Ma maladie et mon rapport à elle...
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
wiwi38 a écrit:bonjour a tous et à Momosse
être atteint d'un LMNH ou autres patho néoplasiques est loin d'etre "simple", c'est pas le mot... mais l'annonce du diagnostic est une véritable bombe pour le patient... on a beau chercher à l'"administrer" le mieux possible, ca passe tjs mal... et c'est normal... il faut être totalement décortiqué pour accepter ca de façon détachée
mais l'avantage de ces maladies, si je puis dire, et qu ensuite, on aborde la vie différemment et que l'on se pose les vraies questions... sans être pollué par toutes les "merdes" banales de la vie qui nous pourrissent l'existence
le tout est de pouvoir le vivre, et le problème, en effet est de voir l'évolutivité de la maladie néoplasique
dit toi que si tu passes le cap des deux ans sans récidive, je dirais plus trois ans, tu es considéré comme guéri
après, concernant les réactions, je vais botter en touche... comme disent les psy, ils n'y a pas forcement de réponse a apporter, le tout est d'écouter et tu as bien retranscrit les choses
tu pourrais peut être plus te livrer sur tes doutes, tes angoisses car la, tu es très distant sur ta maladie et tu le vis comme qq chose d'extérieur a toi, or comme pour tous neo, il s'agit d'un échappement de nos cellules au contrôle des autres... a mediter
C'est vrai que j'ai accusé le coup lorsqu'on m'a annoncé ça... lorsque j'ai eu la confirmation de mes soupçons je devrais plutôt dire.
Après, pour les histoires de dire qu'on voit la vie différemment... ; Je vais finir par perdre patience : Sois les mecs qui écrivent ça ne me lisent pas du tout ou alors très diagonalement ! Ce qui reviens à dire qu'ils s'en foutent véritablement de mon cas (ce que je conçois parfaitement) mais alors, qu'ils évitent de m'associer à ces conneries bordel !
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
perenico a écrit:Salut, donc tu es malade, je voulais éviter ce sujet sur le forum, me disant que je ne saurais pas quoi dire/écrire et... c'est le cas, je ne sais pas quoi dire, rien de plus que les autres ont déjà dit, mais assurément rien de moins non plus. Au mieux, j'écris en même temps que je pense...
Je ne sais pas s'il faut du courage pour continuer à vivre, de l'abnégation pour patienter, de l'espoir et croyant que ça ira mieux et que les douleurs et la maladie disparaitront, je ne sais pas ce dont tu as besoin et même si je le savais, je ne pourrais certainement pas t'aider.
Aussi je me contente d'être là, de lire ce que tu écris, de hocher dans la tête quand je suis d'accord, de l'exprimer du mieux que je peux quand je ne le suis pas. Peut-être recherches-tu une échappatoire à ce quotidien morose, peut-être veux-tu être accompagné par des gens qui peuvent te comprendre un peu mieux que la moyenne...
Ce qui me pousse à écrire aujourd'hui c'est mon empathie maladive... J'ai du mal quand quelqu'un se coupe, alors un mec même inconnu, loin, sans visage avec un cancer, forcément, j'ai mal pour toi. Tu t'en fous, tout comme au fond, je me fous de ta maladie vu que nous ne sommes pas proches, par contre, tout ce que tu as à donner, tout ce que tu veux dire, je veux bien lire (bon sauf quand c'est vraiment trop trop long, faut pas déconner non plus ;-)) et du coup, je te souhaite un bon rétablissement et je souhaite aussi de vaincre la maladie, ou au moins de trouver la force de ne pas te laisser faire.
Et en voilà un autre qui me souhaite de "vaincre"... c'est ça ouais, on lui dira...
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
ne t'enerve pas Momosse..et je ne lis pas en diagonale.... sans avoir eux de maladie neoplasique, j'ai une maladie auto immune....qd tu perds plus de 20 kg en qq jours soit pour moi près de 30% de mon poids... que tu passes ta vie au chiot avec 20 a 30 selles par jour... oui j'ai reconsidère ma vie différemment ensuite
mais initialement, j'etais révolté.... enfin facon de parler car je n'avais pas l'energie pour le faire... cette merde m'a réellement handicape pdt pres de deux ans..avec une parenthese longue sur l'ensemble de ma vie
ton LMNH a ete diagnostique en juin dernier donc récemment... et tu as du mal a te projeter...
je vais tenter d'avancer dans la discussion... combien de chimioT as tu eu et comment les toleres tu... et quelle reponse sur le pool cellulaire?
mais initialement, j'etais révolté.... enfin facon de parler car je n'avais pas l'energie pour le faire... cette merde m'a réellement handicape pdt pres de deux ans..avec une parenthese longue sur l'ensemble de ma vie
ton LMNH a ete diagnostique en juin dernier donc récemment... et tu as du mal a te projeter...
je vais tenter d'avancer dans la discussion... combien de chimioT as tu eu et comment les toleres tu... et quelle reponse sur le pool cellulaire?
wiwi38- Messages : 72
Date d'inscription : 01/12/2016
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse a écrit:perenico a écrit:Salut, donc tu es malade, je voulais éviter ce sujet sur le forum, me disant que je ne saurais pas quoi dire/écrire et... c'est le cas, je ne sais pas quoi dire, rien de plus que les autres ont déjà dit, mais assurément rien de moins non plus. Au mieux, j'écris en même temps que je pense...
Je ne sais pas s'il faut du courage pour continuer à vivre, de l'abnégation pour patienter, de l'espoir et croyant que ça ira mieux et que les douleurs et la maladie disparaitront, je ne sais pas ce dont tu as besoin et même si je le savais, je ne pourrais certainement pas t'aider.
Aussi je me contente d'être là, de lire ce que tu écris, de hocher dans la tête quand je suis d'accord, de l'exprimer du mieux que je peux quand je ne le suis pas. Peut-être recherches-tu une échappatoire à ce quotidien morose, peut-être veux-tu être accompagné par des gens qui peuvent te comprendre un peu mieux que la moyenne...
Ce qui me pousse à écrire aujourd'hui c'est mon empathie maladive... J'ai du mal quand quelqu'un se coupe, alors un mec même inconnu, loin, sans visage avec un cancer, forcément, j'ai mal pour toi. Tu t'en fous, tout comme au fond, je me fous de ta maladie vu que nous ne sommes pas proches, par contre, tout ce que tu as à donner, tout ce que tu veux dire, je veux bien lire (bon sauf quand c'est vraiment trop trop long, faut pas déconner non plus ;-)) et du coup, je te souhaite un bon rétablissement et je souhaite aussi de vaincre la maladie, ou au moins de trouver la force de ne pas te laisser faire.
Et en voilà un autre qui me souhaite de "vaincre"... c'est ça ouais, on lui dira...
Tu prends ça comme tu veux...
perenico- Messages : 389
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 46
Localisation : Franche-comté
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse a écrit:
Bon ben t'auras qu'a me dire quand tu passeras sur les écrans... je me ferais violence juste pour voir ta gueule. Parce-que le cinéma français ("intimiste" notamment) je ne suis pas grand fan à priori.
Et qui te dis que c'est du cinéma "intimiste"... Je ne fais pas du porno moi ! Remarque : dans ce cas tu verrais mes fesses, en ce moment plus présentables que ma gueule ! (je parle évidemment aux amateurs)
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
QubiK a écrit:Momosse a écrit:
Bon ben t'auras qu'a me dire quand tu passeras sur les écrans... je me ferais violence juste pour voir ta gueule. Parce-que le cinéma français ("intimiste" notamment) je ne suis pas grand fan à priori.
Et qui te dis que c'est du cinéma "intimiste"... Je ne fais pas du porno moi ! Remarque : dans ce cas tu verrais mes fesses, en ce moment plus présentables que ma gueule ! (je parle évidemment aux amateurs)
Oui, mes mots ont été mal choisis ; fatigué d'une longue journée énervante. Ceci écrit, j'ai toujours eu un beau cul moi aussi (cambré)... ta remarque sur un certains cinéma de genre me fait repenser (en souriant) à une autre qu'une lectrice inspirée m'avait adressé ; "il n'a besoin (ou n'a envie) que d'un trou avec un peu de femme autour"... j'ai trouvé ça assez remarquable comme inspiration.
Sinon, une gueule ça sert bien dans ce milieu spécialement il paraît. Pis elle peut même être belle sans que ça gène à l'occasion...
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse a écrit:
Oui, mes mots ont été mal choisis ; fatigué d'une longue journée énervante. Ceci écrit, j'ai toujours eu un beau cul moi aussi (cambré)... ta remarque sur un certains cinéma de genre me fait repenser (en souriant) à une autre qu'une lectrice inspirée m'avait adressé ; "il n'a besoin (ou n'a envie) que d'un trou avec un peu de femme autour"... j'ai trouvé ça assez remarquable comme inspiration.
Sinon, une gueule ça sert bien dans ce milieu spécialement il paraît. Pis elle peut même être belle sans que ça gène à l'occasion...
Bah alors j'imagine que tu est encore plus énervé, car tes mots sont encore moins bien choisis.
Une fille volée à 20 ans écrivait ici sur mon post "L'image qui m'était venue à l'époque était celle d'un rouleau de scotch. Ridicule. L'mpression d'avoir été prise pour un vulgaire, insignifiant rouleau de scotch. Le truc que tu jettes sans t'en rendre compte, avec un trou au milieu. Niée dans son être, ravalée au rang d'objet. Et sentir que sa vie peut être entre les mains de n'importe quel abruti venu avec lequel on partage pourtant notre condition humaine."
Moi, en tant que victime de pédophile et même prostitué mineur je me sens comme elle, un trou avec un peu de cher fraiche autour, nié dans mon être, dans mon âme et dans mon corps. Et je peux t'assurer que cette remarquable "inspiration" qui te fais sourire, à moi me fait bondir de rage. Je la trouve extrêmement dégradante, pour tout le monde, les femmes en premier.
Quant à ma gueule, elle est souvent de bois ces jours-ci, mais je n'agresse jamais personne, jamais ! La violence que j'ai subi m'a fait devenir un pacifiste, et j'en suis fier. Je préfère me scarifier plutôt que de faire du mal à quelqu'un, même avec un mot, parce que parfois les mots peuvent faire plus mal qu'un coup de poing.
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
QubiK a écrit:Momosse a écrit:
Oui, mes mots ont été mal choisis ; fatigué d'une longue journée énervante. Ceci écrit, j'ai toujours eu un beau cul moi aussi (cambré)... ta remarque sur un certains cinéma de genre me fait repenser (en souriant) à une autre qu'une lectrice inspirée m'avait adressé ; "il n'a besoin (ou n'a envie) que d'un trou avec un peu de femme autour"... j'ai trouvé ça assez remarquable comme inspiration.
Sinon, une gueule ça sert bien dans ce milieu spécialement il paraît. Pis elle peut même être belle sans que ça gène à l'occasion...
Bah alors j'imagine que tu est encore plus énervé, car tes mots sont encore moins bien choisis.
Une fille volée à 20 ans écrivait ici sur mon post "L'image qui m'était venue à l'époque était celle d'un rouleau de scotch. Ridicule. L'mpression d'avoir été prise pour un vulgaire, insignifiant rouleau de scotch. Le truc que tu jettes sans t'en rendre compte, avec un trou au milieu. Niée dans son être, ravalée au rang d'objet. Et sentir que sa vie peut être entre les mains de n'importe quel abruti venu avec lequel on partage pourtant notre condition humaine."
Moi, en tant que victime de pédophile et même prostitué mineur je me sens comme elle, un trou avec un peu de cher fraiche autour, nié dans mon être, dans mon âme et dans mon corps. Et je peux t'assurer que cette remarquable "inspiration" qui te fais sourire, à moi me fait bondir de rage. Je la trouve extrêmement dégradante, pour tout le monde, les femmes en premier.
Quant à ma gueule, elle est souvent de bois ces jours-ci, mais je n'agresse jamais personne, jamais ! La violence que j'ai subi m'a fait devenir un pacifiste, et j'en suis fier. Je préfère me scarifier plutôt que de faire du mal à quelqu'un, même avec un mot, parce que parfois les mots peuvent faire plus mal qu'un coup de poing.
Bon, t'es chiant là... tu "m'oblige" à revenir sur mes mots encore pire que les précédents pour toi ; Je t'avouerais que je n'ai pas pensé une seconde à ce qu'ils impliqueraient dans ton esprit. Est-ce à dire que je suis très con ou très égoïste ou complètement insensible ? Comme toi et moi savons que si je peux paraître souvent un bel abruti, je ne suis pas débile. Reste alors les notions d'insensibilité et d'égoïsme pour expliciter mon indélicatesse.
Pour ce qui est de l'affect, j'en suis pourvu mais à ce moment-là encore plus qu'à d'autres, je me suis recentré sur moi-même et mon besoin d'expression libre après des heures de relationnel tendu avec des congénères que je supporte avec de plus en plus de difficulté et qui me rendent nerveux au possible.
