Re: news lifes :)

par Invité Ven 1 Avr 2016 - 14:00

http://vincentberthet.com/wp-content/uploads/2014/08/Cours-Personnalit%C3%A9-Pour-site.pdf

https://www.fichier-pdf.fr/2015/08/11/chamallows-les-30-recettes-culte-marabout/chamallows-les-30-recettes-culte-marabout.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Microsoft_Word

(Mr Word, je ne trouve pas les mots pour te dire que La nouvelle version est nulle Smile

) Mais pourquoi ? Allo ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89motic%C3%B4ne

https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_ASCII

Alors si la petite flèche de Word à un rapport avec les vecteurs ? Je suis con, ouf....

http://madame.lefigaro.fr/societe/alain-juppe-ne-sait-pas-comment-aimer-selon-son-ex-compagne-310316-113657

Juppé aussi à des soucis. Very Happy

Je voulais voir si je fonctionnais encore un peu normalement quand même...., ça m'inquiétait tout ça Smile

par Invité Ven 1 Avr 2016 - 14:41

http://www.eurotalent.org/Gagne_Modele_MDDT.pdf

par Invité Ven 1 Avr 2016 - 22:51

http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-146153-la-revanche-du-cerveau-droit-1187471.php

Les scientifiques redécouvrent les vertus de l'hémisphère droit de notre cerveau, celui de l'émotion, de l'intuition et de l'intelligence empirique. Un atout pour les jeunes générations, à l'heure du numérique.

A l'heure de la révolution d'Internet, il est logique qu'un courant venu des États-Unis et singulièrement de la côte Ouest, proclame la suprématie de l’hémisphère droit du cerveau. Pas un média américain qui ne parle de lui. Des recherches lui sont consacrées à l’Université, des revues – tel le réputé Brain and Behavior- lui sont dédiés. Le cerveau droit est devenu un phénomène culturel.

Deux hémisphères

Notre cerveau est composé de deux hémisphères aux fonctionnements bien distincts. L’hémisphère gauche est celui du langage, du raisonnement et de la logique scientifique. C’est l’intelligence analytique qui agit de façon séquentielle et linéaire.

L’hémisphère droit est celui des émotions, de l’intuition, de l’intelligence empirique. Il est caractérisé par sa vitesse d’interprétation, sa capacité à gérer la complexité. Le temps n’y est pas unique et linéaire, mais multiple et cyclique. Son langage est celui du rêve, de la poésie et des symboles.

Établir des liens inédits

Quel rapport entre Internet et la redécouverte du cerveau droit? Tous deux fonctionnent en arborescence. Avec un avantage : la capacité à établir des liens inédits ; et un inconvénient: la difficulté à opter entre toutes les occurrences possibles. A l’école, un cerveau droit s’emballe et risque le hors-sujet, avec une mauvaise note à la clé. Aspirant à cheminer selon ses raisonnements personnels, il sera blessé de ne pas être suivi par ses professeurs.

Nos jeunes disposent d’un cerveau droit plus développé que leurs aînés. Génération internet oblige...Dès leur plus jeune âge, ils partagent la logique numérique et celle des objets connectés.

Ils font plusieurs choses en même temps, ce qui est la faculté du seul cerveau droit, en faisant leurs devoirs tout en répondant à leurs emails, en écoutant de la musique et en mangeant !

Mais dans l’institution scolaire, ils s’ennuient, ne comprenant pas l’intérêt d'un enseignement conçu pour le cerveau gauche. Ils ne se sentent pas stimulés à l’instar d’un cerveau droit célèbre, Churchill, mais à la scolarité médiocre.

Le cerveau des génies

Bien des innovations, de grandes œuvres et des destinées sont le fruit d’un cerveau droit, ce «don sacré» selon Einstein, par opposition au cerveau gauche qu’il qualifiait de «serviteur fidèle». Mozart entendait sa musique avant de l’écrire. Steve Jobs a eu l’idée des objets numériques et des usages intuitifs entrés depuis dans notre quotidien. Gandhi était animé par sa vision de l’indépendance de l’Inde, tout comme Mandela ou Martin Luther King pour leur cause.

Les cerveaux droits sont une minorité. On les traite souvent en surdoués, en «surefficients mentaux». Un cerveau droit sera caractérisé par son hypersensibilité et sa soif d’apprendre. Il «sent», «sait», «voit» avec certitude la réponse au problème posé. Plus rapide, le cerveau droit s’ennuie vite s’il n’est pas animé par une passion ou par un défi. Il n’entre pas dans les « normes » imposées par la société, s'y sent incompris et en conséquence manque souvent de confiance en lui.

Il faut écouter et développer le cerveau droit. Les neuroscientifiques y travaillent. Toute une nouvelle thérapie s’est développée autour de cette idée. Telle est la leçon qui nous vient d'outre-Atlantique et qu'il faut entendre si nous voulons mieux comprendre nos jeunes, nous adapter au monde numérique et atteindre une dimension supérieure de la connaissance.

Par Hortense Le Gentil, présidente de Jay Consulting

Pour approfondir :

> 7 millions d'années d'évolution du cerveau

> La nouvelle révolution du cerveau

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-146153-la-revanche-du-cerveau-droit-1187471.php?OXuqgE1ZIxKq5QD7.99

2013

Spoiler:

par Invité Ven 1 Avr 2016 - 22:58

"L’hémisphère droit est celui des émotions, de l’intuition, de l’intelligence empirique. Il est caractérisé par sa vitesse d’interprétation, sa capacité à gérer la complexité. Le temps n’y est pas unique et linéaire, mais multiple et cyclique. Son langage est celui du rêve, de la poésie et des symboles."

C'est une voie à explorer... Un langage que je pense parler, comprendre, ressentir et cet assemblage de mots, me semble bien correspondre à mon Être et pourtant, je ne suis pas surdouée....
Lorsque je me moque de moi-même et de cette autre qui habite en moi (oui, je ne suis jamais seule !!!), je me dis souvent que j'ai deux cerveaux droits. Je ne suis qu'émotion qui ressent l'émotion.

par Invité Ven 1 Avr 2016 - 23:58

http://w3.manprotech.univ-tlse2.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=41:intelligence-emotionnelle&catid=4:le-blog&Itemid=30

L'intelligence émotionnelle, concept innovant ou mode managériale ?

Depuis la publication du best seller de Daniel Goleman (1995) " L'intelligence émotionnelle ", le sujet de l'intelligence émotionnelle a suscité un intérêt incomparable.

Le terme d'intelligence émotionnelle (IE) opère une séduction immédiate. En effet, en alliant deux thèmes à la fois lourds de symboles et apparemment opposés (les sentiments et la raison), il ne peut que susciter la curiosité, l'intérêt, voire l'enthousiasme. Même le monde académique n'est pas resté insensible aux sirènes de l'IE. En outre, si l'intelligence émotionnelle est un sujet de recherche en plein développement, c'est aussi un thème à propos duquel les activités de conseil et de formation se sont rapidement multipliées dans les années 1990, tout d'abord outre-Atlantique, puis en Europe et en France.

Les enjeux inhérents à la notion dépassent donc largement les cercles académiques de la recherche en psychologie ou en gestion. Cet engouement a pour contrepartie un usage parfois incontrôlé du terme, qui suscite une méfiance légitime de la part de certains chercheurs et managers. C'est pourquoi il est intéressant d'avoir un positionnement critique à partir de différents ouvrages académiques et travaux de recherche pour évaluer ce qui relève du phénomène de mode et ce qui relève de la recherche scientifique.

L'article abordera les trois sujets suivants qui seront présentés séparément et successivement pour en faciliter la lecture et concluera sur une quatrième partie :

[list="line-height: 1.8em; padding-right: 3ex; color: rgb(0, 0, 0); font-family: verdana, sans-serif; font-size: 10.6667px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]

Qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle avec la présentation de trois principaux modèles d'IE ?

[*]

Existe-t-il un lien entre IE et performance ?

[*]

Doit-on parler de développement de l'IE ou de développement personnel ?

[*]

Conclusion

[/list]

NB : le terme d'intelligence émotionnelle sera très souvent écrit dans sa forme abrégée (IE)

Qu'est ce que l'intelligence émotionnelle ?

A la différence d'autres concepts plus souvent étudiés en psychologie du travail et des organisations, l' intelligence émotionnelle apparaît comme un concept relativement récent puisque la première utilisation du terme revient à John Mayer et Peter Salovey (1990).

Toutefois, l'idée selon laquelle l'intelligence va bien au delà des capacités cognitives traditionnellement valorisées par le système scolaire est plus ancienne. Trois auteurs se sont intéressés à cette question : Thorndike (1920) est le père de l' IS, Wechsler (1940) déclare que l'intelligence cognitive n'explique pas toute la variance dans l'adaptation de l'être humain à son environnement. Gardner (1983/ 1993) propose l'existence de deux formes d'intelligence, dites personnelles, l'intelligence intrapersonnelle et interpersonnelle.

Une revue des principales définitions de l'intelligence émotionnelle devrait nous permettre d'évaluer le caractère novateur de ce concept.

Les principaux modèles d'intelligence émotionnelle

Le modèle originel de Salovey et Meyer (1990)

Peter Salovey et John Meyer, deux universitaires américains, spécialistes en psychologie, ont été les premiers à utiliser l'expression " IE " et la conceptualiser. Pour eux, l'IE se situe à l'intersection des cognitions et des émotions. Ils soutiennent que les individus varient dans leur capacité à traiter l'information d'une nature émotionnelle et leur capacité à établir un lien entre ce traitement émotionnel et la cognition générale.

Leur modèle initial comprenait 3 processus mentaux principaux : évaluer et exprimer les émotions (les siennes et celles des autres), être capable de les réguler, et savoir les utiliser pour faciliter les processus cognitifs. Les auteurs ont ensuite révisé leur modèle et proposent aujourd'hui un cadre plus complexe dans lequel l'IE est un construit hiérarchique à quatre branches, chacune de ces branches représentant une catégorie de capacités (1997) :

(1) la perception et l'évaluation, verbales et non verbales des émotions; (2) la capacité d'intégration et d'assimilation des émotions pour faciliter et améliorer les processus cognitifs et perceptuels; (3) la connaissance du domaine des émotions (au sens du " savoir "), compréhension de leurs mécanismes, de leurs causes et de leurs conséquences; enfin, (4) la gestion de ses propres émotions et celles des autres. Ces catégories sont classées de la plus simple (1) à la plus difficile à maîtriser (4). La première branche, celle de la perception émotionnelle, est l'habileté à être conscient de ses émotions et à les exprimer correctement aux autres.

Cette perception inclut également la capacité à faire la distinction entre des expressions honnêtes et malhonnêtes des émotions. La seconde branche, celle de l'assimilation émotionnelle, renvoie à l'habileté à faire la distinction entre différentes émotions ressenties et à reconnaître celles qui influent sur le processus de pensée. La troisième branche, celle de la compréhension émotionnelle, est l'habileté à comprendre des émotions complexes (comme le fait d'éprouver deux émotions à la fois) et celle de reconnaître les transitions d'une émotion à une autre. Quant à la quatrième branche, celle de la gestion des émotions, elle correspond à l'habileté à vivre ou à abandonner une émotion selon son utilité dans une situation donnée.

En résumé, voici la dernière définition donnée par Mayer et Salovey.

" La capacité à percevoir l'émotion, à intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre les émotions et à les maîtriser afin de favoriser l'épanouissement personnel " (1997).

Le modèle de Goleman (1995 et 1998)

Daniel Goleman, psychologue et journaliste scientifique, a découvert les travaux de Salovey et Mayer en 1990. Il s'en est inspiré et après quelques années de recherche, a écrit " l' intelligence émotionnelle " en 1995.

Le modèle proposé par Goleman en 1995 a été adapté au contexte de la vie au travail en 1998. Il se décline autour de 25 compétences qui s'articulent autour de 5 facteurs principaux : (1) la conscience de soi, (2) l'autorégulation ou la maîtrise de soi, (3) la motivation, (4) l'empathie, et (5) les aptitudes sociales. Aujourd'hui suite à son association avec des membres du groupe Hay, Goleman définit l'IE comme la " manifestation concrète de certaines compétences (conscience de soi, gestion de soi, conscience sociale et compétences sociales) en temps voulu, de manière adéquate et proportionnée afin d'être efficace dans une situation donnée (Boyatsis, Goleman et Rhee 2000).

D'après lui, les compétences émotionnelles ne sont pas des talents innés, mais plutôt des capacités apprises qu'il faut développer et perfectionner afin de parvenir à un rendement exceptionnel.

Goleman reconnaît qu'il est passé de l'IE à quelque chose de beaucoup plus large. Il va si loin dans son livre qu'il dit " qu'il existe un vieux mot pour représenter l'ensemble des compétences liées à l'intelligence émotionnelle : la caractère " (Goleman, 1995).

Le modèle de Bar-On (1997 et 2000)

Directeur de l' Institut des intelligences Appliquées du Danemark et expert-conseil auprès de nombreuses organisations en Israël, a mis au point une des premières mesures de l'IE en utilisant l'expression " quotient émotionnel ".

Il définit l'IE comme un ensemble d'aptitudes, de compétences et d'habiletés non cognitives qui influencent la capacité de l'individu à réussir en s'adaptant aux pressions et aux exigences de son environnement. Cinq composantes, elles-mêmes divisés en 15 sous-dimensions, constituent son modèle : (1) les compétences intrapersonnelles, (2) les compétences interpersonnelles, (3) l'adaptabilité, (4) la gestion du stress et (5) l'humeur générale. Bar-On (2000) parle aujourd'hui " d'intelligence émotionnelle et sociale " pour englober son concept et redéfinit son modèle en 10 composantes-clés et cinq facilitateurs de l'IE (optimisme, joie, développement de soi, indépendance et responsabilité sociale).

