Le tatouage : votre rapport au corps
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Le tatouage : votre rapport au corps
Bonjour à tous (et aux autres)
Un jour, alors que j'avais, par hasard, retrouvé une amie d'enfance après que nous nous fûmes perdus de vue, elle me fit part, au cours d'une discussion, de la vérité suivante : La première des étapes est d'accepter son corps.
Je ne sais plus comment cela m'est revenu, ni si cela était réellement parti, toujours est-il qu'aujourd'hui m'est apparue l'interrogation suivante : Quel rapport les zèbres entretiennent-ils avec leurs corps ?
J'ai choisi comme point de départ le tatouage, mais le topic peut évoluer d'une manière plus générale (s'il ne fait pas doublon avec un autre que je n'aurais pas vu)
Êtes-vous tatoué(e)s ? Par et pour quels motifs ? Est-ce symbolique ? Esthétique ?
Avez vous envisagé ou envisagez-vous de vous faire tatouer ?
Que pensez-vous du tatouage ?
Et/Ou toute autre question qui vous viendrait
Un jour, alors que j'avais, par hasard, retrouvé une amie d'enfance après que nous nous fûmes perdus de vue, elle me fit part, au cours d'une discussion, de la vérité suivante : La première des étapes est d'accepter son corps.
Je ne sais plus comment cela m'est revenu, ni si cela était réellement parti, toujours est-il qu'aujourd'hui m'est apparue l'interrogation suivante : Quel rapport les zèbres entretiennent-ils avec leurs corps ?
J'ai choisi comme point de départ le tatouage, mais le topic peut évoluer d'une manière plus générale (s'il ne fait pas doublon avec un autre que je n'aurais pas vu)
Êtes-vous tatoué(e)s ? Par et pour quels motifs ? Est-ce symbolique ? Esthétique ?
Avez vous envisagé ou envisagez-vous de vous faire tatouer ?
Que pensez-vous du tatouage ?
Et/Ou toute autre question qui vous viendrait
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je suis tatouée deux fois, un troisième est en cours et d'autres sont en projet. J'ai été piercée au visage, je les retirés pour un emploi temporaire et les trous se sont rebouchés, je l'ai regretté comme si je m'étais soumise. J'ai d'autres piercings que je peux cacher.
Je suis tout à fait d'accord sur le fait que c'est une façon de se réapproprier son corps, en le décorant, en le marquant.
C'est mon territoire.
De plus, la douleur (éphémère mais réelle, outch!) liée à ce marquage est tout aussi importante. A mes yeux, elle le valide. Je la crains mais je l'accepte pour passer à l'étape suivante, celle de la reconnaissance de mon corps, en chemin vers son acceptation.
Je suis tout à fait d'accord sur le fait que c'est une façon de se réapproprier son corps, en le décorant, en le marquant.
C'est mon territoire.
De plus, la douleur (éphémère mais réelle, outch!) liée à ce marquage est tout aussi importante. A mes yeux, elle le valide. Je la crains mais je l'accepte pour passer à l'étape suivante, celle de la reconnaissance de mon corps, en chemin vers son acceptation.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je rêve depuis l'adolescence d'une estampe japonaise sur la totalité du dos, réalisée de manière traditionnelle au Japon. J'ai bien d'autres goûts de luxe que je n'ai pas ou que je ne me suis pas donné les moyens de réaliser. Je mûris cependant tranquillement un projet de tatouage, probablement en lien iconographique avec Athéna.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Si le réaliser au Japon ne fait pas partie du rêve, tu peux sûrement rencontrer des tatoueurs traditionnels lors d'une convention même pour un tatouage de cette taille. Par contre, l'intimité est à oublier.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
moi aussi j ai un tit qq chose en projet mais j ai peur des aiguilles (pas de la douleur, c est l idée de l epiderme perforé ) donc ca fait 10 ans que ca traine ^^ mais je crois que c est pour bientot ^^ :-p
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je crains beaucoup plus la prise de sang que le tatouage. La première nécessite que je détourne le regard, l'autre je ne le vois même pas. Ce n'est pas du tout la même sensation, c'est une brûlure pas une piqûre.
Voilà, j'espère que tu es complètement rassuré maintenant.
Et surtout la douleur s'arrête dès que la machine n'est plus en contact avec la peau.
Voilà, j'espère que tu es complètement rassuré maintenant.
Et surtout la douleur s'arrête dès que la machine n'est plus en contact avec la peau.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Le côté permanent du tatouage me faisait l'exclure jusqu'à présent. J'y pense depuis quelques temps, mais si j'ai une idée de sa signification, je n'en ai pas du dessin. Pas encore.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
pareil, j'en ai envie depuis longtemps mais la permanence fait que je dois trouver le motif au plus proche de ce que je veux qu'il dise, signifie.
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je ne conçois même pas de laisser quelqu'un d'autre dessiner le motif, tellement je trouve ça personnel. En fait, pour aller au bout de mon idée, il faudrait que je me tatoue moi-même...
Lâcher prise, qu'ils disent.
Lâcher prise, qu'ils disent.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
En fait je crois que cette idée de tatouage traditionnel est bien dans son statut de fantasme. Je ferai peut-être un jour un tatouage plus en phase avec la réalité, d'une gorgone trucidée et de quelques armes . Et je saurai à qui demander conseil .
Hihi Lanza qui se tatoue .
Hihi Lanza qui se tatoue .
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Lanza a écrit:Je ne conçois même pas de laisser quelqu'un d'autre dessiner le motif, tellement je trouve ça personnel. En fait, pour aller au bout de mon idée, il faudrait que je me tatoue moi-même...
Lâcher prise, qu'ils disent.
Sur le front. Y a de la place...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je suis, tout comme Mélanie, tatouée (trois fois, les motifs sont purement esthétiques en ce qui me concerne, et piercée de manière très soft) et je ne compte pas m'arrêter là, je ronge mon frein car je n'ai pas/plus les moyens et c'est très cher.
Je me joins à elle dans son opinion sur le fait que celà soit une manière réappropriation du coprs en le décorant, de manière à pouvoir l'accepter un jour.
C'est aussi un moyen de se différencier de la masse par un moyen que l'on a choisi, d'exister en tant qu'être unique et à part entière, de s'affirmer en tant que propriétaire unique de son corps. C'est une étape qui a été très importante dans ma vie, même s'il y a eu un bref retour au mode "objet de l'autre" il y a quelques mois, c'est quelque chose qui m'a aidée et m'aide tous les jours: je vois mes choix et émancipations sur mon corps, il n'est plus seulement l'objet de mon dégoût mais de mon travail personnel et de mon progrès sur le chemin de l'acceptation, des choix et de l'affirmation de soi. Je n'irai pas jusqu'à dire que "le tatouage c'est ma thérapie" mais il en fait partie en quelque sorte.
J'y ajouterai, mais ça c'est très personnel, que la douleur (amplement tolérable, même pour moi qui suis soi-disant douillette) qui s'y rapporte me fait prendre conscience de l'existence de ce corps, il est là, quand l'aiguille se promène dessus, il réagit, il vit, il est réel, et j'ai besoin d'avoir conscience de cette réalité pour ne pas la nier.
Le bruit de l'appareil qui fait travailler l'aiguille étourdit un peu, c'est un bruit fort (je suis sensible au bruit), mécanique et monotone, mais qui, avec les vibrations sur la peau (pour celui dans la nuque pour ma part), a un effet presque apaisant, c'est le corps qui résonne avec l'aiguille, et l'on est surpris à se détendre et laisser son esprit vagabonder, comme dans une sorte de torpeur, interrompue de temps à autres par l'aiguille qui change d'endroit. Pour moi, c'est un moment avec soi et en soi, mais où on ne peut pas se perdre totalement, du fait du corps qui réagit à cette petite douleur. Je trouve que c'est comme un moment de fusion avec son propre corps, de se sentir vivant, réel, et en ce qui me concerne, c'est rare que je me sente faire partie de mon corps, donc je savoure à chaque fois.
