Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre

Kass a écrit:si si les hommes ont deux cerveaux... un petit, et un gland...

Hahahahaha ! Mdr ! Excellent !

Centaure Z'ailée a écrit:Euh... entre le cerveau et l'extérieur, y'a pas le corps ? Je veux dire, tu dis

Numéro 6 a écrit:La pensée ne révèle que l'interaction entre un cerveau et son environnement.

à moins que tu considères le corps comme environnement du cerveau, il manque quelque chose à ta phrase, non ?

Perso, ma pensée révèle souvent ma condition physique... Pas vous ? Je ne vais pas dire que je suis conne, mais je le suis sacrément plus quand je perds trop de poids par exemple.

On parle de plus en plus du ventre comme de notre deuxième cerveau.

Numero6 a écrit:

Stauk a écrit:On a trouvé un second cerveau au niveau du ventre "penser avec ses tripes".

Les deux cent millions de neurones répartis dans le système digestif m'amènent à penser qu'une bonne stimulation de ce second cerveau par le biais de la sodomie pourrait se situer au niveau de l'élévation spirituelle d'un éveil des consciences.

Je manque de références bibliographiques dans ce domaine.

Mais on pourrait ainsi mieux appréhender le lien entre dilatation sphinctérienne et qualité des choix en matière de décoration intérieure.

A quand la diffusion du test de QI (Quotient Intestinal) ?

Vodka 1 - 0 Numero6

Ce Stauk ! Il faut toujours qu'il me coupe l'herbe sous le pied ! Quel type insupportable !

Je pense qu'il manque d'élévation spirituelle.

Numero6 a écrit:Vodka 1 - 0 Numero6

On a retrouvé la vidéo

JCVD a écrit:
Ce Stauk ! Il faut toujours qu'il me coupe l'herbe sous le pied ! Quel type formidable !

On a retrouvé la vidéo

Putain, j'ai envie de lauder !


Ordinairement, je passe mon temps à jalouser ceux qui ont des envies, de baiser, de gagner, d'avoir le dernier iPhone, de voyager. Je subis la condamnation de leurs enthousiasmes comme le révélateur de ma profonde tendance à ne rien foutre qui puisse réclamer un effort de plus de 10 Joules.

Comme ils ont l'air plus heureux, j'ai tendance à reluquer leurs jouets, si possible je tente de me les approprier. La satisfaction de l'usage reste tiède, éventuellement chaleureuse, mais sans plus. La vérification de mon absence d'entrain reste la principale satisfaction. Non, ben, en fait, je m'en fous un peu. C'est énorme le nombre de trucs dont je n'ai pas grand-chose à foutre, ce qui rend difficile l'émergence d'interactions sociales de qualité.
Difficile de créer une complicité avec l'enthousiaste acquéreur d'une Porsche bi-turbo à 18 cylindres culbutés, quand ma seule préoccupation reste l'inconfort des sièges Recaro. Ben oui, ça fait vroum-vroum, c'est fait pour, je suis content pour mon ami que la marque de Stuttgart sache fabriquer des jouets qui le transportent. Je suis content pour lui. Mais sa Porsche je m'en fous. C'est comme lui dire que le cul de sa femme me laisse totalement indifférent, ce qui, loin d'être une politesse convenue, se rapproche du mépris à la vitesse du fion.

Si jamais je tente de leurs expliquer que me branler la couenne à écrire des conneries sur un forum de dépressifs me procure une satisfaction dont la nature m'échappe, ils vont vouloir me sauver de ce plaisir comme on confisquerait sa seringue à un junkie.
Je trouve mes plaisirs passifs. Je me contente de les subir, les berçant d'une main douce et chaude dans un va-et-vient langoureux, je ne fais strictement aucun effort.

C'est peut-être pour cette raison que je leur envie cet enthousiasme qui me manque, que j'avais résumé par un fond dépressif persistant pour arrêter de me prendre le chou. Parce que, pour s'enflammer autant, je leur suppose une énergie qui me fait défaut. Il me faut faire preuve d'une imagination débridée pour tenter de stimuler en moi l'excitation de la possession d'un bolide dévoreur de points de permis.

