Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est quoi le truc avec le lapin crétin? Parce que je me sens visé sans trop comprendre pourquoi et ça ne me plait pas trop.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Algorithme du Lapin Crétin
10 Je suis une merde surdouée
20 Je sens une vergence de la force en ta présence
30 As-tu jamais considéré que toi aussi tu puisses être une merde ?
40 Pour le coté surdoué on verra plus tard
50 Tu ne peux pas me comprendre, je suis surdoué
Non, c'est au cas où des fois y en aurait qui serait un peu long à la détente chez les zèbres.
Ca fait 150 de qi ça ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Le coté obscur de la verge anse de la force .....
du dark vador surdoué que tu es et qu'il faut donc prendre avec délicatesse, doux anse,
justement je cherchais un sujet de méditation ...
mais alors du coup si elle s'était appelée sophie mais qu'elle avait décidé de se convertir à la pétanque en 2015, la force elle se retrouve de quel coté ? obscur ou éclairé ?
du dark vador surdoué que tu es et qu'il faut donc prendre avec délicatesse, doux anse,
justement je cherchais un sujet de méditation ...
mais alors du coup si elle s'était appelée sophie mais qu'elle avait décidé de se convertir à la pétanque en 2015, la force elle se retrouve de quel coté ? obscur ou éclairé ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Où je tue un narcissique et j'achève sa victime.
J'envoie du concept, je démoule de la théorie, je balance du lourd, merde, si je nique pas avec ça, je quitte ce forum de merde.
Mais alors attention, la lecture du spoiler est interdite aux victimes de PN, je respecte leur souffrance.
J'envoie du concept, je démoule de la théorie, je balance du lourd, merde, si je nique pas avec ça, je quitte ce forum de merde.
Mais alors attention, la lecture du spoiler est interdite aux victimes de PN, je respecte leur souffrance.
- Je déclare sur l'honneur n'avoir jamais été victime d'un(e) PN:
- Je m'engage en cliquant à ne pas venir me plaindre des propos tenues à l'encontre des victimes:
Pour en finir avec les Pervers Narcissiques
Pas moins.
Être con, je m'y suis fait. Ce n'est ni réjouissant ni consternant. C'est comme ça, il faut que je vive avec. C'est ça ou mourir jeune. Je ne connais rien du monde, pas grand-chose des gens, je me débrouille avec le minimum syndical et j'essaye de sauver les apparences.
Faire des conneries, c'est autre chose, le doute d'avoir pu les éviter me taraude.
Et lorsque je refais toujours la même connerie, je ne m'interroge plus, je me désole.
Pourquoi, mais pourquoi m'est-il venu l'envie d'aller débusquer un potentiel narcissique ? Charmante personne au demeurant, que je ne verrais jamais, dont je ne subirais jamais la présence et dans l'hypothèse absurde d'une rencontre je suis muni de la grille d'analyse et du taser adaptés.
Alors qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce branque ? Qu'allais-je faire dans cette galère ?
Bof, la réponse je l'ai. J'adore la baston (surtout sur internet où le plus grand risque est de recevoir des mots en pleine face, mon dieu quel angoisse !) et je protège le cheptel : tu touches pas aux femelles duconnard, après elles sont chiantes et elles ont le poil terne.
Mmouais, si seulement c'était si simple.
D'abord parce que le cheptel je n'y touche jamais, donc bon, en bon ou en mauvais état, autant qu'il serve à quelqu'un. C'est bien beau de préserver la ressource, mais faut bien qu'elle soit utilisée un jour. Un coup de bite par un PN c'est mieux que pas de coup de bite du tout.
Ensuite quand tu interviens dans un conflit, la réaction habituelle reste que les protagonistes te regardent courroucés et te demandent de quoi tu te mêles.
Je ne peux pas leur donner tort. Et je partage leur interrogation, mais de quoi je me mêle ?
J'ai une excuse. J'ai toujours une excuse. C'est comme de la monnaie, une excuse faut toujours en avoir sur soi.
Une certaine m'a fait comprendre qu'elle subissait les conséquences d'un conflit entre deux mâles.
Si j'étais moins con, la réponse adaptée aurait du être : "et tu penses que ça me concerne parce que..."
Alors que personne ne m'avait strictement rien demandé, mais alors personne de chez personne, je me suis senti investi d'une mission sacrée, aller mettre des baffes à celui qui me paraissait le plus coupable de la situation.
Et ce n'est pas la première fois, je connais très bien chez moi cette tendance fâcheuse.
Il ne me reste plus que le gout de la baston. Toujours avec plus faible que moi, c'est une règle de base. Je suis con mais pas au point de m'en prendre à plus fort que moi. Dans la connerie comme dans le reste, j'ai mes limites.
Bouhou, mais que cela ne flattait pas mon ego. Et en plus faire couler l'abcès vous embaume d'une délicate odeur de pus assez peu attractive.
Dans ce qui va suivre vous trouverez les aventures de celui qui cherche une raison valable pour avoir fait une connerie. Si possible noble, si possible valorisante.
J'ai les pièces du puzzle, maintenant va falloir me retrousser les manches.- Oui. Pourquoi ?:
- D'abord je voudrais vous expliquer pourquoi je suis prêt à me faire autant chier. Pourquoi je trouve que les bases théoriques que tout le monde use sans vergogne ont du plomb dans l'aile à mes yeux.
First of all, le splendide, le magnificent, le merveilleux, le sublime, ladies and gentlemen, faites un maximum de bruit pooouuurr llleeeeee Peerveerss Naaarcciissssiiiqueee.
Mais d'où ça sort cette connerie ?
Un bon vieux gros salopard de Narcissique ça ne vous suffit pas comme prédateur ? Merde, c'est déjà du lourd, non ?
Qu'est-ce que le concept de pervers narcissique introduit de plus que le narcissique ne sache développer à merveille ? Je ne voyais qu'une seule chose de nouveau, le truc qui sautait aux yeux, l'acolyte jumelé du PN : SA VICTIME.
Aucun psychiatre ne sait définir un PN. Le PN n'existe pas dans le DSM.
Alors que développe ce concept ?
Ou plutôt comment prétend-on en définir les caractéristiques ?
Par ses effets sur la victime.
Par la particularité de sa victime.
Par la fragilité de sa victime.
Par les caractéristiques psychologiques de sa victime.
C'est encore mieux si elle se veut surdouée.
Ma bouchère se contenterait d'un percutant "mais qu'est-ce qu'il me veut ce con ?". Mais ma bouchère ne risque rien, c'est pas le genre à vouloir se meubler l'estime avec un QI hors du commun. Une caisse bien remplie à la fin de la journée suffit à son bonheur.
Définir une pathologie psychologisante par sa victime de prédilection, moi je dis, ça sent l'arnaque. Rien à voir avec le pédophile qui lui, adore sa victime. Le véritable concept développé par le PN n'est pas le PN lui-même, qui aurait plutôt tendance à faire chier, le concept total c'est celui de VICTIME DU PN. Voilà le cœur de cible.
L'enfer des détails. J'étais frappé sur le forum par la finesse des analyses des victimes des supposés PN. Et ça je ne comprenais pas. "Robert est un enculé de sa race, ce bâtard de la mort, ce chien de l'enfer peut crever en enfer", ça je comprends, ça je capte, ça correspond à ce que je connais de l'humain.
Mais produire une analyse fouillée de son prédateur, ça sort de ce que je connais.
Celui qui vient te cambrioler en pleine nuit, celui qui viole ta fille, tu cherches pas à savoir s'il a bien résolu son complexe d’œdipe, tu veux juste lui arracher les couilles pour les lui faire porter en sautoir.
Dans la vidéo de Michel Bak sur les surdoués, la plus pertinente à ce jour, produite par un psychologue cognitiviste et pas par une quelconque psy qui surfe sur la vague, la partie qui fait défaut est celle consacrée au PN. Par rapport au reste de la vidéo où se manifestent son expérience et ses expériences, on sent bien qu'il part sur du mythique, une sorte de révérence obligée au gloubiboulga de la rhétorique surdouée.
Même moi, en cherchant à taquiner ce supposé narcissique, je sentais bien que je merdais grave, sans trop savoir pourquoi. Enfin si, je savais très bien que tout cela ne servait à rien. Que ceux ou celles qui auraient envie de tomber sous son emprise ne tiendraient jamais compte de ce que je pouvais écrire.
Donc je déconnais. Pourquoi faisais-je un truc aussi con ? Et pourquoi une petite voix me soufflait que ses victimes, quelque part, elles y étaient un peu pour quelque chose. Une autre petite voix me disaient que mes tentatives étaient vaines parce que les victimes recherchaient précisément ce genre de type.
- Erich Fromm. Oui, je commence à fatiguer pour trouver des titres de spoiler.:
- Mais tout ça était bien bordélique dans ma tête.
Tout ce que je savais c'est que je me sentais investi de la mission de mettre une tête au carré au sus-nommé. Alors qu'en toute rationalité, ce type m'indiffère totalement. Et que j'ai encore huit épisodes de la série The Knick à visionner.
Je suis obsédé par les narcissiques. J'ai fini par en conclure que j'en étais un. Il existe un grigri magique pour s'épargner cette interrogation : si tu te poses la question, c'est que tu ne l'es pas. Cooool.
Oui, bon ben moi, ça ne me suffit pas. Et pourquoi que Numero6 noircit des pages entières pour attirer l'attention sur un forum que tout le monde lui dit que c'est rempli de gens pas drôles et plutôt prise de tête. Ah, vous voyez, y a un doute quand même !
Et même que Numero6 il aurait un peu facilement tendance à prendre les autres pour des cons. Un peu. Il aurait par exemple la fâcheuse manie de dénoncer les narcissiques à la vindicte populaire. Juste au cas où les autres n'auraient toujours pas compris qu'ils avaient affaire à un Lapin Crétin.
Et puis un mec qui parle de lui à la troisième personne...
Moi je vous dis, j'ai un doute !
J'avais noté certaines similitudes entre les narcissiques et les bonnes femmes à fuir comme la peste.
Dans une vidéo de Richard Grannon, inénarrable avec son Marcel sur ses épaules bodybuildées, l'antithèse de l'intello, j'avais noté ce qu'il appelle "The One Question You Need To Determine If A Narcissist Is A Narcissist" : In what way you need to grow or change ?. Il parait que tu leur fais exploser la marmite avec une question comme ça.
Parce que j'aime bien les trucs qui marchent. Le listing du DSM, pffff...
Et sur un site plutôt bien foutu consacré à la recherche de l'âme sœur, un thème récurrent apparaissait dans les différents articles. Ce sont pas les femmes qui sont ravagées du bulbe, c'est toi qui cherche les emmerdes.
Dans son article intitulé The One Trait to Look For In A Partner sa question centrale reprend le même thème que précédemment : The ability to see one’s own flaws and be accountable for them. La capacité de voir ses défauts et d'en accepter la responsabilité.
Presque tous les sites de conseils pour la drague tourne autour du concept de Nice Guy définit par Denis Glover. Pour résumer, les femmes aiment les hommes pour ce qu'ils sont. Les shit-test ne servent qu'à valider le prospectus présenté par le prétendant. La gentillesse est la cerise sur le gâteau. Mais aucune femme n'aime un homme seulement parce qu'il se montre gentil. La stratégie de la gentillesse pour se distinguer des autres hommes est un échec annoncé. Faux-self.
Tout ça tournait autour du même thème. Fuir ceux qui refusent de s'accepter responsables de leurs actes, d'entendre la moindre critique. Trop vague, la population cible semblait, au plan national, avoisiner les 60 millions.
C'est bien, c'est succinct, c'est efficace, mais je ne me sentais pas suffisamment outillé pour profiler un narcissique avec une fiabilité suffisante.
J'avais une caisse pleine de doutes, mais rien pour en faire quelque chose qui se tienne. Je bricolais dans le narcissisme.
- Richard et Sam font une vidéo:
- Le déclic, ce qui m'a permis de tout réunir, c'est un dialogue sur YouTube entre deux spécialistes revendiqués du Narcissisme en tant que véritable pathologie. Et ce qui a fait le lien c'est leurs réflexions sur l'extension du narcissisme par le fait d'internet.
Celui qui est visible à l'écran, Richard Grannon (RG), que je décrirais comme un autodidacte attentif, capable de prendre du recul avec l'académisme en écoutant simplement ses patients. Il sait se poser les bonnes questions, il est positif, mais il lui manque le petit quelque chose qui lui permettrait d'avoir "the big picture".
Mais il sait écouter, il est très attentif à ce que l'autre lui explique.
L'autre au téléphone, c'est Sam Vaknin (SV), le grand théoricien du narcissisme. Très grosse tête, narcissique déclaré, donc imposteur supposé pour vendre ses livres. Dans un reportage consacré à sa petite personne, il s'amuse à montrer le plaisir qu'il prend à humilier un des journalistes. Je le trouve très crédible quand il prétend être un narcissique. Chacun se fera son opinion.
Ils ont tous les deux un accent pourri, mais ça vaut la peine de tendre l'oreille.
Parce qu'à eux deux, ils font tout sauter. Et j'ai fini par comprendre pourquoi autant de zèbres se disent victimes d'un PN, pourquoi je me sens la mission de leur exploser la tronche à ces nouveaux monstres. Alors que, je vous le rappelle, personne ne m'a jamais rien demandé.
