November's Girl and roses
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Re: November's Girl and roses
Feuilleton des emojis sexuels : c’est pas bientôt fini ce bordel ?
On peut à peu près tout raconter en images aujourd’hui, sauf le sexe. Dernier épisode du feuilleton des emojis à caractère sexuel : Durex veut pouvoir représenter le sexe protégé.
Renée GreusardPublié le 23 novembre 2015 à 17h54
Pour qui écrit sur le sexe, les emojis – ces petites images qu’on peut rajouter à nos SMS – de type sexuel sont presque un marronnier. Régulièrement, il est question de la façon dont on pourrait représenter le sexe dans nos messages virtuels.
Un feuilleton en cinq épisodes pas si anecdotique qu’on pourrait le croire. Il raconte des problématiques modernes – comment raconter l’amour aujourd’hui ? Comment le symboliser ? – mais aussi la pudibonderie des entreprises numériques.
Episode 0 : au commencement, l’emoji
Tout a commencé au Japon. En 1995, l’entreprise Docomo, principal opérateur mobile japonais, avait ajouté le symbole « cœur » à son service de messagerie électronique. Face au succès du petit symbole chez les ados, et après avoir cru qu’elle pouvait s’en débarrasser, l’entreprise décide au contraire de l’étoffer.
Shigetaka Kurita, qui travaille pour l’entreprise, a l’idée de cette palette d’émotions. The Verge raconte qu’à une époque où les e-mails étaient en train de décoller, cette symbolique était idéale pour la société japonaise :
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« En japonais, les lettres personnelles sont longues et bavardes, pleines de formules de politesse et d’expressions honorifiques qui transmettent les salutations de l’expéditeur au destinataire. La nature plus courte et détendue des mails a provoqué une rupture en termes de communication. “Si quelqu’un dit ‘Wakarimashita’ on ne peut pas savoir si c’est une réplique chaleureuse, un ‘Je comprends’ doux ou encore un ‘Ouais, je comprends’ un peu cool, mais négatif”, explique Kurita. “On ne sait pas ce qu’il se passe dans la tête de la personne qui écrit.” »
L’employé de Docomo prend du papier et un crayon, et entreprend alors de réaliser un panel de 176 petits personnages qui recouvriraient toute la palette des émotions humaines.
Episode 1 : l’intrigue
Aujourd’hui, dans nos claviers de smartphones, nous avons les lettres bien sûr, mais nous aimons aussi utiliser des images. Or, si les aficionados de voitures, de voyages ou de nourriture ont tout ce qu’il faut en stock, rien pour ceux qui aiment à parler de cul toute la journée. C’est une terrible injustice.
Les emojis nourriture
Et en 2013, les Inrocks racontaient déjà :
« La chose la plus indécente qu’on trouve parmi les dessins proposés, c’est cette petite crotte qui, à part les coprophiles, n’intéressera pas grand monde. »
La petite crotte des emojis
Episode 2 : les alternatives créatives
Le magazine proposait alors des solutions alternatives :
« Pour désigner le sexe masculin : l’aubergine, la banane et l’épi de maïs, mais aussi pourquoi pas le cactus ou cette petite pousse à deux feuilles qui a bien un côté phallique. »
Des emojis qui font penser au pénis
Episode 3 : des créateurs tentent un truc
Cette solution ne séduit pas tout le monde et en novembre 2014, quatre designers californiens lancent Flirtmoji, projet d’emojis du cul. A The Verge, l’une des artistes participant au projet expliquait :
« Chacun de nous avait déjà fait l’expérience plus ou moins marrante de détourner un emoji existant pour essayer de parler de sexe, et jamais ça ne marchait.
Mais l’élément déclencheur a été quand l’un des garçons du groupe devait envoyer des textos vraiment élaborés pour sa relation longue-distance. On a donc compris qu’il fallait qu’on le fasse : dessiner des icônes de sexe et les rendre totalement compréhensibles, drôles et diversifiées. »
Au passage, ce détail de la relation longue distance est passionnant. Ou comment les emojis s’avèrent un outil décisif pour entretenir l’amour.
Bref. Le résultat du travail des quatre designers est coloré, festif, explicite.
Les « flirtmojis »
Problème : il n y a pas d’appli pour les flirtmojis. Pour utiliser un de ces petits dessins dans un message, il faut copier l’une de ces sympathiques vignettes et la coller. Pas hyper pratique, mais comme l’expliquent ses créateurs sur leurs sites :
« Nous adorerions mettre en place une appli avec tous les flirtmojis, mais le Google Play Store et l’Apple Store n’autorisent aucun contenu sexuel explicite. »
Episode 4 : brimés par Instagram
A cause de son petit défaut technique, Flirtmoji reste marginal. Et la majorité d’entre nous continuons d’utiliser des aubergines pour parler de bite. On ne pourra pas dire qu’il s’agit d’un acte obscène, et pourtant...
En avril, Instagram lançaut ses « hashtag emojis », une nouvelle fonctionnalité qui permet d’utiliser des emojis en guise de hashtags. Comme ça :
Capture d’écran d’Instagram
Or, qu’apprend-on ? Tous les emojis sont concernés par cette mise à jour sauf un : l’aubergine ! Pourquoi ? C’est Buzzfeed qui aura la réponse à cette terrible question :
« Instagram confirme que l’emoji aubergine est bel et bien bloqué des recherches puisqu’il est systématiquement utilisé pour des contenus qui violent leur charte. »
Bref, cachez cette aubergine que je ne saurais voir !
Episode 5 : Durex entre en scène
Voilà, on arrive au dernier rebondissement. Alors qu’on n’a toujours pas d’émoticones explicites dans nos claviers, Durex monte au front avec cette vidéo où l’on peut entendre :
« Il est très facile de suggérer l’acte sexuel (en emojis), mais il n’existe pas d’emoji pour signifier le sexe protégé. [...] Cela pourrait permettre aux jeunes de dépasser leur honte quand ils discutent du sexe protégé et cela pourrait même permettre de les sensibiliser sur l’importance de l’utilisation des préservatifs contre les maladies sexuellement transmissibles. »
Mais nous ne voulons pas qu’un préservatif, nous voulons plus. Nous voulons une vie dessinée moins aseptisée, moins propre. Avec des bites, des chattes, des culs, des seins, des poils aussi et puis de la transpiration. En fait, tout ce qui fait aussi notre quotidien. Car oui (énorme scoop), l’Homme fait l’amour. Il ne passe pas sa vie à manger et faire du sport. D’avance, merci et bisous !
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-rue69/20151123.RUE1434/feuilleton-des-emojis-sexuels-c-est-pas-bientot-fini-ce-bordel.html
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Heureusement qu'ils ont pas mis le cul de Lucchini sur la plage
sinon je devais signaler le nouvel obs à la modo à la modo mondiale, whaou je viens de percuter, ça aussi complot, à l'oh hé nu ? j'avais jamais pensé à le lire comme ça, pourtant là ça me saute, c'est évident heureusement que j'ai arrêté de devenir stupide, j'aurai fini en stup et flipJeannineuh en ttu vous m'appelez Lofofora, faut qu'ils changent le texte buvez du cul en émoti ou pas
Re: November's Girl and roses
Afin de respecter le csa je n'ai pas poster les images jointes à cet article et je ne valide pas "cul" dans le titre de lolofora. merci d'ouir des à chaque fois que le mot "cul" est prononcé.
Buvez du smiley fleur bleue, je vais avoir l'air bête mais bon je serai dans la norme qui ne veut toujours pas dire normal mais ce qui est courant, et le cul courant c'est mieux qu'un cerveau qui marche.
Je m'excuse platement et assiettement creusement aussi à toute personne qui a du espérer un pavé tectuel de ma part quand j'irai mieux mais bien que tu tu me connaissais pas avant, moi je savais déjà qu'on ne pouvait pas trop espérer de ma part pour être heureux je suis trop hyperactive et pas assez concentrée et je suis de la génération coussin pêteur et boite à meuh donc...
Re: November's Girl and roses
euh sortez trois fois par jour et le brossage des dents couverts mais pas sans 5 fruits et légumes et un hamster ? merde j'ai un doute là ? sur l'ordre des choses. jeannineuh on a du magnésium au bureau ?
Re: November's Girl and roses
J'épouserai jamais un gars comme moi Ben oui moi aussi j'ai des contradictions contradictoires.
Re: November's Girl and roses
J'ai déjà assez du mal tu vois avec moi alors deux moi je te raconte pas.
Jeannineuh montes moi une équipe de réinsertion sur le tard, services sociaux, éduc, assistante sociale, psychiatre, joué club tout ça.
C'est pour quel enfant patron ?
Ben c'est pour moi il n'est jamais trop tard pour tenter quand même de devenir une adulte responsable
Jeannineuh montes moi une équipe de réinsertion sur le tard, services sociaux, éduc, assistante sociale, psychiatre, joué club tout ça.
C'est pour quel enfant patron ?
Ben c'est pour moi il n'est jamais trop tard pour tenter quand même de devenir une adulte responsable
Re: November's Girl and roses
Tout comprendre sur les neurones miroirs en moins de 3 minutes
PAR CAROLINE · PUBLICATION 12 AVRIL 2016 · MIS À JOUR 17 JUILLET 2016
Tout comprendre sur les neurones miroirs en moins de 3 minutes
Les neurones miroirs s’activent aussi bien quand on exécute une action que lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter cette même action. Le même réseau de neurones s’activent chez les personnes qui activent une action et chez celles qui les observent.
Les neurones miroirs servent à imiter les actions vues mais ils jouent aussi un rôle dans le déchiffrage des intentions et émotions d’autrui.
Nous avons une tendance naturelle à être en sympathie (forme de fusion entre soi et autrui ) plutôt qu’en empathie (ressentir ce que ressent l’autre tout en gardant une perspective propre). Les neurones miroirs s’activent quand on est en sympathie mais un autre réseau de neurones prend le relais quand on est en empathie : c’est le réseau de la mentalisation qui permet de ressentir ce que l’autre ressent sans se laisser envahir par nos propres émotions. (source : Entre toi et moi, l’empathie – produit par Flair Production)
Les 3 rôles des neurones miroirs
- Imitation des actions
Observer un comportement, un mouvement, c’est déjà le réaliser dans notre esprit, et de manière extrêmement précise. Voir un acte et l’accomplir entraîne l’activation des mêmes zones cérébrales.
Les enfants répètent les mots, les gestes, les situations qu’ils ont vécus; ils jouent et miment les scène de la vie quotidienne. Ils apprennent, comprennent et apprivoisent progressivement le monde en rejouant ce qui se déroule autour d’eux.
- Déchiffrage des émotions
Des études par IRM ont montré que regarder un film avec des visages heureux, effrayés, maussades, active chez le spectateur les mêmes aires cérébrales, à un moindre degré, que lorsqu’on éprouve réellement ces sentiments. Les images, les photos ou les films ont donc un impact considérable sur notre cerveau.
Les enfants subissent de plein fouet les émotions véhiculées par les images, ils sont littéralement envahis par elles, n’ayant pas encore les moyens de les analyser et de prendre du recul. Ce qu’ils voient peut véritablement les terrifier, entraîner des crises d’angoisse et des cauchemars. – Catherine Gueguen
- La contagion émotionnelle
Catherine Gueguen écrit : Quand nous avons le sentiment très agréable d’être en « communion », en parfaite résonance, en synchronie avec l’autre, de partager réellement l’instant présent, il existe alors une traduction biologique : nos neurones miroirs s’activent. Les neurones miroirs constituent une sorte de sixième sens qui rend les émotions contagieuses. Ainsi, quand les adultes crient, s’énervent, ces émotions sont transmises à l’enfant qui ressent ces mêmes émotions de colère.
Que souhaitons-nous transmettre à nos enfants ?
A cause (ou grâce) aux neurones miroirs, toute personne offre un modèle, bon ou mauvais, aux enfants. Les neurones miroirs entraînent des apprentissages implicites.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, l’affection, la tendresse se transmettent et s’apprennent, comme la violence. L’enfant nous imite et nous lui transmettons en priorité ce que nous faisons et ce que nous sommes.
…………………………………………………
Source : Pour une enfance heureuse de Catherine Gueguen
http://apprendreaeduquer.fr/une-animation-pour-decouvrir-les-neurones-miroirs/?utm_content=bufferd63d4&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
Re: November's Girl and roses
TDAH chez l'adulte : les symptômes qui doivent alerter
Le 03.06.2016 à 18h30 | Mis à jour le 03.06.2016 à 18h30
Dans son livre Les adultes hyperactifs, le psychiatre Gabriel Wahl présente un autotest permettant à un patient de savoir s'il souffre de symptômes correspondant à ceux du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
Les personnes atteintes du trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité rencontrent des difficultés à se concentrer. © PURESTOCK/SIPA
Identifié la plupart du temps chez les enfants, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), qui se manifeste principalement par une perturbation de l'attention et une impulsivité verbale et motrice, est aussi fréquent chez les adultes : parmi les 4% à 8% d'enfants atteints en France, environ 60% présenteront encore des symptômes à l'âge adulte, qui pourront provoquer de nombreuses difficultés, que ce soit dans la vie privée ou professionnelle. Psychiatre, pédopsychiatre et spécialiste du TDAH, le docteur Gabriel Wahl publie aux Éditions Odile Jacob Les adultes hyperactifs, synthèse sur les connaissances scientifiques sur le sujet : des symptômes de l’hyperactivité chez l’adulte à l'efficacité des thérapies proposées (médicaments tels que le Ritaline, psychothérapies, méditation, etc.), en passant par les nombreuses conséquences affectives et sociales, illustrées par les témoignages de ses patients.
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18 questions pour en savoir plus
Difficile de s'y retrouver parmi la multitude de tests proposés par des spécialistes pour poser un diagnostic fiable du TDAH. "Pour ma part, je donne toute ma confiance aux critères diagnostiques du DSM-5 (ndlr : la 5e version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, sorti en 2013) pour les enfants et les jeunes adolescents, mais les questionnaires m'apparaissent plus fiables pour les adultes - notamment ASRS-v1.1", écrit le Dr Gabriel Wahl. Le questionnaire ASRS-v1.1, datant de 2003 et repris par l'Organisation mondiale de la santé, constitue, selon l'auteur, le préalable d'un bilan diagnostic. Il est composé de 18 questions pour lesquelles le patient choisit parmi 5 réponses : "jamais", "rarement", "quelquefois", "souvent", "très souvent". Découvrez dans l'encadré ci-dessous l'intégralité de ce questionnaire.
Échelle d'autoévaluation du trouble déficitaire de l'attention avec/sans hyperactivité chez l'adulte
1. Êtes-vous à la peine pour finaliser un projet une fois que le plus intéressant a été réalisé ?
2. Parvenez-vous difficilement à mettre de l'ordre dans une activité qui demande de l’organisation ?
3. Oubliez-vous vos rendez-vous ou vos obligations ?
4. Reportez-vous les activités qui imposent du temps et de la réflexion ?
5. Remuez-vous les mains ou les pieds lorsque vous devez rester assis pendant un temps prolongé ?
6. Ressentez-vous une envie de bouger, sans le souhaiter réellement ?
7. Faites-vous des fautes d’étourderie lorsque vous travaillez à un projet ennuyeux ou difficile ?
8. Parvenez-vous difficilement à vous concentrer lorsque vous faites un travail ennuyeux ou répétitif ?
9. Parvenez-vous difficilement à vous concentrer sur les propos de votre interlocuteur, même s’il s’adresse directement à vous ?
10. À la maison ou au travail, égarez-vous des objets et perdez-vous beaucoup de temps à les retrouver ?
11. Êtes-vous souvent distrait par de l’activité ou du bruit autour de vous ?
12. Vous levez-vous souvent de votre siège pendant les réunions prolongées ou toute autre situation où vous devriez rester assis ?
13. Ressentez-vous des difficultés à vous tenir tranquille ?
14. Avez-vous des difficultés à vous détendre et à vous reposer pendant votre temps libre ?
15. Parlez-vous de façon excessive à l’occasion de rencontres sociales ?
16. Pendant une conversation, terminez-vous les phrases de vos interlocuteurs sans leur laisser le temps de les finir ?
17. Éprouvez-vous des difficultés à attendre votre tour lorsque la situation l'impose ?
18. Interrompez-vous les gens dans leurs occupations ?
RÉSULTATS. Si dans les six premières questions, le patient répond "souvent" ou "très souvent" à quatre reprises, cela signifie qu'il présente des symptômes pouvant correspondre à ceux du TDAH chez l’adulte et qu’une évaluation médicale plus poussée est justifiée. Les 12 autres questions (à partir de la numéro 7) fournissent des indices additionnels et peuvent être utiles au médecin pour explorer davantage les symptômes du patient, et lui conseiller un traitement approprié.
Les Adultes hyperactifs
Gabriel Wahl
Odile Jacob
21.90 euros
3 RÉACTIONS
Lise LouméSpécialiste santé au pôle digital de Sciences et AvenirTWITTER
NEWSLETTERSCIENCES ET AVENIR
SUR LE MÊME SUJET
- Les smartphones peuvent vous rendre hyperactifs
- TDAH : explosion de cas aux Etats-Unis
- Une consultation publique pour mieux prendre en charge le TDAHhttp://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/tdah-chez-l-adulte-les-symptomes-qui-doivent-alerter_104421
Re: November's Girl and roses
Un outil pour exprimer la colère de manière respectueuse
PAR CAROLINE · PUBLICATION 18 DÉCEMBRE 2014 · MIS À JOUR 11 MAI 2016
Quelle est la différence entre sentiments et actions ?
L’action d’un enfant regroupe ses actes, sa manière de réagir visible « à l’extérieur » dans une situation donnée. Tout comportement n’est pas acceptable (taper ne l’est pas, insulter non plus, pas plus que se montrer irrespectueux/se). A partir du moment où une action blesse (physiquement ou psychologiquement) quelqu’un ou soi-même, elle n’est pas acceptable.
Les sentiments d’un enfant correspondent à ce qu’il ressent, à ce qui se passe « à l’intérieur » (la tête qui bout, les jambes qui flagolent, le cœur qui bat vite…). Tous les sentiments ressentis par l’enfant sont acceptables, tous les comportements ne le sont pas.
Ainsi, tout enfant a le droit d’être fâché, d’éprouver des sentiments hostiles à l’égard d’autrui, de se sentir en colère à l’intérieur. Mais toutes les manières d’exprimer la colère ne sont pas acceptables.
Tu as le droit d’être en colère et c’est ce que tu ressens à l’intérieur de toi. Moi aussi, je serais certainement en colère dans ton cas.
Il convient donc de poser des règles et des repères raisonnables aux actes d’un enfant tout en le laissant manifester les sentiments qu’il peut ressentir.
Le Dr. Dodson recourt à une image assez parlante pour expliquer pourquoi il est important de laisser l’opportunité à l’enfant d’extérioriser librement ses élans émotionnels :
Rien n’est plus dangereux que d’empêcher la vapeur de s’échapper d’une chaudière.
Un outil pour exprimer la colère de manière respectueuse : la roue des choix
La roue des choix est un outil de discipline positive qui propose des alternatives respectueuses d’expression de la colère. Il s’agit d’offrir aux enfants un moyen de soulager leur colère.
Dans un premier temps, il s’agit pour l’adulte de reconnaître les sentiments sans jugement ni tentative de répression des émotions (« tu as l’air en colère », « c’est très intense ce qui se passe dans ta tête, « tu ressens beaucoup de colère à l’intérieur de toi on dirait »). puis de proposer de l’aide dans un deuxième temps : « Est-ce que cela t’aiderait de regarder sur la roue des choix pour savoir comment exprimer ta colère ? »
La roue des choix est un outil visuel qui présente de façon ludique différentes solutions pour gérer un problème ou accompagner une émotion forte. Il est possible d’y ajouter une attache parisienne et une sorte d’aiguille que l’enfant fera tourner pour déterminer la manière de soulager sa colère au hasard ou alors il s’agit d’un simple support visuel des manières de soulager sa colère parmi lesquelles il pourra choisir en fonction de son état d’esprit et de la situation.
Cet outil est d’autant plus pertinent quand l’enfant est impliqué dans son élaboration, à la fois dans le contenu et le contenant (à décorer et colorier par exemple). Par exemple, le parent peut proposer plusieurs solutions et l’enfant choisit ses 4 ou 5 préférées qui seront consignées dans la roue des choix.
