Au Mily-mètre près
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Re: Au Mily-mètre près
La ville rose n'est pas si rose ou cirrhose, je ne sais plus !
Voui, on repart à zéro, hein ? Deux !
Je vous laisse la suite logique, je te fais de gros bisous !
Voui, on repart à zéro, hein ? Deux !
Je vous laisse la suite logique, je te fais de gros bisous !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
hein deux ... un deux un deux un deux ... ?
- Spoiler:
J'ai pas réellement de mérite, j'ai regardé sur internet ^ ^
Re: Au Mily-mètre près
Ca, c'est parce qu'ils savent pas compter jusqu'à 3.
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Au Mily-mètre près
- Happy Birthday:
- 22h00. Dans les toilettes du wagon de 1ère classe, en apnée et en équilibre instable, je change vêtements trempés de sueur pour une tenue fraiche. Un impatient tambourine à la porte. Je garde le silence. Je me brosse les dents avec de l’eau en bouteille, et je regagne ma place. Il me reste un peu plus d’une heure de calme.
23h20. Le train arrive à l’heure. Je ne vois pas mon « amie » devant la gare. Je lui envoie un message. « ok, j’arrive ». 30 minutes plus tard, elle est là. Je me retrouve embarquée vers un bar, je flingue mes talons vernis sur du gravier. Je n’entends pas ce qu’elle me dit, la musique est trop forte.
On me présente deux personnes. Puis quatre, cinq. J’ai déjà oublié les prénoms. Comme il est impossible de parler sous les enceintes, je sors mon smartphone, comme les autres, pour parler à des gens qui ne sont pas là, puisqu’il m’est impossible de communiquer avec ceux qui sont assis à côté de moi.
Bar n°2. La foule n’est pas assez dense au goût de mon hôte, qui m’entraine vers une discothèque. J’y retrouve quelques types de la dernière fois. Il y a le beau gosse marrant, et le petit jeune tout gentil. Je suis contente de les voir. Ils insistent pour me faire danser en apprenant que c’est mon anniversaire. J’arrive à garder l’équilibre sur mes talons de dix, dans les circonvolutions artistiques d’un mix de kompa. Je m’amuse, un peu. Et puis rapidement, je m’écroule dans un siège. La loi Evin ne semble plus en vigueur, alors je me remets à enchainer les clopes, les yeux rivés sur mon téléphone.
After … Il est 6h30, et j’en ai marre. Je me retrouve dans un club d’after hip-hop, coincée dans un renfoncement entre le bar et l’issue de secours. Je m’emmerde. Mon amie trouve ça super cool, il y a plein de monde, dont deux filles trop sympa. Je ne peux que leur sourire bêtement en sirotant un verre de Perrier. Sympas, ouais, vu comme ça, heureusement qu’elles mordent pas.
Avant de rentrer, elle me propose d’aller manger. Je rêve d’un croissant frais, de café, de baguette. A la place, j’ai droit au boui-boui de nuit. Ça se bagarre à l’entrée, la police arrive, et nous, on commande du mafé à la sauce arachide. Et toujours la musique qui couvre les voix. Enfin, pas assez pour que j’entende tout de même les éclats du couple qui se dispute derrière moi.
A 9h00, je peux enfin m’écrouler sur le canapé du salon. L’après-midi, j’ai la chance de pouvoir aller faire un tour chez l’opticien au centre commercial, pour donner mon avis sur la paire de lunettes X ou la paire Y. Et à 20h00, j’apprends que ce soir, nous repartons pour la tournée des bars. Nous n’avons échangé que des banalités. « oui, elles te vont bien les lunettes » « oui, je veux bien un verre d’eau », « ok, 22h00 pour diner, ça ira », « non, je connais pas cette chanson » …
21h00. Je suis douchée, habillée et maquillée, je surfe sur internet. Mon hôte est sur son ordinateur aussi. A 21h45, je lui signale que nous avions réservé le « restau » pour 22h00, et qu’elle est pas encore habillée. Nous partons finalement à 22h45 …
23h00. Le « restaurant » est en fait un snack bar avec DJ. Impossible de parler. Je me lance dans une conversation à bâtons rompus sur skype avec un autre ami.
00h30 … direction un autre bar, bondé, cette fois. Dans le mouvement, j’ai perdu mes cigarettes. Je me retrouve collée contre la cabine du DJ, un verre dans une main, mon sac dans l’autre, à observer les danseurs. J’essaie de partir dans mon monde intérieur. Comment ai-je pu aimer ça un jour ?
02h30. Le bar ferme. J’espère être délivrée mais non, à mon grand étonnement, la voiture prend la direction d’une discothèque. Je tiens 30 minutes, je refoule une envie de pleurer. Je serre les dents, mais je ne peux plus. J’annonce que je veux rentrer, que j’en ai marre. Mon amie me ramène devant son appartement, me jette le double des clefs et repart à la discothèque. Elle reviendra à 11 heures, pour se coucher.
16h00. Je dépose à nouveau ma valise dans sa voiture, pour partir à la gare. Nous n’avons pas reparlé de la soirée d’hier. Enfin si, elle m’a parlé de tous les gens super sympas qu’elle a rencontrés, de « sa bande » qu’elle voit tous les week-ends. Sa bande, de quoi leur parle-t-elle ? Dans le bruit et l’obscurité, communiquant avec d’autres sur leur écran de mobile ? Et les 12 heures de train aller-retour, qui les a faites.
