news lifes :)
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Re: news lifes :)
Aussi comme un arc en ciel, ça peut partir en couleurs différentes. Tout le monde ne sait pas penser en mode arc en ciel et on fait pas une phrase normale avec un arc en ciel. Si de plus un arc en ciel rentre un nuage gris plein de pluie...
La technique des points de suspension.... Ce que l'autre met dedans ou pas. D'ailleurs comment réussir à expliquer un environnement d'une autre façon si on n'a eu que les mots de son environnement ? complexe hein ? comme il est possible de ne pas savoir s'expliquer qu'on a pas qu'à l'autre. On peut voir qu'on ne sait pas, mais on ne peut pas dire de l'autre de lui ce que l'on ne sait pas.
est ce que tout le monde sait faire un scoubidou mental ? Alors si non compliqué mais complexe, se décompléxifier parfois n'est pas régresser. Ca doit être frustrant d'en savoir plus sur la psy que son psy. On peut plus facilement être heureux si on essaie de vivre sa vie. On peut vivre aussi en se disant qu'on écrit le bouquin de sa vie, ça peut être une technique de se dire demain je vais vivre ce que je mettrai à la page 77... ça donne un sens.
Il faut regarder aussi le champ de vision de l'autre dans sa vie. Me retrouver à devoir parler de mode entonnoir pour réfléchir à l'entonnoir (en mode espace temps) que j'avais programmé de ma vie.
Comme faire un écart entre deux idées trop opposées et non connues par un autre peut être l'expression "lui griller un neurone".
S'expliquer avec tous ces modes de fonctionnements, ses références, son entourage, son environnement, c'est super lourd et long si ça n'est pas la place ni l'endroit. Est ce qu'un jour on va pouvoir se brancher le cerveau sur sa télé ? pour se repasser le film de sa vie ? voire en mode options ? si l'un avait dit ça à ce moment là ? l'autre aurait répondu autre chose, ça aurait donné ça ? refaire les dialogues extérieurs via l'intérieur.
Le "tu" ça globalise, ça fait sauter les objections, ça généralises d'un coté pendant que ça individualise d'un autre coté, c'est curieux hein ?
J'ai donc parlé en destructuré on s'en fout pour ne pas perdre mon fil intérieur. Ne pas me faire happer par le monde de l'autre. Rester moi en fait. D'où l'intérêt de connaître les strates d'échanges. Sinon ça connecte en bloc.
Comme un propos qui arrive sur une peau n'a pas le même impact quand il arrive dans une blessure, d'où l'intérêt de savoir où sont ses blessures, ses talons d'Achille.
Chef, chef, mode radio libre, on l'a retrouvé aussi, chef
Penser à parler aussi du mode intrusif ou pas.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Et la fameuse histoire du pigeon qui passait sa vie à dire qu'il savait se mettre dans l'esprit d'une mouette...
Certains se construisent, d'autres construisent aussi leur vie, et d'autres sont obligés de détruire tellement ils s'ennuient et ne savent pas avancer
La théorie du rond point Comment avoir fait beaucoup de route pour faire si peu de chemin et le même toute sa vie
Où comment tournait inlassablement autour de son seul défaut
Univers réduit vers unis vers réduit, faire réduire le lait n'est pas le faire bouillir dans le vide d'une casserole
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Coucou Mme Alcaline Je te lis et je découvre beaucoup de choses
Bonne soirée
Bonne soirée
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: news lifes :)
offset a écrit:Coucou Mme Alcaline Je te lis et je découvre beaucoup de choses
Bonne soirée
Mais encore ? ou cela restera à tout jamais un grand mystère ?
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Ca sent le divorce d'Emile Sphère Droit et d'Emile Sphére gauche
La fin du mythe des personnes à cerveau « droit » ou « gauche »
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Paul Broca était un médecin français. Il fut le premier à mettre en évidence l’asymétrie des hémisphères du cerveau. Wikimedia Commons, DP
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http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fin-mythe-personnes-cerveau-droit-gauche-48433/
En même temps c'est drôle, juste, car en bas de la page internet, on peut approfondir le sujet en lisant un livre..... sur comment..... Dessiner avec le cerveau droit.
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À voir aussi :
La fin du mythe des personnes à cerveau « droit » ou « gauche »
Selon la croyance populaire, le caractère d’un individu dépendrait de la région du cerveau qu’il utilise le plus. Un artiste serait ainsi plutôt « cerveau droit », alors qu’une personne plus carrée serait « cerveau gauche ». Une étude vient couper court à ces idées reçues en démontrant que les hémisphères du cerveau, bien que différents, sont activés de la même façon et ne définissent pas les personnalités.
Le 22/08/2013 à 17:29 - Agnès Roux, Futura-Sciences7 commentaires RÉAGIR
Le cerveau est composé de deux hémisphères qui présentent des différences. Les fonctions associées au langage seraient par exemple spécifiquement localisées dans la partie gauche. Une nouvelle étude montre cependant qu’il n’existe pas de tendance cérébrale, et que tous les individus utilisent les hémisphères de la même façon, quelle que soit leur personnalité. por adrines, arteyfotografia.com.ar
Le cerveau, comme le reste du corps humain, a longtemps été considéré comme un organe symétrique. Il possède en effet deux hémisphères, dont les structures sont globalement identiques, un peu comme la jambe droite est semblable à la gauche. Cependant, en 1861, le scientifique Paul Broca fit une découverte majeure qui allait remettre en cause cette perception du cerveau. À cette époque, il suivait un patient qui avait perdu l’usage de la parole. L’examen de son cerveau après sa mort montra que seul son hémisphère gauche était lésé. D’autres cas ont confirmé le rôle de la partie gauche du cerveau dans le langage. La théorie de l’asymétrie cérébrale était née.
Armés des techniques d’imagerie modernes, les scientifiques ont étudié ce phénomène de plus près, et ont montré que certaines zones cérébrales étaient activées préférentiellement lors d’uneactivité mentale. Cependant, cette notion d’asymétrie reste encore mal comprise, et de nombreuses études sont encore nécessaires pour en percer tous les mystères.
Paul Broca était un médecin français. Il fut le premier à mettre en évidence l’asymétrie des hémisphères du cerveau. Wikimedia Commons, DP
Un mythe s’est cependant développé autour de ce phénomène dans la presse grand public. Pour preuve, il suffit de taper « cerveaux droit et gauche » dans un moteur de recherche pour obtenir une batterie de tests destinés à déterminer votre bord cérébral, par exemple en contemplant une danseuse virevolter. Ainsi, l’hémisphère gauche du cerveau serait le siège de la logique froide, tandis que le droit contrôlerait plutôt l’imagination, les émotions et la créativité.
Cerveau asymétrique, mais pas latéralisé
Pour la plupart des neurologues, cette notion est considérée comme extrêmement simpliste et erronée. Une équipe de l’université d’Utah vient d’en apporter la preuve. Dans leurs travaux publiés dans la revue Plos One, ils démontrent une fois pour toutes qu’il n’existe pas de tendance cérébrale.
Au cours d’une large étude menée pendant deux années, les auteurs ont analysé des images par résonance magnétique du cerveau de plus de 1.000 personnes âgées de 7 à 29 ans. Pour chaque candidat, ils ont analysé en détail l’activation d’environ 7.000 régions de la matière grise, afin de déterminer s’il existe une latéralisation fonctionnelle du cerveau. En d’autres termes, ils voulaient savoir si certains réseaux neuronaux situés à gauche fonctionnaient plus souvent que ceux de droite, et inversement.
Leurs résultats montrent sans équivoque que l’hémisphère droit est autant activé que le gauche. « Certaines fonctions mentales sont localisées dans un seul des hémisphères, explique Jeff Anderson, le directeur de l’équipe. Mais nos résultats montrent que les individus ne font pas fonctionner un hémisphère plutôt qu’un autre. » Il existe bien des individus plus logiques ou plus artistiques que d’autres, mais cela ne signifie pas qu’ils soient plutôt « cerveau droit » ou « cerveau gauche ».
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http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fin-mythe-personnes-cerveau-droit-gauche-48433/
En même temps c'est drôle, juste, car en bas de la page internet, on peut approfondir le sujet en lisant un livre..... sur comment..... Dessiner avec le cerveau droit.
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Re: news lifes :)
Notre cerveau est génial (et nous ne le savons pas)
Les récentes découvertes font voler en éclats les idées reçues
On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais les découvertes se multiplient et font exploser tous les schémas. Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. Et il fonctionne en wifi, relié aux cerveaux des autres.
Contrairement à une vieille idée reçue, le cerveau continue de se régénérer, même à un âge avancé.
Toute expérience physique ou psychique renouvelle le réseau neuronal.
Notre cerveau travaille en permanence, et à notre insu, à 100 % de ses capacités.
On sait que c’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Mais les découvertes se multiplient et font exploser tous les schémas. Notre cerveau est bien plus élastique que prévu, ses neurones peuvent même repousser. Et il fonctionne en wifi, relié aux cerveaux des autres. Combiner ces deux approches révolutionnaires, c’est admettre que l’Homo sapiens peut modifier lui-même sa structure – et donc que le monde n’est pas forcément fichu ! Cela dit, notre cervelle pourra-t-elle jamais percer entièrement ses propres mystères ? Les découvertes récentes sont en tout cas spectaculaires (lire aussi page 64).
1. Un cerveau plastique qui peut voir avec la peau
L’idée de plasticité corticale et neuronale ne figure dans aucun programme de médecine avant les années 1990 : les premiers qui en parlent sont ridiculisés, tels Paul Bach-y-Rita et son frère George, deux médecins hors norme qui, à la fin des années 1960, réussissent à sauver leur père, un professeur de tango paralysé par un accident vasculaire cérébral (AVC) et que les neurologues disaient condamné. Après un an d’exercices acharnés, le vieil homme danse de nouveau. A sa mort, six ans plus tard, ses fils le font autopsier et découvrent, stupéfaits, qu’une bonne partie des nerfs reliant son cortex à sa moelle épinière avaient été détruits par son AVC : sa guérison a donc reposé sur l’optimisation des quelques liaisons neuronales restantes. Le psychiatre canadien Norman Doidge en fait le récit fantastique dans « Les Etonnants Pouvoirs de transformation du cerveau » (Belfond, 2007).
Certes, nos lobes corticaux sont spécialisés : les images visuelles sont traitées à l’arrière de notre crâne ; nous entendons et parlons « sur les côtés » du cerveau (grâce aux aires de Broca et de Wernicke) ; nous prêtons attention et analysons avec nos lobes frontaux. Mais la répartition par zones fonctionnelles peut se modifier. Sous la pression d’une urgence et d’une motivation intense, une zone peut même remplir la fonction d’une autre. La démonstration la plus frappante de cette « suppléance corticale » nous vient des appareils inventés plus tard par Paul Bach-y-Rita : ils permettent à des aveugles de « voir » avec leur langue ou la peau de leur dos en stimulant, à l’aide des pixels émis par une caméra, la zone de leur cerveau en principe destinée aux perceptions tactiles. Conclusion ? Si un humain peut apprendre à « voir par la peau », c’est que notre cerveau est un organe vraiment plastique !
Le psychiatre Christophe André, qui a introduit la méditation à l’hôpital Sainte-Anne, tempère cependant cet enthousiasme : « Guérir d’un trouble neurologique ou psychique n’est pas brusquement devenu facile. En tant que clinicien, les nouvelles découvertes me disent que la neuroplasticité est réelle, mais qu’elle exige beaucoup de travail de la part du patient. »
2. Des trillons de milliards de réseaux neuronaux
Imaginez ce que vous portez dans le crâne : cent milliards de neurones, chacun doté de mille à dix mille connexions, assisté de centaines de milliards de cellules gliales (qu’on a longtemps prises pour un « bourrage » sans importance, mais qui pourraient jouer un rôle crucial), le tout relié électriquement et chimiquement grâce à une centaine de neuromédiateurs. Fermez les yeux et pensez au visage d’un être cher. Le voyez-vous ? Vous venez juste d’allumer un réseau de quelques dizaines de millions de neurones. Les trillons de milliards de réseaux possibles forment une entité en reconstitution permanente. Une vraie jungle vivante : les neurones colonisent, au sens propre, tout territoire vacant. « Et si nous perdons un neurone par seconde, nous savons désormais que de nouveaux neurones naissent constamment dans une zone appelée “subépandymaire”, d’où ils migrent dans tout le tissu cérébral », explique le Pr Bernard Mazoyer, qui dirige le Groupe d’imagerie neurofonctionnelle de Caen.
De nouveaux neurones ? Même chez les adultes et les seniors ? Un dogme colossal s’écroule, qui prétendait la chose impossible. « Mais le plus important, poursuit Bernard Mazoyer, ce ne sont pas tant les nouveaux neurones que les nouvelles connexions. Un neurone ne devient opérationnel que si ses dendrites se mettent à pousser, le reliant par des synapses à d’autres neurones. » Qu’est-ce qui fait pousser les dendrites, ces sortes de tentacules ? Le désir, l’affection, l’interrogation, la réflexion, l’action, la volonté : oui, vous pouvez décider de connecter vos neurones ! Qu’est-ce qui détruit ces derniers ? L’âge, le stress, la pollution, certaines maladies, mais surtout la passivité : un neurone s’use et meurt beaucoup plus vite si l’on ne s’en sert pas ; ses synapses se rabougrissent et finissent par se détacher, le mettant hors-jeu. A l’inverse, apprendre, aimer, agir, méditer, rend nos neurones vigoureux. Et l’on sait désormais que toute expérience, physique, émotionnelle ou mentale, fait naître ou remodèle en nous un réseau neuronal.
Boris Cyrulnik raconte : « Ces idées provoquaient des éclats de rire. C’est pourtant bien la plasticité neuronale qui explique, dans le sens négatif, les atrophies cérébrales des enfants abandonnés et, dans le sens positif, la possibilité d’une résilience. » Et le neuropsychiatre toulonnais de brosser l’image terriblement émouvante de neurones d’enfants « ramollis » par l’abandon et qui, sous l’influence d’une nourriture affective, même tardive, se connectent les uns aux autres en autant de nouvelles synapses : « L’irruption de l’amour, dit-il, fait littéralement pousser les dendrites, comme des tiges de blé jaillissant d’une terre soudain arrosée. »
3. A plein régime et en permanence
Une autre idée reçue s’est effondrée, selon laquelle nous n’utiliserions qu’une fraction de nos capacités cérébrales. « D’un point de vue neurologique, c’est archifaux, explique le Pr Bernard Mazoyer. Notre cerveau travaille à 100 % de ses capacités et sans réserve d’énergie, que l’on soit éveillé ou endormi. Mais seulement 1 % de cette activité est “cognitive”, c’est-à-dire accessible à la conscience. Donc tout ce qui nous sert à penser, parler, inventer, décider ou bouger ne prend que 1 % de l’énergie cérébrale. Le cerveau se sert des 99 % restants pour confirmer et reformater sans interruption, à sa guise, tous nos réseaux neuronaux. C’est ce que nous appelons le “fonctionnement cortical par défaut”. »
Nous savions que notre vision du monde était à 100 % interprétée par notre cerveau. Nous ignorions que ce dernier retravaillait en permanence, à notre insu, tous nos réseaux, donc tous nos souvenirs. Observer ce « fonctionnement par défaut » n’est possible que grâce aux dernières techniques d’imagerie à résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et ouvre des boulevards de questions. Cette sorte d’inconscient cérébral est-elle régulée par un chef d’orchestre ? On n’en sait rien, malgré l’émergence de cartographies inédites. On en a seulement une vague intuition en plaçant dans un scanner des étudiants qu’on invite à « ne penser à rien ». Interrogés plus tard sur leur ressenti, ils donnent une idée de la « tonalité » de l’inconscient cérébral. Après-coup, certains disent avoir plutôt perçu des sons, d’autres plutôt des images. Ce qui signalerait donc deux types de cerveaux : les plutôt visuels et les plutôt verbaux, les seconds ayant plus de pouvoir de plasticité volontaire que les premiers.
Une chose est sûre : nos réseaux de neurones sont à la fois stables (sinon vous ne sauriez plus qui vous êtes en vous réveillant) et mouvants (réveiller un souvenir, c’est aussitôt en modifier le réseau). La science de ces réseaux n’en est qu’à ses débuts. Le xxie siècle vivra en la matière, à coup sûr, des découvertes prodigieuses. Cette science approfondira certainement la loi de Hebb, qui dit que stimuler un fragment de réseau neuronal l’allume tout entier. Psychologiquement, c’est l’« effet Zeigernick » : s’il voit un fragment de forme, notre cerveau la complète, comme s’il avait horreur de l’inachevé. Ce qui confirme la théorie de la Gestalt : voir un minuscule bout de visage vous suffit pour reconnaître quelqu’un… ou croire le reconnaître. Cela peut expliquer beaucoup d’hallucinations : pensez à tout ce que l’on croit voir dans les formes d’un nuage, d’un feu ou d’un gribouillage : c’est votre cerveau qui complète, interprète, invente.
4. Un organe social qui se nourrit des relations avec les autres
L’idée d’une « intelligence relationnelle » n’est pas neuve. Le psychologue Edward Thorndike en parlait déjà en 1920. Mais ce n’était qu’une intuition. Les récents et fulgurants progrès de l’imagerie corticale ont permis de la confirmer scientifiquement. Désormais, les neuropsychologues voient le cerveau comme un organe « neuro-social ». Selon eux, la sélection naturelle a favorisé les cerveaux altruistes. Grâce à nos « neurones-miroirs », nous ressentons la souffrance de l’autre et, en le secourant, nous cherchons à nous soulager nous-mêmes. Le gros problème de notre époque, c’est que ce mécanisme de survie groupal s’est bloqué : bombardés d’informations terribles, il nous faudrait être Superman pour répondre à toutes les invitations à la compassion. Résultat : les enfants deviennent ultraviolents de plus en plus jeunes, la vie sociale directe (avec contact physique) est en régression, l’indifférence nous gagne face aux souffrances d’autrui. Sommes-nous condamnés à disparaître par régression de notre « cerveau social » ? Auteur du best-seller « Cultiver l’intelligence relationnelle » (Robert Laffont, 2009), le psychologue Daniel Goleman prévient : « L’enjeu crucial du xxie siècle sera d’élargir le cercle de ceux que nous considérons comme “nous” et de réduire le nombre de ceux qui nous apparaissent comme “eux”. Quand il est épanoui, notre cerveau social nous relie à toute l’humanité. »
5. Les relations amoureuses du cortex
Les neuropsys américains ont beaucoup étudié la relation amoureuse, de la tendresse à la scène de ménage. Sous scanner, la « neuro-anatomie d’un baiser » révèle que les cerveaux des deux amoureux se synchronisent. La mise en résonance des aires orbito-frontales de leurs cortex préfrontaux a des effets positifs forts : baisse du taux de cortisol (indicateur du stress) et montée des anticorps, gardiens du système immunitaire. On constate d’ailleurs des effets aussi positifs quand les amants se regardent juste dans les yeux – et c’est vrai, dans une moindre mesure, entre amis, parent et enfant, thérapeute et patient. A l’inverse, une dispute conjugale a des effets négatifs : la fonction cardiovasculaire entre en souffrance et les taux immunitaires baissent. Si les disputes se répètent souvent, les dommages deviennent cumulatifs.
Cela dit, hommes et femmes ne réagissent pas de la même façon aux interactions avec autrui. Au repos, les réseaux neuronaux des femmes ont tendance à passer en revue leurs derniers échanges relationnels (amoureux ou pas). Ceux des hommes le font aussi, mais avec beaucoup moins d’énergie. En moyenne, le cerveau de la femme est en effet plus « social » que celui de l’homme, et donc plus dépendant de la qualité des relations de l’existence. Résultat : la femme souffre plus que l’homme d’une vie relationnelle médiocre (conjugale ou autre), mais elle profite davantage d’une relation de qualité.
6. La conscience, une entité indépendante ?
La conscience est-elle produite par le cerveau, ou existe-t-elle en soi ? La question était déjà débattue du temps de Lucrèce et relève d’un débat philosophique entre matérialistes et spiritualistes. Cela dit, les nouvelles découvertes alimentent ce débat de façon inédite. Une expérience frappante avait déjà été menée en 1998 par le neurologue Matthew Botvinick, de l’université de Princeton.
Imaginez qu’on camoufle votre bras droit sous la nappe et qu’à côté de votre main gauche posée sur la table, on place une fausse main droite en caoutchouc que quelqu’un caresse, tandis que, sous la table, on caresse aussi la main cachée. Au bout d’un moment, vous avez la sensation que la main en caoutchouc est à vous, au point de ressentir quelque chose quand on ne caresse qu’elle. Mieux : le 6 décembre 2011, l’Australien Lorimer Moseley, de l’université d’Adélaïde, a révélé que ce ressenti illusoire faisait chuter l’immunité du bras caché, autrement dit que celui-ci n’était plus considéré par le cerveau comme une partie du corps ! Notre aptitude à différencier le moi du non-moi, base de notre conscience, peut donc être influencée par un trompe-l’œil. Mais alors, si une subjectivité pure peut tromper le cerveau, n’est-ce pas que la conscience est indépendante de celui-ci ?
7. Le cerveau droit est un grand mystique
Un matin, au réveil, Jill Bolte Taylor est victime d’un AVC. Brillante neuro-anatomiste de Harvard, elle peut suivre, terrifiée, les effets progressifs de l’arrêt de son cerveau gauche où s’est produite l’hémorragie. Le cerveau gauche coordonne nos fonctions conscientes supérieures : langage, calcul, analyse, sentiment du moi. Ces capacités la quittent. Elle veut appeler à l’aide, mais ne sait plus se servir d’un téléphone. Pourtant, elle se souviendra de tout, notamment de son extase. Car, malgré la douleur, Jill constate que son cerveau droit, lui, fonctionne mieux que d’habitude : en effet, le gauche ne le contrôle plus. Le cerveau droit coordonne nos fonctions subconscientes supérieures : sensibilité, intuition, sentiment de participation au monde. Ces fonctions occupant toute la place, Jill connaît le nirvana. Elle vérifie ainsi ce que les neurologues commencent à découvrir à l’époque (on est en 1996), en équipant d’électrodes les crânes de moines qui méditent. Chez des sujets entraînés, la méditation a pour effet de stimuler les zones corticales de la vigilance et d’endormir celles qui séparent le moi du reste du monde. Sauvée in extremis par un assistant, Jill « remerciera » plus tard son AVC – dans « Voyage au-delà de mon cerveau » (JC Lattès, 2008) – de lui avoir fait connaître l’expérience mystique qui a changé sa vie.
Voilà les conseils du neurologue Michael Mezernich, qui a passé sa vie à lutter contre les déficiences mentales et les maladies dégénératives :
• Ne jamais cesser d’apprendre, régulièrement, sa vie durant, des choses nouvelles, dans des disciplines nouvelles, de façon nouvelle.
• Se méfier de la pollution sonore.
• Ne pas se décourager devant la lenteur de la rééducation, qui avance par paliers.
• Comprendre que les médicaments neurochimiques peuvent aider, mais ne remplacent pas l’exercice.
• Savoir que la tension, le diabète, le cholestérol et le tabac sont les ennemis de la plasticité neuronale.
• Aimer les aliments antioxydants (fruits, légumes, poissons), l’activité physique, le calme, la gentillesse, le rire et l’empathie, qui favorisent la plasticité du cerveau.
Mots-Clés : cerveau, Science
http://www.cles.com/enquetes/article/notre-cerveau-est-genial-et-nous-ne-le-savons-pas
Je me fais la semaine sur la partie technique, on va pas laisser son petit cortex diriger ses relations amoureuses sans nous hein.
Donc comment je vais ranger tout ça. Le cerveau fait des liens partout, les gens font des articles partout sur tout à leur façon, selon leur domaine. C'est un peu l'anarchie de l'info sur le cerveau quand même non ? Existe t il un secrétariat du cerveau ? un numéro vert ? genre service des questions sur le cerveau bonjour, quelle est votre question ? on ne peut pas partir de 12 369 bases dont des bases fondées sur des théories infondues
Et si je vais trop loin jusqu'à aboutir lorsque je vais téléphoner, à ne plus savoir parler parce que je suis en train de me dire : tiens je vais activer telle zone pour ci et là telle zone pour ça. Plus on cherche, plus on se rapproche du risque de se faire enfermer quand même. Déjà l'excuse je peux pas je suis surdouée, ça m'a ouvert des portes qui en ferment pour d'autres, si j'enclenche le "c'est pas moi c'est mon cortex", on ne sait pas où ça peut arriver.
Bon j'y vais. Je me prépare psychologiquement en activant je ne sais quelles zones à risquer de comprendre jusqu'à me dire que donc c'est pas magique et surprenant, et à peut être faire le deuil de mes représentations mentales pour passer à d'autres. Agente Cortex, prête ? Prête, mon commandant.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://www.resodys.org/IMG/article_PDF/article_a560.pdf
Allez, une petite image. Après la phase des surdoués partout, une tite semaine : ben pourquoi tu me regardes comme ça ? ben j'essaie de me représenter si tu as un petit cerveau ou un gros ?
Petite pause musicale :
Le cerveau des enfants intellectuellement précoces : quelques nouveautés de la recherche récente -
Lettre des Dys - numéro 4 - Date de mise en ligne : samedi 29 octobre 2011 Resodys Page 1/5 Le cerveau des enfants intellectuellement précoces : quelques nouveautés de la recherche récente Tous ceux qui ont eu à élever, enseigner ou traiter des enfants précoces savent à quel point il y a quelque chose de singulier, de différent dans la manière de penser, de réfléchir et d'apprendre des enfants à haut potentiel intellectuel.
Rappelons qu'il existe une définition très claire et incontestée de la précocité, qui est une définition psychométrique (quotient intellectuel supérieur à 130), mais soulignons également que cette définition est loin de caractériser toutes les facettes de leur intelligence, celle-ci présentant des caractéristiques qualitatives (et non plus seulement quantitatives) également singulières, caractéristiques qui sont, par essence, non mesurables.
Très naturellement, les chercheurs en neurosciences se sont penchés sur la question des particularités du cerveau de ces enfants, surtout depuis l'avènement de l'imagerie cérébrale, avec comme principal objectif de tenter de spécifier un mode de fonctionnement différent du cerveau qui sous-tendrait cette intelligence différente.
Les premiers de ces travaux ont utilisé les méthodes électrophysiologiques, c'est-à-dire l'enregistrement par l'électroencéphalogramme de l'activité électrique du cerveau, soit spontanée, soit évoquée par des stimuli divers. Les résultats de ces études initiales sont restés assez vagues, ne permettant que des observations très générales comme la constatation d'une meilleure « cohérence » entre les différentes parties du cerveau (se traduisant par un synchronisme plus fin entre les signaux recueillis par chacune des électrodes).
Ces résultats ont en général été interprétés comme témoignant d'un mode général de fonctionnement singulier du cerveau de l'enfant précoce : pensée en arborescence, par opposition à une pensée linéaire chez un sujet standard, raisonnement par analogie et de manière holistique, simultanée, et non analytique et séquentiel, comme chez tout un chacun, autant de concepts dont on sent bien les limites explicatives.
Ce type d'analyse a cependant permis quelques avancées utiles, comme la démonstration par nos collègues du CHU de Nice [1]. d'une différence de traitement des stimuli verbaux ou non verbaux par les hémisphères droit et gauche chez les enfants précoces. Plus précisément, alors qu'une tâche de décision sémantique provoque une onde 400 millisecondes après la présentation de deux images, cette onde est plus ample chez les enfants précoces, et son amplitude est proportionnelle au QI.
Les enfants précoces feraient intervenir plus souvent leur hémisphère droit dans la résolution de ce type de tâches. Sans aucun doute, les informations à la fois les plus précises et les plus cohérentes sont fournies par les techniques d'imagerie cérébrale modernes, dont l'IRM fonctionnelle, qui consiste à visualiser les zones cérébrales qui sont en activité lors d'une tâche.
Par exemple, lorsqu'on demande à des sujets d'intelligence standard de résoudre une tâche d'intelligence pure, telle que celle illustrée sur la figure ci-contre, les zones cérébrales qui se mettent en fonction, relativement à une tâche similaire mais de moindre exigence du point de vue stratégique, sont essentiellement réparties dans deux zones de la surface cérébrale : le cortex frontal et pariétal. De la même manière, si l'on compare dans ce type de tâches des sujets à intelligence standard, et des sujets à QI élevé, ces derniers vont activer de manière plus prononcées ces deux mêmes zones dans leurs deux hémisphères cérébraux.
Page 2/5 Le cerveau des enfants intellectuellement précoces : quelques nouveautés de la recherche récente Dès lors, on peut s'interroger sur la signification de ce lien entre l'intelligence et le fonctionnement de ces deux régions cérébrales. Le lobe frontal est connu pour être le siège des fonctions dites exécutives, les plus élaborées parmi les fonctions cognitives, comportant tout à la fois l'attention, la mémoire de travail et le contrôle des stratégies et de l'organisation des réponses ; le lobe pariétal est un centre de triage des informations reçues par le cerveau via les systèmes de la perception, qu'il recode dans l'espace tri-dimensionnel.
Comme nous le verrons plus loin, c'est précisément sans doute la combinaison de ces deux types de fonctions cognitives, permettant à la fois de se représenter les objets en trois dimensions et de programmer l'action sur ces objets qui caractérise l'intelligence, bien plus que la rapidité ou l'efficacité des connexions cérébrales au sens large. En effet, au moins deux types d'approches plaident en faveur d'une particularité des connexions entre cortex frontal et pariétal chez les précoces. En premier lieu, il existe une technique d'imagerie fonctionnelle qui étudie spécifiquement les zones se mettant en activité de manière conjointe les unes avec les autres.
Ces études dites de connectivité fonctionnelle ont permis à leurs auteurs d'affirmer que ce sont les connexions entre les régions postérieures (précunéus) et antérieures (cortex frontal moyens) qui sont les mieux corrélées à la valeur du QI [2] La démonstration [3]d'une forte corrélation entre le QI et la connectivité entre plusieurs aires cérébrales, même au repos est un argument supplémentaire pour attribuer à ces circuits une valeur fonctionnelle et non pas seulement considérer leur activation plus forte comme un simple épiphénomène. Du reste, il semble bien que le niveau d'activité cérébrale, en soi, ne soit pas un bon reflet de l'efficience intellectuelle, puisqu'on a pu trouver que le QI entretient une corrélation positive avec certaines zones et négative avec d'autres. [4] .
L'autre technique, la DTI ou tractographie est une technique d'imagerie morphologique capable de détecter d'infimes variations de la direction des fibres de substance blanche et permet ainsi de visualiser directement des anomalies de connectivité entre deux zones corticales. Plusieurs études de ce type ont été réalisées sur de vastes populations d'enfants et d'adultes et ont montré une corrélation étroite entre le QI et l'organisation des fibres blanches unissant les régions postérieures et antérieures des hémisphères [5] Une étude particulièrement élégante a mesuré par cette même technique de tractographie les différents faisceaux de substance blanches en relation avec le degré de créativité [6].
Cet ensemble de données a amené deux auteurs américains, Rex Jung et Richard Haier à proposer, à l'issue d'une analyse de 37 articles de la littérature publiés jusqu'alors, une hypothèse selon laquelle l'intelligence serait directement reliée à l'efficience d'un circuit parieto-frontal, une hypothèse connue sous le terme de « parieto-frontal integration theory (P-FIT) [7] .
Selon cette théorie, seule une portion restreinte du cerveau serait directement en relation avec le QI, et ce serait l'intégration des informations traitées par chacune des deux partie du circuit qui serait le substrat biologique de l'intelligence. Comme cela a été par la suite suggéré, cette théorie est quelque peu réductrice et n'est évidemment qu'une hypothèse de travail pour élaborer des théories plus complètes, faisant en particulier intervenir l'environnement.
Mais tout cela ne nous dit pas pourquoi ces zones seraient plus efficientes chez les enfants précoces. Les pistes principales sont de nature génétique et impliqueraient un développement particulier, génétiquement déterminé, de ces zones. Des arguments allant dans ce sens ont été apportés par des études d'une équipe du NIH américain [8] , utilisant une méthodologie spécifique d'analyse longitudinale de l'épaisseur du cortex région par région. Sur plus de 300 IRM d'enfants de 7 à 18 ans, ces auteurs ont pu démontrer que le cerveau des enfants à haut QI (121-145) était structurellement différent de ceux à QI supra-moyen (109-120) et moyen (83-108). L'épaisseur cortex cérébral des enfants à QI supérieur était bien moindre à 7 ans (comparé aux deux autres groupes) et atteignant l'épaisseur normale beaucoup plus tard (12 ans contre 8-9 ans chez les témoins).
Comme le montre la figure ci-dessous, le cortex des précoces possède une double caractéristique : un accroissement bien plus rapide que la normale entre 7 et 12 ans, et un amincissement ultérieur, Page 3/5 Le cerveau des enfants intellectuellement précoces : quelques nouveautés de la recherche récente également plus rapide. Ainsi, la particularité génétique possiblement à l'origine de la singularité du cerveau des enfants précoces serait en lien avec la dynamique développementale régionale du cortex, et particulièrement le développement des régions frontales et pariétales.
Une étude récente sur plus de 150 paires de jumeaux [9] a en effet montré que l'épaisseur corticale était très fortement génétiquement déterminée, tout particulièrement dans ces deux régions, précisément celles dont on a vu qu'elles étaient liées au QI. Pour terminer, il convient de citer des travaux qui se sont penchés sur la configuration anatomique même du cerveau, à savoir l'organisation spatiale des sillons et des circonvolutions de la surface cérébrale. Quelques études (encore rares) ont étudié les patrons de gyrification de familles dans lesquelles il existe des individus précoces et non précoces.
La comparaison entre les deux montrerait des différences attribuables à la précocité. Ces différences, situées principalement sur les sillons de la jonction entre les lobes pariétal et temporal, inciteraient à penser que, dans certains cas au moins ,les caractéristiques génétiques en relation avec le haut potentiel intellectuel seraient présentes dès les premiers moments du développement cérébral, soit bien avant la naissance. Il n'est pas exclu, du reste, qu'il existe plusieurs mécanismes neurobiologiques, voire plusieurs origines génétiques distinctes pouvant générer un profil intellectuel exceptionnel.
Une distinction classique, à cet égard, serait la distinction entre précocité homogène et inhomogène, selon que le QI est intégralement élevé, ou qu'il existe un écart significatif entre différentes mesures internes au QI (en particulier un QI verbal nettement plus haut que l'intelligence non verbale). Ces deux types de précocité, bien qu'ayant toutes deux des caractéristiques similaires en termes de rapport de l'individu à son environnement, diffèrent souvent par l'importance de difficultés scolaires chez les inhomogènes, alors que la scolarité est à l'inverse d'une grande facilité pour les homogènes.