Selon Bar-On, l'intelligence émotionnelle se développe avec le temps, et il est possible de l'améliorer par la formation et la thérapie. Bar-On pose l'hypothèse que les personnes qui ont un QE supérieur à la moyenne réussissent en général mieux à faire face aux exigences et aux pressions de l'environnement. A l'instar de Goleman, il ajoute qu'une déficience de l'IE peut empêcher le succès et traduire l'existence de problèmes psychologiques. En général, il estime que l'IE et l'I Cognitive contribuent autant l'une que l'autre à l'intelligence générale d'une personne, qui est une indication de son potentiel de réussir dans la vie.

Existe-t-il un lien entre intelligence émotionnelle et performance ?

Le succès du concept d'IE au niveau professionnel résulte sûrement des affirmations audacieuses de Goleman, selon lesquelles l'IE serait un facteur essentiel - au moins aussi important que les capacités cognitives, si ce n'est davantage, de la réussite individuelle et organisationnelle.

Le leadership constitue certainement la facette de la performance la plus concernée par l'IE. Goleman en fait un thème majeur de ses publications et affirme que les leaders les plus efficaces ont en commun ce qu'il définit comme relevant de l'IE. L'IE est considérée comme essentielle dans la mesure où elle contribue aux cinq dimensions qui caractérisent un leadership efficace : la définition de buts et d'objectifs communs, le développement de la flexibilité pour la conduite du changement, la valorisation du travail ainsi que la création et le maintien d'un climat d'enthousiasme, de confiance et de coopération.

D'une manière plus générale, l'IE est associée à un ensemble d'attitudes et de comportements positifs pour l'individu et l'organisation. Elle permettrait de réduire les effets négatifs du stress, de réduire les conflits et d'aider à leur résolution, d'améliorer la productivité, d'avoir un impact sur la satisfaction, l'absentéisme, l'implication organisationnelle et l'engagement au travail.

Ce serait donc une théorie qui aurait un champ d'application très large dans le domaine professionnel.

Il reste à prouver scientifiquement de telles affirmations. Quelques chercheurs se sont attachés à cette problématique et ont vu leurs travaux publiés dans des revues académiques. Toutefois, à ce jour, la production scientifique relative aux liens entre l'IE et la performance au travail se révèle plutôt maigre et peu concluante. En effet, qu'il s'agisse de thèses ou de publications dans des revues scientifiques, on ne trouve pas de résultats à la hauteur de l'affirmation selon laquelle l'IE pourrait être deux fois plus importante que le QI ou que les compétences techniques dans la prédiction du succès au travail.

Au contraire, il existe même des études (ex : Newsome 2000) qui montrent que l'IE n'apporte aucune contribution supplémentaire par rapport à la personnalité et à l'intelligence cognitive. De plus, de nombreuses études mises en avant sont réalisés sur de faibles échantillons, constitués le plus souvent d'étudiants ou de personnel d'institutions du service public, rendant encore plus difficile l'extrapolation des résultats au monde de l'entreprise. D. Goleman n'est pas très convaincant dans ses ouvrages car il fait souvent appel à des anecdotes sans vérification scientifique.

La recherche sur l'IE souffre aujourd'hui de deux maux : d'une part, l'essentiel des travaux est réalisé par des cabinets de conseil à l'initiative d'entreprises qui souhaitent en utiliser les résultats et d'autre part, les données recueillies sont du domaine privé et les entreprises ne souhaitent pas diffuser l'information à la concurrence. Cette situation contribue à rendre le contenu des recherches peu transparent et peu crédible.

Développement de l'intelligence émotionnelle ou développement personnel ?

Pour les défenseurs de l'IE, l'IE peut tout à fait faire l'objet d'une amélioration. De nombreuses formations se sont multipliées à l'initiative de cabinets de consultants et autres instituts de formation. Toutefois, il s'agit le plus souvent d'interventions axées sur le développement personnel ou sur des domaines plus spécifiques tels que le leadership. Nombre de ces programmes présentent une large palette de compétences qui pourraient faire l'objet d'une amélioration. Or beaucoup d'entre elles ont une très faible dimension émotionnelle (par exemple : la connaissance de ses forces et ses points faibles ou la fiabilité).

Si on revient à la génèse de l'IE, pour Mayer et Salovey, chaque individu a une aptitude à comprendre et utiliser l'information sur les émotions. Une partie serait innée et l'autre issue de nos expériences de la vie. C'est cette deuxième partie qui pourrait faire l'objet d'amélioration sous l'effet de l'effort et de la pratique. Il est également possible d'aider quelqu'un à mieux connaître les émotions chez les autres ou à l'intérieur de soi-même. Mais l'acquisition de tels savoir-faire ne s'accompagne pas forcément d'une augmentation de l'IE.

En fait, il semblerait que la question du développement de l'IE soit sans réponse, surtout en raison de l'ambiguïté même de la notion d'IE. En effet, les approches de l'IE qui la rapprochent des traits de la personnalité renvoient à la question essentielle de la stabilité de la personnalité, à savoir, peut-on changer la personnalité ? Peut-on devenir optimiste alors qu'on est pessimiste, calme alors qu'on est anxieux ? Les recherches menées dans le domaine de la psychologie montrent que celle-ci est déterminée par des facteurs génétiques, biologiques ou par les expériences de la petite enfance.

Même si on admet que la personnalité peut évoluer dans le temps, ce sera le fruit d'un travail personnel en profondeur.

Conclusion

Le concept d'IE répond assurément à tous les critères caractérisant une mode managériale. Elle se distingue d'une mode au sens esthétique parce qu'elle repose sur les notions de rationalité et de progrès.

Pour qu'une nouvelle technique devienne une mode, il faut qu'elle permette à ceux qui l'utilisent de passer pour rationnels et qu'elle s'accompagne d'une rhétorique prouvant son caractère innovant et progressiste. D'un côté il y a une demande forte des utilisateurs en recherche de nouveaux outils, de l'autre il y a une offre - où l'on retrouve les gourous, les cabinets de conseil et les mass média. Ces techniques pourront alors être diffusées à travers différents canaux tels que les revues de vulgarisation.

Toutefois quelle raison peut expliquer un tel engouement pour l'IE ? Mayer et Salovey (2000) expliquent cet enthousiasme par le fait que l'IE serait à l'intersection de deux zones de tension de la pensée occidentale (celle entre la raison et les émotions) et celle entre l'égalitarisme et l'élitisme (le QI symbolisant le côté élitiste). De manière plus prosaïque, on peut attribuer le succès du concept de l'IE au fait qu'il confirme ce que beaucoup pensent, à savoir que la réussite au travail est loin de dépendre uniquement des capacités intellectuelles élevées, de l'insertion dans des réseaux politiques et sociaux ou de la chance.

La recherche sur l'IE aura eu le mérite de relancer le débat sur l'intelligence et de se mobiliser sur le thème des émotions au travail. C'est le modèle de Mayer et Salovey (1997) qui est aujourd'hui reconnu comme le cadre d'analyse et de mesure le plus rigoureux et qui devrait s'imposer comme le point de départ de tout travail scientifique sur le sujet.

A Dupin-Janson

Références :

Abstract de l' Emotional intelligence. Peter Salovey & John D.Mayer (1990)
L'intelligence émotionnelle. Daniel Goleman (1995)
Lecture critique de l'intelligence émotionnelle au travail de Goleman par Muriel Thalmann (2004)
Le partage social des émotions. Bernard Rimé (2005)
Intelligence émotionnelle en entreprise. Karim Mignonac, Olivier Herbach, JP Gond/li>
Site critique de l'approche de Goleman http:/egi.org/gole.html
Site de Goleman http:eiconsortium.org/members/goleman.html
Sites de Mayer et Bar On

L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE : FORTUNE D’UN CONCEPT OU CONCEPT DE FORTUNE ? Jean THERER - - juin 2006

"Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point." Blaise PASCAL, Pensées, 1670.

Depuis quelques années, le concept d’intelligence émotionnelle suscite un engouement extraordinaire. Google propose pas moins de 448.000 pages (en français) relatives à cette expression de fraîche date ! On peut se demander ce qui suscite cette vogue médiatique et ce qui la justifie. La plupart de mes collègues psychologues se montrent plutôt réticents. Cet énorme succès les fait grincer des dents. Pourquoi ?

En fait, depuis DESCARTES, la philosophie et plus tard la psychologie, opposent émotion et intelligence. La raison c’est l’intelligence, et l’intelligence c’est la négation de l'instinct, donc des émotions. Alors pourquoi juxtaposer ces deux concepts réputés inconciliables ? Ne s’agirait-il pas d’une sorte d’oxymoron ? Encore un mot à mode ! L’oxymoron c’est simplement la réunion de deux notions apparemment incompatibles ou contradictoires.

Exemples : un silence éloquent, une sombre clarté ou encore un merveilleux malheur (dixit Boris Cyrulnik, 1999).

Pourquoi pas une intelligence émotionnelle ? Le but de ce bref exposé est justement de faire le point et de suggérer des éléments de réponse à 3 questions :

1. Qu’est ce que l’intelligence ?

2. Qu’est ce que l’intelligence émotionnelle ?

L’intelligence émotionnelle, mythe ou réalité ?

1. QU’EST-CE QUE L’INTELLIGENCE ? Il existe des définitions multiples et très savantes de l’intelligence. Il en existe même une définition mathématique basée sur l’analyse factorielle; c'est le célèbre "facteur G" de Charles SPEARMAN, bien connu des psychologues.

Je voudrais m’en tenir à une approche beaucoup plus simple, mais difficilement réfutable. Pour moi, l’intelligence c’est la capacité de s’adapter à des situations nouvelles et à résoudre des problèmes.

Mais au-delà de cette approche très générale, plusieurs conceptions se dégagent. - Les arpenteurs de l'intellect Pourquoi les arpenteurs ? Parce que, très tôt, au début du 20e siècle l’enjeu était de vouloir mesurer l’intelligence en tant que prédicteur de la réussite des individus.

En 1905, à Paris, Alfred BINET et Théodore SIMON mettent au point une Échelle métrique de l’intelligence. Leurs intentions étaient certes louables. Ils voulaient repérer les enfants qui n’étaient pas adaptés à l’enseignement normal et qui devaient être dirigés vers l’enseignement spécial. Leur idée était de proposer aux enfants de petites épreuves très concrètes. Si un individu d’un âge donné ratait les épreuves réussies par la moyenne des individus de son âge, il se voyait attribuer un âge mental inférieur correspondant à sa performance effective.

Ainsi, un enfant de 4 ans qui ne réussissait pas les épreuves de son âge était réputé avoir un âge mental de 3 ans ou moins. En revanche, un enfant de 4 ans qui réussissait les épreuves maîtrisées par les enfants de 5 ans était réputé avoir un âge mental de 5 ans. Cette échelle métrique de l’intelligence a eu beaucoup de succès. Elle connaîtra une notoriété mondiale, mais engendrera aussi certaines dérives et illusions. Ainsi, quand on demandait à BINET ce qu'était finalement l'intelligence, il ne manquait pas de répondre : « L’intelligence c’est ce que mesure mes tests ! »

En 1912, l’américain William STERN invente la notion de Q.I., quotient intellectuel : Pourquoi quotient ? Parce qu’en divisant l’âge mental, mesuré par l’échelle métrique, par l’âge réel (âge chronologique) et en multipliant le tout par 100, on obtient un chiffre qui peut fluctuer autour d'une moyenne de 100 (AM = AR). En pratique, un Q.I. compris entre 90 et 110 correspond à une intelligence dite normale. Au delà de 110, vous êtes considéré comme doué, super doué ou génie… En deçà de 90, vous êtes qualifié de débile, imbécile ou idiot (Q.I. inférieur à 20). Ce ne sont pas des injures ou des noms d’oiseaux, ce sont les termes techniques utilisé par les promoteurs de la psychométrie, les arpenteurs de l’intellect. On peut certes critiquer cette vision de l’intelligence.

Pour avoir fait passer des tests à beaucoup d'enfants au début de ma vie professionnelle, j’ai constaté qu’il y avait souvent confusion entre intelligence et érudition. Quand par exemple, conformément aux tests, je demandais à un enfant de 7 ans," qu’est ce qu’une espagnolette ?", invariablement il répondait :" petite espagnole". Et je devais, bien sûr, le pénaliser.

Quand je demandais " qui a écrit les misérables ?", les enfants des milieux aisés répondaient facilement "Victor Hugo" ; par contre, les enfants de milieux défavorisés me regardaient avec une perplexité pénible. Cette confusion entre la culture et l’intelligence est inacceptable. Bien sûr les tests de quotient intellectuel ont été révisés et actualisés, il n'empêche que la plupart d'entre eux restent culturellement biaisés. Autre critique : cette vision de l’intelligence est une vision innéiste.

Au cours de mes études on m’a toujours appris que l’intelligence, mesurée par les tests, était à plus de 80% héréditaire et qu’elle ne variait pas au cours de la vie. Depuis lors j’ai appris à me montrer prudent face à de telles assertions.

Heureusement dès le début des années 60 - et surtout lors de la révolution de mai 68 - certains enseignants et chercheurs progressistes ont commencé à mettre en doute cet élitisme et cette vision figée de l’intelligence. - Les styles cognitifs de David KOLB (1976) Entre autres apports je voudrais citer David Kolb, qui dès 1976, a publié ses travaux sur ce qu’il appelle l’apprentissage expérientiel et où il suggère que l’intelligence serait plutôt une question de style. Il démontre qu’il n’y aurait pas une façon canonique de résoudre un problème mais que chaque individu aurait un mode préférentiel d’aborder et de résoudre un problème.