Mais je n’ai rien dit. J’ai gardé le silence. Déjà contente d’avoir simplement dit cette fois « je veux rentrer », plutôt que d’aller cacher mes larmes d’épuisement dans les toilettes …
Ô Toulouse ? Peut-être plus jamais.- Update:
- message d'aujourd'hui par rapport à mon agacement visible : "tu étais énervée parce que tu craques sur S ?
C'est moi ou faut vraiment que je fasse un tri dans mes amis ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Et pourquoi les gens ne communiquent pas entre eux via FB ou Skype si la zik est trop forte ?
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Au Mily-mètre près
Bon, peut être que tu craques sur S, perso préfère le Alt 128 clavier numérique, mais un tri s'impose, car en te lisant, c'est un bel anniversaire bien pourri comme on les aime pas !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Oui, un tri s'impose on dirait.
C'est douloureux au début, mais moins que ça ne l'était avant.
C'est douloureux au début, mais moins que ça ne l'était avant.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
"Tu craques sur S"
Mily : ouaiS S'eSt Sa...
Le tri c'est écolo donc utile voire indispensable.
Re kiss miss.
Mily : ouaiS S'eSt Sa...
Le tri c'est écolo donc utile voire indispensable.
Re kiss miss.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Un tri oui... ou alors une sorte de couvre-feu après l'extinction des feux, pour aller me réfugier en mode tranquille chez un ou une tel(le). Lorsqu'on me dit "Hey mais on est le 26, le jour de ton anniv !!! Bouges pas on arrive, on va te faire ta fête !", malheureusement c'est trop vrai pour être beau et résultat des courses : quand c'est avec un(e) vrai(e) ami(e) que je partage un moment amical, c'est toujours un jour différent !
Et oui, c'est comme paradoxal mais tous les gens que je n'apprécie guère, c'est justement le jour de mon anniversaire qu'ils pensent voire se font penser par un tiers, que c'est mon anniversaire. Qu'est-ce que j'en ai a faire franchement ?! Quand je sais que c'est presque toutes les semaines que j'ai l'occasion d'apprécier de bons moments avec mes copines, mes potes, certains collègues et même quelques inconnu(e)s dans des lieux que je n'avait pas encore visité ! Et en mode tranquille, contrairement à ce jour qui ne me fait ni chaud ni froid par rapport aux autres jour de l'année.
Mon jour préféré le vendredi (début du week-end) et ma date préférée le 18 mars .
Je vous souhaite à tous et à toutes un "Joyeux Anniversaire" et si aujourd'hui c'est votre anniversaire, je vous prie de bien vouloir m'excuser.
Bonne soirée, à plus !
Et oui, c'est comme paradoxal mais tous les gens que je n'apprécie guère, c'est justement le jour de mon anniversaire qu'ils pensent voire se font penser par un tiers, que c'est mon anniversaire. Qu'est-ce que j'en ai a faire franchement ?! Quand je sais que c'est presque toutes les semaines que j'ai l'occasion d'apprécier de bons moments avec mes copines, mes potes, certains collègues et même quelques inconnu(e)s dans des lieux que je n'avait pas encore visité ! Et en mode tranquille, contrairement à ce jour qui ne me fait ni chaud ni froid par rapport aux autres jour de l'année.
Mon jour préféré le vendredi (début du week-end) et ma date préférée le 18 mars .
Je vous souhaite à tous et à toutes un "Joyeux Anniversaire" et si aujourd'hui c'est votre anniversaire, je vous prie de bien vouloir m'excuser.
Bonne soirée, à plus !
morivian- Messages : 50
Date d'inscription : 22/07/2016
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:
C'est moi ou faut vraiment que je fasse un tri dans mes amis ?
C'est exactement ce que je te disais cet après-midi, de temps en temps faut inverser la vapeur au niveau des efforts et voir qui va en faire en retour, ca permet de faire un bon nettoyage salvateur.
En tout cas ça fait mal de perdre un weekend comme ça
MrReed- Messages : 147
Date d'inscription : 07/05/2016
Age : 47
Localisation : Cannes
Re: Au Mily-mètre près
Eh oh !
De la part de quelqu'un qui n'est pas « là ».
De la part de quelqu'un qui n'est pas « là ».
Avalaouer- Messages : 116
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Au Mily-mètre près
Ava aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh
@Le Schtroumpf - hein? Deux... Troyes?! :p
@Le Schtroumpf - hein? Deux... Troyes?! :p
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Mais non, demande à Mily, je ne suis pas là
Avalaouer- Messages : 116
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Au Mily-mètre près
Mily, c'est la DECHARGE qu'il faut là... pas le tri!
C'est dur à faire, mais on se sent tellement mieux après.
Comme dirait le gosse HP de mon amie "yes, you can do it!" (10 ans le mioche... il a du potentiel lol)
Une pluie de
C'est dur à faire, mais on se sent tellement mieux après.
Comme dirait le gosse HP de mon amie "yes, you can do it!" (10 ans le mioche... il a du potentiel lol)
Une pluie de
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Saltymbanque a écrit:Troyes n'aura pas lieu !
Avalaouer ... you. ... hum ok
« Je tiens un pari » !
Avalaouer- Messages : 116
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Au Mily-mètre près
Je déclare la compétition aux calembourgs ouverte!