Mais il y a une énergie spontanée qui m'anime, un besoin radical, une envie plus socialement répréhensible que les tournantes sur mineures du tiers-monde, l'envie de dire du bien des gens.

Certaines personnes déclenchent chez moi une sympathie délicieuse, ils me font du bien rien qu'à exister. Souvent je ne sais pas pourquoi, j'ai cru identifier un mélange d'énergie et de gentillesse, mais s'y rajoute un truc pas frais, pas quantifiable, la sensation du beau. C'est au niveau du plexus solaire, c'est physique, un enthousiasme de groupie. Cette personne me fait du bien.

La tentation primaire est de renvoyer cette béatitude sous forme de compliments. Mais c'est con. Comme un propriétaire de Porsche qui s'agenouillerait aux pieds de l'ouvrier spécialisé sur la chaine de montage, merci, monsieur, du bien que vous me faites.

Les rares fois où j'ai tenté la chose avec un mec, j'ai bien senti qu'il se demandait si je comptais l'enculer tout de suite ou avec vaseline.

Même phénomène avec les femmes, quand je croise une splendide coupe de cheveux ou un décolleté démoniaque, je sens monter une bouffée d'enthousiasme que j'ai immédiatement envie de partager avec celle qui me fait ce cadeau. Même en réduisant mes commentaires aux éléments féminins qui réclament un effort comme les fringues ou le maquillage, je sens bien qu'ils sont perçus comme une drague éhontée.

Je peux comprendre, je ne critique pas. Quand une approche de communication à visée horizontale débute par "zyva, t'sais qu't'es bonne, toi ?", je peux comprendre que s'enthousiasmer pour la perfection d'un balayage passe pour une invitation à visée sexuelle, alors que le travail du coiffeur est resté transparent aux yeux du conjoint. Il semblerait qu'un mâle de catégorie standard ne fasse jamais l'effort d'un compliment sans l'espoir évident d'une introduction.

C'est le monde à l'envers. L'enthousiasme qui me porte fait défaut aux autres, il leur demande un effort. Et donc, aux yeux de la donzelle je suis en train de faire un effort, donc j'ai envie de la sauter, donc je suis un porc, donc son 06 est... Mais pas du tout, c'est me taire qui me demande un effort. Je me traiterais d'inverti si ce terme n'était pas aussi connoté.

C'est très rare de trouver des hommes qui partagent ce plaisir, la satisfaction oculaire, la volupté de croiser un dandinement de femme. J'en ai trouvé un comme ça, capable de descriptions homériques sur les émotions violentes que lui procurent la beauté de certaines femmes, encore un TDAH. Nous en étions à comparer nos gouts respectifs, lui pour les opacités, moi pour les transparences, quand j'eus la tentation de sonder son attraction pour les sarouels. Oh putain, j'ai vu son regard s'allumer, son enthousiasme volubile l'a entrainé sur les motifs, les couleurs, je l'avais branché sur la force. Un TDAH ça reste impressionnant dans la pratique, un simple détail déclenchent chez eux des passions immédiates, soucieuses de se répandre sur l'instant.

C'est pas possible ce truc, j'ai la cinétique corporelle d'un Aï et les passions d'un TDAH. Ça existe le TDAH léthargique ?

Je l'envie ce mec, mais alors vraiment je l'envie. Quand il parle des femmes c'est un feu d'artifice. Chez lui aussi, la beauté précède l'indice Nikkei. La sensation de la beauté, l'impression de la beauté, le sentiment de la beauté lui sont indispensables. C'est mon héros du moment, c'est d'autant plus étonnant que ses défauts sont flagrants, ses intérêts très spécifiques, ses excitations très ciblées. Sa frénésie qui reste empreinte d'une grande sensibilité lui a ouvert l'intimité de nombreuses femelles, son désir balayant les objections de la décence.

Qu'il est doux d'enfin pouvoir partager avec ce pineur compulsif l'intensité de l'émotion que savent nous procurer certaines femelles de l'espèce. Cette folie douce déclenchée chez lui par l'absence, chez moi par les voiles. Parce que, globalement, les mecs sont mieux conçues pour s'enthousiasmer sur le moteur d'une Porsche que sur le cul de leurs femelles. C'est bôôôô, putain que ça fait du bien de pouvoir le dire, c'est bôôô, une putain de bonne femme, mais que c'est beau.


