Ma maladie et mon rapport à elle...
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Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
En ce moment, tout m'emmerde profondément et très vite. Ce n'est pas lié à ma maladie puisque j'ai achevé mon traitement et qu'il semble que mon mal est dompté ... même si je n'ai toujours pas fait mon trip chez les kangourous pour valider ça. En tout cas, physiquement, je récupère plus vite et j'ai laissé ma tête de déterré pour une figure plus humaine qui fait que je me suis surpris à me plaire à nouveau (pas plus tard qu'avant hier).
Non, c'est juste que je supporte de plus en plus mal les contrariétés du taf... et notamment certains abrutis auxquels je dois avoir affaire dans le cadre de ma fonction. Des clients essentiellement puisque tous les autres, je les gères ou pas mais je peux leur faire savoir ou comprendre ce qu'ils m'inspirent réellement sans tellement mettre des gants. Pour ces 2 ou 3 connards de roitelets par contre, il faut que je prenne sur moi en mesurant mes propos et je pense que ça ne durera pas trop longtemps encore ; je pense que (peut être dès demain) je cesserai de me modérer.
Ca ne me ressemble pas, je suis trop mal à demeurer ainsi à "sauver les apparences".
Pis j'ai envie de "bouger"... de changer de boulot. En prenant celui où je suis, je me disais que je tiendrai 6 mois et ça fait cinq (!) années que j'y évolue. Ok, j'y ais une certaine (grande) autonomie et une caisse de fonction, reste que beaucoup (trop !) du reste me fais chier !... et quand je dit ça, cela sous-entends que ça me mine.
Est-ce que c'est un genre de contre-coup indirect induit par ma situation de santé qui influerait sur mon mental à posteriori ? Possible, cependant il me semble que non parce-que je ressent cette sorte de lassitude depuis le début de ce CDI et que évidemment, cette impression fondée ne peut disparaître qu'avec sa cause : mon travail actuel.
J'estime avoir une grande capacité à endurer les choses et les êtres mais ce pouvoir à ses limites temporelles et jusqu'ici, une telle transition a toujours été douloureuse et/ou conflictuelle.
Ce job constitue (tout bien pesé) une progression positive en terme de confort personnel, je ne l'oublie pas mais je crois que j'arrive "au bout de la route" avec lui.
On verra bien comment je réagirai ; pour ça comme pour énormément, je ne calcul guère et je me laisse aller à être un moi entier et vrai, en général cela suffit à créer une rupture définitive. On pourrait dire aussi que c'est "mon instinct" qui guide le raisonné et conscient extrême que je suis et c'est pas faux.
Non, c'est juste que je supporte de plus en plus mal les contrariétés du taf... et notamment certains abrutis auxquels je dois avoir affaire dans le cadre de ma fonction. Des clients essentiellement puisque tous les autres, je les gères ou pas mais je peux leur faire savoir ou comprendre ce qu'ils m'inspirent réellement sans tellement mettre des gants. Pour ces 2 ou 3 connards de roitelets par contre, il faut que je prenne sur moi en mesurant mes propos et je pense que ça ne durera pas trop longtemps encore ; je pense que (peut être dès demain) je cesserai de me modérer.
Ca ne me ressemble pas, je suis trop mal à demeurer ainsi à "sauver les apparences".
Pis j'ai envie de "bouger"... de changer de boulot. En prenant celui où je suis, je me disais que je tiendrai 6 mois et ça fait cinq (!) années que j'y évolue. Ok, j'y ais une certaine (grande) autonomie et une caisse de fonction, reste que beaucoup (trop !) du reste me fais chier !... et quand je dit ça, cela sous-entends que ça me mine.
Est-ce que c'est un genre de contre-coup indirect induit par ma situation de santé qui influerait sur mon mental à posteriori ? Possible, cependant il me semble que non parce-que je ressent cette sorte de lassitude depuis le début de ce CDI et que évidemment, cette impression fondée ne peut disparaître qu'avec sa cause : mon travail actuel.
J'estime avoir une grande capacité à endurer les choses et les êtres mais ce pouvoir à ses limites temporelles et jusqu'ici, une telle transition a toujours été douloureuse et/ou conflictuelle.
Ce job constitue (tout bien pesé) une progression positive en terme de confort personnel, je ne l'oublie pas mais je crois que j'arrive "au bout de la route" avec lui.
On verra bien comment je réagirai ; pour ça comme pour énormément, je ne calcul guère et je me laisse aller à être un moi entier et vrai, en général cela suffit à créer une rupture définitive. On pourrait dire aussi que c'est "mon instinct" qui guide le raisonné et conscient extrême que je suis et c'est pas faux.
Momosse- Messages : 609
Date d'inscription : 28/10/2016
Re: Ma maladie et mon rapport à elle...
Momosse, le 4 nov 2016 a écrit:Vous pouvez voir que je suis tranquille avec tout ça, donc si d'aucun avait des questions qu'il n'hésite pas à m'interroger...
Arrivé depuis peu sur ce forum, je découvre ce fil.
J'ai lu avec le plus grand intérêt tes interventions et l'échange de haute tenue que tu as eu avec QubiK. Je vous salue tous deux : "Bon jour"
La forme en est souvent admirable.
D'un naturel assez distant dans mon rapport au réel, même (et surtout) s'il est cruel, je n'ai pas été choqué par le fond.
Tu exprimes un rapport singulier à ta maladie qui est sans doute le même que tu entretiens avec ta vie.
Comme toi, les interventions parfois un peu naïves ou incongrues de certains sur ce fil m'ont étonné.
Tu nous invites à le faire dès l'ouverture du jeu, aussi j'ai une question à poser :
"Pourquoi as-tu cessé de communiquer frontalement depuis environ février et te contentes-tu de le faire à travers des blagues à deux balles ou des partages musicaux ?
Le mal dont tu as souffert est dompté. Était-il la seule monture sauvage qui puisse te maintenir sur le chemin de l'écriture ?"
Je me relis pour la troisième fois, et je ne sais pas pourquoi je prends toutes ces précautions oratoires (en fait si, par crainte de me faire jeter en public, c'est déplaisant, même si on s'en tape un peu).
Au total, voici ce que j'ai à dire :
"C'est pas parce que tu es guéri que tu dois cesser d'alimenter ma curiosité et mon désir d'en savoir plus sur ta personne, d'autant que tu sais l'exprimer avec talent !"
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
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