(ou huit?!)
(ou huit?!)
ADR- Messages : 953
Date d'inscription : 17/06/2015
Re: Au Mily-mètre près
Avalaouer a écrit:Saltymbanque a écrit:Troyes n'aura pas lieu !
Avalaouer ... you. ... hum ok
« Je tiens un pari » !
Un pari Marseille ? Ou un pari Brest ?
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Si j'avais su... J'aurais pris mon train dimanche ! Moi j'aime pas trop les boîtes... Surtout que j'ai passé une nuit de merde dans le train pour me coucher à midi chez moi et me réveiller à 23h30... BREF ! Moi je te garde dans mon tri... Ceux qui ne le considèrent pas comme un honneur n'ont rien compris...
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 43
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:
- xxxx:
.......
.......
Ô Toulouse ? Peut-être plus jamais.
..................
........
Me fend le coeur, ok, Marseille c'est plus beau et Bordeaux mieux équipé pour les touristes, mais Toulouse... Toulouse... je ne sais pas quoi dire, trop d'émotion, de toute façon ce ne serait pas objectif étant donné que certains coins pourris peuvent représenter pour quelqu'un bien plus qu'un musée, pourvu que cet endroit soit rempli de souvenirs, comme un morceau de musique tout pourri sur lequel tu aurais eu ton premier flirt.
Et s'il n'y avait que deux choses à voir à Toulouse: les quais de Garonne et l'observatoire. (en plus coup de bol le WE dernier, en plus des étoiles, y'avait un pique nique avec Mélenchon, à l'observatoire, je crois, dommage)
quoiquilensoi (coup à qui l'an soit) : Never say never, never
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Au Mily-mètre près
C'est marrant, chaque fois que je dis que je passe à Toulouse, on dirait que tout le monde suppose que c'est la première fois. Alors que, par un étrange concours de circonstances, c'est une des villes de France que je connais le mieux. J'ai passé des heures à arpenter ses rues en long et en large, j'ai usé mes running sur les berges du canal et de la Garonne, j'ai écumé tous les bars, les magasins, le métro ... j'y ai eu pas mal d'amis, des amants aussi, tous partis ailleurs maintenant. Mon premier vrai chagrin d'amour, quand j'étais capable de claquer mes derniers euros dans un billet d'avion Brest Toulouse, pour atterrir dans un hôtel, attendre un type qui avait quelqu'un d'autre et y finir la nuit seule avec l'envie de taper de rage sur les murs. Et le premier type que j'ai baladé pendant des mois parce qu'il vénérait le sol que je foulais et que j'en avais rien à faire de lui, que je voulais l'autre. La seule fois aussi où je me suis fait agresser dans la rue et que j'ai rétamé mon agresseur à coups de talons aiguilles.
Quand moi aussi je faisais la bise aux videurs, que je débarquais sur le parking sur le siège passager d'une Merco décapotable toutes basses hurlantes, pour tituber jusqu'au carré VIP suivie par le serveur qui mettait des feux de Bengale dans le seau à Champagne.
Mais c'était une autre époque. Mes années étudiantes,
Il me resterait quoi à y faire ? Je m'accrochais à un passé, à des souvenirs. C'était à vivre.
Mon ami m'a écrit aujourd'hui, un peu comme si elle avait senti mon changement, elle a voulu me parler politique. Peut-être pour me prouver quelque chose. Son niveau ne m'impressionne pas, mais je salue l'effort.
Elle parlait de la démission de Macron, de la loi travail ... sauf que moi, je sais pas ce que c'est, de chercher un emploi. Je sais pas ce qu'est un syndicat, je sais pas ce que c'est que de ne pas avoir la sécurité de l'emploi, ni d'être au chômage. Ça fait 16 ans que je travaille et que je n'ai pas eu un seul jour d'inactivité. La seule fois ou j'ai cherché un emploi, j'ai été embauchée au premier CV envoyé. Et je n'ai quitté cet emploi que la veille d'entrer au service de la Nation. Alors je n'ai aucune idée de ce que peuvent vivre ceux qui ont la peur au ventre, l'angoisse du lendemain, l'impossibilité de présenter une attestation de CDI au propriétaire d'un appart.
J'ai bien vu ça, à la maison, mon père a été au chômage, mais c'était un chômage choisi, le temps de monter sa boîte.
J'ai répondu poliment. Mais son semblant d'analyse ne m'a pas convaincu. Elle me fait l'effet de quelqu'un qui cherche à reconquérir son conjoint dans un couple qui bat de l'aile, dans un effort désespéré pour se renouveler.
Alors non, je dis pas "jamais", qui sait ... mais la prochaine fois je pose mes conditions.
Quand moi aussi je faisais la bise aux videurs, que je débarquais sur le parking sur le siège passager d'une Merco décapotable toutes basses hurlantes, pour tituber jusqu'au carré VIP suivie par le serveur qui mettait des feux de Bengale dans le seau à Champagne.
Mais c'était une autre époque. Mes années étudiantes,
Il me resterait quoi à y faire ? Je m'accrochais à un passé, à des souvenirs. C'était à vivre.
Mon ami m'a écrit aujourd'hui, un peu comme si elle avait senti mon changement, elle a voulu me parler politique. Peut-être pour me prouver quelque chose. Son niveau ne m'impressionne pas, mais je salue l'effort.
