison.
Salope !
Je la hais !
Pas parce qu'elle est blonde, ça, j'arrive encore à le tolérer venant d'une femme, même si...
Pas parce qu'elle est Suisse, ça encore..., dans les moments de solitude...
Mais parce qu'elle compose la horde qui m'assaille dans mes pires cauchemars, le troupeau de connards prétentiards, la légion qui pue de la gueule, les illettrés de naissance, les bas-bleus insignifiantes, les mous du cervelet, toute cette population que je n'enverrais pas au goulag si seulement ils voulaient bien respecter la politesse de ne jamais avoir raison.
Cette cohorte de rats misérables qui t'obligent à renoncer à l'élaboration conceptuelle la plus pharaonique, la plus intangible, la plus parfaite, parce que oui, merde, ils ont raison, ça marche pas mon truc.
Et si par hasard ton isolement social, ton intolérance aux autres, ta vie de no-life n'était pas liés à une intelligence hors norme mais au fait que tu sois une méga-chieuse ma petite chérie ?
Ça fait saigner les gencives, hein ? C'est même pas vrai d'abord, hein ? Chieuse ? Définition !
Chieur devant l'éternel, je sais accepter la sentence. C'est moins flatteur que surdoué, alors je délocalise. Les chieurs c'est les autres.
Mais c'est le même principe. Se forcer à tenir compte de l'avis d'une personne qu'en toute logique et respect humain, tu te dois de museler pour l'empêcher de nuire.
Mais que ça fait mal ! C'est un travail de Titan ! Un effort des halles !
Je vais te tuer le gnome, je vais te défroquer sans intention sexuelle aucune, mais qu'est-ce qui t'a pris d'avoir raison ? Mais tu ne pouvais pas fermer ta gueule ? Il faut que je refasse tous les calculs maintenant, c'est malin !
Mais oui, malgré sa face de blowjob-just-say-no la blondasse a raison. Son argumentaire vole au ras des pâquerettes, elle n'a aucune subtilité dans l'affrontement, aucun sens de la rhétorique, elle ferait s'esclaffer le premier commercial aviné, elle est nulle, mais merde, salope, elle a raison.
Je me cherche des excuses. Je pense à tous les arguments disponibles dans la périphérie du canton de Vaud qu'elle aurait pu lui balancer à la hure, cette hase. (oui, tout comme les lièvres, les suissesses ont TOUTES des jambes interminables. Et ben maintenant tu le sais.)
Mais non, comme toujours, il a fallu que ses commentaires soient emballés dans le papier gras du féminisme (mélange de "je suis aussi forte que toi" et de "tu me dois le respect parce que j'ai des nichons"). Tu es contre les femmes, tu es un macho, donc tu es un monstre, donc tu dis n'importe quoi.
Ah, tu vois, j'ai des excuses.
Mais quel con ! Mais que je suis con ! Mais comment j'ai pu être aussi con !
Qu'il est voluptueux de suivre la pensée d'un génie. Qu'il est douloureux de devoir tenir compte de l'avis des cons.
Parce que tu ne sais jamais quand il va leur prendre la lubie d'avoir raison.
T'as pas le choix, t'es bonnard pour la corvée du tri, la lentille dans le saladier de cailloux.
Parce qu'avoir tort face à un génie, bon, je le classe dans la catégorie sodomie douce, je pourrais presque y aller d'une petite agitation approbatrice du sphincter.
Mais se rendre compte que je viens d'avoir tort face à un crétin, c'est la loose de la mort qui rode au ventre fécond de la bête immonde, la déchéance, le bannissement vers Vulcain, et c'est la tête couverte de cendres et d'asticots morts que je dois lâcher la bave aux lèvres "moui, tu avais raison".
- Pardon ? J'ai pas bien entendu.
- Tu avais raison.
- Pardon ?
- Tu avais raison. C'est bon maintenant, on va pas faire la semaine la-dessus, on s'encule ou on boit une bière ? C'est pas que j'ai soif.