Rétrospectivement, je me surprend néanmoins moi-même à me voir aussi peu concerné par un autre avec qui pourtant, j'ai échangé pas mal. A mon sens, si tu peux me mettre à l'index sur ce coup, j'ai toujours considéré que de toute façon on est définitivement seul avec ses problèmes et que d'attendre quelque aide extérieur était illusoire. Tu pourras au moins peut être ainsi concevoir mieux comment je suis réellement mais ce n'est pas faute de l'écrire assez clairement pourtant... peut être moins avec toi cependant.
Mon "auto-suffisance" psychologique nécessite (impose...) que je m'attribue l'essentiel du peu d'empathie qui m'est disponible (et pour moi-même, je ne suis pas très tendre non plus), il ne faut donc pas attendre de moi autre chose qu'un intérêt clinique sur une situation personnelle intéressante... surtout en communiquant à distance.
Malgré l'évidence de mon manque de tact, je n'arrive en fait pas à foncièrement regretter ces mots parce-qu'ils traduisaient ce que j'avais décidé d'écrire et que ce qui sort de ma tête comptera toujours plus que les réactions que cela pourrait produire auprès de mes lecteurs et c'est certains que je me torche allègrement le cul avec toutes les chartes du monde ce faisant.
J'aurai tendance à dire qu'il ne faut pas te formalisé plus pour autant mais ça me serait également inspiré par comment je suis moi-même et cette remarque serait pour toi peut être inaudible.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je ne te considère nullement chiant ni con ni égoïste, sinon je ne serais pas intervenu dans ton post, j'aurais détesté. Et je t'ai dit à plusieurs reprises que j'aime ta façon d'écrire, et ton intelligence.
Mais comme je te l'ai expliqué, je suis un emphatique, et quoi que tu en dise de ton rapport à ta maladie, je pense que quelqu'un qui viens poster ici de ses maux le fait pour chercher de l'aide (et je te laisses choisir de quelle nature, c'est ton problème, apparemment difficile à cerner pour la plupart des lecteurs).
Si ce n'était pas le cas, tu serais simplement allé sur je ne sais pas quel forum technique d'oncologie, alors que tu nous interpelle ici, sur le forum des zèbres. Permets moi de te dire que ta présence m'as interpellé. Voilà pourquoi j'y ai participé, et cela bien avant de décrypter ton "style", j'ai d'abord répondu à ton appel à l'aide.
J'ai eu récemment comme tu m'as gentiment dit "le courage" de manifester ma faiblesse, car moi même, atteint d'une maladie immatérielle mais au moins autant douloureuse, j'en bave lourdement. Et je l'admet sans poils sur la langue, ni sur le cul du reste (qui est imberbe et bien lisse et galbé), j’admets même le fait de venir chercher quelque mot gentil, car j'en ai besoin, vraiment besoin. J'étais un homme fort et fier, aujourd'hui je me sens comme un garçonnet de huit ans humilié.
Je sais que la tempête passera, comme toutes les tempêtes, comme j'espère la tienne. Je retrouverais mon esprit et ma joie de vivre, mais entre temps, moi, j'ai besoin de câlins.
Je ne dis pas que je viens les chercher ici. Ça serait absurde. Du reste je ne les cherches nulle part. Je suis un personnage improbable, avec les besoins affectif d'un môme de huit ans dans un corps d'adulte de 50. Donc je me résigne à une sexualité plutôt compulsive et totalement déniée de sentiments, dans ceux lieux qu'on appelle les baisodromes à Paris, que je fréquente quand ma charge hormonale dépasse le seuil de tolérance.
Par contre, malgré des détours ambigus et alambiqués (qui du reste on provoqués déjà des frictions), j'arrive à recevoir des mots gentils sur les forums, même de ta part Momosse, ce monstre d'"insensibilité" et d'"indélicatesse". Et je les ai appréciés.
Lors d'un des derniers échanges (gentils), tu me demandais à la fin quel était mon métier de "créatif" Alors j'ai passé un certain temps pour t'expliquer un peu la complexité de ma vie, mon histoire, le joies et les douleurs, et les milles métiers que j'ai pu faire pour m'en sortir, dont aussi celui de comédien.
Ta réponse sèche tu la connais et elle m'a beaucoup blessé.
Ta réponse à ma réponse est encore plus blessante… Parce qu'elle interpelle directement la dignité de mon cul d'enfant, et je dirais, de n'importe quel cul. Voilà c'est tout !
Je pense que tu est assez intelligent pour comprendre, même si je suis aussi assez intelligent pour comprendre que tu est fatigué (et malade)... Mais apparemment la maladie ne t'affecte pas du tout, tu est comme un super-héro ! Dis-moi alors que dois-j'en penser ! Serais-je un pauvre con ? Explique moi.
Mais comme je te l'ai expliqué, je suis un emphatique, et quoi que tu en dise de ton rapport à ta maladie, je pense que quelqu'un qui viens poster ici de ses maux le fait pour chercher de l'aide (et je te laisses choisir de quelle nature, c'est ton problème, apparemment difficile à cerner pour la plupart des lecteurs).
Si ce n'était pas le cas, tu serais simplement allé sur je ne sais pas quel forum technique d'oncologie, alors que tu nous interpelle ici, sur le forum des zèbres. Permets moi de te dire que ta présence m'as interpellé. Voilà pourquoi j'y ai participé, et cela bien avant de décrypter ton "style", j'ai d'abord répondu à ton appel à l'aide.
J'ai eu récemment comme tu m'as gentiment dit "le courage" de manifester ma faiblesse, car moi même, atteint d'une maladie immatérielle mais au moins autant douloureuse, j'en bave lourdement. Et je l'admet sans poils sur la langue, ni sur le cul du reste (qui est imberbe et bien lisse et galbé), j’admets même le fait de venir chercher quelque mot gentil, car j'en ai besoin, vraiment besoin. J'étais un homme fort et fier, aujourd'hui je me sens comme un garçonnet de huit ans humilié.
Je sais que la tempête passera, comme toutes les tempêtes, comme j'espère la tienne. Je retrouverais mon esprit et ma joie de vivre, mais entre temps, moi, j'ai besoin de câlins.
Je ne dis pas que je viens les chercher ici. Ça serait absurde. Du reste je ne les cherches nulle part. Je suis un personnage improbable, avec les besoins affectif d'un môme de huit ans dans un corps d'adulte de 50. Donc je me résigne à une sexualité plutôt compulsive et totalement déniée de sentiments, dans ceux lieux qu'on appelle les baisodromes à Paris, que je fréquente quand ma charge hormonale dépasse le seuil de tolérance.
Par contre, malgré des détours ambigus et alambiqués (qui du reste on provoqués déjà des frictions), j'arrive à recevoir des mots gentils sur les forums, même de ta part Momosse, ce monstre d'"insensibilité" et d'"indélicatesse". Et je les ai appréciés.
Lors d'un des derniers échanges (gentils), tu me demandais à la fin quel était mon métier de "créatif" Alors j'ai passé un certain temps pour t'expliquer un peu la complexité de ma vie, mon histoire, le joies et les douleurs, et les milles métiers que j'ai pu faire pour m'en sortir, dont aussi celui de comédien.
Ta réponse sèche tu la connais et elle m'a beaucoup blessé.
Momosse a écrit:Bon ben t'auras qu'a me dire quand tu passeras sur les écrans...
je me ferais violence juste pour voir ta gueule. Parce-que le cinéma français ("intimiste" notamment) je ne suis pas grand fan à priori.
Ta réponse à ma réponse est encore plus blessante… Parce qu'elle interpelle directement la dignité de mon cul d'enfant, et je dirais, de n'importe quel cul. Voilà c'est tout !
Je pense que tu est assez intelligent pour comprendre, même si je suis aussi assez intelligent pour comprendre que tu est fatigué (et malade)... Mais apparemment la maladie ne t'affecte pas du tout, tu est comme un super-héro ! Dis-moi alors que dois-j'en penser ! Serais-je un pauvre con ? Explique moi.
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
Localisation : Fondu dans le réseau
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
A Qubik :
On a qu'à arrêté d'évoquer nos culs respectifs alors.
Il faut que tu saches que je tiens une sorte de journal de ma maladie sur un autre site où on ne fait guère autre chose que de tourner autour de ça... ce qui m'emmerde profondément au final. Je pense que j'y suis pas mal lu aussi à cause de ma façon un peu décalée de m'exprimer qui dénote des poncifs que s'y échangent les "normo-pensants" (pour une fois, je trouve le qualificatif adapté) qui le suive... ça et le fait que je parsème mes écrits de mes sentiments du moment ou d'anecdotes issues de ma vie. Mais là-bas comme ici, je n'accepte aucun "encouragement". Là-bas comme ici, j'écris comme une sorte d'exutoire mais sans véritablement attendre des autres.
Je me crois fort mais je n'en tire aucune fierté. Quant au courage, j'ai déjà dit que pour l'être, il faut craindre quelque chose.
Pour les "mots gentils" que je te consacre, bien sûr que je ne suis pas abruti au point de me construire un personnage totalement hermétique à une douleur reconnue et que je les écrits en les pensants... reste à savoir à quel point je les ressent réellement.
...
Sinon, qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre évidence que non, tu n'es certainement pas un pauvre con, tu es juste un individu avec une personnalité distincte et une histoire différente de la mienne qui exprime à sa façon son mal-être.
On a qu'à arrêté d'évoquer nos culs respectifs alors.
Il faut que tu saches que je tiens une sorte de journal de ma maladie sur un autre site où on ne fait guère autre chose que de tourner autour de ça... ce qui m'emmerde profondément au final. Je pense que j'y suis pas mal lu aussi à cause de ma façon un peu décalée de m'exprimer qui dénote des poncifs que s'y échangent les "normo-pensants" (pour une fois, je trouve le qualificatif adapté) qui le suive... ça et le fait que je parsème mes écrits de mes sentiments du moment ou d'anecdotes issues de ma vie. Mais là-bas comme ici, je n'accepte aucun "encouragement". Là-bas comme ici, j'écris comme une sorte d'exutoire mais sans véritablement attendre des autres.
Je me crois fort mais je n'en tire aucune fierté. Quant au courage, j'ai déjà dit que pour l'être, il faut craindre quelque chose.
Pour les "mots gentils" que je te consacre, bien sûr que je ne suis pas abruti au point de me construire un personnage totalement hermétique à une douleur reconnue et que je les écrits en les pensants... reste à savoir à quel point je les ressent réellement.
...
Sinon, qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre évidence que non, tu n'es certainement pas un pauvre con, tu es juste un individu avec une personnalité distincte et une histoire différente de la mienne qui exprime à sa façon son mal-être.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Salut Momosse,
Comment-vas tu ?
Moi en ce moment mieux, un peu plus clame et moins écorché vif.
Voilà, simplement pour te faire un petit coucou...
Comment-vas tu ?
Moi en ce moment mieux, un peu plus clame et moins écorché vif.
Voilà, simplement pour te faire un petit coucou...
QubiK- Messages : 264
Date d'inscription : 15/05/2016
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
QubiK a écrit:Salut Momosse,
Comment-vas tu ?
Moi en ce moment mieux, un peu plus clame et moins écorché vif.
Voilà, simplement pour te faire un petit coucou...
Ca roule pour moi t'inquiète... je t'avais fais une réponse hier mais je sais pas ce que j'ai merdoyé, en tout cas tout s'est volatilisé. Cela a eu leurre de me mettre en tantinet les nerfs tant et si bien que j'ai détruit mon portable à coup de poing. Aujourd'hui j'en ai acheté un autre mais je pense que c'est pas un modèle bien terrible et comme j'y connais que dalle en la matière... bref, je ne l'ai pas payé trop cher au moins et là j'ai un écran 17".
Sinon, je t'écrivais que je suis dans mon état normal à moi (qui n'est pas celui de l'immense majorité des autres de toute évidence). J'apprécie le monde depuis toujours comme étant une purge interminable sauf que d'avoir pris conscience de cela et de l'avoir admis très tôt fait que tout ce qui advient de positif me procure un certains étonnement et/ou une relative satisfaction. Je m'estimai inadapté au départ, avec un peu de recul je vois bien que ce n'est pas vrai du tout dans la mesure où avec ma personnalité d'asocial et mon mode de fonctionnement émotionnel très particulier qui me tiens éloigné de mes congénères n'empêche que je vive personnellement cela très bien en parallèle et j'ai tout de même évolué intellectuellement en assimilant des informations comme ça me plait ; en me cantonnant à des sujets qui m'attirent d'abord... mais étant curieux, ces sélections initiales diversifiées m'ont ouvert l'esprit à des champs plus étendus encore et surtout, tout à priori handicapé par mon isolement que j'aurai pu être, il s'avère qu'il n'en est rien et que une fois ingurgités ces données à ma façon (sans contraintes extérieures), je suis aisément apte à en retirer des analyses pertinentes dans beaucoup de domaines et même de ceux qui d'emblée ne m'auraient pas intéressés. C'est une manifestation assez remarquable de ce que je suis en fin de compte intrinsèquement armé pour soutenir mon état d'être indépendamment des autres, comme cela doit pour moi donc.
