Education nationale : Fuyez !
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Re: Education nationale : Fuyez !
Ne vous disputez pas !
CD_CD, fais un petit effort aussi (si je peux me permettre) : tu as un côté très idéaliste qui peu être irritant.
En tout cas, de ce que je constate sur le terrain, ça va vraiment très très mal et j'aurais plutôt tendance à déconseiller aux gens de faire prof.
Le statut social de cette profession est en train de s'écrouler.
Personnellement, je me pose beaucoup de questions.
Mais ça va mal, très mal !
c'est pas difficiles : le ministère et le rectorat sont entrain d’introduire dans l'éducation nationale les vieilles méthodes managériales américaines qui ont lamentablement échoué voilà trente ans. Les mêmes que l'état a introduites à France Télécom, à l'origine de la super "mode" vachement tendance du suicide !
Et ça fait chier !
Je n'ai pas choisi d'être prof et pourtant, je trouve que c'est un beau métier, agréable etc.
Si on aime les gens, si on est sociable, un peu humaniste, un peu généreux... c'est un très beau métier.
Malheureusement...
Je ne me fais pas d'illusions. Je ne serai plus prof avant dix ans.
Mais c'est pas grave, il y a d'autres choses dans la vie.
Ce qui est grave par contre, c'est que mes collègues subiront une dégradation de leur statut social, conditions de travail etc. et plus encore, en beaucoup plus grave, que l’avenir de la nation s'en trouvera hypothéqué...
Enfin...
Ce n'est pas exact.
Il y aura le ghetto pour les pauvres et les écoles privées pour les riches.
De toute façon, ne nous voilons pas la face : le milieu social joue à plein dans la réussite des enfants.
La nouvelle réforme amplifiera ce phénomène déjà largement en place depuis plus de 30 ans.
La France a besoin d'élites. Elles les aura toujours.
Simplement, elle les puisera dans les milieux bourgeois friqués.
Fin de l'illusion de la méritocratie républicaine.
Bien ? Pas bien ? J'en sais rien.
Enfin, si, je le sais pertinemment : je suis pour le mérite républicain.
Mais je sais aussi à quel point il n'est qu'un mythe.
Triste France....
CD_CD, fais un petit effort aussi (si je peux me permettre) : tu as un côté très idéaliste qui peu être irritant.
En tout cas, de ce que je constate sur le terrain, ça va vraiment très très mal et j'aurais plutôt tendance à déconseiller aux gens de faire prof.
Le statut social de cette profession est en train de s'écrouler.
Personnellement, je me pose beaucoup de questions.
Mais ça va mal, très mal !
c'est pas difficiles : le ministère et le rectorat sont entrain d’introduire dans l'éducation nationale les vieilles méthodes managériales américaines qui ont lamentablement échoué voilà trente ans. Les mêmes que l'état a introduites à France Télécom, à l'origine de la super "mode" vachement tendance du suicide !
Et ça fait chier !
Je n'ai pas choisi d'être prof et pourtant, je trouve que c'est un beau métier, agréable etc.
Si on aime les gens, si on est sociable, un peu humaniste, un peu généreux... c'est un très beau métier.
Malheureusement...
Je ne me fais pas d'illusions. Je ne serai plus prof avant dix ans.
Mais c'est pas grave, il y a d'autres choses dans la vie.
Ce qui est grave par contre, c'est que mes collègues subiront une dégradation de leur statut social, conditions de travail etc. et plus encore, en beaucoup plus grave, que l’avenir de la nation s'en trouvera hypothéqué...
Enfin...
Ce n'est pas exact.
Il y aura le ghetto pour les pauvres et les écoles privées pour les riches.
De toute façon, ne nous voilons pas la face : le milieu social joue à plein dans la réussite des enfants.
La nouvelle réforme amplifiera ce phénomène déjà largement en place depuis plus de 30 ans.
La France a besoin d'élites. Elles les aura toujours.
Simplement, elle les puisera dans les milieux bourgeois friqués.
Fin de l'illusion de la méritocratie républicaine.
Bien ? Pas bien ? J'en sais rien.
