Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Why the eagle flies
When the wind blows in his eyes
And he goes no where just to feel good
You don*t know the reason
Our love is like a season
Breaking down and building up again
Why you hold me up
When I feel like falling down
Is the love you have that makes me feel good
Ahhh
You make it easy
Take it slow
Well, I was hurtin inside and you gave me a second chance
Ahhh
You take it easy
When you let it go
I was hurtin inside
Time rides all alone
When you*re left back on your own
But I know you*re always there to lean on
Look beyond the
And you*ll find my love in check
It*s all the love I have
Love I give to you
Ahhh
You make it easy
Take it slow
Well, I was hurtin inside and you gave me a second chance
Ahhh
You take it easy
When you let it go
I was hurtin inside
Why the eagle flies
When the wind blows in his eyes
And he goes no where just to feel good
Time rides all alone
When you*re left back on your own
But I know you*re always there to lean on
You don*t know the reasons
Our love is like the seasons
Breaking down and building up again
Ahhh
You make it easy
Take it slow
Well, I was hurtin inside and you gave me a second chance
Ahhh
You take it easy
When you let it go
I was hurtin inside
Ahhh
You make it easy
Take it slow
Well, I was hurtin inside and you gave me a second chance
Ahhh
You take it easy
When you let it go
I was hurtin inside
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Et il a dit : Des réponses. A l'envers, à l'endroit.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
On voit bien ma méthode géniale de raisonnement quand j'essaie de m'inspirer pour expliquer de "doudou" Transcendant, n'est ce pas ? Je suis très surprise que l'on n'ait pas encore écrit de bouquins là dessus.
Ah, ah, après, après, ça se complexifie dans la recherche quand tu te vois adapter d'autres fonctionnements avec des personnes dont on dit qu'elles fonctionnent comme toi.
On découvre toujours des trucs.
Tu te promènes tranquille en 3 dès dans un dé habituel, et pouf.
Et quand tu cherches des images dans google, tu tombes sur :
Appelez moi immédiatement la secrétaire de Google, pour le classement c'est n'importe nawak et il MANQUE des dossiers...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
D'ailleurs je lisais justement un article de fond sur la souffrance du fonctionnaire
[ltr]Les privilèges aberrants des fonctionnaires[/ltr]
[ltr]Par Paolo Garoscio 16/09/2016 à 10:04 | 4 075 Vues[/ltr]
[ltr]ÉCONOMIE[/ltr]
Être fonctionnaire, ce n'est pas que la sécurité de l'emploi : en fait, ils cumulent toute une série de bénéfices et autres traitements de faveur, qui leur permettent de gagner gros. Que ce soient les fonctionnaires français ou européens, leur statut les avantage par rapport aux salariés du privé.
Les avantages des fonctionnaires se retrouvent à tous les niveaux - (c) Shutterstock
Plus d'argent et moins d'impôts pour les fonctionnaires
Le site planet.fr fait l'état des lieux des avantages des fonctionnaires, tout du moins les plus connus. On y apprend qu'en moyenne, le salaire est 13 % plus élevé dans la fonction publique que dans le privé, alors même qu'ils travaillent 100 heures de moins par an. En 2012, un fonctionnaire touchait un salaire de 2 465 € par an, contre 2 163 € pour un salarié du privé.
Le site rappelle également que tous les fonctionnaires des institutions internationales ne payent pas d'impôt sur le revenu. Ces institutions sont au nombre de 320 dans le monde.Pour les fonctionnaires de Bruxelles, l'impôt est également moins élevé, bien qu'ils y soient soumis : le site Planet rappelle qu'ils payent l'impôt européen, largement inférieur à l'impôt français.
La retraite est bien meilleure quand on est fonctionnaire
Outre les revenus supérieurs et les impôts inférieurs, les fonctionnaires bénéficient d'une retraite moyenne plus élevée : entre 70 et 75 % du dernier traitement, contre 50 % chez un salarié du privé. De plus, le calcul est réalisé sur les 6 derniers mois de travail, contre 25 ans pour les salariés du privé. Et durant ces 6 derniers mois, les promotions foisonnent afin, justement, que la retraite augmente.
De plus, les veufs et veuves de la fonction publique peuvent obtenir une pension de réversion à tout âge et sans conditions de ressources, une chose impossible pour les salariés du privé, qui ne peuvent toucher, rappelle site planet, une pension de réversion qu'à partir de 55 ans et si leurs revenus sont inférieurs à 20 113 € par an.
Pour en savoir plus Retraites des fonctionnaires
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Et je mettais cela en lien avec ceux/celles qui osent aller se faire assister au restos du coeur ou oser quémander un emploi même pourri à Pole Emploi. Ils/elles sont vraiment culottés.
qui s'habitue le plus ? à quoi ?
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Qu'est ce qui fait le plus mal ?
Un manque de reconnaissance qu'on peut aller compenser ailleurs ? Un plafond créatif ? ou crever la dalle ?
Je dubite, ça va me prendre au moins des années de réflexion. De plus avec un cerveau lent... dur dur
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
LES PETITS BOUDINS de Dominique Walter.
Paroles et musique: Serge Gainsbourg, 1967.
[size=35]Saucisse grillée très légère[/size]
Plat principal - Très facile - Bon marché
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 1 personne) :- 1 saucisse
- 1 pincée d'herbes de Provence
- 50 cl d'eau
Mettre la saucisse dans une poêle sans matière grasse. La recouvrir d'eau (on peut ajouter des fines herbes dans l'eau) porter à ébullition jusqu'à qu'il n'y ai plus d'eau dans la poêle.
Laisser griller la saucisse quelques minutes selon votre goût: et voilà une saucisse bien grillée et pas grasse.
Servir avec 1 Aligot (spécialité aveyronaise à base de purée depommes de terre et de Tome Fraîche) ou des pommes de terre à la poêle (avec du fromage à raclette fondu dessus).
Idéal quand la saucisse n'est pas vraiment de bonne qualité. Encore meilleur avec de la vraie saucisse de toulouse.
Vin Rouge léger
Paroles et musique: Serge Gainsbourg, 1967.
[size=35]Saucisse grillée très légère[/size]
Plat principal - Très facile - Bon marché
Temps de préparation : 10 minutes
Temps de cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 1 personne) :- 1 saucisse
- 1 pincée d'herbes de Provence
- 50 cl d'eau
Préparation de la recette :
Mettre la saucisse dans une poêle sans matière grasse. La recouvrir d'eau (on peut ajouter des fines herbes dans l'eau) porter à ébullition jusqu'à qu'il n'y ai plus d'eau dans la poêle.
Laisser griller la saucisse quelques minutes selon votre goût: et voilà une saucisse bien grillée et pas grasse.
Servir avec 1 Aligot (spécialité aveyronaise à base de purée depommes de terre et de Tome Fraîche) ou des pommes de terre à la poêle (avec du fromage à raclette fondu dessus).
Remarques :
Idéal quand la saucisse n'est pas vraiment de bonne qualité. Encore meilleur avec de la vraie saucisse de toulouse.
Boisson conseillée :
Vin Rouge léger
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
CHCA
Pourquoi les histoires de vampires rendent les adolescentes accrocs ?
BY RAPHAËL30/07/2014ARTICLES, SOCIÉTÉ
Nous observons que les histoires de vampires ont le vent en poupe, et ces récits fascinent particulièrement les adolescentes. Mais pourquoi ?
Aujourd’hui ces récits que nous avons dans la littérature et le cinéma moderne est le résultat d’une recette revisitée et différente de celle du XXème siècle (juste quelques ingrédients ont été ajoutés).
Un vampire est la forme humaine mâle d’un incube (le succube est la version féminine) et qui se sert d’une gorgée de sang quand le cœur lui en dit. L’incube est un démon mâle qui est censé prendre corps pour abuser sexuellement d’une femme endormie. Voici le lien Wikipedia pour la définition de l’incube.
Ceci met en exergue la dualité entre le sang et le sexe. A cela je rajoute le fait que la vision moderne du vampire est un jeune et bel homme (le petit ingrédient récemment ajouté), et nous obtenons le cocktail détonnant dont nous entendons tant parler.
Pour rentrer plus en détail dans ce phénomène de mode des vampires, voici les éléments de la recette que j’ai décortiquée pour vous.
Tout d’abord la recette classique :
- Histoire d’amour impossible entre :
- Un démon et une humaine
- Un mort et une vivante
- Un être qui a besoin du soleil et l’autre qui le fuit
- Un vampire qui ne fait que jouer avec sa proie, tel le ferait un chat
Analogie entre le vampire qui est comme un nouveau-né :
- Dualité
- Redouté et désiré
- Mélange de plaisir et de douleur
- L’un est immortel, l’autre n’est qu’éphémère
- Abus de son corps par autrui, celui-ci est à la fois repoussé et désiré
- De l’homme et de l’animal, à l’instinct sexuel
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Présentation :
Les séquences pédagogiques analysées dans cet ouvrage ont pour objectif la découverte, par l'enfant, de son monde proche au moyen de repères spatiaux et temporels, en développant plus particulièrement la connaissance du vivant et des liens qu'il entretient avec des éléments non vivants.
Des investigations menées dans un environnement à proximité de l'école (toute petite et petite section = 2-4 ans) et celles organisées au sein d'une tourbière (moyenne et grande section = 4-6 ans) font appel à l'observation, le questionnement, la manipulation et l’expérimentation. L'élève se verra ainsi sensibilisé à une culture scientifique lui permettant d'appréhender et de comprendre son environnement quotidien, et d'élaborer une représentation cohérente de l'univers qui l'entoure.
Avis et conseil d'utilisation :
Des pistes d'activités concrètes à faire avec les maternelles et même avec les tout petits! Voici un outil vraiment intéressant.
Une trentaine d'idées de séquences pédagogiques pour amener l'enfant de la 1ère à la 3ème maternelle à la découverte du monde naturel proche de chez lui/de son école afin d'acquérir déjà des compétences en ErE. Des activités de découverte, de questionnement, d'exploration (des sensations mises en mots, le ver de terre, le bilan des sorties...), mais aussi de lecture, d'analyse (de l'ordre dans ses collectes, les animaux rencontrés…) Pour chaque séquence est proposée en complément une page d'apports scientifiques et didactiques: un projet interdisciplinaire, les récits des sorties, biodiversité et DD, des traces écrites enfantines, le rôle de l'image comme support scientifique… Une démarche toute en progression et en continuité.
Pointons une série d'activités autour de la tourbière, pour les sorties dans les Fagnes...
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Il y a quelques jours j’étais à cette soirée qu’organisait un pote, l’occasion pour moi de revoir pas mal de monde. Une très bonne ambiance et très bonne musique, jusqu’à ce qu’une amie me donne son avis sur ma façon de voyager. Elle me posait des tas de questions et ne comprenait pas pourquoi je voyageais autant.
Et puis là la phrase fatidique est tombée. Vous savez cette phrase qui lie jugement et psychanalyse à deux francs (oui des francs) :
On a tous une opinion différente sur la « réalité ». Et ce n’est pas parceque un grand nombre de personne à une même vision des choses que c’est forcement la bonne.
Quoiqu’il en soit j’ai reçu pas mal de sermons de la famille et d’autres amis qui me disent que je fuis la vraie vie ici en France, que je fuis les responsabilités, que je me fuis moi-même en espérant que ce sera mieux ailleurs, que je remets à plus tard mes choix de carrière etc…
Vraiment ? Je voyage pour fuir tout ça?
Je crois que tous les voyageurs ont une part de fuite dans le choix d’un long séjour à l’étranger, mais pour deux raisons différentes :
La première raison selon moi et que certains essayent de trouver le bonheur dans des choses extérieures comme les aventures et les expériences en espérant échapper à ce qu’ils sont.
Je me souviens de ce voyageur, en Thaïlande, il était dans le même dortoir que moi. Il voyageait depuis 11 ans maintenant mais ne faisait que de se plaindre tout le temps ! Je n’arrivais pas à comprendre. Pourquoi se plaindre de voyager et rester autant de temps sur la route ?
Avec le temps j’ai compris que certains quittaient leur maison parce qu’ils détestaient leur vie là-bas et espéraient trouver mieux ailleurs. Malheureusement ces personnes ne font qu’apporter leurs problèmes avec eux, les trimballant inconsciemment de destination en destination en espérant que ce sera toujours mieux ailleurs.
Au lieu de traiter leurs problèmes, ils essaient de trouver un moyen de leur échapper, ce qui est impossible.
Certes, lorsqu’on voyage, il est plus facile de bloquer nos soucis personnels grâce à toutes ces nouvelles choses excitantes qui nous arrivent, mais nous ne pourrons jamais leurs échapper.
Les autres sont des rêveurs qui fuient la société dans laquelle nous sommes packagés en espérant trouver une échappatoire ou des réponses qui leurs permettraient de vivre une vie différente de celle dictée, de dire non aux chemins tracés et aux projections d’autrui.
Mais pourquoi devrions-nous accepter la vie telle qu’elle est? Pourquoi ne pourrions-nous chercher quelque chose de mieux ailleurs ? Pourquoi ne pourrions-nous élargir notre vision des choses?
Nous n’avons pas à suivre les règles que la société nous impose comme des robots.
Fuir la réalité, cet aspect de la vie et chercher quelque chose de diffèrent est nécessaire pour évoluer, se développer et ne pas rester coincé dans une situation qu’on ne souhaite pas.
Est-ce vraiment une mauvaise chose que de vouloir fuir certaines emmerdes ou certaines conventions sociales ?
Certains boivent, d’autres se droguent ou se tuent au boulot en attendant la retraite. Moi je voyage. La fuite est en arrière-plan précédé du désir de découverte, du besoin de liberté, de la recherche du sacré, de l’amour de la nature et des rencontres d’autres personnes. Peut-être que ceci n’est que passager, en tout cas à l’heure où j’écris ces lignes je ne suis alimenté que par cette soif de découverte.
Et puis là la phrase fatidique est tombée. Vous savez cette phrase qui lie jugement et psychanalyse à deux francs (oui des francs) :
Ça me fait toujours sourire d’entendre cette phrase. Je me retiens toujours de répondre: « De quelle réalité parles-tu? La tienne? ».Tu voyages parce que
tu essaies de fuir la réalité !
On a tous une opinion différente sur la « réalité ». Et ce n’est pas parceque un grand nombre de personne à une même vision des choses que c’est forcement la bonne.
Quoiqu’il en soit j’ai reçu pas mal de sermons de la famille et d’autres amis qui me disent que je fuis la vraie vie ici en France, que je fuis les responsabilités, que je me fuis moi-même en espérant que ce sera mieux ailleurs, que je remets à plus tard mes choix de carrière etc…
Vraiment ? Je voyage pour fuir tout ça?
Je crois que tous les voyageurs ont une part de fuite dans le choix d’un long séjour à l’étranger, mais pour deux raisons différentes :
FUIR SES PROBLÈMES
La première raison selon moi et que certains essayent de trouver le bonheur dans des choses extérieures comme les aventures et les expériences en espérant échapper à ce qu’ils sont.
Je me souviens de ce voyageur, en Thaïlande, il était dans le même dortoir que moi. Il voyageait depuis 11 ans maintenant mais ne faisait que de se plaindre tout le temps ! Je n’arrivais pas à comprendre. Pourquoi se plaindre de voyager et rester autant de temps sur la route ?
Avec le temps j’ai compris que certains quittaient leur maison parce qu’ils détestaient leur vie là-bas et espéraient trouver mieux ailleurs. Malheureusement ces personnes ne font qu’apporter leurs problèmes avec eux, les trimballant inconsciemment de destination en destination en espérant que ce sera toujours mieux ailleurs.
Au lieu de traiter leurs problèmes, ils essaient de trouver un moyen de leur échapper, ce qui est impossible.
Certes, lorsqu’on voyage, il est plus facile de bloquer nos soucis personnels grâce à toutes ces nouvelles choses excitantes qui nous arrivent, mais nous ne pourrons jamais leurs échapper.
FUIR LES CHEMINS TRACÉS
Les autres sont des rêveurs qui fuient la société dans laquelle nous sommes packagés en espérant trouver une échappatoire ou des réponses qui leurs permettraient de vivre une vie différente de celle dictée, de dire non aux chemins tracés et aux projections d’autrui.
Mais pourquoi devrions-nous accepter la vie telle qu’elle est? Pourquoi ne pourrions-nous chercher quelque chose de mieux ailleurs ? Pourquoi ne pourrions-nous élargir notre vision des choses?
Nous n’avons pas à suivre les règles que la société nous impose comme des robots.
Fuir la réalité, cet aspect de la vie et chercher quelque chose de diffèrent est nécessaire pour évoluer, se développer et ne pas rester coincé dans une situation qu’on ne souhaite pas.
AU FINAL, NOUS FUYONS TOUS QUELQUE CHOSE
Est-ce vraiment une mauvaise chose que de vouloir fuir certaines emmerdes ou certaines conventions sociales ?
Certains boivent, d’autres se droguent ou se tuent au boulot en attendant la retraite. Moi je voyage. La fuite est en arrière-plan précédé du désir de découverte, du besoin de liberté, de la recherche du sacré, de l’amour de la nature et des rencontres d’autres personnes. Peut-être que ceci n’est que passager, en tout cas à l’heure où j’écris ces lignes je ne suis alimenté que par cette soif de découverte.
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Parfois je m’imagine donner rendez-vous à mon ancien moi dans un café à Paris. Pourquoi pas en terrasse, une jolie soirée d’été.
Petit Ryan serait là, assis à m’attendre, les bras croisés et les pieds se balançant sous la table… J’aurais commandé une bonne bière et lui un Coca, tous les deux un peu gênés de nous rencontrer.
J’aurais peur de ne pas être à la hauteur de l’image qu’il se faisait de nous, il aurait sans doute peur de paraître pour un petit morveux à côté de moi…
Pour le mettre à l’aise, je me moquerais sans doute de lui.
En réponse, il me filerait probablement un coup de pied tout en pointant du doigt les quelques cheveux blancs qui commencent à apparaître sur ma tête…
Voilà comment je m’imagine la conversation que je pourrais avoir avec mon ancien moi (qui était légèrement en surpoids oui) si c’était possible.Grand Ryan : “Hey toi là, viens voir !”
Petit Ryan : « Moi ? »
Grand Ryan : « Oui toi avec tes grosses fesses, merde va falloir que tu fasses du sport ! »
Petit Ryan : « Hein ? »
Grand Ryan : « Non rien, bon comment ça va ? »
Petit Ryan : “Pas mal et toi ?”
Grand Ryan : “Plutôt bien aussi ! »
Petit Ryan : “Cool. Bon ben @ +”
Grand Ryan : “Attends reviens, tu vois pas qui je suis ? »
Petit Ryan : “Non, par contre je vois que t’es en procès avec Gillette vue ta barbe »
Grand Ryan : “Hey un peu de respect p’tit con ! J’suis toi ! »
Petit Ryan : “Hein ? »
Grand Ryan : “Oui j’suis toi ! Quelques années après ! »
Petit Ryan : “Putain la gueule ! J’ai morflé dans le futur ! »
Grand Ryan : “Hey tu t’es regardé gros lard ? »
Et après avoir fait connaissance et nous êtres bien vannés comme il se doit, on rentrerait enfin dans le vif du sujet…
Eh oui… Sinon quoi d’autre ? Franchement, j’adorerais parler longtemps au petit Ryan, mais j’ai plutôt l’impression que ce serait par pur égoïsme.Grand Ryan : “Hmmm….”
Petit Ryan : “Qu’est-ce qu’il y a ?”
Grand Ryan : “J’essaie de trouver ce que je pourrais te dire pour te préparer à tout ce qui t’attend. »
Petit Ryan : “Ben quand j’vois ta gueule j’ai l’impression que j’ai déjà perdu. »
Grand Ryan : “Tu veux une baffe ? »
Petit Ryan : « Bon et tu n’y arrives pas ? N’as-tu rien appris au fil des ans ? »
Grand Ryan : “Bien sûr que si. Je veux dire, voyons voir … Eh bien, j’ai appris que Berlin est un super endroit pour vivre, surtout si tu prévois de travailler sur internet.
J’ai appris que voyager en Inde en moto Royal Enfield est une expérience géniale mais qu’il faut faire attention aux chiens qui courent après la moto pendant la nuit.
J’ai appris qu’arriver en avion en Argentine en pleine nuit n’est pas une excellente idée. Ces conducteurs de taxis te kidnapperont, littéralement. Quoi d’autre ? Tiens, voilà … Le 11 décembre 2013, évite de bouffer cette salade dans ce bouiboui en Thailande, tu vas chier mou pendant 1 semaine après. Sinon quoi d’autre… «
Et si dans mon imaginaire ce moment serait en tout point un moment parfait, plus j’y pense en détail et plus je me dis que la conversation risquerait vite de devenir chiante… J’aurais même peur qu’elle n’intéresse pas du tout le petit Ryan et qu’il préfère autant retourner chez lui devant la télé plutôt que de rester avec moi à la terrasse de ce café parisien.
Mes voyages m’ont beaucoup appris et ces dernières années de ma vie ont été d’une richesse inouïe. Mais est-ce que j’aurais vraiment réussi à faire tout ça si, plus petit, le Grand Ryan était venu me voir pour tout me raconter ? Est-ce que tout le charme du voyage ne repose justement pas sur l’aventure et l’inconnu ?!
J’imagine qu’en me voyant, le petit Ryan aurait aimé tout savoir.
Et ça aurait été justement à moi, en tant que « grande personne », de ne lui dévoiler que des choses futiles qui n’entacheront en rien ses découvertes.Petit Ryan : « T’es sûr que tu n’as rien d’autre à me dire ? Tu as vu et fais tellement de choses, je suis sûr que t’as plein de bons conseils à me donner. »
Grand Ryan : “Eh bien, je t’ai déjà parlé de mon expérience dans un temple Bouddhiste en Thaïlande ? »
Petit Ryan : “Oui.”
Oui je peux lui dire de faire attention à lui à tel ou tel moment, mais non je ne peux pas lui dévoiler tout le contenu de nos nombreuses aventures. Sinon à quoi bon ? Je sais qu’aujourd’hui, si je rencontrais le petit Ryan, j’agirais probablement en grand sage de la vie en lui donnant des conseils généraux, en l’aidant à trouver le bonheur et en le rassurant.
Mais même ça, je ne suis pas sûr que l’enfant que j’étais le comprenne… Qu’est-ce qu’il sait des erreurs, des victoires et de la sagesse à son âge ? Qu’est-ce que sont des mots à côté des moments que l’on vit en voyageant ? Parler, pourquoi pas, mais alors uniquement de petits détails qui ne gâcheront en rien son plaisir de découvrir de nouvelles choses…
Avant d’avoir cette conversation imaginaire, j’avais préparé une liste complète des choses que je me serais dites dans le passé. Mais plus la conversation avance dans ma tête et plus la liste s’efface.Grand Ryan : “Et je t’ai parlé du WWOFING ? C’est un super moyen d’économiser de l’argent et de rencontrer des gens du monde … »
Petit Ryan : “… du monde entier et j’ai passé de supers moments, nia nia nia. Oui, je sais, tu me l’as déjà dit plusieurs fois. »
Grand Ryan : « Et je t’ai parlé de cette mannequin Ukrainienne ? Oublie pas de mettre une… »
Petit Ryan : « Ouai ouai, c’est bon tu me l’as déjà dit ça aussi. D’ailleurs dégueulasse cette histoire.
Et si la raison pour laquelle ma vie en était ici aujourd’hui, c’était justement que j’avais su prendre des risques et que j’avais tiré des leçons de mes erreurs ? Et si justement, c’était grâce à tout ce travail sur moi-même que j’en étais là ?
Je suis parti sans savoir ce qui allait se passer, je suis parfois tombé, mais je me suis toujours relevé pour devenir à chaque fois plus fort. Et au bout du compte, ce sont toutes ces épreuves difficiles que j’ai traversé qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Au final, tout raconter au petit Ryan ne l’aiderait absolument pas à devenir une meilleure personne…
Eh oui, c’est tout. Si je pouvais me rencontrer dans le passé, parler à ce petit garçon naïf de 14 ans dont la seule préoccupation est d’obtenir son brevet, alors je lui dirais simplement de vivre sa vie à fond. Je ne partagerais pas mon parcours avec lui, je lui laisserais la surprise de la découverte.Petit Ryan : « C’est tout ? Sérieux ? »
Grand Ryan : “Hmmm… Tout ce qu’il y a à dire, c’est que tu n’as pas à avoir peur de partir et de vivre la vie dont tu rêves. Tu peux vraiment faire tout ce que tu veux, c’est aussi simple que ça. J’peux finir ta crêpe ? Faut que tu perdes du poids de toute façon. »
Pour moi, il y a une raison pour laquelle on ne connaît pas le futur. Ce côté incertain de l’avenir permet de se battre pour atteindre ses objectifs. A quoi bon se battre si on sait déjà qu’on va gagner ou qu’on va perdre ?
C’est au petit Ryan de construire lui-même sa vie. C’est au petit Ryan de s’inventer des rêves et de tout mettre en œuvre pour les réaliser.
Imaginez que vous puissiez vous rencontrer dans le passé et avoir une conversation avec votre ancien vous ? Qu’est-ce que vous vous diriez ? Jusqu’où pousseriez-vous la conversation ?
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SE DÉPASSER COEUR DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Posted by Yannick | Mai 13, 2010 | Courage et audace | 13 |
Posted by Yannick | Mai 13, 2010 | Courage et audace | 13 |
SE DÉPASSER, COEUR DU DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
Se dépasser a toujours fait partie de ma vie et c’est un sujet passionnant pour moi. Passionnant parce que j’ai souvent pensé que j’étais un perdant, que je n’avais jamais rien fait de bon de ma vie. Maintenant, avec un peu de recul, je me rends compte que je me suis constamment dépassé, souvent inconsciemment (la résilience), la vie en moi voulait vivre et me poussait à avancer, à m’actualiser, malgré moi, malgré tout.
Plus j’ai avancé, plus j’ai conscientisé mes capacités à faire face à l’adversité, mes forces et mes responsabilités. Le dépassement de soi est un thème à la fois universel et personnel. Tout le monde doit faire face à des situations de dépassement de soi, des défis et des épreuves, mais chacune de ces situations varie énormément d’une personne à l’autre. Un défi énorme pour moi peut faire partie de la routine quotidienne de quelqu’un d’autre.
L’important c’est de relever nos défis personnels, même s’ils peuvent nous paraître ridicules. L’important c’est d’avancer, de faire du dépassement un mode de vie. Pour moi, se dépasser est le coeur du développement personnel, être honnête avec soi, et avancer simplement aujourd’hui, et ce dans TOUS les domaines de ma vie.
« Les obstacles ne peuvent vous arrêter. Les problèmes ne peuvent vous arrêter. Plus important encore, les autres ne peuvent vous arrêter. Vous seul le pouvez… »
– J. Gitomer
« L’important est de faire ce premier pas. Surmonter bravement une petite peur te donnera le courage d’affronter la suivante. »
– Daisku Ikeda
Pour moi, être dans un endroit inconnu et/ou public, était un défi. Je devenais crispé, anxieux, j’étais hyper conscient de moi-même et c’était très inconfortable. J’ai été humilié dans mon enfance et je suis resté « pris » avec des peurs irrationnelles comme la peur de faire une gaffe, la peur d’être pas correct, la peur d’être humilié, etc.
Cette anxiété sociale s’est transformée en trouble d’anxiété généralisée, ça a progressé jusqu’à m’empêcher de mener une vie « normale », sortir de chez moi pour faire autre chose que ma routine habituelle était devenue cauchemardesque.
Maintenant, sans être parfait, j’ai beaucoup gagné en liberté et je suis beaucoup mieux, mais j’ai gagné mon bien-être à coups d’efforts, de travail et de persévérance. C’est extrêmement difficile d’accepter ces peurs irrationnelles, rationnellement, JE SAIS que je ne suis pas en « danger », mais dans mes tripes c’est l’enfer. Mes peurs étaient peut-être irrationnelles, mais elles étaient foutrement réelles.
J’ai dépassé mes limites avec tout le courage que je possédais et aujourd’hui j’en récolte les fruits. Je suis bien et calme dans les situations qui me donnais des sueurs il n’y pas si longtemps.
SE DÉPASSER, LA CONCLUSION
« La plus grande des victoire est la victoire sur soi. »
– Platon
Mes défis ont souvent été une question de survie, je devais trouver un moyen d’aller mieux sinon j’allais devenir complètement fou et en finir avec la vie. Maintenant, mes défis sont une question de qualité de vie et c’est merveilleux. Ça me touche de vous partager ça, je suis choyé de vivre ce que je vis aujourd’hui, je suis choyé de ne plus être en mode de survie. Aller manger dans un resto bondé, réussir à me détendre et apprécier le moment est un succès pour moi.
C’est aussi une belle marque d’acceptation de ma réalité que de vous la partager simplement comme ça. Alors, identifions nos défis et avançons, simplement.
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Les barrières mentales
Publié le 17 Mars 2014 par A Shadow
Une amie m'a interrogé sur les barrières mentales, ces limites qu'on
s'impose pour éviter de basculer dans la folie. Pour ne pas rester sur
cette signification vague et obscure du concept, je me livre
maintenant à une réflexion sur le sujet.
Nous nous imposons certainement des limites à propos de ce que
nous vivons et pensons. Comprenez par là, construire un système
de valeurs, établir des normes, délimiter nos croyances et nos idées.
Il va de soi que si vous interrogez une personne à propos de ses
idées et croyances, elle vous dira que selon elle, c'est comme ça,
c'est la réalité et ça ne peut en être autrement. Un athée vous dira
qu'il n'admet pas l'existence des choses comme la vie après la mort,
des réalités parallèles, des entités, que c'est absurde d'y croire, on
n'en a pas la preuve etc.
En clair, nous mentalisons la réalité afin de créer et de conserver des
points de repère en adéquation avec notre vision et notre mode de
vie. Il s'agit là de l'égo qui a besoin de se mettre des limites,
des barrière pour préserver son intégrité. Cela est très naturel,
ce n'est pas quelque chose qu'on doit détruire, contrairement à ce
que pensent certains. C'est un souci de santé psychique.
La preuve en est que parfois, lorsqu'on expérimente et vit des
choses dépassant et remettant en cause la vision du monde et
de la vie qu'on s'était construite, nous nous sentons perdus,
bouleversés, troublés par ce nouvel apport expérimental.
On est amené à faire le choix entre tout refouler ou au contraire
accepter l'inconnu et les changements.
C'est souvent le cas de personnes qui se découvrent des capacités
médiumniques. Il sera bien plus facile pour le médium d'admettre
l'existence d'esprits spirituels ou d'être vivant dans d'autres
dimensions que celui qui n'est pas médium. Le médium le vit,
l'éprouve, l'expérimente, même si l'athée face à lui considérera
par exemple que ce sont des expériences hallucinatoires et qu'il est
dangereux d'y croire.
Le médium construit également une vision du monde relative à ses
limites qu'il s'impose et ses expériences. Ses limites mentales
correspondront à ce qu'il est capable de vivre et d'accepter en tant
que médium. Si il accepte de développer d'autres types de
connaissance, de partir à la rencontre d'autres types d'entités,
ou encore de vivre d'autres type d'expériences, il va devoir encore
détruire l'ancienne conception pour en bâtir une nouvelle encore.
C'est un souci d'équilibre et de santé psychique, comme je le disais.
Si le médium, dès le début, vit des expériences dont la portée le
dépasse, il risque de basculer très vite dans la folie. Par exemple,
admettons qu'il ait très tôt la possibilité de vivre consciemment la
nuit, c'est-à-dire en dehors de son corps physique sans vraiment
rêver. Là, il va devoir gérer le fait de vivre jour et nuit et de
s'habituer de nouveaux modes de vie. Ca vous paraît fou de vivre
une sorte de double vie, n'est ce pas ?
Eh bien, pour le médium, la barrière mentale se situera à ce niveau.
Il a été habitué à dormir la nuit et à sombrer dans la somnolence
avant de reprendre conscience au réveil. Dépasser une barrière
mentale implique de se déconditionner, d'accepter de repousser ses
limites et de déployer de nouveaux moyens pour vivre
harmonieusement avec ces nouvelles limites.
Les fameux décalages qu'on peut ressentir suite à l'éveil spirituel
viennent de cela à mon sens. Mais ils sont toujours temporaires,
quand on accepte ses nouvelles limites.
Nous ne nous mettons pas seulement des barrières mentales dans
le domaine de la spiritualité, mais aussi dans tous les domaines de
la vie. On peut par exemple être prêt à aborder un projet ambitieux
seulement si nous acceptons de repousser nos limites, de réaliser
un travail sérieux visant à dépasser notre paresse habituelle ou
notre défaut de volonté quotidien.
En clair, l'égo nous sert sur certains aspects. L'âme en potentiel
peut accepter et vivre bien des choses qui échapperaient à notre
entendement humain, mais si elle détruisait nos barrières mentales,
on basculerait aussitôt dans la folie. C'est un fonctionnement naturel
et un mode d'être propre à l'être humain, en réalité.
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Fight Club - philosophie du devenir
Publié le 4 Décembre 2015 par A Shadow
Connaissez vous le film culte, Fight Club ? Je l'ai revu hier soir et je l'ai encore mieux apprécié. J'étais relativement jeune quand je l'ai vu la première fois, puis maintenant avec mon vécu et mon expérience, je comprends mieux le message et les idées véhiculés dans le film.
Imaginons bien. Un trentenaire, célibataire, qui ne se sent pas accompli dans le travail qu'il fait. Il s'accroche à ses "possessions matérielles" comme nommées dans le film, se définit par son travail, par ce qu'il possède. L'anxiété et la solitude le rattrapent, le torturent, le plongent dans une grave névrose. Victime d'insomnies chroniques, il consulte différents cercles de soutien pour s'exprimer et libérer ses souffrances.
Mais cela ne lui suffit pas. Jusqu'au jour où il rencontre l'homme qui va changer sa vie. Personnage décalé, marginal, mais sûr de lui, Tyler se vante d'être libéré des moeurs, de toute moralité, de ne poser aucune sorte de restriction ou de limite à ses pulsions, ses instincts, ses volontés. Le schéma métro, boulot, dodo ? Il ne le connait pas et il se révèle être un anarchiste révolté contre la société de consommation.
Du moins, il entend s'épanouir selon ses propres moyens, quitte à vivre une vie isolée dans un immeuble délabré et à pratiquer des activités criminelles. Le problème du film se pose: comment libérer son être de la servitude ? comment suivre ses véritables désirs et volontés quand la société entière nous impose des schémas autres ?
C'est ainsi que la voie de la violence constitue une réponse à ce problème dans ce film. Bien qu'impulsive et sauvage, elle est carthatique et thérapeutique. Voilà que le fameux Fight Club entre en jeu. Lors des réunions nocturnes, les hommes se battent, non jusqu'à la mort, mais jusqu'à épuisement, c'est-à-dire jusqu'à ils se sentent libérés. Le but n'est pas de gagner ou de perdre la lutte, mais de trouver la force d'affirmer ses véritables désirs et volontés.
Le dessein de Tyler, c'est donc pousser le narrateur du film et les autres à se dépasser et à assumer leur devenir par la violence et la douleur. Faire sortir leur fougue, leur faire voir la force qu'ils n'osent pas affirmer en société. Au cours des réunions, chaque individu n'est plus défini par son travail, il n'est plus barman, portier ou vendeur.... Pour une fois, l'individu est ce qu'il veut devenir.
Certes, cela est exercée dans la violence brute, l'impulsivité animale, comme dans un rituel dionysiaque: les hommes sont plongés dans une folie collective et sont soumis à l'autorité et aux desseins du très charismatique Tyler, car malgré leur "libération" émotionnelle, ils ne semblent pas dotés d'une individualité forte.
Sans pensée propre, ils sont gratifiés par ce que Tyler leur fait vivre: ils vivent de nouvelles sensations, ils ont de nouveaux plans, de nouvelles vies, ils se sentent plus homme... mais succombent à l'extrémisme et finalement, au terrorisme anti capitaliste.
Malgré lui, le film montre l'art de manipuler les souffrances et les manques des gens en leur donnant les moyens de se "libérer" des chaînes sociales et psychologiques sous le couvert d'une idéologie révolutionnaire. Mais est-on forcément obligés d'être si soumis quand l'on cherche simplement le juste moyen d'évacuer ses souffrances, de s'affirmer, de découvrir de quoi on est capable ?
Cette violence-là, et seulement cette violence-là, qui n'est pas obligatoire du tout, celle que l'on recherche, consciemment ou non, pour se dépasser et se libérer, peut nous éduquer, oui, elle peut nous aider à nous libérer, à nous façonner car elle nous invite à mobiliser nos ressources et nous amène à utiliser quelque chose dont on ne soupçonnait pas.
Cette voie-là est le propre de ceux qui pratiquent les arts martiaux (par exemple), à mon sens. Il ne faut pas se mentir, quand on s'investit dans ce type de pratiques, c'est pour donner et recevoir de la force, et parce que l'on apprécie cela, parce que l'on aime se dépasser ainsi. Point barre.
Les sagesses et philosophies qui prônent la maîtrise de soi viennent en second lieu. Elles affinent, élèvent et disciplinent l'esprit des pratiquants, car sans elles,il n'y a pas de technicité, on reste dans la pure impulsivité. Assumer le fait que l'on peut apprécier l'usage de la force, non pas pour tuer, blesser, détruire à la manière d'un psychopathe, mais pour se dépasser et s'ouvrir, c'est la meilleure manière d'assumer ses convictions et volontés dans ce domaine-là.
Mais cette violence-là, celle qui invite à la libération de soi, perd son utilité dès lors que la sagesse est inexistante. Ici, la sagesse permet de rester le maître incontesté de ses propres forces, de ne point laisser quiconque les manipuler à notre place.
Tyler, pourtant sincère dans ses convictions, transforme négativement le narrateur: au cours du film, on voit à quel point il perd le contrôle de lui-même à mesure que sa violence explose et détruit sa civilité, ses propres repères, sa violence le possède et non l'inverse. Au lieu de canaliser ses forces, il est dévoré cru par ses pulsions destructrices et devient déshumanisé. En fait, c'est la victime parfaite, idéale. de la société et de sa propre rage.
A la fin, arrive la fameuse révélation sur la véritable identité de Tyler... Je ne le raconterai pas par souci de ne pas vous spoiler si vous ne l'avez pas encore vu ! Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous invite à le voir, il fait réfléchir.
En fait, l'usage de la force peut être constructif pour son évolution personnelle, à la seule condition de la maîtriser et de savoir ce que l'on fait, d'une manière intelligente et assumée. Et non, pas comme dans Fight Club, pas dans l'impulsivité, ou alors on devient influençable et pour ainsi dire, abruti.
Il ya deux issues possible quand on emprunte ce type de voies... soit on se rabaisse en-dessous de l'homme, réduit à ses instincts et abruti par des croyances accompagnant cette quête de marginalisation, soit on s'élève au-dessus du niveau moyen et on se sert de ses forces pour se construire dans l'autonomie intellectuelle et s'épanouir réellement.
Aujourd'hui, c'est l'époque des extrémismes, et je suis conscient que les gens cherchant à s'affirmer dans la violence et la haine de l'autre sont bien nombreux. Si mon article rappelle les actualités et certaines mouvances barbares, c'est normal... cela porte à la réflexion.
