Paramètres Polyvalents et Modèle de Base

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Message par Invité Lun 15 Aoû 2016 - 11:29

https://www.youtube.com/watch?v=IpLLonVZW8s

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Message par Invité Lun 15 Aoû 2016 - 11:48

ortolan a écrit:Et merci pour le coup de keupon qui colle la pêche Punk

Lequel ? Lome ?

Des bonnes connaissances de quand j'oubliais que j'étais une fille  Razz Très bon groupe, enfin moi j'adore Smile

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Message par Invité Lun 15 Aoû 2016 - 11:52

Revz a écrit:Mdr tes videos Laughing Laughing

Yep je suis tombée là dessus hier soir tard, le gars est fun, il m'a pliée Smile

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Message par Invité Lun 15 Aoû 2016 - 11:54

https://www.youtube.com/watch?v=ASZekCHzguU

I'm dead Wink

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Message par Invité Mar 16 Aoû 2016 - 20:25

16.08.2016

https://www.youtube.com/watch?v=uKLMYZlbIb8

https://www.youtube.com/watch?v=S1eqY6lMu9M

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Photo101

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Photo102

Ah ben oui, si j'aurai du mourir, forcément ça va mieux Smile

Celle là je l'avais pas prévue, qu'est ce que je vais foutre dedans.

J'ai réussi le plus pont invisible du monde en plusieurs actes dont tout le monde se fout mais le plus important du monde pour moi.

https://www.youtube.com/watch?v=ZzFmhvq0PSw

Demandez-moi de combattre le diable
D´aller défier les dragons du néant
De vous construire des tours, des cathédrales
Sur des sables mouvants
Demandez-moi de briser les montagnes
D´aller plonger dans la gueule des volcans
Tout me paraît réalisable, et pourtant...

Quand je la regarde, moi l´homme loup au cœur d´acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j´ai peur de l´éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier

Demandez-moi de réduire en poussière
Cette planète où un dieu se perdrait


Elle est pour moi comme une fourmilière
Qu´on écrase du pied
Demandez-moi de tuer la lumière
Et d´arrêter ce soir le cours du temps
Tout me paraît réalisable, et pourtant...

Quand je la regarde, moi l´homme loup au cœur d´acier
Devant son corps de femme, je suis un géant de papier
Quand je la caresse et que j´ai peur de l´éveiller
De toute ma tendresse, je suis un géant de papier

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Ychec_10



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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 11:06



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Ah, oh, I'm style alive.



Razz Wink

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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 11:11

En mode douanier : "rien à déclarer".

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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 11:56






Avouez que ce serait dommage..... ça serait un beau gâchis.... ça faisait des années que je vous attendais....



Sois kreu et fais une crew qui met de la zik dans le vide. whouin whouin whouin. dis moi que c'est pas comme ça que tu même.

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J'ai dans ma chambre un alien né qui se cogne la tête à se la faire sauter 





Billy the kid et lucky luc. et le hamster dit au chat terton : mais arrêtes de me coller. va te faire enlucker loin loin loin. je m'en vais apprendre à faire mes lacets de mes nouvelles chaussures.

ouais la mosaique mentale, c'était sympa comme expérience, mais bon I prefer Tetris quand même Smile



oui oui 's not dead. Ca sert à rien les phrases, il faut faire des bulles avec quelques mots.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Tylych14

Par contre le concept du "t'es pas pareille à l'intérieur que tu le montres à l'extérieur", va falloir bien m'expliquer avec des mots simples, je n'ai pas tout compris, un peu lente de la feuille, un peu poux de l'arbre. Espèce de trou de bulle  Razz

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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 17:21


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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 17:22


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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 18:35


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Message par ortolan Mer 17 Aoû 2016 - 19:06

Rhâââ Ludwig! Tu es assurément une femme de goût Courbette

A propos de goût: les chocolats? Rolling Eyes Rien à déclarer?
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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 19:18

ortolan a écrit:Rhâââ Ludwig! Tu es assurément une femme de goût Courbette

A propos de goût: les chocolats? Rolling Eyes Rien à déclarer?

Ben non, en fait j'y retournerai l'esprit plus léger, ce fut une dure disons journée, particulière Smile Donc je n'ai pas eu l'humeur visite toussa mais je garde l'info bien au chaud, au chaud colas Wink

Ludwig c'était il y a très longtemps, je m'étais perdue là où il fallait semble t il, j'ai toujours accès à des choses et des personnes de goûtsûr, qui devaient être sosure avant moi ? ....  Exclamation Razz

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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 20:27





















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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 20:39

des poémeuh



flower Je vais me reprendre, je vais me reprendre, mais pas cette semaine, il faut toujours se prendre un lundi, sinon c'est mort

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Message par Invité Mer 17 Aoû 2016 - 20:54

Bergson (Henri)
Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.
L’’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie.
L’’avenir n’’est pas ce qui va arriver, mais ce qu’’on va en faire.


Confucius
On ne peut pas faire un bébé en un mois, même avec 9 femmes.
La violence est le dernier refuge de l’’incompétence.
On a 2 vies. Et la 2ème commence quand on comprend qu’on n’en a qu’une.



Doris (Pierre)
La tolérance, c’est quand on connait des cons et qu’on ne dit pas les noms.



Janson
Je suis revenu de tout sans y être jamais allé.



Kafka
La guerre est un effroyable manque d’imagination



Luchini Fabrice
Avancer c’est aussi savoir rayer certaines personnes de sa vie.
Je n’ai pas changé, j’ai seulement compris certaines choses.
Ne jamais croire aux belles paroles mais aux belles preuves.



Merleau Ponty
Ne soyons ni cyniques, ni crédules.



Morin (Edgard)
Tout ce qui ne régénère pas dégénère



Musset (Alfred de)
L’’homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu’’il n’’a pas souffert.

Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui.


Niemöller (Martin)
Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’’ai rien dit, je n’’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’’ai rien dit, je n’’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs, je n’’ai rien dit, je n’’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’’ai rien dit, je n’’étais pas catholique.
Quand ils sont venus chercher les francs-maçons, je n’’ai rien dit, je n’’étais pas franc-maçon.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester.

Nietzsche
Je préfère jeûner avec les aigles que manger avec les pourceaux.
Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être imposée aux lâches et aux timides.
C’est la certitude qui tue, pas le doute.
Les gens modestes ont de bonnes raisons de l’’être.
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.
Rien ne vaut rien, il ne se passe rien, et cependant tout arrive, et c’est indifférent (dans « Ainsi parlait Zarahoustra », cité par de Gaulle sur un livre d’or en Irlande).

Ormesson (Jean d’)
La prophétie est un art difficile, surtout quand il s’’agit de l’’avenir.

Parmenide
On n’’arrête pas un fleuve avec les mains.

Périclès
Le secret du bonheur, c’’est la liberté, et le secret de la liberté, c’’est le courage.

Renan (Ernest)
Quand on a le droit de se tromper, on est sûr de réussir.

Rostand (Jean)
Si tu ne te sens pas capable d’’imposer le silence, donne toi la hauteur du dédain.

Saint-Exupéry
On ne peut pas être responsable et désespéré.

Sénèque
Le destin guide ceux qui l’’acceptent, et traîne ceux qui le refusent.
Il n’’est pas de vice qui ne trouve de défenseur.
Il faut toute une vie pour apprendre à vivre.
Ce n’’est pas que nous disposons de peu de temps. C’’est que nous en perdons beaucoup.
Ce n’’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’’osons pas. C’’est parce que nous n’’osons pas qu’’elles sont difficiles.
Il n’’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va (également attribué à Guillaume d’’Orange).

Shantideva (VII° Siècle – la marche vers l’éveil)
L’’origine de toute joie en ce monde est la quête du bonheur d’’autrui ; l’’origine de toute souffrance en ce monde est la quête de son propre bonheur.


Shaw (Georges Bernard)
Certains comparent le mariage à une loterie. C’est une erreur : à la loterie, il y a des gagnants.

Socrate
Le bonheur est le plaisir sans remords.

Anonyme
Peu importe la hauteur de laquelle on tombe. Ce qui compte c’est la hauteur à laquelle on se relève.

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 14:30


Qram ?  Razz Very Happy




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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 15:06

Belles citations Rolling Eyes

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 15:11

Je meuble discrètement en attendant de reprendre pied et mes nouveaux repères Smile Ca fait joli, hein ?  tongue

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:08

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:12


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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:22


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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:30

chouette j'ai retrouvé par hasard le son siffleur que j'avais mis pour mes msgs.

c'était diamétralement marrant pour autant qu'on soit censée s'amuser avec.

http://arteradio.com/son/616556/tinder_surprise

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:40

http://arteradio.com/categorie/creation

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 16:52

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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 17:58




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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 19:18


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Message par Invité Jeu 18 Aoû 2016 - 20:07


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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 0:56






I love you I love you I love you LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA Bear hug Bear hug Bear hug Pour Toi Pour Toi Amour Amour

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 0:58

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 1:04

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 11:20









Tu ne dis jamais rien
Musique: Léo Ferré

Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable
L'incroyable c'est ça c'est ce qu'on ne voit pas
Des fleurs dans des crayons
Debussy sur le sable
A Saint-Aubin-sur-Mer que je ne connais pas
Les filles dans du fer au fond de l'habitude
Et des mineurs creusant dans leur ventre tout chaud
Des soutiens-gorge aux chats des patrons dans le Sud
A marner pour les ouvriers de chez Renault
Moi je vis donc ailleurs dans la dimension quatre
Avec la Bande dessinée chez mc 2
Je suis Demain je suis le chêne et je suis l'âtre
Viens chez moi mon amour viens chez moi y a du feu
Je vole pour la peau sur l'aire des misères
Je suis un vieux Boeing de l'an quatre-vingt-neuf
Je pars la fleur aux dents pour la dernière guerre
Ma machine à écrire a un complet tout neuf
Je vois la stéréo dans l'oeil d'une petite
Des pianos sur des ventres de fille à Paris
Un chimpanzé glacé qui chante ma musique
Avec moi doucement et toi tu n'as rien dit
Tu ne dis jamais rien tu ne dis jamais rien
Tu pleures quelquefois comme pleurent les bêtes
Sans savoir le pourquoi et qui ne disent rien
Comme toi, l'oeil ailleurs, à me faire la fête
Dans ton ventre désert je vois des multitudes
Je suis Demain
C'est Toi mon demain de ma vie
Je vois des fiancés perdus qui se dénudent
Au velours de ta voix qui passe sur la nuit
Je vois des odeurs tièdes sur des pavés de songe
A Paris quand je suis allongé dans son lit
A voir passer sur moi des filles et des éponges
Qui sanglotent du suc de l'âge de folie
Moi je vis donc ailleurs dans la dimension ixe
Avec la bande dessinée chez un ami
Je suis Jamais je suis Toujours et je suis l'Ixe
De la formule de l'amour et de l'ennui
Je vois des tramways bleus sur des rails d'enfants tristes
Des paravents chinois devant le vent du nord
Des objets sans objet des fenêtres d'artistes
D'où sortent le soleil le génie et la mort
Attends, je vois tout près une étoile orpheline
Qui vient dans ta maison pour te parler de moi
Je la connais depuis longtemps c'est ma voisine
Mais sa lumière est illusoire comme moi
Et tu ne me dis rien tu ne dis jamais rien
Mais tu luis dans mon coeur comme luit cette étoile
Avec ses feux perdus dans des lointains chemins
Tu ne dis jamais rien comme font les étoiles






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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 11:56

Le généraliste et la métaphore du trois quarts aile.

De la parole comme d'une molécule

Entretiens entre Boris Cyrulnik et Emile Noël



 
présenté par Jean-Michel Bolzinger
22 octobre 2003
Suggestion: D'abord vous lisez cette petite réponse de Boris Cyrulnik, et ensuite vous remplacez "le troisième ligne" par "le généraliste".
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Sumhorsa
Emile Noël : Vous avez joué au rugby ?
Boris Cyrulnik : Oui, j'étais trois quarts aile, trop léger pour être troisième ligne. Voilà. A vingt ans je pesais quatre-vingt-dix kilos, donc j'étais Troisième ligne. 
C'est-à-dire celui qui doit être assez lourd pour jouer avec les bestiaux de devant, assez rapide pour courir derrière les trois quarts et assez habile pour suppléer à l'habileté du demi de mêlée ou de l'arrière. 
Ce qui fait qu'à la fin de la partie, il a mis son nez dans tous les compartiments du jeu, et c'est lui qui sait le mieux ce qui s'est passé. 
Quand il a poussé avec les avants, il est tombé sur des bestiaux de cent-dix kilos alors qu'il n'en pèse que quatre-vingt-dix, quand il a couru avec les trois quarts, il était derrière des gazelles plus rapides, quand il a joué avec le demi de mêlée ou l'arrière, il avait affaire avec des singes plus habiles...
... il a donc été dominé dans tous les compartiments ; n'empêche qu'à la fin c'est lui qui détient l'éventail de connaissances le plus riche.
Emile Noël : Vous voulez dire que le rôle du troisième ligne illustre assez bien une démarche synthétique ?
Boris Cyrulnik : Il me semble. J'en parlais avec un ami indien qui m'a dit: 
"Dans notre culture, nous n'avons pas le rugby mais nous avons les éléphants. Certains prétendent que pour connaître l'éléphant, il faut collectionner les détails. 
D'autres pensent qu'il faut prendre du recul et l'observer dans son ensemble, comme votre troisième ligne d'une certaine façon." 
Cet ami ajoutait : 
"Celui qui a collectionné mille queues d'éléphant, mille trompes, mille défenses est analytique, n'est-ce pas ? 
Eh bien, je crois qu'il ne connaît pas mieux l'éléphant que celui qui d'un seul regard n'en a vu qu'un seul durant sa vie. " 
C'est vrai que notre Occident triomphant a pris le pouvoir par l'analyse et qu'il a un peu perdu la synthèse.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Sumhorsa

Boris Cyrulnik

Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et spécialiste de l'éthologie humaine. Il est directeur d'enseignement à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulon

De la parole comme d'une molécule:

En seize petits chapitres et sous forme de dialogue avec Emile Noël, Boris Cyrulnik parle de sa discipline. Il y aborde des aspects variés: hypothèses, méthode, résultats; les interactions langagières et la biologie des interlocuteurs, etc. A la fin, un lexique de 21 termes (p. 124-136) aide à préciser la pensée de l'auteur.
De la parole comme d'une molécule 
Entretiens entre Boris Cyrulnik et Emile Noël
Edition Eshel. Points Essais n°299

Quelques belles phrases :

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Sumbul1a Emile Noël 
En science, une hypothèse n'est jamais prouvée. On peut juste l'éprouver, mais aucune confirmation ne peut prétendre qu'elle en apporte la preuve définitive. (p.16)
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Sumbul1aBoris Cyrulnik 
Les certitudes ont une fonction tranquillisante. Dès que l'on pose une question quelle qu'elle soit, on introduit le doute, on cesse de réciter, on va voir. Et des tas de surprises nous attendent, y compris dans ce qui a l'apparence du banal. (p. 61)

Lire aussi

http://www.ammppu.org/litterature/cyrulnik_parole_molecule.htm





Spacroyable !
Spitoyable. 

L’important catalogue des œuvres de Mozart contient des titres aussi fleuris que « Lèche-moi le cul » « Lèche-moi le cul bien et proprement » ou « Dans la chaleur de l’été, je mange ».

Détails : 
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791) montrait un penchant pour l’humour 
scatologique, qu’il exprimait sans retenue dans sa correspondance privée, 
notamment avec sa cousine, mais qu’on retrouve aussi sporadiquement dans son 
œuvre.
On remarque ainsi quelques canons pour 6 et 3 voix (K231, K233) invitant 
l’auditeur à lui lécher le postérieur, ou bien ce magnifique canon (K234) : 
« Dans la chaleur de l’été / J’aime manger de la betterave et du chou / également 
du beurre et du radis / Ce qui produit de splendides vents qui me rafraîchissent 
immédiatement. »
Une étude récente de son œuvre a démontré qu’il n’est pas le compositeur de ces 
airs, qu’il a en fait empruntés au physicien et compositeur amateur Wenzel Trnka, 
mais pour lesquels il a signé les paroles « récréatives », probablement dans le but 
d’être chantées lors de fêtes.
Loin d’être une espèce d’obsession ou de perversion du génial compositeur, cette 
tendance scatologique doit être replacée dans son contexte historique et culturel. 
Les mœurs bourgeoises étaient libérées et ce genre d’humour faisait encore rire 
au-delà de l’âge de 6 ans. De plus, un bon transit était signe de bonne santé et il 
n’était pas rare de demander à quelqu’un s’il avait bien chié.
Sources :
Wikipedia.org – Leck mich im arsch [en]
Wikipedia.org – Leck mir den Arsch fein recht schön sauber [en]
www.wa-mozart.net – Victime de son humour, incompris par les siens [fr]
Youtube.com – Leck mich im arsch [de]

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 11:58


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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 12:08



Animaux
[size=45]Le dauphin : tueur, pervers et junkie ![/size]

26 mars 2014
 O-Ren Ishii
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Proposé par [size=16]O-Ren Ishii
[/size]
Contrairement à leur réputation de gentils cétacés, les dauphins ont parfois un comportement loin de leur image enjolivée, en effet ils font partie des rares animaux à tuer non pas pour se nourrir mais par plaisir ou pour dominer. Ils leur arrivent également d’avoir des comportements très violents envers leurs congénères et certains seraient même accro à la drogue.

Dauphin tueur : Gare aux autres animaux !

Les marsouins font partie des animaux que les dauphins aiment particulièrement harceler, maltraiter et tuer. Ils attaquent généralement en bande, encerclent leur victime et s’amusent à les percuter à mort !
Mais cela ne s’arrête pas là, des dauphins ont été vus récupérer des cailloux au fond de la mer pour les jeter sur des phoques qui se reposaient. D’autres noient volontairement des oiseaux marins pour « rigoler » puisqu’ils ne les consomme pas. Une telle violence et une telle méchanceté peut s’expliquer par la volonté de dominer les autres espèces.

Un vrai pervers !

Contrairement à d’autres animaux où l’acte sexuel est lié à la volonté de se reproduire, chez le dauphin il semblerait qu’il y prenne beaucoup de plaisir, à tel point que des bandes de dauphins n’hésitent pas à kidnapper et à séquestrer des femelles pour ensuite s’adonner à des viols collectifs !
Le dauphin est également capable des pires atrocités et pratique l’infanticide ! Sachant qu’un jeune dauphin va rester 4 ou 5 ans auprès avec sa mère, les dauphins mâles adultes n’hésiteront pas à tuer un nouveau-né pour que la femelle convoitée ovule de nouveau et retrouve un comportement sexuel normal.
Quant aux femelles, elles vont choisir d’avoir de multiples partenaires au sein du groupe et ceci dans le but de sauver la vie du futur nouveau-né. En effet la confusion sur l’identité du père évitera aux mâles de vouloir le tuer. Chez le dauphin seulement la moitié des nouveaux-nés atteint l’âge d’un an.

Junkie et accro aux drogues récréatives !

Un documentaire diffusé la chaîne BBC1 intitulé « Dolphins : A Spy in the Pod » affirme que les dauphins seraient adeptes des drogues récréatives. C’est en chassant le poisson-globe que ces derniers se procurent la substance euphorisante ! Pour se protéger le poisson-globe libère une neurotoxine, la tétrodotoxine, qui semble avoir un effet narcotique sur les cétacés.
Dans le documentaire on voit des dauphins happés des poissons-globes juste le temps que celui-ci libère la toxine dont il se sert pour se défendre, ensuite le dauphin passe le poisson-globe à un autre dauphin. Les animaux entrent alors dans une sorte de transe.
Nous avons vu les dauphins se rapprocher lentement des poissons globes afin de ne pas les déranger. Ceux-ci ont alors libéré diverses toxines comme moyen de défense. Les dauphins semblaient alors totalement hypnotisés. »

Rob Pilley, zoologiste et producteur
Dauphin tueur, violent, pervers et maintenant junkie ! Si votre rêve est de nager avec les dauphins, songez-y à deux fois ! Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 1f609

http://l-anecdote.com/dauphin-tueur-pervers-junkie/


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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 18:25

“I am the Media” ou l’ultra-narcissisme sur Internet
28/05/2010 | 13h59









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Critique sans être manichéen, Benjamin Rassat use d’humour et d’autodérision pour analyser l’explosion égocentrique sur le net. Ce qui ne plaît pas à tous les blogueurs.


Bloguer est-il une activité masturbatoire ? C’est ce que semble suggérer les dernières images de la version intégrale, sur le net, d’[url=http://www.iamthemedia.tv/ _blank external-link-new-window]I Am the Media[/url], un documentaire de Benjamin Rassat qui explore la relation entre web et narcissisme. “L’internet est le seul endroit où on peut parler de soi sans être interrompu”, affirme le réalisateur en préambule.
De YouTube aux blogs, de Twitter à Facebook, le web est évidemment un fabuleux espace pour se mettre en scène, comme l’ont montré les désormais fameux Boxxy ou [url=http://www.culture-buzz.fr/blog/LonelyGirl15-Un-mystere-qui-s-eclaircit-779.html _blank external-link-new-window]Lonelygirl15[/url].
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Dans un précédent documentaire, l’excellent Quand l’internet fait des bulles, Benjamin Rassat retraçait l’épopée des pionniers du web. C’est en constatant que la première réaction des professionnels du net était de se demander s’ils apparaissaient ou non dans le film que le jeune réalisateur a eu l’idée d’I Am the Media.
Comment, en s’exposant, on se regarde soi-même
De l’entrepreneur et blogueur français [url=http://loiclemeur.com/ _blank external-link-new-window]Loïc Le Meur[/url] à [url=http://scobleizer.com/ _blank external-link-new-window]Robert Scoble[/url], surnommé l’“egoblogueur”, de [url=http://fr.justin.tv/ _blank external-link-new-window]Justin Kan[/url], qui se filmait 24 h/24 et diffusait le tout en direct, à la jeune Indienne Meenakshi Madhavan, qui tient [url=http://thecompulsiveconfessor.blogspot.com/ _blank external-link-new-window]son journal intime[/url] en ligne depuis 2004, chacun tente d’expliquer comment il utilise le web, ce qu’il accepte de montrer et ce qu’il choisit de cacher.
A l’aide de vidéos populaires de YouTube ([url=https://www.youtube.com/watch?v=5P6UU6m3cqk _blank external-link-new-window]Giggling Baby[/url] aux 120 millions de vues, [url=http://en.wikipedia.org/wiki/2_Girls_1_Cup _blank external-link-new-window]2 girls 1 cup[/url], [url=https://www.youtube.com/user/MRirian&locale=en_US&persist_locale=1 _blank external-link-new-window]Magibon[/url]…), I Am the Media montre comment, en s’exposant, on ne cesse de se regarder soi-même. Même si ce n’est pas un phénomène nouveau, comme le notent des spécialistes des médias, Benjamin Rassat s’intéresse aux personnages qui ont su tirer parti de la puissance du net.
“Je ne voulais pas faire un tour du dépotoir du net. Des gens comme Magibon ou [url=https://www.youtube.com/user/makemebad35 _blank external-link-new-window]Makemebad35[/url] savent se mettre en scène et se faire remarquer. Ils ont compris que le monde actuel est un jeu des médias. Et l’effet de miroir va prendre une résonance folle dans les années à venir.”
Au point de perdre toute capacité de recul et d’autodérision ?
Les blogueurs dévoilent leurs gros ego
Au fil des interviews, on mesure combien le blog est un objet ambigu, à la fois média d’information et d’opinion et moyen d’autopromotion. La forme rejoignant le fond, I Am the Media est lui-même ambivalent. Benjamin Rassat manipule certains de ses intervenants, dévoilant leurs gros ego à leur insu. Ainsi [url=http://andrewkeen.typepad.com/ _blank external-link-new-window]Andrew Keen[/url], auteur du livre Le Culte de l’amateur, qui jure ne jamais se googliser et trouve “vain” le narcissisme du web, finit par avouer qu’il possède son propre site perso.
Benjamin Rassat illustre son propos par son propre narcissisme. Il s’y met en scène outrageusement, s’auto-interviewe pour présenter les différentes séquences, et surtout distille délibérément et discrètement des infos erronées.
“Je suis le réalisateur, je raconte ce que je veux. Je peux mentir, donner des chiffres faux. Pendant la réalisation du film, le média, c’était moi”, se justifie-t-il.
"Certains blogueurs ont pensé qu’on se moquait d’eux"
Par cette mise en abyme, Benjamin Rassat pousse à s’interroger sur l’exactitude de l’information que l’on trouve dans les médias. A partir du moment où l’auteur est tout-puissant, comment ne serait-il pas tenté de s’y dévoiler sous son meilleur jour, de se mettre en avant et en valeur, quitte à déguiser la vérité ? Manipulant l’information, les intervenants et le spectateur, cet admirateur de William Karel (Opération Lune) cherche à aiguiser la vigilance, même s’il avoue trouver parfois “agréable de se faire balader pourvu que ce soit vraisemblable”.
Coup de boule dans le piédestal sur lequel se sont juchés certains blogueurs, I Am the Media a suscité des réactions mitigées lors d’une avant-première devant un parterre de professionnels. “Certains ont pensé qu’on se moquait d’eux”, regrette Benjamin Rassat. I Am the Media ne se veut pourtant pas un portrait à charge. Gentiment poil à gratter, il fait preuve d’humour et Benjamin Rassat espère ne pas être mal compris.
“Le narcissisme n’empêche pas la curiosité, l’altruisme, la générosité. Je serais triste si LeMeur et Scoble pensaient que je suis venu les ridiculiser.”
Diffusion sur Arte (version 56 min), le 30 mai à 14h. Diffusion gratuite et intégrale (version 58 min) sur [url=http://www.iamthemedia.tv/ _blank external-link-new-window]iamthemedia.tv[/url] à partir du 31 mai.
http://www.lesinrocks.com/2010/05/28/medias/tele/i-am-the-media-ou-lultra-narcissisme-sur-internet-1130255/
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De l’ère du « narcissisme » à l’ère « psychopathique »
samedi 28 mai 2016 
par  F.G. 
popularité : 22%

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■ Proche de la revue allemande Krisis et du courant de la critique de la valeur, Götz Eisenberg est psychologue en milieu carcéral dans la prison allemande de Butzbach. Il a publié plusieurs livres en allemand sur la question de l’augmentation du nombre d’accès de folie meurtrière (amok) et de leur lien avec l’évolution de la société moderne. Cet article a paru en septembre 2011 dans l’hebdomadaire allemand Der Freitag. En décembre 2011, « Palim Psao » en a donné, sur son site, une traduction française que nous reproduisons ici [1]. 
Cinq ans plus tard, plus pertinente que jamais s’affirme l’analyse de Götz Eisenberg sur le passage, en une très courte unité de temps, de l’ « ère du narcissisme » à ce temps dévasté où, « déchainé et sans scrupules », le « monde de l’argent » fabrique désormais des psychopathes en série.– À contretemps. 