Enfin, si, je le sais pertinemment : je suis pour le mérite républicain.
Mais je sais aussi à quel point il n'est qu'un mythe.
Triste France....
Invité- Invité
Re: Education nationale : Fuyez !
Bah j'ai encore constaté cela aujourd'hui...
CPE à la masse, élève qui délire dans le déni de son comportement,
le dernier bastion d'un semblant d'équilibre ici-bas s'écroule
Et dans leur tour d'ivoire les administratifs voient juste leurs intérêts
et ferment les yeux sur le reste.
CPE à la masse, élève qui délire dans le déni de son comportement,
le dernier bastion d'un semblant d'équilibre ici-bas s'écroule
Et dans leur tour d'ivoire les administratifs voient juste leurs intérêts
et ferment les yeux sur le reste.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Education nationale : Fuyez !
jolindien a écrit:Bah j'ai encore constaté cela aujourd'hui...
CPE à la masse, élève qui délire dans le déni de son comportement,
le dernier bastion d'un semblant d'équilibre ici-bas s'écroule
Et dans leur tour d'ivoire les administratifs voient juste leurs intérêts
et ferment les yeux sur le reste.
Hélas. Le quotidien.
Invité- Invité
Re: Education nationale : Fuyez !
eXistenZ a écrit:Livres de pédagogie ou de réflexions sur l'école.
(du moins des auteurs)
- Jaures
- Condorcet
- Coménius
- Gauchet
- Dewey
Par exemple.
Je lis / continue de lire / garde dans un coin de ma tête ce que je dois/veux encore approfondir soit en recherche soit en exposé.
Condorcet l'autre fois, que je connaissais, avec l'extrait cité (sur l'instruction publique).
Aujourd'hui, Coménius, que je ne connaissais pas.
Article Wikipédia : "Affirmer que « tout doit être enseigné » ne signifie toutefois pas que les élèves doivent tout apprendre."
Hé, bé, hé, on va être d'accord là-dessus !! C'est le glissement que je dénonce entre droit à l'instruction et devoir d'apprendre des choses dont on a rien à faire (outre les règles de vie en société, on roule à droite, etc.).
"Dans Prodromus pansophiae, Comenius raille les efforts des encyclopédistes, dont il juge absurde la façon de présenter les connaissances comme une chaîne d’éléments juxtaposés plutôt que comme un tout."
Il est bien, ce petit gars !
Rien d'incompatible avec ce que je dis.
"Il s’agit plutôt d’apprendre à bien penser ; les élèves doivent ainsi mémoriser le moins possible."
Bon, là, la cause à effet, je ne vois pas trop. Ça doit être quelque chose qui répond à une préoccupation de son temps où il y aurait surtout eu du pur par cœur ?
Cela dit, perso, je faisais des interros aux élèves avec leur livre (genre mise en situation professionnelle parce qu'on n'a jamais vu quelqu'un qui, en situation professionnelle, n'a pas accès aux documents et à qui l'on demande de savoir les choses par coeur. Ca rentre à force, et le reste, on le cherche) (et puis, bon, d'autres avec du par cœur parce que c'est la réalité des examens qu'ils vont avoir (et des conseils du genre : "gérer le plus efficace entre savoir par cœur et avoir votre calculette. N'oubliez pas les piles de rechange, ça fera deux ou trois ans qu'elle tournera sur les mêmes piles, ou changez les piles deux mois avant, pour être sûre qu'elles seront bonnes et avoir le temps de voir si les nouvelles sont mauvaises. Ne les changez pas la veille au soir" (reste les exams sans calculette. Je ne vois pas l'intérêt, mais le fait est que ça peut arriver.)).
"Cependant, Comenius considère que l’éducation est un processus qui doit durer toute la vie et que le monde entier est une école."
Ah, ben, voilà-t-y qu'il est bien ce monsieur.
D'ailleurs, c'est une chose qu'on constate en instruction en famille : les parents augmentent aussi leur propre niveau d'instruction en instruisant leurs enfants, en cherchant pour préparer les activités, etc. [encore une fois, si le système actuel était égalitaire, je dirais rien. Mais il ne l'est pas.]