Cette roue des choix est à personnaliser et celle que je propose n’est pas un modèle figé. On pourrait penser à différentes activités :
- dire ses sentiments à quelqu’un (le fait de nommer une émotion ressentie en diminue l’intensité. Daniel Siegel écrit : Il suffit de nommer une émotion pour sentir décroître peur et colère.),
- taper dans un coussin de la colère (l’idée n’est pas de taper dans le coussin comme on taperait sur la personne qui a suscité la colère mais plutôt en prenant une grande inspiration tout en levant au ciel les deux poings joints puis en baissant les bras sur l’expiration pour atteindre le coussin avec les deux poings toujours joints… à envisager dans l’esprit du yoga plutôt que du défouloir violent),
- dessiner la colère sur une feuille ou un tableau jusqu’à ce qu’elle disparaisse de l’intérieur du corps (l’enfant a le droit de déchirer sa feuille, de traverser et même de la froisser),
- écrire une lettre à la personne qui a déclenché la colère (sans utiliser d’insulte),
- chanter ou jouer de la musique,
- pratiquer un exercice de respiration en pleine conscience (je vous recommande le livre Calme et attentif comme une grenouille pour vous exercer avec les enfants ou alors cet article pour quelques idées : Respiration et mouvements de bien-être pour les enfants et leurs parents),
http://apprendreaeduquer.fr/outil-exprimer-colere-maniere-respectueuse/
Re: November's Girl and roses
LES PERSONNES QUI ENTRENT DANS VOTRE VIE SONT VOTRE MIROIR!
Les personnes qui entrent dans votre vie sont votre miroir!
Un grand merci à Cristina Marques pour cet excellent article, si vous souhaitez le reprendre, veuillez lire les conditions au bas de la page.
N’est-ce pas fascinant de savoir que vous pouvez apprendre à vous connaître grâce au reflet que les autres vous renvoient ?
La théorie du miroir est un outil très puissant qui nous permet d’évoluer grâce à nos relations. Selon moi c’est l’outil le plus efficace pour devenir conscients de qui nous sommes réellement. Encore faut-il savoir et avoir envie de l’utiliser a bon escient.
Il nous est souvent difficile d’admettre et reconnaître que l’autre puisse être notre miroir surtout lorsqu’il se comporte d’une manière qui nous offusque. Comment l’autre peut-il l’être alors que nous trouvons justement son comportement désobligeant ou déplacé ? Nous n’oserions certainement pas nous comporter de la sorte, nous ! Et pourtant l’autre nous renvoie véritablement notre reflet. Il s’avère simplement que nous n’en sommes pas conscients et que la plupart d’entre nous ne savons pas interpréter cette approche. Généralement, nous avons plutôt tendance à accuser l’autre et à vouloir le changer lorsqu’il nous dérange, plutôt que d’utiliser cette occasion pour apprendre à nous connaître à travers le reflet qu’il nous renvoie.
Lorsque vous vous regardez dans un miroir et que vous y voyez un aspect de vous qui vous dérange – comme par exemple, le fait de trouver votre corps disgracieux, ou des boutons sur votre visage, ou une peau ridée – cela ne vous viendrait certainement pas à l’esprit de jeter votre miroir ou de le briser car vous savez que cela ne changerait rien aux aspects que vous venez de constater en vous. C’est pourtant ce que nous faisons la plupart du temps lorsqu’une personne nous dérange. Elle est notre miroir mais nous rejetons ce que nous voyons en elle et qui est pourtant notre reflet. En faisant cela nous ne réglons rien et l’aspect qu’elle nous renvoie et que nous possédons ne s’effacera pas pour autant. Au contraire, il continuera de persister à travers le reflet que nous renvoie cette personne ou à travers d’autres personnes qui nous dérangeront de la même manière.
Pour comprendre cette théorie il est nécessaire d’intégrer que ce n’est pas le comportement de l’autre qui est notre miroir mais l’aspect en lui qui nous dérange. C’est ce que nous lui reprochons au niveau du ÊTRE et non au niveau du FAIRE qui est notre reflet.
Nous possédons naturellement ce même aspect et très souvent nous nous contrôlons pour ne pas le montrer parce que selon notre système de valeur ce n’est pas correct d’Être ainsi, c’est ce que nous avons appris et que nous avons reçu comme enseignement.
En fait, il n’y a rien que nous ne puissions voir chez l’autre qui n’existe pas en nous et ce que nous voyons chez l’autre est encore plus accentué chez nous. Tout ce que nous voyons à l’extérieur de nous est un reflet de ce qui se passe à l’intérieur de nous.
Les aspects que nous n’aimons pas chez l’autre, nous ne les aimons pas non plus en nous. Nous avons besoin d’apprendre à devenir conscients et à aimer ces aspects en nous. Lorsque nous les aimerons en nous, nous les aimerons aussi chez les autres et les autres ne nous dérangeront plus. Nous ne remarquerons même plus ces aspects chez les autres. Nous sommes tous ici pour apprendre à nous aimer totalement et inconditionnellement, c’est-à-dire, tels que nous sommes, avec nos aspects sombres et nos aspects lumineux. C’est le seul moyen pour parvenir à la transformation. Nous ne pouvons rien transformer en nous sans en être d’abord devenus conscients, puis, l’accepter. C’est à partir de cette attitude que notre vision de la vie se transforme de manière extraordinaire.
La raison pour laquelle nous ne voulons pas admettre et accepter que l’autre nous renvoie un reflet de nous-mêmes c’est parce que nous sommes persuadés que cette attitude fait de nous des êtres meilleurs que nous ne pensons l’être en réalité. Nous nous mentons à nous-mêmes ! Nous nous faisons croire que nous sommes meilleurs que ce que nous voyons chez l’autre mais ce n’est qu’une illusion et tant que nous continuerons dans cette inconscience nous n’effaceront pas notre souffrance. Cette attitude nous garde prisonniers de notre souffrance et ne donne aucun résultat. Nous souffrons parce que nous nous renions. Tant que nous n’aimerons pas ces aspects en nous que nous rejetons, notre souffrance ne fera que grandir. Ne pas vouloir voir l’aspect que l’autre nous renvoie c’est se renier et nous le faisons parce que nous avons des peurs. Nous avons peur d’être jugés, peur de déplaire, peur d’être abandonnés, peur d’être rejetés, peur d’être ridicules, etc. Plutôt que de fuir nos peurs, il est nécessaire d’en devenir conscients, de les reconnaître et les affronter.
Lorsque votre partenaire vous dérange, demandez-vous ce que vous lui reprochez, non pas au niveau de son comportement, mais de ce qu’il EST , selon vous, lorsqu’il se comporte ainsi. La réponse que vous trouverez à ce questionnement est l’aspect que vous possédez, vous aussi. Cet aspect vous l’avez soit envers vous-mêmes, soit envers d’autres personnes, ou les deux à la fois et vous pouvez avoir cet aspect dans divers domaines et dans toute sorte de relations. Une fois que vous l’aurez reconnu, demandez-vous qu’elle est la peur inconsciente qui vous empêche de reconnaître cet aspect en vous et de l’assumer. Vous comprendrez alors pourquoi vous rejetez autant cet aspect. Ensuite essayez de vous souvenir et de devenir conscient d’une circonstance où vous avez eu ce même aspect et vérifiez quelle était votre motivation dans cette circonstance. Cela vous permettra de comprendre que la personne qui est votre miroir a elle aussi une motivation personnelle à se comporter ainsi avec vous et qu’elle n’a pas intentionnellement prévu de vous blesser.
Voici un exemple qui illustre bien cette approche : j’ai souvent attiré des partenaires à qui je reprochais leurs comportements démontrant qu’ils ne voulaient pas s’engager dans une relation durable avec moi. Un de ces comportements étaient notamment le fait qu’ils commençaient par me séduire mais qu’après la phase de séduction, lorsque j’étais prête à m’engager dans la relation, ils commençaient à prendre leur distance et c’était à ce moment là que je m’accrochais à eux de peur d’être abandonnée. Je leur reprochais doncd’ÊTRE des hommes immatures et je ne voulais pas voir que j’étais moi-même une femme immature lorsque je m’accrochai à eux.
Je le faisais parce que j’avais peur de les perdre, peur d’être abandonnée, mais je n’en était pas consciente et surtout je ne voulais pas reconnaître ni assumer cette peur en moi. Nous avons peur d’affronter nos peurs, c’est pourquoi nous les occultons. Une fois que j’en ai pris conscience et que j’ai assumé cet aspect en moi – le fait que j’étais une femme immature quand je m’accrochai – je me suis demandée quelle était ma motivation dans mon comportement et j’ai réalisé que c’était mon besoin d’Être sécurisée par mon partenaire et de fuir ma peur d’être abandonnée. En réalité mon véritable besoin était d’Être sécurisée par moi-même car aucune personne autre que nous-mêmes ne peut nous sécuriser.
C’est en questionnant de nombreux hommes ayant vécu ce genre de situation que j’ai réalisé que leur motivation dans leur comportement était également un besoin d’être sécurisés, non pas par leur partenaires, mais par rapport au fait de conserver leur liberté. Ils n’ont donc pas ce comportement avec l’intention de nous blesser mais pour répondre à leur besoins.
J’ai alors compris que l’autre est notre miroir, dans le sens où il nous montre un aspect de nous dont nous ne sommes pas conscients et que nous renions mais également dans le sens où il se permet d’agir comme nous aimerions le faire et dont nous nous donnons pas ce droit à cause de nos peurs.
Nous nous empêchons donc d’ÊTRE qui nous sommes réellement dans le moment présent. Nous faisons cela parce qu’à ce moment là nous ne sommes pas qui nous aimerions ÊTRE et nous croyons que c’est en agissant ainsi que nous finirons par le devenir. Mais c’est tout l’inverse qui se produit ! Et c’est un cercle vicieux qui se répète sans cesse dans notre Vie car nous utilisons toujours le même procédé qui ne fonctionne pas. Nous avons beau constater que ça ne fonctionne pas, nous continuons de nous comporter comme nous l’avons toujours fait.
Sachez que le seul moyen pour devenir ce que vous voulez ÊTRE c’est d’abord d’accepter d’ÊTRE ce que vous ne voulez pas ÊTRE. Il n’y a pas de transformation sans acceptation ! Vous devrez d’abord devenir conscient de qui vous êtes maintenant. Vous aimer et vous accepter tel que vous êtes maintenant, pour pouvoir devenir qui vous voulez ÊTRE.
Ce travail n’est possible que grâce au miroir qui nous reflète qui nous sommes dans l’instant présent. Voilà pourquoi la Vie nous envoie sans cesse nos propres reflets par le biais de personnes qui nous sont proches ou par des personnes qui croisent notre route parfois uniquement dans cet objectif. Et dans chaque histoire le mot de la fin revient encore et toujours à l’AMOUR ! L’Amour que nous avons pour nous-mêmes. Aimons-nous tels que nous sommes !
Cet article a été écrit par Cristina Marques. Si vous souhaitez partager cet article voici le lien complet :Avec Amour,
Cristina.
http://www.magneticobonheur.com/magneacutetico-blog/votre-partenaire-est-votre-miroir
Merci de respecter la mise en forme, et de ne pas modifier le texte ni les images.
Re: November's Girl and roses
Voici les raisons pour lesquelles les relations modernes sont en train de se déstructurer
de Sandra Véringa | 12 décembre 2016
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Relations modernes
Image crédit : pixabay
Voici les raisons pour lesquelles les relations modernes sont en train de se déstructurer
Nous avons tous déjà eu le coeur brisé à un moment ou à un autre de notre vie, et à vrai dire, cela peut se révéler être une expérience douloureuse.
Mais, nous ne pouvons nier qu’apprendre à gérer des ruptures fait partie du cours normal de la vie humaine. Dans chaque relation qui se termine, il y a une leçon que nous pouvons tirer. Et si nous pouvons en tirer une leçon, nous pouvons être en mesure de nous développer.
Les données démographiques récentes montrent que le nombre de mariages pour 1 000 personnes a diminué dans les 28 pays de l’Union Européenne ces dernières décennies, alors que le nombre de divorces a augmenté. Cela signifie que la moitié des mariages finissent par échouer. Une hausse de la proportion d’enfants nés de couples non mariés a également été observée.
Bien que de nombreuses séparations se produisent à cause de choses comme les problèmes d’argent, les différences de personnalité, ou tout simplement parce que nous nous ennuyons, il y a quelques problèmes fondamentaux qui pourraient être une source de difficultés pour toute relation.
Voici les trois principales raisons pour lesquelles nous croyons que les relations modernes ont actuellement beaucoup de difficultés:
Nous restons en couple avec des gens que nous n’aimons pas particulièrement
Beaucoup de gens dans le monde aujourd’hui ont peur de se retrouver seuls, ou de devenir obsédés par l’idéologie de l’amour.
Une fois qu’ils ont une idée de ce que l’on ressent quand quelqu’un d’autre se préoccupe de nous et qui montre de l’affection, ils recherchent cela à tout prix même si la situation ne se révèle pas sincère.
Lorsque nous tombons amoureux de quelqu’un, nos cerveaux produisent des substances chimiques de « bien être ». Ceux-ci peuvent créer une dépendance, et dans de nombreux cas, les gens tombent amoureux avec le sentiment d’amour, plutôt que d’une personne réelle.
Que ce soit la peur d’être seul, ou que nous soyons simplement obsédés par les sentiments étonnants de l’amour, ni l’un ni l’autre n’est sain, et cela peut conduire à la séparation de deux personnes.
Nous ne sommes pas capables de communiquer bien et efficacement
L’une des premières leçons que nous apprenons lorsque nous naviguons dans les rapports relationnels, c’est que la communication est à la base de tout partenariat fructueux.
Pourquoi? Parce qu’il est extrêmement difficile de satisfaire les besoins et les envies de son partenaire, ainsi que de résoudre les problèmes auxquels vous faites face tous les deux sans faire connaître ouvertement le fond de votre pensée.
Relations modernes
Image crédit : pixabay. Quand notre partenaire agit d’une manière qui blesse nos sentiments ou qui nous bouleverse, et que nous ne lui disons rien à ce sujet, cela engendre de la rancune.
Des émotions trop longtemps gardées pour soi, au final, c’est l’effondrement. Cela peut entraîner des dégâts parfois irréversibles.
Il est préférable de s’exprimer simplement et ouvertement au calme dans un milieu non hostile, de sorte que vous puissiez tous les deux le faire de manière constructive.
Ne pas pouvoir se faire mutuellement confiance
La confiance côtoie la communication comme un facteur clé contribuant à une relation saine et heureuse. Combien d’entre vous ont eu des partenaires jaloux dans le passé, vous étouffant jusqu’à vous rendre fou?
Vous avez vite découvert que non seulement votre partenaire ne vous faisait pas confiance, mais qu’il était aussi profondément instable. Parce que c’est ce qu’implique vraiment le manque de confiance: l’insécurité d’une personne étant affichée aux yeux du monde.
Si votre partenaire a du mal à vous faire confiance, essayez de considérer cette étape comme une occasion de l’aider à guérir ses vieilles blessures à la base de ses comportements.
Peut-être qu’il/elle a été trompé(e) ou blessé(e) dans le passé et qu’il est terrifié que cela se reproduise. Veillez à lui faire savoir que vous lui faites confiance, que vous l’aimez, et que vous ne le blesserez.
Lorsque les deux partenaires peuvent être transparents et montrer leur vulnérabilité à l’un l’autre, la relation a une chance de se transformer en quelque chose de vraiment magique.
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Re: November's Girl and roses
Comment compenser des faiblesses au niveau de la mémoire de travail ?
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Répondue Nathalie Paquet-Bélanger
Les récentes recherches scientifiques précisent l’importance du rôle joué par la mémoire de travail dans l’exécution des tâches scolaires et, par conséquent, de l’apprentissage. Toutefois, peu de résultats permettent de conclure à l’efficacité de la rééducation. Par conséquent, voici cinq conseils destinés aux professionnels de l’enseignement dont le but consiste à compenser les difficultés au niveau de la mémoire de travail et de permettre aux élèves d’accomplir les tâches demandées selon les exigences.
Conseil numéro 1 : Comprendre le fonctionnement de la mémoire
Une bonne compréhension de l’interaction entre les différentes mémoires et des composantes de la mémoire de travail facilitent le travail des professionnels de l’enseignement. Plusieurs articles sont disponibles sur le site de TA@l’école. Cliquer ici afin d’accéder à un article général intitulé, « Mémoire de travail ou TA ».
De plus, plusieurs sites internet regroupent différentes ressources et des animations, dont celui de l’Université McGill, « Le cerveau à tous les niveaux ». Cliquer ici afin d’accéder à cette ressource.
Finalement, la maîtrise des principaux concepts ouvre la porte à leur enseignement auprès des élèves. En rendant explicites certains processus méconnus, les professionnels de l’enseignement soutiennent le développement de la métacognition et l’activation chez les élèves. L’article « Lever le rideau sur la mémoire de travail des élèves » propose une séquence d’activités à réaliser en classe. Cliquer ici afin d’accéder à ce résumé éclairé par la pratique.
Conseil numéro 2 : Éviter de multiplier les entrées
Un élève ayant des TA et une mémoire de travail faible ne possède pas assez « d’espace mémoire » pour effectuer des tâches simultanément. Un exemple fréquent observé en classe consiste à la transcription de notes de cours et l’écoute d’explications. Il est préférable, afin de diminuer la charge pour l’élève, d’exécuter ses tâches une après l’autre. Un enseignant ayant une bonne compréhension des difficultés du jeune pourrait également décider de lui fournir les notes photocopiées afin que celui-ci puisse se concentrer sur les explications verbales.
Le cas d’un enseignant qui ajoute oralement des précisions à un travail déjà commencé par les élèves illustre bien cette problématique également. La mémoire de travail de l’élève étant déjà occupée à exécuter la tâche, les consignes orales risquent de ne pas être traitées.
Conseil numéro 3 : Privilégier les routines
Avoir des routines liées aux temps allège le nombre d’informations à traiter. Par exemple, l’élève sait que dans son cours de maths, il doit sortir son cahier de devoirs, car il s’agit de la première chose que l’enseignante vérifie à chaque début de cours. Il est également très facilitant d’avoir des routines liées à l’espace. Sur les tableaux, un espace peut être réservé pour l’ordre des activités de la journée, les devoirs et même les consignes « spéciales ». Ainsi, l’élève peut prendre l’habitude de jeter un regard au tableau avant de remettre un travail afin de vérifier qu’il n’a pas « échappé » de consignes.
Conseil numéro 4 : Laisser du temps
Souvent, en salle de classe, le temps manque cruellement pour réaliser toutes les activités. Les professionnels de l’enseignement doivent résister à la tentation d’aller plus vite pour soutenir les élèves ayant des TA et des faiblesses au niveau de la mémoire de travail. Il est primordial de laisser un laps de temps à ces élèves pour répondre aux questions, prendre des notes et se mettre à la tâche. Ce silence permet à leur mémoire de travail de se décharger et d’être disponible pour de nouvelles consignes et de nouveaux apprentissages. L’article « Mémoire de travail et charge cognitive » illustre bien différents cas d’élèves ayant des difficultés au niveau de la mémoire de travail. Cliquer ici afin d’accéder à ce résumé fondé sur des données probantes de la recherche.
Conseil numéro 5 : Enseigner des stratégies
L’enseignement explicite de stratégies de lecture et de prise de notes demeure bénéfique pour l’ensemble des élèves, mais particulièrement profitable pour les élèves ayant des faiblesses liées à la mémoire de travail. Toutefois, il importe d’en choisir qui seront gagnantes au point de vue du temps et de l’énergie. Par exemple, au lieu de demander à un élève d’écrire un résumé de sa lecture, il serait plus approprié de lui montrer comment inscrire seulement des mots-clés dans la marge ou d’utiliser des organisateurs graphiques. Le document « Stratégies pour soutenir le développement de la mémoire de travail » regorge d’idées intéressantes. Cliquer ici afin d’accéder à ce résumé fondé sur des données probantes de la recherche.
Questions précédentes :
- Il y a beaucoup d’information concernant l’identification des troubles d’apprentissage en mathématiques, mais les stratégies et les idées pour intervenir sur ces troubles sont limitées. Quelles stratégies sont avantageuses? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
- Comment intégrer les technologies d’aide en salle de classe pour soutenir la lecture des élèves ayant des TA? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
- Comment puis-je appuyer les élèves ayant une dyslexie lorsque la technologie d’aide n’est pas toujours une option fournie par mon école ou mon conseil scolaire? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
- Comment les professionnels de l’enseignement peuvent-ils aider les parents à soutenir l’apprentissage de la lecture et la rétention des acquis de leur enfant à la maison? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
- Quelle est la meilleure façon de dépister et d’appuyer les élèves ayant des TA qui sont aussi des apprenants de la langue française? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
- Quels sont les points les plus importants que je devrais connaître au sujet de mes élèves ayant des troubles d’apprentissage? Cliquer ici pour voir la réponse à cette question.
Avez-vous une question à poser? Cliquer ici pour demander l'avis de nos experts!