Ma vision du monde pourrait paraître déprimante voir désespérée pour beaucoup alors qu'elle n'est qu'un constat froid de mon ressenti et cette morne norme qui m'environne est une situation qui m'est certes imposée à vivre, n'affecte en rien mon moral.
Pour asseoir encore que mon état n'est in fine que peu paradoxale en réalité si on traite de ce que je suis en tant qu'élément excessivement singulier (et très peu "diluable") vis-à-vis d'un environnement extérieur que je ressent comme hostile, on peut aussi noter que mes soucis relationnels, s'ils me tiennent isolé de mes contemporains, ne me gêne d'abord nullement psychologiquement et que par ailleurs et puisque la nature m'impose une compagne pour mon bien être, je suis très capable de me montrer tel que je suis pour jouer de séduction et charmer une femelle. J'ai cette prédisposition au travers de mon aspect (qui à moi me semble "spécial"...) qui produit "son effet" parce que je suis "sortable" mais grâce également à (je pense) un certains charisme qui en émane. Mon expression libre participe aussi à cela par la franchise et l'honnêteté qui touche les personnes sensibles que sont souvent les femmes qui m'écoutent... Au début de la relation avec ma partenaire actuelle (cela remonte à 2012), elle buvait mes mots et les trouvaient comme ceux d'un dieu... elle était évidemment éperdue et je souris moi-même en me remémorant sa référence mais cela illustre tout de même bien à quel point d'être et de parler sans détours m'est profitable tout distinctif que je puisse être.
J'ai bien en tête que certains de ceux qui me liront seront presque consternés par tant de suffisance apparente... A mon sens, je ne dit là que comment je suis et ce, absolument sans être présomptueux. C'est là que réside mon assurance, la même que doivent distinguer celles que je convoite qui sont ouvertes (à tout point de vue) à ma personne.
Ma personnalité induit cette approche de vie en tant que contrainte mais elle intègre tout aussi bien la force d'y faire face quotidiennement et l'absence de peur quant à sa terminaison programmée... ce qui me donne aussi le choix objectif d'y mettre en terme à tout moment par choix sans objection métaphysique assez substantielle pour me retenir c'est vrai.
Après, je suis lucide et je conçois parfaitement ma différence en ce qu'elle a de forcément dérangeant lorsqu'elle se pare du gente de contentement que l'on peut en traduire pour tellement d'autre qui se perdent en questionnement vains autour de leur craintes... ou d'autre encore qui n'en ont que trop peu... je suis un vrai monstre pour eux tous... mais comme je suis fait, je le prend en compte et je m'en fout complètement.
Je suis heureux pour toi que tu te sente mieux... je suis assez intéressé par qui tu es tu sais ?
Je t'aime à ma façon quoi...
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Moi aussi, à ma façon, sinon je ne serais pas ici à te répondre.
Nous sommes très différents, mais nous avons tout de même des choses en commun. Ce qui m'intrigue est que ces affinités (ou antagonismes) sont très singuliers.
Par exemple, le monde n'as jamais était pour moi "une purge", malgré mon histoire sordide et les conclusions évidentes que j'aurais pu en tirer.
J'avais écrit à la fin de mon post : "J'aime la vie, j'aime la beauté, même celle cachée par une couche de merde". En résumé c'est mon but, tout simple, mignonnet, et toute somme : "sain".
Je ne suis pas non plus un asocial, mais tout le contraire. Manque chronique d'affection ? Excessive empathie ? Vraie déficience ? Va savoir ! J'admets que parfois c'est grâce aux autres que j'arrive à percevoir les contours de moi même, comme à travers des miroirs translucides. C'est la raison qui me fais sentir un peu naïf, mais la naïveté est aussi utile à la créativité, donc je ne peux pas m'en plaindre, et j'arrive avec l'âge à la considérer plutôt comme un atout.
Je pense à toi et aux pauvres lecteurs consternés par tes petites phrases subversives. C'est un trait de toi que j'apprécie et qui dénote une résistance farouche. Moi aussi j'ai toujours joué dans la subversion, mais dans un registre très différent, et donc pour moi tes stratégies sont dignes du plus grand intérêt (humain et je dirais, quasi scientifique). Et ton indifférence assumée m'interpelle, c'est une défense apparemment très puissante, mais qui implique aussi de fortes contraintes, j'essaye dans mes fantaisies du soir d'imaginer lesquelles.
Sinon comme toi je suis un grand curieux, et je fais interagir efficacement ce que je n'oublie quasi jamais (un comble pour un amnésique). Et cette bonne mémoire m'aide à être à l'aise un peu partout, et en général j'y arrive, je trouve toujours une petite ressource à exploiter. Pas en ce moment comme tu le sais, ou je suis plutôt nulle part que partout. Mais je suis encore bien debout, et je tiens à y rester.
Ce soir j'ai revu mon ex femme, et je me rends compte que malgré notre divorce nous avons encore des sentiments, certes très différents, mais pas moins maladifs. Elle n'est pas en forme non plus, et nous sommes incapables de partager autre chose que nos fatigues respectives, outre évidemment le taches quotidiennes dédiées aux enfants et à leur gestion. Je vois tout cela comme une flamme qui n'arrive pas à s'éteindre, pire, qui ne mérite même pas de laisser des fumées. En sachant que nous partirons en famille pour les fêtes, ce n'est pas de bon augure. (Un petit moment de pessimisme).
Allez… je passe à autre chose. Peut-être au lit ? Je ne crois pas !
Nous sommes très différents, mais nous avons tout de même des choses en commun. Ce qui m'intrigue est que ces affinités (ou antagonismes) sont très singuliers.
Par exemple, le monde n'as jamais était pour moi "une purge", malgré mon histoire sordide et les conclusions évidentes que j'aurais pu en tirer.
J'avais écrit à la fin de mon post : "J'aime la vie, j'aime la beauté, même celle cachée par une couche de merde". En résumé c'est mon but, tout simple, mignonnet, et toute somme : "sain".
Je ne suis pas non plus un asocial, mais tout le contraire. Manque chronique d'affection ? Excessive empathie ? Vraie déficience ? Va savoir ! J'admets que parfois c'est grâce aux autres que j'arrive à percevoir les contours de moi même, comme à travers des miroirs translucides. C'est la raison qui me fais sentir un peu naïf, mais la naïveté est aussi utile à la créativité, donc je ne peux pas m'en plaindre, et j'arrive avec l'âge à la considérer plutôt comme un atout.
Je pense à toi et aux pauvres lecteurs consternés par tes petites phrases subversives. C'est un trait de toi que j'apprécie et qui dénote une résistance farouche. Moi aussi j'ai toujours joué dans la subversion, mais dans un registre très différent, et donc pour moi tes stratégies sont dignes du plus grand intérêt (humain et je dirais, quasi scientifique). Et ton indifférence assumée m'interpelle, c'est une défense apparemment très puissante, mais qui implique aussi de fortes contraintes, j'essaye dans mes fantaisies du soir d'imaginer lesquelles.
Sinon comme toi je suis un grand curieux, et je fais interagir efficacement ce que je n'oublie quasi jamais (un comble pour un amnésique). Et cette bonne mémoire m'aide à être à l'aise un peu partout, et en général j'y arrive, je trouve toujours une petite ressource à exploiter. Pas en ce moment comme tu le sais, ou je suis plutôt nulle part que partout. Mais je suis encore bien debout, et je tiens à y rester.
Ce soir j'ai revu mon ex femme, et je me rends compte que malgré notre divorce nous avons encore des sentiments, certes très différents, mais pas moins maladifs. Elle n'est pas en forme non plus, et nous sommes incapables de partager autre chose que nos fatigues respectives, outre évidemment le taches quotidiennes dédiées aux enfants et à leur gestion. Je vois tout cela comme une flamme qui n'arrive pas à s'éteindre, pire, qui ne mérite même pas de laisser des fumées. En sachant que nous partirons en famille pour les fêtes, ce n'est pas de bon augure. (Un petit moment de pessimisme).
Allez… je passe à autre chose. Peut-être au lit ? Je ne crois pas !
QubiK- Messages : 264
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Mon fil vire à une boîte de dialogue entre toi et moi on dirait.
C'est vrai aussi que je fais le vide autour de moi avec une facilité déconcertante et qu'en me montrant assez intransigeant avec les autres je n'incite pas (apparemment ^^) à la convivialité.
Le truc c'est que comme je peux me passer d'échanger, je ne me sent pas de faire des efforts de sympathie ou de prévenance vis-à-vis des ressentis d'étrangers dont je n'ai fondamentalement que faire !...
Il n'en demeure pas moins que j'apprécie de partager des idées avec des interlocuteurs assez éveillés et que celui qui voudra bien passer outre mes expressions "agressives" pour me répondre posément sans surenchérir mécaniquement trouvera mon attention (dans la mesure où (évidemment) il ne débiterait pas qu'un monceau de conneries) sans trop de mal. Il en va ainsi dans "la vie réelle" pour moi... à cette réserve près que dans "la vie réelle" on a pas trop l'occasion d'aborder certains sujets, la plupart de ceux qui m'intéresse en fait (société, politique, philosophie ou même spiritualité notamment)...
Je me dit parfois que si je prenais sur moi de discuté de cela avec certaines de mes connaissances, je pourrai être surpris de découvrir du répondant en face... Puis ensuite (très rapidement ensuite), je me dit que non "t'es con", tel que je les vois ces mecs, ils sont à des années lumières de mon monde !
Si des lecteurs se retrouvent "consternés" par mes phrases (subversives ou pas (comme elles ne le sont jamais pour moi)), c'est un peu "bien fait pour leur gueules" je dirais. Déjà que je m'arrête que sur très peu, du moins qu'ils se montrent eux-mêmes un peu attiré par quoi que ce soit de ce que j'écris, sinon, si ils n'entendent rien de ce que j'exprime, qu'ils continuent de lire des choses habillées et creuses ailleurs tant qu'ils veulent mais qu'ils ne m'emmerdent juste pas.
C'est bien que tu revois ton ex... et tu as tes enfants qui comptent encore entre vous il semble.
Perso', je suis bien content de m'être sorti de leur liens. Je les ais assumés 25 ans quand même, je pense que c'est pas mal pour un "monstre asocial" en terme de responsabilité et je sais qu'il y en a bien d'autre des "normaux" qui foulent allègrement du pied ce concept de géniteur par peur, inconsistance ou ignorance. Chacun fait sa vie et je ne juge pas mais je ne regrette pas ce demi-siècle là où j'étais en mode veille.
Si tu considère que la flamme n'est pas éteinte et qu'elle conçoit de partir avec toi pour les fêtes, c'est probablement que rien n'est effectivement éteint entre vous aussi non ?
C'est vrai aussi que je fais le vide autour de moi avec une facilité déconcertante et qu'en me montrant assez intransigeant avec les autres je n'incite pas (apparemment ^^) à la convivialité.
Le truc c'est que comme je peux me passer d'échanger, je ne me sent pas de faire des efforts de sympathie ou de prévenance vis-à-vis des ressentis d'étrangers dont je n'ai fondamentalement que faire !...
Il n'en demeure pas moins que j'apprécie de partager des idées avec des interlocuteurs assez éveillés et que celui qui voudra bien passer outre mes expressions "agressives" pour me répondre posément sans surenchérir mécaniquement trouvera mon attention (dans la mesure où (évidemment) il ne débiterait pas qu'un monceau de conneries) sans trop de mal. Il en va ainsi dans "la vie réelle" pour moi... à cette réserve près que dans "la vie réelle" on a pas trop l'occasion d'aborder certains sujets, la plupart de ceux qui m'intéresse en fait (société, politique, philosophie ou même spiritualité notamment)...
Je me dit parfois que si je prenais sur moi de discuté de cela avec certaines de mes connaissances, je pourrai être surpris de découvrir du répondant en face... Puis ensuite (très rapidement ensuite), je me dit que non "t'es con", tel que je les vois ces mecs, ils sont à des années lumières de mon monde !
Si des lecteurs se retrouvent "consternés" par mes phrases (subversives ou pas (comme elles ne le sont jamais pour moi)), c'est un peu "bien fait pour leur gueules" je dirais. Déjà que je m'arrête que sur très peu, du moins qu'ils se montrent eux-mêmes un peu attiré par quoi que ce soit de ce que j'écris, sinon, si ils n'entendent rien de ce que j'exprime, qu'ils continuent de lire des choses habillées et creuses ailleurs tant qu'ils veulent mais qu'ils ne m'emmerdent juste pas.
C'est bien que tu revois ton ex... et tu as tes enfants qui comptent encore entre vous il semble.