Mais avant de vous livrer la traduction approximative que je me suis fait chier à pondre de leurs échanges, commençons par explorer un autre concept pas inintéressant, le mécanisme d'expulsion de René Girard.
René Girard fait un détour par l’ethnologie et constate que l’ensemble des mythes primitifs et antiques racontent une seule et même histoire : celle d’une crise de rivalités mimétiques au sein de la communauté, qui se résout dans un second temps par l’expulsion d’une victime unanimement désignée, et sacrifiée.
Selon Girard, les mythes seraient autant de récits du sacrifice de la victime émissaire, racontés par les lyncheurs eux-mêmes.
Un petit résumé, ici, bande de nazes.
- Et maintenant, décapsulez une bière, installez-vous confortablement, une pipe n'est pas inappropriée si elle évite de basculer dans la frénésie mandibulaire, concentrez-vous, ces deux-là, quand ils s'y mettent, ça envoie du pâté. Les trucs en italique c'est du Numero6.:
RG : - Hello happy taxpayers, Sam, aimez-vous provoquer les gens ?
SV : - J'aime exposer les faits. Les gens qui ne sortent pas de leur zone de confort, les gens qui refusent de se regarder eux-mêmes sont des gens qui vivent sans problème avec l'injustice, le mal, ce qui est proche d'utiliser l'injustice et le mal pour son propre intérêt, c'est la meilleure définition du narcissisme que j'ai jamais entendue.
Ma motivation est de contraindre les gens à sortir de leur zone de confort, ce qui peut paraitre sadique. Les gens ne devraient pas se polariser sur mes motivations, on ne sait jamais ce qui motive les gens, ils devraient s'intéresser à mon travail et à mes propos.
Le résultat de tout ça est très positif, si l'on tient compte de mes motivations initiales.
RG : - C'est pourquoi je ne supporte pas ceux qui rejettent vos conclusions parce que vous êtes un narcissique. Qui se soucie d'où vient le traitement s'il vous soulage ?
SV : - Les gens cherchent à réduire le message au messager. Ils cherchent à personnaliser les idées, la communication, le message. La partie la plus avisée de la population cherche à faire la distinction entre moi et mon travail.
Je peux être considéré comme un sadique, mais ce qui compte c'est mon travail.
RG : - Avons-nous affaire à une culture internet dans laquelle vous provoquez une personne, ou vous affrontez une personne, ou vous refusez d'être d'accord avec elle, en la réduisant à de mauvaises intentions ou de la cruauté ?
SV : - Internet n'est pas représentatif de l'humanité, seul 20 % y a accès. Et sur ces 20 %, seuls 2 % en sont des acteurs. La vaste majorité des utilisateurs d'internet se contentent de consommer. Les gens actifs sur Internet sont des exhibitionnistes, et, en exagérant, des narcissiques. Ils s'accordent de la valeur, pensant avoir des idées à partager, ils pensent pouvoir motiver les gens, ils pensent que l'histoire de leur vie a un sens qui transcende leur propre biographie.
Les personnes avec qui nous échangeons (I.E. les patients) ne sont pas représentatifs de l'humanité, ils ne sont pas représentatifs des victimes des narcissiques, ils sont un groupe auto-selectionné des victimes de narcissiques, et ce groupe particulier, comme je l'ai dit, est narcissique et exhibitionniste.
RG : - La sub-culture internet constitué par ces gens obsédés par le narcissisme finit par constituer le lieu où ces gens se regardent le nombril.
SV : - C'est pourquoi je vous avais dit que ces gens finissent par jouer au jeu d'une morale narcissisme cosmique. C'est la lutte du bien contre le mal. Cette approche entre la victime/le bien et le narcissique/le mal aboutit au mécanisme d'exclusion, nous sélectionnons une population porteuse du mal pour nous sentir porteurs du bien.
Le narcissisme devient le terrain de jeu de la lutte entre le bien et le mal.
Note de Numero 6 : Pour vous la faire courte, comme je l'ai écrit cent fois, notre société a été déstructurée, par les cocos d'abord, puis par tous ceux que ça arrangent que nous n'ayons plus aucun repère. La démonstration de Yuri Bezmenov est magistrale de simplicité. Juste pour taquiner les filles, voici l'extrait consacré aux idiotes utiles, les féministes.
SV : - Il ne reste plus que des individus flottant dans le chaos, avec personne pour nous dire ce que nous faisons sur terre, dans quelle direction nous allons et comment interagir avec le monde qui nous entoure.
Le narcissisme permet de redéfinir un contexte, de tracer la frontière entre le bien et le mal, d'un coté la lumière, les victimes, de l'autre les ténèbres, les narcissiques.
Et cela donne du sens à la souffrance. Parce que ce n'est pas seulement votre mari qui vous inflige une souffrance, c'est un narcissique, c'est transcendantal, c'est une force de la nature, cela dépasse le cadre de votre mari. Vous avez été victime d'un pouvoir cosmique. Ce qui nourrit votre propre narcissisme.
RG : - J'ai été surpris de constater que chaque fois que je tentais d'humaniser les narcissiques j'ai provoqué des réactions de rage viscérale. A vous entendre je comprends mieux pourquoi.
SV : - Oui, si vous avez souffert, si vous avez été victime, de votre mari ou de votre petit ami, cela n'a pas beaucoup de sens, c'est une souffrance sans signification, comme la vie elle-même. C'est juste du au hasard.
Mais si vous avez victime d'une souffrance bigger than life, alors votre vie prend un sens. Et il y a un élément grandiose dans cette situation.
C'est un phénomène de masse qui tend à concentrer le mal absolu chez les narcissiques.
Quand j'ai commencé en 1995, ce phénomène était imprévisible. Je voulais simplement populariser une obscure pathologie. A l'époque elle n'était pas encore diabolisée. Il ne s'agissait pas d'une force surnaturelle, il ne s'agissait que de personnes. Ces personnes était abimées et susceptibles de blesser, restez à distance : c'était mon seul message au départ.
Tout cela a mal tourné parce que les américains s'en sont mêlés. Ce sont les gens les plus religieux sur terre, et leur religion est puritaine, inquisitoriale, fondamentaliste. Ils ont une culture exhibitionniste.
Au départ ceux qui s'intéressaient à mes travaux étaient surtout européens. Quand les américains ont repris le concept ils y ont injecté leur propre culture. Et ils se sont mis à me détester.
J'ai rappelé que j'avais été diagnostiqué narcissique à deux reprise. Je voulais servir de base de réflexion aux victimes. Mais j'ai été démonisé.
RG : - Faites-vous une différence entre les coverts-narcissiques et les overt-narcissiques ?
Je vous mets ce que j'ai trouvé parce que je ne connaissais pas ces deux concepts.
In contrast to the Arrogant/Overt Narcissist, the Shy/Covert Narcissist is characterized by vulnerability and sensitivity which manifests itself in defensiveness and hostility. Like the Arrogant/Overt Narcissist, the Shy/Covert Narcissist has grandiose fantasies, feels a sense of entitlement, and is exploitive. However, the Shy/Covert Narcissistic personality is characterized by worry, ineffective functioning, unfulfilled expectations, and vulnerability to stress.
SV : - Jusqu'à peu on distinguait les narcissiques classiques qui se regardaient comme les plus parfaits de la terre, grandioses, brillants et les narcissiques par compensation, qui manquaient d'estime d'eux-mêmes et qui compensaient leur sentiment d'infériorité en prétendant être parfaits et brillants.
Les travaux récents invalident cette théorie. Les deux catégories partagent ce sentiment d'infériorité. Je le disais depuis le début, un narcissique sur de lui-même, ça n'existe pas. Les narcissiques se détestent. Ils se sentent inférieurs, défaillants, inutiles. C'est le recours classique du narcissique à un faux-self, prétendre être ce qu'il n'est pas.
Tous les narcissiques sont comme ça. Tous sont timides, tous sont fragiles, tous sont needy.
La seule différence provient de la capacité à projeter ou non leur faux self. Certains dissimulent mieux leur peur, leur anxiété, leur fragilité, etc...
Ceux qui n'ont pas le talent pour dissimuler ces faiblesses sont tentés de faire équipe avec un narcissique plus habile, qui saura masquer leurs propres fêlures. Une sorte de faux-self par proxy.
RG : - L'image classique du mâle alpha sur de lui et dominateur, au volant d'une grosse voiture, et passant d'une victime à l'autre ne correspond pas à la description qu'en font mes patients.
SV : - La raison pour laquelle le narcissisme est si complexe c'est qu'il sous-tend toutes les autres pathologies mentales. Le narcissisme intervient très tôt dans la constitution de notre personnalité, et intervient dans tellement de processus mentaux qu'il peut être qualifié de kaléidoscopique.
La manière actuelle de chercher à réduire les choses entre victimes et narcissiques est digne d'un dessin animé.
Narcissique, empathie, sont des monnaies qui ont été tellement imprimées qu'elles se sont dévaluées, par inflation. Elles ont perdu toute valeur parce que le narcissisme est une pathologie précise, bien définie, au concept bien établi dans le DSM.
Et ce concept clinique ne correspond pas à 95 % des cas supposés. Le concept est devenu tellement confus qu'on est passé du champ médical au champ philosophique, une question éthique si vous voulez.
De même, le concept d'empathie est parfaitement bien défini. L'empathie a été étudié depuis maintenant plus de deux cent ans. Ce sont les allemands qui ont travaillé sur ce sujet les premiers.
Le concept a été détourné pour le confondre avec la compassion, la pitié. L'empathie n'a rien à voir avec ça.
C'est seulement un moyen d'interagir avec les gens en partageant une information universelle, ou une information supposée, en référence au monde intérieur, l'intersubjectivité, (Wiki : C'est l'idée que les hommes sont des sujets pensants capables de prendre en considération la pensée d'autrui dans leur jugement propre. L'intersubjectivité fonde ainsi une théorie de la communication.) même si je n'ai pas accès à votre pensée, je peux utiliser l'empathie comme un instrument pour deviner ce que vous ressentez et avoir des réactions émotionnelles face à cette nouvelle connaissance.
C'est aussi simple que cela. C'est aussi précis que ça.
Le terme d'empathie est maintenant employé pour tous les types d'interaction entre deux personnes.
RG : - C'est pourquoi j'ai abandonné ce terme. J'ai tellement vu de personnes tenir le raisonnement suivant : tu n'es pas empathique avec ma douleur, tu ne me témoignes pas l'attention et les soins que je mérite, DONC, tu es un narcissique. Ça m'est devenu un signal d'alerte pour supposer une personnalité borderline. J'en étais arrivé au point où le recours trop fréquent au concept d'empathie me faisait suspecter une partie du spectre borderline.
SV : - Les victimes vivent dans une chambre d'écho, un équivalent des ombres de la caverne. Jamais les publications sur le narcissisme n'ont été aussi nombreuses. Mais ce que rapportent les victimes est faussé. Les études qui partent du principe que les narcissiques n'ont aucune empathie sont fausses.
Les études récentes montrent que les narcissiques ont de l'empathie, mais uniquement pour d'autres narcissiques. Ils peuvent se glisser dans les pantoufles d'une autre personne, mais à la condition de ne pas y trouver d'émotions, de compassion.
Les psychopathes ou les narcissiques ne le font avec les gens normaux que pour mieux connaitre leurs faiblesses. Mieux les connaitre par le biais de l'empathie leur permet de prendre avantage sur la vulnérabilité de leur victime, de trouver le point faible de l'armure.
Si les narcissiques n'avaient aucune empathie, s'ils étaient incapables de savoir ce qu'être humain signifiait, il ne pourrait enfiler vos pantoufles et vous exploiter.
Clairement, les narcissiques ont de l'empathie. Cette empathie est émotionnellement déficiente et il ne l'utilise que pour obtenir des bénéfices.
RG : - C'est le type d'empathie que les militaires utilisent pour prévoir les stratégies de l'ennemi ?
SV : - Noui, comme les policiers ou les profilers de serial killers. Mais si vous parlez aux victimes ou aux proclamés experts, ils vous disent que les narcissiques n'ont pas d'empathie. Et ils sont très fiers d'avoir réinventé la roue. Ils ne se soucient pas de lire, ils se contentent de répéter la même chose à l'infini, comme dans une chambre d'écho.
Mon expérience m'a montré que l'antienne qui voudrait que les narcissiques n'aient pas d'empathie, et ne s'excusent jamais est complétement fausse.
RG : - Je trouve que la volonté de persister dans cette opinion est très pénible...
SV : - Oui, c'est un peu comme "ne m'empêche pas de réfléchir, ne viens pas me troubler avec des faits".
RG : - J'ai trouvé que les témoignages sur Internet reprenaient toujours la version académique, la frontière entre le bien et le mal, aucune complexité ne devait perturber cette version.
SV : - En 1995, j'ai fait l'effort de décrire cette pathologie, en me présentant moi-même comme un narcissique, et le concept a été complètement transformé, passant d'une science à une mythologie. Personne n'est plus intéressé par l'aspect scientifique, seule la mythologie attire l'attention.
RG : - On peut le comparer à la pornographie, les gens regardent ça pour se donner des sensations.