En 2013, l’association américaine de psychiatrie publiera la cinquième édition de son manuel de diagnostic – Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders –, qui existe depuis 1952. Ce manuel a pour vocation de définir des critères universels pour décider à partir de quel moment un être humain doit être déclaré malade au niveau psychiatrique. La nouvelle publication à venir a déjà déclenché de vives polémiques. 


Ce manuel tente de fournir une approche objective aux problèmes psychiques, basée uniquement sur les symptômes, et de les imposer de manière universelle. L’objectif est d’assurer que quand on pose, par exemple, le diagnostic de « dépression » ou de « schizophrénie » on parle partout de la même chose. 


La nouvelle édition vise à faire le ménage dans la rubrique des troubles de la personnalité. Sur les onze maladies reconnues actuellement, deux seulement sont diagnostiquées régulièrement : le « trouble de la personnalité borderline » et le « trouble de la personnalité antisociale ». Quelle humiliation pour les narcissiques ! Bientôt ils n’auront plus d’existence, ou en tout cas pas dans leur forme pure !
Le fait que le « trouble de la personnalité narcissique » soit retiré de la circulation peut être interprété comme le fait que les symptômes attribués à cette maladie sont devenus partie prenante de la normalité. Ce trouble de base n’a plus valeur de maladie dans notre société, il reflète plutôt son caractère social. À chaque degré de développement social correspond un caractère social dominant. La structure identitaire de l’homme est synchrone avec celle de la société environnante. Le personnage principal du roman d’Heinrich Mann Le Sujet de l’Empereur [2], avec sa soumission inconditionnelle, son penchant compulsif à faire des économies et à tout conserver, reflète tout à fait la phase historique durant laquelle le capitalisme en Allemagne prenait son essor sous la forme d’un État autoritaire et semi-féodal. 


Parallèlement, on voyait déjà, dans certaines subcultures marginales, culturelles et artistiques, émerger la prochaine étape de développement. Au début, ses attributs étaient stigmatisés et analysés comme des signes de dégénérescence et de maladie. C’est ainsi qu’avaient été traités les milieux dadaïstes et surréalistes, avec les dandys et les bohèmes, qui cultivaient certains traits narcissiques et qui anticipaient dans nombre de domaines l’hédonisme consumériste. Pour le bourgeois, les bohémiens et les artistes étaient des « dandys vaniteux », de la « lie » dont il fallait se débarrasser, ce qu’ils finiront par faire. Dans les fameuses années 1920, on voyait déjà pointer à l’horizon le changement psycho-historique qui nous entraînerait dans l’ère du narcissisme. Par la suite, le fascisme a amené une régression collective vers le caractère social traditionnel, avec ses idéaux d’ordre et de pureté, et a ainsi enterré provisoirement tout autre développement. Il a fallu quelques décennies pour que les tendances des années 1920 se manifestent de nouveau, importées des États-Unis. 

La révolte de 1968 




Lors de la transition vers l’ère consumériste, les comportements bohèmes sortent de leur ghetto subculturel et se massifient. Une bonne partie de la dynamique de la révolte de 1968 provient de la friction entre deux formes différentes du caractère social ou des « classes psychiques » [3]. Après coup, la révolte apparaît comme étant également une nouvelle étape dans l’implémentation du développement capitaliste. On pourrait dire, pour paraphraser Hegel, que l’esprit du capitalisme s’est servi de ses opposants pour faire retour à soi et rejoindre son concept. Des gens tels que Rainer Langhans [4] ont rendu de grands services à la modernité, et il est donc logique de le retrouver aujourd’hui dans un jeu de télé-réalité, « Le camp de la jungle » (héritier du « Loft »), produit par la chaîne RTL. Le fait de « s’éclater » et de soigner son look hippie n’a représenté une rébellion qu’à l’époque où l’Allemagne fédérale était fondamentalement postfasciste, coercitive et « petite-bourgeoise ». L’époque où porter les cheveux longs suscitait chez les bourgeois et les beaufs une pulsion d’anéantissement est révolue. Le développement psychique et culturel possède sa propre structure temporelle et a toujours un temps de retard par rapport aux changements économiques et techniques. De temps en temps, il faut une révolte militante pour réformer des subsystèmes anachroniques et les rendre contemporains. 


Nous pouvons assister actuellement à la décomposition du sujet introverti traditionnel et à la transition vers « l’homme flexible » qui correspond aux impératifs modifiés d’une nouvelle phase du développement capitaliste. Ses attributs sont identiques au catalogue des symptômes de l’ancien trouble de la personnalité narcissique, qui n’est donc plus considéré comme une maladie. Une partie de ses symptômes qui ne sont pas compatibles avec la nouvelle normalité sont transférés vers d’autres troubles : le narcissisme a désormais droit de cité, sauf dans sa forme maladive ou « borderline ». 
Mais on voit déjà les prémices de nouveaux changements psycho-historiques. Les années que nous venons de traverser, marquées par le néolibéralisme, ont rendu les gens indifférents, leur vie intérieure s’est transformée en un grand glacier de sentiments congelés. Les gens ne peuvent pas faire autrement que de transmettre cette froideur à leur environnement. Il y a des différences non négligeables selon qu’on a grandi et que l’on vit dans une société qui valorise la solidarité avec les faibles et ceux qui sont moins compétitifs, ou bien qu’on vit dans une société où ces gens sont abandonnés dans la misère et stigmatisés en tant que loosers. Que l’expression « espèce de victime » soit devenue la pire insulte que des jeunes se lancent à la tête en dit long sur l’image pervertie qu’ils se font de l’humanité, marquée depuis quelques années par le culte du gagnant. On le voit par exemple chez des sportifs qui chantent à tue-tête devant les caméras après un match victorieux : « Regardez à quoi ressemblent des gagnants – ohé-ohé-ohé ». (…) Sans doute aussi parce qu’elle a l’air de sortir du dernier soap opera, la gardienne de but de l’équipe de foot américaine, Hope Solo, incarne ce culte du gagnant. Dans une interview avant la finale du dernier championnat du monde, elle déclarait : « Nous savons que nous allons gagner. C’est notre mentalité. » Qu’elle se soit trompée n’est qu’un faible réconfort. 

Le marché comme vie intérieure




Les attitudes et les comportements qui sont dictés par le marché et qui sont indispensables pour réussir au niveau économique ont aujourd’hui pénétré la vie quotidienne jusque dans ses derniers recoins. Le manque d’égard généralisé, l’individualisme poussé jusqu’à la manie égocentrique, le cynisme et l’indifférence caractérisent aujourd’hui les rapports entre les humains. C’est ainsi que « l’ère du narcissisme » porte déjà en son sein le prochain niveau de développement psycho-historique. Le marché, l’économie et la pédagogie dictent une idée de la vie intérieure humaine qui doit être flexible et interchangeable, analogue à ce qu’on stigmatise encore aujourd’hui comme « psychopathe », et qu’on retrouve chez les détenus, en prison ou dans des institutions médico-légales. Le terme de psychopathe n’est pas utilisé ici dans son acception populaire, définissant une personnalité perturbée, imprévisible et violente, mais comme l’ont défini les psychiatres américain et canadien Cleckley et Hare pour qui les caractéristiques d’une personnalité « psychopathique » sont l’incapacité à ressentir de l’empathie, le fait d’être beau parleur, charmeuse, sûre d’elle, à l’aise dans les situations sociales, froide quand elle est sous pression. C’est-à-dire précisément les attributs qui caractérisent les flambeurs et les gourous de la nouvelle économie et du monde de la finance qui continuent à nous pousser vers le précipice. 


En 2007, Paul Babiak et Robert Hare ont publié un livre, Esclavagistes ou managers, dans lequel ils mettent en garde les managers et le monde de la finance. Si des « psychopathes » devaient occuper des postes de direction, leur goût du risque et leur absence totale de scrupules pourraient s’avérer désastreux à long terme. De nos jours, la psychologie qui vend son savoir au plus offrant cherche à expliquer les dysfonctionnements du système par ceux des individus plutôt que par la structure de l’économie capitaliste. La psychologie officielle est aveugle en ce qui concerne la société et tente, comme le dit Peter Brückner, « de décrire les astres à travers un ciel partiellement voilé ». Elle ne reconnaît pas que les phénomènes critiqués sont un effet secondaire d’une nouvelle ère du capitalisme qui a commencé dans les années 1990 et qui ne connaît plus comme critère que la cotation boursière. Le monde de l’argent, déchaîné et sans scrupules, est devenu générateur de « psychopathes », il les attire comme un aimant et les multiplie. 


Une carrière de psychopathe naît d’un côté de la famille, en tant qu’association utilitariste de sujets-marchandises, et de l’autre du monde virtuel des jeux vidéo. Jouer à l’excès aux jeux vidéo, fondamentalement antisociaux, participe à la production de « psychopathes fonctionnels » et forme les générations à venir à la vie dans un monde capitaliste. On assiste actuellement à la formation d’une nouvelle structure enfantine qu’on pourrait appeler une « objet-socialisation » [5]. Dans une forme d’abandon d’enfant postmoderne, on le laisse dès son plus jeune âge devant des appareils électroniques et techniques chargés de sa socialisation. Même si les parents modernes souhaitent que leurs enfants soient sages, ils ne sont pas prêts pour autant à en consentir l’effort personnel et le temps nécessaire. Le travail éducatif astreignant est laissé aux enseignants et à la « Ritalin », ce médicament miracle censé « assagir » les enfants. Il fait partie de la famille des amphétamines et il est de plus en plus prescrit à des enfants comme s’il s’agissait d’un simple complément nutritionnel. C’est avec de la Ritalin et d’autres psychotropes qu’on veut rendre les enfants aptes à supporter les rapports de concurrence auxquels on les confronte dès leur plus jeune âge. Le marché, omniprésent et déifié par tout le monde, pénètre jusque dans les écoles, caractérisées par la concurrence, la solitude, l’hostilité entre les enfants et le harcèlement moral. La conséquence risque d’être que la concurrence du darwinisme social, le manque d’éducation, la froideur et l’indifférence construisent chez les enfants une insensibilité psychique, une absence d’empathie et un manque de scrupules. Même si c’est encore le narcissisme qui domine aujourd’hui, c’est aux psychopathes qu’appartient l’avenir. 

L’homme flexible




La seule chose dont on peut être sûr aujourd’hui, ce sont les catastrophes vers lesquelles nous fonçons. Toute alternative dépendra de l’action humaine. La société actuelle porte encore en elle les possibilités de quelque chose de meilleur, mais pour réaliser ces possibilités, on ne peut se fier ni à une tendance qui serait propre à l’histoire ni à un quelconque sujet collectif. C’est à nous, les êtres humains d’aujourd’hui, d’arrêter la folie de l’économie déchaînée et de reprendre le contrôle. Une des priorités d’une société débarrassée de la tyrannie de l’économie serait d’inventer et de créer de nouveaux espaces, stables dans le temps et la durée, et avec une présence éducative humaine, qui permettraient aux enfants de réussir leur naissance psychique et de se développer en tant qu’humains dans une société humaine. Une société dans laquelle l’intégration sociale et les rapports entre les personnes seraient basés sur des formes de coopération solidaire, et non pas sur une socialisation asociale à travers l’argent et le marché, produira d’autres structures psychiques et d’autres formes de médiation de la question psychique et sociale que nous ne pouvons actuellement pas formuler avec des concepts. On peut seulement avancer que l’existence individuelle devra avoir un rapport prononcé avec la communauté dans laquelle l’individu doit retrouver une vraie solidarité. Pour le dire avec les mots duManifeste du parti communiste, une société dans laquelle « le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous ». 


La production de l’humain serait au centre d’une « économie du bonheur » (Bourdieu) qui permettrait aux gens de s’épanouir, de découvrir et de faire naître les possibilités que la société de classes a jusqu’à présent entravées. Mais rappelons-nous l’avertissement formulé par la théorie critique qui met en garde contre la volonté de définir trop exactement l’émancipation, et terminons donc ici par une définition négative : l’homme moderne n’est limité par rien, attaché à rien, il est sans tradition, sans scrupules, régi par l’opportunisme, à la recherche permanente de la fructification de ses avantages personnels et de la croissance de la cotation en bourse de son propre ego. Cet « homme flexible » ne représentera certainement pas l’idéal d’une humanité libérée. 


Götz EISENBERG
Traduction de l’allemand : Paul Braun. 
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[1] http://www.palim-psao.fr/article-les-psychopathes-arrivent-un-adieu-a-l-ere-du-narcissisme-par-gotz-eisenberg-92504696.html Le titre original de cet article, modifié par nos soins pour la présente édition, était : « Les “psychopathes” arrivent. Un adieu à “l’ère du narcissisme” »
[2] En allemand Der Untertan, roman écrit deux mois avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale.– NDT.
[3] Concept forgé par Lloyd de Mause, né en 1931 à Detroit, Michigan, qui est un penseur social américain connu pour ses travaux en psycho-histoire. C’est le fondateur du Journal de psycho-histoire.– NDT.
[4] Auteur et cinéaste allemand, né en 1940, connu surtout comme l’un des principaux protagonistes du mouvement communautaire politique à Berlin en 1967/68.– NDT
[5] Concept développé par Günther Anders selon lequel l’homme n’est plus le sujet de l’Histoire, qu’il a été remplacé par les objets.
http://acontretemps.org/spip.php?article606
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L'ultra-narcissique : le trou noir social
14 Juin 2015
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Le visionnage du biopic "The theory of everything" m'a inspiré cette théorie personnelle, sans prétendre aucunement au génie de Stephen Hawking. Je supporte difficilement le terme communément employé depuis plusieurs années : "pervers narcissiques manipulateurs". Il m'évoque plutôt, Gotlib et son "Pervers pépère" plus attachant que nuisible. Voilà la définition que m'offre le Larousse en ligne, "Pervers, Perverse, adj et n : qui est enclin à faire le mal et qui le tente par des moyens détournés : Un être pervers qui espère votre échec". Enclin ? c'est scientifique comme terme ? C'est inné ou acquis cette inclinaison ? Cela se passe comme dans les dessins animés de Pixar ? Le méchant est un gentil déchu ? Il existe un gène du mal ? Le rire démoniaque est livré avec ?


Donc permettez moi de retirer le terme pervers, il me déplait royalement (rien avoir avec Ségolène, promis). Pour ce qui est de l'appelation "manipulateur", c'est encore plus navrant. Je n'ai pas envie de vous expliquer, tellement cela me navre. La manipulation commence où et finit quand ? Quand vous mettez une jolie robe, vous manipulez ? Quand vous souriez à votre boss, vous manipulez ? Définitivement, ces termes issus de la culture psychanalytique me hérissent le poil...au plus haut point.
Par pur plaisir de prendre le contre-pied de cette dictature de la psy française je vais vous expliquer ce qu'est un "pervers narcissique manipulateur", en me servant de la cosmologie.
Telle une étoile, cet être est lumineux, brillant, il éclaire tous et toutes de la vivacité de son esprit, de l'étendue de ses capacités. Il est doué, surdoué même, admiré sans cesse de façon inconditionelle. Tous les téléscopes sont tournés vers cet astre et nul ne se lasse de le scruter. Et telle une addiction, cette admiration sera son moteur, sa force de vie, sa seule source de satisfaction dans l'univers. J'imagine que dans la pratique, cet être a pu amplifier l'intensité des attentions d'autrui sur lui. Il ne doit pas forcément y avoir de corrélation entre la dose (d'admiration) et l'effet que celle-ci produit sur l'être. Finalement même si au bout du compte il n'y avait plus personne à l'autre bout du téléscope, il devait encore se sentir adulé. Mais les étoiles ne sont pas éternelles, elles finissent par mourir, elles implosent. L'adoration portée à cet être sera de moins en moins à la hauteur de ses espérances et de graves revers pourront le faire, lui aussi, imploser. Ce qu'il advient ensuite est plutôt effrayant. Un trou noir se forme qui va attirrer à lui toute la lumière. L'être va lui aussi évoluer vers cet état dévastateur. Rien ne pourra plus exister autour de lui, rien ne pourra échapper à son atraction fatale, la beauté alentour sera absorbée, le positif sera changé en négatif, tout sera méthodiquement annihilé. Vous l'aurez compris, la seule façon de survivre à un tel être est de s'en éloigner le plus possible, physiquement ou si cela n'est pas possible, au moins symboliquement, de s'en détacher. Et comme tout évènement du cosmos, le trou noir finira par disparaitre, Vous voyez cela n'est pas si compliqué, finalement, c'est presque de la physique de base. Les choses sont tellement moins inquiétantes quand elles sont dépoussiérées des concepts abscons de la psy moderne qui cherche à vous faire croire que seules de longues séances sur un divan ou d'onéreuses thérapeutiques peuvent vous aider à y voir clair. Ma théorie du trou noir peut être comprise par un enfant de 5 ans.   
Si j'aborde ce sujet aujourd'hui c'est uniquement parceque j'ai trouvé le moyen de le vulgariser, de le démystifier, de le ramener à ce qu'il est vraiment, un incident de parcours. L'ultra-narcissique, tel est son véritable nom, est certes la cause de beaucoup de souffrances, de ruptures familliales, de stress au boulot, de dégout envers l'humanité, de peurs etc...mais une fois sa véritable nature démasquée, il redevient ce qu'il est vraiment, un simple évènement cosmique comme il y en a des milliards dans l'univers. Il n'a rien d'unique, rien de remarquable, il est tristement commun, irrémédiablement banal.  
Nous avons les moyens d'élever nos enfants en les préservant de cette aberration, afin qu'ils ne deviennent pas des astres mais de simples humains. Donnons leur les armes pour lutter contre cette hypertrophie de l'ego qui pourrait devenir leur tombeau.  
Si vous êtes la cible, je préfère ce terme à celui de "victime", qui a une connotation trop fataliste à mon gout, ou plutôt si vous faites partie de l'entourage personnel ou professionnel d'un ultra-narcissique soyez sûr d'une chose, votre force vitale sera absorbée par l'appétit destructeur de ce champion toute catégorie de l'égotisme. Lutter ne sert à rien, on n'échappe pas à l'attraction d'un trou noir, se débattre épuise, vouloir changer la nature du trou noir est aussi inconscient que désespéré, il faut fuir, ignorer, prendre le large, prendre des distances, prendre ses jambes à son cou (encore une bien belle expression !), se barrer, décamper, s'en foutre, s'en désintéresser etc etc...je vous laisse rajouter votre formulation perso pour qualifier l'éloignement salvateur. Car en un mot et un seul, ce sera "lui" ou "vous", et l'ultra-narcissique ne vous laissera jamais être "vous". 
Bon, je ne vous cache pas que de bosser avec un ultra (et oui déjà un diminutif) m'a permis de remettre sur le tapis la question: " comment cotoyer une telle personne ?". N'ayant eu l'occasion de me confronter à une telle personnalité qu'au sein de mon cercle familial très intime, je n'avais pas réussi à dissocier le mécanisme de l'ultra de celui plus spécifique de mon parent. Maintenant, c'est chose faite, je comprends les arcanes, finalement assez simplistes. Simplistes à l'image de l'immaturité de l'ultra dont le stade du développement affectif s'est figé à l'âge de trois ans.  
Je vous confirme le succés de ma méthode de survie, la fuite, le mépris, qui m'a été soufflée par ma directrice (véridique), merci à elle, même si j'avais déjà compris depuis quelques mois ce que je devais faire pour m'en sortir, elle a confirmé. Donc, la méthode du retrait fonctionne ! Et merci aussi à Stephen ! Vous imaginez, ce type a refuté sa propre théorie ! l'inverse d'un ultra, quoi ! Un type génial, extraordinaire, un évènement comme l'univers n'en connait que très très très très rarement ! 
Humainement votre ! 

http://unblogderetard.over-blog.com/2015/06/l-ultra-narcissique-le-trou-noir-social.html


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Démocratie et égalité : que peut l'éducation ?

Strasbourg, 7-9 novembre 2016

Le Forum mondial de la Démocratie 2016 appréhendera toutes les dimensions 
des relations entre éducation et démocratie. L’éducation est essentielle pour les 
sociétés démocratiques. Les écoles, universités, organisations de la société civile et 
autres établissements d’enseignement devraient encourager l’acquisition et la 
pratique des valeurs et des compétences essentiels pour la démocratie. Le Forum 
mondial de la Démocratie 2016 cherchera à savoir comment l’éducation peut 
contribuer à combler le fossé social et devenir un véritable avantage pour nos 
sociétés diverses.
Le Forum mondial de la démocratie 2016 >>

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 19:15

On va voir mais c'est chelou. Ca fait 3/4 ans qu'on me dit : protèges toi et qu'on veut me protéger et que je me protège. On ne me disait pas ça avant.
La majorité des gens a beaucoup changé, ça va, ça vient, ça s'en va, et ça revient, mais y'a une tension latente. Comme il existe le prêt à poster, y'a comme un prêt à pêter.
Comme si avait été inventé l'ultra string.

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 19:21

Et je vais donc être mobile ou alors je le suis déjà et ça à changé et ça change beaucoup de choses ou pas.

Je vais peut être m'être reprendre plutôt lundi d'après en fait. Smile

Septembre 2013 on s'en souviendra.

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:17

Ecole : cette fois le niveau baisse vraiment !



Ermance Musset




Mis à jour le 04/03/2016

Les élèves d’aujourd’hui en savent-ils moins que la génération précédente ? Difficile d’analyser autrement une des dernières études du ministère de l’Éducation sur le niveau de maîtrise de la langue et des mathématiques
Depuis que les tenants d’une école en blouse grise donnent le la, que des pamphlets comme La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli (Jean-Claude Gawsewitch, 2005) se vendent comme des petits pains, l’école s’est habituée aux critiques. Un dénigrement ambiant dans lequel la baisse du niveau ne faisait jusqu’alors que figure d’épouvantail, surtout depuis que les universitaires Christian Baudelot et Roger Establet avaient démontré en 1989 que le niveau montait (1).
Aujourd’hui, cette question du niveau revient pourtant en force, sur le terrain statistique cette fois, avec la publication de l’étude intitulée « Lire, écrire, compter : les performances des élèves de CM2 à vingt ans d’intervalle 1987-2007 » (2) réalisée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp). Ce travail conclut en effet qu’en lecture « deux fois plus d’élèves (21 %) se trouvent en 2007 au niveau de compétence des 10 % d’élèves les plus faibles de 1987 ». En orthographe, les 10,7 fautes moyennes de 1987 sont devenues 14,7 en 2007 et les 26 % qui faisaient plus de 15 erreurs il y a vingt ans sont aujourd’hui 46 %. Les compétences en mathématiques ne rééquilibrent rien puisqu’entre 1987 et 1997 le score en calcul a connu « une baisse importante » suivie d’un tassement la décennie suivante.
Pas brillant, certes, mais il reste à ces élèves six années au minimum avant la fin de leur scolarité obligatoire. Une chance de rattrapage ? Pas si sûr… S’il n’a ni l’ampleur ni la scientificité du précédent, le test réalisé par le mouvement Sauver les lettres (3) évalue tous les quatre ans depuis 2000 un bon millier d’élèves de seconde (1 348 cette année) sur une dictée et de la grammaire du brevet des collèges des années 1970 ou 1980.
 


