Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Je me berce avec qui je veux d'abord avant de m'endormir, de toute façon si tu le repères pas (lapsus : répètes pas), personne ne le saura, donc peut être à mettre des "trucs bizarres" mais sur le principe bien connu et démontré qui se couche avec son pyjama se réveille selon toutes probabilités voire même les improbables en sentant bon et ben là c'est tu te réveilleras demain moins bête qu'hier. Non pas qu'il soit barbant à m'endormir, il fait partie des personnes qui ont une voix qui m'apaise et sinon je m'endors dans les 5 minutes. Il est des personnes qui pour cette raison ou d'autres devraient se faire rembourser par la sécu et on devrait pouvoir les avoir en ordonnance mais pas en suppo
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Est ce qu'un doué peut se coucher à se donner raison et se lever alors le matin en n'étant plus d'accord avec lui de la veille ?
Est ce qu'un doué de plus distrait peut partir du salon en décidant de se brosser les dents et finalement dans le couloir s'auto convaincre que non se brosser les dents ça peut être dangereux ? et ne jamais du coup atteindre la salle de bains ?
Un doué qui aurait tourné à 360 sur une théorie ? se souvient il à la fin de son auto démonstration qu'il a commencé à se donnant raison et termine en se donnant tort ?
Génie ou folie, vous le saurez dans le prochain épisode de : "chérie j'ai fait tourner la machine à laver de mon intelligence, mais je comprends pas, ça a redémarré juste après l'essorage ? Court circuit ?"
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Mais est ce que chronologique d'abord ils l'ont mis dans le bon ordre ? d'abord le chrono et ensuite la logique ou l'inverse ?
Et qui me dit que je suis un qui marche les pieds sur terre ? ça tombe je marche au plafond et personne ne me le dit ?
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Comment le cerveau apprend à tricher
Tout le monde apprend vite à tricher quand la situation s’y prête. Une partie de notre cerveau finirait même par oublier ce qui est licite et ce qui ne l’est pas.
Sébastien Bohler
La triche est comme un germe qui sommeille en chacun, prêt à éclore quand les conditions lui sont favorables. Telle est la perspective atterrante esquissée par une étude des universités de Londres et de Durham en Caroline du Nord. Cette étude a examiné une tendance très répandue à l’escalade dans les comportements malhonnêtes, à partir du moment où ceux-ci paient.
Dans ces expériences, des participants devaient aider un partenaire à estimer le nombre de pièces de monnaies contenues dans un récipient, afin de lui permettre d’en empocher une partie. Or, dans certains cas, le fait de mentir sur le nombre de pièces de monnaie permettait aux participants de s'arroger la plus grosse part du gâteau. Les neuroscientifiques ont constaté que la fréquence des déclarations frauduleuses, initialement modeste, n'a fait qu’augmenter au fil des répétitions des séances de jeu. En plaçant les participants dans une IRM, ils ont observé qu’une zone de leur cerveau, l’amygdale, voyait parallèllement son activité diminuer progressivement.
Qui vole un oeuf, vole un boeuf : c'est l'amygale qui s'éteint
L’amygdale est un très important centre de traitement des émotions, notamment des émotions négatives telles la peur ou la colère. Les scientifiques pensent qu'un premier comportement malhonnête activerait l’amygdale à cause de la peur d’être sanctionné. Mais en l’absence de sanction, ce signal d’alarme négatif retentirait de moins en moins fort, jusqu’à disparaître.
En somme, l’apprentissage de la malhonnêteté aurait lieu dans les situations où l’on échappe aux sanctions, par exemple lorsqu’on bénéficie de régimes de faveur ou que l’on se croit au-dessus des lois. Au terme de ce processus de désensibilisation, la notion même d’acte frauduleux disparaît, le cerveau n’en recevant plus aucun message.
Voilà qui donne à réfléchir sur la tendance de certains dispositifs ou milieux à favoriser les comportements malhonnêtes de manière systémique. La multiplication des cas de fraude fiscale, de harcèlement sexuel ou d’abus de biens sociaux dans le monde politique pose cette question de façon brûlante : le fait d’occuper des fonctions « au-dessus » du commun des mortels ne conduit-il pas à une désensibilisation progressive de l’amygdale et à un oubli de ce qui est licite et de ce qui ne l’est pas ?
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/actu-comment-le-cerveau-apprend-a-tricher-37747.php
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Et la phobie de l'amygdale alors ?
Comment vaincre sa peur des araignées en deux minutes ? Des scientifiques ont trouvé la solution Partager sur Facebook6750Recevoir la newsletter FacebookTwitter Partager sur Facebook Deux chercheuses du département Psychologie de l'Université d’Amsterdam ont développé un traitement inédit permettant d’éliminer en moins de deux minutes la peur des araignées. Imaginez : une mygale placée dans un bocal ouvert au centre d’une pièce. Dans la salle, une femme au regard affolé. Celle-ci participe à une expérience en tant que volontaire dans le cadre d’une étude sur l’arachnophobie. Son objectif a cet instant est celui de toucher l’araignée. Prudemment, la patiente arachnophobe se dirige vers la créature grosse comme son poing. Une fois arrivée à proximité du bocal, elle tend la main et la plonge dans le récipient. Il se produit alors l’impossible. Non seulement la femme parvient à caresser la mygale mais demande également à pouvoir le refaire. En moins de deux minutes, la volontaire s’est débarrassée de sa peur handicapante des arachnides. Le prodige ne tient toutefois pas du miracle. Durant l’expérience, la patiente s’est vue administrée une petite dose de propranolol, un bêta-bloquant généralement utilisé pour lutter contre l’hypertension. Le propanolol comme inhibiteur de phobie L’efficacité du médicament dans la lutte contre l’arachnophobie a été démontrée chez 14 autres personnes-tests dans le cadre de cette étude menée par les chercheuses Marieke Soeter et Merel Kindt du département Psychologie de l'Université d’Amsterdam. "Les volontaire ne pouvaient pas y croire, certains ont même demandé s'ils pouvaient les prendre dans la main", explique Merel Kindt au Washington Post. Les résultats impressionnants de cette étude ont fait l’objet d’une publication dans la revue Behavioral psychiatry. Le document décrit comment le propranolol parvient à inhiber la phobie en moins de deux minutes. Une performance que la plupart des psychologues atteignent après des mois voire des années de travail. Pour confirmer ces conclusions, l’expérience de la mygale a été menée sur 45 participants, tous arachnophobes. Durant les tests, chaque volontaire a reçu tout à fait au hasard une dose de produit pouvant être du propranolol ou un placebo. Les chercheuses ont au final remarqué une baisse radicale du comportement d’évitement chez les patients ayant reçu le médicament par rapport à ceux traités avec le placebo. Cet effet s’est d’ailleurs prolongé non pas sur quelques heures mais durant une année toute entière. Une action sur la mémoire sélective Selon les auteurs de l’étude, le propranolol fonctionne en aidant les patients à percevoir une expérience comme celle de la mygale de manière moins traumatique. Le traitement agit ainsi sur la mémoire sélective pour aider les arachnophobes à oublier les traumatismes à la base de leur peur. "Nous avons prouvé pour la première fois qu'un 'médicament pour oublier' combiné à la réactivation de l'évitement du souvenir peut mener à une attitude d'approche chez les personnes phobiques" explique Merel Kindt. "Ce nouveau traitement tient davantage de la chirurgie que de la thérapie", ajoute-elle. Le problème d’arachnophobie pourrait ainsi se résoudre simplement avec une dose de propranolol et une brève confrontation avec une araignée. Les chercheuses envisagent toutefois de continuer leurs travaux pour tester le traitement chez davantage de patients atteints d’un niveau de phobie plus grave. Publié par Emmanuel Perrin, le 22 décembre 2015
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/araignee/comment-vaincre-sa-peur-des-araignees-en-deux-minutes-des-scientifiques-ont-trouve-la-solution_art36772.html
Copyright © Gentside Découverte
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Se déclenche t elle plus facilement lorsqu'on a une araignée au plafond ? Un jour mon prince viendra en spider....
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Dialogues de zèbres
Le journal d'un HP. Réflexions, vie quotidienne, partage d'informations intéressantes, expériences... zèbre, haut potentiel, HP, douance, adulte surdoué, haut QI. Je ne suis pas psychologue, ce blog ne relate que mon ressenti et mon expérience.
Du coup ça nous permet de travailler dans des délais très courts, sinon on s'ennuie.
Besoin de multiplier les centres d'intérêt, les tâches, les hobbys... l'ennuie nous tue
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Plus d'articles et d'infos zébrées sur la page Facebook et le compte Twitter
http://dialogue-zebre.blogspot.fr/2015/11/quelques-traits-du-zebre-comment-vivre.html?m=1
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Il y a cela dit un paquet de personnes qui essaient de faire avancer le sujet et le monde aussi
Le journal d'un HP. Réflexions, vie quotidienne, partage d'informations intéressantes, expériences... zèbre, haut potentiel, HP, douance, adulte surdoué, haut QI. Je ne suis pas psychologue, ce blog ne relate que mon ressenti et mon expérience.
vendredi 20 novembre 2015
Quelques traits du zèbre, comment vivre et réagir avec un Haut Potentiel, comprendre le HP
Je suis tombée sur ces infographies chez Les tribulations d'un petit zèbre, je comptais juste les partager sur ma page Facebook en premier lieu, puis comme d'habitude ça a fait bouillonner des choses dans mon esprit, du coup... j'ai eu envie de les commenter. Ces infographies résument bien pas mal de choses sur le fonctionnement de l'esprit du zèbre, ses traits dominants, elles sont utiles pour les HP qui ont besoin de temps en temps de se remémorer leurs caractéristiques pour mieux faire face au quotidien, mais aussi pour expliquer facilement à son entourage certaines réactions et certains sentiments.
Besoin de cadre
Il a besoin d'un cadre, pourtant il supporte mal les contraintes. Une contradiction totale que je vis pourtant au quotidien. Je me souviens lors d'un test chez la psychologue HP durant mon diagnostique, je devrais répondre vrai, faux ou je ne sais pas : "Je préfère quand il y a plusieurs solutions possibles - (après hésitation) Oui - Je préfère quand il n'y a qu'une solution - (après hésitation) C'est plus facile. Dans certains cas, oui."
Besoin d'objectifs clairs, c'est sûr, je n'arrive jamais à cerner la demande précise des gens, je trouve qu'ils ne vont jamais droit au but, j'ai besoin de connaître la question finale, le but du questionnement, je n'arrive pas à donner une réponse concrète à la question qui permet pourtant à l'autre de cerner un peu mieux la situation. Et généralement je m'énerve parce que j'ai l'impression de tourner en bourrique pour une question simple mais qui n'a aucun sens pour moi.
Et en même temps peu à l'aise avec la hiérarchie, je supporte mal les entraves à la liberté effectivement.
Sens de la justice
Depuis quelques temps, je ne consulte plus les médias "d'information", j'ai décidé d'ignorer l'actualité. Les injustices dans le monde me plongent dans un profond malaise, et comme on sait tous que la vie est injuste... j'essaie de me détacher au maximum et d'apporter ma pierre à mon niveau, sans prendre en compte toutes les choses où je suis impuissante.
Peine à s'auto-motiver
Il peut passer des heures à faire une chose qu'il aime : c'est vrai, des heures, ça m'est encore arrivé récemment, impossible de m'arrêter, je ne vois pas le temps passer.
Il fuit les activités vides de sens : vrai, au boulot j'ai un mal terrible à me concentrer sur les tâches concernant les ventes, les chiffres... car ça ne m'intéresse pas.
Redoute les projets de trop longue haleine : conseil si vous devez travailler un HP, il vaut mieux présenter un projet sur le long terme en une succession de petits projets sur le court ou moyen terme avec des échéances précises, les plus courtes possibles.
Besoin de pression extérieure, à l'approche des délais il ressent ses forces se décupler, il travaille mieux dans l'urgence : ça a toujours été comme ça, depuis mes études jusqu'à aujourd'hui, ça me réussi très bien, je suis toujours dans les délais, mais ça fait paniquer les collègues qui sont rassurés de constater l'avancement d'une tâche. C'est difficile de leur expliquer, c'est pourquoi le travail d'équipe est souvent une plaie pour un HP.
Estime de soi fragile
Paralysé par la peur de l'échec, il préfère s'abstenir : vrai, mais j'essaie de me faire violence là-dessus car ça me bloque même pour faire des rencontres par exemple, j'ai peur du rejet des gens, peur de le vivre comme une tragédie, il faut encore que j'apprenne à dédramatiser et à prendre du recul, un ami m'a très justement dit un jour "Qu'est-ce que tu as a à perdre?" et j'essaie de me répéter ce motto régulièrement, mais le problème est que j'ai développé des réflexes en la matière qui sont très bloquants.
Sensible au regard des autres, leurs remarques ou jugements les touchent beaucoup : plus la personne m'est proche, plus c'est vrai. Les zèbres sont très susceptibles, ce qui est source de complexe chez moi car je n'aime pas ce sentiment, et surtout que les gens s'en rendent compte, ça me rend d'autant plus vulnérable.
Hyperesthésie
Je le ressens plus certains jours que d'autres, c'est bizarre. Certains jours, je ne supporte absolument aucun bruit minime, je sens mes vêtements sur ma peau, tout me démange. Certains jours, j'ai un odorat différent. Les jours les plus agréables sont ceux où j'ai les papilles gustatives très réactives et que je ressens toutes les nuances des plats que je mange.
Besoin de reconnaissance
Modeste, tendance même à me dévaloriser, j'ai énormément besoin de reconnaissance, ce trait est très présent chez moi, et en même temps j'ai beaucoup de mal à accepter les compliments. J'ai besoin que les gens formulent les choses positives qu'ils pensent sur moi, un besoin très urgent, très présent, très peu comblé car énorme. Puis notre société n'a pas appris à dire aux gens le positif qu'on pense d'eux, généralement on ne formule que les critiques.
Entretenir une relation amoureuses avec une personne peu démonstrative est excessivement pénible pour moi au quotidien, les doutes m'assaillent sans cesse.
Le feu des projecteurs l'attire : très vrai, j'ai toujours rêvé de célébrité. J'ai toujours pris mon pied pendant les galas et autres prestations de danse, j'adore chanter et danser, j'aimerais être connue et reconnue.
Originalité, préfère déplaire que passer inaperçue : tout à fait vrai, ça se traduit entre autres dans mon style vestimentaire.
Empathie
Ressentir les émotions des autres, c'est horrible. Enfin, comme tout n'est pas tout noir quand même, il faut quand même souligner que cela permet de se nourrir également du bonheur, de la joie, de la jouissance des autres, mais la plupart du temps, ça veut dire absorber le stress, la tristesse, la peine, les doutes, des personnes qui nous entourent. Ça doit être difficile à comprendre pour quelqu'un qui n'est pas empathique, mais c'est un réel sentiment d'éponger sans rien contrôler.
Ascenseur émotionnel
Ressentir les émotions de manière très intense, ça veut dire rire de bon cœur et être capable de plonger dans un état de déprime profond deux minutes plus tard car une remarque aura blessé notre ego (le retour de la susceptibilité...), créant la confusion parmi son entourage.
Très rapide
Du coup ça nous permet de travailler dans des délais très courts, sinon on s'ennuie.
En activité permanente / Pensée en arborescence
La pensée en toile d'araignée, ou le petit vélo : une pensée en entraîne 50 autres en cascade, en arrière-plan, et soudainement on se retrouve à penser à une quiche aux poireaux alors que deux minutes plus tôt, on visionnait nos dernières photos de vacances. C'est très fatiguant, de ne jamais réussir à raccrocher ses pensées, ça fait oublier beaucoup de choses sur le court terme, ça rend distrait, ça fait perdre le fil des conversations, ça empêche de se concentrer, c'est fatiguant, ça empêche de dormir souvent. Et quand on a le malheur de laisser une petite pensée négative s'installer, on cogite pendant des heures parfois sans réussir à arrêter la machine à penser.
La seule solution que j'ai trouvée pour l'instant, c'est d'essayer de se distraire avec quelque chose de complètement futile, voire abrutissant. Un dessin animé c'est bien pour endormir son cerveau.
Mais attention, les pensées sont fortes, elles peuvent venir nous hanter à nouveau même en plein milieu d'une activité et alors que tout allait bien.
Besoin de stimulation
Besoin de multiplier les centres d'intérêt, les tâches, les hobbys... l'ennuie nous tue
Besoin de comprendre
Grande source de frustration pour moi, qui entraîne les pensées noires incessantes citées plus haut, quand je ne comprends pas quelque chose naturellement, que je ne l'accepte pas dans mon système logique ou que je ne le trouve pas concevable, je me torture l'esprit pour essayer de comprendre, je cherche sur Internet. Et si je n'y arrive pas, je suis dans une impasse et j'y tourne en rond. Mon problème est que je trouve rarement des personnes avec qui débattre de ces sujets qui m'obsèdent car en discuter avec un normopensant pourrait être source de pire frustration.
Clairvoyant
Je pense que j'arrive vite à cerner les gens, comprendre les problèmes qui les bloquent dans la vie, comprendre leurs réactions. Par contre quand il s'agit d'auto-analyse, je suis nulle. Mes conseils ne sont jamais appréciés à leur juste valeur, énième source de frustration, du coup je parle de moins en moins aux gens car je ne supporte pas qu'on mette ma parole et mes conseils en doute, c'était très douloureux dans ma relation amoureuse précédente.
Neurodroitier
Domination des émotions, de l'intuition et de la pensée globale, simultanément. Pensées désorganisées. Tout comme dans la vie, j'aime penser que mes pensées fonctionnent selon un bordel organisé.
Les sens des mots
Difficile de converser avec la plupart des gens, c'est pourquoi j'ai développé une très grande introversion alors que j'aimerais être plus entourée et sociable. Mais même quand j'essaie, je finis la plupart du temps par me lasser, je déteste devoir m'expliquer, surtout sur ce qui me paraît logique.
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Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Parlez-vous comme un chacal ou comme une girafe ? La qualité de votre vie en dépend.
PAR JEFF · PUBLICATION OCTOBRE 23, 2016 · MIS À JOUR OCTOBRE 23, 2016
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La communication non violente est une méthode créée par Marshall B. Rosenberg. Il y est notamment distinguées deux façons de s’exprimer, de penser et d’être : la girafe et le chacal. Via la définition de ces profils, je vous invite à découvrir un fabuleux outil pour mieux vivre ensemble et s’épanouir au quotidien.
Le chacal est une créature qui évolue plutôt au raz du sol, il a tendance à réduire son champ de vision et de réflexion en ayant des habitudes telles que :
- coller des étiquettes : « tu es méchant », « il est intelligent »
- porter des jugements : « J’ai raison tu as tort. Nous sommes les bons et ce sont les mauvais. »
- reprocher et s’auto-critiquer : « C’est ta faute. Tu aurais dû ! Je suis coupable. »
- nier la liberté de choix : « je dois, tu dois,…, tu ne peux pas, je suis obligé, il n’y a pas le choix. »
- exiger et menacer : « c’est un ordre ! c’est moi qui décide. Si tu ne fais pas ça alors… »
La girafe est un animal de coeur, compatissant, bienveillant et à l’écoute. Elle sait prendre de la hauteur. C’est l’opposé du chacal.
Il est évident que cette manière d’aborder la vie est à l’origine de situations plus ou moins plaisantes pour nous et pour les autres. En effet, selon le principe d’action/réaction, le langage girafe modifie aussi le comportement d’autrui(enfants comme adultes), l’invitant à adopter les valeurs que nous lui proposons et qui favorisent la libération émotionnelle, le respect, la transparence et l’altruisme.
Il suffirait d’un peu de pratique pour basculer la majorité du temps du chacal à la girafe.
Pour résumer ces deux « profils », voici un tableau extrait du livre « Parents respectueux enfants respectueux ». Il facilitera la prise de conscience :
Enfin, voici l’intervention de Marshall B. Rosenberg en personne :
Merci à Cédric EULLIOT pour la traduction de cette précieuse vidéo.