Je sais, ça ne se fait pas, mais putain, j'ai envie de lauder.

Il ne manquerait pas un bout ?

Le drame de ma vie.

Pola a écrit:Il ne manquerait pas un bout ?

J'entends la remarque, mais quel bout te semble faire défaut ?

Une table, c'est magique !


Une table est capable de créer une force parfaitement égale, parfaitement opposée, parfaitement équivalente à la force gravitationnelle incluse dans l'objet que je pose dessus, et ceci à la nano-seconde près. Je voudrais une caméra à trois millions d'images par seconde, en mesure de filmer le développement parfait de cette force crée ex nihilo par la table.

Avant que je pose l'objet sur la table, cette force n'existait pas. Ou alors tant que l'objet était posé au sol ou dans ma main, il contenait à la fois la force gravitationnelle et sa contre-force qu'il trimballe avec lui par prudence pour ne pas se casser la gueule. Mais l'objet ne peut développer cette contre-force qu'à condition d'être en appui sur quelque chose. Sinon, il tombe, ce con. L'objet déplace avec lui une force qui n'existe que par les surfaces sur lesquelles il repose. C'est de la magie. Et pourtant cela m'est présenté comme de la physique, branche qui se veut rationnelle dans l'approche de la réalité qui m'entoure.

L'objet ne bouge pas. Comme son poids l'entraine vers le centre de la terre, il est obligatoire qu'une force d'intensité égale et en sens opposé s'exerce sur lui. La preuve : il ne bouge pas.

DONC, une table c'est magique, une planche en bois est équipée d'une intelligence parfaite, à l'organisation sans faille, capable de créer à tout moment une force opposée à la gravitation. C'est balèze une table.

C'est totalement, complètement, définitivement crétin. Isaac, viens-là deux secondes, faut qu'on cause, tu vas te prendre une pomme dans le fion.

C'est crétin, mais ça marche. Depuis toujours je suis obligé d'employer des logiques crétines dont le point commun est plus redoutable qu'une femme déçue : ça marche. La tyrannie de la pertinence par l'efficience.


Le système bancaire c'est pareil. Les banques centrales du monde entier (qui sont toutes des établissements privés, si, si, faites pas vos malins, vous n'y connaissez rien) créent de la monnaie à partir de rien. Cet argent est prêté aux banques pas-centrales qui achètent des obligations émises par les états, puis cette dette est revendue aux banques centrales.
Depuis quelques temps les banques centrales créent de la monnaie à partir de rien à un rythme effréné, la planche à billets a été rebaptisée Quantitative Easing. Au lieu que la richesse soit déterminée par la production d'un pays, la richesse apparait par magie comme la force gravitationnelle de la table, elle vient de nulle part.

Et on nous explique que cela permet de favoriser la richesse, la production de vrais biens, de la capsule Nespresso à la botte de poireaux.

D'autres nous expliquent que ça ne peut pas marcher. Que cette masse monétaire ruine les entreprises, favorise le chômage, ruine les états par un niveau de dette qui finit par surpasser leurs capacités de remboursement.

Tout est en trompe-l’œil avec ce système. Le calcul du PIB des pays riches repose à 70 % sur la consommation. Plus tu dépenses, plus tu es riche. Dans cette logique j'ai enfin compris pourquoi le consommateur était devenu le bien le plus précieux des états.

Ma logique micro-économique est que plus je dépense, moins je suis riche. C'est celle que je connais depuis toujours, j'ai tendance à faire une fixette dessus. Comment l'économie d'un pays peut-elle fonctionner en créant de l'argent à partir de rien et la richesse provenir de la dépense ?
Parce qu'il reste toujours un vieux fond intuitif qui aurait tendance à laisser croire que la solidité économique d'un pays est basé sur ce qu'il produit.
Et bien non. La chine est en train de se casser la gueule car son PIB n'est constitué qu'à 30 % par la consommation intérieure. Le chinois de base produit trop et ne consomme pas assez, à l'inverse du français. Chez nous le système est parfaitement au point. Plus tu entreprends plus tu te fais massacrer la gueule, les hordes de Bercy veillent, le dirigeant d'entreprise, le patron, est le personnage le plus veule, le plus facilement méprisable de toutes les fictions françaises.