L'association de troubles dys au premier et non au second des deux types plaide en outre en faveur de mécanismes distincts à leur origine. Citons enfin une étude toute récente qui a été largement répercutée dans la presse grand public, étude émanant de l'équipe londonienne de Cathy Price, spécialiste de neuro-imagerie et de pathologie du langage et de la lecture [10]
Cette étude montrerait, pour la première fois, que le QI n'est pas une donnée fixe dans le temps, et qu'un même individu peut voir son QI baisser ou monter de plusieurs points en quelques années (jusqu'à 20 points dans un sens comme dans l'autre). Les auteurs ont examiné 33 adolescents en bonne santé, une première fois en 2004 lorsqu'ils étaient âgés de 12 à 16 ans (14 ans en moyenne) puis une seconde fois en 2007-2008 lorsqu'ils avaient entre 15 et 20 ans (18 ans en moyenne). Leur QI verbal et non verbal a été mesuré grâce à différents tests (WISC-III à T1 et WAIS-III à T2) et ces jeunes ont subi un scanner cérébral structurel et fonctionnel par IRM lors de chaque examen.
Les différents QI des participants allaient de 77 à 135 points au premier test et de 87 à 143 points au second, ce qui a confirmé le large éventail des aptitudes intellectuelles chez ces personnes. Le QI verbal et non verbal avait considérablement varié chez les participants entre 2004 et 2008. Certains individus avaient amélioré leur performance par rapport aux jeunes de leur âge, avec une augmentation pouvant aller jusqu'à 20 points de leur QI global. Pour d'autres, en revanche, leur performance avait chuté, avec une baisse du QI pouvant atteindre également 20 points. Ces changements ne seraient pas dus à une variation de la performance liée à l'humeur ou à la concentration Page 4/5 Le cerveau des enfants intellectuellement précoces : quelques nouveautés de la recherche récente ce jour-là, ils sont bien réels puisqu'ils sont corrélés à des changements observables sur la structure même de certaines régions cérébrales, durant la même période de temps.
En particulier, il existerait une forte corrélation entre une zone motrice de l'hémisphère gauche (zone de la motricité de la main droite) et la variabilité du Q.I. verbal, et entre une zone de la partie supérieure du cervelet (vermis cérébelleux) et le Q.I. non verbal.
La grande faiblesse de toutes ces études c'est qu'elles sont basées sur une conception unique de l'intelligence, directement dépendante de la notion de QI. Or, nous l'avons dit en introduction, l'intelligence d'un enfant précoce, c'est bien plus qu'un Q.I. élevé, c'est plutôt un mode de fonctionnement mental, incluant les aspects cognitifs, mais aussi affectifs. Or, aucun de ces travaux n'est apte à rendre compte de cette diversité du concept d'intelligence, et, son corollaire, la complexité du fonctionnement mental de l'enfant précoce.
Il reste donc une longue route avant de prétendre pouvoir élucider le mystère du cerveau surdoué.
[1] Magnié (M.-N.), Kahlaoui (K.), Bailet (B.), Richelme (C.) : Cognitive maturation : An electrophysiological investigation in gifted children. Int. J. Psychophysiol., 45, 2002,102. Eleventh World Congress of Psychophysiology, Montréal, Canada, July 29th-August 3rd 2002 [2] Schmithorst, V. J. & Holland, S. K. (2006) Functional MRI evidence for disparate developmental processes underlying intelligence in boys and girls. Neuro-Image 31(3):1366-79. [3] Song M, Zhou Y, Li J, Liu Y, Tian L, Yu C, Jiang T. Brain spontaneous functional connectivity and intelligence. Neuroimage. 2008 Jul 1 ;41(3):1168-76. [4] Graham S, Jiang J, Manning V, Nejad AB, Zhisheng K, Salleh SR, Golay X, Berne YI, McKenna PJ.IQ-related fMRI differences during cognitive set shifting Cereb Cortex. 2010 Mar ;20(3):641-9. [5] Voir par exemple : Schmithorst VJ, Wilke M, Dardzinski BJ, Holland SK. Cognitive functions correlate with white matter architecture in a normal pediatric population : a diffusion tensor MRI study. Hum Brain Mapp. 2005 Oct ;26(2):139-47. [6] Takeuchi H, Taki Y, Sassa Y, Hashizume H, Sekiguchi A, Fukushima A, Kawashima R. White matter structures associated with creativity : evidence from diffusion tensor imaging. Neuroimage. 2010 May 15 ;51(1):11-8. [7] Jung RE, Haier RJ. 2007. The Parieto-Frontal Integration Theory (P-FIT) of intelligence : converging neuroimaging evidence. Behav Brain Sci. 30:135—154 [8] Shaw, P., Greenstein, D., Lerch, J., Clasen, L., Lenroot, R., Gogtay, N., Evans, A., Rapoport, J. & Giedd, J. (2006) Intellectual ability and cortical development in children and adolescents. Nature 440(7084):676-79. [9] Joshi AA, Leporé N, Joshi SH, Lee AD, Barysheva M, Stein JL, McMahon KL, Johnson K, de Zubicaray GI, Martin NG, Wright MJ, Toga AW, Thompson PM. The contribution of genes to cortical thickness and volume. Neuroreport. 2011 Feb 16 ;22(3):101-5. [10] Ramsden S, Richardson FM, Josse G, Thomas MS, Ellis C, Shakeshaft C, Seghier ML, Price CJ. Verbal and non-verbal intelligence changes in the teenage brain. Nature. 2011 Oct 19. doi : 10.1038/nature10514.
Allez, une petite image. Après la phase des surdoués partout, une tite semaine : ben pourquoi tu me regardes comme ça ? ben j'essaie de me représenter si tu as un petit cerveau ou un gros ?
Petite pause musicale :
Post it : penser à écrire à Yes pour leur demander si ça les branche de faire un titre genre mon cerveau avec aussi les parallèles éventuels avec les monuments de Paris ou d'une autre ville, je vais quand même leur laisser le choix
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Caractéristi
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http://hautpotentielcoaching.com/ressources/documentation-sur-la-douance/
Documentation
Quelles différences physiologiques et neuronale distinguent les surdoués du reste de la population?
Le fonctionnement du cerveau
Vitesse neuronale
Les informations circulent dans les neurones, en moyenne, à 2 mètres/seconde (variable selon les gens et les zones du cerveau concernées).
Chez un surdoué, la vitesse est plus élevée, en général de l’ordre de 0,05 mètre de plus par seconde pour chaque point de QI supplémentaire. Cela peut représenter entre un QI de 100 et un QI de 130, une augmentation de 1,5 mètres/seconde de la vitesse. Elle est presque doublée. C’est l’une des explications pour laquelle les surdoués ont le sentiment d’en avoir « plein la tête » et d’être en permanence envahi d’un flot de pensées, sans pouvoir l’arrêter.
Leur plus grande demande est en général: « Je voudrais arrêter de penser! »
Le traitement multispacial
A la vitesse neuronale mentionnée ci-dessus, s’ajoute le fait que contrairement au cerveau de tout un chacun, leur cerveau utilise, pour le traitement d’une même information, plusieurs zones du cerveau de façon simultanées. Le cerveau d’une personne de QI moyen, en revanche, traite les informations dans des zones bien définies en fonction de leur application.
Les surdoués ont de la difficulté à se focaliser sur la bonne information surtout qu’ils sont « suralimentés » en information par leurs 5 sens (voir ci-dessous). On appelle cela un déficit de l’inhibition latente.
L’inhibition latente permet au cerveau, dans un environnement donné, de « filtrer » les informations et de négliger de traiter celles qui ne sont pas importantes (comme la température de la pièce ou la couleur du tableau accroché au mur). Le cerveau du surdoué lui, ne fait pas de différences et traite ces informations avec la même importance que celles concernant l’interlocuteur qui le salue. Une surcharge de données qui l’oblige effectivement à mobiliser plus de connexions neuronales pour en tirer une conclusion et lui fais dire qu’il en a, encore une fois, « plein la tête ».
L’utilisation des deux hémisphères du cerveau
Généralement, le cerveau gauche est le cerveau analytique, lieu des compétences logiques et du langage, tandis que le cerveau droit est plus intuitif, créatif et traite les informations de façon plus globale.
Les surdoués utilisent majoritairement leur cerveau droit avec une pensée en arborescence ou tout élément peut conduire à différentes possibilités qui elles mêmes conduisent à d’autres pistes et ce, par association d’idées, à l’infini.
Un problème simple pour eux ne l’est pas vraiment. Si toutes les données du problème n’ont pas été intégralement décrites, ils vont imaginer toutes les possibilités de variables et se retrouver à gérer un problème bien plus complexe que vous en l’aviez imaginé.
Un stimulus, une idée, en amènent d’autres, encombrant à nouveau le cerveau de réflexions plus ou moins importantes ou nécessaires dans l’instant mais ne cessant jamais.
Le fonctionnement des 5 sens
Les surdoués sont soumis à une hyper-réceptivité émotionnelle. Leurs cinq sens sont plus aiguisés que la moyenne, et comme nous l’avons vu précédemment, envoient d’autant plus d’informations à leur cerveau.
Signe particulier, ils disent souvent être soumis à de l’hyperesthésie, voire à de la synesthésie.
L’hyperesthésie est une sensibilité exacerbé des sens qui fait ressentir à la personne les stimuli extérieurs plus intensément. Le bruit assourdit, les couleurs sautent aux yeux, les odeurs dérangent…
La synesthésie quant à elle, est la capacité de « lire »le stimulus adressé à l’un des 5 sens grâce à un autre sens. Voir les lettres imprimées en couleur alors qu’elles le sont en noir sur blanc, goûter la musique, sentir le bruit.
Comment savoir si je suis surdoué?
Les tests
Rappelons une explication de J. Siaud-Facchin: « Être surdoué associe un très haut niveau de ressources intellectuelles , une intelligence hors norme, d’immenses capacités de compréhension, d’analyse, de mémorisation ET une sensibilité, une émotivité, une réceptivité affective, une perception des cinq sens, une clairvoyance dont l’ampleur et l’intensité envahissent le champ de la pensée. »
Si vous vous reconnaissez dans ces traits caractéristiques et que vous n’avez pas été diagnostiqué à l’enfance, vous pouvez passer des tests. Le QI y est mesuré comme une indication mais ne suffit pas à poser un diagnostic de douance. C’est pour cela que les tests sont proposés et analysés par des psychologues spécialisés, à même de mettre en rapport le résultat des tests avec les comportements ou ressentis de la personne.
Cela permet de bien distinguer les personnes brillantes, performantes intellectuellement, ayant fait de longues études et atteint des postes importants des surdoués qui eux feront peut être montre d’un QI supérieur mais aussi de bien d’autres caractéristiques qui leur sont propres.
Rappelons que la douance n’est pas synonyme de réussite et que, selon le contexte dans lequel le surdoué a évolué et de l’ampleur de ses caractéristiques émotives, il a pu soit s’adapter et progresser socialement, soit être resté en marge en étant totalement inadapté à son environnement. La sentiment de l’incompréhension réciproque qui s’installe très jeune entre le surdoué et son entourage peut rapidement l’isoler et lui faire ressentir fortement sa différence.
Un autre trait caractéristique est qu’un surdoué qui s’ignore mais qui ressens un décalage entre lui et les autres a, en général, le réflexe de considérer qu’il n’est lui même « vraiment pas doué », dans tous les sens du terme. Puisque s’il l’était, il serait sûrement mieux intégré que cela à son environnement. CQFD!
Pour trouver un psychologue spécialisé en douance, consultez le répertoire de l’Ordre des Psychologues du Québec.
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[size=16][b][size=16][b]MODÈLES CÉRÉBRAUX DU LANGAGE PARLÉ ET ÉCRIT[/b][/size][/b][/size] |
Comme c’est souvent le cas, le développement de l’enfant suit la même séquence que le développement de l’espèce : la lecture et l’écriture sont apprises plusieurs années après que l’enfant ait maîtrisé le langage verbal. Ce système graphique symbolique s’ajoute donc à un système phonologique symbolique déjà en place.
Selon le modèle Wernicke-Geschwind, lors d’un échange verbal, les mots sont perçus au niveau du cortex auditif puis transmis à l'aire de Wernicke. La lecture d’un mot écrit diffère cependant d’un mot entendu par la porte d’entrée sensorielle : les yeux plutôt que les oreilles. Par conséquent, le mot lu est d’abord perçu par le cortex visuel primaire comme un motif graphique, puis transmis au gyrus angulaire via le cortex occipito-temporal gauche. Les neurones du gyrus angulaire sont particulièrement bien placés pour catégoriser, conceptualiser et faire des liens entre différentes caractéristiques d’un objet. Le gyrus angulaire serait ainsi directement sollicité quand on nomme un objet ou qu’on lit son nom. Il est aussi plus actif quand on cherche le sens d’un mot ou quand on le garde en mémoire pour un court instant. |
Des recherches plus récentes montrent qu’il pourrait y avoir au moins deux systèmes neuronaux distincts impliqués dans la lecture. Le cerveau lirait principalement en traduisant les caractères écrits en ses éléments phonologiques correspondants dans le langage oral. Mais le cerveau ferait aussi le lien entre l’image complète du mot écrit et sa signification, un rappel qui pourrait en quelque sorte court-circuiter la correspondance avec la signature phonologique du mot.
Quoi qu’il en soit, la lecture est quelque chose qui se déroule très rapidement. On estime que le cerveau n’a que quelques dixièmes de secondes pour traduire chaque symbole en son. La rapidité de traitement serait à ce point cruciale pour la lecture que de léger troubles dans le traitement de l’image, de sa couleur ou de son contraste suffiraient rendre la lecture fastidieuse.
Des lésions majeures dans la région pariéto-occipitale gauche peuvent quant à elles rendre une personne incapable d’écrire et/ou de lire tout en laissant intactes ses capacités orales de langage. Mais des lésions des aires associatives auditives comme celle de Wernicke vont empêcher à la fois la compréhension orale et la capacité de lecture de l’individu.
De plus en plus de résultats obtenus à partir des techniques d’imagerie cérébrale remettent toutefois en question le modèle classique des fonctions langagières localisées tel que proposé par Geschwind. Ces résultats plaident plutôt en faveur de zones de convergence et d’une conception plus distribuée des aires du langage. Une conception qui sous-tend un codage et un traitement en parallèle de l’information.
La partie moyenne du gyrus temporal inférieur (ou aire 37 de Brodmann) est une autre aire associative de convergence pour le langage. Elle est située entre le cortex visuel et le cortex temporal antérieur et devient plus active durant différentes tâches reliées au langage comme la lecture ou le fait de nommer un objet ou une lettre. Comme pour le gyrus angulaire, une lésion à la partie moyenne du gyrus temporal inférieur peut entraîner des déficits de lecture et d’identification des objets. |
Mardi, 21 février 2012
La complémentarité de nos deux hémisphères cérébraux
Einstein disait que l’intuition est un cadeau, et que la rationalité est son serviteur. Pour Iain McGilchrist, psychiatre et auteur, nous avons créé une société qui honore le serviteur, et néglige le cadeau.
C’est ce qu’il soutient dans cette autre conférence RSA Animate que nous vous présentons cette semaine sur la spécialisation de nos deux hémisphères cérébraux.
Gilchrist déconstruit d’abord quelques mythes simplificateurs à l’effet que l’hémisphère gauche serait le siège de la raison et le droit des émotions (les deux y participent pleinement), ou que le langage ne serait le lot que de l’hémisphère gauche pour la plupart des gens (l’hémisphère droit est aussi grandement impliqué dans plusieurs aspects du langage).
Mais il expose ensuite des différences de fonctionnement entre nos deux hémisphères. L’un, le gauche, ayant selon lui évolué pour permettre de nous concentrer sur une tâche précise pour bien l’accomplir, et l’autre, le droit, pour nous garder ouvert sur notre environnement à tout moment. Sur ses ressources potentielles, sur ses dangers aussi.
Ayant tissé des liens intimes l’un avec l’autre, les deux hémisphères auraient tous deux contribué à la complexité des civilisations humaines. Le gauche nous permettant de nous concentrer sur des problèmes et de transformer le monde physique, mais aussi humain, avec le langage qui permet de manipuler les autres. Et le droit, nous aidant à nous sentir incarné et interconnecté avec les autres et l’environnement (une faculté trop négligée selon Gilchrist), et d’avoir ainsi une meilleure vue d’ensemble du monde.
RSA Animate – The Divided Brain
The Master and His Emissary
http://www.blog-lecerveau.org/blog/2012/02/21/
Invité- Invité
Re: news lifes :)
LA NEUROMATRICE DE LA DOULEUR |
La multiplicité des voies ascendantes de la nociception suggère que celles-ci ne dépendent pas d’un système unique se terminant dans un « centre de la douleur » quelque part dans le cerveau. Au contraire, la perception de la douleur est prise en charge par de nombreuses structures cérébrales, ce qui confirme les multiples facettes du phénomène.
Après avoir rejoint la formation réticulée du tronc cérébral, puis certains noyaux du thalamus, le message douloureux atteint le cortex cérébral.
Le cortex somatosensoriel primaire (ou S1) reçoit les axones des neurones thalamiques du noyau ventral postérolatéral (ou VPL) tandis que le cortex somatosensoriel secondaire (ou S2) reçoit les informations nociceptives à la fois de l’aire S1 et des noyaux thalamiques. Si on assigne généralement à S2 un rôle dans la reconnaissance de la douleur et la mémoire des douleurs passées, S1 est associé pour sa part à la discrimination des différentes propriétés de la douleur.
L’organisation somatotopique est en effet préservée jusqu’au cortex S1 et rend possible la localisation de l’endroit douloureux sur le corps. Le degré d’activité des neurones de S1 correspond quant à lui à l’intensité du stimulus douloureux. Par exemple, plus l’eau qui coule sur votre main est chaude, plus vos neurones du cortex S1 vont déclencher d’influx nerveux. Les études d’imagerie cérébrale montrent que plus l’activité corticale dans S1 est intense, plus la douleur est évaluée comme intense subjectivement par le sujet.
D’autres études d’imagerie utilisant l’hypnose pour suggérer au sujet que l’intensité du stimulus douloureux est moindre que ce qu’elle est en réalité ont d’ailleurs démontré une diminution d’activité dans le cortex S1 dans ces conditions. Fait remarquable, si la suggestion hypnotique portait sur le caractère plus ou moins déplaisant du stimulus, l’activité dans le cortex S1 demeurait constante. Cependant, celle du cortex cingulaire antérieur, associée à la composante affective de la douleur, variait pour sa part en fonction de la suggestion, confirmant des rôles distincts pour ces deux régions.
D’après Price, D.D. (2000) Science vol. 288, 1769-1772 | Les outils d’imagerie cérébrale permettent donc de faire des associations entre des structures cérébrales particulières et les différentes dimensions de ce phénomène complexe qu’on appelle couramment la douleur. Ensemble, ces régions cérébrales interconnectées entre elles forment ce qu’on appelle la matrice de la douleur. Ses différentes composantes peuvent être associées spécifiquement, mais pas exclusivement, à l’anticipation de la douleur, à sa discrimination ou à ses manifestations affectives désagréables, comme c’est le cas pour le cortex cingulaire antérieur. |
On explique cette association entre les affects négatifs de la douleur et l’activité du cortex cingulaire antérieur par le fait que celui-ci intègre les inputs sensoriels au traitement cognitif. Cela permet de produire une réponse motrice appropriée à la stimulation douloureuse, comme des comportements d’évitement. L’émotion étant liée à la motivation et celle-ci à l’action, on comprend l’importance du cortex cingulaire antérieur dans les réactions affectives à la douleur qui nécessitent une réponse comportementale immédiate.
Et si c’est la partie antérieure du cortex cingulaire qui est la plus souvent citée quand on parle de la douleur, les travaux de Burkhart Bromm montrent que c’est d’abord le cortex cingulaire postérieur qui répond le premier au message nociceptif (environ 220 millisecondes après la stimulation nociceptive). Cette activité se déplace par la suite vers les parties médianes et antérieures du cortex cingulaire, avant de s’éteindre dans le cortex frontal autour de 300 millisecondes après le début du stimulus.
C’est aussi le cortex cingulaire postérieur qui permettrait de fondre en une perception unifiée l’affect négatif de la douleur à sa localisation, sa nature et son intensité grâce à ses connexions au cortex pariétal reconnu pour son rôle dans l’intégration de modalités sensorielles.
La partie postérieure du cortex pariétal intervient également dans l’attention au stimulus douloureux, de même que la région dorsolatérale du cortex préfrontal droit qui fait aussi partie de ce réseau cortical attentionnel. On sait en effet à quel point le détournement del’attention du stimulus douloureux peut diminuer la sensation subjective de douleur, et comment ce bien-être ressenti s’accompagne d’une diminution réelle d’activité dans des régions cérébrales associées à la douleur.
Le cortex préfrontal n’est pas seulement impliqué dans les fonctions dites «supérieures» impliquant souvent l’attention, mais aussi dans l'apprentissage des sensations nociceptives, et donc dans le développement d’un affect négatif associé à ces situations. Il est donc extrêmement bien placé pour avoir son mot à dire sur l’anticipation et le contrôle de la douleur.
Par exemple, lors d’expériences conçues pour inciter le sujet à anticiper la venue de chocs électriques douloureux, ceux-ci étaient appliqués dans deux conditions : sans crème, et avec une crème placebo présentée comme analgésique. Durant la condition placebo, outre le fait que les sujets rapportent une douleur moindre, on observe une diminution concomitante de l’activité nerveuse dans des régions associées à la douleur comme le thalamus, le cortex somatosensoriel primaire et secondaire, le cortex cingulaire antérieur et le cortex insulaire (ou insula). Cependant, l'anticipation d’une douleur moindre dans cette condition placebo amène au contraire une augmentation d’activité électrochimique dans le cortex préfrontal ainsi que dans une région du mésencéphale incluant la substance grise périaqueducale.
Le cortex préfrontal étant également associé à certaines formes de mémoire de travail, autrement dit au maintien temporaire d’idées, d’informations ou de pensées en vue d’un contrôle cognitif, on voit comment tout cela pourrait lui permettre de jouer un rôle dans l’anticipation d’un soulagement à l’origine de l’effet placebo.
Quant à la substance grise périaqueducale, son activation en parallèle avec le cortex préfrontal durant l’anticipation d’un soulagement va dans le sens de l’hypothèse déjà avancée voulant que des mécanismes préfrontaux déclenchent la libération d’opioïdes endogènes dans la substance grise périaqueducale durant l’effet placebo. De plus, ce noyau du mésencéphale reçoit de l’information de nombreuses structures cérébrales liées à l’intégration des processus émotionnels.
La région de la substance grise périaqueducale reçoit aussi des afférences des fibres nociceptives ascendantes susceptibles elles aussi de déclencher les mécanismes de contrôles descendant qu’exerce cette région sur les neurones de la corne dorsale de la moelle épinière.
On sait maintenant que cette analgésie endogène peut être déclenchée par la stimulation de plusieurs autres structures sous-corticales, allant du bulbe au diencéphale. C’est le cas notamment du noyau du raphé (l’un des plus efficaces avec la substance grise périaqueducale), du noyau réticulaire latéral, du noyau du tractus solitaire, du locus coeruleus, de l’aire parabrachiale et de hypothalamus latéral.
D’autres structures sous-corticales contribuent à différents phénomènes associés à la douleur. Ainsi, l’envoi d'informations nociceptives de la formation réticulée et du thalamus non spécifique à la structure régulatrice végétative par excellence qu’est l’hypothalamussera à l'origine de l’augmentation de la sécrétion des hormones de stress et de l’activation du système nerveux sympathique. Les mêmes projections, en activant le striatum, favoriseront les réponses motrices d’alarme en grande partie automatiques déclenchées par une stimulation douloureuse.
Les interconnexions importantes entre le cortex cingulaire antérieur et l’amygdale, un haut lieu de la régulation viscérale émotionnelle, expliquent la sudation, l’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la tension artérielle ou les nausées provoquées par une douleur intense.
Finalement, la localisation anatomique particulière de l’insula, ainsi que ses liens privilégiés avec le système limbique en font un candidat idéal pour servir d’interface entre l’information sensorielle en provenance du corps et l’état cognitif particulier d’une personne à un moment donné. Car une sensation subjective comme la douleur est construite justement par l’intégration de cette information sensorielle et cognitive. Or l’insula (plus spécialement l’insula antérieure droite) est l’une des structures cérébrales les plus fréquemment activées non seulement directement par un stimulus douloureux, mais aussi lorsqu’une personne regarde des images de situations douloureuses et imagine que c’est elle qui les subit.
Les recherches portant sur les bases neuronales de l’empathie révèlent ainsi une superposition partielle des aires cérébrales actives lors d’une douleur subie versus une douleur observée chez quelqu’un d’autre, superposition qui comprend l’insula et le cortex cingulaire antérieur. La vue d’une image évoquant la peur, un autre affect négatif proche de la douleur, entraîne pour sa part l’augmentation d’activité dans le cortex cingulaire antérieur et dans des structures comme l’amygdale, mais pas dans l’insula. Si la peur et la douleur provoquent tous les deux un état émotionnel désagréable associé à une réaction de retrait et de protection, on voit que leurs bases neurologiques ne sont encore une fois que partiellement superposables.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_cr/i_03_cr_dou/i_03_cr_dou.html-------------------------------------------------------------------------------------------------
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_01/a_01_cr/a_01_cr_ana/a_01_cr_ana.html
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[size=36]Exploration du cerveau[/size]
Le cerveau humain est constitué d'environ 100 milliards de neurones capables d'établir chacun jusqu'à 10.000 connexions. Le nombre de connexions potentielles est donc astronomique: 1 million de milliards (10 puissance 15). Le cerveau compte également des cellules gliales, en nombre 10 à 50 fois plus important que les neurones. Longtemps, on a cru qu'elles ne jouaient qu'un role subalterne en facilitant les échanges entre les neurones. Mais on a découvert récemment que ces cellules gliales établissent elles aussi des connexions, à la fois entre elles et avec les neurones. Leur rôle exact est encore méconnu mais on sait que le cerveau d'Einstein contenait un nombre très important de ces cellules gliales. Le cerveau est donc un système incroyablement complexe avec 2 réseaux complets qui travaillent en paralèlle et en interaction. Par ailleurs, le cerveau est à la fois un système électrique, chimique, et probablement magnétique et quantique. 2 hémisphères Au niveau physiologique, le cerveau est divisé en 2 hémisphères reliés au centre par un faisceau de fibres nerveuses par lesquelles transitent les échanges d'informations entre les 2 hémisphères. L'hémisphère gauche commande la partie droite du corps. Il contrôle la parole, l'écriture, le calcul, et pense de façon logique et sérielle. C'est le cerveau rationnel. L'hémisphère droit a une perception du monde plus spatiale, globale et intuitive. Il reconnait les formes et les visages, il pense de façon associative et holistique, et c'est aussi lui qui nous fait comprendre et apprécier l'art, la musique, ou la beauté de la nature. C'est le cerveau intuitif. On a cru longtemps que chaque fonction était assurée par une zone précise du cerveau, dans l'un des 2 hémisphères. Nous savons maintenant que la plupart des fonctions activent plusieurs zones du cerveau réparties dans les 2 hémisphères (même si il y a souvent une dominante d'un coté ou de l'autre). 3 couches Le cerveau est également constitué de 3 couches qui se sont formées successivement au cours de l'évolution des vertébrés. La premier cerveau, le plus proche de la moelle épinière, est le cerveau reptilien. Il gère le métabolisme, les réflexes et les besoins primaires (manger, se reproduire, fuir ou combattre). La 2è couche est le cerveau limbique, ou cerveau émotionnel, que nous avons an commun avec les autres mammifères. La 3è couche, la plus périphérique, est le cortex. Il apparait chez les mammifères évolués et permet le raisonnement, les capacités d'abstraction et de conceptualisation, et l'aptitude au langage. Chez le chat ou le chien, le cortex est à peine présent. Son épaisseur est inférieure à 1 millimètre. Chez l'homme, l'épaisseur du cortex est comprise entre 1 et 4,5 millimètres. Circonvolutions La couche extérieure du cerveau humain est plissée de circonvolutions, ce qui permet d'accroitre la surface du cortex, et donc l'intelligence. La surface du cortex humain atteint ainsi 2 mètres carrés. Le cerveau du chat ou du chien a peu de circonvolutions. Elles sont plus nombreuses chez le singe, nettement plus chez l'homme, et encore plus chez... le dauphin, dont le cerveau est également plus volumineux que le cerveau humain, et avec une structure plus performante (détails dans le topic sur "l'intelligence animale"). Les neurones Le neurone est une cellule dont la structure rappelle celle d'un arbre. A partir du noyau et du corps cellulaire, le neurone étend un long prolongement appelé "axone" avec de multiples ramifications à son extrémité qui sont autant de connexions vers d'autres neurones. Le tronc de l'axone est entouré d'une gaine constituée de cellules gliales. C'est par l'axone que le neurone envoie une impulsion électrique vers d'autres neurones. A l'opposé de l'axone, le neurone étend d'autres ramifications encore plus nombreuses et "fractalisées" à partir du corps cellulaire; ce sont les "dentrites". C'est par elles que le neurone reçoit les impulsions en provenance d'autres neurones. La chimie des émotions Lorsque les impulsions électriques en provenance des autres neurones atteint un certain seuil d'excitation, le neurone envoie alors une impulsion vers tous les autres neurones auxquels il est connecté en "sortie" (c'est à dire les neurones auxquels son axone est connecté). Lorsqu'un neurone étend une connexion vers un autre, une ramification pousse jusqu'au neurone cible, se frayant parfois un long chemin entre des zones cérébrales éloignées. Cette ramification se termine par une sorte de bouton qui contient des messagers chimiques, les neuromédiateurs.