Pour continuer sur ce passionnant sujet, je vous conseille la lecture de :
« Parents respectueux, enfants respectueux » de Sura Hart et Victoria Kindle Hodson
« Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) » de Marshall B. Rosenberg
http://anti-deprime.com/2016/10/23/parlez-chacal-girafe/
Dernière édition par Iamsosure le Lun 24 Oct 2016 - 16:20, édité 1 fois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Travail : libérez-vous de votre histoire familiale
Au travail, êtes-vous assez reconnu ? Êtes-vous fait pour ce que vous faites ? Quelle est l’influence des aspirations et des échecs de vos parents et de vos ancêtres sur votre bien-être professionnel ? Voici quatre situations et solutions concrètes pour vous éclairer.
Hélène Fresnel
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Sommaire
- Vous éprouvez un sentiment d'illégitimité
- Vous avez peur de perdre votre travail
- Vous êtes en conflit avec vos collègues
- Vous ne savez plus où vous en êtes
« La vie professionnelle est certainement un des lieux où les déterminismes familiaux sont le plus massivement opérants, explique Juliette Allais, psychothérapeute jungienne spécialisée en psychogénéalogie. Notre trajectoire se construit toujours dans un climat particulier : celui de nos parents, dont nous avons capté inconsciemment les références, les valeurs, les difficultés, les interdits, les espoirs insatisfaits. » La psychogénéalogie permet de lever le voile sur l’impact du passé, de l’histoire et des parcours de nos parents, mais aussi, en remontant plus loin dans l’arbre généalogique, de ceux de nos aïeux sur nos métiers.
Comment pouvons-nous comprendre et résoudre certains blocages, mieux nous réaliser en traçant plus librement notre propre chemin, loin des scénarios de répétition familiaux ? Voici quelques pistes d’élucidation tracées par Juliette Allais, à partir de quatre problématiques.
Vous éprouvez un sentiment d'illégitimité
C’est le fameux syndrome de l’imposture. Quand celui- ci s’apparente à un sévère complexe d’infériorité, il devient alors problématique. « Il est souvent le fruit inconscient d’une incapacité intérieure à se soutenir soi-même, confirme Juliette Allais. Un petit retour dans l’arbre généalogique s’impose. Avez-vous eu des modèles de réussite dans la famille ? D’où vient ce regard dévalorisant et critique que vous vous appliquez ? »
D’une défaillance de la part masculine inconsciente qui structure psychiquement hommes et femmes, pensent les jungiens. Chez l’homme, cette part est constituée de son identification au père. Chez la femme, c’est l’animus, son idéal secret de virilité auquel elle s’identifie dans sa vie sociale. Transmise par les regards masculins de la famille, votre part inconsciente, quand elle est négative, se nourrit des critiques, remarques désobligeantes, blessantes, égrenées au fil du temps. « Il ne sert à rien de manifester de la violence à son égard : cette part d’ombre est très susceptible et mobilise toutes ses forces pour nous attaquer si elle se sent agressée », note la thérapeute. En revanche, plus on s’ouvre à elle, plus elle a tendance à s’effacer.
EXERCICE : dialoguez avec votre bourreau intérieur
Votre bourreau intérieur – cette petite voix qui vous juge de manière extrêmement sévère – est souvent « ancré dans une génération très ancienne. Il est possible de tenter de reconstituer son trajet dans l’histoire familiale, d’observer de quelle façon il a été à l’oeuvre en traçant son cheminement sur une feuille de papier. Je recommande ensuite de tenter d’entretenir avec lui un vrai dialogue intérieur qui permette de lui demander ce qu’il nous veut vraiment. Pour mettre en scène physiquement la discussion, vous pouvez choisir une photo qui donne forme à cette facette de vous-même qui vous dévalorise, puis enregistrer, ou encore noter dans un cahier votre progression dans vos rapports avec lui », détaille Juliette Allais.
Votre bourreau intérieur – cette petite voix qui vous juge de manière extrêmement sévère – est souvent « ancré dans une génération très ancienne. Il est possible de tenter de reconstituer son trajet dans l’histoire familiale, d’observer de quelle façon il a été à l’oeuvre en traçant son cheminement sur une feuille de papier. Je recommande ensuite de tenter d’entretenir avec lui un vrai dialogue intérieur qui permette de lui demander ce qu’il nous veut vraiment. Pour mettre en scène physiquement la discussion, vous pouvez choisir une photo qui donne forme à cette facette de vous-même qui vous dévalorise, puis enregistrer, ou encore noter dans un cahier votre progression dans vos rapports avec lui », détaille Juliette Allais.
Vous avez peur de perdre votre travail
A DÉCOUVRIR
A lire aussi
Ecouter les messages de son corps
L'inconscient a un excellent relais pour vous envoyer des messages : notre corps. Comment apprendre à l'écouter ?
L'inconscient a un excellent relais pour vous envoyer des messages : notre corps. Comment apprendre à l'écouter ?
Deux pistes peuvent être explorées : d’abord, celle des scénarios et croyances qui circulent dans le discours familial. Qu’avez-vous entendu dans votre enfance ? Avez-vous le droit d’être heureux professionnellement ? Ou n’avez-vous absorbé que des propos démotivants et anxiogènes ? « Repérer un discours plombant permet de le mettre à distance, de se dire qu’il ne nous concerne pas forcément. L’attention doit se porter sur les parents, mais aussi sur les grands-parents qui ont pu être licenciés ou faire faillite. Cette perte de travail, parfois lointaine dans l’arbre généalogique, peut continuer de résonner, surtout quand il y a eu déclassement, et créer une insécurité permanente dans laquelle nous sommes nous-même pris. La situation économique actuelle demande de faire preuve de souplesse, de fluidité. Acceptons-nous d’être mobiles sans forcément nous sentir coupables ? » questionne Juliette Allais.
Autre piste à suivre : celle des migrations. « J’ai constaté qu’un sentiment d’insécurité professionnelle masquait souvent un traumatisme lié à un exil des parents, des grands-parents ou des arrière-grands- parents », remarque la thérapeute.
EXERCICE : dessinez votre arbre généalogique
Travaillez sur votre arbre généalogique en remontant jusqu’aux arrière-grands-parents. À côté de chacun des ancêtres mentionnés, notez dans un petit carré tout ce que vous savez de la carrière et du métier de l’ancêtre. « Vous verrez ensuite ce qui s’est transmis en termes de croyances et d’échecs. Vous pourrez ensuite vous poser devant cet arbre et observer des répétitions, des récurrences : “Dans cette fratrie, tous les deuxièmes perdent leur travail”, etc. Vous pouvez aussi mettre un mot-clé en face de chacun : “l’éternel chômeur”, “la victime”… Il y a toujours des archétypes, et ces archétypes donnent une vision de la manière dont le travail a été vécu dans les générations précédentes et comment nous avons eu ou pas le droit de prendre notre place », conclut Juliette Allais.
Travaillez sur votre arbre généalogique en remontant jusqu’aux arrière-grands-parents. À côté de chacun des ancêtres mentionnés, notez dans un petit carré tout ce que vous savez de la carrière et du métier de l’ancêtre. « Vous verrez ensuite ce qui s’est transmis en termes de croyances et d’échecs. Vous pourrez ensuite vous poser devant cet arbre et observer des répétitions, des récurrences : “Dans cette fratrie, tous les deuxièmes perdent leur travail”, etc. Vous pouvez aussi mettre un mot-clé en face de chacun : “l’éternel chômeur”, “la victime”… Il y a toujours des archétypes, et ces archétypes donnent une vision de la manière dont le travail a été vécu dans les générations précédentes et comment nous avons eu ou pas le droit de prendre notre place », conclut Juliette Allais.
Vous êtes en conflit avec vos collègues
D’où vient votre animosité ? Avec qui essayez-vous au fond de régler des comptes ? « Vous êtes peut-être porteur d’une colère rentrée qui ne vous concerne pas. Les arbres généalogiques sont souvent peuplés de femmes qui ont dû se taire, se soumettre malgré elles, verrouiller leur révolte parce que l’époque leur imposait un statut dont elles ne pouvaient sortir », note Juliette Allais. Des rapports mauvais avec les collègues regardent aussi souvent la position et les liens dans la fratrie. « Il faut trouver quelle place vous occupiez dans la famille et voir avec qui vous étiez en conflit », conseille la psychothérapeute.
Du côté des rapports avec les supérieurs, c’est la question de l’autorité qui est en jeu : êtes-vous en train de rejouer avec eux des situations parents-enfant déjà vécues maintes fois ? « Il faut sortir celui qui nous fait face de l’emballage parental que nous lui avons collé », affirme Juliette Allais.
EXERCICE : dessiner sa place dans la fratrie
Pour repérer vos projections inconscientes dans les rapports que vous entretenez avec vos supérieurs, la thérapeute suggère de commencer par lister les particularités, les caractéristiques des comportements parentaux que vous avez connus enfant : « raide », « sourd à mes demandes », « intrusif », etc. Généralement, quelque chose d’une répétition de la relation au père, et plus précisément du regard qu’il a porté sur vous enfant surgit. Vous faites les mêmes reproches aux autres : absent ou trop autoritaire, dévalorisant. « L’adéquation que mes patients constatent entre les adjectifs accolés à leurs parents et ce qu’ils reprochent à leur supérieur est souvent stupéfiante », assure-t-elle. Pour les relations entre collègues, Juliette Allais préconise de dessiner votre place dans la fratrie sur une feuille (étiez-vous en tête, coincé au milieu, à la fin, sur le côté) puis de vous rappeler vos impressions enfantines.
Pour repérer vos projections inconscientes dans les rapports que vous entretenez avec vos supérieurs, la thérapeute suggère de commencer par lister les particularités, les caractéristiques des comportements parentaux que vous avez connus enfant : « raide », « sourd à mes demandes », « intrusif », etc. Généralement, quelque chose d’une répétition de la relation au père, et plus précisément du regard qu’il a porté sur vous enfant surgit. Vous faites les mêmes reproches aux autres : absent ou trop autoritaire, dévalorisant. « L’adéquation que mes patients constatent entre les adjectifs accolés à leurs parents et ce qu’ils reprochent à leur supérieur est souvent stupéfiante », assure-t-elle. Pour les relations entre collègues, Juliette Allais préconise de dessiner votre place dans la fratrie sur une feuille (étiez-vous en tête, coincé au milieu, à la fin, sur le côté) puis de vous rappeler vos impressions enfantines.
Vous ne savez plus où vous en êtes
A DÉCOUVRIR
Testez-vous !
Changer ou non de travail ?
Quand rien ne va plus au bureau, l'envie de tout plaquer se fait pressante. Pour éviter d'agir à la légère, mieux vaut prendre du recul. Faites le point en répondant à ce test.
Quand rien ne va plus au bureau, l'envie de tout plaquer se fait pressante. Pour éviter d'agir à la légère, mieux vaut prendre du recul. Faites le point en répondant à ce test.
C’est de trajectoire dont il s’agit, et de toutes les questions que cela implique. Avez-vous choisi ou subi ce qui vous est arrivé ? Votre métier est-il exercé depuis longtemps dans la famille ? Avez-vous voulu faire plaisir à quelqu'un en vous lançant dans cette voie ? A qui ? Pourquoi ? « Il faut travailler sur tous ces points », confirme Juliette Allais.
EXERCICE : tracez votre ligne de vie
Votre choix professionnel correspond-il à un fantasme ? Pour trouver l’adéquation entre votre travail et vousmême, Juliette Allais recommande, là encore, de sortir vos crayons, de tracer une ligne, celle de votre parcours professionnel, et d’y inscrire, sous forme de points, les événements marquants, vos réussites, vos échecs, les moments où vous avez su rebondir, ainsi que ce qui constitue, selon vous, vos points forts. « Eff ectuer un retour sur des moments où vous avez été très bon peut aussi permettre de déceler quelle qualité vous êtes allé chercher pour surmonter l’épreuve. Avez-vous été combatif, mobile, créatif, intelligent, focalisé sur l’objectif ? De là, vous pourrez peut-être en déduire ce qui vous porte, vous donne de l’énergie au quotidien dans vos activités et vous permet de développer votre confiance dans la vie », promet Juliette Allais.
http://www.psychologies.com/Travail/Vie-professionnelle/Evolution/Articles-et-Dossiers/Travail-liberez-vous-de-votre-histoire-familiale
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Plus de 230 millions d’enfants de notre Planète n'ont pas d'existence légale, faute d'avoir été enregistrés lors de leur naissance. Et le phénomène pourrait s'amplifier...
Vivre sa vie mais ne pas exister administrativement ? Il s'agit d'une réalité quotidienne pour ceux qu'on appelle les « enfants-fantômes ». Un véritable fléau, pointé du doigt par Laurent Dejoie, notaire et directeur de l'Association du notariat francophone, dans son livre « Les Enfants fantômes » écrit en collaboration avec Abdoulaye Harissou. Selon lui, en 2012, 60 % seulement des bébés ont été enregistrés à leur naissance. Ils sont automatiquement privés de tous droits sociaux, dont la santé et l'éducation. « Rien ne saurait justifier le silence. (…) Tout être humain a droit au respect de sa personne et de sa dignité. Parce qu'il n'a pas d'existence légale, il est un enfant perdu dans ce monde difficile. Il est condamné, par là-même, à l'ignorance, la misère et le rejet social », a poursuivi de son côté l'essayiste et homme politique français Robert Badinter, auteur de la préface du livre. © SPUTNIK. A. SOLOMONOV Des enfants soldats dans les bus scolaires new-yorkais Le problème est particulièrement visible dans les zones géographiques touchées par la pauvreté, la discrimination, les épidémies ou les conflits armés. En outre, ces enfants y sont souvent mal traités et exploités par les adultes, d'après l'Unicef, ce qui constitue une dérogation directe à la Convention des droits de l'enfant. Malgré le développement de certaines économies, le nombre total d'« enfants invisibles » devrait être multiplié par deux d'ici 2050. Par contre, plusieurs organisations non-gouvernementales s'efforcent de trouver des solutions permettant de briser l'anonymat des enfants à travers le monde, faisant appel aux technologies. Par exemple, l'association Plan international a lancé une application mobile qui simplifie la notification de l'état civil des naissances. « Aller chercher le document, ce n'est pas la priorité, le plus important, c'est de faire savoir qu'un enfant a vu le jour", a précisé Yvan Savy, directeur du Plan international et gérant de la campagne « Chaque enfant compte », qui a vu le jour en 2005. Le programme de cette ONG a notamment permis d'établir l'identité de plus de 40 millions d'enfants.
En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/societe/201610241028342835-enfants-identite-naissance-exploitation-guerre/
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
http://www.deconditionnement.com/concept.html
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Le mystère du Triangle des Bermudes enfin résolu ? Partager sur Facebook286Recevoir la newsletter FacebookTwitter Partager sur Facebook Légende ou réalité ? Le Triangle des Bermudes a fait couler beaucoup d'encre au cours des dernières décennies. Un documentaire suggère que cette région de l’océan Atlantique serait animée par de violentes dépressions causées par des nuages de forme hexagonale. Le Triangle des Bermudes est une zone géographique hypothétique, théoriquement localisée dans l’océan Atlantique. On lui attribue la particularité d’être le théâtre d’un grand nombre de naufrages et d’accidents impliquant aussi bien des navires que des aéronefs. A ce jour, il est encore difficile de savoir si son existence est réellement fondée ou s’il s’agit tout simplement d’une légende appuyée sur des faits mal interprétés. Faute de preuves convaincantes, le Triangle des Bermudes est toujours considéré comme un mystère qui fait d'ailleurs couler beaucoup d'encre et suscite de nombreuses théories plus ou moins sérieuses. Une nouvelle théorie ? Plusieurs théories scientifiques ont déjà été avancées pour justifier les mécanismes naturels qui animent cette zone étendue en principe entre l’archipel des Bermudes, Miami et Porto Rico. Toutefois, une équipe de météorologues a récemment fait part de conclusions et d'une hypothèse plutôt étonnantes. Dans un bref documentaire réalisé pour l’émission "What on Earth" de Science Channel, ils mettent en évidence un phénomène météorologique très particulier survenant dans cette région de 500.000 kilomètres carrés, plus précisément des nuages imposants et à la forme hexagonale inhabituelle. Ces formations mesurant entre 30 et 780 kilomètres, peuvent être observées sur des images du satellite Terra de la NASA. "Les images satellite sont vraiment bizarres. Ces espèces de formes hexagonales au-dessus de l'océan sont essentiellement des bombes d'air", commente dans le documentaire, le météorologue Randy Cerveny. Des vents de plus de 200 km/h Selon le spécialiste, ces structures seraient capables d’engendrer des dépressions de type "micro rafales" avec une force des vents estimée à près de 270 kilomètres par heure. Ces vents jailliraient de la base du nuage et percuteraient l'océan, créant des ondes puissantes pouvant provoquer de fortes perturbations à la surface. Selon le documentaire de Science Channel, la puissance serait largement suffisante pour faire sombrer les bateaux et avions ayant le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. On décompte actuellement 100 naufrages et 75 écrasements survenus dans le Triangle des Bermudes, pour un nombre total de 1.000 victimes. Un phénomène pas si inédit Toutefois, il semblerait que la découverte ne soit pas aussi prometteuse que le documentaire ne la fait paraitre. Interrogé par USA Today, le professeur en sciences géologiques de l'Arizona State University a indiqué que ses propos avaient été un peu sortis de leur contexte et que la trouvaille n'était pas aussi inédite et exceptionnelle. Selon le scientifique, ces motifs météorologiques ne pourraient ainsi pas être tenus responsables des disparitions survenues dans le Triangle des Bermudes. "C'est un phénomène commun qui se produit à l'échelle mondiale et généralement durant la saison froide", a souligné Randy Cerveny. Pour le moment, le mystère reste donc entier. Publié par Maxime Lambert, le 24 octobre 2016 Vous nous aimez déjà ?Ne plus afficher TOP VIDÉO Le tardigrade, cet animal quasi indestructible, révèle la clé de ses super-pouvoirs
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/triangle-des-bermudes/le-mystere-du-triangle-des-bermudes-enfin-resolu_art38897.html?utm_source=fb&utm_medium=cpc&utm_campaign=offigsdCopyright © Gentside Découverte
Y'a quand même des personnes capables de tourner en rond dans un triangle. Ca m'impressionne .
Chicon power, petite fille de mineur, ça donne le "la" je crois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Fixer des limites : l’art de l’assertivité
L’assertivité est une compétence fondamentale pour gérer avec diplomatie ces situations où les autres prennent des libertés qu’ils ne devraient pas prendre.
Cette définition si peu orthodoxe répond à une réalité à laquelle nous sommes tous confrontés : le manque de respect.
Fixer des limites fermement et pacifiquement est la clé pour que personne ne nous écrase et pour que l’on nous respecte, sans pour autant manquer de respect aux autres.
L’un des avantages d’apprendre à fixer des limites est que nous reconnaissons également les droits des autres, et nos limites les concernant.
Cela signifie qu’être assertif fait de nous des personnes plus respectueuses.
“Oser établir des limites signifie avoir le courage de s’aimer soi-même, même lorsque nous courons le risque de décevoir les autres”
-Brene de Brown-
Décidez où se trouvent vos limites
Que signifie pour vous aller trop loin ? Qu’êtes-vous disposé à tolérer d’autres personnes, en fonction du type de relation que vous avez avec elles ? Définissez vos limites, aussi bien pour vous que pour les autres.
Qu’elles se trouvent à un endroit ou à un autre dépendra de plusieurs facteurs et de votre personnalité mais également de vos valeurs, de vos croyances et de vos attentes dans la vie.
Il est possible qu’il y ait des personnes qui se sentent gênées par votre détermination, mais ce n’est pas votre problème.
Peut-être que cela augmente les difficultés à «s’ajuster» dans la société, mais si le prix est de vous trahir vous-même, demandez-vous quel est le sens de cette direction de vie.
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/Femme-posant-des-limites.jpg
La bonne nouvelle est qu’avec le temps, si vous êtes capable de maintenir vos limites de manière pacifique, en disant bien les choses, les gens s’y habitueront et finiront par respecter et même par comprendre les lignes rouges que vous avez établies.