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[size=38]CHOC ÉMOTIONNEL & TRAUMATISME PSYCHOLOGIQUE[/size]
Le traumatisme psychologique (ou psychique) se caractérise par une sorte d’atteinte subjective ayant une incidence sur l’équilibre d’une personne et cela, suite à une expérience d’effroi suscitée par une seule situation (appelé aussi dans la littérature, psychotraumatisme de type I), ou par une répétition d’événements (psychotraumatisme de type II).Le traumatisme se caractérise par le fait de revivre un événement en rêve ou souvenir, notamment par les sensations et perceptions qu’il a provoquées et cela, malgré les tentatives d’éviter tout ce qui peut les rappeler. Toute expérience d’effroi ne produit pas immédiatement un traumatisme psychologique, bien que certains situations font littéralement irruption dans la vie de telle manière qu’elles restent rarement sans provoquer un choc émotionnel ou une effraction psychique laissant rarement indemne ceux qui en sont victimes.Il peut être causé par une variété d’événements, mais il en existe avec des aspects communs. En effet, outre l’effroi qu’il(s) peu(ven)t provoquer, il y a une violation des idées reçues de l’individu concernant le monde, la dignité humaine et/ou les droits de l’homme. La victime est confrontée à un/des état(s) de confusion extrême, d’insécurité et dans une expérience hors-mots, hors-langage.On dit souvent qu’à l’évènement dit traumatisant, n’y succède pas inévitablement un traumatisme psychique puisque la façon dont l’expérience va pouvoir être réappropriée subjectivement dans l’après-coup par la personne concernée, avec l’aide ou pas d’un autre, déterminera son issue. Néanmoins certaines situations graves ou extrêmes laissent rarement indemne le sujet qui en est confronté.Les causes et dangers typiques du traumatisme psychique peuvent inclure – abus sexuel, harcèlement, violence conjugale, endoctrinement (secte, emprise psychologique, etc), victime de l’alcool, menace ou témoin d’un événement marquant durant l’enfance. Des événements naturels tels que les séismes, un tsunami et/ou des éruptions volcaniques, les guerres ou autres violences aggravantes peuvent également contribuer à un traumatisme psychique. Une exposition à long terme à des situations telles que la pauvreté ou autres formes d’agression, comme les agressions verbales, peuvent être traumatisantes mais pas forcément à chaque fois, ni nécessairement.Cette reviviscence de l’événement et les réactions lui étant liées peuvent être conscientes ou inconscientes.Enfin, selon François Lebigot (Traiter les traumatismes psychiques, 2005, éd. Dunod. ou 2006, éd. Yapaka), un traumatisme psychologique ne peut pas s’installer à partir d’image(s) virtuelle(s) (film, jeux vidéos, etc).
Méduse, peinture réalisée par Michelangelo Merisi da Caravaggio (1592-1600).
Dans la mythologie grecque, le regard de Méduse pétrifiait d’effroi quiconque le croisait. Cette métaphore est souvent utilisée par les psychanalystes pour évoquer l’effroi du traumatisme psychique (Traumatisme psychologique in Wikipedia, 2012).
Pour reprendre cet auteur évoqué ci-dessus, François Lebigot répertorie lesmanifestations cliniques du traumatisme psychique comme suit :
- Le syndrome de répétition est le plus caractéristique, notamment aussi par les cauchemars et les reviviscences diurnes, voire les hallucinations qu’il génère ;
- Et puis, il y a les autres symptômes, ou syndrome : anxiété et angoisse, troubles de l’humeur, troubles du caractère, troubles des conduites (anorexie/boulimie, alcoolisme, toxicomanie, etc), passages à l’acte, plaintes somatiques et maladies psychosomatiques;
L’installation du traumatisme psychique dépend d’une personne à l’autre. Et s’il y a des événements qui sont potentiellement déclencheurs comme par exemple, la confrontation pour une personne avec l’idée que sa propre mort est imminente, son issue varie d’une personne à l’autre et n’aboutit pas forcément à un traumatisme. Nous avancerions que cette installation dépend de la répercussion et de l’incidence que l’événement à sur la subjectivité du sujet touché.
***
Pour certains, la survie à un événement traumatique n’a été possible qu’au moyen d’un énorme effort pour rejeter les sensations et perceptions qui font retour dans le quotidien. Le refus généralement inconscient d’y penser les amène à déplace inconsciemment l’attention sur autre chose. Dès lors, des comportements et/ou des symptômes (alcoolisme, troubles psychosomatiques, toxicomanie, anorexie-boulimie, comportements antisociaux, etc.) peuvent s’installer comme réaction(s) défensive(s), conscientes ou inconscientes, et ils renforcent l’exclusion social de la personne concernée et la plongent encore plus, dans une expérience hors-langage et hors-mots qui prolonge celle du trauma (effraction psychique).Une psychothérapie peut alors s’avérer être un espace propice à accueillir et/ou à produire des mots qui nomment l’indicible et l’inacceptable de l’expérience traumatique, ou encore qui borde et rend moins crochue la trace du trauma psychique et cette dynamique langagière ne reste bien souvent pas sans effets thérapeutiques d’apaisement, de soulagement, de liberté, de « renaissance », de (re-)socialisation, etc.Une psychothérapie peut s’avérer être un travail qui (ré)introduit la personne traumatisée dans l’univers langagier et la réintègre dans un monde social, plus humain, ce qui peut être rassurant aussi cela, en l’aidant à s’y situer autrement. Elle est une occasion de parler de ce que cela a mobilisé, et sur le moment, et après (détresse, impression d’une mort imminente, impuissance, sensations et perceptions diverses, etc.).La sortie du traumatisme peut nécessiter sa (re)traversée. Mais elle peut aussi se traduire par l’acceptation d’une perte (indicible, innommable, etc.), faisant que la « victime » ne se sentira plus jamais la même. En effet, il y a quelque chose qui a définitivement changé en elle.
Laurent Duvivier, 23 août 2012 (Dernières actualisations, le 11 octobre 2015)
----------------------------------------------------------------------------Libération des blocages et nettoyages des souffrances du passé |
Votre inconscient sait ce dont vous avez besoin, ce que vous pouvez faire ici et maintenant pour améliorer votre vie. |
Si on le peut...
Si cela vous semble impossible, sachez qu'il existe des méthodes pour se libérer des émotions douloureuses. Il existe des moyens concrets : j'emploie préférentiellement la méthode des Fleurs de Bach. Ce sont des essences de fleurs à doses homéopathiques. Aucune toxicité. Et cela marche. Beaucoup plus rapidement que toutes les autres méthodes que j'ai essayé jusqu'ici. En quelques mois, j'ai guéri des gens qui étaient en analyse - infructueuse - depuis des années. Parce que la connaissance de la cause d'un problème ne suffit pas à guérir, quoiqu'en dise l'école freudienne, tant que la charge émotionnelle n'aura pas été évacuée.
Il existe aussi des approches conceptuelles : un même problème sera vécu et ressenti différemment s'il est perçu comme une trahison injustifiée, une agression incompréhensible et inévitable ou un défi. Il est évident que celui qui considère les coups durs de la vie comme un défi intéressant à relever, les vivra beaucoup mieux que celui qui se considère comme la malheureuse victime impuissante d'un monde injuste et cruel. Le premier vaincra et en récoltera les fruits, le second part vaincu d'avance.
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J'ai eu le cas avec une amie que je surnommerai "Calimero" : elle finissait à peine de me dire que de toute façon, si une tuile devait arriver ce serait pour elle, qu'à quarante ans, elle avait fini par s'habituer, cela avait toujours été comme ça depuis qu'elle était née.
Et vous savez quoi ? Avant que j'ai pu dire un mot, avant qu'elle n'ait fini sa phrase, elle s'est fait prendre à partie par deux ivrognes. Et je vous jure qu'elle n'avait rien fait pour ça. Elle ne les avait même pas regardé. Elle n'était nullement provoquante. La malheureuse s'habillait de toute façon pour passer inaperçue. Evidemment je les ai envoyés sur les roses. Evidemment ils se sont trouvés tout gênés et sont partis. Simplement parce que moi, je n'étais pas sur la longueur d'onde de la victimisation.
Le problème de cette amie était tout simple: enfant, elle s'était sentie négligée et avait intégrée la position de victime. En me parlant de ses problèmes, elle s'était remise dans l'état émotionnel de la victime. La sanction était tombée, immédiate : tu te vois victime ? Pas de problèmes. Exaucée !
Par conséquent, nous avons tout intérêt à nous mettre dans l'état mental du gagnant.
Cela implique un travail de développement personnel expliqué page suivante. Cela implique aussi d'effacer les souffrances anciennes qui nous pourrissent encore la vie aujourd'hui : pour cela, il y a la thérapie verbale en comprenant et exprimant le problème, les fleurs de Bach qui vont nettoyer l'état émotionnel négatif et éventuellement d'autres solutions : le sport est aussi génial pour le moral que pour le physique, certaines techniques de Chi Qong aussi, d'autres techniques mentales comme la visualisation positive ont des résultats étonnants.
n conseil : si vous avez vécu des traumatismes dont vous ne vous êtes pas remis ou si vous vivez des choses très dures en ce moment, vous avez deux outils pratiques : l'humour - les blagues, les films drôles, tout ce qui peut vous faire rire- et le sport. Les premiers sont un antidote à la souffrance, le second donne de la force et permet de libérer ses tensions.
Vous avez un écueil à éviter : ressasser le problème, ce qui conduit à le revivre en permanence et renforce le sentiment de malheur, désespoir, injustice. Il faut faire le point une fois avec un psy pour libérer la parole, comprendre le pourquoi de la chose et comment éviter que cela ne recommence. Mais pas y penser en permanence. Si vous pensez que c'est plus facile à dire qu'à faire, c'est que vous avez besoin d'être épaulé(e).
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Bernard de Chartres avait l’habitude de dire que nous sommes comme des nains assis sur les épaules des géants – gigantum humeris insidentes. Et que, pour cette raison, nous sommes capables de voir plus de choses, et de voir plus loin qu’eux.
Non pas parce que nous aurions une vue d’une particulière acuité, mais parce que nous sommes portés dans les hauteurs, que nous sommes élevés par leur taille gigantesque.
Jean de Salisbury, Metalogicon.
Le soleil blanc s’appuie sur la montagne, disparaît Le Fleuve jaune pénètre dans la mer, coule Si tu veux épuiser mille lieues du regard Monte encore un étage Wang Zhihuan, Montée au Pavillon des Cigognes.
Si j’ai vu un petit peu mieux, c’est parce que je me tenais sur les épaules de géants. Isaac Newton, Lettre à Robert Hooke.
Il ne s’agit pas de revivre : il s’agit de recommencer la vie dans son impulsion même, dans sa naissance, dans sa nouveauté. Renaissance, aux yeux d’Alcuin et de Charlemagne, aux yeux de Pétrarque ou de Cusa, aux yeux d’Eckart ou de Bruno ou de Montaigne ou de Shakespeare, ne voulut jamais dire restauration des Anciens dans leur ancienneté mais renaissance de la naissance même […]. Pascal Quignard, Réthorique spéculative.
Entre hier et demain ton cœur oscille… Et que prouve donc ton cœur ? Entre hier et demain il oscille Sans bruit, étranger Et sonne, en battant, Sa chute hors du temps. Ingeborg Bachmann.
Et là où tu es est là où tu n’es pas… Pour pouvoir arriver à ce que tu ne connais pas Tu dois emprunter une voie qui est la voie de l’ignorance. Pour pouvoir posséder ce que tu ne possèdes pas Tu dois emprunter la voie de la dépossession. Pour pouvoir arriver à ce que tu n’es pas Tu dois emprunter la voie dans laquelle tu n’es pas. Et ce que tu ne connais pas est la seule chose que tu connaisses Et ce que tu possèdes est ce que tu ne possèdes pas. Et là où tu es est là où tu n’es pas. TS Eliot.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
[size=40]L'Émifion[/size]
L'Émifion, c'est un podcast animé par Navie et Sophie-Marie Larrouy, qui vous parlent régulièrement de sexualité sans complexes, sans idées reçues et sans tabou ! Retrouvez-les régulièrement en live sur madmoiZelle et sur YouTube, puis en replay !C'est bien ce que je disais, quand on a fait le tour des histoires d'hémisphères on trouve la science du milieu et forcément on retrouve des princesses
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Temps passé et Temps futur Permettent à peine d’être conscient. Être conscient, ce n’est pas être inscrit dans le temps. Et pourtant Et pourtant, poursuit TS Eliot, c’est seulement à l’intérieur du temps que le moment dans le jardin des roses Que le moment sous la tonnelle où battait la pluie Que le moment dans l’église où souffl ait le vent et où retombait la fumée Peuvent être remémorés ; enchevêtrés dans le passé et le futur. C’est seulement dans le temps que peut être conquis le temps. Mais qu’est-ce que le temps ? Le temps lui-même n’a pas d’existence en tant que tel, dit Lucrèce. 11 Le temps lui-même n’a pas d’existence en tant que tel. Ce sont les choses, et leur écoulement, qui rendent sensibles le passé, le présent, l’avenir. Il n’y a pas de temps sans mouvement – sans changement, écrit Aristote. C’est quand nous percevons et distinguons un changement que nous disons que le temps s’est écoulé. Qu’est-ce que le temps ? Qu’est-ce que le temps ? demande saint Augustin. Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. Et comment ces deux temps – le passé et l’avenir – peuventils exister ? Puisque le passé n’est plus, et que l’avenir n’est pas encore ? Il nous reste le présent, le seul temps dans lequel nous puissions vivre, dit saint Augustin. Ce moment sans cesse en train de s’enfuir. En train de dispa raître. Car le présent, poursuit-il, s’il était toujours présent, s’il n’allait pas rejoindre le passé, il ne serait pas du temps, il serait de l’éternité… Mais qu’est-ce que le présent ? Le présent n’existe pas, dit Gaspar Galaz, un astronome qui explore les vastes étendues de ciel qui se déploient au-dessus des télescopes de l’observatoire géant de Cerro Tololo, au nord du Chili, sur les hauts plateaux du désert d’Atacama. Galaz parle à Patricio Guzmán. C’est un extrait du fi lm splendide de Guzmán, Nostalgie de la lumière. Extrait de la publication 12 Le présent n’existe pas. Nous vivons dans le passé. Le mystère du temps traverse la science. Toutes nos expériences, y compris cette conversation, ont lieu dans le passé. Même s’il ne s’agit que de millionièmes de seconde. La caméra que je regarde en ce moment se trouve à quelques mètres. Elle est donc, depuis quelques millionièmes de seconde, déjà dans le passé par rapport au temps indiqué sur ma montre. Le signal met du temps à arriver. La lumière que refl ète la caméra, ou que tu refl ètes, me parvient avec un décalage. Un décalage infi me, car la vitesse de la lumière est rapide. Combien de temps met la lumière à nous parvenir de la Lune ? Un peu plus d’une seconde. Et du Soleil ? Huit minutes. Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont au moment où nous les voyons. Le présent n’existe pas. Ce que nous vivons comme l’instant présent est toujours, déjà, du passé. Parce que la lumière dans l’espace se déplace avec une vitesse fi nie. Parce que le son se déplace avec une vitesse fi nie. Ce que nous voyons et entendons, au moment où nous le voyons et où nous l’entendons, a déjà eu lieu. Et plus l’endroit est éloigné de nous, dans l’espace, et plus le temps qu’ont mis la lumière et le son à nous parvenir est important. Et parce que les ondes sonores se déplacent dans l’atmosphère à une vitesse près d’un million de fois plus lente que celle de la lumière, ce que nous entendons est plus ancien que ce que nous voyons. Extrait de la publication 13 Et ainsi, pendant l’orage, quand nous comptons les secondes qui séparent le bruit du tonnerre du moment où nous avons vu l’éclair fendre le ciel, c’est cette durée, ce décalage, qui nous permet de déduire la distance qui nous sépare de l’endroit qui a été frappé par la foudre. Et il y a un décalage supplémentaire, infi me, mais un décalage toujours, le temps qu’ont mis nos yeux et nos oreilles à relayer à notre cerveau, sous forme d’infl ux nerveux, ce qu’ils ont perçu. Le temps de répondre, de faire un geste. Le temps de réaliser ce qui s’est produit, de réaliser que nous avons fait un geste… Le seul présent, poursuit Galaz, le seul présent qui pourrait exister, c’est ce qu’il y a dans mon esprit. C’est ce qui se rapproche le plus du présent absolu. Et encore… Parce que pendant que je pense, le signal tarde à se déplacer entre mes sens. Il y a un décalage. Et il y a, dans cette perception de ce que nous appelons le présent – ce fragment de passé qui nous arrive d’ailleurs, d’avant –, une autre dimension encore, qui est à première vue paradoxale. Ce que nous appelons le présent, nous ne pouvons en devenir conscients – en faire notre présent – que s’il dure. Ce que nous appelons le présent n’est pas un instant. Si nous ne percevons un événement que pendant un instant très bref, un trop bref instant, cet événement échappera à notre conscience. Une image qui n’apparaît devant nos yeux que pendant quelques centièmes de seconde, nous la percevons, mais nous ne savons pas – nous ne sommes pas conscients 14 que nous la percevons – c’est ce qu’on appelle une image subliminale. Et pourtant elle peut s’imprimer, pour un temps, dans notre mémoire, et prendre la forme d’un souvenir inconscient. Et ce souvenir inconscient peut infl uer sur nos activités mentales et nos comportements à venir. Il en est ainsi de nos souvenirs inconscients des émotions exprimées par un visage sur une photo que nous n’avons vue que pendant une fraction de seconde, sans réaliser que nous l’avons vue. Si nous sommes exposés, sans le savoir, à une image subliminale d’un visage exprimant la peur ou la détresse, et que, juste après, nous voyons un visage exprimant de la joie – et que nous pouvons le regarder suffi samment longtemps pour réaliser que nous le voyons –, ce visage joyeux nous semblera plus triste que si nous n’avions pas été exposés à l’image subliminale du visage apeuré. Notre réponse émotionnelle a été modifi ée par un souvenir inconscient que nous conservons. Le souvenir de ce que nous ne savons pas que nous avons vu. Et cette infl uence sur nous de ce que nous avons perçu sans savoir que nous l’avons perçu peut aussi se traduire dans des opérations de nature plus abstraite. Stanislas Dehaene, Lionel Naccache et leurs collègues ont présenté à des personnes une succession d’images. Sur chaque image, il y a un nombre, entre 1 et 9, repré- senté soit sous forme de chiff re, soit sous forme de mot en toutes lettres – par exemple, 7 ou sept… Extrait de la publication 15 Chaque image est présentée suffi samment longtemps pour que les personnes aient conscience qu’elles la voient. Appelons ces images des images de nombres visibles. On demande aux personnes d’appuyer sur un bouton avec une main, la main droite, par exemple, si le nombre qu’ils voient est supérieur à cinq, et avec la main gauche si le nombre est inférieur à cinq. Entre deux images visibles, on leur présente une image subliminale, qui apparaît pendant moins de quatre centièmes de seconde. Sur l’image subliminale, comme sur les images visibles, est inscrit un nombre, entre 1 et 9, soit sous la forme d’un chiff re, soit sous la forme d’un mot. Si le nombre présenté de manière subliminale est supérieur à 5, et que le nombre présenté ensuite sur l’image visible est aussi supérieur à 5, les personnes appuient de leur main droite sur le bouton exactement de la même manière que s’il n’y avait pas eu d’image subliminale. Mais si le nombre présenté sur l’image subliminale est inférieur à 5, et que celui présenté ensuite sur l’image visible est supérieur à 5, les personnes appuieront sur le bouton avec un léger retard, mesurable. Ce léger retard à la réponse correcte traduit le fait que la perception inconsciente du nombre présenté sur l’image subliminale a entraîné l’opération mentale de la mesure de l’ordre de grandeur de ce nombre, et la préparation inconsciente du geste de la main gauche qui doit appuyer sur le bouton pour un nombre inférieur à 5… Ces opérations mentales inconscientes ralentissent les opérations qui vont être eff ectuées par la suite lors de la 16 vision consciente du nombre qui suit, quand ce nombre doit entraîner une réponse diff érente – un geste de l’autre main, la main droite, pour un nombre supérieur à 5, tel qu’il a été vu consciemment… Des études d’imagerie cérébrale, qui mesurent les activités du cerveau en temps réel, mettent en évidence ce balancement, cette hésitation, cette contradiction, sous la forme d’une alternance, d’un balancement entre des activités dans les régions droite et gauche du cerveau. Cette interférence due au souvenir inconscient de la vision subliminale se produit de la même manière lorsque le nombre est présenté sous forme d’un chiff re ou d’un mot écrit en toutes lettres. Ainsi, les opérations d’identifi cation du chiff re tracé, les opérations de déchiff rage du sens du mot écrit et les opérations d’estimation de l’ordre de grandeur du nombre pré- senté, sont toutes eff ectuées extrêmement vite, en dehors de toute représentation consciente. En d’autres termes, ce que nous vivons comme l’instant présent, ce que nous croyons découvrir comme un début n’en est plus un. Il est déjà riche de débuts qui le pré- cèdent, et dont nous n’avons pas conscience. Et là où nous croyons percevoir un instant, il y a déjà une durée – un souvenir. Plus l’instant présent se dilate en nous, devient durée, devient écho, réverbération, et plus notre représentation consciente peut gagner de nouvelles dimensions, et s’enrichir de mélanges de perceptions inconscientes et conscientes venant de nos diff érents sens, de nos souvenirs, d’émotions évoquées, et d’anticipation… 17 Au mot présent il faut préférer le mot plus sûr de passant, dit Pascal Quignard. Le présent est le passant du temps. […] [Et] il est possible que dans le passant du temps le passé soit l’énergie (le noyau, le trou noir qui gît au sein de l’affl uence, qui déclenche le fl ux). Comme le mot courant dit quelque chose de plus profond que toute l’eau du fl euve. Nous ne connaissons jamais ce qui commence à son début. […] Nous avons connu la vie avant que le soleil éblouisse nos yeux et nous y avons entendu quelque chose qui ne se pouvait voir ni lire.. Han Yu naquit en l’an 768, dit Quignard. Un jour il déploya les cinq doigts de sa main. Il dit énigmatiquement qu’il avait encore entre chacun de ses doigts l’ombre de la première aube. Retrouver l’aube partout, partout, partout, c’est une façon de vivre. Reconstituer la naissance dans tout automne ; héler la perdue dans l’introuvable ; faire resurgir l’autre incessant et imprévisible dans l’irruption de la première fois car il n’en est pas d’autres. Naître. Plonger dans sa mémoire. Se souvenir. Et renaître. Notre conscience du présent n’est pas seulement une réverbération d’un passé. Elle est aussi une anticipation du futur, une projection dans l’avenir. Et c’est ce que révèlent les tours des magiciens. Extrait de la publication 18 Il y a un tour de magie qui consiste à lancer une balle dans les airs. Nous voyons la balle monter. Et soudain, elle n’est plus nulle part. Elle n’est plus dans les airs. Elle n’est pas sur le sol. Elle n’est pas dans la main du magicien. Revenons au début du tour. Le magicien a pris la balle, une balle de mousse de couleur. Il a refermé la main sur la balle, puis il a ouvert à nouveau la main, puis il l’a refermée, puis il a ouvert la main et nous l’avons vu lancer la balle dans les airs. Nous avons vu la balle monter, puis soudain elle s’est évanouie, elle s’est dissoute dans l’air. Le tour fonctionne de la manière suivante : À chaque fois qu’il ouvre et ferme la main sur la balle, le magicien a les yeux fi xés sur sa main. Et quand il lève les yeux, nous voyons la balle s’élever dans les airs, la balle qu’il suit des yeux… Mais le magicien n’a pas lancé la balle. Si l’on demande aux spectateurs de ne pas regarder les yeux du magicien, mais de ne regarder que sa main, le tour est évident. Au moment où le magicien lève les yeux, il a refermé la main sur la balle et l’a fait glisser sous sa manche. Quand il rouvrira sa main, un peu plus tard, elle sera vide… C’est parce que nous suivons son regard – parce que nous l’avons vu soudain lever les yeux – que nous avons immé- diatement interprété son regard comme la montée de la balle dans les airs, au point de voir la balle monter dans les airs – où pourrait-elle être ailleurs que là ? – et que nous l’avons perdue. L’empathie – cette extraordinaire capacité que nous avons de nous mettre à la place de l’autre, de vivre en nous ce que Extrait de la publication 19 vit l’autre, d’anticiper ce que va vivre l’autre, d’anticiper ses intentions, ses attentes, et de les devancer, de nous les approprier, de nous projeter dans son futur – l’empathie nous a fait perdre de vue le présent… Un bon magicien réussit à nous faire partager ses intentions, ses attentes, ses actions, au point de nous faire croire qu’elles sont la réalité. Il nous fait vivre ce qu’il exprime comme sa réalité. Et cette réalité devient notre réalité – devient la réalité. En nous emportant avec lui, en nous emportant dans un rêve éveillé, le magicien nous a détachés de l’instant présent… Des études ont consisté à suivre et à enregistrer les mouvements des yeux des spectateurs, la direction de leur regard pendant le tour de magie. Et au moment où le magicien lève les yeux – et où les spectateurs voient la balle s’élever dans les airs, puis s’évanouir – au moment où le magicien lève les yeux, ces études révèlent que les yeux des spectateurs n’ont pas seulement suivi son regard. Plusieurs fois, pendant des instants très brefs, les yeux des spectateurs ont aussi fi xé la main du magicien, qui se referme sur la balle qu’il n’a pas lancée… Les yeux des spectateurs ont vu la main du magicien se refermer sur la balle, ont vu qu’il ne lançait pas la balle. Mais l’attention des spectateurs était tellement focalisée sur l’anticipation du mouvement de la balle, sur leur partage de cette attention du magicien dont le regard semblait suivre le mouvement de la balle dans les airs, que les spectateurs n’ont pas eu conscience de ce que leurs yeux avaient perçu. 20 Non seulement notre conscience est toujours en retard par rapport à ce que nous vivons comme l’instant présent, mais elle est aussi, paradoxalement, souvent déjà projetée dans ce qui n’a pas encore eu lieu… Ce que nous appelons le présent, l’instant présent, est en partie un souvenir du passé, et, en partie, une anticipation de l’avenir. Entre déjà plus et encore à venir… Une oscillation, en nous, qui va et vient en permanence entre ces deux sources, qui puise à ces deux sources – le déjà plus et l’encore à venir – faisant émerger un étrange espace temporel où se perd et s’évanouit l’instant présent… Entre déjà plus et encore à venir… Entre mémoire et attente. Entre souvenirs et désirs. Et que prouve donc ton cœur ? demande Ingeborg Bachmann à son amant, Paul Celan. Et que prouve donc ton cœur ? Entre hier et demain il oscille Sans bruit, étranger Et sonne, en battant, Sa chute hors du temps. Entre hier et demain il oscille… Le présent, dit Pierre Reverdy, est fait de déformations du passé et d’ébauches imprécises de l’avenir. Sans en être, la plupart du temps, consciente, notre perception du présent est tissée de souvenirs et d’anticipations – de nostalgie et d’attente. Et nous voyons, nous entendons, nous ressentons des choses que nous ne sommes pas conscients d’avoir vues, entendues, Extrait de la publication 21 ressenties, mais qui s’impriment en nous, en-deçà de notre conscience, à la frontière de notre conscience. Dans ces étranges étendues de temps passés et de temps peut-être encore à venir que nous portons en nous, qui sont en nous, mais qui nous sont le plus souvent inaccessibles… et qui soudain, parfois, affl eurent à notre conscience. La rivière coule en nous, dit TS Eliot. La rivière coule en nous Je suis ici ou là, ou ailleurs Essayant de délier, de dérouler, de démêler Et de réassembler le passé et le futur. Il y a en nous un savoir sur le monde et sur nous-mêmes dont nous sommes, le plus souvent, inconscients. Un savoir mouvant, qui oscille continuellement, entre le déjà plus et l’encore à venir. Un savoir insaisissable – ce nous-même, derrière nousmême caché dont parlait Emily Dickinson – qui pourtant nous transforme. Et qui, lorsqu’il affl eure soudain à notre conscience, nous donne l’illusion que nous venons de l’inventer. Le moi est plus vaste que le narrateur qui dit Je, écrit Siri Hustvedt dans un livre bouleversant, La femme qui tremble. Le moi est plus vaste que le narrateur qui dit Je. Autour et en dessous de l’île de ce narrateur conscient de lui-même, s’étend un vaste océan d’inconscient – fait de ce que nous ne savons pas ou que nous avons oublié. Une vérité étonnante faite de brume et de brouillard et du fantôme non reconnaissable de la mémoire et du rêve – une Extrait de la publication vérité qui ne peut être tenue dans mes mains, car elle est toujours en train de s’envoler et de s’échapper, et je ne peux pas dire si c’est quelque chose ou rien. Je la poursuis avec des mots. Même si elle ne peut être capturée. Et parfois, de temps en temps, j’imagine que je m’en suis approchée.
Jean Claude Ameisen Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps. Les liens qui libèrent Extrait de la publication
Jean Claude Ameisen Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps. Les liens qui libèrent Extrait de la publication
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
[size=30]« Grandir, c’est cesser d’en vouloir à ses parents »
[size=12]Non, la famille n’est pas seulement un havre de paix, une valeur refuge en temps de crise. Elle est aussi un lieu de tensions et de grandes frustrations. Pour l’aimer, grandir et s’épanouir, il faut apprendre à la quitter, explique Nicole Prieur.
Propos recueillis par Hélène F[/size][/size]Nicole Prieur, philosophe de formation, est psychothérapeute et thérapeute familiale. Elle réalise des expertises auprès de la cour d’appel de Paris et dirige le comité scientifique des colloques du Centre d’études cliniques des communications familiales Elle travaille sur l’éthique au sein du couple, entre parents et enfants, et a publié de nombreux ouvrages sur la question. Le dernier paru :Petits Règlements de comptes en famille
Quel est le cheminement qui conduit à l’apaisement ?
Nicole Prieur : Il est rythmé par trois étapes. La première est celle de l’attitude infantile, qui consiste à vivre dans l’attente de recevoir. La deuxième est l’adolescence, la période qui nous pousse à « régler nos comptes » et à réclamer notre dû. Certains ne dépassent d’ailleurs jamais ce stade : ils demandent à leurs copains, à leur amoureux, de venir réparer ce que leurs parents ne leur ont jamais donné. Ils se trompent d’attentes
[size=12]Non, la famille n’est pas seulement un havre de paix, une valeur refuge en temps de crise. Elle est aussi un lieu de tensions et de grandes frustrations. Pour l’aimer, grandir et s’épanouir, il faut apprendre à la quitter, explique Nicole Prieur.
Propos recueillis par Hélène F[/size][/size]Nicole Prieur, philosophe de formation, est psychothérapeute et thérapeute familiale. Elle réalise des expertises auprès de la cour d’appel de Paris et dirige le comité scientifique des colloques du Centre d’études cliniques des communications familiales Elle travaille sur l’éthique au sein du couple, entre parents et enfants, et a publié de nombreux ouvrages sur la question. Le dernier paru :Petits Règlements de comptes en famille
(Albin Michel, 2009).
Psychologies : L’amour exacerbe plus qu’il n’apaise ce que vous appelez les « petits règlements de comptes ». Pour quelle raison ?
Nicole Prieur : Quand nous aimons quelqu’un, le moindre de ses gestes, de ses regards, la moindre de ses paroles prend une importance considérable. Nous les analysons sous tous les angles, ils résonnent en nous, et plus notre attachement est puissant, plus ils s’impriment fortement. Très tôt, dès 3-4 ans, les enfants mettent en place une calculette inconsciente. Ils se construisent certes avec ce qu’ils reçoivent, mais ils enregistrent aussi les manques, les frustrations et les loupés de leurs parents. Ils comptent même davantage ce dont ils estiment avoir été privés que ce qui leur a été donné. Donald W. Winnicott notait très justement que « la souffrance vient de ce qui n’est pas advenu ». Ce que, enfant, nous appelions de nos voeux et qui n’est pas arrivé prend une place énorme dans notre histoire.Quel est le cheminement qui conduit à l’apaisement ?
Nicole Prieur : Il est rythmé par trois étapes. La première est celle de l’attitude infantile, qui consiste à vivre dans l’attente de recevoir. La deuxième est l’adolescence, la période qui nous pousse à « régler nos comptes » et à réclamer notre dû. Certains ne dépassent d’ailleurs jamais ce stade : ils demandent à leurs copains, à leur amoureux, de venir réparer ce que leurs parents ne leur ont jamais donné. Ils se trompent d’attentes
car un amant ne pourra jamais les aimer comme un père, une amie comme une mère, etc. Ils prennent le risque de passer à côté de ce que les autres peuvent leur donner. Résultat : ils s’embourbent dans des erreurs et des échecs à répétition. La troisième et dernière étape consiste à grandir en acceptant que ce qui n’est pas venu ne viendra pas, en cessant d’en vouloir à ses parents tout en se disant : « OK. Je ne recevrai jamais ce que je n’ai pas reçu. Quoi que je fasse. Ce regard, ce sentiment d’importance que j’attendais ne surviendra jamais. » C’est très difficile, et nous traversons souvent un moment dépressif dans ces instants-là. Mais si nous réussissons à faire ce deuil, c’est extrêmement libérateur.
[size=30]« Grandir, c’est cesser d’en vouloir à ses parents »[/size]Est-ce important que notre colère sorte ?Nicole Prieur : La colère est un passage obligé. L’idéal serait de pouvoir d’abord régler ses comptes avec soi avant deparler à ses parents, mais nous éprouvons souvent le besoin de la confrontation, du conflit. C’est un moyen de tester notre emprise tout en affirmant notre existence. En revanche, penser que, grâce au règlement de comptes, nous allons ensuite pouvoir nous entendre avec nos parents est une illusion. Nous nous entendrons avec eux quand nous aurons accepté leurs manques, les ratés de leur existence à eux. Ils ne sont pas les parents parfaits que nous avions imaginés. Il nous faut aussi accepter l’idée que ce à quoi nous aspirons – le bonheur, la plénitude, le bien-être, etc. –, notre famille ne pourra jamais nous l’apporter totalement, car notre identité ne se constitue pas uniquement par rapport à nos parents. Nous nous construisons aussi au contact d’univers sociaux, culturels, sentimentaux, sportifs, associatifs, qui viennent d’ailleurs réparer les carences familiales.Nous devons arriver à nous dire : « Je peux aussi aller chercher ce qui me manque, moi-même. » C’est le processus de la maturité psychique.
Pour grandir, il suffirait donc d’accepter les manques parentaux ?Nicole Prieur : C’est une condition nécessaire, mais pas suffi sante. Il va nous falloir aussi trahir, parce que la calculette inconsciente mise en route pendant l’enfance n’a pas enregistré que les carences. Elle a aussi mémorisé les missions impossibles transmises par l’inconscient familial : « Je dois être une bonne fi lle en devenant médecin, comme ma mère », « Je dois être un bon fi ls en échouant à tous mes examens, comme mon père »… Nous grandissons avec les névroses de nos géniteurs et, même si nous protestons à l’adolescence, nous ne sommes pas suffi samment grands pour nous en libérer complètement. Quand nous devenons adultes, généralement vers 25-30 ans, nous pressentons que nous allons passer à côté de ce que désirent nos parents, que nous n’allons pas satisfaire leurs espérances inconscientes, que nous allons leur désobéir. Il est diffi cile d’accepter cette idée, de s’autoriser à passer outre. C’est l’étape ultime du parcours, qui permet de s’autoriser à être soi-même.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Attitude et comportement dans le rapport cause-effet : quand l’attitude détermine l’acte et quand l’acte détermine l’attitude
David Vaidis
p. 103-111
Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Illustrations | Citation | Auteur
Introduction
1. Attitude et Comportement
2. Manipulation persuasive : de l’attitude vers le comportement
3. Manipulation comportementale : du comportement vers le changement d’attitude
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David Vaidis
p. 103-111
Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Illustrations | Citation | Auteur
Plan
Introduction
1. Attitude et Comportement
2. Manipulation persuasive : de l’attitude vers le comportement
3. Manipulation comportementale : du comportement vers le changement d’attitude
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Texte intégral
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Introduction
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Cet article propose de traiter de la relation cause-effet entre les attitudes et les comportements à travers deux champs théoriques classiques de la psychologie sociale expérimentale : la persuasion et la dissonance cognitive. La relation entre attitude et comportement occupe une place centrale dans la psychologie sociale. Cette discipline, majoritairement expérimentale aujourd’hui, étudie les comportements, les états mentaux et processus mentaux chez l’Homme en société. Conformément à la méthodologie expérimentale, seules quelques variables manipulées font l’objet d’une modification. Quand toutes choses égales par ailleurs, ces seules variables sont responsables d’une modification de l’état initial, il est possible de parler d’une relation de cause à effet. L’introduction volontaire de ces variables est appelée manipulation expérimentale. En psychologie sociale, l’établissement d’un lien entre les attitudes et les comportements permet différentes applications pratiques. Si l’expérimentateur manipule l’attitude d’un individu, il peut modifier ses comportements : on parle alors de manipulation persuasive. Les manipulations comportementales, telles qu’elles sont utilisées par la théorie de la dissonance cognitive, proposent quant à elle un cheminement contraire : en modifiant un comportement, l’expérimentateur génère un changement d’attitude. Ces deux processus sont illustrés.1. Attitude et Comportement
- 1 Eagly et Chaiken (1993, p.1) dans leur ouvrage de référence sur les attitudes définissent l’attitu (...)
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Le concept d’attitude occupe une place centrale en psychologie sociale depuis les années trente et maintient encore aujourd’hui cette position. Dans cette discipline, le construit d’attitude n’est pas similaire à son sens commun, il est ici une évaluation plus ou moins favorable d’un objet donné1. Ces attitudes peuvent concerner aussi bien des objets très vastes (e.g. l’Église, la pollution, le soleil…) que des objets très précis (e.g. la forme d’une bouteille d’eau minérale, l’utilisation de l’huile de cacao dans la confection du chocolat, l’attrait envers une tâche fastidieuse…). Les attitudes n’étant pas des objets facilement accessibles, elles sont le plus généralement appréhendées de manière déclarative à l’aide d’une échelle de mesure : l’individu donne par écrit son appréciation sur l’objet en se positionnant sur une échelle d’intervalles en plusieurs points allant de « je n’aime pas du tout » à « j’aime tout à fait ».Figure 1 : Exemple d’une échelle de mesure d’attitude en psychologie sociale
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- 2 Davidson et Jaccard (1979) ont pour exemple mesuré l’attitude de femmes à l’égard de la pilule con (...)