Orthographe et lecture à la peine





À la session 2008, à peine 14 % obtiennent la moyenne et 58 % zéro, alors qu’en 2000 « seules » 27,95 % des copies avaient eu cette mauvaise note. Si le niveau des élèves ne se mesure pas à l’aune de leur seul score en orthographe, ailleurs ce n’est pas forcément mieux. Loin de sauver la mise, Pisa – l’évaluation commune à 30 pays de l’OCDE (4) – enfonce le clou en mesurant que la proportion de jeunes de 15 ans les plus en difficulté de lecture est passée de 15,2 à 21,7 % entre 2004 et 2007. Sur une échelle où la moyenne est de 500 points, la compréhension de l’écrit des jeunes Français est tombée elle de 508 à 488 entre 2000 et 2006, pendant que la culture mathématique est passée, elle, de 511 à 496 entre 2003 et 2006. Sur un laps de temps plus court, le bilan n’est donc pas meilleur que sur vingt ans !
Ce constat serait donc sans appel et le niveau des élèves moins bon qu’il y a vingt ans, dix ans ou même quelques années ? Difficile de conclure autre chose de ces travaux. Reste peut-être juste à glisser qu’il est des disciplines (langues vivantes, sciences économiques et sociales) où le niveau monte un peu ! Preuve qu’au fil du temps l’école s’adapte et ses savoirs aussi. La limite de ces bouleversements étant évidemment de maintenir une maîtrise suffisamment fine de sa langue maternelle pour bâtir d’autres savoirs dessus… D’où justement le caractère inquiétant de ces résultats. Pour Marie Duru-Bellat, sociologue spécialiste de l’éducation, ces résultats alertent sur la faiblesse du pilotage du système éducatif français (voir ci-dessous).
 
NOTES :
(1) Christian Baudelot et Roger Establet, Le niveau monte. Réfutation d’une vieille idée concernant la prétendue décadence de nos écoles, Seuil, 1989.
(2) Pour parer à toute critique, les épreuves passées aujourd’hui sont une reprise à l’identique des tests de 1987, exception faite des divisions par les décimaux. La note d’information n° 08.38 réalisée par la Depp est disponible sur www.education.gouv.fr.
(3) Sauver les lettres est un mouvement d’enseignants qui demande une augmentation des heures de français et de mathématiques dans le secondaire. www.sauv.net
(4) Voir www.oecd.org



Entretien avec... Marie Duru-Bellat : «Il faut évaluer l'éfficacité des pratiques»






Peut-on affirmer à la lecture de la note d’information de la Depp que le niveau des élèves de primaire baisse ?




Le niveau a peut-être augmenté dans d’autres disciplines… Mais une chose est incontestable, le niveau a baissé en lecture, écriture et calcul. Et cela est d’autant plus ennuyeux que cette baisse touche surtout les élèves les plus faibles. Cela confirme d’autres signes inquiétants comme les résultats des évaluations internationales. C’est une conclusion embarrassante pour l’école française.
 


Quels sont donc selon vous les facteurs explicatifs de cette baisse ?





Comme le montrait très bien un rapport de l’Institut de recherche sur l’éducation (Iredu) sur le primaire datant de 2007, je crois que l’une des tentations de l’école primaire ces dernières années a été de se disperser, s’assignant de plus en plus d’objectifs. En parallèle, on a diminué le temps scolaire, ce qui au final pose un vrai problème. L’autre souci majeur de notre système éducatif est la faiblesse du pilotage : on accumule les réformes, on change les programmes, sans jamais les évaluer. Ce sont des facteurs de détérioration du système auxquels s’ajoute le manque d’évaluation des pratiques des enseignants. Au nom de la liberté pédagogique, ils gèrent leur temps en toute autonomie sans que ne soit jamais évaluée l’efficacité de leurs pratiques.
 


Vous n’êtes donc pas favorable à l’autonomie des enseignants ?





L’autonomie, c’est bien, si on évalue les progrès des élèves de manière externe et objective. Or chez nous, on voit bien la grande méfiance des enseignants face à toute évaluation, certains allant même jusqu’à boycotter les évaluations de CM2. C’est tout à fait préoccupant. L’évaluation devrait être le b.a.-ba de tout professionnel, lequel ne peut ignorer les résultats de son action. Il faudrait être capable de la regarder de manière moins culpabilisante, mais aussi de bousculer le fatalisme bien français, à savoir cette tentation de tout expliquer par le « handicap socioculturel », et de faire quelque chose de cette évaluation, aller discuter avec les enseignants dont les résultats seraient problématiques, leur proposer de faire autrement.
 


Et copier nos voisins britanniques, peut-être ?





La Grande-Bretagne a en effet introduit un système de pilotage beaucoup plus précis du travail des enseignants, en instaurant une literacy hour tous les jours. Durant une heure, les enseignants doivent suivre des instructions pédagogiques précises pour enseigner la langue maternelle. Au début, ils étaient très réticents, puis l’augmentation du niveau des élèves les a conduits à réclamer le même fonctionnement pour les mathématiques. Et le gouvernement a mis en place une numeracy hour.
 
Entretien paru dans l’Agence d’informations spécialisées (AEF) le 9 février 2009, dépêche n°109012.http://www.scienceshumaines.com/ecole-cette-fois-le-niveau-baisse-vraiment_fr_23509.html


ECONOMIE-SOCIÉTÉ

Le niveau des élèves baisse-t-il ?

Le niveau des élèves a baissé surtout en lecture et en mathématiques ©REUTERS

On croyait que ce n'était qu'un refrain. Mais les comparaisons internationales le confirment : le niveau des élèves baisse. 
Lors de ses vœux au monde de l’Éducation, Nicolas Sarkozy s’est félicité jeudi 5 janvier que les programmes mis en place en 2007-2008 aient opéré un recentrage sur les apprentissages fondamentaux à l’école primaire.
En juin 2011, le ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel s’était réjoui de la hausse du niveau des élèves de primaire, en se fondant sur des évaluations passées par les écoliers de CE1 et de CM2.
Autant de déclarations qui donnent l’impression que les résultats des écoliers français sont sur une pente ascendante.
Cependant, comme elles n’existent que depuis 2008, les évaluations de CE1 et CM2 ne permettent pas de mesurer l’évolution du niveau des élèves sur le moyen ou le long terme.
Lorsque l’on se penche sur les résultats de la France dans les études internationales, on découvre à l’inverse que le niveau des élèves baisse, en comparaison avec ceux des autres pays développés.

1. Une tendance à la baisse pour la lecture et les maths







Les études dont on dispose portent surtout sur la lecture et les mathématiques. Au-delà de ces deux variables, difficile d’évaluer, par exemple, l’évolution de la culture générale des élèves.
Les données scientifiques ne permettent pas non plus de comparer le niveau des élèves entre 1900 et aujourd’hui, faute de paramètres stables, mais seulement sur une vingtaine d’années.
En 2011, le « Portrait social de la France » publié par l’Insee constate que « depuis une dizaine d’années, le pourcentage d’élèves en difficulté face à l’écrit a augmenté de manière significative et près d’un élève sur cinq est aujourd’hui concerné en début de 6e. » En clair, 20% des élèves ont aujourd’hui de gros problèmes avec la lecture quand ils entrent en 6e, contre 15% en 1997.
« À l’école primaire, on voit bien, depuis les années 1990, une tendance à la baisse du niveau des élèves », confirme le chercheur Bruno Suchaut, directeur de l’Institut de Recherche sur l’Éducation (Irédu), affilié au CNRS.
Pour les collégiens français, les études internationales ne sont guère plus rassurantes. Ainsi, l’enquête PISA, menée tous les trois ans auprès de jeunes de 15 ans dans les pays industrialisés, indique que le classement des collégiens français pour la culture mathématique a régressé entre 2003 et 2009. En 2003, le score des Français les situait au-dessus de la moyenne de l’OCDE, alors qu’en 2009, ils se placent dans la moyenne.
Pour la compréhension de l’écrit, les collégiens français n’étaient dépassés que par la Finlande, la Suède et les Etats-Unis dans un classement de 24 pays en 1990. En 2006, ils arrivent au 27e rang sur 44 pour une étude comparable.
Plus généralement, les comparaisons internationales notent une dégradation depuis 1990 du niveau des élèves français par rapport aux autres pays développés.

2. C’est surtout le niveau des élèves les plus faibles qui baisse







En fait, plus que le niveau général des élèves, ce sont les écarts entre les élèves qui s’accentuent.
« Quand on s’intéresse aux élèves qui n’ont pas de retard scolaire, ils sont plutôt bien placés dans les études Pisa, mais il y a plus d’élèves faibles ou très faibles qu’avant », constate Bruno Suchaut. C’est ce creusement du fossé entre les bons et les mauvais élèves qui fait baisser la France dans les classements internationaux.
Une donnée confirmée par l’Insee : « Si le niveau de compréhension de l’écrit des élèves moyens n’a pas évolué, la plupart des évaluations témoignent d’une aggravation des difficultés parmi les élèves les plus faibles« . L’institut souligne que « les compétences langagières (orthographe, vocabulaire, syntaxe) sont en baisse, ce qui explique l’aggravation du déficit de compréhension des textes écrits parmi les élèves les plus faibles. »

3. Le milieu social a de plus en plus d’influence sur le niveau des élèves







Autre constat inquiétant des études internationales, l’influence croissance du milieu d’origine des élèves sur leurs résultats scolaires.
L’étude PISA 2009 souligne que « c’est dans les collèges en zones d’éducation prioritaire que l’augmentation des difficultés est la plus marquée : près d’un tiers de ces collégiens éprouve des difficultés face à l’écrit, contre un quart il y a dix ans« .
En France, le statut économique, social et culturel des parents explique une plus grande part de la variation des scores des élèves qu’en moyenne dans les pays de l’OCDE. En clair, quand on vient d’un milieu défavorisé, on a moins de chances de réussir en France qu’ailleurs.
Ainsi, le niveau moyen des élèves français a tendance à décliner non pas parce que celui de tous les élèves baisse mais parce que les écarts entre les forts et les faibles se creusent et que les inégalités sociales s’accentuent.

Par Béatrice Roman-Amat

http://www.caminteresse.fr/economie-societe/niveau-eleves-baisse-t-il-france-pisa-1116067/

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Le niveau des élèves baisse et les écarts se creusent Chapeau : Nous vous proposons une nouvelle rubrique qui interrogera avec l’aide d’un spécialiste de la question différentes idées reçues afin de les décortiquer pour en percevoir les modes de confection et la part de réalité. Rencontre avec Sylvain Broccolichi maitre de conférences à l’université d’Artois. Phrase en exergue : les enseignants ont été sommés de faire réussir tous les élèves sans disposer de moyens pour enrayer les processus de décrochage BC : Il est fréquemment question dans les médias, dans les conversations d’une baisse du niveau des élèves en référence à un passé plus ou moins lointain, une espèce d’âge d’or de l’école. Pouvez-vous nous dire ce qu’il en est ? Les thèmes de l’échec scolaire et de la « baisse du niveau » se sont développés surtout à partir des années 60. Pour en clarifier les raisons et le degré de réalité, il faut distinguer les évolutions perçues localement dans tel type de classe ou d’établissement et ce qu’on sait plus globalement des acquis des élèves en France d’après les enquêtes et comparaisons effectuées. Je commence par ce deuxième point. Des années 1960 au début des années 1990, la suppression des barrières sélectives pour l’accès en 6ème puis en 4ème et 3ème, ainsi que le développement des baccalauréats technologiques et professionnels ont entraîné un net allongement des durées d’études. Tous les élèves n’en ont pas tiré le même profit, mais l’effet d’ensemble est que « le niveau monte », pour reprendre le titre du livre de Baudelot et Establet (paru en 1989). Depuis près de vingt ans au contraire, les durées d’études et les acquis des élèves « stagnent » globalement. Durant cette deuxième phase, ils tendent même à baisser pour ceux dont les parents se situent en bas de l’échelle sociale. Cela ressort notamment d’une étude réalisée par la DEPP sur les élèves de CM1 (entre 1987 et 2007) et des travaux du programme PISA portant tous les trois ans depuis 2000 sur les élèves de 15 ans : avec ce déclin spécifique des plus démunis, le système français est d’ailleurs devenu le plus inégalitaire d’Europe. Mais comme parallèlement s’est accrue la part des élèves issus des groupes sociaux favorisés, on n’a pas encore enregistré de baisse globale du niveau des élèves… Comment expliquer alors ce ressenti fréquent chez les enseignants, et surtout le fait qu’il se soit développé à l’époque où le niveau s’élevait globalement ? D’abord par la brutalité des deux « explosions scolaires » qui ont imposé l’allongement des études en France. La proportion d’élèves accédant en 6ème y a plus que doublé durant les années 1960, puis le palier d’orientation de fin 5ème a été supprimé peu après 1985. Dans les deux cas, l’option a été d’agir rapidement sur les flux d’orientation en fonction d’enjeux économiques : pas assez de diplômés dans les années 1960, trop de sorties précoces menant au chômage dans les années 1980 (sans diplôme ou avec un CAP périmé). Or, le prolongement de cursus mal engagés a aussi eu pour effet d’aviver les tensions associées aux situations d’échec à l’adolescence. J’ai étudié ça de près dans des collèges de ZEP urbaines1 où jusqu’en 1985 les conseils de classe n’autorisaient 1 Voir à ce sujet « L’engrenage » écrit avec Françoise Oeuvrard dans La misère du monde (sous la direction de Pierre Bourdieu), Ed Seuil, 1993, p. 977-990. Sur les évolutions plus récentes, voir Ecole, les pièges de la l’accès en 4ème qu’à 50% ou 60% des élèves de 5ème : devoir enseigner à tous jusqu’en 3ème y posait alors de redoutables problèmes. Les difficultés et désordres consécutifs faisaient de plus fuir la fraction haute des élèves, et sous l’effet de ces réactions en chaîne, ces collèges de quartiers populaires ont vu leurs résultats décliner (au DNB notamment). Pour cette fraction de collèges, on ne peut donc nier l’existence d’une baisse de niveau associée à toutes sortes de difficultés accrues. L’exemple de la Finlande montre qu’on parvient à des résultats bien plus satisfaisants pour tous (élèves et enseignants) quand l’allongement des études est soigneusement négocié et organisé. Mais réaménager de façon concertée des conditions d’enseignement, des modes d’encadrement des élèves et des formations en cohérence avec l’ambitieux objectif d’assurer les progrès de tous, ce n’est pas ce qui a été fait en France. A partir des années 1980, les enseignants y ont été sommés de faire réussir tous les élèves sans guère disposer de moyens supplémentaires pour prévenir ou enrayer les processus de décrochage ; et la situation n’a fait ensuite qu’empirer avec les suppressions de postes et le recul de la formation. Le décalage de plus en plus flagrant entre les objectifs officiels et la réalité quotidienne des professeurs nourrit un sentiment d’échec qui s’exprime, entre autre, par l’idée d’une baisse du niveau. La situation que vous décrivez est paradoxale : avoir ouvert les portes à plus d’élèves aurait conduit à plus d’échecs des élèves et des enseignants… ? Ce qui est paradoxal c’est de prétendre vouloir « la réussite de tous » sans veiller à garantir partout de bonnes conditions d’apprentissage. Faire sauter des verrous sélectifs et bombarder les enseignants d’injonctions culpabilisantes, cela ne pouvait qu’engendrer plus de sentiments d’échecs et de crispations, surtout dans les établissements les plus fuis. Car « ouvrir les portes » sans aménagements tenant compte des inégalités de recrutement, provoque la fuite d’une partie croissante des familles et des professionnels vers les lieux où les élèves sont davantage « triés » (dans le privé et les secteurs favorisés). Récemment amplifiés par l’assouplissement de la carte scolaire, ces mouvements n’ont fait qu’exacerber les disparités entre collèges voisins. Fin de l’article supplément sur le site Or, nos recherches montrent que plus ces disparités sont marquées, plus nombreux sont les élèves qui ont des résultats très faibles (aux épreuves du DNB notamment), et pas seulement dans les « collèges-ghettos. En effet, dans ces espaces ultra hiérarchisés, les surcroîts d’échecs sont dus à des processus de ghettoïsation mais aussi à des « sauts d’exigence », quand des élèves arrivent dans des établissements de plus haut niveau sans que leur entourage sache prévoir et amortir le choc. On comprend alors pourquoi ce ne sont pas seulement les plus démunis qui sont touchés. L’essor des pratiques d’évitement conduit aussi la majorité des établissements à promouvoir des « bonnes classes » destinées à retenir les meilleurs élèves, ce qui rend les oppositions bon/mauvais omniprésentes. Surtout en zone urbaine, s’intensifie ainsi concurrence (coordonné par Sylvain Broccolichi, Choukri Ben Ayed et Danièle Trancart), Ed. La Découverte, 2010. au sein même du collège, une logique de sélection et de classes de niveau qui attise les tensions et creuse les inégalités. Le problème vient-il de l’entrée des classes populaire dans le collège ? De la baisse de l’exigence des profs ?… Ce qui produit plus d’échecs visibles au collège, c’est de ne plus y opérer de sélection tout en n’ayant pas prévu de renforts et d’outils supplémentaires dès l’école primaire pour relever ce défi. Pour ne pas seulement « afficher » de beaux objectifs, il faudrait mettre en cohérence les choix de société et les investissements éducatifs. Comment assurer les apprentissages fondamentaux ? Comment veiller à ce qu’un maximum d’élèves deviennent capable de comprendre la société dans laquelle ils vivent et les alternatives sur lesquelles ils auront à se prononcer. Comment préserver leur chance de s’insérer dans des univers qui ne cessent de se recomposer en fonction d’évolutions technologiques et de nouveaux moyens de communication ? Ce qui coince pour les enseignants c’est que l’objectif d’une scolarisation fructueuse pour plus d’élèves n’a pas été associé à une entreprise négociée d’amélioration de leurs conditions d’enseignement et de leur outillage pédagogique et didactique. Ils sont la cible d’injonctions qui ne les aident pas à résoudre les problèmes auquel ils sont confrontés ; et la situation ne fait que se dégrader avec les restrictions budgétaires et le recul de la formation. C’est vrai dès l’école primaire et de façon encore plus criante au niveau du collège, notamment pour ceux qui débutent. Les moyens prévus sont particulièrement insuffisants pour les élèves des milieux populaires qui ont plus à apprendre à l’école tout en ne pouvant guère compter sur des aides familiales en cas de difficulté ; de plus, on l’a vu, les fuites associées aux concurrences unilatérales entre établissements n’ont fait que concentrer les plus démunis dans les écoles et collèges de certains quartiers. Il n’est donc pas étonnant que l’échec soit attribué à des facteurs sociaux et que les enseignants soient confrontés à des dilemmes concernant les exigences qu’ils peuvent ou non maintenir. J’ai souligné le rôle aggravant des disparités entre établissements et entre classes, mais leur croissance résulte elle-même de dysfonctionnements liés à l’insuffisance notoire des ressources pédagogiques et didactiques. Lutter contre la ségrégation est donc utile mais secondaire par rapport aux mesures à prendre pour ne pas laisser autant d’élèves « décrocher » dès l’école primaire ou à l’arrivée au collège, ce qui confronte ensuite les enseignants à de cruels dilemmes. Entretient réalisé par Bruno Cremonesi 



http://www.snepfsu.net/peda/docs/docs_lettre/niveaubaisse.pdf


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http://www.chups.jussieu.fr/polys/capacites/capagerontodocs/annee1psyetdemence/Troubles_cognitifs_des_demences_2009.pdf

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[ltr]Si l’intelligence est en partie inscrite dans les gènes, il apparait que l’environnement intervient dans l’expression de celle-ci. A ce propos, Tazouti (2007) rappelle que de nombreux facteurs interagissent dans le développement et l’expression de l’intelligence. Il y aurait ainsi :
-          des facteurs individuels (biologiques, cognitifs, mais aussi conatifs, c’est-à-dire de personnalité) ;
-          des facteurs familiaux (appartenance sociale, pratiques éducatives, valeurs familiales…) ;
-          des facteurs institutionnels (pratiques pédagogiques, « effets-maîtres » et « effets établissements »…).
Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il n’y a aucun déterminisme, qu’il soit génétique ou sociologique dans le développement de l’intelligence, seulement une tendance observée ; et qu’une corrélation ne signifie pas qu’il y ait un lien de causalité entre deux variables.
 

3.2. Différences inter-groupes





a) Différences inter-genre
Certaines études étasuniennes – citées par Pereira-Fradin (2006) -  indiquent que les filles surdouées sont plus nombreuses à l’école que les garçons, mais cela proviendrait du fait que les filles sont plus facilement repérées dans la petite enfance. Puis au collège, les filles ne représentent plus que 30% et ce pourcentage est encore plus faible au lycée.
D’après Grégoire (2009), les versions antérieures du WISC ont mis en évidence une légère supériorité du QI Total chez les garçons.  Ainsi, cette supériorité était de l’ordre de 2,7 points  au WISC-R (Grégoire, 1992), de 2,09 au WISC III (Grégoire, 2000). Avec la dernière version du WISC (version IV), les résultats sont inversés et ce sont les filles qui obtiennent un meilleur score au QIT qui s’élève à 1,57 points de plus que les garçons. L’auteur explique cette évolution par l’uniformisation progressive de l’éducation des filles depuis les années 60. Une autre explication se base sur le remaniement de la composition du QIT entre le WISC-R et le WISC IV qui ne favorise plus les compétences reconnues pour être principalement réussies par les garçons.
Lorsque l’on analyse les différences inter-genre en fonction des performances aux tests, de nombreuses études – soutenues par les livres grand-public de type «Pourquoi les femmes ne savent pas lire les cartes routières », « pourquoi les hommes… » et Cie –   ont fait état d’un potentiel spatial plus développé chez les hommes et de meilleures capacités verbales chez les femmes. Cependant, la supériorité des hommes dans le domaine spatial ne concernerait que la rotation dans l’espace en trois dimensions ; les femmes se repérant très bien dans l’espace environnemental, i.e. en deux dimensions. Quant au langage, les femmes sont plus compétentes dans l’aisance verbale que dans l’étendue du vocabulaire (cité par Fournier, 2007).
D’autres études ont mis en évidence que la supériorité des hommes dans le domaine des mathématiques ne concernait que le raisonnement ; les filles étant meilleures en calcul. Ainsi, à l’épreuve du DAT (Differential Aptitude Test), les garçons obtiennent de meilleures performances que les filles aux épreuves de raisonnement mathématique et mécanique, alors que les filles réussissent mieux les épreuves de calcul ou d’arithmétique (Lubinsky & Benbow, 1992). D’un point de vue développemental, les évaluations nationales françaises réalisées en CE2 et en 6ème montrent qu’à 6 ans , les filles sont meilleures que les garçons en mathématiques, alors que la tendance s’inverse à partir de 15 ans (3ème).
Les neurosciences ont permis d’expliquer cette différence et notamment le rôle de l’éducation  et donc de la culture (voir cette vidéo  sur les performances  entre les filles et les garçons, Catherine  Vidal). C’est donc pour cela  que  ces différences ne se retrouvent pas dans tous les pays.
 
b) Différences inter-culturelles
Ces différences ont surtout été observées au niveau des réussites scolaires, d’une part parce que les tests étant adaptés à la culture de chaque pays, il est difficile de comparer les performances entre les différentes versions des tests, d’autre part parce que la notion d’intelligence varie selon les cultures et donc sa mesure aussi.
Comme on l’a vu ci-dessus, en France et dans les pays occidentaux ayant le même système éducatif, plusieurs enquêtes ont observé que les garçons ont de meilleurs résultats que les filles en mathématiques et en physiques, alors que les filles sont plus douées pour le français et les langues vivantes. Cependant, il a été mis en avant que les filles à haut potentiel possèdent une faible estime de soi dans le domaine des mathématiques (Pajares, 1996) et un niveau d’anxiété supérieur à celui des garçons dans ce même domaine (Catsambis, 1994).
En Israël ces mêmes différences entre les filles et les garçons étaient observées jusqu’à l’immigration massive de russes dans les années 1990 où les différences se sont équilibrées (Zohar & Sela, 2003). Par la suite, les différences fluctuaient en fonction de l’origine des immigrants.
Dans une étude américaine portant sur les différences filles/garçons à une épreuve de mathématiques, les chercheurs ont observé une sur-représentation des garçons par rapport aux filles dans les performances extrêmes. Mais en isolant les élèves selon leur origine, les auteurs se sont aperçus que la proportion des filles d’origine asiatique était supérieure à celle des garçons dans les performances extrêmes. Ainsi, cette différence en faveur des garçons était de 13 garçons pour 1 fille sans distinction ethnique, alors qu’elle était de 1 garçon pour 4 filles chez les asiatiques vivants aux États-Unis (Lubinski & Benbow, 1992).
La littérature en psychologie sociale a mis en évidence les effets des stéréotypes sociaux sur les réussites scolaires, professionnelles et dans les choix de vie. Nous vous invitons à regarder cette conférence de Jacques Lautrey.
 


4. Les autres variables qui peuvent influer le QI





Quelle sont les différentes variables qui peuvent influer sur les performances aux tests et donc à tout type de tâche.