En plus, et ceci est un argument bassement futile et esthétique, le tatouage permet parfois de camoufler des cicatrices ou des imperfections dont on ne veut pas (il y a certaines cicatrices que nous voulons garder, parce qu'elles font partie de notre histoire, mais d'autres qui sont inutiles et disgracieuses).
D'un autre côté, le tatouage (et le piercing) est aussi un acte masochiste en quelque sorte. Par rejet de ce corps dont on ne veut pas, que l'on n'aime pas, qui nous dégoûte, on veut donc le cacher sous des trompe-l'oeils et au passage, lui infliger une certaine souffrance pour lui signifier son rejet, pour s'auto-punir d'avoir un tel corps, pour le nier, etc... De par ce fait, le tatouage est pour moi dans la catégorie self-harm, au même titre que la scarification et l'auto-mutilation. Il est seulement d'un degré moindre et davantage "à la mode". en tout cas dans mon cas précis.
Le côté permanent de la chose ne m'a jamais effrayé, une fois que l'encre est gravée là, c'est comme si elle y avait toujours été, qu'elle avait toujours fait partie de soi, et on oublie presque comment notre corps était auparavant. En ce qui me concerne, je n'arrive même plus à m'imaginer sans et quand j'essaye, ça crée comme une sorte de sensation de malaise en moi.
Le rapport au corps est quelque chose de très particulier et propre à chacun, mais les actes de ce genre ne sont pour moi jamais anodins. Bien sûr, il y en a de plus "graves/pathologiques" que d'autres de par leur degré de dangerosité/souffrance, mais en ce qui me concerne, je suis consciente que c'est autant un acte esthétique/de réappropriation du corps, que de souffrance infligée à soi-même volontairement pour des raisons contraires.
C'est très ambivalent et ambigü... mais au final, je pense que cela me fait davantage de bien que de mal.
J'ai l'impression de ne pas en avoir dit beaucoup tellement le sujet est vaste, mais je pense que bon nombre d'entre nous pourront compléter
Ce sujet sur le rapport au corps me fait un peu penser à celui de Noumi sur le poids :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t891-ce-poid-qui-nous-tue
Je me joins à elle dans son opinion sur le fait que celà soit une manière réappropriation du coprs en le décorant, de manière à pouvoir l'accepter un jour.
C'est aussi un moyen de se différencier de la masse par un moyen que l'on a choisi, d'exister en tant qu'être unique et à part entière, de s'affirmer en tant que propriétaire unique de son corps. C'est une étape qui a été très importante dans ma vie, même s'il y a eu un bref retour au mode "objet de l'autre" il y a quelques mois, c'est quelque chose qui m'a aidée et m'aide tous les jours: je vois mes choix et émancipations sur mon corps, il n'est plus seulement l'objet de mon dégoût mais de mon travail personnel et de mon progrès sur le chemin de l'acceptation, des choix et de l'affirmation de soi. Je n'irai pas jusqu'à dire que "le tatouage c'est ma thérapie" mais il en fait partie en quelque sorte.
J'y ajouterai, mais ça c'est très personnel, que la douleur (amplement tolérable, même pour moi qui suis soi-disant douillette) qui s'y rapporte me fait prendre conscience de l'existence de ce corps, il est là, quand l'aiguille se promène dessus, il réagit, il vit, il est réel, et j'ai besoin d'avoir conscience de cette réalité pour ne pas la nier.
Le bruit de l'appareil qui fait travailler l'aiguille étourdit un peu, c'est un bruit fort (je suis sensible au bruit), mécanique et monotone, mais qui, avec les vibrations sur la peau (pour celui dans la nuque pour ma part), a un effet presque apaisant, c'est le corps qui résonne avec l'aiguille, et l'on est surpris à se détendre et laisser son esprit vagabonder, comme dans une sorte de torpeur, interrompue de temps à autres par l'aiguille qui change d'endroit. Pour moi, c'est un moment avec soi et en soi, mais où on ne peut pas se perdre totalement, du fait du corps qui réagit à cette petite douleur. Je trouve que c'est comme un moment de fusion avec son propre corps, de se sentir vivant, réel, et en ce qui me concerne, c'est rare que je me sente faire partie de mon corps, donc je savoure à chaque fois.
En plus, et ceci est un argument bassement futile et esthétique, le tatouage permet parfois de camoufler des cicatrices ou des imperfections dont on ne veut pas (il y a certaines cicatrices que nous voulons garder, parce qu'elles font partie de notre histoire, mais d'autres qui sont inutiles et disgracieuses).
D'un autre côté, le tatouage (et le piercing) est aussi un acte masochiste en quelque sorte. Par rejet de ce corps dont on ne veut pas, que l'on n'aime pas, qui nous dégoûte, on veut donc le cacher sous des trompe-l'oeils et au passage, lui infliger une certaine souffrance pour lui signifier son rejet, pour s'auto-punir d'avoir un tel corps, pour le nier, etc... De par ce fait, le tatouage est pour moi dans la catégorie self-harm, au même titre que la scarification et l'auto-mutilation. Il est seulement d'un degré moindre et davantage "à la mode". en tout cas dans mon cas précis.
Le côté permanent de la chose ne m'a jamais effrayé, une fois que l'encre est gravée là, c'est comme si elle y avait toujours été, qu'elle avait toujours fait partie de soi, et on oublie presque comment notre corps était auparavant. En ce qui me concerne, je n'arrive même plus à m'imaginer sans et quand j'essaye, ça crée comme une sorte de sensation de malaise en moi.
Le rapport au corps est quelque chose de très particulier et propre à chacun, mais les actes de ce genre ne sont pour moi jamais anodins. Bien sûr, il y en a de plus "graves/pathologiques" que d'autres de par leur degré de dangerosité/souffrance, mais en ce qui me concerne, je suis consciente que c'est autant un acte esthétique/de réappropriation du corps, que de souffrance infligée à soi-même volontairement pour des raisons contraires.
C'est très ambivalent et ambigü... mais au final, je pense que cela me fait davantage de bien que de mal.
J'ai l'impression de ne pas en avoir dit beaucoup tellement le sujet est vaste, mais je pense que bon nombre d'entre nous pourront compléter
Ce sujet sur le rapport au corps me fait un peu penser à celui de Noumi sur le poids :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t891-ce-poid-qui-nous-tue
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
lynka a écrit:En ce qui me concerne, je n'arrive même plus à m'imaginer sans et quand j'essaye, ça crée comme une sorte de sensation de malaise en moi.
Je comprends tout à fait, je ressens la même chose pour le seul piercing qui me reste.
C'est dingue d'intégrer à ce point quelque chose qui ne fait pas partie de nous physiquement depuis le début.
Et je n'avais pas pensé à utiliser le tatouage comme camouflage de cicatrice. J'aime bien l'idée. Accepter une cicatrice pouvant être quelque chose de difficile.
Mélanie a écrit:De plus, la douleur (éphémère mais réelle, outch!) liée à ce marquage est tout aussi importante. A mes yeux, elle le valide. Je la crains mais je l'accepte pour passer à l'étape suivante, celle de la reconnaissance de mon corps, en chemin vers son acceptation.
lynka a écrit:J'y ajouterai, mais ça c'est très personnel, que la douleur (amplement tolérable, même pour moi qui suis soi-disant douillette) qui s'y rapporte me fait prendre conscience de l'existence de ce corps, il est là, quand l'aiguille se promène dessus, il réagit, il vit, il est réel, et j'ai besoin d'avoir conscience de cette réalité pour ne pas la nier.