Elle parlait de la démission de Macron, de la loi travail ... sauf que moi, je sais pas ce que c'est, de chercher un emploi. Je sais pas ce qu'est un syndicat, je sais pas ce que c'est que de ne pas avoir la sécurité de l'emploi, ni d'être au chômage. Ça fait 16 ans que je travaille et que je n'ai pas eu un seul jour d'inactivité. La seule fois ou j'ai cherché un emploi, j'ai été embauchée au premier CV envoyé. Et je n'ai quitté cet emploi que la veille d'entrer au service de la Nation. Alors je n'ai aucune idée de ce que peuvent vivre ceux qui ont la peur au ventre, l'angoisse du lendemain, l'impossibilité de présenter une attestation de CDI au propriétaire d'un appart.
J'ai bien vu ça, à la maison, mon père a été au chômage, mais c'était un chômage choisi, le temps de monter sa boîte.
J'ai répondu poliment. Mais son semblant d'analyse ne m'a pas convaincu. Elle me fait l'effet de quelqu'un qui cherche à reconquérir son conjoint dans un couple qui bat de l'aile, dans un effort désespéré pour se renouveler.
Alors non, je dis pas "jamais", qui sait ... mais la prochaine fois je pose mes conditions.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Toulouse est une ville aux multiples facettes toutes aussi obscures. Non pas qu'un de mes buts en soit mettre à mal le système illuminati en arrière plan dans cet endroit stratégique où tout est permis...
Oui, Toulouse capitale de la barbarie, malgré le fait qu'elle propose bon nombre de modulations constructives et d'adaptations spécifiques à qui exige sincèrement et ouvertement sans détour. C'est le prix ou le revers du permissif ou de l'attentif. Egalement, nul besoin d'être en sanctuaire du Vatican pour se livrer à quelques monstruosités qui n'auront même pas droit de cité dans les faits divers pourtant assez libres de contre imager le système ou la politique locale/nationale...
Donc Toulouse, que vous y soyez la première fois ou à plusieurs reprises, je le reconnais c'est comment dire en un mot... Passionnel !
Par exemple, ce matin j'ai exigé d'une cliente qui m'avait offert un jus exotique de l'inviter à boire un bon jus exotique dans un lieu à découvrir et ce, juste pour lui donner le retour et la mesure de son hospitalité et de sa gentillesse. J'irais même jusqu'à Limoux l'amener récupérer quelques affaires, une fois mon véhicule réparé (j'attends la pièce, moins cher via la toile).
J'en conviens c'est à s'y méprendre. Et c'est à reconnaître, via loi d'attraction ou pas, que deux personnes s'entendent sur le côté naturel de l'entraide ou solidarité chez certains désireux de vraiment tisser des liens autant profitables qu'amicaux. Et bien sûr, c'est à faire rire ou sourire mes collègues avec au moins un préjugé courant et trop facile du coin des lèvres... Mais Toulouse sera toujours too loose ! C'est une Ô vive et comme vous le savez, l'eau s'adapte toujours à la forme du récipient qui la reçoit !
C'est à Toulouse que je peux être, non pas pleinement moi-même mais un minimum original. On m'aime, on me suit à Toulouse ! Et je le rends bien volontiers puisque ce que je ne demande pas, on me le donne toujours avec amour sinon du moins avec respect d'une attente des plus sincères et affectives. Ce n'est pas un hasard si j'ai fini par tomber dans les filets d'une Espagnole... A Toulouse, on est en Espagne si on le souhaite... Ou en Italie, en Corse, Pays basque, en Grèce, en Algérie, En Tunisie, au Maroc, au Gabon... Etc. Même dans le passé : en pays occitan, en région cathares, et, ce que j'ai découvert récemment en Egypte ! On peut être chez soi même extra ou intra terrestre...
Les vortex psychiques sont d'autant plus à même d'exacerber vos émotions personnelles ou de couple, quand ce n'est pas collectives... Nul doute que les relations se font et se défont et ce, le plus naturellement du monde, ce qui n'est pas sans conséquences et qu'en dira-t-on...
A vos amours passés comme à vos souvenirs conflictuels, je vous en souhaite tout le meilleur à venir, à Toulouse ou dans toute autres endroits de la planète, où que vous soyez.
Bonne soirée ou veille du 31 !
Oui, Toulouse capitale de la barbarie, malgré le fait qu'elle propose bon nombre de modulations constructives et d'adaptations spécifiques à qui exige sincèrement et ouvertement sans détour. C'est le prix ou le revers du permissif ou de l'attentif. Egalement, nul besoin d'être en sanctuaire du Vatican pour se livrer à quelques monstruosités qui n'auront même pas droit de cité dans les faits divers pourtant assez libres de contre imager le système ou la politique locale/nationale...
Donc Toulouse, que vous y soyez la première fois ou à plusieurs reprises, je le reconnais c'est comment dire en un mot... Passionnel !
Par exemple, ce matin j'ai exigé d'une cliente qui m'avait offert un jus exotique de l'inviter à boire un bon jus exotique dans un lieu à découvrir et ce, juste pour lui donner le retour et la mesure de son hospitalité et de sa gentillesse. J'irais même jusqu'à Limoux l'amener récupérer quelques affaires, une fois mon véhicule réparé (j'attends la pièce, moins cher via la toile).