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Le premier enjeu des études sur l’attitude a été de prédire un comportement effectif à partir d’une simple déclaration. Les études princeps cherchant à attester cette relation entre attitude et comportement se sont heurtées à un obstacle : il était difficile de mettre en adéquation un comportement à son attitude idoine. La recherche faisant référence en la matière a été réalisée par Lapiere en 1934. L’objectif de cette étude consistait à s’assurer que les personnes agissaient en accord avec leurs attitudes déclarées. Lapiere a voyagé accompagné d’un couple de Chinois à travers les États-Unis d’Amérique au début des années 1930 et s’est arrêté dans 66 hôtels et 184 restaurants. Un seul établissement a refusé d’accueillir ce couple d’asiatiques. Lorsque six mois plus tard, les établissements visités ont été contactés pour demander s’ils accepteraient d’ouvrir leur porte à des clients asiatiques, les réponses furent négatives dans 92% des cas. Bien que critiquable à bien des égards sur le plan méthodologique, cette étude est l’une des premières à souligner les difficultés à prédire le comportement à partir de l’attitude puisque le comportement effectif des établissements s’avérait différent de leur déclaration. De même, Corey a confirmé ces résultats dans une étude de 1937 en constatant qu’il n’y avait pas de corrélation entre les déclarations des étudiants concernant le comportement de triche et le comportement effectif de triche. Les conclusions de ces études ont amené certains chercheurs à désespérer du concept d’attitude voire à proposer son abandon (Wicker, 1969). Il faudra attendre 1977 pour que Ajzen et Fishbein démontrent que seule une attitude précise permet de prédire de manière effective un comportement précis. En effet, Ajzen et Fishbein (1977) estiment que la mesure de l’attitude doit correspondre aux mêmes éléments constituant le comportement évalué : l’action, la cible, le contexte et la temporalité. Ils démontrent ainsi un lien fort entre attitude et comportement2. Actuellement, le concept d’attitude est prééminent en psychologie en raison de la fonction qu’il occupe dans ses capacités présumées à diriger les comportements (Petty et Cacioppo, 1996, p.7). Ces applications du lien entre attitude et comportement trouvent écho dans les domaines de la santé, la prévention routière, l’écologisme mais également dans le marketing, l’exercice du pouvoir ou la propagande.2. Manipulation persuasive : de l’attitude vers le comportement
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Une des applications les plus évidentes du lien unissant attitude et comportement repose sur la manipulation de l’attitude pour voir apparaître un comportement désiré. En modifiant volontairement l’attitude d’un individu par le biais d’une manipulation, le comportement associé à cette attitude est ainsi plus susceptible d’être réalisé.Figure 2 : Changer l’attitude pour changer le comportement
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Prenons un exemple dans le cadre de la sécurité routière : si les individus prennent plaisir à conduire à grande vitesse (Temps 1, Attitude A), un certain nombre de comportements à risque va être observé sur la route (Comportement C). Au moyen d’une campagne de prévention routière (manipulation persuasive, Temps 2), l’attitude du conducteur va être modifiée au profit d’une conduite plus souple (Attitude A’) et on observera une réduction du comportement dangereux (Comportement C’). Le changement d’attitude aura provoqué un changement de comportement.6
Différentes techniques peuvent être employées pour provoquer le changement d’attitude. L’une des approches les plus triviales repose sur l’utilisation d’un message à caractère persuasif. L’individu cible est exposé à un message vantant les biens fondés de telle opinion ou de l’adoption de tel comportement. L’utilisation adéquate de certains paramètres mis en évidence par les études sur le domaine (voir notamment Petty et Cacioppo, 1996) permet d’augmenter grandement les probabilités d’influence du message. La source du message, son contenu, les caractéristiques de la cible ou du médium jouent un rôle essentiel dans l’efficacité de la manipulation persuasive. Les modèles de la persuasion ont ainsi pu mettre en évidence que l’expertise perçue de la source, l’attrait physique du communicateur, ou la répétition peuvent faciliter l’acceptation du message. D’autres facteurs moins connus tel que le cadrage (i.e. l’orientation du message vers des conséquences positives ou négatives) peuvent également jouer un rôle dans l’efficacité de la persuasion. Ainsi un message de prévention dentaire sera par exemple plus efficace s’il est émis par un individu en blouse blanche se présentant comme un professeur (effet de source) exposant plusieurs arguments intelligibles par la cible. Par ailleurs, le message sera plus accepté s’il met en avant les avantages à aller régulièrement chez un dentiste (e.g. hygiène buccale, haleine fraîche, moindre frais de santé ; il s’agit alors d’un cadrage positif) plutôt que s’il insiste sur les risques de déchaussement dentaire associés au dépôt de tartre par exemple (il s’agirait alors d’un cadrage négatif). De la sorte, les individus exposés à ce type de message modifieront davantage leur attitude envers le dépistage buccodentaire que les personnes non exposées, et elles seront de ce fait plus enclines à réaliser ce comportement.7
Une autre technique utilisée notamment dans le domaine publicitaire repose sur le conditionnement associatif. Le principe consiste à associer de manière répétée un stimulus neutre à un stimulus évalué positivement ou négativement. Le stimulus neutre va progressivement être « coloré » par l’autre stimulus. Les compagnies publicitaires ont recours à ces techniques depuis plusieurs décennies, et il est aujourd’hui difficile de ne pas remarquer les images de femmes séduisantes, célèbres ou dévêtues associées aux produits ciblant les hommes comme c’est souvent le cas dans la publicité automobile. En associant l’image d’une femme attractive à l’automobile, l’attitude positive des consommateurs va se déplacer vers la compagnie automobile et favoriser ainsi le comportement d’achat de la marque. Si l’on revient à la figure 2, l’attitude envers la marque automobile (Attitude A) sous-tend le comportement d’achat de la marque (Comportement C). Une modification de cette attitude provoquera une modification du comportement associé. Si une image attractive (Temps 2, manipulation persuasive) est associée de manière répétée à l’automobile, elle vient à terme modifier cette attitude (Attitude A’) et provoquera in fine une modification du comportement (Attitude C’).8
Les preuves de l’efficacité du principe de conditionnement associatif se trouvent tout autant dans la littérature scientifique que dans les grands livres de comptes des multinationales. Il suffit notamment de se représenter les millions de dollars investis dans les placements publicitaires associés au cinéma ou aux événements sportifs pour que le coût de la prestation donne une idée des effets attendus.3. Manipulation comportementale : du comportement vers le changement d’attitude
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Alors que le passage de l'attitude vers le comportement abordé dans les paragraphes précédent est relativement commun, le fait que le comportement puisse modifier l'attitude est quant à lui plus surprenant. En effet, l'idée que la réalisation d'un comportement puisse amener l’individu à modifier son attitude est moins acceptable avec la représentation d’un être rationnel qui agit selon ses opinions et adapte donc son comportement à ses attitudes. L’ordre est ici inversé : l’attitude qui était cause devient effet et le comportement qui était l’effet vient prendre la place de la cause. Dans la mesure où c’est ici le comportement qui provoque l’attitude, nous pouvons dès lors parler d’un être rationalisant qui adapte ses attitudes à ses actes.10
En effet, il a été démontré que l’individu ajuste dans bien des cas ses attitudes aux comportements qu’il réalise. De la sorte, quand l’individu est amené à se comporter d’une certaine manière, il va adapter ses opinions à son comportement. La psychologie sociale utilise le terme de manipulation comportementale pour désigner une procédure ayant pour objectif d’amener l’individu à se comporter d’une certaine manière pour provoquer un changement d’attitude dans le sens du comportement émis. Si un individu est amené à réaliser un comportement coûteux et dérangeant, telle une forme de bizutage pour intégrer un groupe, il va justifier a posteriori son comportement en considérant que le groupe intégré est d'autant plus important que l'acte est « coûteux » (Aronson et Mills, 1959).11
Les manipulations comportementales conduisent l’individu à modifier fortement et durablement ses attitudes : on parle alors d’une rationalisation du comportement (Beauvois et Joule, 1981, 1996). La théorie sous-jacente à cette approche est la théorie de la dissonance cognitive développée par Festinger au milieu des années 1950. Cette théorie repose sur le principe de consistance selon lequel l’humain serait motivé à conserver une cohérence entre ses attitudes et ses comportements. La théorie de la dissonance cognitive (1957) permet de faire l’hypothèse suivante : si un individu est amené à agir librement de manière antinomique à son attitude initiale, il modifiera cette attitude conformément au comportement émis.Figure 3 : changer le comportement pour changer l’attitude
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Alors que l’individu maintient naturellement une cohérence entre ses cognitions (Temps 1), la présence d’une incohérence flagrante entre une attitude et un comportement génère un état de tension désagréable (Temps 2) lequel motive l’individu à recouvrer un état d’équilibre. C’est ce que Festinger nomme l’état dedissonance cognitive. Une possibilité pour réduire cette tension est de rendre cohérent ses attitudes avec son comportement. De la sorte, il n’y a plus de dissonance (Temps 3).13
La majorité des auteurs s’accorde sur l’importance de l’engagement et du sentiment de liberté (Beauvois et Joule, 1996) pour que la réalisation d’un comportement dit « contre attitudinal » (i.e. allant à l’encontre de l’attitude initiale) soit génératrice de dissonance. Il faut en effet que l’individu se sente suffisamment libre d’accepter la réalisation de l’acte : un comportement émis sous une pression extérieure trop importante (e.g. récompense, obligation, menace) ne peut générer de la dissonance dans la mesure où l’individu est capable d’expliquer son comportement par une autre raison que sa propre décision. A contrario, si le comportement est émis avec un minimum de contraintes extérieures, l’individu va être motivé à rechercher les explications de ses actes de manière interne (« j’ai décidé personnellement de réaliser ce comportement ») et justifie a posteriori son action en rationalisant son comportement (« si j’ai réalisé X, c’est que finalement j’aime X »). Pour provoquer ce sentiment de liberté nécessaire à la rationalisation d’un comportement problématique, le chercheur va induire une déclaration de liberté dans la procédure expérimentale. Après avoir présenté au participant le comportement à réaliser (acte contre attitudinal) l’expérimentateur lui rappelle qu’il est cependant libre d’accepter ou de refuser de participer à l’étude. Déjà engagé dans le protocole, le participant est soumis à l’autorité du chercheur et accepte dans la quasi-totalité des cas de réaliser la tâche proposée. Au final, malgré son attitude initiale défavorable envers la tâche, la liberté induite par le chercheur est suffisante pour amener le participant à justifier son comportement en modifiant son attitude. Deux paradigmes constituent la majeure partie des études sur la dissonance cognitive : le paradigme de la tâche fastidieuse et le paradigme de l’essai contre attitudinal14
Dans le paradigme de la tâche fastidieuse, les participants sont invités à réaliser une tâche choisie pour son caractère fastidieux et contre motivationnel (Festinger et Carlsmith, 1959). La tâche peut consister par exemple à recopier une page d’un annuaire téléphonique pendant un quart d’heure en respectant la typographie, ou comptabiliser le nombre de « И » présent dans un long texte russe de trois pages en faisant attention à les distinguer des « Й ». Ces consignes sont suivies d’une déclaration de liberté : « je comprendrais que vous n’ayez pas trop envie de réaliser ce type de tâche et vous êtes tout à fait libre de décider…» ou non (condition contrôle). Peu de temps après, les participants doivent répondre à une question portant sur l’attrait de la tâche en se positionnant sur une échelle d’attitude. Les résultats montrent une augmentation de l’attrait uniquement quand il y a eu déclaration de liberté : la possibilité de refuser le comportement proposé (figure 3, Comportement C’) conduit les individus à juger plus positivement la tâche (Attitude A’). Dans ces circonstances, la réalisation du comportement est responsable du changement d’attitude. Pour exemple, Joule (1986) a notamment pu montrer que lorsque deux fumeurs réguliers sont invités à se priver de tabac durant quelques heures (tâche fastidieuse), celui qui a eu la liberté de refuser trouve cette privation moins difficile et ressent moins le manque. Il sera également plus enclin à se priver de tabac durant une période plus longue par la suite. Le comportement de privation de tabac dans un contexte de liberté est ainsi responsable du changement d’attitude.15
Dans le paradigme de l’essai contre attitudinal, les participants sont invités à donner des arguments allant à l’encontre de leur attitude (Janis et King, 1954). Par exemple, demander à des étudiants de donner par écrit le plus grand nombre d’arguments favorables à une programmation matinale des cours à partir de 6h30 du matin, ou leur demander d’argumenter pour un renforcement de la sélection à l’université, sont des cas d’études classiques dans la littérature. La même procédure que pour la tâche fastidieuse est utilisée : après la description de la tâche, les participants sont déclarés libres (ou non pour la condition contrôle) de réaliser le comportement. Lorsqu’on mesure par la suite l’attitude des étudiants, on constate encore une fois que les étudiants déclarés libres modifient leur attitude pour l’accorder avec le comportement réalisé. Le comportement provoqué par l’expérimentateur (Fig. 3, Comportement A’) est responsable du changement d’attitude (Attitude A devient Attitude A’).16
La théorie de la dissonance cognitive, outre ses applications en laboratoire, permet notamment d’expliquer comment les individus internalisent les obligations générées par l’autorité sociale (Beauvois, 2005). L’exercice libéral de l’autorité, pour lequel un semblant de liberté est proposé, amène l’individu à rationaliser son comportement en le justifiant a posteriori et à internaliser la norme du pouvoir social. De l’employeur qui exerce un management « souple » en suggérant à son employé de rester un peu plus longtemps au travail pour finir un dossier urgent et qui s’empresse de compléter sa requête par « maintenant, je comprendrais si vous ne pouviez pas rester…», aux parents qui en « bons diplomates » n’hésitent pas à ajouter après avoir ordonné une corvée : « maintenant, tu fais comme tu veux, même si je préférerais que tu le fasses, je te laisse le choix… », les agents de pouvoir disposent avec la dissonance cognitive d’une stratégie non négligeable d’internalisation des valeurs. L’offre d’une alternative à un ordre revêt la forme d’une déclaration de liberté qui, volontairement ou non, débouchera sur une rationalisation du comportement émis (i.e. un changement d’attitude). Ainsi la réalisation du comportement provoque un changement d’attitude profond et durable.17
Pour conclure cette présentation, l’attitude et le comportement sont conceptuellement liés et une corrélation importante existe lorsque les mêmes caractéristiques se retrouvent à la fois dans l’attitude et le comportement qui lui est associé. Une grande part de la littérature s’est appuyée sur le changement d’attitude pour observer un changement de comportement. En ce sens, la manipulation persuasive utilise le changement d’attitude pour provoquer un changement de comportement. La théorie de la dissonance cognitive en tant que manipulation comportementale s’appuie quant à elle sur le comportement pour provoquer un changement d’attitude.Bibliographie
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Le papillon
Auteur : [Traditionnel], Compositeur : [Traditionnel], Interprète : [Inconnu].
Année de création :
Style : Bourrée 3 temps, Origine : France > Auvergne.
Chanson :
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Chanson :
Lo papayo y sus candelas ) Los amouro y sus berta ) Bis Lo papayo broutran suz aïlas ) Y l’amouro su libertad ) Bis | Le papillon suit la chandelle, ) Et l'amoureux suit la beauté ) Bis Le papillon brûle ses ailes ) Et l'amoureux sa liberté. ) Bis |
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Couple : attention au maternage...
Publié le 28 juillet 2011 à 15h28
Vous le soignez, le soutenez, choisissez ses vêtements et veillez à sa ligne ? Et si vous en faisiez trop ? Explications de Jean-Paul Mialet, psychiatre *.
* Auteur de « Sex AEquo » (éd. Albin Michel).
« PRENDRE SOIN » DE CELUI QU’ON AIME ?
Quand on dit que l’un materne l’autre dans un couple, qu’est-ce que ça signifie ?Materner, c’est être comme une mère avec son enfant : être à l’écoute de ses besoins, deviner ses désirs, chercher son confort, être attentif à ses manques… A l’extrême, c’est essayer de le préserver des difficultés de l’existence, le plus souvent en agissant à sa place. Il n’est pas rare d’observer une relation de maternage entre deux adultes dans un couple. Le plus souvent, c’est la femme qui materne l’homme, mais l’inverse n’est pas exceptionnel.
N’est-ce pas naturel de « prendre soin » de celui ou de celle qu’on aime ?Si, bien sûr, à condition que, la plupart du temps, on soit deux adultes l’un en face de l’autre, c’est-à-dire que chacun puisse se débrouiller seul. Car, si l’attitude maternante paraît légitime, elle n’est pas sans effet pervers. A trop vouloir préserver, aider, assister, on entretient l’autre dans ses difficultés. L’excès de maternage étouffe. Il maintient dans une dépendance qui ne laisse pas la possibilité de s’autonomiser.
Et, finalement, tout le monde est insatisfait ?Oui, celui qui materne râle en disant : « C’est un enfant, je suis toujours derrière lui, sinon il fait tout mal… »; celui qui est materné pense : « Il me prend pour un incapable »... Le maternant a toujours l’impression de devoir surveiller, le materné d’être surveillé. Par ailleurs, le maternage n’est pas propice à l’érotisme et à la sexualité : difficile de désirer celui qui est pour nous à une place de mère ou d’enfant ! Cela peut déboucher sur une crise à plus ou moins long terme : infidélité, rupture…
D’OÙ VIENT LE BESOIN DE MATERNER ?
D’où vient le besoin de materner ?Celui qui, dans l’enfance, n’a pas eu son compte d’affection risque à l’âge adulte d’être excessivement maternant. Il ne peut concevoir les relations que sous perfusion affective. Infantiliser l’autre lui permet d’entretenir une dépendance rassurante. Et cette relation lui donne le « beau rôle »: il est celui qui sait, celui qui est responsable… Une attitude trop enveloppante a souvent pour origine une volonté de prendre le contrôle, c’est une forme d’emprise.
Comment en sortir quand on fonctionne ainsi depuis des années ?En commençant par lâcher du lest ! C’est le seul moyen de permettre à l’autre de s’en sortir par lui-même. La solution à long terme est que chacun « grandisse » de son côté, éventuellement en travaillant avec un thérapeute son besoin inconscient de vivre des relations infantilisantes. Tant que ce besoin persiste, on peut rejouer indéfiniment le même scénario. Changer de partenaire n’est pas une issue car on voit souvent des « maternés » dans un couple devenir « maternants » dans un autre !
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Je suis surdoué... malheureusement... ?
Je voudrais revenir sur un sujet qui est relativement peu abordé, mais qui pourtant fait couler pas mal d’encre, et sans doute aussi, pas mal de sang et de larmes : l’intelligence. C’est un sujet qui mélange onirisme et fantasmes, dont l’image qui est portée aux nues est totalement erronée, celle du génie boutonneux dont les facultés d’adaptation sont telles, qu’il en devient imbus de sa personne et que nécessairement il fait sienne les valeurs que prônent la société humaine, l’argent, le pouvoir et le sexe, et, pour dire les choses clairement, prenez l’antiportrait de cela, et vous aurez une image plus fidèle de ce qu’est un surdoué, bien loin des images d’Epinal.
Alors oui je me dois d’être sincère avec vous, si j’aborde ce sujet, c’est qu’il me tient particulièrement à cœur, je dis bien à cœur et non à l’esprit, j'insiste. J’ai été diagnostiqué personnellement surdoué sur le tard, et même plus particulièrement profondément surdoué. Dans une nation qui se veut égalitaire, cela met mal à l’aise de l’aborder ainsi. Le diagnostic tombe quand vous passez un test de QI, vous êtes classé comme surdoué lorsque votre QI dépasse de 2 écarts type la moyenne de la population fixée arbitrairement à 100, et profondément surdoué quand celui-ci la dépasse d’au moins 3 écarts type, en gros cela représente respectivement une personne sur cinquante, et une personne sur mille, voilà en tout cas la définition classique. Mais si j’aborde ce sujet, ce n’est nullement pour me prévaloir d’un fait qui n’est pas véritablement de mon fait, car contrairement à ce que prônait Saint-Just l’état de Nature n’est pas égalitaire par nature, mais parce que de cet état, qui est le mien, résulte une souffrance permanente, d’une solitude existentielle voire solipsiste, et que contre cet état de nature, je me retrouve, à l’instar de bon nombre, totalement démuni dans la société humaine que je côtoie.
Pour préciser les choses, cet état de nature s’accompagne souvent, mais pas toujours, d’une extrême sensibilité dont la nature influence profondément le psychisme d’une personne, au point de la structurellement différentier des autres qui ne le sont. Cette structure se traduit par une lucidité permanente, un idéalisme constant et abouti à un sentiment profond d’ennui et de frustration. Voire en avance de phase les choses ne les évitent nullement, cela vous donne juste une amertume quant à l’intérêt de cette vie et de l'action, voyant les gens gesticuler autour de vous pour éviter ce que vous pressentez comme inévitable et dont l’occurrence, souvent exacte, provoque en vous une sorte de frustration immense, un sentiment d’inutilité, et un retrait de tout groupe au-delà même de la communication sensorielle dont le niveau moyen ne vous permet jamais d’être en dialogue et dont le bavardage vous est impossible... Pour ceux qui ne le sont pas, le surdoué apparait comme une bête étrange, dont à l’évidence les talents devraient lui permettre de se mouvoir et de s’adapter, voire même de régner, mais dont l’inanité leur paraient incompréhensible. Ils aimeraient profiter de ses dons, mais en même temps ne parviennent jamais à le comprendre et à le manager au point de le détruire plus encore, qui plus est son acuité le rend même parfois dangereux tant il n’hésitera pas à remettre en cause la hiérarchie et tant pour lui les valeurs sur lesquelles la société est basée lui sont totalement étrangères. Le voir ainsi marginaliser remet en cause trop d’aspects sur laquelle la paix de la société est basée, la méritocratie, le pouvoir, l’égalité dont la plupart des gens réussissent à se mentir à eux-mêmes quant à leur réalisation… Et puis après tout, s’il est intelligent, il n’a qu’à se sauver lui-même…
Alors imaginez-vous un instant dans l’esprit d’un surdoué, imaginez-vous toutes ces discussions que vous tenez et où nécessairement vous prenez des postures et où vous n’êtes plus sincères, imaginez un instant que vous perceviez avec acuité toutes les hypocrisies sur laquelle notre société est basée, imaginez que dès l’enfance vous soyez conscient que nous allons tous mourir, imaginez un instant que même enfant vous vous rendiez compte de l’extrême vulnérabilité de vos parents et de la matière périssable dont ils étaient fait et que tantôt vous seriez orphelins c'est à dire encore plus seul, imaginez dans un entretien d’embauche que vous ne soyez pas dupe des valeurs qui sont présentées, imaginez que votre vélocité et votre acuité vous fasses devenir l’ennemi à abattre et que l'estime que vous avez de vous même est si faible que vous ne cherchiez même pas à lutter... Imaginez que dans cette perspective votre sensibilité vous pousse à éprouver un spleen de plusieurs jours de voir ne serait-ce qu’une terrasse de café où les couples ne s’aiment pas, comme la plupart des couples d'ailleurs... Et face à cette hypocrisie permanente de la société humaine, vous n’avez que deux choix, parler et possiblement ne pas être compris ou déranger ou être condamné, ou se taire et se frustrer soi jusqu’à la lie… Cette perspective, c’est la mienne, depuis à présent plus de 30 ans, et faire face à cet afflux émotionnel, je ne sais pas. Je cherche continuellement, mais infatigablement je me lasse de toute chose ayant l’illusion sans doute d’appréhender les choses trop rapidement.
Alors bien sûr, je devrais aller voir des soutiens psychologiques, sauf que j’en ai déjà essayé une ribambelle de psychiatres depuis l’âge de 11 ans, et qu’aucun n’a jamais émis cette hypothèse de la douance, et que si certains ont pu émettre des réflexions qui le laissaient penser, cette structure psychique si particulière qui est hermétique à ceux qui ne le sont pas et oppressante pour ceux qui en disposent, ne fut jamais prise en compte. Plus grave encore, parmi tous ses médecins, il ne s’en est trouvé aucun pour reconnaitre ses erreurs de jugement, car analyser une personne surdouée en ne tenant pas compte de la structure même de son psychisme, c’est faire des diagnostics erronés, dont l’erreur porte gravement à conséquence sur la patient, déjà pour la plupart du temps angoissé par la folie qu'il sent proche. J’ai été hospitalisé en psychiatrie plusieurs fois pendant près de 3 ans, avalant jusqu’à 24 pilules du bonheur par jour, m’obligeant à dormir à poing fermé au point de mettre en suspens mes études, pour un résultat désastreux et dont le corps médical n’a jamais émis le moindre doute quant à son diagnostic et dont j’ai l’amère impression de me heurter à un dogme qui veux que ceux qui sont censés avoir plus, n’ont besoin de rien, ou même que la douance n'est que le fait de l'enfant, ou pire qu'elle n'existe pas... Le résultat pour la plupart des surdoués est un profond mépris de la société, car si des psychiatres spécialisés dans les surdoués existent, la plupart d’ailleurs l’étant eux-mêmes, c’est toujours contre le système médical français qui amène à un tel naufrage…
Aujourd’hui j’ai 32 ans, quelques études derrières moi et un avenir très incertain. Je vis du RSA, après plus de deux ans de chômage sans visibilité quant à reprendre une activité. Postuler a une offre d’emploi ? Je ne l’imagine même pas malgré la précarité de ma situation tant tout est question de communication dans la rédaction et tant je n’ai d’autres attaches qu’aux Hommes et qu’à force de les croiser en entretien, je me pose toujours la question, pourquoi devrais-je m’infliger autant d’hypocrisie ? Les relations sentimentales ? Je préfère ne même pas y penser tant elles sont également un désastre, je ne trouve même plus aucun plaisir à fréquenter une geinte masculine toujours juchée sur son perchoir de certitudes et de superficialités... Qui plus est mes ressorts sont différents, le secteur d’activité ou le domaine de compétence je m’en fiche, la carrière je m’en tamponne royalement, avoir son appartement dans le 7eParis m’indiffère totalement, gagner de l’argent aussi, avoir un beau mec et un chihuahua aussi… Bref si pas mal de personnes pourraient en dire autant, la plupart disposent d’une résilience qui leur permet de ne pas se laisser aller, moi personnellement je n’en dispose d’aucune et je ne sais pas avoir l'hypocrisie que les autres ont… Alors depuis 32 ans je continue à faire ce que j’ai toujours fait, trouver un sens à ma vie, en ayant toujours l’impression de n’en voir aucun et de n'avoir aucune place… Je ne suis nullement dépressif, je me porte bien, mais je ressens en moi une profonde fatigue de la vie, et pour dire les choses franchement si je peux me dépasser pour quelqu’un pour me rendre utile, je suis totalement incapable de me dépasser pour moi… A vous qui me lisez, je ne vous demande rien, aucune commisération, mais juste d’essayer de voir derrière les images d’Epinal parfois, y compris et surtout concernant l’intelligence, qui n’est jamais qu’une arme de destruction massive dont vous auriez tords de croire qu’elle est un signe de non-idiotie tant parfois elle l’est…
Je voudrais revenir sur un sujet qui est relativement peu abordé, mais qui pourtant fait couler pas mal d’encre, et sans doute aussi, pas mal de sang et de larmes : l’intelligence. C’est un sujet qui mélange onirisme et fantasmes, dont l’image qui est portée aux nues est totalement erronée, celle du génie boutonneux dont les facultés d’adaptation sont telles, qu’il en devient imbus de sa personne et que nécessairement il fait sienne les valeurs que prônent la société humaine, l’argent, le pouvoir et le sexe, et, pour dire les choses clairement, prenez l’antiportrait de cela, et vous aurez une image plus fidèle de ce qu’est un surdoué, bien loin des images d’Epinal.
Alors oui je me dois d’être sincère avec vous, si j’aborde ce sujet, c’est qu’il me tient particulièrement à cœur, je dis bien à cœur et non à l’esprit, j'insiste. J’ai été diagnostiqué personnellement surdoué sur le tard, et même plus particulièrement profondément surdoué. Dans une nation qui se veut égalitaire, cela met mal à l’aise de l’aborder ainsi. Le diagnostic tombe quand vous passez un test de QI, vous êtes classé comme surdoué lorsque votre QI dépasse de 2 écarts type la moyenne de la population fixée arbitrairement à 100, et profondément surdoué quand celui-ci la dépasse d’au moins 3 écarts type, en gros cela représente respectivement une personne sur cinquante, et une personne sur mille, voilà en tout cas la définition classique. Mais si j’aborde ce sujet, ce n’est nullement pour me prévaloir d’un fait qui n’est pas véritablement de mon fait, car contrairement à ce que prônait Saint-Just l’état de Nature n’est pas égalitaire par nature, mais parce que de cet état, qui est le mien, résulte une souffrance permanente, d’une solitude existentielle voire solipsiste, et que contre cet état de nature, je me retrouve, à l’instar de bon nombre, totalement démuni dans la société humaine que je côtoie.
Pour préciser les choses, cet état de nature s’accompagne souvent, mais pas toujours, d’une extrême sensibilité dont la nature influence profondément le psychisme d’une personne, au point de la structurellement différentier des autres qui ne le sont. Cette structure se traduit par une lucidité permanente, un idéalisme constant et abouti à un sentiment profond d’ennui et de frustration. Voire en avance de phase les choses ne les évitent nullement, cela vous donne juste une amertume quant à l’intérêt de cette vie et de l'action, voyant les gens gesticuler autour de vous pour éviter ce que vous pressentez comme inévitable et dont l’occurrence, souvent exacte, provoque en vous une sorte de frustration immense, un sentiment d’inutilité, et un retrait de tout groupe au-delà même de la communication sensorielle dont le niveau moyen ne vous permet jamais d’être en dialogue et dont le bavardage vous est impossible... Pour ceux qui ne le sont pas, le surdoué apparait comme une bête étrange, dont à l’évidence les talents devraient lui permettre de se mouvoir et de s’adapter, voire même de régner, mais dont l’inanité leur paraient incompréhensible. Ils aimeraient profiter de ses dons, mais en même temps ne parviennent jamais à le comprendre et à le manager au point de le détruire plus encore, qui plus est son acuité le rend même parfois dangereux tant il n’hésitera pas à remettre en cause la hiérarchie et tant pour lui les valeurs sur lesquelles la société est basée lui sont totalement étrangères. Le voir ainsi marginaliser remet en cause trop d’aspects sur laquelle la paix de la société est basée, la méritocratie, le pouvoir, l’égalité dont la plupart des gens réussissent à se mentir à eux-mêmes quant à leur réalisation… Et puis après tout, s’il est intelligent, il n’a qu’à se sauver lui-même…
Alors imaginez-vous un instant dans l’esprit d’un surdoué, imaginez-vous toutes ces discussions que vous tenez et où nécessairement vous prenez des postures et où vous n’êtes plus sincères, imaginez un instant que vous perceviez avec acuité toutes les hypocrisies sur laquelle notre société est basée, imaginez que dès l’enfance vous soyez conscient que nous allons tous mourir, imaginez un instant que même enfant vous vous rendiez compte de l’extrême vulnérabilité de vos parents et de la matière périssable dont ils étaient fait et que tantôt vous seriez orphelins c'est à dire encore plus seul, imaginez dans un entretien d’embauche que vous ne soyez pas dupe des valeurs qui sont présentées, imaginez que votre vélocité et votre acuité vous fasses devenir l’ennemi à abattre et que l'estime que vous avez de vous même est si faible que vous ne cherchiez même pas à lutter... Imaginez que dans cette perspective votre sensibilité vous pousse à éprouver un spleen de plusieurs jours de voir ne serait-ce qu’une terrasse de café où les couples ne s’aiment pas, comme la plupart des couples d'ailleurs... Et face à cette hypocrisie permanente de la société humaine, vous n’avez que deux choix, parler et possiblement ne pas être compris ou déranger ou être condamné, ou se taire et se frustrer soi jusqu’à la lie… Cette perspective, c’est la mienne, depuis à présent plus de 30 ans, et faire face à cet afflux émotionnel, je ne sais pas. Je cherche continuellement, mais infatigablement je me lasse de toute chose ayant l’illusion sans doute d’appréhender les choses trop rapidement.
Alors bien sûr, je devrais aller voir des soutiens psychologiques, sauf que j’en ai déjà essayé une ribambelle de psychiatres depuis l’âge de 11 ans, et qu’aucun n’a jamais émis cette hypothèse de la douance, et que si certains ont pu émettre des réflexions qui le laissaient penser, cette structure psychique si particulière qui est hermétique à ceux qui ne le sont pas et oppressante pour ceux qui en disposent, ne fut jamais prise en compte. Plus grave encore, parmi tous ses médecins, il ne s’en est trouvé aucun pour reconnaitre ses erreurs de jugement, car analyser une personne surdouée en ne tenant pas compte de la structure même de son psychisme, c’est faire des diagnostics erronés, dont l’erreur porte gravement à conséquence sur la patient, déjà pour la plupart du temps angoissé par la folie qu'il sent proche. J’ai été hospitalisé en psychiatrie plusieurs fois pendant près de 3 ans, avalant jusqu’à 24 pilules du bonheur par jour, m’obligeant à dormir à poing fermé au point de mettre en suspens mes études, pour un résultat désastreux et dont le corps médical n’a jamais émis le moindre doute quant à son diagnostic et dont j’ai l’amère impression de me heurter à un dogme qui veux que ceux qui sont censés avoir plus, n’ont besoin de rien, ou même que la douance n'est que le fait de l'enfant, ou pire qu'elle n'existe pas... Le résultat pour la plupart des surdoués est un profond mépris de la société, car si des psychiatres spécialisés dans les surdoués existent, la plupart d’ailleurs l’étant eux-mêmes, c’est toujours contre le système médical français qui amène à un tel naufrage…
Aujourd’hui j’ai 32 ans, quelques études derrières moi et un avenir très incertain. Je vis du RSA, après plus de deux ans de chômage sans visibilité quant à reprendre une activité. Postuler a une offre d’emploi ? Je ne l’imagine même pas malgré la précarité de ma situation tant tout est question de communication dans la rédaction et tant je n’ai d’autres attaches qu’aux Hommes et qu’à force de les croiser en entretien, je me pose toujours la question, pourquoi devrais-je m’infliger autant d’hypocrisie ? Les relations sentimentales ? Je préfère ne même pas y penser tant elles sont également un désastre, je ne trouve même plus aucun plaisir à fréquenter une geinte masculine toujours juchée sur son perchoir de certitudes et de superficialités... Qui plus est mes ressorts sont différents, le secteur d’activité ou le domaine de compétence je m’en fiche, la carrière je m’en tamponne royalement, avoir son appartement dans le 7eParis m’indiffère totalement, gagner de l’argent aussi, avoir un beau mec et un chihuahua aussi… Bref si pas mal de personnes pourraient en dire autant, la plupart disposent d’une résilience qui leur permet de ne pas se laisser aller, moi personnellement je n’en dispose d’aucune et je ne sais pas avoir l'hypocrisie que les autres ont… Alors depuis 32 ans je continue à faire ce que j’ai toujours fait, trouver un sens à ma vie, en ayant toujours l’impression de n’en voir aucun et de n'avoir aucune place… Je ne suis nullement dépressif, je me porte bien, mais je ressens en moi une profonde fatigue de la vie, et pour dire les choses franchement si je peux me dépasser pour quelqu’un pour me rendre utile, je suis totalement incapable de me dépasser pour moi… A vous qui me lisez, je ne vous demande rien, aucune commisération, mais juste d’essayer de voir derrière les images d’Epinal parfois, y compris et surtout concernant l’intelligence, qui n’est jamais qu’une arme de destruction massive dont vous auriez tords de croire qu’elle est un signe de non-idiotie tant parfois elle l’est…
Publié il y a 24th September 2012 par JgB
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
L’adulte surdoué peut-il aimer ?
Serai-je capable d’aimer une fois adulte si je suis surdoué
L’amour, une relation stable, à un certain point de notre vie, c’est quelque chose que l’on recherche, que l’on veut connaitre. Quelque chose que l’on magnifie souvent, et qui est pour certain quelque chose qui n’est pas possible après de nombreux échec.
Je n’ai pas de recette miracle et ne lisez pas cet article en pensant que je vais forcément vous apporter la clef de voûte d’une relation.
Personnellement je ne suis pas sur d’avoir déjà vécu le « grand amour », mais j’ai réussit au fur et à mesure du temps à faire la part des choses entre mes mécanismes, ma sensibilité, mes craintes, et ce pour ne pas prendre des échecs comme des fatalités, et apprendre à les accepter.
Le premier point important, c’est reconnaître notre hypersensibilité. Hors le propre d’une relation c’est d’avoir un équilibre avec l’autre de s’apporter mutuellement quelque chose. Et si être là quand quelque chose ne va pas et montrer son soutient, sa confiance et être un pilier sont des choses que le partenaire recherche, et qui sont des bases d’une relation féconde. Notre hypersensibilité nous entraîne souvent vers un état d’empathie extrême. Parfois c’est parce que l’on ne supporte pas que l’autre souffre et on veut comprendre alors on ce met à sa place, en pensant pouvoir arranger la situation, tout régler tout fixer. Dès lors on est nous même usé et alors que l’on croit avoir fait le maximum, au final ce n’est pas ce que l’autre recherchait. Ou du moins ce n’est pas une méthode pérenne pour gérer chaque aléa de la vie du couple.
J’ai remarqué au fur et à mesure, que javais tendance à vouloir « fixer » l’autre. Et même si c’est souvent agréable de ce sentir écouter, et de montrer tant d’attention, j’avais cette étrange impression de devenir, un psy, un ami mais sans le coté intime. Je perdait de l’intérêt et me fatiguait d’une routine qui s’installait, ou je pensais avoir fait le tour de la personne trop rapidement.
JE FAIT UNE PETITE APARTÉ POUR VOUS PRÉCISÉ QUE JE SUIS HÉTÉROSEXUEL, UN GARÇON ATTIRÉ PAR LES FILLES. DU COUP JE PENSE À UNE FILLE SOUVENT EN PARLANT DU PARTENAIRE OPPOSÉ. ET PARFOIS J’ESSAIE DE PENSER CE QU’UNE FILLE PENSE OU M’A CONFIÉ. JE NE PORTE ABSOLUMENT AUCUN APRIORI SUR QUELQUES ORIENTATIONS SEXUELLE QUELLE SOIT (LÉGALE BIEN ÉVIDEMMENT). MAIS JE NE POURRAIT PAR EXEMPLE PAS GÉNÉRALISÉ POUR PAR EXEMPLE UNE RELATION DANS UN COUPLE DE MÊME SEXE, ET CE PARCEQUE JE NE CONNAIS PAS ASSEZ, DONC JE PREND JUSTE UNE PRÉCAUTION POUR NE PAS BLESSER DES PERSONNES. ÉVIDEMMENT IL EST POSSIBLE ET MÊME SUREMENT QUE NOMBRES DE CES EXEMPLES SOIENT SIMILAIRE AU DELA DE L’ORIENTATION SEXUELLE. ENCORE UNE FOIS JE SUIS VRAIMENT SENSIBLE À NE BLESSER PERSONNE ET SI DANS MA TÊTE C’EST TRÈS CLAIRE JE NE VOUDRAIS PAS MAL M’EXPRIMER PAR ÉCRIT. SI VOUS PENSEZ QUE QUELQUE CHOSE EST BLESSANT, MAL FORMULÉ OU AUTRE N’HÉSITEZ PAS À ME LE FAIRE REMARQUER IMMÉDIATEMENT.
Vous avez sûrement déjà entendu, et même remarqué que beaucoup de filles aiment avoir un mec un peu solide. Un mec qui puisse être un pilier. Maintenant, imaginez que cette fille qui vous plaît et parait brillante, mignonne, vous fait sourire, bref vous attire. Soit elle dans une relation avec un autre mec.
Voici ce que moi je pense, et une partie est souvent inconsciente ou involontaire. Tout d’abord, je regarde le côté solide recherché par la fille et me met à voire toutes les imperfections, tout ce qui fait qu’il n’est pas stable, ce qui est de l’ordre de l’apparence. Je commence à comparer avec moi, je me dis que sur chaque critère je vaux « mieux ». Mais je regarde « mes » critères, ceux important à« mes » yeux. Je me dis que je pourrai apporter bien plus. Bref je suis dans la performance.
J’ai bien évidemment rapidement compris que quelque chose clochait, et que c’était trop simple de me dire, de toute façon c’est juste qu’elle n’est pas assez intelligente pour moi !
Mais que faut-il bien faire alors ? Déjà s’accepter soit même, c’est essentiel. Cela ne veut pas dire que l’on est 100% à l’aise, que l’on ce comprend complètement. Non c’est plutôt faire le choix d’être libre du regard des autres, et c’est un choix à refaire constamment. C’est choisir que l’on est quelqu’un qui peut rendre les autres heureux, et de ce fait qui a de la valeur. C’est accepté et mettre un accent sur une volonté profonde de nous même être heureux dans les petites choses. Avec les personnes.
Lorsque je réfléchis à la façon dont je bricole mes idées, je préfère m’excuser d’avance si ce n’est pas claire. Je prend souvent les arguments et démonstrations à l’envers, pour revenir au fur et à mesure vers l’élément intéressant.
Il faut vouloir rentrer dans ce processus, et faire des petits efforts sur chacun de ces points, car je pense que plus qu’à d’autres personnes ils nous échappent régulièrement, et ce parce qu’ils ne paraissent pas réel ou ne pas convenir à notre réalité que l’on voudrait plus parfaite. Il faut toujours ce battre, et créer des automatismes pour replonger dans le bain, et nager avec les personnes, sortir de notre tête.
C’est important parce que ce sont des petites choses que nous approchons quotidiennement. Et j’ai tellement l’habitude de me dire, la prochaine fois je ferais mieux, et j’ai vraiment envie de faire mieux sincèrement, et si je pouvais le faire maintenant je sauterai directement sur l’occasion. Mais là on réfléchit en terme d’objectif final, et on baisse les bras car cet objectif est trop loin, et je ne peux rien faire maintenant.
En économie et politique bien des personnes et souvent avec raison, pointent le fait que la nature du chemin qui mène au but ne doit pas être l’objectif en lui même car cela ralentit ou surcharge celui-ci en procédure et autres.
Et bien je trouve que l’adulte surdoué fonctionne énormément de la sorte. Passé en force parce que la réalité nous as souvent prouvé que l’on avait réussit à s’en sortir avec nos méthode et négligé le chemin, tant que le but est atteint.
Déjà, le fait que nous ayons dut sans cesse nous débrouiller, et « hacker » notre environnement pour d’adapter à ce qui ne nous correspondait pas, et ce de manière bien courageuse parfois. M’amène à penser que rien n’est adapté, que je dois me débrouiller tout le temps, et que je ne peux pas profiter d’aide ou de conseils car ils ne s’appliquent pas à moi. On refuse en bloque plutôt que de faire un tris souvent couteux en énergie et en déception. Ensuite ma façon de grandir m’a fait penser et j’en suis extrêmement heureux, que rien n’est impossible, car j’ai crée des chemins qui n’existait pas, et j’ai réussit lorsque l’on m’a dit que j’échouerai.
Revenons du coup à nos moutons, « et qu’es ce que je pense désormais » n’ai je pas tendance à penser que mon chemin est forcément utile car aucun autre est adapté, et du coup, que celui-ci est le meilleur chemin.
Étant persuadé que l’on ne battit pas de solides fondations dans une opposition ou dans la réaction. Je dois m’avouer vaincu et détruire ma théorie que mon chemin est le meilleur, l’unique le bon. Je dois recommencer à m’ouvrir et accepter des propositions, et accepter que sûrement d’autres chemins de personnes et adultes non surdoués sont aussi bon et sûrement mieux. Me rendre compte que mon chemin est un « trick » dont la puissance est inouïe mais ne peux pas être toujours utilisé.