L'influx nerveux envoyé par le neurone émetteur provoque un lâcher de ces neuromédiateurs dans la synapse, une mince fente de 2 nanomicrons entre la terminaison de l'axone et un récepteur présent à la surface du neurone cible. Chaque récepteur est comme une serrure dont la forme correspond à la molécule d'un neuromédiateur spécifique. Si la forme du récepteur correspond à celle de la molécule, celle-ci active le récepteur, ce qui augmente le niveau d'excitation du neurone cible. Si une molécule étrangère à l'organisme a une forme similaire à celle d'un récepteur, elle activera le neurone correspondant de la même façon qu'un neuromédiateur. C'est le principe de certaines drogues. Les neuromédiateurs sont "nettoyés" au bout d'un certain temps, car sinon, chaque stimuli, chaque sensation ou chaque pensée durerait une éternité. Les médiateurs sont soit dégradés par une enzyme, soit "recapturés" par le neurone émetteur ou bien par les cellules gliales. C'est là que certaines drogues comme l'extacy agissent également, en bloquant la recapture d'un neuromédiateur, en l'occurence la sérotonine, ce qui démultiplie la durée et l'intensité de son effet. Il existe des neuromédiateurs qui excitent les neurones, et d'autres qui les inhibent. Il y a donc un jeu d'équilibre permanent entre l'accélérateur et le frein... Chaque neurone n'émet qu'une seule sorte de neuromédiateur. Il existe ainsi des neurones à adrenaline, des neurones à dopamine, à sérotonine, etc. Mais chaque neurone est excité par tous les neuromédiateurs pour lesquels il a développé des récepteurs. Les principaux neuromédiateurs La sérotonine "Molécule du bonheur", elle a un effet essentiel sur l'humeur et l'anxiété : à concentration élevée, elle rend optimiste et serein. Elle aurait également très positifs des effets sur le sommeil, l'atténuation de la douleur, l'appétit et la pression artérielle. L'Ecstasy et le LSD accroissent fortement le taux de sérotonine. (mais attention à l'ecstacy, elle a aussi un effet toxique sur les neurones à sérotonine qu'elle finit par détruire) Les endorphines Les endorphines ont une forme moléculaire et un effet proche de la morphine. C'est la morphine naturelle du corps. Elles atténuent la douleur, diminuent la nervosité et donnent une sensation de bien-être. L'opium, tiré des graines de pavot avec lesquelles on produit aussi la morphine et l'héroine, a pour effet de se faire passer pour des endorphines auprès des récepteurs neuronaux. La dopamine Elle contrôle la stimulation de plusieurs zones du cerveau, et joue un rôle primordial dans la motivation. La cocaïne empêche la recapture de la dopamine et accentue donc son action. La nicotine provoque aussi une augmentation de la transmission dopaminergique. L'acétylcholine C'est le premier neurotransmetteur qui a été découvert. Elle entre en jeu dans les aires du cerveau associées à la mémoire, l'attention, l'apprentissage. On note d'ailleurs une carence en acétylcholine chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. L'adrénaline Elle agit comme un stimulant physique et mental. Elle accélère la vitesse de la respiration, dilate les pupilles et accroît le rythme cardiaque. Mais en excès, elle rend nerveux et peut entraîner la paranoïa. Le glutamate C'est le neurotransmetteur le plus courant (1/3 des transmissions synaptiques). Une carence en glutamate entraîne donc des difficultés d'apprentissage et de mémorisation à long terme. Le cortisol Cette neuro-hormone liée au stress mobilise les ressources énergétiques de l'organisme, augmente la tension, réduit l'appétit et le sommeil. L'excès de cortisol a des effets désastreux aussi bien sur l'organisme que sur l'humeur, le cortisol étant antagoniste de la sérotonine dont il altère les récepteurs. GABA (gamma-amino butyric acid) Le principal neurotransmetteur inhibiteur. |
Comme on vient de le voir, le neurone a la même structure qu'un arbre... Si nous n'avions pas un cerveau entre les deux oreilles et que nous trouvions par hasard des neurones... En les observant, même au microscope, nous douterions-nous que ces cellules minuscules, mêmes connectées à d'autres, puissent produire de la pensée...? Dans une forêt, il y a des échanges de molécules entre les arbres, à la fois au niveau des racines et du feuillage. Et si les forêts "pensaient"...? Ondes cérébrales L'activité électrique du cerveau produit une oscillation électromagnétique mesurable grâce à l'électro-encéphalogramme (EEG). Ces ondes ont une très faible amplitude, une fréquence très courte (quelques hertz), et une faible puissance (quelques microvolts) Il existe 4 types d'ondes cérébrales, selon notre état intérieur et notre activité: - Les ondes gamma (entre 20 et 40 Hz) sont produites pendant les moments d'intense concentration. - Les ondes beta (entre 12 et 20 Hz) sont produites pendant la plupart de nos tâches ordinaires, lorsqu'on s'agite ou qu'on est occupé par des activités matérielles. - Les ondes alpha (entre 8.5 et 12 Hz) sont produites dans état de conscience apaisé, lorsque nous sommes relaxés, contemplatifs, laissant aller notre imagination. Elles sont produites également lorsqu'on se détend en fermant les yeux, notamment avant de s'endormir. - Les ondes theta (entre 4.5 et 8 Hz) sont produites pendant le sommeil, ou bien dans des états modifiés de la conscience, par exemple sous l'effet de certaines drogues ou de l'hypnose. - Les ondes delta (jusqu'à 4 Hz) sont produites pendant la phase de sommeil paradoxal, c'est à dire quand nous rêvons. Elles peuvent être produites à l'état éveillé chez les très jeunes enfants, ou bien dans des états modifiés de la conscience. Le cerveau magnétique L'activité des neurones produits des champs magnétiques que l'on peut mesurer grâce à un magnéto-encéphalogramme (MEG). On sait aussi que le cerveau est réceptif aux champs magnétiques extérieurs. Comme dans le cerveau des oiseaux migrateurs, certains neurones du cerveau humain contiennent des cristaux de magnétite, un composé utilisé pour l'aiguille des boussoles. Le cerveau serait donc un système ouvert, avec une fonction d'émetteur et de récepteur... On a découvert récemment des cristaux de magnétite à l'avant du crâne des pigeons. 10 millions de petits cristaux sont concentrés dans une petite zone de 2 milimètres. On ignore encore comment les informations sur le champ magnétique sont transmises au cerveau, mais les expériences montrent que les pigeons utilisent leur perception du champ magnétique pour s'orienter dans leur migration. Ainsi, si on les relache à un endroit où on modifie artificiellement le champs magnétique, les pigeons deviennent incapables de retrouver leur chemin. Le cerveau quantique Le mathématicien anglais Roger Penrose a formulé une hypothèse selon laquelle la conscience résulterait d'une superposition d'états quantiques, plus précisément de la "réduction du paquet d'ondes" d'états quantiques superposées dans les molécules de tubuline présentes dans les neurones. L'hypothèse du cerveau quantique se heurte néanmoins à la fragilité des états quantiques supposés, et au temps de réponse infimes qu'ils imposeraient aux neurones, dont les cycles de décharge sont beaucoup plus lents. Par ailleurs, l'hypothèse n'a pas encore pu être vérifiée expérimentalement. Lien pour en savoir plus: Des effets quantiques à la base de la conscience? La synchronisation neuronale Un autre type de stimulation cérébrale est celle qui vise à renforcer la synchronisation neuronale qui est une clé essentielle du bonheur, des états d'inspiration et de la créativité. "Le déclic créatif s'expliquerait par la capacité de notre esprit à reconnaitre des formes très rapidement. Soudainement, tous les neurones synchronisent leur transmission d'impulsions et font feu au même moment. Si les spécialistes parviennent à expliquer ce processus simultané, nous aurons accompli un grand pas dans la compréhension de l'énigme de la création." (Dr Michel Bourgignon du service de médecine nucléaire de la faculté d'Orsay) De même, les états d'extase ou "d'illumination" se produisent lorsque la synchronisation est totale, lorsque tout notre cerveau est accordé sur un même rythme. La cacophonie devient alors de la musique. Dans la mémoire, l'association d'informations s'effectue lorsque les neurones dont proviennent les informations pulsent à la même fréquence, c'est à dire lorsque les impulsions de ces neurones sont synchronisées, ce qui établit une résonnance. Et c'est également par résonnance que nous rappelons les souvenirs en mémoire. Nous pensons à un événement passé, et par résonnance, les souvenirs associés vont revenir eux aussi. La synchronicité joue donc un rôle essentiel dans les fonctions mentales de traitement et d'organisation de l'information. Les performances d'un cerveau dans le traitement de l'information seront d'autant plus grandes que les neurones de ce cerveau seront bien synchronisés. L'une des fonctions du sommeil pourrait être de rétablir cette synchronisation. Une pensée unifiée permet aussi aux neurones de mieux se synchroniser... Lorsque nous sommes "un", lorsque toutes les parties de nous-mêmes vibrent à l'unisson, nous renforçons la synchronisation neuronale. C'est ce qui se produit lorsque nous sommes "unifiés" par la beauté d'une musique... Pour favoriser "artificiellement" la synchronisation neuronale, il existe plusieurs pistes. L'une d'elle est la synchronisation des perceptions sensorielles. Nous en faisons l'expérience lorsque nous regardons un film ou un feu d'artifice musical, ou lorsque nous sommes à un concert où la musique est accompagnée par des effets visuels. C'est aussi ce qui se passe quand nous dansons, ou quand nous regardons quelqu'un qui bouge vraiment bien sur la musique, ou encore dans les sports de glisse comme le surf... Une autre piste pour induire la synchronisation neuronale est celle explorée par Robert Monroe qui utilise la propension du cerveau à s'ajuster sur les fréquences reçues de l'extérieur. L'idée de Monroe était de synchroniser les 2 hémisphères, le rationnel et l'intuitif, en se basant sur la découverte d'un professeur de médecine américain Gerald Oster en 1973, et expliquée par cet article. article: Syti.net, 2009 Tous droits de reproduction réservés |
http://www.syti.net/Cerveau.html
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D'où l'expression très connue : "conceptualiser de la troisième couche".
Ou la blague très connu : Allo Pital, ici Napse.
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http://www.naturelovesmath.com/mathematiques/les-tenseurs-pour-les-nuls/
où l'on apprend que le tenseur tweet : Tif. (si si je vous assure)
http://www.elle.fr/Beaute/Soins/Tendances/Lifting-que-penser-des-nouveaux-fils-tenseurs-2830286
Et bien pour l'instant je ne sais pas, sont ce les mêmes déjà ?
où à quoi que c'est que ça sert un tenseur dans la vie quotidienne ?
ou alors c'est ceux là :
http://jean.garrigues.perso.centrale-marseille.fr/File/TenseursMMC.pdf
"La description des déformations, des vitesses de déformation et des efforts intérieurs dans les milieux continus, nécessitent l’utilisation de tenseurs. Ce concept mathématique n’est pas introduit en mécanique des points matériels ni en mécanique des solides indéformables car dans ces deux mécaniques élémentaires, il suffit de manipuler au plus des champs de vecteurs pour représenter mathématiquement les grandeurs physiques envisagées (vitesses, forces, etc)."
........ (et ce n'est que les 6 premières de l'avant propos heureusement que je continue d'alimenter mon fil de prez,, comment font les gens qui s'ennuient ?)
ils découvrent qu'il y en a 5 types, qui t'ennuient ?, non 5 types d'ennui.
http://www.sixiemesens-lemag.fr/actualite-dossiers/les-5-types-dennui
et on voit qu'on en revient quand même à la communication :
http://www.sixiemesens-lemag.fr/boite-a-outils/louroboros-de-la-communication
qui me rappelle vaguement quelqu'un mais je ne vois vraiment pas qui
(et c'est pour qui ? le chocolat froid et au lit ? c'est pour moi
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Re: news lifes :)
Re: Test: êtes vous plutôt cerveau gauche ou cerveau droit?
par Badak Aujourd'hui à 7:03
Nath a écrit:Merci, ça n'arrange pas mes histoires pour mon classement si ça saute d'une zone à une autre sans mode parallèle (c'est bien pratique) pour en parler mais je vais trouver un truc. On ne peut même pas dire que des personnes activent plus souvent des zones d'un coté ? c'est non négociable totalement ? aucun deal possible ? c'est votre dernier mot ?Ca m'allait bien ce petit classement en mode banettes de secrétariat. Tant pire. Mais alors d'où ça sort cette info ? quelqu'un qui a voulu vulgarisé ?Si on ne peut pas partir de cette base erronée, il faut vraiment se "taper" tout le dossier"lourd" "cerveau" ? Personne a fait un petit résumé ? un compte rendu ? pour les personnes arrivées en retard ? une petite fiche de lecture en dix lignes ?Ca fait un paquet de procédures à avaler tout d'un coup. parce qu'on est quand même bien d'accord qu'un fonctionnement ne se modifie pas au fur et à mesure des recherches, sinon on devient vite dingues en vrai en attendant de savoir comment on fonctionne la dedans.
En gros, oui, les deux hémisphères sont en bonne partie spécialisées dans des activités différentes. Pour les droitiers, généralement, les centres de langages se trouvent dans l'hémisphère gauche. La réflexion en mots est donc, grossièrement parlant, plutôt "hémisphère gauche" et ce qui est visuel est plutôt "hémisphère droit"..
Jusqu'ici tout va bien...
Mais le hic est que ce sont deux types d'activités complémentaires qui sont impliquées toutes deux dans la créativité et dans la réflexion...
En maths et en physique, par exemple, la visualisation mentale des figures est très importante...donc l'hemisphère droit aussi joue un rôle important...
Ensuite, la poésie va aussi forcément impliquer des mots, et donc l'hemisphere gauche... c'est donc trop simpliste de vouloir classer cela comme cerveau droit car supposément plus artistique..
En même temps, penser en mots à des expressions suffisamment concrètes pour former spontanément des images active principalement le cerveau droit...
Donc l'assymétrie de la spécialisation des hémisphères ne se traduit pas simplement en une classification des activités humaines ...ou des humains...
Voici un petit résumé de "scientific american" qui remet les pendules à l'heure, avec plus de détails.
The real neuroscience of creativity
Ils mettent l'accent sur le rôle de circuits présents dans les deux hémisphères qui modulent l'attention, l'imagination visuelle-spatiale, et la motivation. Le schema qui s'en dégage rend la différence entre les deux hémisphères moins importante que celle entre les différents sous-circuits.
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Coucher de soleil sur Zebra crossing Mode bouée et activation de toutes mes capacités visio spatiales temporelles. D'où l'expression : j'ai le neurone tout excité Libérez les endorphines, libérez les endorphines Mode neuro transmetteurs de bonjour du lundi
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Re: news lifes :)
Re: L'égocentrisme caractéristique zebresque ?
par Nath Aujourd'hui à 13:03Je suis une privilégiée, car habitant en haut des Hauts de France, je ne peux pas me permettre d'être Hors Moules.
Manger des moules est plus que dans la norme
http://www.lechtimarche.fr/1020-recette-coquillage-poisson-nord-moules-marinieres-braderie-de-lille.html
j'ai donc du être coquée à la naissance contre l'égocentrisme, je suis un coquillage qui marine
où quand le psychiatre qui me fera enfin passer les tests devint blanc
Chez moi désormais c'est Egolité, Liberté et Fraternité Ce n'est donc pas un nombre qui a changé ma vie, mais une lettre
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Re: news lifes :)
offset a écrit:Coucou Mme Alcaline Je te lis et je découvre beaucoup de choses
Bonne soirée
Coucou!
J'ai beaucoup aimé tes dernier écrits Toujours plein de pertinence En fait, c'est rigolo, je me rends compte que j'ai plus de facilité à lire quand la forme est une histoire, une pensée, que lorsque le contenu est très structuré. Vraiement bizarre, j'ai l'impression que c'est lié au déblocage de mon émotionnel. Avant, c'était plutot l'inverse... j'espere que ça reviendra
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Re: news lifes :)
offset a écrit:Coucou Mme Alcaline Je te lis et je découvre beaucoup de choses
Bonne soirée
Coucou!
J'ai beaucoup aimé tes dernier écrits Toujours plein de pertinence En fait, c'est rigolo, je me rends compte que j'ai plus de facilité à lire quand la forme est une histoire, une pensée, que lorsque le contenu est très structuré. Vraiement bizarre, j'ai l'impression que c'est lié au déblocage de mon émotionnel. Avant, c'était plutot l'inverse... j'espere que ça reviendra
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Re: news lifes :)
Revz a écrit:offset a écrit:Coucou Mme Alcaline Je te lis et je découvre beaucoup de choses
Bonne soirée
Coucou!
J'ai beaucoup aimé tes dernier écrits Toujours plein de pertinence En fait, c'est rigolo, je me rends compte que j'ai plus de facilité à lire quand la forme est une histoire, une pensée, que lorsque le contenu est très structuré. Vraiement bizarre, j'ai l'impression que c'est lié au déblocage de mon émotionnel. Avant, c'était plutot l'inverse... j'espere que ça reviendra
Hello, je pense que je conserve en mode moi et non intellectuelle ? et sur ce forum où je ne me sens pas obligée ? d'être en représentation de mon QI éventuel ? et que je ne me sens comme dans un centre d'examen pour passer un concours ? ce que je n'ai jamais fait pour raconter ma vie, mon quotidien, échanger d'humain à humain
Je vais prendre contact avec un centre de recherche scientifique en Alaska pour qu'on me mette en igloo durant une période de 6 mois avec un Orangina et une paille pour seul moyen de survie pour observation du "phénomène" avant diagnostic
Je pense que c'est le syndrôle de la paille dont je souffre avec Tendance Politesse et Déformation de la Structure Ecrite (TPDSE) et avec une tendance à l'évitement du doué correcteur mode blanco et correcteur orthographique de la saint Taxe ajouté d'un neurone défaillant sur la question de la délicatesse et du respect d'autrui dans mes échanges.
Dans le monde scientifique voire dans tous les mondes même la 18ème dimension (la capitaine Flamme Institute ), on n'a encore jamais vu ça.
Je suis un Légo qui refuse de se torturer au paraître dans ses écrits, et qui doit préférer le mode ressenti J'ai d'ailleurs reçu ce matin ma convocation pour passer au tribunal du QI, pour non respect et trouble de l'ordre intellectuel mais beaucoup de personnes intelligentes en tout point ici m'ont déjà fait des attestations, ils se portent partie civile on a fondé une association : "nous restons civilisés quand même en mode punk et à musique et à roulettes et à mèches roses bien que nous soyons handicapés par un nombre qui dort ". On a prévu des banderoles avec smileys géants pour l'audience qui sera de fait un grand moment d'émotion. Le tribunal du QI, petit quotient Nath, levez vous .
Avec tout mon respect, littéraire, scientifique, psychologique, hiérarchique, lukique, physique, chimique, neuronique, tensionnique, zébratique (oui zé plus bras tique comme ça) essai t'es rat, essai t'es rat, essaie t'es rat de lab oratoire
M'en fous je suis une souris qui
Dernière édition par Nath le Lun 11 Avr 2016 - 15:01, édité 1 fois (Raison : Ajout d'un Hello)
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Beaucoup d’entre vous savent faire du vélo. En général, on apprend ça au cours de notre petite enfance. Comme tous les apprentissages, celui-ci nécessite un certain nombre de répétitions sur un mode essai – erreur – essai – erreur -, etc. Une fois trouvé l’équilibre dans le mouvement, il est reconnu que faire du vélo, “ça ne s’oublie pas”. De nouvelles connexions neuronales se sont créées et renforcées au fur et à mesure que l’expérience se renouvelait. Dès lors, la question à mille points est : avez-vous déjà essayé de “désapprendre” à faire du vélo ? Jusqu’à hier, je ne connaissais personne ayant relevé ce défi, mais je suis tombé sur cette vidéo montrant LE gars qui a désappris à faire du vélo. Je partagerai avec vous ensuite quel est le lien que je fais entre le coaching et comment apprendre à désapprendre.
Alors, surprenant n’est-ce pas ?
L’ensemble de nos comportements, compétences et croyances ne sont ni plus ni moins que des apprentissages acquis depuis notre plus tendre enfance. La société dans laquelle nous vivons, la culture qui nous a bercée, la famille qui nous a vue naître et éduquée, les relations que nous avons développées avec les autres, les environnements dans lesquels nous avons évolué, les expériences que nous avons vécues, tous ont contribué à notre apprentissage.
Parfois, ces apprentissages sont utiles ( traverser la route en regardant à droite et à gauche pour éviter de se retrouver à l’hôpital ou au cimetière), parfois ils le sont moins (se liquéfier avant de passer un examen ou un entretien est ni plus ni moins qu’un apprentissage défaillant de la notion de réussite, d’échec, d’enjeux, d’évaluation, de jugement, d’autorité, etc.).
Je propose souvent la métaphore suivante à mes clients pour illustrer cette notion d’apprentissage.
Imaginez vous tenir à l’entrée d’un champ de blé. Ce dont vous avez besoin se trouve de l’autre côté et pour l’obtenir vous devez traverser ce champ. Depuis tout petit, les personnes de votre entourage (ou assimilé) vous ont “appris” à prendre une seule direction, emprunter une seule voie, celle que vous avez peu à peu tracée sur leurs conseils. Du coup, plus le temps passe, plus volontiers vous empruntez cette voie; elle est en effet plus facile d’accès, plus rapidement parcourue et vous en connaissez tous les détails. De plus, elle se trouve très souvent en ligne droite, ce qui vous fait arriver plus vite à la satisfaction du besoin recherché.
Là où le bât blesse, c’est quand cette voie toute tracée vient à vous créer des problèmes. Vous vous apercevez qu’en l’empruntant, vos émotions deviennent désagréables, vos pensées s’assombrissent et vos comportements deviennent inadaptés. Vous êtes pourtant conscient de la chose mais ne pouvez vous empêcher de prendre toujours cette voie archiconnue, mille fois empruntée par vous-même.
Exemples :
- Julie croit que pour obtenir l’amour des autres elle se doit de toujours leur faire plaisir en répondant à tous leurs désirs. Ceci en faisant passer ses propres besoins au second plan. Cet apprentissage qu’elle a effectué il y a bien longtemps génère souvent en elle un sentiment de frustration, d’insatisfaction voire d’injustice. En effet, ses attentes en matière de “retour sur investissement” sont disproportionnées. Cela entraîne soit une dévalorisation d’elle-même (“je ne suis pas assez gentille pour que les autres m’aiment »), soit une agressivité tournée vers autrui (“après tout ce que j’ai fait pour eux, voilà comment ils me remercient”). Dans les deux cas, vous conviendrez que l’issue n’est pas franchement sexy.
Ici, le besoin à satisfaire est la reconnaissance et la voie apprise et empruntée à longueur de temps pour y parvenir est celle de la satisfaction du besoin de l’autre avant les siens.
- Fabien, quant à lui, est persuadé que s’il donne sa confiance aux autres, il va le regretter tôt ou tard. Il a besoin de se sentir en sécurité maximum dans la relation. Cette vision d’un monde potentiellement hostile est héritée de sa culture familiale où l’Autre est considéré à priori comme un ennemi potentiel (voilà un type d’apprentissage). Du coup, il a plutôt tendance à s’isoler. Et même si parfois il fait des connaissances, il devient tellement exigeant dans la relation, qu’elles finissent par se sentir étouffées et s’éloignent. Ce qui vient renforcer un peu plus sa croyance de base et le mal-être qui l’accompagne.
Ici, le besoin à satisfaire est la sécurité et la voie couramment empruntée est la méfiance vis-à-vis des autres et du monde qui l’entoure.
Travailler sur soi revient à vous rendre au même point d’arrivée, là où votre besoin est satisfait, mais en empruntant une ou plusieurs autres voies, plus agréables, mieux vécues par vous ou votre entourage. Comme vous pouvez l’imaginer dans un champ de blé, tracer une nouvelle route n’est pas forcément facile. Cela demande du temps, de la patience, de la répétition et une certaine motivation. Il y aura bien sûr des “ratés”, car lorsque la satisfaction d’un besoin prend un caractère urgent, vous retournerez naturellement vers votre ancienne route toute tracée, celle qui vous conduira plus rapidement à votre destination… quitte à vous faire du mal en l’empruntant.
Pour autant, lorsque votre état le permet, c’est là qu’apprendre à désapprendre est le plus opportun et pertinent. Au fur et à mesure que vous construirez et emprunterez votre nouvelle voie (celle qui vous paraîtra plus agréable), vous délaisserez peu à peu l’ancienne. Comme la nature est bien faite, cette ancienne voie sera tôt ou tard tellement difficile à arpenter que vous n’aurez même plus envie de vous y engager. C’est comme cela que vous constaterez que le changement aura opéré; quand il sera plus facile de satisfaire un besoin sans tiraillement, conflit interne ou externe, en bref, sans se prendre la tête.
Je le répète, tout ceci peut parfois prendre du temps, et pas qu’un peu. Vous comprenez maintenant pourquoi je me suis toujours insurgé devant les marchands de rêves qui promettent des “changements durables” à grands coups de baguettes magiques et autres recettes express.
Si vous reprenez l’exemple de la vidéo, le gars a mis huit mois, à raison de cinq minutes d’exercices quotidiens pour arriver au résultat souhaité; et ce n’était “que” celui de rouler sur un vélo à la direction inversée. Je vous laisse le soin d’extrapoler sur certains schémas dysfonctionnels, certaines croyances limitantes ou certains comportements non adaptés, ancrés depuis de nombreuses années.
Bon, je ne dis pas ça pour plomber l’ambiance mais c’est juste pour recentrer un peu les choses sur ce que peut être un travail d’accompagnement avec un humain. Apprendre à désapprendre est une noble quête demandant un peu d’investissement et d’engagement pour la mener à bien.
http://www.leblogdesrapportshumains.fr/apprendre-a-desapprendre/
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où se trouve la zone rapports humains dans mon cerveau ?
identifier où est localisée la zone apprentissage, et combien mon auto saboteur interne paye de loyer et si il l'a d'ailleurs bien payé ce mois ci. Légolocataire qui se prenait pour un propriétaire.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Nicolas, 56 ans, gestionnaire dans une société, poursuit une brillante carrière : il est satisfait du travail accompli, de son confortable niveau de vie, son couple fonctionne bien, ses enfants ne posent pas particulièrement de problèmes. Et pourtant, sans savoir vraiment pourquoi, il n’arrive plus à faire face. Bien qu’il ne ressente pas plus de pression au travail que d’habitude, il se sent immensément fatigué. Il a des pensées noires, il s’autodévalorise. Il se fait arrêter 3 semaines par le médecin et il lui est prescrit un traitement antidépresseur. Son traitement lui fait de l’effet, cela va mieux. Deux ans plus tard, sa fille, mère de deux enfants en bas âge, se sépare du père de ses enfants. Là, de nouveau, son humeur devient morose, il craint que sa fille ne s’en sorte pas financièrement, car, dorénavant, elle assume seule. S’en suivent des ruminations, des pensées noires. Encore une fois, il s’enfonce dans la dépression : cela se traduit par un manque d’allant, ce qu’il aimait hier ne le motive plus aujourd’hui : son travail, ses loisirs, plus rien ne l’intéresse. Il est dans le cercle vicieux des pensées négatives récurrentes.
Peut-être avez-vous connu une situation proche de celle de Nicolas ? Si c’est le cas, vous êtes probablement dans une spirale descendante : plus vous avez des pensées, émotions, ressentis négatifs et plus vous portez l’attention sur celles-ci et plus votre univers, vos perspectives se rétrécissent.
Alors, comment arrêter cette spirale ?
De nombreuses études scientifiques ont été menées auprès de personnes prédisposées aux troubles de l’humeur et ont démontré comment des techniques issues de traditions millénaires ont pu largement prévenir des rechutes dépressives et arrêter cette spirale. Ces recherches ont utilisé notamment les techniques de pleine conscience.
La pleine conscience consiste à porter son attention, sans jugement et de façon délibérée sur le moment présent. Elle se pratique de façon formelle : exercices de méditation assise, allongée, en marchant, en mouvement. Et de façon informelle, notamment lorsqu’on se livre à des activités quotidiennes, quelles qu’elles soient. Ce sont les techniques informelles que je vous propose d’approfondir dans cet article.
La pleine conscience s’inscrit également dans un autre courant : celui de la psychologie positive qui se propose de s’appuyer sur le fonctionnement sain et optimal de la personne au lieu de se focaliser sur le problème.
En fait, Nicolas, sans en prendre conscience, s’est « conditionné » à penser d’une certaine manière, filtrant toutes les informations reçues en conséquence. Autrement dit, il va voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, pour la même réalité, c’est-à-dire la quantité d’eau. Et à force de penser toujours de la même façon et de se répéter toute la journée la même chose, il est persuadé que sa perception correspond à la réalité. Alors que ce n’est qu’un point de vue, qu’une construction mentale, mais qui a la vie dure pour Nicolas. Ce n’est pas sa réalité qui est en jeu ici mais la représentation qu’il s’en fait.
Mais peut-on changer ses pensées ? Eh bien oui avec un peu d’entrainement et beaucoup de répétition.
Diminuer ses pensées négatives et dépressives et développer l’optimisme
La façon dont on va se représenter sa réalité va être déterminante pour nos actions futures, notre façon de concevoir les choses, de nous comporter. Si notre filtre assombrit notre réalité, nous aurons tendance à « baisser les bras », s’il l’éclaircit, nous continuerons à croire en notre destin.
De nombreuses recherches scientifiques ont prouvé que les optimistes réussissent mieux que les pessimistes. En vérité les optimistes connaissent autant de problèmes que les pessimistes. Tout le monde a des défis à relever. C’est l’état d’esprit des gens qui fait toute la différence.
Alors comment cultiver l’optimisme ?
C’est là où le développement de la conscience de nos états intérieurs et l’utilisation des techniques appropriées vont nous être utiles. Car ainsi nous pouvons mieux gérer nos émotions en les repérant, en développant la conscience des ressentis négatifs, leurs récurrences, leurs survenues, en apprenant à les observer sans se laisser entrainer par eux, à les accueillir pour mieux les transformer. Avec la méditation de pleine conscience, on part du principe qu’il y a plus de ressources positives en chaque individu que de choses négatives. Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il a tendance à retenir surtout ce qui ne va pas. En effet, selon Barbara Fredrikson, éminente chercheuse en psychologie positive, on aurait besoin de trois expériences positives pour en effacer une négative.
Or, nous avons le choix et nous portons une responsabilité par rapport à notre santé : nous pouvons choisir ce sur quoi nous portons notre attention.
Ainsi, les techniques de pleine conscience vont nous permettre de porter notre attention sur le moment présent.
Eckhart Tolle qui a écrit « le pouvoir du moment présent » distingue bien ce qu’il nomme le temps « horloge » du temps « psychologique ».
Le temps « horloge » concerne le temps pratique : on se projette dans le futur pour s’organiser, mettre sur pied un projet, lorsque nous devons organiser un voyage…
On tient compte du passé lorsque l’on tire des leçons de nos erreurs, pour réajuster notre façon de faire…
Ici il s’agit d’un temps pratique, concret dont on doit tenir compte dans notre vie quotidienne.
Le temps psychologique quant à lui, est notamment constitué de toutes ces ruminations du passé (cela tourne en boucle dans notre esprit, avec son cortège de culpabilité, de remord) et toutes les préoccupations anxieuses qui nous habitent qui correspondent à une réalité que l’on se construit souvent de façon arbitraire. Ces représentations mentales sont à l’origine de notre bien-être ou de notre mal-être.
C’est sur ces dernières que les pratiques de méditation depleine conscience formelles et informelles ont une efficacité et s’avèrent curatives.
Si le cœur vous en dit, je vous invite à vous familiariser avec cet outil et à pratiquer des exercices concrets présentés dans 3 vidéos en cliquant sur ce lien : « se débarrasser du stress en 3 étapes »
Annick
À propos de l’auteure
Neuropsychologue de formation, Annick Havard pratique la méditation depuis une vingtaine d’années. Elle exerce actuellement en tant que psychologue et consultante formatrice dans les domaines du bien-être et de l’amélioration de la qualité de vie au travail. De nombreuses études sur les techniques de pleine conscience ont démontré leur efficacité les difficultés à gérer son stress, ses émotions et à prévenir les rechutes dépressives. Annick Havard anime régulièrement des stages de pleine conscience depuis 5 ans et est membre active à l’ADM (Association de Développement de Mindfulness). Elle intègre également des outilsde psychologie positive dont le principe est de s’appuyer sur le fonctionnement sain de chaque individu.
http://le-manager-urbain.com/comment-faire-face-aux-differentes-crises-de-vie-avec-la-pleine-conscience/
Je ne suis qu'une pauvre spirale qui ne connaissait même pas en mode urbain le management de mon synapse pour vérifier si j'ai bien pensé à changer l'heure de mon réveil psychologique, le temps passe trop vite oui mais lequel ?
Ca y est on m'a eue, récupérée je suis, en QI 3 points 0, c'est la vie d'une vie en suspension depuis 45 ans et je vais écouter un truc récent au niveau musical en buvant mon café, ah quand la Sens ého ?
(je ne fais de pub pour personne, je ne suis pas adepte de quoi que ce soit (sauf de choses légales et qui font du bien ), qui se ménage en urbain
Et elle va dire ..... il est bien ce forum hein ?
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://stressexperts.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=202:le-manifeste-pour-loptimisme&catid=1:publications&Itemid=6
Newsletter avril 2016 | |||||||||||||||||||||||||||
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L'avenir, je suis une optimiste me dira si je deviens un "Faizeux" mais je me fais une régle d'or de garder loin de moi mes burnes out Mais quelle aventure 39/45 je m'en souviendrais Mets de la newsletter dans ta messagerie de la vie Où comment Orange chaque matin m'empêche de devenir autiste en versant à sa Fondation C'est la queue queue du pompom Je suis en quelque sorte passer contre un gros Bourdon dans Tournez Méninges J'ai une vie bizarre, ça me rendrait presque atypique
A J. et M. : soyons des linges délicats, portons un slip, sauvons un Kangourou, c'est dans le livre de poche
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Google traduction automatique est ton ami de ton ami Zébracrossing.
Le réel de la créativité Restons vigilants, The Big Brother de la créativité te veille
The Real Neuroscience de la créativité
Alors oui, vous savez comment le cerveau gauche est vraiment réaliste, analytique, pratique, organisé et logique, et le cerveau droit est horriblement créatif, passionné, sensuel, élégant, coloré, vif et poétique?
Alors oui, vous savez comment le cerveau gauche est vraiment réaliste, analytique, pratique, organisé et logique , et le cerveau droit est horriblement créatif, passionné, sensuel, élégant, coloré, vif, et poétique ?
Non.
Tout simplement pas.
Arrêtez ça.
S'il vous plaît.
Neuroscientifiques cognitifs Réfléchi tels que Anna Abraham , Mark Beeman , Adam Bristol, Kalina Christoff , Andreas Fink, Jeremy gris ,Adam Green , Rex Jung , John Kounios , Hikaru Takeuchi , Oshin Vartanian , Darya Zabelina et d' autres sont à la pointe de l' enquête ce qui en fait qui se passe dans le cerveau pendant le processus de création. Et leurs résultats bouleversent les notions conventionnelles et trop simplistes entourant la neuroscience de la créativité.
Les derniers résultats de la vraie neuroscience de la créativité suggèrent que le cerveau droit / gauche distinction du cerveau ne nous offre pas une image complète de la façon dont la créativité est mise en œuvre dans le cerveau. * La créativité ne comporte pas une région du cerveau unique ou un seul côté du cerveau.
Au lieu de cela, l' ensemble du processus de création - de la préparation à l' incubation à l' illumination à verification-- se compose de nombreux processus cognitifs en interaction ( à la fois conscients et inconscients) et les émotions. Selon le stade du processus de création, et ce que vous êtes en train d' essayer de créer, différentes régions du cerveau sont recrutés pour gérer la tâche.
Surtout, beaucoup de ces régions du cerveau travaillent en équipe pour faire le travail, et de nombreuses structures de recruter à la fois du côté gauche et droit du cerveau . Au cours des dernières années, la preuve a accumulé suggérant que " les résultats de la cognition des interactions dynamiques des zones cérébrales distribuées opérant dans les réseaux à grande échelle."
En fonction de la tâche, les différents réseaux du cerveau seront recrutés.
Par exemple, chaque fois que vous faites attention au monde extérieur, ou de tenter de faire tourner mentalement une image physique dans votre esprit (par exemple, essayer de comprendre comment adapter les bagages dans le coffre de votre voiture), la Dorsale Attention / Visuospatial réseau est susceptibles d'être actives. Ce réseau implique une communication entre les champs oculaires frontales et le sillon intrapariétal:
LA DORSALE ATTENTION / VISUOSPATIAL RÉSEAU
Si votre tâche permet de plus grandes exigences en matière de langue, cependant, l'aire de Broca et de Wernicke sont plus susceptibles d'être recrutés:
LE RÉSEAU DE LA LANGUE
Mais qu'en est-il de la cognition créative? Trois réseaux cérébraux à grande échelle sont essentielles à la compréhension de la neuroscience de la créativité. Passons en revue ici.
Réseau 1: Le réseau de l'attention de la direction
Le réseau de l' attention de la direction est recruté lorsqu'une tâche exige que les projecteurs de l' attention est concentrée comme un faisceau laser.Ce réseau est actif lorsque vous vous concentrez sur une conférence difficile, ou de se livrer à résolution de problèmes complexes et deraisonnement qui utilise beaucoup de travail mémoire. Cette architecture neurale implique une communication efficace et fiable entre les régions latérales (extérieures) du cortex préfrontal et les zones vers l'arrière (postérieure) du lobe pariétal.
Réseau 2: Le Réseau Imagination
Selon [url=http://www.nslc.wustl.edu/courses/Bio3411/woolsey/Readings/Lecture11/Buckner et al 2008.pdf]Randy Buckner et ses collègues[/url] , le réseau par défaut (appelé ici le Réseau Imagination) est impliqué dans " la construction de simulations mentales dynamiques basées sur des expériences passées personnelles telles que celles utilisées lors de se souvenir, en pensant à l'avenir, et généralement quand imaginer des perspectives alternatives et scénarios au présent ". Le Réseau de l' imagination est également impliquée dans lacognition sociale . Par exemple, lorsque nous imaginons ce que quelqu'un d' autre pense, ce réseau de cerveau est actif. Le Réseau Imagination implique des zones profondes à l' intérieur du cortex préfrontal et lobe temporal (régions médianes), ainsi que la communication avec lesdifférentes régions extérieures et intérieures du cortex pariétal.
VERT = LE RÉSEAU DE L'ATTENTION DE LA DIRECTION; ROUGE = LE RÉSEAU IMAGINATION
Réseau 3: Le Réseau Salience
Le réseau Salience surveille en permanence les événements externes et le flux interne de la conscience et passe le relais à toute l' information est leplus saillant pour résoudre la tâche à accomplir avec souplesse. Ce réseau se compose des dorsales antérieures cortex cingulaire [DACC] et antérieure insulaire [AI] et est important pour la commutation dynamique entre les réseaux.
LE RÉSEAU SALIENCE
La Neuroscience de la Cognition Creative: une première approximation
La clé de la compréhension de la neuroscience de la créativité ne réside pas seulement dans la connaissance des réseaux à grande échelle, mais en reconnaissant que différents modèles d'activations et désactivations neuronaux sont importants à différentes étapes du processus de création.Parfois, il est utile pour les réseaux de travailler les uns avec les autres, et parfois une telle coopération peuvent entraver le processus de création.