J'en conviens c'est à s'y méprendre. Et c'est à reconnaître, via loi d'attraction ou pas, que deux personnes s'entendent sur le côté naturel de l'entraide ou solidarité chez certains désireux de vraiment tisser des liens autant profitables qu'amicaux. Et bien sûr, c'est à faire rire ou sourire mes collègues avec au moins un préjugé courant et trop facile du coin des lèvres... Mais Toulouse sera toujours too loose ! C'est une Ô vive et comme vous le savez, l'eau s'adapte toujours à la forme du récipient qui la reçoit !
C'est à Toulouse que je peux être, non pas pleinement moi-même mais un minimum original. On m'aime, on me suit à Toulouse ! Et je le rends bien volontiers puisque ce que je ne demande pas, on me le donne toujours avec amour sinon du moins avec respect d'une attente des plus sincères et affectives. Ce n'est pas un hasard si j'ai fini par tomber dans les filets d'une Espagnole... A Toulouse, on est en Espagne si on le souhaite... Ou en Italie, en Corse, Pays basque, en Grèce, en Algérie, En Tunisie, au Maroc, au Gabon... Etc. Même dans le passé : en pays occitan, en région cathares, et, ce que j'ai découvert récemment en Egypte ! On peut être chez soi même extra ou intra terrestre...
Les vortex psychiques sont d'autant plus à même d'exacerber vos émotions personnelles ou de couple, quand ce n'est pas collectives... Nul doute que les relations se font et se défont et ce, le plus naturellement du monde, ce qui n'est pas sans conséquences et qu'en dira-t-on...
A vos amours passés comme à vos souvenirs conflictuels, je vous en souhaite tout le meilleur à venir, à Toulouse ou dans toute autres endroits de la planète, où que vous soyez.
Bonne soirée ou veille du 31 !
morivian- Messages : 50
Date d'inscription : 22/07/2016
Re: Au Mily-mètre près
Ce qui manque un peu sur ZC, c'est l'option de mettre "j'aime" sur un post. Ici si on veut juste dire "sympa", on est obligé de mettre en post entier, de contaminer de notre présence, le fil.
Re: Au Mily-mètre près
Stauk a écrit:Ce qui manque un peu sur ZC, c'est l'option de mettre "j'aime" sur un post. Ici si on veut juste dire "sympa", on est obligé de mettre en post entier, de contaminer de notre présence, le fil.
Je plussoie vigoureusement.
MrReed- Messages : 147
Date d'inscription : 07/05/2016
Age : 47
Localisation : Cannes
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:[justify]C'est marrant, chaque fois que je dis que je passe à Toulouse, on dirait que tout le monde suppose que c'est la première fois. ............................
Merci, mais malheureusement je ne suis pas tout le monde
Peut être parce que tu n'y fais pas allusion, tu écris "la gare" et pas "Matabiau" un bar et pas "le Florida" une boîte et pas "le Shangaï".
Le mec à qui tu as mis un coup de stileto, il est très connu ici, on l'appelle "le violeur de vieilles en basket", on sait pas pourquoi, quant à celui qui t'a posé un lapin, il parait qu'on l'entend hurler parfois les nuits claires vers les coteaux de Pech David, on dit même que certains lui jettent des merguez mal cuites qu'il accepte volontiers en grognant de plaisir et en bavant aussi.
la ville rose, on dit que c'est à cause de la brique, mais il y en a plus à Lille, ou pour les socialistes, mais aussi (à Lille et en Bretagne aussi, c'est vrai qu'il y pleut parfois), alors moi j'imagine que c'est parce que c'est la ville de l'amour, qu'il y a autre chose à regarder que la mer ici, que les Pyrénées c'est haut, alors on baisse les yeux... Des filles! Le fol amour, les troubadours, tout ça... tout ça...
Et puis je pense au "concombre masqué", bar punk à souhait, et j'ai des larmes aux yeux, j'arrête, faut pas abuser du bonheur des beaux souvenirs. Les 24 h de l'insa, les bars, les bals... c'est beau.
Bon, je me sens tout con d'avoir mis autant de temps à poster un truc aussi nul, mais je voulais pas faire cramer mon riz (et je regarde le doc sur Alexandre le Grand, je pensais rien apprendre, et pourtant...).
Je rassure tout le monde, oui, tout le monde, mon riz n'est pas cramé.
OK, barbares, mais souvent cette barbarie vient de la passion amoureuse, surtout quand elle manque, et elle manque d'autant qu'on voit celle des autres.
PS: je ne sais pas comment faire, je m'aperçois qu'on dirait que j'écris qu'à Lille les socialistes vont se prendre des briques, mais pas du tout, j'ai pas du tout voulu dire ça, ras la moquette je suis, brique=brique, socialiste=socialiste, je suis pas un vicieux, pas toujours, voilà.
Dernière édition par cyranolecho le Mar 30 Aoû 2016 - 22:16, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Au Mily-mètre près
Cyrano a écrit:"la gare" et pas "Matabiau" un bar et pas "le Florida" une boîte et pas "le Shangaï".
Matabiau, le Glou, les Mets Tissés, le Dékalé, le Carpe Diem, le Loft ...