Il baptise ce mode préférentiel « style cognitif » ou « style d’apprentissage ». En 1990, l’équipe interdisciplinaire du LEM-Ulg, en reprenant les travaux de David Kolb, mettra au point un outil d’autodiagnostic du style d’apprentissage (ISALEM). Cette approche débouchera non plus sur une version hiérarchique des individus mais sur une vision plus humaniste centrée sur la diversité et la complémentarité des dons. L’intelligence n’est plus unique et élitiste. Il y a plusieurs façon de s'adapter à une situation nouvelle donc il y a plusieurs façon d’être intelligent.

Où sont nos élites ? Malgré ces débuts prometteurs la résistance s’organise chez les psychologues et tout le monde n’est pas d’accord bien sûr. Les adeptes de l’échelle métrique de l’intelligence continuent à vouloir désigner les élites. Je pense au pape du néo-behaviorisme, Burrhus Frederic Skinner, qui dans les années 70, dénie les notions de libre arbitre et de mérite personnel pour défendre une vision élitiste de la société. Dans son ouvrage " Par delà la liberté et la dignité", il n'hésite pas à écrire : "Le contrôle moral peut survivre dans les petits groupes, mais le contrôle de toute une population doit être confié à des spécialistes : les policiers, les prêtres, les propriétaires, les enseignants, les thérapeutes, etc." (B.F. SKINNER, 1972, p.189).

Lors d’un colloque aux Facultés Notre Dame de Namur, un jésuite outré s’est écrié : « … aux prêtres, passe encore, mais aux policiers et aux psychologues, pas question ! ». En conséquence je crois qu’à coté des élites intellectuelles il faut reconnaître aussi des élites en matière d’affectivité, de création artistique et de bien d’autres domaines. Et maintenant quand on me dit de quelqu’un qu’il est intelligent je rétorque toujours : oui mais intelligent en quoi ?

QU’EST CE QUE L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE ?

Le concept d’intelligence émotionnelle est né au confluent de trois courants de recherches illustrés par trois psychologues contemporains : GARDNER, SALOVEY et GOLEMAN. - L'intelligence multiple de Howard Gardner (1983)

Dans son livre paru en français sous le titre, les formes de l’intelligence, chez Odile Jacob et dans son ouvrage précédent, Gardner identifie 9 types d’intelligence :

intelligence logique, spatiale, linguistique, musicale, intelligence du corps, intelligence des autres, intelligence de soi, intelligence de la nature et intelligence existentielle (voir encadré ci-joint).

Dans cet énoncé on trouve déjà la racine de ce qui deviendra plus tard l’intelligence émotionnelle sous forme d’intelligence des autres, intelligence de soi et intelligence existentielle. Toutefois les recherches de Gardner ne font certes pas l’unanimité et cet ouvrage restera relativement confidentiel.

Quelle est votre forme d’intelligence ?

D’après Howard GARDNER (Harvard)

Les formes d’intelligence, Paris, O. Jacob, 1997

1. I. logique  EINSTEIN

2. I. spatiale  PICASSO

3. I. linguistique  VOLTAIRE

4. I. musicale  MOZART

5. I. du corps  MARCEAU

6. I. des autres  GANDHI

7. I. de soi  PROUST

8. I. de la nature  DARWIN

- L'intelligence émotionnelle de Peter Salovey (1990)

En 1990, Peter SALOVEY et son collègue John MAYER (Université de Yale) énoncent pour la première fois, le concept d’intelligence émotionnelle dans divers articles. Ils évoquent la nécessité de comprendre nos émotions et celles des autres pour être plus efficace dans la vie relationnelle quotidienne : gestion de conflits, gestion du changement…

Mais ces articles n’eurent guère de retentissement sans doute par excès de discrétion ou par défaut de marketing adéquat… - L'intelligence du cœur de David Goleman (1995)

Il a fallu attendre 1995 avec l’ouvrage du journaliste et psychologue David Goleman, intitulé « Emotional Intelligence : Why it can matter more than I.Q. », New-York, Bantam Books , pour déclencher l’engouement médiatique. Traduit en français, en 1997, sous le titre "L'intelligence émotionnelle -

Comment transformer ses émotions en intelligence", cet ouvrage sera vendu à plus de 4 millions d’exemplaires. Au-delà du talent de journaliste de GOLEMAN, on peut croire que cet ouvrage correspondait vraiment au besoin, dans nos sociétés occidentales, de réhabiliter le domaine des émotions dans un monde parfois trop rationaliste.

Pour faire bref, on pourrait définir comme suit l’intelligence émotionnelle : D’après Daniel Goleman : Emotional Intelligence , Bantam Books, 1995.

L’Intelligence Emotionnelle (I.E.), c’est la capacité d’identifier, d’interpréter et de gérer ses propres émotions et celles des autres. Cette capacité générale fédère de nombreuses attitudes en constante interférence :

- Confiance en soi (auto perception lucide) - Empathie (se mettre dans la peau de l’autre)

- Assertivité (s’exprimer sans passivité ni agressivité – ni hérisson, ni paillasson) - Congruence (authenticité - être soi-même)

- Auto motivation (autonomie intellectuelle)

L’I.E. est la clé, trop souvent méconnue, de la réussite et peut-être du bonheur.

Quelles sont les hypothèses fondatrices de l’intelligence émotionnelle ?

 L’intelligence est multidimensionnelle.

L’I.E. regroupe plusieurs de ces dimensions. Cf. modèle de GARDNER 

L’I.E. est une capacité transversale qui affecte, positivement ou négativement, les autres capacités. 

L’I.E. peut s’évaluer soit par l’observation directe, soit par des tests de « quotient émotionnel » (Q.E.). 

Le Q.E. prédit la réussite sociale et professionnelle. 

Les déficiences de l’I.E. induisent l’instabilité, la violence, l’addiction, la dépression… 

L’I.E. peut être stimulée et développée (éducation émotionnelle). GOLEMAN adhère donc partiellement aux modèles de GARDNER et de SALOVEY , mais il a tendance à amplifier exagérément le concept d’I.E., au point que ses épigones privilégient maintenant l’expression « intelligence du cœur » et que ses pourfendeurs l’accusent de tout mélanger.

L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE, MYTHE OU RÉALITÉ ?

- L'expérience de Walter Mischel Dans son best seller, l’intelligence émotionnelle, Daniel Goleman (1997, p.109 à 112) décrit une bien curieuse expérience.

Elle se déroule à l’université de Stanford et elle a été mise au point par un psychologue, Walter Mischel avec des enfants de 4 ans. On installe un enfant de 4 ans dans une chambre isolée, équipée de caméras cachées. L’expérimentateur lui offre un bonbon mais il explique qu’il doit s’absenter quelques minutes et il prévient : tu peux le manger tout de suite mais si tu attends que je revienne tu en auras deux !

On imagine le dilemme dans la tête du bambin : va-t-il céder ou non à la tentation ? Certains enfants, dès la sortie de l’expérimentateur, se ruent sur le bonbon et avalent le tout sans plus attendre. D’autres enfants ferment les yeux, font semblant de dormir et résistent à la tentation.

On note le choix et quelques années plus tard on observe ce que ce que sont devenus les bambins. D’après Mischel, ceux qui ont résisté à l’âge de 4 ans à la tentation sont mieux intégrés que les gourmands. Ils supportent mieux la frustration, ils sont plus sûrs d’eux et sont des élèves plus performants.

On a revu ces enfants à l’âge adulte et même si socialement ils ne gagnaient pas mieux leur vie, on estime qu’ils avaient de meilleurs rapports avec leurs pairs et que leurs relations conjugales étaient plus harmonieuses que ceux qui n’avaient pas résisté à la frustration. Dans une certaine mesure on peut donc dire que ce test du bonbon est plus précocement prédictif que les classiques tests de quotient intellectuel. Je cite Goleman : « Les résultats obtenus au test des bonbons prédisent deux fois mieux que le Q.I. quels enfants réussiront aux examens d’entrée dans l’enseignement supérieur… » (Goleman, 1997,p.111).

Cela suggère que la capacité de différer une satisfaction est corrélée avec le potentiel intellectuel. D’où une question, l’éducation émotionnelle est elle possible ? Pourquoi ? Comment ? L’éducation émotionnelle

Certains pédagogues, bien intentionnés, voudraient « éradiquer la violence ». C’est évidemment illusoire. La violence est partout, même dans les cimetières !

Elle s’intensifie chaque jour, à l‘école et dans la rue. Mais elle fait partie du développement de l’espèce. Nous devons apprendre à l’apprivoiser, à la contrôler, à l’investir, à la gérer comme la colère et toutes les autres émotions : la peur, le dégoût, la joie , la tristesse… Faute de quoi, nous devenons des infirmes relationnels prêts à sombrer dans les pires addictions. La famille est dépassée.

Comment instaurer cette éducation émotionnelle ? Certainement pas sous forme d’un cours supplémentaire. Dès la maternelle, toutes les activités et toutes les disciplines doivent être l’occasion d’apprendre à identifier nos émotions et à y faire face. On est loin de compte !

L’apologie du Q.I. a rendu nos écoles élitistes, ce qui engendre un intellectualisme forcené vecteur d’angoisse, d’exclusion et de racisme. Cela me rappelle une anecdote.

Un adolescent rentre de l’école et raconte à son père qu'il y a eu une dispute pendant le cours de mathématiques. Le professeur a arrêté le cours pendant 10 minutes pour régler le conflit. Après il a déclaré que "C'était bon pour une fois parce que c'était une sacrée perte de temps…".

Cinq thèmes prioritaires à cette éducation :

privilégier l’estime de soi,

la capacité d’écoute,

l’identification des émotions,

la gestion de conflit

et la résistance à la frustration…

Il existe aux Etats-Unis différents programmes d’éducation émotionnelle, mais les résultats ne sont pas évidents !

En Europe il y a PRODAS, le PROgramme en Développement Affectif Social qui a fait ses preuves au Québec et qui commence à se développer en France et en Belgique via, notamment, l’initiative des centres P.M.S. (centres psycho médicosociaux). -

Le Q.E. : un concept galvaudé ? Malgré tous ces efforts il reste des failles en matière d’éducation émotionnelle et d’intelligence émotionnelle ; je veux parler surtout des évaluations fantaisistes qu’elle suscite.

Par curiosité, j’ai téléchargé sur Internet des soi-disant tests de Quotient Emotionnel. Ces tests, disons le tout net, sont indigents.

On propose des situations diverses et on vous demande d’opter pour une réaction à l’aide d’un QCM ;

Exemple : vous vous sentez mal dans l’avion que faites-vous ? Vous continuer à lire, vous lisez les formulaires en cas d’accident, vous avez très peur,... Il n’y a aucun étalonnage il n’y a aucune valeur scientifique à ces tests ludiques. Je vous les déconseille ; ils relèvent de l’impressionnisme psychologique qui ne qualifie pas pour orienter ou recruter des collaborateurs.

Par ailleurs l’expression Q.E. est purement métaphorique et hautement contestable à l’heure où le Q.I. est remis en cause. Dans l’état actuel des recherches,

Le Q.E. reste un concept flou et extensif qui risque de passer de mode s’il n’est pas étayé par des recherches rigoureuses.

S’il est bien établi que les émotions sont un langage interculturel, il reste à en établir la grammaire si nous ne voulons pas mourir analphabètes.

CONCLUSION Le but de cet exposé était de faire le point sur les problèmes de l’intelligence émotionnelle qui a ses adeptes inconditionnels comme ses détracteurs acharnés. D’où la question : fortune d’un concept ou concept de fortune ? Je crois que nous devons dépasser cette alternative !

Fortune d’un concept ? Incontestablement. Même les grandes entreprises ont récupéré la notion d’intelligence émotionnelle. Elles utilisent des tests plus ou moins fantaisistes pour recruter leurs collaborateurs et proposent des formations discutables pour promouvoir une « efficacité émotionnelle », gage d’une rentabilité accrue.

Concept de fortune ? Oui et non. Dans l’état actuel des recherches, il subsiste certains points faibles, notamment l’approche impressionniste, l’effet de mode, la validation insuffisante des épreuves d’évaluation, l’argumentation passionnelle… Mais, malgré ces dérives, je reste résolument optimiste.

Le concept demeure prometteur parce qu’il nous aide à transcender une vision étriquée et élitiste de l’intelligence et qu’il débouche sur une conception plus personnaliste et plus humaniste de la psychologie.

Pour ma part, je vois dans l’essor de ce concept novateur le prélude à un effort plus fondamental pour tenter de réconcilier la philosophie et la psychologie qui ont fait sécession dès le début du 20e siècle.

Dans cette optique, je vous renvoie au dernier ouvrage de Daniel GOLEMAN relatif à l’identification et au contrôle des émotions destructrices. Vous y découvrirez une rencontre étonnante et crédible entre une philosophie bouddhiste plurimillénaire et la psychologie scientifique contemporaine.

Une réelle convergence heuristique et suggestive. Un dernier vœu.

Pour paraphraser MALRAUX je dirais : « Le XXlème siècle sera le siècle de la sérénité émotionnelle ou ne sera pas ».