Je n'avais pas pensé à envisager les choses sous cet angle. Du coup je me demande si à contrario, s'engourdir (l'esprit et) le corps à l'aide de différentes substances ne pourrait pas également se voir comme une étape de la négation de son corps. N'est-ce qu'une conséquence ou bien cela fait partie de ce que l'on recherche ? Mais je m'égare.
Pour recentrer, est-ce nécessaire de passer par la douleur pour l'appropriation de son corps ? (Que pensent les moralistes judéo-chrétiens de ça d'ailleurs ?^^)
Dernière édition par FunkyKyu le Ven 13 Mai 2011 - 9:53, édité 1 fois (Raison : Quel malotru ! Je ne vous ai même pas remercié pour vos réponses/témoignages. Ce que je fais donc : Merci :))
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
je m'inflige de m'accepter comme je suis, avec mes défauts et mes différences physiques.
la douleur je l'ai subit pendant des années pour d'autres choses et j'avoue que si j'ai le choix, je l'évite
l'idée du tatouage me plait, mais pas son mode définitif. cela dit je n'ai jamais fait de tatouage temporaire non plus, je trouve le choix d'un motif tellement difficile ! il va me convenir puis je sais qu'il me barbera ensuite
je tente de m'approprier mon corps en le connaissant et en l'acceptant moi même, sans fioritures (ya qu'a voir je ne porte ni bijoux ni maquillages la majorité du temps) puis quand j'ai enseigné en 1999 - 2004 ça m'a saoulée de voir tous mes ados se piercer ensembles la langue ou se tatouer tous en coeur, ça a enlevé de ma tête tout coté "rebelle" de la chose car du coup c’était "pour faire comme les autres" vu que dans ces cas là, c'etait l'inverse, les rebelles étaient plut^pot ceux qui n'entraient pas dans le jeu.
la douleur je l'ai subit pendant des années pour d'autres choses et j'avoue que si j'ai le choix, je l'évite
l'idée du tatouage me plait, mais pas son mode définitif. cela dit je n'ai jamais fait de tatouage temporaire non plus, je trouve le choix d'un motif tellement difficile ! il va me convenir puis je sais qu'il me barbera ensuite
je tente de m'approprier mon corps en le connaissant et en l'acceptant moi même, sans fioritures (ya qu'a voir je ne porte ni bijoux ni maquillages la majorité du temps) puis quand j'ai enseigné en 1999 - 2004 ça m'a saoulée de voir tous mes ados se piercer ensembles la langue ou se tatouer tous en coeur, ça a enlevé de ma tête tout coté "rebelle" de la chose car du coup c’était "pour faire comme les autres" vu que dans ces cas là, c'etait l'inverse, les rebelles étaient plut^pot ceux qui n'entraient pas dans le jeu.
Clemelle- Messages : 986
Date d'inscription : 28/02/2011
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Les tatouages...
J'ai eu ma période... une vrai ....
je voulais même en faire mon métier,... jusqu'a ce que les douane anglaise me confisque mon matos (et il y en avait pour cher :/ )
Ma cher et tendre n'aimant pas ça, j'ai du mettre un terme a mon rève de "full-body"
suis je tatoué ?
forcement, j'ai été mon premier client/cobaye .
( pour info l'encre de stylo à bille et les aiguille a coudre ce n'est pas le top )
presque tout mes tatouages sont des tribaux océanien avec une symbolique forte:
sur le bras gauche: (bah oui, je suis droitier )
->à l'intérieur du poignet gauche (là ou on vois bouger les tendons ), j'ai un "anti poison" (au centre de l'image) de bornéo, Il se tatouait normalement sur la glotte pour se protéger du poison qui imbibais les fléchettes de sarbacane.
vue que je suis alcoolique, je remet en question l'efficacité mystique de ce tatouage
-un peu plus haut sur l'avant bras, j'ai un tête de scorpion (la moitier du deuxieme tatoo en haut en partant de la gauche ou de la droite ^^) qui est sensée offrir plus de force et de courage au guerrier (je ne suis pas une lopette non plus, mais je remet aussi en question le pouvoir de se tatoo ^^)
toutes ma jambe gauche (tibia inclus, ca résonne bien ) jusqu'au dessus du genou: un tatau des iles marquise: tiki, tortu, dents de requin etc..., la symbolique étant un protecteur (mais gare à son courroux).
sur le mollet droit, j'ai mon premier tatouage, un Y dans un W, comme celui sur le front de regan:pour Wasted Youth: jeunesse gaspillée est un vieux groupe de punk hardcore je m'apercevrait plus tard, que c'est aussi ainsi qu'on visualise un trait d'axe sur une épure de fabrication ^^ (j'aime la symbolique du gaspillage à la fabrication)
J'en ai d'autres que je tairais car en dehors du fait qu'il m'ont servit d'entrainement, ils n'ont aucun intérêt
mon rapport avec mes tatoos?
je les ai, c'est tout, des messages venant du passé? peu être
Mais je ne me prend pas la tête là dessus et pour le rapport avec la zebritude? bien que ce soit chargé de symbolique forte, aucun rapport à mon avis
en ce qui concerne mon "corps":
Ma fracture du boxeur (souvenir d'un coup de poing dans un mur en béton lors d'une "bouffée d'émotion") ou ma clavicule cassé et autres chevilles en vrac (que je doit aux accidents en état d'ébriété (non, je n'en suis pas fier)), seraient plus à mettre sur le compte des émotions de zebre.
amicalement,
(a noté, j'ai hésité un temps, puis j'ai abandonné l'idée , mais le branding m'avais tenté)
J'ai eu ma période... une vrai ....
je voulais même en faire mon métier,... jusqu'a ce que les douane anglaise me confisque mon matos (et il y en avait pour cher :/ )
Ma cher et tendre n'aimant pas ça, j'ai du mettre un terme a mon rève de "full-body"
suis je tatoué ?
forcement, j'ai été mon premier client/cobaye .
( pour info l'encre de stylo à bille et les aiguille a coudre ce n'est pas le top )
presque tout mes tatouages sont des tribaux océanien avec une symbolique forte:
sur le bras gauche: (bah oui, je suis droitier )
->à l'intérieur du poignet gauche (là ou on vois bouger les tendons ), j'ai un "anti poison" (au centre de l'image) de bornéo, Il se tatouait normalement sur la glotte pour se protéger du poison qui imbibais les fléchettes de sarbacane.
vue que je suis alcoolique, je remet en question l'efficacité mystique de ce tatouage
-un peu plus haut sur l'avant bras, j'ai un tête de scorpion (la moitier du deuxieme tatoo en haut en partant de la gauche ou de la droite ^^) qui est sensée offrir plus de force et de courage au guerrier (je ne suis pas une lopette non plus, mais je remet aussi en question le pouvoir de se tatoo ^^)
toutes ma jambe gauche (tibia inclus, ca résonne bien ) jusqu'au dessus du genou: un tatau des iles marquise: tiki, tortu, dents de requin etc..., la symbolique étant un protecteur (mais gare à son courroux).
sur le mollet droit, j'ai mon premier tatouage, un Y dans un W, comme celui sur le front de regan:pour Wasted Youth: jeunesse gaspillée est un vieux groupe de punk hardcore je m'apercevrait plus tard, que c'est aussi ainsi qu'on visualise un trait d'axe sur une épure de fabrication ^^ (j'aime la symbolique du gaspillage à la fabrication)
J'en ai d'autres que je tairais car en dehors du fait qu'il m'ont servit d'entrainement, ils n'ont aucun intérêt
mon rapport avec mes tatoos?
je les ai, c'est tout, des messages venant du passé? peu être
Mais je ne me prend pas la tête là dessus et pour le rapport avec la zebritude? bien que ce soit chargé de symbolique forte, aucun rapport à mon avis
en ce qui concerne mon "corps":
Ma fracture du boxeur (souvenir d'un coup de poing dans un mur en béton lors d'une "bouffée d'émotion") ou ma clavicule cassé et autres chevilles en vrac (que je doit aux accidents en état d'ébriété (non, je n'en suis pas fier)), seraient plus à mettre sur le compte des émotions de zebre.
amicalement,
(a noté, j'ai hésité un temps, puis j'ai abandonné l'idée , mais le branding m'avais tenté)
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je suis tatoué aussi.