L'arrogance du crétin pour la rare fois où il a raison !
Le pire c'est que cet idiot te rend hommage.
- Ah, tu vois, ce coup-ci j'avais raison. Une fois de temps en temps ça m'arrive. Tu permets que je savoure ou bien ?
Et c'est le supplice à subir pour garder le statut de celui qui a toujours raison. Il te faut faire amende honorable pour les rares fois où le crétin gagne à la loterie. Et t'infliger la modestie pour toutes les fois où il joue. Au cas où il gagnerait. On ne sait jamais.
Le génie est beaucoup moins fatiguant. Sans fournir le moindre effort, en gobant tout ce qu'il dit, tu as peu de chances de te tromper. Short, tongs et Mojito.
Bon, ben, c'est bon, je me suis trompé, je me suis trompé, et, oh, ça va, hein ?
- Darius, Mon papillon bleu, fais-moi un gros câlin, j'ai pas le moral sur ce coup, la blondasse elle fait rien qu'à m'embêter, bouhouhou, snif. J'aime pas quand les autres y zont raison, surtout quand c'est une femme, surtout quand elle est blonde, surtout quand elle est canon et que j'ai aucune chance.
- Darius, tu dors ?
- .../...
- .../...
- Les hommes, jamais là quand on a besoin d'eux. C'est bien la peine d'être aussi intelligent !
- Darius ?
- .../...
- Tu m'aimes ?
- .../..rffll
- Darius ?
- .../...
- Les brunes aussi.
- Darius ?
- C'était juste pour justifier le titre du spoiler. Bonne nuit mon amour. Ça me fait du bien quand on communique.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Son amour pour sa fille, sa famille, son chien et la lecture sont prépondérants dans sa vie privée.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
MEDIUM IS MESSAGE ?
And what about blowjob ?
Heu... NO !
Heu... NO !
Daya think I'm a Hore if I suck your dick ?
Heu... NO !
MEDIUM IS MESSAGE !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 est de retour
Et en pleine forme !!
Tu nous mettrais un petit avatar pour le plaisir des yeux ?
J'aimais George perso, ça me faisait grave fantasmer...
Et en pleine forme !!
Tu nous mettrais un petit avatar pour le plaisir des yeux ?
J'aimais George perso, ça me faisait grave fantasmer...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Alors, heureuse ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
J'aime bien celle ci
#mode jem'occupedequoimoi off#
#mode jem'occupedequoimoi off#
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
οἶος a écrit:Son amour pour sa fille, sa famille, son chien et la lecture sont prépondérants dans sa vie privée.
Rigole pas avec mon idole du moment.
C'est bizarre comme phrase. Un vrai lisse de chez Babyliss aurait dit "ma fille, ma femme, mon chien et la lecture sont prépondérants dans ma vie".
Il ne dit pas "sa fille", il dit "son amour pour sa fille".
Il ne dit pas Josette, il dit "sa famille".
Et tout ce petit monde n'est prépondérant que dans sa vie privée, pour le reste il y a la RTS je suppose.
Je reste convaincu que nous avons affaire à un faux lisse, un vrai couillu entré en résistance. Ou peut-être simplement à un des derniers professionnels, qui s'en tient aux basiques, faire parler les gens et laisser les téléspectateurs se démerder, sans faire sa pute hystérique pour passer au zapping.
A mon point de vue, celui-là, avant qu'il laisse tomber le masque de lissitude, il doit falloir faire ses preuves pour gagner sa confiance. C'est pas le genre à se déclarer surdoué. Il est pas fou.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Les joies du langage corporel !
Tu le sens bien mon gros amour torride !
ah ? C'est ce truc-là une femme ? Mais ça craint tu sais !
Robertooooo, tu es où Robertooooo ?
George Clooney gaydar
According to 2209 visitors George Clooney is 72% gay.
The average gay-rating on gay-or-straight.com is 69%, which means George Clooney has been voted highly gay.
Et c'est pas moi qui le dit !