Repères bibliographiques

CYRULNIK, Boris, Un merveilleux malheur, Paris, Ed. Odile Jacob, 1999 GARDNDER, Howard, Les intelligences multiples, Paris, Retz, 1996 ( Ed. originale, 1993). GOLEMAN, Daniel, L'intelligence émotionnelle. Comment transformer ses émotions en intelligence, Paris, Laffont, 1997 (Ed. originale, 1990). GOLEMAN, Daniel, L'intelligence émotionnelle 2. Cultiver ses émotions pour s’épanouir dans son travail, Paris, Laffont, 1999 (Ed. originale 1998). GOLEMAN, Daniel et le Dalaï-Lama, Surmonter les émotions destructrices, Paris, Laffont, 2003 (Ed. originale 2003). KOLB, David A., Experiential Learning. Experience as the source of learning and development, Englewood Cliffs, Prentice-Hall, 1984. LEM, Laboratoire d’Enseignement Multimedia, Université de Liège LA FACE CACHÉE DES PROFS ... regard sur les styles cognitifs. Vidéogramme (13 minutes) + note de synthèse, 1992 LEM, Laboratoire d’Enseignement Multimedia, Université de Liège Les élèves au laboratoire : styles préférentiels d'apprentissage, représentations, démarches et performances, Informations pédagogiques, 45, 17-32, 1998. SKINNER, Burrhus, Frederic, Par-delà la liberté et la dignité, Paris, Laffont, 1972. (Ed. originale, 1971).

2006

-------------------------------------------------------------------------------------------------

http://www.slate.fr/life/81891/cote-obscur-intelligence-emotionnelle

Introduit au début des années 1990, le concept d’intelligence émotionnelle, qui reconnaît l’importance de la détection, de l’expression, de la compréhension et de la gestion des émotions, a été considéré depuis comme la solution à un large éventail de problèmes sociaux, rappelle le professeur de management et de psychologie Adam Grant sur The Atlantic.
L’idée sous-jacente est que si les émotions sont prises en compte à l’école ou au sein de l’entreprise, le monde deviendra plus coopératif et attentif à l’humain… Mais «grâce à des méthodes de recherche plus rigoureuses, poursuit l’auteur, on assiste à une reconnaissance croissante du fait que l’intelligence émotionnelle —comme toute compétence— peut-être utilisée pour le bien ou pour le mal».
Un «usage stratégique de l’intelligence émotionnelle dans les organisations» peut ainsi en faire une arme redoutable au service de comportements mal intentionnés. D’une part, maîtriser ses émotions permet de masquer ses véritables intentions, et savoir reconnaître les émotions des autres peut aider à les manipuler dans un sens contraire à leurs intérêts.
Une étude menée en 2011 par Stéphane Côté de l’université de Toronto, intitulée «Le Jekyll et Hyde de l’intelligence émotionnelle», montre par exemple que les employés les plus machiavéliques dans leurs relations de travail sont aussi ceux qui disposent d’un haut niveau d’intelligence émotionnelle.
Professeur à Cambridge, Jochen Menges écrit dans une étude que «quand un leader faisait un discours inspirant rempli d’émotion, l’audience était moins à même de s’attacher au message et se rappelait moins de son contenu. Ironiquement, les membres de l’audience étaient si émus par le discours qu’ils affirmaient s’en rappeler mieux». C’est ce que le chercheur nomme «l’effet de sidération». Cette capacité d'un leader à suspendre le jugement critique des auditeurs au profit de l'émotion pure était d'ailleurs parfaitement connue d'Adolf Hitler.

L'objectif d'Adam Grant est de montrer qu'il faut cesser l'association systématique entre intelligence émotionnelle et qualités morales.
Qu’elle soit associée ou non à des valeurs positives, l’intelligence émotionnelle est en tout cas perçue comme une compétence de plus en plus centrale dans la vie professionnelle. Daniel Goleman, à l'origine de l'ouvrage qui a fait connaître l'intelligence émotionnelle au grand public en 1995, a popularisé l'idée selon laquelle elle comptait plus que le quotient intellectuel dans la réussite sociale et professionnelle.
Dans un article récent du Financial Post, Ray Williams affirme que l’intelligence émotionnelle prédit désormais la réussite professionnelle mieux que d’autres facteurs comme les compétences techniques, l’éducation ou l’origine sociale:

«Les compétences émotionnelles, ou la capacité à construire et entretenir des relations positives, sont en train de remplacer les compétences traditionnelles ou cognitives comme manière de prédire le succès potentiel et continu d’une carrière».

Mais là encore l’article de The Atlantic remet en cause cette idée. Pour un certain nombre de métiers qui réclament moins de compétence émotionnelle, la maîtrise de l’intelligence émotionnelle deviendrait un handicap plutôt qu’un atout. Dans ces postes, les employés les plus intelligents émotionnellement sont aussi les moins performants, affirme l’auteur.

«Si votre job consiste à analyser des données ou à réparer des voitures, il peut être assez gênant de lire les expressions faciales, les tonalités de la voix et les langages corporels des gens qui vous entourent. Suggérer que l’intelligence émotionnelle est critique sur le lieu du travail revient peut-être à placer la charrue avant les bœufs».

Jean-Laurent Cassely

--------------------------------------------------------------------------------------------

http://www.education-emotionnelle.com/wp-content/uploads/2012/08/education-emotionnelle-jeunes.pdf

-------------------------------------------------------------------------------------------

[list=0ahUKEwju0ePLt-7LAhXGqxoKHSKzCTcQ_xcIag]

L' Intelligence du coeurLivre d'Isabelle FilliozatLes émotions sont notre langage commun. Aujourd'hui, pour réussir, nos capacités à gérer nos émotions comptent autant qu'un QI élevé et des compétences techniques. ... Google BooksDate de publication originale : 1997Auteur : Isabelle Filliozat

[/list]

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 0:02

http://apprendreaeduquer.fr/lintelligence-du-coeur-enfants-clairs-tete/

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 14:04

02 avril 2016

Sans ici, j'aurai perdu 3 ans. J'aurai réfléchi toute seule à écrire toute seule pour aller le dire à une seule personne.

Et j'aurai eu à faire un travail de recherche très important et complexe et fatiguant sur du déjà fatiguée.

Ca ne peut même pas s'expliquer tellement ça prendrait du temps.

Internet a cela de formidable, n'importe qui peut faire quelque chose pour quelque chose et pour quelqu'un.

Alu et Sopalin vont bien. On va faire des bulles en fin d'après midi aujourd'hui Very Happy

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 14:05

Sortir de sa bulle un peu en faisant des bulles, y'a pas concept un peu là ? Wink

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 14:16

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 14:24

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 21:32

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 21:35

Début à partir de la 22 ème minute.

par offset Sam 2 Avr 2016 - 21:41

Bonsoir natatypique

Merci pour la vidéo sur l'autisme

Bisous

par Invité Sam 2 Avr 2016 - 21:47

offset a écrit:Bonsoir natatypique

Merci pour la vidéo sur l'autisme

Il faut remercier ZB Smile

Informé à l'instant Wink

Ils élargissent. C'est intéressant.

Bonne soirée à toi Offset tongue

par Invité Lun 4 Avr 2016 - 23:57

J'avais promis de me mettre à écouter des choses plus récentes Smile

C'est fait Smile

par Invité Mar 5 Avr 2016 - 0:08

Va falloir que je pense à prendre mon tenseur Very Happy

Quelqu'un a un jeu de cordes, j'ai le coeur qui palpite, un vertige m'envahit, je me sens toute saturée du vecteur.....

Le doué peut aimer des personnes toute sa vie, c'est vrai tongue

par Invité Mar 5 Avr 2016 - 0:51

Natatypique a écrit:Le doué peut aimer des personnes toute sa vie, c'est vrai

J'ai compris à quel point c'était vrai il y a quelques heures. Shocked

Je crois que vois mieux où voulait en venir jolindien. Shocked

Bref.. oui, il peut, je confirme.

par Invité Mer 6 Avr 2016 - 12:46

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 2:00

Mars 2013

Pugnacité. Savoir être soi même au diapason et à son diapason. Savoir que quoi qu'il arrive on va aller jusqu'au bout.

Mais pas le bout n'importe quoi, le bout important.

Les piliers et les fondamentaux.

S'auto-apprivoiser.

Troublant. Détermination.

Ca passera. Au taquet.

Toujours capter l'essentiel et toujours y revenir.

Des repères. Indéfectibles.

La conversation c'est quand tu es obligé de mettre des mots là où les riffs "on", ne va pas les comprendre.

Avec tout états d’âme, ou sans aucun.

Plus d'espoir que des envies.

Quand on naît réalité, quand on est réalité, quand on est dans la réalité, on est heureux.

Le juste milieu. On existe dans son regard à soi. Pas dans celui des autres.

Que vois tu lorsque tu te regardes dans le miroir le matin ? Rien. Je n'ai pas le temps. La vie est ailleurs.

par offset Jeu 7 Avr 2016 - 9:48

Bonjour Natatypique

Ton fil est une riche bibliothèque

Quand on naît réalité, quand on est réalité, quand on est dans la réalité, on est heureux.
Le juste milieu. On existe dans son regard à soi. Pas dans celui des autres.

Une citation qui rejoint un peu ce que tu as écrit ci-dessus

news lifes :) - Page 6 1668

Bises

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 22:30

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 22:31

offset a écrit:Bonjour Natatypique

Ton fil est une riche bibliothèque

Quand on naît réalité, quand on est réalité, quand on est dans la réalité, on est heureux.
Le juste milieu. On existe dans son regard à soi. Pas dans celui des autres.

Une citation qui rejoint un peu ce que tu as écrit ci-dessus

Bises

Bizatoi aussi.

Le bonheur en fait est une subtilité Wink

par offset Jeu 7 Avr 2016 - 22:42

Natatypique a écrit:

Bonne soirée

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 22:43

L'erreur c'est de penser que le bonheur est un état permanent.

La deuxième erreur c'est de ne pas s'arrêter pour sentir lorsqu'on est dedans.

La troisième erreur est de gâcher l'instant, le long moment, ect où il dure en se posant des questions tant qu'il vient de passer. Wink

En passant, la citation "le bonheur c'est du chagrin qui se repose", elle est bien naze.

L'équilibre et le juste milieu se situe juste entre "et si je mourrais demain" et "que faire peut être au cas où si non".

C'est pareil pour les émotions, si on les laisse passer, elles passent. Il faut laisser son traverseur d'émotions faire son travail sans le parasiter Smile

.

Vous vous êtes déjà retourné pour regarder votre traversin et lui dire comment il doit être traversin ? non, et il est traversin, avec ses fluctuations de plumes, mais il finit toujours pas se remettre en place avec ses petites plumes à leur place et on peut poser sa tête dessus.

Avec les émotions, il faut faire pareil, ce sont des plumes dans un traversin.

Dire que j'ai sorti des choses philosophiques comme cela et que donc, plein de gens pensent à des plumes ou d'autres n'ont rien compris ou de travers et vont la conversation à leur traversin au lieu de dormir.

Je suis un icône méconnu en fait Wink

On ne se renseigne jamais assez sur l'impact qu'on a sur les gens. Shocked

(une petite pensée en plus pour les personnes qui pensent de traversin mais sans plumes ou avec ? (insérer ici le développement de concept comme il vous plaira Smile

)

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 22:49

offset a écrit:
Natatypique a écrit:

Bonne soirée

Y'a Neurone Smile

Ca parle donc de douance Wink

bête et disciplinée, je suis. Very Happy

par offset Jeu 7 Avr 2016 - 22:54

Si on a pas de traversin à plume, on fais comment Very Happy

Neurone pour douance d'accord mais Bouboulina c'est en référence à quoi ? Very Happy

Merci pour le post sur les émotions

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 23:09

offset a écrit:Si on a pas de traversin à plume, on fais comment

On sait qu'on remplit la caractéristique "je ne suis pas compliquée, je suis complexe"

Neurone pour douance d'accord mais Bouboulina c'est en référence à quoi ?
Je note immédiatement dans mon agenda dans les urgences, qu'il faut que je trouve l'auteur de ce panneau pour lui demander (sinon de souvenir j'ai des potes qui appelaient comme cela des personnes mais sans leur dire parce qu'elle mangeait des Granola, peut être même moi ?

Tu me fais penser à dire que l'humour c'est subtil aussi. ou cela dépend de qui ça vient et vers qui, j'ai souvenir qui me vient d'un pote qui l'est encore mais que je vois peu car loin qui m'appelait par une marque de camion rapport à mon nom de famille, il était plié à chaque fois, du coup j'étais morte, quand on croisait un camion de ce nom, il suffisait juste d'un regard entre nous pour qu'on soit pliés de rire).

Merci pour le post sur les émotions

De rien

M'en vais d'ailleurs faire une émotion via réseau au dit pote pour lui rappeler ce traumatisme d'à l'école. Il avait des façons de se tordre de rire, c'était tout un schetch à lui tout seul. Je me demande si je vais le surnommer "Neurone" par vengeance rétroactive.

Non en fait je ne vais pas le faire. Je viens de me souvenir aussi d'un extrait d'un des bouquins que je trouve encore une fois efficace, ne pas oublier qu'on peut en faire, en penser dix fois plus que les autres ou finir sa semaine au milieu de la semaine, faut être doux avec soi.

De fait voici arrivé le mode "Ourson Cajoline" Smile

Tu as, Dame, Offset, une boite à souvenirs positifs que tu peux ouvrir en cas d'urgence ?

As tu lancé le fil sur "comment se faire des dossiers thématiques au boulot quand on s'ennuie ou du moins y penser ?"

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 23:12

Revz a écrit:
Natatypique a écrit:Le doué peut aimer des personnes toute sa vie, c'est vrai

J'ai compris à quel point c'était vrai il y a quelques heures.

C'est à dire ?

Je crois que vois mieux où voulait en venir jolindien.

Il ne m'en a pas touché un mot sur mon fil ! vous me cachez tout ? complot !!!!

