Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:53

Le développement du cerveau
Les 5 premières années sont déterminantes pour le développement du cerveau d’un enfant. C’est pourquoi il est important de le soutenir dans la gestion de ses émotions et dans son apprentissage. Cela stimule ainsi son développement intellectuel.
[*] Le développement du cerveau de 1 à 3 ans

[*]
 Le développement du cerveau de 3 à 5 ans

0 à 12 mois





Quand un enfant naît, son cerveau dispose d’environ 100 milliards de neurones et d’au moins la même quantité de cellules gliales. Les neurones sont responsables de transmettre l’information nerveuse. Ils sont organisés en réseaux qui ont chacun des fonctions spécifiques dans différentes régions du cerveau. Les cellules gliales, elles, permettent aux neurones de bien fonctionner en leur fournissant de la nourriture et en les protégeant.
Le lait maternel est riche en acides gras non saturés essentiels au fonctionnement du cerveau. Après l’accouchement, il ne faut pas retarder la tétée : les réserves du cerveau de bébé sont modestes. Un jeûne de 24 heures est contre-indiqué.
À la naissance, le système nerveux, et particulièrement le cerveau, de l’être humain est nettement moins développé que chez les autres primates. Sa maturation se fera plutôt pendant les premières années de vie. En effet, la plupart des neurones ne sont pas encore reliés les uns aux autres lorsque l’enfant vient au monde. C’est en réponse aux stimulations provenant de son environnement que les neurones se connecteront. Cette connexion entre deux neurones s’appelle une synapse.
Durant cette période, les synapses continuent donc à évoluer, et de nouveaux réseaux de neurones sont créés. Lorsque l’enfant fait de nouvelles découvertes, des connexions se forment, d’autres se renforcent, d’autres s’affaiblissent et certaines disparaissent. L’efficacité des synapses est donc influencée par les informations qui sont reçues par le cerveau. Cette capacité du cerveau à s’adapter en réaction à son environnement est essentielle à l’apprentissage.



  • Les interactions

  • Le toucher

  • Contrôler les émotions




Les interactions




Les soins et l’attention donnés à un enfant sont primordiaux. Ils assurent non seulement son bien-être et sa survie, mais ils sont aussi l’occasion d’interagir avec votre enfant. Ces interactions sont essentielles au développement de son cerveau. Si l’enfant est dans un milieu stimulant, ses apprentissages et son développement seront alors beaucoup plus importants.
En effet, votre voix, vos intonations, vos expressions et vos gestes rassurent votre enfant et lui permettent de mieux comprendre le monde qui l’entoure chaque fois que vous changez sa couche, que vous lui donnez sonbain, que vous allez le voir pour le consoler ou que vous l’installez dans le porte-bébé pour une promenade. Il s’initie ainsi au langage (verbal et non verbal), ce qui favorise le développement de la pensée plus complexe.
Le cerveau en interaction avec l’environnement
Chaque contact, chaque mouvement et chaque émotion provoquent une activité chimique et électrique dans le cerveau, ce qui modifie légèrement les réseaux de neurones. Un environnement de qualité, qui débute même durant la période prénatale, permet donc au cerveau de l’enfant d’atteindre son plein potentiel. Cela explique pourquoi les relations humaines sont aussi importantes pour le développement du cerveau que l’alimentation, la stimulation auditive et la lumière. En fait, rien n’est plus important que les soins et l’affection donnés au cours de la petite enfance.

Le toucher





Les sensations et les contacts physiques, comme le fait de se faire prendre, toucher et transporter, contribuent à la croissance et au développement du cerveau du bébé après la naissance. Il en va de même des autres formes de soins que l’on prodigue à un enfant, comme le bain ou le changement de couche. Tout ce qui sollicite les 5 sens contribue à mettre en place les nouveaux circuits de neurones.
Dès sa naissance, un enfant a une capacité d’apprentissage phénoménale. Voyez comment!
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Les scientifiques savent maintenant que le contact physique a des effets positifs sur l’enfant. Le toucher stimule le développement des réseaux qui transmettent l’information du cerveau au reste de l’organisme. Il influence notamment les mécanismes qui aident à gérer le stress et les émotions fortes.
Bref, tout plein de câlins et d’attention ne gâteront jamais trop bébé! Ces contacts physiques l’aident non seulement à se sentir bien et en sécurité, mais ils ont un rôle essentiel dans le développement de ses capacités intellectuelles.

Contrôler les émotions





Pour apprendre à gérer leurs émotions, les bébés ont besoin de l’aide de leurs parents. En effet, à la naissance, les zones les plus développées du cerveau sont celles contrôlant les réactions et les instincts plus primitifs. Les tout-petits sont donc en proie plus facilement aux vives émotions dirigées par cette zone appelée système limbique : accès de colère, crises de larmes, peur, angoisse de séparation, etc.
Devant une situation inconnue, les tout-petits sont souvent envahis par un flux émotionnel qui se caractérise par un état émotionnel particulier comme la peur ou l’angoisse et une impulsion à agir. Dans une telle situation qui provoque une activation particulière du cerveau, les enfants ne savent pas comment se maîtriser. Il ne s’agit donc pas de caprices. C’est plutôt parce que les zones gérant les émotions, notamment certaines régions du système limbique et du cortex préfrontal, ne sont pas encore développées. Pour qu’un enfant apprenne à maîtriser ses émotions, il est donc très important de lui apporter un soutien émotionnel.
C’est ce qui se passe lorsque les parents réconfortent leur bébé en pleurs. Des recherches ont démontré que le réconfort offert à un enfant crée des connexions nerveuses qui l’aideront à s’adapter tout au long de son existence.
Pourquoi il ne faut pas laisser un bébé pleurer?
Si un bébé pleure, ses glandes surrénales libèrent du cortisol, une hormone aussi
appelée hormone du stress. Lorsqu’un adulte le console, le taux de cortisol diminue.
Sinon, le taux de cortisol demeure élevé.
Certaines expériences de vie représentent un stress surmontable, c’est-à-dire un
stress important à gérer, mais essentiel à un développement sain. Par contre, un
stress prolongé et ininterrompu peut avoir des effets toxiques sur le cerveau de
l’enfant. En effet, en grande quantité, le cortisol peut rester dans le cerveau
pendant des heures, sinon des jours. Il peut alors nuire aux structures du
cerveau. Le stress chronique et prolongé est donc toxique et souvent associé à
des abus et à de la négligence pendant la petite enfance.
Au contraire, lorsqu’on réconforte et cajole un enfant, son cerveau produit une
hormone qui l’apaise, l’ocytocine. C’est ce sentiment de bien-être qui l’habite à
chaque contact avec ses parents qui lui permettra de développer un lien affectif
très fort avec eux.

http://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/developpement/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-developpement-cerveau-0-12-mois

[*]

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:53

Le développement du cerveau des enfants


Le fonctionnement du cerveau
Le développement du cerveau
Booster son cerveau
Prendre soin de son cerveau
L'intelligence
Le cerveau des enfants
Le développement du cerveau des enfants

Comment se développe le cerveau des enfants



Les progrès des neurosciences fondamentales ont conduit à mieux comprendre comment notre cerveau se développe. Pourtant, la controverse se pose sur les implications pratiques. Il y a une abondance de revendications en faveur de certains jouets cd, dvd et des systèmes d'enseignement qui ont été prouvé pour améliorer le développement du cerveau des enfants. Il a été suggéré que les classes doivent être peintes dans des couleurs pastel, car la recherche sur le cerveau a indiqué que les enfants apprennent mieux dans un environnement pastel. Mais les scientifiques ont tendance à rester sceptiques quant à de telles pratiques éducatives. Dans certains cas, les mythes sur le développement du cerveau par des malentendus surgissent et finissent par entrer dans la conscience publique, dans d'autres, les mythes sont renforcés grâce à la publicité persuasive. Il y a beaucoup d'argent à faire lorsque les parents peuvent être convaincus que d'un gadget ou un jouet certaines peuvent rendre leurs enfants plus intelligents 
Il y avait un concept que les bébés nouveau-nés ne sont pas capables d'interagir tout de suite, et qu'il faut du temps pour apprendre à voir et à entendre. Mais aujourd'hui nous savons que ce n'est tout simplement pas vrai. Les bébés apprennent encore dans l'utérus, et bénéficie des interactions dès la naissance. Ils peuvent voir à la naissance. Ils sont capables de se concentrer à n'importe quelle distance, mais d'abord sans un bon contrôle sur les muscles oculaires nécessaires. Il faut environ 2 mois pour ce développer se contrôle. Les jouets à haut contraste noir et blanc sont souvent prétendu pour stimuler la vision. Mais en fait, les nouveau-nés et les nourrissons peuvent distinguer, même des nuances assez de gris et les recherches montrent que les nourrissons dès l'âge de 2 semaines peuvent voir les couleurs et distinguer un objet rouge à partir d'un vert. 
Ceci est un exemple parfait de la façon dont les résultats des recherches de base peut se déformer dans la conscience publique. En 1992, les recherches à l'Université de Californie a montré que lorsque les élèves des collèges écouté Mozart pendant 20-30 minutes juste avant un examen, leurs résultats étaient un peu mieux que la moyenne sur certains types de tâches de résolution de problème spatial. Cela s'accorde avec d'autres preuves qui suggèrent que lorsque les zones cérébrales spécifiques sont amorcés, les gens peuvent accomplir certaines tâches un peu mieux pour un temps court. Il n'y avait aucune preuve d'augmentation à long terme de QI et aucune étude n'a jamais montré aucune preuve d'effets similaires chez les bébés. Mais les médias ont grossièrement exagéré les conclusions, de même que certaines sociétés qui pouvaient voir des possibilités commerciales, et maintenant il y a une perception généralisée du public qu'il a été scientifiquement prouvé que la musique classique rendra votre bébé plus intelligent. Certains parents font l'erreur de penser qu'un enfant avec une tête plus grosse doit avoir un cerveau plus gros, et donc d'être plus intelligent. Il y a quelques années, une théorie pose que la capacité d'apprentissage des enfants pourrait être déterminée par la croissance de la circonférence du crâne. L'idée était que si le crâne ne croît pas, alors le cerveau est aussi de plus en plus petit, et l'enfant ne peut apprendre. Bien sûr la taille du cerveau n'a aucun rapport avec l'intelligence. L'élément crucial est le nombre et la qualité des interconnexions entre les neurones. 
La chose la plus susceptible d'amener les enfants à s'épanouir est soins affectueux et sensible et l'attention parentale.
http://booster-son-cerveau.fr/menu2/developpement_cerveau_enfant.php
----------------------------------------------------------------------------------------------
Il y aura forcément disconcordance, si un doué a appris des choses ne serait ce qu'un peu psy pour pouvoir sortir de l'escargot et le voir en recul, si dans ce cas le np est dans l'escargot... il est inutile et bien trop long d'entamer une discussion pour réduire le décalage.
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De fait parler en rationnel désactivé et en schémas peut donner ce coté soi disant froid. Pour monter ou descendre en escalier, doit on prendre en compte la température ?
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Se diriger face à un phare éteint.
Sans prétention, je suis heureuse de cette "découverte", il vaut mieux qu'un certain type de la dite "nature humaine" ne croise pas mon chemin et vice versa, seul un psychiatre pourrait faire un pont entre nous mais nous n'irions pas pour les mêmes raisons. J'y reviendrais. Une histoire d'espace temps et de façon de construire et d'avancer.


Dernière édition par Iamsosure le Mar 20 Sep 2016 - 23:43, édité 2 fois
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:54

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Géographie des flux fixés dans le temps.

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En fait même les routes aériennes sur google sont plafonnées. Selon qu'on les positionne par rapport à la terre ou à l'espace.

Après la pâte à crêpes, l'empilage :

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si le but d'un couple hp/doué c'est de faire des crêpes ?

Et il a dit : je vais venir avec ma boîte à outils. On dit d'ailleurs : c'est une bonne pâte.

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:56

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:57

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:58

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 19:59

Votre couple 

est-il en équilibre?
Yvon Dallaire, Psychologue

Voir la page Psycho-Ressources

Québec, Canada
Du même auteur: Qui sont ces couples heureux? 

Qui sont ces femmes heureuses? - L'infidélité

Cartographie d'une dispute de couple 

La sexualité des hommes après 50 ans  
.

Présentation de l'auteur
Psychologue, sexologue, auteur et conférencier renommé au Québec et en Europe francophone, Yvon Dallaire exerce la thérapie conjugale et sexuelle depuis plus de 30 ans. Il est chroniqueur pour divers médias écrits et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision comme spécialiste des relations homme-femme. Il a créé l’approche psycho-sexuelle appliquée aux couples (APSAC). Membre OPQ, RCPOSS, ASCLIF.

Voir la page Psycho-Ressource

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Photo-yvon-dallaire-0909

.
Votre couple est-il en équilibre?

Qu’on le veuille ou non, tout couple est aux prises avec une certaine lutte pour 
le pouvoir. 
Dans le meilleur des cas, celle-ci permet aux deux partenaires d’affirmer leurs 
attentes face 
au couple. Dans la pire des situations, lorsque cette lutte devient déséquilibrée, 
le couple se 
retrouve avec un dépendant affectif et un dominant. Ne vous faites pas d’idées 
préconçues : 
il n’est pas plus agréable d’être dominant que dépendant. 
.

.
Êtes-vous dominant ou dépendant affectif ?

Pour savoir si votre couple est aux prises avec une saine lutte pour le pouvoir ou un 
déséquilibre 
relationnel, répondez par oui ou par non aux questions suivantes:

1. L’un de vous est-il possessif ou même jaloux de l’autre ?

2. L’un de vous attend-il toujours ou très souvent après l’autre (appels téléphoniques 
promis, mais 
jamais faits; retards répétés pour rentrer à la maison…) ?
3. L’un de vous est-il considéré comme le bon de l’histoire et l’autre comme le méchant ?
4. L’un de vous fait-il davantage d’efforts pour susciter le dialogue ou établir la 
communication ?
5. L’un de vous dit-il « Je t’aime « plus souvent que l’autre ? L’un de vous demande-t-il 
souvent à l’autre 
« M’aimes-tu ? »

6. Lors de rencontres sociales, l’un de vous attire-t-il facilement l’attention du sexe opposé ?
 L’un de 
vous se sent-il gêné ou ennuyé par la conduite de l’autre en public ?
7. L’un de vous est-il moins tendre que l’autre après avoir fait l’amour ? Faites-vous 
l’amour par hygiène, par devoir, pour faire plaisir à l’autre… ?
8. L’un de vous est-il plus désireux d’analyser les problèmes du couple que l’autre ? 
L’un de vous dit-il souvent « Il faudrait qu’on se parle. »?
9. Quand vous sortez avec des amis, l’un de vous se sent-il délaissé tandis que l’autre a 
l’impression d’être surveillé ? L’un de vous se sent-il soulagé d’être avec des amis plutôt 
que seul à seule ?
10. L’un de vous donne-t-il tellement d’importance à sa carrière (ou à ses enfants) 
que l’autre se sent 
délaissé ? 
11. L’un de vous se sent-il frustré ou insatisfait de la relation alors que l’autre la considère 
comme 
acquise ?
12. Au restaurant, en tête-à-tête, avez-vous de la difficulté à entretenir la conversation ? 
Avezvous 
l’impression que la communication se fait à sens unique ?
13. Si vous n’êtes pas mariés, l’un de vous soulève-t-il plus souvent que l’autre la question 
de 
l’engagement ?
14. Si vous êtes mariés, l’un de vous évoque-t-il plus souvent que l’autre la possibilité 
d’avoir des 
enfants (ou un enfant de plus) ?
15. Quand vous vous disputez, l’un de vous se fait-il traiter d’égocentrique, d’égoïste, 
d’indifférent, 
tandis que l’autre est accusé d’être possessif, exigeant ou collant ?
.
.
Si vous avez répondu non à toutes ces questions, vous êtes probablement 
encore en pleine 
lune de miel. Continuez d’en profiter, mais n’oubliez pas qu’un jour ou l’autre 
la passion va… 
passer. Si vous avez de 1 à 3 oui et que vous vivez ensemble depuis plus de 
cinq ans : 
bravo ! Vous avez appris à très bien partager le pouvoir et à entretenir un 
minimum de 
passion entre vous deux. Si vous avez entre 3 et 10 oui, vous vivez 
certainement des hauts 
et des bas dans votre relation, comme tout couple normal.

Si vous avez plus de 10 oui, je vous encourage fortement à consulter 
un conseiller conjugal, 
car je suis convaincu que l’un de vous deux pense sérieusement au divorce, 
que l’un d’entre 
vous étouffe dans cette relation alors que l’autre ne se sent pas compris du tout. 
Ne vous 
culpabilisez pas, ce n’est pas votre faute, ni celle de votre partenaire ; les seuls 
coupables 
sont le paradoxe de la passion et votre difficulté de communication due à votre 
ignorance 
réciproque de ce paradoxe et des différences qui vous séparent.

En fait, plus vous avez répondu oui à ces questions, plus votre relation de 
couple contient 
des éléments de déséquilibre et plus vous risquez d’être aux prises avec le 
cercle vicieux du 
paradoxe de la passion, c’est-à-dire que s’est installée dans votre couple 
une relation de 
domination : l’un se sent dominé et rejeté alors que l’autre étouffe et se sent 
partagé. Plus 
vous attendrez avant de vous attaquer sérieusement à ce déséquilibre, plus 
le déséquilibre augmentera et il viendra un moment où votre couple éclatera.

Les caractéristiques du dépendant affectif

Le dépendant aime, il aime l'autre comme c'est pas possible. Il est prêt à tout 
pour faire 
durer la relation. Le dépendant est passionné, il ne maîtrise plus ses émotions. 
C'est lui qui 
perçoit les premiers signes d'éloignement et qui devient anxieux. Son amour 
embellissait 
son partenaire ; le risque de le perdre l'idéalise.

Le dépendant constate les coups de téléphones oubliés, le retard grandissant, 
la moindre 
fréquence des cadeaux, etc. La peur et l'espoir envahissent le dépendant : 
la peur d'être 
rejeté, d'être dépossédé de son amour et l'espoir de sentir un peu de pouvoir 
dans la relation. Il veut reconquérir son partenaire et utilise les mêmes tactiques 
qu’en début de relation, ce qui fait 
fuir le dominant et accentue la frousse du dépendant.

Le dépendant pathologique est même prêt à sacrifier sa vie et son identité à la 
relation. 
Il devient l’écho de l'autre : il ne veut surtout pas déplaire au dominant. Il 
angoisse et 
paralyse et toute son attention est centrée sur les stratégies pour reconquérir 
l'autre. 
Il se met à gaffer, ne sachant pas que le meilleur moyen de reconquérir un 
dominant, 
c'est justement de ne pas essayer. Le dépendant est assuré, envers et contre 
tout, que 
l'amour finira par venir à bout de tous les problèmes du couple. Il ne cesse de 
répéter 
« Je t'aime ». Et tout aussi souvent: « Est-ce que tu m'aimes ? » Le désir sexuel 
du 
dépendant est exacerbé car chaque nouvelle relation sexuelle agit comme un 
baume sur 
ses craintes. Faire l'amour symbolise le plus grand désir du dépendant : 
la fusion avec 
l'être aimé.

Le dépendant vit aussi de l'ambivalence. Une ambivalence entre son esprit 
qui lui dit de 
quitter cette relation de souffrance et d'humiliation et son coeur qui répond 
qu’il n’a jamais 
été aussi amoureux et que sans son partenaire ce serait la fin du monde. 
Le dépendant 
refoule sa colère, son ressentiment, au début. Au début seulement, car 
sa frustration 
augmente. Mais sa colère, lorsqu'elle s'exprime, devient autodestructrice : 
il devient jaloux, 
possessif ; il peut parfois jouer à l'indifférence ; il peut utiliser le chantage, et 
même 
le chantage au suicide. Parfois, il explose et devient violent physiquement, 
pour réaffirmer 
le pouvoir qu'il a perdu.

Le dépendant apparaît toujours, à première vue, comme la victime du paradoxe. 

Mais en fait, il
est l'un des acteurs et il entretient le paradoxe.

Les caractéristiques du dominant affectif

Le dominant passe généralement pour le monstre dans la relation à deux 
parce que c'est lui 
qui décide si la relation va continuer ou prendre fin. C'est généralement lui 
qui quitte et qui 
porte le fardeau de l'échec de la relation.

Si le dépendant vit l'angoisse du rejet, le dominant quant à lui vit un mélange de 
culpabilité, 
de colère, de désarroi, de doute et de frustration. Il sait le mal que son rejet 
pourrait faire à 
l'autre. Il hésite et redoute aussi la solitude après le divorce. 

Les dominants ont tendance à se chercher des excuses, et les meilleures de 
ces excuses, 
ce sont évidemment le travail ou les enfants. Le dominant diminue ses 
conduites de 
séduction. Son désir sexuel diminue progressivement. Il communique 
de moins en moins 
verbalement avec l'autre.

Le dominant réalise souvent qu'il est piégé dans une relation avec quelqu'un 
qui l'aime et a 
besoin de lui, mais que lui n'est plus sûr d'aimer ou de pouvoir aimer. Il étouffe 
dans sa 
relation (complexe du lasso) et il commence à regarder, et parfois à aller, 
ailleurs.

Le dominant se met de plus en plus souvent en colère contre le dépendant qui 
lui s'attache 
de plus en plus au dominant de peur d'être délaissé. Il se met aussi en colère 
contre 
lui-même de s'être laissé coincer. Et il se sent coupable de cette colère, 
coupable d'être 
le salaud. Le dominant vit une ambivalence viscérale, une attirance et une 
aversion 
simultanée envers son partenaire.

Le dominant, ne pouvant prendre de décision, s'arrange pour gagner du temps. 
Certains 
vont même se marier ou avoir un 2e enfant en espérant que le temps 
va arranger les 
choses. Certains se résignent ou abdiquent : de toute façon, il faut bien vivre 
avec 
quelqu'un. Il va aussi souvent proposer une séparation provisoire.

Le dominant, vous le voyez bien, c'est le prince charmant qui vient de se 
retransformer 
en crapaud, ou la princesse qui sort ses griffes.

Comment rétablir l’équilibre ?

Dominant et dépendant peuvent faire beaucoup pour sortir de ce cercle vicieux 
et ramener 
le déséquilibre relationnel dans les limites d’une saine lutte pour le pouvoir afin 
d’arriver à 
partager ce pouvoir. Ce déséquilibre relationnel est provoqué par la coexistence 
d’un
 paradoxe entre le besoin de fusion passionnelle et le désir de conserver son 
autonomie, 
même si l’on est en amour. Si les deux membres du couple vivaient avec la 
même intensité 
ces deux besoins, il n’y aurait évidemment aucun problème. Le conflit relationnel
 provient 
du fait que l’un possède un besoin de fusion (ou d’autonomie) plus grand que 
l’autre.

Ce que le dépendant peut faire.

Pour rétablir l’équilibre, le dépendant doit apprendre à vivre un certain degré de 
solitude et 
à remplir cette solitude par des activités sociales, sportives ou culturelles 
individuelles ou 
avec des ami(e)s intimes autres que son partenaire. Il doit cesser de faire 
des scénarios de catastrophe, style « je vais mourir si mon partenaire n’est 
pas là ou me quitte », et arrêter 
de faire de l’autosabotage. Il doit cesser de harceler son partenaire en 
établissant une juste 
distance ; cette distance permet au dominant de satisfaire son besoin 
d’autonomie et lui donne l’espace et le temps pour raviver son besoin de fusion.

Le dépendant doit comprendre que c’est lui qui doit changer et non son 
partenaire. Il doit 
faire jouer la théorie du paradoxe et se convaincre que le meilleur moyen pour 
renforcer la 
relation consiste à investir son énergie émotionnelle ailleurs que dans la relation 
en 
réactivant, par exemple, ses intérêts personnels ou en se trouvant un nouveau 
défi. La juste 
distance permettra au dépendant de redevenir autonome et spontané ; 
il retrouvera l'estime 
de lui-même, du pouvoir sur son couple et l’admiration (donc le désir) de son 
partenaire.

Ce que le dominant peut faire.

Le dominant, quant à lui, doit tout d’abord se réconcilier avec lui-même ; 
il n’est pas le 
monstre qu’il croît être et encore moins le responsable du grand désir de 
fusion et de la 
frustration de son partenaire. Il doit aussi cesser de raisonner de travers en croyant que la 
seule porte de sortie est le divorce ou la fuite dans le travail. Il doit au contraire diriger sa 
colère sur le vrai coupable, soit la dynamique paradoxale de toute relation de couple. 
Sa culpabilité sera mieux utilisée s’il se pose la vraie question : comment rétablir l’équilibre 
entre le besoin de fusion du dépendant et son propre besoin d’autonomie?

Le dominant peut aussi faire des tentatives de rapprochement : le partage d’activités, 

si minimes soient-elles, et l’expression de sa véritable affection pour son partenaire 
rassureront le dépendant qui deviendra alors moins exigeant, moins étouffant. Le dominant 
doit cesser d'exagérer les défauts et de minimiser les qualités de son partenaire ; il doit 
apprendre à voir son partenaire tel qu'il est, objectivement, et respecter son plus grand désir 
de fusion, sans pour autant s’y soumettre. Tous les ex-dominants disent que l'amour et la 
complicité réinstallés dans leur couple valaient largement la peine qu'ils se sont donné. 
De toute façon, le dominant pourra toujours mettre fin à la relation en se disant qu’il a 
vraiment tout essayé pour sauver sa relation. Il partira l’âme en paix.

Ce que les deux peuvent faire.

Les deux partenaires doivent évidemment garder la communication ouverte et exprimer 

franchement leurs peurs, quelles qu’elles soient. Le dépendant ne doit pas jouer à la juste 
distance, ni le dominant, au rapprochement ; les deux partenaires se doivent d’être sincères 
dans leur désir de rétablir l’équilibre. De plus, les deux partenaires doivent comprendre que 
l’absence d’amour n’est pas la cause du problème, mais la conséquence du déséquilibre. 
Les deux partenaires doivent comprendre que c’est NOUS qui possède le problème et que 
les deux doivent agir de concert sur le NOUS.

Ils peuvent évidemment mettre toutes les chances de leur côté en faisant appel à un 

thérapeute conjugal. Le thérapeute les aidera à reconnaître l'existence d'un déséquilibre 
dont tous les deux sont à la fois réalisateurs, acteurs et victimes. Le dominant doit admettre 
qu'il doute et le dépendant admettre qu'il est exigeant. Ils pourront, à l’aide du thérapeute, 
identifier et défaire les scénarios accusateurs et destructeurs. Savoir « qui a commencé » 
ne fait qu’accentuer l’escalade; les deux protagonistes doivent admettre la règle du 50-50, 
i.e. que chacun a 50 % raison et 50 % tort et que la responsabilité est partagé à 50-50. 
Il est évidemment très difficile de se mettre à la place de l’autre pour essayer de comprendre 
son point de vue.

Les couples divorcent généralement trop tôt et ne profitent pas de ce que la lutte pour le 

pouvoir pourrait leur apporter. Après avoir été deux amants intimes, les conjoints deviennent généralement deux ennemis intimes. En partageant le pouvoir, ils deviennent deux complices intimes qui peuvent s’engager à vie.
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LES 10 CARACTÉRISTIQUES DU DÉPENDANT
1. Il est passionné
2. Il est prêt à tout (écho)
3. Il perçoit les signes d’éloignement
4. Il a peur d’être rejeté
5. Son désir sexuel est exacerbé
6. Toute sa vie est axée sur la relation
7. Il utilise le chantage affectif
8. Il devient jaloux, possessif
9. Il vit de l’ambivalence(raison/coeur)
10. Il apparaît comme la victime


Le dépendant croit à tort que
L’AMOUR PEUT TOUT ARRANGER
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LES 10 CARACTÉRISTIQUES DU DOMINANT
1. Il étouffe dans la relation
2. Il se sent coupable
3. Il vit une ambivalence viscérale
4. Sa libido diminue
5. Il devient colérique
6. Il a peur de la solitude s’il divorce
7. Il cherche des excuses
8. Il se résigne parfois
9. Il propose une séparation provisoire
10. Il est perçu comme le monstre

Le dominant croit à tort que
LE TEMPS PEUT TOUT ARRANGER
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Yvon Dallaire, Psychologue
Voir la page Psycho-Ressources
http://www.psycho-ressources.com/bibli/couple-equilibre.html
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Les 5 étapes de l’amour et pourquoi nous sommes si nombreux à rester coincés à l’étape 
de Claire C. | 21 février 2016
      
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Romantic-love-drawings-4-cool-wallpaper
Image crédit : hdlovewall.com

Pourquoi certaines relations se brisent-elles tandis que d’autres durent toute une vie ?
L’une des raisons est que les relations passent par 5 étapes. Lorsqu’on les comprend, on est mieux préparé pour traverser les étapes avec succès et ne pas rester « coincé » dans l’une d’elle, comme c’est souvent le cas pour la 3ème étape.


Inspiré du livre « Qui sont ces couples heureux » de Yvon DALLAIRE 



(N°3)




Toutes les étapes n’apparaissent pas nécessairement dans cet ordre mais les couples 
heureux les vivent toutes…
[list="margin-right: 0px; margin-bottom: 24px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px; vertical-align: baseline; list-style-position: outside; list-style-image: initial; line-height: 1.71429;"]
[*]La lune de miel ou période passionnelle
[*]La lutte pour le pouvoir ou période d’adaptation
[*]Le partage du pouvoir ou période de stabilisation
[*]L’engagement ou l’amour véritable
[*]L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple    
[/list]


Voici les 5 étapes de l’amour 


1. La lune de miel /Tomber amoureux.




On l’appelle parfois la phase de lune de miel. C’est lorsque tout est tellement incroyable. Vous apprenez à vous connaître, apprenez tous les moindres détails, et tombez amoureux un peu plus chaque jour. L’amour est grand. Chaque jour est exaltant. Être amoureux est vraiment la partie la plus facile.


La lune de miel, comprenez « séduction », comporte également 5 étapes déclinées ci-dessous en « actes ».





L’intention de la séduction est d’attirer l’attention de l’autre et d’en prendre le « contrôle émotionnel » pour en obtenir les faveurs !




Les relations intimes ne sont qu’une petite partie de ces faveurs, on y retrouve également le besoin de partager, le point de la solitude, le manque affectif, l’envie de construire.., qui sont également des faveurs attendues d’un partenaire.


Premier acte : L’attirance




C’est aussi bien une question d’hormones (phéromones) que de visuel. Qu’on le veuille ou non, toute personne rencontrée suscite en nous, une réaction sympathie-antipathie ou attirance-répulsion.
« La femme se montre attirante et gage de plaisirs innombrables, sachant consciemment ou non que l’homme sélectionne la femme selon son apparence physique, du moins au début. L’homme montre plutôt sa richesse, son statut et sa force, sachant consciemment ou non que la puissance est le premier aphrodisiaque de la femme, du moins au début. »

Les femmes provoquent, les hommes paradent.