"selon lui, il n’existe rien de tel qu’apprendre en s’amusant. "
Oh, ben on va s'entendre là-dessus aussi, ce monsieur et moi !
"Selon Comenius, la contrainte n’est pas nécessaire à l’élève pour apprendre ; il le désire naturellement."
Hourra. Bingo. On y est encore.
Donc point besoin de loi sur l'assiduité scolaire. Si les établissements étaient des endroits sains, 99% des enfants voudraient y rester et seraient super contents d'y être !... Bon, peut-être 90% ? 85% ?
"Parallèlement, la pratique de la punition corporelle est vigoureusement déconseillée."
Il est bien, ce monsieur. S'il vivait aujourd'hui, il apprécierait sûrement le "guide pour une justice scolaire".
Bilan : on peut être d'accord sur les sources et en tirer des conclusions différentes ?
En tout cas, c'est qu'il semble au moins sur Condorcet et Comenius.
D'accord avec eXistenZ sur les sources, mais on n'a pas dû en extraire les mêmes parties ou pas les lire pareil.
D'autant qu'à l'époque de Comenius ou Condorcet, il ne s'agit pas de libérer les enfants de la contrainte scolaire forcée, mais d'offrir l'accès à l'instruction. Il n'est pas dit (je n'ai rien vu ni dans un sens ni dans l'autre) que leur idée d'accès à l'instruction impliquait une obligation d'assiduité (enfin, bon, le second est religieux, si ça se trouve, ça ne lui serait même pas venu à l'esprit de faire autrement, mais il a quand même l'air d'avoir pas mal réfléchi. Cela dit, il est vraiment des points non transposables à notre époque et notre contexte, en particulier la diffusion du livre et internet).
Bonne soirée.
[edit : "et pour "libérer les enfants de la contrainte scolaire forcée". Ça veut dire deux choses concomitantes : 1) mettez les vôtres à l'école si vous voulez, mais laissez-moi avoir les miens en instruction en famille 2) Je ne suis pas d'accord avec l'organisation scolaire actuelle, en particulier avec l'idée d'un socle commun, l'impossibilité de choisir son planning et avec la loi sur l'absentéisme scolaire, et vu que c'est financé sur argent public, j'ai mon mot à dire.]
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Education nationale : Fuyez !
Ça me fait penser à un adage qui se disait dans mon bahut "mieux vaut une tête bien faite, qu une tête bien pleine". Résultat j'ai la tête vide :-)
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Education nationale : Fuyez !
Dans 48h je vais mettre fin en toute légalité à un bref emploi (3 semaines au mieux) d'assistant d'éducation (comprenez surveillant ou "pion" pour les plus âgés) dans un établissement privé laïc sous contrat de la région parisienne.
J'ai été élève dans le privé catholique, j'ai été enseignant non titulaire dans le privé catholique, j'ai été surveillant dans le privé catholique il y a des années. Donc je connais un "chouilla" le milieu et le boulot.
Et ma foi je suis.... stupéfait par l'expérience que je viens de vivre (et que j'ai hâte de finir). Mercredi soir ce sera "Palatinus brisé, Palatinus martyrisé mais Palatinus libéré ! Libéré par lui même !"
Avec ma compagne (a qui je raconte mon quotidien) et qui elle a été solarisée dans le public vers Arceuil il y a prêt de 30 ans (donc plutôt ambiance municipalité communiste, tout le contraire de ma propre expérience) nous avons le même constat : nous sommes totalement démuni face à des enfants et adolescents qui pour les 3/4 d'entre eux n'ont : aucune notion du respect, aucune notion de la politesse, aucune notion du respect de l'autorité, aucune notion de l'effort concernant le travail, et je dirais même aucun respect pour eux même aucune dignité (car il faut franchement n'en avoir aucune pour se comporter comme ils le font). Même issu de 2 milieu très différents et avec une milieu scolaire très opposé ma compagne et moi avons un vécu semblable, ni dans son enfance ni dans la mienne on ne se serait comporté avec nos profs ou nos surveillants comme les gamins que je vois le font. Et nous n'étions pas des exceptions loin de là. Nous étions dans la norme il y a 30 ans.