Donnez-vous une marge, soyez flexible
Même s’il est important de marquer des limites et de les rendre bien claires, il faut aussi accepter une certaine marge et être flexible.
Tout le monde ne partagera pas vos opinions et cela peut mener à des malentendus.
Tout les gens qui outrepasseront vos limites n’auront pas forcément de mauvaises intentions. Ils peuvent faire cela avec la meilleure intention du monde.
Dans ce cas, vous devez utiliser un filtre supplémentaire et considérer la bonne intention de l’autre.
Agissez toujours comme s’il n’y avait pas de malice dans son intention. Oui, parfois il faut faire un gros travail de suspension de l’incrédulité, encore plus gros que devant un film de Marvel, mais c’est bien plus sain et facile à mener.
“Quand on sait dire non, le oui a un goût très différent”
-Alexandre Jodorowsky-
Trop de pardon peut être contre-productif
Malgré la flexibilité que l’on peut montrer, les limites sont ici pour être respectées.
Si on accepte constamment ce que les autres font, il sera bien plus difficile de résoudre le problème. C’est pour cela qu’il faut clarifier les choses le plus tôt possible.
Si les choses sont bien dites, il suffit de ne les dire qu’une fois.
Mais plus vous attendez, plus cela sera difficile et vous prendrez plus de risques. L’autre sera plus offensé même si vous vous adressez bien à lui.
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/Personnes-parlant.jpg
Ainsi, n’oubliez pas que plus vous cédez sur la ligne rouge, plus il sera difficile de récupérer le terrain que vous avez offert de bonne volonté et plus vous vous exposez à un conflit.
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Alors, si vous voulez du respect, vous devez commencer par vous respecter. Pardonnez, oui, mais ne faites pas le bêta. Une fois, deux au maximum, est plus que suffisant.
“Disons ce que nous avons à dire. Nous pouvons le dire doucement, mais avec fermeté, en parlant avec le cœur. Nous n’avons pas besoin de critiquer, d’oublier le tact, ni de faire culpabiliser ou de nous montrer cruels quand nous nous disons nos vérités”
-Melody Beattie-
Clés pour dire les choses avec assertivité
Pour dire les choses de manière assertive, il ne suffit pas de lâcher la liste des limites à ne pas dépasser ou de dire à l’autre : «Tu dépasses la ligne, s’il te plaît respecte mon espace».
En plus de cela et de la manière pacifique de les dire, il faut aussi savoir quoi dire.
Voici les quatre clés pour dire les choses avec assertivité, de manière à ce que les limites établies aient plus de possibilités d’être respectées :
- Informez l’autre personne que vous devez lui dire quelque chose, sans montrer de réaction émotionnelle ou envoyer un message d’accusation. Si vous êtes au milieu d’une conversation ou qu’elle vous reproche des choses, demandez-lui une pause.
- Dites-lui quel est le problème et pourquoi. Dites-lui ce qui vous gêne et donnez-lui vos raisons.
- Expliquez-lui comment vous voulez qu’elle se comporte avec vous et les bienfaits que vous obtiendrez grâce à cela.
- Cherchez l’accord et la compréhension. Si elle vous dit qu’elle ne comprend pas ou que votre attitude ne lui plaît pas, vous devez vous réaffirmer dans vos explications.
Ce type de communication peut être le puissant correcteur d’un mauvais comportement.
Cherchez la ré-éducation à partir de la proximité avec l’autre, de manière ferme mais également ouverte, honnête et sincère.
Bien sûr, il y a toujours la possibilité que l’autre ne change pas d’attitude, mais au moins, vous avez créé les conditions d’une compréhension pacifique.
Dans tous les cas, éviter l’affrontement violent ou ponctué de malentendus est toujours une bonne idée.
Si l’autre a envie de se disputer, n’entrez pas dans son jeu. Ne vous engouffrez pas dans un débat sans fin.
Dites-lui tranquillement qu’il vaut mieux que vous en parliez plus tard, lorsque les états de l’un ou de l’autre n’interféreront plus autant, et quand vous pourrez trouver un point de rencontre.
En savoir plus sur http://nospensees.fr/fixer-des-limites-lart-de-lassertivite/#OpPRfpVAudZLkJv2.99
La la là....
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/Femme-parlant-avec-le-coeur-amanda-cass.jpg
La détérioration silencieuse qui nous fait feindre que tout va bien
Non. Tout n’a pas de solution dans la vie. Il ne faut pas non plus essayer de tout expliquer ni d’arborer chaque jour un sourire immense.
Toutefois, beaucoup de gens préfèrent feindre plutôt que de reconnaître qu’ils sont prisonniers de la détérioration silencieuse.
Feindre le bonheur pour être accepté est une erreur grossière que nous commettons tous régulièrement. Il y a des périodes de la vie où, tout simplement, simuler le bien-être ne fait pas du tout sens.
Que ce soit pour un mieux ou un moins bien, ayons le courage de ne pas sourire lorsque nous n’en avons pas envie et tentons de ne pas céder à la tentation d’ “essayer de plaire à tout le monde» dans le but de faire cesser l’épuisement et l’usure émotionnelle générées par la peur que personne ne s’intéresse à nous.
C’est pour cela qu’il est important que nous nous permettions parfois de ne pas être bien, car ainsi nous ne feindrons pas d’être toujours à l’aise et nous ne vivrons par continuellement dans la contrariété.
Feindre est douloureux et la tristesse et le mal être sont synonymes de fragilité.
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/Femme-triste-1.jpg
L’usure émotionnelle qu’implique le fait de feindre : les forces qui ne reviennent pas
Les données indiquent que 8 personnes sur 10 qui sont tristes font semblant d’aller bien mais, malheureusement, nous nous en rendons compte tardivement.
Cela se traduit en une détérioration silencieuse qui nous plonge dans une grande usure émotionnelle et une spirale qui nous absorbe et appuie fort sur ce que l’on appelle l’âme.
C’est-à-dire que les émotions et les sentiments qui, au début, étaient en nous pour faire du bien, finissent par noircir à cause de notre incapacité à leur donner leur liberté et à les vivre comme nous le devrions.
En conséquence, nous finissons ballottés dans tous les sens et dévorés par nos essais constants de faire taire la voix du mal être.Ainsi, le clé se trouve dans le fait d’accepter toutes nos caractéristiques et de ne pas nous entêter à tromper notre conscience.
Cette perspective nous aidera à nous allier dans le combat contre les douleurs comme la dépression, l’anxiété, la fatigue chronique, le désespoir, l’insomnie, l’irritabilité démesurée etc.
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/mains-reelle-et-transparente-enlacees.jpg
La clé de la résilience est l’acceptation
L’apprentissage le plus important de notre vie est celui que nous atteignons lorsque nous nous forçons à nous connaître, à nous accepter et à nous aimer.
Ici, l’ordre des facteurs altère le résultat donc nous ne pouvons pas nous aimer sans nous accepter premièrement, et nous ne pouvons pas nous accepter sans nous connaître préalablement.
Pour atteindre la réalisation de cette première étape d’épanouissement personnel, nous devons désapprendre précisément ce que nous décrivons ici mais il n’y a que comme cela que nous pourrons nous défaire de croyances et de manipulations qui nous soumettent, année après années, jour après jour et minute après minute.
C’est-à-dire que pour regarder la vie sans anesthésie et sans pression, il est important de changer de versant de la colline, car il n’y a qu’ainsi que nous pourrons gérer le problème depuis d’autres perspectives.
Alors, chaque jour, lorsque nous nous levons, nous devons faire attention aux lunettes que nous choisissons pour lire le monde.
image: http://nospensees.fr/wp-content/uploads/2016/10/Enfant-triste-devant-une-fenetre.jpg
Pour ne pas déformer les choses, le mieux est de mettre ces lunettes transparentes qui ajustent notre vue de près et de loin.
Cela ne signifie rien d’autre que de laisser de côté les préjugés et les croyances qui nous font déformer les choses.
Car l’importance du dialogue intérieur est quelque chose que l’on oublie trop souvent.
C’est pour cela qu’il est essentiel de faire le silence avec nous-même et de nous rendre compte que l’unique manière d’atteindre le bien-être est de nous respecter et d’arrêter de feindre, avec ou sans mal être.
En savoir plus sur http://nospensees.fr/la-deterioration-silencieuse-qui-nous-fait-feindre-que-tout-va-bien/#RO6KU5u3G0tGjOdx.99
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Comment je suis devenu stupide de Martin Page
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Lucien, le 13 mars 2001 (Inscrit le 13 mars 2001, 60 ans)
La note :
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Cote pondérée : (9 670ème position).
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Comment je ne suis pas devenu stupide...
« Il avait toujours semblé à Antoine avoir l'âge des chiens. Quand il avait sept ans, il se sentait usé comme un homme de quarante-neuf ans ; à onze, il avait les désillusions d'un vieillard de soixante-dix-sept ans.
Aujourd'hui, à vingt-cinq ans, espérant une vie un peu douce, Antoine prit la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité. Il n'avait que trop souvent constaté que l'intelligence est le mot qui désigne des sottises bien construites et joliment prononcées, qu'elle est si dévoyée que l'on a souvent plus avantage à être bête qu'intellectuel assermenté. » C'est sur ces lignes que commence l'excellent petit roman de Martin Page. Des lignes qui annoncent - contrairement à l’affirmation du titre – un récit intelligent, pétillant d'humour et de savoureux aphorismes.
Antoine a l'intelligence acérée – comme un clou qui lui lacérerait la vie, le rendant même inaccessible à ce que les autres appellent le bonheur : « La vérité sort de la bouche des enfants. À l'école primaire, une insulte infâme était d'être traité d'intello ; plus tard, être un intellectuel devient presque une qualité. Mais c'est un mensonge : l'intelligence est une tare. Comme les vivants savent qu'ils vont mourir, alors que les morts ne savent rien, je pense qu'être intelligent est pire que d'être bête, parce que quelqu'un de bête ne s'en rend pas compte, tandis que quelqu'un d'intelligent, même humble et modeste, le sait forcément. »
Pour lutter contre cette redoutable intelligence qui fait de lui un handicapé du bonheur, Antoine essaiera plusieurs démarches : c'est sur ces diverses tentatives que s'articule - très simplement - la narration. Il tentera de s’initier à l’alcoolisme auprès d’un « spécialiste », prendra des cours de préparation au suicide, se procurera enfin auprès de son médecin - un pédiatre… – des petites pilules rouges d’« Heurozac » qui lui apporteront peut-être, un temps, un succédané de bonheur. Il tentera même de « normaliser » sa vie en devenant grâce à Raphi, un ami d’enfance, une sorte de « jeune cadre dynamique » presque conforme au modèle ; mais - et le détail aura son importance – sans jamais parvenir à apprécier le café, qui constitue pourtant l’un des attributs de l’agent de change : « La tasse de café est une question de standing, un bon agent de change a toujours une tasse de café à la main ou sur son bureau. Exactement comme un flic a son arme, un écrivain son stylo, un joueur de tennis sa raquette, l'agent de change travaille avec son café ; c'est son outil de travail, son marteau-piqueur, son Smith & Wesson. »
Cette tentative d'intégration réussira-t-elle ? Antoine le solitaire trouvera-t-il l’âme sœur ? Des questions – entre autres - qu'abordera le narrateur dans un style « degré zéro » brusquement teinté de quelques perles poétiques : « C'était un de ces matins à l'orée de l'automne où la lune réussit à survivre au jour. Le soleil n'apparaissait pas dans le ciel : il perçait délicatement dans toutes les individualités naturelles et urbaines, transpirait des pétales de fleurs, des immeubles anciens et des visages fatigués des passants. Dans l'holocauste fécond du temps qui passe fleurissent pour les yeux traumatisables les seuls véritables édens, ceux dont l'architecture est une sensation. »
Comment je suis devenu stupide. Certainement pas en lisant ce roman, qui serait plutôt un antidote à la bêtise, un peu à la manière du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, dont une page de la correspondance est citée dans un contexte particulièrement surréaliste. A découvrir…
Aujourd'hui, à vingt-cinq ans, espérant une vie un peu douce, Antoine prit la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité. Il n'avait que trop souvent constaté que l'intelligence est le mot qui désigne des sottises bien construites et joliment prononcées, qu'elle est si dévoyée que l'on a souvent plus avantage à être bête qu'intellectuel assermenté. » C'est sur ces lignes que commence l'excellent petit roman de Martin Page. Des lignes qui annoncent - contrairement à l’affirmation du titre – un récit intelligent, pétillant d'humour et de savoureux aphorismes.
Antoine a l'intelligence acérée – comme un clou qui lui lacérerait la vie, le rendant même inaccessible à ce que les autres appellent le bonheur : « La vérité sort de la bouche des enfants. À l'école primaire, une insulte infâme était d'être traité d'intello ; plus tard, être un intellectuel devient presque une qualité. Mais c'est un mensonge : l'intelligence est une tare. Comme les vivants savent qu'ils vont mourir, alors que les morts ne savent rien, je pense qu'être intelligent est pire que d'être bête, parce que quelqu'un de bête ne s'en rend pas compte, tandis que quelqu'un d'intelligent, même humble et modeste, le sait forcément. »
Pour lutter contre cette redoutable intelligence qui fait de lui un handicapé du bonheur, Antoine essaiera plusieurs démarches : c'est sur ces diverses tentatives que s'articule - très simplement - la narration. Il tentera de s’initier à l’alcoolisme auprès d’un « spécialiste », prendra des cours de préparation au suicide, se procurera enfin auprès de son médecin - un pédiatre… – des petites pilules rouges d’« Heurozac » qui lui apporteront peut-être, un temps, un succédané de bonheur. Il tentera même de « normaliser » sa vie en devenant grâce à Raphi, un ami d’enfance, une sorte de « jeune cadre dynamique » presque conforme au modèle ; mais - et le détail aura son importance – sans jamais parvenir à apprécier le café, qui constitue pourtant l’un des attributs de l’agent de change : « La tasse de café est une question de standing, un bon agent de change a toujours une tasse de café à la main ou sur son bureau. Exactement comme un flic a son arme, un écrivain son stylo, un joueur de tennis sa raquette, l'agent de change travaille avec son café ; c'est son outil de travail, son marteau-piqueur, son Smith & Wesson. »
Cette tentative d'intégration réussira-t-elle ? Antoine le solitaire trouvera-t-il l’âme sœur ? Des questions – entre autres - qu'abordera le narrateur dans un style « degré zéro » brusquement teinté de quelques perles poétiques : « C'était un de ces matins à l'orée de l'automne où la lune réussit à survivre au jour. Le soleil n'apparaissait pas dans le ciel : il perçait délicatement dans toutes les individualités naturelles et urbaines, transpirait des pétales de fleurs, des immeubles anciens et des visages fatigués des passants. Dans l'holocauste fécond du temps qui passe fleurissent pour les yeux traumatisables les seuls véritables édens, ceux dont l'architecture est une sensation. »
Comment je suis devenu stupide. Certainement pas en lisant ce roman, qui serait plutôt un antidote à la bêtise, un peu à la manière du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, dont une page de la correspondance est citée dans un contexte particulièrement surréaliste. A découvrir…
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/643
Dernière édition par Iamsosure le Mar 25 Oct 2016 - 12:11, édité 1 fois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Il était écrit dans les livres (j'adore cette expression) que le doué agace sa Gérard Chie (ou ceux et celles qui croient en être).
Il y en a un paquet des Gérard
Gérard ment vu
[size=34]eu pigeon vole
[/size]
Jeu Pigeon vole - fiche d'explication
-------------------------------------------------------------------------
[size=34]Jeux de coloriages géométriques, des coloriages cachés gratuits[/size]
http://www.teteamodeler.com/dossier/jeux/coloriage-geometrie.asp
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QIuir ?
Il y en a un paquet des Gérard
Gérard ment vu
[size=34]eu pigeon vole
[/size]
Réalisation du jeu Pigeon vole
Un jeu pour jouer avec les mots à la maison, au jardin à la plage et même en voiture !
Le jeu pigeon vole. Jeu traditionnel de rapidité intellectuelle pour jouer avec les enfants à partir de 7 ans. Un jeu éducatif pour progresser en français.
INTÉRÊT DE CETTE ACTIVITÉ POUR UN ENFANT
EQUIPEMENT NÉCESSAIRE POUR CETTE ACTIVITÉ
Cliquez ici pour voir les instructions
- Avant de commencer vous devez tirer au sort celui qui va commencer le jeu et l'animer en premier.
- Les joueurs sont placés face à l'animateur du jeu.
- L'animateur fait des propositions associant une personne, un animal, un objet ... et le verbe vole, par exemple pigeon vole. Pour que le jeu soit plus amusant, le joueur animateur peut prendre quelques minutes pour écrire un liste de mots.
- Si la proposition est exacte, les joueurs doivent lever le bras, si non ne rien faire.
- Ceux qui répondent mal sont éliminés.
- Le dernier restant en jeu devient l'animateur.
- Ce qui fait la différence, c'est la rapidité de l'animateur et sa capacité à embrouiller les autres joueurs.
Jeu Pigeon vole - fiche d'explication
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[size=34]Jeux de coloriages géométriques, des coloriages cachés gratuits[/size]
Petits jeux pour développer la concentration, l'observation et pour réviser des notions de mathématiques sur les formes géométriques
Les jeux de "coloriage géométrique" permettent aux enfants de s'amuser tout en développant leurs capacités de concentration, d'observation et de manipuler les notions mathématiques. Ces coloriages géométriques font appel à la reconnaissance des formes géométriques: triangle, rectangle. Le coloriage est composé d'un grand nombre de formes géométriques délimitées par des traits. Il est demandé de colorier un type de forme, tous les triangles ou tous lesrectangles ... Le coloriage permet de découvrir l'image cachée. Jeux éducatifs à imprimer , jeux gratuitshttp://www.teteamodeler.com/dossier/jeux/coloriage-geometrie.asp
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QIuir ?