Dans une grande étude récente , Rex Jung et ses collègues fournissent une "première approximation" en ce qui concerne la façon dont la cognition créative pourrait cartographier sur le cerveau humain. Leur étude suggère que lorsque vous voulez desserrer vos associations, laissez votre esprit vagabonder, imaginer de nouvelles possibilités, et le silence de la critique interne, il est bon de réduire l' activation du réseau de l' attention de ladirection (un peu, mais pas complètement) et d' augmenter l' activation de l'imagination et de saillance Networks. En effet, des recherches récentes sur les musiciens de jazz et les rappeurs se livrer à l' improvisation créative suggère que est précisément ce qui se passe dans le cerveau alors que dans un état de flux .
Cependant, parfois, il est important de mettre le réseau de l'attention de la direction de retour en ligne, et évaluer de façon critique et mettre en œuvre vos idées créatives.
Ou bien cela peut se produire:
Comme Jung et ses collègues, leur modèle de la structure de la cognition créative est seulement une première approximation. À ce stade, nous avons juste conduit sur la vraie neuroscience de la créativité. L'enquête sur les réseaux du cerveau à grande échelle ne semble pas être une direction de recherche plus prometteuse que de se concentrer entièrement sur les hémisphères gauche et droit; le processus de création semble impliquer l'interaction dynamique de ces réseaux à grande échelle. En outre, les résultats des recherches convergentes suggèrent que lacognition créative recrute des régions du cerveau qui sont essentielles à larêverie , imaginer l'avenir, se rappelant des souvenirs profondément personnelles, la réflexion interne constructive , donner un sens , et lacognition sociale.
Néanmoins, beaucoup plus de recherche est nécessaire qui étudie comment le cerveau crée dans différents domaines, des espèces et des échelles de temps.
Il est un moment excitant pour la neuroscience de la créativité, aussi longtemps que vous fossé notions dépassées de la façon dont la créativité fonctionne. Cela nécessite embrasser le désordre du processus de création et de la dynamique des activations cérébrales et des collaborations parmi de nombreux cerveaux différents qui rendent tout cela possible.
© 2013 Scott Barry Kaufman , Tous droits réservés
Disclaimer: je faisais partie de l'examinateur de de l' article par Rex Jung et ses collègues.
Note: Pour en savoir plus sur les dernières découvertes en neuroscience émergent de la créativité, je recommande fortement le récent livre "Neuroscience de la créativité » , édité par Oshin Vartanian, Adam S. Bristol, et James C. Kaufman.
* Il y a un certain grain de vérité à la gauche du cerveau / droite distinction du cerveau. Par exemple, le raisonnement spatial recrute plus de structures dans l'hémisphère droit, et le traitement du langage recrute plus de structures dans l'hémisphère gauche. Aussi, t voici quelquesrecherches très intéressant réalisé par John Kounios et Mark Beemanmontrant que le Aha! moment de insight-- dans lequel les participants découvrent words-- apparemment sans rapport est associée à l'activation du gyrus temporal supérieur droit antérieur. Aucun de ces résultats, cependant, nier le fait que l'ensemble du processus de création implique l'ensemble du cerveau.
Crédit d' image # 1: io9 ; Crédit d'image n ° 2, 3, et 5:findlab.stanford.edu ; Crédit d'image n ° 4: PNAS ; l' image crédit # 6:photocase
Les opinions exprimées sont celles de l'auteur (s) et ne sont pas nécessairement celles de Scientific American.
Si ton chien a une guirlande sur la tête et récite du Jung, et que c'est un Teckel mais que tu l'as appelé Rex, ne consultes plus, c'est foutu
Si tu peux voir détruire l'oeuvre............. tu auras des taches roses et bleues dans le cerveau et tu réviseras ton anglais, ma fille
Alors, qu'est ce que j'avais comme vie avant, mon kiki m'a tué, en 2018 dans toutes les bonnes librairies, le premier livre avec un forum en préface.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
C'est fini les gars, plus de réunion, y'a eu restructuration de l'Enterprise, c'est plus complexe que ça en fait donc ils envisagent un fonctionnement beaucoup plus compliqué C'est dommage j'avais des croques monsieurs pour la réunion de 20h, on rappelle les gars, le patron ne veut plus de mythes, on passe à la puce électromagnétique.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Le chocolat noir rend le cerveau plus vigilant et attentif
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/05/12/23712-chocolat-noir-rend-cerveau-plus-vigilant-attentif
Mots clés : chocolat, Chocolat noir, cerveau, hypertension, cacao
Par Clémence Vastine - le 12/05/2015
Une étude montre que la consommation de chocolat noir avec une teneur en cacao de 60 % peut stimuler les capacités cérébrales et rendre le cerveau plus vigilant et attentif.
Les amateurs de chocolat peuvent se réjouir. Une nouvelle étude publiée dansNeuroRegulation montre que le chocolat noir peu sucré peut augmenter l'attention du cerveau et aider les gens lors du coup de barre de la mi-journée. Cette analyse, partiellement parrainée par l'entreprise américaine de chocolat Hershey Company, est la première à examiner les effets du cerveau mais aussi à utiliser l'électroencéphalographie (EEG) afin d'étudier les capacités cognitives après la consommation de chocolat.
Le chercheur Larry Stevens, professeur de sciences psychologiques à NAU (université d'Arizona), a voulu enquêter pour savoir si les personnes qui consommaient du chocolat sentaient des effets stimulants immédiats. Historiquement, le chocolat a été reconnu comme un vasodilatateur: il dilate les vaisseaux sanguins et abaisse la pression artérielle sur le long terme. Mais le chocolat contient aussi des stimulants puissants.
«Un potentiel pour ceux qui souffrent d'hypertension»
Dans une série de tests, le scientifique et son équipe ont analysé l'activité cérébrale de 122 volontaires âgés de 18 à 25 ans, en leur demandant de manger du chocolat noir avec une teneur en cacao de 60 %. L'électroencéphalogramme a alors pris des images de leur cerveau. Michelle Montopoli, étudiante au moment de l'étude, a notamment dirigé la phase de test EEG qui comprenait les mesures des échantillons basés sur le poids des participants qui faisaient le test à l'aveugle.
Les résultats de l'étude ont montré que le cerveau des mangeurs de chocolat donnait plus de signes de vigilance et d'attention. Leur pression sanguine a également augmenté pendant une courte période. «Le chocolat est un stimulant et active le cerveau d'une manière spéciale, déclare Larry Stevens. Il peut augmenter les caractéristiques d'attention du cerveau, et affecter également de manière significative les niveaux de pression artérielle». Quand vous commencez à voir flou, prenez un carré de chocolat!
Les bienfaits de la théanine
Mais la conclusion la plus intéressante pour ce chocolat avec 60 % de cacao, est qu'il comprend de la théanine, un acide aminé présent dans le thé vert qui agit comme une relaxant. «La théanine est un produit vraiment fascinant qui abaisse la pression artérielle et produit ce que nous appelons des ondes alpha dans le cerveau, qui sont calmes et paisibles» a expliqué Stevens. «Nous avons pensé que si le chocolat élève la pression artérielle aiguë, la théanine l'abaisse, alors peut-être que la théanine contrerait les effets hypertenseur du chocolat à court terme.»
Stevens espère que ces résultats encourageront les fabricants à enquêter plus loin et à considérer les avantages pour la santé avec l'élaboration d'une barre de chocolat à forte teneur en cacao et théanine. Des millions de patients souffrent d'hypertension dans le pays et manger des barres de chocolat tous les après-midi pourrait leur être bénéfique. Ainsi, leur pression artérielle pourrait tomber dans la fourchette normale, et ils seraient plus vigilants et attentifs.
Bienvenue dans le cadre de cette semaine du "cerveau".
- Mais là tu manges du chocolat, encore !
- Non très cher je me neuro régule.... et toc. Je ne voudrais pas devenir un hyper tenseur.
- un petit thé ?
- non je préfère la théanine. D'ailleurs il faut qu'on contacte celui qui a mis un effet hyper tenseur dans mon chocolat.
- Bref, t'es chiante.
- non, intelligente et retoc.
(J'ai vu douze panneaux publicitaires sur les produits anti rides aujourd'hui (repères nouveaux) j'ai activé ma zone cérébrale du questionnement et une zone de mémoire où j'ai rangé l'info : grouilles toi d'avancer sur le dossier Tenseur).
Pause musicale :
Je ne chanterai plus jamais cette chanson comme avant
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Bien sûr j'ai voulu partir, mais c'est toi que je voulais
fuir, dans l'inconscience
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger
cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur, mon inaptitude au
bonheur
Bien sûr, si j'ai fais le con, tu as mille fois raison, de
perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en
déroute
Je t'ai dans la tête et dans le sang, ailleurs, je ne
cherchais que toi,
et dans les bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce que l'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Zone d'apprentissage. Qu'est ce qui est pire qu'un constant. Deux.
fuir, dans l'inconscience
La licence, le plaisir et les substituts de toi, plonger
cent fois
Apaiser la crainte du vide, dans l'erreur, mon inaptitude au
bonheur
Bien sûr, si j'ai fais le con, tu as mille fois raison, de
perdre confiance
Mais je dompterai l'orgueil et braverai mes peurs,
et cette fièvre que l'on pardonne à la jeunesse
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Et ce que l'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Bien sûr, si j'ai fais le con, éternellement vagabond, en
déroute
Je t'ai dans la tête et dans le sang, ailleurs, je ne
cherchais que toi,
et dans les bras, délesté du poison du doute
Désapprendre tout pour me réapprendre tout
Réapprendre tout de toi
Dans ta lumière et dans tes pas
Je me fous de ce que l'on dira
Et ce qu'on pensera de moi
Je veux faire exploser mes chaînes
Et tous les boulets que je traîne
Je réapprendrai tout de toi, tout de toi
Je réapprendrai tout de toi
Zone d'apprentissage. Qu'est ce qui est pire qu'un constant. Deux.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
On m'a rappelée en mémoire ce grand moment de télévision. Que j'avais trouvé, parlant, mais moins par l'auteur du livre qui devait se faire interviewer à la base. Je ne sais pas quelles zones du cerveau s'activent dans cette scène mais cette dame arrive avec le sourire et repart littéralement effondrée.
En tout cas, Lio est colère.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
https://cvpcontrelaviolencepsychologique.com/2016/04/13/les-zebres-haut-potentiel-en-souffrance/
Ca va mon cerveau est bien connecté à la réalité extérieure. L'information continue de tourner et circuler et avec deux pieds sur terre mais je n'ai pas avancé sur le dossier "me faire tester"
ou comment j'ai pratiqué la douance avant de la faire théoriser et comment je peux être nulle en maths sans avoir eu un nombre
J'ai donc toujours mes petits clous dans le top 50 des choses essentielles dans la vie.
Et elle va dire il est bien ce forum ? oui tout à fait. Elle attend l'émoticone boites de chocolats et fleurs pour lui offrir
[size=30]LES ZÈBRES – HAUT POTENTIEL EN SOUFFRANCE[/size]
[1] Terme inventé par Olivier Revol, auteur de Même pas grave ! L’échec scolaire, ça se soigneet J’ai un ado mais je me soigne, JC Lattès
Extrait de « Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction »,Anne-Laure Buffet, Le Passeur éditeur
Ca va mon cerveau est bien connecté à la réalité extérieure. L'information continue de tourner et circuler et avec deux pieds sur terre mais je n'ai pas avancé sur le dossier "me faire tester"
ou comment j'ai pratiqué la douance avant de la faire théoriser et comment je peux être nulle en maths sans avoir eu un nombre
J'ai donc toujours mes petits clous dans le top 50 des choses essentielles dans la vie.
Et elle va dire il est bien ce forum ? oui tout à fait. Elle attend l'émoticone boites de chocolats et fleurs pour lui offrir
[size=30]LES ZÈBRES – HAUT POTENTIEL EN SOUFFRANCE[/size]
Un mot a pour vocation première la communication avec autrui et si chacun comprend bien ce que renferme une notion, on peut dépasser sans état d’âme les réticences idéologiques.
Et si, comme nous le faisons aujourd’hui pour un certain nombre d’entre nous, nous décidions de les appeler des ZEBRES !
Jeanne Siaud-Fachin
Le terme zèbre est de plus en plus courant. Il désigne des personnalités atypiques.
Parler de zèbre évite la contrainte d’un vocabulaire lourd de sens erroné et de mythes néfastes : intellectuellement précoce, précoce, haut potentiel, surdoué… aucun ne convient pleinement, aucun n’exprime ce qu’il faut comprendre : accepter la différence sans la craindre, la fuir, ou encore la critiquer, et permettre à ceux qui sont différents de se sentir dans la norme, et savoir les regarder comme une chance et non comme un danger.
Les zèbres ne correspondent pas à la norme établie par souci de simplicité, d’unité et d’équilibre, par la société. Ils ne la comprennent même pas, non pas qu’ils n’en n’aient pas les capacités, mais parce qu’ils ne peuvent la ramener à aucune réalité qu’ils puissent appréhender. De fait, ils sont hors norme, et très souvent jugés anormaux, alors qu’ils sont a-normaux, c’est-à-dire en dehors de la norme. Chaque zèbre est différent d’un autre, chaque rayure est différente, comme chaque empreinte digitale est unique. Parmi eux, on trouve les HPE (haut potentiel émotionnel), les HPI (haut potentiel intellectuel), les EIP (enfant intellectuellement précoce), les sentinelles[1], entre autres. Certains vont être plus attirés par le domaine artistique, d’autres par les sciences, par la recherche… Quelque soit le domaine, leur réflexion est toujours en arborescence. Chaque question soulevée en appelle une autre, invite à une nouvelle hypothèse, autorise d’autres recherches, d’autres expériences, sans que jamais cette insatiable curiosité ne soit suffisamment et convenablement nourrie. Comme un arbre qui pousse, dont les branches se développent et le feuillage s’étoffe, les zèbres voient leur conscience et leur questionnement, s’épanouir de la sorte. Chaque ramification donnant naissance à une autre, ils ne savent comment arrêter cette réflexion perpétuellement insatisfaite, incomplète, inassouvie. Ne pouvant deviner que leur entourage ne fonctionne pas de même, ils cherchent à satisfaire à toutes leurs questions sans y parvenir et se discréditent à leurs propres yeux, se dévalorisant et se considérant incompétents.
Ils se sentent différents, et l’expriment lorsqu’ils doivent parler d’eux. Or, si la différence peut être un atout, les zèbres la vivent comme un handicap. Ils sont incompréhensibles pour ceux qui les côtoient, passent souvent pour des contestataires, leurs idées n’étant pas communes et donc dérangeantes. Ce fonctionnement les rend indomptables comme l’étrange équidé à rayures qui ne peut être domestiqué. Et les rayures ne sont absolument pas symétriques, comme ne peuvent fonctionner en symétrie les deux hémisphères du cerveau d’un surdoué – l’hémisphère droit étant de loin le plus sollicité. Indomptables et uniques, les zèbres vivent ou se retrouvent en troupeau, se reconnaissant entre eux sans avoir la nécessité de le dire, et encore moins de se justifier.
Ces personnalités entrent dans le champ de la « douance », terme désignant les enfants ou les adultes dont les capacités intellectuelles n’entrent pas dans la norme établie. L’empathie, l’extrême sensibilité, le doute, la culpabilité permanente de se savoir différent et impuissant à gommer ces différences, sont des traits de caractère que l’on retrouve dans le profil des victimes de harcèlement moral et de violences psychologiques. Or, ce sont des traits que possèdent les zèbres, à un degré très élevé. Si l’animal est la proie des grands prédateurs, devant souvent se protéger près de la girafe, animal au long cou faisant le gué, l’Homme-Zèbre est tout autant attaqué par l’Homme-Prédateur.
Leur sensibilité leur permet de comprendre l’implicite, l’indicible. Pourtant cette remarquable perspicacité semble disparaître, ou du moins ne leur est plus d’aucune utilité quand ils sont confrontés à la méchanceté et à la bêtise.
La méchanceté gratuite, par pur plaisir ou désir d’assouvir une pulsion les laisse désarmés. Ils vont alors désespérément chercher une explication rationnelle, logique, justifiant l’agressivité et la violence auxquelles ils sont exposés. Leur perfectionnisme doublé d’une grande lucidité, génère régulièrement chez l’individu à haut potentiel un sentiment d’incapacité et d’échec devant le non aboutissement de ses projets. Il focalise particulièrement sur ses défauts et s’empêche de voir ses qualités et ses compétences. Facilement enthousiaste quand il mène à bien une entreprise, il peut paraître prétentieux. Et ses difficultés d’adaptation l’éloignent encore plus de la norme.
Les enfants zèbres peuvent être pris facilement pour cible de harcèlement. Leur comportement dérange. Les autres enfants ne les reconnaissent pas comme faisant partie des leurs, les adultes ne savent pas comment s’adresser à eux. Eux-mêmes sont en souffrance, et vivent avec un sentiment de décalage permanent. Ils cherchent à s’adapter sans y arriver. Ils cherchent à comprendre, font du mimétisme qui peut passer pour de la singerie, peuvent se montrer très infantiles, trouvant les autres très enfants, et pensant que ce doit être un état naturel. Ils sont montrés du doigt par leurs camarades, exclus des jeux, incompris… Leurs difficultés d’adaptation et d’intégration les tiennent à l’écart. Ils sont vus comme asociaux, comme des bêtes étranges, décalées. Ils sont eux-mêmes singés. Les enfants sont cruels, n’acceptent pas la différence, en ont peur. Alors comment accepter dans un groupe celui qui tient de longs discours savants, ou qui se tait en permanence, le nez dans ses livres ? Celui qui s’émeut devant un papillon à l’âge où l’on se moque encore souvent des instants de beauté que nous donne la nature ? Celui qui a une telle notion de la justice qu’il fait de chaque règle, de chaque devoir donné par un instituteur un mot d’ordre à respecter à la lettre ? Le corps enseignant, peu ou mal préparé à recevoir ces élèves, se réfugie derrière de la sévérité, ou encore du désintérêt, laissant l’élève livré à lui-même… et à l’éventuel échec scolaire.
Le rejet dont est victime un enfant précoce, sa construction difficile, un milieu hostile dont il ne connait pas les codes, des questions existentielles angoissantes qui n’ont pas de réponse, fragilisent sa confiance en lui et son rapport à l’autre. Cet enfant en perpétuel décalage en souffre, car il ne se sent pas lui-même différent, il sent que le monde est différent de lui, et ne comprend pas pourquoi. Ne pouvant comprendre qu’il a une intelligence particulière, il se sent toujours imposteur, particulièrement dans ses réussites. Il reçoit tout au premier degré, sans jamais analyser ni prendre de recul. Paradoxalement, il trouve plus de justification à la critique qu’au compliment, ne comprenant pas qu’on l’apprécie, qu’on s’intéresse à lui, qu’on l’aime. Il peut se mettre en échec, afin de dissimuler des facultés de compréhension et de réflexion hors norme. Il peut devenir agressif ou se mettre en danger, adopter des comportements délictueux et destructeurs pour lui-même, puisque se jugeant inadapté à la société et incapable de la comprendre, il préfère la fuir plutôt que de devenir un poids.
L’enfant puis l’adulte à haut potentiel est une victime idéale pour les harceleurs. Il cumule l’hypersensibilité, le haut potentiel de doute – en particulier sur lui-même – et un parcours souvent heurté qu’il est aisé de retourner contre lui dans un discours dénigrant. Il n’a pas les mots pour se protéger ou repousser les critiques et attaques auxquelles il va avoir droit. Et comme il ne dit rien, semblant presque accepter ce qui lui est infligé, il devient la cible idéale des quolibets, des remarques blessantes, des ordres démesurés.
Martine a entendu sa mère répéter toute son enfance qu’elle n’était pas normale. Elle a cherché non seulement à plaire à sa mère, mais aussi à essayer de comprendre en quoi elle n’était pas normale. Elle a ouvert de grands yeux pendant notre échange : « – Vous allez me dire que je suis folle, que ma mère avait raison, et qu’en plus je suis stupide.
– Non, ni folle, ni stupide. Vous voyez le monde à votre manière, avec vos facultés, et celles-ci sont extensibles, particulièrement sensibles, dans certains domaines. Je vais faire une comparaison : vous fonctionnez comme un élastique, toujours en tension entre la normalité et le fonctionnement de votre cerveau. Si l’on touche à cet élastique, il réagit, il se met à vibrer, il est sensible à tout mouvement. Si l’on relâche l’élastique, il ne sert plus à rien. Vous avez besoin de cette tension, d’être constamment sollicitée. C’est une stimulation qui vous est nécessaire. Mais vous dérangez puisque vous n’êtes jamais au même rythme que votre entourage. Vous dire que vous n’êtes pas normale règle le problème. Vous devenez le problème, et permettez ainsi aux autres de ne pas en avoir. »
Ainsi, les zèbres sont jugés comme l’on jugeait les fadas du village, les simplets, ou encore les fous auxquels on collait un entonnoir sur la tête. Leur intelligence particulièrement fine et sensible impressionne, fait peur, renvoie à certains leur ignorance et leur absence de volonté à apprendre, les transforme en ennemis. Elle attire les manipulateurs et les ambitieux sans scrupules, qui y trouvent une source de connaissances et de pouvoir, mais vont également chercher à détruire ce zèbre trop glorieux à leurs yeux. En parfait prédateur, chasseur, la traque ne cessera que lorsque la bête sera à terre, lorsque le massacre pourra être accroché au mur et exposé aux yeux de tous.
Ne correspondant à rien de connu, ils sont qualifiés de bizarres, avec ce rictus narquois et ce ton dédaigneux qu’ont les prétentieux, les incompétents, les personnes trop bornées pour s’intéresser à ce qu’elles ne peuvent dominer, tout de suite. Martine se souvient des regards mi amusés, mi dédaigneux auxquels elle a encore droit. « Il y a quelques jours j’étais dans un parc avec des amis. Je regardais les feuillages d’un arbre. Une amie me demande si j’avais vu un écureuil. Et je lui réponds que non. Pas un écureuil. Un éléphant. Parce que dans ce feuillage, je voyais vraiment un éléphant. Elle a souri, a dit : ah toi ! on ne te changera jamais, tu vois toujours des trucs qui n’existent pas ! Vous comprenez, c’est ça, ma vie. Je vois ce qui n’existe pas. Mais je le vois vraiment, je le devine. Alors pour faire plaisir, j’ai toujours joué un rôle. Et comme on voulait que je sois la cinglée du groupe, j’ai tenue cette place. La cinglée. »
Montrés du doigt, soumis à la vindicte, ils servent à cristalliser les problèmes familiaux ou communautaires et à s’en déresponsabiliser. Très empathiques, ils ont besoin de s’investir auprès de leur entourage, d’être bienveillant, de trouver des solutions, d’éviter les conflits. Ils vont d’autant plus s’investir qu’ils vont être mis de côté, critiqués, évincés. Particulièrement sensibles, ils réagissent fortement aux compliments, aux attentions et aux reproches. Cherchant perpétuellement des réponses à leurs questions, ils ne seront jamais au repos. Ils sont soumis à l’autorité, à la hiérarchie, aux règlements et au Droit. Possédant un sens aigu de la justice, ne comprenant pas qu’on y déroge, qu’on fasse mal, ou qu’on soit cruel, ils chercheront continuellement non seulement à arranger une situation qui ne leur convient pas, mais à se croire coupable, puisque l’autre ne peut mal faire.
Ainsi de Martine qui s’est conformée toute sa vie à ce que sa mère lui demandait, lui ordonnait, pour lui plaire, et acceptait comme justes les reproches et critiques qui lui étaient faits, ne pouvant en aucun cas les remettre en cause. Non seulement ils venaient de sa mère, qui semblait donc légitime à faire des reproches « pour le bien de Martine », mais ils venaient d’une personne ayant autorité. De plus, comme pour toute personne, Martine ne pouvait imaginer qu’il y ait du mauvais en sa mère. Et encore moins, parce que, précisément, c’était sa mère.
[1] Terme inventé par Olivier Revol, auteur de Même pas grave ! L’échec scolaire, ça se soigneet J’ai un ado mais je me soigne, JC Lattès
Extrait de « Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction »,Anne-Laure Buffet, Le Passeur éditeur
Je suis suivie par des newsletters Chef Je crois bien que je fais un syndrome du Quotient Informatif Irl J'ai du boire une Kriek Cerise dans un bistrot pour atténuer mon syndrome je suis intelligente uniquement dans un forum, mais punaise elle avait un goût de cerise de la réalité sur le gâteau de cette aventure qui a fait beaucoup d'effets à mes zones mentales du goût, ça s'est activé avec un petit Dire Straits, j'ai walké in my shoes et y'avait du quotient réel sur chaque chaise du bar Mais pas de buffet, ben anne laure qu'est ce que t'as foutu ? même pas une tite savane de mamy brossard
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Re: news lifes :)
Voir le beau dans le laid, ou le mot dans le laid.
C'est différent que de boire la connerie dans le petit lait, et faire le fier juste quand on ne sait gonfler que des mollets.
C'est d'un grand très philosophe dont il préfère que je taise le nom, un jour mort, un autre vivant ça dépend de l'espace temps.
Si si t'as raison, moi je suis une dingue, j'adore me lever à 4 h du matin pour prendre le train et aller me taper les levers du soleil en attendant entre deux trains comme une conne à 6 heures du matin à la campagne,
Je ne retiendrai que cela de ma journée d'hier et aussi que j'ai appris que les lapins savent traverser les rails sans se faire écraser. Ce matin, deux lapins, deux rails ont traverse. Il s'en passe des choses.... dans la vraie vie.
J'avais bien mérité mon frites curry. Une verveine, un suppo et dodo. J'ai fait grève de la semaine du cerveau hier et aujourd'hui, il était sollicité de toutes parts
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Optimisation du temps, définition :
Discuter avec un trop con trop longtemps, c'est lui laisser plus de temps pour qu'il le devienne encore plus.
Gagnons du temps sur le temps. Luttons contre un con et c'est un con qui te l'a dit. T'as suivi ?
Invité- Invité
Re: news lifes :)
C'est indissociable et c'est bien ainsi.
Au fils de Madame O, pour que toujours debout et jamais ne déraille, si Maudit est Gliani, prends le train .
A J : la vie n'est pas un fleuve tranquille, et toutes les bonnes routes ne passent pas toujours par la manucure, conclusion ajoutée : la vie n'est un fleuve tranquille qui de plus n'a pas une manucure
La blagounette de today : qui se perd en chie
rhoo un smiley dans le train, t'as vu ?.......
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Re: news lifes :)
Yoda parfois c'est comme Séga, c'est plus fort que toi, à consommer avec Depeche Modération. La cerise est un fruit, 5 fruits et légumes par jour et le brossage des dents 3 fois par jour. Yoda prend soin de toi
C'est quand même la seule mort subite dont on renaît...
Le complot de la perche qui se tend partout à vous, là, vous connaissez ?
Comment je me la suis pétée à mort entre deux lapins à la campagne. Ceux qui m'aiment prendront le train.... ou pas. Là c'est ma facette "fais la moue Filoute" (personne ne le saura jamais, mais derrière moi y'a deux lapins, chut et un lever de soleil), si on m'avait que tout ça c'est le reflet de l'intelligence... Je devrais pitet penser à faire mannequin chez Boréal...
On ne dissocie pas une équipe qui gagne depuis six longtemps, on voit un peu la fatigue de mon cortex, et là de bon matin, je ne surcharge pas cognitivement.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Une façon différente de rentabiliser son mode "Coma - café - TDLC du matin
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Un des bonheurs de la vie n'est pas d'être en paix tout le temps, mais surtout à chaque fois que tu la retrouves
On m'aurait greffer un mode "Street Fighter" à l'insu de mon plein gré ?
Mais dans une ville, il n'y a pas qu'une seule rue
Un débordement d'émotions hier matin, la cuve était pleine, et puis je me suis dit, c'est plus cool quand tu l'identifies, on pense plus alors à s'en décaler, ça fait comme une rivière à coté de laquelle on vivrait.
Qui ne vit rien, ne connaît pas ses "modes" : victime de la mode. Une autre plus belle des victoire est celle contre des bouts de soi même
Relativiser c'est bien, ne pas le montrer dans certains cas c'est mieux. Sinon les autres ne voient pas leurs erreurs
Le doué a un lieu "ressources" c'est vrai. Il ne l'a montré, jamais, à personne, il peut même en avoir plusieurs. Comme ce lieu, ces lieux sont intacts, il y trouve et trouvera rapidement toujours la paix.
Un lieu neutre de tout. sept lieux, ça botte, et sans sabote age.
On m'aurait greffer un mode "Street Fighter" à l'insu de mon plein gré ?
Mais dans une ville, il n'y a pas qu'une seule rue
Un débordement d'émotions hier matin, la cuve était pleine, et puis je me suis dit, c'est plus cool quand tu l'identifies, on pense plus alors à s'en décaler, ça fait comme une rivière à coté de laquelle on vivrait.
Qui ne vit rien, ne connaît pas ses "modes" : victime de la mode. Une autre plus belle des victoire est celle contre des bouts de soi même
Relativiser c'est bien, ne pas le montrer dans certains cas c'est mieux. Sinon les autres ne voient pas leurs erreurs
Le doué a un lieu "ressources" c'est vrai. Il ne l'a montré, jamais, à personne, il peut même en avoir plusieurs. Comme ce lieu, ces lieux sont intacts, il y trouve et trouvera rapidement toujours la paix.
Un lieu neutre de tout. sept lieux, ça botte, et sans sabote age.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Un jour peut être qui sait à défaut de pratique, j'irai en vacances en théorie, on m'en a beaucoup parlé, il paraît que tout s'y passe statistiquement bien, je devrai y penser avec mon cerveau
Invité- Invité
Re: news lifes :)
J'ai activé ma zone d'achat qui a activé ma carte bleue (qui ne l'est pas d'ailleurs) pour m'acheter un pull kaki.
Tu connais l'histoire du gars qui me voyait en "cas" mais qui n'a pas lu "k" de Buzzati
http://www.destination-futur.fr/le-k-buzzati/
il aurait pourtant grâce à moi pu faire le buzz, je suis le "personne" le plus connu au monde, mais que si je veux sinon je suis Tétu, c'est un magazine pour les personnes susceptibles enfin à ce qu'il paraît, je ne suis plus dans le coup.
et ça finit en cas qui ? mais où ? et surtout pourquoi ?
Profitons du printemps pour aller boire un Cacolac. Sinon je fais d'autres choses mais qui n'existent pas donc je peux les raconter, c'est triste
Oh rage oh désespoir n'aies je donc tant vécu que pour toujours n'être pas trop vieilli ? j'ai aussi activé la zone réflexion pour teinter en rose fluo mes cheveux blancs comme je suis en vacances, ça fait partie de ma liste d'envies à réaliser c'est quelle zone du cerveau qui s'active pour faire les cheveux blancs ? est ce que je vais réverbérer du cheveu dans le noir ? la suite dans les prochains épisodes
Invité- Invité
Re: news lifes :)
- on vous voudrait comme dynamo pour la commémoration de l'opération
-ben vous voyez bien que c'est pas possible, je suis un dauphin
Et la chaleur dans le mouvement d'épaule....
et pour la demoiselle, ce sera ?
un sucre Candy cap ou pas cap
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-emojis-que-vous-utilisez-revelent-en-partie-votre-personnalite_1782905.html?PMSRC_CAMPAIGN=20160415180101_15_nl_nl_lexpansion_18_heures_571110044c964db30a8b4567&xtor=EPR-3124-[20160415180101_15_nl_nl_lexpansion_18_heures_571110044c964db30a8b4567_001JCS]-20160415-[Les__eacute_mojis_que_vous_utilisez_r_eacute_v_egrave_lent__en_partie__votre_personnalit_eacute__003T8SE]-[RB2D106H001JE8VP]-20160415040300#PMID=bmF0aGFsaWUubWFzYXlAb3JhbmdlLmZy
Les émojis que vous utilisez révèlent (en partie) votre personnalité
L'utilisation du smiley pour vous faire passer pour quelqu'un de sympathique fonctionne, même si cela ne "correspond pas forcément à votre véritable personnalité".
L'Express
Des chercheurs ont démontré que les personnes peu soucieuses du regard des autres n'hésitent pas à utiliser des émojis tristes. Ceux qui pensent être agréables dans la "vraie vie" usent et abusent quant à eux de smileys. Mieux, ils sont souvent perçus comme étant effectivement "plus agréables" que les autres.
Et si les smileys étaient aussi importants pour communiquer dans l'univers numérique que les sourires et le ton de la voix dans le monde réel? Et si, comme dans la "vraie vie", certains utilisaient ces signaux pour manipuler leurs interlocuteurs? D'ailleurs, cette stratégie fonctionne-t-elle? Autant de questions auxquelles les chercheurs de l'université d'Edge Hill, en collaboration avec ceux de l'université catholique australienne, ont tenté de répondre dans leur étude, publiée dans la revue Computers in Human Behaviour.
Les smileys pour les prétentieux, les émojis tristes pour les honnêtes?
Si la conclusion de l'étude est évidente, à savoir que "ceux qui utilisent des émojis pensent qu'ils aident leurs interlocuteurs à mieux les cerner et à mieux comprendre leur personnalité", ses implications sont bien plus intéressantes.
Ainsi, les chercheurs ont découvert que "les personnes qui s'estiment agréables, aimables ou sympathiques utilisent plus volontiers des émojis, qu'ils perçoivent comme des vecteurs de leur personnalité".Tandis que "ceux qui accordent moins d'importance au regard et au jugement des autres ont plus tendance à utiliser tout le spectre des émojis, dont les 'tristes'", ajoute le coauteur du rapport, le docteur Linda Kaye du département de psychologie de l'université Edge Hill, auprès de The Conversation. En clair? "Un smiley triste pourrait indiquer que son utilisateur estime qu'il est plus important d'exprimer ses sentiments que d'être jugé".
Manipulation moderne
Faut-il pour autant conclure que ceux qui sourient tout le temps virtuellement sont des manipulateurs et ceux qui "pleurent" sont honnêtes? Pas si simple, car l'utilisation des émojis n'est pas qu'une question de perception, c'est aussi une affaire de personnalité. "Ceux qui ont tendance à utiliser des signaux émotionnels dans le 'monde réel', comme sourire ou encourager ses proches, ont aussi tendance 'à un certain degré' à le faire dans le monde virtuel", précisent les chercheurs.
Reste que les chercheurs de l'université de Edge ont aussi prouvé que ceux qui utilisent le plus d'émoticônes joyeuses sont plus souvent considérés comme étant agréables, consciencieux et même "ouverts à de nouvelles expériences". Bref, la stratégie du sourire virtuel pour paraître sympa fonctionne... Même si cela ne "correspond pas forcément à leur véritable personnalité", révèle l'étude.