Je reste aussi stupéfait par la gestion de l'établissement que je vais fuir dans 48h avec un immense "ouf" de soulagement. Le comptable à les "cordons de la bourse" et se partage d'office l'autorité du chef d'établissement ! Il reçoit des parents d'élèves, intervient dans tout et on le laisse faire... parce qu'il a le contrôle de l'argent.
Le chef d'établissement prête malheureusement bien trop l'oreille à des revendications parentale hallucinantes. Il y a une liste d'attentes longue comme le bras mais on se refuse à viré les élèves à problèmes (et il y en a croyez moi).
Le chef d'établissement a une formation ... de pharmacien. Et a présenté sa démission l'année dernière mais elle a été refusée par le comptable... alors le gas est resté... bizarre.
Le comptable a un très bon salaire et aurait parait-il officié autrefois dans de grandes entreprises donc tout le monde se demande ce qu'il fait dans un petit établissement scolaire de 8 classes...
Le règlement intérieur est... sur le papier. Le chef d'établissement a déjà renoncé à en appliqué certaines articles et considère que l'autorité c'est gueuler à plein paumons plusieurs fois par jour sur les élèves pendant les récréations. Et il semble qu'a ses yeux (il le dit) il a de l'autorité puisqu'il est capable de faire "chialer" un gosse en lui criant dessus.
Sa phrase type sur les élèves de son collège "oh ils sont pas méchants c'est juste des ados... ils sont cons c'est tout comme des ados".
Ce même chef d'établissement reconnait en privé qu'il a failli en venir aux mains avec le comptable l'année dernière et que le projet d'établissement, la publicité, y compris le site internet, tout cela c'est du bluff.
Le bâtiment (en partie ancien) tombe en rade, le chauffage déconne tellement que la salle des surveillant et le bureau de la secrétaire ne sont pas chauffés.
Bref une catastrophe...
Quand j'ai pour la première fois j'ai vu le site de cet établissement, son annonce de recherche d'un surveillant sur le site "le bon coin.fr", que j'ai eu le règlement intérieur entre les mains, je me suis dit : bigre c'est une école militaire ce truc, suis pas sûre d'être à la hauteur. J'ai vite déchanté. Je suis sans doute le type le plus soucieux du règlement intérieur de tout l'établissement !
Bref, je confirme, cet établissement c'est une belle vitrine et derrière une escroquerie et avec des frais de scolarité purement honteux (plus de 3000 euros par ans) au regard du service offert.
Les enseignants sont sympas mais jeunes et les plus âgés ont déjà une opinion bien tranchée sur leur public (l'un d'eux vendredi a qualifié ses élèves de "monstres").
J'ai été élève dans le privé catholique, j'ai été enseignant non titulaire dans le privé catholique, j'ai été surveillant dans le privé catholique il y a des années. Donc je connais un "chouilla" le milieu et le boulot.
Et ma foi je suis.... stupéfait par l'expérience que je viens de vivre (et que j'ai hâte de finir). Mercredi soir ce sera "Palatinus brisé, Palatinus martyrisé mais Palatinus libéré ! Libéré par lui même !"
Avec ma compagne (a qui je raconte mon quotidien) et qui elle a été solarisée dans le public vers Arceuil il y a prêt de 30 ans (donc plutôt ambiance municipalité communiste, tout le contraire de ma propre expérience) nous avons le même constat : nous sommes totalement démuni face à des enfants et adolescents qui pour les 3/4 d'entre eux n'ont : aucune notion du respect, aucune notion de la politesse, aucune notion du respect de l'autorité, aucune notion de l'effort concernant le travail, et je dirais même aucun respect pour eux même aucune dignité (car il faut franchement n'en avoir aucune pour se comporter comme ils le font). Même issu de 2 milieu très différents et avec une milieu scolaire très opposé ma compagne et moi avons un vécu semblable, ni dans son enfance ni dans la mienne on ne se serait comporté avec nos profs ou nos surveillants comme les gamins que je vois le font. Et nous n'étions pas des exceptions loin de là. Nous étions dans la norme il y a 30 ans.