Deuxième acte : Les regards et les sourires





Ne dit-on pas que les nouveaux amoureux se « dévorent des yeux » et qu’ils sont seuls au monde, même parmi la foule ? Le regard est l’instrument de séduction humain le plus efficace.
Si le regard intrusif et intéressé d’un homme rencontre le regard réceptif et intéressé d’une femme, il se produit alors le désir…
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Les-5-%C3%A9tapes-de-l-amour-
Les 5 étapes de l’amour


Troisième acte : La conversation




La communication est faite de langage corporel à 55 % et d’intonation vocale à 38 %. Le sens des mots ne pèse que 7 % dans cette balance. Nul besoin donc d’être compliqué. Rester soi-même est, et restera, la meilleure façon de rentrer en relation. Alors entrez en relation avec cette simple intention de savoir qui est l’autre.., et laissez faire, ou plutôt, laissez « être »


Quatrième acte : Le contact physique





Le contact physique intervient naturellement dans une conversation qui se passe bien et dans laquelle les deux interlocuteurs sont en accord. Ces échanges de contact successifs sonnent très souvent comme la capacité et la possibilité d’aller plus loin. Nous le faisons intuitivement.


Cinquième acte: La danse de l’amour




Cette danse de l’amour récapitule cette première période de la « lune de miel ».
Les deux amants ne se connaissent pas encore et incertains de l’amour que l’autre 
éprouve pour soi, ils se montrent sur leur plus beau jour…
Cette période, plus fusionnelle et plus passionnelle n’est donc pas encore de l’amour. 
C’est une période de bonne entente pendant laquelle les deux partenaires s’apprivoisent.
L’e plaisir intime lui, arrive plus rapidement chez les plus fusionnels, et est plus lent chez 
les célibataires bien dans leur peau, plus autonomes, et à la recherche non pas 
d’aventures successives, mais d’une relation stable.
Les passionnés, fusionnels vont de coup de foudre en coup de foudre; les membres d’un 
futur couple heureux cherchent à savoir à qui ils ont affaire avant de « tomber» réellement 
en amour.
Pendant cette période, et tant que les partenaires ne seront pas rassurés sur le fait 
d’avoir séduit, ils se conduiront comme si l’autre était un invité « spécial » en 
mettant systématiquement les petits plats dans les grands.


2. La lutte pour le pouvoir / Être un couple.




Pendant cette période de lune de miel, les partenaires ne sont donc pas véritablement amoureux. Ils sont amoureux de la sensation de complétude que l’autre lui procure…
Après être tombé amoureux, les choses se calment un peu. Vous commencez à devenir 
un peu plus casanier. Vous vous êtes probablement engagé dans une monogamie à ce 
stade et avez désactivé votre compte Tinder. C’est la partie où vous construisez une 
vie ensemble, et voici un secret :
Ça peut être aussi amusant que vous le voulez.
Cette première phase de lune de miel a un effet de minimisation des défauts de 
l’autre nécessaire à l’engagement de départ et au commencement d’une relation.Mais 
elle n’est pas faite pour durer et plus ou moins rapidement en fonction des profils, 
la véritable nature revient. Cette étape de « différentiation » est d’autant plus délicate 
pour les plus « dépendants affectifs ». Le vide existentiel en chacun d’entre 
nous, temporairement comblé par l’autre pendant cette période de fusion, ne peut que 
refaire surface au fil du temps.
Le couple à ce moment-là n’a pas de problème particulier mais la présence du ressenti 
de ce vide chez les partenaires non autonomes est difficile. Sans « hauteur », 
sans « intelligence émotionnelle », ils s’accuseront de ne plus se donner d’attention, 
ils s’accuseront d’être le responsable de ce vide en eux. Ce sera la crise et potentiellement 
la rupture pour les plus fusionnels et les moins « conscients » de ce mécanisme.

Ceux-là iront fusionner ailleurs, avec un(e) autre partenaire et répéteront cette situation jusqu’à ce qu’ils comprennent que le couple n’est pas la source de cette douleur mais que cette douleur est une « non acceptation » du vide déjà présent en la personne qui cherche inlassablement à le combler par l’autre.



C’est en cela que le couple est également utile, il nous permet de mettre en lumière nos vides, nos blessures, nos peurs. C’est un outil de croissance très efficace.
Dans « la lutte pour le pouvoir », c’est « l’autonomie affective » l’enjeu. C’est de passer de la fusion à l’amour, c’est de passer de cet état de fusion à cet état de différenciation. C’est comprendre que l’autre n’est pas nécessairement la source de la souffrance. C’est apprendre à se regarder de l’intérieur.
C’est obligatoirement un travail sur soi. Les plus réfractaires cumuleront les relations pour ne pas ressentir et ne pas aller dans leurs peurs, les autres feront le chemin et passeront l’étape suivante. Seulement 20% des couples passeront à l’étape 3 !
Construire cette vie peut être banal et ennuyeux ou cela peut être excitant et amusant. C’est vraiment vous qui choisissez. Mais parfois, nous nous retrouvons à l’étape 3.


3. Le partage du pouvoir/ La désillusion.




La phase passionnelle permet à deux personnes généralement étrangères l’une à l’autre d’être attirées l’une envers l’autre.
C’est l’étape où la plupart des relations finissent. Cela peut venir lentement ou soudainement. Pendant cette troisième étape, nous pouvons être en colère ou nous retirer lorsqu’on se sent blessé. On peut se sentir pris au piège dans la relation. Vous ne voulez pas abandonner, mais vous vous retrouvez toujours à faire des choses que vous ne pensiez jamais faire.
Peut-être que le compte Tinder sera réactivé pendant une journée. Peut-être que votre regard se tournera sur l’un de vos collègues. Mais la façon donc vous gérez cette étape est vraiment déterminante pour le reste de votre vie ensemble. Il faut travailler pour être la meilleure personne possible pour votre partenaire. Que choisirez-vous ?
La lutte pour le pouvoir, phase consécutive et inévitable, permet aux deux partenaires de découvrir « qui » est réellement la personne dont ils sont devenus amoureux et, par le fait même, de mieux découvrir leur propre besoin de fusion et de contrôle et de dépendance affective.

Cette troisième phase demande vraisemblablement plus de conscience sur soi.



C’est une association de deux personnes, incomplètes et imparfaites qui décident de donner leur pouvoir au « nous » (toi + moi) qu’elles forment ensemble pour se faire grandir mutuellement.
Chacune d’entre elle a pour se faire un regard sur elle-même, sur ses failles, ses défauts et ne cherche pas à les combler par son partenaire. Au contraire, chacune des ces deux personnes utilise leur couple comme moyen de grandir, comme moyen de comprendre et d’apprendre sur elle de part les situations qu’elles vivent ensemble. C’est une croissance par « résonance ».
Les partenaires de couple heureux ne sont pas fusionnels. Ils partagent des moments leur permettant de combler leurs besoins grâce au couple, dont des moments de fusion, mais tout en étant individualisés et autonomes. C’est une danse…
Ces couples se disputeront bien-sûr mais utiliseront ces disputent pour travailler sur elles, grandir et s’aimer davantage.


4. L’engagement ou l’amour véritable




L’amour véritable est donc la contribution de chaque membre du couple dans et au travers d’une troisième entité qu’est le couple pour permettre une croissance respective et commune à la fois.
Si vous avez surmonté la désillusion, la quatrième étape durera. En faisant face aux problèmes majeurs dans votre relation, vous construisez une base pour le reste de votre vie ensemble. Les blessures se cicatrisent, les alliances sont reconstruites, et le véritable amour fleurit.
Le « je t’aime » un peu cannibale de la première phase passe par le « je t’aime » imprégné du « je te déteste » de la lutte pour le pouvoir pour progressivement aller dans un « je t’aime » plus réaliste car moins empreint d’illusion et d’idolâtrie pour enfin finir dans un « je t’aime » sous-entendant un « je nous aime ». C’est-à-dire j’aime la personne que je suis en train de devenir à tes côtés, j’aime ce que nous construisons ensemble.
C’est ici que la notion d’Essence, est présente au quotidien. C’est-à-dire qu’une relation stable et épanouissante permet à ses membres de se sentir bien, pleinement libre de s’exprimer et d’être ce qu’il est. En sommes, c’est uniquement au travers de cette compréhension que le bonheur peut apparaître dans un couple.


5. L’ouverture sur autrui ou comment servir d’exemple




Ce sont ces couples qui nous prouvent que le bonheur à deux est possible et qu’il dure. Ce sont ces couples qui ont traversé des épreuves tout en les utilisant pour grandir et se faire grandir. Ce sont ces couples enviés, qui semblent sereins, paisibles et qui nous donnent envie de leur ressembler.
« Les membres des couples heureux ont décidé d’être heureux plutôt que de chercher à avoir raison sur l’autre. »

Les 5 étapes de l’amour : Conclusion




Un couple heureux est la conséquence de deux personnes indépendantes affectivement parlant. Non pas parfaites, ni même ayant « réglé » tous ses problèmes, mais conscientes de ceux-ci.
Elles ne cherchent pas à fuir ou à compenser leurs blessures au travers de l’autre, ce qui créerait aussi un déséquilibre tragique.
Ce sont des personnes conscientes de qui elles sont de ce qu’elles veulent vivre mais surtout “ressentir“ dans leur couple. Ce sont des personnes heureuses seules AVANT-MÊME d’être heureuses à deux.
Elles savent également que le couple n’est pas là pour solutionner leurs problèmes mais qu’elles auront l’opportunité de travailler sur ces problèmes au sein de celui-ci.
Source : heureux-dans-sa-vie.com
- See more at: http://www.espritsciencemetaphysiques.com/les-5-etapes-de-l-amour-et-pourquoi-nous-sommes-si-nombreux-a-rester-coinces-a-letape-3.html#sthash.owmbX09U.dpuf
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Dernière édition par Iamsosure le Mer 21 Sep 2016 - 0:06, édité 2 fois
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:00

Table des matières

  • Introduction
  • Les évitements et leurs enseignements

    • 1. Plonger immédiatement dans une nouvelle relation

      • La satisfaction
      • L’attachement


    • 2. Le culte du disparu

      • Déni de solitude


    • 3. La relation au-delà de la fin

      • Déni de la mort


    • 4. Maintenir le lien par les problèmes

      • Déni de finitude ou de liberté




  • Une vision d’ensemble

    • Trois types de deuil
    • Les moyens appropriés


  • Conclusion



Vous pouvez aussi voir: 
Vos questions liées à cet article et nos réponses ! 

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Barmauv 


Les impasses du deuil
par Jean Garneau, psychologue




    Avertissement

      Cet article fait suite à Deuils et séparations. Il est préférable de lire ce dernier avant d’entreprendre celui-ci.

    IntroductionDans cet article, nous allons tenter de mieux comprendre les obstacles qui empêchent de compléter le deuil pour aller vers le renouveau. Pour cela, nous allons examiner les leçons que contiennent les évitements les plus typiques par lesquels nous tentons d’éviter les défis que nous imposent les séparations non désirées.Les évitements et leurs enseignementsIl est toujours tentant, lorsque la vie nous force à renoncer à une personne chère, de chercher à éviter la douleur et la peine qui accompagnent cette perte. La première réaction de notre organisme est justement au service de cet évitement: nous refusons la perte au point d’en nier la véracité.

      Ce n’est pas vrai, c’est impossible, je ne peux y croire, je n’arrive pas à accepter l’idée.

    Peu importe que cette perte soit le résultat d’un décès ou d’un choix fait par l’autre (séparation). Nos réactions se ressemblent dans les deux cas parce que le défi est le même: renoncer à une relation qui était, à nos yeux, source de satisfaction (au moins un espoir de satisfaction éventuelle). Notre refus spontané nous amène à utiliser diverses méthodes pour éviter de vivre et de reconnaître notre perte et les douleurs ainsi que les frustrations qui en résultent.Comme ces évitements reposent sur un refus de la réalité, ils sont forcément voués à l’échec. Ils peuvent sembler efficaces pendant un certain temps, mais la réalité finit toujours par avoir le dernier mot!Si on examine de plus près ces échecs de l’évitement, on peut y puiser une meilleure compréhension des vrais défis du deuil et des dimensions dont les solutions doivent tenir compte. Dans ce deuxième article, je vous invite à faire examen de quatre méthodes d’évitement qui tendent à perpétuer le deuil.

      1. Plonger immédiatement dans une nouvelle relation

    C’est une des solutions les plus populaires au palmarès de la sagesse populaire et du "gros bons sens": passer à autre chose aussi rapidement que possible. Et il peut même arriver que cette solution s’avère efficace.

      Ma voiture m’a laissé tomber; elle est morte de vieillesse! Les réparations nécessaires auraient été tellement coûteuses que j’ai décidé de m’en débarrasser même si j’y était bien attaché. J’en ai trouvé une belle verte, presque neuve, avec un chauffage qui fonctionne vraiment! Quel bonheur!Mon nouvel amant ne répond plus. Je crois qu’il m’évite comme je le craignais depuis notre dernière rencontre. J’ai bien l’impression que c’est fini, après à peine plus d’une semaine... Dommage, je le trouvais amusant! ...Mais il y a ce gars qui travaille à l’étage en dessous; il me flirtait délicieusement dans l’ascenseur ce matin. Et il est vraiment beau! Je pourrais peut-être le croiser "par hasard" à l’heure du lunch...

    Dans ces deux exemples, le fait de "passer immédiatement à autre chose" pourrait être la meilleure solution et il serait probablement inutile de consacrer plus de temps ou d’énergie à "faire son deuil". S’il en est ainsi, c’est parce que la perte est peu importante.L’attachement que nous pouvons avoir envers notre automobile ou un nouveau flirt est plutôt superficiel. Comme ils ne sont que des moyens pour atteindre certaines satisfactions ou certains objectifs; ils ont peu d’importance en eux-mêmes. Si nous pouvons trouver un autre moyen d’obtenir les mêmes satisfactions, le renoncement n’est plus nécessaire. Le nouveau moyen peut même devenir rapidement supérieur à l’ancien du point de vue des satisfactions qu’il nous procure.Mais c’est une toute autre histoire lorsqu’il s’agit d’une relation durable. On ne perd pas seulement un moyen de satisfaction; on perd en même temps un ensemble efficace d’habitudes de vie et un équilibre dans la répartition des zones de responsabilité. Mais plus important encore, c’est aussi toute une relation, tout un vécu commun accumulé qui nous quitte. Alors, c’est à une personne, à notre relation avec elle et à notre attachement qu’il faut renoncer. Dans ce cas, même si la relation n’était pas vraiment une bonne source de satisfaction, le passage à autre chose n’est pas une méthode efficace pour sortir du deuil.

      Ma femme est partie avec un autre! Ce fut tout un choc, même si ce n’est pas tout à fait une surprise. Il y a longtemps que la flamme était éteinte entre nous. Pourtant, je n’arrive toujours pas à accepter que ce soit fini, même après trois mois. J’ai beau essayer de rencontrer quelqu’un d’autre, je ne réussis jamais à aller au-delà des comparaisons avec elle. On dirait que je suis de mauvaise foi: je trouve facilement des défauts à chacune qu’on me présente et j’ai une image un peu idéalisée de ma femme alors que je sais bien que nous avions vers la fin bien peu de contacts à part les chicanes qui ne conduisaient nulle part.

    Typiquement, c’est par manque de disponibilité que nous échouons dans cette tentative. Nos amis nous recommandent de "nous changer les idées", de nous distraire, de trouver un hobby ou de fréquenter de nouveaux partenaires. Mais nos efforts pour suivre ces conseils sont des échecs car le coeur n’y est pas. Les occasions nous semblent peu attrayantes, nos tentatives semblent sans saveur et, même lorsqu’elles nous procurent des moments agréables, elles nous laissent avec un vide qui nous attriste.

      La satisfaction

    Toute fin de relation nous oblige à remplacer un moyen d’obtenir satisfaction. Comme je l’ai expliqué dans Deuils et séparations, c’est le premier défi à relever, non seulement lorsque la relation était satisfaisante, mais aussi quand elle ne l’était pas. La personne qui subit la perte doit trouver de nouvelles façons de répondre aux besoins que l’ancienne relation permettait de combler ou pour lesquels elle promettait une satisfaction éventuelle.Paradoxalement, c’est souvent pour les relations les moins satisfaisantes que le deuil est le plus difficile à faire du point de vue de la satisfaction. Le plaisir réel semble moins difficile à remplacer que l’espoir d’une satisfaction éventuelle. Le renoncement à la relation est alors imbriqué dans la difficulté déjà existante à rechercher une satisfaction réelle.

      L’attachement

    Dans toute relation durable, nous accumulons une expérience commune qui nous attache à l’autre. Cet attachement ne repose pas nécessairement sur le caractère agréable des expériences vécues ensemble. Des éprouves surmontées créent souvent des liens très forts, même lorsque la relation a été de courte durée ou lorsque les satisfactions y ont été rares.Cet attachement à la personne maintenant absente rend plus difficile l’investissement dans une nouvelle relation. Le vécu commun irremplaçable est attaché à l’image de la personne disparue et il est impossible d’y renoncer rapidement. Toutes les satisfactions possibles dans une nouvelle relation apparaissent alors sans valeur devant elle.

      Je n’arrive pas à m’intéresser à une autre femme. Même les plus attrayantes me semblent sans saveur. Dès qu’un moment plus nourrissant s’amorce, les souvenirs de moments plus tendres et plus intimes accaparent mon attention et je deviens distrait.

    Il est relativement facile de remplacer la source de satisfaction que constituait une ancienne relation; c’est une adaptation mineure qu’on peut compléter assez rapidement. Mais l’attachement exige un cheminement plus difficile où nous devons renoncer à la personne et, dans une large mesure, à la relation qu’on vivait avec elle. Bien sûr, on peut continuer d’aimer une personne qui nous a quitté. Mais il faut quand-même y renoncer si nous voulons continuer à vivre entiers, sans lui sacrifier les volets de notre existence dans lesquels elle était importante.Ce renoncement ne peut se faire rapidement; il faut y mettre de temps pour arriver à nous séparer vraiment et pour récupérer notre disponibilité devant la vie. Les personnes qui tentent d’amorcer une relation avec quelqu’un dont le divorce ou le deuil est trop récent constatent rapidement l’impossibilité d’un nouvel investissement sans cette période de séparation et de renoncement progressifs.

      2. Le culte du disparu

    On peut aussi éviter de vivre la séparation en se consacrant plus ou moins entièrement à la mémoire de la personne disparue. Cette méthode s’applique plus facilement dans le cas d’un décès, mais on peut aussi s’en servir à la suite d’une séparation non désirée. Dans les deux cas, cette forme d’évitement est dangereuse car elle ne laisse aucune place à la possibilité de se refaire une vie.On peut assez facilement déceler le motif principal de cette dévotion au passé: éviter de relever le défi de se faire une nouvelle vie. Il est clair, la plupart du temps, que la personne tient absolument à demeurer accrochée à cette ancienne relation en la gardant aussi "vivante" que possible. Mais cet asservissement volontaire a généralement une source moins visible où elle puise l’essentiel de sa force: le déni de la solitude.

      Déni de solitude

    Fondamentalement, il s’agit du refus d’assumer la responsabilité de voir à la satisfaction de ses besoins. Il s’agit d’une démission devant un des défis les plus fondamentaux de notre existence. 

      Chaque personne est la seule qui ait vraiment la responsabilité de répondre à ses besoins. Si elle l’assume, elle consacre l’essentiel de sa vie à la recherche des satisfactions les plus importantes à ses yeux; c’est ce qu’on pourrait intituler "la quête du bonheur". Cette responsabilité englobe à la fois les besoins liés à la survie et ceux qui se rattachent à l’accomplissement.

    Alors que les énoncés du paragraphe précédent apparaissent comme des évidences presque banales à beaucoup de personnes, ils sont tout à fait révoltants et odieux aux yeux des autres. Ces dernières ne peuvent accepter ce défi de l’existence et en contestent violemment la validité. Elles tentent d’imposer un système de valeur fondé sur la générosité, l’altruisme, la charité, le partage ou la solidarité. La plupart du temps, cet effort ne conduit qu’à d’amères déceptions et au sentiment s’avoir été exploité: les attentes de réciprocité finissent toujours par être déçues.Il serait trop long d’expliquer ici les nombreuses forces en jeu dans ce pari absurde voué à l’échec. Les lecteurs intéressés pourront approfondir la question en lisant "Implications existentielles" dans "L’Auto-développement". Disons, pour le moment, que la personne nie sa solitude existentielle principalement parce qu’elle s’estime incapable de subvenir adéquatement à ses besoins.Pour la personne qui se consacre à la mémoire ou à l’oeuvre d’une autre, ce déni peut facilement devenir insoluble malgré l’importante perte de vitalité qui en découle. En se vouant à cette "cause", elle renonce à la définition de sa propre existence et aux capacités qui sont des éléments essentiels de son identité. Les forces nécessaire à la création d’une nouvelle vie après la séparation ne trouvent pas facilement l’occasion de se développer dans ces conditions.

      3. La relation au-delà de la fin

    Parfois la séparation est tellement difficile à vivre qu’il est bien tentant de créer une illusion permettant à la relation de se prolonger. Si la séparation est due à un décès, on voit surtout des tentatives de communiquer avec "l’esprit" du disparu. Mais on rencontre aussi des personnes qui entretiennent "en fantaisie" une relation assidue avec un proche qui les a quittées. Ces deux variantes équivalentes peuvent faire partie d’une phase importante dans le processus de séparation et de renoncement, mais elles peuvent aussi devenir une façon de rester accroché à l’ancienne réalité.S’il s’agit d’un deuil, cette solution permet de faire durer la relation aussi longtemps qu’on le désire: il suffit de croire qu’on communique avec la personne décédée. Le partenaire n’est pas en mesure de confronter l’illusion; son rôle est défini en fonction des besoins de la personne qui survit. Dans certains cas, cette relation qui transcende la mort est un fantasme plus qu’une illusion et elle est éprouvée comme telle. Il s’agit alors d’une étape transitoire qui permet de s’habituer plus progressivement à la perte.Lorsque la même méthode est utilisée dans une séparation, elle prend plutôt la forme d’une interprétation excessive des événements et même des non-événements. La personne attribue une signification interpersonnelle à des actions plus ou moins observables comme des silences, des absences, des déceptions, des attentes qui ne se réalisent pas ainsi que des habitudes qui ne sont pas respectées et des rituels oubliés. Typiquement, ces significations sont organisées en fonction de la relation entre la personne qui interprète et celle qui a quitté.Évidemment, si des contacts réels sont nécessaires, comme dans les cas de garde partagée des enfants, ces interprétations sont encore plus faciles et plus crédibles. Les interactions réelles et leurs impacts sur les événements suivants viennent appuyer et valider en partie les fantasmes qui servent à maintenir l’illusion d’une relation importante.

      Déni de la mort

    Le motif le plus évident de ces relations qui durent en fantaisie malgré la séparation est bien sûr le déni de la mort. Ce déni est le plus souvent nécessaire à cause de la conscience plus ou moins floue d’avoir mal profité de l’occasion de vivre que constituait la relation. On refuse d’admettre la fin parce qu’elle survient alors qu’on n’a pas encore vécu ce qu’on avait à vivre et exprimé ce qu’on a vécu. Ne vous séparez jamais sans... traite directement de cette réalité. C’est un thème qui est aussi examiné en détails dans la série d’articles sur la mort comme défi existentiel (La mort: un défi de la vie et Relever le défi de la mort).

      4. Maintenir le lien par les problèmes

    Cette façon de refuser la fin de la relation s’applique plus facilement dans le cas d’une séparation, surtout lorsque des réalités extérieures (des enfants ou un milieu de travail commun par exemple) imposent certains contacts entre les personnes après la rupture. La personne qui refuse une séparation complète peut alors assez facilement maintenir un lien en provoquant des situations problématiques.

      Depuis le divorce, Monique est constamment préoccupée de Daniel. Presque chaque jour, un nouveau contretemps vient bouleverser ses plans. Une réunion d’urgence au bureau, une panne de voiture, une blessure au pied, des détails qui l’empêchent de respecter ses engagements et obligent Monique à trouver des solutions d’urgence pour aller chercher leur fils à l’école ou chez la gardienne. Elle a l’impression d’être à la merci du prochain appel de son ex, qu'elle dooit se tenir à sa disposition.

    Pourquoi maintenir un lien aussi désagréable? Certainement pas dans l'espoir de reconquérir ainsi l’ancien partenaire de vivre des échanges agréables ou nourrissants! On croirait que la personne se complaît dans la guerre et la multiplication des escarmouches.Mais en y regardant de plus près, on peut constater que c’est surtout le pouvoir sur l’autre que cette personne recherche. Et la plupart du temps elle y parvient grâce à une complicité tacite de l’ex-conjoint. Sans cette collaboration plus ou moins consciente, la tentative de contrôle serait vite inefficace et cette tactique bientôt abandonnée.

      Les multiples problèmes de Daniel servent à forcer Monique à demeurer à sa merci, à lui rendre régulièrement des comptes sur son emploi du temps, à ne pouvoir organiser sa nouvelle vie. Et ses ambivalences à elle, sa difficulté à s’affirmer ouvertement entretiennent cette interaction stérile en repoussant toujours la confrontation directe au terme de laquelle Monique sait qu’elle sera à nouveau accusée d’être cruelle et responsable de l’échec de la relation.


      Déni de finitude ou de liberté

    Cette lutte pour le pouvoir peut être au service de deux dénis existentiels différents. C’est la signification subjective des événements pour chaque personne impliquée qui permet de distinguer lequel des deux constitue l’enjeu fondamental de cette interaction sans issue.Lorsque le but recherché est avant tout de contrôler l’autre, par exemple de faire obstacle à l’établissement d’une nouvelle relation amoureuse ou de se venger d’avoir été abandonné, le déni de finitude est probablement le motif fondamental qui entretient cette interaction malsaine. La personne qu’on a quittée tolère mal sa situation d’impuissance et tente de compenser en s’appropriant un pouvoir sur l’autre à travers les problèmes qui servent d’appât. Et comme la relation antérieure était déjà chargée des mêmes enjeux, il arrive souvent que le partenaire entretienne ce scénario en n’osant pas reprendre son propre pouvoir sur sa vie.Il arrive aussi que le but principal soit d’échapper à la culpabilité. La personne ne veut pas assumer la responsabilité de la rupture et des nombreuses difficultés qui en résultent plus ou moins directement. En multipliant les problèmes et les urgences, elle provoque l’autre. Elle tente de l’amener à une exaspération qui lui fera abandonner ses précautions habituelles et la rejeter sans équivoque. Ce geste d’impatience deviendrait alors le prétexte pour en faire la responsable de tous les maux à venir.Ce jeu ne fonctionne qu’avec la collaboration du conjoint. C’est parce qu’il veut éviter à tout prix d’assumer cette responsabilité intolérable (à ses yeux) que ce dernier se laisse manipuler en volant au secours de son ex à chaque occasion. Il sait qu’il subira les accusations interminables dès sa première défection parce qu’il est lui-même peu confortable avec la responsabilité découlant de la liberté. Son propre déni devient alors l’ingrédient nécessaire pour maintenir une relation où la frustration et le ressentiment sont les principales émotions vécues par les deux partenaires. Une vision d’ensembleNos deuils et nos séparations peuvent être plus ou moins difficiles à compléter parce qu’ils exigent de nous des courages différents. Un regroupement en fonction de ces exigences peut nous aider à orienter notre action et à savoir rapidement quel genre de démarche serait nécessaire pour une solution réussie.

      Trois types de deuil

    Certains deuils n’impliquent que la perte d’une source de satisfaction de nos besoins. Ils sont relativement superficiels et nous sommes alors peu portés à nous accrocher au passé. Pour les régler, il suffit de trouver une nouvelle source de satisfaction adéquate. Dès que nous y parvenons, nous pouvons reprendre le cours normal d’une vie productive tournée vers l’avenir.D’autres deuils impliquent en plus la perte d’une personne à laquelle les expériences de vie accumulées nous ont permis de nous attacher. La démarche du deuil est alors plus complexe et elle s’étend sur une plus longue période. En plus de trouver de nouvelles sources de satisfaction, nous devons renoncer à cette personne qui n’est plus dans notre vie, à la relation que nous avions avec elle. Il faut prendre le temps de dénouer notre attachement pour qu’il commence à appartenir au passé et devienne un souvenir. Il faut prévoir que le temps nécessaire sera proportionnel à l’importance des expériences vécues en commun.Il arrive aussi que notre perte ait des implications beaucoup plus complexes parce que la relation qui a pris fin nous servait à éviter une dimension importante de la vie. Comme cette relation était en partie au service d’un déni existentiel, sa fin crée en nous un déséquilibre difficile à résoudre. Nous avons alors tendance à nous accrocher à cette personne disparue dans l’espoir de pouvoir continuer à éviter un défi de la vie que nous ne pensons pas être capables d’assumer vraiment. Cette tentative est évidemment vouée à l’échec.