Perso', je suis bien content de m'être sorti de leur liens. Je les ais assumés 25 ans quand même, je pense que c'est pas mal pour un "monstre asocial" en terme de responsabilité et je sais qu'il y en a bien d'autre des "normaux" qui foulent allègrement du pied ce concept de géniteur par peur, inconsistance ou ignorance. Chacun fait sa vie et je ne juge pas mais je ne regrette pas ce demi-siècle là où j'étais en mode veille.
Si tu considère que la flamme n'est pas éteinte et qu'elle conçoit de partir avec toi pour les fêtes, c'est probablement que rien n'est effectivement éteint entre vous aussi non ?
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
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Dernière édition par ou-est-la-question le Mar 20 Déc 2016 - 23:51, édité 1 fois
ou-est-la-question- Messages : 8075
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je te remercie en tout cas de m'avoir permis de me relire et de me rendre compte que je suis assez satisfait par ce que j'avais écrit-là et de la façon dont je l'ai tourné (ce n'est pas si souvent le cas)... je me trouve également relativement clair et cohérent sur ce coup et c'est évidemment essentiel pour communiquer mais surtout, ce qui me satisfait, c'est que même globalement mon fil se tient et celui qui l'agrippera pourrait ainsi retrouver son chemin dans ce qui émerge de mon esprit... c'est important pour moi que d'exprimer sincèrement et justement ce que je suis... ou ce que je crois être en toute honnêteté et peu importe si mon message se perd dans le néant, ma démarche se justifie en soi par sa précision qui, en dépit d'un manque d'éléments susceptibles de permettre de me cerner complètement, demeure utile à mon sens.
Ensuite, je n'adhère pas à ton discours (un peu "allumé") sur une sorte de prédestination induite par mon être sur le déclenchement d'une pathologie X ou Y.
Je veux bien que l'esprit influe sur le corps et qu'on somatise à donf dans certains cas, mais bon, 'faut arrêté de fumer la moquette. Avant d'envisager qu'une personnalité est l'élément prépondérant déclencheur d'une maladie chez un individu, il faut évacuer toutes les autres causes un tout petit peu plus rationnelles, elles...
Je pense que ton côté femelle en même temps que ta prédisposition à l'expression artistique te porte à laisser gambader tes idées dans des contrées certes accueillantes et inspirantes mais tu dois t'astreindre à mieux analyser pour mieux comprendre et cela ne veux pas dire qu'on écarte toutes les possibilités ce faisant, juste, cela suppose qu'on considère l'ensemble sans favoriser un point de vue et surtout s'il te paraît plus séduisant qu'un autre.
Si tu es consciente que ton "schmilblick" est bloqué, c'est déjà bien... tu pourras concevoir qu'une option envisageable (de façon pragmatique) pour l'expliquer découlerait du fait que ton constat est hasardeux (au minimum).
Ensuite, je n'adhère pas à ton discours (un peu "allumé") sur une sorte de prédestination induite par mon être sur le déclenchement d'une pathologie X ou Y.
Je veux bien que l'esprit influe sur le corps et qu'on somatise à donf dans certains cas, mais bon, 'faut arrêté de fumer la moquette. Avant d'envisager qu'une personnalité est l'élément prépondérant déclencheur d'une maladie chez un individu, il faut évacuer toutes les autres causes un tout petit peu plus rationnelles, elles...
Je pense que ton côté femelle en même temps que ta prédisposition à l'expression artistique te porte à laisser gambader tes idées dans des contrées certes accueillantes et inspirantes mais tu dois t'astreindre à mieux analyser pour mieux comprendre et cela ne veux pas dire qu'on écarte toutes les possibilités ce faisant, juste, cela suppose qu'on considère l'ensemble sans favoriser un point de vue et surtout s'il te paraît plus séduisant qu'un autre.
Si tu es consciente que ton "schmilblick" est bloqué, c'est déjà bien... tu pourras concevoir qu'une option envisageable (de façon pragmatique) pour l'expliquer découlerait du fait que ton constat est hasardeux (au minimum).
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
dd
Dernière édition par ou-est-la-question le Mar 20 Déc 2016 - 23:50, édité 1 fois
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Bonjour Momosse,
J'ai lu ton fil, pas facile de lutter et de garder le moral, mais c'est vrai que garder espoir envers et contre tout facilite de vaincre la maladie... ainsi que de prendre soin de toi, de bien t'alimenter, de bien dormir, de continuer a vivre au mieux (sortir, profiter un peu coûte que coûte).
J'ai été dans le médical et vu beaucoup de situation et de cas..adulte ou enfant, rien n'est jamais joué... même entouré, je sais qu'on est toujours seul dans sa tête pour lutter.
Accroches toi, bats toi, baisses pas les bras. Même si nous on ne peut malheureusement pas faire grand chose à notre niveau.. mais on est là aussi si besoin.
Je te connais pas mais je suis de tout coeur avec toi.
J'ai lu ton fil, pas facile de lutter et de garder le moral, mais c'est vrai que garder espoir envers et contre tout facilite de vaincre la maladie... ainsi que de prendre soin de toi, de bien t'alimenter, de bien dormir, de continuer a vivre au mieux (sortir, profiter un peu coûte que coûte).
J'ai été dans le médical et vu beaucoup de situation et de cas..adulte ou enfant, rien n'est jamais joué... même entouré, je sais qu'on est toujours seul dans sa tête pour lutter.
Accroches toi, bats toi, baisses pas les bras. Même si nous on ne peut malheureusement pas faire grand chose à notre niveau.. mais on est là aussi si besoin.
Je te connais pas mais je suis de tout coeur avec toi.
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 57
Localisation : 81
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Et même si l'empathie vous "gonfle", moi j'estime qu'elle à son utilité et empathie veut pas dire non plus compassion, hypocrisie, apitoiement, mais elle aide aussi mettre "un coup de pompe au cul" de la personne pour la "booster" et l'inciter à se battre, dans les meilleurs conditions possibles. C'est ma façon de faire ou d'être et ça n'engage que moi ! Parait qu'il faut accepter les différences !
Mais le bon comme le mauvais doivent pouvoir être dit.. à quelqu'un de malade, comme à quelqu'un debout. On a le droit de rester humain et affronter avec humilité pour son prochain, surtout quand il se bat pour s'en sortir.
Simple point de vue d'un soignant.
c'est dingue parfois la fierté ce qu'elle peut faire dire... il y a pas de mal.. à aimer les gens !
Mais le bon comme le mauvais doivent pouvoir être dit.. à quelqu'un de malade, comme à quelqu'un debout. On a le droit de rester humain et affronter avec humilité pour son prochain, surtout quand il se bat pour s'en sortir.
Simple point de vue d'un soignant.
c'est dingue parfois la fierté ce qu'elle peut faire dire... il y a pas de mal.. à aimer les gens !
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 57
Localisation : 81
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Ya un truc que je comprends pas...
Question naïve.
Momosse refuse que l'on fasse preuve d'empathie, pourquoi ne pas écouter et respecter sa demande ?
Question naïve.
Momosse refuse que l'on fasse preuve d'empathie, pourquoi ne pas écouter et respecter sa demande ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Parce que l’empathie (enfin pour moi, peut être que je me trompe ! ) veut dire compréhension des sentiments, et non pas la « validation ».
Et que de part ces écrits, je ressens naturellement ses angoisses, ses interrogations qui sont légitimes.
Ses émotions émanent fortement sa situation, et de faits, échanger sur ses difficultés, ne veut pas dire que j’abonde à la compassion, juste, que j’encourage la personne à les exprimer en voulant la rassurer, ainsi qu’a dire l’ensemble de ses sentiments, bons comme mauvais, afin qu’elle les extériorise.
A partir de là, l’échange se crée, et permet la communication sur la maladie et la façon de l’aborder.
Après j’ai cette nature extrême et innée de vouloir inciter les gens à dire ce qu’il on sur le coeur afin qu’il ne garde pas ça pour eux. Et permettre la communication sur le problème, et facilité les soins quand on est dans le domaine hospitalier.
Le but étant de faire le bien… et d’amener le bien être de la meilleure façon possible.
Et que de part ces écrits, je ressens naturellement ses angoisses, ses interrogations qui sont légitimes.
Ses émotions émanent fortement sa situation, et de faits, échanger sur ses difficultés, ne veut pas dire que j’abonde à la compassion, juste, que j’encourage la personne à les exprimer en voulant la rassurer, ainsi qu’a dire l’ensemble de ses sentiments, bons comme mauvais, afin qu’elle les extériorise.
A partir de là, l’échange se crée, et permet la communication sur la maladie et la façon de l’aborder.
Après j’ai cette nature extrême et innée de vouloir inciter les gens à dire ce qu’il on sur le coeur afin qu’il ne garde pas ça pour eux. Et permettre la communication sur le problème, et facilité les soins quand on est dans le domaine hospitalier.
Le but étant de faire le bien… et d’amener le bien être de la meilleure façon possible.
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 57
Localisation : 81
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
A angharad :
Je dis " AMEN ! " à ton dernier envoi et t'encourage à poursuivre à donf dans tes efforts de bonté.
Après, tu écris m'avoir lu... T'avais pas tes lunettes sur le nez peut-être alors ?... ou tu es encore plus égoïste que moi et tu m'impose ton empathie juste pour que toi tu te sente mieux ensuite ?
Si c'est cette deuxième option, j'espère (sincèrement) que ça t'a bien aidé, qu'au moins cela serve à quelqu'un.
A chuna56 :
J'ai d'autant plus horreur qu'on s'exprime à ma place et surtout lorsque c'est pour m'accuser d'âneries dont je suis innocent : Momosse ne refuse pas que l'on fasse preuve d'empathie, pour quiconque (tellement nombreux sont ceux qui en ont un réel besoin) ni-même pour sa pomme... si cela est énoncé dans "des formes" acceptables de mon point de vue (difficilement accessible, je le conçoit).
Ceci écrit, je te garde mon affection parce que tu es stimulante... et je répondrais par ailleurs à tes nombreux autres mots intéressants (eux).
Je dis " AMEN ! " à ton dernier envoi et t'encourage à poursuivre à donf dans tes efforts de bonté.
Après, tu écris m'avoir lu... T'avais pas tes lunettes sur le nez peut-être alors ?... ou tu es encore plus égoïste que moi et tu m'impose ton empathie juste pour que toi tu te sente mieux ensuite ?
Si c'est cette deuxième option, j'espère (sincèrement) que ça t'a bien aidé, qu'au moins cela serve à quelqu'un.
A chuna56 :
J'ai d'autant plus horreur qu'on s'exprime à ma place et surtout lorsque c'est pour m'accuser d'âneries dont je suis innocent : Momosse ne refuse pas que l'on fasse preuve d'empathie, pour quiconque (tellement nombreux sont ceux qui en ont un réel besoin) ni-même pour sa pomme... si cela est énoncé dans "des formes" acceptables de mon point de vue (difficilement accessible, je le conçoit).
Ceci écrit, je te garde mon affection parce que tu es stimulante... et je répondrais par ailleurs à tes nombreux autres mots intéressants (eux).
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je crois qu'il serait judicieux d'être un peu plus cohérent, cher ami :
(c'est juste la première page, vu que j'ai pas non plus la journée devant moi pour tout relire ^^)
Tu sais, je n'ai pas la prétention de parler pour quiconque, je parle pour moi, c'est déjà bien. Et je m'interroge, autant sur les raisons qui te poussent à poster et envoyer bouler la moitié des gens qui te répondent (au delà de l'interprétation rapide qu'on pourrait en faire), que sur les raisons des gens qui te lisent, voient ce qu'ils encourent à ne pas répondre ce que tu sembles désirer, mais répondent quand même.
Je trouve ça assez... singulier en fait.
De mon côté, je me fous assez du fait que tu puisses être bousculant, insultant ou quoi, ça t'appartient, je ne m'en sens pas responsable.
Mais les gens plein d'empathie et de sensibilité, je m'interroge vraiment.
Momosse a écrit:Je n'attends et ne souhaites pas que tu m'offres ton empathie, elle ne me sert pas et n'est utile qu'à te sentir mieux avec toi-même éventuellement.
Momosse a écrit:Très personnellement, je souhaiterais qu'on s'exonère complètement d'empathie pour moi si elle n'est suscitée que relativement à mon état de santé...
(c'est juste la première page, vu que j'ai pas non plus la journée devant moi pour tout relire ^^)
Tu sais, je n'ai pas la prétention de parler pour quiconque, je parle pour moi, c'est déjà bien. Et je m'interroge, autant sur les raisons qui te poussent à poster et envoyer bouler la moitié des gens qui te répondent (au delà de l'interprétation rapide qu'on pourrait en faire), que sur les raisons des gens qui te lisent, voient ce qu'ils encourent à ne pas répondre ce que tu sembles désirer, mais répondent quand même.
Je trouve ça assez... singulier en fait.
De mon côté, je me fous assez du fait que tu puisses être bousculant, insultant ou quoi, ça t'appartient, je ne m'en sens pas responsable.