Bon c'est pas ambiance punk, p't'être tu connais pas
@Stauk : comme je l'ai dit à ce cher Ygor (si tu lis en scred ) ici tu fais comme tu veux. Tu mets un smiley, ou rien, ou une tartine ... Tu peux parler de toi comme si c'était ton fil, comme Morivian (bon lui je me demande qui c'est, donc je trouve ça bizarre mais bon ... soit). Tant que tu me prends pas pour une idiote où que tu me parles pas comme si t'étais mon père (comme certains qui sont repartis lécher leurs plaies dans un coin), c'est cool.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Depuis un bouquin de Virginie D et d'après Léonard C
Ring the bells that stil can ring,
Forget your perfect offering,
There's a crack in everything,
That's how the light gets in.
Et là, les cloches sonnent, c'est bien, j'avais oublié comme c'était bien.
"Y'avait" trois monuments à Toulouse, le Bikini (le premier du nom), avec l'arbre au milieu, la piscine et les sièges cinéma, le concombre masqué, ses chiottes maintenant autodafé, ses tabourets fixés au sol, sa Jeanlain, et l'Autan, entre résistance et musée, profitez en ça va pas durer (même si on espère pas)
Et je les comprends, celles qui préfèrent le rocker tatoué au vrai mec dangereux, le rockeur ça apporte un peu de frisson, sans les grosses mandales méritées (méritées j'aime bien, ça stimule l'imagination, voire l'altruisme, le désir de connaitre l'autre) , le punk finalement, ça reste le mec sensible, sauf peut être olfactivement (ce mot apparemment n'existe pas, pardon).
ok, ya un quatrième monument, c'est moi, mais l'archéologie n'est pas prête, dommage (je savais pas comment finir, alors j'ai balancé un truc qui me fait plaisir, comme quoi on est tous les mêmes)
Et comme on dit chez nous, putain, pour une belle fin c'est une belle fin, con.
Ring the bells that stil can ring,
Forget your perfect offering,
There's a crack in everything,
That's how the light gets in.
Et là, les cloches sonnent, c'est bien, j'avais oublié comme c'était bien.
"Y'avait" trois monuments à Toulouse, le Bikini (le premier du nom), avec l'arbre au milieu, la piscine et les sièges cinéma, le concombre masqué, ses chiottes maintenant autodafé, ses tabourets fixés au sol, sa Jeanlain, et l'Autan, entre résistance et musée, profitez en ça va pas durer (même si on espère pas)
Et je les comprends, celles qui préfèrent le rocker tatoué au vrai mec dangereux, le rockeur ça apporte un peu de frisson, sans les grosses mandales méritées (méritées j'aime bien, ça stimule l'imagination, voire l'altruisme, le désir de connaitre l'autre) , le punk finalement, ça reste le mec sensible, sauf peut être olfactivement (ce mot apparemment n'existe pas, pardon).
ok, ya un quatrième monument, c'est moi, mais l'archéologie n'est pas prête, dommage (je savais pas comment finir, alors j'ai balancé un truc qui me fait plaisir, comme quoi on est tous les mêmes)
Et comme on dit chez nous, putain, pour une belle fin c'est une belle fin, con.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Au Mily-mètre près
Je sais pas trop quoi faire de ce fil. Je vais certainement le clore avant qu'il ne se découpe de lui-même, en ouvrir un autre. La même chose, ou pas.
J'ai comme l'impression que je ne suis déjà plus tout à fait la même qu'à l'ouverture de ce fil. J'aimerais bien pouvoir dire que je m'affirme plus, que je n'ai plus ce besoin de me synchroniser avec les autres. Mais d'un autre côté, je ne peux pas nier que cette recherche du consensus fait partie intégrante de ma personnalité. Je suis définitivement plus du côté de Sun Tzu quand il s'agit de l'art de guerre . Je me reconnais toujours dans son allégorie de l'eau qui s'infiltre et qui contourne les obstacles.
Il me manquait le choc frontal, me prendre un mur à Mach2 la tête en feu, une bonne claque. J'ai pris ma claque et les rebonds.
Je suis pas tombée. Dabrowski ne m'aura pas, je suis trop plastique élastique pour me désintégrer. Pis de toutes façons, j'y comprends toujours rien.
Alors je vais faire ce que j'ai dit, parler de ma vision de la vie à moi, de ce que j'observe ici et ailleurs : ce forum est un bus d'ados en voyage scolaire. Et j'ai l'impression qu'il manque le chauffeur. Et je me retiens de faire comme d'habitude quand je sens qu'il manque un chauffeur de bus : essayer de prendre les clefs, ou descendre du bus.
J'ai comme l'impression que je ne suis déjà plus tout à fait la même qu'à l'ouverture de ce fil. J'aimerais bien pouvoir dire que je m'affirme plus, que je n'ai plus ce besoin de me synchroniser avec les autres. Mais d'un autre côté, je ne peux pas nier que cette recherche du consensus fait partie intégrante de ma personnalité. Je suis définitivement plus du côté de Sun Tzu quand il s'agit de l'art de guerre . Je me reconnais toujours dans son allégorie de l'eau qui s'infiltre et qui contourne les obstacles.
Il me manquait le choc frontal, me prendre un mur à Mach2 la tête en feu, une bonne claque. J'ai pris ma claque et les rebonds.
Je suis pas tombée. Dabrowski ne m'aura pas, je suis trop plastique élastique pour me désintégrer. Pis de toutes façons, j'y comprends toujours rien.