Nous avons donc un système économique qui ne peut fonctionner sans la Croissance, qui fabrique de la monnaie basée sur rien pour lubrifier le système, basé sur des états qui s'endettent jusqu'aux troufignons pour que leurs populations dépensent le plus possible pour maintenir la croissance annuelle du PIB. Plus tu dépenses, plus t'es riche. C'est totalement crétin.

Et ça marche. C'est incroyable, mais ça marche.

Il y a bien quelques économistes aussi neurasthéniques que moi pour se dire que l'absence de logique de ce système le condamne quoi qu'il arrive. Cela fait des années qu'ils nous garantissent que tout va s'écrouler, des années qu'ils nous annoncent l'apocalypse financière pour le mois qui vient. Je finis par ne plus les croire. Ils me filent l'angoisse, je ne peux m'empêcher de trouver leurs démonstrations très logiques, mais je finis par ne plus les croire. Parce que depuis des années l'apocalypse ne se produit pas comme prévu.

Mais je les trouve vachement convaincants. Par exemple, la notation des pays par les agences faites pour ça, repose sur des critères spécifiques à chaque nation. La notation des pays reposent sur leur capacité à rembourser leurs dettes. Que vaut une obligation d'état (c'est-à-dire de la dette) émise par un pays ? La notation des pays par Standart and Poors ou Fitch n'utilisent pas les mêmes critères à travers le monde. En France, vous croyez que la note encore favorable est liée à notre brillante organisation sociale et à notre tissu industriel, notre génie créatif ?
Mes couilles sur la commode. Cette note encore valorisante repose sur un critère majeur : le bas de laine des français, la très importante masse monétaire constituée par l'épargne des ménages, notamment dans l'assurance-vie.

Ceux qui prêtent du pognon à l'état français le font en se basant sur la capacité de l'état à se servir sur l'épargne des français. La France est réputée pour l’efficacité de son système fiscal.

C'est complètement crétin ! Jamais l'état français n'osera se servir sur votre carnet de caisse d'épargne ou sur votre assurance-vie ! Jamais ! C'est impossible ! Ce serait une atteinte inacceptable au droit de la propriété privée.

Deux logiques s'affrontent. Celle du Français moyen convaincu d'avoir le droit inaliénable de hurlez "touche pas au grisbi, salope !" et celle des banques internationales qui prêtent à l'état français uniquement parce qu'il pourrait se servir sur votre épargne.
Deux logiques aussi contradictoires ne peuvent co-exister, c'est impossible.

Et pourtant si, ça marche. Et bien sur, on se dit que ça va forcément péter un jour. Mais non, ça ne pète pas. Pas encore. C'est absolument délirant. Ça ne peut pas marcher, et pourtant ça tourne.

Le monde lui-même il est ce qu'il est, je ne sais pas trop d'où il vient, où il compte prendre ses vacances, et je m'en fous un peu, du moment qu'il ne me fait pas trop chier, il vit sa vie et moi la mienne.
Ce sont les logiques humaines qui me cassent les couilles. De la table qui fabrique du Newton plus vite que la vitesse de la lumière ou de l'argent créé à partir de rien mais qu'on me demandera de rembourser parce qu'il n'y a pas le choix, et que c'est ça ou la France sera en faillite comme la Grèce. Vous avez de l'argent sur une assurance-vie ? C'est une question, c'est juste une question.