Il consiste à refuser de perdre du temps à faire confiance à des personnes qui veulent nous expliquer ce dont nous avons besoin, car je sais que je n’ai pas les même besoins. Et puis allez directement au but, et ce pour être face aux problèmes et voire ce qui me manque vraiment, et apprendre sur le tas.
- Le principal soucis c’est que tu es au but donc tu dois faire comme si pour survivre. Alors tu va vraiment travailler à fond et de manière incroyable, je trouve souvent hallucinant la capacité d’adaptation que l’on a. Et lorsque qu’une de tes faiblesse apparaitra tu vas biaiser ou mentir (pour le plus grand bien évidemment dans ta tête), le temps de la combler. Hors biaiser ou même mentir, c’est pas génialisime dans une relation…
- Le second, c’est que si tu sais faire, tu ne peux pas être sur que en avançant plus loin tu ne vas pas avoir besoin de quelque chose qui était sur ce chemin que tu as coupé. Et si par exemple ton boss ou tes collègues pourraient te le dire rapidement, ton ou ta partenaire, n’a pas vraiment d’avis objectif, et sur le domaine de l’intime tu n’as pas 36000 interlocuteurs pour parler de cela, surtout que tu ne sais sûrement pas que en fait tu oublies un truc sur ce domaine.Ok, donc on a le réel, on a le chemin, on peut commencer à illustrer leur nécessité.
Quelles sont tes qualités aux yeux des autres, qu’es-ce que tu penses que les autres apprécient chez toi.
OUEP J’AI VRAIMENT L’IMPRESSION QU’IL EST NÉCESSAIRE DE FAIRE UNE DÉMARCHE POUR UN ADULTE QUI CE REND COMPTE TOUT D’UN COUP QUE 1001 TRUCS S’EXPLIQUE PARCE-QU’IL EST UN ADULTE SURDOUÉ ET AUTRES. QUI CE POSE PLEINS DE QUESTIONS. DE NE PAS ÊTRE DÉPASSÉ, ET DE PRENDRE LE TEMPS DE CE COMPRENDRE, ET D’ÊTRE VRAI AVEC SOIT MÊME EN REMARQUANT JUSTEMENT QUE L’ON EST PAS MÉCHANT OU INAPTE MAIS JUSTE DIFFÉRENT COMME BEAUCOUP D’AUTRES LE SONT. CE DÉMONTER SOIT MÊME COMME DES LÉGO
Encore aujourd’hui je me rend compte que je ne fais pas cet effort de me poser cette question plus régulièrement. Cette une question bateau, qui te permet de « dédramatiser » et d’être réaliste. C’est un peu tes parents qui te disent devant une scène d’un film qui fait peur : mais ne t’inquiète pas, autour de lui il y a pleins de caméraman, des spots et tout, ils doivent bien rire.
CE CRÉER DES PORTES SECRÈTE AVEC DES BOUTONS D’ACTIVATIONS AUTOMATIQUE, POUR UTILISER À BON ESCIENT (POUR NOTRE VIE EN TERMES DE BONHEUR PROFOND) NOTRE CERVEAU, SAVOIR EN SORTIR QUAND IL LE FAUT ET Y RENTRER AUSSI, MAIS EN ÉTANT MAITRE DE CES ALLEZ ET VENUS. C’EST JE CROIS LE TRAVAIL DE TOUTE UNE VIE !
Et alors on ce rend compte que ce sont des éléments simple qui fait que l’on est apprécié. Que le complexe et puissants que nous mettions sur un pied d’estal car c’est quelque chose dont on est fière et aussi un truc dans lequel on réussit, n’est pas ce qui nous distingue positivement.
Enfin ce que je voulais mettre en avant ! Comment dois-je être avec les autres. Quel est le juste équilibre entre, ce que je suis, ce que je veux être, et ce que je dois accepter de prendre en compte.
LE « MASQUE » ! C’est bien moins fatiguant de faire semblant d’être quelqu’un pour ce faire accepter, pour éviter de penser et juste copier. Et pour essayer de communiquer avec d’autres personnes qui nous paraisse incessible.
LE « I DON’T GIVE A FUCK »
Adulte Surdoué, avoir confiance en soit
ÊTRE BIEN DANS SA PEAU, ET VIVRE EN SOCIÉTÉ NE VEUT PAS DIRE, PARTAGEZ TOUT AVEC TOUT LE MONDE, TOUT CE QUI PASSE DANS VOTRE TÊTE, NE PRENEZ PAS TOUJOURS LA PLACE LA PLUS IMPORTANTE DANS CHAQUE CONVERSATION. MÊME SI VOUS VOUS EN BATTEZ LES .OUILLES, FAITE UN PEU ATTENTION À VOTRE TENUE ET ALLURE.
Bref, il est difficile de trouver le juste milieu, mais ne tombez pas dans la facilité trop longtemps. Ces comportements sont parfois, « de survie » et parfois c’est nécessaire quand l’environnement est insupportable.
Mais ne partitionnez pas votre vie. Ne tombez pas aussi dans le choix qui est courageux mais bien triste de vous faire remarquer, ou plutôt de ne rien faire pour que l’on remarque évidemment votre attitude curieuse, ou vos actions. Ne devenez pas ex prêt quelqu’un qui fait peur parce qu’il est différent et ce sans faire d’effort pour aussi montrer que c’est une partie de vous et pas la seule.
Je sais c’est pas juste, c’est pas clean, il n’y a pas de solution miracle, mais donnez le bénéfice du doute aux personnes, et pensez qu’elle ne sont pas toutes obtus et formatée.
En grandissant je me suis entouré de nombreux amis surdoués adulte ou non je n’ai jamais un seul instant pensé cela en devenant amis avec eux, je l’ai appris après ou m’en suis rendu compte. Mais cela ne doit pas être un argument pour vous dire que seulement avec eux vous arrivez à vous entendre, ou que vous ne pouvez trouver l’âme sœur qu’avec eux.
Revenons sur l’amour
Si c’est plus claire que votre partenaire ne recherche ou ne remarque pas avec autant d’émerveillement que vous vos singularités, mais plutôt des choses simples. C’est que au fond celle-ci doivent être aussi importante non ?
Donc en fait ce n’est pas tant le fait que ce mec était un pilier qui plaisait à la fille, mais le fait qu’il y croyait, et vivait en considération de cela. Quand bien même c’est superficiel ou autre.
Donc alors moi ?
Es-ce que je suis mes singularités ou celle-ci sont une extension de mes désirs et profondes convictions, qui elles sont similaire aux autres personnes, même si moins exacerbé.
Es-ce que les manipuler avec en considération ce qu’elles peuvent engendrer comme questionnement chez les autres, c’est me mentir à moi même et m’abaisser à attendrir la vision minimaliste de tous les autres qui m’entoure et sont incapable de ce concentrer sur le fond et non la forme. Es-ce que je prend des extrêmes ?
C’est pour cela qu’il est tant important pour moi de s’accepter en premier lieu pour ne pas être en opposition avec les « autres » quand ça ne vas pas. Ne pas ce dire que le monde nous rejette.
Il faut que tu laisses la liberté à l’autre de pensé. Et que tu acceptes que d’une part tu n’as pas le droit de trafiquer sa vision si tu veux être vrai, et d’autre part que ce n’est pas le bon chemin.
En gros faire face sur 2 fronts :
- Le premier ou tu dois faire attention à ne pas chercher à être différencié à tout prix. Sous prétexte que tu es différent. D’une part d’un point de vue extérieur, ce n’est pas souvent le bon message que tu fera passé, et puis tu n’a pas à te punir ou autre. Ne dramatise pas tout. Fait l’effort de décrocher, de ne pas sur penser, à la place de l’autre. Et si possible de ne pas être extrême. Car si cela est beau, et fort, c’est souvent bien plus que ce que l’autre pense être prêt à vivre, et ça fait peur, ça effraie, et ce n’est pas un signe que la personne ne t’es pas adaptée, c’est surtout le fait que ce trop plein d’un coup à empêcher de faire découvrir avec beauté ce que tu chéris en terme de valeur de sentiment et autres
- Le second lui, c’est ce côté : ok cette fois-ci je ne gâche pas ma chance je me moule à ses attentes. Et là encore quelle erreur. En fait qu’elle erreur pour unadulte surdoué. Et ça mon ami(e) c’est plutôt drôle ! Tu verra 36000 articles sur la façon de séduire avec de très bons arguments parfois. Et apparaîtra cette partie sur la nécessité de t’adapter à elle mais attention ! Pas trop car tu passeras pour le larbin, le pote (FRIEND ZONE). Hors avec ta capacité si pathétique à ne pas savoir trouver d’équilibre, du moins dans le temps, tu vas être un vrai caméléon. Sauf que ça va passer, mais bien trop. Tu va vouloir être bon, et gagner, être le meilleur, et tu vas réussir. Sauf que c’est pas le but.
Apprendre à laisser passer, à ne pas ce jeter sur l’occasion, laisser l’autre vivre et ne pas imaginer la suite. Ce préparer à un marathon et pas à un 100 mètre. Être adulte !
Je n’ai pas si peur que ça de donner ces conseils, car ils sont quasiment insupportable et impossible à suivre pour un adulte surdoué, et ce serait même mauvais si ils les appliquaient à la lettre. Heureusement le fait d’essayer de les suivre permettra de réguler ces tendances. Bref qu’elle ne viennent pas gâcher, ce que l’autre ne comprend pas ou comprend mal.
Il faut que tu comprennes que tu ne peux pas sans cesse tester dans une relation. Que tu ne peux pas voire, j’ai essayé ça à fond … nope, ça non plus et ainsi de suite.
Je vais essayer d’embrayer sur d’autres points.
Suivre un peu les conseils au dessus devrait pouvoir t’aider à saisir l’importance du simple, du réel et de sa beauté et force. Que tu ne peux pas fantasmer sur l’amour parfait, en le calculant. Que si une fille te montres qu’elle apprécie l’intimité de votre relation amicale, que tu décoche rapidement, pour ne pas te complaire dans ta capacité à la choyer dans ce seul domaine, sinon ça va vite devenir ambigus, weird, et vous serez malheureux tous les deux.
Joue la à la Barney Stinson, fille ou garçon que tu sois, et propose en face à face de faire quelque chose qui montre un engagement. Ne pas trop camoufler le café à la va vite dans un texto ou autre. T’engager.
DÉSOLÉ, PAS MAL DE TRUC SONT UN PEU DES CONSEILS BANALS QUI POURRAIENT ÊTRE UTILE À TOUT LE MONDE, ET LÀ ON EST PAS TELLEMENT DANS LA RELATION MAIS PLUTÔT DANS DU FLIRT, ET JE COMPREND QUE CERTAINS ADULTE CE DEMANDE EN QUOI ÇA LES CONCERNE.
UNE FOIS DANS LA RELATION.
Une vie équilibrée, une vie stable… Non sérieusement tu crois qu’un surdoué est stable
- Un enfant immature et naïf qui vous transperce aussi par sa vision pure absolue.
- Un vieil homme solitaire, et obtus qui vous surprendra par ses conseils profond et fort, inscrit dans la roche, et inébranlable.
2 casquettes avec leurs multitudes de qualités et défauts qu’elles comprennent. Et aucun mode d’emploi.
La suite bientôt je suis crevé.
Mille fois pardon pour l’orthographe je me dis souvent que je repasserai par dessus après sans trop jamais le faire. Ce n’est pas par manque de considération de vous lecteurs, mais juste que j’ai du mal à faire les deux en même temps sans que ça me fatigue.
source : Image
https://blog-ritaline.com/2015/03/adulte-surdoue-aimer/14 OCTOBRE, 2013
Et les femmes dans tout ça !? 1
Une de mes jeunes et charmantes lectrices m'écrit par mail "En pleine errance, j'ai cherché un peu de sagesse sur votre blog, et je m’aperçois avec rancune que vous avez donné moult conseils chopping (du verbe chopper) aux mâles de la place alors que vos lectrices peuvent toujours se brosser. Elles n'ont plus qu'à se résigner à leur sort passif et attendre que le jeune ou moins jeune guépard daigne émettre un rauque miaulement à leur attention. C'est très naze, j'irai même jusqu'à dire carrément nazi!".
Non, ce n'est pas naze et encore moins nazi, et ce n'est pas un oubli de ma part. L'adage populaire dit que les grands esprits se rencontrent toujours et c'est chose faite, car croyez-le ou non, jeune lectrice dépitée, j'avais prévu de parler de ce sujet. Car si le fait qu'une femme conduise une moto est pour moi sujet à caution, en revanche j'accorde pleinement au sexe faible le droit de trouver l'élu(e) de leur cœur. J'ai mis élu au masculin et féminin afin de ne pas me rendre coupable d'homophobie même si dans les faits, ledit article sera consacré uniquement aux hétérosexuels. Moi qui suis presque de la génération de Delon, j'ai failli écrire aux gens normaux ! Pardonnez-moi mais j'ai du mal à m'adapter à la société actuelle. D'ailleurs en fait, ce n'est même pas vrai puisque je traite les homos comme les hétéros et avec le même succès.
C'est juste la norme qui me pose problème. Je m'adapte parfaitement au réel, c'est juste que j'ai du mal à me dégager de cette notion de normes qui me fait dire que généralement un chien c'est un quadrupède poilu même si je ne suis pas sans ignorer qu'il en existe des nus provenant de Chine. Nigaud que je suis, je tombe toujours à pieds joints dans la grosse norme bourgeoise et réductrice. Alors et les femmes en matière de séduction ? Savez vous que si j'avais été moins sot et plus bosseur, j'aurais pu en compagnie d'une charmante demoiselle mettre au point l'ouvrage définitif traitant de séduction féminine. Hélas, sujet aux lubies, j'étais passé à une autre et ma corédactrice s'est lassée et s'est tournée vers la musique ! Ça m'apprendra à ne pas être sérieux.
Ceci dit dans la majorité des cas, séduire un homme n'est pas compliqué si la femme reste dans des critères physiques admissibles. Oui, ce que j'écris semble odieux à notre époque mais c'est l'époque qui reste odieuse et qui, malgré toute la bonne volonté de nos élus pour distordre le réel, fait qu'une jolie femme a plus de chances de séduire un type qu'une vilaine. Ceci dit, le fait d'être jolie ne veut pas dire qu'elle puisse faire n'importe quoi et encore ne fois, il me semble que l'époque raconte n'importe quoi. Ainsi coucher le premier soir ou bien adopter des comportements sexuels plutôt masculins faits de conduites à risque (clubs libertins, gang bangs, animaux, etc.) n'est pas forcément une bonne chose. La demoiselle se prouvera qu'elle est moderne et n'a pas froid aux yeux mais en revanche, elle diminuera ses chances de former un couple stable avec le type avec qui elle a couché.
Si vous saviez le nombre de demoiselles qui dans l'intimité de mon cabinet se sont plaintes du fait qu'après avoir couché le jeune homme ne les ait pas rappelées ! Que voulez-vous, même à trente ans, ces chers petits ont des principes. Et autant ils sont heureux d'avoir pu accéder à une partie de baise en échange d'un verre à moitié prix (happy hour), autant ils n'ont jamais imaginé que la future mère de leurs enfants soit cette chaudasse ou cette idiote qui se laisse embarquer à si peu de frais pour un plan baise. Donc au risque de passer pour un vieux con, je le redis, pas de sexe le premier soir, ni le second d'ailleurs. L'accès à votre intimité doit se payer. Souvenez-vous de ces beaux documentaires dans lesquels les mâles s'affrontent à coups de cornes, de griffes ou de dents pour la possession d’une femelle et vous, vous voudriez vous brader pour le prix d'un mojito ??? Allons un peu de sérieux, jouez le jeu mais laissez-le repartir frustré avec une grosse érection tumescente dans le pantalon.
Il faut que le petit lionceau sache qu'il doit proposer plus et fasses ses preuves, sinon comme dans la nature, n'ayant pas fait preuve de ses qualités de mâle, il ne perpétuera pas ses gènes. Quant aux conduites à risques, là aussi c'est à proscrire. Non que je sois le père la morale ou le père la pudeur mais que pour les mêmes raisons évoquées plus haut, ce genre de conduites soit réservées à certaines femmes. Alors les expériences libertines en tous genres et les pratiques bizarres sont à utiliser avec la plus grande circonspection ! Ce n'est pas parce que vous allez dans un club libertin le premier soir que le jeune homme vous trouvera cool, il vous trouvera juste moins chère qu'une escort.
Encore une fois, je parle d'expérience même si ce n'est pas la mienne. Voici un mois, une jeune homme pourtant bien sous tous rapports, bardés de diplômes et ayant un bon poste, m'expliquait qu'il rencontrait des demoiselles via des sites de rencontres et que son jeu était de les emmener dès le premier soir dans un club libertin. A première vue, cela pourrait sembler glauque mais dans les fais, il s'agissait juste pour ce jeune homme peu sur de lui de se prouver rencontre après rencontre qu'il était suffisamment attirant et digne d'intérêt pour qu'une femme se rabaisse de cette manière.
D'ailleurs une fois dans les lieux, hormis l'aspect glauque de l'endroit, il ne leur proposait rien de bien compliqué et en tout cas aucune expérience libertine, puisqu'il attendait sagement qu'un lieu se libère pour avoir une relation sexuelle avec la porte fermée ! Non, son truc c'était de se demander jusqu'où une femme peut elle aller pour me prouver que j'ai de l'intérêt. Et s'il m'avait avoué que les femmes capables de faire cela dès la première rencontre n'était pas nombreuses, cela lui suffisait pourtant pour maintenir son pauvre égo à flot. Et après avoir parlé de cette curieuse marotte qui confinait au fétichisme, il m'avait avoué ce soir là que jamais, au grand jamais, il ne voudrait d’une relation avec une de ces femmes qui avait consenti à aller dans ce genre d'endroit dès le premier soir. Il n'en avait d'ailleurs rappelé aucune.
Bref, voilà ce que j'en pense et ce que j'écris. Ce n'est pas parole d'évangile et loin de moi d'empêcher une femme de vivre ce qu'elle a envie de vivre, s'agisse-t-il d'expériences sulfureuses ou d'un simple coup d'un soir. Mais bon, les hommes, quoi qu'ils vous disent sont généralement plus convenables et conformistes qu'il n'y parait. Je pourrais vous conter des tas d'histoires dans lesquelles, un amant aux mille maitresses s'est fait mettre le grappin dessus par une fille tout simplement bien.
Jouer à l'actrice porno n'a pas grand intérêt si vous cherchez une histoire d'amour. C'est sans doute injuste mais c'est ainsi. Ce qui ne veut pas dire que la femme doive se contenter de sourire modestement et de s'habiller de couleurs pastel ! Elle doit être suffisamment intelligente et retorse pour faire plein de promesses qu'elle ne tiendra pas afin d'attirer son mâle et de le convertir aux plaisirs du bricolage et aux joies des soirées télé.
POSTED BY PHILIPPE PSY AT 11:30 AM
14 OCTOBRE, 2013
Et les femmes dans tout ça !? 2
Bon alors, soucieux de coller à la norme, j'ai parlé des histoires classiques entre un homme et une femme moyens ! Maintenant, tentons d'imaginer la même chose avec un homme hypersensible. J'ai dans ma clientèle, un bon nombre de ces petits surdoués extrêmement sensibles. Et tandis que leur intelligence vive et acérée leur permet de triompher de n'importe quel algorithme, la femme leur reste un continent désespérément inconnu dont ils ne parviennent pas à deviner le fonctionnement.
Il faut dire et même le clamer qu'une femme, ce n'est pas un homme avec des cheveux longs, un vagin et des talons hauts, c'est plus compliqué n'en déplaise aux thuriféraires de la parité et de l'égalitarisme à tout crin. Ça ne veut pas dire que ce soit moins bien ni mieux, mais juste un peu différent.
A priori, ça semble humain et cela devrait se comporter en être humain mais c'est bizarre parce que les fonctions simples comme "non" et "oui" sont parfois équivoques, mais pas toujours, et que la manifestation de leur volonté est suffisamment ambigüe pour qu'elles veuillent vous faire deviner leurs attentes sans vous les dire. en revanche, ce n'est pas parce qu'elles vous disent quelque chose, qu'il fallait le prendre au pied de la lettre, cela pouvait dire le contraire.
A priori, ça semble humain et cela devrait se comporter en être humain mais c'est bizarre parce que les fonctions simples comme "non" et "oui" sont parfois équivoques, mais pas toujours, et que la manifestation de leur volonté est suffisamment ambigüe pour qu'elles veuillent vous faire deviner leurs attentes sans vous les dire. en revanche, ce n'est pas parce qu'elles vous disent quelque chose, qu'il fallait le prendre au pied de la lettre, cela pouvait dire le contraire.
Alors face à un tel comportement, certains, par exemple les ingénieurs en perdent leurs équations parce que c'est diablement compliqué de mettre au point un programme avec un langage de programmation aussi erratique et complexe qui toutefois possède sa logique, n'en doutons pas. Quant aux autres, les hypersensibles (qui peuvent aussi être ingénieurs !), qui mettent dans la bataille, dans la conquête du beau sexe, tout ce qu'il y a en eux, c'est périlleux d'engager un combat alors que l'ennemi semble tellement insaisissable. On a beau les inviter, faire ce que l'on peut pour elles, elles se manifesteront rarement de manière franche et sans ambiguïté. Et le pire, c'est que fussent-elles franches, cela ne veut pas dire pour autant qu'en fait vous leur plaisiez tant que cela.
Bref, là ou n'importe quel mâle normal (encore cette norme) soit attaquerait sans problème en se disant qu'au pire, en cas de râteau, il suffit d'aller vers une autre, notre petit mâle hypersensible se fait un cinéma monstrueux. Pour lui, soit il réussit et il est le géant de ses rêves, soit il rate et il devient le nain de ses cauchemars ! Et il existe une autre catégorie qui projette tellement sur la femme aimée qu'il ne sera rien pardonné à l'élue de son cœur : soit elles correspond parfaitement à l'image qu'il s'est faite de celle digne de son amour soit au premier faux pas, elle sera éjectée car jugée indigne.
On voit de suite les problèmes que rencontrent les femmes extrêmement intelligentes désireuses de rencontrer des hommes à leur niveau. Pour ma part, j'ai toujours pensé que la douance confinait à une forme d'androgynie. Ainsi tandis que la femme brillante a un pôle masculin important, au risque d'être un petit dragon quand elle ne le canalise pas, l'homme surdoué possède un pôle féminin important qui risque de le rendre un peu fiotte s'il se noie dedans.
De là on imagine aisément le problème lié à la rencontre d'un dragon et d'un timide peu sur de lui ! La première va s'irriter du peu de risques pris par le mâle tandis que ce dernier s'énervera du manque de manière avec lequel il est traité par cette femelle. C'est vrai qu'au-delà de son caractère, une femme très intelligente challenge terriblement les pauvres mâles que nous sommes en malmenant notre fragile virilité ! Alors si en plus d'être très intelligente, la donzelle est jolie, le pauvre petit mâle surdoué et hypersensible qui se pâme pour elle, voit ses chances de réussite comparables à celles d'escalader l'Everest. C'est juste à ce moment là que le pauvre devrait canaliser cette sensibilité, remettre gentiment le dragon à sa place et se souvenir que le rendez-vous n'est qu'une rencontre et non un examen.
Et même lorsque la dame brillante est parvenue à intégrer ce pôle masculin, à briller intelligemment sans provoquer le monsieur dans ses retranchements, rien n'est gagné. Ainsi, il m'arrive que certaines femmes brillantes me parlent d'un type qu'elles estiment très intelligent mais dont elles ne comprennent pas le manège ! Elles ont beau, dire à ses blagues, diner avec lui, sortir et même remuer leur cheveux en bougeant la tête parce qu'on leur a dit que c'était un signal sexuel sans ambiguïté, rien n'y fait, le type ne bouge pas, ne se décide pas ! Comment peuvent elles imaginer que le mâle est en plein doute et qu'à chaque attention qu'elle lui prodigue, il répond par un biais cognitif consistant à dire qu'il se trompe et que ce n'est pas pour lui parce qu'elle est trop bien pour lui !
Elles ont beau me dire qu'elles on fait un sans fautes, qu'elles ont mis le type en valeur, ramené la voilure et fait tout bien comme il faut, rien n'y fait, le type reste à distance. Un certain nombre de ces femmes en vient à penser qu'il y aurait une prime à la bêtise et regrette de ne pas être une idiote. Sans doute que pour bien des hommes, s'il n'y a pas une dimension "touchante" chez la femme, il leur manque quelque chose. Peut-être sont-ce leurs gènes masculins qui les poussent à vouloir être utile et qu'il leur est plus difficile de trouver leur place aux côtés de femmes totalement abouties et n'attendant pas un homme pour vivre.
Tandis que certains se lamentent, ne sachant sur quel pied danser, d'autres font de même en se demandant pourquoi le type en face d'elle n'a toujours pas compris que c'était bon, qu'il avait une autoroute et que tout les feux étaient au vert !
Parfois de guerre lasse, les messieurs se font friendzoner et les demoiselles vont voir ailleurs si leur charme aurait plus d'effet sur un autre. Elles finissent toujours pas trouver, soit un type moins bien soit un autre aussi bien qui a enfin compris comment se comporter.
Et même lorsque la dame brillante est parvenue à intégrer ce pôle masculin, à briller intelligemment sans provoquer le monsieur dans ses retranchements, rien n'est gagné. Ainsi, il m'arrive que certaines femmes brillantes me parlent d'un type qu'elles estiment très intelligent mais dont elles ne comprennent pas le manège ! Elles ont beau, dire à ses blagues, diner avec lui, sortir et même remuer leur cheveux en bougeant la tête parce qu'on leur a dit que c'était un signal sexuel sans ambiguïté, rien n'y fait, le type ne bouge pas, ne se décide pas ! Comment peuvent elles imaginer que le mâle est en plein doute et qu'à chaque attention qu'elle lui prodigue, il répond par un biais cognitif consistant à dire qu'il se trompe et que ce n'est pas pour lui parce qu'elle est trop bien pour lui !
Elles ont beau me dire qu'elles on fait un sans fautes, qu'elles ont mis le type en valeur, ramené la voilure et fait tout bien comme il faut, rien n'y fait, le type reste à distance. Un certain nombre de ces femmes en vient à penser qu'il y aurait une prime à la bêtise et regrette de ne pas être une idiote. Sans doute que pour bien des hommes, s'il n'y a pas une dimension "touchante" chez la femme, il leur manque quelque chose. Peut-être sont-ce leurs gènes masculins qui les poussent à vouloir être utile et qu'il leur est plus difficile de trouver leur place aux côtés de femmes totalement abouties et n'attendant pas un homme pour vivre.
Tandis que certains se lamentent, ne sachant sur quel pied danser, d'autres font de même en se demandant pourquoi le type en face d'elle n'a toujours pas compris que c'était bon, qu'il avait une autoroute et que tout les feux étaient au vert !
Parfois de guerre lasse, les messieurs se font friendzoner et les demoiselles vont voir ailleurs si leur charme aurait plus d'effet sur un autre. Elles finissent toujours pas trouver, soit un type moins bien soit un autre aussi bien qui a enfin compris comment se comporter.
POSTED BY PHILIPPE PSY AT 12:00 PM
http://psychotherapeute.blogspot.fr/2013/10/et-les-femmes-dans-tout-ca-2.html
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Pourquoi le HP attire les pervers
Publié le 7 octobre 2014 | Par BonheurEtAmour
J’ai écouté l’excellente video de Raymonde Hazan sur la question (« Le surdoué et le pervers, fatalité ou choix ? » http://raymondehazan.wordpress.com/« ) et je retranscris ici ses dires – avec mon petit grain de sel …
Je le fais pour éclairer mes frères et sœurs HP, « zèbres », albatros, surdoués, « extraterrestres », écorchés vifs, …
Un HP a BESOIN de croire qu’on va croire à sa différence (il la sent, et les autres la sentent et le rejettent à cause de ça) et qu’on va l’accepter => voilà son « besoin », sa « faille », par où le PN va l’empaumer !
Le HP agace les Normo-Typiques (= les gens lambda) et donc, ils le rejettent.
Le HP est fondamentalement un être simple & gentil, désireux de se fondre dans la masse, assoiffé d’amour et d’acceptation (au point de se nier totalement pour ressembler aux autres), toujours prêt à aider, à soutenir et à se sacrifier pour autrui (mais c’est hélas un « aveugle social »), et les autres le voient comme agaçant, avide d’attention et orgueilleux ! Quelle douleur et quelle injustice !
Or, le pervers fait semblant qu’il accepte le HP… En fait, il n’y a QUE les pervers qui acceptent les HP !
Et voilà ! Il est « pris » ; il VEUT désespérément croire qu’il est enfin accepté comme il est, et très vite, le PN joue l’incompréhension, pour générer les émotions dont il se nourrit – Et comme le HP ne supporte pas l’injustice, ni l’illogisme, ni surtout d’être mal jugé, il va alors passer son temps à se justifier …
Au final, il se retrouve avec quelqu’un d’encore pire que les Normo-Typiques – avec quelqu’un qui le rejette encore plus que les gens lambda !
Pourtant, il reste parce qu’il ignore à quoi le bonheur ressemble, parce qu’il est dans une transe et ne réalise pas (à moins que quelque chose ou quelqu’un lui en fasse prendre conscience) qu’il est malheureux(se) & que ce n’est pas normal, parce qu’il a pris l’habitude de se contenter de miettes…
Et il n’arrive pas à quitter son pervers à cause de l’emprise, mais aussi car il ne sait pas où aller.. Il SAIT (pour l’avoir vécu depuis sa naissance) que ce n’est pas mieux ailleurs – puisqu’ailleurs aussi, il sera non-respecté et rejeté.
Or, le rejet est la chose la plus douloureuse au monde ; « il n’y a pas d’autre mort que le manque d’amour » !
Voilà pourquoi il est essentiel de fréquenter d’autres HP ! Quelle merveilleuse sensation ; ETRE COMPRIS, pour une fois .. ET COMPRENDRE … ET ENFIN DE LA LOGIQUE ! ET NE PLUS ETRE MAL A L’AISE, MAIS ACCEPTE(E)…
Une sensation indescriptible ! Un bien-être indescriptible ! Un besoin indispensable !!!
http://www.bonheuretamour.com/2014/10/07/pourquoi-le-hp-attire-les-pervers/
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Bonsoir à tous,
En parcourant le forum je n'ai visiblement pas vu de sujets traitants de la douance. Pour ceux qui seraient curieux je prends donc le temps de partager mon expérience personnelle (et briser quelques clichés aussi) sur le sujet. Peut-être que ça éclairera certains sur des difficultés sur lesquelles ils n’ont jamais mis de mots, ou encore enrichira la compréhension des membres sur ce type de personnalités.
Je vais essayer de garder ce billet court et renvoyer les gens qui ont envie d’aller plus loin vers l’ouvrage de Christel Petitcollin « Je pense trop : comment canaliser un mental trop envahissant » qui reste un excellent ouvrage de vulgarisation.
Je risque certainement de parler de mon expérience personnelle, puisque je suis concerné par le cas, afin de commencer à briser les clichés :
La douance désignée pour qualifier « les surdoués », les « surefficients mentaux » et autres Rainman en puissance n’a souvent rien d’un cadeau. Comme chaque personne cela apporte des bons et des mauvais côtés. Ce n’est selon moi pas vraiment à envier ni à copier. D’ailleurs la majorité des surdoués très prononcés se suicident selon les recherches faites récemment… A ceux qui ont en tête le cliché du génie voire de Bradley Cooper dans Limitless, je vais briser le premier cliché et balancer que ça ne marche pas comme ça. Beaucoup de surdoués sont des gens « normaux ». Avec un fonctionnement cérébral différent certes mais pas plus remarquables que les autres. C’est souvent même l’inverse car la douance à un prix, j’en parlerai plus tard.
La douance qu’est-ce que c’est et comment on « la détecte » ?
A l’heure actuelle nous ne savons pas quantifier ce qu’est l’intelligence. Bien sûr nous savons dire si un individu est meilleur qu’un autre dans tel ou tel domaine mais l’intelligence n’est pas qu’une histoire de maths ou de réussite. Il a aussi l’intelligence spatiale, émotionnelle, sociale,… tout un tas de branches qui rendent l’évaluation globale difficilement précise. Alors qui est dans la boite et qui est en dehors ?
La douance se caractérise surtout par une activité cérébrale plus intense (c’est, il me semble, à ce jour le seul critère précis). Les tests de QI sont biens souvent une arnaque considérable… Le test WAIS lui-même laisse une grosse marge de manœuvre à la psychologie générale du personnage. Car contrairement à ce que l’on croit ce n’est pas parce qu’on est meilleur que les autres ou qu’on saute des classes que l’on est catégorisé comme HP (haut potentiel). Lorsqu’un psy tombe sur un HP il le sait en général, ça transpire sur eux tellement ils sont compliqués et détonnent. Le test tel que le WAIS appuie seulement ce diagnostic psychologique.
La douance c’est donc une hyperactivité cérébrale et un mode de pensée généralement assez différent.
Pour étayer un peu mon propos avec mon expérience personnelle afin que ça aiguille peut être certains :
Histoire perso (j’indique pour ceux qui voudraient le sauter)
J’ai toujours détonné et je n’ai été diagnostiqué il y a 1 an et demi soit à 22 ans. C’est marrant mais ce fut FTS mon déclencheur (donc je rends un peu à la communauté en écrivant ceci). Je suis tombé sur le MBTI et fan de développement personnel, toujours incompris des autres et même de moi-même je suis allé le faire. J’ai essayé les tests gratuits sur pas mal de sites et je tombais toujours sur le même profil : INFJ. Je suis allé le faire dans un centre cette fois afin d’être sûr car la description m’a frappée de vérité. Je ne vous raconte pas le choc quand j’ai découvert ça. C’est peut-être idiot à dire mais quand on se sent tellement différent, super émotif, solitaire même dans sa propre famille,… et que rien n’y fait malgré toutes les techniques de développement personnel, les efforts mis en place,… lorsqu’on se rend compte qu’on est pas « cassé » et qu’on comprend qu’on est pas seul ça change tout. Après ça on peut gravir des montagnes. Tout part donc de FTS ! Je suis donc sincèrement reconnaissant.
Donc j’étais donc tout content et ça a duré 6 mois. Moral au top ! C’était le premier grand pas sans lequel je n’aurai jamais eu l’idée d’aller plus loin.
Le second step a été quand j’ai vraiment commencé à réaliser que j’avais de gros problème avec mon cerveau. Je suis du genre à rester stimulé longtemps pour ce que j’aime et j’arrive à me forcer comme tout le monde quand ça ne me plait pas mais qu’il faut le faire. Mais déjà que parfois c’était difficile de canaliser mon attention (j’aime faire au moins 2 ou 3 trucs simultanément… avant ça j’avais jamais remis dans le contexte en revanche) mais un jour j’ai perdu ce que j’appelle « la lutte contre mon cerveau ». Càd que j’avais beau essayer de me concentrer quand mon patron me parlait rien à faire je ne comprenais plus ! Mais vraiment au sens imagé du terme ça sonnait « bla bla » dans ma tête. Sans mentir « bla bla ». J’avais beau forcer encore et encore je ne pouvais pas ne pas penser à ce dont mon cerveau avait envie. Ça vous est déjà arrivé ? Enfin après une réunion une de mes collègue est venue me voir en me disant qu’on voyait que j’avais « les yeux vitreux du mec ailleurs » dans mes conversations avec mon boss, j’ai décidé qu’il fallait que je fasse quelque chose car ça devenait encombrant, et surtout voyant, car ça faisait déjà 2 bonnes semaines que je n’entendais plus rien de cohérent (assez étrange d’ailleurs comme expérience). J’étais dans mon petit monde. Alors j’ai décidé d’acheter le livre que j’ai cité plus haut. Je me suis dit que ça serait un livre orienté encore une fois développement personnel, technique de concentration et je l’ai commandé sans prétention. De toute façon le titre collait parfaitement à ma situation et je voulais dompter ce mental retord. Et là paf ! Une autre claque en l’ouvrant!
Donc on passe à la 3eme étape puisque ce livre ne traitait pas vraiment de la concentration mais des surdoués. Je l’ai ouvert et même si ce n’est pas ce que je croyais dès les premières lignes en fait ça a fait comme un « tilt » en moi ! J’en revenais pas, je buvais chaque ligne qui me décrivait comme si j’avais écrit mon autobiographie. Une vraie révélation et un grand choc à vrai dire. Si ça fait le même effet aux lecteurs je vous conseille de faire comme moi et de passer le WAIS après, puis de rejoindre MENSA, etc. Ce sont de grands piliers pour entamer cette nouvelle compréhension de soi. Ceci clos donc la partie personnelle de ce billet.
Concrètement les différences majeures ?
Les différences majeures tiennent encore une fois au fonctionnement du cerveau. Car le cerveau d’un HP a certes des points forts tels que : grande résilience, énergie increvable, facilité pour les choses compliquées (c’est d’ailleurs pour ça que souvent les HP sont mis sous les projecteurs plus que d’autres. C’est que notre cerveau aime la difficulté donc ça peut faire des avancées sympas), hyperesthésie, sensibilité,… Plein de bonnes choses en somme.
Alors maintenant pourquoi en somme on voudrait pas tous être comme ça ? Et bien car ça implique aussi d’avoir des points tous aussi négativement gros dans la balance. Car oui les HP sont en fait comme des culbutos. Ils vont d’un extrême à l’autre. Et tout comme l’extrêmement positif c’est super, l’extrêmement négatif emporte vite au fond du trou. Et il est plus facile de broyer du noir que de voir le bon côté quand on est surdoué car la rapidité de pensée empêche également la stabilité. Pas d’autosatisfaction, de repris, jamais de stabilité mentale.
Donc en négatif on trouve par exemple hyper émotif (j’en connais qui pleurent en permanence devant une belle chose par exemple), hyper bipolaire, hyper dépressif (bon l’avantage on peut redevenir joyeux en 2s, d’où l’incompréhension des gens souvent), hyper cérébral donc avec très peu de lâcher prise, hyper pas doué à l’inverse pour les choses qui sont simples pour tout le monde contrairement aux choses difficiles, etc.
En fait dites-vous qu’un HP ça va ça vient d’un côté ou de l’autre du positif et du négatif mais ça reste toujours dans les extrêmes. Hyper fidèle, hyper motivé, « hyper manque de confiance », hyper sensitif, hyper tout ce que vous voulez !
Pour ceux qui y cherchent une explication c’est là encore dû à la configuration du cerveau. L’hyperactivité neuronale crée en réalité des chemins de pensées très rapides, souvent originaux aussi, qui développent les émotions et les constructions mentales.
Par exemple en ce qui concerne la confiance en soi, imaginez que vous ayez un doute un jour avec une fille en plein date. Je simplifie mais un mec « normal » aura peut-être un ou deux doutes. Forcément le Hp en aura 15 dans le même temps. Donc vous vous retrouvez avec un canard impossible de reprendre confiance. De même un Hp a souvent un avis sur tout qui nécessite une thèse (vous avez vu mon pavé ?!).
Bref nous sommes des gens intéressants, souvent des mines d’informations utiles/ inutiles, sensibles, etc MAIS plus chiants que nous tu ne trouves pas ! On a toujours à redire et les débats de toute façon nous stimulent pendant des jours. Cela rend les relations interpersonnelles vraiment difficiles.
J’ai d’ailleurs la chance de faire partie de ce qu’on appelle les surdoués « de la première tranche » avec juste un léger autisme (merci de désavantage concurrentiel en terme de drague xD) car je ne veux pas dire de bêtise mais même entre HP on est divisé en tranche : càd que chaque 5 ou 10 points de QI en gros on monte d’un pallier dans l’échelle de l’incompréhension. Pour illustrer, imaginez qu’un mur à deux couleurs. Il est facile de trouver d’autres murs similaires, d’établir des comparaisons, etc. Si maintenant vous prenez des murs avec 50 combinaisons de couleurs supplémentaires non seulement vous ne trouverez pas de murs similaires mais plus il vous sera impossible de vous associer aux autres. En réalité plus on est « intelligent » plus notre cartographie mentale, émotive, représentative, etc est différente. Impossible donc de trouver des points communs ou de partager une vision du monde avec les gens. Ça devient trop personnel, trop unique. C’est pour ça que bcp de surdoués sont d’ailleurs autistes, isolés et incompris. Moi-même j’avoue que je ne comprenais pas les gens avec qui j’étais souvent. Perso je trouve ça fantastique un mec qui voit la musique en couleur et qui le restitue mais je ne peux pas comprendre, juste constater.