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
https://books.google.fr/books?id=nbvlDAAAQBAJ&pg=PA109&lpg=PA109&dq=parler+pour+dire+des+bétises
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Rappel du contexte « Les questions sur l’acquisition par les apprentis de méthodes de travail personnel, de capacités méthodologiques à rechercher et à traiter les informations, de développement de comportements plus autonomes sont évoquées de façon précise au fur et à mesure que les pratiques d’individualisation se développent. C’est en partant de ce constat exprimé par de nombreux acteurs que nous proposons une formation-action qui doit se traduire par la rédaction d’un référentiel de capacités et de la constitution d’une banque d’outils adaptés. » Extrait de la fiche de présentation du groupe de travail. Objectifs du groupe 1-Clarifier la notion de remédiation A partir de l’expérience des formateurs participant au groupe de travail, nous avons tout d’abord procédé à une mise à plat, puis à une organisation de ces notions qui nous ont conduits à la réalisation de référentiels. Le déroulé et la synthèse de ces travaux figurent dans la partie Référentiels des capacités cognitives et méthodologiques. 2- Rendre compte de ce qui existe Le groupe devait s’appuyer sur les expériences menées dans ces différents domaines par les formateurs : nous avons donc recensé les actions menées sur ces thèmes. Force est de constater que l’individualisation reste encore très largement centrée sur l’acquisition ou la remobilisation des connaissances en mathématiques et en français. Seuls trois CFA parmi ceux représentés affichent des objectifs de remédiation cognitive ou d’acquisition de méthodologies. Ces actions ont fait l’objet d’une description approfondie dans la partie Expérimentations. 3- Décrire et analyser des « cas » d’apprentis Pour articuler nos productions aux besoins des apprentis dans ces domaines, nous avons demandé aux formateurs volontaires de nous décrire des « cas » d’apprentis dont les comportements laissent penser qu’ils pourraient bénéficier utilement d’actions de remédiation. Nous avons recueilli 6 cas dont une partie a fait l’objet d’une analyse approfondie ; les autres sont des témoignages. Ces cas figurent dans la partie Histoires d’apprentis. 4. Construire les référentiels. Recenser, adapter et concevoir des outils Avant de travailler sur la production de documents, nous avons exploré le fonds documentaire du Centre de Ressources du CAFOC de Nantes. De nombreux outils et méthodes existent dans les domaines qui nous intéressent. Certains outils sont utilisés comme tels, d’autres nécessitent une adaptation. Cela a été le choix du groupe. Cependant, les outils produits doivent plus être considérés comme l’amorce d’un travail de mutualisation entre les CFA que comme un aboutissement. Les référentiels et les outils se trouvent dans la partie Ressources. Développer les capacités cognitives et les méthodes de travail des apprentis- Année 2008 GIP FCIP Expérience - CAFOC de Nantes / CFA des Pays de la Loire.../...
http://www.cafoc.ac-nantes.fr/wp-content/uploads/2014/11/G-Guide-Capacites-Cognitives.pdf
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
3. Quelles sont les compétences à développer? Comment les organiser ? Pour identifier les compétences à développer, nous avons procédé à une collecte des énonciations « spontanées » formulées par les membres du groupe. En voici quelques extraits : Effectuer un travail dans un ordre précis Suivre une procédure et retenir des étapes S’organiser sur le long terme (emploi du temps sur une semaine) Utiliser différentes techniques de recherche d’informations Rechercher des informations dans différents supports Retenir l’essentiel (prendre des notes et l’essentiel d’un message) Faire le lien entre théorie et pratique (sens) …. A partir de ces formulations spontanées, nous avons procédé à une première mise en perspective. Formuler et élargir ses représentations sur l’acte d’apprendre Situer ses propres façons d’apprendre et repérer ses conditions de réussite Se repérer dans le Centre de Ressources. Savoir travailler en auto-formation Optimiser sa mémorisation et sa concentration Optimiser la lecture et le traitement des énoncés et consignes Optimiser sa gestion du temps et son organisation personnelle Améliorer sa prise de notes et le traitement des données Identifier ses difficultés dans le parcours de formation Améliorer ses capacités logiques et d’approche d’un problème Rechercher, classer, réutiliser des informations Evaluer ses points forts et ses points faibles Connaître ses propres méthodes d’apprentissage Connaître l’environnement et les règles de l’apprentissage Nous avons enfin procédé à une réorganisation qui permet de classer et d’organiser ces capacités par « genre ». On peut distinguer trois « genres » Acquisition des fonctions cognitives et des opérations de traitement de l’information Maîtrise d’attitudes et de comportements permettant d’optimiser ces fonctions cognitives Maîtrise de méthodes et des outils plus spécialisés permettant d’utiliser ces capacités dans des activités précises. Ces trois « genres » peuvent être hiérarchisés, du plus « générique » au plus spécialisé. On peut opérer une première classification des énoncés produits à partir de cette classification. Développer les capacités cognitives et les méthodes de travail des apprentis- Année 2008 GIP FCIP Expérience - CAFOC de Nantes / CFA des Pays de la Loire 12 Fonctions cognitives (classification opérée à partir des énoncés produits par le groupe) Observer. Explorer. Sélectionner les informations. Analyser et traiter les informations Communiquer (agir).Mémoriser. Raisonner. Inférer Maîtrise d’attitudes et de comportements permettant d’optimiser ces fonctions cognitives Effectuer un travail dans un ordre précis. S’organiser sur le long terme (emploi du temps sur une semaine). Verbaliser ses difficultés. Poser des questions. Développer sa concentration. Verbaliser son raisonnement. Développer un esprit critique. Gérer son temps. Se revaloriser (confiance en soi). Observer pour en déduire une règle. Acquérir de l’autonomie. Faire le lien entre théorie et pratique (sens) Maîtrise de méthodes, de techniques et d’outils plus spécialisés permettant d’utiliser ces capacités dans des activités précises Utiliser différentes techniques de recherche d’informations. Rechercher des informations dans différents supports. Classer ses cours. Résumer/prendre des notes Savoir utiliser un outil (livre, encyclopédie, logiciel, internet). Classer, décoder les informations. Savoir prendre des informations, rédiger, s’exprimer oralement, argumenter. Se limiter dans le temps. Savoir questionner. Se servir des mots clés de la question pour formuler la réponse. S’organiser par rapport à une échéance donnée. Observer pour en déduire une règle. Comprendre un texte. Décoder. Avoir des méthodes de révision. Identifier la consigne (demande). Reformuler la consigne. On peut également organiser ces items de façon thématique (par grandes compétences). C’est cette logique qui a été retenue et qui a permis de déterminer les sous-groupes de travail. 4. Construire les référentiels 4 domaines de compétences transversales ont été retenus processus cognitifs organisation personnelle recherche et traitement de l’information communication Pourquoi construire des référentiels ? L’élaboration d’une grille référentielle permet de clarifier les capacités élémentaires qui sont constitutives de la compétence, même si la compétence ne se réduit pas à la somme de ces capacités. Cette élaboration permet de rechercher ou de construire les outils d’apprentissage adéquats aussi bien sur le plan du contenu que de celui de la complexité et du « niveau » requis. Ces grilles référentielles se présentent sous la forme de tableaux à double entrée, par niveau de complexité (3 ou 4 niveaux) et par thématique. Evolution des référentiels Ces référentiels sont la résultante d’une construction intellectuelle qui s’appuie sur l’expérience et la réflexion des formateurs. Ils ont été modifiés au fur et à mesure des travaux du groupe. Il est souhaitable qu’ils fassent l’objet de révisions fréquentes afin d’en améliorer la précision et l’opérationnalité.../...
http://www.cafoc.ac-nantes.fr/wp-content/uploads/2014/11/G-Guide-Capacites-Cognitives.pdf
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Dans la série "les contes de la décrypte de Mamie Iamsosure" Histoires inventées.
Un jour j'ai eu un jeune stagiaire (dont je n'étais pas responsable, je suis irresponsable ) qui m'a exprimé sa reconnaissance pour ce "que je lui avais appris" en une semaine ce qu'on ne lui avait pas appris en 6 mois en me dessinant sur son rapport de stage ce qui ressemblait à des ovules et des spermatozoïdes.
Il était arrivé à 20 ans avec sa part de quatre quarts dans son Tupperwaere, je lui avais dit : alors il faut la faire à quelle heure ? la pause goûter ? maman va t elle venir coudre une étiquette avec ton prénom sur la chaise de bureau ?.
Il est reparti à la fin de son stage avec une larme dans l'oeil (parce qu'il avait un rhume m'a t il dit ) alors je lui ai tendu un kleneex.
Le lendemain j'ai trouvé sur mon bureau un demi paquet de BN, de ceux qu'il s'était mis à acheter lui même pour son goûter dès le lendemain où on l'avait mis dans mon bureau avec écrit : "Tu ne mérites qu'une moitié si tu veux l'autre moitié, demandes à ta maman, je t'ai collé une étiquette dessus, tu pourras lui demander d'écrire ton prénom"
Ah Maxime à nos batailles de boîtes de trombones et d'élastiques Nous on est sages. L'intelligence de la construction des meilleurs frondes du monde Il deviendra sûrement quelqu'un d'important et un jour se "vengera"
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Naître deux fois, l'incroyable histoire de la petite Lynlee
Au Texas, une petite fille a été sortie quelques heures de l'utérus de sa maman, pour être opérée d'une tumeur, avant d'y être replacée. La grossesse a ensuite pu être menée quasiment à terme.
Par Laurence Moisdon
Rédigé le 25/10/2016
La petite Lynlee ©Texas Children Hospital
À seize semaines de grossesse, une tumeur a été détectée sur la colonne vertébrale de Lynlee. Cette masse (sacrococcygeal teratoma) détournait le sang du foetus en augmentant le risque d'insuffisance cardiaque. La maman, Margaret Boemer, a pris la décision risquée de l'opération. Initialement enceinte de jumeaux, elle avait perdu l'un de ses bébés avant le deuxième trimestre de grossesse.
Le sacrococcygeal tératoma est une forme rare de tumeur. Sa cause est inconnue, mais les bébés filles sont touchés quatre fois plus souvent que les garçons.
Les médecins lui ont d’abord conseillé de mettre fin à sa grossesse, puis lui ont suggéré la chirurgie, en précisant qu’elle serait risquée. Lynlee pesait 0,53 kg lorsque les chirurgiens ont ouvert le ventre de sa mère. La tumeur et le bébé avaient pratiquement la même taille au moment de l'opération. Les chances de survie pour le bébé étaient de 50%.
"A 23 semaines, la tumeur allait recouvrir son cœur (…), ce fut une décision facile pour nous : nous avons voulu lui donner la vie", a déclaré Mme Boemer à CNN. La tumeur était "énorme" d’après les médecins. Après avoir incisé et sorti le bébé, l'équipe médicale a ensuite placé son dos dans le ventre de sa mère et a recousu.
Mme Boemer a passé les douze semaines suivantes alitée et Lynlee est née pour la deuxième fois le 6 juin 2016 par césarienne presque à terme.
Lorsque Lynlee était âgé de huit jours, une autre opération a supprimé le reste de la tumeur de son coccyx. D’après le Dr Darrell Cass, du Texas Children's Fetal Center, "la petite fille est maintenant à la maison et en pleine santé".
http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/chirurgie/chirurgie-foetale/naitre-deux-fois-l-incroyable-histoire-de-la-petite-lynlee_20644.html#xtor=EPR-1000002224
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
OCTOBRE 2016
Vu d’Allemagne. Calais : la “jungle” renaîtra
Dans la “jungle” de Calais, le 24 octobre 2016. PHOTO PHILIPPE HUGUEN/AFP
Des milliers de réfugiés sont évacués de la “jungle” pour être répartis dans tout le pays. Et après ? Après, il est probable qu’ils reviennent, estime la presse allemande.
Il y a eu de nombreuses tentatives et d’innombrables annonces, mais aujourd’hui c’est en train de se faire : grâce à une “importante opération policière”, la France travaille à l’évacuation de “son plus grand bidonville”, note Spiegel Online ce mardi. Depuis l’aube du 24 octobre, les cars quittent la “jungle” de Calais toutes les quinze minutes, raconte le plus grand site d’information allemand. Direction : l’un des 280 centres d’accueil et d’orientation répartis sur le territoire, où les migrants vont pouvoir déposer une demande d’asile. Ils sont entre 6 400 et 8 200 à devoir être pris en charge.
“Un effort logistique énorme”, souligne le site, qui exprime aussitôt ses doutes sur les effets à long terme de l’évacuation. Les autorités, qui comptent résoudre le problème durablement, pourraient se faire “des illusions”.
De fait, les organisations d’aide aux migrants et les forces de l’ordre craignent un retour des réfugiés après l’hiver et la création de nombreux petits campements plus discrets le long de la côte de la Manche. La Belgique voisine se prépare déjà à un afflux plus important et a envoyé 120 policiers à la frontière française.”
Même son de cloche dans les colonnes de Die Zeit, l’autre grand hebdomadaire libéral allemand, qui, lui, rend compte des résistances politiques contre la création des centres d’accueil. “L’ambiance est tendue. Des initiatives ont été lancées, même dans de petites municipalités, pour lutter contre l’arrivée de réfugiés, même si ces derniers ne seront pas très nombreux et malgré le fait que ces centres d’orientation sont financés et organisés depuis Paris.”
Et puis il y a la question des réfugiés mineurs et de ceux qui restent dans la ville de Calais et comptent partir bientôt au Royaume-Uni rejoindre leurs parents, ainsi que d’autres occupants de la “jungle” qui ne perdent pas l’espoir de traverser la Manche.
Les ONG se préparent à recommencer leur distribution de couvertures et de tentes le long des routes qui mènent vers la ville. Il est bien possible que, les années passant, la ‘jungle’ renaisse.”
Vu du Royaume-Uni.L’évacuation de la “jungle” de Calais peut-elle se faire dans le calme ?
Publié le 24/10/2016 - 08:21
C’est ce lundi 24 octobre que démarre l’évacuation de la “jungle” de Calais. Les 6 000 à 8 000 migrants vivant sur place vont être invités à prendre des bus pour rejoindre d’autres centres d’accueil dans toute la France. Outre-Manche, la presse consacre de nombreux articles – et unes – à ce sujet.
Une même scène se retrouve en une du Times, du Daily Telegraph et du quotidien gratuit Metro ce lundi matin. Elle montre des affrontements entre les forces de l’ordre françaises et des migrants dans la “jungle” de Calais, dimanche soir, à quelques heures du début de l’évacuation du camp.
Les unes du Times, de Metro et du Daily Telegraph sur l’évacuation de la “jungle” de Calais, le 24 octobre 2016.
“Explosion de violence à Calais alors que le camp de migrants ferme”, titre The Times. Le quotidien conservateur écrit :
Le journal évoque les inquiétudes des personnes sur place quant au risque de violence autour de cette évacuation.
The Telegraph évoque “ces réfugiés qui ont mis le feu aux cabanes en bois qui faisaient office de maisons ou de boutiques pour ceux qui ont fui la guerre ou la pauvreté du Moyen-Orient et d’Afrique” ; il rappelle aussi que les forces de police ont prévenu que “les anarchistes britanniques du groupe No Border – qui milite pour la liberté de circulation – risquaient de chercher à perturber l’évacuation”.
Le quotidien s’inquiète aussi de l’efficacité de cette évacuation :
De son côté, The Guardian consacre un live à l’évacuation sur son site. Dès 6 heures du matin (heure française), on a pu y voir des photos et des vidéos des migrants faisant la queue avec leurs affaires. Sept cents journalistes assistent à l’évacuation.
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Vu de Belgique. Calais : la honte soit sur nous tous
Publié le 10/10/2016 - 11:29
“On estime à un millier le nombre de mineurs qui errent dans les campements de réfugiés insalubres aux abords de Calais, sans le moindre accompagnement parental”,écrit De Morgen dans son éditorial, s’appuyant sur un rapport de l’Unicef.
Ce 10 octobre, le journal belge consacre sa une, ainsi qu’un reportage, à la situation à Calais, qu’il qualifie de “honte”. Or “la honte de Calais, assène l’éditorialiste, est notre honte”. Celle des Belges, que seul “un bon tour à vélo” sépare de la jungle de Calais. Celle du gouvernement français, dont les seules réponses sont“les matraques et les démonstrations de force des bulldozers” – qui doivent démanteler le camp de façon imminente. Mais c’est aussi celle de toute l’Europe où “la peur du populisme de droite semble avoir interdit toute empathie pour le sort des réfugiés”.
- FRANCE
- FRANCE
- COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
Publié le 24/10/2016 - 08:21
C’est ce lundi 24 octobre que démarre l’évacuation de la “jungle” de Calais. Les 6 000 à 8 000 migrants vivant sur place vont être invités à prendre des bus pour rejoindre d’autres centres d’accueil dans toute la France. Outre-Manche, la presse consacre de nombreux articles – et unes – à ce sujet.
Une même scène se retrouve en une du Times, du Daily Telegraph et du quotidien gratuit Metro ce lundi matin. Elle montre des affrontements entre les forces de l’ordre françaises et des migrants dans la “jungle” de Calais, dimanche soir, à quelques heures du début de l’évacuation du camp.
Les unes du Times, de Metro et du Daily Telegraph sur l’évacuation de la “jungle” de Calais, le 24 octobre 2016.
“Explosion de violence à Calais alors que le camp de migrants ferme”, titre The Times. Le quotidien conservateur écrit :
Calais était en proie à des violences dimanche soir, alors que des affrontements ont eu lieu entre la police et les migrants, et que les forces de l’ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes avant l’évacuation du plus grand camp de migrants depuis des décennies.”
Le journal évoque les inquiétudes des personnes sur place quant au risque de violence autour de cette évacuation.
Le camp évacué en quinze jours, vraiment ?
The Telegraph évoque “ces réfugiés qui ont mis le feu aux cabanes en bois qui faisaient office de maisons ou de boutiques pour ceux qui ont fui la guerre ou la pauvreté du Moyen-Orient et d’Afrique” ; il rappelle aussi que les forces de police ont prévenu que “les anarchistes britanniques du groupe No Border – qui milite pour la liberté de circulation – risquaient de chercher à perturber l’évacuation”.
Le quotidien s’inquiète aussi de l’efficacité de cette évacuation :
Le gouvernement français a annoncé que la ‘jungle’ serait complètement évacuée d’ici une quinzaine de jours, mais cet objectif est mis en doute après qu’on a appris que les cantines du camp – qui servent 3 000 repas par jour – resteraient ouvertes jusqu’à la fin de l’année.”
De son côté, The Guardian consacre un live à l’évacuation sur son site. Dès 6 heures du matin (heure française), on a pu y voir des photos et des vidéos des migrants faisant la queue avec leurs affaires. Sept cents journalistes assistent à l’évacuation.
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Simon Jones @SimonJonesNews
[ltr]Queues already forming outside Calais hangar where migrants must register.[/ltr]
6:23 AM - 24 Oct 2016 · Calais, France, France
Vu de Belgique. Calais : la honte soit sur nous tous
Publié le 10/10/2016 - 11:29
“On estime à un millier le nombre de mineurs qui errent dans les campements de réfugiés insalubres aux abords de Calais, sans le moindre accompagnement parental”,écrit De Morgen dans son éditorial, s’appuyant sur un rapport de l’Unicef.
Sans la protection d’autres adultes, ils sont à la merci des trafiquants d’être humains qui règnent sur les camps. Les mauvais traitements et l’exploitation sexuelle sont la règle.”
Ce 10 octobre, le journal belge consacre sa une, ainsi qu’un reportage, à la situation à Calais, qu’il qualifie de “honte”. Or “la honte de Calais, assène l’éditorialiste, est notre honte”. Celle des Belges, que seul “un bon tour à vélo” sépare de la jungle de Calais. Celle du gouvernement français, dont les seules réponses sont“les matraques et les démonstrations de force des bulldozers” – qui doivent démanteler le camp de façon imminente. Mais c’est aussi celle de toute l’Europe où “la peur du populisme de droite semble avoir interdit toute empathie pour le sort des réfugiés”.
Vu de Suisse. Calais : évacuer… et après ?
Dans la “jungle” de Calais, le 21 février 2016. PHOTO PHILIPPE HUGUEN/AFP
L’ultimatum préfectoral n’expirera finalement pas, ce 23 février, à 20 heures. Le tribunal administratif de Lille réserve encore sa réponse près avoir envoyé un juge sur place, fait rarissime. Reste la question de l’évacuation, une absurdité, selon les humanitaires et les habitants rencontrés par ce journaliste suisse.
Adam en rigole. D’un rire presque moqueur, qui ricoche contre le haut grillage de la nouvelle “jungle” formée d’une centaine de containers blancs tout neufs, posés sur le gravier et supposés accueillir, dans les prochains jours, tous ceux dont les bulldozers écraseront les tentes et les cahutes de bois et de plastique.
Adam, 32 ans, a connu les immenses camps de réfugiés proches d’El Fasheir, la capitale du Darfour soudanais.
Il nous dit, dans un bon anglais, avoir travaillé là-bas pour une organisation internationale, avant de partir pour le Tchad, puis la Libye… “Toutes ces questions sur mon parcours et les passeurs n’empêchent pas la réalité”, lâche-t-il. “Le Soudan est en guerre et je suis arrivé en novembre ici. J’y suis libre et je ne fais aucun mal. Je ne franchis pas les lignes rouges. Les policiers peuvent en témoigner. Je combats ceux qui, la nuit, nous rackettent parfois l’arme au poing.”
Folle attente
Les propos d’Adam et de ses compagnons de tente sont ceux que l’on entend, dans ces dunes couvertes de bâches, de tentes et d’immondices, de la part des réfugiés hostiles aux containers. Ceux-là, l’immense majorité, veulent juste attendre ici l’hypothétique réinstallation ou asile qui, veulent-ils croire, viendra quand même un jour. Pour l’Angleterre ou ailleurs.
Folle attente ? Sans doute. Mais la “jungle” de Calais, que les autorités ont promis de commencer à évacuer ce [23 février], n’en est pas moins devenue ce que les travailleurs sociaux, lucides, avaient prévu : une ville d’environ six mille personnes, échouées sans doute pour longtemps en contrebas de l’autoroute qui mène au port ultra-sécurisé des ferries pour l’Angleterre.