Nathalie Paquet-Bélanger est spécialiste francophone des troubles d’apprentissage au sein de l’équipe TA@l’école. Elle termine une maîtrise en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Rimouski. Elle est titulaire d’un baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale de cette même université et d’un certificat en intégration des technologies informatiques en éducation (TÉLUQ). Elle est chargée de cours dans le domaine de l’intégration des TIC en enseignement. Elle exerce principalement en tant qu’orthopédagogue à la Polyvalente de Charlesbourg et apprécie grandement ce travail auprès d’adolescents ayant différents troubles d’apprentissage. Nathalie est très heureuse de joindre ses forces à la belle équipe de TA@l’école et de réseauter avec des enseignantes et des enseignants qui ont à cœur la réussite des élèves ayant des TA.
Par LDAOeng|février 11, 2016|Catégories Adaptations, Fonctions exécutives|Mots clés : 11 à 12, 3 à 6, 7 à 10, Adaptations, Articles, Éclairée par la pratique, M à
https://www.taalecole.ca/adaptations/avis-dexperts-memoire-de-travail/
Re: November's Girl and roses
Fausses images et propagande de la bataille d’Alep
Des fausses informations émanant des deux camps ont accompagné la fin de la bataille, mardi, menée par le régime contre la zone rebelle.
LE MONDE | 15.12.2016 à 06h12 • Mis à jour le 15.12.2016 à 09h25 | Par Samuel Laurent et Adrien Sénécat
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Derrière la guerre meurtrière en Syrie se cache aussi un combat médiatique. La victoire de l’armée syrienne sur les rebelles à Alep, mardi 13 décembre, s’est accompagnée de fausses images et d’intox qui compliquent encore un peu plus la tâche à qui veut s’informer sur la situation en Syrie. Et si beaucoup viennent du camp favorable à Bachar Al-Assad, les soutiens des rebelles versent eux aussi dans la désinformation.
La journaliste censée « démonter » la « rhétorique des médias »
« Une journaliste démonte en deux minutes la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie. » Une vidéo du site financé par le pouvoir russe Russia Today a largement circulé depuis sa publication, mercredi 13 novembre, reprise notamment en français par des sites extrémistes ou conspirationnistes, comme ArretSurInfo.ch ou LesMoutonsEnragés.fr.
Interpellée par un journaliste norvégien, la journaliste indépendante Eva Bartlett se lance dans une réponse au vitriol. Selon elle, « aucune » organisation fiable n’est présente dans l’est d’Alep, ce qui fait que les médias occidentaux ne disposeraient d’aucune information fiable sur la zone. Elle attaque notamment l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) et les « casques blancs », une organisation syrienne de défense civile qui fut en lice pour le prix Nobel de la paix 2016.
Eva Bartlett réfute également l’idée selon laquelle le gouvernement syrien s’attaquerait à la population civile à Alep, « alors que chaque personne qui revient de ces territoires occupés dit le contraire ».
POURQUOI C’EST CONTESTABLE
Mme Bartlett aborde le défi des médias étrangers de couvrir la situation à Alep à distance, à partir de plusieurs sources : déclarations officielles des autorités, témoignages de militants de l’opposition sur place, de civils, « journalistes » citoyens, travailleurs d’ONG… Sachant que, quelque soit la source, le fait d’être « sur place » ne garantit pas une objectivité absolue.
Mais l’analyse qu’elle fait en partant de ce constat est pour le moins partiale. D’abord à propos des civils. Les journalistes du Monde à Beyrouth sont par exemple au contact de personnes qui ont fui Alep, et certains récits valident tout à fait l’existence de civils victimes des forces syriennes. Leurs chroniques de l’écrasement de la rébellion se fondent aussi sur des sources institutionnelles, mais également, par exemple, sur les récits de contacts sur place.
On peut également citer, parmi d’autres exemples, le travail de Karam Al-Masri, correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) à Alep, qui vient de recevoir le Grand Prix de la Fondation Varenne dans la catégorie « journaliste reporter d’images ». Un « Making-of » de l’AFP publié en septembre qui raconte son parcours et le récit de sa collaboration avec l’agence permet ainsi d’aller au-delà du cliché de l’absence totale d’informations venant de la zone pour les médias étrangers.
La fausse image d’une orpheline qui tente de survivre
« Une petite fille court pour survivre, toute sa famille a été tuée. Ce n’est pas Hollywood. C’est la réalité en Syrie », annonce la légende de cette image. Elle a été reprise des milliers de fois sur les réseaux sociaux, notamment à partir de ce compte Twitter, le 13 décembre (le message a été supprimé depuis) :
image: http://s2.lemde.fr/image/2016/12/15/534x0/5049176_6_466e_2016-12-15-3b68aae-20227-lmfv4f-pwge72pgb9_13ebd9ee7f1577427a57ddcc2829689c.png
POURQUOI C’EST FAUX
Il ne s’agit pourtant pas d’une image prise à Alep ces derniers jours, mais d’une image tirée du tournage d’un clip de la chanteuse libanaise Hiba Tawaji en 2014. Des articles d’alors sur la chanson Al Rabih Al Arabi contiennent l’image en question. La « petite fille qui court » apparaît en outre dans le clip en question. Preuve que la désinformation n’est pas l’exclusivité d’un camp ou de l’autre.
image: http://s1.lemde.fr/image/2016/12/15/534x0/5049096_6_9ea1_2016-12-14-594eebd-32575-1vkj3r1-jhmhl1sjor_17d57866cd188efe7eccd9fee443db6e.png
https://www.youtube.com/WATCH?V=G93JZXAXP9S
L’intox du « dernier hôpital d’Alep »
L’argument revient beaucoup, notamment chez les pro-Assad en France : il s’agit de pointer le fait qu’il y aurait une manipulation de l’information. Pour preuve, l’histoire récurrente du « dernier hôpital d’Alep ». Djordje Kuzmanovic, du Parti de gauche, a ironisé sur Twitter au sujet de cet événement qui se serait produit « quinze fois en six mois » :
POURQUOI C’EST DOUTEUX
C’est Olivier Berruyer, blogueur économique – qui frise souvent le conspirationnisme – qui a inspiré cette idée, en compilant sur son blog une série de Tweets évoquant la destruction du « dernier hôpital d’Alep » sur une période de plusieurs mois. Le site conspirationniste Réseau international a fait le même type de décompte, dénonçant un matraquage médiatique.
Mais la compilation du blogueur est composée de messages venus d’un peu partout dans le monde, et pas forcément de journalistes. On y trouve pêle-mêle un consultant en stratégie vivant aux Etats-Unis, un chercheur londonien, une télévision pakistanaise, un compte qui se revendique du réseau Anonymous… Attribuer à ces initiatives isolées la qualité de « média » semble pour le moins exagéré.
Dans sa compilation, M. Berruyer fait aussi dans la caricature : ainsi, il évoque un titre de L’Obs évoquant « le plus grand hôpital d’Alep-Est » (et non le dernier ou le seul), ou une lettre de la direction de la santé de la ville évoquant des « attaques systématiques qui ont ciblé les hôpitaux d’Alep ». Et, là encore, non « le dernier ».
Sur la vingtaine d’éléments recensés par le site, moins de la moitié (et à seulement trois périodes) annonçait en fin de compte la destruction du dernier hôpital d’Alep avant novembre, et l’annonce par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du fait que tous les hôpitaux aux mains des insurgés étaient hors service. On est donc loin d’une fausse information répétée quinze fois à tort.
S’il est évident qu’il y a des exagérations et de la propagande des deux côtés du conflit, il est difficile de se contenter de cette présentation tronquée des faits, qui passe un peu vite sur une réalité : depuis plus d’un an, des hôpitaux sont régulièrement la cible de bombes à Alep, entraînant une situation humanitaire de plus en plus dramatique. Une situation dont Le Monde a parlé à de nombreuses reprises à la suite de nouvelles destructions (qui correspondent aux périodes mentionnées ci-dessus), notamment en février, en juin, en juillet, en octobre ou encore en novembre.
Le but de ce type de contenus est, sous le prétexte de critiquer l’imprécision ou les médias, est évident également : il s’agit, en creux, de minimiser les souffrances de la population.
La Syrie se défend avec une photo prise… en Irak
Bashar Jaafari, ambassadeur de Syrie à l’Organisation des Nations unies (ONU), a rejeté toute accusation de violences envers les civils par les forces armées syriennes, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 13 décembre. « Voici ce que fait l’armée syrienne à Alep », a-t-il notamment déclaré, brandissant une photographie d’une civile grimpant sur le dos d’un soldat.
image: http://s2.lemde.fr/image/2016/12/15/534x0/5049092_6_e8bf_2016-12-14-f73f283-6505-1rae1cs-i42tymn29_f2ac8090d7c63edd56ea43c16f6f0e95.png
HTTP://WEBTV.UN.ORG/ BUZZFEED
POURQUOI C’EST FAUX
Comme l’a relevé BuzzFeed, la photographie a en fait été sortie de son contexte. Il ne s’agit pas d’un soldat syrien, mais d’un milicien des Forces de mobilisation populaire irakiennes. Cette photographie a été relayée par des sites d’information arabophones après la bataille de Fallouja, à l’été.
Quelques conseils pour ne pas se faire avoir par des rumeurs
- Partez du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu est par défaut plus fausse que vraie.
- Fiez-vous plutôt aux médias reconnus, aux journalistes identifiés et connus. Et ne considérez pas non plus que cela suffit à rendre leurs informations vraies. Dans des situations de crise comme celle-ci, l’information circule très vite, et peut souvent s’avérer par la suite erronée. Il vaut mieux attendre que plusieurs médias donnent un même fait pour le considérer comme établi.
- Une photo n’est jamais une preuve en soi, particulièrement quand elle émane d’un compte inconnu. Elle peut être ancienne, montrer autre chose que ce qui est dit, ou être manipulée.
- Un principe de base est de recouper : si plusieurs médias fiables donnent la même information, elle a de bonnes chances d’être avérée
- Méfiez-vous aussi des informations anxiogènes (type « ne prenez pas le métro, un ami a dit un autre ami que la police s’attendait à d’autres attentats », un message qui tourne apparemment samedi matin) que vous pouvez recevoir via SMS, messages de proches, etc, et qui s’avèrent fréquemment être des rumeurs relayées de proche en proche, sans rélle source.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/12/15/fausses-images-et-propagande-de-la-bataille-d-alep_5049097_4355770.html#P34hHOJScVlUabpS.99
Re: November's Girl and roses
c'est malin maintenant sur cette pub, j'ai les propos de quelqu'un qui m'a dit, je comprends mais il faut m'expliquer longtemps. ça tombe c'est de doués pour des doués et je croyais que tout le monde la comprenait et ça tombe 20 ans y'a des gens qui cherchent encore ? ça sera ça la douance ? non ? ça se peut pas, dis ?
Re: November's Girl and roses
bon alors les doués c'était les cygnes qui se prenaient pour des vilains petits canards en gros,
et les vilains petits canards l'inverse en gros,
le tigre c'est tabou
le hamster on le dérange pendant la digestion et les carottes ça rend aimable donc en gros ça évolue
mais alors l'oie ?
et le cochon qui rit ?
j'ai pas fin ma thèse sur les tenseurs des fractales moi je te le dis. pourquoi j'avais suivi tous mes cours de BEP, comprends pas où j'ai raté un épisode.
y'a bien le jeu de l'oie
je continue toute seule à faire mes armes mais ni
à chaque fois je cale au géro, j'évolerai jamais.
Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle
Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie certainement
Pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l'entoure
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement
Qu'à part ça
Tout va bien
A part d'un père je ne manque
De rien
Je vis dans un autre monde
Je m'accroche
Tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer
------------------------------------------------------------
euh alors en spontané je dirai que je me suis fait un cygne ? et que je suis à part ou pas et à part ça me va et ça va bien, j'ai bon ?
et les vilains petits canards l'inverse en gros,
le tigre c'est tabou
le hamster on le dérange pendant la digestion et les carottes ça rend aimable donc en gros ça évolue
mais alors l'oie ?
et le cochon qui rit ?
j'ai pas fin ma thèse sur les tenseurs des fractales moi je te le dis. pourquoi j'avais suivi tous mes cours de BEP, comprends pas où j'ai raté un épisode.
y'a bien le jeu de l'oie
je continue toute seule à faire mes armes mais ni
à chaque fois je cale au géro, j'évolerai jamais.
Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle
Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie certainement
Pas du ciel
Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l'entoure
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement
Qu'à part ça
Tout va bien
A part d'un père je ne manque
De rien
Je vis dans un autre monde
Je m'accroche
Tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer
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euh alors en spontané je dirai que je me suis fait un cygne ? et que je suis à part ou pas et à part ça me va et ça va bien, j'ai bon ?
Re: November's Girl and roses
plus qu'à prendre d'autres ascenseurs et d'y croiser un ange ça c'est simple.
Re: November's Girl and roses
et si donc la ré mi fa sol, la vitamine c et la pomme aussi
je peux donc rester une fille comme avant vertuelle ou bleu ou rose ou les trois
je peux donc rester une fille comme avant vertuelle ou bleu ou rose ou les trois
Re: November's Girl and roses
Donc t'as pas changé quoi ?
Ben si de gens pourquoi me changer ? je suis parfaite je suis même obligée de me trouver des défauts pour rester accessible manquerais plus que les soi disants handicapés ne soient pas accessibles, ça serait les feux de la rampe sans passer par l'ascenseur en revenant du comble des archives, n'est ce pas Jeannineuh ?
Ben en fait je dois vous avouer maintenant que j'ai vu votre ouverture d'esprit, en fait en vrai je m'appelle Georges.
Enchanté, moi c'est Robert, mais vous pouvez m'appeler Bob.
Ben si de gens pourquoi me changer ? je suis parfaite je suis même obligée de me trouver des défauts pour rester accessible manquerais plus que les soi disants handicapés ne soient pas accessibles, ça serait les feux de la rampe sans passer par l'ascenseur en revenant du comble des archives, n'est ce pas Jeannineuh ?
Ben en fait je dois vous avouer maintenant que j'ai vu votre ouverture d'esprit, en fait en vrai je m'appelle Georges.
Enchanté, moi c'est Robert, mais vous pouvez m'appeler Bob.
Re: November's Girl and roses
Je n'échoue jamais
Ben pourquoi ?
ben ça se voit, je ne suis pas une baleine, je suis un dos fin do fin dauphin.
et le dauphin inné libéré délivrée
Ben pourquoi ?
ben ça se voit, je ne suis pas une baleine, je suis un dos fin do fin dauphin.
et le dauphin inné libéré délivrée
Re: November's Girl and roses
Fidèle à son quartier
Fidèle à ses choix
Fidèle à son café
Et à sa mauvaise foi, hey
Fidèle à ses idées
Fidèle à rien du tout
Fidèle à sa moitié
Fidèle jusqu'au bout, hey
Fidèle à ses tourments
Fidèle à ses manies
Fidèle à ses parents
Et aux sourires complices
Et aussi à ses vices, hey
Fidèle à ses amis
Fidèle à Paris
Pris en flagrant délit
Infidèle au lit, oui
Fidèle à ses promesses
Fidèle à sa jeunesse
Aux souvenirs aussi
Fidèle à sa folie
Et à sa connerie aussi, oui oui oui
Fidèle à ses principes
A son sale caractère
Fidèle à son équipe
Aux parfums de sa terre
Fidèle à son église, aux péchés, aux croyances, aux Gondoles à Venise
Fidèle à son enfance
Et à son sixième sens
Fidèle aux secondes magiques
Aux lumières fantastiques
Mais surtout toujours fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
------------------------------------------------------------------------
C'était ça où sinon je bois donc cas d'assistance à personne en danger c'est pas hein une fille qui boit c'est comme la tarte aux concombres c'est pas bon
---------------------------------------------------------------------------------
http://www.takatrouver.net/blagues/?id=1194
Fidèle à ses choix
Fidèle à son café
Et à sa mauvaise foi, hey
Fidèle à ses idées
Fidèle à rien du tout
Fidèle à sa moitié
Fidèle jusqu'au bout, hey
Fidèle à ses tourments
Fidèle à ses manies
Fidèle à ses parents
Et aux sourires complices
Et aussi à ses vices, hey
Fidèle à ses amis
Fidèle à Paris
Pris en flagrant délit
Infidèle au lit, oui
Fidèle à ses promesses
Fidèle à sa jeunesse
Aux souvenirs aussi
Fidèle à sa folie
Et à sa connerie aussi, oui oui oui
Fidèle à ses principes
A son sale caractère
Fidèle à son équipe
Aux parfums de sa terre
Fidèle à son église, aux péchés, aux croyances, aux Gondoles à Venise
Fidèle à son enfance
Et à son sixième sens
Fidèle aux secondes magiques
Aux lumières fantastiques
Mais surtout toujours fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
Oui fidèle à la musique
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C'était ça où sinon je bois donc cas d'assistance à personne en danger c'est pas hein une fille qui boit c'est comme la tarte aux concombres c'est pas bon
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|
Un jour un fou rentre dans un boulangerie et dit au boulanger : - Vous n'auriez pas une tarte aux concombres ? - Non je n'en ai pas ! Il revient chaque jour et lui demande la même chose Le boulanger répond la même chose. Un soir il demande à sa femme de préparer des tartes aux concombres pour le fou. Le lendemain matin le fou entre dans la boulagerie et dit : - Vous n'auriez pas une tarte aux concombres Le boulanger dit : Oui, j'en ai ! Et le fou répond : - Ce n'est pas bon hein ! |
Re: November's Girl and roses
♪ Pile Ou Face ♪
Pas la peine de se retourner sur le tableau décroché
La craie s'efface, y'a plus de traces
Et moi je vis ma vie à pile ou face
Tous mes sentiments à pile ou face
Indifféremment à pile ou face
Et de temps en temps un coup je passe, un coup je casse.
Je veux vivre ma vie à pile ou face
Mes amours se jouent à pile ou face
Dans un léger flou à pile ou face
Je risquerai tout, un coup je m'égare, un coup je me gare.
Chaque jour devant ma glace, je vois des rêves qui passent
Et qui s'effacent, c'est le temps qui se cache
Et moi je vis ma vie à pile ou face
Tous mes sentiments à pile ou face
Indifféremment à pile ou face
Et de temps en temps un coup je passe, un coup je casse.
Mais moi je vis ma vie à pile ou face
Toutes mes émotions à pile ou face
Chaque sensation à pile ou face
Sans hésitation, un coup je passe, un coup je casse.
Pas la peine de se retourner sur le tableau décroché
La craie s'efface, y'a plus de traces
Et moi je vis ma vie à pile ou face
Tous mes sentiments à pile ou face
Indifféremment à pile ou face
Et de temps en temps un coup je passe, un coup je casse.
Je veux vivre ma vie à pile ou face
Mes amours se jouent à pile ou face
Dans un léger flou à pile ou face
Je risquerai tout, un coup je m'égare, un coup je me gare.
Chaque jour devant ma glace, je vois des rêves qui passent
Et qui s'effacent, c'est le temps qui se cache
Et moi je vis ma vie à pile ou face
Tous mes sentiments à pile ou face
Indifféremment à pile ou face
Et de temps en temps un coup je passe, un coup je casse.
Mais moi je vis ma vie à pile ou face
Toutes mes émotions à pile ou face
Chaque sensation à pile ou face
Sans hésitation, un coup je passe, un coup je casse.
Re: November's Girl and roses
Me suivez pas j'avance au pif gadget à la truffe de . Ben oui truffe de chat c'est de la création personnelle singulière
Re: November's Girl and roses
Ça fait plaisir de te voir te défouler un peu, Georges (Georges Abitbol ?)
ortolan- Messages : 13579
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Re: November's Girl and roses
ortolan a écrit:
Ça fait plaisir de te voir te défouler un peu, Georges (Georges Abitbol ?)
Ben vas y avoues que je faisais un peu coincé du Q... I ? non mais de mieux en mieux et toi, et ici c'est de mieux en pire
Et je ne sais pas où habite Boule ni Bill, non plus, taka relire la BD et penses à déposer le bol au chat du clochard
Re: November's Girl and roses
S'cuze, z'suis enrhubé... Et je ne me permettrais pas de juger une femme qui n'est pas en pleine possession de ses moyens actuellement
ortolan- Messages : 13579
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Re: November's Girl and roses
ortolan a écrit:S'cuze, z'suis enrhubé... Et je ne me permettrais pas de juger une femme qui n'est pas en pleine possession de ses moyens actuellement
Je sais pas j'ai ce truc là en boucle depuis tout à l'heure
ça doit me faire un effet subliminal manique en mode bip bip le coyotolaire ?
Non plus sérieusement j'ai pu faire des mails de fin d'histoires chiantes ou disons que j'ai mis plus de noirs que les blancs sur un échiquier long donc ça penche du bon coté où j'ai plus à être bancal et toute seule je ne peux en dire plus, je suis un méléon donc en mode topset secret.