Mais les gens plein d'empathie et de sensibilité, je m'interroge vraiment.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je suis en train de découvrir l'analyse transactionnelle qui tente de décrire les "schémas" qu'on a en nous.
Parler de sa maladie a un effet "appat" pour ceux qui sont dans le profil "sauveur".
Peut être que la demande du fil n'est pas claire ? Pourtant Momosse l'a précisée plusieurs fois. On a surement tendance à ne pas vouloir croire le refus de Momosse, car c'est une pratique qu'on connait tous, ce déni de besoin d'empathie alors que dans le fond...
Ou c'est que moi ?
Parler de sa maladie a un effet "appat" pour ceux qui sont dans le profil "sauveur".
Peut être que la demande du fil n'est pas claire ? Pourtant Momosse l'a précisée plusieurs fois. On a surement tendance à ne pas vouloir croire le refus de Momosse, car c'est une pratique qu'on connait tous, ce déni de besoin d'empathie alors que dans le fond...
Ou c'est que moi ?
Bimbang- Messages : 6445
Date d'inscription : 31/07/2016
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
chuna56 a écrit:Je crois qu'il serait judicieux d'être un peu plus cohérent, cher ami :Momosse a écrit:Je n'attends et ne souhaites pas que tu m'offres ton empathie, elle ne me sert pas et n'est utile qu'à te sentir mieux avec toi-même éventuellement.Momosse a écrit:Très personnellement, je souhaiterais qu'on s'exonère complètement d'empathie pour moi si elle n'est suscitée que relativement à mon état de santé...
(c'est juste la première page, vu que j'ai pas non plus la journée devant moi pour tout relire ^^)
Tu sais, je n'ai pas la prétention de parler pour quiconque, je parle pour moi, c'est déjà bien. Et je m'interroge, autant sur les raisons qui te poussent à poster et envoyer bouler la moitié des gens qui te répondent (au delà de l'interprétation rapide qu'on pourrait en faire), que sur les raisons des gens qui te lisent, voient ce qu'ils encourent à ne pas répondre ce que tu sembles désirer, mais répondent quand même.
Je trouve ça assez... singulier en fait.
De mon côté, je me fous assez du fait que tu puisses être bousculant, insultant ou quoi, ça t'appartient, je ne m'en sens pas responsable.
Mais les gens plein d'empathie et de sensibilité, je m'interroge vraiment.
Ah mais c'est là où tu te fourvoies ma jolie : mes mots sont précis et lorsque j'écris que je rejette une empathie, c'est "cette empathie là" (cette manière de l'exprimer donc)... et pour avoir "essuyé" beaucoup de réactions du même ordre par ailleurs, il me viens à dire que oui, il vaut mieux que (tous) les autres s'exonèrent de cela avec moi s'ils se montrent aussi insatisfaisant à mon goût et de façon aussi systématique.
Sur la suite... j'ai repéré que mon "agressivité" intrinsèque ne décourageait pas certains à se risqué à se manifester ... qu'ils poursuivent courageusement leur efforts !
Je pense que l'on ne peut me réduire à mes mots blessants et que beaucoup ont la perception de cela.
Je sais de quoi je suis capable et si on s'arrêtait à quelques débordements me concernant, on démontrerait beaucoup d'ignorance et d'insensibilité... c'est ma conviction et d'autres que moi ou toi la partage.
Dernière édition par Momosse le Mer 21 Déc 2016 - 10:48, édité 1 fois
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Bimbang a écrit:Je suis en train de découvrir l'analyse transactionnelle qui tente de décrire les "schémas" qu'on a en nous.
Parler de sa maladie a un effet "appat" pour ceux qui sont dans le profil "sauveur".
Peut être que la demande du fil n'est pas claire ? Pourtant Momosse l'a précisée plusieurs fois. On a surement tendance à ne pas vouloir croire le refus de Momosse, car c'est une pratique qu'on connait tous, ce déni de besoin d'empathie alors que dans le fond...
Ou c'est que moi ?
Toi, je te réponds même plus... tu m'a trop frustré l'autre fois méchante !
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
D'après l'analyse transactionnelle, si tu veux répondre à un besoin momossien, il suffit d'écrire quelque chose en lien avec le fil et de cliquer sur envoyer. C'est le fameux signe de reconnaissance. Ce truc qui montre qu'on tient compte de ton existence : positif ou négatif, on s'en fout. Y a plein de stratégies pour obtenir ses signes : la plainte, la démonstration d'intelligence, d'éloquence, l'attente, la provocation aussi. Le pire étant l'indifférence.
Attention, je ne donne pas mon avis sur l'AT, ni sur Momosse (p'têt un peu) mais plus on comprend les comportements, plus son auteur en devient humain et même parfois attachant. Tant pis pour lui.
Je l'ai sûrement déjà écrit ailleurs : 'Aider, répond plus souvent à un besoin d'aider qu'à un besoin d'aide'. C'est néanmoins généralement préférable à l'indifférence pour celui qui reçoit l'aide.
Finalement, en tant que psychologue de comptoir, ce message est mon signe de reconnaissance à Momosse (et j'arrête de polluer parce que le rapport avec le thème est éloigné).
Attention, je ne donne pas mon avis sur l'AT, ni sur Momosse (p'têt un peu) mais plus on comprend les comportements, plus son auteur en devient humain et même parfois attachant. Tant pis pour lui.
Je l'ai sûrement déjà écrit ailleurs : 'Aider, répond plus souvent à un besoin d'aider qu'à un besoin d'aide'. C'est néanmoins généralement préférable à l'indifférence pour celui qui reçoit l'aide.
Finalement, en tant que psychologue de comptoir, ce message est mon signe de reconnaissance à Momosse (et j'arrête de polluer parce que le rapport avec le thème est éloigné).
tieutieu- Messages : 953
Date d'inscription : 20/05/2016
Age : 47
Localisation : LA
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse a écrit:Toi, je te réponds même plus... tu m'a trop frustré l'autre fois méchante !
Encore le rôle de la victime
Momosse a écrit:Et franchement, si tu me concède la moindre forme d'intelligence et de logique, pourquoi voudrais-tu que "j'envoie chier" quelqu'un qui s'intéresse un peu à l'égocentrique que je suis ?
Ce que dit Tieutieu semble correspondre à ça, en effet.
Et en fait, j'ai pas l'impression qu'on soit HS du tout. Mais j'ai aussi cette impression d'imposture de psy de comptoir, alors je crois que je vais arrêter là.
Bimbang- Messages : 6445
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse : ah mais j'avais bien compris cette empathie "là". Je t'accorde avoir manqué de précision dans mes mots sur mon premier message.
Et toi peut être de réflexion hâtive en réagissant de la sorte ? ^^
Dans un sens, j'estime faire preuve d'empathie envers toi en tentant de m'adapter à ta nature.
Et toi peut être de réflexion hâtive en réagissant de la sorte ? ^^
Dans un sens, j'estime faire preuve d'empathie envers toi en tentant de m'adapter à ta nature.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
chuna56 a écrit:Momosse : ah mais j'avais bien compris cette empathie "là". Je t'accorde avoir manqué de précision dans mes mots sur mon premier message.
Et toi peut être de réflexion hâtive en réagissant de la sorte ? ^^
Dans un sens, j'estime faire preuve d'empathie envers toi en tentant de m'adapter à ta nature.
Je crois que tu ne te force pas tellement avec moi pour ça... et c'est (notamment) ce qui te rend intéressante à mes yeux bien sûr.
Accessoirement : Ton nouvel avatar est mieux que l'ancien (j'aime bien cette fleur-là).
Dernière édition par Momosse le Jeu 22 Déc 2016 - 6:57, édité 1 fois
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
A tieutieu :
<<D'après l'analyse transactionnelle, si tu veux répondre à un besoin momossien, il suffit d'écrire quelque chose en lien avec le fil et de cliquer sur envoyer. C'est le fameux signe de reconnaissance. Ce truc qui montre qu'on tient compte de ton existence : positif ou négatif, on s'en fout. Y a plein de stratégies pour obtenir ses signes : la plainte, la démonstration d'intelligence, d'éloquence, l'attente, la provocation aussi. Le pire étant l'indifférence.>>
Je ne sais pas si ce que tu définis-là est un besoin "momossien"... mais ça me paraît surtout correspondre à un besoin que manifeste un truc comme 100% de l'humanité qui écrit quelque chose quelque part non ?
En tant que psy' de comptoir tu en vaux certainement un grand nombre de vrai, reste qu'il est préférable que tu siffle avec délectation une blonde à ma santé au lieu de t'escrimé à m'attribuer un semblant de ce que je suis de toute façon... Mais c'est écrit avec amour et ça te sauve.
PS :
Invite Bimbang à ton comptoir, vous vous trouverez sûrement pas mal de chose en commun
<<D'après l'analyse transactionnelle, si tu veux répondre à un besoin momossien, il suffit d'écrire quelque chose en lien avec le fil et de cliquer sur envoyer. C'est le fameux signe de reconnaissance. Ce truc qui montre qu'on tient compte de ton existence : positif ou négatif, on s'en fout. Y a plein de stratégies pour obtenir ses signes : la plainte, la démonstration d'intelligence, d'éloquence, l'attente, la provocation aussi. Le pire étant l'indifférence.>>
Je ne sais pas si ce que tu définis-là est un besoin "momossien"... mais ça me paraît surtout correspondre à un besoin que manifeste un truc comme 100% de l'humanité qui écrit quelque chose quelque part non ?
En tant que psy' de comptoir tu en vaux certainement un grand nombre de vrai, reste qu'il est préférable que tu siffle avec délectation une blonde à ma santé au lieu de t'escrimé à m'attribuer un semblant de ce que je suis de toute façon... Mais c'est écrit avec amour et ça te sauve.
PS :
Invite Bimbang à ton comptoir, vous vous trouverez sûrement pas mal de chose en commun
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
je vois que sans le vouloir j'ai fait polémique et c'était vraiment pas le but !
Ne vous connaissant pas tous (autant que vous êtes et c’était à Momosse que je me suis adressée), j'ai tenté une approche apparemment jugée maladroite.. j’en suis vraiment désolée ! et t'as raison Momosse (jsuis miro presque le glaucome bientôt le Labrador et la canne blanche )
Après je suis pas du style à « charger la mule » non plus (attention Momosse c'est pas toi la mule jpréfère m'expliquer de suite avant que ça me tombe dessus)
J’allais pas attaquer directement dans le fil comme ça sans un premier contact, sur des sujets graves. Excusez moi d'être humaine !
En même temps… bah j'ai est eu le retour !
J'ai une empathie énorme et tant pis pour ceux qui n'y crois pas, ou ne la comprenne pas, mais moi je sais m’en servir et c'est l'essentiel, et rien a voir avec le fait de me faire du bien, personnellement je m’en fous royalement de moi, c'est juste ma nature, j’aime aider les gens et être là pour eux s’ils ont besoin... où est le mal ?
Je voulais juste...doucement...sur la pointe des pieds dire « on se connait pas, je comprends tes interrogations, tes doutes, tes angoisses et je suis là si t’as envie d’approfondir je suis dispo».. après je peux faire plus « cash »...
Dire d’emblée, aller fermes là, arrêtes de geindre, prends tes médocs, fais ta chimio, avant d'anticiper le pire, arrêtes de te monter le citron, fait tes traitements, vois les résultats et arrêtes de faire chier, t’auras le temps de pleurer quand tu seras dans la tombe… c’est un peu trop radical non, mais je peux faire aussi !!!
Mais Momosse je le connais pas, je connais pas son humour, ni ses états d’âmes du moment alors non ? et c'est pas ma façon d'échanger.
Mais parler comme ça, ça peut être aussi une forme d’empathie, afin de bousculer la personne et qu’elle se ressaisisse.
Je ne suis pas imbue de ma personne, j'ai pas la science infuse, j’ai pas fait science Po, je fais pas des grands phrasés, je suis quelqu'un de terrain (crash routier, plan orsec, pédiatrie, humanitaire, polyhandicape etc...) et il m'est arrivé d'envoyer chier des gens qui se plaignaient aussi... qui s’écoutent trop le « nombril » aussi.
Et même un « Gros Ponte » dans un lit d’hôpital, (exemple hémiplégique ou autre), qui n’a plus l’usage de la parole, qui est limité, voir « légume » quand il est souillé, (car tout ne se voit pas forcément), je vais capter, et lui faire comprendre que je vais remédier au problème et lui rendre sa dignité.. je parle d’autres choses tout en agissant, je lui sourie (c’est mon masque a moi très souriante), je vais tenter de lui faire oublier cet incident, sortir peut être même une « bêtise » pour le détendre, afin qu’il pense à autre chose…
L’empathie à un éventail énorme de manifestations….