Alors je vais faire ce que j'ai dit, parler de ma vision de la vie à moi, de ce que j'observe ici et ailleurs : ce forum est un bus d'ados en voyage scolaire. Et j'ai l'impression qu'il manque le chauffeur. Et je me retiens de faire comme d'habitude quand je sens qu'il manque un chauffeur de bus : essayer de prendre les clefs, ou descendre du bus.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
C'est un manège, y a pas de chauffeur, mais tu peux attraper le pompon !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
- le bus:
- Je jette vite fait une ébauche de cette histoire de bus. Cela servira de bilan à mon fil, avant sa fermeture. Pour, comme je l’ai dit, repartir sur autre chose.
Ce ne sont que quelques observations, peut-être pas tout à fait vraies, pas tout à fait cohérentes, approximatives, à creuser.
Volontairement, je ne pointe personne, je n’indique pas de pseudo. Sachez simplement que tous ces profils, je les ai vus sur ZC. Vous en reconnaitrez certainement certains. Vous vous reconnaitrez peut-être. Dites-vous que c’est simplement la manière dont j’ai rangé ce monde dans mon bus, que ce n’est certainement pas la vérité, juste la façon dont je la perçois, ce qui me permet de donner une cohérence à plusieurs comportements.
L’ado que vous êtes aujourd’hui n’a probablement rien à voir avec celui que vous étiez. Je crois même que beaucoup sont passés à l’opposé. Ça, j’expliquerai après, quand j’aurais un peu expliqué les personnages de l’histoire.
Histoire qui se passe dans un bus. Le bus de la douance. Un grand bus, avec l’organisation traditionnelle : le chauffeur, les profs, quelques parents d’élèves bénévoles, et les élèves. C’est un long trajet au cours duquel chacun doit trouver sa place. Ca se bouscule à l’entrée, l’important est de trouver la bonne place, car on risque d’y rester longtemps.
Evidemment, on met au premier rang les profs et ceux qui ont le mal des transports.
Le rang du fond : le rang des redoublants.
Eux, ce sont les plus vieux. Ils ont déjà fait plein de voyages en bus et ils connaissent la boutique. Ils squattent les sièges du fond. La place des « cool kids ».
Au milieu, afin de pouvoir exposer son entrejambe à toute l’allée centrale, se trouve le chef des redoublants. Il parle fort, envoie des boulettes de papier, il rote, pète et parle de cul.Il sème la terreur, il a du poil au menton, une mobylette, et laisse entendre qu’il a couché avec des filles, ce qui lui confère une grande supériorité sur le reste du troupeau.
A ses côtés, la poignée d’élus, soit redoublants comme lui, soit choisis parce que jugés assez cool et rebelles. Ils suivent le chef partout, surenchérissent à ses plaisanteries basses du slip, mais sont en général moins agressifs.
Au rang suivant, les filles. Celles qui gravitent autour du groupe. Les plus téméraires peuvent gagner une place sur le rang du fond, à condition de supporter les remarques un peu humiliantes du redoublant en chef, ou d’être suffisamment blindées pour s’en foutre totalement.
Les sereins
Ensuite, au milieu du bus, le tout-venant, le ventre-mou. Ceux-là fonctionnent par paires. Ils ont déjà choisi depuis des jours à côté de qui ils vont faire le trajet, ils ont réservé à l’avance leur voisin, terrorisés à l’idée d’affronter ce moment gênant qui consiste à chercher une place libre avant le départ. Ceux qui ont trouvé leur binôme sont plutôt sereins. Certains ont même plusieurs options. Les sereins sont autonomes, ils font leur vie et ne nécessitent pas l'attention des professeurs.
Le nouveau : celui qui est arrivé juste avant le départ en voyage. Il a pas eu le temps de se faire des amis. Peut-être que dans son précédent établissement, il faisait partie des sereins. Il avait son voisin attitré. Ce n'’était pas un « cool au fond du bus » non plus. Ou peut-être que c’était la tête de turc, et qu’il espère repartir du bon pied dans sa nouvelle classe. Il arrive tout confiant avec son sac à dos, et il tente les rangs du fond. Il se fait accueillir par un « dégage, c’est MA place ». Alors il essaie les rangs suivants, où il se fait rabrouer : c’est la place de quelqu’un, ou c’est la place d’un sac. Le walk of shame vers l’avant du bus se poursuit, jusqu’au premier rang. Il ne lui reste plus que la défense ultime de ceux qui n’ont pas trouvé de compagnon de voyage : la lèche auprès des profs.
Quand il devient moins nouveau, il a le choix entre plusieurs positions :
Le « gentil » : personne ne le connait vraiment, personne n’a rien contre lui, mais il n’a pas vraiment d’amis. Il en rêve pourtant, et chaque nouveau est un espoir. Il se précipite pour l’accueillir, l’air complice « t’inquiète je vais t’expliquer, je suis là par MP si t’as besoin ». Ça doit pas trop marcher, parce qu’à chaque fois qu’un nouveau arrive, il rejoue la même partition. Seulement, les nouveaux se méfient, ils connaissent le système, et le « trop accueillant pour être honnête » ils ont tendance à se méfier. C’est un coup à se griller dès le départ pour une place au rang du fond ou chez les sereins.
Le délégué de classe : c’est rarement le plus populaire. Déjà, il était volontaire pour le poste, signe visible qu’il n’a pas une âme de rebelle. Il a un peu le cul entre deux chaises, cherche à se faire apprécier du plus grand nombre, sans brusquer le gang des redoublants, mais en appliquant scrupuleusement les consignes. Lui, il profite rarement du voyage.