J'ai de la chance aussi là dessus je l'avais déjà dit je peux être sans bulles et rien, juste dans ma bulle de zèle bullons, moi qui pensais que ça se voyait pas, en fait je me fais "saucisse grillée" depuis des années par certaines personnes en fait, mais l'affectif rend tellement aveugle que les bulles auraient mis 20 ans à me parvenir et que ça percute au cerveau tellement c'était improbable mais pourtant bien que mission impossible, ils l'ont fait
Re: November's Girl and roses
valeur ajoutée des malades pas malades anormaux normaux d'ici....
je crois que je me fais une sursursurcharge cognitive et je me laisse dépasser de mon plein gré ça détend, un peu mode sumo qui aurait mis un string et le retire après l'épreuve
je crois que je me fais une sursursurcharge cognitive et je me laisse dépasser de mon plein gré ça détend, un peu mode sumo qui aurait mis un string et le retire après l'épreuve
Re: November's Girl and roses
On va en garder pour demain, je vais me bidonner ailleurs merci à vous plein de baume au coeur encore plus que d'habitude
Ah c'est ça ça fait à piles ou face maintenant
Ah c'est ça ça fait à piles ou face maintenant
Re: November's Girl and roses
Allez, un blanc peut faire oublier tous les noirs
Bonne nuit !
Bonne nuit !
ortolan- Messages : 13579
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Re: November's Girl and roses
ortolan a écrit:Allez, un blanc peut faire oublier tous les noirs
Bonne nuit !
Merci mais rassures toi pour moi j'ai suivi le même sens dans le bon sens sur mon échiquier ne sont que sont que ceux et moi où l'échec n'y est pas C'est passé à un fil mais mais même irrattrapables ont maintenu l'accord e . C'est un beau non roman, une très belle histoire magique Douce nuit à toi aussi. Fro mage du ramage
Re: November's Girl and roses
C'est comme le doué qui raterait sa carrière d'avocat et ne comprendrait pas pourquoi. Mais tu plaidais devant le juge ? ben pour quoi faire ? ben pour faire avocat, ben alors si tu plaidais pas tu faisais quoi ? ben le juge me disait : pensez vous votre client innocent, je lui répondais ben oui. Il me disait justifier votre raisonnement, et je lui disais : ben non c'est évident et après ? je lui ai dit qu'il était con et qu'en plus il m'énervait d'être aussi con. et tu mettais ta robe pour plaider ? ah ben non je ne mets pas de costume dans la vie, avec mon jean et mes baskets ça se voit tout de suite que je suis digne de confiance dans le contexte et que j'ai raison.
Re: November's Girl and roses
LE RÉSEAU DU LANGAGE... DES SIGNES EST-IL A GAUCHE ?
Bonjour ! Ça va ? |
En 1760, Charles-Michel de l’Epée, aussi appelé l’abbé de l’Epée, rencontra dans les rues de Paris 2 sœurs sourdes communiquant par de mystérieux signes. Leur précepteur venant de décéder quelques mois plus tôt, il se proposa de poursuivre leur enseignement.
C’est à cette occasion qu’il fonda chez lui un institut de formation pour les jeunes sourds de Paris. Il y étudia la langue des signes (qui lui était au départ totalement inconnue) autant que ses élèves. Il chercha à comprendre ses subtilités et chercha à l’optimiser. Son travail fut à l’origine de la langue des signes française actuelle.
Lors de la Révolution Française, son œuvre sera honorée et sur les traces de son école fut créée l’Institution des Sourds de Naissance qui deviendra par la suite l’Institut des Jeunes Sourds de Paris, qui existe encore de nos jours.
Il ne faut cependant pas croire qu’à l’instar du braille, la langue des signes fut créée de toute pièce par un esprit génial. Ce type de langage est parlé depuis des millénaires.
« Si nous étions privés de langue et de voix, et que nous voulussions nous désigner mutuellement les choses, ne chercherions-nous pas à nous faire comprendre, comme les muets, au moyen des signes de la main, de la tête et de tout le corps ? »
Cratyle, Platon
De plus, il ne faut pas non plus penser la langue des signes comme une simple retranscription de la langue parlée locale. Il s’agit d’une langue propre, qui certes ne s’appuie pas sur la modalité auditive classique, mais sur une modalité visuelle, et qui s’articule autour d’une syntaxe et d’une grammaire qui lui est propre.
Par ailleurs, il est tout aussi faux de parler « d’une » langue des signes : il existe des centaines de langues signées différentes à travers le monde, qui changent en fonction des pays et des continents. Il existe ainsi une langue des signes allemande, algérienne, américaine…
Elle est reconnue en France comme une langue à part entière, et l’Etat est dans l’obligation de permettre à un enfant sourd de pouvoir l’apprendre.
Les langues des signes sont donc, d’un point de vue linguistique et politique, considérées comme des langues à part entière. Mais qu’en est-il d’un point de vue cérébral ? Parler en langue des signes met-il en jeu les mêmes réseaux cérébraux que le langage parlé ?
Entre 3 et 6 mois, un enfant entendant commence à prononcer ses premières syllabes : il babille. Quelques mois plus tard, il est capable de les répéter une syllabe 2 fois de suite : c’est à ce moment-là qu’il prononce son premier « papa » ou « maman ».
Lorsqu’un enfant sourd est élevé par ses parents eux-mêmes sourds, il n’est alors exposé qu’à un seul type de langage : celui des signes. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, on observe alors, tout comme un enfant entendant, un babillage (signé !) chez les bébés sourds !
Tout comme les bébés entendant recherchent à imiter les sons qu’ils entendent, les enfants sourds cherchent à imiter les gestes qu’ils voient. Ces gestes sont très différents des gestes des enfants entendant du même âge : ce sont véritablement des ébauches de mots signés. Le développement du langage parlé et du langage signé semble donc se faire de manière très similaire chez le bébé –bien que les modalités soient différentes.
De plus, le cerveau semble très tôt distinguer la langue des signes de la gestuelle habituelle. En 1999, une chercheuse strasbourgeoise décrivit le cas d’un enfant sourd âgé de 5 ans, dont les crises d’épilepsie dont il était victime le rendaient incapable de communiquer en langue des signes. Il était en revanche très doué pour le mime ! Ces 2 systèmes gestuels, l’un verbal et l’autre non-verbal, seraient donc dissociés dans notre cerveau.
Il est donc fort probable que le cerveau interprète bien la langue des signes comme une langue à part entière, très différente de la gestuelle habituelle, et avec un statu égal à une langue parlée !
Mais cela implique-t-il les mêmes réseaux neuronaux qu’une langue parlée ?
Depuis près de 150 ans et la découverte fondamentale de Paul Broca, nous savons que les réseaux du langage sont latéralisés du côté gauche chez la plupart d’entre nous. De plus, l’hémisphère droit est traditionnellement plus impliqué dans les tâches visuo-spatiales (saisir un objet devant soit par exemple…).
Il ne serait donc pas surprenant que la langue des signes, qui nécessitent une vraie expertise visuo-spatiale, au contraire des langues parlées, mettent plutôt en jeu l’hémisphère droit que gauche.
En 1986, une occasion rare fut donnée au scientifique (de génie) Antonio Damasio d’étudier la latéralisation cérébrale chez une patiente entendant et sachant parler la langue des signes. Elle devait être prochainement opérée du lobe temporal droit, siège d’une grave épilepsie.
Damasio et ses collègues en profitèrent pour lui faire effectuer toutes sortes de tests et parmi eux, le fameux test de Wada.
Le test de Wada, du nom de son inventeur japonais en 1949, consiste tout simplement à anesthésier sélectivement l’un des 2 hémisphères et à observer les conséquences que cela engendre. Pour cela, on injecte un produit anesthésiant directement dans la carotide du patient. Comme chacune de nos 2 carotides perfuse un hémisphère (mis à part quelques mélanges au niveau du trigone de Willis, pour les puristes), il est ainsi possible d’endormir seulement l’un des deux hémisphères.
Lors du test de Wada, on injecte un produit anesthésique dans l'artère carotide du sujet, pour endormir sélectivement l'un de ses 2 hémisphères cérébraux. |
L’équipe de Damasio anesthésia l’hémisphère gauche de leur patiente et observa les effets que cela produisait. Dès qu’il fut anesthésié, la patiente devint incapable de dire un mot, que ce soit en anglais ou en langue des signes !
Les 2 langues, malgré le fait qu’elles utilisent des modalités différentes (orale vs visuelle) sont donc latéralisées du même côté, le gauche !
La patiente fut ensuite opérée et son lobe temporal droit lui fut retiré. A son réveil, elle était tout à fait capable de discuter, en anglais ou en langue des signes. Si les réseaux neuronaux du langage signé étaient à droite, on se serait au contraire attendu à ce qu’elle devienne aphasique au sortir de l’opération.
Cependant, peut-être que le lobe temporal droit est important pour l’apprentissage et non pour la production d’une langue signée. Sur ce point, l’étude ne permet pas de répondre…
A l’instar d’une langue parlée, une langue signée semble donc être latéralisée à gauche. Mais cela ne nous dit pas si les régions cérébrales impliquées sont les mêmes dans les deux cas…
C’est pour cela que l’équipe de Damasio a non seulement fait passer à leur patiente le test de Wada, mais aussi un examen d’imagerie permettant de visualiser les activations cérébrales, la SPECT. Lorsqu’ils lui demandèrent de parler en anglais, lesaires de Broca et de Wernicke gauches (traditionnellement impliquées dans le langage parlé) s’activèrent. Et lorsqu’il lui fut demandé de parler en langue des signes, les 2 mêmes régions s’activèrent !
Cela serait donc le même réseau neuronal qui sous-tendrait le langage parlé et le langage signé !
Ces observations sont confirmées par des cas de patients sourds qui deviennent aphasiques (ils deviennent donc incapables de parler en langue des signes) après avoir été victimes d’accidents vasculaires cérébraux du côté gauche.
Le fait que ce soit les mêmes réseaux neuronaux mis en jeu entre une langue parlée et signée est très intéressant dans la compréhension du traitement cérébral du langage. Cela veut dire en effet que les codes grammaticaux et « phonétiques », codés au niveau des régions temporales postérieures (dont fait partie l’aire de Wernicke) sont indépendantes de la modalité. Il s’agit d’un savoir abstrait qui n’est pas attaché à une perception auditive ou visuelle.
De plus, on sait que l’aire de Broca est très impliquée chez les personnes entendantes dans les coordinations motrices extrêmement complexes qui permettent l’articulation. Sa destruction peut engendrer des troubles caractéristiques comme une aphasie, ou si la lésion est incomplète, un bégaiement par exemple. Chez une personne sourde, cette région est aussi impliquée dans l’articulation, qui se traduit ici par la précision des gestes.
La « culture sourde » est extrêmement riche : la langue des signes n’en représente qu’une partie. Cette richesse est parfois difficilement cernable pour un entendant. C’est je pense sur cette fracture que se positionne les conflits concernant l’appareillage des jeunes enfants sourds.
Grâce aux progrès médicaux, les médecins peuvent aujourd’hui diagnostiquer dès la naissance une surdité et la traiter avec succès. Chez certains enfants, une implantation cochléaire permet de leur restituer une audition normale.
Cette opération provoque la réticence de certaines associations qui crient à la destruction d’une minorité linguistique et d’une culture spécifique. A la fin de cet article, après avoir vu que la langue des signes est bien une langue à part entière (que ce soit politiquement, linguistiquement ou cérébralement)… Le débat est lancé !
http://100milliardsdeneurones.blogspot.fr/2016/12/le-reseau-du-langage-des-signes-est-il.html
Re: November's Girl and roses
Résilience : comment ils s'en sortent
Ils refusent leur rôle de victime passive, ont des rêves fous et de l’humour. Ces blessés de l’âme ont transformé leur souffrance en une rage de vivre. Boris Cyrulnik explique comment ils se défendent et se construisent.
Isabelle Taubes
© Jupiter
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Face aux traumatismes, certains s’en tirent mieux que d’autres. Ils vivent, rient, aiment, travaillent, créent, alors que les épreuves qu’ils ont traversées auraient logiquement dû les terrasser. Par quel miracle ? Cette énigme s’appelle la « résilience ». Les recherches en ce domaine ont débuté dans les années 90, sous l’influence de psychiatres américains spécialistes de la petite enfance, tels Emmy Warner ou John Bowlby.
En France, Boris Cyrulnik a été le premier à s’y atteler. Dans son essai Un merveilleux malheur (Odile Jacob), il s’interrogeait sur les processus de réparation de soi inventés par les rescapés de l’horreur. Dans Les Vilains Petits Canards (Odile Jacob), il montre comment ces processus se mettent en place dès les premiers jours de la vie et permettent de se reconstruire après la blessure.
Psychologies : Comment définissez-vous la résilience ? Quelle est l’origine de ce terme ?
Boris Cyrulnik : C’est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. Ce terme est souvent employé par les sous-mariniers de Toulon, car il vient de la physique. En psychologie, la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité.
On a le sentiment que ce terme ne s’applique qu’aux traumatisés profonds. Mais ne concerne-t-il pas chacun d’entre nous ?
Boris Cyrulnik : Les deux sont vrais. Je pense qu’on ne peut parler de traumatisme – et d’évolution résiliente – que si l’on a côtoyé la mort, si l’on a été agressé par la vie ou par les autres, ou encore si des personnes de notre entourage ont été en danger. Mais les processus qui permettent de reprendre son développement après un coup du sort nous concernent tous, car ils obligent à penser la vie en termes de devenir, d’évolution. D’ailleurs, environ une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son existence, qu’il s’agisse d’un inceste, d’un viol, de la perte précoce d’un être cher, d’une maladie grave ou d’une guerre.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce problème ?
Boris Cyrulnik : La vraie question est plutôt : pourquoi suis-je devenu psychiatre ? Enfant, en pensant à toutes les horreurs, à toutes les tragédies humaines, je me suis demandé : « Comment de telles choses sont-elles possibles ? Comment peut-on s’en sortir ? Comment agir pour que “ça” ne se reproduise pas ? Comment aider ceux qui ont souffert, qui souffrent ? »
C’est pour répondre à ces interrogations qu’à l’âge de 10 ans, j’ai décidé de devenir psychiatre. Si j’avais été plus équilibré, je n’aurais jamais fait d’études de médecine et, a fortiori, de psychiatrie.
C’est pour répondre à ces interrogations qu’à l’âge de 10 ans, j’ai décidé de devenir psychiatre. Si j’avais été plus équilibré, je n’aurais jamais fait d’études de médecine et, a fortiori, de psychiatrie.
En 1990, un peu avant sa mort, mon « maître », le psychiatre John Bowlby, déclarait dans un article : « Nous devons absolument développer les travaux sur la résilience, car nous pourrons alors observer directement la manière dont les processus d’évolution se mettent en place, et donc savoir comment mieux aider les enfants blessés. » Je l’ai suivi. Le mot « résilience », encore inconnu en France il y a peu, a, depuis, rencontré un vif succès. Dans un catalogue, j’ai même découvert récemment une publicité pour « les matelas résilients »…
Dans cette aptitude à surmonter les chocs, quelle est la part de l’inné et celle de l’acquis ?
Boris Cyrulnik : Naturellement, des déterminants génétiques existent. En dépit des affirmations des psychologues, on peut prédire un nombre élevé de comportements. Ainsi, en observant une bandelette d’ADN, on peut savoir que le cerveau de tel individu sécrétera beaucoup de dopamine et de sérotonine, substances cérébrales qui rendent actifs et donnent une fringale de vie. Mais il est impossible de déterminer génétiquement que tel ou tel enfant aura une évolution résiliente, même s’il est très tonique.
Quels sont les facteurs qui favorisent une évolution résiliente ?
Boris Cyrulnik : On en repère trois principaux : le tempérament de l’enfant, le milieu affectif dans lequel il baigne au cours des premières années, un environnement soutenant ou non.
Statistiquement, un enfant au tempérament souple, confiant, capable d’aller chercher de l’aide à l’extérieur, est mieux armé. Or, ce rapport au monde dépend étroitement du climat familial : des parents qui s’entendent bien, une mère rendue heureuse par son homme, par sa vie, et qui va créer, autour du bébé une ambiance de fête sensorielle et rythmée.
A l’âge de 10 mois environ, l’enfant apprend une certaine manière de se faire aimer : par des sourires, en babillant, en cherchant les regards et les paroles des adultes. La réponse de ces derniers créera un attachement sécure. Aussi, même s’il arrive malheur à sa mère, le petit aura acquis un mode de conquête de l’autre. Enfin, dernier facteur : la présence d’un réseau relationnel extérieur qui peut soutenir l’enfant – d’autres enfants, des adultes rassurants.
Toutefois, c’est à nuancer, car un enfant que son tempérament pourrait rendre résilient dans une société ou une famille particulière, ne le sera pas forcément dans une autre. En Algérie, les bébés « marmottes », les grands dormeurs, sont particulièrement appréciés. Aux Etats-Unis, ces mêmes enfants sont traités de mollassons, ce qui augmente leur inertie et entrave leur développement. Et si un bébé affectueux a plus de chances de connaître une évolution résiliente, ce ne sera pas le cas dans une famille rigide où, parce qu’il sollicite les regards et les caresses, il sera tenu pour un « lèche pomme » encombrant, et donc rejeté.
Vous insistez sur le rôle du couple parental et de l’attachement maternel précoce dans la mise en place des processus de résilience. Que se passe-t-il pour les orphelins ?
Boris Cyrulnik : S’il y a ratage au cours des premières années, c’est quand même rejouable avec d’autres acteurs, plus tard. Ce sera certainement plus long, moins spontané, mais possible ! J’ai beaucoup travaillé avec les orphelins roumains de l’ère Ceausescu, abandonnés très tôt dans des institutions inhumaines. Quand on nous parlait de ces enfants, on nous disait : « Ce sont des monstres. »
Et, réellement, ils étaient sales, sentaient mauvais, ne parlaient pas, se balançaient en permanence, mordaient, se frappaient la tête sur le sol dès que l’on s’adressait à eux. Mais parfois, des paysannes arrivaient : « Puisque je vis seule, je vais le prendre un peu, ce petit. » Elles parvenaient à reconstituer symboliquement un semblant de famille autour de lui car, proches de ces femmes, il y avait d’autres adultes, des parents, des voisins, tout un village. Du coup, ces petits avaient dans leur tête un référent, une personne centrale soutenue par tout un environnement.
Et ils ont repris leur développement de manière tout à fait incroyable. Quelques-uns sont devenus des petites merveilles d’intelligence et de gentillesse.
Pourquoi les enfants d’une même famille ont-ils des réactions si variées face au même traumatisme ?
Boris Cyrulnik : Chaque enfant a des parents différents, même les jumeaux. Je cite l’exemple de vrais jumeaux. L’un, Mathieu, avait la tête plus ronde que son frère Thomas. Face à la rondeur de ce crâne, leur mère se disait : « Ce bébé restera bébé plus longtemps et me rendra donc mère plus longtemps. » C’est à Mathieu qu’elle parlait le plus, avec qui elle communiquait le mieux.
Il s’endormait paisiblement et se réveillait souriant, tandis que Thomas, pourtant doté du même équipement génétique, s’endormait difficilement et se réveillait grognon. Leur mère avait donc la preuve que le bébé à la tête ronde était « mieux » que l’autre. Et ce petit avait une mère toujours agréable, alors que son jumeau avait, lui, une mère nettement plus maussade.
Concrètement, quels traits psychologiques remarque-t-on le plus souvent chez les résilients ?
Boris Cyrulnik : En fait, ils ont mis en place toute une série d’attitudes de protection. Et en premier lieu la révolte, le refus d’être condamné au rôle de victime passive : « J’ai en moi la force de réagir, aussi je vais me battre, chercher à comprendre. »
Puis, il y a le rêve. « Je m’appelle Georges Perec, j’ai 8 ans, j’ignore ce que mes parents sont devenus. Alors, je vais écrire, écrire pour leur donner un tombeau. » Dans son roman La Disparition, la lettre disparue, ce « e » manquant, c’est « eux ».
On observe également une forte dose de mégalomanie chez les résilients. Les enfants blessés ressassent en silence : « Un jour je m’en sortirai, un jour je leur montrerai. » Ils ont des rêves grandioses, fous. Qu’ils taisent.
Autre mécanisme de protection : le déni. « J’ai été blessé, violé, je me suis prostitué, mais ce n’est pas si grave, on s’en sort. » Le déni leur sert à se protéger de la pitié des autres, à préserver leur dignité et leur propre image. Mais dans leur monde intime, ils pleurent, souffrent, rêvent…
Enfin, dernier mode de défense qu’ils mettent en œuvre : l’humour. « Si je fais rire, sourire de ce qui m’est arrivé, je peux m’intégrer, cesser d’être un phénomène de foire. » Bien sûr, tous les résilients n’ont pas un sens de l’humour développé. D’ailleurs quand on souffre vraiment trop, l’humour devient impossible.