      Les moyens appropriés

    Pour les deuils qui n’impliquent que la satisfaction de nos besoins, la solution est simple. Il suffit de consacrer notre énergie à la recherche d’une nouvelle source de satisfaction au moins équivalente à l’ancienne. Notre deuil est complété lorsque nous avons trouvé ce nouveau moyen. Lorsqu’il s’agit d’une relation où notre attachement à la personne est important, il faut combiner deux genres de moyens pour bien réussir notre deuil. Nous avons besoin de temps et de conditions propices pour renoncer à la personne disparue de notre vie. Nous devons pour cela nous laisser le temps de vivre nos réactions à la perte et trouver des lieux ou des interlocuteurs qui nous permettront de les exprimer sans retenue. Ce n’est que lorsque cette expression sera suffisamment avancée que nous pourrons vraiment entreprendre de nous occuper de la deuxième dimension, la recherche de nouvelles sources de satisfaction qui nous permettront de recommencer à vivre vraiment en fonction de l’avenir.Mais lorsque la relation servait à éviter de faire face à des réalités fondamentales de notre vie comme la mort, la solitude, la finitude ou la liberté, alors nous avons tendance à nous accrocher de toutes nos forces au passé. Ce n’est pas tant parce que l’ancienne relation était satisfaisante. Si nous nous accrochons ainsi, c’est avant tout parce que nous ne voulons pas faire face à ces défis de l’existence.Dans ce cas, les étapes normales du deuil ne s’appliquent plus aussi bien. Elles prennent une signification différente et il arrive souvent qu’on reste bloqué en cours de route. Même lorsque nous parvenons à relever le défi, c’est à la suite d’une crise existentielle intense que bien peu de personnes parviennent à traverser avec succès sans une aide professionnelle. Il est donc important, si le deuil contrecarre un déni existentiel, d’entreprendre une psychothérapie afin de nous aider à confronter avec succès les angoisses et les déséquilibres intenses qui en résultent nécessairement. Autrement, on risque de rester accroché au passé ou de recréer un nouvel équilibre instable dans une nouvelle relation dont la fonction principale sera de favoriser le même déni avec toutes ses conséquences (voir "Implications existentielles"). ConclusionLa perte d’un être cher est toujours une expérience difficile, même lorsque la relation ainsi perdue n’était pas tellement satisfaisante. Le retour à une vie axée sur le présent et sur la poursuite du bonheur se fait à travers des étapes bien connues que plusieurs auteurs ont bien décrites. [Voir à ce sujet "Vivre le deuil au jour le jour" du Dr. Christophe Fauré (ISBN 2-290-07151-X)]Ce processus de deuil peut être plus ou moins difficile et prolongé selon l’expérience de vie et l’attachement qui nous lie à l’autre. Mais lorsqu’il devient interminable, c’est souvent parce que la relation avait une utilité importante dans un déni existentiel et que sa fin nous plonge dans une crise dont les ramifications dépassent largement celles de la relation et touchent à l’ensemble de notre équilibre psychique.En reconnaissant ces situations et en adoptant les moyens appropriés à la résolution d’une crise existentielle, on évite un gaspillage considérable d’énergie et de temps. Plus, on permet à la perte de se transformer en étape de croissance en nous amenant à assumer des réalités fondamentales qu’on refusait jusqu’alors.Jean GarneauRessources en Développement

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Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Empty Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)

Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:01

Au bout il y a le bonheur...
Si vous sentez que vous avez atteint une voie sans issue dans votre mariage...si vous vous êtes demandé si vous avez choisi le bon partenaire...si vous avez rêvé d'amour et de joie dans votre mariage et à la place vous avez succombé à la « réalité »...alors, les pages qui suivent présentent un nouveau point de vue sur votre relation. Il est basé sur une méthode pour aider les couples qui s'est avérée efficace pour beaucoup d'entre eux.
Dans la théorie sous-tendant cette méthode, chacun de nous trouve un partenaire qui nous demande de révéler et de récupérer notre être entier. Ce partenaire devient le guérisseur des douleurs passées. Des couples dont l'un des partenaires était un professionnel de la santé ont participé à ce stage pour couples en Israël et m'ont fait part de leurs expériences. « Getting The Love You Want » (référence) n'est pas seulement le titre d'un livre. Et pour trouver l'amour, il n'est pas suffisant de juste le lire, mais c'est déjà un début.
Harville Hendrix, Ph.D., auteur de « Getting The Love You Want » et « Keeping The Love You Find » affirme que tout le monde peut créer une relation guérissante, aimante, souvent sans avoir à faire une thérapie. La découverte rafraîchissante est que cette méthode n'est pas seulement une théorie intéressante. C'est un système pratique avec des compétences à pratiquer et des feuilles de travail pour vous assister. Il est possible d'essayer de faire les exercices proposés dans les livres. Mais il est plus facile et plus efficace d'apprendre la méthode dans le cadre d'un stage de couple. Le stage n'est ni une conférence, ni une thérapie, ni un travail de groupe, ni un culte ! Il est un temps et un espace dans lequel vous travaillez et, à travers ce travail, vous avancez en tant qu'individu et en tant que couple. Hedy et Yumi Schleifer, elle psychothérapeute et lui ingénieur spatial et homme d'affaires, animent ce stage en utilisant la méthode de Hendrix. Les Schleifer sont arrivés en Israël avec la « boîte à outils » de Hendrix pour nous apprendre à l'utiliser.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

La mission du mariage et de l'attraction romantique

Dans l'un des postulats de base de cette méthode, le mariage a non seulement un but, mais il a aussi une mission. La mission est de s'aider mutuellement à guérir les « blessures » de l'enfance que tout un chacun porte en soi. Les blessures de l'enfance n'impliquent pas forcément qu'il y ait eu des coups manifestes, ce sont tous les besoins de l'enfance qui n'ont pas été remplis. Chacun de nous a des blessures. Vous n'avez pas besoin d'avoir été abusé ou négligé pour être blessé. Même une enfance heureuse comporte des blessures. Freud dit « les enfants sont des créatures qui ne sont jamais rassasiées et il n'y a pas de parent au monde qui puisse parfaitement réagir aux besoins changeants des enfants ».
Le Dr. Hendrix souligne que non seulement l'origine de nos frustrations d'adulte est en fait liée à des besoins non remplis ou à des blessures de l'enfance, mais aussi que le choix de notre partenaire est une conséquence de notre désir inconscient de guérir ou de réparer ces blessures. « Notre inconscient recherche la personne qui, en surface, à l'air d'être le moins apte à nous donner ce dont nous avons le plus besoin, principalement parce que cette personne ressemble beaucoup à nos parents ou à d'autres personnes qui ont pris soin de nous pendant l'enfance » explique Hedy Schleifer.
Yumi donne un exemple : « Mon père n'était jamais à la maison à cause de ses affaires. Ma mère était une femme nerveuse et j'avais une tante très intelligente qui me traitait comme si j'étais son élève. Quand j'ai commencé à chercher une partenaire, j'avais, bien sûr, une liste de ce que je voulais. Elle devrait être belle et intelligente et avoir beaucoup d'autres qualités, mais une partie importante qui a déterminé mon choix inconscient était de chercher quelqu'un semblable aux gens qui s'étaient occupés de moi en tant qu'enfant. Mon inconscient cherchait quelqu'un qui ne serait pas tout le temps à la maison et qui voudrait être mon professeur. Ça, c'est ce que j'avais appris dans mon passé. Je savais comment faire face à quelqu'un comme ça et je voulais obtenir de ce type particulier de personne ce que je n'avais pas reçu en tant qu'enfant. Je voulais l'amour de quelqu'un qui était toujours loin tout le temps et c'était une chose qui était très difficile pour moi dans notre relation. Je voulais encore de mes parents (et par la suite de ma partenaire) ce qu'ils n'étaient pas capables de me donner ».Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

« L'ancien cerveau »

Yumi, bien sûr, n'était pas conscient de ce processus lorsqu'il courtisait Hedy. Pour le Dr. Hendrix aucun de nous n'a conscience de ce processus qui vient de notre « ancien cerveau », de notre inconscient. Pour faire la différence, ce que nous appelons le « nouveau cerveau » comprend la partie consciente de notre cerveau qui prend des décisions, pense, organise les informations et crée des idées. L'ancien cerveau préserve notre existence et surveille notre environnement, interne et externe, afin d'assurer notre survie. Il ne reconnaît que deux conditions : le « danger » et la « sécurité ». C'est comme un système de radar très sensible qui donne le signal d'alarme. Son but est la survie et il ne va pas prendre de risque inutile. Comme à la guerre, un avion identifié comme ennemi dangereux sera attaqué. Un avion perçu comme sûr et allié sera autorisé à survoler notre espace aérien.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Qu'est que « l'Imago » ?

L'ancien cerveau construit le sentiment de sécurité à partir de l'expérience avec des gens qui se sont occupés de nous et pris soin de nous dès notre naissance. Chacun de nous porte en soi une photo ou image qui est en fait la combinaison des caractéristiques positives et négatives de ces personnes et de leurs attitudes à notre égard. (Cette image est appelée « l'Imago »). L'attirance romantique, tomber amoureux, dépendent beaucoup de la conformité potentielle d'un partenaire avec cette image. Lorsque nous rencontrons quelqu'un, l'ancien cerveau a sa propre liste et vérifie si les caractéristiques de la personne correspondent à ce que nous connaissons déjà. S'il y a une assez bonne correspondance, il y a une chance pour la relation. La probabilité de « tomber amoureux » augmente proportionnellement à la conformité du partenaire avec cette image inconsciente.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top
« Et pourquoi » dit Hedy, « notre inconscient recherche et trouve la personne, qui d'un point de vue conscient ne correspond pas du tout à nos parents et qui en plus est susceptible d'être la moins capable de nous donner ce que nous recherchons ? C'est parce que l'image que nous portons à l'intérieur contient les traits positifs des gens qui ont pris soin de nous ainsi que leurs traits négatifs dont nous avons fait l'expérience. A prime abord, cela a tout l'air d'un piège : pourquoi devrions nous à nouveau aller à ces endroits qui nous ont fait mal ? Dans un choix logique et conscient de partenaire, nous devrions plutôt chercher quelqu'un qui compenserait ce que nous n'avons pas reçu de nos parents – certainement pas quelqu'un qui agirait de la même façon qu'eux ! Par exemple, si une personne a été blessée par des parents qui n'étaient pas fiables et de confiance, on aurait tendance à penser qu'elle va chercher quelqu'un à qui elle peut faire facilement confiance. Quelqu'un qui a eu un parent surprotection chercherait une personne qui lui donnerait de la liberté. Or, ce n'est pas ce qui se passe. Le processus de choix du partenaire est gouverné par l'inconscient. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Incompatibles ? Célébrez-le !

D'après la théorie de Hendrix, ce qui a l'air d'un piège, devient une grâce salvatrice. En intégrant de nouvelles compétences, c'est précisément avec ce partenaire qui semble être le plus incompatible et qui vous re-blesse encore et encore, que vous apprenez à donner exactement ce que votre partenaire a ardemment désiré depuis l'enfance et vice versa. Cela fait partie du pouvoir de cette méthode : en prenant conscience de nos blessures et de celles de notre partenaire, nous pouvons avoir une nouvelle vision de l'autre et apprendre des choses spécifiques à dire et à faire pour devenir guérissants l'un pour l'autre.
Hedy, en parlant de certaines guérisons qui ont eu lieu dans sa propre relation en utilisant les outils d'Hendrix, se rappelle : « Quand j'ai commencé ma pratique en tant que psychothérapeute, j'étais très occupée. Soudainement, pour Yumi, c'était comme si j'avais disparu. Un jour, alors que Yumi rentrait à la maison, j'étais au téléphone. Il en a été terriblement offensé. Bien sûr, ce n'était pas le téléphone qui provoquait sa colère. Mon geste déclenchait tous les sentiments du petit enfant solitaire du passé. Avec les nouveaux outils que nous avons appris, il a non seulement pu parler avec moi à ce sujet, mais il m'a aussi permis de comprendre que sa colère et sa frustration n'étaient pas une attaque personnelle contre moi. C'était un petit enfant qui gardait des sentiments terribles de solitude et de perte à l'intérieur de lui-même. Alors, si pour nous le mariage était une mission et que ma mission était de l'aider à guérir ses blessures de l'enfance, je laisserais volontiers tomber le téléphone lorsque Yumi rentrerait à la maison. S'il rentrait et que j'étais au téléphone, je finirais rapidement la conversation. Yumi irait dehors et rentrerait de nouveau dans la maison et je lui souhaiterais la bienvenue de façon authentique et chaleureuse, ce qu'il n'avait jamais reçu en tant qu'enfant. La partie intéressante est que lorsque vous commencez à recevoir ce genre d'attention, la blessure se guérit progressivement. A un moment donné, il a simplement dit « OK, je crois que j'en ai eu suffisamment. Désormais, si tu veux parler à quelqu'un au téléphone, continue la conversation. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Réclamer notre « Moi perdu » est le chemin vers l'entièreté

Non seulement le choix de notre partenaire est destiné à guérir ces blessures, mais en plus il nous aide à récupérer des parties de nous qui semblent « perdues ». Nous allons aussi rechercher quelqu'un qui complète ce qui semble manquer en nous. « A la base, nous sommes nés et avons vécu comme l'expression même de l'énergie » explique Hedy. Cette énergie s'exprime dans quatre registres différents : à travers nos pensées, nos sensations, nos sentiments et nos actions. Chacun de ces canaux est également légitime et important. Cependant, au cours du processus de socialisation, lorsque nos parents, enseignants et autres adultes (ou institutions) nous ont donné des messages nous disant qui nous devions être et comment nous devions agir, un peu de l'expression naturelle de notre énergie a été bloquée.
« Lorsque vous dites à un enfant des choses comme « Ne touche pas ton corps », « Ne sois pas fâché », « Ne sois pas si émotif », « Tu penses trop », ou « Ce n'est pas féminin d'être athlétique », une partie de son expression naturelle se cache. Si vous dites à une fille silencieuse qu'elle est une gentille fille parce qu'elle ne fait pas de bruit, le message qu'elle reçoit est que gentille veut dire silencieuse. Si la fille est énergique et spontanée, cela devient encore plus problématique. Une fille pareille se retrouve avec un parent qui ne veut pas être connecté à elle, qui la met dans un coin et lui dit « Quand tu te calmeras, nous parlerons avec toi ». Elle apprend qu'être elle-même, s'exprimer, n'est pas OK. Au lieu d'être nourrie en même temps que guidée dans sa façon de s'exprimer, elle apprend à cacher ou à réprimer son énergie et sa spontanéité naturelles.
« Pendant mon enfance, on m'a souvent dit « Ne sois pas trop intelligente ou tu ne vas jamais trouver un mari ». Alors, j'ai appris à bloquer ma pensée. Bien sûr, qui est-ce que je cherchais ? Quelqu'un qui était intelligent. Mon inconscient a tout de suite repéré ceci chez Yumi et c'était comme s'il disait « Ah, voilà ma partie manquante. » Avec Yumi c'était un processus identique, mais dans le domaine des sentiments. Chez lui on avait l'habitude de dire « Ne pleure pas, ne sois pas aussi sensible ». Et qu'est-ce qu'il a vu chez moi ? La chaleur, la sensibilité et des émotions survoltées ». Nous ne sommes pas conscients du processus. Nous nous sentons seulement entiers comme si deux moitiés faisaient un. Hendrix dit que nous trouvons vraiment la personne qui va nous demander de nous compléter nous-mêmes, de réclamer notre entièreté naturelle.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

La phase romantique

Dans la phase romantique, cette période où nous tombons amoureux et nous faisons la cour, chaque personne profite de ce que l'autre offre. J'appréciais que Yumi aie une tête bien posée sur les épaules et il appréciait que je sois sensible et je ressente tout. Plus tard, dans la phase suivante de notre relation, la lutte de pouvoir, les difficultés ont commencé exactement sur ce point. Yumi me disait « Pourquoi est-ce que tu dois commencer toutes tes phrases avec « je sens... » au moins une fois de temps en temps tu pourrais commencer avec « je pense... ». Et je lui disais des choses comme « Est-ce que tu n'as pas de sentiments ? Tu es dur et froid ». C'est comme si l'inconscient cache une personne qui va nous demander d'utiliser justement ces parties de nous-mêmes que nous avons dû nier ou enfermer. De tomber amoureux fait partie des trucs que la nature a crée pour connecter deux personnes qui semblent souvent tellement incompatibles. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

L'inévitable lutte de pouvoir

La phase romantique est vouée à s'estomper car nous n'en avons plus besoin. Elle nous a mis avec la personne parfaite qui va ramener tous nos problèmes directement à la surface. Ensuite vient la deuxième phase, la plus douloureuse, la lutte de pouvoir. C'est l'étape où vous sentez que votre partenaire ne vous donne pas et ne vous donnera pas ce que vous voulez et avez besoin, ou que votre partenaire vous blesse et ne se soucie pas de vous. Pour certains couples, la lutte de pouvoir est très intense et pour d'autres très modérée. Mais pour tous, c'est une phase inévitable de la relation.
« Une façon que les gens ont de réagir à la lutte de pouvoir est de divorcer » dit Hedy. « Quand cela semble impossible de le tolérer, ça semble être le seul moyen de survivre. Une autre réaction que nous voyons de plus en plus aux USA est le meurtre ou le suicide d'un des partenaires. Ce que beaucoup de gens font c'est juste « faire avec ». Souvent, ces gens créent un « mariage parallèle » : « Tu fais tes choses, je fais les miennes. Nous devons rester ensemble pour les enfants ». Souvent ces couples vont passer plus de temps avec les amis ou les enfants qu'ensemble. Beaucoup de gens ont le genre de relation qui a l'air bien de l'extérieur mais qui est pratiquement morte à l'intérieur. Une autre façon de faire face est de créer un « mariage explosif » dans lequel il y a beaucoup de bagarres, de réconciliations et du bon sexe après. En surface, les gens se disent que la relation est OK car les bagarres passionnées et les réconciliations stimulent beaucoup d'adrénaline et d'autres substances chimiques qui donnent la sensation de se sentir bien. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

La danse de la tempête de grêle et de la tortue

« Yumi et moi avions compris intuitivement certaines de ces choses et nous étions vraiment un bon couple ensemble. Ce qui se passait avec nous est ce que Hendrix appelle la lutte de pouvoir entre la « tortue » et la « tempête de grêle ». Chaque couple joue à un certain degré sa propre version de la tempête de grêle et de la tortue. La tempête de grêle veut parler des choses, a besoin de se relier et projette des choses sur son partenaire. La tortue est celle qui se retire et s'enferme sur elle-même.
Un jour, Yumi était dans sa carapace depuis presque deux semaines et je devenais folle. Lorsque je n'en ai plus pu, je l'ai saisi et lui ai crié « Ça suffit ! Sors de là ! J'ai besoin de toi ! » Yumi m'a juste fixée dans les yeux et a répondu « Je te hais ». Même si ça s'est passé avant de connaître les outils de Hendrix, j'ai compris que celui qui m'avait crié dessus n'était pas Yumi l'adulte, mais Yumi l'enfant... l'enfant qui passait de longues journées enfermé dans le sous-sol. C'est comme si je pouvais le voir en train de frapper à la porte de la cave en criant aux adultes qu'il les haïssait. Et lorsque j'ai pu reconnaître cela, j'ai ressenti de l'empathie. J'avais mal pour lui, comme si quelqu'un avait fait cela à nos enfants et j'ai commencé à pleurer. Yumi a senti que je ne pleurais pas à cause des mots qu'il m'avait dit, mais parce que j'avais compris et pleurais par compassion. La haine disparut et nous avons partagé un moment de grande intimité. Les trois dernières années, grâce au stage de couples Getting The Love You Want et aux outils que nous avons pratiqués, nous avons appris à créer de pareils moments d'intimité de façon consciente. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Créer un mariage conscient

Ceci est le but même du stage. Les facilitateurs expliquent la théorie et le processus, font la démonstration des compétences, les participants font les exercices proposés dans leur manuel et pratiquent les compétences l'un avec l'autre. Le stage devient un endroit de sécurité où vous pouvez commencer un nouveau niveau du voyage vers votre découverte personnelle et vers la découverte de votre partenaire. Il n'y a pas d'interaction de groupe pendant les exercices. Si quelqu'un veut partager une prise de conscience ou un commentaire, il peut le faire. Personne n'est obligé de dire quoique ce soit au groupe. Le travail se fait seul avec votre partenaire. A prime abord, les exercices dans le manuel et même les compétences que vous apprenez semblent très artificielles et bizarres. Mais, en fait, leur structure est justement ce qui crée de la sécurité. Ça marche. Le travail que vous faites dans le stage de couple ainsi que les exercices dans le manuel, sont construits comme un puzzle. A la fin, vous comprenez pourquoi vous avez choisi votre partenaire et ne recevez pas ce que vous voulez ; tout cela sans que les pièces du puzzle ne soient encore toutes ensemble. Chaque partenaire commence à voir les blessures d'enfance de l'autre et le travail est fait de façon à ce que, à la fin, chaque partenaire voie en soi et en l'autre, les besoins pour l'ancien cerveau de sentir de la sécurité et ce qui peut être fait pour atteindre celle-ci. A mesure que le sentiment de sécurité augmente, il y a moins besoin pour l'un ou l'autre des partenaires de chercher des « sorties » de la relation.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Les sorties ; s'échapper de la détresse

Et qu'est qu'une « sortie » de la relation ? Les sorties sont toutes ces choses que nous faisons afin d'échapper à l'intimité. Ce n'est pas limité aux relations extra-conjugales. Les sorties peuvent aussi être de travailler de façon excessive, de centrer toute votre attention et votre temps sur les enfants, de regarder la TV, de passer tout votre temps dans des associations ou dans du service communautaire, d'utiliser de l'alcool ou des drogues, de faire du jogging ou des loisirs, etc., quoique ce soit que vous utilisiez pour éviter d'avoir à faire à votre partenaire et de gérer les problèmes dans votre relation. Lorsque vous identifiez ce que vous faites pour éviter la relation, chaque partenaire doit s'engager à fermer ces points de fuite, lentement, mais définitivement.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Travailler pour devenir sécurisant et conscient

Le stage de couples, dit Hendrix, est seulement la première étape du processus. Dans le manuel que vous recevez, il y a un programme sur 27 semaines après le stage de couples et le processus continue pendant encore 3 ans ou plus. Même si cela peut sembler être une longue durée, créer la relation que vous désirez ardemment et guérir les blessures qui alimentent les conflits, prend du temps. Ce n'est pas magique, c'est un processus et il en vaut la peine. Bien sûr, la guérison commence par ces premiers pas et chaque frustration devient une opportunité pour approfondir cette guérison. Alors qu'au début cela peut sembler être une montagne russe entre frustration / douleur et sécurité / amour, progressivement, le processus se déplace dans la zone de sécurité. Vous expérimentez le processus de co-création de la relation de vos rêves.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

A qui s'adresse le stage de couples ?

Le stage de couples est destiné à toute personne dans une relation de couple engagée : ceux qui ont un bon mariage et veulent le rendre encore meilleur, ceux qui ont des problèmes dans leur relation et veulent aller vers une guérison et aussi ceux qui font face à ce qui semble être la fin de leur relation et qui veulent savoir s'il y a une chance de la sauver.Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

L'amour véritable

« A travers ce processus, vous atteignez le véritable amour, un amour solide et qui dure », disent Hedy et Yumi. « Vous savez qui vous êtes, vous savez qui est votre partenaire et vous choisissez d'être ensemble, non pas par devoir, mais parce que vous le voulez».Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Les premiers stages de couples en Israël

Les premier stages de couples ont été tenus en Israël (en juin 1993) par les Schleifer et ils étaient destinés à des thérapeutes accompagnés de leur partenaire. Ils souhaitaient leur présenter un modèle efficace qu'ils pourraient utiliser avec leurs clients. Pour cela ils proposaient de faire vivre aux thérapeutes une expérience personnelle du modèle. Les thérapeutes sont des êtres humains qui ont leurs propres frustrations et douleurs dans les relations comme tout le monde. Je me suis entretenu avec trois couples ayant participé au stage, non pas en tant que professionnels de la santé, mais en tant que couples mariés vivant leur vive.
EXPERIENCES PERSONNELLES : Plonger profondément et découvrir des cadeaux dans la poubelle
« Je ne peux pas dire que j'ai découvert quelque chose de fondamentalement nouveau, mais cela m'a présenté les choses dans une autre perspective que celle que je connaissais auparavant » dit Orniya Yanay, Ph.D., une psychologue clinicienne qui dirige avec son mari, l'institut ADAM pour le diagnostic et la consultation. « C'est comme si cela ramenait une autre couche, un niveau plus profond dans la prise de conscience de la douleur que j'ai ramenée dans ma relation. En tant que petite fille, j'avais la sensation d'être quelqu'un d'invisible dans ma famille, alors il est évident que c'est à travers ce point que j'ai été attirée par mon mari, Dov. C'est le summum de ma douleur et le summum de la proximité entre nous. Je le savais, mais c'est à un niveau plus profond que je l'ai perçu, l'ai ressenti et que j'ai plongé dans ce problème. Et c'était possible à cause du sentiment de sécurité.
Le climat et les techniques du stage sont très protectrices. Elles maintiennent les limites et permettent la sécurité. Vous faites l'exercice ou travaillez la compétence et il y a quelqu'un qui vous arrête pour que vous ne restiez pas coincé. Dans chaque compétence ou exercice, les animateurs sont attentifs et disponibles en tout temps ». « Quand les gens expriment quelques uns de leurs problèmes, il est évident que votre problème est une autre version de ceux que la plupart de gens ont », dit Dov Yanay. « Orniya avait le sentiment d'être abandonnée et moi, je plane tout le temps. Une des choses qui la rend folle est quand j'oublie d'arriver à l'heure. Ça touche ses sentiments d'abandon ». « Et plus je lui demandais de ne pas disparaître, plus il le faisait » intervient Orniya. « Dans le passé je lui disais de ne pas disparaître. Je lui demandais de me dire quand il allait être en retard. Mais, plus je le disais et le demandais, plus il avait l'air de s'enfuir ».
Tous les deux étaient d'accord pour dire que le stage les a beaucoup touchés justement à ces endroits liés aux blessures d'enfance. « Même si nous prenions contact avec ces blessures » dit Dov, « le stage n'a pas été une partie de douleur et de pleurs. Il y a un agréable mélange entre la tête et le coeur. Il y a beaucoup de transfert de l'inconscient vers le conscient, beaucoup de raisonnement et une sensation que vous êtes en train d'avancer et de mettre les choses en ordre. »
Une des expériences les plus excitantes pour les Yanay a été un exercice qui est très positif et joyeux. Orniya le décrit « C'est l'exercice où vous « inondez » votre partenaire avec votre admiration et votre amour. Dov était assis et je marchais autour de lui, presque comme dans un mariage polonais, et je lui disais les choses que j'aimais de lui. J'ai commencé par « j'aime tes yeux » et j'ai continué à lui dire ce que j'aimais dans son corps et son aspect physique. Puis j'ai continué avec ce que j'aimais dans son caractère et son comportement. Je lui ai seulement dit les choses que je j'aimais. En même temps, d'autres personnes dans la pièce le faisaient avec leur partenaire. Il y avait des gens qui pleuraient et des gens qui riaient. J'ai été très émue à la fois quand je donnais et quand je recevais. C'était une expérience très spéciale que je n'avais jamais faite auparavant. »
Dov et Orniya sont repartis du stage optimistes suite à la déclarations suivante : « La partie de votre mariage qui est le plus en désordre peut aussi devenir votre plus grande guérison ou votre plus grand cadeau, à condition que vous appreniez à changer l'énergie atomique qui détruit votre partenaire et votre relation en énergie solaire qui produit une nouvelle lumière et de la chaleur pour tous les deux ». Dov a dit que ce sentiment d'optimisme venait du fait que « vous apprenez des outils pratiques qui vous aident à trouver de l'amour et à transformer même les déchets en une source positive de changement et de guérison. C'est comme si j'avais besoin de dire « heureusement que j'ai une personne qui pousse mes boutons, car à travers cette personne j'atteindrai peut-être quelque chose de mieux, ma guérison et mon être entier. »
Maintenant, quelques semaines après le stage, les Yanay ne se pressent pas encore pour faire le processus. Dov a dit « Je ne suis pas encore prêt à prendre cet engagement envers le processus en entier. Je suis preneur du système au niveau des idées, car je peux voir les avantages à le faire. C'est comme si quelqu'un me dit qu'en perdant 5 kilos et en faisant de l'exercice je vais me sentir très en forme. Je sais que c'est vrai, mais cela ne veut pas dire que j'ai déjà démarré le régime, ou que je me suis engagé dans un programme d'exercice ! » Orniya a dit « Je suis prête à m'engager, mais « être prête » ne veut pas dire le faire. C'est difficile. Je ne baisse pas les bras, mais je ne suis pas totalement prête à laisser tomber tous les problèmes que j'ai en moi-même et dans la relation. Je m'y suis habituée ! Cependant, ce n'est plus aussi facile qu'avant de rentrer à la maison et de commencer à se disputer. Maintenant, je veux vraiment m'asseoir et faire un dialogue. Un bon partenariat est un investissement en temps et en énergie et la voie de la liberté est souvent plus difficile que celle de l'esclavage ! Nous essayons d'utiliser cette méthode avec mes enfants et même avec mes amis. Pour moi il est très important d'être plus réceptive, plus contenante, plus aimante et plus ouverte à ce qu'on prenne soin de moi, mais ça, c'est très dur pour moi. Ce n'est pas difficile de trouver une fuite ! Nous avons tous les deux des carrières, nous aimons tous les deux notre travail et c'est si facile de plonger là dedans plutôt que de travailler dans notre relation. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

LE DIALOGUE DE BASE

Les couples interrogés avaient pratiqué principalement le « dialogue de couple », un outil de base qu'ils avaient appris dans le stage de couples pour les aider à rétablir à la fois la communication et la sécurité. En principe, le dialogue est une technique simple et quelque peu artificielle. Vous fixez un temps pour le faire, plutôt que de constamment réagir et attaquer votre partenaire à chaque fois qu'une frustration a lieu. Ensuite vous parlez du sujet dans le cadre et la sécurité d'une structure établie. La technique semble basique, mais elle est plus difficile qu'elle en a l'air. Le dialogue de base procède comme suit :Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Une personne parle de sa frustration

L'autre partenaire écoute et fait le miroir de ce qu'il a entendu. Faire le miroir consiste à répéter les mots de votre partenaire sans agrandir, réduire ou analyser. Vous répétez précisément ce que vous avez entendu sans paraphraser. Ceci empêche une compréhension distordue des choses et fait que la personne se sente vraiment entendue sans que celui qui écoute n'injecte ses propres pensées et sentiments à ce sujet. Vous avez toute l'attention de votre partenaire.
Si celui qui écoute fait des erreurs dans le miroir, ou laisse quelque chose de côté, celui qui parle le corrige jusqu'à ce qu'il soit précisément entendu.
Quand celui qui parle répond enfin « Non » à la question « Y-a-t-il autre chose à ce sujet ? », le couple passe à l'étape suivante du processus, la validation. Cette étape permet de faire sentir à votre partenaire et à vous-même que vous avez compris. La compréhension et la validation ne veulent pas dire que vous devez nécessairement être d'accord avec ce qui a été dit. C'est simplement que cela a du sens pour vous depuis la perspective de votre partenaire.
Vous devinez ensuite comment votre partenaire a dû se sentir ou se sent par rapport à ce sujet. L'attention est sur celui qui a parlé au départ, pas sur vos propres sentiments et pensées à ce sujet.
Au début, ça semble bête de parler d'un désaccord « en suivant le livre », mais bientôt vous internalisez le dialogue et les autres outils et cela devient plus naturel. Même s'ils ont l'air trompeusement simples, le dialogue et les autres processus sont très efficaces.
Deux semaines après le stage, Dov et Orniya ont dit que les techniques du dialogue de couple sont tout simplement « irrésistiblement » efficaces. C'est structuré, ça semble artificiel pendant un certain temps et ça paraît bête, mais ça marche. « Si nous disons « Faisons un dialogue de couple pendant que les étincelles jaillissent », les résultats ont toujours été satisfaisants » commente Dov. Orniya ajoute « Quand vous êtes très fâché et que vous demandez un dialogue, vous pouvez dire ce que vous avez à dire. Votre partenaire, comme il doit faire le miroir comme un perroquet, ne peut pas être occupé avec ses affaires ou vous blesser en même temps ! Pour avoir du succès, il doit faire en sorte de me faire le miroir de façon précise puis valider et donner de l'empathie. L'expérience me montre qu'à la fin, le problème s'est dissout et vous sentez que votre partenaire a compris ce que vous essayiez de dire. Pas de doute, cela augmente le sentiment de sécurité. »Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Découvrir les blessures à travers l'expression de la rage