Je reste aussi stupéfait par la gestion de l'établissement que je vais fuir dans 48h avec un immense "ouf" de soulagement. Le comptable à les "cordons de la bourse" et se partage d'office l'autorité du chef d'établissement ! Il reçoit des parents d'élèves, intervient dans tout et on le laisse faire... parce qu'il a le contrôle de l'argent.
Le chef d'établissement prête malheureusement bien trop l'oreille à des revendications parentale hallucinantes. Il y a une liste d'attentes longue comme le bras mais on se refuse à viré les élèves à problèmes (et il y en a croyez moi).
Le chef d'établissement a une formation ... de pharmacien. Et a présenté sa démission l'année dernière mais elle a été refusée par le comptable... alors le gas est resté... bizarre.
Le comptable a un très bon salaire et aurait parait-il officié autrefois dans de grandes entreprises donc tout le monde se demande ce qu'il fait dans un petit établissement scolaire de 8 classes...
Le règlement intérieur est... sur le papier. Le chef d'établissement a déjà renoncé à en appliqué certaines articles et considère que l'autorité c'est gueuler à plein paumons plusieurs fois par jour sur les élèves pendant les récréations. Et il semble qu'a ses yeux (il le dit) il a de l'autorité puisqu'il est capable de faire "chialer" un gosse en lui criant dessus.
Sa phrase type sur les élèves de son collège "oh ils sont pas méchants c'est juste des ados... ils sont cons c'est tout comme des ados".
Ce même chef d'établissement reconnait en privé qu'il a failli en venir aux mains avec le comptable l'année dernière et que le projet d'établissement, la publicité, y compris le site internet, tout cela c'est du bluff.
Le bâtiment (en partie ancien) tombe en rade, le chauffage déconne tellement que la salle des surveillant et le bureau de la secrétaire ne sont pas chauffés.
Bref une catastrophe...
Quand j'ai pour la première fois j'ai vu le site de cet établissement, son annonce de recherche d'un surveillant sur le site "le bon coin.fr", que j'ai eu le règlement intérieur entre les mains, je me suis dit : bigre c'est une école militaire ce truc, suis pas sûre d'être à la hauteur. J'ai vite déchanté. Je suis sans doute le type le plus soucieux du règlement intérieur de tout l'établissement !
Bref, je confirme, cet établissement c'est une belle vitrine et derrière une escroquerie et avec des frais de scolarité purement honteux (plus de 3000 euros par ans) au regard du service offert.
Les enseignants sont sympas mais jeunes et les plus âgés ont déjà une opinion bien tranchée sur leur public (l'un d'eux vendredi a qualifié ses élèves de "monstres").
Bref un coin ou ne surtout pas allé bossé ou mettre ses enfants. Pas avant une sérieuse reprise en mains interne.
Et je me dis aussi que pour la plupart, ces gamins, si ils ne se réforment pas eux même (forcément dans la douleur tellement c'est contraire aux mauvais plis déjà pris) qu'est ce qu'ils vont morflés en grandissant et sans même comprendre pourquoi. J'ai quasiment de la peine pour eux.
Palatinus- Messages : 2193
Date d'inscription : 06/03/2015
Age : 49
Localisation : Ile de France
Re: Education nationale : Fuyez !
eXistenZ a écrit:Livres de pédagogie ou de réflexions sur l'école.
(du moins des auteurs)
- Jaures
- Condorcet
- Coménius
- Gauchet
- Dewey
Bonsoir,
Ce soir, j'ai jeté un coup d'œil à Dewey.
L'article Wikipédia est vraiment très long, mais j'avoue que je ne vois pas en quoi il apporterait des arguments par rapport à cette discussion.
La partie sur l'éducation est ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Dewey#.C3.89ducation_et_d.C3.A9mocratie_chez_Dewey
Quelques points sont assez applicables au système scolaire actuel, comme " Il se méfie d'une école basée sur la crainte et la rivalité car elle fait perdre le sens de la communauté au profit de motivations individualistes. Ce type d'école conduit également les plus faibles à perdre leur capacité et à intérioriser leur position d'infériorité scolaire.".