La chanteuse Barbara a subi l’inceste ; l’écrivain Charles Dickens puisait son inspiration dans une enfance misérable ; Michel del Castillo, Jean Genêt ou encore Rudyard Kipling ont vécu l’abandon, l’enfermement, le rejet… Pourquoi trouve-t-on un tel pourcentage de créateurs chez les résilients ?
Boris Cyrulnik : Etre créateur, c’est installer dans le monde quelque chose qui n’y était pas avant nous. Donc, pour l’être, il convient d’être un peu marginal, de marcher sur un sentier de montagne et pas sur l’autoroute. Or, les résilients, à cause des difficultés qu’ils ont traversées, ont quitté les chemins balisés. La vie, la société, les en a chassés. Très tôt, ils commencent à écrire le récit de leurs épreuves, même si ce récit n’est jamais publié et reste au fond d’un tiroir.
A DÉCOUVRIR
Pour aller plus loin, Boris Cyrulnik nous parle de sa résilience en vidéo
Est-on résilient ou non résilient une fois pour toutes ?
Boris Cyrulnik : Il me semble que, lorsqu’on a été blessé dans sa vie, on est contraint de mettre en place, de tricoter un processus de résilience jusqu’à sa mort. La blessure est enfouie, maîtrisée, transformée, mais elle ne guérit jamais complètement.
http://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Travail-psychanalytique/Interviews/Resilience-comment-ils-s-en-sortent
Re: November's Girl and roses
[size=38]Être asperger s’affronte mieux en étant préparé. Le hasard est un sale petit ennemi.[/size]
ASPERGIRL 14 DÉCEMBRE 2016 LES PARTICULARITÉS 0 COMMENTAIRE
* Les dés, mon intérêt spécifique. Lire l’article.
* Les pinces, la collation sensorielle. Lire l’article.
http://au-royaume-dune-aspergirl.com/2016/12/14/autiste-asperger-changements/
ASPERGIRL 14 DÉCEMBRE 2016 LES PARTICULARITÉS 0 COMMENTAIRE
Le monde est si hirsute et imprévisible avec ses multiples changements mal ordonnés, pas question que je m’y balade sans prévoir. Plus les chemins qui s’ouvrent feront partie des possibilités envisagées mieux ce sera. À chaque fois que je pourrai emprunter une route déjà tracée, je serai plus confiante et calme. Puis ça, c’est positif.
Comment savourer si on est occupé à seulement gérer et classer les informations qui arrivent sans prévenir, qui nous attaquent de partout ? Comment être disponible si on a le sentiment de devoir avoir des yeux tout le tour de la tête de peur que ne se désintègre le calme temporaire ? Je ne vois qu’une seule et belle solution, prévoir et/ou connaitre à l’avance une partie de la situation à vivre.
[size=30]Intégrer un nouvel élément, des changements, à la vie déjà ordonnée[/size]
À chaque fois que je vais au local d’arts plastiques de ma fille, je suis fascinée par les objets, les textures, les couleurs, les boites emplies de matériaux, les odeurs, les taches… Ça fait des années que j’ai cette envie de me remettre à l’art. Ça mijote, c’est là, mais ça ne veut pas sortir.
J’ai peur. J’ai ce besoin d’avoir le précédent changement à ma vie tout à fait stabilisé avant d’en ajouter un autre. Même en ayant envie bien fort d’une chose, si je désire qu’elle se déroule correctement sans tout gâcher, je me dois d’être disponible et préparée. Sinon c’est comme recevoir le dessert en pleine face au lieu de le goûter, pas très délicieux, non.
C’est du long terme, le nouveau doit s’intégrer tout doucement, il doit prendre forme, exister longtemps, vivre ses petites affaires dans notre imaginaire et alors il devient possible et moins déstabilisant.
C’est ma troisième année au club photo et je constate que je suis enfin en confiance. Je m’y sens en sécurité, je me sens moins paniquée. Je suis donc prête à ajouter cette activité qui m’attire depuis un bon moment. Puis l’occasion s’est présentée toute seule, parce que j’y avais tellement pensé sans doute…
[size=30]Trouver le bon lieu, s’outiller pour s’assurer d’être bien[/size]
L’autre soir, comme sortie avec plusieurs personnes du club photo, l’activité était d’assister à une conférence sur la créativité donnée par un de nos membres. Je m’étais préparée à bien pire que ce que j’allais affronter. C’était calme, lumières tamisées et avec peu de gens. De plus je pensais devoir m’habituer à un nouveau local et à ma grande surprise, je connaissais très bien ce lieu à cause de sa locataire précédente. Que demander de plus ? Même que devant mon hésitation évidente à me faufiler dans la petite agglomération d’humains afin de payer, on m’a proposé d’aller déposer le montant à ma place sans que j’aie besoin de mentionner quoi que ce soit. Merci, madame M., ce sont des détails dont j’ai conscience et j’apprécie. Les gens me connaissent mieux, la personne a anticipé mon malaise. C’est complètement surréaliste, je n’arrive pas à croire que les gens sont si gentils.
Choisir sa place, contrôler un peu…
Lorsque les personnes se sont dirigées vers les sièges, j’ai pu prendre comme à l’habitude, une place non coincée, plus près de la sortie. En cas de quoi que ce soit, j’ai besoin de sentir que je peux m’échapper rapidement. C’est lourd de vivre sans cesse avec cette impression que tout risque de se désintégrer. C’est peut-être dû au fait que j’ai moi même la sensation de n’être retenue que par un mince filet de peau et qu’au moindre coup de vent mon corps fuira épars. Le retenir collé, aggloméré, complet est mon défi. J’ai besoin de le serrer très fort et de le compresser pour bien le stabiliser. Mais je m’égare…
Le local choisi par le conférencier étant habituellement utilisé à des fins de cours d’arts, j’ai eu une belle heure pour déguster les murs, m’engloutir dans les cadres porteurs de messages, ressentir le plancher naturel, doré et la délicatesse de toutes les petites typographies, les textures de bois et le fait que ce lieu vibrait de créativité.
[size=30]Rien n’est parfait, ce n’est pas grave mais c’est comme ça…[/size]
Rien n’étant parfait, je suis devenue désagréablement nerveuse du fait que la personne devant moi avait un cheveu de coincé dans le complexe motif tridimensionnel et étourdissant de sa veste. Le tissu oscillait déjà telles des vagues hypnotiques, mais cet intrus brisant le mouvement est devenu obsessionnel, tellement que mes yeux se sont mis à me piquer et le nez à me chatouiller. C’est fou l’effet de la tête sur le corps. Pas grave, j’ai pu me sauver à la salle de bain pour reprendre mes esprits puisque j’étais tout près du bord.
À mon retour sur ma chaise, je me suis appliquée à essayer de me ramener au calme. Les mains sous mon manteau, je pouvais à l’aide de mes super pinces magiques* tenter de faire recoller les morceaux.
J’ai ensuite pianoté toutes mes séquences favorites sur mes doigts en comptant et recomptant tout ce qui pouvait former des équations agréables autour de moi, j’ai fait glisser mes mains tout près l’une de l’autre en les faisant se repousser par la chaleur, cet aimant inversé pour ne percevoir que l’électricité de proximité et tout ceci m’a maintenu dans un état assez stable, j’étais contente.
[size=30]Si contente que j’ai décidé que si j’avais à prendre des cours d’arts, c’est ici que je pourrais me sentir apte.[/size]
Oui, j’étais prête, mais non sans préparation. Après quelques messages de questions auxquelles on me répondait un peu approximativement, j’ai supposé que le médium de communication écrit ne convenait pas à la personne, et donc je l’ai appelée.
À la minute à laquelle son facebook mentionnait que c’était ouvert, je faisais sonner, pleine d’espoir, parce que j’étais prête là, maintenant, enfin, et que j’avais un peu peur que ça ne fonctionne pas finalement.
- Bonjour, j’ai huit questions, est-ce que c’est un bon moment ?
- Oui. (allongé, fatigué et incertain)
- On ne dirait pas, vous êtes certaine ? Sinon je rappelle à un autre moment ? Quel moment serait mieux ?
- Non, non, c’est que vous êtes la première personne à qui je parle.
[size=30]C’est parti…[/size]
- 1 – Si je suis débutante, très débutante, ça dérange ? Je ne connais rien à l’acrylique ?
- 2 – Quel est le fonctionnement et déroulement des cours, décrivez-moi.
- 3 – L’horaire, comment ça fonctionne exactement, il y a trois semaines de plus que de cours, on peut donc manquer des cours ?
- 4 – L’ambiance est comment, les gens, la manière dont ça se passe ?
- 5 – Comment est-ce que les sujets sont choisis, c’est libre, c’est vous qui les déterminez, comment on décide ce qu’on veut faire ?
- 6 – Il y a du bruit, de la musique, autre chose ? Je peux mettre mes écouteurs coupe-son ?
- 7 – Ça sent fort ? Les produits ? Les médiums utilisés par les gens et les produits nettoyants ? Le salon de coiffure à côté, ça sent ? C’est ouvert en même temps que vous le soir ?
- 8 – Au premier cours, ça se déroule de quelle manière ? Il y a quelque chose de différent ? vous demandez au gens de se présenter ? Il faut faire quoi que ce soit ?
J’aurais un commentaire pour conclure. Vous avez une faute de frappe dans votre facebook. Donc le lien internet vers votre page ne fonctionne pas. Vous allez le réparer ? Vous comprenez à quoi je fais allusion ?
[size=30]Préparation mentale. Image préliminaire.[/size]
Il faut comprendre que je suis très loin, mais vraiment loin d’avoir posé l’ensemble des questions que j’aurais eu envie d’aborder. Je me suis restreinte. J’avais mon plan. Je me disais que huit c’était assez. Que sinon la neurotypique allait finir par se sentir attaquée. Il parait que ça leur fait ça des fois quand je suis juste trop…
J’aurais aimé savoir comment nous serions assis, est-ce que ce serait toujours la même place chaque semaine, est-ce que ça parlerait beaucoup, combien de personnes exactement il y aurait, est-ce que la dernière demi-heure serait réservée au nettoyage ou si ce serait après. Combien de temps avec chaque personne individuellement la professeure allait-elle passer ? Est-ce que certains apprentissages seraient communs ? Quel est le niveau des autres personnes ? Ce sont plus des hommes ? Des femmes ? Quel âge ont-il en moyenne ?
La prévisibilité est la douce est rassurante amie des asperger.
Facebook étant ce qu’il est j’ai pu fouiller un peu pour obtenir plus de réponses, mais jamais assez pour combler mon insatiable désir de savoir comment tout cela va se dérouler et surtout, le problème demeure. Je ne pourrai pas tant réduire mon champ de possibilités, ce qui fait que l’arbre des diverses avenues que j’aurai à emprunter est carrément un séquoia.
Depuis la prise de cette décision il y a deux semaines, je prépare mes scénarios tous les soirs. J’ai donc maintenant une panoplie de conversations mémorisées et emmagasinées. Je visualise, je me place dans la situation, je me vois, je vais peut-être réussir à passer incognito le temps de m’habituer au lieu, à un nouveau médium artistique. Tout à coup ! Paf !
[size=30]Mais ça ne fonctionne pas mon idée ![/size]
Si je fais de l’acrylique comment vais-je m’habiller ? De septembre à mai, je porte toujours le même pantalon. À une seule reprise, j’en ai mis un autre cette année durant la saison froide. Je le lave à la main pour le maintenir en bon état le plus longtemps possible. Je ne peux pas faire de la peinture avec ça sur le dos, et c’est mon seul vêtement hivernal assez confortable pour que je sois disponible à l’apprentissage. Puis mes chandails ? Les lignes et les pois m’inspirent, me rassurent, me calment, sans eux je partirai avec une longueur de retard évidente. Zut de zut de zut. J’ai l’idée du pyjama qui a commencé à tenter de se frayer un chemin, mais je crois que je pousse trop loin là.
J’ai fouillé, j’ai tenté de trouver une autre tenue mais rien n’était assez doux, ou assez moi, ou assez rassurant. Des jours durant j’ai mijoté sur ce problème lorsque soudain, eurêka !
[size=30]Mode solution activé.[/size]
J’ai donc écrit à la dame…
Bonjour, j’ai beaucoup réfléchi par rapport aux cours et je crois que je vais opter pour le crayon de bois pour commencer.
En fait, je trouve que ça fait beaucoup de nouveautés à gérer en même temps sinon (nouveau lieu, personnes, ambiance, horaire…), donc tenir des crayons me semblerait plus doux comme première approche pour me reconnecter à l’art que d’avoir à m’adapter à une matière que je ne connais pas du tout et aussi, surtout, je porte toujours le même pantalon de septembre à mai et je ne sais pas comment je pourrais m’habiller pour la peinture et ça me tracasse depuis plusieurs jours. J’ai peur de ne pas être confortable et si c’est le cas je ne serai pas disponible à l’apprentissage.
Est-ce que ça convient ? Vous l’offrez ? Je possède déjà 72 crayons Derwent Studio achetés en août 1999. Est-ce une qualité adaptée à vos cours ? Sont-ils trop vieux ? Ma fille les a utilisés, mais je ne sais pas si elle les a abimés. Sinon je vais acheter ce que vous me recommandez.
Ça me semble parfait. Je suis en mode solution. Je n’ai qu’à commencer comme ça, ce sera un changement plus graduel, je trouve mon idée excellente.
[size=30]Puis si j’étais juste trop, trop…[/size]
Peut-être que je l’énerve ?
Ce message a été vu et lu le 3 décembre. Depuis, silence radio. je ne sais pas si c’est idiot, mais j’ai peur qu’elle se dise, c’est quoi cette insécure là, je n’en veux pas dans mes cours… J’ai peur d’avoir été trop moi. Trop autiste, trop asperger… ? En même temps, si je ne peux pas être moi, l’art ne voudra pas prendre sa place et sortir vers mes mains. Mon côté créatif est tout attaché et interrelié à mon fonctionnement de cerveau.
Depuis que je me permets de laisser paraitre qui je suis, comment je suis, mon côté créatif a juste explosé de joie. J’ai des élans créatifs ailleurs que dans mon travail, j’assume mes goûts, je me laisse porter par ce qui me stimule véritablement sans égard pour ce qui séduit les neurotypiques. C’est pour ça que je peux passer des heures à faire des photos de dés*. Je peux. C’est un drôle d’intérêt spécifique, puis après. J’adore ça et c’est positif dans ma vie. C’est gagnant-gagnant si ça me rend heureuse et stimulée artistiquement. Une maman qui se sent bien, une amoureuse qui se sent bien, c’est à toute la famille que ça fait en fait du bien.
Donc si elle ne me répond pas et que je suis trop étrange pour elle (ce que je crois être un simple accès de paranoïa de ma part), promis, je me trouve tout de même un autre cours, ça prendra le temps que ça prendra, mais j’ai envie de le faire. Mais non sans être ultra méga bien préparée.
* Les dés, mon intérêt spécifique. Lire l’article.
* Les pinces, la collation sensorielle. Lire l’article.
http://au-royaume-dune-aspergirl.com/2016/12/14/autiste-asperger-changements/
Re: November's Girl and roses
4 Reasons Why Empaths and Highly Sensitive People Freeze Around Fake People
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Empaths and highly sensitive people detect things in human behavior that others miss.
Have you ever met someone that everyone else liked but who made you feel uncomfortable? Did someone ever give you a compliment that made you feel angry and irritable rather than happy?
Empaths are ultra-sensitive. They pick up on microscopic cues in body language more than other people do. By nature, they are more finely attuned to people’s behavior than to their words. And they can recognize when people are wearing a mask, even when it’s very convincing.
Nothing is more disconcerting to an empath than manipulative behavior. Manipulation is a way of trying to control others in an underhand way.
Most people are offended when someone openly tries to assert power over them, but a highly sensitive personcan sense this kind of behavior even if it’s well hidden, and it provokes a hostile and fearful response in them.
But inauthenticity, in general, is a problem for empaths and highly sensitive people. In part, because it requires an inauthentic response, which is extremely draining and exhausting for them, and in part because interaction that’s artificial just seems pointless.
The following kinds of fake behavior might cause problems in interactions with empaths and highly sensitive people:
[list="box-sizing: border-box;"][*]
People are friendly for self-interested reasons
[/list]
You know the type. The kind of person who walks into a room and launches into their very own PR campaign. They’re friendly to everyone and everyone reacts well to them.
Your heart sinks as they approach you. You know they’re more conscious of themselves when they’re speaking to you than they are of you. They don’t seem to absorb anything you’re saying, but they look right at you and smile and nod all the time.
You know they don’t really don’t give a damn about you, so why bother having the fake conversation?
Empaths and highly sensitive people might find themselves avoiding engaging in this kind of conversation at all. When they have to, they may end up seeming flat, dull, and unwilling to share.
Lack of trust causes a mental block which prevents them from expressing themselves openly. This could be in response to the lack of feeling in the interaction that they can sense beneath the friendly exterior.
Empaths might mirror the behavior by being equally fake, but this has an exhausting and draining effect on them and could leave them feeling anxious and ill afterward.
There are compliments and there are compliments.
There are times when people genuinely compliment you, and there are times when people compliment you without meaning it. People sometimes compliment you through their teeth, while really feeling envious. And there are times when compliments are criticisms in disguise.
Highly sensitive people can tell the difference between all these kinds of compliment giving, and if your compliment isn’t genuine, better not to give it at all.
Empaths and highly sensitive people are more attuned to non-verbal signals in behavior, and therefore understand the feeling behind the compliment more than the words actually used. For that reason, anything other than a genuine compliment is certain to offend rather than please.
In cases where people are hiding their real personalities because they have an unstable sense of identity, it can be frustrating for an empath.
In this situation, highly sensitive people might feel a good deal of compassion for the person hiding because they know it comes from a lack of self-assurance.
But it can make it difficult for them to go any further with the person. If you know you’re not engaging with the real person, but with someone who doesn’t really exist, you can’t form any real bond with them.
In some cases, the empath might make the effort to coax the real person out – if they see that it’s worth the trouble. Otherwise, they might just find themselves in stunned silence at the performance they’re watching.
Empaths and highly sensitive people know all about the reasons people hide their suffering from others, and are likely to do it themselves, too. Nevertheless, this doesn’t make it any easier for them to be around people who are covering up their pain with a mask.
Empaths will pick up on the pain the person they’re speaking to is feeling regardless of the efforts to keep it hidden, and the fact that it’s hidden makes the feeling all the more powerful.
They might not be aware of it until afterward, suddenly feeling sad and desperate for reasons they can’t explain.
Or, if they’re aware of it, they know they can’t broach the subject out of respect for the other person’s privacy. They feel like there’s an elephant in the room the whole time, and this can make interaction strained and stilted, or block it altogether.
We all have reasons to be inauthentic at times. In some cases, when inauthenticity hides toxic intentions, empaths should avoid fake people altogether.
But at other times, they could use their gift of heightened sensitivity to unmask the pain of others gently, without exposing them, and help those who are suffering. No matter how depleting this might be on their energies, helping others is the best thing you can hope to do in this life. And what’s the point in having a gift if it’s not used to benefit other living creatures?
http://www.learning-mind.com/empaths-and-highly-sensitive-people/
Re: November's Girl and roses
https://vimeo.com/180752756
Sandrine Campese, collaboratrice au Projet Voltaire, vient de publier le deuxième tome de son idée géniale pour ne plus faire de fautes d’orthographe : le dessin !
Cette astuce est d’autant plus pertinente que le cerveau adore les images et la mémorisation est donc facilitée.
Parfait pour les enfants et pour les adultes.
Sandrine Campese, collaboratrice au Projet Voltaire, vient de publier le deuxième tome de son idée géniale pour ne plus faire de fautes d’orthographe : le dessin !
Cette astuce est d’autant plus pertinente que le cerveau adore les images et la mémorisation est donc facilitée.
Parfait pour les enfants et pour les adultes.
Re: November's Girl and roses
IA : une nouvelle avancée dans la compréhension du langage humain
MICROSOFT RESEARCH 9 novembre 2016
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Une équipe de chercheurs vient de franchir un nouveau palier dans le domaine de l’intelligence artificielle en développant un logiciel permettant aux ordinateurs d'interpréter une phrase comme les humains. Sa plus-value ? Prendre en compte des millions de concepts. Explications avec Microsoft Research.
Microsoft Concept Graph : c’est le nom de l’outil développé ces six dernières années par une équipe de chercheurs de Microsoft Reserach Asia, dont le rôle est de doter, autant que faire se peut, les ordinateurs de processus de compréhension similaire à l’homme. En d’autre termes du « bon sens » inaccessible aux machines.