4.1. Le système cognitif, comment ça marche ?





a) Quelques définitions pour se mettre au diapason


Savoir
 : donnée, concept, méthode théorisés à partir du réel ; il existe en dehors du sujet.
Connaissance : transformation du savoir par un individu ; expérience personnelle et subjective du savoir en fonction de l’expérience de chacun.
Mémorisation : processus d’acquisition de savoirs.
Apprentissage : processus de remodelage d’un comportement afin d’utiliser un savoir dans des contextes variés.
Cognition : ce qui rend possible l’acquisition de savoirs, la transformation en connaissances et leurs utilisations.
Fonctions cognitives : fonctions mentales supérieures permettant la cognition et l’interaction avec notre environnement.
b) Les étapes de l’interaction avec l’environnement
La notion d’interaction avec l’environnement est très importante car elle est à la base de tout processus d’adaptation.
Dans un premier temps, nous percevons des stimuli par nos sens. Ces stimuli peuvent être des objets, des personnes de l’environnement – via la perception visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile – ou des sensations provenant de notre propre corps -  proprioception, interoception, pensées… Ces stimuli bénéficient ensuite d’un traitement de l’information complexe et qui est dévolu aux fonctions cognitives. Enfin, nous produisons une réponse élaborée. Cette réponse peut être motrice, verbale, émotionnelle…
Dans les tâches quotidiennes et a fortiori lorsque nous passons un test de QI, il faut bien comprendre que toutes ces étapes sont importantes, et que la performance n’est pas une copie exacte de la qualité des fonctions cognitives.
Il convient donc de prendre en compte les 3 étapes ci-dessus : 1/ l’entrée (la perception) ; 2/ le traitement de l’information et 3/ la sortie (la réponse élaborée). Si l’une de ces 3 étapes ne fonctionne pas correctement, les performances vont s’en trouver ternies. Ainsi, si un sujet perçoit mal l’environnement (concernant la perception visuelle, elle ne se réduit pas à l’acuité visuelle, mais aussi à l’oculomotricité…), il ne pourra pas bien le traiter. De même, si un sujet a des difficultés pour émettre une réponse (dys ou a-phasie, dyspraxie, handicap moteur, crispation musculaire…) alors qu’il a bien traité l’information, les performances vont aussi en pâtir. Cela semble aller de soi, et pourtant… Le handicap n’est pas toujours visible.
c) Le traitement de l’information : les fonctions cognitives
Essayons maintenant d’ouvrir cette boite noire que représentent les fonctions cognitives.
-          Le système perceptif appartient bel et bien aux fonctions cognitives car il s’agit du décodage de ce qui est perçu par nos sens. Ainsi, il existe 4, voire 5 aires visuelles dans notre cerveau et plusieurs réseaux de neurones qui décodent une propriété bien spécifique de ce qui a été perçu (forme, couleur, mouvement…).
-          Le système mnésique est divisé en plusieurs sous-parties selon le sens sollicité (mémoire visuelle, auditive, kinesthésique… – d’où l’importance des entrées sensorielles évoquées plus haut), la durée de rétention de l’information (mémoire à long terme, à court terme…), la catégorie de l’information (mémoire sémantique, épisodique, procédurale…). Une petite précision ici : la mémorisation est un processus en 3 étapes : encodage – consolidation – récupération. Un défaut de mémorisation peut être dû à un dysfonctionnement de l’une ou plusieurs de ces 3 étapes.
-          Le système exécutif est un ensemble de fonctions cognitives qui permettent de nous adapter à des situations nouvelles et/ou complexes qui n’ont pas été automatisées. Pour beaucoup de personnes – en tous cas, les buveurs de café –  faire le café le matin est un exercice que l’on fait sans y réfléchir, comme mis sur pilotage automatique, tout comme la conduite d’un véhicule, quand celle-ci a été bien automatisée. Par contre, dès que l’on se retrouve face à une situation nouvelle, il nous faut 1/ analyser la situation ; 2/ élaborer une stratégie, planifier une action ; 3/ exécuter cette action selon les procédures mises en place à l’étape précédente et 4/ arrêter son action, la vérifier et la confronter avec la stratégie choisie. Les fonctions exécutives concernent donc entre autres le raisonnement, la planification, le processus d’induction et de déduction de règles opératoires, la prise de décision, les processus inhibiteurs, la flexibilité mentale, la mise à jour des informations, le contrôle de la qualité et de l’efficacité de ses actes.
-          Le système attentionnel est le chef d’orchestre de toutes les fonctions cognitives. Il intervient dans la disponibilité des ressources pour toutes les autres fonctions ainsi qu’un rôle de filtre (ne pas se faire happer par un bruit de l’environnement ou par ses propres pensées).
Le langage, le calcul, les capacités visuo-spatiales ne sont pas des fonctions cognitives en elles-mêmes mais elles se basent sur l’interaction de l’ensemble des fonctions cognitives décrites.
 

4.2. Les variables perturbatrices





En dehors de tout trouble cognitif, l’efficacité des fonctions cognitives peut être entravée par d’autres variables comme l’émotion, la santé, l’étayage environnemental, la motivation, la compréhension de la consigne, les stéréotypes…
 
a) L’émotion
L’émotion est une variable très importante. Pour expliquer son rôle dans le fonctionnement cognitif, il convient de parler de la théorie du cerveau triune.
Cette théorie repose sur le fait que, dans l’évolution de l’espèce, le cerveau humain s’est construit en plusieurs étapes. La structure la plus ancienne serait le cerveau reptilien. Elle est enfouie profondément dans notre cerveau. Le cerveau reptilien assure les fonctions vitales de l’organisme. La structure s’étant ensuite développée serait le système limbique. Le système limbique est dévolu aux comportements instinctifs et à la mémoire dépendante d’un contexte, donc liée aux émotions. De manière générale, le système limbique est le réservoir de nos émotions. Enfin, la structure la plus récente, qui est située en périphérie, est le néocortex. Celui-ci est très développé chez l’homme et lui permet de raisonner, de communiquer, d’anticiper…
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 Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Cerveau_reptilienParamètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Cerveau_limbiqueParamètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Cerveau_neocortex

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Source : http://lecerveau.mcgill.ca/
Ces 3 cerveaux ne sont pas indépendants et ils communiquent entre eux de manière non unilatérale. Cependant, une des principales voies est celle qui part du cerveau reptilien, qui passe par le système limbique pour arriver au néocortex (voie ascendante). De cette manière, les informations provenant de l’environnement qui sont chargées d’émotions peuvent parasiter de manière non négligeable l’activité du néocortex, siège des fonctions mentales supérieures (fonctions cognitives). De même, certaines pensées nées du néocortex « redescendront » vers le système limbique pour se charger d’émotions avant de retourner dans le cortex et ainsi entraver les performances d’une tâche. C’est le cas notamment du stress, des pensées négatives lors d’une dépression, des idées phobiques, du manque d’estime de soi…

b) La forme physique

Le fonctionnement de ces 3 types de cerveau explique aussi pourquoi lorsqu’on n’est pas en pleine forme (maladie, fatigue, manque de sommeil ou même prise de médicaments), nos capacités intellectuelles sont amoindries. C’est ici le cerveau reptilien qui souffre et entrave l’activité du cortex.
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 Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Cerveau-triurne



Source : A. Adda et H. Catroux, in L’enfant doué, l’intelligence réconciliée.

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c) La motivation
La motivation joue également un rôle principal. Si l’adulte qui vient passer un test est consentant puisque le test est généralement à sa demande, il n’en est pas systématiquement de même avec les enfants. Certains ont été « obligés » de passer le test ou le font « pour faire plaisir ». Dans ce cas, l’enfant ne donnera pas le meilleur de lui-même, et ses performances ne refléteront pas la réalité.
De plus, la motivation est en lien avec l’intérêt pour certains subtests. Si la personne (enfant ou adulte mais surtout enfant) ne perçoit pas l’intérêt dans la tâche, elle ne va pas y investir.
À partir de 101 théories de la motivation, Fenouillet (2012) a mis au point un schéma intégratif permettant de rendre compte de ces 101 théories.
En effet, il n’y a pas deux types de motivation : intrinsèque et extrinsèque, et la motivation ne se résume pas en une force intérieure. Elle prend son origine dans des motifs primaires et secondaires tout en faisant des prédictions de résultats, car sans ces prédictions, c’est-à-dire sans projection que l’on va y arriver, la motivation est difficile à mettre en place. À partir de là, on prend une décision d’agir. C’est ce qu’on appelle la volition. On élabore alors des stratégies pour produire le comportement qui nous amènera à des résultats. De nombreuses boucles de rétroaction existent afin de réguler et d’autoalimenter la motivation via les motifs primaires et secondaires.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Modele_integratif-2
Source : Fenouillet
 
d) La compréhension de la consigne
 
La compréhension de la consigne est également un élément important. Dans le milieu scolaire, les enfants ont souvent une mauvaise note non pas parce qu’ils n’ont pas compris la leçon, mais parce qu’ils n’ont pas compris la consigne. De même, lors d’un test de QI, un sujet peut ne pas appréhender correctement ce qu’on lui demande, et il n’osera pas demander de reformuler. Cela arrive bien plus souvent qu’on ne le pense ! Il peut aussi ne pas prendre en compte l’intégralité de ce qu’implique la tâche : nous pensons ici notamment aux subtests chronométrés où certains sujets n’ont pas intégré qu’il fallait aller vite, et prennent leur temps ; ils perdent ainsi des points.

e) Les variables sociales et éducatives

Nous avons parlé précédemment de l’influence du milieu socio-culturel et du poids des stéréotypes. L’étayage environnemental est une variable éducative qui est liée au milieu socio-culturel.
 
f) Les biais culturels
Un dernier point représente les biais méthodologiques dus au test lui-même, et principalement les biais culturels.
Grégoire (2009) met en avant le fait que l’évaluation peut être biaisée en fonction des caractéristiques culturelles d’une personne. L’auteur précise qu’ « une évaluation est considérée comme biaisée lorsqu’elle ne rend pas justice à la personne examinée et qu’elle donne une image faussée de ses caractéristiques et de ses potentialités du fait de son appartenance à un groupe culturel donné » (p 124). Le psychologue se doit alors de prendre en considération les différentes variables culturelles susceptibles d’interagir avec les performances (langue maternelle, religion, éducation…). Grégoire présente alors une typologie des biais qui peuvent entacher la validité des évaluations psychologiques :
 
- Différences d’opportunités d’assimilation des contenus du test.- Echantillonnage insuffisant des comportements à mesurer.Méthodologique- Différence de désirabilité sociale.- Différence de style de réponse.- Différence de familiarité avec les stimuli.- Absence d’échantillon(s) comparable(s).- Différences dans les conditions matérielles d’administration. (ndlr : par exemple un bruit présent lors du test peut nuire aux performances)- Différences de familiarité avec les procédures de réponse.- Influence de la relation entre l’examinateur et le sujet testé. (ndlr : si la relation avec le psychologue est mauvaise, le sujet sera stressé ou ne donnera pas le meilleur de lui-même)- Problèmes de communication entre l’examinateur et le sujet testé.Item- Traduction incorrect de l’item.- Formulation verbale inappropriée de l’item.- Item faisant appel à des caractéristiques personnelles non visées par le sujet.- Différences d’opportunité d’assimilation du contenu de l’item.
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Types de biais culturels
Source
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Conceptuel

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- Recouvrement incomplet des définitions du concept dans les différentes cultures.– Différences d’opportunités d’assimilation des contenus du test.
– Echantillonnage insuffisant des comportements à mesurer.

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 Méthodologique

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– Différences de désirabilité sociale.
– Différence de style de réponse.– Différences de familiarité avec les stimuli.
– Absence d’échantillon(s) comparable(s).
– Différences dans les conditions matérielles d’administration (NDLR : par exemple un bruit présent lors du test peut nuire aux performances).
– Différences de familiarité avec les procédures de réponse.
– Influence de la relation entre l’examinateur et le sujet testé (NDLR : si la relation avec le psychologue est mauvaise, le sujet sera stressé ne donnera pas le meilleur de lui-même).
– Problèmes de communication entre l’examinateur et le sujet testé.

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 Item

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 – Traduction incorrecte de l’item.– Formulation verbale inappropriée de l’item.
– Item faisant appel à des caractéristiques personnelles non visées par le sujet.
– Différences d’opportunités d’assimilation du contenu de l’item.

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Il y aurait d’autres variables interférentes, mais celles présentées ici sont les principales.
Il faut garder en tête que ces variables sont plutôt ponctuelles et non liées intrinsèquement à la personne. Elles peuvent donc disparaître et laisser entrevoir un autre potentiel dans les tests. Ainsi, et c’est là le point le plus important, les performances ne sont qu’une photographie à un instant T, photographie plus ou moins fidèle des compétences, plus ou moins ressemblante, parfois plus, parfois moins. Si, sur cette photo, nous faisons une grimace, cela ne signifie pas que notre visage présente cette expression en permanence.
 
 
Sources
Adda, A. & Catroux, H. (2003). L’enfant doué ; l’intelligence réconciliée. Paris : Ed. Odile Jacob.
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Caroff X., Guignard J-H., & Jilinska M. (2006) in Lubart T. (dir.), Enfants exceptionnels : précocité intellectuelle, haut potentiel et talent, Editions Bréal collection « Amphi Psychologie », Paris, 2006.
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Fenouillet F. (2012). Les théories de la motivation. Ed Dunod.
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Vrignaud, P. (2002). L’identification des surdoués : chimère psychométrique ou réalité psychologique ? Communication présentée aux 15èmes Journées de Psychologie Différentielle, 10-13 septembre, Rouen.
Zohar, A. & Sela, D. (2003). Her physics, his physics : gender issues in Israeli advanced placement physics classes, International Journal of Science Education, 25, 245-268.
http://www.surdoue.fr/lidentification/limites-des-tests/


Re Qi Aime for a dream.[/ltr]





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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:21

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[size=32]Les modèles explicatifs

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[ltr]Les modèles explicatifs traitent principalement du passage du Don au Talent, soit de l’expression du potentiel vers quelque chose d’accomplie. En effet, les tests de QI ne mesurent qu’une expression d’un potentiel, et précisément l’expression d’une aptitude.

1. Clarification de quelques notions



 
-          Aptitude / potentialité
Selon Piéron (cité par Morin), l’aptitude est le « le substrat constitutionnel d’une capacité, préexistant à celle-ci ». L’aptitude pourrait donc se rapprocher des fonctions cognitives.
Morin rappelle que l’aptitude vient du latin apo ou apio qui signifie attacherlier. Et l’auteur de préciser qu’il s’agit d’une « disposition innée et naturelle à lier des éléments pour en tirer du sens ».
Elle existe donc chez chacun de nous. Elle n’est pas directement observable car n’implique en elle-même aucune action, aucune utilisation.
L’aptitude pourrait être rapprochée du terme « Potentialité » qui met l’accent sur le côté virtuel, en puissance, de l’utilisation de cette aptitude.
 
-          Capacité / habileté
Une capacité représente l’utilisation d’une ou plusieurs aptitudes. Elle témoigne d’une volonté d’agir, d’utiliser ses aptitudes. En conséquence, les capacités peuvent être inhibées, en dormance.
Ce sont elles et non les aptitudes qui sont mesurées dans les tests de QI. On les confond souvent avec les connaissances.
Du latin capax, de capio : prendresaisir. Morin insiste sur la notion d’agir, de faire et précise qu’il s’agit de « saisir les éléments disponibles, y compris d’autres aptitudes latentes ».
On utilise parfois le terme « Habileté » comme synonyme, mais il est à proscrire car il est polysémique.
 
-          Compétence
Contrairement à ce que dit le Robert, la compétence ne concerne pas seulement une connaissance théorique, qu’elle soit scolaire ou professionnelle, mais concerne de manière générale un savoir, un savoir-faire et un savoir-être. La notion de compétence implique une certaine réussite sans pour autant qu’il y ait une reconnaissance sociale large.
Du latin cumpeto : se réunirse rencontrer. On a bien là l’idée de réunion de plusieurs aptitudes et de la volition qui est associée à toute réunion. Ici il s’agit de la volonté d’utilisation de cette aptitude en vue d’une maîtrise suffisante puis d’une réussite.
 
-          Talent
Le talent implique une reconnaissance. Ainsi, selon Brunault et Pagès (1991) cité par Morin « le terme de talent se réfère à un type de capacité ou de compétence non seulement 1) épanouie, mais 2) reconnue socialement ou faisant en tout cas l’objet d’une reconnaissance minimale et non contestée ». Les auteurs insistent sur le fait qu’il s’agisse d’un fait social et non d’un trait psychologique.
Du latin talentum : poids grecsomme d’argent. L’étymologie nous renvoie bien à ce qui est pesé ou évalué publiquement (Morin).
Nous voyons donc qu’il y a un écart important entre l’aptitude et le talent, étape ultime du processus de l’utilisation d’une ou de plusieurs aptitudes à bon escient.
 
Dans la littérature deux modèles explicatifs principaux tentent de décrire les processus en jeu au cours de ce passage.
 

2.Le modèle de Gagné (2003, 2009)



 
« Le modèle différencié du Don au Talent » de Gagné est un modèle multidimensionnel, et ce, pour différentes raisons. D’une part, il ne considère pas uniquement l’intelligence d’un point de vue cognitif comme étant la seule représentative du talent, tout comme le talent n’est pas uniquement vu comme une succession de diplômes ou de réussites professionnelles particulières. Plusieurs autres « dons » sont pris en compte (créatif, social, sportif…), ainsi que des domaines de « talents » différents (académique, artistique, commerce, loisirs, sport…). (Voir notamment à ce sujet la page Une ou plusieurs définitions du haut potentiel ?) D’autre part, ce modèle intègre les diverses variables qui peuvent intervenir dans le processus de développement du don au talent.
Selon Gagné, le Don désigne l’expression de capacités et le Talent désigne la maîtrise de ces capacités et des connaissances acquises, entraînées ou développées.
Le développement d’un Don en Talent est contrôlé par des catalyseurs qui sont de deux types :
-          Des facteurs intra-personnels, comme les caractéristiques génétiques, physiques, mentales, motivationnels, de volition…
-          Des facteurs environnementaux, comme le milieu socioculturel, familial, l’éducation, l’école ou même les événements de vie.
-          À ceci s’ajoute un dernier facteur, qui est le facteur Chance ou Hasard.
Gagné indique que 10 % de la population est concernée.[/ltr]



 Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Gagne-1

Source : Gagné (2003)

[ltr]
L’apport principal de ce modèle est 1) de préciser que l’aptitude n’implique pas forcément une réussite ; 2) de détailler les différentes variables qui influencent l’expression d’un potentiel.
Dans une deuxième version de son modèle, Gagné (2009) réorganise les Dons en deux sous-domaines (mental et physique) ; il fait correspondre les Talents au modèle RIASEC des intérêts professionnels de Holland (1973, 1985, 1997) et il réorganise les catalyseurs intra-personnels en deux sous-groupes (traits et processus développés vers un but).
Son apport le plus important à cette nouvelle version est le détail des processus de développement. Ainsi, ceux-ci sont divisés en trois sous-parties : les activités, le suivi engagé et l’investissement. Seulement, pour Gagné, ces processus de développement sont engagés dès lors qu’une personne a été identifiée et sélectionnée pour participer à un programme d’apprentissage dont le but est précisément de développer un talent. On se demande alors ce qu’il advient de l’enfant qui n’a pas cette chance et/ou dont ce n’est pas la politique régionale. Restera-t-il médiocre ?[/ltr]

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Gagne-2

Source : Gagné (2009)

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Quoi qu’il en soit, le modèle de Gagné est un modèle explicatif pour les personnes à haut potentiel qui ont su/pu exploiter leur potentiel (cf. le terme à connotation positive de « catalyseur ») et n’explique en rien le développement des personnes qui n’ont su/pu l’exploiter. De plus, son facteur « chance » est un concept fourre-tout qui rend service à l’auteur mais qui n’est en rien scientifique.
 

3.Le modèle de Munich (2008)



 
Parallèlement à Gagné, Heller et ses collaborateurs travaillent sur l’identification d’enfants surdoués via une étude longitudinale de longue haleine débutée en 1985 (la première publication date de 1986). Une partie de cette étude a consisté à établir un modèle appelé « Le modèle de Munich du Don et du Talent » et à développer une batterie de tests basée sur ce modèle. Heller parle d’un modèle de diagnostic et de pronostic.
Le modèle de Munich, tout comme celui de Gagné, est un modèle causal.[/ltr]

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Munich-1

Source : Heller & Hany, 1986

[ltr]
 
Les modèles de Munich et de Gagné sont très semblables, notamment dans les deux principaux facteurs influençant le potentiel de départ : les facteurs intra-personnels et les facteurs environnementaux.
Alors que Gagné parle de catalyseurs, Heller et al. parlent de modérateurs. L’idée n’est donc pas la même : dans un cas, ces facteurs favorisent l’émergence du talent, dans l’autre cas, ils la freinent (voir plus haut).
Les Dons identifiés dans le Modèle de Munich sont issus des intelligences multiples de Gardner (voir Les théories de l’intelligencepour découvrir les intelligences de Gardner) ; ce sont ici les prédicteurs. Cependant la liste de ces prédicteurs est non exhaustive. Les Talents sont, quant à eux, les performances exprimées dans tel ou tel domaine ; ce sont les critères. Ils sont eux aussi, non exhaustifs dans ce modèle, contrairement au modèle de Gagné.[/ltr]

 Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Munich-2

Source : Heller (2008)

[ltr]
 
Caroff (2005) a mis en évidence les caractéristiques communes de ces deux modèles :
-          Le haut potentiel peut s’exprimer à travers des formes d’intelligence différentes et pas seulement par une aptitude intellectuelle générale.
-          D’autres dimensions que l’intelligence cognitive de la personne interviennent dans le processus de développement.
-          L’accent est mis sur le processus de développement.
-          Les différentes variables qui interviennent dans ce processus de développement interagissent de manière complexe. Il peut en avoir un nombre quasi illimité.
 

4. Le modèle des fonctions chrestiques



 
Une autre approche est celle des fonctions chrestiques de Pagès et Brunault, reprise par Morin sur son site (www.acsis-pm.org).
Les fonctions chrestiques (du grec chrèse : utilisation) sont définies par leurs auteurs comme les fonctions d’utilisation des aptitudes. Tout comme Heller dans le modèle de Munich, si ces aptitudes ne sont pas utilisées de manière adéquate, des éléments externes viennent les modérer. C’est ce que les auteurs appellent les facteurs « antichrestiques ». Ceux-ci  sont de deux ordres : le manque d’élan et les blocages.
-          Le manque d’élan
Ce manque d’élan est un manque de volonté d’agir. Pour qu’un accomplissement se réalise (observation de talents), il faut qu’il y ait une action, et cette action est initiée par un désir : c’est cette volonté d’agir. Or cette volonté doit normalement être initiée par un plaisir immédiat ou par l’anticipation d’un plaisir différé. Ce désir d’action (ou projet) est soumis à plusieurs estimations : la compréhension du but de l’action et ses bénéfices escomptés, l’appréciation des conditions extérieures et la faisabilité générale du projet. (Voir à ce sujet la fin de la page Limite des tests au sujet de la motivation selon Fenouillet)[/ltr]

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Archer-chrestique

Source : Morin www.acsis-pm.org/50Douisticienne.html

[ltr]
-          Les blocages
Ces blocages proviennent de souffrances qui génèrent à leur tour des mécanismes de défense d’évitement ou de rébellion (agressivité, passivité, refus, fuite, soumission, etc.). Ces blocages peuvent se créer progressivement (succession de nanotraumatismes, comme des humiliations et/ou des échecs répétés)  ou brutalement (suite à un traumatisme unique et conséquent).
 
Pour que le Don puisse s’exprimer en Talent, il faut que dans chaque milieu (familial, scolaire puis professionnel), il y ait une certaine empathie, une aide et une confiance qui soient accordées, puis au niveau professionnel une reconnaissance.
Cette dernière figure illustre bien les deux derniers points et met en exergue l’utilité de l’identification du surdon – ici via un test – et la dynamique qui sous-tend le test de QI.
 [/ltr]

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Don-talent-chrestiques

Source : Morin www.acsis-pm.org/50Douisticienne.html

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5. L’analogie, cœur de la pensée



 
Douglas Hofstadter et Emmanuel Sander ont proposé dans leur ouvrage « L’analogie, cœur de la pensée » une théorie de la pensée. Selon ces auteurs, la pensée en tant que contenu et processus est dictée par des analogies. Le contenu de la pensée serait des catégories, que celles-ci soient lexicalisées ou non ; les catégories seraient propres à chacun de nous et se créeraient par analogie avec quelque chose d’existant ou de déjà vu. De manière consciente ou inconsciente, l’analogie dicte nos choix de mots et notre compréhension du quotidien, tout autant que les grandes découvertes scientifiques.
Dans leur ouvrage, les auteurs se posent alors la question de la définition de l’intelligence. Après avoir cité les définitions les plus connues (comme la capacité de s’adapter à de nouvelles situations, capacité de raisonner, de résoudre des problèmes…), ils suggèrent que l’intelligence est « l’art d’aller droit au but, au cœur des choses, à l’essentiel, rapidement et de manière fiable. C’est, face à une situation nouvelle, l’art de mettre le doigt, avec souplesse et assurance, sur un précédent (une famille de précédents) stockés en mémoire. Cela veut dire ni plus ni moins que la capacité d’isoler le noyau d’une situation nouvelle. Et cela, à son tour, n’est rien d’autre que la capacité de trouver des analogies fortes et utiles. » (p157-158)
Cette définition rejoint un des subtests des échelles de Wechsler qui est très fortement saturé en facteur g, à savoir Similitudes. Dans ce dernier, on donne à la personne deux termes et elle doit dire en quoi ces deux termes se ressemblent, c’est-à-dire extraire le point commun, ou en d’autres termes faire une analogie entre les deux mots. Elle doit dans un premier temps aller chercher ces termes dans sa mémoire à long terme, faire le contour de ces deux concepts, faire fi des éléments de dissemblances pour en « isoler le noyau » (pour reprendre les termes des auteurs).
 