SV : - C'est ça. Dites-moi que j'ai affronté une force surnaturelle, quelque chose d'incontrolable. Donnez-moi l'absolution pour ma propre responsabilité. La narcissisme est comme un ouragan, un virus, j'ai affronté une catastrophe naturelle personnifiée par le narcissique.
RG : - C'est ce que recouvre le terme de défense alloplastique ?
(Alloplastic adaptation: The subject tries to change the situation, i.e. the external environment.)
SV : - Oui, à mon avis la majorité des victimes se représente avec un locus de controle externe. Je ne controle pas ma vie, ma vie est contrôlée par une force extérieure. Ça peut être le patron, l'état, quelqu'un est responsable pour mes échecs, je n'ai rien à voir avec ça, je suis une victime.
Et nous arrivons au célèbre terme d'aimant, l'aimant à narcissique. L'aimant est un objet passif, on ne peut lui attribuer la responsabilité d'aimanter. Un aimant est un aimant. L'aimant est l'abdication définitive de toute responsabilité, du jugement personnel.
Ah le petit surdoué qui attire le PN comme le labeur le fisc !
RG : - Ceci permet de s'absoudre de toute responsabilité ?
SV : - Exactement, je ne fais aucune faute. Je suis qui je suis. Je suis un aimant. J'attire les narcissiques. Je ne suis que le sujet de cette puissante et inexorable force extérieure qui fait de moi ce qu'elle veut. Et je ne peux rien faire pour y résister, pour faire des choix personnels, pour prendre des bonnes décisions, pour accepter la responsabilité des conséquences de mes actions, parce que ce n'est pas moi qui agit.
Je suis gouverné de l'extérieur par une loi naturelle. Pour assumer ce non-sens, je dois aussi assumer que le narcissique est une force de la nature.
C'est pourquoi je me désolidarise des travaux de Rosenberg et son concept d'aimant.
"Je continue à être la victime de ces prédateurs parce que je suis un aimant à prédateurs".
RG : - Avant de comprendre j'utilisais les mêmes termes à mon sujet "il y a quelque chose en moi qui les attire", mais j'ai réalisé que quelque chose m'attirait chez eux. Rien ne m'obligeait au masochisme, je ne savais pas pourquoi je jouais à ça, mais j'ai compris que c'était moi, moi qui faisait ça, pas un aimant.
SV : - Exactement, nous ne faisons que répéter les conflits irrésolus. Et nous choisissons les personnes avec qui réactiver ces conflits, pour souffrir. Mais ces complexes répétitifs n'ont rien à voir avec la force d'un aimant, c'est un choix. Tout ce que vous faites dans la vie est un choix. Et c'est vous qui choisissez certaines personnes, certaines relations, et par extension, c'est votre faute.
Vous ne pouvez vous absoudre vous-mêmes en vous ré-étiquetant, en déclarant que vous n'êtes pas un humain, que vous êtes un objet, un aimant, soumis à des forces magnétiques.
RG : - Ces propos peuvent choquer, mais je pense qu'ils sont plus efficients pour sortir les gens de la position victimaire, plutôt que de les maintenir dans la position d'objet soumis.
SV : - Je dois dire que j'ai perdu un peu de ma foi dans la volonté des gens de guérir. Pour protester, ça, ils protestent, salement. Mais il y a une récompense émotionnelle dans le statut permanent de victime. Vous êtes le centre de l'attention, vous êtes l'objet de commisération, vous recevez de la compassion, il y a beaucoup de bénéfices secondaires.
Etre une victime est un état addictif. Un comportement d'auto-renforcement.
Je pense que ce qui fait que les gens sont attirés par des personnes incompatibles, inadéquates, abusives, c'est pour garantir la prolongation de leur statut de victimes.
C'est très important parce que c'est devenu part intégrante de leur identité.
L'addiction à une drogue vous apporte beaucoup de choses. Ça vous oblige à vous lever le matin, ça définit votre parcours de vie, ça finit par devenir votre exo-squelette, aussi bizarre que cela paraisse cela finit par donner un sens, anormal, à court terme, mais un sens à votre vie.
C'est une forme d'impuissance acquise.
Les victimes réagiraient avec violence, méchamment et avec colère si vous tentez de contester la victimisation.
RG : - Je trouvais que les questions sur ma page Facebook sur les narcissiques semblaient refléter l'envie de se donner des sensations, d'en faire des héros démoniaques.
SV : - Ce n'est pas une règle générale, mais c'est vrai qu'ils semblent se sentir choisis, sélectionnés par les forces du mal. Le narcissique est devenu le substitut moderne de l'antéchrist. C'est devenu une guerre mondiale. Ils servent aussi de subtitut pour les psychopathes. Par exemple, dans une expérience où l'on demandait d'inventer une fiction sur les troubles mentaux, le narcissisme est régulièrement utilisé, le borderline jamais, pas plus que la psychopathie, rien, pas même la schizophrénie, par contre le narcissisme a été mentionné à chaque fois dans chaque fiction.
Si quelque chose ne va pas chez vous, vous devez être narcissique.
RG : - Le personnage du narcissique semble également envahir les médias. Tout le monde semble parler de ça maintenant.
SV : - Le dernier Prix Pullitzer est un poète. Dans un poème, il demande d'abandonner votre image arrogante de vous-mêmes, il utilise un verbiage qui tourne autour du narcissisme. Une autre artiste, Maria Rabinovich, demande d'abandonner le faux-self. Ce sont devenus des éléments du vocabulaire.
Ce n'est plus une obscure pathologie, c'est devenu une explication globale de notre société, la culture du narcissisme. Ça finit par expliquer des myriades de comportements, y compris le terrorisme et les tueurs en série. Le narcissisme a acquis le pouvoir d'expliquer de nombreuses choses.
RG : - Comment les choses vont-elles évoluer ?
SV : - C'est devenu un phénomène de société. Je suis contacté par de nombreux narcissiques et psychopathes. Cela n'a plus rien à voir avec un diagnostic clinique. J'en ai parlé avec des universitaires, ils pensent que le narcissisme sur Internet est un concept frelaté...
RG : - Le terme de psychopathe a été dévalorisé pour les mêmes raisons tellement il a été utilisé pour tout et n'importe quoi.
SV : - C'est pourquoi je pense que le phénomène n'est qu'à son début. Mais son utilisation commerciale (que nous connaissons bien tous les deux, gros clin d’œil) va s'amplifier. D'autres vont s'engouffrer dans la brèche.
D'un autre coté je pense que les vrais chercheurs vont découvrir des choses étonnantes pour la plupart des gens.
Mais je pense que les études académiques vont surfer sur la vague.
De la même manière qu'ils se sont excités sur les vaccins pour expliquer l'autisme, ils vont faire pareil avec le narcissisme.
Salutations, remerciements, bises à l'oeil, tout ça
- Sergent Chaudard, la parole est à vous:
- Ce qui est passionnant avec ces deux loustics c'est que le narcissisme est leur fond de commerce. C'est pourquoi je les trouve particulièrement pertinents pour faire la distinction entre une pathologie spécifique, rare, et un phénomène de société. C'est comme s'ils voulaient désigner les charlatans du narcissisme pour garder une crédibilité au concept.
Et que Numero6, c'est bien ça qu'il a ressenti. Ce n'est pas l'envie de protéger quelques personnes (qui, je me répète, ne m'avaient strictement rien demandé) qui me guidait, c'est le combat contre le mal absolu (qui selon le cinquième élément ne peut être vaincu que grace à l'amoouurrrr). Sans déconner, je boutais les anglois hors de france, j'arrêtais les sarrazins à Poitiers, je luttais contre la peste noire du narcissisme.
Mais putain que je suis con.
Au moins maintenant je sais pourquoi.
Et la prochaine fois qu'une personne viendra me faire comprendre qu'il ou elle est victime d'un narcissique ma réaction sera tout autre : "tu l'as voulu, tu l'as eu" et j'enchainerais par un magnifique "tu penses que ça me concerne parce que... ?"
Et pourquoi, blessure ultime de ma vanité, j'avais moi aussi succombé aux sirènes des psy du web et des librairies. Quand mon ex me faisait péter les plombs, grace à cette salope de Petitcollin et ses copines, j'ai évaluer trois diagnostics successifs pour m'en sortir, je suis passé de manipulatrice à narcissique et enfin à borderline. Alors qu'en fait ce n'était qu'une putain de connasse hystérique.
Qui ne m'arrivait pas à la cheville.
C'est ce truc-là que je ne sais pas gérer. Comme le dit souvent mon psy en évoquant un ou une de ses patients, mais dieu que le message est clair : "on y arrivera, quoiqu'il arrive on y arrivera, mais putain on pourra dire que tu nous auras fait chier."
C'est la rentrée, je révise mes cours.
Faut pas jouer au docteur, faut pas jouer au psy, sinon on trouve des narcissiques partout.
Un jour j'étais super content, j'étais tombé sur un malade, pour une fois, ça me changeait des patients qu'il faut passer son temps à rassurer. Deux fois le dosage normal ! Le verdict était impitoyable ! Je téléphone au spécialiste de la question qui me répond "pfff, non, c'est rien, faut que ça soit au moins mille fois la normale pour que ce soit significatif..." Zut, ça me faisait un patient de plus à gérer, un bon gros vrai malade c'est tellement plus cool.
Parce que si on se sort de cette mystique narcissique, c'est quand même plus efficient d'utiliser des concepts simples, issus de notre culture franchouillarde qui a fait ses preuves. Ça nous changera de ces capteurs de tendance, toutes ces salopes de Marie France Hirigoyen qui viennent nous vendre leur soupe, de ces exhausteurs de souffrance victimaire, comme le sel est un exhausteur de gout.
Un narcissique c'est une personnalité pathologique, définie par des critères précis.
Un pervers narcissique c'est un phénomène de société, une mystique.
Ah mais, je savais bien que c'était complètement con ce truc. Avant un connard, c'était un connard. On aurait jamais du chercher des trucs compliqués pour désigner les connards.
Ok, Ok, difficile de dire "j'ai épousé un connard", parce que la réponse qui suit c'est obligatoirement "ben t'es bien conne, moi j'ai préféré épousé un mec sympa."
Tandis que déclarer "j'ai épousé un PN, un dangereux pervers narcissique de l'axe du mal et de belzèbuth réunis", on a beaucoup plus de chances de recueillir "oh ma pauvre, comme tu as du souffrir, et comme je te comprends, moi aussi j'ai vécu dix ans avec un PN, un véritable cauchemar".
Je me marre.
Michel Audiard, c'est à vous. Faites-nous rire.
“Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.”
“Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux. ”
“J’ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi et les cons des autres que je ne supporte pas.”
C'est malheureux quand les gens partent de travers dans la vie. Avec des yeux et un cul pareils, elle n'aurait pas dû avoir de soucis à se faire. Eh bien, c'est avec sa tête qu'elle voulait arriver. Elle misait sur son point faible.
Elle se rendait compte qu'elle m'emmerdait, mais c'était plus fort qu'elle de chercher la raison. Les femmes aiment bien savoir pourquoi elles nous les cassent. Spéciale dédicasse
J'abandonne la psychologie pour laquelle je ne suis pas doué.
Parce que j'ai enfin dans la tête quelque chose qui se tient pour représenter les très rares IRL auxquelles j'ai assisté dans une toute petite ville comme Paris.
Avec mon schéma défaillant en tête, je voyais des narcissiques masculins au centre de la scène, que dévoraient des yeux des femelles en manque d'estime d'elles-même, victimes sacrificielles, promises au Dieu PN. C'étaient écrit que les gonzesses allaient morfler.
Je n'aurais du n'en avoir rien à foutre, mais si j'ai l'occasion de me croire supérieur pour compenser mes faiblesses, je ne la rate jamais, point de vue moralité j'étais largement au-dessus du lot. Mouais, je n'avais surtout aucune chance de niquer.
J'ai une excuse, je triquais mollement avec les anti-dépresseurs. J'ai toujours une excuse.
Si j'avais gardé un peu de lucidité, j'aurais respecté ces messieurs dont la tactique me parait maintenant brillante. Au lieu d'offir des fleurs, de jouer de la guitare sous un balcon, de bosser pour frimer en Merco, de faire le beau, de faire le mâle, ils utilisent un truc brillant : ils valident de la zébritude !
L'arnaque du siècle ! Le rapport efficacité/investissement est imbattable.
Je te vends de l'intelligence, ton intelligence, et tu me turluzobes le Nestor. Brillant !
Se la péter grave avec son QI n'est pas un défaut éliminatoire, c'est la condition sine qua non pour niquer. Plus tu balances du concept et du complexe, plus ta nouille a de chances de tremper dans la soupe.
J'ai commencé à avoir un doute quand une zèbrette me tenait à peu près ce langage "ce type est un narcissique de la pire espèce, et en plus, il ne m'a même pas baisée".
Donc, voici mon message à la prochaine low-self-esteem qui ira taquiner du Lapin Crétin pour se gratuler la pansarde à débiter des poncifs : va te faire reluire chez Papandreopoulos, personne ne t'y a obligé. Et ton QI magnétique, tu sais où tu peux te le carrer, hmmm ? C'est plein ? Ben, c'est comme pour d'habitude, démerde-toi !