La nouvelle “jungle” de Calais, du précaire appelé à durer
Une ville de bric et de broc, les pieds dans la boue, avec ses épiceries, ses cafés, ses restaurants, ses lieux culturels, sa “netradio”, ses coiffeurs en extérieur armés de tondeuses, son église et ses mosquées. Au point que la cité de containers gérée par l’association La Vie active, où chaque nouvel occupant doit se faire dûment enregistrer et scanner ses empreintes digitales, paraît assiégée, encerclée : “La France ne voulait pas d’un grand camp de réfugiés. Elle l’a. C’est un fait. Il lui faut vivre avec”, assène Lewis, un grand gaillard métis de Birmingham venu décharger des lots de vêtements dans le quartier éthiopien, juste à côté de l’accueil deMédecins sans frontières.
Dans la “jungle” de Calais, tombeau des idéaux européens
Une “jungle” ? Le chancre d’une République qui persiste à nier l’évidence. Des légions de jeunes hommes célibataires, évidemment migrants économiques pour la plupart, agglutinés devant des feux de bois dans des tentes qui, à tout moment, risquent de s’enflammer et d’embraser les dunes. Environ 300 mineurs isolés sur lesquels l’acteur de cinéma Jude Law a tiré le signal d’alarme dimanche. Des femmes violentées et violées. Des soi-disants humanitaires surgis de nulle part, la nuit, souvent au volant de véhicules britanniques, palliant dans la plus totale confusion au refus du gouvernement français d’intervenir pour “éviter de créer un appel d’air” et d’attirer encore plus de migrants. Un chaos humain fidèle à la réalité décrite d’emblée par le petit livre Bienvenue à Calais (Actes Sud) tout juste publié :“On peut toujours continuer à fermer un camp, le raser, en interdire l’accès, monter des murs, dresser des barrières. On ne fera que déplacer le problème.”
Nuits sordides
Calais est à l’image de Hussein, ce quadragénaire pashtoun du Pakistan, arrivé de Peshawar via la Turquie… Sous la pluie qui s’infiltre dans sa tente enfumée par une flambée de cageots et de cartons, il raconte. Les dizaines d’échoppes ou de cafés – dont trois avec billards – montés à l’entrée de la “jungle” par des réfugiés épaulés par des “parents” au Royaume-Uni. L’économie souterraine comme dans tous les camps de réfugiés du monde, mais aussi les nuits sordides. Les mafieux venus prélever leur dîme. Les CRS français, postés aux entrées et sorties, gyrophares bleus trouant l’obscurité, qui se savent dépassés et se contentent d’endiguer.
Difficile de ne pas comprendre la peur et la colère des riverains et des Calaisiens, épuisés par ce déferlement de migrants sans issue. Sauf que :
La France, elle fait l’aveugle. Elle dit que nous n’existons pas”, s’énerve Hussein. “Puis elle espère nous faire rentrer dans ces boîtes sans fenêtres, comme en prison. Cela ne marchera pas.”
Affaire Robert Lawrie : “La compassion a gagné”
Le vigile posté à l’entrée des dits containers ne sait que répondre. Contrôle d’identité exigée. A perte de vue, les doubles rangées de grillages blancs et électrifiés posés, jusqu’à 1,5 mètres de profondeur, pour éviter l’accès au port ou aux camions en partance disent la violence de l’impasse qu’est cette “jungle”. “Bien sûr qu’il faut accueillir, contrôler, répartir”, souligne Liz, une volontaire irlandaise.
Mais évacuer, démanteler ne mènera à rien. C’est au contraire risquer l’explosion violente et la fuite de milliers de migrants le long de la côte pour y créer des bidonvilles plus hideux encore, comme à Grande-Synthe.”
Adam le Soudanais, lui, ne veut pas croire que les bulldozers s’en prendront à “sa” dune, proche du Centre Jules Ferry où les migrants s’agglutinent dès 9 heures, pour les douches. “La vie s’est améliorée ici en quelques mois. Il fait froid. Mais cela va mieux. Accueillez les plus fragiles et les familles dans les containers. Nous, laissez-nous tranquilles.”
Richard Werly
http://www.courrierinternational.com/article/vu-de-suisse-calais-evacuer-et-apres
Février 2016
Calais. “Hamlet” dans la jungle : “Un peu de divertissement dans des vies d’ennui”
- Représentation de Hamlet dans la jungle de Calais, en février 2016. CAPTURE D'ECRAN THE TELEGRAPH/YOUTUBE
Alors que la tension ne faiblit pas dans le camp de réfugiés et ses alentours, la troupe de théâtre du Globe londonien joue Hamletdevant les habitants de la “jungle” de Calais.
“Le fameux monologue de Hamlet, ‘être ou ne pas être’, résonne d’une façon poignante quand il est joué devant des spectateurs vivant dans une telle incertitude”, écrit The Independent, qui raconte le spectacle donné à Calais, dans le camp de réfugiés, par le Théâtre du Globe. La troupe est engagée dans une performance lancée en 2014 et qui verra la fameuse pièce de Shakespeare jouée dans tous les pays du monde.
Une initiative frivole ?
“Quand la Syrie, la République centrafricaine, la Libye, le Yémen et le Soudan du Sud sont devenus des zones interdites [pour les comédiens], le théâtre de Londres a décidé de jouer devant des citoyens dépossédés vivant dans des camps de réfugiés. De prime abord, cette démarche semble un peu frivole, reconnaît le quotidien britannique. Il est évident que les réfugiés ont besoin d’eau potable, mais de Shakespeare… ? Mais comme le font remarquer les initiateurs du projet, les infrastructures de base et la grande culture ne s’excluent pas forcément. Ils espèrent que cette pièce humanisera les habitants du camp et attirera un regard positif sur leur sort. Sans parler du fait que ça apporte un peu de divertissement dans des vies éreintées d’ennui.”
“On oublie que nous sommes des êtres humains”
Avant que les acteurs montent sur scène, le synopsis de la pièce a été distribué en kurde, en pachtou, en arabe, en anglais, en persan et en français.
Urgence
La représentation a eu lieu au soir d’une journée dominée par les tensions persistantes dans cette zone. A deux jours d’“une manifestation prévue à Calais de la branche française du mouvement islamophobe Pegida [mouvement d’extrême droite né en Allemagne à l’automne 2014]”, les autorités locales redoutent les dérapages, rapporte The Daily Telegraph.
Le 3 février, la maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), et le président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (également LR), “ont appelé les autorités françaises à agir pour expulser de la zone un groupe d’anarchistes britanniques dont ils disent que ceux-ci incitent les migrants à mener des actions contre les forces de l’ordre.”
Dans la “jungle” de Calais, tombeau des idéaux européens
Xavier Bertrand et Natacha Bouchart ont profité de leur entrevue avec le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Justice pour répéter qu’il faut “déployer l’armée dans la zone où – selon des estimations – 4 000 migrants sont regroupés près du port de Calais et quelque 2 500 autres, à une trentaine de kilomètres de là, près de Dunkerque”.
http://www.courrierinternational.com/article/calais-hamlet-dans-la-jungle-un-peu-de-divertissement-dans-des-vies-dennui
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
INÉDIT WEB > Bientôt un test auditif pour dépister l’autisme ?
Bientôt un test auditif pour dépister l’autisme ?
Article modifié le 13/09/2016
Bientôt un test auditif pour dépister l’autisme ?
Héloïse Junier
Article modifié le 13/09/2016
Développer un outil permettant de dépister précocement l’autisme, bien avant les deux ans de l’enfant, représente un enjeu majeur dans la communauté scientifique. Car plus tôt on dépiste l’autisme, plus on est en mesure de proposer une intervention adaptée, et meilleur sera le pronostic. Dans cette optique, l’association Autistes Sans Frontières a élaboré une maquette à destination des parents et des professionnels de la petite enfance pour les aider à reconnaître les premiers signes d’autisme, dès l’âge de la crèche. De plus, en juillet 2015, une équipe de recherche israélienne proposait de développer un test spécifique de l’odorat, les très jeunes enfants avec autisme réagissant moins aux mauvaises odeurs que les enfants tout-venants.
Dans le cadre d’une nouvelle étude parue dans la revue Autism Research, des chercheurs du Département des Sciences Cliniques et Sociales en Psychologie de l’Université de Rochester ambitionnent d’élaborer cette fois un test d’audition pour les nouveau-nés. Ils cherchent à savoir si l’oreille interne des enfants autistes discrimine aussi bien des sons de fréquence moyenne que celle des enfants tout-venants.
Le présent essai se base sur des enfants plus grands, âgés de 6 à 17 ans. Le professeur Loisa Bennetto et son équipe ont recruté un échantillon de 42 garçons tout-venants et 35 garçons avec autisme. Après s’être assurés de la bonne audition de ces jeunes participants, les auteurs leur ont fait passer des tests basés sur des émissions oto-acoustiques, des sortes de vibrations sonores. Les observations ont confirmé leurs hypothèses : la capacité à discriminer des sons de fréquence moyenne des enfants atteints d’autisme est réduite de 25% par rapport aux enfants typiques. Il semblerait d’ailleurs que la sévérité des symptômes autistiques soit liée à l’altération de cette capacité discriminative de l’oreille interne. Bien entendu, des recherches complémentaires s’imposent pour confirmer l’intérêt de ce test dans le dépistage précoce de l’autisme, d’une part, et son application pour des nouveau-nés, d’autre part.
Bennetto, L., Keith, J. M., Allen, P. D. and Luebke, A. E. (2016). Children with autism spectrum disorder have reduced otoacoustic emissions at the 1 kHz mid-frequency region.Autism Research. doi:10.1002/aur.1663
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/bientot-un-test-auditif-pour-depister-l-autisme_sh_36901
Dans le cadre d’une nouvelle étude parue dans la revue Autism Research, des chercheurs du Département des Sciences Cliniques et Sociales en Psychologie de l’Université de Rochester ambitionnent d’élaborer cette fois un test d’audition pour les nouveau-nés. Ils cherchent à savoir si l’oreille interne des enfants autistes discrimine aussi bien des sons de fréquence moyenne que celle des enfants tout-venants.
Le présent essai se base sur des enfants plus grands, âgés de 6 à 17 ans. Le professeur Loisa Bennetto et son équipe ont recruté un échantillon de 42 garçons tout-venants et 35 garçons avec autisme. Après s’être assurés de la bonne audition de ces jeunes participants, les auteurs leur ont fait passer des tests basés sur des émissions oto-acoustiques, des sortes de vibrations sonores. Les observations ont confirmé leurs hypothèses : la capacité à discriminer des sons de fréquence moyenne des enfants atteints d’autisme est réduite de 25% par rapport aux enfants typiques. Il semblerait d’ailleurs que la sévérité des symptômes autistiques soit liée à l’altération de cette capacité discriminative de l’oreille interne. Bien entendu, des recherches complémentaires s’imposent pour confirmer l’intérêt de ce test dans le dépistage précoce de l’autisme, d’une part, et son application pour des nouveau-nés, d’autre part.
Bennetto, L., Keith, J. M., Allen, P. D. and Luebke, A. E. (2016). Children with autism spectrum disorder have reduced otoacoustic emissions at the 1 kHz mid-frequency region.Autism Research. doi:10.1002/aur.1663
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/bientot-un-test-auditif-pour-depister-l-autisme_sh_36901
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Les adultes hyperactifs : ça, tout de suite, mainten… Ah non, ceci… ! Oh ! Tu as vu ça ?
Article modifié le 26/10/2016
Peut-être avez-vous déjà connu cette situation, alors que vous racontiez un événement particulièrement important de votre vie à un ami, que celui-ci finissait par ne plus vous écouter, voire même changeait brutalement de sujet… ? Si c’est le cas, plusieurs hypothèses : soit votre vie est totalement inintéressante, soit vous la racontez mal, soit ce n’est pas vraiment un ami, soit, si c’est ponctuel, n’est-il pas disposé à vous écouter sur le moment… C’est peut-être aussi un hyperactif. S’il faut bien évidemment se garder de tout diagnostic sauvage, l’inattention, l’aversion au délai, la difficulté de distinguer l’essentiel de l’accessoire, ou encore à ne penser qu’à une seule chose, ou à ne mener qu’une tâche à la fois, figurent parmi les principaux symptômes du trouble de l’attention/hyperactivité.
Pour Gabriel Wahl, pédopsychiatre, ce trouble se caractérise avant tout, dès l’enfance, par la « triade originelle » : inattention, impulsivité, agitation. Un trio qui complique bien évidemment la scolarité. Par ailleurs, si l’agitation physique diminue au fil du temps, les autres symptômes perdurent, voire en provoquent d’autres :« Pour être surmontée, l’inattention contraint à d’extrêmes efforts de vigilance et s’accompagne souvent d’anxiété. ». « Le quotidien, le routinier, entravent les capacités attentionnelles, alors que la nouveauté et la passion les stimulent. » Les hyperactifs ont donc intérêt à bien choisir leur profession… Les symptômes peuvent aussi se transformer : l’impulsivité par exemple, à l’âge adulte, se manifesterait davantage par des mots brusques et irréfléchis. « C’est l’un des tourments des hyperactifs que d’être encombrés par un tempérament à mille lieues parfois de leurs aspirations. D’autant que l’impulsivité provoque des prises de décisions irréfléchies ou des actes inconsidérés, à l’origine par exemple de démissions professionnelles ou de ruptures affectives (…). » Les risques de développer d’autres troubles sont légion (troubles de l’humeur, anxieux, du sommeil, instabilité émotionnelle, etc.), et les difficultés, relationnelles, professionnelles, d’accidents, de dépendance peuvent parfois s’accumuler. Même si certains s’en sortent très bien, et si l’on peut parfois pardonner à un enfant ses oublis, brusqueries ou même explosions soudaines (ce qui n’empêche pas que ces comportements soient considérés comme le résultat d’une « volonté de nuire »), plus difficile de passer ce type de comportement à un quadra ou quinqua, notamment dans le domaine professionnel. Le problème c’est que, selon l’auteur, les améliorations spontanées sont rares, faute sans doute de sensibilisation des enseignants, psys, et médecins, et que le diagnostic tarde donc souvent à venir. Tout l’intérêt de cet ouvrage, qui passe aussi en revue toutes les thérapies pouvant permettre de surmonter le trouble et de limiter ces risques : psycho éducation, TCC, approches de groupe, méditation… Précisons tout de même que l’approche psychanalytique fait l’objet de sévères critiques, et même plus précisément d’une ironie tranchante.
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/les-adultes-hyperactifs-ca-tout-de-suite-mainten-ah-non-ceci-oh-tu-as-vu-ca_sh_36885
Gabriel Wahl, Les Adultes hyperactifs. Comprendre le TDAH, , Odile Jacob, 195 p., 21,90 euros, 2016.
Audrey Minart
Article modifié le 26/10/2016
Peut-être avez-vous déjà connu cette situation, alors que vous racontiez un événement particulièrement important de votre vie à un ami, que celui-ci finissait par ne plus vous écouter, voire même changeait brutalement de sujet… ? Si c’est le cas, plusieurs hypothèses : soit votre vie est totalement inintéressante, soit vous la racontez mal, soit ce n’est pas vraiment un ami, soit, si c’est ponctuel, n’est-il pas disposé à vous écouter sur le moment… C’est peut-être aussi un hyperactif. S’il faut bien évidemment se garder de tout diagnostic sauvage, l’inattention, l’aversion au délai, la difficulté de distinguer l’essentiel de l’accessoire, ou encore à ne penser qu’à une seule chose, ou à ne mener qu’une tâche à la fois, figurent parmi les principaux symptômes du trouble de l’attention/hyperactivité.
Pour Gabriel Wahl, pédopsychiatre, ce trouble se caractérise avant tout, dès l’enfance, par la « triade originelle » : inattention, impulsivité, agitation. Un trio qui complique bien évidemment la scolarité. Par ailleurs, si l’agitation physique diminue au fil du temps, les autres symptômes perdurent, voire en provoquent d’autres :« Pour être surmontée, l’inattention contraint à d’extrêmes efforts de vigilance et s’accompagne souvent d’anxiété. ». « Le quotidien, le routinier, entravent les capacités attentionnelles, alors que la nouveauté et la passion les stimulent. » Les hyperactifs ont donc intérêt à bien choisir leur profession… Les symptômes peuvent aussi se transformer : l’impulsivité par exemple, à l’âge adulte, se manifesterait davantage par des mots brusques et irréfléchis. « C’est l’un des tourments des hyperactifs que d’être encombrés par un tempérament à mille lieues parfois de leurs aspirations. D’autant que l’impulsivité provoque des prises de décisions irréfléchies ou des actes inconsidérés, à l’origine par exemple de démissions professionnelles ou de ruptures affectives (…). » Les risques de développer d’autres troubles sont légion (troubles de l’humeur, anxieux, du sommeil, instabilité émotionnelle, etc.), et les difficultés, relationnelles, professionnelles, d’accidents, de dépendance peuvent parfois s’accumuler. Même si certains s’en sortent très bien, et si l’on peut parfois pardonner à un enfant ses oublis, brusqueries ou même explosions soudaines (ce qui n’empêche pas que ces comportements soient considérés comme le résultat d’une « volonté de nuire »), plus difficile de passer ce type de comportement à un quadra ou quinqua, notamment dans le domaine professionnel. Le problème c’est que, selon l’auteur, les améliorations spontanées sont rares, faute sans doute de sensibilisation des enseignants, psys, et médecins, et que le diagnostic tarde donc souvent à venir. Tout l’intérêt de cet ouvrage, qui passe aussi en revue toutes les thérapies pouvant permettre de surmonter le trouble et de limiter ces risques : psycho éducation, TCC, approches de groupe, méditation… Précisons tout de même que l’approche psychanalytique fait l’objet de sévères critiques, et même plus précisément d’une ironie tranchante.
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/les-adultes-hyperactifs-ca-tout-de-suite-mainten-ah-non-ceci-oh-tu-as-vu-ca_sh_36885
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Dernière édition par Iamsosure le Jeu 27 Oct 2016 - 1:11, édité 1 fois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Le surdoué mange aussi des nouilles chinoises au QuurrI au curry
et le cuisinier secoue les nouilles afin de ne pas se faire de noeuds au cerveau ...
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
| |||||
belle et sensitive, je ne serai pas capable de changer l'heure Conclusion : on reconnaît les moches à ceux et celles qui restent bêtement et mochement à l'heure d'été. CQFD mon amour ou Emce2 mon amour... Je réfléchis à savoir si je mets du confort ciblé et si je décide de faire pousser des bonsai dans mes beaux yeux d'écureuil comme disait l'autre. cela si ça des cons gestionn, il faut que je vois avec la comptable, Jeannineuh vous pouvez m'appeler la compta ! |
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Dernière édition par Iamsosure le Ven 28 Oct 2016 - 19:07, édité 1 fois
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Comprendre mieux des années beaucoup plus tard ce qui m'avait laissé des impressions... je suis un auto complot on m'a auto caché des choses sur moi Je proteste, je vais faire un fil... ou pas.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
Piqué là : https://www.zebrascrossing.net/t28523-qi-eleves-et-genies-rejetes-par-la-societe#1181791
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Question du soir : peut on mélanger intelligence et Sarkophagie ?