Ne vous connaissant pas tous (autant que vous êtes et c’était à Momosse que je me suis adressée), j'ai tenté une approche apparemment jugée maladroite.. j’en suis vraiment désolée ! et t'as raison Momosse (jsuis miro presque le glaucome bientôt le Labrador et la canne blanche )
Après je suis pas du style à « charger la mule » non plus (attention Momosse c'est pas toi la mule jpréfère m'expliquer de suite avant que ça me tombe dessus)
J’allais pas attaquer directement dans le fil comme ça sans un premier contact, sur des sujets graves. Excusez moi d'être humaine !
En même temps… bah j'ai est eu le retour !
J'ai une empathie énorme et tant pis pour ceux qui n'y crois pas, ou ne la comprenne pas, mais moi je sais m’en servir et c'est l'essentiel, et rien a voir avec le fait de me faire du bien, personnellement je m’en fous royalement de moi, c'est juste ma nature, j’aime aider les gens et être là pour eux s’ils ont besoin... où est le mal ?
Je voulais juste...doucement...sur la pointe des pieds dire « on se connait pas, je comprends tes interrogations, tes doutes, tes angoisses et je suis là si t’as envie d’approfondir je suis dispo».. après je peux faire plus « cash »...
Dire d’emblée, aller fermes là, arrêtes de geindre, prends tes médocs, fais ta chimio, avant d'anticiper le pire, arrêtes de te monter le citron, fait tes traitements, vois les résultats et arrêtes de faire chier, t’auras le temps de pleurer quand tu seras dans la tombe… c’est un peu trop radical non, mais je peux faire aussi !!!
Mais Momosse je le connais pas, je connais pas son humour, ni ses états d’âmes du moment alors non ? et c'est pas ma façon d'échanger.
Mais parler comme ça, ça peut être aussi une forme d’empathie, afin de bousculer la personne et qu’elle se ressaisisse.
Je ne suis pas imbue de ma personne, j'ai pas la science infuse, j’ai pas fait science Po, je fais pas des grands phrasés, je suis quelqu'un de terrain (crash routier, plan orsec, pédiatrie, humanitaire, polyhandicape etc...) et il m'est arrivé d'envoyer chier des gens qui se plaignaient aussi... qui s’écoutent trop le « nombril » aussi.
Et même un « Gros Ponte » dans un lit d’hôpital, (exemple hémiplégique ou autre), qui n’a plus l’usage de la parole, qui est limité, voir « légume » quand il est souillé, (car tout ne se voit pas forcément), je vais capter, et lui faire comprendre que je vais remédier au problème et lui rendre sa dignité.. je parle d’autres choses tout en agissant, je lui sourie (c’est mon masque a moi très souriante), je vais tenter de lui faire oublier cet incident, sortir peut être même une « bêtise » pour le détendre, afin qu’il pense à autre chose…
L’empathie à un éventail énorme de manifestations….
angharad- Messages : 64
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Localisation : 81
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
MSG 1 / J'ai lu ton fil ...et t'as rien compris donc mais je vais quand même essayer de t'expliquer ça avec des mots simples..., pas facile de lutter et de garder le moral pour moi si en fait, mais c'est vrai que garder espoir envers et contre tout facilite de vaincre la maladie et il n'est pas non moins faux que l'eau mouille... ainsi que de prendre soin de toi, de bien t'alimenter, de bien dormir, de continuer a vivre au mieux (sortir, profiter un peu coûte que coûte) je "profite" d'une façon que tu n'entendrais pas je pense (la mienne) et au vu de ton autisme manifeste envers ce que je suis, mais tu dois concevoir que je n'ai jamais tellement goûté à cette vie et que mon lymphome ne change rien à l'affaire.
J'ai été dans le médical et vu beaucoup de situation et de cas..adulte ou enfant, rien n'est jamais joué... même entouré, je sais qu'on est toujours seul dans sa tête pour lutter là tu as raison et j'en ai parfaitement conscience moi-même... sauf que je sais ça depuis (presque) toujours.
Accroches toi, bats toi, baisses pas les bras ça va tellement de soi que ce n'est qu'extraordinairement exaspérant à entendre de la part d'un étranger à mon adresse. Même si nous on ne peut malheureusement pas faire grand chose à notre niveau.. mais on est là aussi si besoin pas besoin pour moi donc merci mais lâche moi la jambe sur ce point et fais-en profité d'autre qui sont en demande... ils ne manquent pas je crois.
Je te connais pas mais je suis de tout coeur avec toi. I love you je ne te déteste pas puisque je ne te connais pas assez... j'éprouve un peu de mépris pour ton manque d'entendement par contre
...
MSG 2 / Et même si l'empathie vous "gonfle", moi j'estime qu'elle à son utilité et empathie veut pas dire non plus compassion, hypocrisie, apitoiement,Calimero mais elle aide aussi mettre "un coup de pompe au cul" de la personne pour la "booster" et l'inciter à se battre, dans les meilleurs conditions possibles. C'est ma façon de faire ou d'être et ça n'engage que moi Ah non ! tu m'engage par là ainsi que tout ceux à qui tu t'adresse ET tu m'oblige à tenter de te faire entendre raison à mon propos ce qui est fastidieux et assez désespérant... même si je ne suis plus à toi près en ce domaine ! Parait qu'il faut accepter les différences ! justement, accepte la mienne si tu es si compatissant que tu crois
Mais le bon comme le mauvais doivent pouvoir être dit.. à quelqu'un de malade, comme à quelqu'un debout. On a le droit de rester humain et affronter avec humilité pour son prochain, surtout quand il se bat pour s'en sortir. Cool bla bla bla bla... laisse-moi deviné ; t'es un croyant (limite pratiquant) toi non ?
Simple point de vue d'un soignant.
c'est dingue parfois la fierté ce qu'elle peut faire dire... il y a pas de mal.. à aimer les gens ! Scrogneugneu ! c'est dingue ça ce que l'on peut évoquer à un être sans se préoccupé le moins du monde de sa personne en réalité... juste parce-que tu pense que c'est dans tous les cas que ce qui est le mieux pour toi est le mieux pour tous
...
MSG 3 / Parce que l’empathie (enfin pour moi, peut être que je me trompe ! Embarassed ) veut dire compréhension des sentiments, et non pas la « validation ».
Et que de part ces écrits, je ressens naturellement ses angoisses, ses interrogations qui sont légitimes. tu te goure toujours en te référant à tes paramètres perso' pour évaluer d'autres ! Je ne suis pas porté à m'angoisser inutilement et mes questionnement demeurent inchangés depuis ma maladie qu'ils ne l'étaient avant
Ses émotions émanent fortement sa situation, et de faits, échanger sur ses difficultés, ne veut pas dire que j’abonde à la compassion, juste, que j’encourage la personne à les exprimer en voulant la rassurer, ainsi qu’a dire l’ensemble de ses sentiments, bons comme mauvais, afin qu’elle les extériorise. tes bons sentiments payent certainement auprès de la majorité dont tu t'occupes mais si je te voyais en vrai, je t'aurais jeté et tu ne m'aurais plus bassiné avec ça au moins
A partir de là, l’échange se crée, et permet la communication sur la maladie et la façon de l’aborder. d'échange, je doute qu'il y en aurait eu entre toi et moi tant tu démontre un manque d'écoute patent
Après j’ai cette nature extrême et innée de vouloir inciter les gens à dire ce qu’il on sur le coeur afin qu’il ne garde pas ça pour eux. Et permettre la communication sur le problème, et facilité les soins quand on est dans le domaine hospitalier.
Le but étant de faire le bien… et d’amener le bien être de la meilleure façon possible. ta prédisposition te sert (elle ne t'honore pas) probablement pour beaucoup (encore une fois) mais "TON bien" me ressemble trop peu en l'état actuel
...
MSG 4 / Embarassed je vois que sans le vouloir j'ai fait polémique et c'était vraiment pas le but ! tu en fais jaser 1 ou 2 autres à cause de ton incompréhension à mon endroit et ça te parais être une polémique ?... t'es vraiment nombriliste non ?
Ne vous connaissant pas tous (autant que vous êtes et c’était à Momosse que je me suis adressée), j'ai tenté une approche apparemment jugée maladroite rectification ; elle l'est complètement.. j’en suis vraiment désolée ! et t'as raison Momosse (jsuis miro presque le glaucome bientôt le Labrador et la canne blanche Laughing) j'ai souvent raison mais pour l'avoir plus que toi, c'est terriblement aisé il me semble compte tenu de ton niveau de discernement
Après je suis pas du style à « charger la mule » non plus (attention Momosse c'est pas toi la mule Smile jpréfère m'expliquer de suite avant que ça me tombe dessus) Razz
J’allais pas attaquer directement dans le fil comme ça sans un premier contact, sur des sujets graves. Excusez moi d'être humaine ! tu sais quoi ?... ce sujet n'est pas si grave à mes yeux qu'il ne l'est aux tiens (pas du fait de ton problème de vision mais plus à cause de ce qui se passe derrière eux et de comment tu utilise ce que tes méninges entoures d'une part et par défaut de tolérance)
En même temps… bah j'ai est eu le retour ! dis toi que tu mérite ce que tu provoque
J'ai une empathie énorme et tant pis pour ceux qui n'y crois pas, ou ne la comprenne pas, mais moi je sais m’en servir et c'est l'essentiel j'y crois moi à l'empathie, je ne crois pas en ta capacité à l'exprimer toujours aussi bénéfiquement que toi tu pense par contre, et rien a voir avec le fait de me faire du bien, personnellement je m’en fous royalement de moi j'y crois pas une seconde tant tu me montre le contraire en te foutant de moi !, c'est juste ma nature, j’aime aider les gens et être là pour eux s’ils ont besoin ou pas en fait ; puisque tu n'entends pas que je ne suis pas dans le besoin moi !... où est le mal ? là où tu le met en écrivant si malhabilement ici entre autre
Je voulais juste...doucement...sur la pointe des pieds dire « on se connait pas, je comprends tes interrogations, tes doutes, tes angoisses et je suis là si t’as envie d’approfondir je suis dispo»... tu ne comprends rien de moi et ton drame, c'est que tu paraît terriblement obtus après je peux faire plus « cash »... vas-y, lâche toi qu'on rigole un peu au lieu de me prendre la tête par ton inconsistance émotive
Dire d’emblée, aller fermes là, arrêtes de geindre, prends tes médocs, fais ta chimio, avant d'anticiper le pire, arrêtes de te monter le citron, fait tes traitements, vois les résultats et arrêtes de faire chier, t’auras le temps de pleurer quand tu seras dans la tombe… c’est un peu trop radical non, mais je peux faire aussi !!! j'ai même pas besoin de toi pour ça... je le fais très bien tout seul madame la soignante
Mais Momosse je le connais pas, je connais pas son humour, ni ses états d’âmes du moment alors non ? et c'est pas ma façon d'échanger. ouf ! un éclair de lucidité dans cette bouillie d'incompréhension !
Mais parler comme ça, ça peut être aussi une forme d’empathie, afin de bousculer la personne et qu’elle se ressaisisse.
Je ne suis pas imbue de ma personne, j'ai pas la science infuse ni infuse, ni de grand chose, ça, je confirme !, j’ai pas fait science Po, je fais pas des grands phrasés, je suis quelqu'un de terrain (crash routier, plan orsec, pédiatrie, humanitaire, polyhandicape etc...) et il m'est arrivé d'envoyer chier des gens qui se plaignaient aussi oulà ! je suis impressionné !... qui s’écoutent trop le « nombril » aussi. on est deux alors ?... tu admet cela ?... un début d'ouverture serait-il possible dans cet esprit clôt ?
Et même un « Gros Ponte » dans un lit d’hôpital, (exemple hémiplégique ou autre), qui n’a plus l’usage de la parole, qui est limité, voir « légume » quand il est souillé, (car tout ne se voit pas forcément), je vais capter, et lui faire comprendre que je vais remédier au problème et lui rendre sa dignité.. je parle d’autres choses tout en agissant, je lui sourie (c’est mon masque a moi très souriante), je vais tenter de lui faire oublier cet incident, sortir peut être même une « bêtise » pour le détendre, afin qu’il pense à autre chose… je ne me voit pas dans cet état-là mais si cela doit advenir, j'espère avoir le temps et la capacité d'en finir par mes propres moyens... je ne comprends pas l'acharnement supposément humaniste à maintenir en vie ceux qui sont devenus des légumes inertes et totalement dépendant !
J'ai été dans le médical et vu beaucoup de situation et de cas..adulte ou enfant, rien n'est jamais joué... même entouré, je sais qu'on est toujours seul dans sa tête pour lutter là tu as raison et j'en ai parfaitement conscience moi-même... sauf que je sais ça depuis (presque) toujours.
Accroches toi, bats toi, baisses pas les bras ça va tellement de soi que ce n'est qu'extraordinairement exaspérant à entendre de la part d'un étranger à mon adresse. Même si nous on ne peut malheureusement pas faire grand chose à notre niveau.. mais on est là aussi si besoin pas besoin pour moi donc merci mais lâche moi la jambe sur ce point et fais-en profité d'autre qui sont en demande... ils ne manquent pas je crois.