Ça c'est du viril !
Tu le sens bien mon gros amour torride !
ah ? C'est ce truc-là une femme ? Mais ça craint tu sais !
Robertooooo, tu es où Robertooooo ?
George Clooney gaydar
According to 2209 visitors George Clooney is 72% gay.
The average gay-rating on gay-or-straight.com is 69%, which means George Clooney has been voted highly gay.
Et c'est pas moi qui le dit !
Ça c'est du viril !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Darius quote.
Votre oasis?
Gaston Gallimard disait, dans l’ordre: «Les bains de mer, les femmes, les livres.» Je dirais plus prosaïquement: mon lit. Les quelques minutes où l’esprit divague, avant le sommeil, c’est la liberté totale.
C'est pas du zèbre, ça madame ?
Votre oasis?
Gaston Gallimard disait, dans l’ordre: «Les bains de mer, les femmes, les livres.» Je dirais plus prosaïquement: mon lit. Les quelques minutes où l’esprit divague, avant le sommeil, c’est la liberté totale.
C'est pas du zèbre, ça madame ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, d'accord, il ne semble pas malheureux. Tsss, tsss, tssss. Nobody's perfect.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Rigole pas avec mon idole du moment.
C'est un extrait de ton lien wikipedia, ne sais si ses propres mots, un résumé de sa bio, un commentaire journalistique.
Et je ne m'en moque pas, je trouve cela puissant.
Bon moi j'ai pas encore de chien, mais un jour inch allah j'aurais réussi ma vie.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
@Chacal, juste pour faire mon kakou, kelb prête-t-il à confusion en berbère comme en arabe en cas de mauvaise prononciation ?
Te fait pas chier à répondre, c'était juste pour enchainer sur le chien, mon petit cœur.
Te fait pas chier à répondre, c'était juste pour enchainer sur le chien, mon petit cœur.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Comme m'a dit un élève, si à trente ans tu n'as pas ton frigo, un clic-clac et une Playstation, tu as loupé ta vie.Bon moi j'ai pas encore de chien, mais un jour inch allah j'aurais réussi ma vie.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je sais Nicolas, je suis un looser, à trente ans je n'avais pas de Playstation.
Faut dire qu'on n'avait pas encore inventé l'électricité, j'ai une excuse.
C'était pour relancer le débat intergénérationnel, bande de jeunes.
Faut dire qu'on n'avait pas encore inventé l'électricité, j'ai une excuse.
C'était pour relancer le débat intergénérationnel, bande de jeunes.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est vrai qu'il pète la pêche notre numéro6
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Rigole, j'ai même pô de playstation môa alors .... à mon âge ....
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Stauk a écrit : Mutin est un con.
Suce les petits bleus s'est enquéri : C'est qui Mutin ?
EFF a omis de demander : Tu pourrais citer tes sources Stauk ?
Heureusement qu'il reste des piliers pour maintenir le niveau sur ZC.
Tu vas bien Offset ? Tu sais que tu as dépassé le nombre de fils ouverts par Fata Morgana ?
Patate précisa : On s'en balec.
Uccen contra : Tiens, elle bouge encore la baleine.
Nicolas picola (je déconne merde, c'était juste pour la rime, je sais qu'il est clean le goret mélancolique).
Suce les petits bleus s'est enquéri : C'est qui Mutin ?
EFF a omis de demander : Tu pourrais citer tes sources Stauk ?
Heureusement qu'il reste des piliers pour maintenir le niveau sur ZC.
Tu vas bien Offset ? Tu sais que tu as dépassé le nombre de fils ouverts par Fata Morgana ?
Patate précisa : On s'en balec.
Uccen contra : Tiens, elle bouge encore la baleine.
Nicolas picola (je déconne merde, c'était juste pour la rime, je sais qu'il est clean le goret mélancolique).