Voilà, voilà, voilà, que plus personne ne viennent me casser les couilles à se plaindre du vilain monstre qui lui a fait des terribles misères.
- Et Cialis pour tout le monde:
- Numero6 est dangereux, il est capable un jour d'agresser méchamment un supposé narcissique, et le lendemain de chier sur ses supposées victimes. Tout ça pour ramener sa fraise et son ego surdimensionné. C'est le gros problème avec lui, tant qu'il n'a pas réfléchi, il dit à peu près n'importe quoi avec vaillance. Et quand il a compris, il fait exactement la même chose. Voilà pourquoi Numero6 est une légende.
Ne vos fatiguez pas les filles, je sais que le votre était un VRAI pervers narcissique. Il l'a dit plus haut le Richard :Les victimes réagiraient avec violence, méchamment et avec colère si vous tentez de contester la victimisation.
Niquées ! Je vous ai niquées ! Pour une fois que ça m'arrive ! Champagne !
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
oh oui oh oui. Bonjour, puisque tu m'as fait ma tartine du matin, tu veux que je te serve un autre café ? et que je te le touille avec ma cuillère ? un nuage du lait ?
Et sinon tu brodes ou pas ?
Dernière édition par Nath le Sam 29 Aoû 2015 - 10:13, édité 1 fois
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit :
je quitte ce forum
Ne nous quitte pas stp
offset- Messages : 7540
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ugly Brat Brulant Nicolas a écrit:Debout !!!
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
et sinon chez toi le samedi c'est muscu ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et ils deviennent alors P.N. car ils nous forcent à croire à leur agression, la boucle est bouclée.Les victimes réagiraient avec violence, méchamment et avec colère si vous tentez de contester la victimisation.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Je passais juste par là. J'ai rien à en dire mais j'aime ce fil...
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
http://www.ithaquecoaching.com/articles/guide-survie-abrutis-persecuteur-3694.html
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Mily a écrit:Je passais juste par là. J'ai rien à en dire mais j'aime ce fil...
Repos.
Vous pouvez fumer.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi aussi Mily, j'aime bien ce fil
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Moi aussi je l'aime bien
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
(des indices ? des indices ?)
et sinon t'avais une gomme quand tu étais à l'ENA ?
et sinon t'avais une gomme quand tu étais à l'ENA ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numéro6, il est comme le vin.
Il bonifie avec l'âge.
Mais les meufs, il vieillit, sera pas immortel le bougre.
Allez, j'me fais mac mais à l'envers, on commence les enchères à 50 cents.
Il en vaut 3 000 000 0000 00000 0000 00000 000000 plus.
Mais pour un clope, un sourire, et beaucoup de 'je suis comme je suis', vous aurez plus que d'largent.
Qui tente le coup ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numéro6 a écrit:Moi aussi Mily, j'aime bien ce fil
Ravie que ça vous plaise!
Ugly Brat Nicolas: naaaaa mais moi je cherche un PN pour rejoindre le club des victimes. Suis en pleine construction identitaire.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ben y'en a un plein de forum des Pauvres Nazes... Tu as l'embarra du choix.
Mais des gars, pleins de corones (ça fait courage en espagouin), y'en a pas des masses.
Mais y'en a des nazes.
Putain, quand j'ai un bad, j'lis Zeetic et je ris en stock et j'me dis qu'la France elle tip top codac kodak.
C'est plus adopte un mec, mais adopte un clebs.
Mais des gars, pleins de corones (ça fait courage en espagouin), y'en a pas des masses.
Mais y'en a des nazes.
Putain, quand j'ai un bad, j'lis Zeetic et je ris en stock et j'me dis qu'la France elle tip top codac kodak.
C'est plus adopte un mec, mais adopte un clebs.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Où je tue un narcissique et j'achève sa victime.
J'envoie du concept, je démoule de la théorie, je balance du lourd, merde, si je nique pas avec ça, je quitte ce forum de merde.
Mais alors attention, la lecture du spoiler est interdite aux victimes de PN, je respecte leur souffrance.
- Je déclare sur l'honneur n'avoir jamais été victime d'un(e) PN:
- Je m'engage en cliquant à ne pas venir me plaindre des propos tenues à l'encontre des victimes:
Pour en finir avec les Pervers Narcissiques
Pas moins.
Être con, je m'y suis fait. Ce n'est ni réjouissant ni consternant. C'est comme ça, il faut que je vive avec. C'est ça ou mourir jeune. Je ne connais rien du monde, pas grand-chose des gens, je me débrouille avec le minimum syndical et j'essaye de sauver les apparences.
Faire des conneries, c'est autre chose, le doute d'avoir pu les éviter me taraude.
Et lorsque je refais toujours la même connerie, je ne m'interroge plus, je me désole.
Pourquoi, mais pourquoi m'est-il venu l'envie d'aller débusquer un potentiel narcissique ? Charmante personne au demeurant, que je ne verrais jamais, dont je ne subirais jamais la présence et dans l'hypothèse absurde d'une rencontre je suis muni de la grille d'analyse et du taser adaptés.
Alors qu'est-ce que j'en ai à foutre de ce branque ? Qu'allais-je faire dans cette galère ?
Bof, la réponse je l'ai. J'adore la baston (surtout sur internet où le plus grand risque est de recevoir des mots en pleine face, mon dieu quel angoisse !) et je protège le cheptel : tu touches pas aux femelles duconnard, après elles sont chiantes et elles ont le poil terne.
Mmouais, si seulement c'était si simple.
D'abord parce que le cheptel je n'y touche jamais, donc bon, en bon ou en mauvais état, autant qu'il serve à quelqu'un. C'est bien beau de préserver la ressource, mais faut bien qu'elle soit utilisée un jour. Un coup de bite par un PN c'est mieux que pas de coup de bite du tout.
Ensuite quand tu interviens dans un conflit, la réaction habituelle reste que les protagonistes te regardent courroucés et te demandent de quoi tu te mêles.
Je ne peux pas leur donner tort. Et je partage leur interrogation, mais de quoi je me mêle ?
J'ai une excuse. J'ai toujours une excuse. C'est comme de la monnaie, une excuse faut toujours en avoir sur soi.
Une certaine m'a fait comprendre qu'elle subissait les conséquences d'un conflit entre deux mâles.
Si j'étais moins con, la réponse adaptée aurait du être : "et tu penses que ça me concerne parce que..."
Alors que personne ne m'avait strictement rien demandé, mais alors personne de chez personne, je me suis senti investi d'une mission sacrée, aller mettre des baffes à celui qui me paraissait le plus coupable de la situation.
Et ce n'est pas la première fois, je connais très bien chez moi cette tendance fâcheuse.
Il ne me reste plus que le gout de la baston. Toujours avec plus faible que moi, c'est une règle de base. Je suis con mais pas au point de m'en prendre à plus fort que moi. Dans la connerie comme dans le reste, j'ai mes limites.
Bouhou, mais que cela ne flattait pas mon ego. Et en plus faire couler l'abcès vous embaume d'une délicate odeur de pus assez peu attractive.
Dans ce qui va suivre vous trouverez les aventures de celui qui cherche une raison valable pour avoir fait une connerie. Si possible noble, si possible valorisante.
J'ai les pièces du puzzle, maintenant va falloir me retrousser les manches.
- Oui. Pourquoi ?:
D'abord je voudrais vous expliquer pourquoi je suis prêt à me faire autant chier. Pourquoi je trouve que les bases théoriques que tout le monde use sans vergogne ont du plomb dans l'aile à mes yeux.
First of all, le splendide, le magnificent, le merveilleux, le sublime, ladies and gentlemen, faites un maximum de bruit pooouuurr llleeeeee Peerveerss Naaarcciissssiiiqueee.
Mais d'où ça sort cette connerie ?
Un bon vieux gros salopard de Narcissique ça ne vous suffit pas comme prédateur ? Merde, c'est déjà du lourd, non ?
Qu'est-ce que le concept de pervers narcissique introduit de plus que le narcissique ne sache développer à merveille ? Je ne voyais qu'une seule chose de nouveau, le truc qui sautait aux yeux, l'acolyte jumelé du PN : SA VICTIME.
Aucun psychiatre ne sait définir un PN. Le PN n'existe pas dans le DSM.
Alors que développe ce concept ?
Ou plutôt comment prétend-on en définir les caractéristiques ?
Par ses effets sur la victime.
Par la particularité de sa victime.
Par la fragilité de sa victime.
Par les caractéristiques psychologiques de sa victime.
C'est encore mieux si elle se veut surdouée.
Ma bouchère se contenterait d'un percutant "mais qu'est-ce qu'il me veut ce con ?". Mais ma bouchère ne risque rien, c'est pas le genre à vouloir se meubler l'estime avec un QI hors du commun. Une caisse bien remplie à la fin de la journée suffit à son bonheur.
Définir une pathologie psychologisante par sa victime de prédilection, moi je dis, ça sent l'arnaque. Rien à voir avec le pédophile qui lui, adore sa victime. Le véritable concept développé par le PN n'est pas le PN lui-même, qui aurait plutôt tendance à faire chier, le concept total c'est celui de VICTIME DU PN. Voilà le cœur de cible.
L'enfer des détails. J'étais frappé sur le forum par la finesse des analyses des victimes des supposés PN. Et ça je ne comprenais pas. "Robert est un enculé de sa race, ce bâtard de la mort, ce chien de l'enfer peut crever en enfer", ça je comprends, ça je capte, ça correspond à ce que je connais de l'humain.
Mais produire une analyse fouillée de son prédateur, ça sort de ce que je connais.
Celui qui vient te cambrioler en pleine nuit, celui qui viole ta fille, tu cherches pas à savoir s'il a bien résolu son complexe d’œdipe, tu veux juste lui arracher les couilles pour les lui faire porter en sautoir.
Dans la vidéo de Michel Bak sur les surdoués, la plus pertinente à ce jour, produite par un psychologue cognitiviste et pas par une quelconque psy qui surfe sur la vague, la partie qui fait défaut est celle consacrée au PN. Par rapport au reste de la vidéo où se manifestent son expérience et ses expériences, on sent bien qu'il part sur du mythique, une sorte de révérence obligée au gloubiboulga de la rhétorique surdouée.
Même moi, en cherchant à taquiner ce supposé narcissique, je sentais bien que je merdais grave, sans trop savoir pourquoi. Enfin si, je savais très bien que tout cela ne servait à rien. Que ceux ou celles qui auraient envie de tomber sous son emprise ne tiendraient jamais compte de ce que je pouvais écrire.
Donc je déconnais. Pourquoi faisais-je un truc aussi con ? Et pourquoi une petite voix me soufflait que ses victimes, quelque part, elles y étaient un peu pour quelque chose. Une autre petite voix me disaient que mes tentatives étaient vaines parce que les victimes recherchaient précisément ce genre de type.
- Erich Fromm. Oui, je commence à fatiguer pour trouver des titres de spoiler.:
Mais tout ça était bien bordélique dans ma tête.
Tout ce que je savais c'est que je me sentais investi de la mission de mettre une tête au carré au sus-nommé. Alors qu'en toute rationalité, ce type m'indiffère totalement. Et que j'ai encore huit épisodes de la série The Knick à visionner.
Je suis obsédé par les narcissiques. J'ai fini par en conclure que j'en étais un. Il existe un grigri magique pour s'épargner cette interrogation : si tu te poses la question, c'est que tu ne l'es pas. Cooool.
Oui, bon ben moi, ça ne me suffit pas. Et pourquoi que Numero6 noircit des pages entières pour attirer l'attention sur un forum que tout le monde lui dit que c'est rempli de gens pas drôles et plutôt prise de tête. Ah, vous voyez, y a un doute quand même !
Et même que Numero6 il aurait un peu facilement tendance à prendre les autres pour des cons. Un peu. Il aurait par exemple la fâcheuse manie de dénoncer les narcissiques à la vindicte populaire. Juste au cas où les autres n'auraient toujours pas compris qu'ils avaient affaire à un Lapin Crétin.
Et puis un mec qui parle de lui à la troisième personne...
Moi je vous dis, j'ai un doute !
J'avais noté certaines similitudes entre les narcissiques et les bonnes femmes à fuir comme la peste.
Dans une vidéo de Richard Grannon, inénarrable avec son Marcel sur ses épaules bodybuildées, l'antithèse de l'intello, j'avais noté ce qu'il appelle "The One Question You Need To Determine If A Narcissist Is A Narcissist" : In what way you need to grow or change ?. Il parait que tu leur fais exploser la marmite avec une question comme ça.
Parce que j'aime bien les trucs qui marchent. Le listing du DSM, pffff...
Et sur un site plutôt bien foutu consacré à la recherche de l'âme sœur, un thème récurrent apparaissait dans les différents articles. Ce sont pas les femmes qui sont ravagées du bulbe, c'est toi qui cherche les emmerdes.
Dans son article intitulé The One Trait to Look For In A Partner sa question centrale reprend le même thème que précédemment : The ability to see one’s own flaws and be accountable for them. La capacité de voir ses défauts et d'en accepter la responsabilité.
Presque tous les sites de conseils pour la drague tourne autour du concept de Nice Guy définit par Denis Glover. Pour résumer, les femmes aiment les hommes pour ce qu'ils sont. Les shit-test ne servent qu'à valider le prospectus présenté par le prétendant. La gentillesse est la cerise sur le gâteau. Mais aucune femme n'aime un homme seulement parce qu'il se montre gentil. La stratégie de la gentillesse pour se distinguer des autres hommes est un échec annoncé. Faux-self.