Ah peut être
ou alors plus ancien ?
http://www.ferme-galame.org/location-jeu05-jeux-traditionnels.htm
---------------------------------------------------------------------------------
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sarkophage
-------------------------------------------------------------------------------
http://forums.france2.fr/france2/jeux/alphabet-debile-sujet_5294_2030.htm
------------------------------------------------------------------------------------------
http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/29/au-college-la-mort-de-claude-francois-utilisee-pour-un-cas-prat/
----------------------------------------------------------------------------------------
Chanson populaire
1. La pen-dul' de l'en-trée s'est ar-rê-tée sur mi-di
À ce mo-ment très pré-cis
Où tu m'as dit je vais par-tir
Et puis tu es par-tie
J'ai cher-ché le re-pos
J'ai vé-cu comm' un ro-bot
Mais au-cun' au-tre n'est ve-nue
Re-mon-ter ma vie
Là où tu vas tu en-ten-dras j'en suis sûr
Dans d'au-tres voix qui ras-sur'nt
Mes mots d'a-mour
Tu te pren-dras
Au jeu des pas-sions qu'on jur'
Mais tu ver-ras d'a-ven-tur'
Le grand a-mour
Refrain
Ça s'en va et ça re-vient
C'est fait de tout pe-tits riens
ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
L'a-mour c'est comm' un re-frain
Ça vous gliss' en-tre les mains
Ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
Ça vous fait un c?ur tout neuf
ça vous ac-croch' des ai-les blan-ches dans le dos
Ça vous fait mar-cher sur des nu-ag's
Et ça vous pour-suit en un mot
Ça s'en va et ça re-vient
C'est fait de tout pe-tits riens
Ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
2. Toi et moi a-mou-reux
au-tant ne plus y pen-ser
On s'é-tait plu à y croir'
Mais c'est dé-jà un' vieill' his-toir'
Ta vie n'est plus ma vie
Je pro-mèn' ma souf-franc'
De no-tre chambr' au sa-lon
Je vais, je viens, je tourn' en rond
Dans mon si-len-ce
Je crois en-tendr' ta voix
tout comm' un mur-mur'
Qui me di-sait je t'as-sur'
Le grand a-mour
Sans t'y at-tendr'
Vien-dra pour toi j'en suis sûr'
Il gué-ri-ra tes bles-sur's
Le grand a-mour
1. La pendule de l'entrée
S'est arrêtée sur midi
À ce moment très précis
Où tu m'as dit : "Je vais partir"
Et puis tu es partie
J'ai cherché le repos
J'ai vécu comme un robot
Mais aucune autre n'est venue
Remonter ma vie
Là où tu vas
Tu entendras j'en suis sûr
Dans d'autres voix qui rassurent
Mes mots d'amour
Tu te prendras
Au jeu des passions qu'on jure
Mais tu verras d'aventure
Le grand amour
Refrain
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un c?ur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient ça se retient
Comme une chanson populaire
2. Toi et moi amoureux
Autant ne plus y penser
On s'était plus à y croire
Mais c'est déjà une vieille histoire
Ta vie n'est plus ma vie
Je promène ma souffrance
De notre chambre au salon
Je vais, je viens, je tourne en rond
Dans mon silence
Je crois entendre
Ta voix comme un murmure
Qui me disait je t'assure
Le grand amour
Sans t'y attendre viendra
Pour toi j'en suis sûr
Il guérira tes blessures
Le grand amour
Refrain
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un coeur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ah peut être
ou alors plus ancien ?
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Chanson populaire
1. La pen-dul' de l'en-trée s'est ar-rê-tée sur mi-di
À ce mo-ment très pré-cis
Où tu m'as dit je vais par-tir
Et puis tu es par-tie
J'ai cher-ché le re-pos
J'ai vé-cu comm' un ro-bot
Mais au-cun' au-tre n'est ve-nue
Re-mon-ter ma vie
Là où tu vas tu en-ten-dras j'en suis sûr
Dans d'au-tres voix qui ras-sur'nt
Mes mots d'a-mour
Tu te pren-dras
Au jeu des pas-sions qu'on jur'
Mais tu ver-ras d'a-ven-tur'
Le grand a-mour
Refrain
Ça s'en va et ça re-vient
C'est fait de tout pe-tits riens
ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
L'a-mour c'est comm' un re-frain
Ça vous gliss' en-tre les mains
Ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
Ça vous fait un c?ur tout neuf
ça vous ac-croch' des ai-les blan-ches dans le dos
Ça vous fait mar-cher sur des nu-ag's
Et ça vous pour-suit en un mot
Ça s'en va et ça re-vient
C'est fait de tout pe-tits riens
Ça se chant' et ça se dans'
et ça re-vient ça se re-tient
comm' u-ne chan-son po-pu-lair'
2. Toi et moi a-mou-reux
au-tant ne plus y pen-ser
On s'é-tait plu à y croir'
Mais c'est dé-jà un' vieill' his-toir'
Ta vie n'est plus ma vie
Je pro-mèn' ma souf-franc'
De no-tre chambr' au sa-lon
Je vais, je viens, je tourn' en rond
Dans mon si-len-ce
Je crois en-tendr' ta voix
tout comm' un mur-mur'
Qui me di-sait je t'as-sur'
Le grand a-mour
Sans t'y at-tendr'
Vien-dra pour toi j'en suis sûr'
Il gué-ri-ra tes bles-sur's
Le grand a-mour
1. La pendule de l'entrée
S'est arrêtée sur midi
À ce moment très précis
Où tu m'as dit : "Je vais partir"
Et puis tu es partie
J'ai cherché le repos
J'ai vécu comme un robot
Mais aucune autre n'est venue
Remonter ma vie
Là où tu vas
Tu entendras j'en suis sûr
Dans d'autres voix qui rassurent
Mes mots d'amour
Tu te prendras
Au jeu des passions qu'on jure
Mais tu verras d'aventure
Le grand amour
Refrain
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un c?ur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient ça se retient
Comme une chanson populaire
2. Toi et moi amoureux
Autant ne plus y penser
On s'était plus à y croire
Mais c'est déjà une vieille histoire
Ta vie n'est plus ma vie
Je promène ma souffrance
De notre chambre au salon
Je vais, je viens, je tourne en rond
Dans mon silence
Je crois entendre
Ta voix comme un murmure
Qui me disait je t'assure
Le grand amour
Sans t'y attendre viendra
Pour toi j'en suis sûr
Il guérira tes blessures
Le grand amour
Refrain
Ça s'en va et ça revient
C'est fait de tout petits riens
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
L'amour c'est comme un refrain
Ça vous glisse entre les mains
Ça se chante et ça se danse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson populaire
Ça vous fait un coeur tout neuf
Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos
Ça vous fait marcher sur des nuages
Et ça vous poursuit en un mot
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Magnolia Forever Lyrics
Je ne peux plus rien n'y faire.
Je ne sais plus comment faire.
Dites lui que je suis comme elle,
Que j'aime toujours les chansons
Qui parlent d'amour et d'hirondelles,
De chagrins, de vent et de frissons.
Dites lui que je pense a elle,
Quand on me parle de magnolias,
Quand j'entends ces musiques nouvelles
Qui resonnent comme des bruits de combat.
Non, je ne sais plus comment faire.
Elle est si forte qu'elle se brise.
Elle etait fiere, elle est soumise,
Comme un amour qui lache prise,
Qui casse et ne plie pas.
Tu lui ressembles quand elle tremble.
Et dans ta voix, j'entends parfois un peu sa voix.
Oui, elle te ressemble quand elle tremble,
Quand elle pleure la dans le coeur des arbres en fleur.
Dites lui que j'ai peur pour elle,
Dans les sous-sols quand il fait noir
Quand j'entends ces musiques nouvelles
Ou s'en vient crier le desespoir.
Dites lui que je pense a elle,
Dans un grand champ de magnolias.
Et que si toutes les fleurs sont belles,
Je me brule souvent, souvent, les doigts.
Des magnolias par centaines,
Des magnolias comme autrefois.
Je ne sais plus comment faire,
Les magnolias sont toujours la.
Elle ressemble a toutes les filles,
Quand elle s'aime comme ca.
Qu'elle soit mechante ou timide,
Pauvre violette ou magnolia.
Elle aime les grands ciels humides,
Et les deserts ou il fait froid.
Parfois elle pleure quand j'arrive,
Et elle rit quand elle s'en va.
Si tu t'en vas dans la tempete,
Si tu t'en vas tu la verras.
Dites lui que je suis comme elle,
Que j'aime toujours les chansons
Qui parlent d'amour et d'hirondelles,
De chagrins, de vent et de frissons
1978/11/03
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
♪ Le Vagabond ♪
Comme un enfant qui a perdu son père
Et qui le cherche en courant sur la Terre
J'ai voyagé dans vingt pays
Et j'ai vingt fois recommencé ma vie
Tous les métiers, je les ai faits, je crois
J'en ai gardé un peu de muscles aux bras
Hier encore, un débutant
Et tout à coup au premier rang
Je ne me sens jamais chez moi
Toute ma vie, je resterai je crois
Un vagabond qui passe et chante
Et qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer
Un vagabond sans importance
Et qu'il vaut mieux ne jamais aimer
Je vais dormir quand les autres se lèvent
Je suis un fou qui embrouille ses rêves
Toujours à part, toujours déçu
J'ai cru aimer, je n'ai pas su
Et je me dis que malgré moi
Je ne serai toute ma vie je crois
Qu'un vagabond qui passe et chante
Et qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer
Un vagabond sans importance
Un chien perdu et jamais retrouvé
Oui, un vagabond sans importance
Je suis perdu, laissez-moi passer
Ohohoh laissez-moi passer.
Donc à 6/7 ans je préférais déja les vieux, ben bravo, et en plus c'est tôt pour perdre un amoureux Je vais faire un fil....
Comme un enfant qui a perdu son père
Et qui le cherche en courant sur la Terre
J'ai voyagé dans vingt pays
Et j'ai vingt fois recommencé ma vie
Tous les métiers, je les ai faits, je crois
J'en ai gardé un peu de muscles aux bras
Hier encore, un débutant
Et tout à coup au premier rang
Je ne me sens jamais chez moi
Toute ma vie, je resterai je crois
Un vagabond qui passe et chante
Et qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer
Un vagabond sans importance
Et qu'il vaut mieux ne jamais aimer
Je vais dormir quand les autres se lèvent
Je suis un fou qui embrouille ses rêves
Toujours à part, toujours déçu
J'ai cru aimer, je n'ai pas su
Et je me dis que malgré moi
Je ne serai toute ma vie je crois
Qu'un vagabond qui passe et chante
Et qu'il vaut mieux ne jamais rencontrer
Un vagabond sans importance
Un chien perdu et jamais retrouvé
Oui, un vagabond sans importance
Je suis perdu, laissez-moi passer
Ohohoh laissez-moi passer.
Donc à 6/7 ans je préférais déja les vieux, ben bravo, et en plus c'est tôt pour perdre un amoureux Je vais faire un fil....
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
- Spoiler:
- La Vmax ça patine à fond quand il pleut. L'aquaplaning c'est drôle quand on peut le décider Il fallait avoir un poster d'une Intruderavec un cylindre en V (on l'apprendra des années plus tard, V comme vecteur
ou alors mourir jeune avec une :
http://oldgex.editboard.com/t602-1100-gsxr-1989-wanabee-en-kawasaki-zxr-750-r-1992et à la question subite : quel est ton fantasme sexuel, répondre au pif : sur le chéneau et poursuivre par : parce que j'aime le bruit de la pluie quand il tombe dessus parce qu'à l'époque pas de panneau :Si tu es douée et que tu sors jeune avec un surdoué, ne simules jamais, il peut être nyctalope alors bien que ce mot soit rigolo pour faire des jeux de mots, ça veut dire en gros que tu sors avec Terminator dans une édition collector plein phares genre la nuitEt sinon comment tu étais quand tu étais jeune ado ? Ben sage, pourquoi cette question ? t'as un doute ?Pour moi c'est trop tard, mais veilles aussi à ne pas dire trop de conneries, elles peuvent te poursuivre toute ta vie.J'ai un de mes meilleurs potes de quand j'étais ado à qui j'ai signé une attestation comme quoi je lui achèterai des chupa chupas à 30 ans si j'étais encore en vie, comme j'avais rompu d'un "je l'aime à mourir" forcément que après avoir mangé un milliard de mini lions tout en découvrant la totale des Doors, j'allais mourirer, donc j'ai attesté sûre de mourirer avant, et qui m'a embarquée pour mes 30 ans dans un bistrot ? genre copains d'avant ? et qui a ressorti l'attestation ? et qui l'a déchiré ? et qui en a sorti au fur et à mesure que je les déchirais au moins 150 photocopies ?Qui a sorti dans le bistrot habituel le jour de ses 20 ans je crois : ben alors quoi ? qui est mort ? vous avez tous une tête d'enterrement j'ai 20 ans ! qui a pleuré dans le 1/4 de seconde qui a suivi..... quand on lui a dit qu'il était parti tout seul comme un con sur sa bécane en se payant une borne d'incendie.....Une douée ça peut dormir deux ans avec un perfecto, peut être pour ça que ça peut être important aussi de le savoir jeune. Après on blinde, non pas qu'on aime pas les perfs mais on évite de s'attacher à celui qui se trouve dedans plutôtC'est comme le métal, tu rentres un jour dans une salle de concert, tu te dis oulà c'est quoi ce bruit, et c'est tout déstabilisant Et puis en fait pour la curiosité personne ne t'a dit alors tu y vas quand même.La douance c'est la dedans aussi. L'Intruder tu captes tout de suite, la sportive aussi, quand tu dis tout ou rien, à savoir bon je la sens bien la sportive mais aller doucement ? grande question existentielleTu traumatises ton jules qui te suit en 104 peugeot sur l'autoroute parce que le gars et son Tomcat il est cool et c'est plus sympa pour revenir de Pecquencourt.C'est comme le baby et le billard. Que des trucs de filles. Cela dit tu peux pas vraiment faire l'expérience de tes limites au tricot non plus.Tu peux pas connaître le verre de whisky de trop si tu n'en bois pas, et alors dans ce cas là rétroactivement j'ai des excuses de jeunesse, pourquoi le whisky ? c'est d'origine et il fallait donc que ça soit fortC'est jeune que j'ai appris le blindage émotionnel en fait. Sting c'est associé au décès de mon grand père, à je ne sais plus quel age, claude françois j'avais 8 ans et j'étais au milieu du salon et ils l'ont dit aux infos. J'ai pleuré mais dedans.Comme pour Guillaume à 17 ans. Je l'ai su par une voisine, je suis rentrée et j'ai parlé à mes murs. C'est troublant du coup parce que j'ai sûrement relativisé plein de choses en me disant des erreurs de jeunesse, des mauvais choix, être bizarre. Je vais avoir 46 ans dans un mois environ et ça pouvait être de la douance et des doués.Je n'ai pas l'impression de m'être cachée, j'ai l'impression de n'avoir pas dit, pour moi c'est différent. Arnaud était roux Quand je vais sur sa tombe, juste parce qu'on m'a dit qu'on se serait bien entendu, son frère me l'a dit, je regarde la date. 1995. Et je comprends mieux pourquoi maintenant ça a toujours fait comme un compteur. C'était trop bizarre à expliquer.Comme prendre des lexomils à 17 ans comme Sue Ellen dans Dallas. J'étais très proche de mon beau père. On a regardé des reportages, on jouait aux fléchettes, au Scrabble, plein de choses. Il s'est beaucoup occupé de moi. Il me protégeait. Découvrir à 40 ans quelque chose qui fait voir des emboîtements de vie complètement différemment.La douance c'est quasi le seul lien entre toutes mes vies. Sinon les gens ne savent que des petits bouts. Et je n'en ai pas de regrets. J'ai mes souvenirs à moi, j'ai des souvenirs avec des personnes mais je n'ai pas mélangé les styles et les genres. Sauf en chapelle parfois à carnaval.Il a été question d'errances, je n'ai pas vu ça comme ça. Sociable. Je n'ai pas souvenance d'avoir été harcelée à l'école. De toute façon je "gueulais" plus fortLe jeune homme de mon age presque qui m'a saucisse griller travaillait juste à coté de l'endroit où je me suis arrêtée en sortant de chez ce psychiatre, je me souviens m'être arrêté juste derrière. Comme si j'avais pensé qu'un psychiatre allait pouvoir faire quelque chose à mes 27 ans contre un décès ? c'était bizarre de parler repères à deux rues d'écart des années plus tard. J'avais même acheté une barre de shit avec un chèque des années avant dans la même rue Ca doit faire partie de la douance, de la façon de voir. Etre imprégnée si longtemps de lieux, de gens, d'ambiances, de sons.Guillaume : suicideArnaud : ça y ressemble ou pas, on ne saurait jamais.et d'autres personnes.Elle est où la différence entre quelqu'un qui fait des conneries et la douance et des symptômes ?Lorsqu'on a fait un jour des écarts de pensée, on ne peut pas reculer. On peut faire semblant, on peut faire comme si, mais on sait déjà d'autres choses.Ca peut être enchevêtré comme on peut enchevêtrer. Pugnacité. Combative. Volontaire. Allant toujours de l'avant.Mon beau père était diabétique, ça peut partir en coma et définitif en 5 min. Alors réactive et attentive. Alors douance aussi. Et ça se mélange. Parce qu'avec le cancer des années après, on entend mieux les respirations....J'ai déjà à ce jour prévu où iront mes capitaux décès et mes assurances, à des assos, celles à qui je donne chaque mois. Le doué pense parfois même après sa mort. Et il peut faire des choses pour les autres après même si le résultat peut ne pas se voir quand il est encore là.Ecoutes ton coeur, j'achetais un bracelet chez eux chaque année. Un jour je me suis retournée du stand et il y avait quelqu'un me connaissant par ailleurs qui a été bizarrement surpris de me voir là. Je suis rentrée chez moi et je me suis dit alors je vais être seule tout le temps ? pas complètement seule mais j'ai quelque chose qui m'isolera toujours des autres ?Je ne regrette aucunement mon parcours ni le travail que j'ai fait sur moi. J'ai fait tout ce que j'ai voulu. J'ai eu des vies différentes, avec des personnes complètement différentes. Et j'ai claqué ma tête à 17 ans sur mes posters.Comme j'ai pu m'arracher les bras au sang avec mes ongles le jour où mon monsieur Perfecto m'a dit dans notre cuisine qu'on se séparait. Discrètement sous ma manche. A 25 ans après 5 années. Douce, caline et attentionnée mais une rage de vivre et de découvertes.Je me revois regarder ma mère en train d'expliquer à une dame à mes 17 ans, pendant qu'on me fait un lavage d'estomac. Dans le doute, 150 lexomils en plusieurs semaines ou en une seule fois.Un souvenir où il ne s'est rien passé et découvrir des années plus tard que ça a eu un impact. Fort. Le faux self moi j'aime bien. Ca permet de faire ce que l'on veut. De glisser, de traverser. Et ça permet de raconter sa vie. Et de compartimenter. Preuve en est pour moi que je n'ai plus su rien raconter quand j'ai fait cette découverte.Ca m'a fait des remous dans le cerveau. Comme si des choses se mélangeaient. La spy dont j'ai parlé a aussi touché à quelqu'un, quelqu'un qui de loin fait partie de ma vie depuis longtemps. Très longtemps. Le repère. La parallèle. Le modèle. Ca aurait du me surprendre vu le niveau. Le positionnement. Mais bon moi comme je raconte rien à personne, on s'en fout. Et oui pas de bol. Le doué peut avoir un héros. et dans plusieurs domaines. Et elle a touché à un de mes héros. Mon "parfait". Pas qu'il n'est que des qualités, mais il a les qualités de ses défauts comme on dit. Ma parallèle.Le doué ne peut pas relater ses vies. Où démarrer son récit. Ca dépend. Où il a vécu, si il a changé, bougé, si ces vies ont eu lieu au même endroit.La longueur d'onde. Depuis ici je ne regarde plus pareil mes P.M.U. Et je dis mon, ma, mes parce que tout est à moi Mon bassin, mon port, ma plage, mes tags, mes mouettes, mon cormoran.Et ce poster :encore 7h je peux tenir et cette femme dans la neige et ce chat.Mes parents ont divorcé quand j'avais 2 ans, soi disant que mon père aurait dit à ma mère quand elle était enceinte que si je n'étais pas un garçon, il partirait.Je lisais sous la couette polonaise à la lampe de poche mais j'ai eu aussi peur du noir.Mon premier cauchemar c'est mon grand lion assis qui descend d'un escalator en rugissant et je crie et mon beau père vient me consoler.Ma soeur dit avoir été élevée par notre grand mère maternelle. J'ai été chez des nourrices. Et il y avait une grande maison qui fait château par chez moi et sur le coin de cette maison d'une rue de mon adolescence ça fait une pointe de château comme dans la belle au bois dormant et j'ai toujours dit que j'étais allée être gardée là bas. Et on m'a dit non, et c'est