 
Sources
 
Brunault J. & Pagès R. (1991).Termes, concepts et aperçus théoriques concernant les surdoués. Eurotalent.
Caroff X. (2005). Conceptions multidimensionnelles et diagnostic du Haut Potentiel. In Tordjman S. (dir.), Enfants surdoués en difficultés. De l’identification à une prise en charge adaptée. Presse Universitaire de Rennes.
Gagné, F. (2003). Transforming gifts into talents: The DMGT as a developmental theory. In N. Colangelo & G. A. Davis (Eds.), Handbook of gifted education (3rd ed.), pp. 60-74. Boston: Allyn and Bacon
Gagné, F. (2009). Building gifts into talents: Detailed overview of the DMGT 2.0. In B. MacFarlane, & T. Stambaugh, (Eds.), Leading change in gifted education: The festschrift of Dr. Joyce VanTassel-Baska. Waco, TX: Prufrock Press.
Heller K.A. & Hany E.A. (1986). Identification, Development and Achievement Analysis of Talented and Gifted Children in West Germany. In K.A. Heller & J.F. Feldhusen (Eds.), Identifying and Nurturing the Gifted (pp. 67-82). Ioronto: Huber Publ.
Heller K.A. & Perleth C. (2008). The Munich High Ability Test Battery (MHBT):  A multidimensional, multimethod approach. In Psychology Science Quarterly, Volume 50, 2008 (2), pp. 173-188.
Hofstadter D. & Sander E. (2013). L’analogie, cœur de la pensée. Ed. Odile Jacob.
Morin P. L’enfant surdoué, singulier, pluriel. Approche et profils. http://www.acsis-pm.org/90Informer.html
Piéron H. (1951, 2003).Vocabulaire de la Psychologie. Presse Universitaire de France.[/ltr]

http://www.surdoue.fr/les-modeles-explicatifs/

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:38

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:G%C3%A9nie_de_fiction

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:42

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[size=32]WISC V : pour un abandon progressif du Q.I. total

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[ltr]Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Pf-print-iconPrint Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Pf-pdf-iconPDF
Beaucoup de psychologues attendent avec impatience la nouvelle version du test d’intelligence pour enfants le plus utilisé dans nos frontières, le WISC V, prévu pour la mi-octobre 2016. Il est vrai que la version IV encore d’actualité aujourd’hui commence à être dépassée de par certains items verbaux qui ne sont plus du tout d’actualité pour les très jeunes enfants (j’ai moi-même une certaine appréhension lorsque je dois poser certaines questions de l’épreuve Compréhension) car ces questions ont été élaborées début des années 2000 dans un certain contexte culturel que les enfants de 6 ans aujourd’hui ignorent.
Cette nouvelle version comprend comme les précédentes 15 épreuves dont 7 seulement sont obligatoires pour avoir un Q.I. total ; les autres épreuves sont à administrer selon les hypothèses des psychologues.
15 épreuves donc à partir desquelles on peut calculer 5 indices principaux et 5 indices supplémentaires + un Q.I. total, soit 10 indices et un Q.I. qui est en soi également un indice (voir figure 1).
Dans la version IV, il y avait 4 indices : l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), l’Indice de Raisonnement Perceptif (IRP), l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT). J’étais déjà embêtée par l’Indice de Raisonnement Perceptif qui incluait de l’analyse visuo-spatiale et visuo-constructive (Cubes) ainsi que du raisonnement sur du matériel visuel concret et abstrait (Identification de concepts et Matrices), ce qui n’est pas la même chose ; d’ailleurs, il n’était pas rare qu’à l’intérieur de cet indice, il y ait des différences justement parce qu’il ne s’agissait pas des mêmes capacités. Oh miracle, je ne fus pas la seule à m’en rendre compte et dans la nouvelle version, ils ont divisé cet indice en deux indices représentant bien les capacités sus-nommées, à savoir : l’Indice VisuoSpatial (IVS) et l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF). Dans le WISC 5e du nom, il y a donc 5 indices : l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), l’Indice VisuoSpatial (IVS), l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF), l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et enfin l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT).
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Tableau_echelle_wisc5
Figure 1 : WISC V (ECPA)

Rentrons dans le détail des indices principaux :

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  • L’Indice de Compréhension Verbale (ICV) est composé de Similitudes et de Vocabulaire que l’on connaît déjà.
  • L’Indice VisuoSpatial (IVS) est composé quant à lui de Cubes et de Puzzles visuels. Cubes est déjà connu. Quant à Puzzles visuels, il s’agit d’une nouvelle épreuve pour les enfants mais elle existe déjà pour les adultes. Il est question de réaliser une image à partir de 3 pièces d’un puzzle découpé de façon un peu arbitraire en choisissant parmi 6 pièces possibles, et ce, de manière mentale, c’est-à-dire sans manipuler de pièces. Cette épreuve nécessite beaucoup de rotation mentale.
  • L’Indice de Raisonnement Fluide (IRF) comprend Matrices, déjà connu, et Balances qui fait son apparition ici mais qui existe déjà pour les adultes. Balances consiste à équilibrer une balance avec des objets géométriques de formes et de couleurs différentes et en quantité différente. Moi qui utilise la Théorie des Cadres Relationnels (TCR ou RFT en anglais) dans ma pratique clinique, cette épreuve me parle énormément et j’y vois la relation d’équivalence entre les différents stimuli.
  • L’Indice de Mémoire de Travail (IMT) est composé de Mémoire des chiffres et de Mémoire des images. Dans Mémoire des chiffres, il faut comme d’habitude répéter une suite de chiffres dans l’ordre et dans le sens inverse, mais ici a été ajouté l’ordre croissant, comme pour la WAIS IV. Par ailleurs, le souci avec cet indice était qu’il utilisait que la mémoire de travail auditive et aucunement la mémoire de travail visuelle. Mémoire des images corrige donc ceci afin de fournir un Indice de Mémoire de Travail qui soit à la fois auditif et visuel.
  • Enfin, l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT) ne change pas dans son contenu car il contient Code et Symboles. Toutefois, ces 2 dernières épreuves ont été revues et corrigées afin d’améliorer sa validité. Par exemple, les petites images de Code ont été modifiées pour être davantage uniques car dans les versions précédentes, certaines images se ressemblaient et se confondaient en mémoire, ce qui pouvait interférer avec les performances. Quant à Symboles, comme pour la version adulte, il faut maintenant barrer le symbole lorsqu’on l’a reconnu et non pas la case « oui » car il pouvait y avoir des items cotés justes alors qu’il s’agissait de faux positifs.


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Entamons les 5 indices supplémentaires :

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  •  L’Indice de Raisonnement Quantitatif (IRQ) est composé de Balances et d’Arithmétique. Tiens donc ! Arithmétique était considéré avant comme étant de la mémoire de travail, et d’ailleurs il l’est toujours dans la WAIS IV. Aujourd’hui, il se trouve dans le raisonnement quantitatif et également dans le raisonnement fluide (en cas de substitution). En fait, les auteurs ont considéré que cette épreuve constituait du raisonnement et plus spécifiquement du raisonnement quantitatif. Mouai… Ce n’est pas que je suis entièrement en désaccord, juste que cela me pose quelques problèmes : le calcul mental n’est pas uniquement du raisonnement fluide mais est également basé sur quelque chose de cristallisée car il fait appel à des faits numériques. Des faits numériques sont des résultats stockés en mémoire à long terme pour éviter de réaliser le calcul comme par exemple toutes les tables de multiplication et les opérations de type 7 + 3 = 10 ou autres. Quant au côté quantitatif, je pense qu’on est tous d’accord. Pour Balances, il s’agit également de la même chose car on établit des relations d’équivalence (« ceci « vaut » cela… ») de manière quantitative.
  • L’Indice de Mémoire de Travail Auditive (IMTA) représente l’ancien Indice de mémoire de travail à savoir Mémoire des chiffres et Séquence Lettres-Chiffres afin d’apprécier si les éventuelles difficultés en mémoire de travail concernent la boucle phonologique par rapport au calepin visuo-spatial (voir l’Indice de Mémoire de Travail plus haut).
  • L’Indice Non-Verbal (INV) a été créé pour les personnes en difficulté avec le verbal, que ce soit les enfants dysphasiques ou éventuellement en dépression car il y a beaucoup d’inhibition verbale dans la dépression.
  • L’Indice d’Aptitude Générale (IAG) que j’utilise beaucoup chez les personnes à haut potentiel intellectuel car il est le plus représentatif de l’intelligence. Cet indice est composé dans cette version de l’Indice de Compréhension Verbale (ICV), de l’Indice VisuoSpatial (IVS) et de l’Indice de Raisonnement Fluide (IRF) qui contribuent au Q.I. total soit : Similitudes, Vocabulaire, Cubes, Matrices et Balances. Cet indice exclut donc les indices de Mémoire de Travail (IMT) et de Vitesse de Traitement (IVT) qui peuvent contenir beaucoup d’erreurs de mesure et donc ne pas représenter les capacités intellectuelles de l’enfant. C’est pour cela que je l’utilise beaucoup avec les personnes à haut potentiel intellectuel chez qui les indices de Mémoire de Travail et de Vitesse de Traitement sont souvent beaucoup plus bas que les autres.
  • L’Indice de Compétence Cognitive (ICC) contient ce que l’Indice d’Aptitude Générale (IAG) ne contenait pas c’est-à-dire l’Indice de Mémoire de Travail (IMT) et l’Indice de Vitesse de Traitement (IVT) à savoir ici Mémoire des chiffres, Mémoire des images, Code et Symboles. Comme dit ci-dessus, ces épreuves sont souvent plus basses que les autres chez les personnes à haut potentiel (voir figure 2). Il m’est même arrivé de voir chez des enfants comme chez des adultes que cet indice soit également très haut ; dans ce cas, on a l’impression de voir un processeur qui réalise le traitement de l’information extrêmement rapidement sans être entaché d’émotions ou d’autres perturbateurs.


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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Profil-des-indices-enfants
Figure 2 : profil des indices enfants

Ça fait beaucoup d’indices vous ne trouvez pas ?



5 indices principaux, 5 indices supplémentaires et un Q.I. total, qui est également un indice, basé uniquement cette fois-ci sur 7 épreuves parmi les 15 proposées !
J’ai comme l’impression que ce Q.I. total perd un peu de sa valeur, et j’en suis ravie. Pourquoi cela ?
L’être humain a à la base certaines capacités qu’il va plus ou moins investir. Il aura ainsi des forces et des faiblesses dans tel ou tel autre domaine ; c’est ce que Gardner appelle les intelligences multiples. Il est ainsi erroné de penser qu’une note globale peut représenter les capacités générales car rappelons que ce qui est mesuré par les tests, ce ne sont que les traits latents (l’expression) et non pas les capacités en elles-mêmes. De ce point de vue – et c’est ce qui apparaît dans la pratique – il est loin d’être rare que l’on observe une hétérogénéité à l’intérieur des domaines c’est-à-dire des indices. D’ailleurs, cette hétérogénéité est présente dans environ 95 % des personnes à haut potentiel intellectuel testées (voir figure 3), c’est pour dire que l’hétérogénéité est la norme ! Et qui dit hétérogénéité significative, dit impossibilité de calculer le Q.I. total. Je me souviens d’une prof à la fac qui utilisait cette métaphore que j’utilise encore aujourd’hui : « Imaginons un lycéen qui obtient une note de 18/20 aux 100 m et une note de 2/20 en natation… Peut-on dire qu’il est « moyen » (10/10) en sport ? ». Évidemment que non ! On dira sûrement que c’est un très bon sprinter et qu’il a peut-être une phobie de l’eau ou autre. Dans tous les cas, réunir ces 2 performances ne le représentera pas. Calculer un Q.I. total, même si cela est différent de calculer une moyenne, c’est un peu la même chose que ce lycéen. Ce qui est le plus juste, c’est de mettre en lumière les points forts, les points faibles, les points dans la norme. D’autant plus que 2 personnes qui ont par exemple 140 de Q.I. total ont très, très souvent des profils de notes complètement différents avec un fonctionnement cognitif également différent. Ainsi, se baser sur les indices et non plus sur un Q.I. total est plus « juste » et surtout plus aidant.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Empan-des-indices-WI4n120
Figure 3 : empan des indices < 15 en bleu WI4n120 (Morin, Aubertin, 2016)
En multipliant les indices et en étalonnant un Q.I. total uniquement basé sur 7 épreuves va dans ce sens et lui donne, selon moi, une moindre importance.
Je prends l’exemple d’un petit garçon de 4 ans et demi testé avec la WPPSI IV qui contient, comme le WISC V, 5 indices composés chacun de 2 épreuves et d’un Q.I. total calculé sur base de 6 épreuves seulement. Ce petit garçon obtient un Q.I. total de 136. Mais si j’additionne la somme des 10 notes standard et que j’utilise la table étalonnage du WISC IV (ce que je n’ai pas le droit car ce n’est pas le même test mais comme il n’y a pas de Q.I. Total basé sur 10 épreuves sur la WPPSI IV, et comme ces 2 batteries de tests sont plafonnées à 160 et décroissent de manière équivalente, j’ai voulu voir ce que cela donnait), il obtient alors un Q.I. total de 146. Entre 136 et 146 il y a une réelle différence ! Ce petit garçon a juste obtenu de meilleures notes en étant plus concentré sur les 4 dernières épreuves qui ne rentrent pas, elles, dans le calcul du Q.I. total.
Donc vive les indices et à bas le Q.I. total !
Pour le dépistage des personnes à haut potentiel, je prône l’abandon du Q.I. Total au profit de l’analyse des notes standard car certaines sont beaucoup plus représentatives que d’autres de cette population comme vous pourrez vous en rendre compte dans le graphique suivant (figure 4 et 5).
 
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Profil-endonorm%C3%A9-enfants
Figure 4 : profil endonormé enfants (Morin, Aubertin, 2016)
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Profil-endonorm%C3%A9-adultes
Figure 5 : profil endonormé adultes (Morin, Aubertin, 2016)
 

Sources



Figure 1 : graphique des ECPA, éditeur du test.
Figure 2 : Wi4n120, étude du WISC IV réalisée sur 120 enfants (Morin et Aubertin, 2016) ; Wi4n99PER, étude réalisée sur 99 sujets «le WISC-IV permet-il d’améliorer l’identification des enfants à haut potentiel » , Pereira-Fradin, Caroff et Jaquet in Enfance, 2010 ; Wi4 Li n50, étude réalisée sur 50 sujets, « enfants à haut potentiel intellectuel : aspects cognitifs et socio-adaptatifs » Liratni, thèse de doctorat, 2009 ; Wi4 étalon HP n20, groupe clinique se trouvant dans le manuel du WISC IV et basé sur 20 sujets.
Figure 3 : à partir de l’étude sur 120 sujets enfants, Morin et Aubertin ont regardé le pourcentage de protocoles dont la différence entre les indices étaient inférieure ou supérieure à 15 points. Ici, dans 95 % des cas il y a une différence inter-indice supérieure à 15 pounts, donc une hétérogénéité.
Figure 4 et 5 : le profil endonrmé selon Jacques Grégoire, est fabriqué selon la moyenne des notes standard. Cette moyenne des notes standard est prise comme référence interne afin de mettre en évidence les points forts et les points faibles du sujet. Ici il s’agit de la moyenne des notes standards de 120 sujets. Nous voyons bien que les épreuves verbales sont les plus largement réussies.[/ltr]

[ltr]http://www.surdoue.fr/[/ltr]

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et le gars il te dit qu'il a oublié sa capote, son mp3 alors ça va pas être possible.... le monde moderne toussa toussa et personne ne lui apporta un mouchoir (non pas celui là, l'autre)

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:49

4. Rendre possible la reconnaissance des personnes dans leur diversité

Le douement, fait d’être doué, est une propriété psychique individuelle propre à chaque membre de l’espèce humaine. Cela implique la reconnaissance d’aptitudes fonctionnelles à tous. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée. » Ainsi l’usage du terme « doué » ne peut être réservé à une petite minorité de la population générale. Cet abus conduit parfois à une terminologie du mépris opposant littéralement les doués aux non doués. Renvoyer sur ce point à telle ou telle référence (e.g. datée de 1998, bien postérieure aux mises en garde d’Eurotalent) pourrait passer pour une attaque personnalisée, alors qu’il s’agit de la logique interne d’une conceptualisation et d’une conception inconsidérément extrême, dans une statistique implicitement oligarchique.
Chaque être humain présente un large éventail d’aptitudes dont l’inventaire reste nécessairement aussi ouvert que celui des actes d’un répertoire que notre système nerveux et son potentiel de synapses permet indéfiniment d’augmenter par des inventions. Ces aptitudes sont propres à chacun et le caractérisent, dans leur inégalité et leur disparité de distribution. Le développement de cet inventaire, encore fruste, et l’accroissement de sa précision sont essentiels à nos buts.
Le respect de la psycho-diversité suppose avant tout l’amélioration systématique de sa connaissance, prolongeant en cela le sentiment malgré tout spontané d’à peu près tous ceux qui font profession d’éduquer. Autant d’enfants, autant de cas. Sentiment qui se heurte inévitablement, chez les mêmes personnes, aux difficultés des enseignements collectifs, génératrices d’une pratique et même de normes idéologiques inverses. Ces normes sont faussement versées au passif d’un égalitarisme qui serait propre aux devises et aux idéaux de la démocratie. L’égalité des droits de l’homme n’a jamais supposé l’uniformité des hommes et nul n’a combattu plus lourdement « la pratique pourrie de l’égalitarisme dans les salaires » qu’un tyran dit « soviétique » à la tête d’une économie oligarchique d’Etat.
Pourquoi la connaissance des surdouements, impliquant des niveaux d’aptitudes particulièrement élevés, suscite-t-elle autant de résistances et d’oppositions, alors que le processus démocratique invite naturellement à reconnaître les personnes dans toute leur diversité parce que c’est elle qui constitue la principale richesse sociale. Ce fait ne pose pas un problème de psychologie individuelle mais bien de sociopsychologie ou de socioéthologie. Il souligne l’étendue du champ de compétences et donc des recherches qui sont indispensables.
L’analyse des comportements suggère que les résistances sont le plus souvent dues à une mauvaise conception et à une mauvaise régulation de la compétition sociale : elle tourne à l’inhibition mutuelle et au conflit. Et cela alors qu’il s’agit de faciliter la fécondation mutuelle des aptitudes au bénéfice de la richesse et de l’harmonie collectives. Ce sont ces mécanismes d’échange de services qui doivent faire l’objet de recherches et d’entreprises à encourager. Les mythes et stéréotypes sociaux qui s’y opposent sont les conséquences plutôt que les causes des dysfonctionnements sociétaux qui font l’objet de notre attention. Ils ne peuvent céder et ne cèdent peu à peu qu’à la réalité croissante des savoirs et des interventions.
Dans le but de prévenir des difficultés usuelles et tacites d’acceptation et de cohabitation des douements hétérogènes et dans le but de favoriser l’épanouissement mutuel, les personnes morales et physiques adhérentes à Eurotalent invitent et s’engagent à rechercher des solutions, par les voies légales appropriées. Elles relèvent et affrontent les problèmes que posent ou sont susceptibles de poser, notamment pour les enfants, les entraves à la reconnaissance de leur existence, de leurs besoins éducatifs, de leur intégration sociale et de leur participation démocratique au progrès social.


6. La détection des aptitudes


La détection est un ensemble d’opérations psychométriques dont l’objet est de permettre, pour un domaine donné d’aptitudes, d’en établir le niveau. La psychométrie est définie habituellement comme l’ensemble des méthodes et instruments utilisés en psychologie pour la mesure des conduites et de leurs composants.
La détection des aptitudes implique l’utilisation qualifiée par des spécialistes de procédures et d’instruments psychométriques dûment étalonnés et ayant fait l’objet de vérifications suffisantes en matière de fidélité, de validation et de propriétés métriques en général. Les conditions de passation, de l’interprétation et de la communication des résultats supposent une culture scientifique, psychologique et sociopsychologique, qui ne s’improvise pas.
Les instruments de détection des aptitudes sont déjà ou doivent être ajustés pour chaque dimension à tous les âges de la vie : enfant (du bébé au préadolescent), adolescent ou adulte. C’est dans le domaine du douement intellectuel, restreint parfois au douement cognitif, que les procédures ont été les plus abondantes. Mais il en existe et il importe qu’il s’en développe concernant d’autres régions du système de pensée.
Il ne faut pas se dissimuler que ce développement, à tous les niveaux, est désormais essentiel dans la division du travail de l’énorme appareil technoscientifique et socioéconomique qui assure aujourd’hui, souvent avec les moyens d’hier, la fonction socioculturelle de formation initiale et permanente.
Parmi les domaines de douement répertoriables figurent notamment des douements inégalement explorés et souvent tout à fait séparément, alors qu’ils sont susceptibles d’être globalement ou partiellement corrélés entre eux et surtout qu’ils doivent être articulés entre eux de façon optimale. Il va de soi que la reconnaissance des aptitudes et leur détection ne se limitent pas à un seul champ et ne doivent laisser à part aucun domaine cognitif empirique ou cognitif abstrait, aucun registre verbal ou mathématique, douement de vitesse d’apprentissage ou douement d’inventivité ou de découverte, douement artistique (littéraire, musical, plastique…), douement sociorelationnel (organisateur, didactique, arbitral, combatif), douement moteur (manuel, sportif…), douement d’autorégulation sans doute : le dernier cité non le moindre. L’énumération purement descriptive est facile et très ouverte, mais la difficulté réside dans une véritable analyse métrique, même si celle-ci peut tirer partie des analyses métriques corrélationnelles pratiquées depuis près d’un siècle à une échelle véritablement industrielle dans certains pays.
Le cas de la créativité, volontiers répartie de façon fluctuante, entre les domaines artistiques et la solution de problèmes, alors que la position de problèmes nouveaux est si importante, masque le fait que la dimension inventive, i.e. innovatrice, s’étend à tous les domaines de la culture et de l’activité. Elle comprend les domaines scientifiques, sportifs ou relationnels. Elle n’est pas affaire de spécialités, scolaires ou non.
Le passage à la synthèse théorique, sans abandon de psychométrie mais non plus sans limitation tacite à celle qui est disponible, est un des chantiers ouverts aujourd’hui. Aucune improvisation empressée ne peut épargner l’épreuve et les conséquences de ce travail de synthèse -ou de son absence- pour les praticiens et les enfants. Il pèsera lourd pour les générations qui naissent aujourd’hui ou qui sont nés d’hier.


http://www.eurotalent.org/4-rendre-possible-la-reconnaissance-des-personnes-dans-leur-diversite/



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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 20:55

DESCRIPTION
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Né d'une mère alcoolique et d'un père retraité de la Waffen SS, j'ai été élevé dans une cave avec des préceptes d'ordre, d'austérité et de rigueur. Traumatisé par cette éducation stricte et les maltraitances physiques et psychologiques que j'ai endurées, j'en ai tiré une certaine inaptitude à la vie en société et à la communication avec autrui. D'où mon inscription à un site de rencontre où j'espère avoir plus de chance que dans la vie réelle qui n'est que quolibets, moqueries et bizutages à mon égard. On dit de moi que je suis raciste, méchant, vénal, misogyne, hypocondriaque, érotomane, psychorigide, renfermé, avare, arrogant, nihiliste, antisémite, flemmard, ignorant. J'ai une hygiène de vie déplorable: j'ai souvent mauvaise haleine, je me couche tard et me réveille tard, je vis aux crochets de mes parents, je picole comme un trou, en plus je suis accro aux barbituriques. On dit aussi que j'ai un humour particulier... alors si un café vous branche malgré ma description. ...[/ltr]

SHOPPING LIST
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Moi l homme sans sommeil Si je rencontre une âme belle Gracieuse et lumineuse Plus lucide qu une enfant Heureuse ou malheureuse D avoir vécu ses printemps D avoir Flambé ses chagrins Je serai fraternel pour comprendre ses raisons Debout dans sa vérité ma voix l écoutera pour mieux naître dans sa ressemblance Pour que les ombres les plus lourdes s enfuient Pour que ses couleurs ne soient plus étrangères à mon cœur Si je rencontre une âme belle Une âme qui fasse écho à toutes les sources de ma nature d homme Dans le silence de ses gestes qui conquièrent l évidence même J apprendrai entre autrefois et aujourd'hui l oubli mot à mot pour l aimer loin des etendues Dessertes main dans la main par ce tendre lien nous serons partout chez-nous .[/ltr]



Ca sent un peu l'annonce de doué non ?