Les émojis, bannis des emails, mais utiles pour les autistes?
Sans surprise, les chercheurs ont également déterminé que les émojis et émoticônes sont peu utilisés -et mal perçus- dans le contexte professionnel, ce qui expliquerait qu'ils sont, d'une manière générale, moins utilisés dans les emails que sur les réseaux sociaux ou par SMS.
Selon les participants de l'étude, les émojis seraient aussi un moyen de "lever ou réduire l'ambiguïté d'un texte" et de "détendre l'atmosphère". "Les émojis sont particulièrement importants pour tous ceux qui ont du mal à exprimer leurs émotions ou leurs intentions avec l'écriture seule", avancent les chercheurs, qui indiquent qu'ils vont creuser cette hypothèse dans "une nouvelle étude" pour tenter de savoir si cet outil numérique "peut aider les personnes autistes à s'exprimer".
Ici gît mon émo. RIP
Dernière édition par nath six 6 le Ven 15 Avr 2016 - 21:00, édité 2 fois (Raison : ajout de paragraphe et d'encore un autre)
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/les-emojis-que-vous-utilisez-revelent-en-partie-votre-personnalite_
"
afp.com/MIGUEL MEDINA
Selon les participants de l'étude, les émojis seraient aussi un moyen de "lever ou réduire l'ambiguïté d'un texte" et de "détendre l'atmosphère". "Les émojis sont particulièrement importants pour tous ceux qui ont du mal à exprimer leurs émotions ou leurs intentions avec l'écriture seule", avancent les chercheurs, qui indiquent qu'ils vont creuser cette hypothèse dans "une nouvelle étude" pour tenter de savoir si cet outil numérique "peut aider les personnes autistes à s'exprimer".
Des résultats évidemment passionnants, qu'il faut tout de même confronter avec ceux d'une autre étude, publiée par l'université du Minnesota, aux Etats-Unis, qui explique que l'interprétation des émojis diffère selon les utilisateurs et selon les systèmes qu'ils utilisent. Et pour cause, les utilisateurs de smartphones Samsung, Apple, ou de Gtalk (Google) n'envoient -et ne reçoivent- pas les même émojis, source potentielle d'incompréhension.
MÉTHODOLOGIE. Pour leur étude, les scientifiques ont d'abord demandé à plus de 90 participants de décrire leur personnalité: estime de soi, niveau anxiété, importance accordée au regard des autres, etc. Puis, d'indiquer à quelle fréquence ils utilisaient des émojis et émoticônes sur Facebook, par texto ou par mail et d'expliquer pourquoi, en fonction de chaque plateforme. Ils les ont ensuite fait participer à des "stage de conversation" avec des inconnus puis ont étudié les échanges avec un autre groupe témoin. ".......
"
Les émojis, bannis des emails, mais utiles pour les autistes?
Sans surprise, les chercheurs ont également déterminé que les émojis et émoticônes sont peu utilisés -et mal perçus- dans le contexte professionnel, ce qui expliquerait qu'ils sont, d'une manière générale, moins utilisés dans les emails que sur les réseaux sociaux ou par SMS.afp.com/MIGUEL MEDINA
Selon les participants de l'étude, les émojis seraient aussi un moyen de "lever ou réduire l'ambiguïté d'un texte" et de "détendre l'atmosphère". "Les émojis sont particulièrement importants pour tous ceux qui ont du mal à exprimer leurs émotions ou leurs intentions avec l'écriture seule", avancent les chercheurs, qui indiquent qu'ils vont creuser cette hypothèse dans "une nouvelle étude" pour tenter de savoir si cet outil numérique "peut aider les personnes autistes à s'exprimer".
Des résultats évidemment passionnants, qu'il faut tout de même confronter avec ceux d'une autre étude, publiée par l'université du Minnesota, aux Etats-Unis, qui explique que l'interprétation des émojis diffère selon les utilisateurs et selon les systèmes qu'ils utilisent. Et pour cause, les utilisateurs de smartphones Samsung, Apple, ou de Gtalk (Google) n'envoient -et ne reçoivent- pas les même émojis, source potentielle d'incompréhension.
MÉTHODOLOGIE. Pour leur étude, les scientifiques ont d'abord demandé à plus de 90 participants de décrire leur personnalité: estime de soi, niveau anxiété, importance accordée au regard des autres, etc. Puis, d'indiquer à quelle fréquence ils utilisaient des émojis et émoticônes sur Facebook, par texto ou par mail et d'expliquer pourquoi, en fonction de chaque plateforme. Ils les ont ensuite fait participer à des "stage de conversation" avec des inconnus puis ont étudié les échanges avec un autre groupe témoin. ".......
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Toute affolée du striatum
http://www.slate.fr/story/94703/cerveau-drole-blague
«La genèse neuronale d'une blague», rien que ça. Voilà ce que prétendent avoir découvert deux chercheurs de l'université de Southern California, rapporte The Guardian. Une expérience dont les détails sont attendus ce 15 novembre, lors d'[url=http://www.sfn.org/~/media/SfN/Documents/Annual Meeting/FinalProgram/NS2014/DailyBooks/NS14_Book2_Fri_Sat.ashx]une rencontre de la Society for neuroscience[/url], à Washigton.
En étudiant les cerveaux d'une vingtaine de comédiens spécialisés dans l'improvisation, Irving Biederman et Ori Amir auraient en effet déterminé les zones qui s'activent dans le cerveau au moment de faire une blague.
Ainsi, quand Louis C.K., Jerry Seinfeld et les autres balancent une réplique efficace, leur cervelle irait d'abord chercher des liens «entre des idées opposées ou distinctes», écrit le journal anglais. La zone du cerveau qui s'y rapporte verrait ainsi son activité s'intensifier. Mais ce n'est pas tout.
Une autre région cérébrale, le striatum ventral, s'affolerait aussi: comme l'explique toujours The Guardian, c'est la zone associée aux récompenses. Et plus les sujets pensent que leurs blagues sont drôles, plus cette zone s'échauffe.
Les chercheurs précisent par ailleurs que toutes ces régions cérébrales impliquées dans le processus humoristiques sont «riches en récepteurs opiacés». Certaines des neurohormones produites dans le cerveau correspondent à des opioïdes et «dans le cas où on apprécie tel humour, une explosion d'activité dans ces régions pourrait mener au rire», à en croire Ori Amir cité par The Guardian.
Ce n'est pas la première fois que les neurosciences se penchent sur l'humour et ses effets sur notre corps. Sa capacité à réduire le stress, par exemple, permettrait même de prendre soin de sa mémoire, selon une étude de la même université, dont ABC News se faisait le relai en avril dernier. Et il paraît même que rigoler, ou même juste sourire, est une activité«bonne pour le coeur», écrivions-nous en 2012.
Mais Irving Biederman et Ori Amir affirment être les premiers à avoir «mener l'enquête sur les bases neuronales de la création humoristique», rapporte The Guardian. Peut-être d'ailleurs parce que le deuxième de la paire est lui-même un comédien qui exerce ses talents comiques au Flappers Comedy, en Californie.
Qui le décrit en ces termes:
La robe avec laquelle il ne faudra pas trop s'allumer....
7 elle aime
http://www.slate.fr/story/94703/cerveau-drole-blague
«La genèse neuronale d'une blague», rien que ça. Voilà ce que prétendent avoir découvert deux chercheurs de l'université de Southern California, rapporte The Guardian. Une expérience dont les détails sont attendus ce 15 novembre, lors d'[url=http://www.sfn.org/~/media/SfN/Documents/Annual Meeting/FinalProgram/NS2014/DailyBooks/NS14_Book2_Fri_Sat.ashx]une rencontre de la Society for neuroscience[/url], à Washigton.
En étudiant les cerveaux d'une vingtaine de comédiens spécialisés dans l'improvisation, Irving Biederman et Ori Amir auraient en effet déterminé les zones qui s'activent dans le cerveau au moment de faire une blague.
Ainsi, quand Louis C.K., Jerry Seinfeld et les autres balancent une réplique efficace, leur cervelle irait d'abord chercher des liens «entre des idées opposées ou distinctes», écrit le journal anglais. La zone du cerveau qui s'y rapporte verrait ainsi son activité s'intensifier. Mais ce n'est pas tout.
Une autre région cérébrale, le striatum ventral, s'affolerait aussi: comme l'explique toujours The Guardian, c'est la zone associée aux récompenses. Et plus les sujets pensent que leurs blagues sont drôles, plus cette zone s'échauffe.
Les chercheurs précisent par ailleurs que toutes ces régions cérébrales impliquées dans le processus humoristiques sont «riches en récepteurs opiacés». Certaines des neurohormones produites dans le cerveau correspondent à des opioïdes et «dans le cas où on apprécie tel humour, une explosion d'activité dans ces régions pourrait mener au rire», à en croire Ori Amir cité par The Guardian.
Ce n'est pas la première fois que les neurosciences se penchent sur l'humour et ses effets sur notre corps. Sa capacité à réduire le stress, par exemple, permettrait même de prendre soin de sa mémoire, selon une étude de la même université, dont ABC News se faisait le relai en avril dernier. Et il paraît même que rigoler, ou même juste sourire, est une activité«bonne pour le coeur», écrivions-nous en 2012.
Mais Irving Biederman et Ori Amir affirment être les premiers à avoir «mener l'enquête sur les bases neuronales de la création humoristique», rapporte The Guardian. Peut-être d'ailleurs parce que le deuxième de la paire est lui-même un comédien qui exerce ses talents comiques au Flappers Comedy, en Californie.
Qui le décrit en ces termes:
[size=16]«neuroscientifique le jour, comédien de 21 à 22h»
[/size]
La robe avec laquelle il ne faudra pas trop s'allumer....
7 elle aime
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Zik, quelqu'un a dit zik :
Isabelle Peretz : En quête du cerveau musical
l'entretien - par Isabelle Peretz dans mensuel n°364 daté mai 2003 à la page 67 (2388 mots) |
Les troubles de la perception musicale, congénitaux ou survenus à la suite d'une lésion cérébrale, ouvrent des voies de recherche originales sur le fonctionnement du cerveau. Ils tendent à montrer que la musique est un instinct autonome, distinct du langage.
La Recherche : Pourquoi des chercheurs en sciences cognitives s'intéressent-ils à la musique ?
Isabelle Peretz : Parce qu'elle constitue un domaine important de l'expérience humaine, parce que nous pouvons étudier avec les nouvelles techniques d'imagerie du cerveau la façon dont elle est traitée, et parce que ces études nous donnent de plus en plus de raisons de penser qu'elle représente une fonction cognitive à part entière, distincte du langage ou de toute autre fonction, et à laquelle correspondent des circuits cérébraux spécifiques. J'ai voulu prendre le contre-pied de la position habituelle qui consistait à utiliser la musique comme élément de comparaison lorsqu'on étudie le langage : la musique mérite d'être étudiée pour elle-même.
Bien sûr, on est toujours tenté de faire des rapprochements. Mais ce qu'on appelle la musique de la langue, ou prosodie, ne comprend en fait aucun des éléments de hiérarchie entre les sons ou d'organisation métrique qui caractérisent la musique. Et dans les langues tonales, les variations de hauteur sont bien plus grandes de l'ordre de la quinte et de l'octave que celles couramment utilisées en musique. Tout cela rend les comparaisons entre musique et langage difficiles.
C'est parce que musique et langage ont peu de points communs que la musique bénéficierait d'un traitement distinct dans le cerveau ?
Isabelle Peretz : En surface, musique et langage ont énormément en commun. Ce sont deux modes d'expression essentiellement vocaux, qui obéissent à des règles abstraites sophistiquées et qui semblent l'apanage des humains. Il est donc fort tentant de les assimiler. D'ailleurs la première hypothèse formulée sur le cerveau musical consistait à attribuer la musique à l'hémisphère gauche, siège du langage, alors que la musique relève aussi de l'hémisphère droit.
Ce n'est que bien plus tard que la thèse d'une spécialisation du cerveau pour la musique a vu le jour. Bien sûr, je ne parle pas ici de processus de très bas niveau comme la perception de la hauteur, l'intensité, la durée, le timbre et autres paramètres du son très élémentaires, qui sont probablement partagés entre les différentes fonctions liées à l'ouïe.
Mais dès qu'on parle de mécanismes qui reposent sur certaines connaissances ou sur certaines caractéristiques de la structure étudiée phonologie, syntaxe, sémantique pour le langage, organisation rythmique ou tonale pour la musique, je pense que la plupart d'entre eux sont spécifiques.
Autrement dit, la perception musicale partage des « composants élémentaires » avec celle du langage, mais pour ce qui fait l'essentiel de la compétence musicale, il s'agit de traitements spécifiques. L'une des manifestations les plus spectaculaires en est l'observation de troubles hautement sélectifs après un accident cérébral.
Vous étudiez des personnes qui sont incapables de reconnaître ou de reproduire une mélodie, ou qui n'ont pas le rythme, par exemple ?
Isabelle Peretz : Précisément. On appelle amusie n'importe quel trouble dans les habiletés musicales d'origine neurologique. Ces troubles sont très variés et peuvent concerner de façon indépendante ou simultanée différents aspects de la compétence musicale : impossibilité de reconnaître une mélodie, impossibilité de la reproduire, mauvaise perception du rythme, insensibilité ou aversion pour la musique, etc. Comment définir ce qui est spécifique à la musique ?
Nous avons observé suffisamment de cas de troubles limités à la musique chez des victimes de lésions cérébrales pour pouvoir avancer l'hypothèse que les différentes fonctions liées à la compréhension musicale sont spécifiques et localisées. Par exemple, j'ai observé qu'une lésion cérébrale pouvait entraver la reconnaissance d'airs connus, comme l'air de Frère Jacques chanté sur « la-la-la », mais préserver la reconnaissance des paroles de la même chanson.
Dans ces cas d'amusie sans aphasie [1], la reconnaissance des chansons familières peut encore se faire sur la base des paroles mais non de la musique. Il s'agit bien d'une atteinte du cerveau musical. La source du problème est bien souvent la perte de la capacité à décoder les variations de hauteurs musicales. Une personne qui n'a que le rythme à sa disposition, parce que la mélodie n'a plus de sens pour elle, est incapable de reconnaître des airs familiers sur cette seule base. Le rythme ne suffit pas. Perdre le sens de la hauteur musicale signifie souvent perdre le sens musical, du moins dans notre système musical occidental.
Les troubles qui affectent le sens du rythme sont plus rares, mais ils existent aussi. En multipliant les études, nous sommes aujourd'hui en mesure de dire que la plupart des circuits neuronaux essentiels à la musique se trouvent dans les zones supérieures des lobes temporaux, à proximité des zones de la perception auditive, qu'ils y côtoient les réseaux du langage mais ne se confondent pas avec eux. Anatomiquement, musique et langage sont séparés.
Vous allez même plus loin en posant que l'amusie peut être congénitale et donc commandée par une anomalie génétique ?
Isabelle Peretz : C'est l'aboutissement logique de la démarche, mais nous devons d'abord identifier des anomalies neuro-anatomiques systématiques associées aux différentes lacunes cognitives. C'est ce que nous avons commencé à faire en recherchant des personnes amusiques de naissance, sans lésion cérébrale connue. Certains cas avaient été mentionnés dans la littérature mais il n'y avait jamais eu d'étude scientifique.
Le plus célèbre était sûrement Che Guevara, qui ne pouvait ni reconnaître l'hymne de son pays ni distinguer un tango d'une salsa. On pensait que ce genre de cas résultait d'un manque de culture ou d'un déficit auditif. Or, d'un point de vue théorique, l'amusie congénitale est une affection qui doit logiquement exister dès que l'on considère que la musique est organisée de façon modulaire* et autonome.
Si des circuits spécifiques existent, ils peuvent être défaillants. Exactement comme on rencontre des troubles spécifiques du langage : dyslexie, dysphasie, etc., troubles comparables à ceux de l'amusie mais sans lien avec elle.
Mais les troubles du langage sont systématiquement identifiés par le système éducatif, tandis que pour recruter nos amusiques, nous avons dû beaucoup chercher. Cette affection ne peut pourtant pas passer inaperçue de ceux qui en souffrent : même s'ils ignorent qu'ils chantent faux, ils seront vite informés par les autres.
Nous avons réussi à trouver des amusiques non accidentels, à rapprocher leurs troubles de ceux des amusiques accidentels, et je prends la position forte de dire que leur trouble est congénital et correspond à une anomalie neurologique. Maintenant il faut la trouver ! Je pense que dans un an nous aurons la réponse.
Nous sommes en train de travailler avec eux en neuro-imagerie, ce qui permet de corréler des états neuro-anatomiques et des problèmes fonctionnels.
Si l'amusie est congénitale, elle doit avoir un caractère héréditaire ?
Isabelle Peretz : Bien sûr. Nous étudions les familles des amusiques pour essayer de pister la présence d'un trait héréditaire.
La première étape consiste à s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une attitude familiale, c'est-à-dire que la musique ne faisait pas l'objet d'un refus ou d'un rejet parental ou religieux. Pour pouvoir écarter cette explication dite « environnementale » de l'amusie, il fallait s'assurer que tout le monde n'était pas atteint dans la même famille.
Par chance, les familles québécoises des années cinquante, sur lesquelles nous travaillons ici, à l'université de Montréal, étaient très larges il n'est pas rare d'avoir 6 à 8 frères et soeurs. Nous avons pu constater que dans toutes les familles qui entourent un ou une amusique, il y a à peu près la moitié de la fratrie qui est « normale ». Nous comptons d'abord bien documenter l'aspect familial de l'amusie. Ensuite nous aimerions bien nous lancer dans la recherche du ou des gènes responsables. Mais c'est chercher une aiguille dans une botte de foin.
Il n'empêche que l'habileté en cause, qui semble liée à un déficit de la perception de la hauteur des sons, est apparemment fortement héréditaire. Dennis Drayna des NIH de Rockville, aux États-Unis, et ses collaborateurs ont récemment publié une étude dans Science [2] qui montre que l'habileté à détecter une « fausse note » dans une mélodie est déterminée génétiquement.
Comme nos amusiques sont tous déficients dans ce type de test, nous sommes relativement sûrs de mettre le doigt sur une habileté musicale fondamentale et héréditaire.
Les amusiques sont-ils privés des émotions qu'apporte la musique ?
Isabelle Peretz : Là encore, les cas diffèrent. Certains sont insensibles à la musique et disent qu'ils ont l'impression d'écouter un discours dans une langue étrangère. D'autres sont fortement importunés et ne peuvent la supporter. D'autres encore sont parfaitement capables d'apprécier un morceau musical, même s'ils ne peuvent le distinguer d'un autre. Nous pensons que l'émotion musicale emprunte des voies séparées de son évaluation cognitive. Encore une fois, les structures cérébrales sont spécifiques.
Ainsi une femme atteinte d'amusie accidentelle peut-elle dire en écoutant l'Adagio d'Albinoni qu'elle n'est plus capable de reconnaître : « Comme cette musique est triste. Elle me fait penser à l'Adagio d'Albinoni. » La cognition est déficiente, mais l'émotion reste intacte.
Mais il y a beaucoup plus troublant au sujet des émotions musicales. Grâce à la tomographie par émission de positons, Robert Zatorre et Anne Blood, à l'Institut neurologique de Montréal, ont montré que des sujets en train d'écouter leur musique préférée présentent une activation des régions cérébrales impliquées dans la motivation et le plaisir, régions similaires à celles qui, chez l'humain, s'activent à la dégustation de chocolat [3].
La musique éveille des régions cérébrales fondamentales du point de vue biologique, liées aux fonctions vitales de l'individu. Cela nous donne une ouverture vertigineuse sur le rôle qu'a pu jouer la musique dans l'évolution humaine.
Le plaisir intense procuré par la musique doit-il être le signe d'un rôle important ?
Isabelle Peretz : Oui, car on ne mobilise pas des mécanismes aussi profonds sans raison. Certains pensent que l'émotion musicale est directement reliée au plaisir sexuel. La musique serait un vecteur de séduction, et l'individu le plus doué musicalement aurait plus de chances de trouver des partenaires et de se reproduire. L'autre grande thèse, c'est que la musique procure un avantage adaptatif en termes collectifs. Par exemple : elle renforce la cohésion du groupe, elle régule les émotions.
Il y a aussi ceux, comme le linguiste Steven Pinker, qui pensent que la musique n'a aucun rôle actif dans l'évolution humaine et n'est qu'un épiphénomène, une « cerise sur le gâteau » [4] ?
Isabelle Peretz : Oui, bien sûr, et c'est très bien qu'il nous oblige à trouver des arguments. D'ailleurs, la position de Pinker est celle qui prévalait il y a à peine quinze ans. Tout le monde pensait que la musique était là « pour rien », comme un jeu de l'esprit sans fonction particulière. C'est parce que des signes s'accumulent prouvant l'importance du sens musical que les positions changent progressivement.
Mais la cause n'est pas encore entendue. Cependant, à mon sens, elle l'est autant que celle du langage, et c'est là-dessus que je veux insister d'abord. Pinker a pris la musique comme exemple d'« épiphénomène » par opposition au langage qui serait un instinct. Ma position, c'est de dire qu'il n'y a pas plus d'arguments pour attribuer un tel statut au langage qu'à la musique. Si le langage est un instinct, alors la musique l'est aussi car elle possède des caractéristiques comparables, et donc autant d'arguments aussi solides pour être qualifiée d'instinct que n'en a le langage. Les bases biologiques de cet instinct restent à consolider, dans les deux cas.
Mais n'a-t-on pas montré aussi que le cerveau des musiciens est conformé différemment de celui des non-musiciens, avec des zones plus développées ?
Isabelle Peretz : Si vous vous entraînez à jouer du piano jusqu'à devenir virtuose, vous allez modifier votre cerveau. Mais cela veut dire aussi que vous serez devenu un expert qui, contrairement au commun des mortels, consacre la majorité de son temps aux activités musicales. Un tel effet n'a jamais été observé pour le langage, que tout le monde manie couramment. La plasticité observée chez les musiciens ne veut pas dire qu'il n'existe pas un précablage, c'est-à-dire des configurations de base adaptées pour la musique, un réseau particulièrement propice pour traiter l'information musicale.
S'il apparaissait que la plasticité cérébrale était vraiment importante, à la fois en quantité et en qualité, cela pourrait entamer la position que je défends. Je serais vraiment très étonnée qu'il n'y ait aucune structure innée pour la musique, mais il est trop tôt pour en être sûr. Qu'on ne puisse pas nier l'organisation modulaire de la perception musicale me semble presque acquis. Qu'on ne puisse pas nier son aspect inné sera un peu plus long à établir. C'est déjà un énorme progrès que la musique soit devenue un objet d'étude à part entière. Le langage l'est depuis tellement longtemps !
Est-ce que certains posent la question des différences de perception dues aux déterminants culturels ?
Isabelle Peretz : Bien sûr ! C'est un sujet qui me passionne personnellement, mais qui est encore balbutiant. Par exemple, il est vraisemblable que les émotions musicales soient véhiculées de façon fort semblable à travers les différentes cultures. Il n'y a qu'une étude sur le sujet [5] et nous sommes en train d'en mener une autre, avec des Chinois récemment arrivés en Ontario. Les premiers résultats tendent à montrer qu'il existerait des universaux. Le rôle du tempo sur la perception émotionnelle, notamment, mais aussi, beaucoup plus étonnant, le rôle du mode majeur ou mineur.
Les Chinois, qui n'ont pas d'équivalent immédiat dans leur musique, peuvent reconnaître ces deux modes dans notre musique. C'est assez troublant. Bien sûr, il faut être conscient des difficultés méthodologiques de ces études. Il n'existe presque plus de culture sur Terre qui n'ait pas été influencée par la culture occidentale. Mais je pense qu'il faut persévérer car c'est ainsi qu'on pourra trouver des universaux.
On a beaucoup parlé de l'effet Mozart, à savoir une influence de la musique sur les capacités intellectuelles. Des classes d'enfants soumis à dix minutes de Mozart auraient mieux réussi leur test de maths que d'autres...
Isabelle Peretz : C'est bien dommage qu'on en ait parlé autant. Cette étude était vraiment très faible et n'a impressionné personne. L'effet Mozart est un simple effet d'éveil. Et si Mozart vous ennuie, ça ne marchera pas, il faut que vous soyez « accroché ». C'est donc un effet fragile, difficile à reproduire, et qui dépend de la sensibilité au stimulus. Écouter Mozart peut nous rendre plus vigilants mais pas nécessairement plus intelligents.
Propos recueillis par Elisa Brune
Par Isabelle Peretz
http://www.larecherche.fr/savoirs/entretien/isabelle-peretz-quete-du-cerveau-musical-01-05-2003-80369
-------------------------------------------------------------------------------------------------http://les-effets-de-la-musique.e-monsite.com/pages/ii-les-effets-physiques-et-psychologiques/b-les-effets-psychiques.html
B) Les effets psychiques
Après avoir montré les effets physiques de la musique, nous montrerons à présent des effets psychiques. La musique peut avoir de nombreux effets sur le mental de l'être vivant. Elle a des effets sur l’humeur, le comportement, le développement (du fœtus) et même sur les maladies.
Lorsque l’on écoute une musique les 2 aires auditives sont activées, mais aussi les aires impliquées dans la mémoire, la musique en fait sollicite une douzaine de circuits différents. Le rythme et les règles de l'harmonie ou du contrepoint sollicitent des zones de l'hémisphère gauche souvent attribuées au langage, en particulier à la syntaxe. Mais le timbre de l'instrument stimulerait plutôt l'hémisphère droit.
(Lorsque l’on écoute une musique douce et calme comme de la musique classique, l’aire du cerveau activée n’est pas la même que lorsque que l’on écoute du métal.)
(Lorsque l’on écoute une musique douce et calme comme de la musique classique, l’aire du cerveau activée n’est pas la même que lorsque que l’on écoute du métal.)
La musique a montré à travers diverses expériences qu’elle était responsable de nombreux effets bénéfiques sur l’être humain. Nous ressentons de nombreuses sensations lorsque l'on écoute de la musique, c'est le complexe hypothalamo-hypophysaire le responsable.Premièrement, la musique agit sur le système nerveux en faisant diminuer considérablement le stress et la fatigue. Lorsqu'une personne est stressée, le complexe amygdalien s'active. L'hypothalamus stimulé active l'hypophyse qui sécrète l'hormone ACTH, emmenée aux glandes surrénales. Le cortisol est libéré. Il vient augmenter la libération du glucose qui sera consommé par les muscles de l'individu sur le qui-vive. A l'écoute d'une musique apaisante le cortex auditif inhibe cette réaction en chaîne.
L’écoute d’une musique calme permet donc de diminuer le taux de cortisol, l’hormone responsable du stress.
En revanche lorsque l'on écoute une musique comme le métal c'est l’amygdale (lobe temporal), une zone responsable du sentiment de peur et d’anxiété, qui s’active .
Une musique comportant des disparités de rythme et des dissonances, comme le métal, augmente le stress, même lorsqu'elle est appréciée.
Le plaisir apporté lorsque l’on écoute de la musique est comparable à celui procuré lorsque l’on mange ou lorsque l’on consomme des substances psychotropes comme le tabac ou l’alcool par exemple. En effet cela s’explique par la production de dopamine qu’enclenche le cerveau. La dopamine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire une molécule chargée de transmettre l’information entre les neurones. Cette molécule est responsable de la sensation de plaisir. La dopamine est libérée dans le noyau accumbens, un ensemble de neurones situés dans l’amygdale cérébrale, ce noyau accumbens joue un rôle essentiel dans le système de récompense, de rire, de plaisir. La dopamine est certes libérée lors de l'écoute de la musique mais aussi avant, lors de la "phase anticipatoire", rien que l'idée d'écouter de la musique nous réjouis.
Molécule de dopamine
Lorsque l’on écoute une musique relaxante, l’hypophyse et l’hypothalamus sécrètent des endorphines, des neurotransmetteurs constitués de quelques acides aminés, elles ont des propriétés analgésiques, calmantes et euphorisantes, elles calment les douleurs, causent le sommeil, contrôle la respiration et réduisent également le stress. Les endorphines ont des vertus tellement apaisantes pour le corps qu’on les surnomme les « drogues naturelles ». Les endorphines sont généralement libérées après un effort sportif.
Une étude a d’ailleurs prouvé que la musique rendait plus calme. Dans le métro de Newcastle en Angleterre, les responsables de la sécurité ont remplacé la diffusion de musique rock par de la musique classique. Suite à cela il y a eu une baisse de moitié du vandalisme et des agressions.
L’ocytocine, une hormone également sécrétée par l'hypophyse, exacerbant la générosité, l’empathie et la confiance, rend plus facile la création de liens durables. Un taux élevé d’ocytocine se traduit donc généralement par un sentiment de bien-être et d’apaisement.
La sérotonine, également sécrétée par l'hypohpyse, appelée l’hormone de la sérénité agit sur la régulation de nos humeurs et la régulation du comportement alimentaire (satiété).
On peut donc dire que la musique peut parfois remplacer les médicaments.
Selon une seconde étude, la musique permet au gens d’être plus serviable. Cette étude a été menée par les psychologues Rona Fried et Leonard Berkowitz, de l'Université de New York, qui ont fait écouter à des étudiants trois types de musiques : une musique calme, une musique stimulante et une musique jugée « désagréable ». La musique calme était Songs without Words, Opus 19 n°1 en Mi mineur et Opus 38 n°4 en La majeurde Félix Mendelssohn ; la musique stimulante était un air de Duke Ellington (One o'clock jump) et la musique perçue comme désagréable était Méditations de John Coltrane.
Après l'audition, chaque étudiant pouvait rentrer chez lui, mais au moment où il s'apprêtait à le faire, l'expérimentatrice lui annonçait qu'elle avait un service à lui demander : il s'agissait de l'aider à réaliser un travail commandé par un professeur de l'université ; elle prétendait avoir très peu de temps, et sollicitait de l'aide pour se tirer de ce mauvais pas.
En l'absence de musique, 60% des étudiants ont consenti à l'aider. Après l'écoute de Mendelssohn, ce chiffre a atteint 90%, la musique stimulante ne produisant pas d'amélioration notable, et la musique désagréable provoquant une baisse de 15% des bonnes volontés. Une humeur positive activée par des stimuli extérieurs favorise l'assistance à autrui, tandis qu'une humeur négative a des effets contraires.
On apprend à parler une langue étrangère beaucoup plus rapidement si elle est chantée. L’apprentissage serait 3 fois plus rapide.
Il est également prouvé qu'un enfant ayant eu contact dès petit avec la musique s'intègre plus facilement dans la société et s'exprime autrement. Faire écouter de la musique au foetus encore dans le ventre de sa mère à partir de la 27ème(c'est là que l'appareil auditif commence à se former) apaise le bébé. Les émotions de la mère sont envoyées par voie hormonale au bébé.
La musique permettrait de :
- Entrer en communication avec votre enfant avant sa naissance.
- Stimuler la croissance du cerveau pendant la grossesse.
- Développer ses capacités de perceptions et ses attitudes émotives avant sa naissance.
- Lui faire connaître le monde extérieur avant même qu'il y soit confronté réellement.
- Mettre en valeur son développement moteur, y compris sa facilité à se déplacer, ramper, marcher, sauter, et courir.
- Améliorer ses capacités de langage, y compris le vocabulaire, la fonction d'expression et la facilité de communiquer.
- Lui présenter un monde rempli de choses différentes, de créativité, et de beauté esthétique.
- Mettre en valeur ses capacités sociales.
- Améliorer ses capacités de lecture, d'écriture, de développement logique et mathématiques ainsi que d'autres capacités scolaires dont la mémorisation.
- Contribuer à la mise en place de sa propre identité en tant qu'être unique
La musique et les rythmes nous entourent tout au long de notre vie. Ils ont des effets très importants sur le corps et l'esprit. Correctement utilisée, la musique peut aider le développement intellectuel de l’enfant.
- Entrer en communication avec votre enfant avant sa naissance.
- Stimuler la croissance du cerveau pendant la grossesse.
- Développer ses capacités de perceptions et ses attitudes émotives avant sa naissance.
- Lui faire connaître le monde extérieur avant même qu'il y soit confronté réellement.
- Mettre en valeur son développement moteur, y compris sa facilité à se déplacer, ramper, marcher, sauter, et courir.
- Améliorer ses capacités de langage, y compris le vocabulaire, la fonction d'expression et la facilité de communiquer.
- Lui présenter un monde rempli de choses différentes, de créativité, et de beauté esthétique.
- Mettre en valeur ses capacités sociales.
- Améliorer ses capacités de lecture, d'écriture, de développement logique et mathématiques ainsi que d'autres capacités scolaires dont la mémorisation.
- Contribuer à la mise en place de sa propre identité en tant qu'être unique
La musique et les rythmes nous entourent tout au long de notre vie. Ils ont des effets très importants sur le corps et l'esprit. Correctement utilisée, la musique peut aider le développement intellectuel de l’enfant.
Après avoir vu l’effet bénéfique de la musique sur le fœtus, nous verrons l’effet qu’elle peut avoir sur certaines maladies. Ce serait la musicothérapie qui permettrait, par le biais de la musique, de facilité la vie des patients atteints.
Des études ont prouvé l’efficacité de la musique sur l’anxiété et la dépression des patients. La musicothérapie moderne, née entre la Première et la Seconde Guerre mondiales aux Etats-Unis, tire parti du fait que certains patients réagissent fortement et spécifiquement aux stimuli musicaux. Elle peut ainsi s’avérer efficace pour traiter des troubles neurologiques divers. C’est un art de soigner par la musique. C’est, d’après BENENZON Rolando Omar, une "thérapie qui utilise le son et la musique sous toutes ses formes afin de rétablir, maintenir et améliorer la santé mentale, physique ou émotionnelle du malade". Il y a deux types de musicothérapie, la musicothérapie active, où dans ce cas c’est le patient qui joue un instrument (il peut ainsi se défouler et libérer toutes les tensions intérieures), et la musicothérapie réceptive, où ici c’est le musicothérapeute qui fait écouter de la musique au patient (le patient est calmé et peut laisser libre cours à son imagination, la musique fait très souvent resurgir des souvenirs et des émotions enfouis).
Tout d’abord nous parlerons de la maladie d’Alzheimer. La maladie d’Alzheimer est une maladie cérébrale qui détériore progressivement les facultés intellectuelles et les capacités d’adaptation. C’est une maladie neurodégénérative qui provoque la détérioration puis la mort des neurones.