Mais pour le reste, du moins pour ce qui est présenté dans l'article Wikipédia, je ne vois vraiment pas ce que cela apporte à la discussion.
Bonne soirée.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Liberté
Ahh ouiiii ! Je suis contente d'entendre ça. Je suis àl'EN et je me ne me sens pas coincée : le jour où je trouve que les valeurs des enseignants ou du ministère ne sont plus les mêmes , JE ME CASSE ! Pour le moment, je suis heureuse de contribuer à des bouts entre 10 et 15 ans, J'y rencontre des petits Z auxquels je peux contribuer. Je rencontre même des profs Z, et avant que je ne sois diagnostiquée, c'est un pote prof de maths qui m'a dit de lire SF. Alors du coup, en trois ans que je connais ce type, j'ai cheminé, et je me sens libre.UK09 a écrit:Non, mais, vous attendez quoi de l'EN? Si vous voulez enseigner, enseigner. Il y a le privé sous contrat, hors contrat, les écoles publiques alternatives, et même la possibilité de monter votre école. Ou pourquoi pas partir en indépendant?
Vous avez pleins de fantastiques formations en MOOC (anglophones, certes) de disponible sur Coursera. Les salariés du privé n'espèrent rien non plus de leurs employeurs; s'ils veulent quelque chose, ils se sortent les doigts pour l'obtenir.
Râler est inefficace: il faut agir.
Je me forme sur des moocs en agalsi sur Coursera, et c'est sympa le matin avant d'aller bosser de m'intellecutaliser le cerbo. (j'ai un rhube) et je suis ravie de voir tout ce qu'il y a à apprendre. Je peux apprendre le leardership, le coaching, la musique, et partager cela avec d'autres, c'est bon. Le jour où j'en aurai assez, adios amigos. Pas de pb ! J'ai déjà recommencé ma vie plusieurs fois et je suis heureuse d'en avoir vécu plusieurs en 45 ans. C'est bon !
On ne se fait piéger que si on veut l'être quelque part... Moi je crois qu'on est libre.
Libre de contribuer à l'EN ou libre d'en partir,
Libre de vouloir s'occuper des zafa, ou libre de faire autre chose de sa vie
Libre d'en vivre plusieurs à la fois...
Re: Education nationale : Fuyez !
adelaidelechat a écrit:Ahh ouiiii ! Je suis contente d'entendre ça. Je suis àl'EN et je me ne me sens pas coincée : le jour où je trouve que les valeurs des enseignants ou du ministère ne sont plus les mêmes , JE ME CASSE ! Pour le moment, je suis heureuse de contribuer à des bouts entre 10 et 15 ans, J'y rencontre des petits Z auxquels je peux contribuer. Je rencontre même des profs Z, et avant que je ne sois diagnostiquée, c'est un pote prof de maths qui m'a dit de lire SF. Alors du coup, en trois ans que je connais ce type, j'ai cheminé, et je me sens libre.UK09 a écrit:Non, mais, vous attendez quoi de l'EN? Si vous voulez enseigner, enseigner. Il y a le privé sous contrat, hors contrat, les écoles publiques alternatives, et même la possibilité de monter votre école. Ou pourquoi pas partir en indépendant?
Vous avez pleins de fantastiques formations en MOOC (anglophones, certes) de disponible sur Coursera. Les salariés du privé n'espèrent rien non plus de leurs employeurs; s'ils veulent quelque chose, ils se sortent les doigts pour l'obtenir.
Râler est inefficace: il faut agir.
Je me forme sur des moocs en agalsi sur Coursera, et c'est sympa le matin avant d'aller bosser de m'intellecutaliser le cerbo. (j'ai un rhube) et je suis ravie de voir tout ce qu'il y a à apprendre. Je peux apprendre le leardership, le coaching, la musique, et partager cela avec d'autres, c'est bon. Le jour où j'en aurai assez, adios amigos. Pas de pb ! J'ai déjà recommencé ma vie plusieurs fois et je suis heureuse d'en avoir vécu plusieurs en 45 ans. C'est bon !
On ne se fait piéger que si on veut l'être quelque part... Moi je crois qu'on est libre.