Pour conclure je dirai donc juste que l'intelligence n'est donc pas forcément un cadeau. Un outil fantastique tout autant qu'un fardeau qu'on porte seul.
J’espère ne pas avoir été trop pompeux et avoir restitué tout ça de manière intéressante.
Pour ceux qui auront eu la patience et le courage de me lire n’hésitez pas à poster vos questions/ retours.
Ciao
http://www.frenchtouchseduction.com/board/la-douance-qu-est-ce-que-c-est-topo-general-vt38538.html------------------------------------------------------------------------------------
Drôle. Même sur french touch du coup c'est ultra euh traité lourd.
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Les adultes à haut potentiel (Rocamora, 2006)
jeudi 7 mai 2009
par Jean Heutte
popularité : 3%
par Jean Heutte
popularité : 3%
"Haut potentiel" est le terme choisi en Belgique pour recouvrir ce que l’on appelait jusqu’alors indifféremment la précocité intellectuelle, le surdouement ou la "douance" (traduction par les Canadiens du terme anglais "giftedness" ; "gifted" = "doué" ; "highly gifted" = "surdoué") et, au passage, élargir le domaine considéré à tous les potentiels.
S’il existe des enfants "précoces" qui perdent leur avance avec le temps, les enfants surdoués conservent leur spécificité pour devenir des adultes d’un genre un peu particulier : des adultes à haut potentiel . Qu’ils aient été détectés ou non, cette particularité va influencer leur vie dans tous ses aspects. Etudiants ou déjà entrés dans la vie active, ils seront confrontés à des choix dans lesquels leur haut potentiel va jouer un rôle prépondérant. Choix d’une orientation professionnelle, changements de direction en cours de route, leurs parcours sont rarement simples et rectilignes.
Comment fait-on pour les reconnaître ?
On décrit généralement les individus à haut potentiel comme "possédant des aptitudes nettement supérieures à la moyenne dans un ou plusieurs domaines d’habileté", intellectuel, créatif, artistique, sportif, etc. Pourtant, leur perfectionnisme, doublé d’une grande lucidité, souvent ne leur permet pas de se reconnaître dans cette définition.Traduction française du self-test de Mary Rocamora. Ce test n’a qu’une valeur indicative ; considérez toutefois que si vous vous y retrouvez à 70-80%, il y a une bonne présomption ...
1. Caractéristiques générales :
Avez-vous un vocabulaire étendu ?Avez-vous de multiples talents ?
Avez-vous tant d’intérêts et de capacités qu’il vous est difficile de vous focaliser sur un seul de manière satisfaisante ?
Avez-vous un sens de l’humour un peu particulier ?
Pouvez-vous vous occuper utilement sans stimulation extérieure ?
Votre comportement traduit-il toujours une orientation vers un but précis ?
Faites-vous preuve d’une évidente créativité dans toutes vos entreprises ?
Avez-vous constamment le besoin et l’énergie de développer vos capacités ?
2. Entéléchie
Type particulier de motivation, besoin d’auto-détermination, force intérieure poussant à devenir tout ce dont on est capable. Les individus doués d’entéléchie attirent les autres, séduits par leur ouverture, leurs rêves, leurs visions. Vivre dans leur entourage donne aux autres l’espoir et la force de se réaliser. (Deirdre Lovecky, "Warts and Rainbows : Issues in the Psychotherapy of the Gifted", Advanced Development, Jan., 1990)Etes-vous dirigé par une vision intérieure du sens de votre vie ? Avez-vous un rêve qui consomme toute votre énergie ?
Etes-vous particulièrement motivé à devenir tout ce dont vous êtes capable ?
Etes-vous très impliqué dans le façonnement de votre propre destin ?
Continuez-vous à croire en vous et en votre vision, même quand personne d’autre n’y croit ?
Les autres sont-ils attirés par votre vision et désirent-ils y participer ?
3. Hyperstimulabilités
Les "hyperstimulabilités" (Overexcitabilities, OEs, réactions aux stimuli), qui déterminent le potentiel de développement (Théorie de la Désintégration positive, de Kazimierz Dabrowski) :"Les formes d’hyperstimulabilité sont particulièrement évidentes chez les individus doués et créatifs, parce qu’ils présentent une plus grande énergie, une capacité d’effort soutenu, une hyperesthésie, une grande avidité de connaissances, de découvertes, une attitude de questionnement, de quête, une imagination très vivace, une richesse d’association et une capacité de représentation détaillée et une plus grande profondeur et intensité de leur vie émotionnelle. L’on pourrait considérer ces cinq formes d’hyperstimulabilité comme le substrat de la douance et du talent créatif." (Piechowski, Silverman, Cunningham, & Falk, 1982)
A. hyperstimulabilité psychomotrice
Etes-vous très énergique ?
Aimez-vous l’activité physique intense et le mouvement ?
Vous sentez-vous constamment poussé à agir ?
Etes-vous impulsif ?
Avez-vous des tics nerveux ?
Etes-vous toujours actif, toujours prêt, incapable de vous détendre ?
parlez-vous comme une mitraillette ?
Etes-vous travaillomane ? (workaholic)
B. hyperstimulabilité sensorielle
Etes-vous souvent ému jusqu’aux larmes par la musique ou les arts visuels ?
Etes-vous enclin à trop manger et boire, parce que cela vous procure un plaisir intense ?
Etes-vous attiré pour les nouvelles expériences sensorielles (nourriture, musique, érotisme, changements d’environnement, ...)
Quand vous vous souvenez d’une expérience, vous rappelez-vous aussi les aspects sensoriels ?
le toucher, l’odeur, le goût et la vue du sexe sont-ils aussi importants pour vous que l’orgasme ?
C. hyperstimulabilité intellectuelle (à ne pas confondre avec grande intelligence, car nombre d’individus très intelligents ne goûtent pas les activités et joutes intellectuelles.)
Remettez-vous toujours tout en question ?
Aimez-vous explorer une large variété de théories et d’idées ?
Etes-vous capable d’examiner des idées hors du cadre de votre propre opinion ?
Aimez-vous la recherche, l’analyse et la pensée théorique ?
La résolution de problèmes est-elle une source d’immense satisfaction ?
D. hyperstimulabilité imaginative :
Ecrivez-vous, parlez-vous, pensez-vous ou rêvez-vous au sens figuré ?
Embellissez-vous la vérité brute pour rendre la chute plus incisive ou amusante ?
Vous exprimez-vous en démontrant une riche association d’images et d’impressions ?
Vous divertissez-vous sans arrêt à coup de "private jokes" et de représentations visuelles ou auditives débiles ?
Recréez-vous les événements de manière à renforcer votre vision de la vie ?
E. hyperstimulabilité émotionnelle :
Etes-vous extrêmement sensible, avec des émotions très intenses ?
Pouvez-vous décrire vos sentiments avec beaucoup de précision ?
Avez-vous des attachements émotionnels très intenses aux autres ?
Vos émotions sont-elles suffisamment profondes pour vous amener à des considérations philosophiques ?
Eprouvez-vous des craintes ou anxiétés d’un niveau extraordinairement élevé ou souffrez-vous de dépression ?
4. Grande intelligence
"Les adultes doués sont intellectuellement différents. Ils ont une pensée plus sophistiquée, plus globale. De plus, ils ont la capacité de généraliser ... Ils peuvent saisir des concepts, des phénomènes complexes. Leur imagination, leur créativité sont souvent incompréhensibles pour l’individu moyen ... Ils sont capables de prédire les conséquences ... et anticipent des problèmes qui vraisemblablement se produiront. Les adultes doués sont aptes à distinguer le modèle de développement et de croissance et, par là-même, à reconnaître la tendance. Ceci leur permet de prédire et, par certaines actions, d’influencer la tendance" (Annemarie Roeper, "Gifted Adults : Their Characteristics and Emotions", Advanced Development, Jan. 1991)Etes-vous un penseur indépendant, individualiste et mentalement auto-suffisant ?
Etes-vous un penseur divergent, avec des perpectives uniques et intéressantes ?
Etes-vous très intuitif, avec à la fois profondeur et vision ?
Aimez-vous les expériences liées au psychisme et aux idées métaphysiques ?
Etes-vous excessivement curieux et investigateur ?
Etes-vous agile verbalement ?
Aimez-vous les discussions intenses ?
Avez-vous une mémoire exceptionnelle ?
Vous faites-vous rapidement une opinion ?
Pouvez-vous manipuler mentalement d’énormes quantités de données ?
5. La quête de la vérité
"Ceux d’entre nous qui contemplent avec le coeur ne peuvent tolérer l’idée que la vie est accidentelle, sans but et sans direction. Nous sommes donc en face de deux alternatives : ériger et investir des systèmes de croyances de manière à asseoir le sens et le but ou cultiver la capacité de sentir et expérimenter la vie directement et lui permettre de nous apprendre ses secrets, en accord avec notre niveau de développement." (Mary Rocamora, director of The Rocamora School)Tâchez-vous de comprendre la nature et le sens de la vie ?
Avez-vous beaucoup lu sur la nature de l’esprit ou pratiqué une méthode de méditation qui vous a aidé à expérimenter directement la nature de l’esprit ?
Etes-vous attiré par des expériences mystiques ou spirituelles qui fourniraient la base d’une compréhension plus profonde.
Etes-vous préoccupé par la mort et la possibilité d’une expérience post-mortem ?
Etes-vous déterminé à apporter une contribution sensée au cours de votre vie ?
Etes-vous très sensible à la moralité et la justice ?
6. Le "facteur autonome"
Le "facteur autonome" (Kazimierz Dabrowski)" ... Le facteur autonome permet à l’individu de transcender les limitations à la fois de l’hérédité et de l’environnement à travers l’auto-détermination. Le facteur autonome est un incitant intérieur à faire des choix conscients en accord avec les principes qui nous sont les plus chers." (Linda Kreger Silverman, Institute for Advanced Development)
Etes-vous poussé à vous réaliser et à la perfection ?
Etes-vous particulièrement conscient de ce que vous êtes ?
Avez-vous démontré une capacité à la transformation intrapsychique ?
Ressentez-vous beaucoup d’empathie et de compassion pour les autres ?
Montrez-vous un haut niveau de responsabilité et d’intégrité morale ?
7. Perfectionnisme
"Dans un monde où la santé émotionnelle est définie en termes de contentement, de faculté de se détendre, de satisfaction de soi et de la vie et d’absence de conflits intérieurs, il n’est pas étonnant que le perfectionniste soit perçu comme névrotique. Pire, les messages persistants que les perfectionnistes reçoivent au long de leur vie les convainquent qu’il doit y avoir une faille majeure dans leur personnalité qui doit être éradiquée. Ceci exacerbe grandement le conflit intérieur qu’ils doivent gérer. Non seulement ressentent-ils de la honte, de la culpabilité et un sentiment d’infériorité de ne pas rencontrer leurs propres standards ; mais, de plus, ils en ressentent d’avoir ce conflit intérieur. Et c’est ici que la tension peut atteindre le seuil de la paralysie." (Linda Kreger Silverman, 1987)Etes-vous déterminé à faire de votre mieux à tout prix ?
Vous sentez-vous incapable de rencontrer vos propres standards ?
Etes-vous envahi par le doute et l’auto-critique ?
Votre propre perfection et celle de l’oeuvre de votre vie sont-elles les forces principales qui dirigent votre existence ?
Avez-vous le sens de votre destinée potentielle et vous sentez-vous obligé de la réaliser ?
Avez-vous des attentes exceptionnelles et inadéquates à l’égard des autres ?
8. Introversion
"Tous les introvertis sont perfectionnistes. Tous les individus doués sont perfectionnistes en quelque chose (sauf le rangement de leur chambre). L’introverti doué est le perfectionniste au carré." (Linda Kreger Silverman)Préférez-vous la profondeur à la variété, vous concentrant sur une activité à la fois ?
Etes-vous difficile à appréhender, plus impliqué dans votre monde intérieur que vous ne l’êtes avec d’autres ? Et n’avez-vous que quelques amis proches qui vous connaissent bien ?
Etes-vous facilement humilié, gardant pour cela les autres à distance ?
Attendez-vous d’être approché par d’autres plutôt que de vous présenter vous-même et prenez-vous le temps de les observer avant de vous engager ?
Développez-vous vos compétences en privé, avant de montrer au monde le produit fini ?
Avez-vous besoin de votre espace vital, respectez-vous celui des autres et éprouvez-vous du ressentiment de voir le vôtre envahi ?
9. Idéalisme
"Le développement avancé est lié à la reconnaissance et l’admiration d’un principe universel comme la justice ... et ensuite à l’évolution vers une situation où vous pratiquez la justice. Vous la pratiquez, non seulement parce que c’est bien, mais plutôt parce que vous ne pouvez pas faire autrement. Vous ne croyez pas une chose et en faites une autre ; vous devenez une personne juste." (Karen C. Nelson, 1989)"L’excellence est peut-être un idéal universel, mais peu en ont fait un objectif personnel. La poursuite de l’excellence commence par une vision ... une vision du possible. Cette vision ne visite pas tout le monde ; elle choisit le terrain le plus fertile pour son développement. Quels critères utilise-t-elle ? Une capacité inhérente, sûrement. Néanmoins, il doit également y avoir une réceptivité émotionnelle, une volonté d’embrasser la vision et de se dévouer à elle. Si la faculté est là, mais la réceptivité manque, la vision flotte. Elle ne reste que chez ceux qui désirent travailler à son accomplissement." (Linda Kreger Silverman)
Etes-vous enclin à réaliser "ce qui pourrait être" quand vous pensez à "ce qui est" ?
Etes-vous solidement connecté à une vision intérieure et conscient que cette vision va évoluer constamment ?
Vous sentez-vous poussé à vous préoccuper directement de problèmes sociaux douloureux, de manière à éduquer les autres à travers la compassion et le sacrifice ?
Travaillez-vous sans relâche à améliorer le monde, en accord avec vos idéaux ?
http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article127
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soit Q soit I, peu souvent les deux. Et alors l'androgynie, un mélange entre la compote et la lessive ?
tout cela dans un seul jean ? la main au panier dans le haut du panier ?
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Existe-t-il alors une "vibromâlegît" ?
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Les six vertus humaines fondamentales (Seligman, Peterson , 2003)
octobre 2006
par Jean Heutte
popularité : 100%
par Jean Heutte
popularité : 100%
Il semble que les variations d’humeur puissent être prédéterminées par notre héritage génétique. Fluctuant autour d’une valeur moyenne (et dans une “gamme de températures”), l’humeur serait gouvernée par une sorte de thermostat interne qui règle les hauts et les bas. Ainsi, des événements à portée immédiate tels que gagner le gros lot ou perdre un emploi pourraient nous donner de la chaleur et nous rendre plus heureux ou nous refroidir et nous rendre plus tristes. Mais, à l’exception des grandes catastrophes comme la mort d’un enfant, il s’avère que les circonstances n’ont relativement pas d’importance à long terme. Au bout d’une période approximative de trois mois, nous retournons à notre état affectif naturel.
Ces observations ont conduit Martin Seligman, Ray Fowler et Mihaly Csikszentmihalyi (fondateurs de la psychologie positive en 1998) à écarter les exposés trop optimistes sur la plasticité de l’être humain. Selon eux, il existe des limites réelles à notre capacité à agir sur notre humeur. Mais, Seligman et ses confrères sont persuadés qu’il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire pour “vivre dans les niveaux supérieurs de notre échelle du bonheur” et éprouver davantage d’émotions positives ainsi qu’une “satisfaction abondante et authentique” durable.
La clé, selon eux, réside dans le “caractère”. Selon Seligman, ce terme est passé de mode en en raison de sa trop forte connotation « victorienne » (forte propension à attribuer les maux dont souffrait l’humanité aux seuls défauts moraux, ou défauts de caractère). Ce qui (en réaction) a poussé de nombreux penseurs à se tourner vers des idéologies qui déchargeaient les individus de toute responsabilité personnelle pour leurs souffrances. Le marxisme, le freudisme et le darwinisme social ont ainsi lié le destin de l’individu à des forces indépendantes de sa volonté telles que la lutte des classes, les motivations inconscientes ou la survie du plus apte. Cependant, pour Seligman, de telles idéologies ne sont plus valables depuis longtemps. « Il est temps de ressusciter le caractère en tant que concept de base de l’étude scientifique du comportement humain. »
Pour venir à bout de cette tâche, Martin Seligman a fait appel à Christopher Peterson, professeur de psychologie clinique à l’université du Michigan. Avec l’aide d’une équipe de chercheurs, les deux hommes ont établi une « taxinomie du bon caractère », équivalent positif de ce que l’on trouve dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (livre de référence sur la maladie mentale), à la différence que le but de Seligman et de Peterson était de mettre au point un système de classification des traits positifs - les forces mentales et les vertus - plutôt que des troubles psychiques. Ils ont abouti à une liste de vingt-quatre éléments, répartis dans six catégories générales : la sagesse, le courage, l’amour, la justice, la tempérance et la spiritualité. Désireux d’éviter tout a priori culturel, Seligman et son équipe ont complété leurs recherches cliniques par la lecture d’ouvrages sur la sagesse provenant du monde entier. Ils se sont appuyés sur un large éventail de textes, allant d’Aristote et de saint Thomas d’Aquin aux Upanishad, au Talmud, au Coran et à Lao-tseu, en passant par Ben Franklin, le manuel des boy-scouts et le code de l’honneur klingon [dans la série télévisée Star Trek].
Pour réaliser cette recherche axée sur la psychologie positive, nous avons conçu un questionnaire d’autoévaluation qui permet de mesurer ces vingt-quatre forces, le VIA-IS. À ce jour, plus d’un million de personnes dans le monde ont participé à cette évaluation de leurs forces, en répondant à ce questionnaire traduit en plusieurs langues et accessible gratuitement en ligne.
D’après cette étude, ces valeurs universelles seraient les suivantes :
SAGESSE ET CONNAISSANCE
Forces cognitives qui favorisent l’acquisition et l’usage de la connaissance.
- Créativité : trouver des manières originales et productives de faire les choses. Cela comprend les réalisations artistiques, mais ne s’y limite pas.
- Curiosité : trouver un intérêt à toute expérience en cours ; s’intéresser à tel ou tel sujet ; explorer et découvrir.
- Ouverture d’esprit : examiner les choses sous tous les angles ; ne pas tirer de conclusions hâtives ; être capable de changer d’avis à la lumière de nouvelles informations.
- Amour de l’apprentissage : acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux domaines de connaissance (en autodidacte ou non). Cette force est évidemment liée à la curiosité, mais s’en distingue par la tendance à vouloir acquérir systématiquement de nouvelles connaissances.
- Sagesse : être capable de donner des conseils avisés ; posséder une manière de voir le monde qui soit porteuse de sens, tant pour soi que pour les autres.
COURAGE
Forces émotionnelles qui impliquent l’exercice de la volonté pour atteindre les buts que l’on s’est fixés, malgré les obstacles internes et externes.
- Bravoure : ne pas reculer devant la menace, les difficultés ou la douleur ; défendre ce qui est juste envers et contre tous ; agir selon ses convictions, même si c’est impopulaire. Cela inclut le courage physique, mais ne s’y limite pas.
- Persévérance : finir ce qu’on a commencé ; persister malgré les difficultés ; aimer mener à bien un travail.
- Authenticité : dire la vérité, mais plus généralement se présenter de façon authentique ; être sans prétention ; assumer ses sentiments et ses actes.
- Vitalité : aborder la vie avec enthousiasme et énergie : ne pas faire les choses à moitié ; vivre la vie comme une aventure ; se sentir bien vivant.
HUMANITE
Forces interpersonnelles consistant à tendre vers les autres et à leur venir en aide.
- Amour : valoriser les relations étroites avec les autres, particulièrement lorsque les sentiments (partage, affection) sont réciproques ; être proche des gens.
- Gentillesse : rendre des services, faire de bonnes actions ; aider les autres, prendre soin d’eux.
- Intelligence sociale : être conscient des motivations et émotions des autres (et des siennes propres) ; savoir faire ce qui convient dans différents contextes ; comprendre les ressorts du comportement des gens.
JUSTICE
Forces qui sont à la base d’une vie sociale harmonieuse.
- Travail en groupe : savoir travailler au sein d’un groupe ou d’une équipe ; avoir l’esprit d’équipe : accomplir sa part.
- Sens de l’équité : traiter toute personne équitablement ; ne pas se laisser influencer par ses sentiments personnels dans les décisions concernant autrui ; donner à chacun sa chance.
- Leadership : encourager le groupe dont on fait partie à réaliser des choses, tout en s’efforçant de maintenir de bonnes relations en son sein ; organiser des activités collectives.
TEMPERANCE
Forces qui protègent contre les excès.
- Pardon : pardonner à ceux qui ont mal agi ; accepter les défauts des autres ; savoir donner une seconde chance ; ne pas être animé par la vengeance.
- Modestie : laisser des réalisations parler d’elles-mêmes ; ne pas se mettre en avant ; ne pas se prendre pour plus que ce que l’on est. Prudence : être prudent dans ses choix ; ne pas prendre de risques inutiles ; ne pas dire ou faire des choses que l’on pourrait regretter par la suite.
- Maîtrise de soi : rester maître de ses sentiments et de ses actes ; être discipliné ; maîtriser ses appétits et ses émotions.
TRANSCENDANCE
Forces qui favorisent l’ouverture à une dimension universelle et donnent un sens à la vie.
- Appréciation de la beauté et de l’excellence : remarquer et apprécier la beauté, l’excellence et/ou la maîtrise technique dans les domaines les plus divers.
- Gratitude : être conscient et reconnaissant des bonnes choses qui arrivent ; prendre le temps d’exprimer des remerciements.
- Optimisme : attendre le meilleur de l’avenir et œuvrer à sa réalisation ; penser qu’un avenir heureux est quelque chose que l’on peut provoquer.
- Humour : aimer rire et taquiner ; être souriant ; voir le côté drôle des choses ; faire des plaisanteries.
- Spiritualité : connaître sa place au sein de l’Univers ; croire au sens de la vie, en tirer un réconfort et une ligne de conduite.
Selon Seligman, la psychologie positive n’a pas pour finalité d’indiquer quelles sont les forces et les qualités que nous devons adopter, mais plutôt quelles sont les conséquences de nos choix.
Il conviendrait d’identifier parmi toutes ces vertus et ces forces celles qui nous définissent le mieux et de les appliquer de manière délibérée dans les choses importantes de la vie.
Pour ne donner qu’un exemple, les statistiques montrent que l’optimisme prépare mieux l’individu à surmonter les échecs et à relever de nouveaux défis. Rien d’étonnant à ce qu’il s’agisse d’un trait de caractère largement partagé par ceux qui se disent heureux. De même, la gratitude et le pardon nous libèrent de l’amertume et de notre ressentiment envers le passé, ce qui permet d’être plus réceptif (en meilleure relation avec le monde qui nous entoure), plus altruiste et finalement plus créatif.
Chacun d’entre nous possède son « niveau personnel de bonheur », affirme Martin Seligman, tout en soulignant qu’une partie de notre aptitude à développer des « pensées positives » pourrait être entravée par notre héritage génétique. Pourtant, notre état de santé, qui demeure à nos yeux la composante la plus importante de notre bonheur, n’aurait une influence déterminante qu’en cas de maladie grave. La subjectivité qui déborde de nos pensées et de nos émotions prend souvent le pas sur l’objectivité quant à notre condition physique. Le fait de ne pas être malade est tellement perçu comme normal que personne ne pense à s’en réjouir.
Mihaly Csikszentmihalyi, a observé que le niveau de satisfaction de l’individu s’élève lorsque celui-ci est engagé dans des actions où il met son ego de côté. En donnant de notre temps aux autres, nous nous oublions et oublions donc ce qui nous rendait soucieux. C’est ce que Csikszentmihalyi, appelle vivre une expérience optimale, une expérience autotélique ou le flow : « une situation dans laquelle l’attention est librement investie en vue de réaliser un but personnel parce qu’il n’y a pas de désordre qui dérange ou menace le soi. » (p. 51) Ses principales caractéristiques sont les suivantes : « une adéquation entre les aptitudes de l’individu et les exigences du défi rencontré, une action dirigée vers un but et encadrée par des règles, une rétroaction permettant de savoir comment progresse la performance, une concentration intense ne laissant place à aucune distraction, une absence de préoccupation à propos du soi et une perception altérée de la durée ». (p. 79). L’expérience optimale est une fin en soi ; elle est recherchée pour elle-même et non pour d’autres raisons que l’intense satisfaction qu’elle procure. » (p. 79). C’est par l’action nous pouvons connaître le flow. En état de flow, les gens sont durablement concentrés sur l’objectif à atteindre ils sont au maximum de leurs capacités, mobilisent toutes leurs compétences et utilisent au mieux toutes ressources à leur disposition. Plus ils pensent qu’ils vont réussir, plus ils sont envahi par une émotion (ressentie physiquement, souvent sous la forme d’un « frisson dans l’échine ») qui les porte, « comme s’ils étaient sur un petit nuage » : rien ne semble pouvoir les arrêter !
La gratitude tient une place importante dans le cheminement vers le bonheur.
Tous les chercheurs ayant travaillé sur le sujet ont observé que se mettre en situation de savourer le moindre plaisir nous enrichit et nous mène sur la voie du pardon. « C’est la reine de toutes les vertus, et probablement la plus difficile à acquérir », (Peterson, cité par Hélias, 2002) : l’accès au pardon nous propulse dans une vision altruiste de l’existence qui nous permet de devenir à la fois plus humbles et plus courageux.http://jean.heutte.free.fr/spip.php?article62
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Est ce que Bruce lit ?
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Peter Levine montre dans cet ouvrage comment retrouver le processus naturel qui nous permet de nous reconstruire après un traumatisme. Il n’y a pas que les mots. Notre corps aussi a besoin de se manifester pour surmonter le trauma et nous aider à revivre normalement. Comme l’EMDR, l’approche de Peter Levine, la Somatic Experiencing©, révolutionne le traitement du traumatisme.
Avec clarté et de nombreux exemples ainsi que des exercices, son ouvrage fait découvrir qu’il faut écouter les sensations de notre corps, « réveiller le tigre » pour guérir car : « si vous ne pouvez ni fuir ni combattre, vous gelez votre vie psychique mais si l’on vous aide à agir physiquement ou mentalement, vous pouvez échapper au traumatisme ».
Ce livre destiné aux victimes de traumatismes et à leur entourage intéressera également tous ceux qui par leur métier sont en contact avec des personnes traumatisées : médecins, infirmiers, sauveteurs, pompiers, policiers, thérapeutes, éducateurs...
https://www.amazon.fr/R%C3%A9veiller-tigre-traumatisme-Peter-Levine/dp/2729613552/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1468795838&sr=8-1&keywords=peter+levine
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
[size=30]7 pistes pour une sensualité totale
[size=12]L’être humain est sensoriel. Certes. Mais il lui faut parfois explorer de nouvelles sensations pour intensifier son rapport au monde. Comment être plus réceptif aux plaisirs que le corps propose ? Sept experts ès sens nous ouvrent la voie.
Aurore Aimelet[/size][/size]
4. Cuisiner de bons petits plats… et rendre heureux
[size=12]L’être humain est sensoriel. Certes. Mais il lui faut parfois explorer de nouvelles sensations pour intensifier son rapport au monde. Comment être plus réceptif aux plaisirs que le corps propose ? Sept experts ès sens nous ouvrent la voie.
Aurore Aimelet[/size][/size]
Sommaire
- 1. Offrir sa peau au toucher… et habiter son corps
- 2. Enrichir sa palette olfactive… et mieux se souvenir
- 3. Savourer la routine… et être à l’écoute de ses émotions
- 4. Cuisiner de bons petits plats… et rendre heureux
- 5. Bouger son corps… et se relier au monde
- 6. Écouter vibrer son organisme… et entrer en résonance
- 7. Cesser d’intellectualiser… et accueillir les sensations
1. Offrir sa peau au toucher… et habiter son corps
Pour en savoir plus sur la pratique de Galya Ortega :www.galyaortega.com
Être « bien dans sa peau » tient au fait de reprendre contact avec elle. « Le massage permet de se reconnecter avec une sensualité naturelle, dont l’éducation et les diktats socioculturels nous ont éloignés, affirme Galya Ortega, praticienne en soins holistiques et spécialiste du massage. Notre peau est notre premier moyen de communication, notre premier capteur sensoriel lors de la vie intra-utérine. La toucher, la sentir nous ramène à une sécurité de base. » Pour repartir sur le chemin de ces sensations archaïques, massons-nous les uns les autres !
Sans préjugés, de la même façon que l’on masse un nourrisson, geste ô combien recommandé par les pédiatres. Des scrupules ? « On peut alors confier sa peau aux mains d’un spécialiste, suggère Galya Ortega. Ou l’offrir aux éléments extérieurs : fouler le sable pieds nus, sentir le soleil ou le vent sur son visage, l’eau de la douche sur son corps… Il s’agit de saisir le plus souvent possible les messages de bien-être que la peau ne cesse d’envoyer au cerveau. Et se demander : “Qu’est-ce que mon enveloppe, ce lien précieux entre mon monde intérieur et le monde extérieur, m’apprend, à moi, être vivant ?” » Une façon d’habiter son corps, de redevenir sujet de soi-même.
2. Enrichir sa palette olfactive… et mieux se souvenir
Orthophoniste au service de rééducation neurologique de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, Christiane Samuel y a organisé avec l’association Cosmetic Executive Women (CEW) des ateliers d’éveil olfactif pour des patients victimes de traumatismes et atteints de troubles de la mémoire ou du langage. Elle est l’auteure, avec Samuel Socquet-Juglard et Patty Canac, d’Êtes-vous au parfum ?
Entrer dans une parfumerie et dénicher la fragrance que portait sa grand-mère. Se souvenir. « Le relais entre une odeur et le cerveau limbique, siège de l’émotion, est très rapide, explique Christiane Samuel, orthophoniste en stimulation olfactive. Une senteur a le pouvoir de faire resurgir à la conscience des pans entiers du passé. » Et l’émotion de pointer son nez, à l’improviste. « L’odeur est immédiatement traduite en ces termes : “Je connais/Je ne connais pas.” Donc “J’aime/Je n’aime pas.”
Apprendre à maîtriser son odorat, créer son répertoire d’odeurs permettent de mieux connaître ses préférences olfactives. » Et, in fine, de mieux nous connaître, tant nos goûts en la matière sont liés à notre histoire personnelle.
Comment enrichir sa palette ? « On peut apprendre à distinguer les épices, les arômes, ceux qui nous plaisent, ceux qui nous gênent, poursuit l’orthophoniste. Pour, plus tard, innover en cuisine ou choisir un parfum d’ambiance qui nous corresponde. On peut plus simplement partir en balade olfactive, dans la nature, bien sûr, mais aussi en ville. Faire les boutiques est une véritable exploration : chacune à son odeur. À nous de découvrir celle dans laquelle on se sent bien, celle qui nous rappelle un événement… » Christiane Samuel est formelle : la madeleine qui ramenait Proust vers son enfance est une réalité neurologique…
3. Savourer la routine… et être à l’écoute de ses émotions
Michèle Freud est l’auteure deRéconcilier l’âme et le corps, quarante exercices faciles de sophrologie (Albin Michel, 2007).
4. Cuisiner de bons petits plats… et rendre heureux
Que faisons-nous lorsque nous choisissons un melon ? ou un avocat ? Nous les regardons, nous les tâtons, nous les sentons. Pour (r)éveiller tous nos sens, cuisinons plus souvent comme nous sélectionnons ces deux fruits mystérieux : avec amour. Le chef aux deux étoiles Guy Martin n’y va pas par quatre chemins : « La cuisine est sensuelle parce qu’elle est un acte d’amour; elle implique que l’on y mette de l’émotion. On part d’un produit brut que l’on va apprêter en fonction de ce que l’on ressent, avec cette seule idée en tête : donner du bonheur. »
Et pour l’offrir, ce bonheur, il va falloir mettre la main à la pâte, au premier sens du terme. Toucher le filet de daurade pour ôter d’éventuelles arêtes, le humer pour vérifier sa fraîcheur, regarder sa découpe et sans doute l’embellir, l’écouter crépiter sous le filet d’huile d’olive. Avant de le savourer. Mieux encore : avant de le donner à savourer à ceux que l’on aime. Pour lui, « mettre ses sens en éveil, avoir de l’émotion à cuisiner, c’est simplement aimer ». Même quand il s’agit d’un « plateau-télé » en solo ? « Bien sûr, répond Guy Martin, chef du restaurant Le Grand Véfour, à Paris. C’est s’aimer soi. Se rendre heureux un instant. Après, reste le souvenir affectif. »
5. Bouger son corps… et se relier au monde
Sylvie Alexandre a publié, avec Catherine Aimelet-Périssol, Ce que le corps sait (Robert Laffont, 2008).
Les multiples bienfaits du sport ne sont plus à démontrer : on est en forme, en bonne santé, on raffermit ses muscles et, cerise sur les biceps, on a bonne conscience. « C’est oublier qu’une activité sportive est également une belle façon de développer sa “sensorialité”, assure Sylvie Alexandre, thérapeute psychocorporelle et instructrice de shintaïdo. Courir en écoutant de la musique permet bien sûr d’affiner la silhouette !
Mais courir en écoutant son corps, son souffle, sa respiration, courir en éprouvant consciemment ce que l’on ressent, son plaisir comme sa douleur, remet en contact avec soi. Et permet de retrouver la pleine capacité de nos sens, celle qui nous a permis, tout petit, de nous adapter à notre environnement. » Bouger son corps serait donc un moyen de nous relier au monde qui nous entoure et que nous avons, à force d’habitudes, désappris à considérer. Pour Sylvie Alexandre, « le mouvement, dès lors qu’il n’est plus automatique mais effectué avec attention et vigilance, modifie notre perception de l’extérieur. Le simple fait de marcher, en sentant ses muscles travailler, ses bras jouer le balancier et ses pieds fouler le sol, nous rend présent à la vie. Acteur de sa vie ». Tel le bébé qui apprend à mettre un pas devant l’autre.
6. Écouter vibrer son organisme… et entrer en résonance
Pour en savoir plus sur Hélène d’Hennezel :www.helenedhennezel.com
Qui ne se sent pas apaisé en écoutant une sonate pour violon ? ou revigoré après un tonitruant morceau de James Brown ? Pourtant, d’après Hélène d’Hennezel, musicothérapeute, entendre un son enregistré ne permet pas d’éprouver les vibrations émises par le son en live. Et revient à se priver d’une moitié de plaisir. « La partie audible d’un son va être interprétée par le cerveau et contribuer à une forme de détente psychique, précise-t-elle.
Mais les sons acoustiques, eux, vont en plus agir sur l’organisme grâce à leurs vibrations concrètes. L’onde mécanique va ainsi se propager dans tout le corps et transmettre l’information jusqu’à nos cellules. » Si le cerveau est heureux d’entendre une sonate, l’organisme, lui, trouve plaisir dans la résonance. « Profitons des instruments acoustiques, comme lors d’un concert, avec le désir de mettre tout le corps au diapason, non pas seulement l’esprit, poursuit la musicothérapeute. Et ainsi éprouver d’autres sensations, plus organiques. Rappelons aussi que la voix reste le premier des instruments. »
Pourquoi alors ne pas chanter à gorge déployée en tentant de saisir ces petites agitations internes ? Ou écouter la voix de l’autre pour savourer la façon dont elle résonne en nous ?
7. Cesser d’intellectualiser… et accueillir les sensationsAnne Floret-Van Eiszner est l’auteure des Enfants bien dans leur peau (Flammarion, 2005).
À la lecture de tous ces conseils, s’ouvrir à sa sensualité ne paraît pas de tout repos. Faut-il un tel travail pour ressentir pleinement ? « Il s’agit moins de s’astreindre à vivre des sensations que de les vivre… tout court ! rectifie la psychothérapeute et psychanalyste Anne Floret-Van Eiszner.
Accueillons-les, quelles qu’elles soient, sans commentaire, ni jugement, ni projection de ce qu’il faudrait ou non ressentir. Prenons ce qui vient, quand bien même ce serait de la tension, de l’angoisse ou même… rien ! Être sensuel, c’est ne plus considérer son corps comme quelque chose d’abstrait, d’en dehors de soi. Mais bien comme… soi. »
La sensualité serait-elle compatible avec le train-train ? C’est en tout cas l’avis de la psychothérapeute et sophrologue Michèle Freud : « Pourquoi ne pas commencer par une activité routinière et décider de la faire plus consciemment ? Ralentissez tous vos gestes, donnez-leur du temps et emparez-vous de cette foule de détails auxquels vous n’accordiez pas d’importance : repassez des vêtements et percevez l’odeur du linge; empruntez ce chemin mille fois effectué en observant les maisons, les bosquets; buvez votre thé et attardez-vous sur son arôme, sa couleur, sa chaleur, etc. »
Le quotidien regorge de ces petits moments que l’on vit sans y penser, pressé d’en terminer avec nos obligations. « Ils déclenchent pourtant autant de sensations que d’émotions, dès lors que l’on y prête attention, ajoute la thérapeute. Une chose est sûre : la sensualité s’éduque. Elle se cultive et, avec un peu de pratique, distille un plaisir quotidien dans notre corps et dans notre vie. »
http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Articles-et-Dossiers/S-ouvrir-a-sa-sensualite-et-mieux-ressentir-toucher-aimer/7-pistes-pour-une-sensualite-totale/77.-Cesser-d-intellectualiser-et-accueillir-les-sensationsRe: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
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- Spoiler:
- J'ai vite compris qu'il n'y a pas d'heure pour gratter des textes
Et y passer un max de temps m'évite de braquer des caisses
Donc j'suis dans mon élément laisse moi manier les mots
En vue de palier le manque et laisser parler mes démons
T'es pâle rien qu'à l'idée mais nul n'évite la fatalité
La mort une invitée forcée pleine de brutalité
La vie t'habite et tu trouves ça d'une banalité
La vitalité t'a déjà quitté l'ami t'es
Limite alité ne me parle plus de l'espoir
Après la fin d'ce couplet j'file au bar je veux qu'on m'laisse boire
Tu veux t'rendre utile? Roule un spleef de pollen qu'on butine
Sors une bouteille de Jack qu'entre collègues on puisse engloutir
On a des heures devant nous pourquoi pas tuer l'temps?
Et plus j'm'étends sur le truc plus j'vais l'plier j'pense
Alors j'continue, quitte à faire des dégâts irrémédiables
Rap et rage sont contigus, un peu comme Dieu et diable
L'ami j't'avise avant que t'épuises ta vie
J'sais pas si t'as vu en bas le vice épouse ta ville
Les rues sont sombres et les quartiers sous tensions
De plus en plus d'gens souffrent, redoutent le retour des Sanson
Et la censure ne cesse de nous enlacer là sur
Nos textes et chacun de nos 16 pour nous brider elle assure
T'sais c'est comme une sangsue suçant l'sang la sens-tu?
Là ça semble être une sanction, l'état l'accentue
Et sans thunes on va pas loin dans c'monde
Mais j'm'en fous car le sample tue, l'instru sonne comme un final gong
Qu'on me laisse juste accuser l'coup, j'me sens acculé
Bande d'enculés pour vous discours je n'prête plus l'esgourde
Car j'aime le rap qui dérange et cherche les rimes qui viennent vous chahuter
Vu qu'dans c'bas monde beaucoup d'pêcheurs pour peu de chalutiers
Sur tout ça je m'étends, la fin des temps se rapproche
Il m'reste du pain sur la planche, remplir le blanc sur la page...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
[ltr]En décalage
Surdoués mais vulnérables: le mal-être des adultes "zèbres"[/ltr]
Angoisses, dépression: les adultes surdoués et non repérés peuvent être en grande souffrance
Publié le vendredi 12 février 2016 à 09:35
(AFP) - Hypersensibles, leur cerveau est un bolide et leur QI frôle les sommets. Un atout mais aussi une souffrance pour certains "zèbres", des adultes à haut potentiel intellectuel qui, à l'instar d'enfants surdoués, pâtissent de leur différence et d'un sentiment de décalage avec la société.
Une partie d'entre eux, impossible à dénombrer en l'absence d'étude épidémiologique, souffre "d'une manière terrible, avec à la clé des échecs successifs à tous les niveaux de leur existence, en particulier professionnel", assure Bruno Choux, 59 ans, coordinateur pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur de la jeune association Zebr'Adultes.