Le premier est un tatouage défi, une revanche envers moi-même, la réponse à une fuite effectuée il y'a des années. J'aurais dû le faire, au lieu de quoi j'ai couru vers l'enfer.
Il participe d'un phénomène de réappropriation de mon corps et de réponses positives à mes envies.
C'était un fantasme d'enfant, d'adolescent et encore d'adulte, une envie qui trainait depuis toujours en somme. Intellectuellement il n'a pas de sens (encore que) il répond à un instinct, à une attirance qui ne s'explique pas. Il n'y a visuellement rien de bien original. C'est une partie de mon corps, il marque une période de ma vie et représente un "moi" positif.
Le second est un symbole, il est familial, il représente ce que je suis au milieu des miens. C'est à la fois un mémorial et un morceau d'avenir. Il me rappelle ceux que j'aime et qui ne sont plus là, tout en m'inscrivant dans l'avenir.
Puisqu'on porte tous un sac à dos virtuel emplis de casseroles, pourquoi ne pas le graver matériellement.
Il y' aura un troisième que je suis en train de construire dans ma tête et je ne pense pas qu'il y'aura de suites.
Je n'ai jamais été attiré par le monde du tatouage, les tatoueurs, les tatouages des autres, cela ne me passionne guère.
Ces tatouages, ce sont juste mon histoire, et ma peau est le papier.
J'en suis fier, mais je les montre peu. Je les ressens comme une part intime de moi-même.
Je ne les décrirais pas ici de la même façon que je ne posterais pas une photo de moi à poil.
Le premier est un tatouage défi, une revanche envers moi-même, la réponse à une fuite effectuée il y'a des années. J'aurais dû le faire, au lieu de quoi j'ai couru vers l'enfer.
Il participe d'un phénomène de réappropriation de mon corps et de réponses positives à mes envies.
C'était un fantasme d'enfant, d'adolescent et encore d'adulte, une envie qui trainait depuis toujours en somme. Intellectuellement il n'a pas de sens (encore que) il répond à un instinct, à une attirance qui ne s'explique pas. Il n'y a visuellement rien de bien original. C'est une partie de mon corps, il marque une période de ma vie et représente un "moi" positif.
Le second est un symbole, il est familial, il représente ce que je suis au milieu des miens. C'est à la fois un mémorial et un morceau d'avenir. Il me rappelle ceux que j'aime et qui ne sont plus là, tout en m'inscrivant dans l'avenir.
Puisqu'on porte tous un sac à dos virtuel emplis de casseroles, pourquoi ne pas le graver matériellement.
Il y' aura un troisième que je suis en train de construire dans ma tête et je ne pense pas qu'il y'aura de suites.
Je n'ai jamais été attiré par le monde du tatouage, les tatoueurs, les tatouages des autres, cela ne me passionne guère.
Ces tatouages, ce sont juste mon histoire, et ma peau est le papier.
J'en suis fier, mais je les montre peu. Je les ressens comme une part intime de moi-même.
Je ne les décrirais pas ici de la même façon que je ne posterais pas une photo de moi à poil.
nans- Messages : 67
Date d'inscription : 01/06/2011
Age : 46
Localisation : La Seyne sur mer
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je suis partagée. D'un côté j'aime bien l'idée que mon corps ne soit pas marqué, ni par une grossesse, ni par des trous ou des dessins. Je n'ai pas de trous dans les oreilles par ex. Bon par contre j'ai deux taches de vieillesse sur les mollets que j'ai choisi de garder (la dermato avait déjà l'appareil en main prête à les enlever j'ai pas voulu). Je suis assez naturelle et je n'aime ni les mensonges ni les artifices.
Par contre j'aime bien la beauté graphique ou du sens, donc j'aime bien les tattoos, percings, scarifications etc chez les autres. En fait j'aime bien tout ce qui n'est pas banal, que ce soit une coiffure punk, avoir 15 bagues, etc.
(Bon pas le tatoo classico vulgaire qu'on se doit d'avoir par virilité dans certains milieux et que ne veut rien dire, idem les nanas qui se font dessiner un truc en bas du dos choisi sur catalogue parce que c'est la mode. )
Du coup j'aime bien l'idée d'avoir qque chose de beau et personnel sur moi, à moi, et depuis quelques années j'y pense. A priori j'aime bien les lignes, soit au poignet, soit sur le bras, ou bien une phrase (mais laquelle). Ce n'est pas évident de créer une image et encore mois de bien la positionner puisque ce sera un autre qui fera le travail final. Et puis évidemment tjs le risque de regretter un jour.
Je ne sais pas si je passerai le cap du fantasme un jour.
Par contre j'aime bien l'idée de m'intéresser à mon corps, surtout que je crains la douleur.
Par contre j'aime bien la beauté graphique ou du sens, donc j'aime bien les tattoos, percings, scarifications etc chez les autres. En fait j'aime bien tout ce qui n'est pas banal, que ce soit une coiffure punk, avoir 15 bagues, etc.
(Bon pas le tatoo classico vulgaire qu'on se doit d'avoir par virilité dans certains milieux et que ne veut rien dire, idem les nanas qui se font dessiner un truc en bas du dos choisi sur catalogue parce que c'est la mode. )
Du coup j'aime bien l'idée d'avoir qque chose de beau et personnel sur moi, à moi, et depuis quelques années j'y pense. A priori j'aime bien les lignes, soit au poignet, soit sur le bras, ou bien une phrase (mais laquelle). Ce n'est pas évident de créer une image et encore mois de bien la positionner puisque ce sera un autre qui fera le travail final. Et puis évidemment tjs le risque de regretter un jour.
Je ne sais pas si je passerai le cap du fantasme un jour.
Par contre j'aime bien l'idée de m'intéresser à mon corps, surtout que je crains la douleur.
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Après une petite dépression due à des petits soucis familiaux quand j'avais 20 ans, j'ai décidé de tout changer dans ma vie et de repartir de 0. Je me suis fait faire un tatouage dans le bas du dos (pile à l'endroit de la piqûre de la péridurale) qui représente une rose noire - ou plus symboliquement, le deuil de toute mon adolescence. Je l'ai dans le dos pour ne pas y être constamment confrontée et ne plus y penser mais je l'ai tatoué pour ne jamais oublier.
A cause du stress, je suis tombée dans les pommes une fois l'acte achevé... Sur la colonne, c'est pas super agréable, même s'il est petit... Et je n'ai aucune intention d'en faire un autre.
Plus que mon corps, il s'agissait surtout de me réapproprier ma vie.
A cause du stress, je suis tombée dans les pommes une fois l'acte achevé... Sur la colonne, c'est pas super agréable, même s'il est petit... Et je n'ai aucune intention d'en faire un autre.
Plus que mon corps, il s'agissait surtout de me réapproprier ma vie.
Tarinka- Messages : 27
Date d'inscription : 17/03/2011
Localisation : Strasbourg
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Depuis que je me suis fait tatouer le crâne, je n'ai plus de problèmes quand je marche dans la rue tête nue. Je ne renvoie plus aux gens l'image de la maladie et de la mort et certains me font même des compliments!
Il n'y a que les enfants que je perturbe encore au point de s'engueuler devant moi avec tout le tact de leur jeunesse " Mais non elle a pas de cheveux! Tu vois bien que c'est un garçon!".