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:06

Les 10 ingrédients essentiels pour qu’un couple fonctionne – le point de vue d’un homme
Quels sont les ingrédients essentiels pour qu’un couple fonctionne ?
Cela fait maintenant quelques années que je suis avec ma copine et je réfléchissais aux raisons pour lesquelles notre couple fonctionnait, ce qui m’a amené à réfléchir sur le pourquoi des ruptures. Je désire écrire cet article pour deux raisons :
Premièrement, je pense que de nombreuses personnes ne comprennent pas le réel fonctionnement d’un couple… Une fois les béquilles (que sont les passions volatiles du début) lâchées, la plupart des couples ne perdurent que peu de temps. Je pense que la raison d’un tel phénomène est que l’on n’apprend pas à vivre en couple. Oui, ce n’est peut-être pas romantique ce que je dis, mais c’est la réalité : être en couple, ça s’apprend et malheureusement personne ne nous l’apprend. À l’époque, nous pouvions simplement l’étudier en observant nos parents. Malheureusement, si nous faisons cela maintenant nous courrons la plupart du temps à l’échec. Si pour vous, l’apprentissage de vivre ensemble, de se connaître, de comprendre le fonctionnement et la synergie de son couple fraîchement formé n’est pas la chose la plus romantique qu’il soit, je ne donne pas long feu à votre histoire…
Deuxièmement, la source principale des disputes et des ruptures est une malheureuse incompréhension entre l’homme et la femme. Pour pallier ce problème, cet article sera double : le point de vue d’un homme, c’est-à-dire moi, et le point de vue d’une femme, c’est-à-dire ma copine. Aucun de nous deux n’aura discuté sur ce sujet précédemment pour ne pas biaiser l’exercice. À chaque ingrédient, nous devrons aussi expliquer de quelle manière concrète l’autre doit agir pour que nous le ressentions ainsi. Lecteurs, je vous conseille de lire attentivement le point de vue d’une femme et lectrices, je vous incite à lire le point de vue d’un homme. Par la suite, nous soulèverons les différences et en analyserons les causes.
Il va sans dire qu’il y a un nombre bien plus élevé d’ingrédients que dix ! J’ai choisi ce nombre pour que nous nous limitions à ceux qui nous semblent principaux. En plus, comme vous l’aurez remarqué, j’aime bien «10» comme nombre
image: https://2img.net/i/fa/twemoji/2/1f642.png
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 1f642 Allez, on s’y lance !


1.La confiance





Un couple doit avoir une confiance absolue l’un envers l’autre, et cela dans tous les aspects de la vie. Je dois pouvoir dormir sur mes deux oreilles même si elle va à l’anniversaire d’un vieil ami qui s’avère être le frère caché de Jude Law et un streapteaser professionnel. Mais la confiance ne s’arrête pas à ce domaine, chaque membre du couple doit savoir qu’il peut compter sur l’autre, peu importe la situation. Même si une grave dispute est en cours et que l’autre apprend une triste nouvelle ou simplement une nouvelle trop stressante, il/elle doit être capable d’abandonner toute sa rancoeur pour s’occuper de son partenaire. C’est aussi l’assurance que l’autre personne ne nous fera jamais du mal volontairement, que malgré les circonstances, elle nous souhaitera toujours du bien. Avoir confiance c’est savoir que peu importe la situation, l’on pourra toujours compter sur l’autre.
Concrètement : La confiance se construit lentement et se détruit facilement. Malheureusement, il est impossible d’attendre un acte extraordinaire de sa copine pour soudainement lui confier notre entière confiance. C’est un processus incrémental où, jour après jour, la confiance se construit et se solidifie. Cependant, il suffit d’un seul acte – tromper, abandonner à un moment difficile, trahir, etc. – pour que la confiance se rompe. Soyons honnête, malgré des années d’édification, il suffit d’une seule petite seconde pour ébranler définitivement l’édifice.

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Ils sont pas beaux ?


2. Le respect





Peu importe les choix et décisions de l’autre (s’ils n’ont pas un impact direct sur notre vie. Par exemple, sortir avec deux personnes en même temps), il faut absolument les respecter. Il n’est pas forcément nécessaire d’avoir une grande capacité d’empathie pour respecter l’autre. Si même à certains moments, il est difficile de comprendre pourquoi l’autre agit ou a agi de telle ou telle manière, nous ne devons en aucun cas mépriser ce ou ces comportements. En comprenant le mépris, nous pouvons comprendre le respect. Il ne faut jamais mépriser son compagnon, c’est-à-dire le rabaisser, lui faire comprendre ou lui dire explicitement qu’il est inférieur à vous, que ses décisions sont mauvaises, qu’il n’a rien accompli, etc. Si vous ne respectez pas la personne avec qui vous êtes, c’est vous-même que vous devriez mépriser !
Concrètement : respecter l’autre, c’est accepter que cette personne à un autre point de vue que le notre et ne pas tenter de lui imposer le nôtre. Respecter, c’est reconnaître que nous n’avons pas la science infuse et qu’une décision qui, de prime abord, nous semble fausse peut être correcte. Respecter, c’est soutenir malgré l’échec et savoir au plus profond de nous qu’avec la même paire de chaussures nous aurions probablement fait le même choix. Respecter, c’est ne jamais insulter, ne jamais maltraiter, ne jamais mépriser et ne jamais rabaisser. Respecter, c’est admirer l’autre, le soutenir, lui donner force et confiance dans les buts qu’il vise, c’est percevoir nos divergences d’avis comme une source de gain et non comme une source de dispute.

3. La communication





Communiquez, communiquez, COMMUNIQUEZ !!! Combien de fois des ruptures ont-elles lieu pour des bêtises où une simple explication de 30 secondes aurait tout calmé ? Il est capital de parler de ses valeurs, de ses peurs, de ses rêves avec la personne aimée. Encore plus important, il faut dire à l’autre personne instantanément et calmement si son comportement vous a déplu ou blessé. Ne laissez jamais un déchet de rancoeur au fond de vous. Ce petit non-dit grandira, prendra des forces chaque jour pour enfin exploser de manière disproportionnée à cause d’un petit élément déclencheur n’ayant la plupart du temps rien à voir. Attention, communiquez toujours dans le respect. On peut dire à quelqu’un que son comportement nous a déplu sans devoir le mépriser. Il est aussi essentiel d’expliquer pourquoi ce comportement nous blesse et comment faire pour éviter que cet événement se reproduise tout en étant attentif à la réponse de l’autre.
Concrètement : À aucun moment, nous ne devons commencer à bouder ou bougonner sans aucune raison particulière ou encore exploser dans une colère disproportionnée pour une situation sans importance. Une situation qui nous déplaît ? Voilà le plan à suivre :
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; outline: 0px; font-size: 15px; vertical-align: baseline; color: rgb(0, 0, 0); font-family:"]
[*]Commencer l’interaction avec un terme d’affection comme doudou, chéri, mon sucre d’orge, etc. pour montrer que nous ne sommes pas agressifs et que la dispute n’est pas notre objectif. Encore mieux, amorcer l’interaction avec un geste d’affection comme embrasser ou prendre dans les bras.


[*]Prendre une intonation douce et amoureuse, en aucun cas sèche, cassante et avec un ton de reproche.


[*]Expliquer objectivement la situation et l’acte précis que l’autre vient de faire.


[*]Renseigner l’autre de ce que l’on vient de ressentir à propos de cet acte en utilisant « je ». Par exemple : « quand tu fais… ça me stresse beaucoup ». Ne pas utiliser de « tu » en lui mettant sur le dos votre état : « quand tu fais… tu m’énerves à un point ! ».


[*]Faire preuve d’empathie en ajoutant que vous savez pertinemment que son comportement ne venait pas d’une mauvaise intention et qu’il est probable que pour d’autres personnes ce ne soit qu’un détail tout en ajoutant que pour vous c’est important et pourquoi.


[*]Décrire précisément le comportement que l’autre pourrait prendre pour éviter de vous déplaire, de vous déranger ou de vous blesser.


[*]Le remercier et finir par un compliment sur un aspect où il s’est déjà amélioré.


[*]Ne surtout pas oublier de noter l’effort qu’il fera la prochaine fois et de le complimenter à ce sujet.


[/list]

4. L’attirance physique





Je ne parle pas de sexe, mais d’apprécier le corps de l’autre. Peu importe les années, regarder toujours béat d’admiration sa belle en train de se réveiller gentiment ou en train de s’habiller/déshabiller ne devrait jamais se perdre. Je ne pense pas qu’un couple puisse fonctionner s’il n’y a pas une certaine admiration pour le corps de l’autre, avoir envie de la toucher, dans l’embrasser, de sentir son corps, son odeur, etc. Je pense qu’il est important que chaque membre du couple se sente admiré et désiré, c’est très important pour sa propre confiance en soi.
Concrètement : Je pense qu’il est important de ne pas se laisser aller. Je ne veux pas dire qu’il faille faire 3 heures de fitness par jour et se mettre constamment sur son 31 (ou le stéréotype de la femme qui se réveil parfaitement maquillé chaque matin dans tous les films), mais on remarque que quand la routine se met en place nous acceptons que l’autre nous voie dans des situations impensables au début de la relation. Il faut toujours vouloir plaire à l’autre et garder un jeu de séduction : se faire beau pour aller au restaurant, s’entretenir sportivement, se parfumer, éviter d’aller aux toilettes, de se curer le nez ou de se couper les ongles devant l’autre, etc. Un couple qui ne se séduit plus et un couple mort.

5. L’admiration





Si vous n’admirez pas l’autre pour une raison ou une autre, votre couple repose sur un feu de paille et je vous assure qu’il ne durera que bien peu de temps. Nous pouvons admirer l’autre pour un savoir-faire particulier, un talent particulier, un trait de caractère particulier, pour sa façon d’avoir traité une situation particulière, etc. Cette admiration nous servira à surmonter les moments plus difficiles du couple et nous rappeler pourquoi nous aimons l’autre. L’admiration fait partie de la couche profonde de l’amour, la partie intemporelle qui se renforce avec le temps. Si la seule admiration que vous portez à votre partenaire est sa beauté, je ne donne pas cher de votre relation.
Concrètement : Cette admiration doit être naturelle. La plupart du temps, c’est elle la source du début de votre vrai amour (pas le pseudo-amour qu’est le coup de foudre). L’important, c’est de se rappeler souvent la ou les raisons pour lesquelles vous admirez l’autre et le lui dire le plus souvent possible.

6. Le sexe





Le sexe est un moyen privilégié pour vivre un moment d’intense complicité avec l’autre. L’acte en soi n’est peut-être pas le plus capital, mais, comme dit précédemment, le fait de se sentir désiré et admiré renforce notre confiance en soi. Je ne vais pas minimiser le fait que le relâchement d’une certaine pression est plus qu’agréable et que donner du plaisir à l’autre est toujours très gratifiant. Je pense qu’il est essentiel que les deux partenaires soient en accord dans ce domaine. C’est souvent ce que l’on remarque en premier dans la relation et il est donc facile de calibrer à nouveau si ce n’est pas le cas.
Concrètement : Ce n’est pas forcément l’acte en soit qui est important, mais le fait de garder une certaine sexualisation dans le quotidien de la relation. Je veux dire par là une envie de séduire et d’être séduit. Un baiser passionné, une danse sensuelle, un regard évocateur, etc. peuvent suffire à préserver cette flamme. Je pense qu’il est aussi important que l’acte en soi ne devienne pas une routine, mais que l’on essaie continuellement de nouvelles voies pour exprimer cet art.

7. L’échange intellectuel





Beaucoup moins glamour, mais tout aussi essentiel. L’autre personne doit vous enrichir intellectuellement et être du même niveau que vous. Si vous êtes passionné par l’art de la renaissance et que l’autre ne s’intéresse qu’au football (sans s’attarder sur les stéréotypes), il est peu probable que votre couple tienne. Un couple doit être capable d’avoir des conversations passionnantes sur des milliers de sujets différents sans jamais se lasser de l’autre. Chaque jour, vous devez vous enrichir mutuellement.
Concrètement : Peu importe si les domaines intellectuels sont différents, l’important c’est que vous soyez dans la même continuité. Je ne pense pas qu’un couple puisse marcher s’il y a un clivage intellectuel entre les deux. Cet écart se transformera en ennui et en complexe d’infériorité, ce qui est incompatible avec la réussite d’une relation amoureuse.

8.  Avoir et rechercher le même mode de vie





Un couple doit viser la même trajectoire de vie. Il est impossible de prétendre à une relation solide et durable si l’un, par exemple, désire voyager continuellement et que l’autre a peur de l’avion et n’aime qu’être à la maison. Un autre scénario improbable serait que l’un désire avoir un enfant et l’autre non. À plus petite échelle et à plus court terme, un couple doit avoir la même vision du quotidien. Si pour l’un il est essentiel de voir ses amis absolument tous les jours alors que pour l’autre le couple doit être la priorité, il en résultera une souffrance mutuelle accompagnée de nombreuses disputes. Avant de commencer toutes relations, il est capital d’informer l’autre de son mode de vie et la trajectoire de vie visée. Si vous ne partagez pas la même, je vous déconseillerais de commencer une histoire d’amour ensemble. Je pense que des amoureux peuvent avoir de nombreuses divergences d’avis, c’est même cela qui donne l’intérêt d’une relation, cependant, je vois difficilement comment ils peuvent cohabiter sur le long terme s’ils ne partagent pas le même mode de vie.
Concrètement : Malheureusement, il n’y a qu’à constater le mal. Le plus tôt possible est le mieux. Si vous ne partagez ou que vous ne visez pas le même mode de vie, votre couple sera un échec.

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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Pinguoin

Imaginez que l’un des deux n’aime pas le poisson…


9. Partager les mêmes valeurs





Les valeurs influent souvent sur notre vision du mode de vie idéal et elles permettent de prendre les décisions nécessaires pour atteindre cet objectif. Il n’est pas rare que les gens ne sachent pas précisément quelle vie ils désirent vivre. Il n’est pas juste essentiel d’avoir les mêmes valeurs, il faut aussi les hiérarchiser de la même manière. Si pour une personne avoir un couple sain est relégué à la dixième position alors que pour l’autre à la première, tôt au tard, une friction apparaîtra sur ce point. Par exemple, ma copine et moi partageons la même passion pour le développement personnel, ainsi, la croissance et l’amélioration de soi constante et notre valeur principale.
Concrètement : Définir ses valeurs, connaître celle de son partenaire et conclure si celles-ci sont compatibles ou non est un exercice que chaque couple devrait faire.

10. Désirer que le couple fonctionne





Naïf ? Probablement ! Mais je pense que de nombreux couples échouent par simple paresse. Vous savez, ce moment où l’on n’a plus envie de faire d’efforts pour que le couple fonctionne. Je vous vois déjà venir en me disant que si l’on fait des efforts dans un couple c’est qu’il ne fonctionne déjà plus. Oui, il faut faire des efforts, écouter l’autre, comprendre pourquoi il ressent telle ou telle émotion, se remettre en question quand il nous reproche quelque chose, ne pas se laisser aller, soutenir la séduction au quotidien, se creuser les méninges pour surprendre l’autre, etc. Tout cela, ce sont des efforts, un travail supplémentaire à faire. Si vous faites du sport pendant un week-end, ne vous attendez pas à avoir des résultats permanents. Le sport est un travail d’endurance, l’entretien du corps se fait quotidiennement. Le couple, c’est exactement la même chose, on peut l’avoir entraîné pendant 5 ans, il suffit d’un petit relâchement d’un mois ou deux pour que tout s’effondre. Pour cela, il faut que les deux membres du couple soient fortement motivés pour faire fonctionner celui-ci. Si l’un manque d’énergie momentanément, l’autre devra redoubler d’efforts pour compenser cette baisse temporaire.
Concrètement : C’est ne pas se laisser aller, continuer à communiquer quand quelque chose ne va pas, séduire l’autre, surprendre, admirer, etc. En fait, c’est continuer de respecter les 9 points ci-dessus avec la même énergie et la même motivation qu’au tout début.
Ces 10 points ne répondent bien sûr pas à tous les critères pour qu’un couple fonctionne. Mais selon moi, ils représentent ce qu’il y a de plus capital. Si un seul de ces points n’est pas respecté, je pense qu’il est impossible d’envisager une relation durable et saine. Les autres points seraient secondaires et tout à fait surmontables si les principaux sont respectés. Je suis le premier à avoir écrit l’article et je dois avouer que je suis assez excité et curieux de lire celui de ma copine (son article « les 10 ingrédients pour qu’un couple fonctionne du point de vue d’une femme » est maintenant posté).



http://speedevelopment.com/10-ingredients-couple-fonctionne/


Et vous messieurs, un 11ème ingrédient ?
À bientôt !

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/10-ingredients-couple-fonctionne/#BV6XVJGUXy6ZtjZ8.99







[size=41]De la nécessité de déconstruire les idées[/size]
Déconstruire les idées est une habitude autant rare que précieuse.
Cet article sera d’une nature proche de la philosophie. Cependant, je trouve dommage qu’il faille distinguer philosophie et développement personnel.
Le terme philosophie provient de :

  • Philo = la sagesse

  • Sophie = l’amour



En d’autres termes, la philosophie est l’amour de la sagesse. La sagesse est alors cet idéal de vie dont tout philosophe tend.
Est-ce que le développement personnel n’est pas aussi la recherche de la sagesse ?
Il semble alors que philosophie et développement personnel soient deux frères en quête du même objectif.
Pourquoi ne pas allier leurs forces respectives ?

[size=33][size=38]Une approche philosophique du développement personnel…[/size][/size]


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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Deconstruire-les-idees-2

Le développement personnel a de nombreux avantages. Néanmoins, son défaut principal n’est pas des moindres : un cruel manque de rigueur.
Un auteur éprouve une expérience positive avec un exercice, une technique et une méthode et décide alors de partager son « savoir » au monde entier.
Il suffit que la personne en question ait un certain charisme pour qu’une horde de personnes suivent religieusement ses préceptes.
Il s’en suit la construction d’une crédibilité gagnée par les foules pour que d’autres auteurs citent dans leurs ouvrages la personne en question ainsi que ses outils.
Génération après génération, un simple résultat personnel est devenu un axiome indétrônable dont les résultats sont difficilement vérifiables.
Notre enthousiasme est quelque chose de fantastique, mais dans certains cas, il peut aussi devenir notre pire ennemi. Avoir la capacité d’être enthousiaste tout en gardant un esprit analytique, sceptique et constructif est difficile. Savoir quand changer de chapeau est une qualité rare et précieuse.
C’est pour cette raison que je me force fréquemment à lire des ouvrages ou textes philosophiques s’éloignant souvent de mes schémas de pensées. La rigueur académique de cette discipline me permet alors de préserver un regard critique sur un nouvel outil de développement personnel.

[size=33][size=38]… et vice versa[/size] [/size]


La philosophie a, quant à elle, la fâcheuse tendance à se perdre dans l’abstraction. Oubliant réalité et praticité, elle sombre dans des concepts hermétiques oubliant parfois son objectif premier : cultiver la sagesse.
Nous arrivons parfois à des philosophes écrivant des livres entiers sur l’interprétation et la définition de termes ou concepts alambiqués. Une fois l’effort fait d’avoir compris ces concepts, le lecteur se rend compte de l’inutilité pratique de ces idées dans sa vie quotidienne.
Attention, je ne critique pas ce genre d’auteurs et d’ouvrages. Ceux-ci ont un intérêt académique et de recherche de fond indéniable. Cependant, il me semblerait important de garder à l’esprit qu’une idée n’est que peu de choses si celle-ci n’influence pas la réalité.
N’est-ce pas notre défaut principal que d’oublier fréquemment notre vision d’ensemble ?

[size=33][size=38]De la conception d’une théorie ou d’un outil[/size][/size]


Dans la recherche académique en général, il est rare qu’un auteur construise une théorie à partir de rien. Celui-ci se basera sur un certain nombre de théories existantes puis les complètera, les éliminera ou proposera une théorie complémentaire ou de remplacement.
Il est logique et intuitif qu’un penseur profite des centaines de milliers d’heures de travail abattues par ses ancêtres intellectuels.
Le développement personnel semble être le mauvais élève de cette pratique. Plusieurs cas de figure existent :

  • L’auteur ne se base (soi-disant) sur personne et partage une méthode « révolutionnaire ». En réalité, celle-ci est souvent un mélange pas si souvent savamment dosé.

  • L’auteur est le descendant spirituel d’un auteur ou d’un courant de pensée. Nous sommes alors dans une approche quasi religieuse. La personne se base sur les pensées de son courant pour les vulgariser, les adapter ou les moderniser. Les concepts clés dans son courant ne sont jamais remis en question.

  • L’auteur s’inspire et utilise ouvertement le travail de ses confrères, mais les apportent comme des produits finis. Ils présentent les outils et livrent ses bonnes pratiques pour les utiliser au mieux. Par exemple, Brian Tracy avec la loi de l’attraction.



Rares sont les fois où je suis tombé sur un auteur de développement personnel déconstruisant certaines théories pour en extraire les fragments de génies à l’intérieure de celle-ci (Tim Ferriss ou Greg McKeown sont des exemples de cette exception).
En effet, il est encore plus rare de trouver une théorie ou un outil optimal. Ceux-ci seront toujours entachés par la vision limitée de son créateur, ce qui est humain. Un outil ne peut que s’améliorer s’il passe de penseurs à penseurs qui à chaque étape, ajouteront leur touche de génie tout en retirant des éléments superflus.
J’ai remarqué alors que le peu de fois où un livre m’a réellement frappé était quand l’auteur avait le parfait équilibre entre rigueur académique et pragmatisme.

[size=33][size=38]Déconstruire les idées[/size][/size]


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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Deconstruire-les-idees

Toute cette réflexion pour aborder un domaine précis de la philosophie : déconstruire les idées. Celle-ci est particulièrement intéressante, car presque inexistante en développement personnel.
Je tiens tout d’abord à bien définir ce terme en le séparant de son cousin trop souvent confondu :

  • La destruction est le fait de réduire en cendre une idée ou un outil. L’intention du destructeur est que l’objet de son attention n’existe plus après son passage.

  • La déconstruction est le fait de démonter tous les éléments constituant la construction initiale. Le but est que nous puissions reconstruire l’idée de base en réassemblant chacun des éléments maintenant séparés.



Mais pourquoi faire une telle chose ?
Eh bien, il n’est pas rare qu’une ou plusieurs erreurs se soient glissées :

  • Une pièce défectueuse

  • Une pièce superflue

  • Une pièce en doublon

  • Une pièce pouvant être optimisée



En analysant chaque pièce, nous pouvons avoir une compréhension bien plus profonde de l’idée en question. Cette compréhension peut nous permettre d’améliorer l’idée ou encore de l’adapter à une situation personnelle et/ou inédite. Cette analyse permet aussi de nous rendre compte de la réelle efficacité de l’idée en question.
Par exemple, si nous décomposons un médicament, nous pouvons savoir de quels éléments chimiques celui-ci est composé. Nous pouvons alors savoir aussi si nous avons affaire à un placébo.
L’approche du développement personnel est d’avaler la pilule et de voir s’il celle-ci engendre des effets positifs. Cette approche malheureusement ne nous permet pas de savoir si la pilule n’était pas un simple placébo.

[size=33][size=38]À quoi bon faire ce travail ?[/size] [/size]


Un lecteur m’a avancé avec pertinence qu’il lui semblait inutile de savoir si la loi de l’attraction fonctionne ou non. Il remarque que cette croyance a des effets positifs sur sa vie, alors pourquoi la déconstruire ou encore la remettre en question ?
Une première réponse serait de connaître la vérité. Cependant, l’argument me semble faible. Nous ne pouvons qu’approcher (et même !) ou encore vaguement discerner la vérité. La connaître est une utopie.
Une seconde réponse serait d’avoir de meilleurs résultats. La loi de l’attraction est entachée d’un nombre colossal d’éléments superflus, encombrants et défectueux. Cette théorie semble pourtant avoir certains résultats sur certaines personnes. Mais ce n’est pas la loi qui fonctionne, mais certains de ses éléments.
Comme tout bon chimiste, il suffit alors d’extraire les éléments actifs en question pour pouvoir les concentrer. Cela nous permet alors d’avoir des résultats encore plus efficaces en un temps encore plus faible.
Par exemple, un élément efficace de la loi de l’attraction est la conviction que nous sommes maîtres de notre esprit et de notre vie. Cette approche active cependant n’est pas inhérente à la loi de l’attraction et peut être isolée. On l’appellera alors la proactivité.
Un élément superflu est la croyance que nos pensées génèrent des ondes quantiques et que l’univers y réagit.
Une personne croyant à la loi de l’attraction et voyant des résultats ne saura pas lequel de ces deux éléments (pris comme exemple) fonctionne réellement et lequel non.
Mais comment puis-je affirmer que l’un est efficace alors que l’autre est superflu ?
En isolant justement !

  • Une personne uniquement proactive (dans la définition Franklienne du terme) verra des résultats monumentaux dans sa vie bien qu’elle ne croie pas aux énergies et ondes quantiques générées par la pensée.

  • Une personne croyant uniquement que le fait de penser attirera ce qu’elle désire ne connaîtra aucun résultat positif dans sa vie.