Des parcours chaotiques
"J'en peux plus de voir autour de moi des dizaines de personnes qui sont testées zèbres et qui se retrouvent à 30 ans, 40 ans, 50 ans, au Smic, dans des parcours professionnels où ils n'avancent pas", insiste cet architecte, qui a découvert sa douance (surefficience intellectuelle, ndlr) sur le tard et à qui on a souvent conseillé, dans sa jeunesse, de laisser tomber les études après quatre redoublements.
Des parcours chaotiques évoqués aussi lors d'un récent colloque à Vitré (Ille-et-Vilaine), où une psychologue intervenant auprès de chômeurs en difficulté confiait repérer parmi eux "pas mal de zèbres, pas la majorité, mais beaucoup". "Et ils tombent de l'arbre quand je leur en parle!", poursuivait-elle.
Et pour cause, car le profil des adultes surdoués ne colle pas vraiment avec le mythe du génie, brillant et sans soucis.
Connexions ultra-rapides
Dotés d'un quotient intellectuel très élevé, d'au moins 130 quand la moyenne est de 100, les adultes surdoués possèdent surtout, dès la naissance, un fonctionnement cérébral atypique.
Une manière de penser réunissant à la fois des caractéristiques intellectuelles et psychoaffectives, explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne spécialiste des surdoués, à l'origine de la création de Zebr'adultes.
Autrement dit, leur grande puissance intellectuelle, due à des connexions neuronales ultra-rapides, est indissociable d'une grande sensibilité, source de vulnérabilité, qui les conduit parfois à vivre une broutille comme un "cataclysme".
Une sensation d'isolement et de décalage
Cette mécanique particulière - attestée par les neurosciences et qui explique aussi leur pensée "en arborescence", très foisonnante mais difficile à faire partager - "peut donner énormément de force, des leaders incroyables capables de mobiliser les autres et, en même temps, crée souvent une sensation de solitude, d'isolement, de décalage", précise la psychologue.
Un mal-être qui va "de la personne qui se sent toujours un peu angoissée, déprimée, jusqu'à des dépressions sévères, des hospitalisations pour des tentatives de suicide, des burn-out, des troubles anxieux généralisés majeurs, une incapacité à s'insérer dans le milieu professionnel", témoigne Jeanne Siaud-Facchin.
"On épuise tout le monde, on se met en marge"
"Le monde du travail est souvent très difficile" pour les adultes surdoués, reconnaît Muriel Lussignol, présidente de Zebr'adultes, créée en janvier dernier et qui regroupe plus d'une centaine d'adhérents, de "l'étudiant à des mamies de 70-80 ans".
Ils y "souffrent d'un manque de reconnaissance, ne comprennent pas pourquoi ils sont laissés de côté, pourquoi leurs idées ne sont pas exploitées, pourquoi on ne s'appuie pas sur eux", détaille-t-elle.
Outre l'ennui "parce qu'ils ont dix coups d'avance sur ce qui va se dire" en réunion, ils "peuvent passer pour arrogants quand ils expriment leur pensées", poursuit-elle.
"On a des idées atypiques, c'est probablement la force des zèbres mais, au bout d'un moment, on épuise tout le monde, on se met en marge", raconte Bruno Choux, en soulignant également "le manque de confiance en soi chronique".
Le syndrome de l'imposteur
Et c'est sans compter sur le syndrome de l'imposteur, très fréquent et parfois paralysant chez les adultes surdoués.
"L'alchimie subtile entre une lucidité aiguisée et une sensibilité exacerbée fait que le surdoué doute toujours: il y a une autocritique qui se met en place en permanence, l'impression qu'on n'est pas à sa place et que les autres vont se rendre compte qu'on est beaucoup plus nul" que ce qu'ils pensent, analyse Jeanne Siaud-Facchin.
"Un truc de fou!", confirme Benjamin Tardif, 31 ans, chef d'entreprise et président de l'association de surdoués Mensa France, en se remémorant son début de carrière, dans une société de jeux vidéo: "je me disais toujours: il faut que je m'en aille, ils vont se rendre compte que je suis mauvais", témoigne-t-il. Une fois parti, il sera remplacé par... trois personnes.
Des parents qui se reconnaissent et qui s'effondrent
Un syndrome qu'il parviendra à surmonter notamment grâce au repérage de sa douance à 23 ans, après une première dépression à 6 ans. "Ça a été un boost, je me suis dit que j'avais moins de chances d'échouer qu'un autre donc que je pouvais aller encore plus loin", se félicite-t-il, en précisant ne jamais s'être "senti au-dessus des autres, juste différent".
Le diagnostic, "parfois douloureux" pour Muriel Lussignol, "est une façon de resituer son histoire, en se réconciliant avec soi-même", estime de son côté Jeanne Siaud-Facchin. Elle s'est notamment intéressée aux adultes à haut potentiel en voyant des parents, venus consulter pour les difficultés scolaires ou comportementales de leur enfant, "s'effondrer" à l'annonce de la douance de celui-ci, se reconnaissant finalement dans son parcours.
"Il y a de plus en plus de choses mises en place pour les enfants surdoués (...) mais pour les adultes, je trouve qu'on est encore très loin du compte", regrette Muriel Lussignol, dont l'association veut alerter les pouvoirs publics sur ce "gâchis énorme de potentiels en France".
http://www.wort.lu/fr/lifestyle/en-decalage-surdoues-mais-vulnerables-le-mal-etre-des-adultes-zebres-56bd96560da165c55dc52be6
Dernière édition par Iamsosure le Sam 17 Sep 2016 - 14:06, édité 1 fois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Jamais d'ennui, parfois du vide. Marrant que l'on puisse alors penser que je serai froide, alors que je peux dire moi même que ça dégage du "froid", lorsque je me retrouvais dans certains instants, certaines ambiances.
J'ai raison, ça peut arriver, j'ai raison, ça fait du bruit, j'ai raison, c'est arrivé. Ect. D'autant plus drôle que dans l'esprit d'autres, ça peut passer, qui est magicien, de "fofolle qui devrait aller vivre au Tibet" à un air d'effroi "mais tu as un don". Sacré don il est vrai que de voir que quelqu'un va "crever".
En plus ça se double avec le don de "devenir amoureux" où le doué dit "il va mourir"
Cela dit avoir trouvé des trames, d'autres trames, partant de ce point là, la douance. Je ne vis pas, je "douances" dans la vie.
Penser mettre un post it sur une cafetière avec un petit mot gentil, c'est devenu du coup de la "créativité". Accorder de l'attention aussi, la féminité aux yeux de certains, c'est la castration et la tendresse féminine devient de la masculinité.
"Where is my mind ? where my monkey" ? Des codes, des lieux différents, des étapes de vie mais disposées d'une autre façon, d'abord j'ai divorcé de mes parents sans avocat, à moi toute seule. Et puis j'ai vécu en "rat à la ville" et "rat à la campagne" de fait. Si jeune alors et déjà grand voyageuse.
Et puis la franchise. C'est fou comme les langues se délient lors d'un enterrement, mais avant cela, on a respecté les "codes". Parler d'amour au bord d'un gouffre qui se referme à jamais, ça c'est de l'intelligence. Une routine pour pouvoir "créer" la non routine, des rituels pour pouvoir les foutre en l'air, les envoyer valser (Valls sait ).
Des gens confondent je trouve la politique tout court avec la politique de vie. Des personnes se croient libres alors qu'elles ne le sont pas du tout et elle te disent. J'aurai pu changé d'identité alors à longueur de journée parfois, tellement je croisais des personnes différentes, et coincées, ça et là, dans des processus de leur éducation et en leur balançant une seule phrase, elles ont déjà avancé.
De là viendraient alors la "compression mentale" en mode "rétention d'informations", alors des personnes resteraient coincées dans des mécanismes psychologiques toute leur vie.
Enthousiasme, émerveillement, excitabilité, stimulus internes et externes, négatifs ou positifs. Lire quelqu'un serait l'approfondir. Et puis un mélange, j'ai bossé dans un truc où doivent se trouver des doués, de fait, je ne les ai pas vu doués, du tout, comme quoi l'intelligence.... façon de vivre archaïque je dirais. Il était écrit que le doué veut une sécurité mais aussi prendre les risques de sa douance.... comme en fait si l'on prend par là, rien que le fait que plusieurs bouquins soient écrits marquent déjà les différences, les différences de doués. Selon la personnalité, selon des stades de vie ?
Rien ne sera jamais assez précis. Faire des ponts. Alors faire des ponts sur une autre dimension, alors qu'en première base, le courant ne passerait pas du tout. Le recul. Pouvoir être dans le recul. Ne pas mettre les pieds dedans. Le cerveau non plus. Y revenir après ce serait avoir retiré ou laisser le temps que se retirent les émotions, les sensations, les stimulis, les stimulus. Comme de la neige parce qu'il est possible que ça ne touche pas. On peut parfois se retrouver dans les scénarios des autres, dont ils peuvent ne même pas avoir conscience me suis je un jour. Il me semble que ce que l'on me dit "rare et précieux" est au fond la vraie norme. Et puis les confidences, "ne le dis à personne". L'effet des gens, leur impact ou pas. Il y a des gens avec qui on se retrouve comme dans un malabar. Ils engluent.
Savoir de sa partie consciente, savoir de sa partie inconsciente. Des personnes ne connaissent pas leur malabar. Alors ils ne savent pas faire des "petites bulles" et ce ne sont pas de jolies bulles qu'ils crachent en l'air. Vider, remplir, vider, remplir, c'est selon si on veut. Comme le fait de zapper ou de supprimer de son tableau de vie. Le grand danger que de s'exprimer à quelqu'un pensant se connaître mais ne se connait pas du tout.
L'experte psychiatre a dit : ne pas stresser. Elle sait. Alors ça signifie plus. Je me suis retrouvée souvent dans cette contradiction. Tu es froide. Alors que l'expression d'une émotion, d'une chaleur, d'un sentiment, aurait provoquer une réaction, un stress.
Il y a des personnes qui peuvent faire un "bombe hardement". Mécano. Démonter des mécanismes complexes de défauts et de réflexes et voir vraiment. Ne le dis à personne. C'est dans d'autres schémas que dans le présent, on peut se retrouver taxée d'une promiscuité avec une inconnue. Ca dépasse même l'histoire de la solidarité féminine. Ca englobe tant de choses en fait. Ne jamais pouvoir se dire complètement, fait qu'on reste sur des doutes, parfois terribles. Comme une balance de ce que l'on sait de soi, déséquilibrée. Selon un chemin, je peux rentrer chez moi avec 25 étiquettes négatives... alors construire son chemin et son parcours en fonction des étiquettes et des colleurs d'étiquettes. Insu nier. Les idées qu'on va te mettre dans la tête. Contenant, contenu. Mon chapeau a qui a déjà tenté d'expliquer tout ça en résumé, en global. Chercher des bouts de soi partout. Sacré errance. J'ai fait l'inverse. Semble t il, puisque je ne pouvais avoir de conversations rapides et complètes avec quiconque, j'ai fait des conversations en piochant au fil des rues, il me faut une ville pour avoir une entière conversation "le début de la phrase ?" telle rue, tel endroit. "la fin" ? telle autre rue !" "le milieu ?" ah ben non ça ne sera pas aujourd'hui, je rentre je suis fatiguée, ce n'est pas urgent, j'y retournerai demain, ou après demain. "mais tu es barrée ?", "crois-tu ?"
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Mode de communication et compréhension différente, obligée de le faire en cru et en en carottes sont cuites ...Iamsosure a écrit:
- j'y vois tant de choses....
ou bien :
- en fait t'as envie de baiser ?... attends j'arrive, je suis un homme, un vrai... j'ai entendu ce que tu insinues, euh c'est un clip, gars, t'excites pas tout de suite, t'excites pas tout slip, il est des personnes qui peuvent exprimer tout haut et en français dans le texte leurs demandes des bas, tu peux remettre le bas, je vais aller m'écouter ça tout haut.
Oh oui, oh oui, mais qu'ouisje, mec jouit d'avance, du coup tu peux déjà me dire merci ?
Haute Antique, et mite au logis. Mytho et autant logistique ?
En fait le I, je me demande si ce n'est pas la décontraction du Q, aurait dit serge magnéto ? C'est l'histoire d'un cierge qui écoutait de la musique au magnétophone, j'ai toujours mis des magnets au phone, toujours des magnets aux aphones, toujours mis, toujours mis, tout jour mi.si.la.....
Les con versations qui piquent...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Lire X.
Tu entends les tons de voix ? oui mais il a ... Ne pas faire de ponts là où il n'y a aucun rapport, tu la vois, la nuance subt'il? Juste au milieu se trouve le I parfois pour ne pas l'avoir dans le Q.
- Spoiler:
se changer en roi
A hurler à la lune
A traquer la fortune
Tout ça pour trainer son poids
Au risque de s'y plaire
Au moment de s'y croire
Sonnez les courants d'air
Faites donner l'exutoire
Il faudrait qu'on s'él've
Au fond il a d'la classe
Ou alors qu'on prenne la sève
REFRAIN :
Comme elle vient
Encore et encore
Comme elle vient
Encore et encore
Tu la vois la belle bleue
Des feux de l'artifice
Et tu la sens même un peu mieux
A la faveur d'une éclipse
On voit du jour au lendemain
Que ça ne s'invente pas
Instantanément comme ça
Reprendre de volée d'aussi loin
Comme elle vient
Comme on peut
C'est cruel et sans fard
Ca choisit pas, merci pour eux
Comme une flèche
Comme un pieux
C'est bon pour la mémoire
Ca vous fait quoi d'être au milieu ?
Hé camarade
Si les jeux sont faits
Au son des mascarades
On pourra toujours se marrer
Et tout le long des courants d'air
On voit des amoureux
Qui savent encore changer leurs nerfs
En un bouquet délicieux
On en aura des saisons
Des torrides et des blêmes
Je peux encore garder ton nom
Je peux aussi dire que je l'aime.
Tu entends les tons de voix ? oui mais il a ... Ne pas faire de ponts là où il n'y a aucun rapport, tu la vois, la nuance subt'il? Juste au milieu se trouve le I parfois pour ne pas l'avoir dans le Q.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
On peux chercher à comprendre ce qui régit son Q, plutôt que son QI
Invité- Invité
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Des circuits d'ordinateur, en pleine possession de nos moyens.... et le saxo...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Chanson punk à chatte, I'm a girl
Dis tu crois qu'en 2078, chéri, ça sera la mode de la crête en bas ? de la crête en haut ? ça sera la fête du slip barre ?
Ben oui mais si tu mélanges tout, on ne sait jamais où tu es ? ben oui mais bon, qu'est ce que ça peut te faire ? tu as bien dit être intelligent et avoir l'esprit ouvert ? donc....
Etre haute en tic, nuit à être authentique. Déperches toi, la vie ça passe vite, avoir un mode TGV et rater tous les wagons.... c'est une conception qui fait toujours en rond, et rond et rond, petit patapon,
Entre miss maggie et miss magie, se trouverait le facteur ? le facteur A entre Thatcher et teacher, a coupe of T, my dear.
S'il salvait plus, il ne finirait pas toujours deuxième.Regardes toi, ah ah ah, re gardes toi Faire le tour du monde, des mondes pour ne même pas en arriver à faire le tour de soi, c'est ti pas de la belle contradiction de la belle beauté, ça ?
La place publique devint un tube.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
La surefficience mentale, les surdoués, les zèbres, les haut potentiel : comment trouver sa place dans la vie ?
28aoûtsurefficience
Qui pourrait penser qu'être intelligent puise faire souffrir et rendre malheureux ? D'abord, ils ne se reconnaissent pas comme intelligents.
Ensuite, ils disent que leur mental ne leur laisse aucun répit, même la nuit. Ils voudraient débrancher leur esprit.
Qui ça "ils" ? Les surefficients mentaux. (surdoués)
Le rôle crucial de la partie droite du cerveau dans le processus créatif.
C’est pourquoi Christel Petitcollin est persuadée que les surefficients mentaux sont des neuro-droitiers.
Le trait le plus marquant des neuro-droitiers est leur pensée en arborescence. Confrontés à un sujet de recherche, ils aiment explorer sans retenue.
Ils sont avides de détails. Ils ont beaucoup de mal à rester confinés dans un domaine particulier puisque chaque idée en amène 10. Du coup, ils rechignent à faire le tri. et sont plutôt désorganisés. Car chez les cerveaux droit, la prise de décision est un art : soit elle sera fulgurante, soit impossible.
Lorsque leur cerveau fonctionne à plein régime, avec un nombre de données important, les surefficients mentaux ressentent beaucoup de plaisir. C’est comme un moulin qui mouline : tant qu’il y a du grain à moudre, tout va bien.
Par contre, ils sont très facilement sujets à la déprime lors d’un passage à vide. Ils tombent alors dans des questionnement et ruminement stériles produits par leur cerveau qui ne leur donne pas de répit.
Pour faire face à cette anorexie mentale, les surefficients doivent sans cesse alimenter leurs capacités mentales avec des apprentissages, des projets à réaliser ou encore des défis à relever.
Cerveau droit / Cerveau gauche
Une des caractéristiques remarquable du cerveau est l’antagonisme entre ses deux hémisphères. Chacun est spécialisé dans son propre style de pensée et possède des facultés bien particulières, que nous allons explorer.
L’hémisphère gauche
L’hémisphère gauche du cerveau est associé à la logique, au langage et à la pensée analytique. Il excelle quand il s’agit de nommer et de catégoriser des choses, dans tout ce qui est abstraction symbolique, la parole, la lecture, l’écriture et l’arithmétique. Le mode de pensée est linéaire, chaque chose est placée de façon séquentielle, selon un certain ordre. C’est le mode de pensée qu’on nous inculque typiquement dans l’éducation, où l’accent est donné sur la littérature et les mathématiques. Enfin, sachez que l’hémisphère gauche contrôle la partie droite du corps (pour l’hémisphère droit, c’est donc la partie gauche)
L’hémisphère droit
L’hémisphère droit quant à lui fonctionne d’une manière synthétique et excelle dans tout ce qui est visuel, spacial, les perceptions et l’intuition. La pensée est non linéaire et non séquentielle et le traitement est très rapide. L’hémisphère droit analyse les choses de manière globale et détermine très vite les relations spaciales entre les diverses parties d’un ensemble.
Cette partie du cerveau ne s’occupe pas de trier les choses dans diverses catégories préétablies par des lois. Au contraire, elle semble se complaire dans la complexité, l’ambiguité et les paradoxes.
Cette pensée est ainsi difficile à décrire de par sa complexité, sa manière de traiter rapidement les informations et son aspect non-verbal. C’est l’hémisphère droit du cerveau est associé au monde de la créativité.
Le profil atypique
On décrit généralement les individus dotés de "surefficience mentale", ou "à haut potentiel", ou "hp", ou "surdoués", ou "zèbres" ou "dotés de douance", ou "de profil atypique", comme possédant des capacités naturelles ou des fonctionnements nettement différents de la moyenne de la population dans plusieurs domaines d'habileté : intellectuel, créatif, artistique, sportif, etc.
L'expression de "surefficience mentale", illustre bien l'existence d'un potentiel, souvent bien encombrant, qui ne va pas nécessairement se transformer en efficacité relationnelle ni en bien-être existentiel !
Caractéristiques probables des personnes dites dotées de "surefficience mentale" (source : asbl "Douance")
- Hyperstimulabilité, hyperesthésie, hypersensibilité, susceptibilité
- Fonctionnement cérébral non linéaire : en arborescence ou par associations
- Curiosité, créativité, imagination débordante
- Capacité de faire plusieurs choses en même temps, persévérance (si l'intérêt le justifie)
- Intérêts très variés, passant facilement d'un domaine à l'autre
- Recherche de la compagnie de personnes plus âgées
- Grand sens de l’humour, mais très particulier, souvent incompris
- Respect des règles bien comprises ("logiques"), mais tendance à questionner l’autorité non fondée
- Perfectionnisme, doublé d'une extrême lucidité, qui entraînent parfois le doute, la peur de l'échec.
Quelques avantages d'être "surefficent mental" (source : groupe de soutien pour surdoués)
- Etre en extase même avec un tout petit quelque chose
- Ne jamais s'ennuyer, comprendre vite
- Expérimenter et beaucoup apprendre
- Avoir une sensibilité aux personnes, une empathie naturelle
- Faire les choses de manière personnelle
- Avoir la possibilité de "jouer" avec la vie
- Avoir des sensations fortes en musique et en art
- Ne pas être impressionné
- Avoir une capacité d'ouverture
Etre surefficient c'est avoir des ressentis, des perceptions, des compréhensions du monde plus fins et plus intenses que la majorité des gens. Et si les perceptions sont plus intenses, les réactions le sont aussi, dans tous les domaines : allant de la physiologie et du fonctionnement du système nerveux aux réactions émotionnelles. Cette caractéristique entraîne rapidement une saturation d'informations qui peut engendrer fatigue, irritabilité, besoin de se protéger, de se retirer.
Trop sensible, trop fragile, décalé, souvent diagnostiqués comme souffrant de troubles dépressivo-anxieux, de phobies, de TOC, d'addictions : voici à quoi peut amener le fonctionnement hors norme du surefficient. Certains se sentent d'ailleurs tellement décalés qu'ils se croient idiots, fous, névrosés ou souffrant d'un mal inconnu.
Le fonctionnement cognitif riche et puissant du surefficient s’appuie sur une haute intensité de l’activation cérébrale et un nombre de connexions neuronales plus élevé et plus rapides que la moyenne. Il en résulte une pensée plus complexe, systémique, holographique : tout est toujours analysé dans son contexte, le tout est dans la partie et la partie dans le tout. Le surefficient peut ainsi discerner un plus grand nombre de données en même temps et a également les moyens de faire une synthèse instantanée de tous ces éléments.
Ce traitement particulier des informations cognitives a pour corollaire, quantité de connexions et d’associations d’idées qui ont du mal à se structurer. Il y a également un déficit de l’inhibition, qui oblige le cerveau à intégrer toutes les informations sans tri préalable suffisant. L’intelligence du surefficient est plutôt intuitive et imagée et les mots ont du mal à suivre : la structure du langage peine à exprimer le débordement d’images et d’associations d’idées (ce qui peut parfois donner l'impression à certains d'un fonctionnement immature ou enfantin). Un autre problème est que la pensée complexe "décroche" quand les choses ne sont pas assez complexes.
La surefficience s’étend à toutes les sphères de la vie : intellectuelle, créative, artistique, manuelle ou sportive. Mais il faut avoir été bien accompagné pour que ces potentialités se développent pleinement. La plupart des adultes surefficients vivant actuellement ont malheureusement grandi dans un monde d’incompréhension face à leur différence et leur sensibilité. Non détectés étant enfant, ne bénéficiant pas d'un entourage adapté, leur potentiel reste sous utilisé voire sans utilité. La construction de leur personnalité s'en est trouvée limitée et l'adulte surefficient peine à s'épanouir et trouver un équilibre de vie.
En général, les adultes surefficients se focalisent sur leur décalage et leur malaise, sans entrevoir la possibilité de faire de leur différence un atout dont ils doivent prendre conscience. Ils ont également du mal à considérer leur fonctionnement intellectuel comme éventuellement plus performant que l'individu normal.
http://www.cerf-hypnose-vibration.fr/2015/08/28/la-surefficience/-------------------------------------------------------------------------------
A quoi je sers ? ou alors, ou alors je serais ta gemini crIQuette ?....
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- Spoiler:
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Originalité
L’originalité est le caractère que présente une œuvre lorsqu'elle porte l'empreinte de la personnalité de son auteur. Elle se distingue de ses copies, contre-façon et des œuvres dérivées1. Une telle œuvre à un style et une substance unique. Le terme d'originalité est souvent appliqué en complément de la créativité de l'artiste, de l'écrivain ou du penseur. La notion d'originalité a été inventée par le romantisme2.
Le concept d'originalité est culturellement contingent. Il est devenu un idéal dans la société occidentale à partir du xviiie siècle3,4. À l'inverse, à l'époque de Shakespeare il était commun d'apprécier la similarité avec une œuvre classique et Shakespeare lui-même évitait toute intervention non-nécessaire3,5..../....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Originalit%C3%A9
L’ORIGINALITÉ
EST-ELLE ENCORE
POSSIBLE?
Communication | 01 avrilPartager sur |
En travaillant dans le domaine de la communication et de la publicité, on découvre le défi qu’est l’originalité à tous les jours, même en accomplissant une tâche simple comme la rédaction d’un article de blogue. Trouver un sujet original qui n’a pas été abordé des centaines de fois par d’autres avant nous n’est pas aussi évident qu’on pourrait le croire. Le domaine de la publicité requiert beaucoup de réflexion et d’imagination afin de toujours se démarquer lors du processus de création. Que ce soit pour une image de marque ou pour de la rédaction, nous sommes toujours poussés à trouver des idées originales. Mais est-ce vraiment possible d’être unique et original?
L’originalité absolue n’existe pas. Il est impossible de créer quelque chose sans être inspiré. Même si cette inspiration ne provient pas de l’idée de quelqu’un d’autre, elle est nécessaire au processus de création. L’inspiration vient de partout, littéralement. Elle provient du monde qui nous entoure, des gens que l’on rencontre tous les jours, de notre environnement quotidien, d'un environnement plus lointain qu’on ne connaît seulement qu'à travers les mots et les images de ceux qui le décrivent sur le web; il y a toujours de l’inspiration. Nos idées et le résultat de ces idées auront toujours une similarité avec quelque chose. Créer une idée originale, c’est être inspiré tout en y ajoutant notre propre « grain de sel » et être capable d’adapter notre inspiration à différents contextes.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’originalité est un défi. Le monde du design et de la publicité est saturé par les idées et les créations de ceux qui ont existé avant nous, surtout à cette ère de la technologie instantanée où une image ou une idée peut être partagée et vue par la planète entière en 24h ou moins.
Il faut s’efforcer d’être original, tout en acceptant l’inspiration. Ce qui est important, ce n’est pas d’où provient l’inspiration, mais comment on l’utilise et jusqu’où on peut la pousser avec notre volonté de créer quelque chose de pertinent et créatif.
http://firmecreative.com/blogue/l-originalite-est-elle-encore-possible
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Comment devenir créatif quand vous n’avez aucune originalité
31 octobre 2013par JY Potion de vie
Dans cet article je vous livre la méthode que j’utilise pour devenir créatif tout en étant un pur administratif à la base.
Je ne serai jamais artiste.
Dans mon boulot à plein temps, je rencontre tout le temps des étudiants en art, en design, en graphisme. Eux ce sont des créatifs. Moi non. Pourtant, j’ai des idées, et j’ai déjà reçu pas mal de fois des remarques à ce sujet. Cela varie : certains me trouvent « fantaisiste », d’autres « original », d’autres carrément « un vrai génie ». Certains n’hésitent pas à me traiter de magicien (dans le RGMP).
LOLx100
Je ne me considère pas comme un créatif. Ou alors, c’est arrivé par accident. Enfin presque. La vérité, est que le cerveau est comme un muscle. Je sais que certains ne sont pas d’accord avec ça, mais le fait est que quand je ne me sers pas de mon cerveau, je deviens moins bon, j’oublie des choses et réfléchir me fait mal à la tête. Et vous ?
La créativité s’entraîne, comme la mémoire. Et contrairement à ce que vous pensez, vous êtes TRES créatif(ve), le tout est d’utiliser la bonne technique :
Comment devenir créatif : ma technique
Vous vous êtes déjà dit « j’ai une idée » ?
Généralement, il y a une suite à cette pensée :
« … mais ca existe déjà »
« … mais je ne sais pas comment faire »
« … mais c’est trop dur, ca ne marchera jamais »
« … mais j’ai pas le temps »
J’y reviendrai plus bas, mais vous avez déjà des idées sur tout. Certaines sont bonnes, beaucoup sont mauvaises, mais votre cerveau vous les propose quand vous les cherchez. Quand vous musclez votre créativité tous les jours. Voici comment faire :
1- Visez la quantité et non la qualité
Ne cherchez pas la bonne idée. Cherchez les idées. C’est comme cela que vous deviendrez créatifs. Entraînez vous à trouver 5 à 10 idées par jour sur n’importe quel sujet. Couchez sur papier même les mauvaises idées. Vous pourriez avoir des surprises. Le but n’est pas de devenir Léonard de Vinci, mais de muscler votre cerveau.
Je fais l’exercice là tout de suite :
– Supprimer l’existence de l’argent liquide pour éradiquer le crime organisé
– Guide pour investir dans les villes criblées de dettes en 2014
– Ouvrir un réseau social pour associations caritatives
– Investir 10% des revenus du livre à la création d’un fonds d’aide aux étudiants en Art/Design
– Créer une véritable chaine TV consacrée exclusivement aux blogs
– Faire un lipdub avec tous les lecteurs de Potiondevie
– 50 stratégies pour réussir dans la vie quand on n’a pas de diplôme ou pas les moyens de se payer des études.
– Créer un implant cérébral pour remplacer les téléphones portables et ainsi communiquer par télépathie
– Créer un jeu vidéo qui me permettrait de devenir une superstar en cuisine en passant des niveaux.
– Créer un système audio/dolby/3d/hd qui me permettrait de revivre « en vrai » les concerts que j’ai aimé ou les vidéos tournées sur mon appareil photo , avec les sons, les odeurs, les sensations etc.
10 idées trouvées en moins de 5 minutes. Sont-elles bonnes, mauvaises ? Beaucoup sont mauvaises, et pour certaines certainement irréalisables, mais l’intérêt n’est pas là.
L’intérêt est d’entraîner votre muscle de créativité. Pensez « Brainstorm » avant tout. Pour une fois, on s’en fout de la qualité.
2- Branchez votre radar
Chaque fois que vous entendez (ou lisez) des phrases qui commençent par « ce serait bien si…« , « c’est nul que... », « je comprend pas pourquoi…« , « le problème c’est que… » etc. vous devez réfléchir à une idée.
Cela doit faire comme un ballon rouge qui traverse la route. Quelque chose qui vous sort de votre torpeur, et qui vous rend tout à coup très vigilant(e).
Ces petites phrases sont des signes. Des invitations à utiliser votre créativité. A trouver des idées. Là encore, ne cherchez pas une solution, cherchez une idée. Laissez votre esprit divaguer. Parfois, il est même plus facile de trouver des idées pour les autres que pour soi. (Si vous êtes roi ou reine dans le RGMP, c’est notamment souvent le cas)
3- Pratiquez quotidiennement
Si vous voulez des résultats, vous devez pratiquer quotidiennement. Vous devez devenir un forgeron. C’est comme la salle de sport. Si je m’arrête de courir du jour au lendemain au bout d’un moment je perdrai le souffle pour tenir, les muscles pour avancer, etc.
Plus vous vous entraînerez, meilleur(e) vous deviendrez.
Réponse aux objections
Parfois votre cerveau va essayer d’enrayer le processus. Ben oui, faut le comprendre, tout d’un coup vous vous mettez à le faire travailler d’une façon différente. Il se demande si vous êtes bien dans votre tête justement.
Voici les objections que vous pouvez vous faire (ou me faire via cet article) :
« Ca existe déjà »
Cherchez alors la manière de le faire mieux. 5 à 10 améliorations possibles…
« Ca ne marchera pas mon idée »
On s’en fout. Vous ne cherchez pas à gagner le concours Lépine. Vous visez la quantité, pas la qualité.
« Je ne sais pas comment faire »
Etape après étape. Chaque problème l’un après l’autre. Pour l’instant contentez vous d’accoucher de 5 à 10 idées. C’est la première étape.
« Je n’ai pas le temps »
Le temps que vous avez pris à lire cet article aurait été suffisant pour trouver 10 idées. Si vraiment c’est trop dur, abandonnez, ce n’est pas plus compliqué que cela. Bon courage et bonne chance pour la suite si penser est trop dur.
« Ca ne marchera pas pour moi ton truc »
Possible, j’en sais rien, je ne vous connais pas personnellement. Mais possible aussi que ce soit une excuse, ca je connais bien. Alors qu’est ce qui marcherait pour vous ? Trouvez-moi 5 à 10 idées sur le sujet tiens…
« Je vais essayer ça à l’occasion »
Cette phrase me dit que vous avez peur et que vous procrastinez souvent. « A l’occasion » n’est qu’un voeu qui ne mène à rien. C’est comme « un jour« . C’est maintenant que ça compte, et chaque jour après le maintenant. Je ne vous parle pas d’un « bon plan restau » ou d’un film trop cool à regarder, mais bien d’un moyen efficace de développer votre potentiel intellectuel à très long terme.
Exprimez vos idées en 5 minutes
J’ai fait l’exercice plus haut, c’est maintenant votre tour. Trouvez moi 5 à 10 idées sur n’importe quel sujet dans les commentaires ci-dessous. N’ayez pas peur d’être stupide ou d’avoir de mauvaises idées, le but est la quantité pour une fois, alors lâchez-vous et qui sait, vous aurez peut-être des surprises !
http://www.potiondevie.fr/comment-devenir-creatif/
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Ah oui je vois, tu veux dire qu'on peut croiser Napoléon dans le bus, tous les jours, mais qu'on ne le reconnaît pas parce qu'il n'a pas son cheval ?
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Ou alors que parfois il faut savoir descendre de ses grands chevaux pour descendre du bus et faire la route à l'inverse à pied ?
Mais à quoi ça sert ?
A savoir comment on marche ?
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Tout, tout, tout, tout, tout rapport humain est compliqué,
Même avec moi-même j'ai des problèmes,
Alors comment voulez-vous qu'on ait pas de problèmes,
Si avec nous-même on a déjà des problèmes.
Ces problèmes ne sont jamais les mêmes,
Au cours d'une journée,
On est pas pareil.
Alors imagine huit milliards d'êtres humains,
Imagine tous ces rapports humains.
Et dire qu'on était une goutte de sperme,
Et dire qu'on était une goutte de sperme,
Ça fait réfléchir, ça fait réfléchir, ça fait réfléchir.
Regardez-moi ce groupe de rollers,Qui mobilise le boulevard Pasteur.Pourquoi simulent-ils le bonheur?
C'est parce qu'ils n'ont ni perdant ni vainqueur.
Une armée sans joie,
Voilà ce que je vois.
Fuck you, fuck you!
Tout, je vois tout.
Tout, tout rapport humain est compliqué,
Même avec moi-même, j'ai des problèmes.
Et dire qu'on était une goutte de sperme,
Plus forte que les autres gouttes de sperme.
Et dire qu'on était une goutte de sperme,
Plus forte que les autres gouttes de sperme.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Synonymes de [size=39]cerner[/size]
- acculer
- assiéger
- étreindre
- attaquer
- bloquer
- boucler
- ceindre
- ceinturer
- circonscrire
- circonvenir
- délimiter
- encercler
- enclore
- enfermer
- enserrer
- entourer
- environner
- fermer
- investir
- limiter
- liserer
- longer
- obséder
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
L’Holoportation, qu’est-ce que c’est ?
Baptisée « Holoportation », cette technologie est une contraction entre « hologramme » et « téléportation ». Il s’agit d’un procédé de réalité augmentée permettant d’afficher le corps d’une personne en 3D, virtuellement, (partie « hologramme ») comme si elle était dans la même pièce que soi, alors qu’elle est à des milliers de kilomètres (partie « téléportation »).
Casque HoloLens de Microsoft
Zoom sur le casque HoloLens de Microsoft
Ce casque au design futuriste n’est en fait qu’un un mini-ordinateur que l’on pose sur sa tête, et qui, bien sûr, tourne sous Windows 10. On y retrouve des applications spécifiques aux lunettes (par exemple des mini-jeux où il faut tirer sur des petits robots… dans son salon !) mais aussi d’autres applications plus classiques communes aussi bien à votre ordinateur qu’à votre tablette : surfer sur le web, regarder des vidéos, etc… La personne portant le casque doit utiliser ses gestes, mains et doigts, pour cliquer, dérouler, agrandir le contenu qu’il voit devant lui. Découvrez par exemple un père jouant avec sa fille dans la vidéo de présentation de Microsoft.
En quoi ce casque peut-il être utile à l’usage professionnel ?
Évidemment, ce que l’on décrit jusqu’à présent est assez intéressant, mais difficilement applicable au monde de l’entreprise. On peut aussi se servir des lunettes pour passer des appels ! Et c’est là que le principe de réalité augmentée apporte un plus : la fenêtre de conversation et l’image de la personne sont alors visibles juste devant soi, et se déplace si l’on se déplace.
Et sinon, concernant l’Holoportation ?
Jusqu’ici, nous avions décrit le casque de réalité augmentée. Ce casque permet également de faire de l’Holoportation, comme Microsoft se plait à l’appeler.
Deux personnes communiquant en Holoportation : à gauche, personne virtuelle, à droite, personne réelle.
Comment cela fonctionne-t-il ? On a d’abord des caméras 3Dpositionnées dans la salle de la personne que l’on va « holoporter », qui servent à reproduire la personne et son environnement, puis il faut ensuite appliquer des textures réalistes (vêtements, cheveux) et envoyer tout cela au correspondant qui reçoit le signal grâce à son HoloLens. La particularité de l’HoloLens est qu’il fait tout en temps-réel, malgré une légère latence. Il est donc tout à fait possible de communiquer avec son interlocuteur professionnel comme s’il était dans la même pièce !
Quelques subtilités
Bien évidemment, la technologie n’en est qu’à ses balbutiements, mais on peut déjà noter une grande volonté de faire les choses différemment. Déjà, Microsoft commercialise des lunettes de réalité augmentée et non de réalité virtuelle(ex : Oculus Rift).
Néanmoins, on peut déjà dénombrer plusieurs avantages :
Capture d’écran de la vidéo de présentation des HoloLens par The Verge.
- Grâce aux HoloLens, une sensation de perspective réelle s’installe et on peut voir les objets qui nous entourent, contrairement aux lunettes de réalité virtuelle, ce qui diminue le risque de se cogner dedans par exemple…
- L’Holoportation présente quelquesfonctionnalités étonnantes, comme notamment : l’enregistrement, le rembobinage, la miniaturisation…
- Le casque HoloLens permet d’être multitâche : rien n’empêche d’avoir plusieurs écrans virtuels en face de soi.
- L’environnement de l’utilisateur est aussi affiché en 3D : si votre interlocuteur attrape un objet, il est aussitôt modélisé en hologramme ce qui vous permet de le voir vous aussi.
Nécessairement, il est possible de lister également quelques inconvénients :
- Le champ de vue est limité et les graphismes encore peu convaincants ce qui fait qu’il est impossible de confondre un détail virtuel et un détail réel.
- Artefacts graphiques, bugs d’affichage sont encore monnaie courante… D’autant plus que la puissance de calcul nécessaire pour obtenir un rendu correct est immense. (Cela confirme l’impossibilité de démocratiser au grand public… pour le moment)
- Cela reste des lunettes, il faut donc les porter sur le nez, et on connait tous les lunettes de cinéma qui finissent par exemple par peser lourd…
- Quelques fonctionnalités semblent superflues : il y a plus rapide et pratique pour effectuer une recherche web que de devoir cliquer avec ses doigts en l’air sur des lettres fictives surtout lorsque l’on a des difficultés à rester suffisamment stable pour cliquer au bon endroit ! L’utilisation du microphone intégré parait déjà plus pertinente.
Ceci étant dit, les utilisations professionnelles peuvent donner l’eau à la bouche. Dans le futur, l’Holoportation pourrait permettre entre autres :
- La tenue d’une réunion de façon plus interactive encore qu’en visioconférence
- La facilitation de démonstrations de produits (par exemple dans l’industrie) : un vendeur de voitures pourrait détailler sa voiture dans les moindres détails aux futurs acheteurs, faire entendre le bruit,… Les futurs acheteurs pourraient aussi tourner autour de la voiture, l’inspecter eux-mêmes et gagner un temps précieux sur les déplacements.
- La facilitation de la vente de services (par exemple dans l’événementiel) : une entreprise peut faire visiter les locaux qu’elle loue pour des événements particuliers pour donner un avant-goût à ses clients.
- Un gain de temps considérable : planifier une réunion demande moins de temps puisque tous les participants n’ont pas à trouver un horaire commun et à prendre en compte les déplacements pour s’y rendre.
Une démocratisation qui parait difficile
Vous l’avez compris, l’Holoportation vient de naître. Mais quelle naissance ! Les rêves les plus fous paraissent maintenant à portée, et même s’il faudrait encore de nombreux mois de perfectionnement, l’Holoportation parait déjà extrêmement prometteuse. Les utilisations restent encore professionnelles mais donnent matière à réflexion pour le commun des mortels : l’idée de partager plus facilement un quotidien, même à distance, est attirante. Qui n’a jamais rêvé de pouvoir montrer son dernier achat à sa famille ? Présenter son nouveau-né ? Reste à démocratiser le concept au plus grand nombre, et au prix de 3,000$ le casque HoloLens, le challenge est grand…
https://www.digitalcorner-wavestone.com/2016/04/holoportation-futur-communication/
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C’est quoi la Réalité Augmentée ?