Il n'y a que les enfants que je perturbe encore au point de s'engueuler devant moi avec tout le tact de leur jeunesse " Mais non elle a pas de cheveux! Tu vois bien que c'est un garçon!".
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je ne suis pas tatoué et n'ai nul envie de le faire, notamment à cause de son côté quasiment irréversible. À chaque fois fois que j'y pense, je ne peux pas m'empêcher de songer aux rescapés des camps d'extermination qui ont gardé, contre leur volonté, leur matricule sur leur bras toute leur vie.
Puisque FunkyKyu nous invite à élargir le débat sur la relation à notre corps, je dirais que cette forte réticence à être tatoué s'inscrit sans doute dans une peur plus large d'altérer mon corps (surtout mon cerveau, c'est pourquoi je fuis comme la peste alcool, tabac et autres drogues). J'aurais l'impression de «tricher».
Désolé si je viens contrebalancer les autres témoignages en faveur du tatouage. Je remercie en tout cas très sincèrement leurs auteur(e)s pour les pistes de réflexion que cela ouvre ; je comprends mieux à présent les motivations d'un tel acte. Cela écrit, regarder un piercing ou un large tatouage continuera de me mettre mal à l'aise (empathie, quand tu nous domines...).
Puisque FunkyKyu nous invite à élargir le débat sur la relation à notre corps, je dirais que cette forte réticence à être tatoué s'inscrit sans doute dans une peur plus large d'altérer mon corps (surtout mon cerveau, c'est pourquoi je fuis comme la peste alcool, tabac et autres drogues). J'aurais l'impression de «tricher».
Désolé si je viens contrebalancer les autres témoignages en faveur du tatouage. Je remercie en tout cas très sincèrement leurs auteur(e)s pour les pistes de réflexion que cela ouvre ; je comprends mieux à présent les motivations d'un tel acte. Cela écrit, regarder un piercing ou un large tatouage continuera de me mettre mal à l'aise (empathie, quand tu nous domines...).
Denis- Messages : 51
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 66
Localisation : Près de Nemours, Seine-et-Marne, France
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Mon corps ? Une enveloppe que je subis par ce qu'on ne peut pas faire autrement... En cours d'apprivoisement, tout de même. Ca va mieux depuis que je chante : une sorte de revanche. Je m'astreint à l'autoprotrait (photo) et c'est une bonne thérapie... L'an dernier j'ai posé pour des cours de dessin, dans le genre prenons le taureau par les cornes c'était pas mal !
Je suis tatouée, softement, sur le bras gauche (ma mère trouve que c'est ultra-provoquant laissez-moi rire il est tout petit et certains amis ont mis 2 ans à le remarquer!). C'est surtout un symbole pour moi, une affirmation de ce que je suis. Premier pas vers l'acceptation de soi ?
Je suis tatouée, softement, sur le bras gauche (ma mère trouve que c'est ultra-provoquant laissez-moi rire il est tout petit et certains amis ont mis 2 ans à le remarquer!). C'est surtout un symbole pour moi, une affirmation de ce que je suis. Premier pas vers l'acceptation de soi ?
m*- Messages : 17
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : 78
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Pour ma part, je suis tatouée et ne compte pas en rester là, l'idée d'en refaire un me poursuit...
J'ai également eu un pierçing sur l'arcade, mais ai fait un rejet.
Mes motivations premières etaient à la fois symboliques et esthètiques (à mes yeux) mais surtout.... c'était faire preuve d'originalité, montrer mon côté rebel ! dire à la socièté regardez...je ne suis pas comme les autres, que sous mon côté sage je pouvais avoir un côté sombre et rock and roll et à l'époque ce n'était pas courant d'être perçée ou tatouée.
De plus, ça me permets d'apprécier un peu mieux... ce corps qui me sert de véhicule et que je n'aime pas !
J'ai également eu un pierçing sur l'arcade, mais ai fait un rejet.
Mes motivations premières etaient à la fois symboliques et esthètiques (à mes yeux) mais surtout.... c'était faire preuve d'originalité, montrer mon côté rebel ! dire à la socièté regardez...je ne suis pas comme les autres, que sous mon côté sage je pouvais avoir un côté sombre et rock and roll et à l'époque ce n'était pas courant d'être perçée ou tatouée.
De plus, ça me permets d'apprécier un peu mieux... ce corps qui me sert de véhicule et que je n'aime pas !
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
Date d'inscription : 29/06/2012
Age : 55
Localisation : Gard
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Tatoué, 2x ; un 3ème commence à mûrir dans ma tête.
Chacun est symbolique, d'une période, d'une chose importante.
Le 1er à mes 18 ans, en connaissance de cause et de manière ultra réfléchie (comment ça vous vous en doutiez... ), manière "fun" de représenter une partie de mon caractère.
Le 2nd, le prénom de ma fille, le jour de mes 30 ans ; hautement symbolique pour ces 2 raisons cumulées (et de cette manière, un coup d'oeil non voulu sur le tatoo et j'ai 1 pensée supplémentaire pour elle, et ainsi elle est en qq sorte tjrs avec moi).
Pour le 3ème, mes amis très proches me disent en riant "le logo wikipédia"... mais je n'ai encore aucune idée du "quoi" ni même du "où" ; juste une envie, améliorer de manière pas forcément montré aux autres, pour moi, ce truc dans lequel je vis, "my body"
Chacun est symbolique, d'une période, d'une chose importante.
Le 1er à mes 18 ans, en connaissance de cause et de manière ultra réfléchie (comment ça vous vous en doutiez... ), manière "fun" de représenter une partie de mon caractère.
Le 2nd, le prénom de ma fille, le jour de mes 30 ans ; hautement symbolique pour ces 2 raisons cumulées (et de cette manière, un coup d'oeil non voulu sur le tatoo et j'ai 1 pensée supplémentaire pour elle, et ainsi elle est en qq sorte tjrs avec moi).
Pour le 3ème, mes amis très proches me disent en riant "le logo wikipédia"... mais je n'ai encore aucune idée du "quoi" ni même du "où" ; juste une envie, améliorer de manière pas forcément montré aux autres, pour moi, ce truc dans lequel je vis, "my body"
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
bonne idee ca mister le logo wikipedia hihi :p
Indy- Messages : 86
Date d'inscription : 11/07/2012
Age : 46
Localisation : Suisse
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je suis ce qu'on pourrait appeler, une suicide girl. (je vous laisse chercher sur le net)
Je suis une warrior, piercée, tatouée, recolorée.
Je suis une warrior, piercée, tatouée, recolorée.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Tarinka a écrit:
Plus que mon corps, il s'agissait surtout de me réapproprier ma vie.
+1
J'ai un tatouage que la plupart considère esthétique sur le nombril. Il n'est esthétique que pour détourner l'attention.
J'ai tatoué mon ventre lorsque j'ai résolu de jamais plus passer à l'acte. J'ai tenu le coup après une adolescence dépressive. Ma mère a été ma seule amarre. Ce signe est sur le nombril, ce qui me lie à ma mère et sur mon ventre ce qui me lie à ma descendance. J'ai choisi de vivre et il m'a fallut l'inscrire sur ma peau pour être sûre de ne jamais faillir...
phinou- Messages : 450
Date d'inscription : 12/10/2011
Age : 46
Localisation : limousin
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Noumenie a écrit:Je suis ce qu'on pourrait appeler, une suicide girl. (je vous laisse chercher sur le net)
Je suis une warrior, piercée, tatouée, recolorée.
Une vraie de vrai ou une fashion victim? (j'imagine la réponse)
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Pour faire dans le pathos, une vraie VDM qui se bat, comme la base des revendications des SG, ou la mentalité de battantes des filles qui font du roller derby.