L’objectif principal du musicothérapeute pour les patients atteints d'Alzheimer est de mobiliser des émotions, des sentiments et la mémoire du patient dans le but d’améliorer sa qualité de vie. La musique explore le domaine du non-verbal, le verbal étant souvent déficient ou lacunaire. Elle stimule ainsi d’autres circuits neurologiques que ceux utilisés dans la vie quotidienne et établit de nouveaux canaux de communication. Il s'agit donc d'une véritable rééducation qui sert également de lien entre le patient et son entourage. Le musicothérapeute a pour rôle de faire sortir le patient de son isolement en lui faisant écouter des musiques qu’il aime ou qu’il serait susceptible d’aimer. Il doit trouver les parties du cerveau qui n’ont pas été affectées par la maladie et les stimuler afin qu’elles ne soient pas affectées à leur tour.
Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont tendance à s’isoler à ne pas prêter attention aux autres, en séance de musicothérapie ils doivent s’ouvrir.
Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont tendance à s’isoler à ne pas prêter attention aux autres, en séance de musicothérapie ils doivent s’ouvrir.
Un des aspects intéressants de la pratique musicale et qu'elle active, certes, le lobe temporal, mais également d’autres aires du cerveau qui ne sont pas touchées par la maladie. Ainsi, le patient atteint d’Alzheimer pourrait, grâce à la musicothérapie, « compenser » les dégâts présents dans une certaine zone à l’aide d’une zone non atteinte. Deux hypothèses pour l'expliquer : la première est que la zone saine stimulée servirait à relayer les fonctions de la zone malade, comme discuté ci-dessus. La deuxième hypothèse est que la musique offrirait une nouvelle stimulation qui activerait les neurones de la zone atteinte, l'aidant ainsi à se réparer et à redevenir efficace.
Les patients atteints de cette maladie, arrivés à un certain stade, ne sont parfois plus capables de reconnaître un membre de leur famille ou de savoir en quelle année ils se trouvent, pourtant ils pourront toujours reconnaître une musique, leur mémoire musicale reste donc intacte. Certains patients ne savent plus leur propre nom mais ils arriveront toujours à rejouer un morceau de musique sur leur instrument. C’est leur mémoire sémantique, la mémoire des connaissances générales, qui s’est effacé mais leur mémoire musicale est restée inchangée. Ils peuvent même réagir à des musiques qu’ils ont entendues il y a très longtemps, des berceuses qu’on leur chantait.
Nous savons donc qu’en écoutant de la musique, les aires du cerveau liées à la mémoire s’activent, c’est pourquoi la musicothérapie permettrait de conserver plus longtemps ses aires. Lorsque les aires liées au langage sont elle aussi atteintes au point de ne plus savoir parler, jouer un instrument est une autre manière de communiquer, de faire passer ses émotions. La musique devient alors dans ces cas là un langage. Comme l'a dit Richard Wagner : "La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots."
Nous savons donc qu’en écoutant de la musique, les aires du cerveau liées à la mémoire s’activent, c’est pourquoi la musicothérapie permettrait de conserver plus longtemps ses aires. Lorsque les aires liées au langage sont elle aussi atteintes au point de ne plus savoir parler, jouer un instrument est une autre manière de communiquer, de faire passer ses émotions. La musique devient alors dans ces cas là un langage. Comme l'a dit Richard Wagner : "La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots."
Moi-même, j'ai eu la chance de pouvoir participer à une séance de musicothérapie avec des patients atteints de cette maladie. La séance durait 1h et 9 personnes y participaient à différents stades de la maladie (dont seulement un homme). Audrey Guevenoux, la musicohérapeute, plaçait les participants en fonction de leurs affinités et du dynamisme que chacun pourrait apportait à l'autre. Tout au long de la séquence, elle aura été souriante, active et joyeuse dans le but de motiver et d'égayer les patients. Certaines personnes à peine arrivées dans la salle, avaient le sourire aux lèvres, heureuses d'être là. Pour se saluer, la musicothérapeute commence par un "bonjour" chantant adressait à chaque personne qui doivent lui répondre en chantant. Une des femmes présente, qui ne semblait pas réaliser où elle se trouvait, un peu endormie, lorsqu'on lui a dit qu'on allait faire de la musique elle s'est immédiatement mise à chanter. Ensuite Mme Guevenoux a joué La marche Turque de Mozart au piano, un air gai et dynamique. Certains battent la mesure, fredonne la mémodie. Lorsqu'il est demandé de qui est le morceau, personne ne sait répondre pourtant ils connaissent tous l'air. A l'écoute du piano une dame ne réagissant pas beaucoup au début prend la parole et dit se souvenir avoir joué du piano étant petite. La musicothérapeute chante ensuite Le Temps des cerises de Yves Montand, une des participantes très atteinte par la maladie complètement inactive depuis le début, se met à chanter presque entièrement les paroles. Ensuite, son utilisées les percussions, tout d'abord Mme Guevenoux utilise un djembé pour jouer A la claire fontaine, une musique d'enfance, beaucoup la reconnaissent et chantent . Ensuite la musicotherapeute distribue des percussions à chaque personne. Certains, à la vue de l'instrument s'activent,ils ont l'air heureux. Durant l'écoute de la musique Besame mucho, chacun doit jouer de son instrument, presque tous jouent le jeu. Certains continuent même de jouer après que la musique ce soit arrêtée. Pour finir la séance, Mme Guevenoux joue du yukule tout en chantant un "au revoir", un par un ils doivent lui répondre en chantant également. J'ai trouvé cette séance de musicothérapie très intéressante et instructive, en effet j'ai vraiment pu remarquer que la musique avait un impact sur ces personnes et leur comportement.
Nous parlerons ensuite des personnes ayants subi un Accident Vasculaire Cérébrale et de l’avantage de la musicothérapie sur eux.
Les victimes de cette maladie ont perdu la propriété du langage, en effet l’hémisphère gauche, responsable du langage, est endommagé. En suivant une musicothérapie active, le patient utilise ses deux hémisphères, droit et gauche.
Durant la thérapie, le musicothérapeute apprend à son patient a formé des rythmes, des mélodies, il chante au lieu de parler.
Sur cette IRM (d'un homme ayant subi un AVC qui pratique la musicothérapie), nous remarquons qu'avant la musicothéapie, le centre d'activité se situé dans l'hémisphère droit du cerveau, alors qu'après la musicothérapie il se trouve dans l'hémisphère gauche, l'hémisphère qui a été endommagé. Et c'est grâce à l'hémisphère gauche que l'on parle, c'est donc là que la parole peut se reformer.
Mais ce n'est pas tout, la musicothéapie a également des effets bénéfiques sur la maladie de Parkinson, l'autisme, la dysléxie et d'autres maladies.
La musique est parfois même utilisée comme moyen de torture.
Dans une prison au Guantanamo, pendant plusieurs heures par jour, de la musique est diffusée à plein volume dans les cellules afin de briser psychologiquement les détenus. Les musiques jouées sont des musiques de métal ou de hard rock, elles sont jouées plusieurs fois à la suite à un volume maximum pendant parfois 20h. Les prisonniers sont donc très stressés, fatigués. Ce procédé permet d'affaiblir mentalement les prisonniers.
Un autre aspect négatif est également que la musique peut parfois entrer dans notre cerveau et ne plus vouloir en sortir, elle passe en boucle sans s'arrêter. Dans son livre Musicophilia, Olivier Sacks évoque les cas de quelques personnes pour qui la musique a des effets négatifs, presque néfastes. En effet, certaines personnes seraient sujets à des hallucinations musicales, qui font qu'ils entendent en permanence une même musique passée en boucle dans leur tête. Ces hallucinations, de plus, peuvent durer longtemps, parfois même plusieurs jours. Cela affecte la santé mentale et le sommeil de la personne. Olivier Sacks évoque également le cas de patients épileptiques qui, à l'écoute d'une quelconque musique, entraient dans des crises violentes.
Pour finir, nous allons prouver avec une expérience que la musique métal et la musique classique n’ont pas les mêmes effets sur les êtres vivants. Nous avons effectué une expérience avec 3 souris. Nous les avons mis une par une dans un labyrinthe en carton que nous avons crée, puis nous leur avons passé une musique classique d’abord puis une musique hard rock. Nous avons chronométré à chaque fois le temps qu’elles mettaient à parcourir le labyrinthe. La musique classique sélectionnée était Adagio d'Albinoni et la musique hard rock était Satan Prometheus de Gorgoroth.
Nous avons effectué un tableau récapitulatif du temps mis par chaque souris:
| Souris n°1 | Souris n°2 | Souris n°3 |
Musique classique | 23 secondes | 24 secondes | 12 secondes |
Hard rock | 1min22 | 1min58 | 1min02 |
Nous pouvons remarquer que les souris mettent plus de temps à trouver leur chemin lorsque c'est la musique dite "stressante" qui est jouée. Leur comportement n'est d'ailleurs pas le même, les souris semblent plus stressée, plus perdue que lorsque c'est la musique classique qui passe. Elles ont plus tendance à grimper sur les parois, parfois même elles rebroussent chemin, ou bien elles restent immobiles.
Cette expérience confirme donc bien que la musique a un réel impact sur le comportement, sur le mental des êtres vivants.
- Madame
- Oui
- J'ai une bonne ou mauvaise nouvelle...
- Watt ?
- Vous avez un juke box dans la tête .....
- Cool, Zattore la musique.
Des
pour AlgerSon
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Solidarité et liberté pour le peuple Karen!
On m'a parlé de ton pays comme d'une sorte de jardin fleuri
Où même les filles les plus jolies, elles savent se servir d'un fusil
Moitié en Sarong, moitié en Treillis, là bas au sud est de l'Asie
Oui même les filles les plus jolies, elles savent se servir d'un fusil
Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil
Sont les couleurs de Kawthoolei
Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil
Sont les couleurs de Kawthoolei
Mauvaises nouvelles, message radio, Le Slor contrôle tout Manerplaw
Bataille perdue pour la guérilla, Des soldats du général Bo Mya
Derrière toi la colline du Chien Devant toi l'avenir incertain
Mais tant que coulera la Nam Moeï Dans ton combat tu ne seras pas seul
Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil
Sont les couleurs de Kawthoolei
Rouge, blanc et bleu, tambour et soleil
Sont les couleurs de Kawthoolei
Sont les couleurs de Kawthoolei
Sont les couleurs de Kawthoolei
Kawthoolei.
Depuis que les Anglais ont quitté le pays en 1947, la Birmanie indépendante n'a pas tenu ses promesses d'autonomie faites aux ethnies et a plusieurs fois réprimé sauvagement leurs velléités d'indépendance. Cela a amené une partie des Karens à se réfugier dans les montagnes de l'Est où ils ont fondé, en 1950, un Etat indépendantiste appelé le Kawthoolei (prononcer "Kotoulé"), qui n'est pas reconnu par l'ONU.
En 1976 ils ont mis sur pied avec d'autres ethnies, le front démocratique national (NDF) pour se défendre contre les exactions du pouvoir birman. Ils ont aussi fondé le KNU (Union Nationale Karen, organisation politique à la tête de l'Etat Karen). Situé à la frontière tibéto-birmane, sa position géographique est particulièrement délicate. La junte militaire de Rangoon tente de refouler ce peuple insoumis hors de la Birmanie, mais il tomberait alors sous la domination chinoise.
En janvier 95, la situation s'aggrave pour les indépendantistes karen, qui subissent plusieurs défaites militaires face aux armées de la junte de Rangoon. En conséquence, les étudiants anti-SLORC se retrouvent sans cadres, sans instructeurs, sans sanctuaires. Heureusement, depuis les années 80, le Kawthooleï a trouvé une alliée de poids en la personne du prix Nobel de la Paix, Aung San Suu Kyi, récompensée pour sa lutte non-violente en faveur de la démocratie et son souci de réconcilier les régions et les ethnies fortement divisées du pays.
Paradoxalement, ce qui rend la situation de ce peuple extrêmement difficile, c'est qu'il refuse de produire de la drogue et d'en tirer profit comme le font les autres ethnies du "triangle d'or". L'impact du christianisme n'est certainement pas étranger à ce choix, 10 à 15 % de sa population est chrétienne.
Aujourd'hui, la situation de ce peuple de 7 millions de personnes reste préoccupante. Harcelé par le pouvoir birman qui bénéficie de l'aide indirecte de Total qui a des intérêts dans cette région, le peuple Karen a d'importants besoins humanitaires : nourriture pour les camps de réfugiés, médicaments, structures scolaires, ...
Le drapeau du Kawthooleï est rouge, blanc et bleu, avec un tambour et un soleil, voir le verso de la pochette de l'album…
Etat indépendantiste Karen non reconnu par l'ONU, en lutte contre la junte militaire birmane de Rangoon depuis plus de trente ans.
Nom donné à la tournée de LSD en 1996.
http://www.la-souris-deglinguee.com/lexique/kawthoolei.htm
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://neurologies.fr/files/2015/09/NE180_P212A214_COR.pdf
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http://www.art-13.ru/sites/default/files/musicophilia.pdf
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http://www.art-13.ru/sites/default/files/musicophilia.pdf
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1113
Mathématiques, sciences et musique - Une introduction historique
Éric Decreux. Ellipses Marketing, 2008, 301 pages, 24,50 €
Note de lecture de Martin Brunschwig - SPS n° 286, juillet 2009
« La musique est une pratique cachée de l’arithmétique dans laquelle l’esprit ignore qu’il compte. »
(Leibniz, cité p. 157)
Fidèles à leur réputation, les éditions Ellipses présentent un ouvrage érudit et documenté, dont le moindre intérêt n’est pas le thème, qui suscite tout de suite une certaine curiosité. Le travail d’Éric Decreux donne ainsi un bon aperçu d’un sujet original et peu traité, même si son approche historique présente un inconvénient : comme tous les ouvrages à la fois scientifiques et historiques (comme beaucoup d’ouvrages de vulgarisation sur l’astronomie, par exemple), on n’échappe pas à une description minutieuse et un peu redondante de toutes les « erreurs » commises au long des siècles, erreurs fécondes, certes, et qui nous ont conduits peu à peu à une compréhension toujours améliorée des phénomènes, mais erreurs tout de même !
Sur le fond, ce côté historique ne manque cependant pas d’intérêt : il est surprenant d’apprendre par exemple que musique et mathématiques ont cohabité depuis la plus haute Antiquité. On connaît peut-être l’importance de Pythagore (sa « gamme » est célèbre, et primordiale), mais Éric Decreux analyse pour nous très clairement tant son apport que celui de plusieurs de ses contemporains (comme Aristoxène). Les différentes étapes suivantes, du Moyen Âge à la Renaissance, aux « Lumières », puis au XIXe siècle à la modernité toute scientifique, et au monde d’aujourd’hui (exposé au début de l’ouvrage) sont retracées avec une clarté « universitaire1 », avec des chapitres ou des paragraphes sur les rôles, parfois méconnus dans ce domaine, de Descartes, Kepler, Gassendi, Galilée, Euler, Bernouilli, ou encore Helmoltz, dont l’auteur souligne le rôle décisif dans un long chapitre. (On pourrait être surpris par l’absence d’Herschel, « emblème » du « musicien-scientifique », mais après tout, ce n’était pas un théoricien).
L’auteur analyse ainsi de nombreux éléments assez pointus, et il faut un certain bagage scientifique pour goûter pleinement toutes les qualités de son travail, dont l’érudition et la clarté d’expression sont indéniables. Par contre, le titre présente une ambiguïté : le domaine étudié ici par les sciences et les mathématiques est parfois la musique, mais surtout le son, en fait.
Le côté « musical » le plus analysé est celui des notes et de leurs intervalles, mais par exemple un élément comme le rythme, dont l’étude pourrait a priori être éclairée par les mathématiques, est absent. Quant à l’évolution de l’histoire de la musique, qui aurait pu être mise en parallèle avec l’histoire des sciences, elle n’est évoquée que par un exemple, mais il est « spectaculaire » : D’Alembert aurait imaginé, deux siècles en avance, la possibilité d’utiliser des accords et des harmonies qui n’apparaîtront réellement qu’avec Franck ou Debussy ! Que se serait-il passé si les musiciens avaient un peu plus étudié (ou écouté) les savants de leur époque ?...
Il est logique que la science ait cherché à analyser les ondes sonores, le rôle exact de l’oreille, des résonateurs, ou même les technologies d’enregistrements et de restitution du son, et l’auteur nous décrit finement ce parcours. Mais pour une analyse « scientifique » de la musique, et surtout de l’émotion qu’elle nous procure, il me semble que la seule possibilité, qui fait l’objet d’ailleurs d’expériences novatrices depuis peu de temps seulement, est de s’orienter vers la psychologie et l’étude des émotions, pas le « décorticage » du son ou de la musique elle-même2.
On aimerait certes pouvoir aller un peu plus loin que Mozart enfant quand il disait « Je mets ensemble les notes qui s’aiment », mais prenons un exemple concret : ce livre explique très judicieusement les différences de perception entre consonances et dissonances, et les « vraies » raisons scientifiques de constater que notre oreille est « faite » pour préférer les consonances...
D’aucuns y verront sans doute un peu vite la raison pour laquelle la musique contemporaine leur paraît si difficile d’accès. Or, ce langage moderne (qu’il ne s’agit pas ici de juger), s’il utilise davantage les dissonances que par le passé, ne s’appuie pas seulement sur elles. Notons d’ailleurs que Bach ou Beethoven, par exemple, se sont abondamment servis de dissonances parfois brutales.
D’où vient alors que notre oreille, fonctionnant comme il est décrit « scientifiquement », les accepte tellement facilement que la dissonance n’est pour ainsi dire plus perçue en tant que telle ? La réponse tient sans doute au système tonal et au jeu qu’il permet entre les notes et les accords : ce système présente des rapports et des agencements entre les notes produisant des attractions, des attentes, et le phénomène « dissonance-consonance » se traduit plutôt en « tension-détente ». Une dissonance est, comme l’on dit, « résolue ». Ce n’est pas tant la dissonance qui peut heurter l’oreille dans la musique moderne que la suppression de sa résolution.
La science ne me paraît donc pas forcément la bonne porte pour expliquer ce mystère irrésolu, et sans doute culturel bien plus que scientifique : comment et pourquoi des sons agencés provoquent-ils joie, tristesse, énergie, recueillement, etc. etc. ?
Cet ouvrage se trouve ainsi contraint d’aborder son sujet quelque peu tangentiellement, ce qui n’enlève rien à l’intérêt qu’un musicien peut trouver à cet éclairage scientifique, ni au plaisir qu’un scientifique peut prendre à aborder le domaine musical ou sonore, sans oublier ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre, et qui bénéficieront d’un double éclairage.
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https://hal.inria.fr/file/index/docid/92961/filename/cel-33.pdf
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To cite this version: Patrick Gros. Introduction `a l’alg`ebre tensorielle. [Rapport de recherche] RT-0238, INRIA. 2000, pp.17.
https://hal.inria.fr/inria-00069934/PDF/RT-0238.pdf
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http://les-effets-de-la-musique.e-monsite.com/pages/ii-les-effets-physiques-et-psychologiques/a-les-effets-physiques.html
A) Les effets physiques
Les limites de perception humaine.
L'intérieur d'un studio d'enregistrement | 0dB |
Des murmures à 3m | 30dB |
L'ambiance d'un bureau | 45dB |
Une conversation à 1m de moi | 60dB |
Le seuil de fatigue | 75dB |
Le seuil de naucivité | 80dB |
Un concert de rock | 120dB |
Le seuil de douleur | 135dB |
le décollage d'une fusée | 200dB |
L'homme est capable d'entendre tout ce qui se situe entre 20H et 20000Hz.z .
Penchons nous sur les effets:
Dès le 5ème siècle avant Jésus-Christ les chinois ont découvert que chaque organe interne de notre corps vibre à un rythme qui lui est propre, et par conséquent qu'il est sensible aux sons de même fréquence. Ainsi la musique agit sur tout notre corps et non pas seulement sur notre système auditif.
*On a pu voir que, écouter de la musique trop longtemps à un volume trop élevé peut entrainer des pertes auditives!
"Plus fort, plus longtemps ... plus dangereu!"
Inconscient de notre capacité auditive nous les jeunes écoutons la musique de manière très élévée.Le volume atteind la plupart du temps entre 110 et 120dB (ce qui correspond omme on put le voir dans le tableau à un concert de rock). Après seulement 1h15 d'écoute à ce volume, une perte auditive peut être constatée.
*Plusieurs études montrent que dans le domaine sportif, la musique peut améliorer la performance, augmenter les capacités physiques et aider à mieux supporter la douleur. Cet effet est moins visible chez les sportifs de haut niveau, mais plus visible chez un sportif de niveau moyen.
Selon un test par des Américains réalisé en 1978 sur vélo ergonomique, une musique synchronisée favoriserait davantage l’endurance qu’une musique non synchronisée. Ces résultats sont à prendre avec précaution dans la mesure où les préférences musicales des personnes testées n’ont pas été prises en compte.
Une musique rapide fait oublier la fatigue et augmente les capacités physiques.
Une étude menée dans une université anglaise montre les effets positifs d’une musique rapide sur l’activité sportive. Lors d’un effort intensif, le sportif est capable de fournir plus d’effort s’il écoute de la musique rapide. L’expérience fut menée sur 24 candidats, hommes et femmes, soumis à un test d’effort sur bicyclette ergonomique dans des séances comportant de la musique lente (ML), de la musique rapide (MR), un changement de musique lente à rapide (MLR) et rapide à lente (MRL). Dans les deux dernières conditions, le rythme musical est changé lorsque les participants atteignent 70% de leur fréquence cardiaque de réserve. Les candidats doivent fournir un travail de plus en plus conséquent jusqu'à épuisement. Les résultats montrent une capacité nettement plus élevée en terme de charge de travail dans les conditions MLR ainsi qu’une meilleure efficacité de ce travail (le sportif est capable de fournir plus de travail pour une même fréquence cardiaque). Les chercheurs émettent l’hypothèse que la musique rapide détourne l’attention de la fatigue occasionnée par l’exercice. Plus le sportif est « distrait » par la musique, moins il sentira la fatigue et plus il sera capable de fournir des efforts.
Une autre étude réalisée aux Etats Unis en 1996 montre qu’écouter une musique au rythme élevé améliore les capacités physiques. Mills réalisa l’étude sur un groupe de 500 collégiens effectuant différents types d’exercices avec et sans musique. L’expérience montre une amélioration des capacités physiques pour le groupe travaillant en musique et plus particulièrement en musique au tempo élevé.
La musique Techno considérée comme dopante.
Des professeurs de Pennsylvanie ont fait passer un exercice physique à des enfants de 9 à 11 ans, à des adultes de 18 à 55 ans et à des seniors âgés de 60 à 80 ans. Les participants devaient faire du vélo d'appartement pendant deux minutes, et parcourir la plus grande distance pendant ce laps de temps. Certains pédalaient sur fond de musique techno, d'autres sur fond de musique douce, d'autres enfin dans le silence. La musique techno se révèle particulièrement « dopante » : alors qu'en l'absence de musique, les sujets ont effectué en moyenne 1,2 kilomètre, ils ont atteint 1,57 kilomètre avec de la musique douce, et 1,62 avec de la musique techno, cet effet ayant été observé aussi bien pour les enfants que pour les adultes, même les plus âgés.Une seconde expérience a révélé qu'en diffusant de la musique avant l'exercice, mais en l'arrêtant juste avant l'exercice, on obtient également une amélioration des performances sportives. Pour les chercheurs, le rythme de la musique prépare le corps à l'effort et à la résistance, ce que les fanfares militaires savent depuis la nuit des temps...
*La musique améliore les capacités psychomotrices (agilité, coordination, mobilité) et réduit la sensation de fatigue.
Dans une expérience menée au Japon sur un groupe de 16 femmes âgée de 43 à 57 ans pratiquant le « step » , des chercheurs Japonais ont relevé des effets positifs de la musique sur la forme, la fatigue et la coordination des mouvements. Les sujets soumis à de la musique aérobic ou à des chansons traditionnelles japonaises disent ressentir nettement moins de fatigue que lorsque l’exercice est pratiqué sans musique. Par ailleurs, en musique aérobic, les personnes testées montrent plus de vigueur et une meilleure coordination des mouvements
*La musique multidimensionnelle sur les cellules.
Durant des séminaires organisés entre 1992 et 1994, une étude sur les effets spécifiques de la usique multidimensionnelle et le corps s'est développée. Cette recherche montre que nos cellules « entendent la musique », qu'elles « vibrent », qu'elles « résonnent » et qu'il y a une interaction immédiate entre la circulation de notre énergie et la chimie de nos cellules.
Des prélèvements d'échantillons sanguins sont faits chez les participants volontaires avant et après une heure d'écoute de cette musique. L'analyse des échantillons sanguins révèle qu'une expansion du niveau vibratoire, provoqué par l'écoute de cette musique, déclenche une transformation au niveau de la cellule sanguine. Lors des prélèvements d'échantillons sanguins, les participants peuvent constater à l'oeil nu le « nettoyage » et « l'hyper oxygénation » de leur sang qui de rouge sombre (couleur du sang chargé de toxines) avant l'écoute, devient rouge éclatant (rechargé d'oxygène, lavé) après l'écoute de la musique.
→ On constate une augmentation du nombre des globules rouges, une hyper-oxygénation du sang, ainsi qu'une augmentation du nombre de globules blancs dénotant une action de nettoyage « anti-stress ».
La preuve en image:
Photo 1 Photo 2
Photo 3 :
Photo1: On voit un échantillon témoin de sang frais, sur lequel apparaît l'organisation normale du noyau d'un globule blanc (au centre de la diapo).
Photo2: Prélèvement sanguin effectué avant l'écoute de la musique multidimensionnelle et analysé 3 jours après. On constate l'éclatement du noyau, sa forme n'est plus reconnaissable.
Photo3: Prélèvement sanguin effectué chez la même personne, après 1h d'écoute de la musique multidimensionnelle et analysé 3 jours après. On constate au contraire que le noyau de la cellule a été préservé, sa forme, son information sont encore visibles.
C'est l'harmonisation énergétique causées par la musique multidimensionnelle qui ont permis un accroissement de l'ordre au niveau cellulaire et ont réduit l'effet de désordre ainsi que de vieillissement causé par le temps.
*Des recherches poussées sur les effets physiologiques de la musique nous montrent qu’elle agirait sur notre système nerveux sympathique lequel se conduit en quelque sorte comme un protecteur naturel de notre organisme en empêchant notre système nerveux sympathique, son frère jumeau, de s’emballer. Ses effets se font sentir par un ralentissement de nos rythmes respiratoire et cardiaque, par une diminution de la tension artérielle, une détente musculaire et par l’instauration d'un état de calme .
Certaines réponses physiologiques sont fortement influencées par la musique, dont la respiration et la tension artérielle. Il y aurait un rapport entre la respiration et la musique qui agit pour la ralentir et une réaction de diminution de la tension artérielle.
Mais c’est le rythme musical plutôt que le style de musique qui influencerait la respiration et le systè.me cardiaque. Un rythme lent provoquerait une respiration plus profonde qui diminue en même temps le rythme cardiaque et la pression artérielle. Un rythme musical plus rapide provoquerait un effet contraire. Il est ainsi démontré que, l’audition de mélodies apaisantes du stress, couplée avec une respiration abdominale lente, provoque, avec la pratique, une réduction de la tension artérielle
* Des étudiants d'une école de médecine américaine: University of Maryland. Comme tout le monde ne réagit pas de la même manière par rapport aux différents genres de musiques, les étudiants ont demandés aux participants de sélectionner les musiques qu'ils aiment ainsi que celles qu'ils n'aimaient pas.
L'étude montre également qu'écouter la musique que l'on aime, a un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire et un pouvoir sur les vaisseaux sanguins: elle régularise le fluc du sang, elle ajuste la coagulation. Et au contraire, écouter la musique que l'on trouve stressante réduirait les vaissaux sanguinset aurait un effet plutôt négatif sur le fluc du sang. La plupart des participants ont choisi comme musique les rendand joyeux, la musique country et beaucoup de chanson d'amour. Comme musique qui les stressent et les rend anxieux, le heavy metal.
Des chercheurs américains ont analysés une série d'études ayant porté sur les effets de la musique sur la santé, réalisées auprès de personnes ayant un problème cardiaque. Ils constatent que le fait d'écouter de la musique diminue l'hypertension et la fréquence des battements du cœur. Par rapport à des personnes cardiaques n'écoutant pas de musique, ceux qui se sont laissés charmer par une mélodie agréable pendant 30 minutes, ont vu leur tension artérielle diminuer, tout comme leur fréquence cardiaque.
Ceci est du au fait que la musique améliore la circulation sanguine. La musique stimule la sécrétion d'endorphine, une hormone qui agit sur les vaisseaux sanguins et provoque leur dilatation. En revanche, un morceau musical jugé désagréable ou stressant aura l'effet inverse avec un rétrécissement des vaisseaux, défavorables pour le cœur. Il faut donc choisir des mélodies agréables, joyeuses ou relaxantes. Après une chirurgie cardiaque, les personnes qui ont écoutés de la musique ont expliqués ressentir moins de douleur, par rapport aux personnes qui se sont reposés dans le silence.
*Des chercheurs japonais ont montré que écouter de la musique, augmente la quantité de calcium transporté vers le cerveau. Qui à son tour active la Dopamine, qui elle va donc diminuer la pression artérielle.
*Des chercheurs italiens affirment que l'écoute d'une mélodie douce entraîne un ralentissement des rythmes cardiaque et respiratoire, et fait chuter la tension artérielle. Les chercheurs ont recruté 24 participants d'âges semblables, dont la moitié avait une formation musicale avancée. Les 12 autres participants ont formé le groupe témoin. Tous ont dû écouter pendant 6 minutes des extraits comme: laNeuvième symphonie de Beethoven, du raga, Les Red Hot Chili Pepers, Vivaldi et Anton Webern (musicien allemand). L'écoute de musique rythmée a entraîné une accélération des rythmes respiratoire et cardiaque, tout comme une augmentation de la tension artérielle proportionnelle au tempo, et peut-être aussi à la complexité de la partition jouée.
Lorsque la musique s'arrêtait, le tout redescendait pour atteindre des taux parfois inférieur aux taux de départ. La musique plus douce, a eu l'effet inverse. Elle a notamment entraîné une chute du rythme cardiaque. L'effet le plus prononcé a été obtenu avec le raga. Les participants ayant une formation musicale se sont aussi révélés être plus réceptif à l'effet de la musique.
*Les effets de certains genre musicaux:
- La musique classique: elle favoriserait l'activité cérébrale et modérerai les battements du cœur. On la définie comme apaisante.
- Le jazz qui est plutôt joyeux et le blues plus mélancolique, ils augmentent ou diminuent les battements du cœur. On a vu que le blous ou le gospel accompagnaient les efforts des individus qui travaillaient dans les champs de coton
- Le rock classique et la pop sont stimulants, ils augmentent la fréquence cardiaque.
- Le punk, le heavy-metal, le hard-rock sont des musiques très excitantes à cause de leur tempo. Elles augmentent les battements du cœur et parfois les saccades.
- L'électro est stimulante car les basses très fortes obligent complètement le cœur à battre au même tempo. (Mettant les personnes qui vont en discothèque dans un état second. Cette effet est dû à la diminution du rythme cérébrale calqué sur la musique).
Parlons des expériences que nous avons effectuées:
* Nous avons vu que beaucoup d'études et d'expériences ont été effectués sur les effets de la musique sur le corps. Et nous nous sommes demandées, pourquoi pas nous? Pour les effets physique nous avons effectué deux expériences.
La première consistait à prendre plusieurs volontaires, et de mesurer leur fréquence cardiaque à l'aide d'une montre cardio fréquence sur une musique douce (nous avons prit une musique du film intouchable) puis sur une musique plus agressive (nous avons choisi Berzerk de Eminem). Nous devions comparer les résultats et en déduire si lorsque nous leur faisions écouter une musique calme puis une musique plus agressive leur fréquence cardiaque augmenterai.
Le résultat s'est avéré positif. Nous avons effectué le test dans le cas contraire, nous leur avons fait écouter une musique agressive puis une musique calme. Nous voulions voir si la musique douce réduirait la fréquence cardiaque de nos participants. Mais le résultat fut négatif.
VOLONTAIRES | MUSIQUE DOUCE | MUSIQUE AGRESSIVE |
Volontaire 1 | 79 pulsations à la minute | 86 pulsations à la minute |
Volontaire 2 | 73 pulsations | 80 pulsations |
Volontaire 3 | 103 pulsations | 114 pulsations |
Volontaire 4 | 81 pulsations | 85 pulsations |
Volontaire 5 | 87 pulsations | 92 pulsations |
Volontaire 6 | 79 pulsations | 84 pulsations |
Volontaire 7 | 108 pulsations | 114 pulsations |
* En ce qui concerne la seconde expérience, nous avons crée un circuit électrique qui permet de montrer les battements du coeur. On a put voir que la LED s'accélère en fonction du rythme cardiaque. Donc les battements du coeur "s'adaptent" à la musique. Dans cette expérience on peut voir que la musique douce fait baisser le rythme cardiaque (que l'on a pas pu voir dans l'expérience précédente).
Le montage est assez simple , il faut faire un premier circuit assez basique avec une ampoule qui laisse échapper de la lumière lorsque l'on met notre doigt dessus on place aussi le LDR au borne de l'ampoule , regarder à combien est la tension lorsque le LDR reçoit le maximum de lumière de l'ampoule grâce à un multimètre puis mettre une résistance de cette tension.
Dans le deuxième circuit on branche un générateur qui avec à une mollette on peut choissir la tension délivrée et une DEL . On relis les deux circuit , on place un carton près de l'ampoule pour que le LDR (=capteur de lumière ) ne capte que la lumière de l'ampoule . Grâce à notre montage les impulsions de sang délivrés dans le doigt transmettent plus ou moins de lumière ce qui fait clignoter la DEL ,pour plus d'information vous pouvez également regarder la vidéo de cette expérience sur youtube .
http://les-effets-de-la-musique.e-monsite.com/pages/ii-les-effets-physiques-et-psychologiques/a-les-effets-physiques.html
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Haut potentiel: ces esprits décalés qui boostent la société
Par Lucie Lavigne. Illustrations Caät Fradier.
Mis en ligne mercredi 17 décembre 2014, 11h16
Les personnes à haut potentiel ont un cerveau qui fonctionne à plein régime, une sensibilité exacerbée, et une impression de vivre perpétuellement en marge. Et si cette différence nourrissait la société de demain ?
Le cerveau d’un HP est en ébullition permanente. Les IRM effectuées sur ces personnes confirment cette forte activité, avec une multitude de connexions neuronales qui se traduisent par une pensée en arborescence : une idée en entraînant une autre, puis une autre... Alors que chez les non-HP, seule une zone spécifique du cerveau s’anime par fonction, par exemple celle du langage pour traiter une information.