Libre de contribuer à l'EN ou libre d'en partir,
Libre de vouloir s'occuper des zafa, ou libre de faire autre chose de sa vie
Libre d'en vivre plusieurs à la fois...
Salut Collègue et fière de l'être
Invité- Invité
Re: Education nationale : Fuyez !
Je n’étais pas à proprement parler dans l’Éducation Nationale mais dans un établissement similaire. Je m’en suis sorti, maintenant je suis dans une entreprise « normale » et je vais mieux.
Les élèves (ou, dans mon cas, apprentis) qui ne glandent rien, j’ai donné. À quelques semaines de l’examen national, je leur donne des sujets d’examens précédents à traiter, quasiment personne ne le fait. Euh, rappelez-moi pourquoi vous êtes là ? Et ils étaient tous bacheliers et avaient tous choisi leur orientation. Sans parler des comportements à peine dignes de jeunes adolescents, à 18 ans passés…
Évidemment, j’avais mes propres façons de conduire les cours. Elles donnaient des résultats, les taux de réussite de mes apprentis étaient bons, mais que de galère pour bousculer les habitudes. Approcher un problème par la pratique, ce n’est pas comme d’habitude ; si on n’a pas été noyés dans un cours qu’on apprend par cœur sans en comprendre une ligne, on est perdus.
J’en ai aussi eu marre des collègues et de leurs façons de penser, ou de ne pas penser. Conservateurs, reproducteurs de l’ordre établi, et il ne faut pas une oreille qui dépasse… Une collègue était mère d’un adolescent, l’archétype du zébreau. Je lui ai prêté le livre de Jeanne Siaud-Facchin, elle l’a lu, et m’a calmement expliqué que son fils était effectivement dans ce cas, qu’il n’allait clairement pas bien, qu’il souffrait de toute évidence de sa situation, et qu’elle avait décidé de ne rien faire et de ne surtout rien lui dire. À se cogner la tête contre les murs…
J’ai eu du mal à trouver un autre travail ailleurs, parce que pour un recruteur en entreprise, un prof est forcément incapable de travailler, forcément déconnecté de la réalité, etc. Finalement, j’ai trouvé un patron qui a bien voulu de moi et qui est content de mon travail, et le poste me convient. Comme quoi, ça peut arriver.
Les élèves (ou, dans mon cas, apprentis) qui ne glandent rien, j’ai donné. À quelques semaines de l’examen national, je leur donne des sujets d’examens précédents à traiter, quasiment personne ne le fait. Euh, rappelez-moi pourquoi vous êtes là ? Et ils étaient tous bacheliers et avaient tous choisi leur orientation. Sans parler des comportements à peine dignes de jeunes adolescents, à 18 ans passés…
Évidemment, j’avais mes propres façons de conduire les cours. Elles donnaient des résultats, les taux de réussite de mes apprentis étaient bons, mais que de galère pour bousculer les habitudes. Approcher un problème par la pratique, ce n’est pas comme d’habitude ; si on n’a pas été noyés dans un cours qu’on apprend par cœur sans en comprendre une ligne, on est perdus.
J’en ai aussi eu marre des collègues et de leurs façons de penser, ou de ne pas penser. Conservateurs, reproducteurs de l’ordre établi, et il ne faut pas une oreille qui dépasse… Une collègue était mère d’un adolescent, l’archétype du zébreau. Je lui ai prêté le livre de Jeanne Siaud-Facchin, elle l’a lu, et m’a calmement expliqué que son fils était effectivement dans ce cas, qu’il n’allait clairement pas bien, qu’il souffrait de toute évidence de sa situation, et qu’elle avait décidé de ne rien faire et de ne surtout rien lui dire. À se cogner la tête contre les murs…
J’ai eu du mal à trouver un autre travail ailleurs, parce que pour un recruteur en entreprise, un prof est forcément incapable de travailler, forcément déconnecté de la réalité, etc. Finalement, j’ai trouvé un patron qui a bien voulu de moi et qui est content de mon travail, et le poste me convient. Comme quoi, ça peut arriver.
Gontran Théogal- Messages : 33
Date d'inscription : 25/12/2015
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