J'suis loin d'être une mannequin friqué et loin de prôner ce genre de beauté. Le corps est plus beau quand on l'accepte tel qu'il est en envoyant valdinguer les valeurs sociétales et qu'on arrive à s'amuser avec.
Ce qui peut en découdre n'est que du plus, sans être forcément un besoin d'identification. Le body art, c'est une forme d'art et de philosophie avant tout.
J'suis loin d'être une mannequin friqué et loin de prôner ce genre de beauté. Le corps est plus beau quand on l'accepte tel qu'il est en envoyant valdinguer les valeurs sociétales et qu'on arrive à s'amuser avec.
Ce qui peut en découdre n'est que du plus, sans être forcément un besoin d'identification. Le body art, c'est une forme d'art et de philosophie avant tout.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Le mouvement a été récupéré et est devenu marchandisé comme l'anarchie dans les années 70 ou les hippies.
C'est la meilleure façon de casser les révoltes: les intégrer au système, les faire devenir "fashion" jusqu'à ce qu'elle passent de mode et que les "vrais" deviennent has been.
Je me doutais de ta réponse et que tu ne faisais pas partie des "fashion"
C'est la meilleure façon de casser les révoltes: les intégrer au système, les faire devenir "fashion" jusqu'à ce qu'elle passent de mode et que les "vrais" deviennent has been.
Je me doutais de ta réponse et que tu ne faisais pas partie des "fashion"
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
ouais.. +1000AlwaysOnTheRun a écrit:Le mouvement a été récupéré et est devenu marchandisé comme l'anarchie dans les années 70 ou les hippies.
C'est la meilleure façon de casser les révoltes: les intégrer au système, les faire devenir "fashion" jusqu'à ce qu'elle passent de mode et que les "vrais" deviennent has been.
Je me doutais de ta réponse et que tu ne faisais pas partie des "fashion"
De nos jours, ce que les gens connaissent des Suicide Girls c'est juste les jolies nénettes autobaptisées "Suicide Girls" tatouées et/ou piercées qui se font photographier et ne signifient plus rien, ne représentent plus aucune des "valeurs" que le vrai "mouvement" (c'est pas le mot mis bon..) représentait. N'en parlent plus, etc..
Comme pour le Punk, le Grunge, etc... même l'anarchie personne ne sait plus ce que ça signifie réellement. L'anarchie ne prône pas le chaos à la base, mais la capacité de chacun à évoluer avec autrui dans la société de telle manière qu'il n'y ait pas besoin de système "d'autorité" de manière à essayer de créer un "ordre absolu" appliqué par tous.. c'était très peace and love comme idéologie, et assez organisé,, pas du tout "fuck the society".
Enfin bref... je ne peux pas être plus d'accord avec toi là dessus. Tu as raison. Et c'est navrant cette superficialisation, cette objetisation (oui j'invente des mots, sorry..) de tout et n'importe quoi dans la société "moderne" . . .
Même la tatouage,qui signifiait quelque chose de fort chez les marins, chez les ex-bagnards,, dans certaines chultures, chez certaines tribus, ou signifiait juste la rébellion et la revendication d'une identité/individualité/unicité ou les valeurs propres à quelqu'un... ça a été volé par la commercialisation, l'esthétisation et la superficialisation de tout.
Et pour en revenir au corps... pourquoi avons-nous tant de mal avec notre corps? A l'accepter tel qu'il est?
Une des nombreuses raisons évidentes me semble l'objetisation qui en est faite par la société.
Nous avosn de plsu en plsu de mal à l'accepter tel qu'il est parce que la société actuelle nous l'interdit! Non non, n'accepte pas ton corps tel qu'il est, il faut qu'il ressemble à ça, ça ou ça. Modifie-le pour y ressembler et tu seras accepté dans la société.
Notre corps ne nous appartient plus, c'est officiel... il se doit de correspondre à ci ou ça en fonction des modes. D'être l'objet de notre intégration sociale.
Je regarde dans la rue et je trouve que tout le monde se ressemble... même coupe de cheveux, mêmes vêtements... des clones.
Triste, inhumain, la société à réussi la déshumanisation (pour avoir de la valeur il faut acheter ce qu'achètent tous les autres..: "l'oréal, parce que je le vaux bien") et l'objetisation tout en prônant à côté l'individualisme ("Sprite, n'écoute que toi").. ils sont très forts ceux qui ont réussi ça. Tout ça pour se faire du fric sur notre dos à tous, nous les gentils petits moutons sans humanité et objetisés... nous sommes Dolly... nous sommes tous dans un moule, sortons-en! (les moules c'est cool mais avec des frites, pas pour rentrer dedans et se déformer/contorsionner pour correspondre à des trucs chelou).
Réapproprions-nous notre corps! Merde!
Vive le tatouage, vive l'identité, vive le caractère unique de chacun et de chaque corps!
Et je concluerai par ceci :
- Spoiler:
- Tous des fumiers!
Au bûcheeer !!!
Ceci était une intervention de 'personne' parmi tout le monde, concernant des évidences qu'ici tout le monde connait.
Merci bonsoir, et bisous à vous
DollyFR47888952331
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Et c'est navrant cette superficialisation, cette objetisation (oui j'invente des mots, sorry..) de tout et n'importe quoi dans la société "moderne" . . .
C'est là tout le génie du totalitarisme actuel. Sans aucune violence apparente, on vide les choses de leur substance en en faisant des produits que leurs créateurs finiront par eux-même jeter. Cette époque est tout aussi rude que d'autres, mais différemment.
C'est là tout le génie du totalitarisme actuel. Sans aucune violence apparente, on vide les choses de leur substance en en faisant des produits que leurs créateurs finiront par eux-même jeter. Cette époque est tout aussi rude que d'autres, mais différemment.
AlwaysOnTheRun- Messages : 756
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Moi, mon corps est tatoué par mes grossesses, par mes ridules naissantes, par mes prises et pertes de poids , et je l'accepte ils sont l'empreinte de mon vécu . Je n'aime par contre pas l'idée de marquer mon corps par un sigle ou symbole car je ne sais de ce que mon demain sera fait et si j'adhèrerai toujours aux mêmes passions qu'hier (j'y ai songé souvent adolescente sans arriver à me décider). De plus, je dirais la même chose que denis plus haut, quand je pense à tous ceux qui ont été marqué par le passé contre leur volonté et brimant leur liberté, je ne peux y voir, pour moi, qu'une connotation négative.Un peu comme perdre l'anonymat dans un regime totalitaire où l'on me reconnaitrait par ma marque distinctive.(OK.Je suis un peu parano!)
Cela dit recemment j'ai vu un mega livre sur les tatouages et il y en avait de magnifiques.Il y a des artisans de talent dans ce métier.
Cela dit recemment j'ai vu un mega livre sur les tatouages et il y en avait de magnifiques.Il y a des artisans de talent dans ce métier.
cocologie- Messages : 7
Date d'inscription : 27/11/2011
Age : 45
Localisation : 'Laurentides,Québec
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Un piercing, fait en 1997 au téton: ça pique! Je ne l'ai jamais enlevé, il fait vraiment partie de moi - alors même que je ne porte aucun bijou.
Premier tatouage à 25 ans, après 5 ans à travailler un motif ésotérique sur notre système solaire, il me remplit la moitié supérieure du dos.
Deuxième tatouage à 30 ans sur le pectoral (ouïe ouïe ouïe) en rapport avec une tribu et une sous-culture musicale dont j'étais très proche. Le motif est la réplique exacte d'un logo d'une maison d'édition de disque. Même si j'ai pris mes distances depuis, cela reste un marqueur d'une période riche que je ne regrette absolument pas.
Troisième tatouage à 33 ans de l'épaule au coude, débordant sur l'avant-bras, une calligraphie arabe, dessinée bien sûr par un calligraphe. Signification connue de moi-même et de quelques proches uniquement.