Quand j'ai fini par comprendre que l'économie n'est pas une théorie qui permet de prédire, qu'elle n'est que la représentation financière d'une idéologie, l'économie m'est redevenue sympathique, quasiment logique, un levier de pouvoir au service des plus puissants. Comme dans la cour de récréation. Tout baigne. Tant qu'on ne me demande pas d'adhérer à une logique que je sais absurde, tout va bien. J'ai arrêté de détester Keynes quand j'ai découvert que ce sympathique bisexuel, grand amateur de ballerines, génie s'il en est, avait systématiquement calqué ses théories sur son ascension sociale.
Les économistes dont la parole est relayée par le système médiatique ont abdiqué depuis longtemps toute prétention à la décence ou à la capacité de prévoir l'évolution de l'économie. Ils ne sont pas payés pour ça.

Parce que l'élément plus totalement insupportable de toutes les théories utilisées pour prévoir les choses, c'est leur absence de logique.
Vous pouvez prévoir que la table va développer une force opposée à l'objet qu'on pose sur elle. C'est complètement con comme image. Oui, mais voilà : ça marche. On peut prévoir que l'objet va rester immobile sur la table en inventant une force surgie de nulle part. Mais mon dieu que c'est con ! C'est pour ça que sans rien y connaitre j'ai une affection toute particulière pour la physique quantique, la seule théorie capable de prévoir des événements dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle est incompréhensible.
Ça, ça me plait, Nous sommes d'accord. C'est totalement crétin, mais ça marche. Comme la gravitation universelle. Sauf que la théorie de la gravitation personne n'ose la traiter avec la même désinvolture, la sacralisant comme une émanation de la réalité du monde.
Non, ce n'est qu'une théorie.



Réalité ? Quelle réalité ?

Il y a le monde, il y a les théories, il y a ce qui marche, va-z-y connard, démerde-toi pour jongler avec ces univers parallèles.

Isaac, vient prendre ta fessée cul nu. J'en rêve depuis le jour où mon prof de physique s'est interrogé sur mon Quotient de Débilité quand je lui ai demandé de préciser la nature de la force jaillie de la table par miracle. Que les plus forts m'enculent, c'est dans la nature des choses, qu'on me pique mon pognon, c'est du même ordre de grandeur, mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis jamais parvenu à supporter qu'on me prenne pour un con.
Je ne demande pas grand-chose, j'avais juste besoin que le prof avoue que la théorie est débile, que sa valeur ne provient pas de son apparente rationalité, mais que c'est vachement pratique pour construire des ponts ou affranchir du courrier.

Je vis dans un monde qui utilise des théories débiles depuis des générations et je dois faire avec, les apprendre et les utiliser parce qu'elles fonctionnent au quotidien et que je suis bien incapable d'en concevoir de meilleures.

Passer son temps à utiliser des logiques pas logiques, c'est franchement pas évident, mais j'y parviens. C'est comme la théorie des zèbres, c'est complètement con mais ça marche, ça fait du bien à certains. Je peux en discuter la beauté, l'efficacité et la finesse à l'infini.
La seule chose que vous ne me ferez jamais bouffer, c'est que ces théories sont logiques.


Logique ? Quelle logique ?

Si la logique est débile, on peut se dire qu'il en est de même de la contre logique. Y a t il un truc entre les deux ?

Les couilles sur la commode, c'est vintage !

Bonjour Numero6






Bon samedi à tous

Je dois être la seule à ne pas savoir ce que veut dire "lauder".
J'ai cherché dans google, pas trouvé

Silent a écrit:Je dois être la seule à ne pas savoir ce que veut dire "lauder".
J'ai cherché dans google, pas trouvé

Je me sens moins seule d'un coup

C'est parce que t'es pas suissesse.
Les français parlent aux suisses, je répète les français parlent aux suisses

Lauder ça signifie glorifier, exalter.

Parizktionnaire à votre service

@CZ
Ça me rassure un peu. J'attendais que quelqu'un pose la question, mais rien  
Mon hypothèse est que ça vient de laudateur, mais c'est bizarre quand même  

@Parisette
Ah, merci! Du patois suisse, c'est cool!

Numero6 a écrit:
Certaines personnes déclenchent chez moi une sympathie délicieuse, ils me font du bien rien qu'à exister. Souvent je ne sais pas pourquoi, j'ai cru identifier un mélange d'énergie et de gentillesse, mais s'y rajoute un truc pas frais, pas quantifiable, la sensation du beau. C'est au niveau du plexus solaire, c'est physique, un enthousiasme de groupie. Cette personne me fait du bien.