Tout ça tournait autour du même thème. Fuir ceux qui refusent de s'accepter responsables de leurs actes, d'entendre la moindre critique. Trop vague, la population cible semblait, au plan national, avoisiner les 60 millions.
C'est bien, c'est succinct, c'est efficace, mais je ne me sentais pas suffisamment outillé pour profiler un narcissique avec une fiabilité suffisante.
J'avais une caisse pleine de doutes, mais rien pour en faire quelque chose qui se tienne. Je bricolais dans le narcissisme.
- Richard et Sam font une vidéo:
Le déclic, ce qui m'a permis de tout réunir, c'est un dialogue sur YouTube entre deux spécialistes revendiqués du Narcissisme en tant que véritable pathologie. Et ce qui a fait le lien c'est leurs réflexions sur l'extension du narcissisme par le fait d'internet.
Celui qui est visible à l'écran, Richard Grannon (RG), que je décrirais comme un autodidacte attentif, capable de prendre du recul avec l'académisme en écoutant simplement ses patients. Il sait se poser les bonnes questions, il est positif, mais il lui manque le petit quelque chose qui lui permettrait d'avoir "the big picture".
Mais il sait écouter, il est très attentif à ce que l'autre lui explique.
L'autre au téléphone, c'est Sam Vaknin (SV), le grand théoricien du narcissisme. Très grosse tête, narcissique déclaré, donc imposteur supposé pour vendre ses livres. Dans un reportage consacré à sa petite personne, il s'amuse à montrer le plaisir qu'il prend à humilier un des journalistes. Je le trouve très crédible quand il prétend être un narcissique. Chacun se fera son opinion.
Ils ont tous les deux un accent pourri, mais ça vaut la peine de tendre l'oreille.
Parce qu'à eux deux, ils font tout sauter. Et j'ai fini par comprendre pourquoi autant de zèbres se disent victimes d'un PN, pourquoi je me sens la mission de leur exploser la tronche à ces nouveaux monstres. Alors que, je vous le rappelle, personne ne m'a jamais rien demandé.
Mais avant de vous livrer la traduction approximative que je me suis fait chier à pondre de leurs échanges, commençons par explorer un autre concept pas inintéressant, le mécanisme d'expulsion de René Girard.
René Girard fait un détour par l’ethnologie et constate que l’ensemble des mythes primitifs et antiques racontent une seule et même histoire : celle d’une crise de rivalités mimétiques au sein de la communauté, qui se résout dans un second temps par l’expulsion d’une victime unanimement désignée, et sacrifiée.
Selon Girard, les mythes seraient autant de récits du sacrifice de la victime émissaire, racontés par les lyncheurs eux-mêmes.
Un petit résumé, ici, bande de nazes.
- Et maintenant, décapsulez une bière, installez-vous confortablement, une pipe n'est pas inappropriée si elle évite de basculer dans la frénésie mandibulaire, concentrez-vous, ces deux-là, quand ils s'y mettent, ça envoie du pâté. Les trucs en italique c'est du Numero6.:
RG : - Hello happy taxpayers, Sam, aimez-vous provoquer les gens ?
SV : - J'aime exposer les faits. Les gens qui ne sortent pas de leur zone de confort, les gens qui refusent de se regarder eux-mêmes sont des gens qui vivent sans problème avec l'injustice, le mal, ce qui est proche d'utiliser l'injustice et le mal pour son propre intérêt, c'est la meilleure définition du narcissisme que j'ai jamais entendue.
Ma motivation est de contraindre les gens à sortir de leur zone de confort, ce qui peut paraitre sadique. Les gens ne devraient pas se polariser sur mes motivations, on ne sait jamais ce qui motive les gens, ils devraient s'intéresser à mon travail et à mes propos.
Le résultat de tout ça est très positif, si l'on tient compte de mes motivations initiales.
RG : - C'est pourquoi je ne supporte pas ceux qui rejettent vos conclusions parce que vous êtes un narcissique. Qui se soucie d'où vient le traitement s'il vous soulage ?
SV : - Les gens cherchent à réduire le message au messager. Ils cherchent à personnaliser les idées, la communication, le message. La partie la plus avisée de la population cherche à faire la distinction entre moi et mon travail.
Je peux être considéré comme un sadique, mais ce qui compte c'est mon travail.
RG : - Avons-nous affaire à une culture internet dans laquelle vous provoquez une personne, ou vous affrontez une personne, ou vous refusez d'être d'accord avec elle, en la réduisant à de mauvaises intentions ou de la cruauté ?
SV : - Internet n'est pas représentatif de l'humanité, seul 20 % y a accès. Et sur ces 20 %, seuls 2 % en sont des acteurs. La vaste majorité des utilisateurs d'internet se contentent de consommer. Les gens actifs sur Internet sont des exhibitionnistes, et, en exagérant, des narcissiques. Ils s'accordent de la valeur, pensant avoir des idées à partager, ils pensent pouvoir motiver les gens, ils pensent que l'histoire de leur vie a un sens qui transcende leur propre biographie.
Les personnes avec qui nous échangeons (I.E. les patients) ne sont pas représentatifs de l'humanité, ils ne sont pas représentatifs des victimes des narcissiques, ils sont un groupe auto-selectionné des victimes de narcissiques, et ce groupe particulier, comme je l'ai dit, est narcissique et exhibitionniste.
RG : - La sub-culture internet constitué par ces gens obsédés par le narcissisme finit par constituer le lieu où ces gens se regardent le nombril.
SV : - C'est pourquoi je vous avais dit que ces gens finissent par jouer au jeu d'une morale narcissisme cosmique. C'est la lutte du bien contre le mal. Cette approche entre la victime/le bien et le narcissique/le mal aboutit au mécanisme d'exclusion, nous sélectionnons une population porteuse du mal pour nous sentir porteurs du bien.
Le narcissisme devient le terrain de jeu de la lutte entre le bien et le mal.
Note de Numero 6 : Pour vous la faire courte, comme je l'ai écrit cent fois, notre société a été déstructurée, par les cocos d'abord, puis par tous ceux que ça arrangent que nous n'ayons plus aucun repère. La démonstration de Yuri Bezmenov est magistrale de simplicité. Juste pour taquiner les filles, voici l'extrait consacré aux idiotes utiles, les féministes.
SV : - Il ne reste plus que des individus flottant dans le chaos, avec personne pour nous dire ce que nous faisons sur terre, dans quelle direction nous allons et comment interagir avec le monde qui nous entoure.
Le narcissisme permet de redéfinir un contexte, de tracer la frontière entre le bien et le mal, d'un coté la lumière, les victimes, de l'autre les ténèbres, les narcissiques.
Et cela donne du sens à la souffrance. Parce que ce n'est pas seulement votre mari qui vous inflige une souffrance, c'est un narcissique, c'est transcendantal, c'est une force de la nature, cela dépasse le cadre de votre mari. Vous avez été victime d'un pouvoir cosmique. Ce qui nourrit votre propre narcissisme.
RG : - J'ai été surpris de constater que chaque fois que je tentais d'humaniser les narcissiques j'ai provoqué des réactions de rage viscérale. A vous entendre je comprends mieux pourquoi.
SV : - Oui, si vous avez souffert, si vous avez été victime, de votre mari ou de votre petit ami, cela n'a pas beaucoup de sens, c'est une souffrance sans signification, comme la vie elle-même. C'est juste du au hasard.
Mais si vous avez victime d'une souffrance bigger than life, alors votre vie prend un sens. Et il y a un élément grandiose dans cette situation.
C'est un phénomène de masse qui tend à concentrer le mal absolu chez les narcissiques.
Quand j'ai commencé en 1995, ce phénomène était imprévisible. Je voulais simplement populariser une obscure pathologie. A l'époque elle n'était pas encore diabolisée. Il ne s'agissait pas d'une force surnaturelle, il ne s'agissait que de personnes. Ces personnes était abimées et susceptibles de blesser, restez à distance : c'était mon seul message au départ.
Tout cela a mal tourné parce que les américains s'en sont mêlés. Ce sont les gens les plus religieux sur terre, et leur religion est puritaine, inquisitoriale, fondamentaliste. Ils ont une culture exhibitionniste.
Au départ ceux qui s'intéressaient à mes travaux étaient surtout européens. Quand les américains ont repris le concept ils y ont injecté leur propre culture. Et ils se sont mis à me détester.
J'ai rappelé que j'avais été diagnostiqué narcissique à deux reprise. Je voulais servir de base de réflexion aux victimes. Mais j'ai été démonisé.
RG : - Faites-vous une différence entre les coverts-narcissiques et les overt-narcissiques ?
Je vous mets ce que j'ai trouvé parce que je ne connaissais pas ces deux concepts.
In contrast to the Arrogant/Overt Narcissist, the Shy/Covert Narcissist is characterized by vulnerability and sensitivity which manifests itself in defensiveness and hostility. Like the Arrogant/Overt Narcissist, the Shy/Covert Narcissist has grandiose fantasies, feels a sense of entitlement, and is exploitive. However, the Shy/Covert Narcissistic personality is characterized by worry, ineffective functioning, unfulfilled expectations, and vulnerability to stress.
SV : - Jusqu'à peu on distinguait les narcissiques classiques qui se regardaient comme les plus parfaits de la terre, grandioses, brillants et les narcissiques par compensation, qui manquaient d'estime d'eux-mêmes et qui compensaient leur sentiment d'infériorité en prétendant être parfaits et brillants.
Les travaux récents invalident cette théorie. Les deux catégories partagent ce sentiment d'infériorité. Je le disais depuis le début, un narcissique sur de lui-même, ça n'existe pas. Les narcissiques se détestent. Ils se sentent inférieurs, défaillants, inutiles. C'est le recours classique du narcissique à un faux-self, prétendre être ce qu'il n'est pas.
Tous les narcissiques sont comme ça. Tous sont timides, tous sont fragiles, tous sont needy.
La seule différence provient de la capacité à projeter ou non leur faux self. Certains dissimulent mieux leur peur, leur anxiété, leur fragilité, etc...
Ceux qui n'ont pas le talent pour dissimuler ces faiblesses sont tentés de faire équipe avec un narcissique plus habile, qui saura masquer leurs propres fêlures. Une sorte de faux-self par proxy.
RG : - L'image classique du mâle alpha sur de lui et dominateur, au volant d'une grosse voiture, et passant d'une victime à l'autre ne correspond pas à la description qu'en font mes patients.
SV : - La raison pour laquelle le narcissisme est si complexe c'est qu'il sous-tend toutes les autres pathologies mentales. Le narcissisme intervient très tôt dans la constitution de notre personnalité, et intervient dans tellement de processus mentaux qu'il peut être qualifié de kaléidoscopique.
La manière actuelle de chercher à réduire les choses entre victimes et narcissiques est digne d'un dessin animé.
Narcissique, empathie, sont des monnaies qui ont été tellement imprimées qu'elles se sont dévaluées, par inflation. Elles ont perdu toute valeur parce que le narcissisme est une pathologie précise, bien définie, au concept bien établi dans le DSM.
Et ce concept clinique ne correspond pas à 95 % des cas supposés. Le concept est devenu tellement confus qu'on est passé du champ médical au champ philosophique, une question éthique si vous voulez.
De même, le concept d'empathie est parfaitement bien défini. L'empathie a été étudié depuis maintenant plus de deux cent ans. Ce sont les allemands qui ont travaillé sur ce sujet les premiers.
Le concept a été détourné pour le confondre avec la compassion, la pitié. L'empathie n'a rien à voir avec ça.
C'est seulement un moyen d'interagir avec les gens en partageant une information universelle, ou une information supposée, en référence au monde intérieur, l'intersubjectivité, (Wiki : C'est l'idée que les hommes sont des sujets pensants capables de prendre en considération la pensée d'autrui dans leur jugement propre. L'intersubjectivité fonde ainsi une théorie de la communication.) même si je n'ai pas accès à votre pensée, je peux utiliser l'empathie comme un instrument pour deviner ce que vous ressentez et avoir des réactions émotionnelles face à cette nouvelle connaissance.
C'est aussi simple que cela. C'est aussi précis que ça.
Le terme d'empathie est maintenant employé pour tous les types d'interaction entre deux personnes.
RG : - C'est pourquoi j'ai abandonné ce terme. J'ai tellement vu de personnes tenir le raisonnement suivant : tu n'es pas empathique avec ma douleur, tu ne me témoignes pas l'attention et les soins que je mérite, DONC, tu es un narcissique. Ça m'est devenu un signal d'alerte pour supposer une personnalité borderline. J'en étais arrivé au point où le recours trop fréquent au concept d'empathie me faisait suspecter une partie du spectre borderline.
SV : - Les victimes vivent dans une chambre d'écho, un équivalent des ombres de la caverne. Jamais les publications sur le narcissisme n'ont été aussi nombreuses. Mais ce que rapportent les victimes est faussé. Les études qui partent du principe que les narcissiques n'ont aucune empathie sont fausses.