Pour ce faire, les scientifiques se sont appuyés sur Probase, une base de données de 5,4 millions de concepts alimentée par des milliards de page web, résultat de plusieurs années de recherche.
« La limite des ordinateurs, c’est de ne pas avoir de connaissance sur le savoir de sens-commun ou la sémantique. Ils ne comprennent que les caractères qui forment les mots. C’est différent de la compréhension humaine. Les humains infèrent beaucoup du contexte pour comprendre les choses », explique Jun Yan, qui a participé au projet.
Plus précisément, le logiciel balise les concepts et cartographie le texte grâce à un autre outil, Microsoft Concept Tagging Model, qui recherche la meilleure probabilité d’association entre les mots liés aux concepts sémantiques recensés. Ce tri, réalisé par un algorithme de machine learning, se fait en plusieurs étapes avec l’analyse des sous-concepts, des attributs et des relations.
« Selon le contexte des différents termes, nous pouvons distinguer avec détail le concept en question pour éliminer les sens non pertinents. Quand vous voyez les mots ‘manger’ et ‘pomme’, nous savons que le plus probable est que la pomme en question soit un fruit », précise Jun Yan.
Grâce à ce nouvel outil, l’équipe de chercheurs espère supprimer les ambiguïtés de l’analyse par ordinateur du langage courant afin d’arriver à une interprétation sans cesse plus pertinente.
A terme, cette avancée viendra renforcer les recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle comme par exemple avec les chatbots ou les logiciels de traduction.
Pour en savoir plus, c’est par ici.
https://rslnmag.fr/innovation/ia-avancee-comprehension-langage-concept/
Re: November's Girl and roses
[size=32]Comment l’enfance d’un chef d’État influence-t-elle sa présidence ?[/size]
par Marc-André Cotton
Cet article est paru dans la revue PEPS No 16 (automne 2016)
Résumé : Le mensonge et l’abandon ont marqué l’héritage multiculturel de Barack Obama. En dépit d’un humanisme séduisant, il n’a pas pu répondre aux attentes de ceux de ses concitoyens qui l’avaient élu. Retour sur l’origine possible de quelques unes de ses remises en scène les plus manifestes.
Quarante-quatrième président des États-Unis, Barack Hussein Obama restera dans l’histoire comme le premier homme de couleur à occuper cette fonction. Profondément démocrate, il a tenté de mettre un terme au militarisme de son prédécesseur et de réunir la nation américaine autour d’une formule porteuse d’une immense espérance : « Yes, we can[1]! » Ses discours aux accents messianiques ont galvanisé des foules entières ; ses premières initiatives diplomatiques lui valurent un prix Nobel. Mais au terme de ses deux mandats, l’Amérique est plus divisée que jamais, comme en témoigne la récente élection de Donald Trump à la présidence.
Des symboles forts
Au chapitre de ses succès, citons l’Obamacare, une importante réforme du système de santé qui, bien que critiquée, devrait permettre à 32 millions d’Américains supplémentaires d’être couverts par une assurance-maladie. En politique étrangère, son accord sur le nucléaire iranien, conclu en dépit d’une farouche opposition républicaine, est un pas important vers ce monde « sans armes nucléaires » qu’Obama a encore appelé de ses vœux lors de sa récente visite à Hiroshima. Autre symbole fort, le rétablissement des relations diplomatiques avec La Havane, inauguré par sa rencontre avec Raul Castro en mars dernier. Autant d’initiatives inattendues qui contribuent à l’aura de sympathie entourant cette personnalité exceptionnelle – tout au moins en Europe.
Sur le plan intérieur, son image est bien différente. Certes, il a été plébiscité deux fois avec le plus grand nombre de voix de toute l’histoire américaine. Mais au milieu de son premier mandat, la majorité du Congrès lui échappait. En réponse à l’éclatement de la bulle immobilière qui mit dix millions d’Américains à la rue, son secrétaire au Trésor acceptait de renflouer le système bancaire à hauteur de 7 700 milliards de dollars[2]. Alors, l’administration démocrate ordonnait la répression brutale du mouvement Occupy Wall Street qui campait dans plusieurs métropoles pour dénoncer les abus de l’oligarchie financière.
Une politique familiale inexistante
En dépit de promesses allant dans ce sens, Obama n’est pas parvenue à renverser la logique qui, depuis des décennies, permet aux plus riches de s’enrichir davantage. Une étude récente montre au contraire que les cent plus grosses fortunes du pays possèdent aujourd’hui autant de richesses que toute la population africaine-américaine réunie[3] – une « fracture raciale » renforcée par l’absence quasi totale de politique familiale. Les foyers américains ne bénéficient ni d’un congé maternité universel, ni même d’allocations pour enfants, les États-Unis se situant au vingt-sixième rang des pays industrialisés en matière de bien-être infantile[4]. L’octroi d’une allocation mensuelle de 300 dollars par enfant aurait pourtant pour effet de réduire de moitié le taux de pauvreté infantile, pour un coût inférieur à un pourcent du produit intérieur brut[5]…
Pour comprendre les contradictions de l’homme d’État, il faut remonter à son enfance au cours de laquelle, comme chacun d’entre nous, il a intégré des schémas de comportement spécifiques afin de s’adapter à la violence de ses éducateurs. Ceux-ci ont déterminé ses choix de vie et sa carrière politique – tout comme les « valeurs » auxquelles il s’est dit attaché. Même si les décisions qui ont marqué sa présidence s’inscrivent dans le contexte du jeu partisan de la politique américaine, et plus largement de la douloureuse histoire du pays, elles peuvent être examinées pour elles-mêmes, en tant que manifestations d’une problématique personnelle non résolue. Bien sûr, le choix de ce président, comme celui de son successeur, témoigne aussi des dynamiques sociales qui agitent l’ensemble de la société.
Un secret bien gardé
Barack Hussein Obama est né à Honolulu (Hawaii), le 4 août 1961, d’une jeune Américaine blanche de dix-huit ans, Stanley Ann Dunham, et d’un père kenyan qui en avait vingt-cinq. Élevé dans un village pauvre sur les rives du lac Victoria, celui-ci fut le premier Africain à fréquenter l’université d’Hawaii dans le cadre d’un programme de coopération instauré par le gouvernement. Dans sa première biographie, Dreams from my Father, le futur président rapporte les circonstances de leur rencontre : d’abord réticents, les parents de la jeune fille aurait été conquis par les charmes de cet homme intelligent et consentirent à leur union[6].
Le roman familial n’a pas rapporté qu’Ann était déjà enceinte quand le mariage fut prononcé, que le jeune père avait une autre femme au Kenya, deux enfants, et une réputation de séducteur. Héritier d’une culture polygame, il venait de prendre une seconde épouse à l’insu de sa nouvelle famille. En septembre 1961, Ann quitta brusquement Hawaii pour Seattle (Washington) en emmenant son bébé avec elle, mais ne révèlera jamais à son fils les raisons pour lesquelles elle avait mis une telle distance avec le père de son enfant. Plutôt que d’exprimer la colère qu’elle ressentait à l’endroit de cette trahison, elle prit soin d’honorer la mémoire de l’homme qui l’avait abusée en le présentant comme un visionnaire légataire d’une glorieuse tradition.
Fig. 1 : Barack Obama n’a côtoyé son père qu’une seule fois, à Noël 1971.
Colère non résolue
Le jeune Barry ne devait rencontrer son père qu’une seule fois, lors d’un bref séjour à Honolulu que celui-ci fit à Noël, en 1971 (fig. 1). Irrité par son obsession du sexe et de l’alcool, l’université de Harvard l’avait obligé à retourner au Kenya, où il s’était marié une troisième fois et noyait dans le whisky l’amertume de ne pas accéder à de hautes fonctions[7]. À cette occasion, le garçon pressentit un abyme entre l’image élaborée par sa mère et la réalité du personnage : « Je le vis tel qu’il était : un mensonge. Et je me mis à compter les jours qui nous séparaient du départ de mon père et du moment où tout redeviendrait normal[8]. »
Entretemps, Barry avait dû compenser cette absence en s’attachant au nouveau mari de sa mère, un étudiant indonésien avec lequel il séjourna quatre ans à Djakarta (Indonésie), après le coup d’État du général Soeharto (fig. 2). Il fut confronté au racisme et à l’intolérance d’une société à majorité musulmane, mais trouva peu de réconfort auprès de sa mère qui travaillait alors à l’ambassade américaine. « Si tu ne peux pas être fort, disait son beau-père, soit malin et pactise avec plus fort que toi[9]. » Obama devait remettre en scène cette colère non résolue, lorsqu’investi des pouvoirs de la présidence, il ordonna l’élimination d’Oussama Ben Laden et la destitution du dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Bien vite, l’euphorie d’avoir écrasé ces tyrans, figures emblématiques de ce père défaillant, céderait place au chaos et ferait le jeu des islamistes[10].
Fig. 2 : Le jeune Obama avec son beau-père indonésien, sa mère Ann et de sa petite sœur Maya, née en 1970.
Les marques de l’abandon maternel
À l’âge de dix ans, l’enfant connaît une nouvelle rupture lorsque sa mère le renvoie à Hawaii où il vivra seul avec ses grands-parents pour étudier dans un prestigieux lycée privé. Poursuivant une thèse d’anthropologie, Ann Dunham passera plus de vingt-cinq années en Indonésie avant de mourir prématurément. Évoquant son souvenir, Obama a fait l’éloge d’une femme obstinée et rarement laissé poindre le lourd ressentiment d’avoir été négligé par elle. Par contraste, sa grand-mère maternelle, qu’il surnomme affectueusement Toot,s’est imposée comme une référence stable. « Ma grand-mère était beaucoup mieux ordonnée et plus conservatrice, explique-t-il dans une rare confidence. Si elle n’avait pas été là pour assurer ce minimum, je pense que nos jeunes années auraient pu être plus chaotiques qu’elles ne l’ont été[11]. »
Élevée dans les plaines du Kansas par de stricts méthodistes, Toot a gravi tous les échelons de la Bank of Hawaii dont elle sera la première vice-présidente. C’est elle qui finança les études d’Obama et d’elle encore qu’il tient son sens de la prudence typique du Middle-West américain. L’influence de cette personnalité pragmatique montre sous un nouveau jour la complaisance dont il fera preuve envers le White Establishment – l’élite blanche qui domine la vie politique – et les grands argentiers de Wall Street. Effrayé d’entrevoir en lui-même les marques de l’abandon maternel, il se fait l’avocat de l’ordre et du conservatisme, provoquant la colère de ses fidèles électeurs. Même aux commandes du pays, il ne peut concrétiser son soutien aux familles, car il transpose sur elles le drame de ne pas avoir connu de foyer stable. Et pour la même raison, il se détourne des jeunes qui ont eu foi en lui, mais lui rappellent cruellement l’insouciance de ses propres parents.
Mettre au jour notre histoire
C’est au prix d’une dissociation de son être que le jeune Barry a survécu à ces multiples fractures. En son for intérieur cohabitent désormais plusieurs entités séparées qu’il tente de rassembler en lui, mais aussi autour de lui. Orateur charismatique, il sait manier le verbe pour embellir la réalité – une forme d’hypnose que sa mère pratiquait en parlant de son père. L’autorité de son beau-père indonésien, qui l’entraînait à la boxe, rend sans doute compte d’une tendance à se ranger du côté du pouvoir : ce fut son seul recours à Djakarta. Jeune adolescent, la figure tutélaire de sa grand-mère l’a persuadé qu’il suffit à chacun de vouloir pour s’en sortir – d’où son slogan « Yes, we can ! »
Ignorant l’incidence des empreintes traumatiques sur nos choix de vie, Barack Obama s’est présenté en sauveur d’une nation éreintée par les années Bush. S’il a déçu ses partisans qui projetaient sur lui l’attente d’un changement radical, c’est que ceux-ci n’ont pas vu l’homme derrière l’élu providentiel. N’ayant pas reconnu leurs propres souffrances d’enfants, ils n’ont pu voir à l’œuvre les rejouements de celles de leur président. Car seule une patiente et souvent douloureuse mise au jour de nos histoires personnelles, autant que collectives, pourra nous libérer de leur emprise sur nous.
Marc-André Cotton
© M.A. Cotton – 10.2016 / www.regardconscient.net
[1] Lire son Discours de campagne du 10 janvier 2008, dans lequel il parle même de « réparer le monde ». John Gerring et Joshua Yesnowitz, L’audacieux pari d’Obama, Le Monde diplomatique, avril 2008, https://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/OBAMA/15782.
[2] Cette somme gigantesque représente la moitié du produit intérieur brut américain. Lire Bob Ivry, Bradley Keoun et Phil Kuntz, Secret Loans Gave Banks $13 Billions Undisclosed to Congress, Bloomberg Markets, 28.11.2011, http://www.bloomberg.com/news/articles/2011-11-28/secret-fed-loans-undisclosed-to-congress-gave-banks-13-billion-in-income.
[3] Dedrick Asante-Muhammad et al., The Ever-Growing Gap, Institute for Policy Studies, août 2016, http://www.ips-dc.org/report-ever-growing-gap/.
[4] Child Well-Being in Rich Countries, A Comparative Overview, UNICEF Office of Research, avril 2013, https://www.unicef-irc.org/publications/pdf/rc11_eng.pdf.
[5] Matt Bruenig, A Child Allowance Last Year Would Have Cut Child Poverty In Half, Again, Policyshop, 22.10.2014, http://www.demos.org/blog/10/22/14/child-allowance-last-year-would-have-cut-child-poverty-half-again.
[6] Barack Obama, Dreams from my Father: A Story of Race and Inheritance, Crown, 1995, 2007, pp. 9-10. Pour d’autres références biographiques, voir le dernier chapitre de mon livre Au nom du père : les années Bush et l'héritage de la violence éducative, L’Instant présent, 2014.
[7] La triste histoire de Barack Obama, père, est relatée par Sally H. Jacobs, The Other Barack: The Bold and Reckless Life of President Obama’s Father, Public Affairs, 2011.
[8] Barack Obama, Dreams from my Father, op. cit., p. 68.
[9] Lolo Soetoro, cité par Barack Obama, Dreams from my Father, op. cit., p. 41.
[10] Sur l’intervention américaine en Libye, Obama a depuis fait son mea culpa. Lire Daniel Vernet, Les regrets francs et révélateurs de Barack Obama sur la Libye,http://www.slate.fr/story/116723/obama-libye.
[11] Barack Obama, interviewé par Janny Scott, A Singular Woman: The Untold Story of Barack Obama’s Mother, Riverhead Books, 2011, p. 353.
http://www.regardconscient.net/archi16/1611obama.html
Re: November's Girl and roses
Les «slashers», ces actifs qui jonglent entre deux ou trois métiers
>Le Parisien > Actualité|08 octobre 2015, 7h00|0
ActualitéFrédéric de GasquetChristian ChaumontMathilde RousseauPhotographeLouisiana-Pacific
TRAVAIL. Selon une étude réalisée pour le Salon des micro-entreprises, 16 % des actifs jonglent entre deux métiers - voire plus. Une tendance de fond qui se développe, tant par contrainte que par choix.
Ils sont menuisier/photographe, infirmière/prof de yoga, architecte/judoka ou encore cuisinier/mannequin/guitariste. Ils assument leur profil atypique, multicasquettes, et le revendiquent même comme un mode de vie. Eux, ce sont les «slashers» (de « slash » en anglais, la barre oblique en français), des pluri-actifs qui construisent à la carte leur vie professionnelle, boudent le CDI «à la papa», refusent la hiérarchie du monde du travail ou s'ennuient dans une seule activité. Et veulent absolument conjuguer travail et plaisir.
En France, la communauté des «serial-jobers» compte 4,5 millions de personnes, soit 16 % des actifs selon une étude* réalisée pour le Salon des micro-entreprises, jusqu'à ce jeudi à Paris. Les slashers, qui déclarent au moins deux activités, sont certes parfois précaires. Mais pas toujours. 64 % d'entre eux assurent ainsi être devenus pluri-actifs «par choix». Et le grand nombre de profils d'entrepreneurs très diplômés qui allient un métier de raison et un autre de passion grossit les effectifs des slashers.
Alors serait-ce la nouvelle recette de l'épanouissement professionnel ? Peut-être, même si la dureté du marché du travail n'est pas étrangère à ce phénomène. «Avec la crise économique, le système traditionnel du salariat est de plus en plus remis en cause, estime le sociologue Serge Guérin. Il est donc capital pour les gens d'avoir plusieurs cordes à leur arc : mieux vaut confier son avenir à plusieurs employeurs qu'à un seul, qui peut se débarrasser de vous du jour au lendemain.»
Des profils de tous les âges
Les jeunes de la génération Y, les moins de 30 ans ultraconnectés et zappeurs, l'ont bien compris. 22 % d'entre eux cumulent deux emplois. Avec les outils numériques, qui facilitent le jonglage entre plusieurs activités, et les réseaux sociaux qui intensifient l'interpénétration entre vie personnelle et professionnelle, devenir peintre/avocat ou créateur de jeux vidéo/vigneron n'est plus un problème.
Mais les jeunes n'ont pas le monopole du «slashing» ! Les quadras et les quinquas se bousculent au portillon de la reconversion professionnelle. «Lorsque l'emprunt de la maison est remboursé, que les enfants sont partis, on décide enfin de délaisser le système et de monter son propre projet, plus épanouissant», poursuit Serge Guérin. Et ce n'est pas près de s'arrêter. Au contraire. « Ce phénomène correspond de plus en plus à des attentes de bon nombre de gens, précise le sociologue. Et plus il est assumé et bien vécu par certains, plus il donne des idées aux autres. »
* Etude réalisée en août 2015 pour le Salon des micro-entreprises (jusqu'à ce jeudi 8 octobre à Paris, porte de Versailles) sur un échantillon représentatif de la population française de 1 015 personnes.
ILS TÉMOIGNENT
«C'est essentiel d'exercer des métiers passion»
Frédéric, photographe/menuisier
Paris, le 1er octobre. Photographe depuis vingt-cinq ans, Frédéric de Gasquet s'est lancé dans la fabrication de meubles en bois il y a six ans. Une deuxième activité qui a supplanté la première en termes de temps et de revenus. (LP/Philippe de Poulpiquet.)
Voilà vingt-cinq ans qu'il immortalise le monde avec son appareil photo. Frédéric de Gasquet, 46 ans, est photographe indépendant à Paris. Il jongle entre des reportages pour des magazines et des campagnes de publicité pour de grands groupes. « C'est une passion qui laisse tout de même beaucoup de temps libre entre deux shootings, explique-t-il. Et moi, le vide, ça m'angoisse. »
Il y a six ans, pour « s'occuper », Frédéric a donc commencé à fabriquer des meubles en bois. Pour dépanner des amis qui s'installent, pour se faire plaisir. « C'était un rêve de gosse, j'ai décidé d'en faire ma deuxième activité, raconte-t-il. C'est un peu le hasard de la vie... » Il prend un local à Paris pour réaliser ses meubles, prend sa carte d'artisan, fonde sa micro-entreprise FredFabric.
Un équilibre
Aujourd'hui, le menuisier-photographe passe le plus clair de son temps à dessiner et fabriquer ses meubles en bois pour des particuliers, des entreprises, des architectes... Malgré les frais « trop lourds » à supporter pour un artisan parisien, il arrive à se payer un peu plus de 2 000 € par mois. Pour la photo, c'est aléatoire, entre 200 et 1 000 € par mois. « Au fil du temps, le bois a pris plus de place que la photo, que ce soit en termes de revenus ou en termes de temps, reconnaît-il. Mais il n'est pas question pour moi de renoncer à l'un ou à l'autre. Je trouve mon équilibre comme ça. Et c'est essentiel pour moi d'exercer des métiers passion. »
«Ces expériences me nourrissent»
Mathilde, chargée de production/scénariste et vendeuse d'huîtres
«Mon luxe, c'est de pouvoir organiser mon emploi du temps», dit Mathilde. (LP/ Patrick Bernard)
Un CDI « plan-plan dans une grande entreprise » ? A 27 ans, Mathilde Rousseau ne cultive pas ce rêve. Pourtant, cette diplômée de Sciences-po aurait pu y prétendre. « La stabilité d'un emploi et un bon salaire ne sont pas mes priorités pour l'instant. Mon luxe aujourd'hui, c'est de pouvoir organiser mon emploi du temps comme je l'entends », dit-elle.