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Dame Seli a écrit:je ressens quelque chose de pathétique ; genre la pov' fille qui gueule à tout va : "mais aimez-moi quoi ! voyez pas comment je suis chouette ! j'ai besoin d'un mec à mes côtés !"
je n'aime pas qu'on me dise ce que j'ai à faire, mais qu'on me donne un avis quand je le demande
j'aime bien les smileys dans les messages, mais j'oublie d'en mettre ; déjà que le clavier va tout juste assez vite pour ma pensée ....
Qui j'aimerais ? (ou qui j'aimerai ?) un homme un minimum combatif, que les difficultés ne découragent pas, qui ne se débinent pas dès que ça coince, qui dialogue, qui sache exprimer ses émotions et ressentis, qui sache m'écouter.
j'assume depuis quelques années mes cheveux gris.
Ah oui, je suis fumeuse, je n'ai pas envie qu'on m'emmerde avec ça ; quand je serai décidée à arrêter, je le ferai.
Je n'aime pas faire à bouffer, je n'aime pas repasser, je n'aime pas faire du shopping, je ne suis pas sportive.
je lis beaucoup, surtout de la science-fiction et du fantastique, je suis une grande fan de Stephen King.
C'est même pas drôle, Dame Seli, tu t'occupes toi-même du bizutage que j'impose à toute demande d'inscription au Club6, le fil des couillus, plein de bière, de mauvais gout et de grand respect pour celles qui nous supportent.
Tu m'as l'air d'un pur bonheur du matin, toi !
Je passe direct à l'étape suivante. Tu sais que tes écrits font vibrionner mes arborescences ?
C'est un test.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6, je vais bien, merci
Pour les fils, je ne les comptes plus, mais je commence à être blasé. Ouvrir des fils qui n'intéressent personne
où le partage est absent me fait un peu mal. Autant causer avec un mur
Numero6
Pour les fils, je ne les comptes plus, mais je commence à être blasé. Ouvrir des fils qui n'intéressent personne
où le partage est absent me fait un peu mal. Autant causer avec un mur
Numero6
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Nicolas picola (je déconne merde, c'était juste pour la rime, je sais qu'il est clean le goret mélancolique).
Goret mélancolique, j'aime, j'adore, j'kiff !!!
Et oui, j'picole plus ma loute (expression du Nord). Mon thérapleutre m'a même libéré, médicalement parlant, je ne suis plus en dépression.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Tu sais que tes écrits font vibrionner mes arborescences ?
C'est un test.
Ben vas-y, vibrionne donc, ça n'a jamais fait de mal à personne ....
Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)
(psst ... ceci est un test également .... )
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, bon, Ok, je reprends.
@Dame Seli,
Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)
Ta question n'est pas une question.
Répondre à ta question n'a aucun intérêt.
D'abord parce que je fais ce que je veux et... parce que je fais ce que je veux.
Que je trouve que mon fil est le seul véritablement intéressant sur ZC parce que j'en produis la plus grande partie, et que, tant qu'à te répondre, le faire sur mon fil a plus de chances d'attirer l'attention d'autres zèbres sur toi, ce qui semble une de tes motivations les plus sincères.
Que j'avance sur des œufs avec une inconnue, ce forum étant truffé de mytho de la douance, qu'un QI élevé n'apporte aucune garantie dans ce domaine et que j'en ai marre de devoir me justifier quand je n'apprécie pas certains écrits.
Que je ne peux m'empêcher de lire tout ce qu'a écrit une inconnue avant de lui répondre, et que j'essaye de rebondir non pas sur la personne que je ne connais pas mais sur l'image qu'elle souhaite donner d'elle-même sur le forum, ce qui me pose un énoooorrrmmme problème parce que souvent les gens ne se rendent pas compte de la masse d'information contenue entre leurs lignes, et que les "mais pourquoi tu dis ça ?" j'ai appris à les gérer dans la vie courante, mais j'aimerais me l'épargner sur ce forum.
Parce que je suis un petit gars bien élevé et que quand on vient écrire sur mon fil, j'essaye d'avoir un mot sympa en réponse, tout en faisant mon Numero6.