Les études récentes montrent que les narcissiques ont de l'empathie, mais uniquement pour d'autres narcissiques. Ils peuvent se glisser dans les pantoufles d'une autre personne, mais à la condition de ne pas y trouver d'émotions, de compassion.
Les psychopathes ou les narcissiques ne le font avec les gens normaux que pour mieux connaitre leurs faiblesses. Mieux les connaitre par le biais de l'empathie leur permet de prendre avantage sur la vulnérabilité de leur victime, de trouver le point faible de l'armure.
Si les narcissiques n'avaient aucune empathie, s'ils étaient incapables de savoir ce qu'être humain signifiait, il ne pourrait enfiler vos pantoufles et vous exploiter.
Clairement, les narcissiques ont de l'empathie. Cette empathie est émotionnellement déficiente et il ne l'utilise que pour obtenir des bénéfices.
RG : - C'est le type d'empathie que les militaires utilisent pour prévoir les stratégies de l'ennemi ?
SV : - Noui, comme les policiers ou les profilers de serial killers. Mais si vous parlez aux victimes ou aux proclamés experts, ils vous disent que les narcissiques n'ont pas d'empathie. Et ils sont très fiers d'avoir réinventé la roue. Ils ne se soucient pas de lire, ils se contentent de répéter la même chose à l'infini, comme dans une chambre d'écho.
Mon expérience m'a montré que l'antienne qui voudrait que les narcissiques n'aient pas d'empathie, et ne s'excusent jamais est complétement fausse.
RG : - Je trouve que la volonté de persister dans cette opinion est très pénible...
SV : - Oui, c'est un peu comme "ne m'empêche pas de réfléchir, ne viens pas me troubler avec des faits".
RG : - J'ai trouvé que les témoignages sur Internet reprenaient toujours la version académique, la frontière entre le bien et le mal, aucune complexité ne devait perturber cette version.
SV : - En 1995, j'ai fait l'effort de décrire cette pathologie, en me présentant moi-même comme un narcissique, et le concept a été complètement transformé, passant d'une science à une mythologie. Personne n'est plus intéressé par l'aspect scientifique, seule la mythologie attire l'attention.
RG : - On peut le comparer à la pornographie, les gens regardent ça pour se donner des sensations.
SV : - C'est ça. Dites-moi que j'ai affronté une force surnaturelle, quelque chose d'incontrolable. Donnez-moi l'absolution pour ma propre responsabilité. La narcissisme est comme un ouragan, un virus, j'ai affronté une catastrophe naturelle personnifiée par le narcissique.
RG : - C'est ce que recouvre le terme de défense alloplastique ?
(Alloplastic adaptation: The subject tries to change the situation, i.e. the external environment.)
SV : - Oui, à mon avis la majorité des victimes se représente avec un locus de controle externe. Je ne controle pas ma vie, ma vie est contrôlée par une force extérieure. Ça peut être le patron, l'état, quelqu'un est responsable pour mes échecs, je n'ai rien à voir avec ça, je suis une victime.
Et nous arrivons au célèbre terme d'aimant, l'aimant à narcissique. L'aimant est un objet passif, on ne peut lui attribuer la responsabilité d'aimanter. Un aimant est un aimant. L'aimant est l'abdication définitive de toute responsabilité, du jugement personnel.
Ah le petit surdoué qui attire le PN comme le labeur le fisc !
RG : - Ceci permet de s'absoudre de toute responsabilité ?
SV : - Exactement, je ne fais aucune faute. Je suis qui je suis. Je suis un aimant. J'attire les narcissiques. Je ne suis que le sujet de cette puissante et inexorable force extérieure qui fait de moi ce qu'elle veut. Et je ne peux rien faire pour y résister, pour faire des choix personnels, pour prendre des bonnes décisions, pour accepter la responsabilité des conséquences de mes actions, parce que ce n'est pas moi qui agit.
Je suis gouverné de l'extérieur par une loi naturelle. Pour assumer ce non-sens, je dois aussi assumer que le narcissique est une force de la nature.
C'est pourquoi je me désolidarise des travaux de Rosenberg et son concept d'aimant.
"Je continue à être la victime de ces prédateurs parce que je suis un aimant à prédateurs".
RG : - Avant de comprendre j'utilisais les mêmes termes à mon sujet "il y a quelque chose en moi qui les attire", mais j'ai réalisé que quelque chose m'attirait chez eux. Rien ne m'obligeait au masochisme, je ne savais pas pourquoi je jouais à ça, mais j'ai compris que c'était moi, moi qui faisait ça, pas un aimant.
SV : - Exactement, nous ne faisons que répéter les conflits irrésolus. Et nous choisissons les personnes avec qui réactiver ces conflits, pour souffrir. Mais ces complexes répétitifs n'ont rien à voir avec la force d'un aimant, c'est un choix. Tout ce que vous faites dans la vie est un choix. Et c'est vous qui choisissez certaines personnes, certaines relations, et par extension, c'est votre faute.
Vous ne pouvez vous absoudre vous-mêmes en vous ré-étiquetant, en déclarant que vous n'êtes pas un humain, que vous êtes un objet, un aimant, soumis à des forces magnétiques.
RG : - Ces propos peuvent choquer, mais je pense qu'ils sont plus efficients pour sortir les gens de la position victimaire, plutôt que de les maintenir dans la position d'objet soumis.
SV : - Je dois dire que j'ai perdu un peu de ma foi dans la volonté des gens de guérir. Pour protester, ça, ils protestent, salement. Mais il y a une récompense émotionnelle dans le statut permanent de victime. Vous êtes le centre de l'attention, vous êtes l'objet de commisération, vous recevez de la compassion, il y a beaucoup de bénéfices secondaires.
Etre une victime est un état addictif. Un comportement d'auto-renforcement.
Je pense que ce qui fait que les gens sont attirés par des personnes incompatibles, inadéquates, abusives, c'est pour garantir la prolongation de leur statut de victimes.
C'est très important parce que c'est devenu part intégrante de leur identité.
L'addiction à une drogue vous apporte beaucoup de choses. Ça vous oblige à vous lever le matin, ça définit votre parcours de vie, ça finit par devenir votre exo-squelette, aussi bizarre que cela paraisse cela finit par donner un sens, anormal, à court terme, mais un sens à votre vie.
C'est une forme d'impuissance acquise.
Les victimes réagiraient avec violence, méchamment et avec colère si vous tentez de contester la victimisation.
RG : - Je trouvais que les questions sur ma page Facebook sur les narcissiques semblaient refléter l'envie de se donner des sensations, d'en faire des héros démoniaques.
SV : - Ce n'est pas une règle générale, mais c'est vrai qu'ils semblent se sentir choisis, sélectionnés par les forces du mal. Le narcissique est devenu le substitut moderne de l'antéchrist. C'est devenu une guerre mondiale. Ils servent aussi de subtitut pour les psychopathes. Par exemple, dans une expérience où l'on demandait d'inventer une fiction sur les troubles mentaux, le narcissisme est régulièrement utilisé, le borderline jamais, pas plus que la psychopathie, rien, pas même la schizophrénie, par contre le narcissisme a été mentionné à chaque fois dans chaque fiction.
Si quelque chose ne va pas chez vous, vous devez être narcissique.
RG : - Le personnage du narcissique semble également envahir les médias. Tout le monde semble parler de ça maintenant.
SV : - Le dernier Prix Pullitzer est un poète. Dans un poème, il demande d'abandonner votre image arrogante de vous-mêmes, il utilise un verbiage qui tourne autour du narcissisme. Une autre artiste, Maria Rabinovich, demande d'abandonner le faux-self. Ce sont devenus des éléments du vocabulaire.
Ce n'est plus une obscure pathologie, c'est devenu une explication globale de notre société, la culture du narcissisme. Ça finit par expliquer des myriades de comportements, y compris le terrorisme et les tueurs en série. Le narcissisme a acquis le pouvoir d'expliquer de nombreuses choses.
RG : - Comment les choses vont-elles évoluer ?
SV : - C'est devenu un phénomène de société. Je suis contacté par de nombreux narcissiques et psychopathes. Cela n'a plus rien à voir avec un diagnostic clinique. J'en ai parlé avec des universitaires, ils pensent que le narcissisme sur Internet est un concept frelaté...
RG : - Le terme de psychopathe a été dévalorisé pour les mêmes raisons tellement il a été utilisé pour tout et n'importe quoi.
SV : - C'est pourquoi je pense que le phénomène n'est qu'à son début. Mais son utilisation commerciale (que nous connaissons bien tous les deux, gros clin d’œil) va s'amplifier. D'autres vont s'engouffrer dans la brèche.
D'un autre coté je pense que les vrais chercheurs vont découvrir des choses étonnantes pour la plupart des gens.
Mais je pense que les études académiques vont surfer sur la vague.
De la même manière qu'ils se sont excités sur les vaccins pour expliquer l'autisme, ils vont faire pareil avec le narcissisme.
Salutations, remerciements, bises à l'oeil, tout ça
- Sergent Chaudard, la parole est à vous:
Ce qui est passionnant avec ces deux loustics c'est que le narcissisme est leur fond de commerce. C'est pourquoi je les trouve particulièrement pertinents pour faire la distinction entre une pathologie spécifique, rare, et un phénomène de société. C'est comme s'ils voulaient désigner les charlatans du narcissisme pour garder une crédibilité au concept.
Et que Numero6, c'est bien ça qu'il a ressenti. Ce n'est pas l'envie de protéger quelques personnes (qui, je me répète, ne m'avaient strictement rien demandé) qui me guidait, c'est le combat contre le mal absolu (qui selon le cinquième élément ne peut être vaincu que grace à l'amoouurrrr). Sans déconner, je boutais les anglois hors de france, j'arrêtais les sarrazins à Poitiers, je luttais contre la peste noire du narcissisme.
Mais putain que je suis con.
Au moins maintenant je sais pourquoi.
Et la prochaine fois qu'une personne viendra me faire comprendre qu'il ou elle est victime d'un narcissique ma réaction sera tout autre : "tu l'as voulu, tu l'as eu" et j'enchainerais par un magnifique "tu penses que ça me concerne parce que... ?"
Et pourquoi, blessure ultime de ma vanité, j'avais moi aussi succombé aux sirènes des psy du web et des librairies. Quand mon ex me faisait péter les plombs, grace à cette salope de Petitcollin et ses copines, j'ai évaluer trois diagnostics successifs pour m'en sortir, je suis passé de manipulatrice à narcissique et enfin à borderline. Alors qu'en fait ce n'était qu'une putain de connasse hystérique.
Qui ne m'arrivait pas à la cheville.
C'est ce truc-là que je ne sais pas gérer. Comme le dit souvent mon psy en évoquant un ou une de ses patients, mais dieu que le message est clair : "on y arrivera, quoiqu'il arrive on y arrivera, mais putain on pourra dire que tu nous auras fait chier."
C'est la rentrée, je révise mes cours.
Faut pas jouer au docteur, faut pas jouer au psy, sinon on trouve des narcissiques partout.
Un jour j'étais super content, j'étais tombé sur un malade, pour une fois, ça me changeait des patients qu'il faut passer son temps à rassurer. Deux fois le dosage normal ! Le verdict était impitoyable ! Je téléphone au spécialiste de la question qui me répond "pfff, non, c'est rien, faut que ça soit au moins mille fois la normale pour que ce soit significatif..." Zut, ça me faisait un patient de plus à gérer, un bon gros vrai malade c'est tellement plus cool.
Parce que si on se sort de cette mystique narcissique, c'est quand même plus efficient d'utiliser des concepts simples, issus de notre culture franchouillarde qui a fait ses preuves. Ça nous changera de ces capteurs de tendance, toutes ces salopes de Marie France Hirigoyen qui viennent nous vendre leur soupe, de ces exhausteurs de souffrance victimaire, comme le sel est un exhausteur de gout.
Un narcissique c'est une personnalité pathologique, définie par des critères précis.
Un pervers narcissique c'est un phénomène de société, une mystique.
Ah mais, je savais bien que c'était complètement con ce truc. Avant un connard, c'était un connard. On aurait jamais du chercher des trucs compliqués pour désigner les connards.
Ok, Ok, difficile de dire "j'ai épousé un connard", parce que la réponse qui suit c'est obligatoirement "ben t'es bien conne, moi j'ai préféré épousé un mec sympa."
Tandis que déclarer "j'ai épousé un PN, un dangereux pervers narcissique de l'axe du mal et de belzèbuth réunis", on a beaucoup plus de chances de recueillir "oh ma pauvre, comme tu as du souffrir, et comme je te comprends, moi aussi j'ai vécu dix ans avec un PN, un véritable cauchemar".
Je me marre.
Michel Audiard, c'est à vous. Faites-nous rire.
“Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.”
“Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : c’est un canard. C’est vrai aussi pour les petits merdeux. ”
“J’ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi et les cons des autres que je ne supporte pas.”
C'est malheureux quand les gens partent de travers dans la vie. Avec des yeux et un cul pareils, elle n'aurait pas dû avoir de soucis à se faire. Eh bien, c'est avec sa tête qu'elle voulait arriver. Elle misait sur son point faible.
Elle se rendait compte qu'elle m'emmerdait, mais c'était plus fort qu'elle de chercher la raison. Les femmes aiment bien savoir pourquoi elles nous les cassent. Spéciale dédicasse
J'abandonne la psychologie pour laquelle je ne suis pas doué.