Je te connais pas mais je suis de tout coeur avec toi. I love you je ne te déteste pas puisque je ne te connais pas assez... j'éprouve un peu de mépris pour ton manque d'entendement par contre
...
MSG 2 / Et même si l'empathie vous "gonfle", moi j'estime qu'elle à son utilité et empathie veut pas dire non plus compassion, hypocrisie, apitoiement,Calimero mais elle aide aussi mettre "un coup de pompe au cul" de la personne pour la "booster" et l'inciter à se battre, dans les meilleurs conditions possibles. C'est ma façon de faire ou d'être et ça n'engage que moi Ah non ! tu m'engage par là ainsi que tout ceux à qui tu t'adresse ET tu m'oblige à tenter de te faire entendre raison à mon propos ce qui est fastidieux et assez désespérant... même si je ne suis plus à toi près en ce domaine ! Parait qu'il faut accepter les différences ! justement, accepte la mienne si tu es si compatissant que tu crois
Mais le bon comme le mauvais doivent pouvoir être dit.. à quelqu'un de malade, comme à quelqu'un debout. On a le droit de rester humain et affronter avec humilité pour son prochain, surtout quand il se bat pour s'en sortir. Cool bla bla bla bla... laisse-moi deviné ; t'es un croyant (limite pratiquant) toi non ?
Simple point de vue d'un soignant.
c'est dingue parfois la fierté ce qu'elle peut faire dire... il y a pas de mal.. à aimer les gens ! Scrogneugneu ! c'est dingue ça ce que l'on peut évoquer à un être sans se préoccupé le moins du monde de sa personne en réalité... juste parce-que tu pense que c'est dans tous les cas que ce qui est le mieux pour toi est le mieux pour tous
...
MSG 3 / Parce que l’empathie (enfin pour moi, peut être que je me trompe ! Embarassed ) veut dire compréhension des sentiments, et non pas la « validation ».
Et que de part ces écrits, je ressens naturellement ses angoisses, ses interrogations qui sont légitimes. tu te goure toujours en te référant à tes paramètres perso' pour évaluer d'autres ! Je ne suis pas porté à m'angoisser inutilement et mes questionnement demeurent inchangés depuis ma maladie qu'ils ne l'étaient avant
Ses émotions émanent fortement sa situation, et de faits, échanger sur ses difficultés, ne veut pas dire que j’abonde à la compassion, juste, que j’encourage la personne à les exprimer en voulant la rassurer, ainsi qu’a dire l’ensemble de ses sentiments, bons comme mauvais, afin qu’elle les extériorise. tes bons sentiments payent certainement auprès de la majorité dont tu t'occupes mais si je te voyais en vrai, je t'aurais jeté et tu ne m'aurais plus bassiné avec ça au moins
A partir de là, l’échange se crée, et permet la communication sur la maladie et la façon de l’aborder. d'échange, je doute qu'il y en aurait eu entre toi et moi tant tu démontre un manque d'écoute patent
Après j’ai cette nature extrême et innée de vouloir inciter les gens à dire ce qu’il on sur le coeur afin qu’il ne garde pas ça pour eux. Et permettre la communication sur le problème, et facilité les soins quand on est dans le domaine hospitalier.
Le but étant de faire le bien… et d’amener le bien être de la meilleure façon possible. ta prédisposition te sert (elle ne t'honore pas) probablement pour beaucoup (encore une fois) mais "TON bien" me ressemble trop peu en l'état actuel
...
MSG 4 / Embarassed je vois que sans le vouloir j'ai fait polémique et c'était vraiment pas le but ! tu en fais jaser 1 ou 2 autres à cause de ton incompréhension à mon endroit et ça te parais être une polémique ?... t'es vraiment nombriliste non ?
Ne vous connaissant pas tous (autant que vous êtes et c’était à Momosse que je me suis adressée), j'ai tenté une approche apparemment jugée maladroite rectification ; elle l'est complètement.. j’en suis vraiment désolée ! et t'as raison Momosse (jsuis miro presque le glaucome bientôt le Labrador et la canne blanche Laughing) j'ai souvent raison mais pour l'avoir plus que toi, c'est terriblement aisé il me semble compte tenu de ton niveau de discernement
Après je suis pas du style à « charger la mule » non plus (attention Momosse c'est pas toi la mule Smile jpréfère m'expliquer de suite avant que ça me tombe dessus) Razz
J’allais pas attaquer directement dans le fil comme ça sans un premier contact, sur des sujets graves. Excusez moi d'être humaine ! tu sais quoi ?... ce sujet n'est pas si grave à mes yeux qu'il ne l'est aux tiens (pas du fait de ton problème de vision mais plus à cause de ce qui se passe derrière eux et de comment tu utilise ce que tes méninges entoures d'une part et par défaut de tolérance)
En même temps… bah j'ai est eu le retour ! dis toi que tu mérite ce que tu provoque
J'ai une empathie énorme et tant pis pour ceux qui n'y crois pas, ou ne la comprenne pas, mais moi je sais m’en servir et c'est l'essentiel j'y crois moi à l'empathie, je ne crois pas en ta capacité à l'exprimer toujours aussi bénéfiquement que toi tu pense par contre, et rien a voir avec le fait de me faire du bien, personnellement je m’en fous royalement de moi j'y crois pas une seconde tant tu me montre le contraire en te foutant de moi !, c'est juste ma nature, j’aime aider les gens et être là pour eux s’ils ont besoin ou pas en fait ; puisque tu n'entends pas que je ne suis pas dans le besoin moi !... où est le mal ? là où tu le met en écrivant si malhabilement ici entre autre
Je voulais juste...doucement...sur la pointe des pieds dire « on se connait pas, je comprends tes interrogations, tes doutes, tes angoisses et je suis là si t’as envie d’approfondir je suis dispo»... tu ne comprends rien de moi et ton drame, c'est que tu paraît terriblement obtus après je peux faire plus « cash »... vas-y, lâche toi qu'on rigole un peu au lieu de me prendre la tête par ton inconsistance émotive
Dire d’emblée, aller fermes là, arrêtes de geindre, prends tes médocs, fais ta chimio, avant d'anticiper le pire, arrêtes de te monter le citron, fait tes traitements, vois les résultats et arrêtes de faire chier, t’auras le temps de pleurer quand tu seras dans la tombe… c’est un peu trop radical non, mais je peux faire aussi !!! j'ai même pas besoin de toi pour ça... je le fais très bien tout seul madame la soignante
Mais Momosse je le connais pas, je connais pas son humour, ni ses états d’âmes du moment alors non ? et c'est pas ma façon d'échanger. ouf ! un éclair de lucidité dans cette bouillie d'incompréhension !
Mais parler comme ça, ça peut être aussi une forme d’empathie, afin de bousculer la personne et qu’elle se ressaisisse.
Je ne suis pas imbue de ma personne, j'ai pas la science infuse ni infuse, ni de grand chose, ça, je confirme !, j’ai pas fait science Po, je fais pas des grands phrasés, je suis quelqu'un de terrain (crash routier, plan orsec, pédiatrie, humanitaire, polyhandicape etc...) et il m'est arrivé d'envoyer chier des gens qui se plaignaient aussi oulà ! je suis impressionné !... qui s’écoutent trop le « nombril » aussi. on est deux alors ?... tu admet cela ?... un début d'ouverture serait-il possible dans cet esprit clôt ?
Et même un « Gros Ponte » dans un lit d’hôpital, (exemple hémiplégique ou autre), qui n’a plus l’usage de la parole, qui est limité, voir « légume » quand il est souillé, (car tout ne se voit pas forcément), je vais capter, et lui faire comprendre que je vais remédier au problème et lui rendre sa dignité.. je parle d’autres choses tout en agissant, je lui sourie (c’est mon masque a moi très souriante), je vais tenter de lui faire oublier cet incident, sortir peut être même une « bêtise » pour le détendre, afin qu’il pense à autre chose… je ne me voit pas dans cet état-là mais si cela doit advenir, j'espère avoir le temps et la capacité d'en finir par mes propres moyens... je ne comprends pas l'acharnement supposément humaniste à maintenir en vie ceux qui sont devenus des légumes inertes et totalement dépendant !
Dernière édition par Momosse le Mer 21 Déc 2016 - 21:55, édité 1 fois
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je sais ce que j'ai écris Momosse, j'assume !!!
angharad- Messages : 64
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
je cherchais pas a heurter personne !!
angharad- Messages : 64
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
angharad a écrit:je cherchais pas a heurter personne !!
Tu ne m'a pas "heurté" par tes mots, juste je me désole de tant d'aveuglement. Par ailleurs, ta réaction dès l'énoncé d'un mal assez grave est si prévisible et récurrente chez tes semblables que je devrai presque logiquement m'en satisfaire... Mais non, je ne veux pas admettre cela pour moi qui tente d'être acceptablement à l'écoute de tous par l'obligation qu'induit une personnalité atypique que je ne retrouve jamais à l'extérieur.
Tes bons sentiments serves (je n'en doute pas) et même s'ils sont sirupeux et gluant à ma sensibilité.
Essaye de mieux entendre, comprendre et tolérer des conceptions divergentes des tiennes et tu ne seras que plus efficace dans ton emploi.
Momosse- Messages : 609
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je me suis toujours demandé comment faisaient les personnes subissant un drame (maladie/deuil etc) pour être aussi tolérants et patients vis à vis des bêtises et/ou de la maladresse des autres.
Beaucoup ont tendance à devenir des sortes de saints. Je me dis parfois qu'ils savent qu'on ne peut pas les comprendre, qu'on ne peut pas partager ce type de douleurs, et qu'ils choisissent alors de prendre sur eux pour conserver un lien avec les autres.
Leur capacité à prendre en compte les sentiments des autres me fascine et m'exaspère à la fois.
Voir un malade con et pas très compatissant, je trouve que ça détend.
Beaucoup ont tendance à devenir des sortes de saints. Je me dis parfois qu'ils savent qu'on ne peut pas les comprendre, qu'on ne peut pas partager ce type de douleurs, et qu'ils choisissent alors de prendre sur eux pour conserver un lien avec les autres.
Leur capacité à prendre en compte les sentiments des autres me fascine et m'exaspère à la fois.
Voir un malade con et pas très compatissant, je trouve que ça détend.
Invité- Invité
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Penguin a écrit:Je me suis toujours demandé comment faisaient les personnes subissant un drame (maladie/deuil etc) pour être aussi tolérants et patients vis à vis des bêtises et/ou de la maladresse des autres.
Beaucoup ont tendance à devenir des sortes de saints. Je me dis parfois qu'ils savent qu'on ne peut pas les comprendre, qu'on ne peut pas partager ce type de douleurs, et qu'ils choisissent alors de prendre sur eux pour conserver un lien avec les autres.
Leur capacité à prendre en compte les sentiments des autres me fascine et m'exaspère à la fois.
Voir un malade con et pas très compatissant, je trouve que ça détend.
N'est-ce pas ?...
Tout ce que tu dis me détend pas mal aussi. Je ne me reconnais qu'en pas grand chose dans ton commentaire mais tu as au moins le mérite de tenter de te transposer un minimum dans un ressenti extérieur et c'est un effort méritoire quoi qu'il en soit.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Du coup, ça a été diagnostiqué en juin dernier... Tu en as encore pour combien de temps (tes "cures") ?
Et le corollaire : Quand est-ce que ca ira "mieux" au sens où : quand la chimio qui te defonce la gueule sera terminée, et une fois que les cures seront faites, en combien de temps tu retrouveras un semblant de forme olympique genre "comme avant" ?
Et le corollaire : Quand est-ce que ca ira "mieux" au sens où : quand la chimio qui te defonce la gueule sera terminée, et une fois que les cures seront faites, en combien de temps tu retrouveras un semblant de forme olympique genre "comme avant" ?
perenico- Messages : 389
Date d'inscription : 14/11/2016
Age : 46
Localisation : Franche-comté
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
perenico a écrit:Du coup, ça a été diagnostiqué en juin dernier... Tu en as encore pour combien de temps (tes "cures") ?
Et le corollaire : Quand est-ce que ca ira "mieux" au sens où : quand la chimio qui te defonce la gueule sera terminée, et une fois que les cures seront faites, en combien de temps tu retrouveras un semblant de forme olympique genre "comme avant" ?
C'est très justement dit. C'est marrant que tu me demande ça parce-que aujourd'hui même (j'en reviens d'il n'y a que quelques heures de ça) j'ai essuyé le premier volet de ma 7ème de cure pour 700ml (!) et demain, j'aurai droit à moins de quantité certes mais de ces produits bien emmerdant à "digérer" pour tout métabolisme.
J'en finirai avec le protocole standard sur les journées des 12 et 13 Janvier prochain. Je parle de "standard" parce-que la localisation de mon lymphome dans mes ganglions du cou me ferait poursuivre par des injections intrathécales (dans la colonne) pour atteindre mes méninges qui pourraient aussi avoir été contaminées... mon oncologue n'est pas très chaud pour ce truc et moi-même, je ne suis pas d'emblée volontaire pour ces conneries que j'estime toujours risquées surtout lorsqu'elles sont mises en pratique sur un territoire isolé comme le mien (ce qui sous-tend un déficit de compétence en même temps que de pratique)...