Chaya Naman, travailleuse sociale, et son mari, Meir, psychologue clinicien, sont aussi venus au stage avec beaucoup d'espoir. « C'est vrai que le chemin est difficile, mais en tant que thérapeutes, nous savons combien le changement et l'amélioration impliquent de travailler ardemment et de maintenir l'optimisme. Dans cette méthode aussi, on parle d'un travail difficile et parfois douloureux, mais à tous les coups, nous espérons des résultats positifs assez rapidement. Nous pouvons voir la lumière au bout du tunnel - et nous savons que ce n'est pas le phare d'un train qui nous arrive dessus ! » Le Dr. Naman commente « Dans le livre Getting The Love You Want, l'optimisme et l'espoir apparaissent aussi. La mauvaise nouvelle c'est que chacun de nous choisit un partenaire à partir d'une carte routière inconsciente qui nous amène à reconstruire les blessures de l'enfance. D'un autre côté, la bonne nouvelle est que notre partenaire peut potentiellement devenir la meilleure personne pour nous aider à guérir ces mêmes blessures. »
En tant que professionnels, les Naman insistent sur le fait qu'un stage ne peut pas remplacer une thérapie dans beaucoup de situations, même si votre partenaire peut contribuer à votre guérison. « Vous devez vous rappeler, dit le Dr. Naman, que votre partenaire peut ne pas avoir la distance émotionnelle, l'objectivité, les outils professionnels et la motivation d'un thérapeute, ce qui est important pour un véritable traitement. Pour un partenaire qui est coincé dans ses blessures d'enfance, le stimulus mutuel peut être très difficile et peut s'exprimer à travers le fait de rester coincés dans des luttes de pouvoir ». Chaya rajoute « Le stage ne remplace pas une thérapie car d'après la théorie, dans cette méthode la guérison a lieu à travers les points de friction entre les partenaires. Il y a d'autres domaines que vous avez besoin de découvrir. En parallèle à une thérapie, ce stage peut beaucoup aider. Espérons que les gens vont persévérer dans l'utilisation de cette méthode et n'auront pas besoin de thérapie ! »
Le stage a profondément et personnellement touché les Naman. « J'ai eu une grande expérience en accédant à mes propres blessures d'une façon puissante et intense et aussi en rencontrant l'enfant à l'intérieur de Meier » dit Chaya. « Nous sommes très proches et nous connaissons l'histoire de l'autre de fond en comble et, pourtant, la façon dont les choses ont été faites et la nouvelle perspective était spéciale et renouvelante. La profondeur plus grande qu'en d'autres occasions. »
Les Naman ont été volontaires pour être un « couple de démonstration » pendant le stage afin de permettre à l'animateur de montrer une compétence spécifique. Meier admet que malgré la présence du groupe, ils ont été capables d'entrer dedans. La compétence qui était enseignée était la résolution de la rage. Meier était celui qui travaillait sur sa rage et il était encouragé à le faire avec toute son intensité, en élevant la voix pour s'aider à la ressentir viscéralement. La tâche de Chaya était de créer un espace de « sécurité » pour elle-même et recevoir la colère en comprenant que celui qui exprimait sa rage était le petit enfant à l'intérieur de Meier. Dans l'étape suivante, Meier a pu exprimer la profonde douleur derrière cette colère emmagasinée. Il a parlé de ce qu'il se rappelait de son enfance « et c'était profond et sérieux » a-t-il rapporté. « Les gens autour ont fortement réagi en voyant et en entendant ma douleur. Il y a même des hommes qui sont venus m'embrasser après, pas seulement les thérapeutes du groupe, mais aussi ceux qui n'étaient pas des professionnels. »
A la fin du stage, sur le chemin du retour, Chaya et Meier se sont arrêtés dans un café et ont pris l'engagement de continuer le processus. Le groupe de soutien qu'ils ont organisé était une expression de cet engagement. Ils ont pensé que ce soutien était très important pour s'aider à continuer ce qu'ils avaient atteint durant ce stage.
Dans les deux premières semaines après le stage et au début d'un nouveau cheminement, ils ont passé de petits engagements pour « faire quelque chose de différent » dans leur relation. Le stage insiste sur le fait que commencer par de petits pas permet d'atteindre le succès. Ils ont tenu ces engagements et Meier dit « Même si à première vue ces choses que nous avons rajoutées semblent petites et simples, elles contribuent au climat de notre relation et à la conscience de base que nous sommes en train de faire des choses ensemble pour améliorer, approfondir et enrichir notre partenariat ». Chaya rajoute « cela me donne aussi un sentiment de satisfaction, comme si je faisais une bonne action ». A ce stade de notre conversation, quelque chose d'intéressant a eu lieu. Chaya a raconté qu'une des demandes de Meier était de lui demander une fois par jour pendant deux semaines si elle l'avait fâché ou ennuyé. Meier soutenait qu'il lui avait demandé qu'elle lui demande, expressément, s'il avait quelque chose à lui dire ou à partager avec elle.
Meier a expliqué pourquoi il lui avait demandé qu'elle lui pose la question s'il avait quelque chose à dire. « Parfois, dit-il, dans le brouillard de la dispute, votre partenaire ne vous écoute pas. Alors quand vous voulez dire quelque chose de douloureux, si l'autre écoute c'est probable que ça se dissolve. Alors il était important pour moi d'avoir un espace où je pourrais m'exprimer entièrement et où Chaya serait complètement attentive. » Alors, à quoi s'était-elle engagée : à lui demander s'il était fâché avec elle ou à lui demander s'il avait quelque chose à partager ? Un grand avantage dans cette méthode est qu'à mesure que vous prenez ces petits engagements pour changer, vous les écrivez dans votre manuel. Ainsi, lorsqu'ils ont vérifié, le désaccord était réglé. Ce qui était écrit était : « Chaya s'engage à demander une fois par jour pendant les deux prochaines semaines si je veux exprimer ma colère ». « La demande spéciale, dit Meier, était en fait au sujet de la colère, mais le but était que Chaya me demande de partager quelque chose.
Aujourd'hui, la question elle-même semble moins importante. En fait le sentiment de réciprocité a contribué au sentiment d'écoute et d'attention totale pour l'autre ». Chaya a aussi la sensation d'un nouveau degré d'écoute. D'après elle, l'utilisation du dialogue de couple fait une véritable différence dans la qualité de l'écoute. Maintenant, même si elle veut dire à Meier qu'elle est en colère parce qu'il est en retard, ou qu'il fait une remarque au sujet de l'ordre dans la maison, l'utilisation du dialogue permet de travailler la question beaucoup plus calmement. A cause de la structure de la technique, celui qui exprime une frustration a la sécurité qu'il ne sera pas attaqué par l'autre personne. Et le partenaire qui écoute le fait, non pas comme quelqu'un qui est attaqué, mais dans une écoute guérissante. A la fin, même le carburant qui alimente continuellement la flamme devient moins inflammable. « Afin de m'écouter, il a besoin de quitter son territoire et de venir dans le mien » explique Chaya, « quelles que soient les flèches que je puisse lancer en parlant, elles n'atteignent pas son territoire mais restent sur le mien. Et lorsqu'il répète ce que j'ai dit, ma colère diminue parce que je sais qu'il m'écoute ».Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Top

Un partenariat nourrissant

Le troisième couple interrogé, Lily et Joshua Kanfi, « heureusement » mariés depuis 30 ans, n'ont jamais eu de problème pour l'intimité, le partage ou l'amour. Ils étaient optimistes même avant le stage. Lily dirige la chambre juridique de la WIZO (une institution gouvernementale) à Ashdod et fait un peu de conseil familial. Joshua travaille comme manager pour une compagnie pétrolière. Les Kanfi ont lu le livre Getting The Love You Want avant le stage. Non seulement ils l'ont lu, mais ils ont pris un jour de congé pour faire tous les exercices. Lily s'est inscrite pour le stage car elle pensait que ça l'aiderait beaucoup dans son travail. Joshua a dit que si ça pouvait l'aider, il irait avec elle, même s'il ne comprenait pas pourquoi ils devaient y aller.
Après le stage, Joshua a dit qu'il se sentait mieux car ça avait confirmé qu'ils étaient sur la bonne voie. « C'est vraiment excitant et plaisant » a-t-il dit. De son point de vue, la meilleure partie du stage était de rattacher d'une façon systématique des choses qui lui avaient paru naturelles auparavant. Joshua raconte « Par nature, je ne suis pas quelqu'un d'agressif. S'il y a plus d'obstacles que d'habitude, je laisse tomber. Tout au long de ma vie j'ai vu des amis réussir beaucoup plus que moi. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi je n'étais pas plus ambitieux. Seulement, pendant le stage j'ai compris que mon père était exactement comme moi et que Lily est complètement à l'opposé. Elle est très compétitive ». « Mais, rajoute Lily, autant il n'est pas compétitif, autant il a toujours été celui qui me disait tout au long du chemin « Vas-y, ne laisse pas tomber ! » Il m'a toujours encouragée et poussée. »
Les deux pouvaient aisément trouver des points où ils étaient complémentaires et où ils demandaient aussi cela à leur partenaire. Lily venait d'une grande famille, chaleureuse et soutenante. Joshua venait d'une petite famille dans laquelle il était inacceptable de se toucher. Dans la famille de Lily, les gens se touchaient tout le temps. Joshua est un introverti et Lily une extrovertie. Et tous deux demandent à l'autre de récupérer leurs qualité « perdues ». Joshua apprend à montrer ses sentiments et Lily apprend un peu de retenue. Ils ont eu des difficultés dans un des exercices d'exploration des blessures d'enfance. Même s'ils ont essayé de les recontacter, ils n'en ont pas beaucoup trouvées.
Plus tard, dans un exercice où l'on demande au partenaire des comportements spécifiques , Joshua a demandé à Lily de rester avec lui lorsqu'il regardait un match de football à la TV le soir. Au moment de la demande, cela ne faisait pas de sens pour Lily pourquoi il demandait cela. Ils s'asseyent souvent ensemble pour regarder la TV. C'était vrai que quand le football commençait, elle se trouvait souvent des choses à faire. Mais parce qu'elle voulait apprendre de nouvelles façons de devenir guérissante pour Joshua, elle accepta la demande. « Et j'ai commencé à le faire » raconte Lily « jai d'abord découvert que comme Joshua adore le foot, il veut le partager avec moi. Ce que j'ai découvert est que quand il était petit garçon, et qu'il rentrait à la maison en voulant partager des choses excitantes avec quelqu'un d'autre, il n'y avait personne parce que sa mère travaillait. Son sentiment d'être si seul et isolé devant la TV vient de cette expérience ».
Après le stage, Lily et Joshua n'ont pas ressenti le besoin d'avoir un groupe de soutien. Ils ont continué à faire les exercices et à utiliser les nouvelles compétences. A la fin du stage ils ont eu tous les deux un grand désir de voir leurs parents et de les remercier. « J'ai toujours pensé que j'avais des parents formidables » dit Lily. « Mais lorsque nous avons quitté le stage, j'ai dit à Joshua que j'éprouvais le besoin d'aller embrasser mes parents. Lorsque nous sommes arrivés et que ma mère est sortie pour nous accueillir comme d'habitude, j'ai commencé à pleurer. Elle n'a pas compris, mais elle m'a embrassée et je me suis sentie si reconnaissante pour la façon dont elle m'avait élevée » . « L'amour et le partenariat » a dit Lily avant que nous partions,« c'est comme ces magnifiques plantes que j'ai sur la fenêtre de mon salon. Vous avez besoin de les arroser et de leur mettre de l'engrais pour qu'elles fleurissent. Il y a ceux qui savent comment faire cela par eux-mêmes. Mais la plupart d'entre nous avons besoin d'apprendre comment obtenir l'amour dont nous avons besoin. »
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:02

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http://www.imago-therapie.com/ressources/articles/au_bout_le_bonheur.pdf

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Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Chair-de-poule-1024x512Si je vous demande “Êtes-vous heureux, là, maintenant, tout de suite ? » Vous auriez probablement un peu de mal à me répondre d’emblée et sans doute cela vous demanderait un peu de temps pour scanner vos propres critères de bonheur avant de me répondre. Être heureux est en effet un point de vue très subjectif pour chacun d’entre nous. D’ailleurs, la psychologie positive dénomme le bonheur en tant que bien-être subjectif. Moins sexy, je vous l’accorde. Pour autant, s’il y a bien un ensemble d’éléments sur lesquels s’appuyer pour nous renseigner sur ce que nous vivons au moment où nous le vivons, ce sont nos ressentis. Je vous propose cette semaine d’aller faire un tour du côté des frissons, papillons dans le ventre et autres picotements dans les joues.
Tout d’abord, un petit éclairage s’impose pour distinguer trois éléments faisant partie du même champ, mais avec des caractéristiques différentes.

  • Les émotions sont des processus dynamiques ayant un début et une fin, une durée relativement brève et causés par des événements précis et inattendus (Psychologie des émotions – Olivier Luminet & al. – ed. de boeck 2013). Elles sont comme un signal nous avertissant que nous sommes, à un instant T, en train de vivre quelque chose en lien avec notre environnement. Ce signal peut être un signal d’alarme si ce que nous vivons va à l’encontre de nos besoins fondamentaux ou un signal d’apaisement si nos besoins sont satisfaits. Différentes écoles ont répertorié plusieurs émotions de base. Celles sur lesquelles tout le monde s’accorde à peu près sont la Peur, la Colère, la Tristesse, la Joie, la Surprise et le Dégoût.




  • Les sentiments tels que l’amour, la haine, l’angoisse (entre autres) se distinguent des émotions  par leurs causes plus complexes,  leur durée plus longue et leur intensité plus  basse. Les sentiments sont souvent dirigés vers un « objet » précis (humain, animal, objet, situation, etc..), persistent dans le temps et sont vécus même en l’absence de ces objets. Ils sont un peu l’aboutissement d’un processus de réflexion après une expérience émotionnelle.


  • Les ressentis, quant à eux, sont les expressions physiques d’une émotion. C’est le sujet qui nous intéresse aujourd’hui. Un ressenti est donc directement lié à un vécu émotionnel et se manifeste dans le corps de différentes manières. Tout comme les émotions, un ressenti peut être agréable ou désagréable ( et pas positif ou négatif)


Voici quelques ressentis “classiques” que nous avons tous expérimentés à un moment ou un autre en fonction des émotions que nous vivons :

  • papillons dans le ventre
  • chaleur dans le visage et/ou le corps
  • oppression dans la poitrine
  • frissons
  • jambes molles
  • noeud dans la gorge
  • picotements dans les mains, les bras, les joues, etc.
  • bouche sèche






Comme je le disais en introduction, ce qu’il y a de bien avec les ressentis c’est qu’ils sont assez fiables pour nous renseigner sur ce qui se passe à un instant donné entre nous et notre environnement.
Pour autant, fiabilité ne signifie pas simplicité.

Être à l’écoute de son corps pour écouter ses ressentis ne va pas de soi pour tout le monde. Chez certaines personnes, ressentir des “choses” est tout simplement terrifiant ou à minima insupportable. Que ces “choses” soient agréables ou pas, pour elles ce n’est pas “normal” que leur corps se manifeste d’une manière ou d’une autre. Du coup, elles ont acquis un système de protection les coupant, en quelque sorte, de leurs ressentis. Ce n’est pas qu’elles ne ressentent rien (de toute façon, ces signes apparaissent de manière spontanée), mais c’est qu’elles déploient des barrières psychologiques ultra-performantes pour rester à distance de leurs ressentis.
 Vous allez me dire que c’est super, au contraire, de rester à distance des ressentis…
Je vous dirais qu’en effet, ça peut être tentant. Qui a envie de sentir son ventre se retourner à l’approche d’un rendez-vous important ou d’un examen déterminant ?
 Le hic, c’est que le processus mis en place ne fait pas dans la demi-mesure ou la perméabilité.
En effet, si une personne parvient à se couper de ses ressentis, c’est qu’elle le fait avec TOUS, les désagréables comme les agréables. Et vous êtes d’accord avec moi qu’il y a quand même dans la vie des ressentis agréables… Du coup, elles ne laissent pas la place à tous les ressentis liés à l’émotion de Joie et aux sentiments tels que le plaisir et assimilés.  
Dans le même temps, ces mêmes personnes peuvent connaître des difficultés à échanger avec les autres sur un plan émotionnel. Leur registre reste très mental, factuel. Elles peuvent paraître pour certains, froides et distantes. Cette étanchéité qu’elles ont mise en place depuis des années les empêche non seulement d’être conscientes de leurs ressentis liés à leur environnement (sens de l’extérieur vers l’intérieur), mais dans le même temps elles sont aussi étanches à l’expression de leurs ressentis (et à fortiori de leurs émotions) vers leur environnement (sens de l’intérieur vers l’extérieur).
Entendons-nous bien, il n’y a là rien de dramatique. Le seul inconvénient, vu de ma fenêtre, est que se couper d’une partie de soi revient à se couper d’une partie du monde. Si c’est précisément l’objectif, alors c’est OK. Si en revanche vous avez l’impression de passer à côté de certains domaines de votre vie où l’écoute de vos ressentis pourraient vous être utiles (relationnel, comportemental, connaissance de soi, etc.), alors explorer cette terre inconnue peut vous ouvrir de bien belles perspectives.
Dans la suite de billet, je vous dirai pourquoi et comment être (un peu plus) à l’écoute de ses ressentis.
D’ici là, prenez soin de vous…

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Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 E%CC%81couter-ses-ressentisLa dernière fois, nous étions partis au pays, non pas de Candy, mais des ressentis. Nous avions fait un petit distinguo avec leurs grandes soeurs et petits cousins, les émotions et sentiments. Ce fut bien joli tout ça, mais qu’en est-il du pourquoi du comment. Autrement dit, pourquoi est-il intéressant d’être (un peu plus) à l’écoute de ses ressentis et comment diable pouvons-nous nous y prendre ? C’est ce que nous allons explorer aujourd’hui.

C’est presque mécanique; le temps nécessaire à checker votre corps et observer ce qu’il s’y passe vous détourne forcément de l’objet éventuel de votre préoccupation. Vous créez alors une sorte d’espace-temps virtuel où vous n’êtes plus collé à vos émotions comme une moule à son rocher, mais au contraire, un peu à distance de celles-ci et en capacité de les réguler. C’est un moyen de vous recentrer sur vous et de valider la raison n°2 que je vous fournis tout de suite, là, maintenant. 
Toutes les formes de méditations en font leur leitmotiv. Se focaliser sur la respiration et les sensations de votre corps vous permet d’être automatiquement focalisé sur l’ici et maintenant. En effet, les papillons dans le ventre que vous ressentez à l’instant T sont votre réalité de l’instant T, mais ne seront qu’une simple réminiscence venant de l’instant T-1 ou qu’une pure projection vers l’instant T+1. Du coup, il n’y a rien de plus présent que de porter votre attention sur vos ressentis à l’instant où… vous les ressentez (oh, c’est puissant ça !!)
Se connaître soi-même (Socrate, si tu m’entends…) ne passe pas uniquement par connaître son fonctionnement psychique, ses zones d’ombre, ses ressources et tout ce qui se rattache à nos processus psychologiques. En gros, nous ne sommes pas qu’un cerveau; nous avons aussi un corps. Et connaître son corps, et à fortiori ses ressentis, deviendra forcément un atout dans votre quête de vous-même.






Au fur et à mesure de vos observations sur vos ressentis, il arrivera un moment où vous pourrez les mettre en lien avec les stimuli qui arrivent de l’extérieur et, encore plus intéressant, avec les émotions qui y sont rattachées.
Exemple : Vous ressentez une baisse d’énergie quand vous quittez une réunion-projet où, à priori, tout semblait s’être déroulé correctement. Après avoir scanné votre corps, vous associez cette baisse d’énergie à la tournure que prend la relation avec le leader du projet; du coup, vous identifiez que l’émotion associée est l’appréhension. Fort et fier de cette découverte, vous pourrez choisir en conscience les options qui se présentent à vous afin de réguler cette appréhension (identifier vos besoins et y répondre, clarifier la relation avec le leader, vous positionner différemment, obtenir un soutien des autres membres du projet, quitter le projet, etc.)
Comme je le disais dans le précédent billet, certaines personnes ont beaucoup de mal à être en paix avec leurs ressentis, quels qu’ils soient. La moindre sensation leur génère un sentiment d’anxiété voire d’angoisse. Ils sont comme étrangers à leur propre corps et, du coup, dès que ce dernier se manifeste sous une forme ou sous une autre, ils ont l’impression qu’une sorte “d’Alien” est en eux et va les faire passer de vie à trépas. La réaction naturelle est alors de vouloir masquer, enfouir, refouler ce ressenti. Peine perdue, car plus cette énergie est contenue et retenue, plus elle prend de la puissance et “pousse” pour s’exprimer. C’est donc l’effet inverse qui se produit : le ressenti se fait sentir encore plus…
Vous aurez compris que l’idée serait alors d’accueillir ce ressenti comme il se doit, dès le départ, c’est à dire comme une simple information physique liée à une émotion éprouvée à l’instant T. De plus, il y a un phénomène carrément magique avec l’accueil des ressentis : plus cet accueil sera bienveillant, ouvert et conscientisé, plus les ressentis désagréables disparaîtront rapidement et plus les ressentis agréables dureront longtemps. Et comme chacun le sait, plus c’est long, plus c’est bon Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 1f642 . Une cause, deux conséquences; c’est tentant non ?
Bon, maintenant que nous avons vu le Pourquoi, explorons le Comment. Parce que c’est bien beau de savoir pourquoi être (un peu plus) à l’écoute de ses ressentis, mais comment fait-on concrètement ?
Commençons par la base. Quoi de plus simple, à priori, que respirer ? Après tout, c’est un peu grâce à ça qu’on vit. Pour autant, il y a respirer et respirer. En effet, respirer pour vivre est une chose, respirer en conscience et sentir le flux respiratoire dans son corps en est une autre. Et c’est pourtant grâce à cette deuxième voie que vous pourrez entrer en contact avec votre corps et commencer à observer ce qu’il s’y passe. Il existe quantité de méthode pour se concentrer sur sa respiration. La plus simple (et pas la moins efficace…) est de s’allonger, placer les mains sur son ventre et laisser aller la respiration de manière naturelle. En portant votre attention sur ce flux et sur le mouvement de vos mains, soulevées par votre ventre, vous serez alors en contact avec votre flux respiratoire (et si vous vous endormez, c’est pas grave, vous aurez fait une bonne sieste)
La gestion du souffle, la tonicité musculaire, l’accélération du rythme cardiaque, l’acide lactique qui envahit votre corps, les courbatures du surlendemain, l’énergie vitale qui circule après une séance de sport, les incontournables petits bobos de la pratique sportive sont autant d’éléments venant porter un sacré coup de projecteur sur l’intérieur de votre corps. Ressentir son corps après l’avoir mis en mouvement est une belle porte d’entrée pour accéder à ses ressentis. C’est une sorte d’apprentissage par exposition progressive à tout ce que dit le corps. Lire dans votre corps comme dans un livre ouvert, voilà le challenge à relever dont la pratique d’une activité physique vous facilitera la compréhension.
Les bienfaits de la méditation ne sont plus à démontrer. Plus spécifiquement, concernant les ressentis, méditer permet d’observer sans juger toute votre vie intérieure. Un peu comme si vous étiez au cinéma, vous assistez à un film où les acteurs sont vos émotions, vos pensées et vos ressentis. Et le challenge est d’être suffisamment neutre face à tous les types de scénarios qui relie tous ces acteurs; sans jugement ni critique. En effet, iI peut s’agir d’une comédie, mais aussi d’un drame, d’un film d’horreur, d’un thriller angoissant ou d’un film catastrophe.
Là encore, l’exercice demande un peu d’entraînement pour porter ses fruits. De plus, méditer ne veut pas forcément dire s’asseoir dans la position du lotus, façon moine zen au fond de son jardin sous un arbre avec un petit cours d’eau à côté. C’est plus l’état d’esprit qui compte et méditer peut tout aussi bien se réaliser à la terrasse d’un café ou dans la file d’attente à la Poste (bon là, c’est plutôt un scénario de film de guerre qui sera projeté…) 
Autre manière d’être (un peu plus) à l’écoute de ses ressentis, est “tout simplement” de s’ouvrir à soi. S’ouvrir à soi entre dans la catégorie des grandes permissions que vous pouvez vous accordez (il y en a d’autres… peut-être pour un prochain billet). Parfois, le fait d’être malentendant, voire sourd à ce que votre corps exprime, n’est pas forcément de votre fait directement. Peut-être que cette difficulté d’être à l’écoute de vos ressentis est la conséquence d’un message issu du passé, émis par d’autres que vous (je ne vous fais pas un dessin!). Du coup, cette surdité pourrait s’améliorer dès lors que vous vous accorderez cette permission fondamentale :
Je peux éprouver des émotions et ressentir des choses dans mon corps. Ce n’est ni bien ni mal. C’est juste normal. 


Une autre piste pour finir ce billet serait celle de partir en quête de ressentis. Pour cela, rien de mieux que découvrir des situations où les émotions sont à l’honneur. Et si possible des situations que vous n’avez encore jamais vécues. Toujours dans l’optique de la progressivité, n’allez pas sauter à l’élastique demain si aujourd’hui le simple fait de regarder par le balcon de chez Tata Fifine (qui est au premier étage) vous génère un malaise. L’idée est de se sentir de plus en plus confortable avec tout ce qui se passe à l’intérieur de votre corps. Et comme je le disais avec la raison n°5, plus vous serez en confort avec vos ressentis (quels qu’ils soient), mieux vous pourrez apprécier ceux qui vous sont agréables et prendre un peu de recul avec les autres.
Bon, et si je vous demandais maintenant ce que vous ressentez, là, à cet instant, à la fin de la lecture de ce billet ?
Si vous avez apprécié ce billet, pensez à le partager sur vos réseaux…
http://www.leblogdesrapportshumains.fr/les-ressentis/
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:02

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Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 CongruenceLa congruence, c’est montrer un alignement cohérent entre ce que nous ressentons et les actions que nous menons, les idées que nous avons et les paroles que nous formulons. Pour faire simple et connu, c’est dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit.
Seulement voilà, derrière les grands principes de cette vertu vantée ici et là par les puristes, il y a un élément à prendre en compte et qui est loin d’être un détail; notre condition d’être humain dans toute sa complexité et singularité.
Qui n’a jamais été confronté à sa propre contradiction? Qui n’a jamais avancé une « vérité » le lundi et soutenu l’exact contraire le mardi? Qui n’a jamais eu un comportement qu’il s’était juré ne jamais avoir?
Ne rougissez pas si vous vous reconnaissez dans ces quelques exemples. Comme disait le célèbre Doc’ sur Fun radio il y a quelques années « Tout ceci est normal« . La bonne nouvelle, c’est que vous êtes bien des humains; la mauvaise, c’est que vous n’êtes que des humains.

Commençons par celle-ci. Vous n’êtes que des humains. Entre nous, cette nouvelle n’a de mauvaise que le nom; car s’il y a bien quelque chose dont nous devons être fiers en tant qu’Êtres humains, c’est précisément de ne pas fonctionner en mode binaire comme les machines. D’accord, il y en a certains qui fonctionnent un peu sur ce mode là, mais ne généralisons pas les cas isolés. La plupart du temps, nous sommes dans la recherche de la couleur grise plutôt que de focaliser sur le noir ou le blanc.
Ainsi, pour revenir à notre sujet sur la congruence, mon avis est qu’il ne serait pas déraisonnable de la voir plutôt comme un objectif vers lequel s’orienter et non comme un postulat de base pouvant s’avérer stressant ou culpabilisant. Rechercher la congruence dans notre quotidien reviendrait ainsi à prendre conscience de nos états internes et évaluer leur degré de cohérence avec nos pensées et comportements externes. Ce modeste travail sur soi est déjà un bon début dans la recherche de congruence. Après, s’il y a des ratés, la terre ne s’arrêtera pas de tourner pour autant.
Cette conscience de soi m’amène à vous décrire la bonne nouvelle.
Vous êtes donc bien des humains. Et cette qualité vous confère une puissance remarquable en terme d’évolution. Regardez où nous en sommes aujourd’hui par rapport à nos ancêtres préhistoriques (quoique parfois, c’est à se demander si l’évolution a été uniformément répartie chez tout le monde, je vous l’accorde… )
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a un facteur non négligeable à prendre en compte dans la recherche de congruence; c’est la conscience de soi au sein de son environnement. Comme je le disais en introduction, la congruence revient à chercher une certaine cohérence entre nos ressentis et nos pensées, paroles et actes. Cet alignement entre l’interne  (notre vie intérieure) et l’externe (ce que nous montrons à l’extérieur) revient, en d’autres termes, à se sentir « centré ».
Ainsi, trouver son centre nous permet d’agir de la façon la plus adéquate possible avec nos pensées ou nos propos. Cette recherche qui relève clairement du développement personnel est donc rendu possible par notre qualité d’êtres conscients.

  • Respirer. Ce n’est pas une blague!! Respirer de manière ample et profonde permet d’oxygéner la boite à penser.
  • Prendre du recul sur les éléments qui composent notre quotidien. Le regard n’en sera que plus éclairé car dépollué des parasites du nez dans le guidon.
  • Se montrer ouvert à tous les éléments qui composent notre environnement (nous, l’Autre, les lieux, le temps, les relations, les émotions, les systèmes, etc.)
  • Accueillir ce qui se présente à nous au mieux avec bienveillance, au pire avec neutralité.
  • Se sentir connecté à chaque chose avec laquelle nous sommes en relation.
  • Ralentir notre rythme quotidien, faire le silence en nous et autour de nous.


Ou encore refaire un tour sur ce billet: “Se centrer pour exceller” Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 1f609
http://www.leblogdesrapportshumains.fr/la-congruence/
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:03

http://rue89.nouvelobs.com/2016/09/20/deux-jours-groupe-sectaire-abrite-les-brigandes-265148
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:41

Les ravages de l’inhibition intellectuelle
Publié le 20 avril 2011 par Cécile
Dans mon billet consacré à l’Albatros, j’ai voulu aborder le drame de l’inhibition intellectuelle en présentant la communication du Dr Gauvrit.
Il insiste bien sur la possibilité qu’il y a à sortir de l’inhibition intellectuelle dès lors qu’un accompagnement adapté (et surtout : bienveillant) est mis en place. Le témoignage des enfants surdoués qu’il a repérés dans une institution dans laquelle ils avaient été admis, est à cet égard édifiant.
Mais si l’intelligence peut être réactivée, l’estime de soi, elle, sera beaucoup plus profondément et durablement touchée et l’adulte en sera fragilisé à jamais.
Le Dr Gauvrit raconte comment il s’est efforcé de retrouver ce qu’étaient devenus ses jeunes patients adultes. Une centaine parmi les 145 qu’il a suivis « âgés de 20 à 41 ans, [ils] ont rempli un questionnaire standardisé, passé des tests d’intelligence et de personnalité et ont été reçus en entretien.
L’analyse […] montre que ces sujets se particularisent par une vulnérabilité extrême :
–                    65 % d’entre eux ont un passé ou un présent médico-psychologique chargé (troubles du sommeil, conduites addictives, hospitalisations répétées, dépressions, tentatives de suicide … ). Le taux de mortalité par maladie, accident (parfois mal expliqué) ou suicide est anormalement élevé chez les hommes (2 à 3 fois supérieur à la moyenne nationale), surtout chez ceux dont le Q.I. dépasse 140.
–                    Leur insertion sociale est difficile et souvent originale.  Les plus brillants d’entre eux ont une sensation forte de marginalité, ou du moins le sentiment d’être différents des autres.  Leur vie professionnelle présente une régression par rapport au statut professionnel global de leurs parents, et une modestie nette par rapport à ce à quoi ils auraient pu prétendre compte tenu de leurs dispositions intellectuelles.  Les professions précaires ou peu courantes sont privilégiées. Ils semblent de plus être porteurs de valeurs qui les particularisent : pas de recherche de l’argent ni de la réussite sociale en général, valorisation par contre de la solitude, du temps libre, des loisirs, du retour à la nature et évitement de la routine et des contraintes hiérarchiques.
–                    Le taux de nuptialité observé chez eux est plus bas que dans la population française moyenne de même âge, surtout chez les femmes.  Celles-ci manifestent des difficultés aussi bien au niveau du choix d’un conjoint que pour mener à bien une vie de couple.  Le taux de fécondité est anormalement bas, 3 fois moindre que les statistiques générales ne l’indiquent.
Les sujets les plus brillants (Q.I. supérieur ou égal à 140) se distinguent nettement des autres, ce qui permet d’esquisser un profil psychologique les concernant :
–                    tendance forte au pessimisme, au négativisme,
–                    vulnérabilité particulière sur le plan médico-psychologique,
–                    extrémisation des attitudes, sentiment important de marginalisation sociale,
–                    utilisation privilégiée du paradoxe et de la métaphore dans les réponses aux questions.
http://www.talentdifferent.com/les-ravages-de-linhibition-intellectuelle-793.html

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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:42

LES SURDOUÉS MARGINAUX : REBELS OU INTÈGRES ?
Quand on parle de rebelle, on voit rarement la possibilité que celle-ci est en fait de l’intégrité.
L’intégrité minoritaire, à l’image de la résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale est forcément vue comme marginale… bien que, dans le fond, elle ne le soit pas.