Parce que j'ai enfin dans la tête quelque chose qui se tient pour représenter les très rares IRL auxquelles j'ai assisté dans une toute petite ville comme Paris.
Avec mon schéma défaillant en tête, je voyais des narcissiques masculins au centre de la scène, que dévoraient des yeux des femelles en manque d'estime d'elles-même, victimes sacrificielles, promises au Dieu PN. C'étaient écrit que les gonzesses allaient morfler.
Je n'aurais du n'en avoir rien à foutre, mais si j'ai l'occasion de me croire supérieur pour compenser mes faiblesses, je ne la rate jamais, point de vue moralité j'étais largement au-dessus du lot. Mouais, je n'avais surtout aucune chance de niquer.
J'ai une excuse, je triquais mollement avec les anti-dépresseurs. J'ai toujours une excuse.
Si j'avais gardé un peu de lucidité, j'aurais respecté ces messieurs dont la tactique me parait maintenant brillante. Au lieu d'offir des fleurs, de jouer de la guitare sous un balcon, de bosser pour frimer en Merco, de faire le beau, de faire le mâle, ils utilisent un truc brillant : ils valident de la zébritude !
L'arnaque du siècle ! Le rapport efficacité/investissement est imbattable.
Je te vends de l'intelligence, ton intelligence, et tu me turluzobes le Nestor. Brillant !
Se la péter grave avec son QI n'est pas un défaut éliminatoire, c'est la condition sine qua non pour niquer. Plus tu balances du concept et du complexe, plus ta nouille a de chances de tremper dans la soupe.
J'ai commencé à avoir un doute quand une zèbrette me tenait à peu près ce langage "ce type est un narcissique de la pire espèce, et en plus, il ne m'a même pas baisée".
Donc, voici mon message à la prochaine low-self-esteem qui ira taquiner du Lapin Crétin pour se gratuler la pansarde à débiter des poncifs : va te faire reluire chez Papandreopoulos, personne ne t'y a obligé. Et ton QI magnétique, tu sais où tu peux te le carrer, hmmm ? C'est plein ? Ben, c'est comme pour d'habitude, démerde-toi !
Voilà, voilà, voilà, que plus personne ne viennent me casser les couilles à se plaindre du vilain monstre qui lui a fait des terribles misères.
- Et Cialis pour tout le monde:
Numero6 est dangereux, il est capable un jour d'agresser méchamment un supposé narcissique, et le lendemain de chier sur ses supposées victimes. Tout ça pour ramener sa fraise et son ego surdimensionné. C'est le gros problème avec lui, tant qu'il n'a pas réfléchi, il dit à peu près n'importe quoi avec vaillance. Et quand il a compris, il fait exactement la même chose. Voilà pourquoi Numero6 est une légende.
Ne vos fatiguez pas les filles, je sais que le votre était un VRAI pervers narcissique. Il l'a dit plus haut le Richard :Les victimes réagiraient avec violence, méchamment et avec colère si vous tentez de contester la victimisation.
Niquées ! Je vous ai niquées ! Pour une fois que ça m'arrive ! Champagne !
Tout ça pour ça ? (Nan, je déconne, je kiffe). Ma psy m'a dit au début "faut être deux pour qu'il y ait perversion"... Bon, j'ai mis 6mois à comprendre, mais c'était pas mal résumé, hein ?
Par contre, t'as oublié le principal, la clé, le "ah ben maintenant que tu sais, tu fais ça..."
C'est mieux de jouir avec l'autre qu'avec son fantasme.
'C.Z.- Messages : 2910
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
A force de consulter ce forum, je fini par me dire que c'est effectivement parce-que je n'ai récolté que 128 au test préliminaire en ligne de Mensa que je m'en suis sortis si bien quand à l'étude de mes contemporains, et de moi-même. C'est dingue que des questions qui me semblent s'être résolue d'elle-mêmes pour moi à force d'observation de mon environnement, semblent rester des mystères cosmiques pour beaucoup dans ce forum, qui, même si ils les ont résolut, semblent avoir été obligé de passer par certaines "aides" (des aides comme moi par exemple ? hmm hmm... c'est sur que je pourrais aider bien des gens, si tant est qu'on m'écoute et qu'on encaisse les horribles choses que j'ai à dire: Je n'a pas le tact d'un numéro6, chez moi ça sort brute de décoffrage, à la Bigard, sans "précautions oratoires"... "Ah tu veux savoir pourquoi t'es un gros con ? voilà, c'est pour ça".).
Soit c'est ce minable 128, soit c'est parceque j'ai toujours fais attention, dans ma vie, à ne jamais me reposer sur la parole de quiconque d'autre que moi pour examiner ma propre structure et celle de mes contemporains... L'inculture, j'avais déjà décidé d'en faire une force il y'a longtemps, constatant à quel point les gens se reposaient si facilement sur ce qui était écrit et dit par d'autres. Et c'est bien une pathologie commune a bien des intervenants de ce forum: se référer à leur lectures, le bouquin écrit par untel, la référence scientifique tant... porteur d'une somme de connaissance qui ne leur appartiennent pas, les voilà à tenter de décrypter le monde, à travers le regard (fatalement partial) de quelqu'un d'autre. Faut-il être à ce point con, si j'ose dire ? Ce que je peux découvrir et comprendre moi-même, hors de question qu'un péteux qui a réussit à convaincre un éditeur de le publier de me l'expliquer. Consulter (épisodiquement, et de manière parcellaire) la pensée des "écrivains" ne me sert qu'à une chose: Découvrir que j'ai compris la même chose que l'auteur, ou que l'auteur s'est vautré. Un mec, se moque de moi, parfois, en me distant que j'aurais la "science infuse", car je me permet de péroré sur des sujets à propos desquels je ne vomit aucune source extérieur à moi-même et à ma propre expérience. Bah oui connard: Moi j'étudie le monde avec mes propres yeux, j'ai pas besoin que Duchmole m'explique la vie. J'ai la "science inffuse" whouaahhh ! ( vous les sentez, là, mes pouvoirs surnaturels par rapport au reste de l'humanité ? )
Oui, je suis narcissique, je m'en fout, parce-que je sais que je ne risque de froisser qu'une chose en parlant de ma propre personne sur un ton élogieux (je peux faire exactement l'inverse si j'ai envie): la sensibilité narcissique mal renforcée des autres... puissent-il s'offusquer de mon manque de retenue, ça m'amuse d'autant plus que je sais très bien que ce n'est pas leur capacité à voir en moi un "type qui se la pète trop" qui signe leurs qualités humaines. Eux, vont s'en servir pour se le faire croire, certes: ainsi fonctionne le narcisse. Mais moi je sais ce qu'il en est. Dans d'autres forums, d'autres contrées, les interminables discours sur les "narcissiques" sont remplacés par d'interminables discours sur "l'égo". Et voilà qu'on vous explique en long, en large et en travers que c'est votre "égo" qui pose problème... Mais là encore, c'est toujours le même principe: La seule chose qui est dérangé par un autre égo, c'est un égo... il n'y a que les égos pour se déranger entre eux, et au demeurant, un égo, c'est assez facile de lui fermer sa gueule (mais ça peut être dangereux, parfois, si l'individu est en telle posture d'instabilité que son égo est la seule chose qui le maintienne en vie).
Soit c'est ce minable 128, soit c'est parceque j'ai toujours fais attention, dans ma vie, à ne jamais me reposer sur la parole de quiconque d'autre que moi pour examiner ma propre structure et celle de mes contemporains... L'inculture, j'avais déjà décidé d'en faire une force il y'a longtemps, constatant à quel point les gens se reposaient si facilement sur ce qui était écrit et dit par d'autres. Et c'est bien une pathologie commune a bien des intervenants de ce forum: se référer à leur lectures, le bouquin écrit par untel, la référence scientifique tant... porteur d'une somme de connaissance qui ne leur appartiennent pas, les voilà à tenter de décrypter le monde, à travers le regard (fatalement partial) de quelqu'un d'autre. Faut-il être à ce point con, si j'ose dire ? Ce que je peux découvrir et comprendre moi-même, hors de question qu'un péteux qui a réussit à convaincre un éditeur de le publier de me l'expliquer. Consulter (épisodiquement, et de manière parcellaire) la pensée des "écrivains" ne me sert qu'à une chose: Découvrir que j'ai compris la même chose que l'auteur, ou que l'auteur s'est vautré. Un mec, se moque de moi, parfois, en me distant que j'aurais la "science infuse", car je me permet de péroré sur des sujets à propos desquels je ne vomit aucune source extérieur à moi-même et à ma propre expérience. Bah oui connard: Moi j'étudie le monde avec mes propres yeux, j'ai pas besoin que Duchmole m'explique la vie. J'ai la "science inffuse" whouaahhh ! ( vous les sentez, là, mes pouvoirs surnaturels par rapport au reste de l'humanité ? )
Oui, je suis narcissique, je m'en fout, parce-que je sais que je ne risque de froisser qu'une chose en parlant de ma propre personne sur un ton élogieux (je peux faire exactement l'inverse si j'ai envie): la sensibilité narcissique mal renforcée des autres... puissent-il s'offusquer de mon manque de retenue, ça m'amuse d'autant plus que je sais très bien que ce n'est pas leur capacité à voir en moi un "type qui se la pète trop" qui signe leurs qualités humaines. Eux, vont s'en servir pour se le faire croire, certes: ainsi fonctionne le narcisse. Mais moi je sais ce qu'il en est. Dans d'autres forums, d'autres contrées, les interminables discours sur les "narcissiques" sont remplacés par d'interminables discours sur "l'égo". Et voilà qu'on vous explique en long, en large et en travers que c'est votre "égo" qui pose problème... Mais là encore, c'est toujours le même principe: La seule chose qui est dérangé par un autre égo, c'est un égo... il n'y a que les égos pour se déranger entre eux, et au demeurant, un égo, c'est assez facile de lui fermer sa gueule (mais ça peut être dangereux, parfois, si l'individu est en telle posture d'instabilité que son égo est la seule chose qui le maintienne en vie).
Dernière édition par aspinotac le Sam 29 Aoû 2015 - 14:58, édité 1 fois
aspinotac- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Bizutage de le petite nouvelle
Attention, ce coup-ci c'est introuvable, faut se gratter les lobes pour les associations.
"Si j'ai bien compris Jonsey, un ordinateur de 40 millions de dollars vous dit que nous courons après un tremblement de terre, mais vous ne le croyez pas, et vous arrivez à ce résultat par vous-même."
Pour avoir une solution sur un but, vaut mieux éviter d'embarquer des cantinières.
Les joies raffinées des voyages exotiques, et la découverte des coutumes locales.
When it's gonna be ready ?
Well, it's gonna take a long time, sarge, you gotta have lots of age, lots of age, maybe even, hmmm, 2 or 3 hours.
Parce qu'en mer, ce qui compte ce sont les potes sur qui on peut compter.
Look, it's Thomsen! Thomsen!
Good hunting, you old rascal!
Good hunting, my deer.
Attention, ce coup-ci c'est introuvable, faut se gratter les lobes pour les associations.
"Si j'ai bien compris Jonsey, un ordinateur de 40 millions de dollars vous dit que nous courons après un tremblement de terre, mais vous ne le croyez pas, et vous arrivez à ce résultat par vous-même."
Pour avoir une solution sur un but, vaut mieux éviter d'embarquer des cantinières.
Les joies raffinées des voyages exotiques, et la découverte des coutumes locales.
When it's gonna be ready ?
Well, it's gonna take a long time, sarge, you gotta have lots of age, lots of age, maybe even, hmmm, 2 or 3 hours.
Parce qu'en mer, ce qui compte ce sont les potes sur qui on peut compter.
Look, it's Thomsen! Thomsen!
Good hunting, you old rascal!
Good hunting, my deer.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
La modération prétend que Numero6 connait tous les avatars du forum image par image.
On ne prête qu'aux riches.
On ne prête qu'aux riches.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Et sinon t'as un chat ?
ou un "sien" ?
et tu nourris tes bougies combien de fois par jour ?
Bon je vais quand même aller me faire un petit hope au sun...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Pom, aspinotac, arnistoca, eclipsotar, le futur pas debanni, Vymain... whoever ..., je ne comprends pas un truc, faut que tu m'expliques vraiment : ne ressent-on pas comme une certaine humiliation à quémander sa réhabilitation sur un forum qui nous rejette ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Good hunting, my deer.
Deer hunter, non ? personne ne relève ?
Faich...
Deer hunter, non ? personne ne relève ?
Faich...
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Même pas le temps de te faire un avatar nuisette, que tu en es déjà au nuit sible, de coup péter un fusible, mais pas en arriver à péter un câble....
t'es dur en affaire,
(bon j'y retourne, j'ai pris de l'avance car du 28 je passe souvent vite au 2, je dois avoir un blocage sur le lévrier afghan...)
t'es dur en affaire,
(bon j'y retourne, j'ai pris de l'avance car du 28 je passe souvent vite au 2, je dois avoir un blocage sur le lévrier afghan...)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette a écrit:Pom, aspinotac, arnistoca, eclipsotar, le futur pas debanni, Vymain... whoever ..., je ne comprends pas un truc, faut que tu m'expliques vraiment : ne ressent-on pas comme une certaine humiliation à quémander sa réhabilitation sur un forum qui nous rejette ?