La tête à claques : impossible pour lui de trouver une place. Même à la fin de l’année, il doit toujours faire face aux regards hostiles lorsqu’il s’approche pour prendre une place libre. Sa condition est tellement lamentable qu’il récolte parfois la pitié du délégué de classe ou d’un gentil, mais pas trop souvent quand même, ces derniers craignant de se trouver marquer du sceau de l’infamie ou de devenir la cible des quolibets du rang du fond. La tête-à-claques n’a pas connaissance des niveaux relationnels : lorsqu’une fille sourit au mec derrière lui, il se voit déjà rejoindre les places des petits couples, indifférents au drame qui se joue autour d’eux, trop occupés à se peloter discrètement au fond de leur siège. Si un redoublant se moque de lui, il prend cela pour du gentil chambrage et tente maladroitement de surenchérir. Quand un gentil ou un serein lui témoigne de la compassion, il s’épanche, livre en pâture toutes ses faiblesses, donnent trop d’informations personnelles. Jusqu’à ce qu’il se retrouve confronté à un « casse toi » cinglant qui ne lui servira de leçon que pour quelques heures.
Les indifférents : parmi eux, les couples, et les électrons libres. Ils sont totalement en dehors de ça. Ils ont un look conventionnel, pas trop de failles apparentes, des notes correctes mais discrètes, ils s’entendent avec tout le monde et se tiennent à l’écart des embrouilles. Si on les chatouille un peu trop, ils se défendent, révélant souvent un humour insoupçonné assorti d’une bonne dose d’autodérision. Ceux-là attirent souvent l’attention du redoublant chef, qui dans son grand narcissisme, ne supporte pas cette indifférence tranquille. Alors à défaut de pouvoir régner par la peur, le redoublant chef tente la flatterie. Il est possible que l’indifférent, un moment flatté par cette attention, se laisse aller à reculer de quelques places vers le fond du bus. Au bout d’un temps plus ou moins long, lassés des plaisanteries pétomanes, il repart dans sa distance, s’assurant ainsi une relative tranquillité.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
J'ai reconnu le délégué de classe, bon j'avoue, j'ai redoublé ma moyenne section de maternelle et la seconde, j’étais assis au fond du bus près de la porte de secours pour pouvoir descendre plus vite quand j'avais bu trop de bière, j'ai pas le souvenir d'avoir dit dégage ou la place est prise, et je pétais en dehors du bus pour éviter la course aux sacs plastiques !
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Ton récit est tellement vivant que des pseudos ont jailli de ci de là en filigrane.
M'a fallu plusieurs lectures pour voir le mien par contre.
Parce que je ne le voulais pas là.
M'a fallu plusieurs lectures pour voir le mien par contre.
Parce que je ne le voulais pas là.
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Je pense qu'en tant que nouveau je n'ai jamais posté sur ce fil pour éviter les claques, mais c'était l'un de mes fils préférés.
A+ dans le bus
A+ dans le bus
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Au Mily-mètre près
J'ai retrouvé mon adjoint préféré et ses répliques à la Audiard
Celle du déjeuner :
"encore des œufs ? Mais j'ai déjà les poils de cul qui se transforment en duvet !"
Celle du déjeuner :
"encore des œufs ? Mais j'ai déjà les poils de cul qui se transforment en duvet !"
Invité- Invité
Re: Au Mily-mètre près
Mily a écrit:J'ai retrouvé mon adjoint préféré et ses répliques à la Audiard
Celle du déjeuner :
"encore des œufs ? Mais j'ai déjà les poils de cul qui se transforment en duvet !"
Alors lui, il faut le garder !
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Re: Au Mily-mètre près
Il part à la retraite dans 2 ans
J'aurais bossé 2 ans avec lui, et je peux encore profiter de ces deux dernières années. Apres lui, des comme ça, y'en a plus. De l'humour, du bon sens, de la responsabilité, et juste ce qu'il faut d'esprit critique pour me dire "non mais là, on fait de la merde !".
Je vais peut être demander à le cloner.
quelqu'un et Tieu Tieu : je ne sais pas où vous vous êtes reconnus mais pour moi : nouveaux en phase d'observation, avec une probable évolution sereine ?
J'aurais bossé 2 ans avec lui, et je peux encore profiter de ces deux dernières années. Apres lui, des comme ça, y'en a plus. De l'humour, du bon sens, de la responsabilité, et juste ce qu'il faut d'esprit critique pour me dire "non mais là, on fait de la merde !".
Je vais peut être demander à le cloner.
quelqu'un et Tieu Tieu : je ne sais pas où vous vous êtes reconnus mais pour moi : nouveaux en phase d'observation, avec une probable évolution sereine ?
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Re: Au Mily-mètre près
Toulouse est ville rose à cause de ses briques. Ses briques ne sont pas rouges comme à Lille mais bien roses. C'est dû au soleil qui frappe dessus. Peut être bien aussi aux joints bien blancs. Et à l'absence d'industries crasses qui dans le nord noircissent des briques déjà sombres ...
ca n'est pas plus la ville de l'amour qu'une autre !
ca n'est pas plus la ville de l'amour qu'une autre !
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Re: Au Mily-mètre près
Bon, quand j'ai pas le moral, je regarde la vidéo du détecteur de mensonges avec Gratiela
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