Quatrième tatouage déjà intellectualisé, je finis la "manchette", avec quelque chose de très primitif. Des rayures de zèbre, qui sait?
Le tatouage, avant tout, ça raconte quelque chose, à soi ou aux autres.
C'est beau, c'est laid, ça embellit, ça choque, c'est commun, c'est original... Peu importe, ça ne regarde que celui qui l'arbore, et la seule chose qu'on puisse critiquer en bien ou en mal c'est l'exécution du travail en lui-même.
Premier tatouage à 25 ans, après 5 ans à travailler un motif ésotérique sur notre système solaire, il me remplit la moitié supérieure du dos.
Deuxième tatouage à 30 ans sur le pectoral (ouïe ouïe ouïe) en rapport avec une tribu et une sous-culture musicale dont j'étais très proche. Le motif est la réplique exacte d'un logo d'une maison d'édition de disque. Même si j'ai pris mes distances depuis, cela reste un marqueur d'une période riche que je ne regrette absolument pas.
Troisième tatouage à 33 ans de l'épaule au coude, débordant sur l'avant-bras, une calligraphie arabe, dessinée bien sûr par un calligraphe. Signification connue de moi-même et de quelques proches uniquement.
Quatrième tatouage déjà intellectualisé, je finis la "manchette", avec quelque chose de très primitif. Des rayures de zèbre, qui sait?
Le tatouage, avant tout, ça raconte quelque chose, à soi ou aux autres.
C'est beau, c'est laid, ça embellit, ça choque, c'est commun, c'est original... Peu importe, ça ne regarde que celui qui l'arbore, et la seule chose qu'on puisse critiquer en bien ou en mal c'est l'exécution du travail en lui-même.
negativedandy- Messages : 96
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 49
Localisation : Lyon
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
J'ai toujours été fascinée par ces motifs qui illuminaient la peau de certains membres de ma famille dont mes grands-parents en particulier.
Chez nous, le tatouage s'inscrit dans certains socles culturels et s'est transmis de génération en génération (comme l'atteste certains récits oraux que me conte ma maman ou encore ce que je peux directement observer chez des personnes) .
Il fait référence à tout un éventail de raison parmi lesquelles on peut retrouver l'aspect ornemental de l'épiderme, l'éloignement d'hypothétiques pathologies ou leurs guérisons , l'appartenance à un village , ...
Mais à l'heure actuelle, il semble que le recours au tatouage permettrait d'affirmer son identité face à divers peuples ( plus précisément, 2 ) se côtoyant au sein d'un même pays.
Après tout, c'est une raison comme une autre qui elle-même renvoie à une histoire bien définie ...
Pour ma part, j'ai longuement réfléchi et j'ai décidé que l'injection intradermique de cette substance colorante se ferait très prochainement !!
C'est très très très symbolique pour moi et cela n'a absolument rien a voir avec cet effet mode que l'on est amené à croiser dans certains dires.
Et c'est pourquoi je ne peux qu'appuyer l'idée de Negativedandy :
"C'est beau, c'est laid, ça embellit, ça choque, c'est commun, c'est original... Peu importe, ça ne regarde que celui qui l'arbore, et la seule chose qu'on puisse critiquer en bien ou en mal c'est l'exécution du travail en lui-même."
Chez nous, le tatouage s'inscrit dans certains socles culturels et s'est transmis de génération en génération (comme l'atteste certains récits oraux que me conte ma maman ou encore ce que je peux directement observer chez des personnes) .
Il fait référence à tout un éventail de raison parmi lesquelles on peut retrouver l'aspect ornemental de l'épiderme, l'éloignement d'hypothétiques pathologies ou leurs guérisons , l'appartenance à un village , ...
Mais à l'heure actuelle, il semble que le recours au tatouage permettrait d'affirmer son identité face à divers peuples ( plus précisément, 2 ) se côtoyant au sein d'un même pays.
Après tout, c'est une raison comme une autre qui elle-même renvoie à une histoire bien définie ...
Pour ma part, j'ai longuement réfléchi et j'ai décidé que l'injection intradermique de cette substance colorante se ferait très prochainement !!
C'est très très très symbolique pour moi et cela n'a absolument rien a voir avec cet effet mode que l'on est amené à croiser dans certains dires.
Et c'est pourquoi je ne peux qu'appuyer l'idée de Negativedandy :
"C'est beau, c'est laid, ça embellit, ça choque, c'est commun, c'est original... Peu importe, ça ne regarde que celui qui l'arbore, et la seule chose qu'on puisse critiquer en bien ou en mal c'est l'exécution du travail en lui-même."
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
A la préhistoire, semble-t-il, le tatouage était utilisé pour affirmer l'identité d'une personne, comme un totem. Un genre d'équivalent du baptème. (il pouvait aussi y avoir une ref au village ou à la tribu, mais avant tout à la personnalité de l'enfant qui était "nommé" lors de la cérémonie)☪✝✡ⵣ-bibab-ⵣ✡✝☪ a écrit:
Mais à l'heure actuelle, il semble que le recours au tatouage permettrait d'affirmer son identité face à divers peuples
Enfin je suis pas spécialiste de cette période, mais la symbolique d'affirmation de soi me plaisait bien.
m*- Messages : 17
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : 78
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
ⵣ-bibab-ⵣ a écrit:
l'idée de Negativedandy :
"C'est beau, c'est laid, ça embellit, ça choque, c'est commun, c'est original... Peu importe, ça ne regarde que celui qui l'arbore, et la seule chose qu'on puisse critiquer en bien ou en mal c'est l'exécution du travail en lui-même."
+1
m*- Messages : 17
Date d'inscription : 14/10/2012
Localisation : 78
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Ma Muse, ma compagne, vient de se faire tatouer le signe "infinite" sur le poignet (intérieur)... quant à moi cela fait des années que j'hésite...et je ne vais plus hésiter longtemps... En effet, le vectoriel du (1er) tatoo est presque terminé.
Ce sera un brassard... avec l'alpha et l'oméga...
Dans un gros travail de réappropriation de mon corps et dans le fait de bien intégrer ses changements formels, je pense que cela me permettra effectivement de pouvoir affirmer enfin et de pouvoir dire de mon corps "Es mi casa"...
Ce sera un brassard... avec l'alpha et l'oméga...
Dans un gros travail de réappropriation de mon corps et dans le fait de bien intégrer ses changements formels, je pense que cela me permettra effectivement de pouvoir affirmer enfin et de pouvoir dire de mon corps "Es mi casa"...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Manon a écrit:
A la préhistoire, semble-t-il, le tatouage était utilisé pour affirmer l'identité d'une personne, comme un totem. Un genre d'équivalent du baptème. (il pouvait aussi y avoir une ref au village ou à la tribu, mais avant tout à la personnalité de l'enfant qui était "nommé" lors de la cérémonie)
Enfin je suis pas spécialiste de cette période, mais la symbolique d'affirmation de soi me plaisait bien.
Pour être entièrement honnête avec toi , je faisais surtout référence à mes origines.
Et concernant la pratique du tatouage , je ne suis remontée qu'à "l'époque païenne" de mes origines (ce paganisme étant difficilement identifiable précisément et chronologiquement parlant).
Mais globalement , il semble avoir toujours coexisté avec le peuple en question , à tout le moins jusque l'arrivée des premières religions monothéistes où sa pratique a quelque peu diminué pour ensuite, s'éteindre presque totalement au profit du judaïsme, du christianisme et de l'Islam.
Cela étant dit, il est toujours intéressant d'approfondir le sujet et tu viens tout juste de titiller ma curiosité. C'est pk , il m'est maintenant nécessaire de me documenter davantage là dessus!!