Bienvenue au club des groupies. Moi je me défoule en parlant des gens que je trouve géniaux avec d'autres gens que je trouve géniaux et qui trouvent la tierce personne géniale.
Mais après faut se vider de tout ce bisounoursisme, d'où l'utilité de ZC.

Silent a écrit:Mon hypothèse est que ça vient de laudateur, mais c'est bizarre quand même Suspect

S'pacon du tout, ça s'trouve c'est ça

Lauder : flatter, encenser, chanter les louanges d'une personne au-delà de sa réalité, envie soudaine de dire du bien de quelqu'un sans tenir compte de ses défauts, la réduire à l'état de stimulant du beau qui sommeille en moi.

Louanger ? Ça faisait pâtissier qui change des couches.

Flatter ? Pas ça non plus, je n'ai aucune envie de faire plaisir à la personne.

Non, j'avais l'image d'un sentiment violent qui trépigne de pouvoir se manifester d'une façon bestiale, comparable à une envie de baiser de prédateur opportuniste, de laudateur opportuniste.

J'aurais pu tenter de vous faire découvrir l'infinie joie qu'il y aurait à pouvoir crier dans la rue "Putain, mais quel cul !" comme on a besoin de dire "Putain, mais que c'est beau" devant une œuvre d'art.

Mais sur un forum de surdoués, je me suis dit que ça ne passerait pas la modo.

Laudons, mes fréres, laudons.

ca ne répond pas à ma question à 100 patates

Ben, développe, steuplé, c'est quoi une contre-logique ?

Et bien, c'est utiliser la logique pour arriver à ses fins

Du style :

"Faites vous aider pour arrêter de fumer, téléphonez au 0825 ... ... (0,15 euros/min)"

Donc, si je n'utilise pas la logique pour arriver à mes fins, peut t il y avoir une fin ?

Du coup, la logique apparaît et n'est plus utile

Alors dis moi, qu'est ce qui ne va pas dans mon ramassi de conneries ?

Numero6 a écrit:C'est très rare de trouver des hommes qui partagent ce plaisir, la satisfaction oculaire, la volupté de croiser un dandinement de femme.

T'es sûr?

Ne voulais-tu pas dire plutôt: "C'est très rare de trouver des hommes qui ne partagent pas ce plaisir,"

(Ah voilà, c'est ça que disait Pola, il manquait bien un bout; deux mots en l'occurence.)

Les hommes qui n'aiment pas regarder les femmes, je pensais que c'était plutôt rare, non?

Pola a écrit:Alors dis moi, qu'est ce qui ne va pas dans mon ramassi de conneries ?

Rien, ne change rien, c'est parfait, c'est charmant.

Numero6, toi qui a la science infuse dis moi ce qu’est une contre logique ?

Pour toi :

zeHibou a écrit:

Numero6 a écrit:C'est très rare de trouver des hommes qui partagent ce plaisir, la satisfaction oculaire, la volupté de croiser un dandinement de femme.

Les hommes qui n'aiment pas regarder les femmes, je pensais que c'était plutôt rare, non?

Oui et non. Je vais devoir inventer une connerie pour te répondre.

Je trouve autant d'hommes capables de se laisser envahir par la beauté des femmes que de regards naïfs et charmés parmi les visiteurs du Louvres quand ils passent devant la Joconde. Ils sont venus, ils ont payus, ils ont regardu, et s'en sont repartus, mais combien ont eu la chance de pourvoir se laisser envahir par une émotion esthétique ?

Je pense qu'une partie de ce plaisir est de nature féminine, le plaisir de se sentir empli, mais au lieu de mener au contentement serein en raison de mon excès de testostérone, il se manifeste par une furie qui a besoin de s'extérioriser. Parce qu'avant de propulser, il faut se laisser envahir, et je connais très peu d'hommes, très peu, qui m'aient décrit cette phase initiale.