Définir la réalité augmentée (RA) n’est pas si simple ! En effet, c’est un domaine transverse qui utilise de nombreuses technologies différentes. Le terme même de « réalité augmentée », qui est apparu en référence à celui de « réalité virtuelle », est de plus en plus remis en questions. C’est assez compréhensible puisque ce n’est pas la « réalité » qui est augmentée mais bien notre propre perception.
Nous allons donc ici vous proposer notre propre vision de cette technologie et notre propre définition basée sur celle de Ronald Azuma. Si vous voulez compléter description, n’hésitez pas à le faire !
Notions de base
La réalité augmentée peut être considérée comme une interface entre des données numérique, que l’on qualifiera abusivement de « virtuelles », et le monde réel. Pour être plus clair, elle doit, pour nous, avoir les trois caractéristiques suivantes:
- Combiner le monde réel et des données numériques en temps réel.
- Être interactif en temps réel avec l’utilisateur et avec le monde réel : une modification dans le monde réel entraîne un ajustement de la couche numérique.
- Utiliser un environnement en 3D (parce nous vivons dans un monde en 3D)
Ces trois points sont plus ou moins respectés par les applications qui sont qualifiées de « réalité augmentée ». « Pokemon Go » par exemple ne présente pas d’interaction entre l’environnement réel et les données numérique, et reste plus 2D que 3D.
La réalité augmentée permet de contextualiser des données. Bien que de nombreux exemples soient liés à la vision, la réalité augmentée peut « augmenter » n’importe lequel des cinq sens. Nous verrons des exemples par la suite.
Les scènes réelles sont capturées par un système et interprétées par un ordinateur. Une grande partie du traitement va consister à « caler » le lien entre réel et numérique. Pour faire apparaître des lunettes sur votre visage par exemple, il faut bien savoir bien caler la position de vos yeux, de votre nez, etc. ET bien sûr en temps réel.
La réalité augmentée est la réponse du monde numérique aux questions décisionnelles que nous nous posons dans la vie de tous les jours. En effet, plus simple à mettre en oeuvre que les univers « virtuels » et plus compréhensible par la majorité des gens, la RA va nous permettre de rendre la réalité de tous les jours plus riche. Combinées aux possibilités énormes de l’Internet en particulier en matière de data, ses possibilités sont sans limites.
Vous trouverez souvent dans la définition de la RA, des références aux travaux de Milgram et Kishino et en particulier leur fameux continuum entre le réel et le virtuel.
source http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fnhum.2014.00112/full
Sans remettre en cause l’intérêt de ces distinctions, il ne nous semble pas pertinent d’ajouter de nouveaux termes pour la compréhension du domaine. En effet, dans cette représentation, la distinction entre AR et AV est des plus floue. L’introduction de la « Réalité Mixte » n’apporte rien et par la suite nous n’utiliserons plus ce terme. Si vous voulez creuser un peu plus le sujet, nous vous invitons à lire cet article : RA et RM sont dans un bateau, RA tombe à l’eau ...
Introduction
Sensorama 1962
Parler de réalité augmentée (ou Augmented reality en anglais) ce n’est pas parler du futur ! Il existe déjà de très nombreuses applications et exemples.
Steve Mann Photo: Richard Howard/Time Life Pictures/Getty Images
Le concept de réalité augmentée n’est pas récent. En effetMorton Heilig a crée en 1962 « Sensorama » un casque équipé de capteur permettant de simuler une balade à moto dans New York. Mais ce genre d’application est de la réalité virtuelle, c’est-à-dire la possibilité de visiter des univers virtuels. Dans les années 1980, Steve Mann est probablement le premier à proposer un dispositif opérationnel de RA, le EyeTap, une sorte de casque permettant d’afficher des informations virtuels devant les yeux du porteur. Steve poursuivra le développement de cet appareil pour le rendre, aujourd’hui, aussi léger qu’une simple paire de lunettes.
Les techniques
Il existe plusieurs techniques pour faire de la réalité augmentée. Le fond du problème est de localiser le virtuel par rapport au monde réel. Il s’agit ensuite de construire une représentation à présenter à l’utilisateur, où les deux mondes sont vus suivant la même perspective.
Métro Paris Métro Paris
Utiliser des coordonnées géographiques permet cette localisation. La réalité augmentée est alors basée sur des données GPS auxquelles doivent être associées des éléments précisant la direction de la vision. Pour un smartphone par exemple, la boussole interne et les accéléromètres fournissent les données complémentaires. De cette manière, le logiciel de réalité augmentée est capable de savoir où vous êtes et dans quelle direction vous regardez. Il est en mesure d’afficher des informations contextualisées comme dans l’application Métro Paris.
Une autre manière de savoir où l’on est, peut également passer par la reconnaissance d’une image ou d’un motif caractéristique du sens augmenté. On entre par exemple dans la réalité augmentée visuelle par la reconnaissance d’images. Les premiers marqueurs utilisés étaient simples monochromes et dissymétriques. ils sont d’ailleurs toujours utilisés aujourd’hui, comme par exemple dans cette application pour Villeroy & Boch.
Aujourd’hui les ordinateurs étant suffisamment puissants pour traiter des algorithmes de reconnaissances d’image, les marqueurs peuvent être des images « classiques ».
Évidement, les applications de réalité augmentée ne se contente pas de reconnaitre des images statiques, l’analyse de flux vidéos est possible. C’est par ce procédé que vous pouvez essayer les fameuses GoogleGlass en vous rendant sur cette page.
Il est également possible de reconnaitre et de suivre des éléments du corps humain comme les doigts, les bras, les jambes, ou même l’ensemble comme pour la Kinect de Microsoft. On peut penser que dans un avenir assez proche, tous les équipements portables disposeront de ce type de capteur et pourront donc accroître les possibilités d’interaction avec l’environnement (voir les projets commeTango de Google ou RealSense de Intel)
Quels matériel pour faire de la réalité augmentée ?
Vous l’avez certainement compris, la réalité augmentée au minimum 3 éléments pour fonctionner correctement :
- Un Truc pour capter l’environnement et répondre à la question « où suis-je ? ». Des tas de capteurs sont utilisables : GPC, caméra, accéléromètre, hygromètre, hydromètre, etc.
- Un Machin pour comprendre cet environnement et faire le mélange correct avec les éléments virtuels. Ce Machin est bien souvent un ordinateur … la question reste de savoir si les données virtuelles sont embarquées dedans ou pas. Dans ce dernier cas, une connexion quelconque à ces données est nécessaire.
- Un Bidule pour montrer à l’utilisateur le résultat de la combinaison.
Je m’étends un peu sur ce fameux Bidule car on entre là dans l’interface la plus visible pour l’usager. A l’origine les premiers logiciels de réalité augmentée utilisaient une caméra, un ordinateur et un écran. Vous pouvez en voir un exemple dans cette publicité de Coca-Cola sur la droite.
Rapidement et avec la démocratisation des smartphones et du réseau 3G, le téléphone est devenu depuis 5 ans la principale interface de visualisation de la réalité augmentée. Cela parait évidement mais avoir un outil de visualisation mobile est une condition ultra nécessaire pour exploiter les applications basées sur la géolocalisation.
L’application Métro Paris dont nous avons parlé un peu avant dans cet article en est une bonne illustration. Les smartphones modernes étant de véritables ordinateurs connectés, il est possible de tout à fait possible de leur faire exécuter la partie interprétation de la chaine. Les exemple sont nombreux, regardez l’usage imaginé par Häagen-Dazs !
Depuis un an environ, de nouveaux appareils semblent devenir des interfaces prometteuses pour la réalité augmentée. Les lunettes sont évidement à l’honneur depuis que Google à lancé ces Google Glass. De nombreux constructeurs portent des projets similaires depuis quelques années, l’année qui vient nous dira si c’est le bon chemin !
Cette année a également vu apparaitre quelques projets de montres connectées qui pourraient devenir des interfaces intéressants pour la réalité augmentée. Nous attendons de voir ce que cela pourrait donner !
Je termine cette liste par un phénomène encore peu développé mais auquel je crois beaucoup. En anglais cela s’appelle la « Spatial Augmented Reality » que l’on pourrait traduire en français par « Espace Augmentée ». Dans ce contexte, les utilisateurs ne portent pas sur eux d’appareils spécifiques de visualisation. Ce sont des capteurs et de projecteurs autour d’eux qui vont observer et réagir. pour vous donner une idée regarder les photos de ClaytricSurface, une surface modelable sur laquelle il est possible de colorier avec ces doigts, que nous avons rencontré en 2013 au cours de Laval Virtual.
http://www.augmented-reality.fr/cest-quoi-la-realite-augmentee/
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
[size=18]Les pulsions[/size]
Les pulsions :
Les excitations auxquelles l’organisme est soumis sont de deux sortes, externes et internes. On peut éviter les excitations externes par la fuite mais il est impossible de se soustraire aux excitations internes. Elles sont appelées pulsions ou instincts et exercent une pression qui s’apparente à un besoin, à la limite entre le psychique et le somatique. La notion de pulsion recouvre quatre aspects principaux : la poussée, le but, la source et l’objet :
La poussée est l’aspect dynamique, moteur de la pulsion.
La pulsion tend vers un but qui est la disparition de la tension, par une décharge (élimination vers l’extérieur de l’énergie). Cette décharge est la satisfaction de la pulsion. Par exemple, le but de la pulsion orale est la succion ou l’incorporation, le but de la pulsion génitale est le coït.
La source est l’endroit où est ressentie la tension ou qui déclenche la tension.
L’objet est ce par quoi la pulsion peut atteindre son but. C’est ce qui est le plus variable dans la pulsion. L’objet peut être une personne ou un objet partiel (le sein maternel), appartenir au monde réel ou au fantasme, être extérieur à l’individu ou intérieur (comme dans le narcissisme ou le Moi devient objet pour le Ça).
Toute la conceptualisation psychanalytique de la pulsion vise essentiellement la pulsion sexuelle. Les manifestations de la pulsion sexuelle sont liées à l’existence d’une force, d’une énergie spécifique appelée libido. L’énergie propre aux autres pulsions (non sexuelles) n’a pas de dénomination particulière. FREUD a simplement appelé « intérêt du Moi », l’énergie des pulsions d’autoconservation.
Théorie des pulsions :
FREUD a développé sa théorie des pulsions en trois étapes : pulsions sexuelles/pulsions du Moi et d’autoconservation, puis introduction du narcissisme et enfin pulsions de vie/pulsions de mort.
La première élaboration théorique :
Vers 1919, Freud introduit une distinction entre pulsions sexuelles et pulsions d’autoconservation. Les deux sont liées : conservation de l’espèce et sauvegarde de l’individu mais les deux sont tout de même en conflit : les exigences des pulsions sexuelles peuvent compromettre la sécurité du sujet, et sa quiétude dans son milieu social. Le Moi est en conflit avec le Ça. Apparaît dans cette théorie la notion d’étayage (ou anaclitisme qui est plutôt utilisé dans le domaine clinique) : au début, les pulsions sexuelles ne s’opposent pas aux pulsions du Moi mais s’étayent dessus. Par exemple, téter sert avant tout à rester en vie, avant de devenir un plaisir en soi.
En découle la notion de pulsions partielles : comme chaque partie du corps nécessaire aux fonctions d’autoconservation peut donner lieu à un plaisir érotique (la vue, la succion, la miction…), chaque zone érotique peut apporter indépendamment un certain plaisir sexuel appelé « plaisir d’organe ». Chez l’enfant, les pulsions sexuelles ne sont pas organisées. FREUD disait que « l’enfant est un pervers polymorphe ».
Les conflits entre les pulsions sexuelles et les pulsions d’autoconservation sont à l’origine de troubles fonctionnels d’origine psychique (symptômes névrotiques) : la fonction d’un organe peut être altérée car trop utilisée par la pulsion sexuelle, la vue par exemple. FREUD a décrit des cas de cécité psychique : si le Moi juge que la vision est trop impliquée dans la pulsion sexuelle, il va censurer : la vision est refoulée. Parfois, le refoulement va trop loin, d’où le symptôme. Cela se retrouve dans de nombreux symptômes hystériques : paralysies par exemple.
Le narcissisme :
En 1914 parait l’article intitulé « Pour introduire le narcissisme ». La dualité précédente est maintenue mais FREUD introduit la notion d’investissement global du Moi par la libido. Le narcissisme primaire survient, pour FREUD, après l’auto-érotisme (plus tôt ou plus tard selon d’autres auteurs) : situation initiale où la libido investit le sujet lui-même. Le narcissisme secondaire concerne toutes les situations où, après avoir investi un objet extérieur, l’investissement se tourne vers le Moi.
Les pulsions d’autoconservation sont investies d’une énergie sexuelle, ce qui réduit le dualisme de la première théorie des pulsions. FREUD décrit le narcissisme comme le complément libidinal de l’égoïsme (ou intérêt du Moi).
La dernière théorisation sur les pulsions :
En 1920, dans son article « Au-delà du principe de plaisir », FREUD révèle un remaniement de ses théories sur les pulsions.
Le conflit se joue désormais entre pulsions de vie et de mort. Les pulsions de mort se manifestent par exemple dans les compulsions de répétition (retour de situations). Pour FREUD, la répétition vise à rétablir un état antérieur, sans tension, tel qu’il pouvait être avant la vie (état inorganique). La pulsion de mort, Thanatos, vise à revenir à l’inorganique. La fin vers laquelle tend toute vie est la mort. C’est pourquoi FREUD pense qu’il y a une pulsion de mort. A celle-ci s’oppose la pulsion de vie, Eros, qui tend à organiser des ensembles vivants de plus en plus complexes et à les maintenir tels.
Cette nouvelle théorie permet à FREUD de revoir la notion de sado-masochisme pour la compléter. A l’origine, la pulsion de mort serait dirigée vers le sujet lui-même mais l’énergie de l’Eros (la libido), liée à elle, l’entraîne vers l’extérieur : une grande partie de la pulsion de mort est ainsi mise au service de la pulsion sexuelle. Ce mélange de pulsion de mort et de sexualité orienté vers un objet extérieur est le sadisme. Une autre partie de la pulsion de mort, unie elle aussi à l’Eros, reste tournée vers le sujet et constitue le masochisme érogène ou masochisme primaire.
La pulsion de vie et la pulsion de mort sont liées, intriquées car l’Eros cherche à lier, à assembler. Le Ça est l’origine des deux tendances puis le Moi devient le réservoir de la libido, c'est-à-dire des pulsions de vie alors que les pulsions de mort sont prises en charge par le Surmoi mais il y a de chaque pulsion un peu dans chaque instance. Par exemple, le Moi peut obtenir de la satisfaction en déchargeant les pulsions du Ça et à l’inverse, le renoncement à la satisfaction pulsionnelle peut aussi lui valoir l’estime du Surmoi.
Cette dernière théorie est contestable et a été largement critiquée. Il semblerait que FREUD ait été influencé par ses premiers centres d’études : la biologie et la philosophie.
http://psychopatho.monsite-orange.fr/lespulsions/index.html
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Les états limites
Qu'est-ce qu'un état limite ?
Le terme « Border-lines » a été introduit en 1949 par EISENSTEIN. De très nombreux autres termes l’ont décrit dès les années 1880. Il s’agit plus d’une personnalité que d’une structure. FREUD a décrit des cas de déformations du Moi intermédiaires entre le conflit névrotique et l’éclatement psychotique. La triangulation œdipienne ne parvient pas à jouer correctement son rôle d’organisateur comme c’est le cas dans la névrose.
Il n’y a aucun moyen pour passer d’une structure névrotique constituée à une structure psychotique constituée. En cas de décompensation, quand les défenses n’opèrent plus et que l’état du psychisme devient pathologique, elle ne peut se faire que selon le mode névrotique dans la structure névrotique et sur le mode psychotique dans le cas d’une structure psychotique. Les états limites peuvent basculer d’un côté ou de l’autre, parfois s’y fixer définitivement. Ils se situent entre les deux structures mais dans l’état d’avant la constitution de la structure.
La lignée psychotique est considérée comme héritée de frustrations précoces dans la relation à la mère. Le Moi reste fixé ou régresse à un stade préœdipien. La structure se pré-organise de façon psychotique. Le développement s’arrête pendant la période de latence. A l’adolescence, il garde une dernière chance de se réorganiser en structure névrotique mais c’est rare.
La lignée névrotique poursuit son évolution jusqu'au conflit œdipien. Le Moi se pré-organise de façon névrotique. Au moment de l’adolescence, si les conflits internes et externes sont trop intenses, il n’est pas impossible que le Moi se détériore, recourt à des systèmes de défenses plus archaïques et retrouve une évolution dans le sens d’une structure psychotique définitive. C’est rare aussi.
Les états limites viendraient chez des sujets ayant correctement dépassé la période où le Moi aurait pu se pré-organiser de façon psychotique. Au moment de s’engager dans l’évolution œdipienne normale, ils ont subi un traumatisme psychique et affectif important comme une tentative de séduction sexuelle : l’enfant entre trop rapidement, trop tôt en contact avec une situation œdipienne, alors que ses défenses sont encore trop immatures. Il est alors obligé de recourir à des mécanismes de défenses plus archaïques tels que le déni, le dédoublement des imagos, l’identification projective. Ce traumatisme joue le rôle de premier désorganisateur de l’évolution psychique du sujet et arrête l’évolution libidinale. S’ensuit une pseudo-latence, plus précoce et plus longue. A l’adolescence, cette pseudo-latence peut perdurer. Il s’agit du tronc commun aménagé de l’état limite.
L’état limite se trouve dans une situation aménagée et non pas dans une structure. La lignée psychotique est dépassée et la lignée névrotique n’a pu être atteinte : le Moi a dépassé le danger de morcellement mais n’a pas pu accéder à une relation d’objet génitale. L’état limite est avant tout une pathologie du narcissisme : la relation d’objet est restée centrée sur une dépendance anaclitique à l’autre, au besoin de s’appuyer sur l’autre. Le danger immédiat contre lequel se défend l’état limite est la dépression.
Symptômes | Angoisse | Relation d’objet | Défenses principales | |
Psychose | Dépersonnalisation, délire | Morcellement | Fusionnelle | Déni, dédoublement du Moi |
État limite | Dépression | Perte d’objet | Anaclitique | Dédoublement des imagos, forclusion |
Névrose | Signes obsessionnels ou hystériques | Castration | Génitale | Refoulement |
Dans les états limites, le refoulement joue un rôle moindre que le dédoublement des imagos, les réactions projectives, l’évitement, la forclusion et d’autres mécanismes de défenses archaïques pour séparer les objets extérieurs bons et mauvais. Le Surmoi, héritier du complexe d’Œdipe ne peut se former de façon complète chez l’état limite, ce qui conduit à une régression à l’Idéal du Moi immature. Le constat d’échec devant les tentatives d’être parfaits (à correspondre à l’Idéal du Moi) n’amène pas à la modestie comme chez les normaux, ni à la culpabilité comme chez les névrotiques, mais à la dépression.
L’aménagement des états limites demeure toujours assez instable. Certains réussissent à se maintenir en équilibre dans cette situation inconfortable si elle est correctement aménagée, d’autres ne décompensent qu’au moment de la vieillesse qui agit comme une blessure narcissique. D’autres peuvent décompenser brutalement et se suicider.
Si le sujet connaît un deuxième traumatisme psychique désorganisateur (il peut aussi s’agir de plusieurs micro-traumatismes), cela conduit à une grande crise appelée « névrose d’angoisse ». C’est un état de régression du Moi. Le traumatisme peut être un accouchement, un mariage, un deuil, un accident… Devant un tel excès de surcharge pulsionnelle, dans une situation qui rappelle le premier traumatisme, les défenses deviennent insuffisantes. Lorsque l’état limite est ainsi décompensé, il ne peut plus revenir à un état stable aménagé. L’angoisse dépressive a atteint un point de non-retour par rapport à l’aménagement antérieur. Il doit trouver un système défensif plus efficace : la voie névrotique, psychotique ou psychosomatique.
En dehors de traumatisme, l’état limite peut se détacher progressivement du tronc commun et évoluer vers un des deux aménagements plus stables et plus originaux dans leurs défenses : l’aménagement caractériel (plus proche de la névrose) et l’aménagement pervers (plus proche de la psychose).
L’aménagement caractériel consiste à rejeter à l’extérieur l’angoisse de perte d’objet et à l’y maintenir au prix d’une grande dépense d’énergie :
* La névrose de caractère n’est pas une névrose mais on retrouve des comportements névrotiques. Il s’agit d’un état limite qui a davantage de stabilité en se rapprochant de la névrose. C’est une pathologie de la relation avec l’objet et non un conflit entre le Ça et le Surmoi. Les défenses prennent la forme de dédoublement des imagos, de formation réactionnelle. La relation de dépendance peut prendre la forme d’une domination et d’un contrôle autoritaire. En dehors de période de dépression, le sujet est hyperactif, dans l’agir plutôt que dans le ressentir. Il est moralisateur, rigide.
* La psychose de caractère ne répond pas à une difficulté de contact avec la réalité mais à une difficulté d’évaluation de la réalité : par le jeu du dédoublement des imagos et projection vers l’extérieur de tout élément gênant, la réalité extérieure est séparée en une partie bonne et une partie mauvaise qui est niée.
* La perversion de caractère : ce sont des agressifs gentils, un peu paranoïaques, qui agressent pour se faire respecter, à défaut de se faire aimer. Le pervers de caractère présente comme le pervers authentique, un déni très focalisé et partiel de la réalité, non pas sur le droit de la femme d’avoir un sexe spécifique bien à elle comme chez le pervers, mais sur le fait de ne pas pouvoir utiliser les autres pour conforter et servir son propre narcissisme, car ils ont eux-mêmes leur propre narcissisme.
L’aménagement pervers s’appuie sur le déni d’une partie très focalisée de la réalité : le sexe de la femme. Le pervers refuse l’existence de cet objet partiel et en même temps surinvestit l’objet phallique. Selon FREUD, une partie du Moi reconnaît la castration mais une autre partie la nie, ce qui engendre deux séries parallèles de défenses : l’une portant sur l’intérieur du sujet (refoulement notamment) et l’autre sur ce qui est extérieur (déni et forclusion). L’objet total n’a pas pu se constituer, le narcissisme primaire est resté fixé au niveau de l’objet partiel (il ne s’intéresse pas à une personne mais à une partie de son corps). Le pervers n’est pas complet, son pénis n’a pu être investi, c’est le phallus de la mère qui est investi. L’angoisse concerne la castration phallique (c'est-à-dire la dépression, se sentir faible, ne pas avoir le pouvoir) et non la castration génitale névrotique. Le Surmoi n’est pas constitué, le pervers fonctionne surtout avec l’Idéal du Moi. Le pervers s’aventure près de la structure psychotique sans pouvoir bénéficier de défenses redoutables mais solides de cette structure.
Les maladies psychosomatiques :
Les maladies chroniques ou infectieuses peuvent être d’origine psychosomatique, tout comme certains accidents qui relèvent de l’acte manqué. Il est difficile de connaître la limite entre le somatique, le hasard et le symptôme psychosomatique, surtout s’il est isolé. Ce qui est sûr, c’est que l’état mental influe sur la résistance face aux maladies.
De très nombreux auteurs se sont penchés sur le sujet : Fain, Marty et M’Uzan en France, Balint en Angleterre.
Pour pouvoir dire qu’une maladie est psychosomatique, il faut pouvoir faire ressortir un conflit avec le monde extérieur ou intrapsychique.
Le trouble peut être au départ fonctionnel, mais à force de mal fonctionner, un organe peut avoir des séquelles tissulaires qui deviennent irréversibles. Le stress est souvent incriminé, la contrainte ou l’agression provenant du milieu extérieur qui déclenche chez le sujet une réaction de tension. Cela peut être aussi une agressivité qui n’est pas exprimée, pas éliminée et qui se retourne contre les organes. Les affects peuvent produire des troubles fonctionnels puis des lésions organiques.
Certains auteurs comme ALEXANDER pensent que l’organe atteint a un rapport avec le type de trouble émotionnel. On pourrait décrire le type psychologique de l’asthmatique, de l’obèse, de l’hyperthyroïdien ou autre. D’autres auteurs pensent au contraire qu’un trouble émotionnel peut produire n’importe quel trouble organique. Le choix de l’organe se ferait en fonction de la fragilité propre à chacun et du terrain génétique.
On considère que la maladie psychosomatique correspond à un niveau d’organisation de la personnalité plus archaïque que celui des symptômes névrotiques. Ils sont souvent liés à des carences affectives précoces avec la mère et à une fragilité narcissique.
Les malades psychosomatiques (se) cachent leur dépendance affective, leur affectivité, leur agressivité derrière leur symptôme psychosomatique. Ce type de fonctionnement mental a été décrit par Marty, de M’Uzan et David sous le nom de « pensée opératoire » : le sujet, coupé de son inconscient et de sa liberté fantasmatique, réfléchit de façon détachée des affects. Ces sujets au narcissisme fragile ne peuvent décompenser que sur le mode somatique laissant à l’œuvre l’instinct de mort.
Il ne faut pas confondre avec les hystéries de conversion dont le symptôme touche à la relation sans lésion organique, ni avec l’hypocondrie où la maladie est uniquement imaginaire et n’existe pas. Dans les maladies psychosomatiques, la régression se fait à un niveau très archaïque, proche de la régression psychotique, mais sans éclatement du Moi.
Le traitement doit être pris en charge par un médecin somatique dans un contexte affectif et relationnel rassurant, et aussi par un psychothérapeute.
http://psychopatho.monsite-orange.fr/lesetatslimites/index.html
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
http://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/user_upload/vie_numerique/Documents/a_l_ecole/pedagogie_numerique/realiteaugmentee.pdf
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Les surdoués ne sont pas ceux que l'on croit!
Publié par Dav sur 17 Janvier 2013, 13:14pm
Catégories : #Spiritualité
Les surdoués sont-ils vraiment ceux qui réussissent brillamment les tests de QI ? De plus en plus de spécialistes le contestent et soulignent d’autres aspects de l’intelligence et des potentiels humains. Comme l’intelligence émotionnelle et perceptive.
Les surdoués ne sont peut-être pas ceux que l'on croit. Dans notre société actuelle, le Quotient Intellectuel reste la référence absolue de l'intelligence. Seuls les tests de QI permettent de donner des indices sur la vivacité intellectuelle d’un adulte ou d’un enfant, et de juger s’il est « surefficient » ou non. Pourtant aujourd’hui, ces tests sont de plus en plus contestés car ils font appel à notre raisonnement dans un environnement structuré, en l'occurrence via des problématiques données où il n’existe qu’une seule bonne réponse. Par conséquent, le QI ne prend pas en compte notre comportement dans un environnement non structuré, qui correspondrait mieux à la réalité vécue.
« C’est une question sensible, » confirme Maria Pereira-Fradin, maître de conférence en psychologie et chercheuse au CNRS. « Le QI a un avantage : c’est un indice précis, un chiffre qui situe un individu par rapport aux autres. Même si la mesure présente un certain confort, elle a de sérieuses limites qu’on a tendance à oublier. Car ce chiffre global ne donne pas beaucoup d’informations sur le fonctionnement cognitif, et ne prend pas en compte certaines caractéristiques non intellectuelles très importantes comme des traits de personnalité, la motivation et la créativité. D’ailleurs, de nombreux psychologues refusent aujourd’hui de se baser uniquement sur le QI pour évaluer le potentiel d’une personne. »
Un point de vue confirmé par Christel Petitcollin, formatrice en communication et en développement personnel. « Officiellement, les surdoués représentent 2% de la population alors qu’en réalité, ils seraient 15 à 30% car ces tests n’évaluent que la partie émergée de l’iceberg. »
Le QI est loin de remporter l’adhésion. Faut-il le supprimer ? D’autres mesures peuvent-elles le remplacer ? Selon Maria Pereira-Fradin, « le QI restera encore longtemps utilisé, mais il faut en combler les lacunes. Il y a un élargissement des moyens d’identification, mais qui n’a pas encore abouti dans les pratiques. Certaines caractéristiques non intellectuelles sont très importantes dans le phénomène : des traits de personnalité, la motivation et la créativité, que l’on peut évaluer. Le QI est une mesure d’intelligence globale intimement liée aux aptitudes demandées à l’école. Or, le haut potentiel ne se résume pas à cela. »
Des intelligences multiples
En effet, des recherches scientifiques récentes aux États-Unis ont démontré que l’intelligence n’était pas unitaire mais plurielle. Pour le chercheur américain Howard Gardner, professeur à l’université de Harvard, il existe huit types d'intelligence : spatiale, verbale, kinesthésique, logico-mathématique, inter-personnelle, intra-personnelle, musicale et écologique. Très influent dans la recherche sur les enfants surdoués, le psychologue américain Robert Sternberg considère, quant à lui, que l’intelligence comporte trois volets principaux : l’intelligence analytique - logico/mathématique, verbale, académique -, l’intelligence pratique et l’intelligence créative. Le haut potentiel peut se manifester dans n’importe lequel de ces domaines. Et la créativité ressort comme un des axes de recherche les plus prometteurs.
Pour l’américain Daniel Goleman, psychologue de formation, ex-enseignant à Harvard, aujourd’hui président de la société Emotional Intelligence Services, la notion habituelle d’intelligence néglige un aspect essentiel du comportement humain : nos émotions.
L’importance de l’intelligence émotionnelle
Puisant dans les découvertes récentes de la biologie et de la psychologie, il a analysé les raisons pour lesquelles un QI élevé peut être un handicap et la maîtrise des émotions un atout. Self-contrôle, persévérance, motivation, respect d’autrui, aisance sociale sont quelques-unes des compétences qui définissent cette intelligence « autre » : l’intelligence émotionnelle. « Lorsque les sociobiologistes cherchent à expliquer pourquoi l’évolution a conféré aux émotions un rôle de premier plan dans la psyché, ils soulignent la prééminence du cœur sur le mental, explique Daniel Goleman. Nos émotions nous aident en effet à affronter des situations et des tâches trop importantes pour être confiées au seul intellect : le danger, les pertes douloureuses, la persévérance en dépit des déconvenues, la fondation d’un couple, la création d’une famille. Chaque émotion nous prépare à agir d’une certaine manière ; chacune nous indique une voie qui, dans le passé, a permis de relever les défis de l’existence. Les mêmes situations se sont inlassablement répétées au cours de l’évolution, et le fait que notre répertoire d’émotions soit inscrit dans notre cœur sous forme de tendances innées et automatiques atteste de sa valeur de survie. Toute conception de la nature humaine qui ignorerait le pouvoir des émotions manquerait singulièrement de perspicacité. L’expression Homo sapiens, l’homme pensant, est particulièrement malheureuse si l’on considère le rôle majeur que, selon les scientifiques, les émotions jouent dans notre vie. Comme nous le savons tous d’expérience, en matière de décision et d’action, l’intuition compte autant, sinon plus, que la pensée. Nous exagérons la valeur et l’importance de la raison pure, que mesure le QI, dans la vie humaine. Notre intelligence est pourtant inutile quand nous sommes sous l’emprise de nos émotions. »
Contrairement au QI, il n’existe pas de test simple permettant de mesurer l’intelligence émotionnelle. Bien que toutes ses composantes fassent l’objet de recherches importantes, certaines d’entre elles sont plus faciles à tester. L’empathie, par exemple, peut l’être en demandant au sujet d’interpréter les sentiments d’une personne à partir de l’expression de son visage.
A la différence du QI, l’intelligence émotionnelle n’est pas figée. Au contraire, chacun a la possibilité de l’améliorer, pour peu qu’il apprenne à reconnaître et à utiliser l’ensemble de ses émotions. « L’injonction de Socrate – "Connais-toi toi même" - renvoie à cette clé de voûte de l’intelligence émotionnelle,poursuit Goleman. Il faut être conscient de ses propres sentiments au fur et à mesure de leur apparition. Être dans la conscience de soi, cette attention permanente à son état intérieur. » Outre-Atlantique, quelques établissements scolaires ont déjà intégré des cours d’éducation émotionnelle aux disciplines déjà enseignées. Un programme qui offre un ensemble d’outils permettant de développer l’empathie, l’affection, la tolérance, la capacité de se mettre à la place des autres et une meilleure maîtrise des émotions.
L’intelligence perceptive
Les « surdoués » émotionnels développent souvent une autre forme d’intelligence, pourtant moins connue : l’intelligence perceptive. De nombreuses personnes, sans oser l’avouer, ont développé d’incroyables capacités perceptives : intuition mais aussi hyperesthésie – terme scientifique pour désigner le fait d’avoir les cinq sens dotés d’une acuité exceptionnelle - précognition, extralucidité, clairvoyance... « Plus vous êtes empathique, plus vous allez avoir la capacité de lire le langage non verbal et de capter des informations, assure Christel Petitcollin. De comprendre les autres au point de pressentir leur personnalité, leurs attentes et leurs pensées. Les personnes que j’ai pu identifier comme surefficients, vivent aussi, bien souvent, des expériences inexpliquées : de la télépathie aux rêves prémonitoires en passant par des états extatiques de paix et d’amour pur, de sensation de communion avec la nature, et parfois plus : comme la capacité à percevoir les auras, à ressentir des entités et autres présences occultes, à se souvenir de vies antérieures, à se connecter à d’autres dimensions... » Si ces capacités perceptives ne sont pas encore reconnues par la majorité de la communauté scientifique, certaines recherches tendent à démontrer leur existence et à changer notre regard sur l’être humain qui ne doit plus être simplement vu comme un cerveau sur pattes. Des recherches en neurosciences au Canada auxquelles collabore Corine Sombrun, écrivaine, compositrice, conférencière et exploratrice de la transe chamanique, vont dans ce sens. « Des électroencéphalogrammes de mon cerveau ont été faits en état de conscience ordinaire puis en état modifié de conscience. Les résultats ont prouvé que la transe n’était pas juste une théâtralisation mais modifiait de manière spectaculaire le fonctionnement des circuits cérébraux, et activait des zones dites "perceptives" (limbiques). Ce qui expliquerait pourquoi cet état me permet d’accéder à d’autres informations et, en quelque sorte, à une perception augmentée de la réalité. La grande aventure du XXIème siècle ne passera pas seulement par l’évolution des technologies mais aussi par la possibilité d’apprendre à découvrir l’incroyable outil que sont nos capacités perceptives. Comme le dirait Antonin Artaud nous avons tous besoin d’atteindre « un peu de cette réalité qui nous manque », de réconcilier les différents aspects de notre intelligence pour devenir cet humain qui, je l’espère, sera bientôt aussi fier d’être un "perceptuel" qu’un intellectuel. »
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"Si j'avais un narteau, je cognerai l'immonde...j'y mettrai tout mon Q"
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Ruminations mentales et tourments intérieurs
Olivier Luminet
Mis à jour le 30/07/2016
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ? Comment y faire face ? De nombreuses recherches et théories psychologiques tentent de répondre à ces questions.
Chacun a fait cette expérience. Cela survient après une grave dispute avec un collègue de travail ou un membre de sa famille. Le conflit est violent et la rupture brutale. Durant les jours et les nuits qui suivent, notre esprit est envahi par cette histoire. On a du mal à se concentrer sur son travail, à trouver le sommeil. Les mêmes idées reviennent en boucle à l'esprit : la scène de la dispute, le visage de notre interlocuteur, les réponses que l'on aurait aimé faire, les conséquences de cette rupture, etc.
Voilà un exemple de ce que l'on appelle couramment les « idées noires ». Les psychologues parlent quant à eux de « rumination mentale ». Celle-ci survient dans la vie quotidienne de chacun d'entre nous, avant de s'estomper rapidement. Elle prend une tournure dramatique, envahissante chez les personnes qui ont subi un choc traumatique, chez les dépressifs ou encore chez les personnes atteintes troubles obsessionnels compulsifs (Toc).
La rumination mentale a suscité toute une série de questions chez les psychologues. Comment se développe-t-elle ? Un événement traumatisant est-il nécessaire ou peut-elle surgir de façon endogène, sans raison apparente ? Peut-on contrôler son apparition ou survient-elle toujours à des moments impromptus ? Est-elle liée à certains troubles cliniques (troubles obsessionnels, dépression, stress posttraumatique) ou concerne-t-elle l'ensemble de la population ?
Dans les jours qui suivent un événement traumatique ? une agression pour vol par exemple ?, la personne est souvent en proie à des pensées obsédantes qui viennent la tourmenter. Elle se repasse indéfiniment la scène, imagine ce qu'il aurait pu ou dû faire, se reproche de ne pas avoir réagi autrement, etc.
Le psychologue Mardi J. Horowitz (1), spécialiste des états de stress posttraumatique, a été l'un des premiers à s'intéresser à ces ruminations mentales. Des pensées « intrusives » se manifestent d'abord par le retour involontaire de souvenirs liés l'événement : la victime d'un accident ne cesse de revivre les mêmes scènes ? choc, blessés, vision du sang. Un autre signe marquant de cette rumination est justement la tentative de la personne pour repousser ces pensées.
Pour M.J. Horowitz, ces pensées intrusives ne relèvent pas forcément de la pathologie, mais seraient plutôt nécessaires à l'équilibre psychologique de l'individu. Suite à un choc émotionnel intense, notre appareil mental met en place des réponses visant à une réadaptation à la vie normale. De ce point de vue, la répétition des ruminations s'expliquerait par un besoin de complétude de l'organisme. L'événement traumatisant (l'agression par exemple) se heurte à nos schémas mentaux courants, à nos routines de pensée et à nos habitudes de vie. Or, l'accident ou l'agression constitue une rupture brutale dans le cours normal des choses. Le besoin de complétude se manifeste par des tentatives répétées de mettre toute information nouvelle en adéquation avec les schémas mentaux préexistants. Tant que l'incomplétude demeure, les ruminations intrusives persistent. La tentative de rétablir une sorte d'harmonie mentale sera progressivement réalisée par un double processus. Dans les situations les moins graves, cette tentative s'effectuera par assimilation, c'est-à-dire par l'intégration des informations nouvelles dans un schéma mental préalable. Si la rupture est plus profonde, un processus d'accommodation sera nécessaire : cette fois, il s'agira de l'adaptation des schémas mentaux anciens aux informations nouvelles. Dans un cas d'agression, la victime peut tenter d'insérer progressivement le souvenir violent à son univers mental, d'ordinaire plus pacifique. Peu à peu, les souvenirs s'estompent et sont « absorbés » dans les cadres de pensée habituels. Mais si l'écart est trop grand entre la réalité et les schémas mentaux, une accommodation des schémas à la réalité nouvelle devient essentielle. Les pensées intrusives surviendront tant que la discordance entre les schémas mentaux et le souvenir de l'événement n'est pas éliminée.
M.J. Horowitz insiste sur la dynamique des ruminations au fil du temps. Après l'irruption des pensées désagréables, des processus de contrôle se mettent en place pour protéger notre appareil mental. On assiste à une oscillation régulière entre des moments de pleine conscience de la réalité de l'événement et d'autres qui se caractérisent par un déni de la réalité. Ce serait précisément cette oscillation entre moments de confrontation et ceux de périodes d'évitement (autant des lieux où s'est déroulé l'événement que des émotions associées) qui permettrait, à terme, de se remettre d'un épisode pénible de ce type. Enfin, M.J. Horowitz a montré dans des études de laboratoire que les ruminations qui surviennent dans le cas de situations traumatiques reposent sur les même mécanismes que ceux qui surviennent dans la vie quotidienne, même s'ils sont d'intensité et de fréquence plus fortes.
Le modèle proposé par la psychologue Ronnie Janoff-Bulman comporte un certain nombre de similarités avec celui de M.J. Horowitz. La contribution majeure de cette chercheuse de l'université du Massachussetts concerne nos systèmes de croyances fondamentales que l'événement traumatique vient perturber (2). Après un accident, un licenciement, une agression, la disparition d'un proche..., notre vision du monde subit une sorte de processus d'effondrement. Trois types de « croyances de base » sont brutalement remises en cause.
La première croyance concerne la bienveillance du monde environnant. Même si beaucoup de gens pensent que le « monde extérieur » est imparfait (« trop de souffrances, d'injustices, etc. »), la plupart des gens pensent que leur monde à eux est plutôt indulgent à leur égard. Du moins, il l'était jusque-là ! Puis survient tout à coup un événement qui vient démentir cette croyance profondément ancrée en soi. La personne agressée se retrouve brutalement confrontée à un acte injuste, odieux, cruel. Le monde environnant était plutôt satisfaisant, le voilà devenu malveillant !