pas grave. Mais des années plus tard alors ? Est ce que je suis allée promener dans cette maison ? est ce que je m'y suis faite un copain pendant qu'on pensait que j'étais ailleurs ?Ma mère a 75 ans. Son ami 80 ans. J'ai un demi frère et une demie soeur du coté de mon père. Et un demi frère et une demie soeur par alliance du coté de mon beau père décédé en 1997. Je ne sais pas si ça aurait pu coller avec Xavier avec qui je suis sortie au début de ce cancer en famille. Je lui ai mis un mot pour lui dire cette découverte.Ca tombe dans la mouvance des doués aussi son perfectionnisme à la basse et le fait que ce soit de ma faute au CMA de Valenciennes quand il a planté son diplôme.Peut être qu'hormis les pleurs d'émotions, on se met à pleurer tout ce qu'on a pas pleuré ?Ca pouvait être d'autres raisons, mon gros KWay qui me différenciait mais me tenait chaud, le divorce de mes parents, pas comme les autres, à part. Je revois cette gamine dans cette cour d'école et elle se met à part par rapport à d'autres gamines qui vont un cercle.J'ai dit à la deuxième experte psychiatre pour une expertise prof que si elle m'avait dit : il faut vous interner, j'y serais allée . J'ai eu la chance de toujours voir commencer une déprime, une dépression ? ou que sais je. Je vois l'instant. Et je le laisse pas arriver, pas descendre. J'ai pris deux arrêts de travail de 1 semaine en 24 ans.Je suis allée à 20h le soir du décès de mon beau père un vendredi à 17h, au concert de mon groupe comme je disais. Populaire et connue, la nouvelle avait déjà fait le tour et un de mes potes lui a dédié "la quête" de Brel dans une salle à Bray Dunes, le clos fleuri je crois. Le fait que je sois là comme d'hab en concert n'a pas surpris certaines personnes, et ça en a choqué d'autres.Je sortais de répet à 22h pour aller lui faire son hot dog, et je ressortais ensuite. Mon beau père était peut être concerné par la douance.... Je ne juge jamais, j'aime ou j'aime pas. Et quand j'aime peu importe la façon, la sorte, tout le monde le sait.Alors mon cerveau a tiré des déductions. Déjà au contact d'un monsieur de 40 ans à mes 40 ans le jour même. Une semaine après j'ai dit c'est bizarre, il a dit comment ça et j'ai dit ça fait une mise à niveau.Je n'ai pas peur de vivre seule contrairement à d'autres filles qui m'ont posée la question grâce ou à cause de la douance. Je dors mais j'entends.J'ai dit à ce jeune homme qui m'a grillée comme une saucisse (et aussi parce qu'il m'a fait David Gahan et son regard par photo interposée avec son barbecue elle est là la saucisse ) : je suis un truc, je ne veux pas de ce pouvoir ! J'ai parlé pendant qu'on défendait des causes, d’états mentaux, d'autres états de conscience.Le fait d'avoir lu permet de dire quand on a une poussée d'adrénaline qu'on a une poussée d'adrénaline. C'est drôle, ça fait comme un ricochet rapide, on ressent et hop ça va chercher le mot adéquat.Cette maman de jeune autiste qui m'avait dit toi tu serais plutôt aspie vu ta façon de te tenir. Et la puissance de son petit bout a jeté cette longue vue parce que : cassée. Ca ne me fait pas peur mais il faut reconnaître que la longue vue est partie vite, très vite.Et moi je découvrais tout ça alors un peu perdue je lui ai dit euh je peux faire un truc ? et elle m'a dit tu peux te mettre devant et lui dire qu'il peut y arriver. Ce petit garçon dit à sa maman qu'il ne veut plus être autiste.J'ai été ailleurs je pense. Ailleurs dans plein de choses. De 46 ans, je vois une route, des étapes, des épisodes, même des routes qui se croisent Avec du recul je pourrais dire ce que j'ai mentalement traversé et ce qui encombrait mon esprit. Ca s'est fluidifié, ça s'est éclairci avec des choses que j'ai lu, que j'ai apprises. Il y a eu pour moi en 2014 des événements. C'est la première fois qu'affectivement je crois j'ai senti quelque chose craquait dans ma tête. Je veux dire en sensation. Et des sanglots incontrôlables. Quelqu'un que j'aime avait été touchée, en fait deux personnes et tout un ensemble.Autant quand le géant vert de chirurgien s'est planté devant moi et la porte de la chambre à l'hosto de mon beau père, je pense mais c'est pour expliquer une sensation que j'ai choisi entre lui casser la gueule pour qu'il me laisse passer ou aller juste après qu'il m'ait dit : mr...... est décédé. Et j'ai tout bloqué comme je sais faire, j'ai reculé et je suis allée me mettre face à un mur. Le temps en 5 minutes de tout faire descendre et partir.J'ai lu à 19 ans un très beau poème de ma composition au décès d'une jeune fille de 25 ans qui bossait avec nous, une rupture d'anévrisme 6 mois après avoir eu son petit garçon, Corinne. Et je n'ai pas pleuré.J'ai lu un poème que mon beau père avait écrit pour son père le jour de sa crémation. Et je n'ai pas pleuré.J'ai tellement pleuré au même endroit des années après à la crémation d'une père d'une copine que j'étais allée voir souvent lors de son cancer, alors que ça faisait peur à des gens, que des personnes présentes sont venues m'adresser leurs condoléances pour le décès de mon père ....Et sinon ça va toujours, quand même Je pense que des personnes durant ma vie ont vu ça. Comme on me donnait une grande capacité à relativiser de la veille au lendemain. Maintenant je sais encore plus pourquoi. Mon beau père avait préparé tout.Un jour il a fait un coma, et il avait ce cancer, notre super médecin est arrivé vite et mon beau père malade et dans le coma a cité Dany Boon quand le médecin lui a dit : Jacques comment ça va ? vous êtes là. Il a répondu : je m'appelle Jacky j'ai des ennuis.Comme il est logiquement décédé une première fois et on a jamais su pourquoi comment il était revenu, ils ont pensé un coma bizarre sous cancer.Faire le tri de tout ça, de ma vie, de la vie des gens que j'ai croisé, nombreux, c'était pas possible. Surtout que je peux aller très vite, et que je prends beaucoup d'images au passage.J'ai pas aimé aller pas bien j'ai pas aimé perdre du temps. Je ne suis pas impatiente, je sais que le temps peut être compter. Ca m'a pris du temps de réflexion l'histoire du juste milieu, trouver un équilibre de vie entre on peut mourir demain et vivre encore longtemps. Je sais que la majorité ne vit pas comme ça. C'est plutôt on n'y pense pas.Olivier a eu un accident de moto une semaine après qu'on soit sorti ensemble après avoir été amis 5 ans. Il est revenu d'une perm en surprise le we suivant où je lui avais dit par téléphone on arrête. Ca m'a donc parlé cette histoire du doué qui déduit mais qui sait pas comment. Je savais quand on a dit au tél : un jeune homme a eu un grave accident, il a donné votre numéro, que c'était lui dans l'ambulance. Toute la route je le savais. Et j'ai blindé. (je devais peut être me faire sponsoriser par une société de coffre fort ). On me croyait pas quand je disais qu'ils avaient mal, jusqu'à les avoir vus.Le doué a conscience de tous les dangers et il a raison. Etre ce que je suis c'est de l'horlogerie. On s'y fait Et on peut vivre très bien. Je le vis d'autant mieux que je peux prendre des mesures. Et c'est ce bouquin qui me l'a permis. Mon beau père m'avait dit un peu avant de partir : on a vécu dans la vérité. Et il m'avait aussi dit entre d'autres choses que lorsque le plaisir d'être là deviendrait inférieure à la douleur, il se laisserait partir. C'est comme une jauge. Alors que je suis une fille... et il m'avait auss dit et c'est qu'on avait de sacrés échanges alors que si un jour j'avais envie de me foutre en l'air, il y avait les trois jours, décider d'attendre trois jours. En fait ça permet de mettre l'idée de coté et on se remet en route et au bout de trois jours logiquement on a trouvé assez de choses intéressantes et sympas pour ne plus y penser.Et François, un pompier, qui a perdu 5 personnes de sa famille en deux ans, suicide, cancer. Il gueule carnaval tous les matins dans sa douche quelque part par Chambéry. Une conversation. Il n'avait jamais pu dire ni su à qui dire qu'il avait pensé de sa mère malade tellement il n'en pouvait, le cancer étant anarchique, qu'elle meurt..... Il m'a dit ça et d'autres choses en une heure de tél, il a vu un psy 5 fois. Et sa femme, ma voisine d'enfance, me dit qu'il gueule encore plus fort karna tous les matins dans sa douche et du coup toute la journée.J'ai peur de tout parfois et j'ai peur de rien. J'ai dit à ma saucisse grillée que je n'avais voulu partager ça avec personne. Je voulais me réparer avant. De toute façon je ne me serais pas vue et je ne me verrai pas me confier quand les choses arrivent, après oui mais pas pendant.j'ai rangé mes potes comme j'aurai marié mes enfants je trouve pour moi que c'est une chance de pouvoir se mettre dans une espèce de bulle. C'est bien aussi d'avoir une vie normale avec des parties anormales parce que les gens n'ont pas besoin de savoir et j'ai pas à leur dire. Parce que je suis une fille... Je me suis fait coincée des fois parce que je suis une fille.... ça semblait tellement important des fois ce que j'allais dire, ce que j'allais faire.Il y a des choses que je dois toujours décider toute seule. Parce que là où c'est un moment fugace pour les autres et sans importance, pour moi il y a plein de choses.Lire à 40 ans, ne plus intervenir lol ! j'ai été et je suis beaucoup plus rassurable par moi ou par d'autres que je n'ai pu être. Parce que je me suis inventée un système isolant de certaines choses. A mes yeux on peut pas être tout soi. Même pas à cause des zautres mais parce que c'est trop de choses. J'avais pensé ça entre deux mini lions, se diriger vers l'étape entonnoir morte de rire, ça c'est pas du tout passé comme et je l'ai pas vu passer ou si.le doué a conscience qu'il se construit des souvenirs, c'est vrai. c'est pour ça que je mets des partout. Au pire je me souviendrai ou je me raccrocherais aux alors comme ça je ne suis pas souvent triste. J'ai un peu plein de fois vécu l'élégance du hérisson sans me faire écraser. Je savais pas que tout le monde ne peut pas s'entendre avec tout le monde. Je me suis limite freiner vers 35 ans parce que je connaissais trop de monde et je m'entendais avec trop de monde.Je pense que j'ai eu deux exs jaloux et possessifs à cause de la douance. tu te souviens, l'autre sait que tu te souviens.Comme le truc là, où le doué chez un psy qui lui dit : toi t'as encore oublié de ranger tes idéesOu alors les trottements à arrêter ou pas. Sinon je peux avoir ma vie entière d'entière qui me trotte au complet dans la tête. Dire à quelqu'un : vous vous êtes complets.Et ce coté maternant ou/et complice avec des doués. Je pense aujourd'hui, on verra demain, qu'un couple de doués d'ailleurs, ça doit être eux, et leur douance.Je ne pige pas qu'on complexe ou autre avec ça. Moi ça me fait bien tripper l'idée de mon psy là que je ferai me suivre 24h/24h ou genre "loft story doués".Celle qui pleure ou fait des trucs c'est une autre, enfin ce sont des états, des sensations, des émotions et moi je suis à coté ou eux sont à coté. C'est pour ça que j'appelle ça mon trait de personnalité.
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Amis potes iront, organisons la lutte contre la courge même si elle en jette, potes iront du monde, organisons le contre courge mondial contre la courge même si elle en jette. On la passera à la casserole un jour, on la passera et paf la courge....
Potirons du monde, la courge passe à table !
Il y a 7 heures
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Potirons du monde, la courge passe à table !
Il y a 7 heures
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On a beau penser que Halloween est une fête commerciale, que tout ça n’est bon qu’à vendre des déguisements et des bonbons, le 31 nos bambins se déguiseront en vampires, fantômes, momies et autres revenants terrifiants. Peut-être que nous aussi d’ailleurs. Parce qu’une bonne excuse pour s’amuser, finalement ça ne se refuse pas ! Mais ne tournons pas autour du pot, nous c’est le potiron qui nous intéresse.
Une fois évidée la courge à l’orange vif pour fourrer une bougie dans son crâne de cucurbitacée à la bouche édentée, on fait quoi de la chair ? Potirons du monde, la courge passe à table !
La soupe, variantes
En France, la tendance est à la soupe. Elle peut être très simple, seulement agrémentée d’un peu de crème fraîche. On fait revenir la chair coupée en petit cube dans de l’eau salée. On peut l’épaissir aussi avec un peu de mie de pain. Ou rehausser le goût avec un bouquet garni, un poireau et quelques carottes. On mixe. C’est prêt.
Rapide, simple, efficace. Et un brin ennuyeux non ? Bien sûr, vous allez me dire que vous, vous faites cette soupe avec des châtaignes. Unetelle me parlera de fromage frais. Telle autre de noix de muscade, de coriandre, voire de lait de coco. Et chacune me donnera la variante de sa soupe. Allez, tout cela est certainement délicieux, mais on a envie de changer un peu.
La quiche de potiron
Sandrine, elle, préfère son potiron en quiche. Elle nous en a livré la recette. Bien sûr vous adapterez les ingrédients en fonction de ce que vous pouvez trouver dans vos pays respectifs, mais à la base c’est ça : 1 pâte feuilletée ou brisée, 200g de potiron, des lardons, 6 saucisses de Strasbourg, 8 champignons de Paris coupés en lamelle, 1 oignon, 1 échalote, 2 œufs, de la Crème fraiche (150ml), un bouquet de persil plat, du parmesan râpé ou du gruyère, du sel, du poivre et de la muscade.
Vous faites cuire à la vapeur le potiron coupé en cube, avec l’oignon et l’échalote coupés en 4, puis vous mixez. Vous battez les œufs avec la crème et le potiron mixé. Hop, vous ajoutez le persil plat ciselé, les champignons de Paris, et les lardons (après les avoir fait suer). Sel, poivre, muscade, il n’y a plus qu’à verser la préparation sur la pâte. Un peu parmesan ou de gruyère pour l’aspect gratiné et le petit goût en plus, et le tour est joué. 30 à 40 minutes au four à 180°, et vous passez à table !
Version japonisante
Le blog Pause Café, vous propose une version japonisante du potimarron. Ça devrait aussi bien le faire avec du potiron. A vous de choisir votre courge !
Donc pour un bon ragoût de potimarron et bacon, vous passez la courge coupée en dés 3 minutes au micro-onde (dans un récipient fermé). Puis vous mettez la courge, du bacon en dés, de l'eau, de la sauce soja et du sucre dans une petite casserole à feu moyen. Il faut ensuite laisser frémir jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de liquide. Une fois servi, parsemez de persil haché.
Pour plus détails, et pour découvrir la recette originale, c’est là.
Et en dessert ?
On vous le disait plus haut, en France le potiron, nous l’aimons salé. Mais à vous qui vivez aux quatre coins du monde, on ne vous apprend rien. Le potiron se révèle excellent également pour les desserts avec sa chair sucrée et savoureuse. En plus il est faible en calories et concentré en nutriments essentiels. De la pure gourmandise sans culpabilité alors !
Le plus simple c’est une compote. Un poids de sucre pour deux poids de potiron (que vous aurez râpé). Faire cuire une heure à feu doux avec une demie-gousse de vanille et le jus d’un citron.
En Turquie, le Kabak Tatlisi
Les Turcs sont friands de potiron en dessert. La douceur de courge (Kabak Tatlisi) est assez simple à réaliser. Prenez un kilo de chair potiron que vous coupez en gros cubes. Déposez-les dans un plat allant au four et recouvrez-les de 200g de sucre. Laissez reposer une nuit. Le fond de votre plat sera plein de jus. Mettez à cuire dans le four chauffé à 200° jusqu’à ce que tout le jus ait presque disparu. A ce moment-là, vous ajoutez des morceaux de noix.
Et vous laissez cuire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de jus. Comptez entre 1h et 1h30 de cuisson. Si vos noix commencent à griller avant que tout le jus n’ait disparu, recouvrez avec un papier aluminium.
Au moment de servir, ajoutez un peu de crème sur le dessert.
Au Chili, les Sopaipillas
Les Chiliens aiment le potiron aussi bien sucré que salé. Ils en ont fait des petits beignets bien sympathiques dont nous avons décidé de vous donner la recette sucrée (puisqu’on a dit que c’était de la gourmandise sans culpabilité)… Les Sopaipillas pasà à la chancaca (beignets de courge au sirop épicé). Nous avons surfé sur les dangereuses vagues du Net pour vous dégoter cetterecette-là.
On vous résume. Vous prenez 900 g de courge crue, 400 g de farine, 70 g de beurre et du sel. Pour le sirop, il vous faut : 1 petite tasse de sucre, 2 tasses d’eau, 1 cuillère à café de cannelle et de l’écorce d’orange.
Vous faites cuire la courge coupée en cube sur une plaque à four chaud (200°) pendant 1 heure. Elle doit être bien tendre. Mixez, ajoutez le beurre ramolli, le sel et la farine. Pétrissez jusqu’à obtenir une boule qui ne colle pas. Étalez la pâte sur 3 mm d’épaisseur (promis, ça marche aussi si c’est 2 ou 4), et découpez-y des disques que vous piquerez à l’aide d’une fourchette. Faites frire quelques minutes dans de l’huile chaude.
Préparez le sirop en faisant chauffer le sucre, l’eau, les clous de girofle, l’écorce d’orange et la cannelle. Une fois qu’il est assez épais, versez le sirop sur les beignets chauds.
Bon finalement, on s’est un peu éloigné de la gourmandise sans culpabilité. Mais c’est toujours mieux que la culpabilité dans gourmandise. Alors n’en faisons pas tout un potiron !
FemmExpat vous conseille de lire aussi :
http://www.femmexpat.com/expatriation/potirons-monde-courge-passe-a-table/
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
et chez moi les garces ont toujours tort
J'arrondis les angles
C'est la pire fiction d'anticipation
version ultra-satisfaction-de-gloutons-dans-l'annihilation
pas de boutons d'interruption
pas de légende
pour seul décor un chat mort pendu à une guirlande
plus quatre angles à chaque intersection
les angles intérieurs et ceux du dehors
les angles des fenêtres et ceux des corridors
les angles des immeubles et ceux des cimetières
les angles de la route
les angles au bas des feux
les angles des tuyaux et ceux des capteurs solaires
le carré-roi le rectangle au pinacle
les comptoirs les guichets et tout ce que l'on veut
du sucre en morceaux aux paquets de tabac
de l'histoire du nougat à l'interprétation des rêves
jusqu'au scanner de la nouvelle glande
trop d'angles, on s'étrangle
heureusement il y a la viande
pour arrondir les angles
la viande folle à l'intérieur et au-dehors
aux fenêtres aux corridors
dans les immeubles et dans les cimetières
la viande folle sur la route
à chaque intersection
aux comptoirs aux guichets
n'importe où on la veut
celle à manger et celle à croire
ce sont deux façons de le voir
trop de bouffe et on s'étouffe
ou on touffe.r
Je suis aussi belle qu'une un jour j'irai à Hollywood et je jouerai au diablolo en mangeant . Je suis un et je ne dis jamais jamais trou de balle Je suis une .
Je suis créative, et très intelligente, je suis même suivie par le
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Aujourd'hui, maintenant Lyrics
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Tu te souviens de nous, étudiants
Je veux dire "inscrits" pour la sécurité sociale et les tarifs réduits
De nos 30m² pour 1420 Francs
En prime le papier-peint pourri qui fout le camp
De ces soirées interminables
Des spaghetti pour 10
Des tâches de vin sur le canapé
Je passe les cendriers ?
Tu te rappelles la distribution des prospectus
A l'entrée du parking
"Promo sur les autoradios"
De ces gamins qui démarraient des BMW
Sans en avoir les clés
Puis d'un signe de la main
"Dégagez !" ?
Qu'est-ce qu'on est con à 20 ans
C'est clair
Mais quel plaisir on y prend !
Tu te rappelles ?