Pour quoi faire ? Inventer des scénarios de fiction, écrire des documentaires ou imaginer des spectacles vivants. Voilà la grande passion de Mathilde qui a monté une association pour porter ses projets d'écriture. Mais cela ne la fait pas vivre : « Ça me prend un temps fou mais ça ne me rapporte rien », reconnaît-elle, pas découragée. « Pour garder du temps pour l'écriture, je multiplie les boulots alimentaires. »
Chargée de production audiovisuelle cinq jours par mois, Mathilde est aussi assistante de projet pour une application mobile 20 heures par semaine, rédactrice de comptes rendus de comité d'entreprise pour l'industrie automobile de temps en temps et... vendeuse d'huîtres le dimanche matin ! A la fin du mois, elle parvient à cumuler un peu plus de 1 700 € de revenus. « Ce n'est pas toujours très confortable. Mais ce mode de vie me convient et ces expériences me nourrissent.»
«Ça permet de redonner du sens»
Christian, conseiller en insertion/coach culinaire
Grâce à ses cours de cuisine, Christian Chaumont double ses revenus. (LP/Olivier Lejeune.)
Il a tout plaqué du jour au lendemain. Après vingt ans dans l'événementiel, Christian Chaumont a cédé ses deux entreprises, quitté ses 115 salariés et dit adieu à ses nuits sans sommeil. Pour repenser sa vie, lui « redonner du sens », en enfilant chaque semaine aux heures de bureau le costume de conseiller en insertion pour les bénéficiaires du RSA à la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Un contrat aux 35 heures, payé un peu plus que le smic, mais dont le « retour humain » dépasse les espérances de cet ancien chef d'entreprise.
En parallèle, le soir, le samedi ou pendant ses vacances, ce père de famille de 54 ans noue son tablier de coach culinaire pour les enfants, leurs parents et, parfois, lors de formations de « teambuilding » pour les salariés d'Audi. « J'ai toujours aimé la cuisine et, aujourd'hui, j'ai un grand besoin de transmettre ce que je sais faire, explique-t-il. Mais je voulais faire de la cuisine sans stress. Après, l'idée de gagner de l'argent en plus, c'est tout bénéf ! » Et cet apport financier n'est pas négligeable puisque grâce à ses talents devant les fourneaux, Christian double quasiment ses revenus.
Pour lui, cette reconversion multifacettes à la veille de la cinquantaine a été positive, voire indispensable : « Je n'ai plus de stress aujourd'hui, glisse le conseiller cuistot. J'ai gagné en qualité de vie et passer de sujets sociaux très lourds à des ateliers culinaires très vivants, cela permet de conserver une gymnastique intellectuelle stimulante. »
Le Parisien
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/vive-la-double-vie-professionnelle-08-10-2015-5164389.php
Re: November's Girl and roses
Stéréoscopie
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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2008).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article, comment ajouter mes sources ?).[/ltr][/size]
Stéréoscope de Holmes
Stéréoscope de poche
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La stéréoscopie (du grec stéréo- : solide, -scope : vision) est l'ensemble des techniques mises en œuvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes.
La désignation récente « film en 3D » est employée par anglicisme et par méconnaissance de la terminologie correcte : film stéréoscopique ou film en stéréoscopie.
La stéréoscopie est née juste avant la photographie (le stéréoscope de Wheatstone a été publié quelques mois avant les travaux de Daguerre et de Fox Talbot), bien que des traces plus anciennes dans des interrogations et expérimentations picturales soient trouvées. Ainsi, la collection Jean-Baptiste Wicar du Palais des beaux-arts de Lille conserve deux dessins distinguant les visions d'un même sujet pour chaque œil, exécutés par Jacopo Chimenti, peintre de l'école florentine (1554 - 1640). Un couple de dessins en stéréo du xiiie siècle a même été retrouvé dans une bibliothèque à Oxford (Gérard Fieffé, Bulletin du Stéréo-Club Français, no 673, octobre 1983).
Elle se base sur le fait que la perception humaine du relief se forme dans le cerveau lorsqu'il reconstitue une seule image à partir de la perception des deux images planes et différentes provenant de chaque œil.
Il existe, pour réaliser ces images, aussi bien que pour les observer, une grande variété de moyens, à la description desquels plusieurs centaines de livres ont été consacrés.[/ltr]
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La vision stéréoscopique est due, en grande partie, aux neurones binoculaires situés dans le cortex cérébral au niveau des zones spécifiques et primaires du traitement de la vision (Aire V1). Ces neurones binoculaires sont les seuls neurones à recevoir l'influx nerveux de deux neurones homonymes de la rétine via la chaîne neuronale. Les images gauche et droite du même objet, captées en même temps par les deux rétines, sont acheminées au cortex visuel par les nerfs optiques qui se croisent dans le chiasma optique, ce qui fait qu'elles sont présentes dans des cellules voisines du cortex visuel. David Hubel, prix Nobel de physiologie ou médecine, fait aussi remarquer que les cellules des parties gauche et droite du cortex visuel communiquent aussi par le corps calleux, ce qui contribue au mécanisme de la fusion binoculaire.
Cette double information permet par des mécanismes complexes faisant intervenir d'autres zones du cerveau la perception de l'angle entre l'information visuelle captée par des photorécepteurs d'un œil et ses homologues de l'autre œil permettant de percevoir les reliefs et la distance. De ce fait, les personnes souffrant de strabisme (mauvaise adaptation des zones de photorécepteurs rétiniens homologues) ou les personnes souffrant d'anopsie sur un œil ont une vision très altérée du relief et de la profondeur. La vision stéréoscopique est normalement très précise (couramment est apprécié un écart en profondeur de dix centimètres à une distance de dix mètres), de précision inversement proportionnelle à la distance, et limitée en amplitude : on voit difficilement en relief à la fois un objet très rapproché et un objet très éloigné. La vision stéréoscopique est troublée, sinon empêchée, par divers défauts des images : décalages verticaux, contradictions du relief, excès de parallaxe horizontale, obligation de divergence oculaire, présence de parallaxe verticale, « images fantômes » ou vision atténuée de la vue droite par l'œil gauche et réciproquement, dissymétrie de la luminosité, mouvements trop rapides…
Il a été souvent écrit que la principale source de fatigue oculaire, par l'observation de mauvaises images stéréoscopiques, était liée à l'excès de disparité entre la convergence et l'accommodation, ce qui est souvent faux, car d'autres défauts sont le plus souvent plus importants que cette disparité, dont les limites habituellement reconnues (dites "zone de confort de Percival") sont de l'ordre de grandeur d'une demi-dioptrie, ce qui équivaut à peu près, en termes de convergence, à un angle de deux degrés.
En fait, les limites acceptables sont extrêmement variables d'une personne à l'autre (Woods, Docherty, Koch), SPIE Vol.1915 Stereoscopic Displays and Applications IV (1993). Certaines personnes arrivent à dissocier leur convergence de leur accommodation jusqu'à des angles de cinq degrés et plus, pour voir en "vision libre".
D'autre part, les professionnels du cinéma stéréoscopique limitent leur parallaxe, sur l'écran, en général entre -2% et +1% de la largeur d'image, ce qui pour les spectateurs placés à une distance de l'écran de plus de 2/3 de la largeur de l'image projetée reste largement dans les limites de la zone de confort de Percival. Les études de l'équipe russe VQMT montrent que bien d'autres défauts sont aussi causes de fatigue oculaire des spectateurs.
Une étude récente de l'ANSES conclut à recommander aux enfants de ne pas regarder d'images stéréoscopiques, mais cette conclusion est très contestable, car le rapport ne mentionne pas l'existence de très bonnes réalisations, pour lesquelles aucune inquiétude n'est justifiée, et de très mauvaises (citées par VQMT qui n'a pas encore examiné les jeux vidéo), pour lesquelles il serait même recommandé aux adultes de ne pas les regarder.
Portrait stéréoscopique de l'écrivain anglais Wilkie Collins (1824-1889), pris en 1874 par Napoléon Sarony (1821-1896)
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La vision en relief, avec un stéréoscope bien adapté à l'image, est naturelle, et même certaines personnes arrivent à voir en relief sans stéréoscope une image formée de deux vues côte à côte (comme l'image ci-contre). C'est l'image « plate » qui demande un effort d'interprétation, car elle n'est qu'une projection perspective de l'espace dans un plan. L'image en relief restitue chaque plan à sa place dans l'espace, les dimensions et la forme de chaque objet, sous réserve qu'il n'y ait pas d'effet de maquette ni de distorsionen profondeur.
Les images trop complexes, trop enchevêtrées, sont beaucoup plus lisibles lorsqu'elles sont observées en relief : par exemple une cavité dans un objet apparaîtra effectivement creuse; alors qu'avec une « photo plate » la notion de creux ne sera déduite que s'il reste des indices de profondeur. La présentation en relief procure une sensation de présence qui n'existe pas autrement, car le spectateur voit la scène comme s'il y était, surtout sur un écran de télévision 3D ou en projection dans une salle assez obscure pour que seule la photo en relief soit visible.
Il ne peut être vu en relief, en vision naturelle, ce qui ne peut être vu naturellement ainsi : des montagnes ou des formations nuageusessont trop éloignées pour que l'observateur en perçoive les plans successifs; mais si elles sont photographiées en relief depuis deux points assez écartés, l'observateur les voit, certes de taille réduite, mais avec tout leur relief et leurs formes réelles ; des microcristaux, des insectes ou des fleurs, trop petits pour être observés à l'œil nu, pris de deux points de vue assez rapprochés, peuvent apparaître très agrandis avec leurs formes réelles et leur profondeur.
Les présentations en relief sont soumises à quelques contraintes physiologiques : il faut éviter tout excès d'étendue de variation de parallaxe (limite, dite « zone de confort de Percival », autour de deux degrés pour la parallaxe angulaire); tout mouvement trop rapide, pour que les spectateurs aient le temps de réaliser leur fusion binoculaire; toute déviation verticale (limite un à deux milliradians) toute contradiction entre indices d'appréciation de la profondeur, entre autres par ce qu'on appelle « violations de fenêtre » ; et autant que possible les disparités de luminosité et de couleurs (sauf dans le cas des anaglyphes, mais c'est pour cela que leur observation prolongée peut fatiguer) entre les vues gauche et droite. Certains auteurs ont écrit que la principale limitation vient de la disparité convergence/accommodation, mais c'est en fait un facteur mineur de fatigue visuelle dans les cas de projection sur grand écran.
Quatre jeunes filles aux Chrysanthèmes, Yokohama, vers 1900. Autre vue de la même série…
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Que ce soit au travers de photographies, de dessins, d'images de synthèse ou d'images réalisées par tout autre moyen, le principe reste le même : il s'agit de réaliser deux vues de la même scène.
On prend respectivement les vues de gauche et de droite, à partir de deux points de vue côte à côte. Si les deux points de vue ont le même écartement que les deux yeux, l'image peut être, dans des bonnes conditions d'observation, vue à sa dimension normale; mais on peut prendre deux vues de points plus rapprochés, pour représenter des petits objets. On peut aussi les prendre de deux points de vue plus écartés, pour représenter des montagnes ou des formations de nuages : il en résulte ce qu'on appelle l'effet de maquette.
C'est la méthode que les américains appellent « cha-cha ». En deux temps, en déplaçant l'appareil : dans ce cas, il est indispensable que rien n'ait bougé entre les deux prises de vues, par exemple personnages, animaux, véhicules, feuilles des arbres, vagues, nuages ou leurs ombres sous l'effet du vent ; il faut aussi que les deux prises de vues visent dans la même direction, que l'appareil n'ait pas avancé, n'ait pas été déplacé en hauteur ni n'ait tourné sur lui-même. Il existe dans le commerce des kits pour appareils photos comprenant un rail qu'on peut fixer sur un trépied afin de bien stabiliser l'appareil photo. Ces derniers permettent aussi d'agir plus sûrement et rapidement qu'à main levée.
En 2012, Panasonic incorpore à son appareil Lumix DMC-TZ30 une fonction qui permet de prendre successivement les deux photos à main levée. Le photographe garde le doigt appuyé sur le déclencheur tout en déplaçant l'appareil horizontalement (10 cm en 4 secondes) devant lui. Un algorithme choisit les deux photos les plus appropriées au rendu stéréoscopique parmi toutes celles qu'il a prises en cours de déplacement. Le fichier des deux photos entrelacées est en format MPO. Mais cela ne fonctionne que si rien n'a bougé entre temps, donc cela n'apporte strictement rien de plus que la méthode en deux temps.
Deux appareils identiques peuvent être déclenchées, appareils à film ou appareils numériques ; les appareils sont fixés sur un support rigide et alignés, les objectifs étant parallèles et pointant vers la même direction sans convergence. Trois techniques existent : la « digitale », littéralement, « avec les doigts », où la prise de vue de chacun des deux appareils est déclenchée le plus simultanément possible ; la mécanique, avec une simultanéité plus précise, assurée par la mécanique d'un jeu de pistons, ces deux méthodes étant valables pour le numérique et pour le film. La troisième méthode est électronique/électrique. La plus connue/pratique/accessible étant de relier deux appareils par une télécommande filaire ou aérienne, soit par un câblage interne dans les appareils (ce que faisait Jacob van Ekeren), soit avec les ports USB, électriques ou récepteurs infra-rouges (et autres radios, exemple le bluetooth) d'appareils numériques; le dispositif le plus efficace dans ce sens est StereoData Maker.
Les appareils à films disposant d'un déclenchement par télécommande filaire conviennent. Dans certains cas, les deux appareils fonctionnent sans connaissance l'un de l'autre ( ou des autres ), dans d'autres, ils sont coordonnés. Plusieurs artisans ont proposé des couplages de deux ou plus appareils numériques, argentiques, bien fixés entre eux et synchronisés.
La synchronisation doit être d'autant plus précise qu'il y a dans le champ quelque chose qui se déplace plus vite, surtout latéralement : par exemple une voiture peut parcourir en un millième de seconde la moitié de l'intervalle entre les deux objectifs, donc être vue loin devant les arbres qui bordent la route donc devraient la cacher en partie.
Appareil stéréo des années 1930.
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Article détaillé : Appareil stéréoscopique.
Un appareil spécial à deux objectifs peut être utilisé : soit un appareil très ancien, avec les contraintes habituelles des appareils très anciens (absence de cellule et d’avancement automatique du film), soit avec un appareil plus moderne, dont il a existé des fabrications en petit et moyen format jusque très récemment, notamment par la firme allemande RBT. Depuis fin 2009, le constructeur Fujifilm propose le premier appareil stéréo numérique grand public : le Finepix REAL 3D W1. L'appareil comporte deux objectifs (et deux capteurs) distants de 77 mm, soit un peu plus que l'espace interoculaire moyen. Simultanément, chaque capteur prend une photo, et un fichier de type .MPO, contenant les deux photos, sera sauvegardé.
Et en 2010 sort son successeur, le Fujifilm Finepix REAL 3D W3 qui permet des enregistrements vidéo stéréoscopique en format 1280x720 Mais la production a cessé. Cet appareil était loin d'être parfait, ses capteurs trop petits exigeaient un bon éclairage, et quand l'éclairage était trop fort, on ne voyait plus rien sur l'écran de visée, et il n'y avait pas de viseur optique. Plusieurs entreprises offrent également toute une gamme d'accessoires permettant d'effectuer des prises de vues stéréoscopiques en mode macro photo stéréo (base de 25 mm) ou en mode télé photo stéréo (base 225 mm), soit un rapport de 1/3 ou 3/1 par rapport à la base de prise de vue de 75 mm de l'appareil. D'autres firmes ont sorti des appareils de prise de vues stéréo, notamment en vidéo, mais le plus souvent avec des bases (écartement des objectifs) trop étroites pour les usages courants. En 2011, plus précisément le 26 février au Japon, Nintendosort la Nintendo 3DS, un appareil de jeu permettant d'afficher de images en 3D auto-stéréoscopique qui permet également de prendre et de visualiser (directement sur la console) des photos en 3D sous la forme d'images .MPO.
Fin 2011 arrive le Panasonic Lumix 3D1, avec un écartement entre objectifs de 30 mm, base permettant de photographier un sujet à moins d'un mètre de distance (contre 2,50 mètres environ pour le Fujifilm W3). En plus du W3, le 3D1 a une stabilisation optique, un zoom plus grand angle, et une meilleure qualité d'image.
Visualisation : Avec un logiciel comme StereoPhoto Maker1, il est ensuite possible d'afficher la photo en relief selon différentes techniques comme l'anaglyphe, l'entrelacé (pour écrans polarisés), la vision croisée, ou la vision parallèle pour laquelle on trouve dans le commerce beaucoup de modèles de stéréoscopes, dont certains, en carton, sont très abordables pour une qualité convenable. Les utilisateurs de Mac récents (processeur 64 bits, système d'exploitation 10.6) peuvent aussi utiliser StereoPhoto Maker par le logiciel gratuit PlayOnMac.
Il existe encore d'autres méthodes, chacune adaptée à des cas particuliers, notamment pour les prises de vues en « macrostéréoscopie », c'est-à-dire avec une « base » étroite adaptée pour photographier de très petits objets : double diaphragmeavec des miroirs, diviseurs d'images (attention aux « déformations en trapèze »), filtres de couleurs côte à côte devant l'objectif, miroirs semi-transparents, etc.
Des images stéréoscopiques peuvent facilement être extraites de toutes sortes modèles numériques professionnels tridimensionnels, en choisissant deux points de vue écartés par exemple d’un dixième de la distance du premier plan, s’il s’agit de les présenter sur un écran d’ordinateur, mais pas plus d’un trentième s’il s’agit de les présenter en projection à un large auditoire.
Un autre cas particulier concerne la photographie planétaire (notamment avec Jupiter). La rotation de la planète sur elle-même est telle que deux images prises à environ un quart d'heure d'intervalle depuis la Terre présentent les mêmes décalages que deux images d'une sphère prises en même temps, de beaucoup plus près et de deux points de vue différents. Il est alors possible de monter une image stéréoscopique à partir de ces deux images planétaires prises avec le même objectif. Le décalage dans le temps et la rotation de la planète remplacent la distance entre les deux objectifs, qui ici aurait dû être une distance astronomique. De même on a photographié la Lune en relief, en profitant de son mouvement de « libration », avec un intervalle de temps de quelques mois.
............./........................ (https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9r%C3%A9oscopie)[/ltr]
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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (avril 2008).
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article, comment ajouter mes sources ?).[/ltr][/size]
Stéréoscope de Holmes
Stéréoscope de poche
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La stéréoscopie (du grec stéréo- : solide, -scope : vision) est l'ensemble des techniques mises en œuvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes.
La désignation récente « film en 3D » est employée par anglicisme et par méconnaissance de la terminologie correcte : film stéréoscopique ou film en stéréoscopie.
La stéréoscopie est née juste avant la photographie (le stéréoscope de Wheatstone a été publié quelques mois avant les travaux de Daguerre et de Fox Talbot), bien que des traces plus anciennes dans des interrogations et expérimentations picturales soient trouvées. Ainsi, la collection Jean-Baptiste Wicar du Palais des beaux-arts de Lille conserve deux dessins distinguant les visions d'un même sujet pour chaque œil, exécutés par Jacopo Chimenti, peintre de l'école florentine (1554 - 1640). Un couple de dessins en stéréo du xiiie siècle a même été retrouvé dans une bibliothèque à Oxford (Gérard Fieffé, Bulletin du Stéréo-Club Français, no 673, octobre 1983).
Elle se base sur le fait que la perception humaine du relief se forme dans le cerveau lorsqu'il reconstitue une seule image à partir de la perception des deux images planes et différentes provenant de chaque œil.
Il existe, pour réaliser ces images, aussi bien que pour les observer, une grande variété de moyens, à la description desquels plusieurs centaines de livres ont été consacrés.[/ltr]
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Sommaire
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- 1Physiologie
- 2Observation en relief
- 3Réalisation
- 4Prise de vues photographiques
- 5En deux temps
- 6Déclenchement simultané
- 7Avec un appareil stéréoscopique
- 8Méthodes particulières
- 9Observation
- 10Images à réseaux
- 11Image polarisée
- 12Méthodes en alternance
- 13Autres méthodes d'observation
- 14Vision libre
- 15La notion de fenêtre
- 16Le jaillissement
- 17Sources de fatigue visuelle
- 18Organisations
- 19Publications
- 20Notes et références
- 21Annexes
- 21.1Bibliographie
- 21.2Filmographie
- 21.3Articles connexes
- 21.4Liens externes
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Physiologie[modifier | modifier le code]
La vision stéréoscopique est due, en grande partie, aux neurones binoculaires situés dans le cortex cérébral au niveau des zones spécifiques et primaires du traitement de la vision (Aire V1). Ces neurones binoculaires sont les seuls neurones à recevoir l'influx nerveux de deux neurones homonymes de la rétine via la chaîne neuronale. Les images gauche et droite du même objet, captées en même temps par les deux rétines, sont acheminées au cortex visuel par les nerfs optiques qui se croisent dans le chiasma optique, ce qui fait qu'elles sont présentes dans des cellules voisines du cortex visuel. David Hubel, prix Nobel de physiologie ou médecine, fait aussi remarquer que les cellules des parties gauche et droite du cortex visuel communiquent aussi par le corps calleux, ce qui contribue au mécanisme de la fusion binoculaire.