Bref.. oui, il peut, je confirme.

Je surconfirme, mais j'ajoute qu'il peut oui, mais qu'il faut que les personnes soient méritantes Wink

par offset Jeu 7 Avr 2016 - 23:18

J'aime beaucoup le terme "boîte à souvenirs positifs" j'en ai une comme tout le monde et je lui rend visite quand y'a besoin. Quant au sujet du fil sur les techniques anti ennui, j'y'réfléchi mais j'aimerai bien que l'on collabore ensemble

par Invité Jeu 7 Avr 2016 - 23:38

offset a écrit:J'aime beaucoup le terme "boîte à souvenirs positifs" j'en ai une comme tout le monde et je lui rend visite quand y'a besoin. Quant au sujet du fil sur les techniques anti ennui, j'y'réfléchi mais j'aimerai bien que l'on collabore ensemble

En fait pour ma part je pars un peu comme dernièrement sur mon fil. Il est fort possible que je le relise si je m'ennuie et de plus il me permettrait de reprendre mon fil de pensée, dans la vie, ect.

Le tout était qu'effectivement tu y réfléchisses et tu définisses tes thématiques ou alors tes besoins.

Puisque tu l'as déjà me dis tu comme la boite à souvenirs, tu peux en ouvrir une "trucs à penser". En cas d'ennui ce qui m'arrive donc très peu, je suis plutôt à le combler par des sujets légers. Si c'est pour passer de l"ennui" qui est tout de même salvateur, il en faut pour reposer toussa Smile

autant donc que ce ne soit pas pour se démarrer sur "du lourd à fond la caisse".

Je ne sais si j'en avais déjà parlé, mais j'ai occupé un poste d'accueil longtemps, de fait on peut être alors dépendant des personnes à accueillir en quantité ou d'appels téléphoniques, j'ai souvenir d'avoir tapé tout et n'importe quoi, ce qui curieusement ne servait pas à grand chose sur le coup sauf passer le temps plus agréablement, il n'empêche que c'est comme cela aussi que j'ai acquis ma vitesse de frappe au clavier.

Petit souvenir que cela m'évoque en lien avec la douance probablement,

il est des fois où je n'ai plus su si j'avais noyée quelqu'un par envoi de connaissances... ou par vitesse de frappe, ça reste aussi dans mes souvenirs rigolos, particulièrement sur des sites de rencontre, j'ouvrai donc par lenteur que je pensais des autres, plusieurs dials en même temps pour finalement n'en plus suivre aucun, et puis non fan du virtuel en fait,

sauf dials graves ect, lorsque j'allais boire un café avec la personne, elle me disait :

mais au début tu répondais super vite et ensuite plus,

de fait, je lui disais que c'était pour ne pas m'énerver parce que c'était long voire interminable d'attendre de voir venir ses phrases en retour et qu'il aurait été dommage que j'eusse envie de lui tordre le cou Very Happy

, et que me connaissant je préférais canaliser à coté pour ne pas torturer ce pauvre garçon, en attendant (du genre par des phrases romantiques : si pas de réponse dans deux minutes, je vais plutôt dialoguer avec le Père Noel).

ce à quoi lui me répondait alors qu'il avait été torturé tout de même en tentant de réussir à taper aussi vite que moi deux phrases en 12 minutes avec deux doigts...

Diantre j'ai martyrisé des gens Very Happy

J'ai pas mal d'exemples comme cela pour alimenter mes argumentations ou déductions passées. Si il n'y avait pas eu communication, je restais imprimée à vie chez ce garçon comme une "agresseuse à coups de mots vitesse TGV" et lui pour un "gros naze malpolie qui ne m'a pas répondu au bout de deux minutes". Very Happy

Mince, ça tombe j'étais faite pour devenir "tueuse en série via clavier interposée et j'ai raté Razz

ma carrière, flûte une de plus Wink

par Invité Ven 8 Avr 2016 - 21:33

http://etudiant.lefigaro.fr/bac/bac-actu/detail/article/armand-16-ans-raconte-son-quotidien-d-adolescent-surdoue-19859/

«Le terme de surdoué ne veut rien dire, si on ne va pas au bout de ses objectifs». La phrase est signée Armand, 16 ans,

par Invité Sam 9 Avr 2016 - 21:32

La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).

Moi, votre cerveau...

Vous n’avez qu’un cerveau. Il vaut la peine de le bien connaître, de savoir tout ce qu’il recèle de ce que l’on sait et qu’on ne sait pas encore.

« Il n’existe aucune forme de réalité plus puissante, stimulante et merveilleuse que l’esprit humain. »

Mohamed Iqbal, grand philosophe et poète pakistanais

*****

Par souci pédagogique voici votre cerveau qui vous parle.

Me voici donc, moi votre cerveau, le décideur, le contemplatif, le rêveur, le déclencheur de vos gestes, le réceptacle de tous vos sens.

Je suis aussi le régulateur de votre respiration, de votre rythme cardiaque et même d’une partie de la mécanique digestive. Savez- vous que c’est moi qui donne en plus un sens à votre existence ?

Ne me dites pas que je suis nerveux ! C’est vous trop souvent qui m’énervez, surtout parce que vous ne savez pas qui je suis et comment je fonctionne.

On vous parle de deux systèmes nerveux: celui qui décide de presque tout et celui qui fonctionne tout seul, le système nerveux végétatif...

C’est vrai, je gère les deux.

On vous dit que lorsque seul le végétatif fonctionne – responsable du fonctionnement du cœur et du rythme respiratoire –, vous êtes mort. Ce n’est pas certain. En effet, je suis capable de dormir longtemps, presque de faire croire que le corps que j’habite est mort.

Alors, les neurologues, les réanimateurs, les éthiciens, les spécialistes de la mort se précipitent sur moi pour scruter mes moindres réactions ou pour prélever vos organes. Je les crains très fort parce que des députés français, pour la plupart incompétents, viennent de voter la sédation profonde, c’est-à-dire l’euthanasie. Fuyez-les tant qu’il n’est pas trop tard !

Je suis un décideur

Vous avez donc grand intérêt à me respecter !

Je suis le chef d’orchestre, quand je vais bien, des faits et gestes de tout votre organisme.

Je pèse au maximum 1,5 kg, entre 1,2 et 1,4 kg le plus souvent, soit 2 % du poids corporel et suis beaucoup plus puissant que le cerveau de ma collègue mammifère la baleine, bien plus lourd que moi (6,9 kg). Les dauphins ont un cerveau un peu plus lourd que le mien de 1,5 à 1,7 kg. Quant à celui du cousin chimpanzé, il n’excède pas 400 g.

Et si les hommes ont 100 g de plus de volume cérébral dans la tête que les femmes cela ne les rend pas plus intelligents, loin de là !

Les abeilles n’ont qu’un million de neurones, mais elles font tant de bien à l’humanité ! J’aime beaucoup le fructose des miels d’acacias et de châtaigniers qui sont ma meilleure énergie.

Oui, c’est bien moi qui reçois toutes vos sensations gustatives issues de vos papilles linguales, des perceptions visuelles, auditives, des fins filaments nerveux qui induisent l’odorat, de tous les corpuscules si nombreux et délicats de votre peau avec le chaud et le froid, le piquant et le doux... Bref je vous donne vos 5 sens, mais qu’en faites vous trop souvent ?

Rien ne m’échappe quand je vais bien !

Je suis capable de beaucoup travailler si vous me respectez. Ne m’envahissez pas de fumées toxiques, de tabac, d’alcool et de toute autre drogue (il n’y en a aucune qui soit douce, contrairement à ce que vous disent quelques irresponsables patentés, mamamouchis et pseudo-conseillers nichés jusque dans les ministères...).

Faites-moi bosser intelligemment et je vous le rendrai largement ! Savez-vous que je suis capable d’augmenter mes capacités de mémoire ? Et, en plus, de retenir d’insignifiants détails que je vous sortirai cinquante ans plus tard.

Si je travaille jour et nuit, j’ai aussi besoin que vous me foutiez la paix la nuit ou une partie de la journée quand je bosse la nuit. Car, quand je dors, je réordonne toute l’agitation de votre journée. Quel boulot ! Je compare, je stocke l’essentiel, je mémorise certains vécus plus que d’autres. Si vous saviez combien vous êtes compliqué !

Mes cellules, leur organisation, leur mobilité et ce qu’elles fabriquent

Les cellules qui me constituent sont des petits bijoux microscopiques qui bossent donc jour et nuit. Elles s’appellent neurones.

Heureusement, je suis un organe bien équipé avec au total quelque 180 milliards de cellules. Les abeilles, avec près d’un million, ne font pas si mal avec miels, propolis, gelée royale, pollens et même leur venin qui peut être utilisé de façon thérapeutique !

Les Neurones

Mes neurones sont des cellules purement nerveuses (90 à 100 milliards), en forme d’étoiles, équipées de filaments plus ou moins longs, aux noms prestigieux, axones pour les plus longs et dendrites pour les plus courts. Les axones seuls sont entourés, comme nos fils électriques, d’une substance graisseuse nommée myéline, nécessaire pour accélérer l’influx nerveux qui se propage à la vitesse d’un mètre par seconde.

Mes neurones ont une vitalité extraordinaire. Même après votre mort, ce que vous appelez « mort cérébrale », mes cellules nerveuses vivent encore au moins une quinzaine de jours. C’est une découverte récente. Les chercheurs trouveront certainement quelques idées pour en faire quelque chose. Ils pensent déjà à l’immortalité, mais je les laisse délirer !

Les cellules gliales

Mes cellules gliales sont aussi nombreuses que les neurones (et non pas 5 à 50 fois plus comme on l’a longtemps cru). Elles fabriquent la myéline, si importante pour le passage de l’influx nerveux, nourrissent et entretiennent mes neurones.

La myéline est constituée surtout de lipides (sphingomyéline) dont les couches alternent avec des couches de protéines. La gaine de myéline permet d’augmenter la vitesse de propagation de l’influx nerveux le long de ces fibres nerveuses, pouvant alors se propager de 10 à 75 mètres par seconde.

Si l’influx nerveux crée des décharges électriques très brèves, des neurones peuvent déclencher des crises épileptiques en foyer ou plus rarement sur toutes les aires cérébrales. Il s’y associe alors une perte de conscience associée ou non à des convulsions.

Les cellules gliales ont besoin de bon cholestérol (dans le jaune d’œuf liquide) et d’acides aminés essentiels des produits végétaux (viandes blanches plus que rouges, céréales et graines complètes, légumineuses) et d’acides gras essentiels présents dans les poissons et fruits de mer et des huiles végétales (colza, cameline, noix..). Elles ont besoin aussi des vitamines liposoubles A, D, E, K et des hydrosolubles C et toutes celles du groupe B, de B1 à B12.

Dans la Sclérose En Plaques (SEP) et dans la maladie de Charcot (SLA ou Sclérose Latérale Amyotrophique), on observe une destruction de la myéline (démyélinisation).

Notons que l’on sait déjà qu’une meilleure immunité peut favoriser la remyélinisation et qu’expérimentalement, on a pu montrer que des cellules souches adultes du système nerveux central seraient capables de fabriquer de la myéline.

Nous verrons dans une prochaine lettre les « articulations » entre les neurones.

Evidemment elles ne ressemblent pas aux articulations des hanches, des genoux ou des chevilles. Aussi les grands spécialistes leur ont donné des noms particuliers, les synapses.

Vous verrez qu’elles ont des fonctions essentielles – et qu’il faut aussi en prendre soin !

Très cordialement

Professeur Henri Joyeux

Si vous n'êtes pas encore abonné à La Lettre du Professeur Joyeux et que vous souhaitez vous aussi la recevoir gratuitement,inscrivez-vous ici

Pour être sûr de bien recevoir La Lettre du Professeur Joyeux sans qu'elle se perde dans votre boîte de messagerie électronique,visitez la page suivante.

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

par Invité Sam 9 Avr 2016 - 23:02

par Invité Sam 9 Avr 2016 - 23:41

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 1:39

Il y a le même tableau derrière Smile

« La douleur n’est pas ce que l’on sent, c’est ce que l’on en fait » Gérard Ostermann

« Pour faire un traumatisme il faut deux coups un dans le réel, un dans la représentation » Boris Cyrulnik

« Une douleur n’est jamais neuve, elle est toujours en correspondance avec une proto-image intérieure » David Nasio

http://www.sfg-gestalt.com/OLD/publication/revue/telechargement/21/canards.pdf

MOURIR DE DIRE LA HONTE

de Boris Cyrulnik

aux Éditions Odile Jacob, Paris, 2010, 260 pages

Après de très nombreux livres qui ont connu un grand succès comme Les Vilains Petits canards, Parler d’amour au bord du gouffre, De chair et d’âme, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, directeur d’enseignement à l’université de Toulon, vient de publier en 2010, Mourir de dire la honte pour nous aider à dépasser un sentiment de culpabilité qui peut gâcher notre vie et à mieux nous comprendre en vue de nous reconstruire.