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
J'ai une amie qui s'est levée le matin, avec des marques blanches sur le front (elle est noire mon amie). Ca lui faisait un tatouage original, naturel, et mystique.
Vendredi- Messages : 643
Date d'inscription : 02/01/2013
Age : 53
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
fidjee a écrit:J'ai une amie qui s'est levée le matin, avec des marques blanches sur le front (elle est noire mon amie). Ca lui faisait un tatouage original, naturel, et mystique.
Et surtout... sans la moindre petite emprise sur ce "mystique" tatouage.
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Tous les jours, de nouvelles marques apparaissent sur mon corps, elles y vivent une 30aine de minutes et sont plus ou moins présentes en fonction de mon état émotionnel.
Elles ne sont pas controlées, mais prennent vie parce qu'une mèche de cheveu frôle ma joue, ma chienne m'a sauté dessus, ou par le frotement des vêtements sur mon corps lorsque je me déshabille.
Je ne suis pas "tatouée" mais en parlant du rapport au corps, d'une écriture et du corps comme support, je me permet d'ajouter ma touche: je fais de la dermographie.
Petite, je prenais un cure-dent et m'en servais d'outils pour dessiner sur ma peau. "Mais qu'est ce que tu fais! Arrête ca tout de suite! Cache ca!"
C'est plutôt vu comme de l'automutilation.
Je précise que ca ne me fait pas mal. En fonction de ma facon d'appuyer lorsque j'écris et de l'outil employé, ca peut me créer de très fortes démangeaisons pendant quelques secondes. Mais c'est tout
Pour un exemple ( http://charlieropsy.wordpress.com/la-belle-et-la-bete/ ), ici je me suis moi-même créé ces marques et ma facon de faire ainsi que le rendu n'est en général pas apprécié. Les gens font attention à ce qu'ils ressentent en voyant ces marques et inconsciemment relient ca à leur culture. Car n'oublions pas que le rapport au corps n'est pas le même partout...
Je n'ai jamais rencontré de personne faisant de la dermographie. Quelqu'un ?
Il y a Ariana Page Russel qui utilise sont corps et sa dermographie comme support textile/motifs. http://www.arianapagerussell.com/work/skin/
Elles ne sont pas controlées, mais prennent vie parce qu'une mèche de cheveu frôle ma joue, ma chienne m'a sauté dessus, ou par le frotement des vêtements sur mon corps lorsque je me déshabille.
Je ne suis pas "tatouée" mais en parlant du rapport au corps, d'une écriture et du corps comme support, je me permet d'ajouter ma touche: je fais de la dermographie.
Petite, je prenais un cure-dent et m'en servais d'outils pour dessiner sur ma peau. "Mais qu'est ce que tu fais! Arrête ca tout de suite! Cache ca!"
C'est plutôt vu comme de l'automutilation.
Je précise que ca ne me fait pas mal. En fonction de ma facon d'appuyer lorsque j'écris et de l'outil employé, ca peut me créer de très fortes démangeaisons pendant quelques secondes. Mais c'est tout
Pour un exemple ( http://charlieropsy.wordpress.com/la-belle-et-la-bete/ ), ici je me suis moi-même créé ces marques et ma facon de faire ainsi que le rendu n'est en général pas apprécié. Les gens font attention à ce qu'ils ressentent en voyant ces marques et inconsciemment relient ca à leur culture. Car n'oublions pas que le rapport au corps n'est pas le même partout...
Je n'ai jamais rencontré de personne faisant de la dermographie. Quelqu'un ?
Il y a Ariana Page Russel qui utilise sont corps et sa dermographie comme support textile/motifs. http://www.arianapagerussell.com/work/skin/
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Putain ce qu'il y a pu avoir de fils sur le tatouage.
Mais la belle bête du dessus quand même.
Mais la belle bête du dessus quand même.
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
(Il n'y a pas les visages les plus acérés, Comanches n' Awras)
http://ainbeida.voila.net/l_mansouri.htm
D' "Aïn Beïda" des Harakta
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Je trouves les hommes beaux sans rien, à poils.
Comme les chacals.
Comme les chacals.
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
J'ai déjà écrit une énorme tartine à un autre endroit du forum pour exposer mon point de vue là dessus.
J'aime l'art sous toutes ses formes, je dessine je compose -musique-chante je travaille le bois et la matière alors il est parfaitement logique pour moi d'apprécier porter une œuvre sur ma peau.
Comme toute forme d'art, ( musique, dessin ), le tatouage peut aller du dauphin baveux à la pièce de maître. On peut choisir d'aimer ou pas comme on choisit d'aimer ou pas un tube de lady gaga ou l'art de la fugue de bach.
En tout cas voilà les miens, que je ne porte ni pour montrer ni pour cacher...ça me fait rire, mes tatouages sont comme la couleur de mes cheveux ou mes bras, je ne réfléchis pas plus sur eux que sur d'autres parties de mon anatomie.
Le plus récent, d'après le tableau Parsifal de Jean Delville.
Le premier, une "Muchette":
J'aime l'art sous toutes ses formes, je dessine je compose -musique-chante je travaille le bois et la matière alors il est parfaitement logique pour moi d'apprécier porter une œuvre sur ma peau.
Comme toute forme d'art, ( musique, dessin ), le tatouage peut aller du dauphin baveux à la pièce de maître. On peut choisir d'aimer ou pas comme on choisit d'aimer ou pas un tube de lady gaga ou l'art de la fugue de bach.
En tout cas voilà les miens, que je ne porte ni pour montrer ni pour cacher...ça me fait rire, mes tatouages sont comme la couleur de mes cheveux ou mes bras, je ne réfléchis pas plus sur eux que sur d'autres parties de mon anatomie.
Le plus récent, d'après le tableau Parsifal de Jean Delville.
Le premier, une "Muchette":
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
A la radio: http://www.rfi.fr/emission/20140604-1-bernard-andrieu-anne-julien/
« Ce que cache mon langage, mon corps le dit » écrivait Roland Barthes. Car le corps parle, le corps crie, et le corps en dit long sur l’individu dont il est l’enveloppe, et sur la société qui l’environne. Aujourd’hui, nous racontons le corps, avec nos trois invités : Bernard Andrieu, Anne et Julien. Bernard Andrieu est philosophe, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à l’Université de Lorraine. Avec Gilles Boetsch il a dirigé un « atlas des cultures corporelles » ,ouvrage collectif intitulé « Corps du monde », publié chez Armand Colin. Anne et Julien sont les fondateurs de la revue « Hey ! modern art and pop culture », ils sont aussi les commissaires de l’exposition « Tatoueurs-tatoués » au Musée du Quai Branly à Paris jusqu’au 18 octobre 2015.
« Ce que cache mon langage, mon corps le dit » écrivait Roland Barthes. Car le corps parle, le corps crie, et le corps en dit long sur l’individu dont il est l’enveloppe, et sur la société qui l’environne. Aujourd’hui, nous racontons le corps, avec nos trois invités : Bernard Andrieu, Anne et Julien. Bernard Andrieu est philosophe, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à l’Université de Lorraine. Avec Gilles Boetsch il a dirigé un « atlas des cultures corporelles » ,ouvrage collectif intitulé « Corps du monde », publié chez Armand Colin. Anne et Julien sont les fondateurs de la revue « Hey ! modern art and pop culture », ils sont aussi les commissaires de l’exposition « Tatoueurs-tatoués » au Musée du Quai Branly à Paris jusqu’au 18 octobre 2015.
maalesh- Messages : 148
Date d'inscription : 08/01/2014
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
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Dernière édition par Lo-sauvage le Jeu 23 Oct 2014 - 21:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le tatouage : votre rapport au corps
Suppression
Dernière édition par didoutch le Jeu 12 Oct 2017 - 15:13, édité 1 fois
Invité- Invité
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