Bref, je pense que plus le temps passe et plus je vais me laisser aller à ne pas m'emmerder avec ce "bonus" chimiothérapique-là... conforter en cela (même si ce n'est qu'illusoire) par le fait que mon PET-Scan métropolitain de Septembre dernier a démontré que j'étais déjà "nettoyé" alors.
Sinon, j'ai la chance de bien encaissé ces merdes. Elles ne me causent que de grosses fatigues et 'font bien chier au travers de la perte de goût qu'elles me provoque mais dès après une semaine, je récupère bien mes forces donc, en partant du principe que mon traitement prendra fin vers la mi-Janvier, je table sur un état de forme optimum pour le courant Février.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Refaire un pet-scan n'apporterait rien de plus pour vérifier les éventuelles métastases ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
J'voulais faire un peu d'humour noir, mais je me retiens, pis merde c'est pas moi ça !
C'est con, le mois de février, c'est le plus court !
Désolé.
C'est con, le mois de février, c'est le plus court !
Désolé.
Invité- Invité
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
a ma connaissance .. le LMNH ne métastase pas en dehors du système lymphatique
un pet scan montre l'extension des gg dans le corps...
si tu es deja à 7 cures et que tu les supportes bien, c'est plutôt très bon signe
les effets secondaires que tu décris son le "minimal"
par rapport a la chimioT intra thécale... en effet, en l'absence d'évolutivité ou de SC, je m'en abstiendrais
un pet scan montre l'extension des gg dans le corps...
si tu es deja à 7 cures et que tu les supportes bien, c'est plutôt très bon signe
les effets secondaires que tu décris son le "minimal"
par rapport a la chimioT intra thécale... en effet, en l'absence d'évolutivité ou de SC, je m'en abstiendrais
wiwi38- Messages : 72
Date d'inscription : 01/12/2016
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Je lis et j’entends ta vision des choses, ce qui prouve que je suis loin d’être obus, mais j’accepte que tu me vois de la sorte.. ce qui est ta propre vision des choses.
Mais je suis pas là pour « casser de l’humain » juste pour partager et échanger sans aucune agressivité, mais je comprends que la maladie rend aigri.
Jte souhaite juste de t’en sortir.
Mais je suis pas là pour « casser de l’humain » juste pour partager et échanger sans aucune agressivité, mais je comprends que la maladie rend aigri.
Jte souhaite juste de t’en sortir.
angharad- Messages : 64
Date d'inscription : 06/12/2016
Age : 57
Localisation : 81
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
wiwi38 a écrit:a ma connaissance .. le LMNH ne métastase pas en dehors du système lymphatique
un pet scan montre l'extension des gg dans le corps...
si tu es deja à 7 cures et que tu les supportes bien, c'est plutôt très bon signe
les effets secondaires que tu décris son le "minimal"
par rapport a la chimioT intra thécale... en effet, en l'absence d'évolutivité ou de SC, je m'en abstiendrais
Le lymphome touche effectivement le système lymphatique qui s'étend sur une grande partie du corps et il ne "métastase" pas comme le font d'autres cancers à proprement parler, de ce que j'en ai compris (de la dialectique des thérapeutes), il peut néanmoins se répandre à différents organes du corps et le résultat en est aussi souvent dramatique dans ses conséquences.
Pour mon cas, outre sa manifestation localisé dans mes ganglions du cou, au stade IV où il a été décelé, il y avait aussi une extension de tissus contaminés qui s'était développé dans mon cavum et c'est de la biopsie de cette masse qu'on a déterminé que j'étais atteint d'un LNHGC B.
J'ai bien conscience de ce que mon organisme encaisse particulièrement bien ces produits à la toxicités assez régulées qu'on m'administre pour terrasser ce mal mais qui ratisse très largement au-delà des cellules "vérolées", ce qui produit un affaiblissement de mon système immunitaire notamment. Au regard de ce que d'autres malades endurent, je sais bien que je suis carrément verni de ce point de vue. Et comme j'ai un mental blindé, je suis raisonnablement confiant pour la suite.
Cette histoire d'injection intratécale, c'est objectivement moi seul qui suis aller la trouver dans les commentaires d'une hémato' métro' que j'ai souhaité voir pour un second avis. Pour rappel, en Calédonie il n'y a aucun spécialiste en la matière et seulement deux (et demi...) cancérologue suivent quelques centaines de sujets (200 ou 300 ; j'avais fait un ratio' transposé sur les stat' de l'hexagone rapporté à la population locale (300000 âmes environ) pour déterminer ça mais je ne me souviens pas des chiffres précis que j'avais obtenu... je les ait noté quelques part et je pourrais les retrouvés si nécessaire) et ce qui compte en substance, c'est que c'est déjà faiblard à l'échelle locale en même temps qu'il faut garder à l'esprit que la petitesse du pays en plus de limiter les compétences induit donc un manque de pratique... et particulièrement s'agissant de ce geste délicat.
J'ai pas mal gamberger (à ma façon... sans trop y penser) là-dessus avant la programmation de mon passage pour la première piquouse. Je n'étais pas tranquille parce-que j'avais toujours ça dans un coin de ma tête à ce moment et même si c'est moi qui avait demander à être traité aussi complètement que possible en me fondant sur le protocole du cas d'espèce qu'est le miens et donc, tel qu'il m'aurait probablement été appliqué si j'avais pu bénéficié des lumières d'un hématologue ici-même... Malgré cela, j'ai réalisé que je n'avais pas suffisamment confiance en les praticiens du cru et qu'au delà, je n'étais pas assez convaincu de la pertinence de cette extension de mes soins.
De là, j'ai exprimé ça "hostensiblement" à la clinique, de sorte qu'on m'a sorti du bloc opératoire. Entre-temps, j'ai recontacté l'hémato' et elle m'a confirmé que pour elle, ces injections doivent m'être prescrites et ce, non pas juste par précaution face à un risque hypothétique et mal défini d'extension mais plutôt à cause de ce que ce même risque est selon ses mots (clairement) "élevé". Depuis, le temps passant et en considérant tout ce que je sais et mes doutes sur les conditions dans lesquelles cela pourrait m'être appliqué, je tend à relativiser la définition du mot "élevé"...
C'est assez emmerdant à mon esprit et je reconnais que je suis tiraillé sur ce sujet. Comme par ailleurs mon oncologue ne se presse pas, je ne le presse pas plus... il est "urgent d'attendre" comme disait un politique à la veste élimée à force de l'avoir retournée. Je ne suis toujours pas décidé mais la balance penche plus vers un classement de cette extension de traitement pour m'en tenir au R-CHOP (nom de mon protocole) "de base".
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
angharad a écrit:Je lis et j’entends ta vision des choses, ce qui prouve que je suis loin d’être obus, mais j’accepte que tu me vois de la sorte.. ce qui est ta propre vision des choses.
Mais je suis pas là pour « casser de l’humain » juste pour partager et échanger sans aucune agressivité, mais je comprends que la maladie rend aigri.
Jte souhaite juste de t’en sortir.
Ta gentillesse serait méritoire au regard de beaucoup mais tu t'enfonce lorsque tu crois que je suis aigri et que c'est la maladie qui m'aurait rendu ainsi... définitivement, tu ne me comprend pas du tout.
Moi je comprend que ta façon d'être t'emmerde de ne pas me comprendre mais fais-toi une raison et passe à quelqu'un d'autre comme je le fait toujours et sans difficulté, ça en devient un dialogue de sourd assez pathétique.
PS :
Je ne suis pas blasé du tout et je conserve (ce qu'on appelle) "foi en l'humanité" au travers de certains de ces individus malgré cette expérience perpétuellement douloureuse (je parle de la (ma) vie).
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
chuna56 a écrit:Refaire un pet-scan n'apporterait rien de plus pour vérifier les éventuelles métastases ?
Bien vue Doc', j'aurai certainement droit à un voyage gratis en Australie pour valider ma "rémission"...
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:J'voulais faire un peu d'humour noir, mais je me retiens, pis merde c'est pas moi ça !
C'est con, le mois de février, c'est le plus court !
Désolé.
Je rigole pas (je souris) mais c'est que à cause que ta blague est pas (hypra) marrante :
C'est l'histoire de deux enfants qui passent Noël en famille. Le matin de Noël les deux enfants se pressent d'aller ouvrir leurs cadeaux, l'un des enfants semblent être plus gâter que l'autre. En effet, le second enfant n'a droit qu'à une simple orange et un carré de chocolat. Le premier enfant dit au second : moi j'ai pleins de cadeaux, moi j'ai pleins de cadeaux!!!!
Le second lui répond : Moi j'ai pas le cancer, moi j'ai pas le cancer!!!!!
Je viens de piocher ça en tapant "blagues cancer" dans mon moteur de recherche... merveilleux Net.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Un gars va chez son médecin car depuis quelques temps, ça ne va plus très fort. Le médecin après avoir pris résultat de divers examens lui dit :
– J’ai bien peur de n’avoir que des mauvaises nouvelles pour vous… Vous êtes en train de mourir.
Le patient :
– Oh non !?! Ne me dites pas ça….Combien de temps me reste-t-il ?
Le médecin :
– 10…
Le patient:
– 10 ? dix quoi ? 10 mois ? 10 semaines ? 10 quoi enfin ?!
Le médecin :
– 10…9….8….7…
– J’ai bien peur de n’avoir que des mauvaises nouvelles pour vous… Vous êtes en train de mourir.
Le patient :
– Oh non !?! Ne me dites pas ça….Combien de temps me reste-t-il ?
Le médecin :
– 10…
Le patient:
– 10 ? dix quoi ? 10 mois ? 10 semaines ? 10 quoi enfin ?!
Le médecin :
– 10…9….8….7…
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
ATTENTION : AMES SENSIBLES S'ABSTENIR !
C’est une ptite fille qui vit avec ses parents dans un chalet isolé, et la gamine n’a ni bras ni jambes, juste la tête sur le tronc.
Un beau jour elle se rebelle et elle demande à sa mère comment ça se fait. La mère lui répond « bah t’as qu’à prier pour en avoir ! »
Alors toute la nuit elle prie « Seigneur donnez moi des bras,etc etc… » et au matin, elle se réveille et elle a des mains, mais collées direct sur les épaules, sans les bras.
Alors elle est toute contente, elle va voir sa mère, qui lui dit « cool, manque plus que les jambes maintenant ! »
Rebelote, toute la nuit la gamine prie « Seigneur donnez moi des jambes, etc etc… » et au matin, elle se réveille et elle a des pieds, mais collés direct sous les hanches, sans les jambes.
Alors elle est encore plus contente, elle court (comme elle peut) voir sa mère « maman c’est génial, j'suis presque normale maintenant ! » et la mère lui fait « super chérie, va montrer ça à ton père ! »
Le père est en train de couper du bois au fond du jardin, elle court vers lui en criant « papa, papa, regarde ! ». Et là il se retourne, et il lui met un espèce d’énorme coup de hache dans la gueule, et il hurle en direction de la maison :
Chérie, y a encore des saloperies de taupes dans le jardin ! ! !
'Y en a pas tant d'histoires drôles véhiculées par le cancer finalement... les mecs dédramatisent pas assez en ce domaine il semble... ou ils comptent sur UBER pour ça ?
C’est une ptite fille qui vit avec ses parents dans un chalet isolé, et la gamine n’a ni bras ni jambes, juste la tête sur le tronc.
Un beau jour elle se rebelle et elle demande à sa mère comment ça se fait. La mère lui répond « bah t’as qu’à prier pour en avoir ! »
Alors toute la nuit elle prie « Seigneur donnez moi des bras,etc etc… » et au matin, elle se réveille et elle a des mains, mais collées direct sur les épaules, sans les bras.
Alors elle est toute contente, elle va voir sa mère, qui lui dit « cool, manque plus que les jambes maintenant ! »
Rebelote, toute la nuit la gamine prie « Seigneur donnez moi des jambes, etc etc… » et au matin, elle se réveille et elle a des pieds, mais collés direct sous les hanches, sans les jambes.
Alors elle est encore plus contente, elle court (comme elle peut) voir sa mère « maman c’est génial, j'suis presque normale maintenant ! » et la mère lui fait « super chérie, va montrer ça à ton père ! »
Le père est en train de couper du bois au fond du jardin, elle court vers lui en criant « papa, papa, regarde ! ». Et là il se retourne, et il lui met un espèce d’énorme coup de hache dans la gueule, et il hurle en direction de la maison :
Chérie, y a encore des saloperies de taupes dans le jardin ! ! !
'Y en a pas tant d'histoires drôles véhiculées par le cancer finalement... les mecs dédramatisent pas assez en ce domaine il semble... ou ils comptent sur UBER pour ça ?
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Age : 59
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