Qui n’a pas un jour, eu honte et préféré se taire ? Boris Cyrulnik se met dans notre peau et nous parle à la première personne : « Je vais donc me taire pour me protéger, je ne mettrai en façade que la part de mon histoire que vous êtes capables de supporter. » (p. 7) Il y a donc des faits inacceptables pour celui qui écoute, des évènements qui peuvent casser une relation amicale ou familiale, empêcher d’être aimé. Il faut alors se forger une carapace, un bouclier, pour préserver son intériorité et ne pas se détruire : « Une stratégie de défense contre l’indicible, l’impossible à dire, le pénible à entendre vient d’établir entre nous une étrange passerelle affective, une façade de mots qui permet de mettre à l’ombre un épisode invraisemblable, une catastrophe (…). » (pp. 7 et Cool

« Tant qu’il souffre, un blessé ne parle pas. » (p. Cool

Il en est de même des blessures psychologiques, des grands chocs émotionnels. Il y a la honte de ne pas avoir dit. Boris Cyrulnik nous donne un exemple pendant la seconde guerre mondiale, le comportement de ceux qui n’ont pas pu tirer sur l’ennemi. Ils n’ont pas pu faire comme les autres. Ils ont perdu leur identité de groupe ; ils ont été rejetés en refusant l’ordre : « Seuls n’ont pas été fiers ceux qui n’ont pas eu la force d’obéir. » (p. 16) Par un paradoxe étonnant, la situation aurait pu être inversée et des hommes auraient pu avoir honte de tuer et être fiers d’avoir épargné des vies humaines. Celui qui aurait tué, aurait alors fait figure d’assassin. Dire, c’est casser la relation à l’autre quand on sait pertinemment qu’il ne comprendra pas et nous rejettera : « Dire est une faute, inavouable. (…) À la honte qui me fait taire s’ajoute, si je parle, la culpabilité de vous entraîner dans mon malheur. » (p. 21) Ne pas se sentir compris est douloureux. Être rabaissé encore plus : « Il suffit qu’un homme ne soit pas dans la norme pour que les normaux l’écrasent de leur arrogance, comme si le fait d’être comme tout le monde légitimait le plaisir de rabaisser celui qui n’est pas comme tout le monde. » (p. 205)

La honte, c’est de ne pas être du bon côté : « Il n’y a pas de honte quand il n’y a pas de regard de l’autre. » (p. 247) Alors on enfouit cela au fond de soi. Mais Boris Cyrulnik nous dit que la honte n’est pas un état définitif : « Ça alors, on peut donc s’en sortir ? » (p. 17) La honte nous différencie, nous fait paraître anormal ; le honteux se replie sur lui-même pour « ne pas gêner ceux qu’il aime » (p. 23). Alors il cherche à enfouir ses secrets et se reconstruire par exemple par le don de soi, « n’ayant pas d’autre possibilité d’être heureux qu’en donnant un peu de bonheur. (…). » (p. 34)

Mais faut-il dire à tout prix ? Non car cela peut être destructeur et couper tout lien. Faut-il se taire à tout prix ? Non, car le poids des non-dits est trop lourd pour durer longtemps. Alors ? Il faut trouver une échappatoire et attendre le moment pour se confier même indirectement : « (…) on peut très bien « mourir de dire » et souffrir de ne pas dire. » (p. 84) Dans ce dilemme, dire ou ne pas dire, il faut trouver son chemin car : « Le silence est le témoin d’une hypermémoire, dont le récit reste enfermé dans le monde intime, verrouillé, impossible à dire et à partager. »(p. 102) Le silence peut être « un tyran muet qui fait souffrir en secret » (p. 102). Il faut être un battant et vouloir s’en sortir : « La rage de comprendre est une arme de la résilience (...) »(p. 102) Il faut faire revivre l’espoir.

Un fait grave à un moment donné, dans un contexte donné, est anodin dans un autre mode de vie : « La connotation affective des évènements provient, en grande part, des réactions émotionnelles de l’entourage. Le sens que l’évènement prend pour nos proches s’imprègne au fond de notre intimité. » (p. 166) Sans banaliser ce qui est grave, il faut essayer de le comprendre et de le dépasser, pour vivre non pas dans le passé mais dans le présent, tourné vers l’avenir car il nous reste encore un chemin à parcourir. Chacun se comporte différemment devant la souffrance, avec sa sensibilité à fleur de peau ou sa désinvolture apparente, avec sa passivité ou sa violence interne, en passant à l’acte, en se repliant sur soi, en se taisant ou en fuyant.

Devant l’adversité, nous sommes tous un jour, plus ou moins blessés : « Même quand l’agression n’est pas évidente, elle possède un grand pouvoir de destruction. » (p. 186) Il faut trouver le chemin de la reconstruction. Boris Cyrulnik, à la fin de ce livre, nous confie sa propre détresse, celle par laquelle il est passé avant de refaire surface après la seconde guerre mondiale et de devenir médecin : « À la honte d’être sans famille, d’avoir été chassé de la société, considéré comme un sous-homme, je surprenais tout à coup, dans le regard des autres, une curiosité, presque une admiration (…). » (p. 256) Le regard des autres était là : « Tout était métamorphosé dans leur représentation de ce réel. Et je n’avais plus honte ! » (p. 256) À chacun de trouver sa route comme cet écrivain, pour refaire surface et aller de l’avant.

23 mars 2011

Catherine RÉAULT-CROSNIER

http://www.ifpvps.fr/IMG/pdf/FL-Vilains_canards.pdf

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 1:59

J'adore venir fouiner par ici, même si je n'ai toujours pas réussi à lire tout ce que je voulais.

J'aime beaucoup la fin de ton dernier texte, qui m'aide beaucoup pour mes problématiques actuelles Wink

Pour te répondre sur l'"amour impersonnel" et ce que j'en comprend, :
- c'est aimer bien plus fort, d'une intensité ou l'autre prend une importance sans limite
- c'est aimer avec altruisme, ou l'importance d'apporter le bonheur à l'autre prime
- c'est indéterminé , cela peut etre amoureux, amical, ou ... quelconque comme relation
- une fois ce sentiment apparu, on ne peut le taire, ni l'arreter, au mieux,le réduire à un souffle, mais qui reste présent...
- ce sentiment ne disparaît jamais, au pire, on a plus envie de la relation, mais l'empathie ne s'arrete pas
- n'est pas forcément partagé

Ce qui me permet de comprendre, pourquoi continuer de vouloir prendre soin, et pourquoi conserver avec ces amours, même passés, des relations de qualité.

Pourquoi c'est une vrai prise de risque aussi, de se mettre entre les mains d'une femme, avec de tels sentiments.
Pourquoi c'est un vrai piege, si la personne ne prend pas soin de celui qui aime ainsi.

L'amour dans toute la puissance de sa liberté et dans toute la puissance de son éternité...

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 2:51

Pourquoi les seules fois où je dois prendre un train je dois me lever à 4h du mat pour faire 100 bornes ?

Grande question philosophique de la vie d'une douée que personne ne se pose. Je suis vraiment une Caliméro, et la vie est vraiment trop injuste.

J'hésite du coup à me demander si je vais plutôt passer coté cerveau droit pour faire l'analyse de toutes ses connections, ou utiliser la partie gauche, pour ne pas louper mon train.

Cela dit je râle depuis une semaine alors que je sais que je vais être contente mardi matin, la ville, le port, les rues rien que pour moi toute seule et le lever de soleil sur les champs s'il vous plait sans supplément de tarif, la classe.

Sinon j'avais amorcé deux réflexions intéressantes mais là je ne me souviens plus Very Happy

et je suis en retard sur les "tenseurs" du coup. Je suis tendue.

Oh flûte, c'est vertigineux, j'avais deux théories qui tiennent la route que j'ai sur le bout de ~~la langue~~ l'arborescence.

Ah si j'ai un bout d'une : sur l'histoire des décalages sur qui fonctionnerait en réflexion cordes à noeuds, dans ce cas y'a forcément décalage puisqu'il faut attendre que l'autre se gourre pour avoir raison, il est donc réellement impossible de se faire comprendre si l'autre ne connecte pas pareil.

Et ça aboutissait aussi sur le fait de la mémoire, expliquer à quelqu'un qu'on savait qu'il allait se gourrer alors qu'il ne souviendra plus qu'il avait commencé à se tromper ?.... Ca craint un peu du flan quand même ?

Et sur la dépression c'est pareil, un doué paraîtrait forcément dépressif si il est déjà triste d'une chose qui risquerait d'arriver mais plus tard, l'anticipation triste, personne n'en parle. Et tu fais quoi demain ? je prends de l'avance sur la tristesse au cas où il se passera quelque chose de triste.

De plus il faudrait se balader avec des électrodes tout le temps pour savoir vraiment comment des connections se produisent. Ca tombe ils se mettent en rang pendant l'expérience, par crainte, elles font le caméléon, et hop dès que le service électrodes a fini sa garde, la fête au village, le neurone rebelle ? anarchiste ? la tribu des "de toute façon, nous on ne fera pas comme tu veux", toussa personne n'en parle. Aucune thèse. Pas de conférence. ". Monsieur et Madame Neurone Transmetteur ont un fils ? Cette blague n'existe pas, rien, néant. Tout un pan de l'intelligence non découverte.

Bref face à un poteau par exemple, les deux se le prennent. Celui qui le voit pas, et celui qui réfléchit aux conséquences s'il se le prend, du coup ça le distrait et hop.

Ah si voilà, quand ça partait sur cerveau droit et gauche, pour moi je disais l'un souffre si besoin pendant que l'autre crée, en fait ça donne un truc du genre, le non anormopensant souffre pendant que le doué enchaîne de suite sur le cerveau droit mais son hémisphère gauche peut souffrir aussi en même temps mais du coup en décalé.

Alors c'est totalement décalé, l'un relativise à fond un événement pour avancer pendant que l'autre a à peine commencer à souffrir du même événement.

Quand l'autre ne souffre plus, le doué est déjà loin. Au pire il fera des modes contrecoups.

De fait doué et normo pensant peuvent même pas souffrir en même temps, c'est triste Smile

Un doué peut alors passer pour odieux pendant que l'autre souffre vraiment. Il y a déjà peu de points de rencontres entre deux personnes alors si on met la douance par au dessus. Nos neurones ne regardaient plus dans la même connexion. Le pire alors c'est si les neurones s'entendent mais pas les gens.

Qu'est ce que j'ai pu lire comme bouquins pour résoudre les problèmes des autres en fait.

"Tu devrais faire psy, ben non tu n'as qu'à aller en voir un" Smile

Et que des thématiques sympathiques. Est ce que c'est moi qui en avait besoin ou est ce que j'étais inspirée par des problèmes qu'on me soumettait ?

Et quel drôle de mécanisme naturel de vouloir tout savoir, tout faire, tout résoudre. Et t'avais tout ça pour quoi ? je ne sais pas, j'avais pas de plan. un plan de vie ? non plus.

Personne ne parle de l'économie de la mémoire du doué ? d'un système de réduction de temps de travail de ses connexions, tout ça. pas de système de grève, d'optimisation du temps. A la limite du capitalisme avec son cerveau en fait ? Qu'aurait dit Marx ? Aurait il écrit "le Manifeste de mon cerveau" ? "la lutte des hémisphères pour avoir la classe ?"

Qu'est qui connecte un truc sérieux à un truc drôle pour faire un humour noir ou rose ?

De plus si on sait, et qu'on crée en même temps, on peut se faire puiser à fond à l'infini si on ne fait pas gaffe, si on pose pas de limites à ceux qui ne sauraient pas nous en poser et forcément si l'autre sait pas qu'on crée au fur et à mesure.

Il n'a rien écrit là dessus Marx. C'est fou, non ?

Il est tombé par terre, on ne sait pas de quel coté, du coup c'est la faute à Volt'air, ou à Emile Sphère, on ne sait plus. Nous nageons dans la confusion, le flux du floux est total.

Je repensais aussi à cette jeune fille, je vais retrouver laquelle, qui disait être brodeuse de brouillard. C'est pas loin d'être en création permanente ça en fait ?

Même les chutes du Niagara, elles tombent un peu près droit. Alors pourquoi faire tourner son cerveau dans tous les sens, "la torsion de la chute du Niagara", on n'en a jamais entendu parler, aucune étude non plus.

Et effectivement cette différence subtile entre être différent parce qu'on n'est pas pareils juste, ou alors juste doué et pas doué.

Comme à la question : "ça va". ben il faut répondre à l'instant T.

Un doué qui règle tous ces "surs" quand il devient sûr de lui, ça devient un surdoué sûr ?

On n'est plus sûr de rien, le monde s'étiole, tout part en saucisse, moi je vous le dis.

Oui mais en saucisse médicale ? politique ? affective ? socio culturelle ? mondialement ? en saucisse philosophique ? en fricandelle psychologique ! Non tu plaisantes ?

Moi je dis qu'il faut parfois stabiliser son état en théorie puisqu'on dit qu'en théorie, tout se passe bien. Oui mais la théorie, elle est validée ?

Et là coup de klaxon. et un homme s'exclame : Madame Saucisse, votre taxi pour aller chez Morphée vient d'arriver.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 11:56

Ca va donc désormais être totalement l'inverse. C'est en cela que je pense qu'il existe vraiment des câblages différents. Sinon il y a très longtemps que je n'aurai plus besoin de trouver des stratégies lorsque je me retrouve face à des "murs". Celui/celle qui ne sait pas créer, envisager autrement suit.

Dans ce cas, aucune possibilité de discuter ou d'arriver à un accord, le seul moyen est de créer une possibilité d'échange si besoin et de créer un moyen de prendre sur soi et de prendre du recul le temps que l'autre arrive peut être un jour à la même conclusion.

Si il n'existe pas de fonctionnement bien distincts, j'aurai pu voir des personnes se rejoindre depuis bien longtemps. Ce n'est pas pour rien que des personnes puissent parler de manipulation dans la communication, qui est fait n'est pas.

Réussir à imaginer un monde n'est donc pas donné à tout le monde, pour moi c'est un fait. Et c'est bel et bien en intégrant de plus en plus cette "vision" en cloison et restreinte, que j'avais réussi à pouvoir délimiter la mienne, ou me tempérer.