Chez le surdoué, penser, c’est vivre. Il n’a pas le choix. Il ne peut arrêter cette pensée puissante, incessante qui, sans relâche, scrute, analyse, intègre, associe, anticipe, imagine, met en perspective… Aucune pause. Jamais. Alors, il pense sur tout, tout le temps, intensément. Avec tous ses sens en alerte, explique la psychologue et auteur de livres sur le sujet, Jeanne Siaud-Facchin (1). C’est un petit vélo qui tourne sans cesse dans la tête. J’ai toujours vécu à cent à l’heure, en utilisant ce petit vélo au maximum, ce qui m’a permis de créer mon école, confirme Véronique Meunier, 49 ans, qui a réussi à réaliser ses rêves malgré les critiques dont elle a fait l’objet.
Il y a vingt ans, elle a donc créé Les Ateliers de la Chaise Musicale, une école de musique bruxelloise, caractérisée par sa pédagogie différente, davantage axée sur des activités ludiques et créatives que sur un apprentissage basé sur la compétition. L’école proposant aussi un éveil musical dès l’âge de 7 mois. On me disait qu’un bébé n’en avait rien à faire de la musique, que je faisais cela pour l’argent, que c’était délirant. Et moi, j’étais convaincue qu’il s’agissait d’un moyen de renforcer les liens parents-enfants et d’un bénéfice à apporter aux petits.
Penser sur le mode Wikipédia
Cette arborescence de la pensée, c’est comme Wikipédia, explique encore la directrice de la Chaise Musicale. Je consulte le site pour comprendre un mot ou un événement, comme le krach boursier, et je me retrouve dans le fin fond de l’Australie dans les années 60, sans savoir comment j’y suis arrivée. Ce sont des hyperliens sur tout et c’est comme ça dans ma tête également. La comparaison avec la plateforme de cette encyclopédie participative en ligne est édifiante.
Les cerveaux des HP tournent non seulement à plein régime, mais ils créent aussi une multitude de liens entre les choses, que d’autres ne perçoivent pas forcément. Avec une difficulté qui consiste quelquefois à expliquer aux non-HP ce qu’ils perçoivent comme évident. Côté bonus, il s’agit d’un moteur qui leur permet d’être extrêmement créatifs, innovants et de se surpasser.
Quel est le bénéfice de cette différence ?
Une capacité à pouvoir travailler plus vite et facilement sur différents sujets à la fois. Cela me permet de produire plus au niveau professionnel. Mais je suis aussi très attentif à des détails que d’autres ne perçoivent pas forcément, avec une capacité à m’émerveiller facilement et un besoin de trouver sans cesse de nouvelles idées. J’ai tendance à un peu charger la barque pour ne pas m’ennuyer, explique Serge Ruyssinck, 48 ans, qui cumule son job de réalisateur à la RTBF à la gestion d’événements pour la chaîne et à des prestations pour Eurosport, à Paris.
Une sensibilité accrue
Il y a quelques années, Serge Ruyssinck a poussé la porte d’un centre d’évaluation des personnes à haut potentiel, parce qu’il se rendait compte de sa mauvaise gestion émotionnelle, particulièrement dans sa vie privée. Guère étonnant : l’hypersensibilité est l’une des caractéristiques de cette différence.Avant, je me laissais submerger par mes émotions.
Je n’acceptais pas que les autres soient moins rapides que moi, cela m’irritait lorsqu’on ne comprenait pas vite ce que je racontais, confie le réalisateur, qui estime s’être “ assagi ” en saisissant mieux les différences comportementales et émotionnelles propres aux HP. Aujourd’hui, son sens de l’empathie lui permet d’être à l’écoute de ses collaborateurs au niveau professionnel, mais aussi dans ses relations amicales. Un atout, selon lui. Mais pour en arriver là, il faut parfois avoir fait du chemin.J’étais quelqu’un de très empathique, une éponge à émotions, je ressentais la souffrance d’autrui, même s’il ne l’exprimait pas, explique de son côté Véronique Meunier, révélée HP dans la foulée d’une demande de diagnostic pour son petit garçon.
Depuis que j’ai pris conscience que cette sensibilité fait partie des spécificités des HP, j’ai réussi à développer des mécanismes de protection et ça, c’est extraordinaire, car je prends moins sur moi, avoue-t-elle.
Précurseurs du monde de demain ?
En dehors des politiciens ou artistes en tout genre, que deviennent les HP à l’âge adulte et qu’apportent-ils de différent à la société ? Tout dépend de l’âge de leur diagnostic. Lorsqu’ils prennent conscience de leur altérité cognitive et qu’ils l’acceptent, ils passent généralement par une phase de reconstruction de leur personnalité et réalisent alors de grandes choses dans leur domaine de prédilection. La révélation de leur douance joue souvent un rôle de catalyseur identitaire, ce qui leur permet d’avancer et d’entreprendre. Une personne à haut potentiel qui assume sa différence va être à l’avant-garde de la création, de la recherche, de l’innovation et des idées.
Pour être créatif, donc ne pas refaire systématiquement tout ce que les autres font, il faut être un peu rebelle et avoir un sens critique fort développé, ne pas croire tout ce que l’on nous dit. Le monde avance grâce à ces personnes aux idées hors du commun, qui voient des problèmes là où les autres n’en voient pas et qui imaginent des solutions. Les HP sont des gens qui veulent faire avancer le monde ou, au minimum, apporter leur pierre à l’édifice, y compris dans les domaines les plus anonymes. Mais ne nous cachons pas : il y a des “ nids à HP ”, notamment dans les milieux artistiques et médiatiques. La plupart des gens connus le sont, explique Thierry Biren.
QI élevé et HP, quelle différence ?
Les HP sont-ils des surdoués ? Ont-ils tous un QI plus élevé que la moyenne ? Selon le coach de l’association Douance, toutes les personnes dont le QI dépasse le score de 128 sont HP. Mais ce ne serait pas la caractéristique la plus importante à prendre en considération, car ce test d’intelligence très classique a été créé il y a un siècle pour servir de référence en la matière.
Il peut s’avérer réducteur et finalement laisser passer des HP entre les mailles du filet normatif.Une personne qui aurait 125 de QI sera par exemple exclue du diagnostic classique, alors que ces quelques points de différence ont quelque chose d’artificiel, puisqu’il s’agit d’une échelle établie au siècle dernier !, explique le coach. Cela ne signifie pas que cette personne n’est pas HP. C’est pourquoi je préfère utiliser les tests qualitatifs pour établir mon diagnostic.
L’image que l’on se fait du surdoué à lunettes qui réussit ses études haut la main ne correspondrait finalement qu’à un tiers des HP. Ce sont généralement ceux qui sollicitent davantage leur cerveau gauche, axé sur le langage, le raisonnement et l’analyse, alors que le cerveau droit (que deux tiers des HP sollicitent en premier) est associé aux émotions, à l’intuition et à la créativité.
La personne über-intelligente et efficace serait, en revanche, celle qui mobilise autant son hémisphère droit que le gauche avec, dans un premier temps, le débridement de la créativité qui s’enclenche, puis dans un second temps, la capacité d’exécuter point par point qu’elle a imaginé. C’est pour cela qu’il y a des juristes au Parlement qui font passer les propositions de lois imaginées par des politiciens dix ans auparavant !, commente Thierry Biren.
Dans la pratique, la plupart des femmes et hommes politiques sont HP, d’où les débats houleux qui les opposent, car ils ont forcément des idées différentes qu’ils veulent défendre. Par rapport à cette guéguerre sur la place à accorder aux tests de QI, la psychologue Jeanne Siaud-Facchin précise que l’on confond souvent l’intelligence et la performance, les compétences et la réussite, ainsi que le potentiel et l’efficacité intellectuelle. Alors que selon elle, être HP équivaut avant tout à un comportement psychoaffectif particulier et à une intelligence différente des autres.
La vie en décalé
Beaucoup de HP vous le diront : ils se sont toujours sentis en décalage par rapport aux autres, ce qui n’est pas forcément facile à vivre. Du coup, certains ont développé un “ faux-self ”, c’est-à-dire une adaptation de leur identité profonde pour se fondre dans la masse. Un effet caméléon, inhibiteur de leur douance et souvent mal vécu… J’étais en décalage permanent avec tout le monde et la société. Pour moi, haut potentiel rimait avec hautement perturbée ! Une impression d’être “ trop ” dans tout et que les choses n’étaient jamais simples avec moi.
J’avais la volonté de ne pas rentrer dans le rang, de ne pas rester prof dans le secondaire ou à l’académie, de ne pas obéir à des programmes qui ne me plaisaient pas, de pouvoir les créer moi-même. Je n’étais pas consciente que je faisais cela parce que suis HP, mais je savais que je voulais faire les choses autrement, explique Véronique Meunier. Des années plus tard, son école ne désemplit pas. Elle avait vu juste ! Et comme un zeste d’utopie ne fait jamais de mal, on peut se demander si le monde actuel ne serait pas en train de fonctionner un peu plus qu’auparavant selon des caractéristiques propres à l’hémisphère droit de notre cerveau, qui se traduisent actuellement par une envie croissante de changement sociétal, une dissémination de pratiques faisant appel à l’intelligence collective et à une débrouille créative ?
Certainement !, atteste Thierry Biren. J’irais même plus loin en rappelant que nous vivons dans un monde de plus en plus visuel, grâce aux nouveaux médias. On fait donc aujourd’hui davantage appel à des parties de notre intelligence que nous possédions déjà, mais qui n’étaient pas autant sollicitées auparavant.
Seul petit bémol : cette évolution n’est pas assez rapide pour ceux qui doivent encore s’adapter à un monde dont la logique de fonctionnement reste malgré tout celle de l’hémisphère gauche, de l’organisation et de la rationalité efficace… Une question de temps ?
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Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://cache.media.education.gouv.fr/file/Besoins_educatifs_particuliers/66/3/scolariser_les_eleves_a_haut_potentiel_255663.pdf
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Hexaflex Un outil thérapeutique dynamique: les 6 dimensions de l’ACT
La matrice de l’ACT thérapie « Hexaflex » comporte 6 dimensions, chacune joue un rôle dans le passage de la rigidité à la flexibilité psychologique.
Pour mieux comprendre l’impact de chacune d’elles, nous allons les aborder indépendamment et les décrire autant au niveau théorique que dans leur mise en pratique.
Le travail sur les dimensions de l’hexaflex permet d’augmenter la flexibilité au détriment de la rigidité. Il se fera entre autres au travers de l’usage des métaphores et d’exercices expérientiels afin de contourner les éventuels effets néfastes du langage. Pour mener cela à son terme, la thérapie d’acceptation et d’engagement englobe deux processus fondamentaux :
Ils regroupent les six dimensions explicitées ci-dessous, qui seront les cibles privilégiées d’intervention de l‘ACT.
Nous débuterons à chaque fois la dimension par une explication du principe qui réside du côté rigidité psychologique. Par soucis de concision, nous l’aborderons que succinctement pour consacrer plus d’espace et de temps à la dimension qui participe à la flexibilité psychologique. Pour les affamés et les curieux, vous trouverez tous les compléments (alimentaires) d’information dans les références qui seront indiquées en fin d’article.
La première dimension de l’hexaflex que nous allons aborder de manière totalement arbitraire sera la relation :
La notion d’évitement expérientiel correspond à des essais de se soustraire aux expérimentations psychologiques (pensées, émotions, sensations physiques), en essayant de modifier la forme, la fréquence, l’intensité ou l’exposition à ces évènements psychologiques (HAYES & al. 1996).
De l’autre côté, une notion différente placera plus la personne dans une perspective de flexibilité psychologique : cet élément est l’acceptation.
Butler er Ciarrochi (2007) la définissent de la manière suivante “Consentir à faire l’expérience d’évènements psychologiques (pensées, émotions et sentiments, souvenirs) sans avoir à les éviter ni les laisser influencer indûment son comportement.”
La notion de fusion cognitive fait référence à un contrôle excessif du langage (incluant ses pensées, ce que l’on dit ou entend dire par l’entourage) sur les comportements (Blackledge, 2007).
Le terme “défusion cognitive” trouve son origine dans la langue anglaise sous le vocable “to defuse”. Ce mot fait référence conjointement à la notion de désamorcer un piège et de dé-fusionner avec le langage.
La défusion cognitive est, donc, le procédé permettant à l’individu de prendre de la distance avec le contenu littéral de ses pensées pour les envisager comme des phénomènes psychologiques différents des expériences réelles.
L’ACT propose d’observer les évènements psychologiques à plusieurs hauteurs et dans des perspectives différentes. A ce niveau, il distingue « le Soi comme contenu » du « Soi comme contexte ». L’ACT aborde également le concept de soi comme processus que nous décrirons brièvement.
Le but consiste à accroître l’attention sur ce qui nous entoure autant que sur les évènements internes (sensations, pensées, émotions) sans se laisser emporter au moins par le flux du langage. Cette partie va aider le patient à centrer son attention sur l’instant présent lorsque cela va dans le sens de ses valeurs.
Les valeurs sont définies par les sphères de vie significatives (relationnelle, professionnelle, personnelle, etc.) du client.
Elles sont semblables à l’aiguille d’une boussole, elles fournissent une direction aux actions engagées.
L’action engagée consiste à motiver le client à poser des actions dans les sphères valorisées. L’engagement implique de se maintenir en mouvement vers les valeurs par un ensemble d’actions tout en accueillant les expériences internes désagréables.
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http://www.tikinagan.com/S.benard.pdf
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http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/les-surdoues-adultes-vus-par-une-49750
La Dr Perrine Vandamme, psychiatre :
La notion du Haut Potentiel chez le sujet adulte est encore bien peu abordée, et le plus souvent absente du schéma de compréhension et de décision du psychiatre qui reçoit en consultation un de ces sujets.
Qu’est-ce que la réalité ?
http://fr.wikihow.com/s'endormir-lorsque-l%E2%80%99on-n%E2%80%99est-pas-fatigu%C3%A9
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1ère Partie – »2ème Partie – 3ème Partie
« Il est facile et rapide de tomber amoureux, le vrai défi c’est de le rester »
Examinons ensemble quelques vérités qui semblent absolues au sein de notre société moderne sous l’angle de l’ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement)*.
Mythe de l’amour 1 – Le Partenaire Parfait
Êtes-vous encore à l’instar de Pénélope entrain de faire et défaire votre ouvrage en attendant que votre hypothétique Ulysse revienne de sa longue épopée ?
Croyez-vous qu’il existe quelque part dans ce monde attablé à une terrasse un être parfait qui vous attend ?
Êtes-vous persuadé qu’un jour une personne vous prendra par la main et que vous danserez ensemble sans difficultés ni obstacles pour le restant de vos jours ?
Si oui, peut-être ne savez vous pas qu’il y a un homme dans le costume de Casimir ou êtes-vous encore convaincu que celui qui mange la carotte durant la nuit de Noël est l’âne.
Il n’existe ni partenaire ni couple parfait, il n’y a que deux sortes de couples : ceux qui ont une relation merveilleuse et ceux que nous connaissons bien.
On vous propose ici de laisser de côté ces pensées de perfection profondément ancrées au sujet du couple parfait et d’examiner le comportement que votre partenaire devrait avoir pour être le meilleur au monde.
On vous propose également de prendre conscience de tous les jugements que vous avez à son égard ainsi que de l’ensemble de vos pensées négatives.
Prenez un moment pour observer l’effet de ceux-ci lorsque vous les laissez prendre le commandement.
Votre relation est-elle plus riche ou au contraire s’amenuise-t-elle ?
L’amour c’est mettre ensemble deux personnes qui ont des pensées et des sentiments différents, des attentes distinctes au sujet des choses de la vie.
Vouloir gommer ces divergences ne mènerait qu’à la frustration et à la déception.
Pour y faire face, il sera nécessaire de déployer une bonne communication, une capacité de négociation et surtout apprendre à « écouter » et à accepter les différences de l’autre :
« Il est important que j’apprenne à être d’accord avec le fait que l’autre ne soit pas d’accord ».
Mythe de l’amour 2 – Tu me complètes !
Je tiens à partager avec vous une vérité importante : « Vous êtes né complet ».
Mais votre esprit aime vous jouer des tours et accompli ce pourquoi il a été conçu : « porter un jugement autocritique ».
Ce fonctionnement a permis et permet encore à notre espèce de survivre. En interrogeant votre comportement, il rend possible un ajustement continuel à une certaine norme groupale.
En d’autres temps, être exclu du groupe était l’équivalent d’une mort certaine.
Votre cerveau vous prévient en permanence d’un potentiel danger dans l’optique de vous maintenir en vie.
Dès lors, lorsqu’il vous dit que sans l’autre la vie est difficile voire impossible, il ne fait que son travail de protection. Il vous bassinera en permanence à propos des manques, des doutes et de l’indécision que vous vivez au quotidien.
Cependant si vous êtes prêt à ne pas écouter tout ce qu’il vous raconte et à vous considérer comme un être entier et complet (même sans la présence de l’autre), vous pourrez développer une relation saine et épanouie avec votre partenaire.
Ce sentiment vous permettra de conserver une certaine indépendance, de rester fidèle à vous même, de vous affirmer, de refuser et même de demander ce dont vous avez besoin sans craindre le rejet et l’abandon.
Par contre, si vous choisissez de vous accrocher à cette pensée (que vous êtes incomplet sans l’autre) vous risquez de vous comporter comme une personne exigeante, dépendante et incapable de rester seule.
Mythe de l’amour 3 – L’amour devrait être éternel
Qu’est ce que l’amour ?
La majorité des gens répond à cela en disant que c’est un ensemble d’émotions agréables, de sensations positives qui vous font pousser des ailes…
Si vous pensez que l’amour est une émotion, dès lors l’amour ne peut être éternel car les émotions vont et viennent comme les nuages dans le ciel.
Bien entendu durant la période de lune de miel, au début d’une relation (entre 6 et 18 mois), les sentiments sont plus constants et les fluctuations moindres. Les partenaires se conduisent l’un envers l’autre et se perçoivent comme s’ils avaient consommé des psychotropes.
Pour certains, la fin de cette période sonne le glas de leur couple. C’est justement ici que se situe le « danger » d’une vue monolithique de l’amour.
Imaginons maintenant que l’amour est une action.
Nous l’avons vu, les sentiments amoureux vont et viennent au grès et au vent des humeurs et des caprices.
Lorsqu’on fait cette distinction essentielle, on peut poser un acte d’amour même lorsque nous sommes traversés par une émotion dite négative comme la colère.
Pour y arriver il faut s’ouvrir et laisser de la place à vos émotions sans les laisser vous envahir, cesser de penser que vous avez raison, qu’il/elle a tort ou que vous détenez la vérité.
Ensuite, reconnectez-vous aux valeurs importantes au sein de votre couple et posez un acte engagé.
Être capable de poser un acte d’amour même et surtout lorsque tout en nous nous pousse dans une direction contraire procure un réel sentiment de liberté.
La semaine prochaine nous vous proposerons un exercice expérientiel qui permettra de poser un premier pas vers l’action amoureuse.
by +David Vandenbosch, by +Zied Ben Soltana, et Noémie Ackerman
--------------------------------------------------------------------------------------------------Hexaflex Un outil thérapeutique dynamique: les 6 dimensions de l’ACT
La matrice de l’ACT thérapie « Hexaflex » comporte 6 dimensions, chacune joue un rôle dans le passage de la rigidité à la flexibilité psychologique.
Pour mieux comprendre l’impact de chacune d’elles, nous allons les aborder indépendamment et les décrire autant au niveau théorique que dans leur mise en pratique.
Le travail sur les dimensions de l’hexaflex permet d’augmenter la flexibilité au détriment de la rigidité. Il se fera entre autres au travers de l’usage des métaphores et d’exercices expérientiels afin de contourner les éventuels effets néfastes du langage. Pour mener cela à son terme, la thérapie d’acceptation et d’engagement englobe deux processus fondamentaux :
- les processus d’acceptation et de pleine conscience
- les processus de changement de comportement et d’engagement.
Ils regroupent les six dimensions explicitées ci-dessous, qui seront les cibles privilégiées d’intervention de l‘ACT.
Nous débuterons à chaque fois la dimension par une explication du principe qui réside du côté rigidité psychologique. Par soucis de concision, nous l’aborderons que succinctement pour consacrer plus d’espace et de temps à la dimension qui participe à la flexibilité psychologique. Pour les affamés et les curieux, vous trouverez tous les compléments (alimentaires) d’information dans les références qui seront indiquées en fin d’article.
La première dimension de l’hexaflex que nous allons aborder de manière totalement arbitraire sera la relation :
[size=16]1. Evitement expérientiel VS Acceptation.[/size]
La notion d’évitement expérientiel correspond à des essais de se soustraire aux expérimentations psychologiques (pensées, émotions, sensations physiques), en essayant de modifier la forme, la fréquence, l’intensité ou l’exposition à ces évènements psychologiques (HAYES & al. 1996).
De l’autre côté, une notion différente placera plus la personne dans une perspective de flexibilité psychologique : cet élément est l’acceptation.
Butler er Ciarrochi (2007) la définissent de la manière suivante “Consentir à faire l’expérience d’évènements psychologiques (pensées, émotions et sentiments, souvenirs) sans avoir à les éviter ni les laisser influencer indûment son comportement.”
[size=16]2. La fusion cognitive VS la défusion cognitive[/size]
La notion de fusion cognitive fait référence à un contrôle excessif du langage (incluant ses pensées, ce que l’on dit ou entend dire par l’entourage) sur les comportements (Blackledge, 2007).
Le terme “défusion cognitive” trouve son origine dans la langue anglaise sous le vocable “to defuse”. Ce mot fait référence conjointement à la notion de désamorcer un piège et de dé-fusionner avec le langage.
La défusion cognitive est, donc, le procédé permettant à l’individu de prendre de la distance avec le contenu littéral de ses pensées pour les envisager comme des phénomènes psychologiques différents des expériences réelles.
[size=16]3. Le soi comme contenu VS le soi comme contexte[/size]
L’ACT propose d’observer les évènements psychologiques à plusieurs hauteurs et dans des perspectives différentes. A ce niveau, il distingue « le Soi comme contenu » du « Soi comme contexte ». L’ACT aborde également le concept de soi comme processus que nous décrirons brièvement.
[size=16]4. Passé/Futur ou instant présent[/size]
Le but consiste à accroître l’attention sur ce qui nous entoure autant que sur les évènements internes (sensations, pensées, émotions) sans se laisser emporter au moins par le flux du langage. Cette partie va aider le patient à centrer son attention sur l’instant présent lorsque cela va dans le sens de ses valeurs.
[size=16]5. Les valeurs[/size]
Les valeurs sont définies par les sphères de vie significatives (relationnelle, professionnelle, personnelle, etc.) du client.
Elles sont semblables à l’aiguille d’une boussole, elles fournissent une direction aux actions engagées.
[size=16]6. Les actions engagées[/size]
L’action engagée consiste à motiver le client à poser des actions dans les sphères valorisées. L’engagement implique de se maintenir en mouvement vers les valeurs par un ensemble d’actions tout en accueillant les expériences internes désagréables.
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http://www.tikinagan.com/S.benard.pdf
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http://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/les-surdoues-adultes-vus-par-une-49750
La Dr Perrine Vandamme, psychiatre :
La notion du Haut Potentiel chez le sujet adulte est encore bien peu abordée, et le plus souvent absente du schéma de compréhension et de décision du psychiatre qui reçoit en consultation un de ces sujets.
Ceci, pour différentes raisons :
1/On en connaît de plus en plus sur la question des enfants précoces, au travers des problèmes de scolarité qu’ils peuvent rencontrer, ou des symptômes qui peuvent les amener dans les cabinets des psys. Leur devenir à l’âgeadulte reste par contre encore bien peu connu.
2/ Le Haut Potentiel n’est pas une maladie, et les psychiatres, contrairement aux psychologues qui sont formés à la question de l’intelligence, n’ont aucune formation, voire aucune idée sur le sujet…
3/ Enfin, la plupart des enfants à Haut Potentiel seront des enfants heureux, et deviendront des adultes heureux. Et ce, probablement d’autant plus que ce potentiel aura été détecté, expliqué, et accompagné pour aller dans le sens
de leur épanouissement.
Par contre, une fraction non négligeable de cette population, non détectée, ou bien ne bénéficiant pas d’un entourage familial ou éducatif adéquat, risquera de se trouver en situation de sous utilisation de ce Potentiel, avec une difficulté dans la construction de leur personnalité, et dans la capacité à trouver un équilibre de vie épanouissant.
Que risque le sujet adulte à HP non détecté au cours de sa vie, en termes de symptômes psychiatrique ?
-Chez les sujets qui ont pu optimiser leur potentiel, dans le sens de la réussite professionnelle ou personnelle :
1/ Un risque anxieux avant tout.
L’anxiété semble quasi constante chez le sujet à HP, liée entre autre à un pseudo-perfectionnisme. Toute son échelle de valeurs est en effet biaisée dans la mesure où, pour le sujet à HP, la norme, c’est la perfection.
L’anxiété sociale et relationnelle sera aussi communément retrouvée, car le sujet à HP non détecté n’a souvent pas conscience de son décalage par rapport à la moyenne, et aura tendance, surtout pour les femmes, à s’accorder peu de valeur.
Ce manque d’estime de soi, associé à une hypersensibilité émotionnelle (qui semble aussi très commune), seront des facteurs favorisants de décompensations dépressives.
2/ En aval du risque anxieux, un risque dépressif :
Trop d’activités, trop de projets, une hypersensibilité émotionnelle pouvant compliquer les rapports sociaux, des troubles du sommeil par incapacité à mettre sa tête au repos, et c’est le syndrome d’épuisement classique, qui est
une dépression qui se manifeste notamment par une incapacité brutale à penser.
Comme le sujet à HP présente un idéal du Moi très élevé (voire en plus un Surmoi très rigide…), et une fâcheuse tendance à vouloir dépasser ses limites, ce tableau dépressif pourra être subit, et surtout très mal toléré sur le plan
narcissique, avec des risques de mise en danger important.
–Les sujets qui n’ont pas pu utiliser leur potentiel dans le sens de la réussite sont plus difficiles à détecter en consultation psychiatrique, alors même qu’ils sont souvent en grande souffrance du fait de la sous-utilisation de leur intelligence.
Indéniablement, Haut Potentiel rime avec excès. Excès de sensations, excès de stimulations, excès de pensées, excès de sentiments, mais surtout excès d’énergie.
Ces personnalités sont excessives, avec toutes un style différent, conditionné par le tempérament, qui est une donnée innée, et canalisées par ce qui aura été proposé par l’environnement.
Si l’environnement a été ouvert, curieux, tolérant et stimulant, mais aussi cadrant, l’énergie est canalisée sur une multitude de rails…
Dans le cas contraire, l’excès d’énergie reste « coincé » à l’intérieur du sujet, et se retourne contre la personne. Ce qui produit une inhibition en surface, et la création de voies de sortie pathologiques de l’énergie en excès, au travers de symptômes, et ce d’autant plus que le milieu familial aura été pathogène ou non sécurisant.
On retrouve là en premier lieu des symptômes anxieux et pseudo-obsessionnels, avec une dispersion de la pensée, des raisonnements obsédants, voire de vraies obsessions idéatives (la pensée classiquement décrite chez
le sujet à HP comme arborescente perd –ou bien n’a jamais développé- son système de priorités et de tâches subalternes, et devient confuse et « douloureuse »).
On trouve aussi un risque addictif, soit à des produits (cannabis et alcool préférentiellement), mais aussi des addictions comportementales comme des Troubles du Comportement Alimentaire, l’addiction à internet, ou tout
simplement une addiction à la rêverie qui est en fait vivre sa vie en rêve, sans obstacles ni contraintes… Ces addictions ont pour fonction de permettre au sujet de se « vider la tête » face à une pensée qu’il n’arrive pas à canaliser et utiliser correctement.
Lorsqu’un adulte ou un adolescent de ce type arrive dans le cabinet d’un psychiatre, le psychiatre ne voit que la surface, l’inhibition ou les symptômes, et seule une attention particulière permettra de suspecter le HP caché. D’où
un sacré risque de passer à côté d’une donnée centrale de la problématique, et de ne proposer qu’une prise en en charge partiellement efficace
Alors, comment rendre la vie plus belle aux sujets à Hauts Potentiels adolescents et adultes ?
Le déroulement est en fait le même que pour l’enfant précoce qui rencontre un psychologue, et s’organise autour de trois étapes :
1/Tout d’abord, il faut savoir reconnaître le Potentiel
Puis il faut transmettre au patient cette idée, et lui dire que cette hypothèse sera prise en compte dans la prise en charge, ce qui nécessite un peu d’assurance et de persévérance face à des patients parfois incrédules ou sceptiques, jusqu’à ce qu’ils arrivent à se l’approprier.
Reconnaître le Haut Potentiel, veut dire aussi faire une relecture du parcours du sujet, et déterminer en quoi ce potentiel a pu être un plus ou un frein dans la réalisation de son épanouissement.
Et cela veut enfin dire les encourager à assumer cette différence.
2/ La deuxième étape est de leur expliquer comment ils fonctionnent. Comment canaliser leur intelligence et leur énergie pour sortir de l’inhibition, des obsessions, comment arriver à se vider la tête pour retrouver le sommeil.
Comment aussi retrouver un plaisir à utiliser son intelligence, là où penser est souvent devenu une contrainte, voire une torture.
Une approche en thérapie corporelle associée (relaxation, psychomotricité) sera souvent conseillée.
3/La dernière étape sera de les remotiver, autour de la reprise d’études, de projets professionnels, autour d’un projet artistique ou créatif.
Toutes les idées, leurs idées sont bonnes à prendre, car on sait bien qu’un sujet à Haut Potentiel motivé aura les moyens de réussir ce qu’il entreprend.
Alors bien sûr il y a aussi le reste du travail psychiatrique et psychothérapique, en gardant à l’esprit que ce travail ne pourra produire de bons résultats chez le sujet HP que dans un cadre particulièrement interactif et explicite.
Dr Perrine Vandamme, mai 2011
--------------------------------------------------------------------------------------------------Qu’est-ce que la réalité ?
Soixante ans après l'affirmation de Wolfgang Pauli (l'un des fondateurs de la physique quantique) : « la formulation d'une nouvelle idée de la réalité est la tâche la plus importante et la plus ardue de notre temps », le physicien Basarab Nicolescu nous le rappelle : « cette tâche est toujours inaccomplie ! »
Si le réel apparait comme ce qui « est », la réalité, elle, n'est que le miroir de l'être, son reflet. Le reflet est ressemblant, certes, mais non identique. Pour Nicolescu, « la réalité est ce qui résiste à nos représentations, donc en tentant de définir la réalité, nous touchons aux limites de la science, notamment la non conciliation entre théorie de la relativité et mécanique quantique ».
La réponse se trouve, selon nos chercheurs, dans l'existence de niveaux de réalités différents : les sciences physiques ont chacune leur propre cohérence, leurs propres lois. Puisque certains principes semblent se contredire, c'est qu'il existe une discontinuité de ces lois, et donc différents niveaux de réalités.
Grâce à ces différents niveaux de réalité, une explication globale et cohérente de tous ces phénomènes voit le jour et le principe hermétique « tout ce qui est en haut et comme ce qui est en bas » se trouve confirmé. L'astrophysique rejoint la physique des particules et par delà la sphère de l'observation, de la mesure, transparait celle du sens.
Extrait tiré du site http://www.baglis.tv
Intervention de Basarab Nicolescu, dans le cadre du Colloque « Les nouvelles logiques du vivant », organisée par l'Université Interdisciplinaire de Paris et la Fondation Denis Guichard le 12 aril à l'Espace Bellechasse à Paris.
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http://basarab-nicolescu.fr/BOOKS/Theoremes_poetiques.pdf
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http://basarab-nicolescu.fr/BOOKS/TDRocher.pdf
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http://ciret-transdisciplinarity.org/ARTICLES/Recours_au_poeme.pdf
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"Déterminisme: tout événement est déterminé par des causes, en vertu du principe de causalité.
Géométrie non commutative: géométrie développée par le mathématicien français Alain Connes et qui s’intéresse aux objets non commutatifs, c’est-à-dire que l’ordre des termes dans une opération n’est pas neutre. Rappel : en algèbre, la commutativité est l’opération dont le résultat n’est pas modifié quand on change (permute) l’ordre des facteurs ou des termes, comme l’addition et la multiplication.
Indéterminisme macroscopique: des événements macroscopiques se produisent sans que toutes leurs causes soient déterminées par les conditions initiales.
Physique quantique: elle explique le monde de l’infiniment petit (à l’échelle atomique), contrairement à la physique « newtonienne », qui explique physiquement le monde à l’échelle macroscopique (la pomme qui tombe de l’arbre...).
À cette échelle, la matière n’est pas aussi solide qu’on pourrait le croire, mais se comporte au contraire plutôt comme une onde de potentiels.
Rétrocausalité: causalité s’exerçant à rebours du temps.
Théorie du chaos: elle traite des systèmes dynamiques rigoureusement déterministes, mais qui présentent un phénomène d’instabilité appelé « sensibilité aux conditions initiales » qui les rend non prédictibles en pratique. Le fameux « effet papillon » en est une illustration.
Théorie des cordes: tentative d’unification de la relativité générale et de la mécanique quantique. Selon cette théorie, les composantes de la matière les plus fondamentales de notre Univers ne sont plus des particules, mais de minuscules cordes vibrantes.
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Les affirmations extraordinaires demandent des preuves extraordinaire
Favoris
● Si un gars me dit "Chez moi j'ai une grenouille". Je le crois volontiers.
● Si le gars me dit "Chez moi j'ai une grenouille qui parle." Là je veux la voir pour le croire.
Dans le 1er cas il n'y a rien d'extraordinaire, Un simple témoignage c'est une preuve très faible, mais après tout "il a une grenouille, la belle affaire". Si il me le dit je le crois, je n'ai pas de raison de douter.
Le 2nd cas est beaucoup plus étonnant. Je ne vais pas me contenter de sa parole.
J'exigerais surement de voir ça pour de vrai avant d'y croire.
Si il refuse de me la montrer en en déplorant que je ne lui fasse pas confiance, c'est son affaire.
Tout le monde se considère comme étant ouvert d'esprit, prêt à accepter des idées nouvelles même si elles bousculent sa conception du monde, même si il lui faut revoir tout ce que je croyais savoir auparavant.
A contraire, quelqu'un de fermé d'esprit ca ressemblerait un peu à ca.
Mais il y a deux écueils à éviter, le dogmatisme , et le relativisme.
Accepter toute idées nouvelles par principe, sans les évaluer
est aussi idiot que de refuser toute idée nouvelle par principe, sans les évaluer,
Il est bon d'être ouvert d'esprit, mais pas au point que son cerveau finisse par tomber par terre ...