La deuxième croyance repose sur l'idée que le monde a du sens. Chacun pense de façon inconsciente que les événements de la vie se déroulent suivant des règles établies et aisément compréhensibles. Ainsi, se réfère-t-on implicitement à une théorie d'un monde juste selon laquelle chacun reçoit ce qu'il mérite, et que le fait d'agir d'une certaine manière entraîne l'obtention de certains résultats. Par exemple, un schéma bien ancré veut qu'une personne qui fait régulièrement de l'exercice physique a des chances de rester en bonne santé. Que cette personne contracte une grave maladie et notre croyance dans un monde cohérent et juste s'effondre.
La troisième croyance concerne sa propre valeur. Chacun croit plus ou moins à sa bonne étoile et pense qu'il « vaut » quelque chose. Le choc traumatique conduit à un brusque effondrement de l'estime de soi. Les personnes agressées, licenciées, atteintes d'une maladie voient leur estime de soi chuter.
Reprenons l'exemple de l'agression. Les trois croyances de base apparaissent soudain comme caduques : « Le monde qui m'entoure est hostile, injuste, insensé et je ne vaux plus rien. » Cette invalidation signale la perturbation profonde des systèmes de référence de l'individu, ainsi que la nécessité d'un traitement actif de l'information émotionnelle afin de les reconstruire progressivement.
Le modèle de R. Janoff-Bulman postule, tout comme celui de M.J. Horowitz, que l'alternance régulière entre confrontation et évitement constitue une condition nécessaire pour l'adaptation. Chaque nouveau rappel de l'événement permettrait une réduction de l'intensité des émotions désagréables associées par une extinction progressive de la réponse émotionnelle : une habituation en quelque sorte. Le but ultime de ce traitement de l'émotion est d'inclure peu à peu l'événement traumatique dans un nouvel univers de croyances. Certains facteurs exerceraient un rôle de facilitateur en vue d'accélérer l'adaptation. Par exemple, le support émotionnel de l'entourage permet à l'individu traumatisé de démentir sa nouvelle croyance d'un monde malveillant. Enfin, R Janoff-Bulman montre l'utilité d'un processus de recherche de sens dans lequel l'individu tente de comprendre les raisons pour lesquelles il a ressenti personnellement certains états émotionnels survenus après un événement particulier.
Les pensées intrusives sont caractéristiques de certains troubles obsessionnels. Ainsi, la personne qui se demande si elle a bien fermé la porte de sa maison et revient vérifier, non pas une, comme nous le faisons parfois, mais cinq, dix ou vingt fois d'affilée ! Dès qu'elle s'éloigne à nouveau de son domicile, le doute, l'angoisse l'envahit. Seule une nouvelle vérification lui permet de calmer ? temporairement ? son inquiétude. Dans certains cas, les pensées intrusives ont des fonctions conjuratoires. Certaines personnes souffrant de troubles obsessionnels sont envahies par des idées bizarres du type : « Si je compte par multiples de deux le plus longtemps possible, alors je réussirai mon examen d'embauche. »
Le psychologue canadien Stanley Rachman (3) a mené des enquêtes sur la nature de ces ruminations. Il apparaît que les pensées intrusives ne sont pas le propre des patients atteints de troubles obsessionnels. Chacun d'entre nous peut en connaître régulièrement. On considère aujourd'hui qu'au moins 80 % de la population générale présentent des obsessions dont les contenus sont semblables à celui des patients atteints de troubles obsessionnels. Par contre, les ruminations intrusives sont beaucoup plus fréquentes et intenses dans les cas pathologiques. De plus, les sujets obsessionnels ont beaucoup plus de mal à écarter ces idées que les autres. Ils sont plus perturbés par leur apparition et tentent plus souvent, en vain, de les supprimer mentalement.
S.J. Rachman s'est particulièrement intéressé aux types de réponse mis en place pour affronter des ruminations. Certaines réactions conduisent au maintien voire au renforcement de la fréquence des ruminations. Il en va ainsi des « métacognitions » que certains patients développent à propos de leurs troubles. Face à l'irruption d'une idée obsédante, le patient se met en colère ou se désespère. Il ne réagit plus simplement à l'événement émotionnel, mais à l'apparition de ses pensées. Selon S.J. Rachman, les métacognitions constituent un bon prédicteur de la persistance des pensées intrusives. Plus les réactions émotionnelles (colère, tristesse) sont intenses à l'apparition de ces pensées, plus ces dernières seront difficiles à écarter de notre esprit.
Des études à propos des effets de l'humeur sur le rappel offrent une explication à ce résultat. Elles indiquent qu'un état dépressif diminue fortement la capacité de l'individu à récupérer du matériel émotionnel positif et, dans le même temps, facilite le rappel d'épisodes négatifs. Par conséquent, le développement d'un état de détresse émotionnelle contribuerait au rappel et au maintien de la rumination mentale des événements négatifs.
La dépression constitue un autre champ important de la recherche sur les ruminations (4). On sait que la fréquence des dépressions est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Selon Susan Nolen-Hoeksema, cette différence pourrait s'expliquer par une stratégie mentale plus spécifique aux femmes, face à un état de stress, un choc émotionnel ou une humeur dysphorique. Lorsqu'une personne est en proie à ses tourments intérieurs, un premier mode de réponse possible est celui de la distraction. Il ne s'agit de rien d'autre que se « changer les idées » par une activité récréative (sport, cinéma, discussion entre amis). La seconde réponse est celle de la rumination, qui consiste à se préoccuper des symptômes, des causes et des conséquences de son état dépressif (« J'ai l'impression d'avoir l'estomac noué, est-ce grave ? », « Pourquoi ai-je tellement envie de pleurer ? »...). Or, de nombreuses données montrent que les femmes s'engagent plus volontiers dans des activités de rumination, alors que les hommes choisissent plutôt une stratégie de distraction(5). Ce choix préférentiel pour les réponses ruminatives constituerait l'explication de la prévalence de la dépression chez les femmes. Une réponse ruminative contribuerait à maintenir voire renforcer l'état dépressif initial.
S. Nolen-Hoeksema a pu étayer son hypothèse à la fois par des études en laboratoire et par des études prospectives sur le terrain. Ainsi dans une étude, le hasard a voulu qu'elle ait interrogé un groupe d'étudiants deux semaines avant un tremblement de terre spectaculaire en Californie. Les étudiants avaient rempli des questionnaires sur leur niveau de dépression, ainsi que sur leur manière de réagir à l'apparition d'états dépressifs (réponse ruminative vs réponse distractive). Ce groupe fut réexaminé dix jours après le cataclysme, puis une nouvelle fois sept semaines après. Quatre facteurs étaient supposés affecter le niveau de dépression : la dépression initiale, le niveau de stress objectif (c'est-à-dire mesuré par des observateurs extérieurs), la fréquence de réponses ruminatives et celle de réponses distractives. Les résultats ont montré que seul le style de réponse ruminatif après le séisme prédisait le niveau de dépression à court et à moyen terme.
La plupart des modèles s'accordent pour considérer que l'intensité des ruminations reflète la profondeur du traitement émotionnel, et que si ces ruminations persistent à long terme, elles traduisent une adaptation déficiente. Certains insistent sur la dynamique temporelle d'un cycle de réponses dans lequel la confrontation, notamment sous forme de rumination, alterne avec des phases d'évitement. La rumination se développe de façon involontaire ou de façon volontaire. C'est une piste importante pour leur contrôle.
Docteur en psychologie, chercheur au Fonds national belge de la recherche scientifique, il enseigne la psychologie des émotions à l'université libre de Bruxelles et à l'université de Liège. Il a notamment publié Psychologie des émotions. Confrontation et évitement, De Boeck, 2002.
Les tentatives courantes pour éliminer les « pensées intrusives » sont souvent vouées à l'échec. Plus on cherche à les écarter, plus elles se manifestent. Il vaut donc mieux chercher à les dompter qu'à les supprimer.
« Evitez de penser à un ours blanc ! » Voilà le type d'injonction impossible à respecter, car il suffit de vouloir écarter une image de l'esprit pour qu'elle s'impose à nous. Les « pensées interdites » touchent particulièrement le déviant sexuel qui cherche à se débarrasser de ses fantasmes, ou le boulimique qui voudrait chasser de son esprit les tranches de jambon qui l'attendent dans le réfrigérateur. Les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (toc) vivent aussi cela. D'autres circonstances suscitent aussi des pensées intrusives : chagrin d'amour, conflit personnel... On souhaiterait pouvoir rejeter l'image obsédante qui vous poursuit et vous hante. Daniel Wegner, professeur à l'université de Virginie, mène depuis le milieu des années 1980 des études sur ces pensées intrusives et sur les stratégies adoptées pour s'en défaire, la plus courante étant la distraction (« il faut que je me change les idées »). En général, le changement d'air, de cadre habituel évite leur perpétuel retour. La méthode marche, mais de manière coûteuse car supposant de s'investir dans une multitude d'activités. Et les résultat ne sont que provisoires. Dès que la distraction prend fin, les « mauvaises pensées » reviennent au galop.
Les travaux de D. Wegner montrent même l'existence d'un « effet de rebond ». Après une période d'effacement relatif, les idées intrusives reviennent en force. Cet effet de rebond repose notamment sur un mécanisme pervers. La tentative de refoulement volontaire crée une sorte de focalisation de l'esprit sur les idées à écarter. Comme pour l'image de l'ours blanc, plus on veut éviter ces idées, plus elle sont prégnantes. D. Wegner suggère donc une autre stratégie pour se défaire des pensées intrusives : plutôt que de chercher à les éliminer, il vaux mieux essayer de les contrôler, les dompter plutôt que les supprimer. De même, il semble plus efficace de se focaliser sur un seul « distracteur », qui occupe plus efficacement l'esprit que plusieurs. Prenez un livre ou consacrez-vous à votre collection de papillons, plutôt que d'aller au cinéma avec des amis.
Les études de D. Wegner ont donné lieu à de nombreux débats et recherches chez les psychologues pour savoir si l'effet de rebond et ses stratégies pour l'éviter s'appliquaient bien à des pensées à forte charge émotionnelles. Les résultats sont plutôt contrastés. Ce qui signifie que les plaies de l'âme mettent, de toute façon, longte à cicatriser.
Jean-François Dortier
http://www.scienceshumaines.com/ruminations-mentales-et-tourments-interieurs_fr_14539.htmlmps
Chacun a fait cette expérience. Cela survient après une grave dispute avec un collègue de travail ou un membre de sa famille. Le conflit est violent et la rupture brutale. Durant les jours et les nuits qui suivent, notre esprit est envahi par cette histoire. On a du mal à se concentrer sur son travail, à trouver le sommeil. Les mêmes idées reviennent en boucle à l'esprit : la scène de la dispute, le visage de notre interlocuteur, les réponses que l'on aurait aimé faire, les conséquences de cette rupture, etc.
Voilà un exemple de ce que l'on appelle couramment les « idées noires ». Les psychologues parlent quant à eux de « rumination mentale ». Celle-ci survient dans la vie quotidienne de chacun d'entre nous, avant de s'estomper rapidement. Elle prend une tournure dramatique, envahissante chez les personnes qui ont subi un choc traumatique, chez les dépressifs ou encore chez les personnes atteintes troubles obsessionnels compulsifs (Toc).
La rumination mentale a suscité toute une série de questions chez les psychologues. Comment se développe-t-elle ? Un événement traumatisant est-il nécessaire ou peut-elle surgir de façon endogène, sans raison apparente ? Peut-on contrôler son apparition ou survient-elle toujours à des moments impromptus ? Est-elle liée à certains troubles cliniques (troubles obsessionnels, dépression, stress posttraumatique) ou concerne-t-elle l'ensemble de la population ?
L'individu face aux émotions extrêmes
Dans les jours qui suivent un événement traumatique ? une agression pour vol par exemple ?, la personne est souvent en proie à des pensées obsédantes qui viennent la tourmenter. Elle se repasse indéfiniment la scène, imagine ce qu'il aurait pu ou dû faire, se reproche de ne pas avoir réagi autrement, etc.
Le psychologue Mardi J. Horowitz (1), spécialiste des états de stress posttraumatique, a été l'un des premiers à s'intéresser à ces ruminations mentales. Des pensées « intrusives » se manifestent d'abord par le retour involontaire de souvenirs liés l'événement : la victime d'un accident ne cesse de revivre les mêmes scènes ? choc, blessés, vision du sang. Un autre signe marquant de cette rumination est justement la tentative de la personne pour repousser ces pensées.
Pour M.J. Horowitz, ces pensées intrusives ne relèvent pas forcément de la pathologie, mais seraient plutôt nécessaires à l'équilibre psychologique de l'individu. Suite à un choc émotionnel intense, notre appareil mental met en place des réponses visant à une réadaptation à la vie normale. De ce point de vue, la répétition des ruminations s'expliquerait par un besoin de complétude de l'organisme. L'événement traumatisant (l'agression par exemple) se heurte à nos schémas mentaux courants, à nos routines de pensée et à nos habitudes de vie. Or, l'accident ou l'agression constitue une rupture brutale dans le cours normal des choses. Le besoin de complétude se manifeste par des tentatives répétées de mettre toute information nouvelle en adéquation avec les schémas mentaux préexistants. Tant que l'incomplétude demeure, les ruminations intrusives persistent. La tentative de rétablir une sorte d'harmonie mentale sera progressivement réalisée par un double processus. Dans les situations les moins graves, cette tentative s'effectuera par assimilation, c'est-à-dire par l'intégration des informations nouvelles dans un schéma mental préalable. Si la rupture est plus profonde, un processus d'accommodation sera nécessaire : cette fois, il s'agira de l'adaptation des schémas mentaux anciens aux informations nouvelles. Dans un cas d'agression, la victime peut tenter d'insérer progressivement le souvenir violent à son univers mental, d'ordinaire plus pacifique. Peu à peu, les souvenirs s'estompent et sont « absorbés » dans les cadres de pensée habituels. Mais si l'écart est trop grand entre la réalité et les schémas mentaux, une accommodation des schémas à la réalité nouvelle devient essentielle. Les pensées intrusives surviendront tant que la discordance entre les schémas mentaux et le souvenir de l'événement n'est pas éliminée.
M.J. Horowitz insiste sur la dynamique des ruminations au fil du temps. Après l'irruption des pensées désagréables, des processus de contrôle se mettent en place pour protéger notre appareil mental. On assiste à une oscillation régulière entre des moments de pleine conscience de la réalité de l'événement et d'autres qui se caractérisent par un déni de la réalité. Ce serait précisément cette oscillation entre moments de confrontation et ceux de périodes d'évitement (autant des lieux où s'est déroulé l'événement que des émotions associées) qui permettrait, à terme, de se remettre d'un épisode pénible de ce type. Enfin, M.J. Horowitz a montré dans des études de laboratoire que les ruminations qui surviennent dans le cas de situations traumatiques reposent sur les même mécanismes que ceux qui surviennent dans la vie quotidienne, même s'ils sont d'intensité et de fréquence plus fortes.
Un modèle sociocognitif des ruminations
Le modèle proposé par la psychologue Ronnie Janoff-Bulman comporte un certain nombre de similarités avec celui de M.J. Horowitz. La contribution majeure de cette chercheuse de l'université du Massachussetts concerne nos systèmes de croyances fondamentales que l'événement traumatique vient perturber (2). Après un accident, un licenciement, une agression, la disparition d'un proche..., notre vision du monde subit une sorte de processus d'effondrement. Trois types de « croyances de base » sont brutalement remises en cause.
La première croyance concerne la bienveillance du monde environnant. Même si beaucoup de gens pensent que le « monde extérieur » est imparfait (« trop de souffrances, d'injustices, etc. »), la plupart des gens pensent que leur monde à eux est plutôt indulgent à leur égard. Du moins, il l'était jusque-là ! Puis survient tout à coup un événement qui vient démentir cette croyance profondément ancrée en soi. La personne agressée se retrouve brutalement confrontée à un acte injuste, odieux, cruel. Le monde environnant était plutôt satisfaisant, le voilà devenu malveillant !
La deuxième croyance repose sur l'idée que le monde a du sens. Chacun pense de façon inconsciente que les événements de la vie se déroulent suivant des règles établies et aisément compréhensibles. Ainsi, se réfère-t-on implicitement à une théorie d'un monde juste selon laquelle chacun reçoit ce qu'il mérite, et que le fait d'agir d'une certaine manière entraîne l'obtention de certains résultats. Par exemple, un schéma bien ancré veut qu'une personne qui fait régulièrement de l'exercice physique a des chances de rester en bonne santé. Que cette personne contracte une grave maladie et notre croyance dans un monde cohérent et juste s'effondre.
La troisième croyance concerne sa propre valeur. Chacun croit plus ou moins à sa bonne étoile et pense qu'il « vaut » quelque chose. Le choc traumatique conduit à un brusque effondrement de l'estime de soi. Les personnes agressées, licenciées, atteintes d'une maladie voient leur estime de soi chuter.
Reprenons l'exemple de l'agression. Les trois croyances de base apparaissent soudain comme caduques : « Le monde qui m'entoure est hostile, injuste, insensé et je ne vaux plus rien. » Cette invalidation signale la perturbation profonde des systèmes de référence de l'individu, ainsi que la nécessité d'un traitement actif de l'information émotionnelle afin de les reconstruire progressivement.
Le modèle de R. Janoff-Bulman postule, tout comme celui de M.J. Horowitz, que l'alternance régulière entre confrontation et évitement constitue une condition nécessaire pour l'adaptation. Chaque nouveau rappel de l'événement permettrait une réduction de l'intensité des émotions désagréables associées par une extinction progressive de la réponse émotionnelle : une habituation en quelque sorte. Le but ultime de ce traitement de l'émotion est d'inclure peu à peu l'événement traumatique dans un nouvel univers de croyances. Certains facteurs exerceraient un rôle de facilitateur en vue d'accélérer l'adaptation. Par exemple, le support émotionnel de l'entourage permet à l'individu traumatisé de démentir sa nouvelle croyance d'un monde malveillant. Enfin, R Janoff-Bulman montre l'utilité d'un processus de recherche de sens dans lequel l'individu tente de comprendre les raisons pour lesquelles il a ressenti personnellement certains états émotionnels survenus après un événement particulier.
Idées fixes et idées noires
Les pensées intrusives sont caractéristiques de certains troubles obsessionnels. Ainsi, la personne qui se demande si elle a bien fermé la porte de sa maison et revient vérifier, non pas une, comme nous le faisons parfois, mais cinq, dix ou vingt fois d'affilée ! Dès qu'elle s'éloigne à nouveau de son domicile, le doute, l'angoisse l'envahit. Seule une nouvelle vérification lui permet de calmer ? temporairement ? son inquiétude. Dans certains cas, les pensées intrusives ont des fonctions conjuratoires. Certaines personnes souffrant de troubles obsessionnels sont envahies par des idées bizarres du type : « Si je compte par multiples de deux le plus longtemps possible, alors je réussirai mon examen d'embauche. »
Le psychologue canadien Stanley Rachman (3) a mené des enquêtes sur la nature de ces ruminations. Il apparaît que les pensées intrusives ne sont pas le propre des patients atteints de troubles obsessionnels. Chacun d'entre nous peut en connaître régulièrement. On considère aujourd'hui qu'au moins 80 % de la population générale présentent des obsessions dont les contenus sont semblables à celui des patients atteints de troubles obsessionnels. Par contre, les ruminations intrusives sont beaucoup plus fréquentes et intenses dans les cas pathologiques. De plus, les sujets obsessionnels ont beaucoup plus de mal à écarter ces idées que les autres. Ils sont plus perturbés par leur apparition et tentent plus souvent, en vain, de les supprimer mentalement.
S.J. Rachman s'est particulièrement intéressé aux types de réponse mis en place pour affronter des ruminations. Certaines réactions conduisent au maintien voire au renforcement de la fréquence des ruminations. Il en va ainsi des « métacognitions » que certains patients développent à propos de leurs troubles. Face à l'irruption d'une idée obsédante, le patient se met en colère ou se désespère. Il ne réagit plus simplement à l'événement émotionnel, mais à l'apparition de ses pensées. Selon S.J. Rachman, les métacognitions constituent un bon prédicteur de la persistance des pensées intrusives. Plus les réactions émotionnelles (colère, tristesse) sont intenses à l'apparition de ces pensées, plus ces dernières seront difficiles à écarter de notre esprit.
Des études à propos des effets de l'humeur sur le rappel offrent une explication à ce résultat. Elles indiquent qu'un état dépressif diminue fortement la capacité de l'individu à récupérer du matériel émotionnel positif et, dans le même temps, facilite le rappel d'épisodes négatifs. Par conséquent, le développement d'un état de détresse émotionnelle contribuerait au rappel et au maintien de la rumination mentale des événements négatifs.
La rumination a-t-elle un genre ?
La dépression constitue un autre champ important de la recherche sur les ruminations (4). On sait que la fréquence des dépressions est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Selon Susan Nolen-Hoeksema, cette différence pourrait s'expliquer par une stratégie mentale plus spécifique aux femmes, face à un état de stress, un choc émotionnel ou une humeur dysphorique. Lorsqu'une personne est en proie à ses tourments intérieurs, un premier mode de réponse possible est celui de la distraction. Il ne s'agit de rien d'autre que se « changer les idées » par une activité récréative (sport, cinéma, discussion entre amis). La seconde réponse est celle de la rumination, qui consiste à se préoccuper des symptômes, des causes et des conséquences de son état dépressif (« J'ai l'impression d'avoir l'estomac noué, est-ce grave ? », « Pourquoi ai-je tellement envie de pleurer ? »...). Or, de nombreuses données montrent que les femmes s'engagent plus volontiers dans des activités de rumination, alors que les hommes choisissent plutôt une stratégie de distraction(5). Ce choix préférentiel pour les réponses ruminatives constituerait l'explication de la prévalence de la dépression chez les femmes. Une réponse ruminative contribuerait à maintenir voire renforcer l'état dépressif initial.
S. Nolen-Hoeksema a pu étayer son hypothèse à la fois par des études en laboratoire et par des études prospectives sur le terrain. Ainsi dans une étude, le hasard a voulu qu'elle ait interrogé un groupe d'étudiants deux semaines avant un tremblement de terre spectaculaire en Californie. Les étudiants avaient rempli des questionnaires sur leur niveau de dépression, ainsi que sur leur manière de réagir à l'apparition d'états dépressifs (réponse ruminative vs réponse distractive). Ce groupe fut réexaminé dix jours après le cataclysme, puis une nouvelle fois sept semaines après. Quatre facteurs étaient supposés affecter le niveau de dépression : la dépression initiale, le niveau de stress objectif (c'est-à-dire mesuré par des observateurs extérieurs), la fréquence de réponses ruminatives et celle de réponses distractives. Les résultats ont montré que seul le style de réponse ruminatif après le séisme prédisait le niveau de dépression à court et à moyen terme.
La plupart des modèles s'accordent pour considérer que l'intensité des ruminations reflète la profondeur du traitement émotionnel, et que si ces ruminations persistent à long terme, elles traduisent une adaptation déficiente. Certains insistent sur la dynamique temporelle d'un cycle de réponses dans lequel la confrontation, notamment sous forme de rumination, alterne avec des phases d'évitement. La rumination se développe de façon involontaire ou de façon volontaire. C'est une piste importante pour leur contrôle.
Olivier Luminet
Docteur en psychologie, chercheur au Fonds national belge de la recherche scientifique, il enseigne la psychologie des émotions à l'université libre de Bruxelles et à l'université de Liège. Il a notamment publié Psychologie des émotions. Confrontation et évitement, De Boeck, 2002.
Peut-on se débarrasser de ses mauvaises pensées ?
Les tentatives courantes pour éliminer les « pensées intrusives » sont souvent vouées à l'échec. Plus on cherche à les écarter, plus elles se manifestent. Il vaut donc mieux chercher à les dompter qu'à les supprimer.
« Evitez de penser à un ours blanc ! » Voilà le type d'injonction impossible à respecter, car il suffit de vouloir écarter une image de l'esprit pour qu'elle s'impose à nous. Les « pensées interdites » touchent particulièrement le déviant sexuel qui cherche à se débarrasser de ses fantasmes, ou le boulimique qui voudrait chasser de son esprit les tranches de jambon qui l'attendent dans le réfrigérateur. Les personnes atteintes de troubles obsessionnels compulsifs (toc) vivent aussi cela. D'autres circonstances suscitent aussi des pensées intrusives : chagrin d'amour, conflit personnel... On souhaiterait pouvoir rejeter l'image obsédante qui vous poursuit et vous hante. Daniel Wegner, professeur à l'université de Virginie, mène depuis le milieu des années 1980 des études sur ces pensées intrusives et sur les stratégies adoptées pour s'en défaire, la plus courante étant la distraction (« il faut que je me change les idées »). En général, le changement d'air, de cadre habituel évite leur perpétuel retour. La méthode marche, mais de manière coûteuse car supposant de s'investir dans une multitude d'activités. Et les résultat ne sont que provisoires. Dès que la distraction prend fin, les « mauvaises pensées » reviennent au galop.
L'effet de rebond
Les travaux de D. Wegner montrent même l'existence d'un « effet de rebond ». Après une période d'effacement relatif, les idées intrusives reviennent en force. Cet effet de rebond repose notamment sur un mécanisme pervers. La tentative de refoulement volontaire crée une sorte de focalisation de l'esprit sur les idées à écarter. Comme pour l'image de l'ours blanc, plus on veut éviter ces idées, plus elle sont prégnantes. D. Wegner suggère donc une autre stratégie pour se défaire des pensées intrusives : plutôt que de chercher à les éliminer, il vaux mieux essayer de les contrôler, les dompter plutôt que les supprimer. De même, il semble plus efficace de se focaliser sur un seul « distracteur », qui occupe plus efficacement l'esprit que plusieurs. Prenez un livre ou consacrez-vous à votre collection de papillons, plutôt que d'aller au cinéma avec des amis.
Les études de D. Wegner ont donné lieu à de nombreux débats et recherches chez les psychologues pour savoir si l'effet de rebond et ses stratégies pour l'éviter s'appliquaient bien à des pensées à forte charge émotionnelles. Les résultats sont plutôt contrastés. Ce qui signifie que les plaies de l'âme mettent, de toute façon, longte à cicatriser.
Jean-François Dortier
http://www.scienceshumaines.com/ruminations-mentales-et-tourments-interieurs_fr_14539.htmlmps
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
- [Couplet 1 - Dadju]
Je garde un �il sur toi
Et m�me si tu crois qu'c'est faux
Je garde un �il sur toi
Tu es diff�rente des autres
Surtout ne t�inqui�te pas
D'ici je surveille ton dos
Mais tout �a je n'te le dis pas
Je suis du genre � faire profil bas
Tu veux que je d�laisse la musique et le ness-bi
Canon sur la tempe tu me braques pour un "baby"
Continuer tout seul ou ensemble, j'ai d�j� choisi
Si t'es pr�te � prendre quelques risques allons-y
Mais tu sais...
[Refrain - Dadju]
J'te ralentis car j'ai peur d'�chouer, c'est compliqu�
Je ne suis qu'un homme, difficile d'avouer que j'suis piqu�
Reste en retrait, ne viens pas me demander de t'expliquer
Faut m'excuser, mais demain
Aime-moi demain, demain h�
Aime-moi demain, demain
Aime-moi demain
Aujourd'hui c'est la merde dans ma life
Donc aime moi demain
Oh oh ah
[Couplet 2 - Gradur]
C'est compliqu� dans ma vie laisse-moi faire les choses
Nous deux c'est fini laisse-moi faire une pause
C'qui nous s�pare mon amour c'est les billets mauves
Ainsi va la vie ne crois pas qu'tout est rose
Et si tu veux partir c'est maintenant
J'te remplacerai jamais par une autre
On s'aime, on s'fait la guerre mais pourtant
On s'rejette souvent, oui, la faute sur l'autre
[Refrain - Dadju]
J'te ralentis car j'ai peur d'�chouer, c'est compliqu�
Je ne suis qu'un homme difficile d'avouer que j'suis piqu�
Reste en retrait ne viens pas me demander de t'expliquer
Faut m'excuser, mais demain
Aime-moi demain, demain h�
Aime-moi demain, demain
Aime-moi demain
Aujourd'hui c'est la merde dans ma life
Donc aime moi demain
Oh oh ah
[Couplet 3 - Abou Tall]
M�me si j'�vite les coups du sort
Aime-moi demain parce qu'aujourd'hui je n'trouve plus de fille bien (Stop)
Pardonne-moi si j'ai eu tort
Tort de m'imposer, la sagesse d'oser
De para�tre trop s�r de moi-m�me
Autant j'ai mes joies, autant j'ai mes peines
Au c�ur en effet, j'connais mes faiblesses
Je ne suis pas si mauvais
Mais ceux � qui j'ai donn� me d�testent
Si je r�ussi tu m'aimeras demain
Mais m'aimais-tu hier?
Quand j'te demande de me tendre la main
Tu b-b-g-g-g-b�gaye
[Refrain - Dadju]
Jte ralenti car j'ai peur d'�chouer
C'est compliqu�
Je ne suis qu'un homme difficile d'avouer que je suis piqu�
Jreste en retrait ne vient pas me demander de t'expliquer
Faut m'excuser
Mais demain
Aime moi demain
Demain h�
Aime moi demain
Aime moi demain
Aujourd'hui c'est la merde dans ma life
Donc aime moi demain
Ohohah
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
- Comment surmonter un traumatisme ?
Le célèbre Dr. Boris Cyrulnik explique le principe de résilience.
Face aux traumatismes tout le monde réagit différemment, certains atteignent plus facilement la résilience que d’autres.
Mais qu’est-ce que ce principe de résilience ?
Ce principe désigne, à l'origine, la capacité des matériaux à retrouver leur forme originelle après un choc violent. Boris Cyrulnik a appliqué cette théorie à l'humain.
Celle-ci est donc un processus psychologique qui permet à l’être humain de se remettre d’un choc traumatique. Ce principe consiste à prendre conscience de l’évènement marquant et à le combattre en l’acceptant comme une partie de nous-même.
Pour résumer, la résilience est l’aptitude des personnes à faire face à leurs traumatismes. Elle signifie d’ailleurs « rebondir » en latin et d’après le Dr. Cyrulnik, la résilience c’est « un refus de la résignation à la fatalité du malheur », soit savoir rebondir après un traumatisme.
Quelles conditions font que nous sommes plus résilients que d’autres ?
Il a été montré que cette capacité à se remettre d’un traumatisme soit une conséquence de notre enfance. En effet, si étant bébé, nous avons reçu beaucoup d’amour et d’attention notre capacité de résilience en sera facilitée.
Etre entouré nous rend également plus apte à accepter de l’aide pour surmonter le traumatisme.
Comment peut-on se remettre d’un traumatisme ?
"Tout traumatisme est supportable dans la mesure où le sujet peut l'élaborer dans un récit." Cette citation de Boris Cyrulnik signifie que l’homme possède le pouvoir de guérir lui-même ses traumatismes grâce notamment à l’art ou à l'écriture.
Nous avons constaté que les soldats qui avaient tenu un cahier de bord durant la guerre arrivaient davantage à surmonter les évènements traumatisants qu’ils ont vécu que leurs camarades.
L’art et l’écriture sont donc des moyens qui nous permettent de nous exprimer et de nous libérer plus facilement du traumatisme.
Ce phénomène fut également constaté auprès des survivants de camps de concentration ou des groupes d'orphelins...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Etres Humains
KATERINE
Qui est cet être humain là à côté de moi ?
Qui chante exactement les même mots que moi ?
Même si sa bouche n'est pas vraiment la même
Elle s'ouvre et se ferme c'est carrément idem
J'adore l'odeur de ses vêtements
J'aime sa coiffure et son accent
Si nos yeux se croisent je l'embrasserais maintenant
et nous ferons l'amour éternellement
Qui est cet être humain là à côté de moi ?
Qui chante exactement les même mots que moi ?
Et si je respirais sans cesse le tempo
Est-ce que cet être humain le ferait en synchro ?
Ce serait vraiment trop beau
Qui est cet être humain qui respire à mes côtés ? (ter)
Six milliards d'êtres humains qui respirent à mes côtés
Est ce que tu veux jouer avec moi.
"C'est compliqué", nouveau clip de Philippe Katerine : ce grand philosophe
Temps de lecture : 3 minutes
Par Francis Métivier
Philosophe
LE PLUS. "Compliqué." C'est le nom du nouveau clip de Philippe Katerine, diffusé il y a quelques jours, en attendant la sortie de son album, "Le Film", le 8 avril. Une chanson qui a particulièrement retenu l'attention du philosophe Francis Métivier.
Clip de "Compliqué", extrait du nouvel album de Philippe Katerine, "Le film" (capture)
Vous, je ne sais pas, mais moi j’attends en sautillant sur ma chaise la sortie du nouvel album de Philippe Katerine. Je regarde les éléments que Katerine distille actuellement au compte-goutte sur internet, pour attiser le désir, nous agacer, augmenter notre impatience (et pour nous faire acheter son album). Le clip "Compliqué" a particulièrement retenu mon attention, par son grand questionnement socio-métaphysique ego cogito.
"Tout rapport humain est compliqué, même avec moi-même j’ai des problèmes, alors comment voulez-vous qu’on ait pas de problèmes ?" : tu aimeras ton prochain comme toi-même ; oui mais si je ne m’aime pas, comment aimerais-je l’autre ? "Le moi est haïssable" écrivait Pascal. Katerine le dit sur piano aux accords dissonants et image en plongée verticale de frotti-frotta excité avec des filles qui font du roller derby. Quel rapport ? J’en sais rien, c’est du Katerine. Comment voudriez-vous que je sache, s’il ne sait pas lui-même ?
Y a-t-il un moi, si celui-ci est lunatique ?
Les problèmes que nous avons avec-nous même ? "Ces problèmes ne sont jamais les mêmes" : problème d’identité problématique. Si le problème était toujours le même, nous pourrions l’identifier, nous identifier, aller chez le psy, voir si une solution est possible et, quelle que soit la réponse, savoir à quoi nous en tenir. Et dire par exemple "je suis un grand malade". Mais, non, pas tout le temps. Le temps passe et les problèmes avec, ce qui signifie qu’un problème en chasse un autre. On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
"Au cours d’une journée on n'est pas pareil" : remake du navire de Thésée, énigme posée notamment par Plutarque. On a changé toutes les pièces endommagées du navire, les unes après les autres, au fil des années d’usure et de casse. Question : 50 ans après, le navire est-il toujours le même navire ? Y a-t-il un moi, si celui-ci change d’humeur et d’état de conscience en permanence ? "J’me sens bien ; J’me sens mal ; J’me sens mal ; J’me sens bien". "Enlève ta moustache ; Remets ta moustache ; Garde ta moustache ; Enlève ta moustache". Y a-t-il un moi, si celui-ci est lunatique ? Un moi lunatique ? Mais un moi lunatique peut-il exister ?
Déduction : "Alors imagine huit milliards d’être humains…" sur fond de mec qui se prend un pain dans la tronche et se fait pisser dessus.
Partouze universelle des particules
"Et dire qu’on était une goûte de sperme." Katerine le chantonne pendant que toutes les meufs en patin à roulette, toujours vues de dessus, fondent sur lui comme des spermatozoïdes sur un ovule. Et oui, Philippe, déjà à l’époque on était des milliards et on avait ce problème egotrip : être le premier, le plus fort, être le seul à percer la frontière entre le non-être (ou presque) et l’être possible. Tu ajoutes à cela une conscience, et tu t’étonnes que nous ayons tous des problèmes, avec des questionnements métaphysiques.
"Ça fait réfléchir ; ça fait réfléchir ; ça fait réfléchir ; ça fait réfléchir" autistique artistique sur fond de boum symphonique et grand agrégat de culs sur Katerine comme autant d’atomes empédocléens en fin de déclinaison. Partouze universelle des particules pour former les mondes, les mondes du problème.
Puis "une armée sans joie" qui bouche le passage sur le boulevard Pasteur : on revient à la dimension sociale du problème. Vivre avec les autres dans un bonheur simulé, une fausse égalité. L’imagination selon Pascal, l’image sociale que l’on se donne, une puissance trompeuse, "maîtresse d’erreur et de fausseté". "Fuck you", donc. Carnage et re-boum, mais apocalyptique. Fin.
Katerine, t’es un grand malade. J’adoooooore !
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1502296-c-est-complique-nouveau-clip-de-philippe-katerine-ce-grand-philosophe.html
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
COMMENT SE LIBÉRER DE SES CRAINTES POUR TOUJOURS
L’importance est une illusion. Une illusion très persistante
La peur et l’amour sont les émotions de base que les êtres humains possèdent. Toutes les autres, sans exception, découlent de ces deux émotions.
La peur est l’énergie qui contracte et qui détruit, tandis que l’amour est l’énergie qui développe et qui bâtit.
Vous le savez, pour atteindre le succès, vous devez vous libérer du joug de vos craintes et de vos peurs. En fait, tout le processus du développement personnel repose sur l’éloignement des émotions de peur, pour s’approcher des émotions d’amour.
Selon le psychologue N. D. Walsch, la peur peut être définie comme une émotion causée par cette pensée : « Je n’arriverai pas à avoir la chose dont je pense avoir besoin ».
Souvenez-vous que la peur est toujours basée sur l’importance, ou sur une valeur exagérée que l’on accorde à quelque chose. Si une chose est importante à vos yeux, vous ressentirez la peur de la perdre, ou la peur de ne pas l’avoir.
Par exemple, si votre métier est important pour vous, vous aurez évidemment peur d’être licencié, et vous ne prendrez pas de risques pour le perdre. De la même manière, si vous tenez à quelqu’un, vous sentirez quelquefois la peur de perdre cette personne. Donc vous vous comporterez d’une certaine manière, par exemple en montrant de la jalousie. Ou peut-être allez-vous montrer que vous êtes dans le besoin.
Bien sûr, ce sont des comportements qui détruisent les relations. Si l’opinion des gens compte démesurément pour vous, vous sentirez la peur des interactions, et vous éviterez les rassemblements sociaux. En général, l’espérance d’un certain résultat implique l’importance de ce résultat, ce qui implique la peur de ne pas pouvoir créer ce résultat.
Si la peur ultime est la peur de la mort car la vie est importante, paradoxalement, puisque votre vie est importante, vous avez peur de vivre !
Nous venons dans ce monde pour expérimenter la réalité et apprécier la vie. Il n’y a rien de vraiment important dans ce monde puisque rien ne dure. Nous ne pouvons rien emmener avec nous lorsque nous mourrons.
Je répète : l’importance est une illusion.
Détruisez cette illusion, et vous détruirez vos craintes. Vous deviendrez alors un être rempli d’amour.
Dans votre travail, vous pouvez rester fiable et prendre vos responsabilités sérieusement. Mais souvenez-vous que vous devez oser être vous-même, et que vous n’avez rien à perdre. Ayez une vision d’opulence de ce monde. Ne soyez pas limité par les standards des hommes. Si vous perdez votre travail parce que vous avez trop osé, vous trouverez un autre encore mieux facilement.
Dans vos relations, appréciez le moment présent, chaque instant en compagnie de votre être cher. Mais souvenez-vous que vous êtes indépendant, et que vous appréciez la vie avec ou sans cette personne. Souvenez-vous toujours que tout se passe dans votre vie selon votre faveur, dans un alignement parfait avec vos désirs. Rien ne peut vous arriver sans votre consentement.
Le fait d’étendre délibérément votre zone de confort est un outil très puissant pour détruire l’illusion de l’importance, et vous débarrasser de vos peurs. Chaque jour de votre vie, faites quelque chose qui vous effraye.
La peur est un signal qui indique que vous attirez l’aboutissement dont vous avez peur. Sans la peur de perdre la vie, vous survivrez efficacement à chaque traumatisme, peu importe sa dangerosité aux yeux d’un observateur.
Il n’y a rien de vraiment important dans CE monde ; il n’y a rien dont nous ayons vraiment besoin.
Le fait de réaliser ce concept permet de détruire l’illusion de l’importance. Si rien n’est important à vos yeux, il n’y aura pas de place pour la peur. Et lorsque vous dominerez vos peurs, l’amour remplira votre cœur, et rien ne pourra vous empêcher d’atteindre vos buts. Vous deviendrez libre, heureux, et vous atteindrez le succès.
http://boosteurdevie.com/comment-se-liberer-de-ses-craintes-pour-toujours/
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