Le principe de la marginalité

La marginalité est bien le fait de vivre en marge des autres.
Or, quand on a une différence très prononcée, visible ou non, il est rare qu’il soit parfaitement possible de vivre en se nivelant sur les autres.
L’inconvénient de la douance, c’est qu’à l’image de certaines maladies auto-immunes, elle est invisible.Il est donc plus dur de comprendre en quoi la personne est si différente alors qu’elle parait si normale.
On voit les marginaux comme des banlieusards paumés, des jeunes désoeuvrés… c’est vrai, c’est la partie visible de la marginalité.
Mais nombre de personnes vivent en marge de la société, dont de très nombreux surdoués, faute de capacité à renoncer à ce qu’ils sont, pour s’intégrer.
Parmi ces surdoués marginaux, on retrouve les surdoués chômeurs, qu’au passage on arrive à ne caser nulle part…
On a également ces surdoués mis à l’écart, voire au placard en entreprise, incapables d’accepter un système de valeur contraire à la morale, l’éthique et les valeurs humaines…
On a les surdoués marginaux artistes ou vivant des vies un peu de bohème (certains métiers du tourisme et de l’animation s’y apparentent par exemple)…
Globalement, de par sa façon de penser, de voir les choses et d’agir, l’adulte surdoué est amené dans tous les domaines à devenir minoritaire, donc marginal, quand il ne fait pas de la suradaptation (mode survie de nombreux surdoués).
Marginalité et originalité, ne pas confondre.
La marginalité est bien le fait de vivre en marge, à ne pas confondre avec excentricité et originalité.
Originalité et excentricité sont positives, bien qu’il y ait peu de domaines de la vie où elles peuvent s’exprimer réellement.
Les deux sont acceptées quand le surdoué est déjà bien intégré et qu’il jouit d’un capital sympathie important, ce qui est loin d’être gagné pour nombre d’entre eux.
Ces deux traits sont, pour tous les autres, vus comme des attitudes marginales mettant sur la défensive les adultes surdoués qui en font les frais.

Rebelle ou intégrité ?

Parfois et on dira même, souvent, que la majorité a rarement raison (ou encore « c’est con une foule » JP Mocky)
Ce n’est pas parce que tout le monde fait les choses d’une certaine façon que c’est la meilleure façon de faire.
C’est souvent, tout simplement, la plus simple et la moins fatigante.
De même, de très nombreux rebelles ne sont en fait ni plus moins des personnes intégrées.
J’ai connu des Sdfs surdoués qui l’étaient parce qu’ils :

  • refusaient de renier leur humanité pour gagner de l’argent
  • refusaient de demander quoi que ce soit pour ne pas être considéré comme des profiteurs

Un ami, à l’époque, m’avait dit qu’il avait beaucoup de considération pour les sdfs, surtout intelligents : car il serait facile pour eux d’utiliser cette intelligence à des fins malhonnêtes… on parlait bien d’intégrité morale. De même, en entreprise,les surdoués rebelles sont en fait surtout des surdoués intègres qui agissent bien souvent pour le bien commun.
Leur courage vient du fait de leurs convictions profondes, leur sens de la justice et également du sens profond de la responsabilité, pour certains devoirs.
D’autres mènent une vie en marge de la société qui leur permet de vivre avec leurs convictions.
Certains métiers s’y prêtent, comme l’artisanat par exemple, les artistes, quand ce n’est pas une succession de petits boulots…

Le rôle de l’emmerdeur

Beaucoup d’adultes surdoués se retrouvent dans la case rebelle à cause du rôle de l’emmerdeur.
Celui-ci vient de deux choses.
La première, la faute en incombe à l’adulte surdoué et souvent à sa méconnaissance de sa douance.
Avec ses standards trop hauts, il ne comprend pas qu’il fait partie d’une minorité de personnes à ce stade de compréhension.
Il passe souvent pour un rabat-joie, le super « du coin » (super citoyen, super employé…), et son désir de vouloir que tout le monde soit aussi « intègre » que lui, en fait souvent un marginal complètement détesté.
Force est de constater que les grands hommes, n’ont pas fait avancer les choses, en critiquant tout le monde et en se considérant comme LA référence.
On se retrouve dans une espèce d’égocentrisme, où la seule échelle de comparaison possible est soi-même, sans se rendre compte que l’on est loin d’être un si grand exemple qu’on voudrait bien le faire croire…
Le deuxième emmerdeur est celui qui sans vouloir nuire ou se mettre en avant, refuse de renier certains principes.
Cela peut-être des principes humains.
Des principes d’intégrité artistique pour d’autres, des principes de valeur morale même si ce qui est demandé est légal…
On est là, sur des cas de rebelles proches, de ce que j’appelle « la résistance » au sens noble du terme.
À une époque, on prenait les armes et on risquait sa vie, aujourd’hui beaucoup n’osent même pas ouvrir la bouche, pourtant ils ne risquent pas leur vie…

L’un n’empêche pas l’autre

Un des exemples qui me revient souvent est Jim Morisson.
C’est vrai qu’il était drogué, qu’il est mort jeune dans un suicide effréné fait de drogues et d’alcool.
C’est vrai qu’il était complètement marginal.
Pourtant sa vision de la liberté est plus vraie, à mes yeux, que celle de ceux qui se disent libres, enchaînés à un travail qu’ils détestent.
La grande question est donc, en quoi un rebelle finit-il par devenir un leader ?
Souvent quand son combat est juste et noble, il le dépasse lui-même, au point que ses frasques personnelles n’ont aucun impact sur celui-ci (ex: Bob Marley).
Une chose est sûre, celui qui soutient les autres, jusqu’à se marginaliser, ressortira toujours vainqueur et trouvera toujours des appuis, alors que celui qui s’enfonce en critiquant les autres ne trouvera que haine et colère autour et contre lui.
Une leçon à méditer, je pense, pour tous les adultes surdoués qui se sentent marginaux et rebelles.
Par ailleurs, il faut savoir aussi basculer dans l’action plutôt que d’attendre que quelqu’un du même niveau applique vos idées (ce qui, bien sûr, réduit considérablement le nombre des personnes potentielles).
Agir est le meilleur moyen de ne pas finir aigris : arrêter de la ramener et de demander à des personnes moins compétentes que vous, de mettre en place ce qu’il faut !
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:52

Le chien du punk à chiens pourrait avoir un gros QI ?
Ca serait un scoop ça dit le chien.
Il est alors dans ce cas des frontières et limites plus fines qu'une feuille de cigarettes (en chocolat).
Ca change tous les carrouf. Tu m'étonnes que je sois fan de structures et d'organismes.
A cause du kiki du chien ? c'est ça.
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 20:54

Une fille au carrouf ça te perturbe effectivement la circulation. De quoi éteindre ou allumer tous les feux tricolores.
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Message par ortolan Mar 20 Sep 2016 - 21:05

Iamsosure a écrit:Ca serait un scoop ça dit le chien.
Un scoop itou ? Laughing
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 21:13

ortolan a écrit:
Iamsosure a écrit:Ca serait un scoop ça dit le chien.
Un scoop itou ? Laughing

Superbe...
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 22:30

Comment bien s'interroger sur soi ?
Nous avons tous nos angoisses, nos doutes existentiels qui nous poussent à nous remettre en cause régulièrement. Mais comment savoir si les noeuds que nous nous faisons au cerveau ont une sérieuse raison d’être ?
Hélène Fresnel

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Sommaire







  • Une réaction viscérale
  • Une forte pulsion de vie


Déjà épuisés à peine deux mois après la rentrée. Nous sommes pourtant présents à l’appel, blottis tant bien que mal dans notre open space, dans nos maisons, sagement campés devant l’ordinateur ou le lave-vaisselle, mais pour y faire quoi au juste ? Et si nous nous étions trompés de place ? Et si nous nous étions trompés… de vie ? Ces interrogations qui nous assaillent à certaines périodes importantes sont-elles judicieuses ? Comment distinguer une véritable envie de changement d’un coup de blues momentané ? Les crises liées aux événements de la vie – bouleversement au travail, deuil, usures amoureuses… – et celles qui nous remettent en cause profondément ? « Certains patients viennent dire qu’ils prennent plaisir à “se faire des noeuds”, constate la psychanalyste Monique David-Ménard. En fait, ils s’enferment dans un doute perpétuel dont on ne sait s’il est pour eux un obstacle ou une jouissance en lui-même. » Et si cet homme avec qui je passe des nuits et des jours délicieux depuis plusieurs mois n’était pas « le bon » ? Et si je pouvais trouver mieux ? Le psychanalyste Marie-Jean Sauret est convaincu que « d’une façon plus générale, se remettre en question ne signifie pas sempiternellement douter de soi. Cette manière de penser inhibe : quand vous passez votre temps à ruminer, vous ne faites pas grand-chose ».

Une réaction viscérale





TEST


Vous remettez-vous en question ? Voici un petit questionnaire qui vous permettra d'évaluer votre capacité à renouveler vos schémas, votre capacité à vous remettre en question.


Que serait alors « se remettre en question » ? Ce n’est pas la répétition d’incessants questionnements, ni un examen de conscience qui consisterait à regarder nos « péchés », ni une autoévaluation intérieure mesurant nos performances par rapport aux autres, à ce que nous pensons devoir être la norme : avoir des enfants, être mince, épanoui dans son travail, dans son couple, etc. La vraie, l’authentique remise en question est celle qui ne surgit pas après une mûre réflexion ou une décision volontaire, mais celle qui nous tombe dessus sans être attendue. « Tout à coup, ce qui nous faisait souffrir, mais dont nous nous accommodions, devient insupportable, décrit Monique David- Ménard. Il s’agit de quelque chose de profondément viscéral. Pour se détacher de sa prison, l’intellect et la volonté ne servent à rien. »

Jusqu’à l’année dernière, Aurélie, 40 ans n’avait pas vraiment l’habitude de s’interroger sur elle-même : « Pas le temps. Entre mes trois enfants, mon mari et le travail, ma vie était suffisamment chargée pour que ce genre de préoccupation ne m’effleure pas une seconde. Et puis, un matin, mon supérieur m’a annoncé une formidable opportunité : gérer en direct la communication personnelle de notre P-DG. J’ai eu l’impression physique de suffoquer. Ça, ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas faire la promotion d’un patron pour lequel je n’avais aucune estime personnelle. J’avais pris l’habitude d’avaler des couleuvres depuis des années pour préserver ma tranquillité, mais, là, un cap avait été franchi. J’ai vacillé et me suis sérieusement posé la question du sens de ma vie. » Elle s’en est d’abord prise à son environnement : « C’était la faute de ma boîte, de ses petits chefs mesquins, peureux et incompétents, de ses salariés soumis, de cette ambiance veule. » Puis est venu le temps de l’autoflagellation : « Je faisais partie du troupeau des esclaves volontaires. Je n’étais qu’un poisson rouge qui, de son aquarium, regardait passer les requins sans jamais ouvrir la bouche. Je ne récoltais que ce que j’avais mérité. »
L’onde de choc a toujours des répercussions similaires : nous commençons par essayer de trouver des responsables, soit les autres, soit nous-même. De fait, « nous abritons souvent en nous un bourreau permanent », remarque la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle. Nous nous incriminons, nous nous condamnons, empêtrés dans des conflits de loyauté, dans des rôles que nous avons endossés pour faire plaisir à nos proches, ou dans ceux que nous pensions qu’ils souhaitaient nous voir jouer.

Une forte pulsion de vie



Face à la montagne d’angoisse générée par nos envies de changement, nous préférons parfois renoncer, nous imaginer que la mission est impossible. « Certains se disent : “Tu vois bien, tu n’as pas les moyens de tes espérances, pas les moyens de faire bouger les choses”, poursuit Anne Dufourmantelle. Car le pivot de la remise en question, c’est le “désentravement”. Cela demande beaucoup de force et de courage que de répondre à cette interrogation fondamentale : comment cesser de coïncider avec ce que nous avons cru être nous-même pour rejoindre une part inconnue de notre être qui nous attend ? Une bonne remise en question s’appuie en fait sur une forte pulsion de vie. »
Il s’agit en effet de s’expliquer sur ce que nous sommes et d’en « tirer les conséquences », confirme Marie-Jean Sauret. Cela n’implique pas forcément des ruptures professionnelles, amoureuses, des claquements de porte assourdissants, des virages à cent quatrevingts degrés. Pour les psychanalystes que leurs patients viennent souvent solliciter dans des périodes de souffrances intolérables, tout bouleversement, toute modification doit être « tenable dans la durée », affirme Monique David-Ménard. Cela peut passer par de profonds changements de cap comme par des « ajustements progressifs, sensibles dans les rapports que nous entretenons avec nous même et avec les autres, souligne Marie-Jean Sauret. À chacun son style. À chacun sa manière de faire avec la difficulté que nous avons tous à nous loger dans le monde ».
Après avoir constaté qu’elle était en train de s’asphyxier, Aurélie a, elle, opté pour une stratégie progressive : « Quand je me suis aperçue que j’étais en train de passer à côté de ma vie, j’ai eu un sursaut vital mais pas radical : j’ai décidé de préparer mon départ, de suivre une formation pour devenir institutrice. J’en avais toujours rêvé, même si mes parents, ma famille me regardaient d’un air gentiment méprisant quand j’évoquais cette hypothèse à l’adolescence. Aujourd’hui, je révise mes examens en douce, au travail. J’ai un tiroir dans lequel je planque mes polycopiés et je bosse tous les jours à l’heure du déjeuner. C’est bizarre, c’est comme si, pendant des années, j’avais été en retard sur moi-même et que, soudainement, tout devenait facile et cohérent. »
Les décisions prises suite à un questionnement bienveillant sur soi permettent d’en finir avec ce que Monique David-Ménard définit comme un « mode catastrophique d’aborder les joies et les souffrances de l’existence ». Et, quand nous parvenons à regarder en face les idées reçues sur nous-même, puis à les abandonner, « nous rejoignons cette partie essentielle de notre être que nous avions cadenassée », promet Anne Dufourmantelle. Nous nous sentons plus libres : tout à coup, l’horizon s’élargit, s’éclaircit.

http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Savoir-se-remettre-en-question/Comment-bien-s-interroger-sur-soi


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Christophe Fauré : « Vers 40-50 ans, nous sommes tous en mue »
La « crise de la quarantaine » n’est en réalité que la manifestation exacerbée d’un mouvement silencieux qui nous touche tous, assure le psychiatre Christophe Fauré dans son ouvrage Maintenant ou jamais (Albin Michel 2011). Bonne nouvelle : ce temps charnière de l’existence n’annonce pas un déclin, mais nous offre l’occasion de nous épanouir !
Christilla Pellé-Douël


Psychologies : Est-ce qu’il existe vraiment une crise du milieu de la vie, ce que l’on appelle « la crise de la quarantaine » ?

Christophe Fauré : Il n’existe pas de « crise » à proprement parler, sauf pour quelques individus, qui « pètent les plombs », présentent des comportements aberrants, font éclater leur vie. L’immense majorité des personnes ne présente pas de crise. En revanche, elles parlent d’une transition, même si elle est vécue dans le silence, la pudeur. Comme l’adolescence, ces années-là sont un temps charnière de l’existence, qu’elles soient reconnues comme telles ou non.

Les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ?

Hommes et femmes sont traversés par les mêmes processus, mais la façon d’y répondre est différente. Les femmes sont biologiquement confrontées à la ménopause et ne peuvent donc pas éviter ce passage. Les hommes, eux, peuvent se cacher les yeux plus longtemps, ils sont capables d’avoir des enfants jusqu’à la fin… Ce sont les événements de la vie qui vont les bousculer.

Cette transition, dites-vous, s’étale entre 45 ans et 55 ans. C’est vraiment aussi long ?

Ce sont des moyennes. Il y a des circonstances qui peuvent accélérer le processus : un divorce, un licenciement, un deuil, mais le pic se trouve autour de 50 ans. Une étude américaine permet de voir, dans tous les pays industrialisés, que le sentiment général de bien être atteint son niveau le plus bas à 50 ans… et remonte après.

Ce sentiment de mal-être survient-il tout seul ?



Oui, c’est la manifestation d’un mouvement psychique très profond, tendant paradoxalement vers la complétude, alors même qu’il est vécu dans une certaine confusion intérieure. Je m’explique : il y a un mouvement psychique, dans la première moitié de la vie, tourné vers l’extérieur, vers la construction, l’accroche au regard d’autrui pour exister, aux yeux des parents, aux yeux des professeurs, de l’école… C’est l’acquisition d’un statut social, de biens matériels.
Vers 40-50 ans, on observe un courant inverse, vers l’intérieur. On voit émerger en soi des besoins plus spirituels, tendant davantage vers l’essentiel. L’entrée dans cette transition du milieu de la vie se fait très souvent par une prise de conscience de la relativité de cette construction sociale, du sens de notre vie. Mais ce serait une erreur de penser qu’il ne s’agit là que d’une évolution occidentale, car on trouve des textes tibétains très anciens prônant des pratiques spirituelles à mener lorsque l’on arrive à 40-50 ans !
C’est comme si, parvenu à ce stade de notre existence, il nous manquait « quelque chose » pour parvenir à cette complétude. Jung le dit : « Ce qui était essentiel au matin de notre vie le semble moins dans l’après-midi de notre vie. » Oui, j’ai une belle maison, un couple qui va bien… mais je me réveille le matin avec un sentiment de vide, d’angoisse.

Alors, que faire ?



Certains refusent d’entendre et de prêter attention à cette dynamique intérieure, ils s’obstinent à ne rien changer ou ils étouffent ce mouvement par des médicaments. Le danger, c’est vraiment l’appauvrissement de soi, au pire la dépression, voire la maladie. C’est un temps de notre vie où nous avons malheureusement tendance à réduire le champ des possibles… Alors que, derrière ce mal-être, il y a un authentique mouvement, une part fondamentale de notre être qui commence à s’exprimer. Or, ce « personnage » extérieur, social – cette persona pour reprendre les termes de Jung – n’est qu’une fraction de ce soi essentiel qui tente aujourd’hui de se manifester à nous-même. Encore faut-il l’entendre et y répondre.
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Savoir-se-remettre-en-question/Christophe-Faure-Vers-40-50-ans-nous-sommes-tous-en-mue
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La résilience, par analogie avec sa définition en mécanique, est la capacité à se rétablir et se reconstruire après une épreuve, un traumatisme. La part de l'inné et de l'acquis est difficile à établir. Il semble toutefois que l'environnement et l'éducation jouent un rôle important en la matière.
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Contraintes et épreuves tendent à développer notre capacité de résilience. Ou à l'éroder...

Qu'est-ce que la résilience ? 

Pour certains d'entre nous, le terme peut paraître relativement nouveau, car peu entendu avant que son usage ne fut popularisé par la psychologie. En réalité, l'expression est fondamentalement bien plus courante qu'il ne le semble.
Le mot résilience, ainsi que ses dérivés (résilier, résiliation, résilient), vient du latin resilire qui signifie « sauter en arrière, rebondir, rejaillir, se retirer ». L'expression a pris le sens de « renoncer, se dédire » dans le cadre juridique en particulier. La résiliation est un terme familier que nous utilisons couramment pour parler de contrats ou d'engagements auxquels non renonçons.
La notion de résilience est utilisée depuis longtemps en physique mécanique pour désigner la capacité d'un matériau à reprendre sa forme initiale après avoir subi un choc causant une déformation. Par analogie, on comprend son application au sens psychologique qui désigne la capacité à se remettre, à retrouver l'équilibre après un événement traumatisant. De cet ensemble de descriptions, il ressort au moins deux aspects liés à la résilience, deux aspects plus ou moins soutenus par les spécialistes. Sans parler de polémique, il existe en effet des courants parfois contraires quant à définir complètement ce qu'est la résilience.
Retenons, pour faire une sorte de « moyenne » des acceptions, que la résilience serait autant la capacité à résister à des pressions ou des traumatismes pour revenir à un état d'équilibre, que la propension à se (re)construire sur les bases de l'épreuve endurée, voire trouver un nouveau souffle.
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Quelles sont les origines de la résilience ?


Il est difficile de dire, au moment de sa naissance, si une personne sera plus ou moins résiliente. Il y a, certes, des facteurs génétiques mais bien malin qui saura anticiper sur le développement de telle ou telle capacité, compétence ou trait de caractère.

La question est un peu la même, en caricaturant, quant à savoir si un enfant sera ensuite intelligent ou non, s'il deviendra délinquant ou pas. En réalité, l'environnement et l'éducation restent très probablement les facteurs déterminants. Les parents jouent un rôle fondamental en la matière. Nos aptitudes à la résilience n'échappent pas à ces influences.
Dans les grandes lignes, un enfant qui grandit dans un milieu sécurisé — ce qui ne veut pas exactement dire protégé, ou surprotégé — a des chances de développer des capacités de résilience, au même titre que toutes les autres qualités qui feront de lui un être équilibré, autonome et responsable. Une constante semble toutefois récurrente : l'estime de soi. Elle-même résulte de conditions de développement affectif, physique et psychologique adéquates.
Lorsque sont réunis des éléments de contexte favorables à titre personnel, familial, éducatif et social, il est probable que se constitue une personnalité apte à la résilience en cas d’événement pénible ou grave.

La résilience : rebondir ou subir des chocs sans être détruit.

Evidemment, lorsque l'on parle de résilience, c'est souvent parce qu'il y a eu traumatisme ; or, des traumatismes peuvent survenir précisément pendant l'enfance. Pourtant, en de telles circonstances, des enfants, parfois jeunes, font apparemment démonstration de capacités de résilience étonnantes, sous réserve de parler de véritable « guérison », et bien souvent avec une aide extérieure. L'avenir dira s'il s'agit réellement de capacités à se restructurer ou bien de stratégies de protection.

Nous sommes tous potentiellement concernés par la question de la résilience. Car, avant de parler de traumatisme, il y a des épreuves de l'existence qui affectent nos ressources les plus personnelles. Notre époque se distingue par la discutable caractéristique d'être particulièrement menaçante. Des avancées technologiques, des moyens de communication, de la propension à la propagation d'idéologies parfois surprenantes, découle un environnement en perpétuel mouvement, où se côtoient information, désinformation et événements potentiellement dramatiques.
Ainsi, nous ne savons pas si nous ne serons pas nous-mêmes victimes d'agression, de braquage, d'enlèvement, d'un acte terroriste, ou encore d'un « dommage collatéral » lors d'une émeute, d'une guerre ou d'un règlement de compte. A cela s'ajoute les « épreuves de la vie », comme les séparations, divorces, deuils, etc. ainsi que les catastrophes naturelles. Selon notre réaction à de telles expériences, nous pourrions être qualifiés, à tort ou à raison (pour ne pas dire à tort et à travers...) de plus ou moins résilient.

La résilience ne se mesure pas avec des appareils de précision.

Certaines personnes semblent surmonter victorieusement des obstacles mais à quel prix ? Le coût psychique peut-être énorme, et potentiellement dommageable, alors que les apparences sont sauves. Encore, ils pourront paraître résilients face à des contraintes réputées pénibles, et beaucoup moins dans des situations qui nous paraîtront, à nous, relativement légères.
Surmonter des difficultés n'est pas toujours synonyme de force ; interviennent aussi des questions de sensibilité, voire de sincérité. Difficile de circonscrire pas des définitions ce qu'est la résilience au sens psychologique. Un peu facile serait d'en faire une simple capacité que seuls développent les « battants »...

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Qu'en est-il de l'éducation ?




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Il y a des apprentissages qui surviennent trop tôt...


Lorsque l'on parle d'éducation, l'expression renvoie d'abord et en principe, aux parents. Par extension, et par « convention », elle se rapporte aussi au milieu scolaire. Ne parle-t-on pas d'éducation nationale ?
Pas de doute que le rôle des parents est fondamental. Un encadrement équilibré, guidé par l'amour de l'enfant, constitue le socle du développement de sa personnalité.
Dans un tel cadre, il peut tester différentes circonstances, en supporter parfois les conséquences, mais guidé et rassuré par la « présence » des parents. C'est de cette manière que l'enfant s'expose sans risques démesurés à la résistance, à la déconvenue, à l'échec. Il en expérimente les effets psychiques, comme le découragement, avec la possibilité de recevoir explication et suggestion de solutions. Il peut ainsi construire ses défenses, vérifier l'importance de la persévérance, de la patience ; il intègre la notion d'impossibilité sans remettre en cause sa personnalité.

Il apprend à faire face, à se faire confiance, à connaître ses limites. On gagnera beaucoup plus à habituer une jeune personne à affronter raisonnablement les difficultés, quitte à fournir de l'aide, plutôt qu'à lui éviter systématiquement les moindres désagréments. Ce sont les fondamentaux de l'estime de soi, de la résilience.

En principe, le système scolaire soutient ces valeurs. Dans les faits, il semble que cela soit beaucoup plus compliqué, ne serait-ce que pour des questions de disponibilité des enseignants dans des classes souvent surchargées. La proximité d'autres élèves aux aspirations parfois trés éloignés des concepts de développement personnel sain contribue à un certain décalage. Les enseignants sont bien plus sollicités pour des démarches curatives que pour des approches réellement éducatives. En d'autres termes, ils sont souvent obligés d'être gendarmes plutôt qu'éducateur.

Apprendre à faire face, à se faire confiance, à connaître ses limites.

Les nouvelles technologies, par ailleurs utiles, trés en vogue chez les jeunes gens, incitent encore au culte de la facilité, de l'immédiat et de la surinformation. Autant de notions diamétralement opposées aux véritables besoins de structuration psychique, tels que patience, persévérance et effort. On comprend alors à quel point les parents restent la base du développement de l'enfant. Encore faut-il que ces parents soient suffisamment et personnellement présents auprès de lui.
A l'inverse, notre environnement moderne, surtout commercial, voudrait nous faire croire que si nous disposons des derniers gadgets et autres « applications » nous sommes à l'abri des tracas que rencontrent ceux qui ne suivent pas le mouvement. Selon eux, on peut à peu près tout contrôler, tout savoir et tout prévoir. On pourrait même s'exposer à certaines « tentations » dangereuses sans en subir les conséquences, selon que nous serons bien accompagnés, bien conseillés ou bien équipés. L'argent est souvent présenté, parfois de façon trés convaincante, comme la protection absolue et confère un sentiment d'invulnérabilité. Cette attrayante illusion peut miner le développement psychique et dépouiller la personnalité de ses défenses et de ses qualités constructives fondamentales. Elles n'ont, quant à elles, pas de prix.

On peut développer des qualités de résilience dans un contexte complètement « hors-normes ». C'est plus difficile, cela dépend aussi de la proximité d'éléments « tuteurs », plus ou moins formellement. C'est évidemment plus risqué, avec des effets secondaires variables. Il existe des exemples surprenants de personnes ayant très tôt affronté des conditions extrêmes et ayant pourtant résisté, puis reconstruit leur vie. Difficile, cependant, d'évaluer le rapport entre résilience, résistance, résignation et déni. Il est probable également que ces personnes aient ensuite, heureusement, reçu l'aide de personnes qualifiées et attentives, en vue de leur récupération.

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Comment faire face aux épreuves ?

Au début de cet article, il est question de la résilience comme de la capacité à se remettre, à rebondir, à retrouver l'équilibre après un évènement traumatisant. Quelques exemples peuvent nous éclairer quant à savoir comment se remettre face aux épreuves. Ce ne sont que des exemples à titre indicatif. Aucune de ces mentions ne peut s'ériger en règle ni en solution idéale.

Récemment, en France, des inondations assez exceptionnelles ont encore causé d'énormes dégâts ainsi que des pertes en vies humaines. Ce sont des évènements dont il peut être difficile de se remettre. 

Comment faire ?

Cherchez à vous concentrer sur ce que vous avez encore, ne serait-ce que votre vie, plutôt que sur ce que vous avez perdu. Un survivant après une terrible catastrophe au Japon déclare : « Au début, j'ai fait la liste de ce que je voulais avoir, mais cela n'a fait que me rappeler tout ce que j'avais perdu. J'ai donc décidé de mettre sur ma liste seulement les choses dont j'avais vraiment besoin. Et je les rayais au fur et à mesure que mes besoins étaient satisfaits. Cette liste m'a aidé à reprendre ma vie en main. »
Faites ce que vous pouvez pour apporter de l'aide à d'autres qui en ont autant, voire plus, besoin que vous. Cela aide à se concentrer sur les choses vraiment importantes et à relativiser son propre malheur.

Dans certains cas, c'est la maladie qui vient compliquer, parfois tragiquement, notre vie. Que faire ? Il n'existe malheureusement pas de remède miracle mais quelques efforts en valent la peine.

Restez optimiste. C'est évidemment trés facile à dire. Néanmoins, une jeune femme maintenant limitée après avoir subie une intervention pour une tumeur au cerveau, explique : « Pendant ma convalescence, j'ai rencontré les mêmes difficultés que mes anciens patients [elle était kinésithérapeute]. Les exercices étaient très douloureux et j'avais parfois envie d'abandonner. Je devais m'obliger à rejeter ces pensées négatives. Je savais que mes efforts finiraient par payer. »

Une personne résiliente ne s'accable pas non plus de reproches destructeurs.

Parfois, de véritables drames compromettent toute notre existence. Ainsi, un homme a perdu pratiquement toute sa famille dans un accident de voiture. Rien ne pourra lui enlever la douleur. Il continue de vivre en s'en tenant courageusement à quelques principes.