Parce que "Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)", il ne faudrait pas grand-chose pour que ça sonne comme "t'es même pas cap' de venir sur mon fil, dégonflé" qui aurait un peu tendance à me tartiner l'oigne, ça marche peut-être avec les Néandertaliens mais ici faut plus s'y prendre à la sournoise, sinon, au piquet.
Que Dame Seli est ze peau-de-vache sans illusion de Kamelott, la prendre comme avatar me paraitrait logique comme punition mais pas comme identification, et comme Perceval, quand je ne comprends pas, je réponds :
C'est pas faux.
Donc, on est d'accord : artichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, chedec, mic, zgaladabardane, résiné et retournelle !
Tu me dois 30 florins.
@Dame Seli,
Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)
Ta question n'est pas une question.
Répondre à ta question n'a aucun intérêt.
D'abord parce que je fais ce que je veux et... parce que je fais ce que je veux.
Que je trouve que mon fil est le seul véritablement intéressant sur ZC parce que j'en produis la plus grande partie, et que, tant qu'à te répondre, le faire sur mon fil a plus de chances d'attirer l'attention d'autres zèbres sur toi, ce qui semble une de tes motivations les plus sincères.
Que j'avance sur des œufs avec une inconnue, ce forum étant truffé de mytho de la douance, qu'un QI élevé n'apporte aucune garantie dans ce domaine et que j'en ai marre de devoir me justifier quand je n'apprécie pas certains écrits.
Que je ne peux m'empêcher de lire tout ce qu'a écrit une inconnue avant de lui répondre, et que j'essaye de rebondir non pas sur la personne que je ne connais pas mais sur l'image qu'elle souhaite donner d'elle-même sur le forum, ce qui me pose un énoooorrrmmme problème parce que souvent les gens ne se rendent pas compte de la masse d'information contenue entre leurs lignes, et que les "mais pourquoi tu dis ça ?" j'ai appris à les gérer dans la vie courante, mais j'aimerais me l'épargner sur ce forum.
Parce que je suis un petit gars bien élevé et que quand on vient écrire sur mon fil, j'essaye d'avoir un mot sympa en réponse, tout en faisant mon Numero6.
Parce que "Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)", il ne faudrait pas grand-chose pour que ça sonne comme "t'es même pas cap' de venir sur mon fil, dégonflé" qui aurait un peu tendance à me tartiner l'oigne, ça marche peut-être avec les Néandertaliens mais ici faut plus s'y prendre à la sournoise, sinon, au piquet.
Que Dame Seli est ze peau-de-vache sans illusion de Kamelott, la prendre comme avatar me paraitrait logique comme punition mais pas comme identification, et comme Perceval, quand je ne comprends pas, je réponds :
C'est pas faux.
Donc, on est d'accord : artichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, chedec, mic, zgaladabardane, résiné et retournelle !
Tu me dois 30 florins.
Dernière édition par Numero6 le Mer 19 Aoû 2015 - 15:45, édité 1 fois
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ah nan, nan, nan, on ne répond pas à une question par une autre question !!!
(c'est "côtelette" que t'as pas compris ? )
(c'est "côtelette" que t'as pas compris ? )
Dame Seli- Messages : 543
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 57
Localisation : Normandie
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bon, bon, Ok, je reprends.
@Dame Seli,
Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)
Ta question n'est pas une question.
Répondre à ta question n'a aucun intérêt.
J'ai pourtant donné une réponse à ta question. "C'est pas faux" ne contient aucun point d'interrogation que je sache.
D'abord parce que je fais ce que je veux et... parce que je fais ce que je veux.
Que je trouve que mon fil est le seul véritablement intéressant sur ZC parce que j'en produis la plus grande partie, et que, tant qu'à te répondre, le faire sur mon fil a plus de chances d'attirer l'attention d'autres zèbres sur toi, ce qui semble une de tes motivations les plus sincères.