Entre le Dogmatisme et le relativisme, il me faut une méthode de sélection, pour évaluer les information, les comparer, rechercher les raisons que j'aurais de les inclure dans ma vision du monde, ou de les rejeter.
Ce Tamis, c'est un certain esprit critique, que l'on possède tous naturellement. On peut chacun avoir sa propre méthode de tri, mais étonnamment il y a une metrhode fait globalement consensus.
Il y a finalement peu de débat sur les grandes lignes du processus de sélection.
comparer les indices,
évaluer les preuves,
remonter à la source de l'information,
éviter les hypothèses superflues.
construire des modèles et les tester contre la réalité.
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Favoris
● Si un gars me dit "Chez moi j'ai une grenouille". Je le crois volontiers.
● Si le gars me dit "Chez moi j'ai une grenouille qui parle." Là je veux la voir pour le croire.
Dans le 1er cas il n'y a rien d'extraordinaire, Un simple témoignage c'est une preuve très faible, mais après tout "il a une grenouille, la belle affaire". Si il me le dit je le crois, je n'ai pas de raison de douter.
Le 2nd cas est beaucoup plus étonnant. Je ne vais pas me contenter de sa parole.
J'exigerais surement de voir ça pour de vrai avant d'y croire.
Si il refuse de me la montrer en en déplorant que je ne lui fasse pas confiance, c'est son affaire.
"Ce qui est affirmé sans preuve,
peut être rejeté sans preuve."
Tout le monde se considère comme étant ouvert d'esprit, prêt à accepter des idées nouvelles même si elles bousculent sa conception du monde, même si il lui faut revoir tout ce que je croyais savoir auparavant.
A contraire, quelqu'un de fermé d'esprit ca ressemblerait un peu à ca.
Mais il y a deux écueils à éviter, le dogmatisme , et le relativisme.
Accepter toute idées nouvelles par principe, sans les évaluer
est aussi idiot que de refuser toute idée nouvelle par principe, sans les évaluer,
Il est bon d'être ouvert d'esprit, mais pas au point que son cerveau finisse par tomber par terre ...
Entre le Dogmatisme et le relativisme, il me faut une méthode de sélection, pour évaluer les information, les comparer, rechercher les raisons que j'aurais de les inclure dans ma vision du monde, ou de les rejeter.
Ce Tamis, c'est un certain esprit critique, que l'on possède tous naturellement. On peut chacun avoir sa propre méthode de tri, mais étonnamment il y a une metrhode fait globalement consensus.
Il y a finalement peu de débat sur les grandes lignes du processus de sélection.
comparer les indices,
évaluer les preuves,
remonter à la source de l'information,
éviter les hypothèses superflues.
construire des modèles et les tester contre la réalité.
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Comment s'endormir lorsque l’on n’est pas fatigué
3 parties:Détendre votre corpsDétendre votre espritPrendre des habitudes qui vont vous aider à vous endormir
Vous devez vous coucher de bonne heure ou alors vous voulez faire une sieste, mais pour une raison inconnue, vous n'avez pas envie de dormir. Il existe de nombreuses astuces pour détendre votre corps et votre esprit pour pouvoir vous endormir plus facilement. S'il vous arrive constamment de ne pas pouvoir vous endormir lorsque vous n'êtes pas fatigué, vous pouvez aussi changer vos habitudes pour rendre le moment de vous endormir le soir plus facile, même si vous avez encore les yeux grands ouverts. Lisez la première étape ci-dessous pour savoir comment faire.
Partie 1 sur 3: Détendre votre corps
1
3 parties:Détendre votre corpsDétendre votre espritPrendre des habitudes qui vont vous aider à vous endormir
Vous devez vous coucher de bonne heure ou alors vous voulez faire une sieste, mais pour une raison inconnue, vous n'avez pas envie de dormir. Il existe de nombreuses astuces pour détendre votre corps et votre esprit pour pouvoir vous endormir plus facilement. S'il vous arrive constamment de ne pas pouvoir vous endormir lorsque vous n'êtes pas fatigué, vous pouvez aussi changer vos habitudes pour rendre le moment de vous endormir le soir plus facile, même si vous avez encore les yeux grands ouverts. Lisez la première étape ci-dessous pour savoir comment faire.
Partie 1 sur 3: Détendre votre corps
1
Réglez la température. La température de la chambre où vous allez dormir doit être légèrement plus fraîche que la température que vous préférez pour dormir. Une petite baisse de température vous permettra de vous endormir plus facilement.[1] Il ne faut pas non plus que vous ayez trop froid, surtout au niveau de vos pieds, une sensation de froid au niveau de vos pieds pourrait vous empêcher de dormir, n'hésitez pas à mettre des chaussettes. Vous allez peut-être vous réveiller au beau milieu de la nuit pour retirer ces chaussettes, mais cela vaut toujours mieux que de ne pas pouvoir vous endormir parce que vous avez froid aux pieds.
- Votre corps a besoin de plusieurs heures pour se rafraîchir après que vous avez fait de l'exercice ou que vous avez été exposé à une température élevée, alors assurez-vous que votre corps est à une température normale avant d'aller vous coucher.
2
Réglez la lumière. Si vous préférez dormir dans le noir complet, recouvrez toutes les lumières comme votre réveil ou tout autre appareil électronique dans la pièce qui pourrait faire de la lumière. Si vous préférez un peu de lumière lorsque vous dormez, portez un masque pour les yeux ou baissez les lumières jusqu'à ce qu'il fasse assez sombre pour que vous puissiez vous endormir. Ne dormez pas avec les lumières allumées, cela perturbe votre sommeil et vous aurez plus de mal à vous détendre et à vous sentir fatigué.[2]
3
Trouvez le fond sonore que vous aimez. Vous pourriez envisager de mettre un bruit de fond (une machine qui produit un son, le bruit d'un ventilateur, etc.), il a été démontré que cela aide les gens à s'endormir plus facilement. Les gens trouvent aussi que le son que produit une horloge est réconfortant. [3] Si vous préférez qu'il n'y ait aucun bruit, éteignez tous les appareils qui pourraient en produire.
- Vous pouvez aussi penser à porter des boules quies avant de vous mettre au lit. Vous allez peut-être avoir besoin d'un peu de temps pour vous y habituer, mais elles vont vous aider à ne plus entendre aucun bruit, même ceux que vous ne suspectiez pas et qui vous empêchaient de dormir. Elles sont aussi très utiles si vous partagez le lit avec quelqu'un qui pourrait vous réveiller en faisant du bruit.
4
Choisissez une bonne position pour dormir. Gardez votre dos droit et faites en sorte que votre cou ne soit ni trop haut ni trop bas. Essayez de ne pas dormir sur le ventre, car vous forcerez sur votre cou et votre colonne vertébrale en positionnant la tête sur l'un des côtés. Si vous dormez sur le côté, mettez un petit coussin ou une serviette en boule entre vos genoux pour laisser vos hanches dans une position neutre. Le seul fait de vous tourner de votre côté droit sur votre côté gauche peut vous aider à vous endormir si vous n'arrivez toujours pas à fermer l'œil dans la même position que d'habitude.
Faites de votre lit un endroit plus confortable. Remplacez vos oreillers trop durs ou trop mous par ceux que vous réservez pour le salon. Si votre matelas est défoncé, retournez-le et couvrez-le avec une protection en mousse ou plusieurs draps. Plus votre matelas vous amènera vers le sommeil, plus vous aurez envie de vous endormir. Vous vous êtes déjà allongé dans un hamac confortable, baigné par la lumière du soleil et vous vous êtes endormi sans même vous sentir fatigué, n'est-ce pas ? Voilà, un lit plus confortable provoquera le même effet.
6
Faites des exercices au moins trois heures avant de vous coucher. Allez courir, entraînez-vous à la salle de gym, faites une longue promenade ou faites des étirements pour augmenter votre rythme cardiaque avant de vous détendre au lit. Cela va fatiguer votre corps et va vous faire vous ressentir de la fatigue. Si vous faites ça au moins trois heures avant d'aller vous coucher, vous garderez un taux d'adrénaline correct qui ne va pas vous tenir éveillé et va vous laisser vous endormir. Si vous faites des exercices juste avant d'aller vous coucher, vous n'allez pas pouvoir vous endormir.[4]
7
Évitez l'alcool ou la caféine juste avant d'aller vous coucher. Même si vous allez vous sentir un peu somnolent après un verre de vin, l'alcool que vous consommez avant d'aller vous coucher perturbe vos cycles de sommeil et ne vous permet pas de tomber dans un sommeil profond. Si vous aimez quand même un petit verre avant d'aller vous coucher, buvez-le 2 ou 3 heures avant d'aller au lit pour que celui-ci ne vous empêche pas de dormir. Il en va de même pour la caféine, vous ne devriez pas en consommer après 14 ou 15h, l'idéal serait même de ne plus en prendre après midi, car la caféine peut prendre jusqu'à 8 heures pour ressortir de votre système, ce qui va sûrement vous tenir éveillé lorsque vous voudrez dormir.[5]
8
Buvez du jus de cerises. Ou mangez d'autres aliments riches en mélatonine, une hormone qui est connue pour aider à activer la somnolence et à vous assoupir plus rapidement. Même si vous ne devriez pas manger avant d'aller vous coucher, car cela pourrait vous provoquer une indigestion ou une gêne générale, vous allez vous endormir plus facilement en mangeant un de ces aliments quelques heures avant d'aller vous coucher : [6][7]
- de l'orge
- des tomates
- du riz
- du maïs
- de l'avoine
- des oranges
- des bananes
9
Tournez vos orteils vers le haut. Une fois que vous vous êtes mis au lit, tournez vos orteils vers le haut pendant quelques secondes, détendez-les puis recommencez. Ce petit exercice peut vous aider à détendre votre corps et votre esprit, alors faites-en une série de dix si vous vous sentez trop éveillé pour vous endormir, cela vous aidera à vous assoupir si vous ne vous sentez pas fatigué.[8]
10
Buvez de la tisane. Il a été montré que la tisane, que ce soit de la camomille ou de la menthe, aide à détendre le corps et vous aide à vous sentir fatigué et détendu. Buvez-en une tasse une ou deux heures avant d'aller vous coucher, ne buvez pas trop de liquide non plus avant d'aller vous coucher ou il vous faudra vous relever pendant la nuit pour aller aux toilettes. Si vous intégrez la tisane à vos habitudes avant d'aller vous coucher, cela vous aidera à vous endormir plus facilement.
11
Faites un dîner sain et léger. Ingérez une dose saine de glucides, de protéines, de fruits et de légumes pour votre dîner. Évitez les aliments épicés ou trop riches, pleins de gras et de sucre, car vous allez tenir votre corps éveillé et mal à l'aise pendant toute la nuit. Un simple dîner, sain et équilibré, vous permettra de vous sentir fatigué. Assurez-vous de manger au moins 3 heures avant d'aller vous coucher pour que votre corps ait le temps de digérer. Voici de bonnes idées de dîner qui vous aideront à vous sentir fatigué tout en gardant la forme : [9]
- des pâtes légères avec du fromage
- du tofu avec de la semoule de blé
- un verre de lait chaud avec des flocons d'avoine
- une salade de chou frisé, du saumon et des nouilles de riz
Partie 2 sur 3: Détendre votre esprit
1
Créez de l'ennui. Chaque personne est différente, mais, quelle que soit cette activité, elle doit endormir votre cerveau et pas le stimuler. Vous y arriverez avec de la musique douce et calme. Essayez de lire quelque chose qui ne vous intéresse pas du tout. Vous pourriez y arriver aussi avec certains jeux et puzzles, comme le sudoku ou une partie de solitaire. Écoutez un podcast ennuyeux. Faites un morpion contre vous-même. Rangez les papiers qui se trouvent sur votre bureau. Faites tout ce que vous pensez être la chose la plus ennuyeuse pour vous.
2
Faites des exercices de respiration. Essayez la respiration abdominale, le pranayama ou faites une minute d'exercice de respiration. Fermez vos yeux et concentrez-vous sur votre respiration pour la sentir entrer et sortir de votre corps. Pendant que vous faites cela, imaginez chacune des parties de votre corps qui se détend, l'une après l'autre. En vous concentrant sur votre propre corps, vous oublierez ce qu'il se passe tout autour de vous.
3
Visualisez quelque chose de répétitif qui va vous détendre. Par exemple, visualisez des vaguelettes chaudes qui coulent sur votre corps à intervalles réguliers, synchronisées sur votre rythme respiratoire. Faites de la méditation pour vous calmer ou vous vider la tête. Ne pensez pas à quelque chose qui va vous exciter ou vous allez faire travailler votre cerveau. Imaginez-vous une plage calme, une forêt luxuriante ou un magnifique jardin de roses. Imaginez-vous en train de marcher au milieu.
- Pensez aux endroits les plus beaux et les plus apaisants que vous avez vus (une petite rivière qui coule dans une prairie recouverte de fleurs sauvages à la montagne ou un lac paisible). Cette image devrait vous aider à vous détendre.
4
Lisez. La lecture peut vous aider à détendre votre esprit et à éloigner vos pensées de ce qui a pu vous stresser pendant la journée. Lisez quelque chose de léger qui ne va pas trop vous accrocher, comme les nouvelles, un livre de poche ou une biographie. Si vous lisez un roman policier ou une histoire qui va jouer avec vos émotions, cela va vous tenir éveillé encore plus longtemps et vous allez vous sentir encore moins fatigué si vous ne pouvez pas vous arrêter de lire.
- Mettez-vous au défi de lire le livre le plus ennuyeux que vous pouvez trouver, par exemple un traité de chimie ou un rapport sur l'état de l'économie de l'un des départements.
5
Éloignez-vous de tout stimulus visuel au moins une heure avant d'aller vous coucher. Rangez votre iPad, votre téléphone, votre ordinateur avec Netflix et ses films en liste d'attente et éteignez la télévision. Vos yeux vont commencer à se reposer et vont arrêter de voir des images qui pourraient vous tenir éveillé, alerte et moins apte à vous concentrer. Arrêter d'être ce genre de personne qui s'endort devant la télévision ou avec le téléphone à la main et débarrassez-vous de tout type de distractions qui fait un appel excessif à vos sens, c'est la garantie d'avoir un esprit plus détendu lorsque le moment de se mettre au lit arrive.[10]
6
Pliez-vous à la règle des 15 minutes. C'est une règle très simple : si vous êtes déjà au lit depuis 15 minutes et que vous n'arrivez toujours pas à vous endormir parce que vous ne vous sentez pas fatigué, essayez quelque chose d'autre. Si vous restez là, votre esprit va continuer à bouillonner, vous allez même cogiter et vous sentir plus éveillé que si vous n'aviez pas essayé de fermer les yeux. Une fois que les 15 minutes sont passées et que vous ne vous êtes toujours pas endormi, faites quelque chose qui n'est pas trop ardu. Lisez un magazine. Regardez autour de vous. Buvez de la tisane. Fredonnez une chanson. Asseyez-vous et regardez-vous les mains. Faites quelque chose d'autre et vous allez sentir le sommeil arriver.
- Quoi que vous fassiez, assurez-vous que les lumières ne soient pas trop vives, mais suffisamment si vous voulez lire
7
Évitez les conversations trop intenses avant d'aller vous coucher. Il n'est pas très opportun d'aller vous coucher cinq minutes après vous être disputé avec votre moitié ou d'appeler votre meilleur ami pour vous plaindre en détail de tout le stress que vous avez au travail. Si vous habitez avec quelqu'un et que vous devez discuter avant d'aller vous coucher, assurez-vous de ne pas parler de sujets plus passionnés que le type de tisane que vous voulez aller acheter demain. Sinon, la conversation va vous faire vous sentir encore plus éveillé et vous aurez besoin d'encore plus de temps pour vous endormir.
- Si vous habitez avec quelqu'un qui adore les conversations passionnées avant de se coucher, essayez de les faire arriver deux ou trois heures avant de vous mettre au lit, si cela est possible
8
Revoyez tout ce que vous avez fait pendant la journée. Vous arriverez à détendre votre esprit en repassant dans votre tête tout ce que vous avez fait pendant la journée, jusqu'au détail le plus insignifiant. Commencez par compter les mûres que vous avez mises dans vos flocons d'avoine au petit-déjeuner et terminez en vous souvenant du côté de votre mâchoire que vous avez brossé en dernier. Essayez de vous en rappeler heure par heure, Souvenez-vous de tous les détails et voyez si vous pouvez vous souvenir du maximum de détails. À moins que vous soyez un superhéros ou un urgentologue, il y a de bonnes chances que cet exercice soit assez ennuyeux pour vous assoupir.
- Si vous avez repassé votre journée dans votre tête, mais que vous n'arrivez toujours pas à vous endormir, essayez de vous remémorer la semaine entière. Cela devrait être efficace.
Partie 3 sur 3: Prendre des habitudes qui vont vous aider à vous endormir
1
Trouvez des activités à faire avant d'aller vous coucher. Si vous voulez vous sentir fatigué au moment où vous vous mettez au lit, vous devez vous trouver des habitudes qui vont vous détendre et vous faire tomber de fatigue, au moins une demi-heure avant d'aller vous coucher. Par exemple, vous pouvez lire quelque chose de léger, écouter de la musique classique, lire le journal ou pratiquer une activité légère et apaisante, qui va vous aider à oublier vos problèmes et va vous faire prendre conscience que votre corps a besoin de repos.[11]
- Une fois que vous avez trouvé ce qui marche pour vous, tenez-vous-y et si vous devez vous mettre au lit plus tôt alors que vous ne vous sentez pas fatigué, faites ces activités un peu plus tôt pour tromper votre esprit et vous sentir fatigué plus rapidement.
2
Allez vous coucher tous les jours à la même heure. Vous n'allez probablement pas vous sentir fatigué si vous allez au lit trois heures plus tôt que d'habitude, peut-être parce que vous devez vous lever plus tôt. Si vous voulez vous endormir plus facilement, vous devez habituer votre corps à s'endormir aux alentours de la même heure, chaque nuit et à se réveiller le matin à la même heure. De cette façon, votre corps va prendre l'habitude de se sentir fatigué le soir à la même heure et de se sentir plus éveillé le matin à la même heure.
3
N'utilisez votre lit que pour dormir. Si vous voulez être capable de vous endormir facilement, même si vous n'êtes pas fatigué, vous ne devez pas regarder la télévision au lit, faire vos devoirs au lit, parler au téléphone au lit ou faire quoi que ce soit d'autre que dormir et faire l'amour. Si votre esprit et votre corps associent le lit au sommeil et au sexe, il vous sera plus facile de vous endormir une fois que vous aurez fermé les yeux, plutôt que de garder les yeux grands ouverts en pensant au coup de fil bizarre que vous venez d'avoir de la part de votre meilleur ami ou à tous les devoirs qu'il vous reste à terminer.
- Trouvez un endroit chez vous que vous n'utiliserez que pour travailler. Cela vous aidera à consacrer votre lit à la détente seule.
4
Sortez et prenez la lumière du soleil dès que vous vous réveillez. Une fois que vous êtes sorti du lit, dirigez-vous vers la fenêtre ou le balcon dès que possible. La lumière vive du soleil indiquera à votre horloge biologique qu'il est temps de se réveiller et c'est la même horloge qui vous indiquera qu'il faut vous mettre au lit 14 à 16 heures après ça, ce qui vous aidera à mettre en place vos habitudes de réveil et de sommeil.[12]
5
Organisez-vous une période pendant la journée pour « vous faire du souci ».Si l'une des raisons qui vous empêchent de vous endormir est que vous avez passé deux heures à vous faire du souci pour votre relation, votre santé, votre travail, etc., vous devez vous créer un moment pendant la journée où vous pouvez y penser, pour ne pas amener ce genre de pensée avec vous lorsque vous vous mettez au lit. Cela peut paraître stupide, mais si vous vous dites : « je vais garder le créneau entre 17h et 17h30 pour me faire du souci, tous les jours », ne faites rien d'autre que de vous faire du souci, écrivez ce qui vous rend nerveux et exprimez vos soucis à haute voix pendant cette période-là, pour enfin vous en débarrasser.
- Si vous attendez de vous mettre au lit pour ralentir le rythme et commencer à penser à tous vos problèmes, c'est sûr, vous n'allez pas vous endormir d'aussi tôt.
6
Évitez de prendre des bains chauds avant d'aller vous coucher. Bien que beaucoup de personnes pensent qu'un bon bain chaud les aidera à se détendre avant de se mettre au lit, c'est en fait tout le contraire et ce bain chaud vous tiendra éveillé encore plus longtemps. Un bain chaud va, logiquement, augmenter la température de votre corps, qui va ensuite prendre jusqu'à 6 heures pour la faire revenir à la normale. Plus votre température corporelle est élevée, plus vous aurez du mal à vous endormir, alors évitez les bains chauds avant d'aller vous coucher, car ils auront l'effet inverse de ce que vous escomptiez.[13]
7
Ne gardez pas votre animal de compagnie dans la chambre. Si vous voulez prendre de bonnes habitudes pour ne pas avoir à attendre trop longtemps avant de vous endormir, sortez le chien ou le chat qui partage le lit avec vous. Même si vous adorez le contact de cette créature à la fourrure douce qui dort à côté de vous, des études ont montré que les personnes qui dorment avec leurs animaux de compagnie ont plus de mal à s'endormir et à dormir, car leurs animaux à fourrure peuvent les réveiller au beau milieu de la nuit. [14]
- Si l'idée que votre animal de compagnie pourrait vous aider à vous endormir en restant près de vous vous a déjà traversé l'esprit, sachez qu'elle est fausse et qu'il va en fait vous empêcher de vous endormir plus rapidement.
- Ne pensez plus à rien ou essayez de vous rappeler des souvenirs agréables ou de visualiser des scènes apaisantes.
- Dormez avec un gros oreiller ou un animal en peluche, car personne n'aime dormir seul.
- Faites un câlin à votre peluche préférée, fermez vos yeux et pensez à quelque chose qui vous rend heureux.
- Rêvassez pendant la journée. Cela vous permettra de décharger votre esprit de tout ce qui pourrait engendrer du stress ou de l'inquiétude et vous portera doucement vers un monde que vous avez créé.
- Restez dans la salle de bains pour vous détendre et vous éviter de vous énerver de nouveau.
- Allongez-vous et détendez-vous. Fermez vos yeux et essayez de vous vider la tête.
- Si vous vous lavez les cheveux, faites attention que vos cheveux mouillés ne tombent pas contre votre cou ou séchez-les. Les cheveux mouillés deviennent froids et peuvent vous empêcher de vous endormir.
- Entourez-vous de choses apaisantes qui vont vous aider à ralentir le rythme.
- Ne gardez pas d'appareils électroniques près de vous qui pourraient vous distraire (à moins que vous ne vous en serviez pour écouter de la musique ou un bruit blanc).
- Rembourrez votre oreiller si vous le trouvez trop dur, vous vous endormirez plus facilement.
- Essayez de garder votre corps détendu et dormez dans une position confortable.
- Prenez un bon bain tiède avant d'aller vous coucher.
- Buvez une boisson chaude une heure environ avant d'aller vous coucher. Évitez le café ou toute autre boisson contenant de la caféine. Essayez le lait chaud.
- Ne buvez pas trop d'eau avant de vous mettre au lit.
- Écoutez de la musique qui va vous détendre.
- Pensez à la destination de vacances de vos rêves. Où est-ce ? Quand allez-vous y aller ? Qu'il y a-t-il là-bas ? Qu'allez-vous y faire ?
- Vous pourriez aussi ouvrir une fenêtre, cela pourrait faire entrer un peu d'air frais dans la chambre.
- Trouvez une position confortable et fermez la porte à clef, vous ne voulez pas être dérangé.
- Essayez d'écouter des bruits de forêts tropicales ou de l'océan.
- Buvez une tasse de lait chaud avant de vous mettre au lit.
- Arrêtez de regarder la télévision ou de travailler sur l'ordinateur au moins une heure avant de vous coucher.
- Les tisanes qui peuvent vous aider à vous endormir sont celles à la camomille, à la racine de valériane, au kava, à la théanine, à la passiflore et à la mélatonine (qui est en fait une hormone). Ces tisanes peuvent vous procurer un sommeil profond et reconstructeur sans les effets secondaires que les somnifères ont.
- Comptez de trois en trois ou de six en six. Cela aidera vos pensées à ne pas se perdre pour ne pas vous tenir éveillé.
- Continuez simplement à compter. Vous allez bientôt vous endormir.
http://fr.wikihow.com/s'endormir-lorsque-l%E2%80%99on-n%E2%80%99est-pas-fatigu%C3%A9
Invité- Invité
Re: news lifes :)
le minot aurait tord de ne pas suivre le fil
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: news lifes :)
La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles. Rendez-vous ici pour vous inscrire gratuitement (vous pouvez vous désinscrire en vous rendant ici).
Prenez soin des neurones de votre cœur et de votre intestin
Moi votre cerveau, j’agis et suis un peu dans votre cœur, votre intestin, chacune de vos cellules...
Je suis dans votre tête, vous le savez bien, mais peut-être ignorez- vous que je me niche jusque dans votre cœur et votre ventre.
Les neurones de votre coeur
De votre cœur partent des connexions neuronales, biochimiques, biophysiques et énergétiques. Les chercheurs y observent jusqu’à 40 000 neurones et un va-et-vient de neurotransmetteurs. Les médecins traditionnels chinois y voient même le centre dushen, autrement dit de l’esprit, du psychisme, des émotions, de la conscience.
Votre cœur a ses raisons que j’ignore parfois mais je ne peux y être indifférent. Il peut être bien plus fort que moi, plus rayonnant disons : son champ électromagnétique est 5 000 fois plus puissant que le mien. Ensemble on peut faire du bon travail, mais que d’émotions peuvent passer de l’un à l’autre. Au fond, même très différents, nous nous aimons beaucoup !
Les neurones de votre intestin
Certains scientifiques disent que vos intestins comptent 200 millions de neurones. C’est un peu exagéré ! Disons plutôt 100 millions. Ils en parlent comme de votre «deuxième cerveau» ou « cerveau entérique ». C’est encore exagéré (vous pouvez vivre sans intestin grâce à l’ingéniosité de votre médecine) mais il est vrai que je travaille en collaboration étroite avec l’intestin, qui m’informe également.
Les thérapeutes ont coutume de dire depuis Hippocrate, le père de la Médecine que « la santé commence dans l’intestin » et, en Asie, le ventre est depuis toujours considéré comme le centre de l’énergie et de la santé... C’est vrai, je suis très réactif à ce que me dit votre ventre, et les signaux que j’envoie en retour dans votre corps en dépendent.
Votre cœur, votre intestin grêle, votre colon, sont en lien avec moi, votre cerveau, comme toute cellule de votre corps, ce que vous ne comprenez peut-être pas bien encore.
Pensez-y : je vais mal quand votre cœur se ferme ou souffre, quand vous l’empoisonnez de tristes émotions, de mauvais sentiments. Je déraille quand votre flore intestinale (pardon, votre microbiote !) dégénère.
Les dégâts que vous vous infligez par votre alimentation et votre mauvaise hygiène de vie m’affectent gravement. Des liens étroits existent bel et bien entre ma santé et celle de vos intestins.
La science la plus avancée le découvre peu à peu à travers des maladies comme la dépression, l’hyperactivité, la schizophrénie, l’autisme... Alzheimer et Parkinson [1].â¨
Connaissez-vous par exemple le syndrome entéro-psychologique ? Ce syndrome au nom barbare ne vous parle sans doute pas et ne fait pas encore consensus chez vos médecins, mais il y a du bon sens dans cette façon de décrire l’impact de ce que nous mangeons sur les pathologies psychologiques. Comment voulez-vous que l’empoisonnement de vos entrailles et les mauvais soins que vous faites subir à vos intestins ne m’atteignent pas d’une façon ou d’une autre [2] ?
Les nerfs ”Vague” : une nouvelle promesse thérapeutique !
Je vous l’ai déjà dit, je possède en moi votre cerveau, l’origine des 12 paires de nerfs crâniens. Elles permettent le fonctionnement des yeux (4 paires de nerfs, une pour la vision et 3 pour les mouvements de yeux), une pour l’odorat, deux pour la langue, une pour l’audition, deux pour notre visage (sourires et pleurs), une pour la musculature de vos épaules (les lever) et la dixième paire, les nerfs Vague droit et gauche.
Ces nerfs ”vagues” sont également appelés nerfs pneumogastriques ou nerfs cardio-pneumo-entériques, c’est dire tout le territoire qu’ils innervent, d'où leur nom. Ils sont nécessaires pour la parole au niveau du larynx passant juste derrière la thyroïde. Ils jouent un rôle essentiel pour freiner le coeur, stimuler les voies respiratoires, les aider à expectorer, réguler les sécrétions des glandes surrénales, du pancréas, et de tout le système digestif jusqu’à sa terminaison.
Depuis très longtemps on connaît le syndrome dit ”vagal” ou ”malaise vagal”. Il s’agit d’une forme bénigne d’évanouissement face à un stress, souvent liée à un manque de sommeil, à une fatigue physique.
Elle donne une sensation brutale de faiblesse, avec sueurs et bouffées de chaleur, une vision qui se trouble, une respiration plus lente et ample, des sensations vertigineuses avec des nausées jusqu’aux vomissements ou plus bas dans le tube digestif des douleurs et un syndrome diarrhéique brutal, jusqu’à une perte de connaissance partielle avec picotements des extrémités.
Plus récemment les chercheurs se sont intéressés à la neurostimulation vagale dans la maladie de Crohn, une maladie inflammatoire que l’on voit de plus en plus fréquemment, et qui atteint l’intestin grêle et parfois le colon jusqu'au sphincter anal.
La maladie de Crohn toucherait actuellement une personne sur 1000 en France. Dans cette pathologie, en plus des très mauvaises habitudes alimentaires, les nerfs vagues seraient ”affaiblis”. D’où l’intérêt éventuel de les stimuler pour renforcer leur activité et réduire ainsi l’inflammation. Dans les quelques cas traités au CHU de Grenoble, les résultats semblent intéressants. Les recherches se poursuivent.
Soignez votre cerveau-cœur avec la cohérence cardiaque
C’est moins facile pour vous puisque moi-même, votre cerveau, ne parviens pas toujours à le comprendre. Mais votre technique de la «cohérence cardiaque» peut vous aider à comprendre à quel point nous sommes liés.
Essayez, le résultat est immédiat : en utilisant votre respiration pour vous mettre en résonance avec votre cœur, vous me calmerez moi, le cerveau, et tout votre être s’apaisera. Quelques minutes suffisent pour s’en rendre compte !
On trouve sur internet une bonne introduction à l’exercice ou la méthode à suivre sur You tube (à « cohérence cardiaque »).
Une merveille d’architecture vivante… qui a besoin de bonnes graisses !
Je vous perturbe avec toutes ces explications ? Bon, je me recentre dans votre tête : je suis un tout constitué de plusieurs parties. Chacune vous est d’une formidable utilité. Mais je dois vous avouer que vous me faites souvent mal travailler. Des chercheurs affirment que je tourne à pas plus de 15 % de mes capacités !
Je consomme 20 à 25 % des calories totales que vous m’apportez par l’alimentation et je prends 20 à 25 % de l’oxygène de la respiration.
Ma circulation sanguine est protégée par une barrière spéciale qui m’évite de recevoir des produits toxiques, ceux-là même qui vont au rein ou au foie pour être éliminés. On parle de barrière hémato-encéphalique ou barrière sang/cerveau, mais vous le savez maintenant vous laissez passer trop de calcium d’origine animale.
Je suis constitué de 60 % de graisses, ne l’oubliez pas, mais ce sont des bonnes graisses : du bon cholestérol et des acides gras essentiels, oméga 3 (que vous trouvez dans les petits poissons gras, les huiles de colza, cameline, noix..) et oméga 6 .
Écoutez-moi bien, car ce rapport oméga 3/oméga 6 est d’une grande importance pour ma santé : idéalement il devrait être de 1 pour 4, or votre alimentation moderne m’apporte ces oméga 3 et 6 dans un rapport de 1 pour 25. C’est comme si vous mettiez de l’huile frelatée dans le moteur de votre auto... Vous comprenez jusqu’où vous pouvez me faire souffrir ?
Ne vous étonnez pas d’abimer vos neurones, ceux du cortex qui permet de prendre les bonnes décisions, ceux des noyaux gris centraux de moi votre cerveau qui vous donnent l’équilibre et règle vos humeurs et de ceux de votre cœur qui se dérègle, et/ou de votre intestin qui s’enflamme.
Je suis heureusement protégé par les os du crâne qui ne sont pas complètement soudés avant 16 à 18 ans. C’est pour cette raison que je n’ai pas besoin de consommer les ondes des téléphones portables avant la fin du lycée. Évidemment, ce n’est pas l’avis des opérateurs de téléphonie qui vous prennent, vous et vos enfants, pour des « cons-sommateurs », alors que nous devons être des acteurs de notre système.
Ne vous laissez pas faire. Informez vos enfants et petits-enfants.
Bien cordialement
Professeur Henri Joyeux
Henri a raison d'être joyeux ?
Controverses[modifier | modifier le code]
Famille et sexualité[modifier | modifier le code]
Ses conférences sur le sida ont été critiquées en 1994 par l'association Act Up comme stigmatisant les homosexuels et les séropositifs4.
Selon la juriste et essayiste Marcela Iacub et le philosophe Patrice Maniglier, il défend une vision de la sexualité très marquée par la religion catholique et l'homophobie5.
Ses publications sur l'éducation sexuelle ont été critiquées en 2010 par l'avocat Guy Nagel dans la revue ProChoix, pour leur morale et leur image des femmes, qu'il considère comme « rétrograde »6.
En tant que président de l'association Familles de France, il s'oppose au mariage et à l'adoption pour les couples de même sexe6. Dans un de ses livres il fait l'amalgame entrehomosexualité et pédophilie, en définissant le mot « sodomisation » (sic) de la façon suivante : « un sexe masculin en érection qui va pénétrer l'anus d'un enfant. C'est un acte absolument pervers, qui peut malheureusement être fait par des adultes eux-mêmes pervers, ayant des problèmes personnels, et qui cherche à pervertir la jeunesse ou d'autres personnes6. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Joyeux
Les joyeux paradoxes d'internet
Invité- Invité
Re: news lifes :)
Journée Internationale du Disque :
My home world/Tom Snare : good vibe est ta cible.
My home world/Tom Snare : good vibe est ta cible.
Invité- Invité
Re: news lifes :)
http://www.noesis-reseau.com/wp-content/uploads/2014/07/7-AIRES-FONCTIONNELLES.pdf
Invité- Invité
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