[size=33][size=38]Un dernier mot[/size][/size]


Il est bien sûr possible d’avancer qu’un élément puisse être inefficace sans être combiné avec un autre.
Cependant, avant de se pencher sur des combinaisons complexes, je pense qu’il est important de faire le travail d’identifier les éléments archétypaux qui fonctionnent.
Une fois ceux-ci identifiés, il sera possible de complexifier le processus si l’on en ressent le besoin.
Je pense que l’habitude de déconstruire peut être bénéfique pour la plupart d’entre nous. Et pas seulement pour les idées et concepts, mais aussi pour les rêves, décisions et pensées quotidiennes. Un exemple :
Vous êtes malheureux/se dans votre travail ?
Au lieu de garder l’idée que vous n’aimez pas votre travail dans son état global, faites l’exercice de le décomposer.

  • Quels sont les éléments de votre travail qui vous rendent malheureux ?

  • Quels sont les éléments de votre travail qui vous rendent heureux ?

  • Quels éléments devraient être rajoutés et éliminés pour vous rendre heureux ?



Forcez-vous à imaginer des scénarios extrêmes pour répondre à ces questions.
Vous n’aimez pas vos collègues ?

  • Et si vous ne travaillez que seul ?

  • Et si vous avez des collègues géniaux, mais le même travail ?

  • Et si vous gardez les mêmes collègues, mais avec un travail que vous aimez ?

  • Et si vous avez des collègues pires, mais dans un autre pays ?

  • Etc.



Ce type de réflexion vous permettra d’isoler et d’être conscient des éléments dont vous êtes réellement sensibles. Peut-être qu’au fond, ce n’est pas votre travail le problème, mais un collègue spécifique. Cette connaissance approfondie vous permettra d’agir précisément, rapidement et efficacement.
Envie de déconstruire cet article ? N’hésitez pas à le faire dans les commentaires

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/deconstruire-les-idees/#irmO9cxysRyR5CPE.99

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:07

[size=36]Tomber amoureux de l'ennui[/size]





image: http://speedevelopment.com/wp-content/uploads/2016/05/tomber-amoureux-de-lennui.jpg
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Tomber-amoureux-de-lennui

Sol LeWitt. Wall drawing #47. Le tableau est divisé en 15 sections verticales, remplies par des lignes pointant dans les 4 directions avec toutes leurs combinaisons possibles. Un bel exemple de maîtrise de l’ennui.

Âgé de 6 ans, Joshua Waitzkin se promenait avec sa mère dans le Washington square Park de New York. Il fut soudain interpellé par un groupe de vieillards dont le regard était fixé sur des damiers noir et blanc. Quand il s’approcha, un des joueurs d’échecs lui proposa de faire une partie. Après quelques explications, la première partie de l’enfant commença.
Au bout de quelques coups, le septuagénaire regarda la mère avec colère. « Pourquoi m’avez-vous menti ? Ce petit sait très bien jouer aux échecs ! ». Elle n’avait pas menti.
Quelques années plus tard, Joshua Waitzkin fut propulsé au rang de prodige en remportant championnat après championnat. À cause du livre de son père « A la recherche de Bobby Fischer » et de son adaptation au cinéma, Waitzkin était une célébrité. Un statut qu’il vécut mal. Il décida alors de se tourner vers le Tai Chi Chuan.
5 ans plus tard, il devint le champion du monde de Tai Chi Chuan catégorie poids moyen.
En 2007, il écrivit un livre « The art of learning »1 où il expliqua les techniques d’apprentissages qu’il a utilisés pour atteindre des résultats aussi significatifs. Une technique a particulièrement retenu mon intention que j’appellerai : « Tomber amoureux de l’ennui »²



[size=36]L'ennui[/size]




Waitzkin explique que ce qui différencie un champion d’un amateur n’est pas un équipement ou une technique secrète. Dans le Tai Chi Chuan, maîtriser un mouvement demande de le répéter plusieurs milliers de fois. Ce qui différencie le champion, c’est sa capacité de faire et refaire le même mouvement tout en gardant la même concentration. Un amateur perdra vite sa concentration ou abandonnera son entraînement.
On pourrait penser que la différence fondamentale tient de cette capacité à répéter la même action sans éprouver de l’ennui. Néanmoins, Waitzkin même souligne que l’ennui fait partie intégrante de leur pratique. Le champion s’ennuie, mais il l’apprécie.
Il ne s’agit pas alors d’être capable de ne pas s’ennuyer, mais d’apprendre à apprécier l’ennui.



[size=36]La peur de l'ennui[/size]




Une des peurs les plus présentes à notre époque est l’ennui. Il suffit de vider la batterie du Smartphone d’une personne pour qu’elle panique. Nous avons tellement l’habitude d’être distraits à longueur de journée que l’ennui semble une perte de temps, ou même pire, un gâchis insoutenable.
C’est la cause fondamentale du multitasking. De peur que la tâche en soi ne nous distraie pas entièrement, on la complète avec une ou plusieurs autres. On en arrive au point où on mange au restaurant avec une personne tout en regardant la télévision au-dessus de sa tête et en répondant à des SMS.
On s’agite, on tourne en rond et on se fatigue pour rien. On commence 1000 activités, mais on ne devient bon dans aucune d’elle. On initie 1000 projets, mais on n’en termine aucun. On crée 1000 relations, mais on n’en approfondit aucune. En fuyant l’ennui, la vie devient à un tel point superficielle qu’elle en est ennuyeuse. Quel paradoxe !
Au lieu de continuer cette vaine fuite de la peur, il serait plus intelligent de se retourner et de lui faire face. Qui sait, peut-être qu’elle n’est pas si immonde que ça ?



[size=36]Apprendre l'ennui[/size]



 


Waitzkin ne donne pas de conseils précis pour aimer l’ennui. Il affirme seulement qu’en se plongeant dans une activité on en remarque toutes ses subtilités. Chaque répétition est unique en soi.
Ça sonne bien, mais si c’était aussi simple, tout le monde serait un expert dans au moins une discipline.
Il y a donc des personnes qui voient une subtilité différente dans chaque répétition et la majorité qui ne voit rien du tout. Soit nous postulons pour un don génétique unique, soit nous acceptons que l’ennui s’apprenne.
J’ai alors exploré – et j’explore toujours – des moyens d’apprendre l’ennui. De mon expérience, je me suis rendu compte que l’ennui était similaire à un muscle. Non entraîné, il est faible et peu endurant. Mais avec la bonne pratique, il peut atteindre des performances à peine imaginables.
À mon plus grand désespoir, j’ai découvert qu’il n’existait pas encore de coach de l’ennui. Je me suis alors créé un programme d’entraînement personnalisé pour apprendre à m’ennuyer. Le principe est le même : commencer petit, mais s’entraîner régulièrement. Par contre, manger protéiné et prendre de la créatine ne va pas accélérer les résultats…
Le principe est de chercher des moments ennuyeux dans la journée où l’on a l’habitude d’ajouter une couche de distraction supplémentaire pour éviter l’ennui. Par exemple :

  • Faire la vaisselle avec de la musique
  • Se doucher aussi avec de la musique
  • Manger en regardant un film
  • Faire une pause YouTube/Facebook/Twitter/… pendant le travail




On choisit dans un premier temps une seule activité. Prenons par exemple « manger en regardant un film ». Le but ne sera pas d’épuiser son muscle de l’ennui en lui assénant un entraînement trop violent. Un claquage de l’ennui peut être très douloureux… Et comme pour les coachs, il n’y a pas encore de physiothérapeutes de l’ennui.
On commencera alors avec des petites répétitions de 2 à 3 minutes. Si le repas dure 25 minutes. On fera 3 séries d’une répétition de 2 à 3 minutes où on arrête la télévision ou l’ordinateur, on enclenche un minuteur et on se force à ne rien faire d’autre que de manger.
Au bout d’une semaine, on peut augmenter les répétitions à 3min10. On augmentera l’intensité de l’entraînement graduellement jusqu’à ce que l’exercice de manger ennuyeusement soit maîtrisé. On pourra alors s’attaquer à l’exercice suivant : se doucher ennuyeusement.
Concernant les suppléments, j’ai un peu menti. La créatine de l’ennui, c’est la méditation. Si vous voulez des résultats plus rapides, vous pouvez ajouter une dose de 5 minutes de méditation tous les matins. Attention, n’oubliez pas que c’est un supplément. Un excès peut être nocif et ce n’est pas la source principale de vos progrès – juste un accélérateur.
 



[size=36]Apprécier l'ennui[/size]




Imaginons que vous soyez maintenant un athlète de l’ennui. Vous êtes capable de peindre en blanc un mur blanc pendant 8 heures sans souffrir le moins de monde.
Peut-être penserez-vous que votre vie sera devenue ennuyeuse.
C’est l’inverse. Bien que nous essayons de fuir constamment l’ennui, les occasions sont nombreuses où nous sommes obligés de lui faire face. En apprenant à vivre avec elle, l’ennui se transforme et change de nature. Nous arrivons alors au stade que Waitzkin décrivait : chaque répétition devient unique. En des termes plus communs, chaque bouchée devient unique, chaque pas devient intéressant, chaque assiette qu’on lave nous raconte une histoire.
Pour apprécier le vin, il est nécessaire de développer son palais. Un novice aura l’impression que tous les vins se ressemblent. Un expert pourra écrire un livre sur chaque gorgée.
Pour apprécier la vie, développer son palais envers l’ennui est une étape obligatoire.



[size=36]Références[/size]




Joshua Waitzkin : The art of learning (lien non affilié)
C’est un clin d’oeil à l’excellent article de James Clear « Fall in love with Boredom« 

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/tomber-amoureux-de-lennui/#fCmIwCXlOXZfWI8O.99

[size=41][size=30]Bonjour, je suis Christopher Lieberherr[/size][/size]

J'étudie le fonctionnement des personnes qui font preuve d'efficience, que ce soit des entrepreneurs,
des artistes, des penseurs ou des athlètes.
Mon objectif ? Découvrir les mécanismes qui sous-tendent leur réussite afin de les analyser, les
expérimenter et les partager.

Découvrir les articles populaires

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:12

[size=41]Pourquoi l’amour dure-t-il 3 ans ?[/size]
Comme tout le monde, j’ai lu « l’amour dure 3 ans » de Beigbeder (pas vraiment fan…). Du coup, je m’inquiète un peu. Existe-t-il réellement un lien entre les ruptures et la durée de la relation ? Est-ce que l’amour dure réellement que 3 ans ?
Lucy Vincent, neurobiologiste, explique que ce mécanisme est ancré dans notre génétique. En effet, l’amour n’a que deux fonctions biologiques. Sa première fonction est de pousser à la reproduction et ainsi préserver l’espèce. La deuxième est la nécessité de l’enfant d’être entouré par ses deux parents pour le défendre contre les prédateurs, le surveiller, l’éduquer, l’abriter, lui chercher à manger, etc. Le seul moyen de garder le mâle et la femelle ensemble est l’amour.
Sa théorie va encore plus loin. La raison pour laquelle nous tombons amoureux d’une personne spécifique est que notre odeur transmet des informations génétiques concernant notre système immunitaire. Si votre système immunitaire vous protège contre tels germes et que votre partenaire à un système immunitaire qui le protège d’autres germes, il est probable que votre enfant aura une gamme plus vaste de défenses immunitaires. Plus une personne aura un système différent du vôtre, plus vous serez amenés à tomber amoureux de celle-ci.
Cependant, l’impact social a aussi son importance. Étant donné que la femme est extrêmement vulnérable durant la période de grossesse, elle cherchera un homme qui sera capable de la protéger des prédateurs et de lui ramener à manger. Elle cherchera ainsi des signes de forces. Durant le paléolithique, l’homme attirant devait probablement être fort et rapide, maintenant nous pouvons plus facilement imaginer un homme puissant, riche et intelligent.
Du côté de l’homme, c’est bien plus basique. Il ne prend aucun risque en mettant quelques spermatozoïdes dans la femme. L’objectif sera simplement de trouver le meilleur réceptacle possible pour ces futures progénitures. La santé et la fertilité de la femme sont les critères principaux. À l’époque, il était bien sûr impossible de faire un test sanguin et examiner sa santé. L’homme s’est ainsi réduit à l’étude la plus basique et intuitive, une femme belle est une femme en bonne santé, c’est-à-dire une belle peau, des yeux brillants, des cheveux forts, un physique athlétique, etc.
Bien que génération après génération cette programmation génétique se dilue, nous pouvons remarquer que nombreux de ces éléments restent intacts. La plupart des hommes s’intéressent majoritairement au physique de la femme ou le considèrent comme un critère essentiel. Les femmes auront aussi tendance à être attirées par un homme grand, musclé, puissant et dominant.
Et le baiser ? De prime abord, cela n’a aucun rapport avec l’évolution. Et pourtant…
Si nous observons la nature, nous remarquons que la plupart des animaux utilisent le baiser pour transmettre de la nourriture à leur enfant ou à leur partenaire. On peut notamment le voir chez les oiseaux et les singes. Il est très probable qu’avant la nourriture pour bébé du supermarché, les humains étaient obligés de pratiquer cette technique pour nourrir leur bébé avant que ceux-ci n’aient de dents. Cela leur permettait de transmettre à l’enfant des nutriments qui ne sont pas présents dans le lait maternel comme le fer ou les protéines. De plus, une nourriture prédigérée et bien plus facile à absorber pour un bambin. Le contact de bouche-à-bouche était donc un acte d’intimité, de bienveillance et d’amour.
Une autre raison pourrait être à nouveau hormonale. En effet, la muqueuse de votre bouche est perméable aux hormones. Embrasser quelqu’un revient à « tester » son niveau d’hormone et sa santé (un milieu buccal sain = bonne santé). La transmission de ce comportement de génération en génération aurait engendré notre attirance pour la bouche de certaines personnes.
Mais pourquoi l’amour dure « seulement » 3 ans ?
Un enfant devient autonome vers l’âge de 3 ans, ou plutôt, capable de se débrouiller. Il peut marcher sur ses deux jambes, s’éloigner d’un potentiel prédateur (ou essayer au moins…) et cueillir un fruit pour le manger. À ce stade-là, la nature ou l’évolution n’a plus besoin de « forcer » les parents à être ensemble. Il y a eu reproduction et la vie du nouveau venu n’est plus gravement en danger. Du coup, après 3 ans de relation le programme génétique « amour » s’éteint (ralala c’est romantique tout ça ! les gars, si vous voulez emballer une fille, racontez-lui cette histoire. Jackpot à tous les coups
image: https://2img.net/i/fa/twemoji/2/1f61b.png
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 1f61b )

image: http://speedevelopment.com/wp-content/uploads/2015/05/distorsion-cognitive-1-300x200.jpg
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Distorsion-cognitive-1-300x200

Mais certains couples perdurent… grâce à l’ocytocine. L’ocytocine est une hormone provoquant un sentiment de bien-être et d’apaisement. Elle diminue le stress, renforce le système immunitaire et certaines études la corrèle même avec une baisse du mauvais cholestérol ! Et si ça c’est pas un argument à la Casanova bah… (ok, on va rester dans le biologique). Mais comment libérer cette hormone ? Et bien en s’embrassant, en se caressant, en faisant l’amour ou en passant simplement des moments romantiques. En d’autres termes, malgré une désensibilisation de l’endorphine au bout de 3 ans il est possible de préserver son couple grâce à l’ocytocine.
La deuxième raison pour laquelle certains couples durent est la voie d’échange, la communication. Le fait de partager des informations concernant notre vie intellectuelle et d’en recevoir de notre partenaire augmente drastiquement nos chances de franchir les 3 ans. Les échanges intellectuels engendrent une modification du cerveau qui, sur le long terme, sera bénéfique pour la relation.

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/pourquoi-lamour-dure-t-il-3-ans/#PUqrTQMYZgtlYUHC.99



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3 ans hp ou 3 ans normaux ?


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[size=41]Un incroyable jeu vidéo vient de sortir[/size]


Il nous permet d'accéder à un monde infini où tout est permis.

Notre personnage apparaît avec des points forts et des points faibles déterminés de manière 
aléatoire. Au-delà de ces points, nous pouvons faire ce que nous voulons de notre personnage. 
Nous pouvons le transformer en :

Un cuisinier créant une sixième saveur primaire

Un homme politique défendant la cause des poissons rouges

Un entrepreneur créant un ordinateur générant des odeurs

Un écrivain personnifiant les puces de canards​

Imaginons maintenant que notre voisin ait aussi acheté ce jeu. Il a choisi de faire vivre à son 
avatar un quotidien ennuyeux.

Il a décidé de coincer son personnage entre quatre mur devant un fichier Excel pendant les 
quarante prochaines années de sa vie. À la fin de sa journée, son personnage va s’asseoir devant la 
télévision pour voir et envier la vie des autres personnages de ce jeu vidéo.

Ferions-nous de même ?

En prenant la métaphore d’un jeu vidéo, ce voisin paraît stupide. Il a réussi à transformer une 
expérience potentiellement très amusante en quelque chose d’ennuyeux, de fade et de déprimant.

Et pourtant, nous sommes ce voisin… pas très futé.

Notre vie est notre possession la plus précieuse. Son potentiel est sans fin et nous, nous décidons de 
la gaspiller dans une suite d’expériences mornes et sans intérêt.

Que l’on ait une vie ou des dizaines à venir, il y a tant de choses à faire et à vivre dans ce 
monde. Pourquoi consacrer tout son temps et sa santé
 
au service de l’ennui ?

Il n’y pas de programmeur ni de joueur externe pour créer notre vie. Nous sommes tous 
programmeurs et joueurs à la fois. Le changement ne vient alors pas de l’extérieur mais de 
l’intérieur.

Le temps est une poudre d'or qui nous file entre les doigts, ne le gaspillons pas à être malheureux.

Voici les 11 règles non pas vidéo-ludiques mais vitae-ludiques que mon entourage et moi avons 
développées pour nous assurer de ne pas terminer comme notre voisin.

[size=41]I. Construire son bonheur grâce à celui 
des autres
[/size]

Il est impossible de fonder son bonheur sur la souffrance des autres. Nos objectifs doivent 
être bénéfiques pour nous, mais aussi pour les autres.

Nous ne critiquerons, ne rabaisserons, ni n’entraverons la route d’une personne bienveillante.

Nous serons présents pour soutenir et aider toute personne qui désire s’améliorer.

[size=41]II. Avoir conscience de l'impact de 
chacune de nos actions
[/size]

Avant d’agir, nous nous poserons deux questions :

Si je devais répéter cette action 1000 fois, est-ce que je le ferais tout de même ?

Si 1000 personnes m'imitaient, est-ce que cela aurait un impact positif sur le monde ?​

[size=41]III. Repousser ses limites[/size]

Chaque jour, nous agirons de manière à être une meilleure version de nous-même.

Nous ne progressons pas pour surpasser les autres mais pour nous dépasser.

[size=41]IV. Toujours s'amuser[/size]

Chaque activité peut être un moyen de s’amuser en repoussant ses limites.

Nous chercherons à rendre toute expérience plus belle, amusante et enrichissante pour nous et 
notre entourage.

[size=41]V. Ne jamais se plaindre[/size]

Si quelque chose est dur mais bénéfique, nous l’embrassons avec joie. Si quelque chose est 
néfaste, nous le changeons le plus rapidement possible.

Quand nous jouons à jeu, aussi difficile qu’il soit, nous savons qu’il y a toujours un moyen 
d’avancer. Nous gardons le même état d’esprit dans notre vie.

[size=41]VI. Comprendre que l'échec est une 
illusion
[/size]

Nous réussissons tout ce que vous entreprenons. Mais parfois, nous ignorons ce que nous avons 
entrepris. Prendre 40 kilos est une réussite, celle d’avoir pris du poids.

Nous sommes adeptes de la proactivité, chère à Frankl. Toute expérience peut être sublimée. 
Même les pires…

[size=41]VII. Ne jamais lâcher-prise[/size]

Les plus grands progrès ont été faits par les rêveurs de l'impossible. Rien n’est impossible, et la 
preuve d’un échec n’en sera pas pour autant la preuve du contraire.

Nous ne lâchons jamais prise envers ce qui nous tient à coeur.

[size=41]VIII. Agir rapidement et massivement[/size]

Un rêve est inutile s'il n'est pas suivi d’actions massives.

Nous agissons quotidiennement pour nous approcher de nos objectifs.

[size=41]IX. Questionner les idées reçues[/size]

Il ne suffit pas de foncer tête baissée pour réussir. Il est nécessaire de passer une grande partie 
de son temps à analyser et améliorer ses stratégies.

Nous n’accepterons jamais qu'une idée soit indétrônable.

[size=41]X. Filtrer son entourage[/size]

Notre entourage nous influence.

Il est nécessaire de nettoyer ses cercles d’amis, de connaissances et d’intimes pour que ceux-ci 
accélèrent notre progrès au lieu de le ralentir.

Nous sommes la moyenne de notre entourage, faisons en sorte d’en avoir une élevée !

[size=41]XI. Se concentrer[/size]

La recherche de la perfection dans tous les domaines est vaine.

Nous ne visons qu'un objectif à la fois et y mettons toute notre énergie pour l’atteindre.

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/nouvelles-regles-du-jeu/#jGypDLsPe2Sdbddr.99

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:23

[size=33]L'inversion de la courbe du... Q.I.[/size]


Alors que le Q.I. augmentait exponentiellement depuis des siècles, il est en baisse depuis quelques années. Décryptage d'un phénomène passé sous silence.


PAR GAUTHIER SIMON
Publié le 23/06/2016 à 13:02 | Le Point.fr


Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 4413166lpw-4413174-article-kobbeh-photographe-jpg_3625906_660x281
L'homme sera-t-il moins intelligent dans les années à venir ?  © KOBBEH PHOTOGRAPHE/ KOBBEH/SIPA


Quatre points ! Voilà de combien le quotient intellectuel (Q.I.) moyen français a baissé entre 1990 et 2009 et atteint environ 98. L'information, relayée par Le Monde, est tout à fait sérieuse : elle est issue d'une recherche (PDF) menée par deux spécialistes, Edward Dutton et Richard Flynn. Mais elle ne signifie pas que les Français sont soudain devenus plus bêtes que leurs voisins : la diminution du Q.I. est globale. Elle touche aussi bien la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni.
Plus inquiétant encore, le fossé avec le niveau de Q.I. des années 1950 ne peut que s'accentuer, selon les estimations du professeur britannique Richard Flynn. D'après « l'effet Flynn », théorisé par le chercheur du même nom, le seuil maximal de Q.I. aurait été atteint au siècle dernier en raison de l'amélioration très nette des conditions d'existence. Les scientifiques de la planète tentent donc de trouver, tant bien que mal, des facteurs explicatifs à cette baisse inquiétante. Toutes les hypothèses, même les plus saugrenues, sont mises sur la table. Elles vont du déclin de l'éducation à la moindre reproduction des personnes dites « intelligentes »...

Les perturbateurs endocriniens dans le viseur


Toutefois, les hypothèses les plus sérieuses sont l'environnement, la chaîne alimentaire et l'accélération du rythme de vie. Dans Le Cerveau endommagé, l'endocrinologue Barbara Demeneix est alarmiste sur la dégradation des capacités intellectuelles des générations futures. L'universitaire braque les projecteurs sur les perturbateurs endocriniens présents dans notre environnement (pesticides et plastiques) et notre alimentation (additifs et contaminants). Ils nuiraient au développement neurologique. Les effets sont connus et dénoncés depuis les années 1970, mais la législation européenne continue à les minimiser, comme le rapporte l'étude menée en 2015 par les professeurs Flynn et Dutton qui regrettent les seuils élevés de Bruxelles pour qualifier une substance de « perturbateur endocrinien ».

......http://www.lepoint.fr/science/l-inversion-de-la-courbe-du-q-i-23-06-2016-2049092_25.php


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Le QI des Français s’effondre en chute libre !

jeudi 7 juillet 2016

On dit parfois que nous avons les dirigeants que nous méritons... ou encore que notre président n'est jamais qu'à l'image de son peuple. Aïe... la science confirme aujourd'hui que nous avions tristement raison.
Quatre points de perdus en dix ans
En 2015, Edward Dutton (université d’Oulu, Finlande) et Richard Lynn (université d’Ulster, Royaume-Uni) publiaient, dans la revueIntelligence, une étude passée inaperçue et pourtant d'un intérêt majeur. Les deux chercheurs documentaient en effet, pour la toute première fois, une chute du quotient intellectuel (QI) moyen en France. Celui-ci aurait perdu près de quatre points entre 1999 et 2009. A l’échelle d’une population, c’est, comme nous le dit Le Monde du 20 juin, "énorme".
Si ce résultat est reproduit et confirmé par d’autres études, il signalerait la première inversion, en France, de la tendance séculaire qui voit augmenter régulièrement l’indice d’intelligence individuelle, c’est-à-dire l’amélioration des compétences cérébrales.