Toujours à contredire
Nous deux contre la terre entière
Ce qui me rassure
On est capables d'en faire autant
Aujourd'hui, maintenant
Aujourd'hui, maintenant, maintenant
C'est clair
On a aussi pris de grosses claques
De celles qui foutent en l'air, qui marquent
De celles qui font du mal aux convictions
C'est sûr
On n'a pas été gâtés
Regarde ce qu'ils nous ont laissé
De vieux restes d'idéologie
Qu'on a toutes vu se planter
D'entrée on était vaccinés contre l'espoir naïf
L'optimisme creux, les lendemains qui chantent
Les jours heureux
On n'a pas lâché l'affaire pour autant
Il y a encore plusieurs sujets sur lesquels
On est restés intransigeants
On rêvait de dangers permanents
De prises de risque perpétuelles
Et quand vient la peur de la routine
Des habitudes
Au quotidien, la lassitude
J'ai envie de te dire
"Regarde : on est vivants !"
J'ai l'impression que ça suffit
Pour faire de nous des débutants
Il y a tant de choses que nous n'avons pas vues
Tant de choses que nous n'avons pas encore vécues
Ensemble
ou séparément
Ensemble !
Aujourd'hui, maintenant
Aujourd'hui, maintenant, maintenant !
Aujourd'hui, maintenant
Aujourd'hui,
Maintenant !
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Farmville m'a sauvée
Allez pyskopâtesàlaboloniaise
Allez pyskopâtesàlaboloniaise
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Premier job, premier burn-out. À 25 ans, je crains d'être inadaptée à la vie d'adulte
Publié le 23-10-2016 à 17h25 - Modifié le 24-10-2016 à 18h03
23 réactions | 88728 lu
Temps de lecture : 6 minutes
Par Julie K.
Consultante
Édité et parrainé par Henri Rouillier
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RECEVOIR LES ALERTES
Je n’aurais jamais cru qu’on puisse faire un burn-out à 23 ans. Pourtant, c’est ce qui m’est arrivé.
L’histoire commence il y a deux ans, à la fin de mes études. Je viens de terminer mon école de commerce ainsi qu’un stage dans une agence de com’, où une place se libère.
En six mois, j’ai eu le temps de comprendre comment fonctionne l’entreprise. Beaucoup de tension, de pression, des horaires très exigeants… Ça n’a pas toujours été simple, mais on me propose un CDI. Moi qui sors d’école, je ne peux pas vraiment dire non.
Six clients pour moi toute seule
Je stresse beaucoup à l’idée de démarrer ce contrat. Dès le départ, ce stress ne me quitte pas. Il est toujours là, même après plusieurs semaines dans mes nouvelles fonctions. Moi qui suis d’un naturel très angoissé, j’ai l’habitude de me dire que c’est temporaire et que ça va passer… mais ça ne passe pas.
J’ai de la chance, j’ai des collègues très bienveillants qui essaient de me rassurer. Mais rien n’y fait.
Le fait est que la charge de travail est beaucoup trop importante. J’ai six clients à gérer seule. Pour exercer correctement, il m’en faudrait moitié moins. Au quotidien, je ne sais pas où donner de la tête, je n’arrive pas vraiment à m’organiser parce qu’il y a constamment des imprévus. Je dois mener de front plusieurs opérations en même temps, même si elles n’ont rien à voir… et rapidement, je me retrouve submergée.
Des tâches parfois irrationnelles
Pourtant les exigences de ma hiérarchie ne sont pas démesurées, seulement elles sont complètement inadaptées à la réalité.
Parmi mes nombreuses tâches, je dois passer des coups de fil à des journalistes pour décrocher des interviews, sur des sujets que mon boss considère passionnants… et dont – objectivement – la majeure partie du monde se moque totalement. J’ennuie des gens au téléphone, sachant moi-même que mon propos ne les intéresse pas et honnêtement, c’est un calvaire.
Au bout de six mois, ça commence à devenir intolérable. Il y a des périodes où je ne sors plus du tout de chez moi le week-end, d’autres où je suis incapable de rester seule. Je pense 24h sur 24 à mon travail. En dehors de ce bureau, je n’existe pas.
Un lundi, je suis obligée de prendre une RTT pour une raison quelconque… Je me lève et je me retrouve seule chez moi, me demandant ce que je vais faire aujourd’hui. D’autres personnes jubileraient à l’idée de ne pas bosser un lundi. Moi, je reste prostrée devant ma fenêtre, la tête complètement vide, toute la journée.
Une heure pour envoyer un e-mail de trois lignes
Je suis incapable de penser à quoi que ce soit, je me sens vide et je deviens agressive avec mon entourage, ce qui n’est vraiment pas courant chez moi. Je suis à cran. J’ai beaucoup de mal à manger.
Même si je suis perdue dans le brouillard, je suis hantée par une espèce de litanie judéo-chrétienne propre à mon éducation :
"Souffrir au travail, c’est normal. Chacun doit porter sa croix."
À ce moment-là, je suis dans le déni le plus profond.
Et puis, tout bascule du jour au lendemain. Un lundi matin, alors que je rentre de week-end et que j’arrive au bureau, mon corps dit stop. Je m’assois à mon poste, j’allume mon ordinateur. J’ouvre ma boîte mail, j’essaie de répondre aux messages, mais je n’y arrive pas. Il me faut une heure pour envoyer trois lignes. Je n’habite pas mon corps… Et ça m’impressionne beaucoup.
Tous les midis, je m’assois sur le trottoir et je pleure
Je ne mange pas pendant trois jours. Tous les midis, je sors du bureau, je m’assois sur le trottoir et je pleure. Je n’imagine pas une seconde ce qui est en train de m’arriver, parce que dans ma tête, on ne peut pas faire de burn-out à 23 ans, c’est impossible. Il faut avoir travaillé au moins 20 ans dans la même boîte et n’en plus pouvoir.
Pourtant, la vérité c’est que je suis en roue libre. Je ne fais plus attention en traversant les rues, je manque de me faire renverser une dizaine de fois. Je ne me cache plus pour pleurer, je suis en larmes devant mon écran et mes collègues sont en panique. Ils ne savent pas ce qui se passe non plus.
Au plus fort de la crise, on ne peut même plus me parler. Je prends tout comme une agression, je parle très mal à mon boss. Dans le RER, je peux pleurer parce qu’on me bouscule. Parfois, il faut que je m’arrête pour souffler sur un banc, avant de pouvoir monter. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Tout est une torture.
23 ans, un burn out et une dépression
Je finis par aller voir le médecin, je lui explique ce que je ressens et je m’effondre dans son bureau. J’avais repoussé ce rendez-vous le plus possible, parce que je redoutais qu’il me laisse rentrer chez moi avec une tape dans le dos et une ordonnance de vitamine C. J’étais morte de trouille à l’idée qu’il me dise que ce qui m’arrivait était normal et que je me retrouve coincée, sans porte de sortie.
Le médecin me diagnostique un burn-out et une dépression. Je rentre chez moi avec une prescription chargée de médicaments et un arrêt maladie d’un mois. C’est la délivrance. Je suis soulagée de ne pas devoir retourner au bureau, d’autant plus que j’ai maintenant un papier officiel qui m’en donne le droit. Pourtant, je ressens une certaine culpabilité.
À 23 ans, faire un burn-out et une dépression… ça me donne surtout l’impression que je n’ai pas les épaules pour la vie d’adulte. Comme première expérience du monde professionnel, c’est assez terrorisant.
Cette fille, dans le RER
Un mois passe et je retourne au bureau, persuadée de m’être refait une santé et de pouvoir revenir sans encombre. À la minute où je franchis le seuil de la porte, je comprends que je ne vais pas y arriver.
Je m’accroche quand même trois jours, jusqu’au mercredi. Le matin même, je m’engueule avec une fille dans le RER. Elle me dit qu’elle va me casser la gueule. Je lui réponds, furieuse : "Mais vas-y, je t’en prie." Je réclame, en fait. Sur le moment, je crois que je me dis que l’hosto, ce sera moins pire que le bureau.
Je crois que cette fille me traite de folle et honnêtement, le qualificatif me paraît relativement adapté à la situation. Je m’assois sur mon siège, on est toujours dans le RER et je décide de retourner voir le médecin, qui m’arrête de nouveau. Au bout d’un mois d’arrêt, je trouve le courage d’appeler mon boss et de dire que je démissionne.
Ensuite, la traversée du désert a duré six mois. Six mois dont je n’ai conservé presque aucun souvenir. J’ai probablement dû écouter Barbara non-stop, l’eye-liner coulant sur mes joues, comme dans une image d’Épinal nulle.
Aujourd’hui, j’ai une crainte énorme à l’égard du travail
Au bout d’un moment, j’ai décidé de faire du bénévolat auprès de collégiens et de lycéens. Je me suis dit que ça me remettrait le pied à l’étrier, que je reprendrais confiance en moi. Ça m’a beaucoup aidée.
Depuis le mois de septembre, je me suis donc mise de nouveau en recherche d’emploi. Le problème, c’est que je cherche encore dans la communication, parce que c’est dans cette branche que j’ai mon diplôme… mais manifestement, je déteste ça. Après cette première expérience professionnelle, j’ai peur de m’engager. J’ai une crainte énorme à l’égard du travail, ça a laissé une empreinte.
Retour à la case départ
Il y a quelques jours, un cabinet de recrutement a voulu me voir pour un entretien. Je suis allée au rendez-vous, stressée mais motivée. Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai peut-être eu un peu de mal à regarder mon interlocutrice dans les yeux… Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle était très véhémente et qu’elle a clôt l’entretien en disant qu’elle ne savait pas comment mes collègues précédents avaient pu me supporter, et que si je ne voulais pas trouver de travail, il fallait mieux que je reste chez moi à gober mes indemnités Pôle Emploi.
Moi qui étais plutôt repartie dans une bonne dynamique, ça m’a remise par terre.
Propos recueillis par Henri Rouillier.
* son prénom a été changé.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1568012-premier-job-premier-burn-out-a-25-ans-je-crains-d-etre-inadaptee-a-la-vie-d-adulte.html
Publié le 23-10-2016 à 17h25 - Modifié le 24-10-2016 à 18h03
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Temps de lecture : 6 minutes
Par Julie K.
Consultante
LE PLUS. Julie* a 25 ans. Il y a deux ans, à la fin de ses études, elle a été embauchée dans une agence de communication. Un poste dont beaucoup de jeunes gens récemment diplômés auraient pu rêver. Des horaires, des imprévus, beaucoup de clients… Julie se retrouve vite sous l’eau, sans parvenir à regagner la surface malgré la bienveillance de ses collègues.
Édité et parrainé par Henri Rouillier
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Le burn-out a pris Julie de cours, un lundi matin (Flickr CC BY-ND 2.0/Dennis Skley).
Je n’aurais jamais cru qu’on puisse faire un burn-out à 23 ans. Pourtant, c’est ce qui m’est arrivé.
L’histoire commence il y a deux ans, à la fin de mes études. Je viens de terminer mon école de commerce ainsi qu’un stage dans une agence de com’, où une place se libère.
En six mois, j’ai eu le temps de comprendre comment fonctionne l’entreprise. Beaucoup de tension, de pression, des horaires très exigeants… Ça n’a pas toujours été simple, mais on me propose un CDI. Moi qui sors d’école, je ne peux pas vraiment dire non.
Six clients pour moi toute seule
Je stresse beaucoup à l’idée de démarrer ce contrat. Dès le départ, ce stress ne me quitte pas. Il est toujours là, même après plusieurs semaines dans mes nouvelles fonctions. Moi qui suis d’un naturel très angoissé, j’ai l’habitude de me dire que c’est temporaire et que ça va passer… mais ça ne passe pas.
J’ai de la chance, j’ai des collègues très bienveillants qui essaient de me rassurer. Mais rien n’y fait.
Le fait est que la charge de travail est beaucoup trop importante. J’ai six clients à gérer seule. Pour exercer correctement, il m’en faudrait moitié moins. Au quotidien, je ne sais pas où donner de la tête, je n’arrive pas vraiment à m’organiser parce qu’il y a constamment des imprévus. Je dois mener de front plusieurs opérations en même temps, même si elles n’ont rien à voir… et rapidement, je me retrouve submergée.
Des tâches parfois irrationnelles
Pourtant les exigences de ma hiérarchie ne sont pas démesurées, seulement elles sont complètement inadaptées à la réalité.
Parmi mes nombreuses tâches, je dois passer des coups de fil à des journalistes pour décrocher des interviews, sur des sujets que mon boss considère passionnants… et dont – objectivement – la majeure partie du monde se moque totalement. J’ennuie des gens au téléphone, sachant moi-même que mon propos ne les intéresse pas et honnêtement, c’est un calvaire.
Au bout de six mois, ça commence à devenir intolérable. Il y a des périodes où je ne sors plus du tout de chez moi le week-end, d’autres où je suis incapable de rester seule. Je pense 24h sur 24 à mon travail. En dehors de ce bureau, je n’existe pas.
Un lundi, je suis obligée de prendre une RTT pour une raison quelconque… Je me lève et je me retrouve seule chez moi, me demandant ce que je vais faire aujourd’hui. D’autres personnes jubileraient à l’idée de ne pas bosser un lundi. Moi, je reste prostrée devant ma fenêtre, la tête complètement vide, toute la journée.
Une heure pour envoyer un e-mail de trois lignes
Je suis incapable de penser à quoi que ce soit, je me sens vide et je deviens agressive avec mon entourage, ce qui n’est vraiment pas courant chez moi. Je suis à cran. J’ai beaucoup de mal à manger.
Même si je suis perdue dans le brouillard, je suis hantée par une espèce de litanie judéo-chrétienne propre à mon éducation :
"Souffrir au travail, c’est normal. Chacun doit porter sa croix."
À ce moment-là, je suis dans le déni le plus profond.
Et puis, tout bascule du jour au lendemain. Un lundi matin, alors que je rentre de week-end et que j’arrive au bureau, mon corps dit stop. Je m’assois à mon poste, j’allume mon ordinateur. J’ouvre ma boîte mail, j’essaie de répondre aux messages, mais je n’y arrive pas. Il me faut une heure pour envoyer trois lignes. Je n’habite pas mon corps… Et ça m’impressionne beaucoup.
Tous les midis, je m’assois sur le trottoir et je pleure
Je ne mange pas pendant trois jours. Tous les midis, je sors du bureau, je m’assois sur le trottoir et je pleure. Je n’imagine pas une seconde ce qui est en train de m’arriver, parce que dans ma tête, on ne peut pas faire de burn-out à 23 ans, c’est impossible. Il faut avoir travaillé au moins 20 ans dans la même boîte et n’en plus pouvoir.
Pourtant, la vérité c’est que je suis en roue libre. Je ne fais plus attention en traversant les rues, je manque de me faire renverser une dizaine de fois. Je ne me cache plus pour pleurer, je suis en larmes devant mon écran et mes collègues sont en panique. Ils ne savent pas ce qui se passe non plus.
Au plus fort de la crise, on ne peut même plus me parler. Je prends tout comme une agression, je parle très mal à mon boss. Dans le RER, je peux pleurer parce qu’on me bouscule. Parfois, il faut que je m’arrête pour souffler sur un banc, avant de pouvoir monter. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Tout est une torture.
23 ans, un burn out et une dépression
Je finis par aller voir le médecin, je lui explique ce que je ressens et je m’effondre dans son bureau. J’avais repoussé ce rendez-vous le plus possible, parce que je redoutais qu’il me laisse rentrer chez moi avec une tape dans le dos et une ordonnance de vitamine C. J’étais morte de trouille à l’idée qu’il me dise que ce qui m’arrivait était normal et que je me retrouve coincée, sans porte de sortie.
Le médecin me diagnostique un burn-out et une dépression. Je rentre chez moi avec une prescription chargée de médicaments et un arrêt maladie d’un mois. C’est la délivrance. Je suis soulagée de ne pas devoir retourner au bureau, d’autant plus que j’ai maintenant un papier officiel qui m’en donne le droit. Pourtant, je ressens une certaine culpabilité.
À 23 ans, faire un burn-out et une dépression… ça me donne surtout l’impression que je n’ai pas les épaules pour la vie d’adulte. Comme première expérience du monde professionnel, c’est assez terrorisant.
Cette fille, dans le RER
Un mois passe et je retourne au bureau, persuadée de m’être refait une santé et de pouvoir revenir sans encombre. À la minute où je franchis le seuil de la porte, je comprends que je ne vais pas y arriver.
Je m’accroche quand même trois jours, jusqu’au mercredi. Le matin même, je m’engueule avec une fille dans le RER. Elle me dit qu’elle va me casser la gueule. Je lui réponds, furieuse : "Mais vas-y, je t’en prie." Je réclame, en fait. Sur le moment, je crois que je me dis que l’hosto, ce sera moins pire que le bureau.
Je crois que cette fille me traite de folle et honnêtement, le qualificatif me paraît relativement adapté à la situation. Je m’assois sur mon siège, on est toujours dans le RER et je décide de retourner voir le médecin, qui m’arrête de nouveau. Au bout d’un mois d’arrêt, je trouve le courage d’appeler mon boss et de dire que je démissionne.
Ensuite, la traversée du désert a duré six mois. Six mois dont je n’ai conservé presque aucun souvenir. J’ai probablement dû écouter Barbara non-stop, l’eye-liner coulant sur mes joues, comme dans une image d’Épinal nulle.
Aujourd’hui, j’ai une crainte énorme à l’égard du travail
Au bout d’un moment, j’ai décidé de faire du bénévolat auprès de collégiens et de lycéens. Je me suis dit que ça me remettrait le pied à l’étrier, que je reprendrais confiance en moi. Ça m’a beaucoup aidée.
Depuis le mois de septembre, je me suis donc mise de nouveau en recherche d’emploi. Le problème, c’est que je cherche encore dans la communication, parce que c’est dans cette branche que j’ai mon diplôme… mais manifestement, je déteste ça. Après cette première expérience professionnelle, j’ai peur de m’engager. J’ai une crainte énorme à l’égard du travail, ça a laissé une empreinte.
Retour à la case départ
Il y a quelques jours, un cabinet de recrutement a voulu me voir pour un entretien. Je suis allée au rendez-vous, stressée mais motivée. Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai peut-être eu un peu de mal à regarder mon interlocutrice dans les yeux… Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’elle était très véhémente et qu’elle a clôt l’entretien en disant qu’elle ne savait pas comment mes collègues précédents avaient pu me supporter, et que si je ne voulais pas trouver de travail, il fallait mieux que je reste chez moi à gober mes indemnités Pôle Emploi.
Moi qui étais plutôt repartie dans une bonne dynamique, ça m’a remise par terre.
Propos recueillis par Henri Rouillier.
* son prénom a été changé.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1568012-premier-job-premier-burn-out-a-25-ans-je-crains-d-etre-inadaptee-a-la-vie-d-adulte.html
Re: Les rocks et aussi les slows (mode radio radieuse)
Introduction
Charges électriques
Terminaison
Moelle épinière
Des tractopelles démolissent
Ma mémoire
Son cimetière
Ondes radios
Ondes magnétiques
Qui se propagent
Jusqu'au cortex
Là-haut
Un mouvement s'organise
J'écris mon script
En temps réel
Je tourne en boucle
Et j'entre en guerre
Une marée noire
À l'intérieur
Je touche le fond
Je tape du pied
Je récupère ma dignité
Je réalise un pari impossible
Redonner un sens
Une unité
Tracer une ligne directrice
Dans l'urgence
Une action s'organise
À trois
Crash sur les disques
À deux
Bug médiatique
À un
Système planté
Zéro
Tout le monde descend
Une armée de néons illumine
Une avenue goudronnée de colère
Mauvaise ambiance sur le réseau
Hémisphère gauche de mon cerveau
Une armée de néons illumine
Une avenue goudronnée de colère
Défilé silencieux anonyme
Cortège de corps crépusculaire
Une armée de néons illumine
Une avenue goudronnée de colère
Mauvaise ambiance sur le réseau
Hémisphère gauche de mon cerveau
État de siège
Occupation de locaux
Négociations
Hémisphère gauche de mon cerveau
"Hémisphère gauche" is a song by Expérience. It is track #3 from the album Hémisphère gauche that was released in 2004. The duration of this song is 03:28.
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