D'après le style, eclipsotar, c'est Uccen (je connais mon amant, quand même ^^). Moi, suis surtout Pom... vymain, oui, débanni, oui, quoique non, mais ça a failli presque m'a-t-on dit... (Dieu qui me l'a dit (Luc), il devait avoir du temps à perdre...)
https://www.zebrascrossing.net/t22786p580-mais-ou-est-uccen#994943
Ce message quoté (dans le lien), c'est une parodie de ma personne faite par lui. C'est assez bien réussi !
Parisette a écrit:je ne comprends pas un truc, faut que tu m'expliques vraiment : ne ressent-on pas comme une certaine humiliation à quémander sa réhabilitation sur un forum qui nous rejette ?
Nan, mais moi ça me va bien d'être banni. En revanche j'aime pas qu'on mélange... J'ai eu une trentaine (ou plus ??) de pseudos... C'est si compliqué de ne pas mélanger ????
Sans dec...
lolliloul- Messages : 7
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
la vache, la propagande continue !
Je regardais le début de la série Blindspot (et je vous assure que c'est pas du tout parce que le trailer montrait un super-canon sortant d'un sac, tellement tatouée de partout que l'on aurait dit des dentelles).
La deuxième scène est croquignolette. On y voit un psychopathe barbu qui chouine parce que les femmes et les enfants qu'il séquestre auraient tendance à chialer un peu.
Heureusement, il se rapidement neutraliser par le gros balèze du FBI.
C'est cool. En 2015, un mec c'est soit un gros psychopathe soit un bellâtre musclé qui sauve les gonzesses. Et entre les deux l'océan des tafioles.
Bienvenue dans mon monde, jeunes gens.
Je regardais le début de la série Blindspot (et je vous assure que c'est pas du tout parce que le trailer montrait un super-canon sortant d'un sac, tellement tatouée de partout que l'on aurait dit des dentelles).
La deuxième scène est croquignolette. On y voit un psychopathe barbu qui chouine parce que les femmes et les enfants qu'il séquestre auraient tendance à chialer un peu.
Heureusement, il se rapidement neutraliser par le gros balèze du FBI.
C'est cool. En 2015, un mec c'est soit un gros psychopathe soit un bellâtre musclé qui sauve les gonzesses. Et entre les deux l'océan des tafioles.
Bienvenue dans mon monde, jeunes gens.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Parisette a écrit:Pom, aspinotac, arnistoca, eclipsotar, le futur pas debanni, Vymain... whoever ..., je ne comprends pas un truc, faut que tu m'expliques vraiment : ne ressent-on pas comme une certaine humiliation à quémander sa réhabilitation sur un forum qui nous rejette ?
ma pauvre dame (c'est une expression théâtrale hein), qui selon vous, devra le plus "s'écraser", qui au fond, devra le plus se dépouiller de son arsenal égotico-narcissique et ses réflexes conditionnés, qui devra le plus se "libérer de ses démons", et admettre "sa défaite", si la modération en vient effectivement à accéder à ma requête de "réintégration" ? C'est là semble-t-il que quelque chose vous a échappé dans ma démarche et mes messages subliminaux adressés à la modération... Humiliation ? Vous rigolez, je sais trop à qui j'ai affaire, je sais trop ce que je demande en réalité à ces gens là en quémandant ma "réintégration". Les jeux d'égo, de narcisse, cette connaissance qui fait tant défaut aux membres de ce forum, je les connais sur le bout des doigts... et j'adore danser le moonwalk
aspinotac- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ouais et puis Claudia Cardinale c'est la mère Denis.
Dites les enfants, c'est un fil sérieux ici.
Dites les enfants, c'est un fil sérieux ici.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Sinon Nath tu peux m'envoyer la photo en MP, je rêve ou c'est pas un iPhone que tu tiens à la main ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
aspinotac a écrit:Parisette a écrit:Pom, aspinotac, arnistoca, eclipsotar, le futur pas debanni, Vymain... whoever ..., je ne comprends pas un truc, faut que tu m'expliques vraiment : ne ressent-on pas comme une certaine humiliation à quémander sa réhabilitation sur un forum qui nous rejette ?
ma pauvre dame (c'est une expression théâtrale hein), qui selon vous, devra le plus "s'écraser", qui au fond, devra le plus se dépouiller de son arsenal égotico-narcissique et ses réflexes conditionnés, qui devra le plus se "libérer de ses démons", et admettre "sa défaite", si la modération en vient effectivement à accéder à ma requête de "réintégration" ? C'est là semble-t-il que quelque chose vous a échappé dans ma démarche et mes messages subliminaux adressés à la modération... Humiliation ? Vous rigolez, je sais trop à qui j'ai affaire, je sais trop ce que je demande en réalité à ces gens là en quémandant ma "réintégration". Les jeux d'égo, de narcisse, cette connaissance qui fait tant défaut aux membres de ce forum, je les connais sur le bout des doigts... et j'adore danser le moonwalk
L'autre, il m'usurpe sans complexe...
lolliloul- Messages : 7
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Ca aussi c'est censé être du moi ? Je l'ai lu t'l'heure... vachement bien... mais ce texte appartient à un autre qui regarde de ces yeux par la fen^tre de sa propre connerie que moi-même... Vachement bien si c'est du Uccen qu'a parodié... Ca m'était pas venu à l'esprit...aspinotac a écrit:A force de consulter ce forum, je fini par me dire que c'est effectivement parce-que je n'ai récolté que 128 au test préliminaire en ligne de Mensa que je m'en suis sortis si bien quand à l'étude de mes contemporains, et de moi-même. C'est dingue que des questions qui me semblent s'être résolue d'elle-mêmes pour moi à force d'observation de mon environnement, semblent rester des mystères cosmiques pour beaucoup dans ce forum, qui, même si ils les ont résolut, semblent avoir été obligé de passer par certaines "aides" (des aides comme moi par exemple ? hmm hmm... c'est sur que je pourrais aider bien des gens, si tant est qu'on m'écoute et qu'on encaisse les horribles choses que j'ai à dire: Je n'a pas le tact d'un numéro6, chez moi ça sort brute de décoffrage, à la Bigard, sans "précautions oratoires"... "Ah tu veux savoir pourquoi t'es un gros con ? voilà, c'est pour ça".).
Soit c'est ce minable 128, soit c'est parceque j'ai toujours fais attention, dans ma vie, à ne jamais me reposer sur la parole de quiconque d'autre que moi pour examiner ma propre structure et celle de mes contemporains... L'inculture, j'avais déjà décidé d'en faire une force il y'a longtemps, constatant à quel point les gens se reposaient si facilement sur ce qui était écrit et dit par d'autres. Et c'est bien une pathologie commune a bien des intervenants de ce forum: se référer à leur lectures, le bouquin écrit par untel, la référence scientifique tant... porteur d'une somme de connaissance qui ne leur appartiennent pas, les voilà à tenter de décrypter le monde, à travers le regard (fatalement partial) de quelqu'un d'autre. Faut-il être à ce point con, si j'ose dire ? Ce que je peux découvrir et comprendre moi-même, hors de question qu'un péteux qui a réussit à convaincre un éditeur de le publier de me l'expliquer. Consulter (épisodiquement, et de manière parcellaire) la pensée des "écrivains" ne me sert qu'à une chose: Découvrir que j'ai compris la même chose que l'auteur, ou que l'auteur s'est vautré. Un mec, se moque de moi, parfois, en me distant que j'aurais la "science infuse", car je me permet de péroré sur des sujets à propos desquels je ne vomit aucune source extérieur à moi-même et à ma propre expérience. Bah oui connard: Moi j'étudie le monde avec mes propres yeux, j'ai pas besoin que Duchmole m'explique la vie. J'ai la "science inffuse" whouaahhh ! ( vous les sentez, là, mes pouvoirs surnaturels par rapport au reste de l'humanité ? )
Oui, je suis narcissique, je m'en fout, parce-que je sais que je ne risque de froisser qu'une chose en parlant de ma propre personne sur un ton élogieux (je peux faire exactement l'inverse si j'ai envie): la sensibilité narcissique mal renforcée des autres... puissent-il s'offusquer de mon manque de retenue, ça m'amuse d'autant plus que je sais très bien que ce n'est pas leur capacité à voir en moi un "type qui se la pète trop" qui signe leurs qualités humaines. Eux, vont s'en servir pour se le faire croire, certes: ainsi fonctionne le narcisse. Mais moi je sais ce qu'il en est. Dans d'autres forums, d'autres contrées, les interminables discours sur les "narcissiques" sont remplacés par d'interminables discours sur "l'égo". Et voilà qu'on vous explique en long, en large et en travers que c'est votre "égo" qui pose problème... Mais là encore, c'est toujours le même principe: La seule chose qui est dérangé par un autre égo, c'est un égo... il n'y a que les égos pour se déranger entre eux, et au demeurant, un égo, c'est assez facile de lui fermer sa gueule (mais ça peut être dangereux, parfois, si l'individu est en telle posture d'instabilité que son égo est la seule chose qui le maintienne en vie).
lolliloul- Messages : 7
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
lolliloul a écrit:D'après le style, eclipsotar, c'est Uccen (je connais mon amant, quand même ^^).
Beaucoup de choses nous séparent pourtant, nous n'avons pas le même tempérament, et nous avons une approche de la vie très différente lui et moi. Mais les personnalités complexes ont tendance à être parfois confondus quand les observateurs s'en tiennent à projeter dans tout ce qui est inconnu, invariablement le seul matériel qui est à leur disposition. Vous ignorez une partie de moi, vous ignorez une partie d'uccen, et vous projetez la même chose, donc vous y voyez la même chose.
aspinotac- Messages : 5
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
y continue... spa vrai ça... escroc, va !
lolliloul- Messages : 7
Date d'inscription : 29/08/2015
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Huitième sacre mondial pour Teddy Riner. Le Français a décroché l'or chez les plus de 100 kg, samedi 29 août, lors des Mondiaux d'Astana (Kazakhstan), après avoir battu en finale le Japonais Ryu Shichinohe. Le Géorgien Adam Okruashvili et l'Ukrainien Iakiv Khammo ont pris le bronze.
Aucun judoka n'avait jusqu'ici réussi à décrocher huit titres mondiaux. Teddy Riner, 26 ans, a réalisé cet exploit : il a été sacré sept fois en plus de 100 kg et une fois en 2008, en toutes catégories.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Uccen c'est moi,
- Spoiler:
- mais en moins moi...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit :
Parce qu'en mer, ce qui compte ce sont les potes sur qui on peut compter.
C’est bien vrai ça
Dites les enfants, c'est un fil sérieux ici.
Je dirai même que c’est un fil en Or, l’un des bijoux de zc
J’ai l’impression qu’il y a de la friture sur ce fil et ça m’énerve un peu
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Impression fugace d'un spectacle qui se termine comme dans la salle à manger d'une maison de retraite pour personnes démentes. Plus personne n'écoute l'orateur devenu soliloqueur et la valse dérape sur le mauvais carrelage... seul, attablé, il regarde les fils à couper le beurre qu'il a volé à la cantine et se demande comment sans servir.... La purée vole, les oreillers explosent leurs plumes et il continue de questionner, questionner sa vie et celle des autres.. qqs sursauts parlent de l'élégance désuète qu'il avait autrefois...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
C'est cool. En 2015, un mec c'est soit un gros psychopathe soit un bellâtre musclé qui sauve les gonzesses. Et entre les deux l'océan des tafioles.
Bienvenue dans mon monde, jeunes gens.
et un bellâtre psychopathe c'est possible ? moi je dis oui c'est très trèèèèèèèèèèèès possible !!!!
Bienvenue dans mon monde, jeunes gens.
et un bellâtre psychopathe c'est possible ? moi je dis oui c'est très trèèèèèèèèèèèès possible !!!!
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:Sinon Nath tu peux m'envoyer la photo en MP, je rêve ou c'est pas un iPhone que tu tiens à la main ?
AH ! parce que toi tu crois que je m'enquiquine à mettre ma photo pathétiquement en avatar pour faire bain les masques parce que j'aurai I phone ? et que donc j'aurai appris à envoyer des images sur ce forum ? ou en mp ?
Je te remercie pour le compliment et d'avoir supposé ce pote en ciel chez moi que je n'ai pas
(je devance au cas où : si tu te demandes quel est ce miroir, je ne sais pas, ce ne sont pas mes toilettes
Tu vois parfois je dis aux hommes mais à quoi sert la nuisette, maintenant je sais que ça permet de suivre le cours de la vente des téléphones.....
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
Numero6 a écrit:
Huitième sacre mondial pour Teddy Riner. Le Français a décroché l'or chez les plus de 100 kg, samedi 29 août, lors des Mondiaux d'Astana (Kazakhstan), après avoir battu en finale le Japonais Ryu Shichinohe. Le Géorgien Adam Okruashvili et l'Ukrainien Iakiv Khammo ont pris le bronze.
Aucun judoka n'avait jusqu'ici réussi à décrocher huit titres mondiaux. Teddy Riner, 26 ans, a réalisé cet exploit : il a été sacré sept fois en plus de 100 kg et une fois en 2008, en toutes catégories.
Invité- Invité
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
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