Que j'avance sur des œufs avec une inconnue, ce forum étant truffé de mytho de la douance, qu'un QI élevé n'apporte aucune garantie dans ce domaine et que j'en ai marre de devoir me justifier quand je n'apprécie pas certains écrits.
Que je ne peux m'empêcher de lire tout ce qu'a écrit une inconnue avant de lui répondre, et que j'essaye de rebondir non pas sur la personne que je ne connais pas mais sur l'image qu'elle souhaite donner d'elle-même sur le forum, ce qui me pose un énoooorrrmmme problème parce que souvent les gens ne se rendent pas compte de la masse d'information contenue entre leurs lignes, et que les "mais pourquoi tu dis ça ?" j'ai appris à les gérer dans la vie courante, mais j'aimerais me l'épargner sur ce forum.
Parce que je suis un petit gars bien élevé et que quand on vient écrire sur mon fil, j'essaye d'avoir un mot sympa en réponse, tout en faisant mon Numero6.
Parce que "Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)", il ne faudrait pas grand-chose pour que ça sonne comme "t'es même pas cap' de venir sur mon fil, dégonflé" qui aurait un peu tendance à me tartiner l'oigne, ça marche peut-être avec les Néandertaliens mais ici faut plus s'y prendre à la sournoise, sinon, au piquet.
Que Dame Seli est ze peau-de-vache sans illusion de Kamelott, la prendre comme avatar me paraitrait logique comme punition mais pas comme identification, et comme Perceval, quand je ne comprends pas, je réponds :
C'est pas faux.
Donc, on est d'accord : artichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, chedec, mic, zgaladabardane, résiné et retournelle !
Tu me dois 30 florins.
@Dame Seli,
Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)
Ta question n'est pas une question.
Répondre à ta question n'a aucun intérêt.
J'ai pourtant donné une réponse à ta question. "C'est pas faux" ne contient aucun point d'interrogation que je sache.
D'abord parce que je fais ce que je veux et... parce que je fais ce que je veux.
Que je trouve que mon fil est le seul véritablement intéressant sur ZC parce que j'en produis la plus grande partie, et que, tant qu'à te répondre, le faire sur mon fil a plus de chances d'attirer l'attention d'autres zèbres sur toi, ce qui semble une de tes motivations les plus sincères.
Que j'avance sur des œufs avec une inconnue, ce forum étant truffé de mytho de la douance, qu'un QI élevé n'apporte aucune garantie dans ce domaine et que j'en ai marre de devoir me justifier quand je n'apprécie pas certains écrits.
Que je ne peux m'empêcher de lire tout ce qu'a écrit une inconnue avant de lui répondre, et que j'essaye de rebondir non pas sur la personne que je ne connais pas mais sur l'image qu'elle souhaite donner d'elle-même sur le forum, ce qui me pose un énoooorrrmmme problème parce que souvent les gens ne se rendent pas compte de la masse d'information contenue entre leurs lignes, et que les "mais pourquoi tu dis ça ?" j'ai appris à les gérer dans la vie courante, mais j'aimerais me l'épargner sur ce forum.
Parce que je suis un petit gars bien élevé et que quand on vient écrire sur mon fil, j'essaye d'avoir un mot sympa en réponse, tout en faisant mon Numero6.
Parce que "Et pourquoi tu mets cette comm ici ? (et pas direct sur le fil d'où sont extraits ces mots)", il ne faudrait pas grand-chose pour que ça sonne comme "t'es même pas cap' de venir sur mon fil, dégonflé" qui aurait un peu tendance à me tartiner l'oigne, ça marche peut-être avec les Néandertaliens mais ici faut plus s'y prendre à la sournoise, sinon, au piquet.
Que Dame Seli est ze peau-de-vache sans illusion de Kamelott, la prendre comme avatar me paraitrait logique comme punition mais pas comme identification, et comme Perceval, quand je ne comprends pas, je réponds :
C'est pas faux.
Donc, on est d'accord : artichette, tichette de 2, tichette de 3, tichette de 21, michette, chedec, mic, zgaladabardane, résiné et retournelle !
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