Régression généralisée !
L'étude fait d'autant plus froid dans le dos que cette inversion de la tendance à l’augmentation du QI est également constatée en Norvège, au Danemark, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie, en Suède… Bref, l'Europe et peut-être le monde sont en voie d'abêtissement accéléré... Dans de nombreux pays, une légère érosion des facultés cognitives est mesurée depuis le milieu des années 1990.
On aimerait se rassurer en mettant en cause la fiabilité des résultats... Mais même en Finlande, où la conscription donne lieu à des tests de QI standardisés, pratiqués sur toute une génération ou presque, une autre étude de Dutton et Lynn, publiée en 2013, montre une chute de deux points de QI entre 1997 et 2009, mesurée avec une grande précision. Lestrois fonctions cognitives testées (représentation des formes, arithmétique, raisonnement verbal) sont toutes en régression.
Perturbateurs endoctriniens : nos ennemis pour la vie
Mais alors, quelles sont les causes de ce désastre ? La TV Lobotomie chère à Michel Desmurget ? Ou encore Internet, dont Nicholas Carr se demandait s'il ne nous rendait pas bête ? Peut-être. La biologiste Barbara Demeneix offre d'autres pistes dans son livre paru fin mai en France, Le Cerveau endommagé : elle montre comment la perturbation du système hormonal par une multitude de substances présentes dans notre environnement domestique (solvants, plastiques, etc.) ou dans la chaîne alimentaire (pesticides, additifs, etc.) peut altérer la construction de certaines structures cérébrales, notamment au cours de la période intra-utérine.
La chercheuse, dont les travaux sur le système thyroïdien sont mondialement reconnus, conclut à un lien fort entre l’exposition généralisée de la population aux perturbateurs endocriniens — ces substances capables d’interférer avec le système hormonal — et l’augmentation d’une variété de troubles neuro-comportementaux (troubles de l’attention, hyperactivité, autismes, etc.).
"Plus d'Europe, il faut plus d'Europe"...
On rejoint ici la politique et la faillite de l'Union européenne. Les effets des perturbateurs endocriniens sont connus et dénoncés depuis les années 1970, mais la législation européenne continue à les minimiser : mercredi 15 juin, avec deux ans et demi de retard et une condamnation de la Cour de justice de l’Union européenne, Bruxelles a proposé des critères d’identification des perturbateurs endocriniens — critères qui permettront de les retirer du marché. Mais la proposition de Bruxelles exige des niveaux de preuve presque impossibles à atteindre pour déclarer une substance « perturbateur endocrinien ».
Bruxelles ne tient pas compte de l’urgence de la situation. Après la progression des maladies hormonales « classiques » (cancers hormono-dépendants, diabète, infertilité, etc.), ce sont nos cerveaux et ceux des générations futures qui sont touchés. En choisissant leBrexit, les Britanniques ont peut-être sauvé, sans même s'en douter, le cerveau de leur progéniture...
On pourrait encore parler des effets de l'alcool... D'après une étude américaine menée en 2016, sa consommation de plus en plus précoce favoriserait la baisse du Q.I.
Bref, bienvenue en Idiocracy ! Hollywood avait situé cette époque de régression intellectuelle en 2500... Il faut croire qu'on a pris un peu d'avance...





Et dans tout cela, quid des effets du cannabis et de l'alcool, que l'on décrit souvent comme abrutissants ? D'après une étude américaine menée en 2016, la consommation plus en plus précoce d'alcool favoriserait en effet la baisse du Q.I.Par contre, le cannabis n'aurait aucune incidence.

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-qi-des-francais-s-effondre-en-182658



[size=45]Baisse du QI moyen en France : l’influence de l’immigration ?[/size]

il y a 2 mois
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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Idiocracy3-1-1140x618
Photo du film « Idiocracy »


30/06/2016 – 06H35 France (Breizh-info.com) – L’étude sur la baisse du QI moyen en France de près de 4 points (1) réalisée par Edward Dutton et Richard Lynn n’est pas nouvelle puisqu’elle date de 2015.
Cependant, son traitement en France est, lui, tout récent. C’est en effet le 20 juin 2016 que Le Monde (2) puis Le Point (3) s’émeuvent des conclusions de ce travail scientifique qui conclue que le QI moyen français a baissé de 3,8 points entre 1999 et 2009. De 101,1 à 97,3 en 10 ans.

3,8 points, cela parait peut-être ridicule. En fait, il s’agit d’une baisse énorme à l’échelle d’un pays comme la France. C’est une baisse d’autant plus important qu’il s’agit d’une première. Le QI moyen était constamment à la hausse depuis le début des tests en Europe.
Les QI moyen en hausse : l’Effet Flynn
Cette hausse constante du QI moyen au XXe siècle est connue sous le nom de « l’Effet Flynn » et a d’abord été étudiée aux États-Unis d’Amérique puis dans toute l’Europe occidentale. L’ensemble de la documentation sur cette hausse constante du QI moyen des peuples occidentaux a été réalisée par le chercheur néo-zélandais James R. Flynn qui a donné son nom à ce phénomène.Cependant, en Norvège, Danemark, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas et Finlande, diverses études montrent une baisse visible du QI moyen entre les années 80 et 2000.
Selon les conclusions de Dutton et Lynn, le QI moyen en France aurait baissé de 3,8 points entre 1999 et 2009.
Quelles sont les raisons d’une telle baisse ?
Dutton et Lynn, les auteurs de l’étude, proposent quatre explications. Seules trois ont été relayées par les journalistes du Monde et du Point qui ont finalement expliqué cette baisse par une hypothèse qui n’était pas envisagée par les auteurs de l’étude.
1/ La baisse de qualité de la nourriture 
C’est un fait reconnu que la qualité de la nourriture d’un peuple favorise l’augmentation de son QI moyen.
La baisse qualitative de la nourriture pourrait être une explication à cette diminution.
Cette explication est cependant nuancée, voire abandonnée, par les auteurs de l’étude qui considèrent que l’ampleur mondiale de la baisse du QI moyen invalide sérieusement cette option.

Le Monde et Le Point semblent retenir cette cause en imputant cette baisse du QI moyen en France à l’influence néfaste des perturbateurs endocriniens. C’est pourtant une hypothèse qui n’a pas été évoquée par les auteurs de cette étude.
2/ La baisse de qualité de l’éducation et du goût pour la lecture
La qualité de l’éducation pourrait avoir baissée au point de réduire le QI moyen des Français. Dutton et Lynn y ajoutent la diminution de la lecture.
Cette explication est, elle aussi, écartée par les auteurs de cette étude qui considèrent que cela n’aurait pas touché l’ensemble des « intelligences » testées par leurs soins. Or, des intelligences « autres » que celles dépendantes de l’éducation et de la lecture ont diminué également.

3/ Les familles les plus nombreuses ne seraient pas les plus favorables au développement de l’intelligence 
Les auteurs de l’étude envisagent que le nombre d’enfant par femme est aujourd’hui, en moyenne, plus élevé dans des foyers qui permettent moins le développement de l’intelligence.
C’est une hypothèse qu’ils considèrent comme sérieuse et qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler le film Idiocracy de Mike judge.

 
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Tgrf6ojitofqpudltnzm
4/ L’immigration massive
Enfin, vient le rôle joué par l’immigration.
Les auteurs sont clairs : « Il se pourrait que ce soit l’augmentation du nombre d’immigrés aux QI bas dans la population française qui explique ce déclin. Cette augmentation [de l’immigration, ndlr] a eu lieu dans toute l’Europe occidentale et un nombre conséquent d’études a démontré que les immigrés d’Afrique du nord et du sud-ouest asiatique ont typiquement un QI moyen compris entre 85 et 90. » (1, p. 3)
Ils relativisent néanmoins l’influence de l’immigration, ne semblant pas penser qu’elle puisse être assez massive pour influencer à ce point le QI moyen. Nous y reviendrons.

Le QI moyen d’un extra-européen est-il différent de celui d’un autochtone ?
Cette question est bien évidemment potentiellement polémique. Mais la science est théoriquement éloignée de ce genre de débats. Un fait est un fait. Tâchons donc de nous en tenir à ceux-ci.
Plusieurs études sont citées en faveur de l’hypothèse d’un QI moyen inférieur de certaines populations, notamment te Nijenhuis, J., de Jong, M. -J., Evers, A., & van der Flier, H. (4)et Kirkegaard (5).
Ce dernier a démontré que, dans le Royaume du Danemark, le QI moyen des jeunes (18-19 ans) militaires extra-européens est de 86,3 contre 100 pour les autochtones.
Nous pouvons y ajouter ce schéma récapitulatif, tiré d’une étude (6) de Christopher Eppig pour l’Université de New Mexico faisant le lien entre QI moyen et fréquence des maladies chez l’enfant.

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 201027STC756


Cette étude a été publiée dans diverses publications scientifiques comme Scientific American(7) ou News Scientist (Cool.
Il semblerait donc que certains pays africains possèdent un QI moyen moins élevé que celui des pays occidentaux.
Plusieurs raisons ont été avancées.

Parmi celles-ci, la malnutrition et la fréquence des maladies infantiles semblent pouvoir être considérées comme des facteurs explicatifs importants.
Pour d’autres personnalités intellectuelles, le QI moyen est lié à la race de l’individu. C’est une opinion notamment étudiée et défendue par Hans Eysenck. Celui-ci était, avant sa mort, le psychologue le plus cité par des revues scientifiques anglophones de son vivant.
Pour lui, le QI moyen d’un individu est directement corrélé à sa race. C’est une thèse qu’il a notamment défendu dans son livre L’inégalité de l’homme.

Une immigration assez massive pour influencer les résultats ?

Comme nous l’avons vu précédemment, Dutton et Lynn semblent douter que l’immigration soit assez forte pour provoquer une telle baisse.
Mais l’immigration en provenance du continent africain est massive, la baisse moyenne du QI français trouve donc là un élément d’explication particulièrement pertinent.
Nous rappellerons en effet que l’on compte plus de 300 000 entrées par an sur notre territoire si l’on en croit Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur français. (9)
Parmi ceux-ci, nombreux sont les Africains du nord et subsahariens dont le QI moyen est moins élevé que celui des Européens.

Il s’agit donc d’une hypothèse plausible, parmi d’autres, de cette baisse significative.
Conclusion
L’immigration massive d’individus appartenant à des populations dont le QI moyen est moins élevé qu’en Europe est une explication plausible de cette baisse de près de 4 points du QI moyen en France entre 1999 et 2009.  Cependant, il est évident que ce n’est pas la seule. Les quatre explications envisagées par Edward Dutton et Richard Lynn jouent sans doute, chacune à leur niveau, un rôle dans cette diminution inquiétante.
Les grands médias semblent se focaliser sur l’hypothèse des perturbateurs endocriniens. C’est une hypothèse recevable et à laquelle il parait intéressant d’apporter du crédit même si elle n’est en aucun cas citée par les auteurs de cette étude.

Cependant, cette fixation est tellement intense que ces grands médias semblent en avoir oublié de citer l’hypothèse de l’immigration. C’est d’autant plus étonnant que c’est une hypothèse sérieuse pour Dutton et Lynn et que des éléments probants existent pour appuyer sa validité.
(1) https://edwarddutton.files.wordpress.com/2013/07/franceiq.pdf
(2) http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/20/le-cerveau-assiege_4953797_1652666.html
(3) http://www.lepoint.fr/science/l-inversion-de-la-courbe-du-q-i-23-06-2016-2049092_25.php 
(4) http://refhub.elsevier.com/S0160-2896(15)00065-3/rf0170
(5) http://refhub.elsevier.com/S0160-2896(15)00065-3/rf0080
(6) http://www.economist.com/node/16479286
(7) http://www.scientificamerican.com/article/why-is-average-iq-higher-in-some-places/
(Cool https://www.newscientist.com/article/mg20727670-301-link-found-between-infectious-disease-and-iq/
(9) BFM TV – https://www.youtube.com/watch?v=Q6J4y2KTZfM

 Nicolas Serrand

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

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Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Empty Re: Paramètres Polyvalents et Modèle de Base

Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:26

"Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ.. » Saint Exupéry

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Message par Invité Ven 19 Aoû 2016 - 21:33

[size=36]Et si Dieu était mauvais ?[/size]




image: http://speedevelopment.com/wp-content/uploads/2016/08/Dieu.jpg
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Dieu



En résumé : Une croyance a la fonction de diminuer notre peur face à l’inconnu. En aucun cas elle ne vise à dépeindre un tableau réaliste de ce qui nous entoure. Par exemple, une croyance comme quoi Dieu serait Mauvais est autant réaliste que de croire qu’il serait Bon. Les sceptiques tentent alors de rejeter toute croyance figée, c’est ce qu’ils appellent l’épochè.
Temps de lecture : ~6 minutes

Note : Cet article est un jeu intellectuel visant à observer la vacuité de certains de nos paradigmes. C’est en aucun une attaque à la religion ou une croyance quelconque en Dieu.
Comment se faire détester par un théologien, un spiritualiste ou un philosophe croyant ? Lui demander pourquoi le Mal existe. Je l’ai écrit avec un M majuscule, car j’entends le concept absolu et non simplement le manquement d’un acte spécifique : par exemple, mal faire ses lessives.
Mais pourquoi est-ce un problème ?
Parce qu’aucune réponse ne semble concluante. Voici un petit résumé des tentatives d’explication et les problèmes qu’elles suscitent. Petit détail, je vais utiliser la terminologie chrétienne non par préférence, mais par simplicité de compréhension. Utiliser des termes comme l’Atman ou le Brahman [1] risque de compliquer le propos à de nombreux lecteurs (moi y compris…).
1) Dieu a sa contrepartie maléfique, le Diable. Ni l’un ni l’autre n’est supérieur. S’en suit une guerre épique entre ses deux forces. L’humain se retrouve joyeusement entre les deux. Cette croyance est typique du manichéisme.
Le problème est de savoir où Dieu et Satan se battent. Qui a initié cette guerre ? Qui a créé le champ de bataille ? Qui les a créés ? Dieu a créé le Diable ou le Diable a créé Dieu ? Ou serait-ce une troisième entité, le « vrai » Dieu ? Nous arrivons vite à une solution polythéiste.
2) Dieu est bon, le mal n’est qu’une corruption ou un éloignement de lui-même. Cette croyance est typique de certains courants du christianisme. Comment peut-on s’éloigner de Dieu ? Pourquoi a-t-il créé un monde où l’on peut s’éloigner de lui ? Si loin de lui il n’y a que souffrance, pourquoi nous a-t-il donné la possibilité de nous en éloigner ? Et comment peut-on s’éloigner d’un être qui est tout ?
3) Dieu est un absolu qui a créé autant le Bien et la Mal et qui en est indifférent. Mais pourquoi Dieu aurait-il créé quelque chose pour en être indifférent ? Pourquoi le préserver ?
4) Dieu nous apprend une leçon. Il produit un mal nécessaire pour générer un bien supérieur. Cette théorie fonctionne avec un père et son fils. Le problème est que Dieu est censé avoir créé l’univers et donc ses règles. Pourquoi a-t-il créé un monde où il est nécessaire de souffrir pour avoir un certain bien ? N’est-ce pas du sadisme ?
C’est alors que s’ouvre une cinquième hypothèse. Une hypothèse qu’aucune religion n’a eu le courage de développer, pour paraphraser Yuval Noah Harari. Et si Dieu était en effet omnipotent et omniscient, qu’il n’avait pas de contrepartie, mais qu’il était fondamentalement… Mauvais ? En d’autres termes, nous reprenons l’hypothèse n°2 pour l’inverser. Voyons voir si cela résoudrait quelques problèmes métaphysiques.


[size=36]Pourquoi le Mal ?[/size]



  

Si Dieu est mauvais, il est logique que notre monde soit majoritairement composé de personnes mauvaises. Naturellement, un enfant sera méchant. Il suffit d’observer une cour de récréation pour voir que les enfants peuvent faire preuve d’un sadisme hors du commun. Seule l’éducation les mate. Ce sadisme devient alors plus subtil.
Comme un sceptique pourrait demander à un religieux la raison pour laquelle le Mal existe malgré l’existence d’un Dieu bon, nous pourrions nous demander pourquoi le bien existe malgré un Dieu mauvais.
Le bien serait une dégénérescence ponctuelle et rare. Une faiblesse, voire une folie pour certains. La preuve ? Les Saints sont une minorité infime. Preuve que le bien n’est pas dans la nature humaine. Pourquoi est-il si simple et naturel de faire le mal et si difficile de devenir vertueux ? Le bien n’est-il pas alors contre nature ?
Nous pouvons même remettre en cause l’existence du bien. Est-ce qu’une personne fait le bien de manière désintéressée ? Le débat fait toujours rage dès qu’une action dite altruiste voit le jour. Étrangement, nous n’avons pas besoin de remettre en cause la bonne foi d’une personne ayant commis un crime.
Le bien ? Un subterfuge pour duper moins intelligent que soi ?


[size=36]La souffrance[/size]



  

Dieu aime nous voir souffrir. C’est pourquoi il nous a créés en tant qu’êtres de souffrance.
Et le plaisir dans tout ça ? Un simple effet de contraste pour que la souffrance soit encore plus intense.
Tout bon tortionnaire sait qu’il ne doit pas faire souffrir la victime continuellement. Cette dernière risque de s’accoutumer à son mal. Le mieux est de lui donner du répit, de l’espoir même, pour que la chute soit encore plus douloureuse.
Pour plus d’information, veuillez vous référer à Theon Greyjoy.


[size=36]Des religions violentes[/size]



  

Si Dieu aime la souffrance, pourquoi ses suiveurs ne feraient pas en sorte d’en générer ?


[size=36]Maladie, vieillesse et mort[/size]



  

Le trio qui nous fait tant peur et tant souffrir. Un de ses chefs-d’œuvre ! J’affectionne particulièrement la mort. Hitchcock le savait, quand on ne voit pas quelque chose, nous laissons notre imaginaire amplifier notre peur. Dieu avait compris qu’au bout d’un moment, l’humain aurait catalogué toutes les sources de ses peurs et aurait pu les anticiper, c’est-à-dire les amoindrir. Mais la mort, ça, on ne sait rien dessus. L’éternel et effroyable mystère qui nous glace le sang. Y a-t-il une plus grande souffrance que de redouter l’inconnu ?


[size=36]L'injustice[/size]



  

Pourquoi un Dieu méchant créerait-il un monde juste ? L’inverse serait absurde !


[size=36]Les miracles[/size]



  

Les êtres cruels semblent aussi avoir la capacité de faire de nombreux miracles. Que dire des dictateurs sanguinaires du siècle dernier qui ont survécu à des centaines de tentatives de meurtre ? Ou des exploits de conquérant comme Attila le Hun, Alexandre le Grand ou Hernan Cortés ? Ne pouvons-nous pas imaginer une force supérieur qui les soutiendrait ?


[size=36]La croyance[/size]



   

Bien que ce texte soit très superficiel dans son argumentation, on remarque que définir Dieu comme mauvais pourrait être une piste religieuse et philosophique à suivre.
Pourquoi une telle absence dans l’histoire ?
Peut-être qu’il existe un courant minoritaire affirmant ce fait. Si vous lisez ces lignes et que vous en connaissez un ou plusieurs, n’hésitez pas à m’en faire part. Dans tous les cas, une telle croyance ne s’est jamais développée dans l’esprit de milliards d’individus ni n’a engendré de guerre au nom de sa « Juste vérité ».
Son absence est due à la fonction même de la croyance : nous rassurer. Le but de la croyance n’était pas de répondre à nos questions les plus communes, c’était de diminuer, voire de supprimer les peurs engendrées par ses questions. La quête n’était pas celle d’une vérité indétrônable. Le but était de fuir. Fuir la peur. C’est la raison pour laquelle il y a autant de croyances contradictoires et fragiles d’un point de vue argumentatif. (Loi de l’attraction quand tu nous tiens !)


[size=36]L'épochè[/size]



  

L’épochè était ce que visaient tous les sceptiques, une école de philosophie fondée par Pyrrhon en 322 av. J.-C.. Son but était de s’abstenir de toute assertion, qu’elle soit favorable, défavorable, pour ou contre.
Un sceptique ne croira ni en un Dieu favorable ni défavorable. Il ne sera ni contre ni pour un Dieu favorable. Idem pour un Dieu défavorable. Il ne croira pas en son existence ni ne croira en son inexistence.
Dans cet article, j’ai pris l’exemple de Dieu et du Bien, car ce sont des croyances très fortes. J’ai alors tenté de démontrer la fragilité d’une telle croyance malgré son importance. Comme Diogène, le célèbre disciple de Pyrrhon, l’a fait remarquer, il est possible de faire un travail similaire sur chacune de nos croyances. Nous nous rendons compte alors qu’une croyance n’est que le reflet d’un mirage.
Mais une question subsiste : pouvons-nous vivre sans croyance ?

En savoir plus sur http://speedevelopment.com/dieu-etait-mauvais/#YkMXDgRdQrraKbBm.99




Ces bonbons archi-connus et naturellement végétaliens

Lili Gondawa 16 juillet 2013



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Nous continuons ici notre recensement de ce que les omnivores mangent de végétalien sans le savoir, en examinant à la loupe les bonbons les plus communs. N’hésitez pas à nous signaler d’autres sucreries célèbres et vgL dans les commentaires, je me ferai un plaisir de les rajouter ! Suite à de nombreuses réaction virulentes lors de nos articles sur les biscuits, céréales et gâteaux apéritifs végétaliens très connus dans la grande distribution, je précise que :

  • nous ne faisons pas la promotion de ces produits,

  • personnellement, je n’aime d’ailleurs pas les bonbons et n’en achète jamais,

  • oui, l’aspartame est plutôt à éviter…


Ricola

Tous les parfums de Ricola sont végétaliens. Voici par exemple les ingrédients de celui à la canneberge.Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Ricola1-1-300x225Composition : isomalt, acidifiant (acide citrique), concentré de jus de canneberge a gros fruits, extrait du mélange de 13 plantes Ricola, concentré de jus d’aronia noir, édulcorants (aspartame), acésulfame-k, arôme naturel de canneberge avec d’autres arômes naturels, menthols, arômes naturel.

Stoptout

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Stoptout-300x300Composition : sirop de glucose, sucre, suc de réglisse (2,2%), arômes naturels (anéthol, menthol).

Chewing-gums Mentos

Edit : Je viens d’enlever les bonbons à sucer Mentos menthe de cet article, ils contiendraient de la cire d’abeille (contrairement à ce qui est indiqué sur divers sites de vente). Merci Olivia Rodd.
Les chewing-gums Mentos, quant à eux, ne contiennent que de la cire de carnauba (source : Open Food Facts).

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Mentos2
Composition des Mentos Pure Fresh : édulcorants (SYLITOL, SORBITOL, MANNITOL, MALTITOL, sirop de maltitol, aspartame, acésulfame K, sucralose), gomme base, agents épaississants (gomme arabique, gomme xanthane), stabilisant (glycerol), arômes, colorants (dioxyde de titane, bleu brillant FCF, curcumine), émulsifiant (lécithine de soja), extrait naturel de thé vert (0,1%), agent d’enrobage (cire de carnauba), antioxydant (E320).
L’E320 est un antioxydant synthétique.
Composition des Mentos Pure Fresh thé vert : Edulcorants (xylitol, mannitol, sorbitol, maltitol, sirop de maltitol, aspartame, acésulfame K, sucralose), gomme base, stabilisant (glycérol), arômes, agents épaississants (gomme arabique, gomme xanthane), colorants (dioxyde de titane, curcumine, bleu brillant FCF), émulsifiant (lécithine de soja), extrait naturel de thé vert, agent d’enrobage (cire de carnauba), antioxydant (E320).
Composition des chewing-gums Mentos classiques : Edulcorants (xylitol (32%), erythritol, mannitol, maltitol, sorbitol, sirop de maltitol, aspartame, acésulfame K, sucralose), gomme base, arômes, agent épaissisant (gomme arabique), gélatine, colorant (dioxyde de titane), stabilisant (glycérol), émulsifiant (lécithine de soja), extrait naturel de thé vert, agent d’enrobage (cire de carnauba), antioxydant (E320).

Tic Tac menthe, menthe extra-forte, menthe verte chlorophylle, pomme

Edit : Attention, les Tic Tac citron vert & orange, cerise et fruit de la passion ainsi que duo de fraises ne sont pas végétaliens à cause la présence d’E120 (cochenille) ! Merci à Marion et Olivia pour avoir tiré la sonnette d’alarme.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Tic-Tac-11
Exemple de composition (Tic Tac pomme) : Sucre, acidifiants (acide tartique, acide malique), maltodextrine, épaississant : gomme arabique, amidon de riz, arômes, pomme verte en poudre, colorants (E141 : complexes cuivre-chlorophylle, E100 : curcumine), agent d’enrobage : cire de carnauba.

Pastilles Vichy

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Vichy-262x300Composition : sucre, agent d’enrobage : sels de magnésium d’acides gras, 0.3 % de sels minéraux extraits des eaux de Vichy, arôme naturel menthe, sirop de glucose.

Dragibus (Haribo)

Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 Images
Merci à Sébastien Kardinal pour la suggestion !
Composition : sucre, sirop de glucose, amidon, acidifiants : acide citrique, acide malique, correcteur d’acidité : citrate monosodique, citrates de calcium, malates de sodium, arômes, colorants : curcumine, bleu patenté V, charbon végétal, carotènes mélangés, anthocyanes, agent d’enrobage, cire de carnauba.



Prochainement, vous pourrez également déguster une alternative 100% végétalienne aux M&M’s : les No No’s, bientôt sur le marché sans cruauté.
Paramètres Polyvalents et Modèle de Base - Page 9 No-NosLes No No’s, garantis sans cruauté, vont rendre les M&M’s ringards !
Sources : http://vegeweb.org/bonbons-vegetaliens-t1312.html
http://fr.openfoodfacts.org
 + les sites des fabricants


http://www.vegactu.com/actualite/ces-bonbons-archi-connus-et-naturellement-vegetaliens-8298/




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