Exprimez votre chagrin. Il confie : « Chaque fois que j'en ressentais le besoin, je m'autorisais à pleurer. Je me sentais mieux après, et retenir mes larmes n'aurait servi à rien de toute façon. » Chacun, cependant, exprimera son chagrin d'une manière ou d'une autre et en cas de « discrétion », cela ne signifie aucunement de l'indifférence.

Ne restez pas seul. « J'ai lutté contre l'envie de me replier sur moi-même, explique cet homme. J'accueillais gentiment les personnes qui me rendaient visite. Et puis, je confiais mes sentiments (...) à mes amis proches. »


Restez calme si on vous dit des choses qui blessent. « Certains me disaient des choses censées me réconforter, explique cette personne, mais ça me faisait l'effet inverse. » Ne ressassez pas. Il y a et il y aura toujours des paroles malheureuses qu'il ne faut pas prendre en compte, aussi difficile que ce soit.

Dans une optique plus généraliste, une personne résiliente ne s'accable pas non plus de reproches destructeurs du style « je suis un raté » ou « je ne vaux rien ». Le livre Le pouvoir de la résilience (R. Brooks et S. Goldstein, trad. M. Constant, Québec, Les Éditions de l'Homme, 2006) explique que la résilience « nous aide à comprendre que les erreurs et les échecs se produisent dans la vie de chacun. Ce qui compte, c'est la manière dont nous y réagissons ».

On ne s'improvise pas résilient, et il est difficile de dire comment on pourrait véritablement s'y préparer. Retenons que plus nous évoluons (et avons évolué) dans un environnement favorable à l'émergence de qualités constructives, telles que l'estime de soi, mieux nous serons aptes à nous adapter à des contextes pénibles ou traumatisants.
http://vr2.fr/les_newsletters/public/2014/decembre/resilience.php
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Tout le monde n'a pas la capacité de résilience ?
Ni la capacité de se remettre en question en mode automatique ?
Et alors les relations empathiques, mais il y avait aussi les relations aimantiques.
Et alors cette histoire de nommer autrement la vision des écarts. Que ce soit d'un échange avec un SDF ou alors avec des personnes ayant un quelconque pouvoir ou moins quelconque ?
Ce qui attire les gens. Ce qui les opposent. Ce qui les nouent un temps ou longtemps.
En fait la bonne direction c'est bien vers là où le brouillard se désépaissit et celle à fuir c'est celle où ça s'embrume.
Aimer, oui ça peut être aussi parfois ne pas se mettre avec quelqu'un. Si la vie et les gens permettaient de n'avoir qu'un fonctionnement affectif, je le saurais  Razz.

Ne montrer qu'une seule de ses facettes n'est pas se cacher. Ni se mentir à soi même.

Marrant je me mettrais :


Je serais pile poil au même endroit dans tous les sens du terme qu'en euh 2008 mais tout en mieux et en plus clair. La vie c'est simple sur le fond.


Dernière édition par Iamsosure le Mer 21 Sep 2016 - 0:27, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 22:35



avoir le sentiment qu'on s'est vu...
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Message par I am So Sure Mar 20 Sep 2016 - 23:07

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 11:56

Du coup j'ai mal dormi, enfin c'est relatif.
Pourquoi toujours 3h du matin ? Maintenant quand ça arrive je pense en mode douée, à moitié dans le cirage mais au taquet pour penser que tiens mon fil de pensée est ou va dans le négatif. A ce niveau là ça n'est plus du recul sur soi, mais sur son cerveau.
Vieille, plus vieille, est ce que je le mettrais dans un verre sur ma table de chevet (que je n'ai pas Smile) dans de l'eau ? Alors je laisse ses pensées défiler de loin, parce que contrôler ou tenter de les contrôler c'est déjà leur donner trop d'importance.
Ce matin on m'appelle pour un vinyl qui n'est qu'un cd en fait et ça me fait penser à Boulogne, à sa cathédrale et à une histoire du passé, je fais le lien avec des caractéristiques de douance, le fait d'envelopper positivement ou pas, encore à contrario ou pas d'un gars. Des personnes me semblent souvent aborder la vie comme en musique un ou plusieurs tons trop haut, et après pour redescendre, c'est la cata, mission impossible. Une nana doit m'appeler aujourd'hui pour une vente d'un truc, je l'ai vu arriver de ma fenêtre avec une très longue chevelure acajou, je lui ai d'ailleurs dit et ça change tout. Donc je sais ce qui change tout. Et donc aussi un peu plus comment ne pas tout changer. Facette via facette. Les rosaces qui s'abordent différemment plutôt que de se saborder, sans savoir comment. De là mon mode de fonctionnement, comme sur un bateau, pour les pensées, avoir des dossiers, des objectifs en cours, je trouve que cela permet de les "ranger", "trier" vers quelque chose, sinon ça part dans tous les sens, et aucune pensée n'en chasse une autre. Choisir dans quelle ambiance on baigne. Comme la mise en route de soi. En ayant l'habitude de sortir, même pour rien, ça provoque une mise en route automatique. Le matin quand je pense à sortir, j'ai déjà l'esprit sur la plage en bord de mer avant de m'y rendre, et le vent. De fait à contrario d'avoir la bourrasque mentale du matin, comme dirait Mr Corsaire, avec un peu de tout et un peu de rien, elle est autre. Un petit décliné de ce qu'il y a faire pour passer à cette action et la machine physique se met en route. Comme le fait de dire que je "zappe" les choses ou les gens. La vie comme un texte, la vie comme un tableau. Si je ne veux pas mettre ce mot triste dans ce texte, ça reste la vérité et la réalité, idem pour le tableau.
Il a suffit de quelques mots : "je suis là". De fait incroyable qu'un inconnu et ses mots furent plus présents. C'était du vrai "là". Du vrai "la".
Les critères ? la vie est tellement aléatoire qu'elle te modifie les choses en deux minutes parfois. Et le mode "no panic". Si, si, moi je m'arrête le monde entier en deux mots. Les façons de voir, la façon d'appréhender. Elle a dit : "maintenant l'organigramme c'est dans la rue". Les circuits négatifs ou positifs mentaux. Et les circuits positifs et négatifs dans la vie. Prendre les personnes comme elles sont au moment où on les croise et à leurs étapes de vie plutôt que de se laisser aller à se demander comment elles pourraient être. Tout n'est pas limpide, mais tout peut le devenir. Tout n'est pas simple mais tout peut le devenir, on peut faire une dissert en mode rapide et en mode long. C'est selon. Au fond laissez aller ses pensées en mode doué, c'est aussi faire du linéaire en quelque sorte. Je préfère le terme "maîtriser" ses émotions à "contrôler". Avoir des plans, des moules, des modèles pour cela. Je doute de penser carré dans un seul contexte, mais ça doit aller plus vite, le carré et le contexte viennent de suite prendre le pas sur une pensée qui pourrait être divagatoire et anarchique.
C'est comme pour l'histoire des médecins, des psychiatres ect. Mais comment ça va se passer si. Ce coup de téléphone, bonjour, si je viens ? comment ça va se passer ? Smile Condamner ou juger son enfant intérieur. Ou en sourire. Comme cette aberration. Cette incohérence, cet écart. Des gens ont du mal à fixer leurs limites. Mais te demande les respecter et parfois trop tard quand elles sont dépassées. Penser parler aux autres pendant qu'en fait on les remplit.... deux fils qui ne rencontreront jamais, ne se souderont pas.... alors aller de suite un peu près à la connexion plutôt et voir si ça prend. La dynamique, mettre en route la dynamique. Discerner ses niveaux de pensée. Pour pouvoir se balader de l'un à l'autre. Il est des choses que l'on ne peut prendre par tous les angles de vue. Sinon ça donne de la bouillie avec des paradoxes et des contradictions. Hiérarchiser ses pensées comme l'autre pour être compris, ce n'est pas se réduire ou mentir, c'est comme pour l'absolu ou le perfectionnisme. Les différents regards que l'on peut porter. Les différentes façons d'appréhender les autres, le monde.
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Avoir ou pas des différences qui s'opposent ou pas. Ca pourrait expliquer le fait que des doués ne se ressemblent pas du tout de l'extérieur soi disant. Arielle Adda précise bien que son propos ressort de son expérience professionnelle.... peut être aussi s'attacher, s'accrocher à son QI, c'est juste fixer son repère et une façon de pouvoir aborder les choses de son niveau pour ne pas se noyer. Voir par le prisme de son nombre de QI.
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:03

Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:09

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:09

Sérieux, des fois je me relis, et au vu de ce que je lis, je me dis que ça n'est pas fondamentalement intéressant, mais alors si des personnes me trouvent ultra intéressante, elles se font ierchi à mort ! En fait, si on va par là.
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:16

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Aborder les autres par la parole ? 
Par les émotions ?
Par les sensations ?
Par les ressentis ?
Par un discours ?
Par un mot court ?
Par un bonjour ?

Complet ça serait une rosace bien définie et structurée ? Celui qui connaîtrait toutes ses facettes et aurait un peu de tout et non pas tout sur une seule facette, un seul domaine ?

Alors un avion conscient de ce qu'on laisse derrière soi en passant ?

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Chéri, t'as encore laissé traîner ton réacteur au milieu de la salle de bains....
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Message par Invité Mer 21 Sep 2016 - 12:17

Iamsosure a écrit:
Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.
Bien d' accord Very Happy qui peut pretendre a connaitre le contexte de quelqu'un? Et toute son histoire, qui le conduit dans ses interpretations, dans ses reussites ou ses erreurs, dans ses choix ou ses priorisations?

Tout ca qui doit arriver arrive. C'est moche quand c'est pas ce qu'on souhaite ou que ce sont des choses malheureuses, mais la vie c'est comme ca.

Des fois on voudrait que c'eut ete autrement. Mais non, ca ne pouvait pas, sinon, cela aurait ete autrement.

C'est moche aussi pour les belles choses, car au final, on y est pas pour tant que ca de nos reussites.

Bref, au final, c'est la vie qui decide. Nous, on ne fait qu'y contribuer par nos choix qui n'en sont pas vraiment.
Effet papillon, surtout. Nous ne sommes que des battement d'ailes. Et on vole comme on peut, tous, du mieux qu'on peut.
On ne peut que se rejouir de connaitre ces papillions, de les voir voler a leur maniere, et, par ces observations, apprendre....

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:19



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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:22

Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.
Bien d' accord Very Happy qui peut pretendre a connaitre le contexte de quelqu'un? Et toute son histoire, qui le conduit dans ses interpretations, dans ses reussites ou ses erreurs, dans ses choix ou ses priorisations?


Bref, au final, c'est la vie qui decide. Nous, on ne fait qu'y contribuer par nos choix qui n'en sont pas vraiment.
Effet papillon, surtout. Nous ne sommes que des battement d'ailes. Et on vole comme on peut, tous, du mieux qu'on peut.
On ne peut que se rejouir de connaitre ces papillions, de les voir voler a leur maniere, et, par ces observations, apprendre...
.

Pour ma part, JE décide de comment j'appréhende ce que me présente la vie... elle n'a et ne décidera jamais pour moi, elle se déroule, et moi je me débine, je me pose en mode "affrontement" ect..... je me déroule dans ma vie, la vie elle fait ce qu'elle veut, je suis pour la liberté de la vie aussi Smile mais chacun sa direction, et chacun son volant pour la conduire et la mener.


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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:25

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:31

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Message par Invité Mer 21 Sep 2016 - 12:49

Iamsosure a écrit:
Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.
Bien d' accord Very Happy qui peut pretendre a connaitre le contexte de quelqu'un? Et toute son histoire, qui le conduit dans ses interpretations, dans ses reussites ou ses erreurs, dans ses choix ou ses priorisations?

Tout ca qui doit arriver arrive. C'est moche quand c'est pas ce qu'on souhaite ou que ce sont des choses malheureuses, mais la vie c'est comme ca.

Des fois on voudrait que c'eut ete autrement. Mais non, ca ne pouvait pas, sinon, cela aurait ete autrement.

C'est moche aussi pour les belles choses, car au final, on y est pas pour tant que ca de nos reussites.

Bref, au final, c'est la vie qui decide. Nous, on ne fait qu'y contribuer par nos choix qui n'en sont pas vraiment.
Effet papillon, surtout. Nous ne sommes que des battement d'ailes. Et on vole comme on peut, tous, du mieux qu'on peut.
On ne peut que se rejouir de connaitre ces papillions, de les voir voler a leur maniere, et, par ces observations, apprendre....
Pour ma part, JE décide de comment j'appréhende ce que me présente la vie... elle n'a et ne décidera jamais pour moi, elle se déroule, et moi je me débine, je me pose en mode "affrontement" ect..... je me déroule dans ma vie, la vie elle fait ce qu'elle veut, je suis pour la liberté, de la vie aussi Smile mais chacun sa direction, et chacun son volant pour la conduire et la mener.

Bien, d'accord... seulement je preferai etre un avion qu'une voiture Wink

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 12:59

Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.

Bien, d'accord... seulement je preferai etre un avion qu'une voiture Wink

Sois un avion
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Message par Invité Mer 21 Sep 2016 - 13:15

Iamsosure a écrit:
Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Revz a écrit:
Iamsosure a écrit:
Comment j'aurais fait à ta place en étant toi dans ton contexte ?
Les personnes qui prétendent savoir faire cela m'épatent de tant de prétention.

Bien, d'accord... seulement je preferai etre un avion qu'une voiture Wink

Sois un avion

C'est malin je viens de me prendre un mur Laughing

Oui, je le suis par l'esprit Wink et je suis tout terrain comme voiture Wink

Mais tu vois l'idee? Wink

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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 13:23

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Labananequiparle-mur-du-son-1
Le Mur du Son : un film pour parler de la surdité chez l’enfant.
Auteur : Anne-Line Dans Actualite 25 février 2016 1 commentaire 1,155 Vues
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Le handicap, quel qu’il soit, est toujours un sujet délicat à aborder avec les familles, souvent ignoré par ceux qui ne sont pas concernés et qui peut être stigmatisant pour certains. Mais il faut briser les codes et informer, car un handicap n’est pas toujours synonyme de « limite ». Une frontière à franchir, un mur à abattre, un message à écouter. 
 
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Labananequiparle-mur-du-son-1
 
Laurent B-Viotti a travaillé dans le cinéma, mais pas que (auteur, producteur, et réalisateur mais aussi président de l’association NEWEARLINE et entrepreneur à ses heures perdues). Papa de deux merveilleux enfants, son fils Nino de 9 ans est atteint de surdité profonde et vit avec son handicap depuis tout petit.

Nino est né sourd profond bilatéral le 17 Août 2006. Victime d’une anomalie génétique, son diagnostic s’est confirmé en 2008. Pour palier à son handicap, Nino a du être implanté cochléaire pour la première fois le 11 Décembre 2008…Une deuxième fois en 2011 et une troisième fois en 2014…Une nouvelle vie pour lui et sa famille.
 
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Labananequiparle-mur-du-son-3
 
L’implant cochléaire fonctionne comme une véritable « oreille artificielle » : par l’intermédiaire d’électrodes placées dans l’oreille interne, il stimule directement le nerf auditif par des impulsions électriques commandées par un microprocesseur.
Afin de sensibiliser la population à ce sujet, Laurent B-Viotti a décidé de réaliser un film autour du quotidien de son fils et de son entourage en lançant un appel à la générosité de chacun. 
 

Soutenu par de nombreuses stars


Le sujet du handicap de la surdité touche plus de monde que l’on croit et Laurent nous le démontre avec les nombreux soutiens de personnalités ou personnes d’influence que l’on peut retrouver sur sa page Facebook tels que Linda Hardy, l’acteur Jean-Claude Dreyfus, l’actrice Frédérique Bel, le réalisateur Xavier Gens, l’acteur, réalisateur, scénariste, producteur Patrick BraoudéDamien JouillerotKris R TekkenLancelot MingauKarina Testa, … Et bien d’autres ! Que vous pouvez retrouver sur la page Facebook de Laurent.
Même le petit Nino nous adresse quelques mots :
 

Pour participer à ce beau projet de film sur la surdité et l’implant cochléaire, c’est ici : http://www.kisskissbankbank.com/le-mur-du-son-un-film-de-laurent-b-viotti–2
Posté par Laurent B-Viotti sur jeudi 21 janvier 2016
Posté par Laurent B-Viotti sur jeudi 21 janvier 2016
 

La surdité chez l’enfant


D’après l’OMS, « l’enfant hypo-acousique est celui dont l’acuité auditive est insuffisante pour lui permettre d’apprendre sa propre langue, de participer aux activités normales de son âge et de suivre avec profit l’enseignement scolaire général ». Chaque année quelques 800 enfants sont touchés par un problème auditif.
 

Mon enfant est-il sourd ? Comment le savoir ? 


La surdité chez l’enfant peut être découverte lors des examens obligatoires à la naissance (JORF n ° 0105 du 4 Mai 2012). Ces tests sont pratiqués 3 jours après naissance à la maternité avec l’aval des parents. La consultation ORL vient par la suite avec une batterie de tests objectifs : otoemissions acoustiques , potentiels auditifs évoqués et tympanometrie. Puis viennent les tests subjectifs : l’Audiométrie comportementale.
Voici quelques signes qui peuvent vous alerter :

  • Absence de réactions du nourrisson au bruit et à la voix.
  • La perte du babil.
  • Un retard dans le développement du langage.
  • Un besoin de niveaux sonores plus élevés.
  • Une incapacité à localiser la source sonore

 
La pose du diagnostic représente un choc, et tout parent a besoin d’un laps de temps pour pouvoir accepter cette nouvelle. Vous devez pouvoir poser toutes les questions à l’équipe qui vous a pris en charge au cours des semaines précédents l’annonce. En dehors du monde médical et paramédical il existe des associations qui sont à votre disposition pour parler de vos craintes, de vos doutes, du chemin à parcourir. Il est important que votre enfant vous sente en confiance.
Il est reconnu qu’en France c’est une équipe pluridisciplinaire qui s’occupe de l’enfant malentendant : médecin ORL, orthophoniste, professeur pour sourd, audioprothésiste, éducateur … Cette équipe le suivra tout au long de sa scolarité de la crèche aux études universitaires.
 
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Labananequiparle-mur-du-son-2
 
Ce problème peut toucher chacun d’entre nous, et il est difficile d’évoluer dans le monde du handicap seul. Rien ne compte plus que la solidarité, l’amour et le soutien dans ces moments là donc aidez Nino et les autres enfants en participant au projet et en faisant voir le jour à ce film qui aiderait sûrement plus d’une famille ICI. Plus que 18 jours, dépêchez vous !


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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 13:32

LE RAT DE BIBLIOTHÈQUE



by Eric Poindron
Par Catherine Verne

« Je me suis dit qu'il existait quelque part, forcément, un livre tout à fait à part des autres au sens où peut-être pourrait-il tous les contenir. Non pas à la façon dont le pavé d'une encyclopédie relie entre eux les pans compilés du savoir civilisé, les juxtaposant tels des insectes des plus communs aux plus rares sur les carnets de naturaliste, boulimique nostalgique des rayonnages étiquetés de Littré. Non pas à celle, encore que plus excitante, j'avoue, d'un grimoire aux innombrables volumes sous une seule reliure de cuir entrecroisés, feuilles volantes comprises, noircies de consignes contradictoires et raturées, grimoire qui renfermerait le secret des alchimistes obscurs qui ont, ainsi que tout le monde le sait, transformé le plomb en or maintes fois sous l'œil aigre d'envie de collègues moins chanceux ou moins brillantissimes. Non pas à la façon d'un index résumant sèchement toute la rondeur du monde en un algorithme ou deux, étayé de démonstrations mathématiques dont la langue pour être pourtant universelle m'échapperait en totalité et pas seulement en fraction. Non pas à la façon lyrique d'un recueil de poèmes à la surface trompeuse, laissant croire en ingénu à sa simplicité bienveillante, voire naïvement bon enfant, qui, sous couvert de lettres à une rose éclose de la veille, dénoncerait la vanité de tous les jardins de Babylone et Gomorrhe en termes plus hermétiques somme toute que géniaux. Non pas à la façon, plate et implacable d'un dépliant de cartes routières, quadrillant la carte du tendre en en contraignant les spirales et les lignes de fuite, comme si l'amour était de ces phénomènes qu'on convertit à la dimension du plan.
Non pas à la façon d'un mode d'emploi en dix-huit langues, y compris l'inuit et le bambara, qui, planche graphique à l'appui, dissèque sous tes yeux le ressort mécanique du vivant comme une notice d'écran plasma te met en garde contre d'éventuelles erreurs de montage ou les survoltages électriques. Non pas à la façon d'un journal intime égrenant à force détails les sordides rebondissements d'un laborieux dépucelage ou les lendemains peu glorieux d'une première cuite, l'effet que fait à quinze ans la lecture de Nietzsche sous l'oeil globuleux de la prof de philo ou du Fluide Glacial aux chiottes quand enfin tes vieux les ont libérées dans l'odorante intimité républicaine de la sacro-sainte famille.
Non pas à la façon d'une bible moite de toutes les paumes pécheresses qui l'ont en tremblant d'expier dévotement serrée, d'un missel sur plusieurs générations frotté aux bancs de l'église où l'on a été baptisé, confessé, marié. Non pas à la façon d'une BD dont les images réclameraient une légende à la légende pour mieux suivre l'Histoire, dont les bulles échappées s'évanouiraient en l'air quand on secoue sa couverture rognée où luit encore une tache de confiture faite à cinq ans quand la tartine à l'époque déjà tombait invariablement du mauvais côté. Non pas à la façon de tout ce que j'aurais lu, parcouru, contemplé, adoré, renié, en aucune façon de moi déjà éprouvée à vrai dire, d'une façon inédite comme le livre lui-même si ça se trouve à l'état de gestation encore dans l'esprit du géniteur ou de la génitrice qui le livrera au monde, comme la parole plus espérée qu'aucune et plus libératrice que jamais, le livre lui-même si ça se trouve pas encore, à cette heure où je le cherche en sueur et fiévreux, imprimé. »

[ltr]
Catherine Verne, Le rat de bibliothèque © Tous droits réservés

Et l'auteur d'ajouter :  « Et soudain une pensée,s'il y a bien un lieu où il peut se trouver ce sera peut-être un cabinet de curiosités. A la Eric Poindron alors. [/ltr]



Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Wunderkammer



[ltr]Eric Poindron | 21 septembre 2016 à 10 h 17 min | Catégories : LIBER & BIBLIOPHOLIE, MISCELLANÉES & SCPICILÈGES | URL : http://wp.me/p1E6qu-1Yr[/ltr]
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 13:34

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Wunderkammer

De quoi revoir en deux minutes sa théorie du cul sur la commode lol. Effet doudou ?
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 14:17

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Trama11

"J'ai recomposé ce film dont la projection m'était, depuis mes 12 ans, interdite"



Flavie Flament évoque pour la première fois ce passé douloureux, la mémoire traumatique, conséquence psychotraumatique des violences les plus graves.
 
Extrait :

"Un voyage dans une mémoire enfouie, quelque part, au fond de moi, un coffre à secrets scellé du sceau de la honte, de la protec­tion, des mensonges et des aveu­gle­ments. On l'ap­pelle la mémoire trau­ma­tique. C'est un fantôme qui vous pour­suit, assaillant invi­sible de vos nuits blanches et de vos bonheurs trou­blés. J'ai subi les premiers assauts du souve­nir, sorte de flashs venant d'un infini indé­fini, anéan­tie, soumise, inter­dite devant les hurle­ments d'un passé que plus rien n'em­pê­chait de surgir."
"Alors j'ai décidé de faire face, ajoute-t-elle. J'ai laissé remon­ter les images de l'en­fance, dans un désordre fou, j'ai essuyé les bour­rasques, résisté au tour­billon et, assu­rée par des gardiens de la psychia­trie, j'ai recom­posé ce film dont la projec­tion m'était, depuis mes 12 ans, inter­dite. J'ai assem­blé, une à une, les séquences du saccage d'une inno­cence, comme on recom­pose une photo que les coupables ont un jour sciem­ment déchi­rée."
http://www.closermag.fr/article/flavie-flament-raconte-le-traumatisme-de-son-enfance-667749


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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 14:48

L’AMYGDALE, QUAND LE PASSÉ EST TOUJOURS PRÉSENT – (1)
Par Laurent Bertin 12 Comments
La plupart des personnes travaillant dans l’accompagnement, ou en tout cas dans l’hypnose ont déjà entendu parler du système limbique et en particulier de l’amygdale. Cette partie du cerveau qui gère l’instinct de survie et la réponse « fight or flight » et qui intervient bien avant la conscience. C’est ce qui fait qu’on s’arrête de marcher et que l’adrénaline monte lorsqu’on aperçoit quelque chose qui ressemble à un serpent sur le bas côté du chemin sur lequel nous sommes en train de nous balader  et qui nous laisse repartir calmement lorsqu’on se rend compte que ce n’était qu’une branche qui a bougé. Cette partie de nous qui nous fait bondir ou nous baisser lorsqu’on perçoit un mouvement sur un côté ou un son très fort. Comment fonctionne-t-elle ? Quel est son rôle ?
Dans son livre When the Past Is Always Present: Emotional Traumatization, Causes, and CuresLes rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Ir?t=httphypnoscfr-21&l=as2&o=8&a=0415875641 Ronald A. Ruden explique en partie le fonctionnement de l’amygdale et quelles sont les circonstances qui font que celle-ci encode un trauma, ou comment un trauma peut se déclencher en fonction de résonances traumatiques du passé. Il explique aussi comment casser cette « traumatisation » avec certaines techniques.
Je vais faire ici un bref résumé, certainement imparfait et je vous renvoie vers le lien Wikipedia sur ce sujet, qui explique très bien les différentes parties en jeu et leurs fonctionnements. Ce que nous retrouvons dans les premiers chapitres du livre de Ronald Ruden.
Tout d’abord, deux images, une de l’amygdale dans le cerveau et l’autre des différentes noyaux qui la compose (source Wikimedia) :
Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Coronal_hippocampe-300x275
Hypnoscient – Amygdale dans le Cerveau


Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Amigdale1
Hypnoscient – Sous Division de l’Amygdale

De nombreux connexions arrivent et sortent de l’amygdale, que je vous laisserai consulter sur Wikipedia car ce n’est pas l’objet de cet article.

L’AMYGDALE : LE DÉCODEUR DES STIMULI QUI POURRAIENT ÊTRE MENAÇANTS POUR L’ORGANISME

[box]Je cite Wikipedia :
La partie baso-latérale de l’amygdale est directement connectée avec les structures corticales qui lui envoient des informations visuelles, auditives, somatosensorielles et gustatives provenant de l’environnement. Les noyaux centraux reçoivent les informations olfactives. Ces diverses informations sensorielles sont ensuite transmises, via les connexions internes du complexe amygdalien, à l’amygdale centromediale. Lorsque ces informations sont analysées comme dangereuses pour l’organisme (ou peut-être plus généralement comme pertinentes), elles vont donner lieu à l’activation de voies de sortie en direction de l’hypothalamus et du tronc cérébral. Ces voies sont idéalement appropriées pour générer des réponses du système endocrinien, du système nerveux autonome et des voies somatomotrices associées aux émotions. L’amygdale donne la dimension émotionnelle des expériences sensorielles pertinentes pour l’organisme.[/box]

L’amygdale gère les circuits de la peur divisés en deux :

  • La voie rapide : Traitement sensoriel -> Thalamus -> Amygdale -> Réponse

  • La voie lente : Traitement Sensoriel -> Thalamus -> Cortex Cérébral -> Hippocampe / Amygdale -> Réponse


La voie lente passe par le cortex, qui permet une analyse du danger et ainsi une possibilité de calmer la réaction rapide de l’amygdale. Comme je disais au début de l’article, c’est ce qui fait qu’après avoir pris conscience que ce n’est pas un serpent dans le buisson mais une branche, la peur s’estompe, le cœur ralenti et la respiration devient normale. C’est ce processus « lent » qui est entré en action.
La voie rapide anticipe et met en route tous les processus nécessaires à la survie à l’avance. Dans un contexte de survie, il vaut mieux prendre un bâton pour un serpent que l’inverse.
L’amygdale réagit à tous les stimuli sensoriels, et la voie rapide se fait totalement en dehors de la conscience (pour les praticiens en hypnose c’est typiquement la partie qui nous intéresse). L’amygdale réagit aussi sur certains mots, qu’ils soient lu ou entendus, ou sur certaines expressions de visages. Au début les chercheurs pensaient que l’amygdale ne répondait qu’à la peur, mais elle répond en fait à un spectre assez large d’émotions. Les émotions qui l’activent le plus se classent dans cet ordre, du plus fort au plus faible :
peur > dégoût > humour > émotion sexuelle > tristesse > colère
Ce qui est assez intéressant dans un contexte d‘accompagnement en hypnose, travailler sur les peurs apparaît comme une démarche essentielle dans la résonance de l’amygdale. La plupart des praticiens savent que la peur qu’un événement ne se produise alimente la problématique, comme un fumeur qui a peur d’arrêter de peur de grossir. Je sais que dans ma pratique de l’hypnose, j’aime désactiver les peurs ou les rendre moins émotionnelles, et donc dès qu’une peur apparaît, je l’utilise pour la désactiver. Je sais que d’autres les esquivent et préfèrent et se concentrer sur le positif. Pour ma part, je fais les deux.
L’amygdale joue aussi un rôle essentiel dans la mémoire, dans le livre de Ronald Ruden, il explique clairement les hormones qui entrent en jeu ainsi que leur rôle dans la mémorisation. Je n’entre pas dans le détail et vous livre un bref résumé, le lien Wikipedia donne les informations de façon suffisamment précise.

 L’AMYGDALE, LA MÉMOIRE ASSOCIÉE À L’ÉMOTION

Je vous livre le schéma des différents types de mémoire (source Wikimedia)


Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 MEMOIRE_LTM-300x192
Hypnoscient – Amygdale et mémoire

Nous savons tous que nous souvenons plus facilement des événements émotionnels que des événements neutre. Pour illustrer cet exemple,  je demande souvent à mes clients ce qu’ils faisaient le 11 Septembre 2001. 99% s’en souviennent alors qu’ils sont incapables de me dire ce qu’ils faisaient 3 jours auparavant à 11h.
L’amygdale renforce l’encodage des souvenirs de par les hormones qu’elle déclenche lors de son activation. Ces hormones favorisent la phase de consolidation des souvenirs. Les souvenirs ne sont pas stockés comme sur un ordinateur, notre cerveau garde quelques traces et complète les trous ici et là. C’est souvent pour cela que si vous racontez un moment passé avec un ami il y a quelques mois, il s’en souviendra sûrement très différemment de vous car son cerveau n’aura pas conservé les mêmes traces que le votre pour rappeler le souvenir.
[box]Je cite Wikipedia :
Les souvenirs dépendant de l’hippocampe ne sont pas stockés d’une manière tout ou rien comme sur un ordinateur. Après avoir été encodée, il existe une période de grande fragilité de la trace mnésique qui pour ne pas disparaître doit être consolidée. La phase d’apprentissage lorsqu’elle s’accompagne d’une charge émotionnelle induit une libération d’adrénaline et de glucocorticoïdes par les glandes surrénales. L’adrénaline active le nerf vague qui par diverses voies entraîne une libération de noradrénaline allant activer des récepteurs noradrénergiques du complexe basolatéral de l’amygdale. Les glucocorticoïdes participent aussi à la potentialisation de ce signal noradrénergique amygdalien22. Il en résulte une activation des projections de l’amygdale sur les structures clé de la mémoire permettant d’expliquer le rôle modulateur de l’amygdale sur les souvenirs émotionnels.[/box]
L’amygdale colle donc les souvenirs.