La stimulation immédiate du nerf cérébro-bital est beaucoup plus commune, ça je suis d'accord avec toi. Dans le besoin de lauder, il y a la notion d'une surcharge, d'un trop-plein à évacuer, d'une saturation qui réclame une régulation avant de retrouver la pleine disponibilité du réflexe cérébro-bital.

Quelque chose comme ça.

offset a écrit:Numero6, toi qui a la science infuse dis moi ce qu’est une contre logique ?

Mais je n'en sais rien moi ! Je passe suffisamment de temps à tenter de décrypter les logiques qui m'entourent !

C'est Pola qui a balancé le concept de contre-logique !

Logique opposée, logique contraire, oui, contre-logique je ne connais pas. Donc ça m'excite. Si je lis entre les lignes de Pola, je dirais que c'est la revendication de ne pas se voir supposer une logique, de ne pas être mise dans une case pré-définie. Être imprévisible, donc libre.

Si vous voyez d'autres choses, je suis preneur. Au boulot les filles.

J'ai rien balancé, au contraire !

Je suis juste partisane du slogan "N'utilisez pas la logique, vivez la !"

Vivre la logique, voui, voui, voui, c'est cela, oui, je vois très bien de quoi tu parles.

M'enfin si, contre-logique c'est toi qu'a dit.Ne pas utiliser la logique et être une femme sont quand même deux concepts relativement proches, ça se tient ton truc.

Alors c'est que tu ne suis pas la logique

C'est que dans la logique d'une femme, le mot logique désigne un ensemble de processus obscures allant du "feeling" au "désir" (la femme s’intéressant principalement à combler ses manques, ses désirs et satisfaire ses attentes... ça tient à la géométrie féminine, relativement semblable au centre d'une galaxie, ou la Grande fosse de Carkoon) et qui aboutissent à l'énoncé d'une proposition logique: "j'ai envie", ou "j'ai pas envie"... ou "j'aime", "j'aime pas"... Ainsi une femme dira par exemple "selon ma logique, le soleil devrait se lever à l'ouest, c'est plus pratique", ou encore "selon ma logique, il faudrait peindre les murs en rouge". La logique d'une femme s'arrêtant en gros là où commencent ses désirs, c'est à dire, très tôt.

bin, je passe mon tour pour le concept du contre désir

Voui, je commence tout juste à comprendre cette logique, je ne pensais pas qu'elle pouvait être aussi jusque-boutiste et sans aucune aménité, une simple langueur sans intention de nuire.

Je ne savais pas non plus à quel point il convient de ne pas chercher à la contrer, elle s'évapore avec le désir qui l'a fait naitre bien plus vite que je ne serais capable de la cerner. Son immanence est indissociable de son impermanence.

Alleeeezzzz, Pola, fais pas ta tepu, fais un effort steuplé.

@zerleman, tu sembles nouveau sur le forum, alors bienvenue.

Remarquable approche de la logique féminine, je me demande si tes interrogations sur ta zèbritude ne seraient pas totalement justifiées.

Bienvenue sur ce forum, tu devrais trouver la réponse à de nombreuses questions, mais méfie-toi, certains ici ont des intentions pernicieuses.

Numero6 a écrit:@zerleman, tu sembles nouveau sur le forum, alors bienvenue.

Non non, je suis toujours le même qui se fait bannir, puis revient avec un autre pseudonyme à la con, puis est banni, puis revient...

Numero6 a écrit:Remarquable approche de la logique féminine, je me demande si tes interrogations sur ta zèbritude ne seraient pas totalement justifiées.

C'est totalement justifié, mais je n'ai qu'un QI médiocre, du fait que j'utilise mon cerveau en fait... du coup, pas le temps de résoudre des casse-tête idiots. J'en ai parlé avec mon psy imaginaire et il m'a dit "oui en effet, votre problème monsieur, c'est que vous utilisez votre cerveau, et votre logique masculine vous pousse à aller au fond des choses... )

( ho je suis méchant là quand-même )

aaaah ok ! La contre logique est un concept américain !!

Numero6 a écrit:
Oui et non. Je vais devoir inventer une connerie pour te répondre.  

Et bien c'est raté parce que c'est pas con du tout ce que tu as inventé.