Comme le fait de ne pas pouvoir réussir à convaincre quelqu'un que faire comme ça est mieux pour lui. C'était pour moi une aberration parfois. Ca explique le fait que si quelqu'un est dans une zone de confort et une ligne de vie où à aucun moment il n'a besoin de réfléchir, il ne fera jamais appel à l'ouverture d'esprit.

Comme j'ai du dans énormément de situations au fil de ma vie, faire appel à la "fermeture" d'esprit. Me restreindre en pensée afin d'intégrer et de visualiser la façon de voir de l'autre. D'où les expressions de la vie d'ailleurs : "ça ne me serait pas venu à l'idée", "je n'aurai jamais imaginé cela", "je ne m'y serai jamais attendu".

Je creuserai mais le faire ne m'aurait servi à rien du tout ces dernières années. Savoir encore plus comment je peux créer ou imaginer autrement une situation ne débloque absolument pas quelqu'un qui reste coincé dans son fonctionnement mental et il a été plus aisé pour moi d'en faire le tour pour intégrer sa vision à lui plutôt que l'inverse.

L'expression : "je ne vois pas comment j'aurai pu faire autrement"..... est révélatrice. Il y a vraiment une énorme différence dans le fait d'appréhender des contextes en arborescence et en corde à noeuds.

Pouvoir imaginer un autre contexte alors qu'on est dans un, pendant que quelqu'un n'arrivera peut être même jamais à une étape d'en imaginer un autre dans toute sa vie.

En tant que nana je l'ai remarqué aussi avec des hommes, le fait de pouvoir destabiliser ou pas. Involontairement. D'où l'expression : "je n'avais pas le choix". Evidemment si j'arrive avec une autre possibilité, ça ouvre une porte. Si cette porte est totalement différente d'une zone de confort, c'est mort. Pour cela intégrer les limites de l'autre qui ne fera pas en un quart de seconde tous les plans possibles, les possibilités et n'analysera pas en quelques secondes ? les tenants et les aboutissants de la situation, donc réaction de base et réflexe.

Je trouve que le circuit émotionnel est différent aussi. Preuve en est d'avoir naguère tenté en vain d'aider quelqu'un à ne pas paniquer. Je ne sais plus de fait ce qui est de facilités ou du travail sur moi mais on s'en fout, il y a une différence par rapport à la possibilité de prendre du recul.

Pour moi même le fait d'avoir pensé un jour avant tout ça, "je dois faire l'inverse". Le fait de parfois positionner deux routes et sans aller dans les détails tout en me demandant ce qui vient de l'un ou de l'autre et justement surtout pas mélanger en plus avec une réflexion sur "y a t il plusieurs routes en plus avec combien de jonctions" permet de ne pas s'encombrer et de ne pas faire appel à des données qui dans le contexte présent ne sont pas utiles du tout.

La question va alors pour moi être basique. Simplement vérifier si il se trouve également les mêmes choses et cases dans l'hémisphère droit et le gauche. Ou alors effectivement cela ne sera pas monté de cette façon aussi basique. Ce qui ne changera rien dans un fonctionnement humain où il faut de toute façon pouvoir voir un plan stable et une direction pour parler et agir et visualiser.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 13:00

Schématiser laisse à supposer qu'un autre peut voir en schémas.

Si d'un coté un doué veut simplifier ses pensées et les organiser pour avancer dans son programme d'aujourd'hui, donc en fait sa corde à noeuds aussi, pour faire ce dont son corps a besoin.

Parfois c'est comme demandé alors à quelqu'un qui a l'habitude d'aller se coucher à 20h, d'imaginer une vie où il irait se coucher à 2h

le doué fait l'entonnoir, pendant que la corde à noeuds restera forcément sur "aller se coucher à 20h".

Parfois si quelqu'un veut juste savoir comment aller à tel endroit en France, enrichir son dial de la carte mondiale et du système d'autoroute en Finlande ne sert à rien donc, beaucoup de fatigue.

Le cerveau est il rangé comme des boites qui ne bougent jamais ? si oui, expliquer des boites rangées hiérarchiquement est faisable, sinon il faut trouver un système d'explication pour arriver non pas à apprendre quelque chose à quelqu'un pour qu'il soit plus exacte dans sa science mais lui donner le moyen d'arriver à ce raisonnement qui est le bon.

Modèles et représentations mentales.

Projections, fantasmes.

J'ai une fois poser le monde.... en basique via des cercles à quelqu'un, 6 ou 7, ça a bloqué au 3ème, ça m'aurait pris des plombes de lui expliquer les autres.

A l'inverse, et vases mentaux communicants ou pas

Si quelqu'un n'a pas de connaissances dans un domaine, il est obligé d'intégrer la projection de l'autre ou pas.

Un architecte ou un dessinateur projeteur utilise des compétences que tout le monde n'a pas.

Vouloir amener quelqu'un dans un univers fait de compétences et de capacités et de connaissances différentes.

Expliquer à quelqu'un comment le système ferroviaire fonctionnerait mieux, alors qu'il a juste à vendre un billet de train...

Au supermarché, avoir une olfactivité différente et avoir mal au coeur pour quelqu'un qui lui ne sent pas la différence.

En fait il n'y a pas en plus une même arborescence pour tous.

Un doué pourra cerner l'environnement d'une personne, une personne ne pourra pas cerner jamais un doué qui a déjà eu plusieurs vies différentes réelles et plusieurs vies imaginaires.

D'où les grandes lignes. Une personne va suivre un bouquin page par page, un doué va arborer sur chaque ligne ou pas.

Faire appel à des choses communes pour pouvoir communiquer. Si j'ai besoin d'être comprise de quelqu'un qui ne voit que son intérêt, si je ne module pas pour lui faire voir son intérêt, je peux aller me faire voir, mais du coup il y a forcément interprétation, et méfiance, le doué ne voit pas parfois l'intérêt d'expliquer l'évident, pendant qu'un autre lui ne comprendra pas comment on la fait subitement arriver à un autre raisonnement.

Comme l'expression ça me trotte dans la tête, dans ce cas il peut y avoir incompréhension de l'expression pour quelqu'un qui raisonne autrement, ça lui trotte pas dans la tête, c'est évident.

Tiens c'est tout à fait ce que j'ai besoin de faire aujourd'hui Smile

Avoir des bourrasques de réflexion inutiles parfois.

Comme la "diarrhée" verbale, ça se retient, je crois. Quelqu'un va donner un mot, ça va déclencher tout un compartiment chez un doué. pas un cerveau gauche si tel est. ou alors ça s'explique scientifiquement autrement, mais tout le monde ne l'est pas scientifique.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 13:04

Pas les mêmes codes, pas les mêmes processus de raisonnement, c'est ça l'entonnoir. si quelqu'un n'a pas d'entonnoir, on ne peut pas en plus le faire réfléchir en entonnoir.
Comme faire conduire quelqu'un à gauche en Angleterre si il n'est jamais allé en Angleterre.
Comme parler ville à quelqu'un qui reste toujours dans son quartier.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 13:17

L'un peut choisir constamment pendant qu'un autre ne fait pas de choix.
L'expression "s'entendre avec quelqu'un".
Ca fait dans ce cas, des différences dans l'écoute aussi.
L'évident du doué. Serait tout ce qu'il est, a vécu, sait, a appris et sa capacité à mixer tout ça parfois vis à vis de quelqu'un qui n'a même jamais remis en question l'évident, via l'expression : "ben c'est le sens de la vie" .

Si demain j'ai un copain qui ne fonctionne pas comme moi, et que je lui dis mal : tiens je suis en train de penser à Corsaire au lit j'ai une bourrasque mentale, de façon réduite, la sienne, je pense à un autre gars que lui Smile

La jalousie des nanas de copains a mon égard serait ça.

Une dissertation, il y a un mode de faire, je peux partir à coté du sujet, remettre en question le sujet selon d'autres données, si j'essaie d'expliquer ce fonctionnement à quelqu'un qui ne voit pas comment il est possible de penser autrement que le sujet....

Comme l'expression "une pensée qui chemine" ou "je suis en train d'y réfléchir", si j'ouvre tous les compartiments en même temps, alors que quelqu'un va mettre des étapes à aller en ouvrir un seul...

L'un fait d'abord des phrases, l'autre peut poser quelques mots totalement rien à voir car autour de chaque mot, il va arborer, l'un est perdu dans ce mode là, une map mind la base pour lui ne veut rien dire, là est la phrase "destructurée"

J'ai bien fait de pas tout décortiquer comme ça y'a 6 ans, tu m'étonnes que je retenais tout aussi pour rester dans mon programme ! ce que mon doué préféré avait trouvé curieux : "un programme ?".

comparer un emploi du temps d'écolier non doué et celui d'un doué : belle image des différences.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 13:39

La complétude selon ma définition.

Le rangement du cerveau, le fonctionnement, et aussi les domaines de la vie.

Un doué qui ne tiendra pas compte du parcours d'un autre pourra être super intelligent, il ne le cernera pas, pire pour un doué via un doué.

C'est pour ça que j'ai été moins paumée qu'un doué plus intelligent que moi et plus cultivé, échange de données et de bons procédés, par je dirais une intelligence de "pratique".

Comme sur l'affectif, savoir pratiquer un effet "Mickey l'ange" et en avoir conscience, et celui qui ne le connaît même pas.

Comme se voir pour quoi faire ? ou alors se voir et voir du coup ce que l'on aura envie de faire.

Je dois pouvoir plus facilement hors normer que quelqu'un qui aurait construit sa vie hors norme totalement qui devra alors faire de sacrés efforts pour s'adapter, s'ajuster.

J'ai refusé ou suis aller contre moi sur le fait de ne pas vouloir approfondir en attendant de voir si ça allait me servir à quelque chose ou pas, et ainsi gagner du temps. J'ai alors totalement "défluider". et littéralement "concentrer" à bloc.

Imaginons une voiture, un doué pourrait englober, toutes les étapes du démarrage en un seul visuel, quelqu'un qui n'a pas cette capacité ne pourra même pas placer ses étapes dans le plan visuel de l'autre.

Etre au milieu d'un doué et d'un normo, savoir expliquer à l'un et à l'autre dans un terrain commun, les pensées de l'un et de l'autre, leur point de vue et en fait rendre service pendant qu'aucun des deux ne me rend service à moi (je m'en fous je me débrouille mais c'est pour l'explication).

Juste un basique-bagage de langage en fait usuel, à savoir fameux codes sociaux.

Il semblerait que le fonctionnement corde à noeuds peut être un très mode de classement pour un doué pour pallier à ses soi disants dysfonctionnements.

J'ai du me retrouver dans deux définitions différentes du mot "évidemment" en voyant les différences entre les deux, j'ai bien fait de ne pas partir dans ce cas dans l'explication aux deux, mais en recul conclure, ils sont déjà pas d'accord et pas parti dans le bon raisonnement similaire pour se comprendre.

Comme se battre dans un conflit, si un fonctionnement émotionnel mode conflit est intégré dans le système de quelqu'un, tenter de l'empêcher de se battre est inutile et retarde là où on voudrait le faire arriver.

Et là commençait ma thèse, là où on m'avait mis en mode "début de thèse" là où j'étais en mode "vie courante qui roule".

évidemment faire trouver un mode "limite" à quelqu'un qui crée, le créateur ne peut que créer ses bornes.

un doué découvre ses différents "modes" selon le contexte, si il ne change jamais de contexte, .....

Ca fait du bien quand ça sort Smile

et là quelqu'un qui ne fonctionne pas comme moi me dirait : tu reviens des toilettes ?

Un esprit ne peut que se limiter pour parler. Mais ça n'en remet pas en question pour autant son dedans Smile

son contenu.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 13:57

Les "blancs" chez l'un sont la suppression du tableau de l'autre.

Un doué qui n'a pas rencontré le monde entier a des difficultés en moi qu'un qui la fait. Si il ne connait pas son fonctionnement.

Mon histoire de trois façades. Comme pouvoir voir les versions des gens. amener une personne sur son analyse psycho en 2ème façade, si en 1ère si hypocrisie pour diverses raisons valables ou pas, c'est mettre le pied dans une conversation qui restera bloquée.

Comme faire avancer quelqu'un politiquement qui touche en politique sans tenir de ses blocages relationnels ou émotifs.

Soit global, soit mosaique, mélange "mix" des deux : dans le mur.

SI y'a tout ça dans "ne pas creuser", approfondir, effectivement.

excellent la vision doué qui ne connait pas son univers qui tente d'expliquer à un autre le sien qui restera sur l'image de quelqu'un perdu dans son univers. c'est sorti un raisonnement en entonnoir qui fait ça. si il passe par la corde à noeuds, il donne une vision globale de lui cohérente même si pour lui il ne l'est pas.

Et bizarrement je me suis mise en mode "recherche" pour débloquer de mardi et détendre, là où on verrait l'inverse, tu te prends la tête à chercher quelque chose de peut être inutile, ça ne va pas de détendre du tout, ben si justement.

s’abîmer dans ses pensées est une expression pour moi affreuse. Partir dans les abîmes de sa pensée ou la détériorer ?

Subtil? Tout le monde ne met non plus la même quantité de choses dans la frontière "subtilité".

Comme la quantité mise dans l'évident d'un et l'évident de l'autre.

Comme le doué peut avoir raison, mais on va lui donner tort à raison sur des connaissances de la mise en pratique qui sera beaucoup moins simples.

Parfois un doué fait un Tétris à l'envers, les pièces ne descendent pas, elles montent Very Happy

des doués peuvent voir des personnes en vision tétris. Si un doué n'a pas toutes les connaissances en affectif mais en physique, ses données tubes à essais l'empêchent de faire fonctionner sa vision Tétris de quelqu'un, il lui manque une pièce pour comprendre l'autre. pendant que l'autre ne comprend que le doué le voit en facettes aussi en fait.