L’AMYGDALE : À L’ORIGINE DES TROUBLES ANXIEUX ?

Pour Joseph LeDoux, les troubles anxieux seraient dus à l’activation pathologique du circuit rapide de l’amygdale. Tout comme le décrit Ronald Ruden dans son livre, d’une autre façon. Le passé est toujours présent, car l’amygdale réactive les émotions comme si c’était le présent, et ces émotions sont une pile de « traumatismes » émotionnels du passé.
Ronald Ruden explique que pour qu’un événement soit encodé comme traumatique, il faut que 4 éléments soient présents :
[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 20px; padding-left: 0px;"]
[*]
Un événement produisant de l’émotion
[*]
L’événement doit avoir du sens (importance) pour la personne
[*]
Le territoire neurochimique du cerveau (décrit ci-dessus), doit être adapté
[*]
L’événement doit être perçu comme sans échappatoire
[/list]
Le point 2. est essentiel, c’est ce qui fait que quelque chose d’apparence simple peut être encodé comme un traumatisme, comme un enfant qui verrait sa mère partir au travail sans lui faire un bisou, ceci pourrait avoir une charge émotionnelle traumatique pour l’amygdale.
Le point 4. est vital est apparaît comme une solution pour « détraumatiser » un événement dans l’amygdale.
Ronald Ruden explique quelles sont les peurs ancrées dans notre système et comment elles influent sur l’encodage d’événements traumatiques, et c’est passionnant.
Ne voulant pas écrire des articles trop longs, je vous détaillerai tout ceci dans le prochain article, le 3ème article sera consacré aux méthodes préconisées par Ronald Ruden pour intervenir dans le fonctionnement de l’amygdale et ainsi désactiver les charges émotionnelles des traumatismes.
http://hypnoscient.fr/lamygdale-quand-le-passe-est-toujours-present-partie-1/

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LA CONSCIENCE, L’INTERPRÈTE DE MODULES INCONSCIENTS

Par Laurent Bertin 13 Comments


Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Meeting

Dans son livre passionnant, Le libre arbitre et la science du cerveauLes rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Ir?t=httphypnoscfr-21&l=as2&o=8&a=2738129161, Michael S. Gazzaniga nous explique sous un angle neuroscientifique le fonctionnement  du cerveau et nous parle de notre module interprète, chargé de prendre les informations d’autres modules inconscients pour en fabriquer un discours cohérent, conscient, et parfois pourtant complètement en dehors de la logique et complètement aberrant. Le livre aborde de nombreux sujets autour du sujet du libre arbitre mais je n’entrerai pas dans le détail ici, peut-être dans d’autres articles, je vais surtout évoquer comment le travail de Gazzaniga trouve sa corrélation dans le travail en Hypnose et notamment la négociation entre parties.

LA CONSCIENCE, L’INTERPRÈTE DE MODULES INCONSCIENTS




Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Experience_bleu06_img03-264x300Voici une expérience (image ci-contre), qui montre comment un sujet interprète ses choix sans avoir toutes les informations. Une image de neige est montrée au cerveau droit, et une image de patte de poulet montrée au cerveau gauche. Devant le sujet sont placées différentes images dont une pelle et un poulet. La main gauche (dirigée par le cerveau droit), montre la pelle, et la main droite (dirigée par le cerveau gauche), montre le poulet. Lorsqu’on demande au sujet pourquoi il a choisi la pelle, il répond qu’il la choisit car c’est pratique pour nettoyer le poulailler !


Le cerveau possède  toutes sortes de systèmes de consciences locaux, et même une constellation qui rendent la conscience possible. Bien que le sentiment de la conscience nous paraisse unifié, il prend sa source dans ces systèmes largement séparés. Tout ce dont nous avons conscience à un moment donné est ce qui vient à la surface, ce qui devient prédominant. C’est un monde de systèmes concurrents qui agit dans notre cerveau, chacun cherchant à émerger pour remporter le prix de la reconnaissance consciente. Michael Gazzaniga

Gazzaniga nous explique que ce que nous disons n’est que l’interprétation de ce qui se passe à un niveau inconscient, et que souvent cette interprétation est erronée, le cerveau gauche arrange les choses pour leur donner du sens. Pour ceux ayant déjà utilisé des suggestions post-hypnotiques données en transe profonde avec amnésie de la suggestion, c’est un phénomène bien connu. Erickson raconte un cas dont je ne me souviens plus précisément, où il fait la suggestion à une personne que lorsqu’on apportera du jus d’orange, elle enlèvera sa chaussure et la posera sur la table. Lorsqu’on lui demande  pour quelle raison elle a effectué l’action, elle trouve toutes sortes d’explications extravagantes, mais qui ont du sens pour elle. C’est l’interprète de notre cerveau gauche qui entre en jeu, mais il interprète sans avoir toutes les informations.
Au travers d’expériences passionnantes, avec notamment des sujets dont le corps calleux a été supprimé (la partie du cerveau qui relie les deux hémisphères), et où des images sont montrées uniquement aux hémisphères droit ou gauche, Gazzaniga nous montre comment le cerveau droit est littéral et incapable de déductions, tandis que le gauche comprend le langage et a la capacité de créer des liens et des déductions.


LE CERVEAU DROIT QUI MAXIMISE, LE CERVEAU GAUCHE QUI CHERCHE LA CORRESPONDANCE


Une autre expérience passionnante concerne notre incapacité à maximiser, c’est à dire choisir la réponse qui nous donne le plus de chance de réussir, comme peuvent le faire les rats. Dans une expérience psychologique assez classique, le but du jeu est de deviner si la lumière va s’allumer au-dessus d’une ligne, ou en-dessous de celle-ci. L’expérience est manipulée pour que dans 80% des cas la lumière s’allume au-dessus.Les rats sont meilleurs que les humains à ce jeu, car ils maximisent, ils comprennent vite que choisir tout le temps en haut leur donne plus de chance d’avoir juste. Et c’est ce que fait la nature : maximiser ses chances de survie.
Les enfants de moins de 4 ans maximisent aussi, ce n’est que plus tard que nous commençons à chercher des patterns, des cycles, ce qu’on appelle des « correspondances de fréquence » et nous nous trompons sur ce genre de jeu car nous cherchons un cycle ou quelque chose de reproductible. C’est pourquoi il vaut mieux ne pas jouer à Las Vegas contre un rat…ils maximisent, pas nous. Les joueurs de Poker connaissent très bien ce biais cognitif et les meilleurs savent très bien l’utiliser pour tromper leurs adversaires. C’est en même temps très utile et c’est ce qui nous permet de comprendre le fonctionnement du monde, mais cette fonction a ses défauts.
Gazzaniga et son équipe ont conçu ce jeu pour le présenter uniquement au cerveau gauche ou au cerveau droit, et la conclusion est que le cerveau droit maximise, comme les rats, alors que le cerveau gauche fonctionne avec la correspondance de fréquences.
C’est intéressant car dans un contexte de problématiques récurrentes, ou de certains symptômes qui peuvent paraître inutiles à notre interprète, mais pour une partie de notre cerveau, c’est une façon efficace car elle maximise les chances d’atteindre le but.

NOUS SOMMES AUSSI BON QUE LE SONT NOS INFORMATIONS


Pour pousser ces expériences encore plus loin, Gazzaniga et son équipe ont pris un sujet et lui ont maquillé une cicatrice sur la joue. Et ils ont expliqué au sujet qu’il allait discuter avec quelqu’un et que l’expérimentateur désirait savoir si cette cicatrice influait sur la communication. Les sujets devaient signaler tout comportement qui selon eux étaient une réaction à la cicatrice. Juste avant la discussion avec l’autre personne, on leur effaçait la cicatrice sans qu’ils s’en rendent compte. La discussion était filmée, et les sujets rapportaient qu’ils avaient été mal traités et humiliés, que leur interlocuteur était très désagréable. En leur montrant le film et les réactions de leur interlocuteur, on leur demandait de montrer ce qui leur faisait dire qu’il ne les respectait pas. Détournement du regard, gestes, pleins d’attitudes normales dans toutes les conversations…mais le cerveau gauche, l’interprète, partait de deux informations erronées : la cicatrice, et que détourner le regard n’est pas normal, pour arriver à une conclusion biaisée.


Les explications de l’interprète ne valent que par les informations qu’il reçoit.

Autre exemple, nous montrons au cerveau droit une vidéo effrayante d’un exercice incendie ou une personne se retrouvait poussée dans le feu. Lorsqu’on demande ensuite au sujet comment il se sent, il dit qu’il se sent effrayé, que c’est surement la pièce ou le collègue du Docteur, et qu’elle ne l’apprécie pas beaucoup…
Voilà ce que fait notre cerveau à longueur de journée : il recueille des informations des autres zones du cerveau et de notre environnement pour nous élaborer des histoires…


Le module interprète semble être unique à l’être humain et est une spécialité de l’hémisphère gauche. Son penchant pour faire des hypothèses est ce qui suscite les croyances et les pensées humaines, qui à leur tour, imposent des marques à notre cerveau. Notre conscience subjective émerge de l’incessante recherche de notre hémisphère gauche dominant à vouloir expliquer les différents éléments qui lui sont arrivés. Le ‘sont arrivés’ est au passé, car c’est un processus de rationalisation a posteriori, l’interprète qui fabrique notre histoire ne le fait qu’avec ce qui parvient à la conscienceMichael Gazzaniga

Par exemple, le processus de manger ou non un gâteau à la crème vient d’une idée d’un autre niveau mental sur la santé et sur le poids, et celle-ci peut l’emporter sur l’attrait de manger le gâteau en raison de son bon gout. Dans le débat qui s’instaure avant d’engager une action, un désir qui remonte peut parfois être vaincu par une pensée qui vient de plus haut, d’un autre module du cerveau.

ET AVEC L’HYPNOSE ?


Ce que décrit Michael Gazzaniga rejoint d’une certaine façon le modèle d’Hypnose d’Ernest Hilgard, celui de la neodissiocation. Ce modèle est basé sur le fait que les humains ont des systèmes cognitifs multiples capables de fonctionner simultanément. Ces systèmes cognitifs peuvent être des habitudes, des attitudes, des préjudices, des intérêts ou d’autres capacités latentes. Hilgard dit que l’état d’Hypnose permet de faire fonctionner ces systèmes de façon autonome, dissociés les uns des autres. En d’autres termes, de leur « parler » et de négocier avec ces systèmes.
Pour reprendre ce qui a été dit plus haut, ce que disent les gens verbalement en cabinet n’est donc qu’une interprétation de ce qui se passe inconsciemment à l’intérieur, et c’est souvent erroné. C’est souvent pour cela que les sujets viennent en nous disant qu’ils sont comme ceci ou comme cela à cause de telle ou telle chose, et c’est rarement juste. Ne pas croire les clients dans ce qu’ils disent est pour moi une règle stratégique essentielle. Ca ne veut pas dire qu’ils mentent, ça veut dire qu’ils n’ont pas forcément toutes les informations pour construire leur discours. Notre travail en cabinet consiste notamment à écouter les réactions inconscientes (le corps, le ton, la congruence), pour détecter des interférences entre le discours conscient et les modules inconscients. C’est aussi pour ça que s’intéresser au contenu a rarement de l’importance.
C’est aussi là qu’on voit la puissance du recadrage verbalLe recadrage consiste à changer le point de vue d’une information, ce qui revient à changer la perception d’une ‘information ou lui donner d’autres explications, ce qui peut transformer l’interprétation consciente, et donc les croyances, qui forgent souvent la réalité.Parfois un recadrage suffira à faire un travail puissant. Ce moment où le regard du sujet par dans le vide, c’est souvent le moment où une nouvelle information est intégrée, ce qui peut avoir pour effet de changer le discours. Cette réalité subjective que nous construisons se base sur les informations que nous avons, comme le démontre les expériences de Gazzaniga.
En écrivant ces lignes, je me dis aussi que parfois il peut être justement important, au travers des suggestions et des recadrages d’apporter un nouveau regard sur les événements, sans apporter de solution ni imposer quoique ce soit, pour permettre au sujet de décider de quelle façon il peut choisir d’interpréter sa vie. Certains pensent qu’il ne faut rien dire, rien faire, et laisser faire totalement l’inconscient, et éviter toute suggestion ou « manipulation ». J’apprécie l’idée que l’inconscient est « tout puissant », et que les ressources sont en nous, mais lorsque nous n’avons pas les informations nécessaires pour décider ou juger d’une autre façon, que peut-il se passer ? Alimenter l’inconscient de nouveaux points de vues, en dehors des cadres éducatifs et de la vie de la personne jusqu’alors, permet souvent de redonner du choix, et je crois qu’il ne faut pas négliger cette importance. Beaucoup parlent de position basse, de ne rien dire et de ne rien faire. C’est essentiel et j’adhère plus que largement à cette idée. Ca ne veut pas dire que les suggestions et les recadrages ne sont pas utiles. La frontière entre la projection et l’apport de nouvelles informations est fine, et je vous engage à y prêter particulièrement attention dans votre pratique. La projection est imposer un point de vue, l’apport d’information est une façon d’ouvrir de nouvelles portes pour laisser le choix à la personne de prendre, ou non, un nouveau chemin. Le choix, conscient ou non, lui appartient toujours. Vouloir que l’autre change me paraît être une erreur importante, elle revient à se mettre à la place de l’autre, ce qui l’empêche d’être à sa place, une position qui me parait essentielle pour le changement.
De la même façon, cette capacité d’une partie de notre cerveau à être très littérale et à maximiser peut permettre d’avoir une vision stratégique du travail en séance. Dans une problématique, une partie de notre cerveau peut avoir compris littéralement quelque chose et l’appliquer de façon erronée, ou avoir choisi une solution qui maximise les chances d’atteindre un but, plus profond que la problématique de surface amenée par le sujet. Dans la perte de poids par exemple, que se passe-t-il si un de nos modules, littéral et maximiseur, comprend qu’il « faut se montrer forte » de façon littérale ? Que se passe-t-il si pour lui grossir maximise les chances d’être « fort » ? Là encore, écouter les prédicats et les mots utilisés par les sujets, et se poser la question de comment ils ont pu être interprétés littéralement par le cerveau peut être un guide stratégique pertinent, de même qu’une occasion de passer un recadrage. Pour donner un autre exemple, lorsqu’une personne avec le vertige dit ne pas se sentir à la hauteur, je trouve la structure étonnement pertinente, travailler directement sur le symptôme n’est peut-être pas la clé la plus rapide ni la plus efficace dans le temps à ce moment là (et peut-être que si, d’où l’intérêt de poser des questions et de chercher les émotions, qui démontrent souvent qu’on touche un module inconscient, et pas seulement l’interprète).
Enfin, j’aborderai la négocation entre parties, en rapport avec ce que nous dit Gazzaniga. Si nous interprétons l’information issus de modules inconscients, qui luttent pour la reconnaissance consciente, que se passe-t-il si dans l’état d’Hypnose nous pouvons échanger avec ces modules ? J’utilise souvent la métaphore de la réunion d’entreprise : l’état d’Hypnose est une façon de réunir autour de la table toutes les parties concernées par le problème, et parfois il faut négocier, rassurer, échanger, écouter pour finir par obtenir l’unanimité.
Pour vous raconter un cas récent, j’ai eu une personne qui est venue pour des cauchemars, je la sentais dans l’analyse (l’interprète qui parle) et rien d’émotionnel ne paraissait dans le dialogue instauré. J’ai décidé d’aller parler avec l’inconscient, c’est souvent plus simple.
Je guide la personne dans un état d’hypnose assez profond, installe un signaling et discute avec l’inconscient sur les cauchemars. Il veut bien changer, mais il ne sait pas ce qu’il faut faire. Je demande souvent dans ce cas si c’est une autre partie qui est concernée, et il me répond oui. Je demande à l’inconscient de laisser venir dans l’autre main la partie concernée, celle qui génère les cauchemars. Je discute avec elle, c’est bien elle  génère les cauchemars, elle sait faire autrement, mais ne peut pas le faire. Je demande encore une fois si une autre partie est concernée, réponse oui. Je demande à l’inconscient de faire venir dans la main droite cette partie. Je discute avec elle, elle me dit qu’elle demande à ce que les cauchemars soient générés et qu’elle sait ce qu’il faut faire. Le sujet à ce moment a des émotions assez fortes, et nous partons sur un deuil. Lorsque c’est terminé, je demande à cette partie si c’est ok pour elle : elle me dit oui. Je demande si c’est ok pour les cauchemars, elle me dit non. Et je demande donc s’il y autre chose à faire : oui. Peux-tu le faire : non ? Une autre partie qui bloque ? oui. Je me retrouve alors avec une quatrième partie dans la main gauche, je négocie avec elle, nous partons sur un RHV (Redirection d’Histoire de Vie), pour terminer le travail avec les quatre parties qui me disent oui en même temps. (pour ceux qui se posent la question, la séance n’a pas duré plus d’une heure, si si c’est possible Razz)


C’est un schéma des parties intéressant : J’ai l’inconscient qui a une vision globale, la partie qui s’occupe des cauchemars et des rêves, et des parties qui demandaient à ce que les cauchemars soient générés. Insister avec la partie qui s’occupe des rêves et des cauchemars n’aurait pas eu de sens en soit non ? De même que traiter le travail qu’à un seul niveau.

Métaphores ? pas Métaphores ? Suggestions de l’existence de parties ? Je ne sais pas, mais au regard des écrits d’Hilgard et de Gazzaniga, j’ai trouvé ce travail assez pertinent, et le présupposé de l’existence de plusieurs modules concernés, qu’on peut négocier avec eux à l’intérieur me parait très intéressant, pour l’avoir constaté assez souvent en séance. J’ai rarement autant de parties concernées dans un problème, et j’ai très souvent un « non » à la question si une autre partie est concernée, le choix existe à un certain niveau. Ceux connaissant le travail sur les parties (ego states, IFS – Internal Family System), ont déjà du constater eux aussi ce genre de situations.
Il y a d’autres présupposés intéressants de ce qui est écrit ici, comment augmenter l’influence de la partie qui prône la santé et le poids par exemple, par rapport au plaisir immédiat de manger un gateau, mais je vous laisserai y réfléchir vous mêmes. Comment travailler à tous ces niveaux dans une séance permet d’accompagner la personne au mieux dans son changement, montée des valeurs, des émotions etc.
J’espère que cet article vous a plu et qu’il vous permet de mettre des éléments scientifiques sur ce que nous faisons avec l’Hypnose, et qu’il vous aura donné quelques idées pour conduire les séances avec une autre vision stratégique que vous pouvez tester.
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http://hypnoscient.fr/la-conscience-cet-interprete/
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LE CERVEAU : CE CINÉASTE ÉMOTIONNEL
Par Laurent Bertin 9 Comments
Antonio Damasio, dans ses livres Feeling of What HappensLes rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Ir?t=httphypnoscfr-21&l=as2&o=8&a=0099288761 (anglais) ou Le Sentiment même de soi – Corps, émotions, conscienceLes rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Ir?t=httphypnoscfr-21&l=as2&o=8&a=2738111181 (français), explore tout ce qui fait qu’on est conscient. 400 pages d’explications neuroscientifiques pour tenter de nous expliquer la conscience permet de mieux comprendre les fonctionnements inconscients. Je ne vais pas ici rentrer dans les détails, cela serait trop long, mais simplement évoquer quelques aspects que j’ai trouvé intéressants, liés à la pratique de l’hypnose.
Antonio Damasio nous dit que notre cerveau possède des programmes de base, comme nous l’avons déjà abordé avec les articles sur l’amygdale ((partie 1, partie 2, partie 3, partie 4). C’est l’animal qui est en nous qui n’a à l’esprit que quelques éléments, assez binaires :

  • récompense ou punition
  • plaisir ou souffrance
  • approche ou retraite
  • avantage ou désavantage
  • bien (dans le sens dans la survie) ou mal (la mort).

D’après Antonio Damasio, que nous l’apprécions ou non, c’est la condition humaine naturelle. C’est notre système de fonctionnement de base, qui automatise des comportements et des réactions pour répondre à ces conditions.
Pour schématiser, voici les étapes dans le cerveau :

  • Notre cerveau perçoit un objet extérieur, qui pour lui n’est qu’un ensemble de données transmises par nos canaux sensoriels
  • Cet objet passe par notre système de survie, les programmes de base évoqués ci-dessus
  • Le système produit ou non une réaction, liées aux émotions universelles (peur, colère, surprise, dégoût, tristesse, joie)
  • Cet objet est récréé en « film » intérieur
  • Le film se déroule et nous en avons conscience seulement à ce moment là
  • Cet objet est passé par la mémoire auto-biographique, celle qui correspond à toute notre histoire, avec toutes les connexions du passé associées
  • Le film modifié par les perceptions de la mémoire auto-biographique est rejoué en nous, avec les émotions « secondaires », comme la honte, la jalousie, la culpabilité etc.

Antonio Damasio nous explique qu’il est évident que la mise en place d’une stratégie de base est automatique et inconsciente. Comme l’étude Benjamin Libet (en anglais) le montre, la conscience n’est que le témoin de ce qui s’est déjà déroulé inconsciemment bien avant. Notre conscience aurait 500 ms de retard sur l’inconscient. A l’échelle d’une molécule, 500ms est une éternité.

LE CERVEAU : NOTRE CINÉASTE INTERNE

D’après Antonio Damasio, la meilleure analogie pour le fonctionnement du cerveau est la création d’un film.

Le cerveau perçoit un objet, regarde à quoi il correspond et quelles sont les résonnances intérieures et l’insère dans le film joué dans notre tête, dans lequel nous sommes acteurs. Notre cerveau nous raconte en permanence une histoire, reconstruite à chaque instant, elle nous paraît continue car nous la voyons défiler en permanence, avec les milliers de stimuli perçus à la seconde, mais toute la machine qui met en route ce film nous est cachée, exactement comme dans un film au cinéma. Que le stimuli soit extérieur ou intérieur, imaginé, rêvé, le processus est toujours le même. Cette conscience primaire est comme un robot, elle ne pense pas, ne réfléchit pas, et ne fait que réagir selon des critères passés et des paramètres de survie. Seule la conscience étendue répond aux éventuelles questions soulevées, quand elles sont posées.
C’est ce film permanent qui nous permet de parler et de raconter notre vie. Pour s’exprimer verbalement, ce film doit être construit, et pour sa construction notre cerveau active toutes nos interconnexions avec les objets, présents dans le film. Antonio Damasio nous dit que les actions motrices sont encodées avec les charges émotionnelles, le corps réagit non verbalement, avant même que nous puissions en parler. En simplifiant, il réagit au travers du corps pour les émotions secondaires (mouvements, postures) et au travers du visage pour les émotions primaires. C’est ce qui fait que lorsque nous parlons de quelque chose, nous avons souvent les mêmes gestes, le corps reproduit l’action du film intérieur.
On voit nettement au travers des explications d’Antonio Damasio l’importance de prêter attention au non verbal, et pas uniquement celui des expressions du visage, qui n’anime que les émotions primaires. Le verbal est déjà un système étendu de conscience, dans lequel la conscience peut interférer, alors que le non verbal est retranscrit tel quel, sans pensée.
Toutefois, si la conscience peut interférer sur le verbal, elle ne le peut que difficilement sur ce qui constitue la forme du film, c’est à dire que si dans le film qui se déroule nous voyons quelque chose, c’est ce que nous exprimerons au travers du langage. Il devient évident, si ce n’était pas déjà le cas, que les prédicats utilisés par chacun (je vois, je sens, j’entends bien etc.) sont la représentation même de ce qui se déroule en nous.
Les informations émotionnelles et motrices que conserve notre cerveau forment la conscience autobiographique, « nous » avec notre histoire. Lorsque notre cerveau perçoit un stimulus, il active tous les processus automatiques et lance la recherche dans notre mémoire autobiographique, toutes les connexions neuronales concernées s’activent, et nous reconstruisons intérieurement nos liens avec le stimulus. Ce processus est « lent », à l’échelle du cerveau, comme nous l’avons déjà évoqué.
Antonio Damasio nous dit que ces connexions de la mémoire autobiographique sont réinjectées dans le cerveau et celui-ci la traite comme un stimulus extérieur, comme quelque chose de nouveau et active toutes les réactions en fonction. Notre histoire est donc elle aussi rejouée en permanence et repassée par les filtres qui permettent la construction de ce film intérieur. Elle se combine alors aux pensées du moment, et à ce qui est actif dans la mémoire de travail, ainsi qu’aux éléments extérieur. Le cerveau mélange l’état présent à l’état remémoré de la mémoire autobiographique et nous fait le film qui en résulte. Daniel Gilbert, dans son livre « Stumbling on Happiness », nous parle de ce fonctionnement aussi, et cela créé un rapport particulier au bonheur.Une vidéo de sa conférence TED est disponible pour vous donner une idée de ce processus.
Tout ceci explique pourquoi nous prêtons plus attention à certains éléments qu’à d’autres, c’est pourquoi souvent les femmes enceintes remarquent plus qu’avant que d’autres sont enceintes, c’est pourquoi nos peurs présentes nous font prêter attention à certains détails en nous et nous en font oublier d’autres.

QUELQUES EXEMPLES DE LA PUISSANCE DE CES PROCESSUS INCONSCIENTS

Au cours de son livre, Antonio Damasio nous donne de nombreux exemples issus de sa pratique avec des patients ayant des parties du cerveau abimées ou inactives. J’en cite ici quelques uns que j’ai trouvé très intéressants.
Puisque j’ai écrit assez longuement sur l’amygdale, j’ai trouvé celui de la cliente qui avait ses deux amygdales calcifiées particulièrement pertinent. Elle se comportait tout à fait normalement mais étant étrangement ouverte et réceptive au touché et aux personnes autour d’elle. Le test effectué par Antonio Damasio a été de lui faire regarder 100 photos, 50 que les personnes avec toutes leurs capacités qualifieraient de « personne de confiance », et 50 de « personne envers qui se méfier ». Cette cliente a qualifié toutes les persones de ce test comme « personnes de confiance ». De plus, d’autres tests ont faire remarquer à Antonio Damasio que la seule capacité de perdue du fait de l’absence de l’amygdale était la capacité d’apprendre de nouvelles conditions aux stimuli dangereux et désagréablesComme si la peur et la colère avaient été retirées de la cliente. Fait remarquable, cette cliente, douée en dessins, ne pouvait pas non plus dessiner de visages apeurés. Antonio Damasio fait remarquer que les patients avec une seule partie de l’amygdale endommagée fonctionnent normalement.
Je trouve que ceci résonne de façon intéressante avec les articles précédents consacrés à l’amygdale.
Un autre exemple était celui d’un autre patient, atteint de dégâts à l’hippocampe (la mémoire de nouvelles choses) et à l’amygdale. Ce patient peut vous voir, parler avec vous sans que vous ne vous rendiez compte de rien, mais revenez trois minutes après, il ne vous reconnaît pas et ne sait pas dire qui vous êtes. Antonio Damasio s’est intéressé à son cas et a lancé une batterie de test lorsqu’il a remarqué que lorsqu’il allait fumer ou boire un café, son patient se dirigeait toujours vers les mêmes personnes, qu’il n’était pas censé connaître.
Le test a donc consisté à lui présenter des personnes très désagréables et d’autres agréables, qui venaient régulièrement le voir dans sa chambre. Au bout de quelques semaines, on lui a présenté des photos et on lui a demandé de classer « agréable » et « désagréable », chacune de ses photos. Et il ne s’est pas trompé. Si on lui demande alors d’expliquer pourquoi, il ne sait pas répondre, et parfois même construit une réponse qui n’a pas de sens (ça doit être mon cousin Georges). Une partie de lui sait donc ce qui s’est passé et continue de le protéger alors que lui n’a plus la capacité d’avoir conscience de ces choix.
Fait intéressant, ce patient avait aussi conservé la capacité d’apprentissage sur des exercices répétés. Le genre de jeux qui demandent de l’entrainement et de la répétition, comme suivre un trait avec un crayon sur un disque qui bouge. Il fallait expliquer le jeu à nouveau à chaque fois que ce patient venait pour le test, mais il réussissait et progressait aussi bien que toutes les personnes normales. Encore une fois, une partie de lui intègre les apprentissages, mais il n’a pas conscience de ce fait.

ET DANS LA PRATIQUE DE L’HYPNOSE ?