Numero6 a écrit:
Parce qu'avant de propulser, il faut se laisser envahir, et je connais très peu d'hommes, très peu, qui m'aient décrit cette phase initiale.

Ah ben moi aussi quand je suis avec une femme je dois m'emplir avant de pouvoir expulser.

Numero6 a écrit:
La stimulation immédiate du nerf cérébro-bital est beaucoup plus commune, ça je suis d'accord avec toi. Dans le besoin de lauder, il y a la notion d'une surcharge, d'un trop-plein à évacuer, d'une saturation qui réclame une régulation avant de retrouver la pleine disponibilité du réflexe cérébro-bital.

Lauder, Lauder, son prénom est bien Estée?

Exactement! Le fameux concept du cérébro-bital. Pas con du tout! Konrad Zarbeg en a beaucoup parlé et l'a décrit en détail. Malheureusement ses travaux sont tombés dans l'oubli car comme il était contemporain d'un certain Freud, qui trouvait ce concept nul car il invalidait ses propres travaux, il a tout fait (et réussi) pour que Zarberg reste dans l'ombre. Son acharnement fit que le pauvre Konrad a dû s'exiler sur le mont Atos et personne ne sait ce qui est advenu de lui. Le bruit court qu'après avoir eu recours à la chirurgie esthétique, il aurait finalement éliminé par vengeance le pauvre Sigmund et pris sa place afin de pouvoir jouir de la notoriété à laquelle il estimait avoir droit. Mais ce n'est qu'un bruit, personne n'a jamais réussi à le confirmer.

Cela dit moi je ressens très bien cet envahissage pré-cérébro-bital. D'ailleurs, si j'ose une comparaison, c'est pareil quand je contemple le contenu de la vitrine d'une pâtisserie, je me laisse envahisser par les effluves et les photons émis par toutes ces merveilles dont je vais me délecter. L'attente au comptoir semble éternelle avant de pouvoir enfin lâcher la bride au nerf cérébro-goinfral. Ah, quel plaisir!

zerleman a écrit:

( ho je suis méchant là quand-même )

Tiens, c'est étrange, c'est bizarre et quelle coïncidence, je n'aurais pas du tout pensé au chacal, ma bouche bée.

Tu en connais beaucoup sur ce forum capable d'écrire ce genre de truc ? (Tu vois que j'aime lauder).


Non mais à mon avis la grognasse a lu Murakami, elle se roule des spifs avec Janacek en boucle sur son phone.

A chaque fois que je lis "lauder" je pense à "loufer", je ne sais pas pourquoi.

@Silent, peut pas te dire, je ne suis pas au fond à droite.

Tu sais si Ravioli8888 a fait des progrès en rotograf ? Je crois qu'ils en cherchent des comme lui à l'armée pour tester des nouveaux produits, des trucs super qui préviennent le stress post-traumatique.

Numero6 a écrit:Tiens, c'est étrange, c'est bizarre et quelle coïncidence, je n'aurais pas du tout pensé au chacal, ma bouche bée.

Je ne suis pas le chacal (si tel était le sous-entendu: Plusieurs semblent le penser ici, je sais pas pourquoi)... Moi et Uccen sommes deux entités biologiques et psychiques bien distinctes. (quoi que, rien ne prouve qu'Uccen soit une entité biologique, par défaut on va supposer que oui).

Numero6 a écrit:Tu en connais beaucoup sur ce forum capable d'écrire ce genre de truc ? (Tu vois que j'aime lauder).

Quel genre de truc ? Moi j'ai espoir en chaque être humain à la base, donc qui serait capable ? Tout le monde... jusqu'à ce que découvre que certains ne peuvent pas.

Numero6 a écrit:@Silent, peut pas te dire, je ne suis pas au fond à droite.

Tu sais si Ravioli8888 a fait des progrès en rotograf ? Je crois qu'ils en cherchent des comme lui à l'armée pour tester des nouveaux produits, des trucs super qui préviennent le stress post-traumatique.

Olala, je ne comprends rien à la logique masculine. Trop subtile, pour moi ça sonne comme une énigme.
(autrement dit "qu'est-ce qu'il dit ce con?" )