C'est pour ça que je ne comprenais pas pourquoi je voyais des similitudes pendant que je devais voir encore plus de différences entre moi et les autres doués et non doués pour m'y retrouver.

Veillez à ne pas appeler ça "la théorie du trou du cul" qui porterait bien son nom. Mais me ferait passer de suite pour une obsédée. d'où l'intérêt d'aller dans toutes les thématiques parfois pour s'y retrouver, mais qui du coup parfois peut encore plus noyer l'autre.

Bon voilà quoi, si je m'ennuie là j'ai de quoi faire. C'est là où des personnes me disent : "là nath ça y est elle est partie mais dans le sens démarrer.

Effectivement avoir un feeling avec un doué a encore plus de sens. Deux doués par le fonctionnement mental peuvent encore plus s'écarter qu'un doué et un normo.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 14:09

Comme les codes dans les jeux vidéos pour débloquer des trucs. Si quelqu'un sait pas faire, ça sert à rien de lui expliquer que c'est possible sauf si besoin.

Comme un doué peut parfois débloquer psychologiquement quelqu'un sans le savoir, et sans que l'autre puisse le dire. La culture générale dans ma définition devient alors autre chose, une cult G qui permet de trouver des points d'ancrages dans l'espace temps pour converser avec tout le monde.

Celui qui aurait un blocage de Q (pardon) si un doué obsédé tente de se faire comprendre pour un sachet de thé (eh oui) sans passer par un déblocage du Q pour le faire, c'est mort Smile

Il peut juste aller s'acheter une Senséo. Si de plus il phrase en disant ben non j'ai pas eu mon thé car l'autre est obsédé du Q, il pense pour un con et je vous épargne la suite avec celui qui viendrait d'arriver dans le dial avec ses définitions multiples du con, le doué dirait on sort plus du cul Smile

et là ça passe à "t'es vulgaire", va revenir en repassant par le con et le cul au sachet de thé si de surcroît arrive le sucre en plus, plutôt thé ou café le sucre ?

est ce que en plus de "il court il court le furet", tu sais aussi faire des extrapolations de scénarios divers pour t'occuper pendant que se déroule une conversation ?une bonne maîtrise de ça permet de rebondir avec le bon mot dans la bonne phrase sans y intégrer un mot qui a à voir avec un des scénarii en cours dans ta tête qui forcément n'est dans la tête d'aucun des deux Smile

Passionnant hein ? Bienvenue chez moi Smile

Je te remets un café ? ou un thé ? du sucre ? Laissons le Q de coté un instant T pour les cons Wink

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 14:11

Déjà qu'un furet peut il court il court, si tu lui redessines différemment en plus dix fois sa forêt dans la même phrase, sois pas surpris qu'il court plus Smile

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 14:17

et avoir le dimanche plusieurs fois l'émotion qu'on aura peut être mais pas sûr le mardi, penser dimanche et présent alors c'est mieux Smile

les modes c'est bien et parfois non. Ils peuvent se contredire aussi. Attendre un mode d'emploi d'un doué, c'est comme devoir écrire comment une formule 1 se comporterait en cas de l'imprévu d'un spectateur qui lacherait une balle sans faire exprès qui roulerait sur la piste au Mans, c'est IMPOSSIBLE Smile

Donc avoir écrit des bases pour qu'il bosse tout seul sur lui. Zapper les bases c'est se zapper soit en pensant avancer. Penser l'infini ne peut se cadrer qu'en se basant et se recadrant que par rapport à des étapes finies. Comprendu ?

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 14:57

Comme le fait de ne pas rentrer sans faire exprés dans une conversation par un biais connaissance, si le but est d'échanger, l'autre va capter l'info pertinente dite par le doué, de fait lui va vouloir creuser pour avoir l'info, là où le doué va vouloir résister à raison pour ne pas entrer en mode apprentissage de l'autre mais qu'il a enclenché sans le savoir.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 15:00

tous les doués n'ont donc pas non plus les mêmes modes de raisonnement et on peut retrouver aussi une interaction mode entonnoir via corde à corde à noeuds entre doués. Il y a vraiment des fonctionnements sur lesquels on ne peut pas mettre de phrases communes ou alors il faut partir dans le voc douance et donc technique.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 15:14

Le doué va partir sur la démonstration qu'une théorie est fausse là où un doué peut vouloir partir d'une théorie même fausse pour se ranger.

Je n'ai pas voulu partir dans la hiérarchie de la douance, pendant que je ne trouvais plus la hiérarchie de la vie et de ma vie chez les autres voire des autres qui n'en ont pas. Il est alors donc plus facile d'amener quelqu'un dans un mode de pensée commun pour converser que d'essayer de l'amener dans le sien, sinon on rentre dans un échange plus personnel, forcément, amener de soi dans un dial en public pour démontrer un truc sur la douance c'est plus délicat, mais ça peut permettre d'aller plus vite.

C'est sur que si un doué part bosser le matin en maternelle avec l'intention de révolutionner l'éducation nationale dans la journée, d'un il va être déçu de sa journée et de deux il doit s'attendre à des rejets de ce qu'il dit et fait toute la journée ou comment s'auto flinguer sa journée tout seul mais plein d'énergie et d'enthousiasme, excellent ! Smile

Remettre soi même en question son profil de poste ou de vie c'est de l'anti protection de soi par soi même, grande création, oui, mais résultat total à l'inverse.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 16:18

Les ps 1/2/3 ect ça vient de là aussi. Quantifier l'info par rapport à l'autre et arrêter le partage d'une continuité de réflexion que d'autres ne se font pas.

Comme parler dans le but d'être compris, c'est plus dur et écrire ou converser en fonction de ce que va penser l'autre...

'Nous sommes de nobles épicuriens qui poussons la philosophie jusqu'à l'ivresse...". Arnaud. 1995

Faire une analyse politique mondiale pendant deux heures au jour le jour ne sert à rien, si on n'est pas à un poste où on fait bouger les choses.

Identifier de suite la direction que l'autre prend dans sa vie. Avoir un fil conducteur créatif mais ne pas vivre dessus comme base.

Ne pas faire avancer si ça suit pas derrière. Ne pas forcément penser si tout le monde pensait comme moi et pousser la réflexion, s'arrêter à ce n'est pas le cas.

Attendre que l'autre donne ses codes peut être une erreur, apprendre à gérer l'impact de l'imprévisible sur soi. Arrêter sa pensée, c'est se dire à 23h que même si on trouve une solution pour un truc ouvert de 07h à 12h, on devra quand même aller donner sa solution qu'à 07h donc aller dormir et mettre son réveil à 06h45....plutôt que de pousser la réflexion jusqu'à 2h du matin.

chez les autres je ne sais pas mais ma conversation intérieure ne s'arrête jamais, sauf que la ponctuer c'est possible. orienter sa réflexion sur des questions existentielles ou le programme de sa journée via le programme des autres.

faire de la surcharge cognitive c'est cool si on a des boites pour en ranger le "sur" sinon ça reste en mode "sur"charge. ou alors ça va dans "en cours de classement"

commencer un classement par le bas est différent de par le haut. est ce que savoir précisément où se trouve le mode tri ? est important ? pour trier ?

Faire un testament bien avant l'heure c'est savoir déjà ce que l'on met aux archives. De fait on archive avant la fin le dossier, c'est drôle. Et incompréhensible pour quelqu'un d'autre qui passe sa journée à ne pas vouloir penser qu'un jour il va mourir.

Converser en se plaçant comme limite le jour de sa mort avec quelqu'un qui se place par rapport à la fin de sa matinée....

Quelqu'un m'a dit que je pouvais lui être une bouffée d'air d'une part mais toxique de l'autre... c'est parlant.

Dans le cas d'une relation, ce sont donc certaines facettes qui sont prioritaires avant d'autres forcément.

Une pensée instinctive est différente d'une pensée réfléchie.

Se rappeler régulièrement son fonctionnement différent est important. En quelques questions on peut voir le cheminement de l'autre, si on ne les pose pas.....

Comme focaliser sur un comportement agaçant, être agacée c'est chiant si on doit être en contact permanent avec une personne sinon on s'en fout.

Vouloir démontrer en philo chez le boucher dont on veut une tranche de jambon....

La boite de craie sans sous et comment l'obtenir en pensant jeune à pourquoi une coopérative s'appelle une COOP et qu'on ne l'aurait pas appelé comme ça sauf si.

Retourner dans son fonctionnement du passé, ne pas mettre ou si l'autre dans son mode nostalgie.

un doué peut me faire beaucoup de bien comme beaucoup de mal, si je suis en mode réflexion et qu'il vient ponctuer avec une théorie validée, il me casse mon truc, chercher, pas trouver Smile

D'où l'expression : tu m'as cassé mon délire. Comme le fait de mettre auto cadrée un jour, j'ai une puissance à réussir à décaler des rendez vous, de fait ne plus être calée sur du proche mais sur du lointain qui bouge.

Spatialement c'est complexe. Ouvrir les champs des possibles chez quelqu'un chez qui en pratique ça n'est plus possible c'est lui faire du mal.

C'est ça, se faire activer le bouton qui appuie sur tout ce que je sais sur ce sujet ....ou pas.

Et l'impulsion et la réactivité, comme replacer l'autre dans son contexte, voir qu'il n'y a pas de canaux communs, permet de ne pas buter contre le collage, si il y a pas de collage, ça rentre dans l'autre en page suivante, rester sur sa page.

Se présenter comme un livre voire douze volumes encyclopédiques à quelqu'un qui n'a écrit qu'une page de sa vie ? oui je sais une page c'est triste, mais peut être que lui il est content voire fier de sa page.

Le cerveau peut partir à mardi, dimanche prochain, dans 1000 ans, reviens ici on est dimanche.

Les paroles comme des boomerangs.

C'est comme l'amour c'est con. C'est vrai, c'est vraiment con. L'amour est un ressenti. qui s'entretient, ou se renouvelle ou pas. Effectivement aller ressentir constamment là où il n'y aura pour x raisons un retour c'est con. Donc passer de ressenti à "peut il y avoir retour et avancer".

La réciprocité est un terrain neutre. C'est ce qui crée le lien privilégié. c'est le terrain d'entente, de jeux. Les règles peuvent être inégales, tout le reste aussi d'ailleurs, car c'est juste du fun. On peut d'ailleurs plus souvent la trouver si on sait jongler avec des degrés. Rechercher l'ultime constamment fait perdre toutes les petites trouvées et possibles en route. Dans mon cerveau ça bosse, ça met en phrases de façon différentes des mots. Avoir pour objectif faire la phrase ou alors laisser danser mais pas les deux en même temps, sinon c'est la fête du slip et encore de plusieurs. Là on est dans les ultra modes des modes. A l'évocation d'un seul mot dans mon esprit, y'a déjà tout un univers présent et qui peut se faire ou qui peut s'évoquer si je creuse.

par Invité Dim 10 Avr 2016 - 16:39

Aussi comme un arc en ciel, ça peut partir en couleurs différentes. Tout le monde ne sait pas penser en mode arc en ciel et on fait pas une phrase normale avec un arc en ciel. Si de plus un arc en ciel rentre un nuage gris plein de pluie...

La technique des points de suspension.... Ce que l'autre met dedans ou pas. D'ailleurs comment réussir à expliquer un environnement d'une autre façon si on n'a eu que les mots de son environnement ? complexe hein ? comme il est possible de ne pas savoir s'expliquer qu'on a pas qu'à l'autre. On peut voir qu'on ne sait pas, mais on ne peut pas dire de l'autre de lui ce que l'on ne sait pas.

est ce que tout le monde sait faire un scoubidou mental ? Alors si non compliqué mais complexe, se décompléxifier parfois n'est pas régresser. Ca doit être frustrant d'en savoir plus sur la psy que son psy. On peut plus facilement être heureux si on essaie de vivre sa vie. On peut vivre aussi en se disant qu'on écrit le bouquin de sa vie, ça peut être une technique de se dire demain je vais vivre ce que je mettrai à la page 77... ça donne un sens.

Il faut regarder aussi le champ de vision de l'autre dans sa vie. Me retrouver à devoir parler de mode entonnoir pour réfléchir à l'entonnoir (en mode espace temps) que j'avais programmé de ma vie.

Comme faire un écart entre deux idées trop opposées et non connues par un autre peut être l'expression "lui griller un neurone".

S'expliquer avec tous ces modes de fonctionnements, ses références, son entourage, son environnement, c'est super lourd et long si ça n'est pas la place ni l'endroit. Est ce qu'un jour on va pouvoir se brancher le cerveau sur sa télé ? pour se repasser le film de sa vie ? voire en mode options ? si l'un avait dit ça à ce moment là ? l'autre aurait répondu autre chose, ça aurait donné ça ? refaire les dialogues extérieurs via l'intérieur.

Le "tu" ça globalise, ça fait sauter les objections, ça généralises d'un coté pendant que ça individualise d'un autre coté, c'est curieux hein ?

J'ai donc parlé en destructuré on s'en fout pour ne pas perdre mon fil intérieur. Ne pas me faire happer par le monde de l'autre. Rester moi en fait. D'où l'intérêt de connaître les strates d'échanges. Sinon ça connecte en bloc.

Comme un propos qui arrive sur une peau n'a pas le même impact quand il arrive dans une blessure, d'où l'intérêt de savoir où sont ses blessures, ses talons d'Achille.

Chef, chef, mode radio libre, on l'a retrouvé aussi, chef Very Happy

Penser à parler aussi du mode intrusif ou pas.