Ce livre ouvre de nombreuses portes possibles sur une approche de l’hypnose ou sur certains aspects stratégiques, et je vous laisserai vous faire vos propres idées, et je vous invite même à les partager dans les commentaires. Je vous livre ici quelques points qui ont animé mes réflexions.
En Hypnose, nous travaillons parfois directement à ce niveau, et comprendre ces mécanismes de protection et ses automatismes permet de négocier des réglages et de travailler sur ces panneaux indicateurs qui génèrent nos émotions, afin que celles-ci soient plus agréables et plus en accord avec le conscient. La modification de connexions neuronales, l’ouverture de nouvelles connexions permet le changement.
Lorsque nous savons respecter les besoins liés à la survie et à la recherche de l’équilibre de survie, cette homéostasie intérieure de notre cerveau et de notre corps, nous savons encore mieux travailler de concert avec l’inconscient.
Certains praticiens réfutent souvent l’idée assez répandue que l’inconscient est protecteur. En soit, ce livre nous montre qu’il est, c’est simplement que certains processus ne fonctionnent que dans l’instant, sans aucune idée du passé et du futur, et que ce n’est pas leur rôle. Le rôle primaire est la réaction, la survie et la protection du système en intégrant tout un panel de données émotionnelles, sans les remettre en question.
Nous constatons aussi au travers de ce livre que tout se reconstruit en permanence en fonction de l’instant présent, et que si l’instant présent est ouvert de nouvelles possibilités, d’un futur plus agréable et de plaisir, les perceptions du passées peuvent être différentes. L’importance de préparer le terrain avec nos clients, en désactivant les peurs, les doutes, en recadrant des croyances afin de stocker dans la mémoire de travail de nouvelles perspectives apparaît assez clair. Cette reconstruction permanente se connectera aux pensées du moment et de nouvelles réactions, et donc de nouvelles attaches pourront se faire.
Les émotions étant le moteur de notre fonctionnement, et que ce système de survie a la capacité de le percevoir, totalement en dehors de notre conscience, il est aussi pertinent de se poser la question de l’intention, et de l’intensité émotionnelle de nos séances. Lorsque vous vivez une émotion, les neurones miroirs s’activent, et l’autre la perçoit à un niveau inconscient, comme démontré lors de tests sur certaines expressions du visage. Si le conscient ne la perçoit pas, le cerveau lui, sait la reconnaître. C’est pourquoi beaucoup de praticiens mettent l’accent sur l’intention, qu’une bonne technique hypnotique est utile, mais est loin d’être suffisante, le cœur, la vie, les émotions que vous mettez dans une séance sont vécues et ressenties par les sujets, et elles se mêlent alors au film qui se déroule automatiquement dans leur tête, pour plus d’efficacité.
Je pense que beaucoup de praticiens ont pu remarquer, ou ressentir que parfois c’est un mot, et un seul, qui favorise le changement chez l’autre, et c’est ce mot qui était chargé d’émotion, d’intention et de vie.
Ce livre est tellement dense qu’il serait quasiment impossible de lui être fidèle et qu’il faudrait de nombreux et longs articles pour lui rendre hommage, j’espère vous en avoir donné un aperçu suffisamment pertinent.
Bien sûr, je ne crois pas non plus que l’inconscient ne puisse être réduit qu’à ces processus inconscients. Pour moi, avec mes croyances et dans ma pratique, je fais une différences entre ces processus inconscients, automatiques, basés sur notre système de survie, et une autre partie de nous, l’Inconscient avec un grand I, et je ne sais pas si la science sera capable de l’expliquer un jour. Dans un prochain article je vous parlerai d’un livre fantastique qui a éclairé ma pratique et ma façon de « discuter » avec les inconscients, avec des résultats surprenants.
Si cet article vous a plus, cliquez sur j’aime, et laissez vos commentaires, avis et feedbacks un peu plus bas, partager est toujours un plaisir.
http://hypnoscient.fr/le-cerveau-ce-cineaste-emotionnel/
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Et il m'a dit : tu as tout compris. Comme il ne m'a pas expliqué ce qu'il avait compris que j'avais compris, je ne l'ai pas compris  Very Happy et il ne l'a pas compris. Si j'ajoutais que cela me vient d'un qui aurait du m'apprendre ... ça prendrait un tout autre sens. Mais chacun choisit qui te met sens dessus sens dessous et ces quatre mots dans les sens de leurs termes, et en mouvement s'il vous plaît.
Parfois les gens se rejouent le "soulèves le lièvre pour retrouver la torture" non ?, dit Jean, l'indigent, près de sa fond haine ?...


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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 14:54

Alors pouvoir aussi ? prendre du recul avant un trauma ? et n'être pas traumatisée ?
Avec quel acte ? quelle parole ? on ouvre sans le savoir la mémoire traumatique de quelqu'un d'autre ?
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 15:05

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https://www.facebook.com/PHOTOby-Online-Photo-Gallery-and-fine-art-prints-100391656784410/
Une vente caritative des photos de Matthieu Ricard aura lieu le 6 Septembre 2016, en présence de Matthieu ! Venez nombreux à partir de 18h à Vendôme (44100) au Grand Manège Rochambeau. PHOTO by a réalisé pour l’occasion 24 grands tirages noir et blanc. La vente se fait au profit des projets humanitaires de l’association Karuna-Shechen.

Mais alors Matthieu Ricard est un rebelle ? Il n'a pas suivi la prédestination de son nom ? Anarchibouddhiste ?  Shocked buddhapunk ?Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 4kprakk0h-crop-150x180 Shocked


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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 19:47

En parlant de canard, j'en ai croisé un cet après midi, l'air d'un con perdu le canard dans sa mare (dans mon territoire en plus Smile), comme quoi hein.... il existe un mode flûte pour le pouvoir et zut quand on le laisse...
Ca me fait penser à la pensée divergente, diverger, créer c'est bien, mais à s'en faire perdre pied et finir les pieds et la tête dans le tapis ?
Y'a une petite subtilité là quelque part. Ou alors un point où tellement on diverge qu'on se diverge soi même ?
Il y aurait "pensée divergente" et faire "divergeant" ou "diverger" ?
---------------------------------------------------------
Alors il a dit : je ne comprends pas, elle m'agace et elle m'excite.
Hormones en ébullition, sens en éveil et boule dans le ventre : dès que son regard croise le vôtre, c’est le coup de chaud assuré ! Mais pourquoi vous fait-il autant d’effet ? Quels sont les mécanismes qui se cachent derrière ce désir indomptable ? Décryptage…

Le désir : quand la machine s’emballe

Le désir, c’est ce qui nous donne envie de l’autre et nous met dans d’excellentes prédispositions pour l’amour. C’est LE meilleur prélude qui soit aux galipettes sous la couette. Il naît d’abord dans le cerveau avant de se manifester physiquement : mains moites, pupilles qui se dilatent, coup de chaud…
Nos sens en éveil captent, sous son effet, les moindres détails de l’objet de notre convoitise : son sourire ravageur, la forme de son visage, le son de sa voix, ses fossettes tellement sexy… Dès lors, une seule idée nous obsède : assouvir ce besoin impérieux, et le plus vite possible !
Une fois cette pulsion sauvage et bestiale assouvie, c’est un incroyable sentiment de bien-être qui nous envahit, un peu comme quand on est sous l’effet d’une drogue (avec les risques en moins). On y devient vite accro au point de ne penser qu’à une seule chose : recommencer !

La chimie du désir amoureux

Dopés par le désir, nos neurones s’excitent et activent certaines zones du cerveau impliquées dans l’attirance physique. C’est la région limbique émotionnelle qui serait responsable de cet élan sensuel vers l’autre. Lorsque le cerveau, premier organe sexuel, s’emballe, il produit des molécules dont l’ocytocine et la dopamine. Un cocktail de plaisir à l’état pur, hautement addictif !
Mais pourquoi est-ce que la machine du désir décide un jour de tomber en panne ? Mystère et boule de gomme ! Une chose est sûre : plus notre partenaire garde des zones d’ombre, un brin de mystère, plus il éveillera notre curiosité et notre libido par la même occasion. Autrement dit, si vous lisez en monsieur comme dans un livre ouvert, le désir commencera à s’éroder peu à peu. Parfois, il suffit que l’autre s’éloigne un peu, qu’il soit pris par d’autres préoccupations ou que la jalousie pointe le bout de son nez pour que l’envie revienne comme un boomerang. La libido se réveille, titillée par l’absence, le manque ou le danger.

Et pourquoi lui en particulier ?

Il y a évidemment les critères physiques qui font que c’est lui en particulier qui a attisé notre désir. Le sexe et l’âge sont également importants, sans oublier les facteurs culturels qui influencent inconsciemment notre choix. D’autres éléments entrent en jeu comme le charme, les affinités intellectuelles ou sociales ou encore l’admiration qu’il nous inspire. Mais ça n’explique pas tout ! Certains psychologues estiment par exemple que les personnes qui suscitent notre désir nous rappellent nos expériences passées. Si votre premier amour était un grand brun, il y a des chances pour que vous soyez attirée par ce genre d’hommes. Notre mémoire nous mène donc par le bout du nez, même si ce processus reste totalement inconscient.
Certaines études scientifiques invoquent également le rôle des phéromones pour expliquer les mécanismes de l’attirance physique. L’androstérone aurait notamment le pouvoir de nous faire brûler de désir pour nos mâles… D’autres études démontrent l’importance de la génétique. Ainsi, ce sont les hommes qui possèdent un système immunitaire complémentaire au nôtre qui seraient plus susceptibles d’éveiller notrelibido. Vous l’aurez compris, le désir est une mécanique complexe, qui est loin d’avoir dévoilé tous ses secrets !
Clémence Rigny


http://diaporama.grazia.fr/366227/article/libido-la-mecanique-complexe-du-desir-826465#xtor=EREC-1892


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Je conçois. S'orienter entre ces deux pôles contradictoires, il y a de quoi déstabiliser "Popaul" dans ses 4 points cardinaux. Hors normes en mode hormones en ébullition ça doit donner quelque chose, de quoi faire déraper sa formule, hein, sur ses circuits.

-------------------------------------------------------------------------------------------

Alors il a dit : je ne comprends pas, la veille elle couche avec moi, et le lendemain elle me fout un procès.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Et tu lis Closer toi ? Parfois ça m'arrive et on y trouve des choses qui sont plutôt bien dites et exprimées. Comme quoi l'intelligence ça peut traîner vraiment partout voire même là où on s'y attendrait le moins.
-------------------------------------------------------------------------------------------
Effectivement écrire en premier jet sans envoyer est assez intéressant, on peut alors en relecture, y voir éventuellement tout l'affectif, toute l'intensité, toute la sensibilité, ect, qu'on y met. Et après ? ben après on peut réécrire juste l'information Very Happy

Les hommes parfois ça dit de drôles de choses mais bon sans eux je me serais et je me ferais chier (Ceci est un gros mot interdit au moins de 18 ans ?). Toute boîte à outil construite par ses soins ne doit pas être utilisée hors contexte. C'est comme ça que plutôt que de se dire "y'a un truc qui cloche" ou se demander "est ce que c'est moi qui cloche", on peut mettre des mots en mode neutre sur ce qui cloche ou sur où on cloche. Même que d'ailleurs, on peut clocher par là, mais pas par ici.

A cloche pied.
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Un tout petit sujet microscopique la douance.... Very Happy heureusement que le doué n'est pas un être humain en plus sinon on aurait du taf. Tandis que là, hop, on met QI, on lui fout une définition et hop affaire suivante.




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Penser à écrire à Google : quand tu tapes flot intuitif, le seul truc intéressant et pas trop barré à mon goût, c'est ici et c'est un panda sinon rien qui l'a écrit  Arrow
-----------------------------------------------------------------------------------------

Parfois faire le curieux deuil de l'évolution de certaines personnes pour les laisser là où elles sont, ça me serait jamais venu à l'idée toute seule, d'autant plus si on est soi disant équipés plus pour faire plus. Merci Monsieur Géométrie. Là se trouvait vraiment le "ne pas creuser".
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Bon je m'en vais revérifier si mon pot de compote Andros me fait un effet quelconque, mais ça m'a l'air un peu tiré par les cheveux leur théorie. Andros, t'es rone ? Andros et ronronne ? ça doit être plus complexe que ça, un pot de compote, et miaou ? Je ne suis pas convaincue du tout. Mais bon je dois me faire à l'idée que parfois la vie compote des choses qui me sont inaccessibles à l'esprit. Moi je te le dis, être une fille c'est pas simple tous les jours.
Journée variée dis donc.


Dernière édition par Iamsosure le Mer 21 Sep 2016 - 23:13, édité 2 fois (Raison : Le bleu est réservé à la modération :))
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 19:52

Marrant, curieux deuil ça faisait curieux d'oeil.
J'étais assez d'accord sur cette idée de fixer des limites à sa curiosité. Comme si il y en avait une bonne et une mauvaise. Un aspect ludique et un autre.
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 20:06

Se faire à cette idée que parfois ça peut être ressenti malsain et laisser comme ça.
Ca ça se trouve pas non plus tout seul et d'une évidence, puisque c'est illogique.
Concernant la logique, en fait j'ai un truc depuis longtemps, quand je me dis c'est pas logique, je m'arrête et je me demande si le fait de le savoir, je m'en fous ou pas, dans le contexte ça me concerne ou pas.... j'ai souvent arrêté ce que j'appellerai un point de bascule mentale, cette sensation lorsqu'on a l'impression que le cerveau va se retourner ou reculer ou basculer.
Ca viendrait de là mon idée à la base qu'il était plus facile d'imaginer cerveau droit et cerveau gauche, ça semblerait alors plus être de l'ordre de la vision, penser un truc et arriver à un raisonnement qui se divise en deux routes, de fait décider en fonction du contexte, je vais tout droit mode cerveau gauche, ou je diverge ou je crée, mode cerveau droit....
Tu m'étonnes que je m'ennuie pas souvent ! et nulle part Razz Shocked Rolling Eyes Very Happy . Le risque avec les pavés, c'est qu'il faut être bien au fait de son sujet, plus tu paves, plus tu as de chances de dire des conneries. Smile
Tu croivais qu'il y a des doués qui ont des cerveaux en poster géant dans leur chambre ? ou des toboggans en forme de courbe de Gauss dans leur jardin ? (le toboggan étant une courbe de gosses, t'as vu comment on fait vite de la belle poésie Smile on sait pas tout. Je vais peut être me proposer bénévole retraitée d'avance mentalement au service des sondages moi Smile Il nous manque des infos absolument cruciales et sur des sujets fondamentaux.


Dernière édition par Iamsosure le Mer 21 Sep 2016 - 23:35, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 22:02

Les secrets de notre cerveau

Laissez un commentaire | Ecrit par Nadine Kirchgessner dans Réflexions


mystere-cerveau-2009_01 par nado1244
 

Je place cette vidéo ancienne que j’ai retrouvée. Une émission fort intéressante et instructive, intitulée « les secrets de notre cerveau » sur France 2 (2009). Il y a un décalage entre l’image et le son, mais je la place quand même ! parce que l’émission est passionnante. Jean d’Ormesson est formidable d’intelligence. Olivier Houdé (Psychologue spécialiste du développement de l’enfant), Laurent Cohen (neurologue) participent à l’émission ainsi que  Catherine Vidal qui est une neurobiologiste controversée pour ses travaux sur le cerveau.
Article de Nicolas Gauvrit :       le sexe du cerveau
Pour illustrer l’intelligence des femmes, Florence Foresti est fantastique !
On voit dans cette émission que Boris Cyrulnik  méprise très malheureusement cet enfant très intelligent, Yacine, en répondant complètement à côté à sa question « d’où vient mon intelligence ? ». Ce n’est pas parce que la plasticité neuronale existe pour des enfants abandonnés que le haut potentiel n’existe pas, comme il le laisse entendre. D’ailleurs Yacine a ses parents divorcés, il aurait toutes les raisons de déprimer et d’être mauvais à l’école. Le père semble absent de sa vie, la maman est femme de ménage et fait ce qu’elle peut pour élever seule deux enfants de 15 et 9 ans. Il a une très grande maturité intellectuelle et émotionnelle, comme le disent ses amies, qui sont plus âgées de 3 à 5 ans ! Il est le chouchou du quartier et très sociable ! La journaliste Béatrice Schönberg répond à Boris Cyrulnik  fort pertinemment, en objectant que tous les parents qui aiment et stimulent leurs enfants n’ont pas obtenu des surdoués…
Article argumenté par Odile Fillod sur Boris Cyrulnik   Boris Cyrulnik stop ou encore
Le discours sur la douance a changé depuis 2009. À cette époque, le haut potentiel ne dérivait pas encore vers le handicap, pour faire du business et de l’audience…
http://planetesurdoues.fr/index.php/2016/01/03/les-secrets-de-notre-cerveau/
--------------------------------------------------------------------------------------------
C'est bizarre la vie et le cerveau. Tu lis des bouquins pour aller mieux et ça fonctionne très bien Smile Et puis après tu te retrouves à lire des personnes qui écrivent que d'autres sont très cons sur des sujets Smile !!! Comme quoi semble t il parler de la douance comme sujet n'est peut être pas le bon axe de réflexion. Je vais demander à Boris pourquoi il n'a pas écrit de bouquins sur la douance. Le vilain neuro qui méprise. Oh le vilain ! C'est vrai à l'époque où je le lisais, le haut potentiel ne dérivait pas encore sur le handicap pour faire du business et de l'audience. Ecrire les "vilains petits canards" et mépriser les enfants comme s'ils étaient des vilains petits canards Arrow , si c'est pas un gros problème neuronal ça Smile Pourquoi gâcher un talent d'analyse pour lire du mépris là où il n'y a pas ? Ca me touche particulièrement parce qu'autant je me suis fait et refait les bouquins de Boris tout au long de ma vie, autant le bouquin de cette personne ne m'a rien apporté du tout. Je ne l'ai même pas fini. Je suis tombée sur cet article en cherchant D'ormesson, du coup ça choque, tu t'attends à ce qu'on parle de D'ormesson, ou de Cyrulnik, ah non c'est une analyse des personnes de l'émission Smile Sacré sujet la douance quand même non ? et le cerveau est vraiment formidableuh Smile S'il n'y avait pas eu Boris, je ne serai peut être plus là pour lire ça, y'a concept Smile
Non, non, avoir un avis ça ne me gène qu'on ait un avis, mais alors le jugement, et en plus avec une vidéo toute pourrie !!! Smile Je vais en rire et je vais me dire que c'est un très mauvais film avec de très mauvais doublages Smile Parce que sur le fond ça fait un peu peur quand même. Je donne mon avis sans mépris Smile Je ne suis qu'un vilain petit canard Smile Comme quoi hein la douance c'est un tout. L'intelligence ne suffit pas le qi non plus, il faut d'autres choses. L'objectivité c'est bien aussi comme qualité. Je vais bien réécouter pour être à froid pour savoir si Boris est à coté, mais en tout cas je viens de lire un bel article bien à coté du sujet, si je suis douée par hasard, j'ai pas compris l'article censé m'expliquer je ne sais pas quoi ? Je dois être d'une autre planète Arrow bon je retourne chercher sur d'Ormesson.
(à 24.17 où en plus juste à ce moment là y'a une pub !!! À cette époque, le haut potentiel ne dérivait pas encore vers la pub, mais pas pour faire du business et de l’audience…  Very Happy c'est un mépris de propos méprisants moi je trouve mais bon dans la pub y'a un poulpe ça compense Smile), allez pour la peine, j'ai révisé ma définition du mépris (pendant la pub Smile)

Mépris (émotion) — Wikipédia


Le mépris est une émotion intensément négative à l'égard d'un individu ou groupe d'individus perçu comme inférieur ou sans intérêt. Le mépris est également utilisé lorsqu'un individu est sarcastique. Il se définit aussi comme l'état d'être déshonoré, détesté ou disgracié.


?????????????????????? Allo ?  Arrow Jean j'arrive !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! il faudra que tu t'arranges pour faire modifier le mot mépris, apparemment ils ont pas été doués pour le définir... ?


Dernière édition par Iamsosure le Mer 21 Sep 2016 - 22:09, édité 3 fois (Raison : Plasticité du cerveau c'est un gros mot :) Mon avis n'engage que moi :))
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 22:16

Ouf j'ai eu chaud, je viens de passer à deux doigts d'un traumatisme. Remplaçons ce souvenir par un autre :



Sauvée Smile (ça m'a choquée là et pour me choquer moi, il faut y aller fort Smile)
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Message par ortolan Mer 21 Sep 2016 - 23:32

Juste pour "rebondir" sur les tourbillons marginaux Punk (les turbulences en bout d'aile) : c'est à cause d'elles que les avions de ligne sont espacés de 2 minutes quand ils se suivent au décollage ou à l'atterrissage, le temps que ces tourbillons se dissipent. Si on passe dedans, on risque d'être retourné au sens propre du terme ou plaqué vers le sol ; à éviter donc.

Pour le coefficient de traînée (Cx pour les intimes, et non ce n'est pas le %age de pouffes dans une classe), c'est lui qui a donné son nom à la Citroën CX qui en avait un faible et était donc assez aérodynamique.
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Message par I am So Sure Mer 21 Sep 2016 - 23:58

ortolan a écrit:Juste pour "rebondir" sur les tourbillons marginaux Punk (les turbulences en bout d'aile) : c'est à cause d'elles que les avions de ligne sont espacés de 2 minutes quand ils se suivent au décollage ou à l'atterrissage, le temps que ces tourbillons se dissipent. Si on passe dedans, on risque d'être retourné au sens propre du terme ou plaqué vers le sol ; à éviter donc.

Pour le coefficient de traînée (Cx pour les intimes, et non ce n'est pas le %age de pouffes dans une classe), c'est lui qui a donné son nom à la Citroën CX qui en avait un faible et était donc assez aérodynamique.

Tu préconises donc deux minutes de recul ? surtout si le chat est perché ou en tourbillon marginal ?  Wink
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"Pour le coefficient de traînée (Cx pour les intimes, et non ce n'est pas le %age de pouffes dans une classe),"


Tu lis en mon fil comme dans un fil ouvert et enfin quelqu'un se sent concerné et l'exprime, par mon problème de 




Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 9k=


Merci donc de ton rebond et de ces informations. Je me sens comprise presque "intégrée"  Wink.
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Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Empty Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)

Message par ortolan Jeu 22 Sep 2016 - 0:05

Rolling Eyes Merci, je ne me souvenais plus si c'était au masculin ou au féminin Razz ( <-- je pouffe, je me Gauss)
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Message par I am So Sure Jeu 22 Sep 2016 - 0:51

ortolan a écrit:Rolling Eyes Merci, je ne me souvenais plus si c'était au masculin ou au féminin Razz ( <-- je pouffe, je me Gauss)

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Message par I am So Sure Jeu 22 Sep 2016 - 2:22

Il faut reconnaître que c'est troublant, des trucs. Et ce sont des sujets si sensibles et si délicats.
Non pas que ça ne me touche plus, mais ça m'émeut différemment et je gère de nouveau comme je me connais ces émotions. Mais que de choses et savoir ce qui vient de quoi ? J'irai très probablement voir quelqu'un juste pour ça. Pas parce que "ça" pose des problèmes. Mais pour en parler. Ce que j'avais d'ailleurs ou sur ce quoi j'avais déjà émis l'idée "afin de ne pas mélanger, je reprendrai rendez vous à titre privé...Mesdames Smile
J'ai donc réussi à gagner le temps sur le temps que je voulais gagner. En cela effectivement, je trouve ce lieu incroyable. Certains en voudront à truc, bidule ou bazar, à raison ou à tort. Je me souviens même avoir dit un jour ici "mais bordel si ils cherchent, qu'ils se grouillent" ! Prendre une tangente mais pour continuer ma direction et pouvoir échanger sur ce que je veux, c'est en cela que les tests je m'en foutais. Devoir du jour au lendemain me demander si je peux dire des choses comme ça ?

Re: Autisme et trouble alimentaires

Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse) - Page 7 Empty par Iamsosure Aujourd'hui à 0:41

Si je suis ce que m'a dit la chef de clinique psychiatrique où elle m'aurait vu des traits autistiques (alors qu'il y a tant de choses bien plus sympas à voir chez moi, alors que ça n'était pas le sujet du rendez vous), peut être que ceci viendrait de là :
J'ai eu des rapports très curieux avec l'alimentaire au niveau du : manger (j'allais même jusqu'à "avoir peur" !!! de certains aliments (ça ne s'invente pas) ainsi que concernant des textures alimentaires (mais j'avais par exemple du coup développer des techniques de transport ultra très ingénieuses et discrètes de plus des pelures d'orange !!! sur deux mètres ! de façon à ce qu'elles n'entrent surtout pas en contact avec ma peau ou rencontrer quelques problèmes de cohabitation avec du fromage mis par des personnes dans mon frigo (mais curieusement pas avec les personnes).
D'autres personnes te donneront très probablement des témoignages plus détaillés et intéressants (avec de plus un test ou diagnostic à la clé) mais je souhaitais par ce post te faire passer le message que tout s'est, au fil des années, arrangé. 
J'avais d'ailleurs rebondi mentalement en te lisant sur le fait que du coup à cause de ton four, tu avais goûté en quelque sorte un "nouveau pain" "fait maison" inventé par ta "sensibilité" et donc unique et connu que de toi. Tous ces détails chez moi à mon grand age avancé sont devenus de très très lointains souvenirs ou alors des détails devenus totalement anodins ou non gênants pour une vie quotidienne. Ce post pour donc te souhaiter qu'il en soit de même au fur et à mesure pour toi.
A savoir comment tout cela a disparu ? je ne garde pas de souvenir d'avoir tenté d'agir plus que celà là dessus (sauf pour un régime chez Weight watchers à 20 ans après une énorme et très rapide prise de poids) donc il semblerait que je me sois au fur et à mesurer acclimater à des choses ? ou alors ce serait le fait de passer de plus en plus à l'action sur d'autres choses dans la vie courante qui m'aurait "sortie" (je ne vois pas comment le dire autrement) du fait de "fixer" sur cela, et donc en les intégrant comme faisant partie de moi et de ma façon d'être voire de mes goûts mais d'une manière juste différente des autres ?  
Ce régime fut la croix et la bannière à cause de cela, me retourner le cerveau pour varier un alimentaire peu varié que j'ai peu à peu réussi un peu plus à varier mais au final 25 kilos de perdu en un an (donc pour moi double victoire secrète à l'époque, sur le poids et sur ces "particularités", peut être aussi que le fait de fixer un objectif, la perte de poids, m'a aidée ? à trouver des raisons, ou des forces pour dépasser d'autres choses ? c'est possible comme je suis parait il douée, têtue,  déterminée.
Je te souhaite donc d'aller dans le sens d'une acceptation comme tu es ou alors d'arriver avec le temps et les années à traverser ou dompter ce qui te dérange si cela te dérange.


Dernière édition par Iamsosure le Jeu 22 Sep 2016 - 0:47, édité 2 fois (Raison : Je ne pense pas non plus que ce ne soit qu'une question de volonté Smile)

Juste parce qu'il y a douance avant ou autisme ou spectre autistique ou un nombre et puis avoir été complètement claquée et encombrée mentalement subitement et par des choses que je trouve d'une connerie !!!!, les gens qui ont fait des études parlent de leurs études, les psychiatres de psychiatrie, ect, ect, et moi je parlais comme ça, en échange d'expériences sans avoir de crainte de mal dire, de pas être vérifiée dans mes propos, juste en mode "tiens ça me parle ton truc", je vais te dire ça si ça peut t'aider qui sait, parfois ce n'est peut être pas sur le fond, mais sur la forme. C'est vrai je serai bien allée me faire "cachtonnée" 15 jours Very Happy si ça avait permis à d'autres choses d'aller plus vite, maîtrise d'impatience et maîtrise à son maximum, je n'ai pas la prétention d'être une référence, un modèle à suivre mais effectivement comme toute personne j'ai eu une vie et je l'ai encore et je n'avais jamais eu à demander l'autorisation à un prof pour prêter mon taille crayon ou la façon de tailler mon crayon à mon voisin en cours ou à lui filer un Efferalgan si il a mal au crâne. Si je n'avais pas pu mettre 10 000 messages ici ? je les aurai mis où ?
Spoiler:
   et est ce que je me souviendrai de tout ça ? de ces années ? c'est aussi pour ça que j'ai voulu rester bien lucide, il est possible que j'ai été bien trop enthousiaste, ou trop chiante, ou trop si, ou trop plein de choses, mais personne n'est parfait et c'était très important, je pense que ces sujets sensibles et des personnes ont fait qu'effectivement personne n'aurait pu m'arrêter dans mes convictions de mon niveau et de ma vie et de la façon dont je la mène et je l'ai toujours menée. Il est important aussi le prof dans l'histoire mais pas pour des échanges de taille crayons. Le médecin est important aussi, le psychiatre, les neuros psychiatres, mais pas pour des échanges de taille crayons. Quand je suis arrivée ici je me suis dit c'est un hôpital psychiatrique ! il n'y avait aucun jugement là dessus, comme un prêteur de taille crayon n'a pas à porter de jugements. Pourquoi un hôpital psychiatrique ? juste concernant les sujets de conversation. Pouvoir se prêter des tailles crayons en attendant le prof Smile mais effectivement quand même être touchée (et ça me rassure de l'avoir été sinon on s'habitue et on trouve ça normal). Des personnes n'ont pas forcément la science infuse, les solutions mais il y a des personnes qui cherchent, qui essayent. Gérer une hyper sensibilité sur des sujets sensibles Smile C'est pas beau cela quand on regarde juste ça. Gérer une hyper sensibilité sur des sujets sensibles. Pourquoi un hôpital psychiatrique ? D'un parce que ma vitesse de traitement elle a fait ce qu'elle a pu à ce moment là
Spoiler:
, le seul truc que je découvrais moi c'est la surprise dans le kinder ....!!!! et de deux parce que ça en parle ici. Si je faisais la liste de tous les sujets entamés ici, ça serait très impressionnant je pense. Alors oui très vite un hôpital psychiatrique, pour faire ce que j'ai la chance d'avoir toujours pu faire dans ma vie : attention. En partant alors de cette base, au pire je me trompais et c'était pas grave, c'était dans mes pensées, mais au mieux si j'avais raison et que des personnes rencontrent des difficultés plus ou moins difficiles, des épreuves de vie, des "syndromes" !!! lourds à porter, avoir ce recul même faux, même à tort.
Tu veux dire que tu t'es battu en osant même dire une fois "mais putain de bordel de merde" ? pour pouvoir continuer à prêter ton taille crayon ? 
Je crois que c'est ça que je dis. 
Ce qui est quand même chouette ici en fait c'est que rien n'est arrêté. Aucun sujet, ça en discute tout le temps, des fois c'est en disant n'importe quoi n'importe comment mais au moins c'est pas figé, c'est un mouvement et y'a des gens là derrière. 
Une passion pour les taille crayons, ça s'explique pas, ça se vit Smile
Les avantages et les inconvénients du virtuel. D'un coté y'a pas si ou y'a pas ça, bla bla, mais pouvoir faire des espèces de congrès sur tout à toute heure comme ça tout le temps, c'est quand même incroyable non ?.
C'est sûr que tout ça ça n'est pas se refiler des combines, des tuyaux du meilleur garagiste pour sa Citroen Wink, j'ai apprécié des personnes et le monde entier a été au courant, je pense que je suis devenue une saucisse qui s'est fait grillée plusieurs fois par plusieurs personnes. Je ne pense pas que des tests montreraient quelque chose d'intéressant, je ne sais pas ce que j'ai apprivoisé, ma vie de rosace dans une rosace.
Mon mot d'ordre a toujours : avancer, et puis faire avancer quand c'est possible. Et alors toutes mes expériences de prêtage de tailles crayons. Quand je poste d'autres choses moins en lien avec la douance, c'est simplement pour dire que j'ai croisé dans ma vie des gens qui en chient ou qui en ont chié et qui n'en auront peut être jamais fini d'en chier, et que mettre tel titre dessus, ça n'est pas mon rôle à moi dans la vie.
Je lisais Damassio pour me détendre Smile Et Boris. Et d'autres. Alors faire le tri ? Ben oui j'ai fait un filtre de triage comme on fait un filet de pêche de fortune pour pêcher un poisson pour manger. De où je suis partie et en étant "quoi" ? Et alors quels progrès j'ai fait sur quoi ? et comment ? C'est cool je suis pas chercheur, j'ai pas la pression Smile.

Tu seras une saucisse grillée, ma fille ! La classe  Razz S'ajuster à des cases même si on est pas totalement d'accord. C'est bien aussi pour pouvoir s'y retrouver, pour même essayer de trouver à qui parler. Je suis contente vraiment d'avoir pu déposer et de pouvoir déposer des bouts de ma saucisse grillée ici.




Vous êtes sûrs qu'on est intelligents ? C'est l'histoire d'une saucisse grillée qui voulait devenir une merguez ?



Jeannineuh !
Oui ? 
Vous penserez à m'appeler you tube aussi. Pas une chanson sur douance - je me sens comme une saucisse grillée. Comment voulez vous qu'on progresse sur exprimer convenablement son ressenti ? Ah, attendez Jeannine, je crois que j'ai trouvé un truc



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