Cette double information permet par des mécanismes complexes faisant intervenir d'autres zones du cerveau la perception de l'angle entre l'information visuelle captée par des photorécepteurs d'un œil et ses homologues de l'autre œil permettant de percevoir les reliefs et la distance. De ce fait, les personnes souffrant de strabisme (mauvaise adaptation des zones de photorécepteurs rétiniens homologues) ou les personnes souffrant d'anopsie sur un œil ont une vision très altérée du relief et de la profondeur. La vision stéréoscopique est normalement très précise (couramment est apprécié un écart en profondeur de dix centimètres à une distance de dix mètres), de précision inversement proportionnelle à la distance, et limitée en amplitude : on voit difficilement en relief à la fois un objet très rapproché et un objet très éloigné. La vision stéréoscopique est troublée, sinon empêchée, par divers défauts des images : décalages verticaux, contradictions du relief, excès de parallaxe horizontale, obligation de divergence oculaire, présence de parallaxe verticale, « images fantômes » ou vision atténuée de la vue droite par l'œil gauche et réciproquement, dissymétrie de la luminosité, mouvements trop rapides…
Il a été souvent écrit que la principale source de fatigue oculaire, par l'observation de mauvaises images stéréoscopiques, était liée à l'excès de disparité entre la convergence et l'accommodation, ce qui est souvent faux, car d'autres défauts sont le plus souvent plus importants que cette disparité, dont les limites habituellement reconnues (dites "zone de confort de Percival") sont de l'ordre de grandeur d'une demi-dioptrie, ce qui équivaut à peu près, en termes de convergence, à un angle de deux degrés.
En fait, les limites acceptables sont extrêmement variables d'une personne à l'autre (Woods, Docherty, Koch), SPIE Vol.1915 Stereoscopic Displays and Applications IV (1993). Certaines personnes arrivent à dissocier leur convergence de leur accommodation jusqu'à des angles de cinq degrés et plus, pour voir en "vision libre".
D'autre part, les professionnels du cinéma stéréoscopique limitent leur parallaxe, sur l'écran, en général entre -2% et +1% de la largeur d'image, ce qui pour les spectateurs placés à une distance de l'écran de plus de 2/3 de la largeur de l'image projetée reste largement dans les limites de la zone de confort de Percival. Les études de l'équipe russe VQMT montrent que bien d'autres défauts sont aussi causes de fatigue oculaire des spectateurs.
Une étude récente de l'ANSES conclut à recommander aux enfants de ne pas regarder d'images stéréoscopiques, mais cette conclusion est très contestable, car le rapport ne mentionne pas l'existence de très bonnes réalisations, pour lesquelles aucune inquiétude n'est justifiée, et de très mauvaises (citées par VQMT qui n'a pas encore examiné les jeux vidéo), pour lesquelles il serait même recommandé aux adultes de ne pas les regarder.
Observation en relief[modifier | modifier le code]
[/ltr]Portrait stéréoscopique de l'écrivain anglais Wilkie Collins (1824-1889), pris en 1874 par Napoléon Sarony (1821-1896)
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La vision en relief, avec un stéréoscope bien adapté à l'image, est naturelle, et même certaines personnes arrivent à voir en relief sans stéréoscope une image formée de deux vues côte à côte (comme l'image ci-contre). C'est l'image « plate » qui demande un effort d'interprétation, car elle n'est qu'une projection perspective de l'espace dans un plan. L'image en relief restitue chaque plan à sa place dans l'espace, les dimensions et la forme de chaque objet, sous réserve qu'il n'y ait pas d'effet de maquette ni de distorsionen profondeur.
Les images trop complexes, trop enchevêtrées, sont beaucoup plus lisibles lorsqu'elles sont observées en relief : par exemple une cavité dans un objet apparaîtra effectivement creuse; alors qu'avec une « photo plate » la notion de creux ne sera déduite que s'il reste des indices de profondeur. La présentation en relief procure une sensation de présence qui n'existe pas autrement, car le spectateur voit la scène comme s'il y était, surtout sur un écran de télévision 3D ou en projection dans une salle assez obscure pour que seule la photo en relief soit visible.
Il ne peut être vu en relief, en vision naturelle, ce qui ne peut être vu naturellement ainsi : des montagnes ou des formations nuageusessont trop éloignées pour que l'observateur en perçoive les plans successifs; mais si elles sont photographiées en relief depuis deux points assez écartés, l'observateur les voit, certes de taille réduite, mais avec tout leur relief et leurs formes réelles ; des microcristaux, des insectes ou des fleurs, trop petits pour être observés à l'œil nu, pris de deux points de vue assez rapprochés, peuvent apparaître très agrandis avec leurs formes réelles et leur profondeur.
Les présentations en relief sont soumises à quelques contraintes physiologiques : il faut éviter tout excès d'étendue de variation de parallaxe (limite, dite « zone de confort de Percival », autour de deux degrés pour la parallaxe angulaire); tout mouvement trop rapide, pour que les spectateurs aient le temps de réaliser leur fusion binoculaire; toute déviation verticale (limite un à deux milliradians) toute contradiction entre indices d'appréciation de la profondeur, entre autres par ce qu'on appelle « violations de fenêtre » ; et autant que possible les disparités de luminosité et de couleurs (sauf dans le cas des anaglyphes, mais c'est pour cela que leur observation prolongée peut fatiguer) entre les vues gauche et droite. Certains auteurs ont écrit que la principale limitation vient de la disparité convergence/accommodation, mais c'est en fait un facteur mineur de fatigue visuelle dans les cas de projection sur grand écran.
Réalisation[modifier | modifier le code]
[/ltr]Quatre jeunes filles aux Chrysanthèmes, Yokohama, vers 1900. Autre vue de la même série…
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Que ce soit au travers de photographies, de dessins, d'images de synthèse ou d'images réalisées par tout autre moyen, le principe reste le même : il s'agit de réaliser deux vues de la même scène.
Prise de vues photographiques[modifier | modifier le code]
On prend respectivement les vues de gauche et de droite, à partir de deux points de vue côte à côte. Si les deux points de vue ont le même écartement que les deux yeux, l'image peut être, dans des bonnes conditions d'observation, vue à sa dimension normale; mais on peut prendre deux vues de points plus rapprochés, pour représenter des petits objets. On peut aussi les prendre de deux points de vue plus écartés, pour représenter des montagnes ou des formations de nuages : il en résulte ce qu'on appelle l'effet de maquette.
En deux temps[modifier | modifier le code]
C'est la méthode que les américains appellent « cha-cha ». En deux temps, en déplaçant l'appareil : dans ce cas, il est indispensable que rien n'ait bougé entre les deux prises de vues, par exemple personnages, animaux, véhicules, feuilles des arbres, vagues, nuages ou leurs ombres sous l'effet du vent ; il faut aussi que les deux prises de vues visent dans la même direction, que l'appareil n'ait pas avancé, n'ait pas été déplacé en hauteur ni n'ait tourné sur lui-même. Il existe dans le commerce des kits pour appareils photos comprenant un rail qu'on peut fixer sur un trépied afin de bien stabiliser l'appareil photo. Ces derniers permettent aussi d'agir plus sûrement et rapidement qu'à main levée.
En 2012, Panasonic incorpore à son appareil Lumix DMC-TZ30 une fonction qui permet de prendre successivement les deux photos à main levée. Le photographe garde le doigt appuyé sur le déclencheur tout en déplaçant l'appareil horizontalement (10 cm en 4 secondes) devant lui. Un algorithme choisit les deux photos les plus appropriées au rendu stéréoscopique parmi toutes celles qu'il a prises en cours de déplacement. Le fichier des deux photos entrelacées est en format MPO. Mais cela ne fonctionne que si rien n'a bougé entre temps, donc cela n'apporte strictement rien de plus que la méthode en deux temps.
Déclenchement simultané[modifier | modifier le code]
Deux appareils identiques peuvent être déclenchées, appareils à film ou appareils numériques ; les appareils sont fixés sur un support rigide et alignés, les objectifs étant parallèles et pointant vers la même direction sans convergence. Trois techniques existent : la « digitale », littéralement, « avec les doigts », où la prise de vue de chacun des deux appareils est déclenchée le plus simultanément possible ; la mécanique, avec une simultanéité plus précise, assurée par la mécanique d'un jeu de pistons, ces deux méthodes étant valables pour le numérique et pour le film. La troisième méthode est électronique/électrique. La plus connue/pratique/accessible étant de relier deux appareils par une télécommande filaire ou aérienne, soit par un câblage interne dans les appareils (ce que faisait Jacob van Ekeren), soit avec les ports USB, électriques ou récepteurs infra-rouges (et autres radios, exemple le bluetooth) d'appareils numériques; le dispositif le plus efficace dans ce sens est StereoData Maker.
Les appareils à films disposant d'un déclenchement par télécommande filaire conviennent. Dans certains cas, les deux appareils fonctionnent sans connaissance l'un de l'autre ( ou des autres ), dans d'autres, ils sont coordonnés. Plusieurs artisans ont proposé des couplages de deux ou plus appareils numériques, argentiques, bien fixés entre eux et synchronisés.
La synchronisation doit être d'autant plus précise qu'il y a dans le champ quelque chose qui se déplace plus vite, surtout latéralement : par exemple une voiture peut parcourir en un millième de seconde la moitié de l'intervalle entre les deux objectifs, donc être vue loin devant les arbres qui bordent la route donc devraient la cacher en partie.
Avec un appareil stéréoscopique[modifier | modifier le code]
[/ltr]Appareil stéréo des années 1930.
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Article détaillé : Appareil stéréoscopique.
Un appareil spécial à deux objectifs peut être utilisé : soit un appareil très ancien, avec les contraintes habituelles des appareils très anciens (absence de cellule et d’avancement automatique du film), soit avec un appareil plus moderne, dont il a existé des fabrications en petit et moyen format jusque très récemment, notamment par la firme allemande RBT. Depuis fin 2009, le constructeur Fujifilm propose le premier appareil stéréo numérique grand public : le Finepix REAL 3D W1. L'appareil comporte deux objectifs (et deux capteurs) distants de 77 mm, soit un peu plus que l'espace interoculaire moyen. Simultanément, chaque capteur prend une photo, et un fichier de type .MPO, contenant les deux photos, sera sauvegardé.
Et en 2010 sort son successeur, le Fujifilm Finepix REAL 3D W3 qui permet des enregistrements vidéo stéréoscopique en format 1280x720 Mais la production a cessé. Cet appareil était loin d'être parfait, ses capteurs trop petits exigeaient un bon éclairage, et quand l'éclairage était trop fort, on ne voyait plus rien sur l'écran de visée, et il n'y avait pas de viseur optique. Plusieurs entreprises offrent également toute une gamme d'accessoires permettant d'effectuer des prises de vues stéréoscopiques en mode macro photo stéréo (base de 25 mm) ou en mode télé photo stéréo (base 225 mm), soit un rapport de 1/3 ou 3/1 par rapport à la base de prise de vue de 75 mm de l'appareil. D'autres firmes ont sorti des appareils de prise de vues stéréo, notamment en vidéo, mais le plus souvent avec des bases (écartement des objectifs) trop étroites pour les usages courants. En 2011, plus précisément le 26 février au Japon, Nintendosort la Nintendo 3DS, un appareil de jeu permettant d'afficher de images en 3D auto-stéréoscopique qui permet également de prendre et de visualiser (directement sur la console) des photos en 3D sous la forme d'images .MPO.
Fin 2011 arrive le Panasonic Lumix 3D1, avec un écartement entre objectifs de 30 mm, base permettant de photographier un sujet à moins d'un mètre de distance (contre 2,50 mètres environ pour le Fujifilm W3). En plus du W3, le 3D1 a une stabilisation optique, un zoom plus grand angle, et une meilleure qualité d'image.
Visualisation : Avec un logiciel comme StereoPhoto Maker1, il est ensuite possible d'afficher la photo en relief selon différentes techniques comme l'anaglyphe, l'entrelacé (pour écrans polarisés), la vision croisée, ou la vision parallèle pour laquelle on trouve dans le commerce beaucoup de modèles de stéréoscopes, dont certains, en carton, sont très abordables pour une qualité convenable. Les utilisateurs de Mac récents (processeur 64 bits, système d'exploitation 10.6) peuvent aussi utiliser StereoPhoto Maker par le logiciel gratuit PlayOnMac.
Méthodes particulières[modifier | modifier le code]
Il existe encore d'autres méthodes, chacune adaptée à des cas particuliers, notamment pour les prises de vues en « macrostéréoscopie », c'est-à-dire avec une « base » étroite adaptée pour photographier de très petits objets : double diaphragmeavec des miroirs, diviseurs d'images (attention aux « déformations en trapèze »), filtres de couleurs côte à côte devant l'objectif, miroirs semi-transparents, etc.
Des images stéréoscopiques peuvent facilement être extraites de toutes sortes modèles numériques professionnels tridimensionnels, en choisissant deux points de vue écartés par exemple d’un dixième de la distance du premier plan, s’il s’agit de les présenter sur un écran d’ordinateur, mais pas plus d’un trentième s’il s’agit de les présenter en projection à un large auditoire.
Un autre cas particulier concerne la photographie planétaire (notamment avec Jupiter). La rotation de la planète sur elle-même est telle que deux images prises à environ un quart d'heure d'intervalle depuis la Terre présentent les mêmes décalages que deux images d'une sphère prises en même temps, de beaucoup plus près et de deux points de vue différents. Il est alors possible de monter une image stéréoscopique à partir de ces deux images planétaires prises avec le même objectif. Le décalage dans le temps et la rotation de la planète remplacent la distance entre les deux objectifs, qui ici aurait dû être une distance astronomique. De même on a photographié la Lune en relief, en profitant de son mouvement de « libration », avec un intervalle de temps de quelques mois.
............./........................ (https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9r%C3%A9oscopie)[/ltr]
Re: November's Girl and roses
Définitions
Chaque compétence psychosociale est illustrée en répondant aux questions : du quoi, pour quoi, quelle progression, quels thèmes travaillés ?
C’est un travail de synthèse réalisé dans un aller-retour entre pratique et théorie et vice versa aboutissant à clarifier les différents objectifs possibles pour les activités ou les séances.
Savoir gérer son stress
Etre habile dans ses relations
Savoir prendre des décisions
Avoir une pensée créative
Avoir conscience de soi
« Avoir conscience de soi-même, c’est connaître son propre caractère, ses forces, ses faiblesses, ses désirs et ses aversions. Cela nous aide à reconnaître les situations dans lesquelles nous sommes stressés ou sous pression. C’est indispensable pour établir une communication efficace, des relations interpersonnelles constructives et pour développer notre sens du partage d’opinions avec les autres. » OMS, 1993
Estime de soi - Connaissance de soi et des autres, (lien CPS « avoir de l’empathie pour les autres »), image de soi, confiance en soi, croyance en son efficacité personnelle, sentiment de sa propre valeur, besoins fondamentaux, autonomie, réussites/échecs
http://www.cartablecps.org/page-12-0-0.html
Chaque compétence psychosociale est illustrée en répondant aux questions : du quoi, pour quoi, quelle progression, quels thèmes travaillés ?
C’est un travail de synthèse réalisé dans un aller-retour entre pratique et théorie et vice versa aboutissant à clarifier les différents objectifs possibles pour les activités ou les séances.
Choisissez une compétence...
Avoir conscience de soi
Savoir gérer ses émotions
Savoir communiquer efficacement
Savoir résoudre les problèmes
Avoir une pensée critique
Avoir de l'empathie pour les autresSavoir gérer ses émotions
Savoir communiquer efficacement
Savoir résoudre les problèmes
Avoir une pensée critique
Savoir gérer son stress
Etre habile dans ses relations
Savoir prendre des décisions
Avoir une pensée créative
Avoir conscience de soi
Rappel de définition
« Avoir conscience de soi-même, c’est connaître son propre caractère, ses forces, ses faiblesses, ses désirs et ses aversions. Cela nous aide à reconnaître les situations dans lesquelles nous sommes stressés ou sous pression. C’est indispensable pour établir une communication efficace, des relations interpersonnelles constructives et pour développer notre sens du partage d’opinions avec les autres. » OMS, 1993
Mots clefs
Estime de soi - Connaissance de soi et des autres, (lien CPS « avoir de l’empathie pour les autres »), image de soi, confiance en soi, croyance en son efficacité personnelle, sentiment de sa propre valeur, besoins fondamentaux, autonomie, réussites/échecs
Objectifs ou ce que l’on cherche à faire…
- Développer et maintenir une image de soi positive
- Renforcer les sentiments de sécurité, d’identité, d’appartenance, de compétence sociale et scolaire, sources de l’estime de soi (R. W. Reasoner)
A quoi ça sert ? un impact sur les ressentis, les attitudes, les comportements, les compétences.
- S’apprécier
- Prendre soin de soi, se respecter
- Avoir conscience de ses capacités et limites
- Mieux surmonter les échecs
- Mieux faire face aux problèmes et rechercher des solutions
- S’affirmer, faire des choix
- Etre sensible aux autres, nouer des relations positives
- Mieux accepter « le regard » de l’autre
- S’adapter à de nouvelles situations
- Avoir des buts, des rêves, se donner les moyens pour les atteindre
- Assumer la responsabilité de ses actes
- A considérer qu’on a droit à sa place dans la société
Les thèmes et leur progression
- Besoins / règles de vie
- Identité, mes goûts, mes passions,
- Qualités, compétences, réussites / limites
- Ressemblances et différences
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[list="box-sizing: border-box; padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 25px;"] [*]Définir les notions de compétences, savoir faire [*]Définir les notions de qualité, savoir être [*]Développer le vocabulaire des qualités [*]Prendre conscience de ses propres qualités et compétences [*]Identifier et exprimer une/ses réalisations personnelles dont on est fier [*]Etre capable de les partager aux autres [*]Repérer les qualités appréciées chez les autres en amitié ou bien pour travailler [*]Repérer en quoi nous sommes appréciés par les autres [*]Reconnaître et exprimer à l’autre ce qu’on apprécie chez lui/elle [/list] |
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http://www.cartablecps.org/page-12-0-0.html
Re: November's Girl and roses
Etre habile dans ses relations
« Les aptitudes relationnelles nous aident à établir des rapports de façon positive avec les gens que nous côtoyons. Cela signifie être capable de lier et de conserver des relations amicales, ce qui peut être d’une grande importance pour notre bien-être mental et social. Cela signifie également garder de bonnes relations avec les membres de notre famille, source importante de soutien social. Il s’agit aussi de savoir interrompre des relations de manière constructive. » (OMS, 1993)
Coopération, entraide, amitié, solidarité, fréquentation, appartenance, confiance, personnes ressources.
Renforcer des attitudes et des habiletés à :
http://www.cartablecps.org/page-12-6-0.html
Rappel de définition
« Les aptitudes relationnelles nous aident à établir des rapports de façon positive avec les gens que nous côtoyons. Cela signifie être capable de lier et de conserver des relations amicales, ce qui peut être d’une grande importance pour notre bien-être mental et social. Cela signifie également garder de bonnes relations avec les membres de notre famille, source importante de soutien social. Il s’agit aussi de savoir interrompre des relations de manière constructive. » (OMS, 1993)
Mots clefs :
Coopération, entraide, amitié, solidarité, fréquentation, appartenance, confiance, personnes ressources.
Objectifs ou ce que l’on cherche à faire…
Renforcer des attitudes et des habiletés à :
- établir et maintenir des relations interpersonnelles de qualité
- savoir se situer dans un groupe
- s’affirmer
- coopérer et s’entraider
A quoi ça sert ?
- Adopter des attitudes et des comportements prosociaux
- S’impliquer positivement dans différents groupes et milieux de vie
- Vivre un sentiment d’appartenance
- Créer et maintenir des liens respectueux des différences
- Favoriser des liens de qualité
- Savoir faire face aux pressions négatives
Les thèmes et leur progression
- Coopération, entraide
- Amitiés
- Vie de groupe
- Pressions
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Re: November's Girl and roses
Doit-on rechercher la cohérence ? |
Écrit par Alain Parquet | |
01-08-2009 | |
Sylvie Pétin, animatrice de ce dimanche 26 juillet, choisit parmi les propositions le sujet suivant : « Doit-on rechercher la cohérence ? » Son auteur fit part de ses interrogations sur les fondements d’une opinion, constatant nombre de contradictions. A quelle logique intérieure obéit-elle ? Car un conflit surgit aussitôt entre logique et cohérence, cette dernière étant conçue par rapport à soi, la première « scientifiquement ». Il pointa également des conflits entre nos idéaux romantiques et nos pratiques au quotidien. La cohérence serait-elle un « Graal inaccessible » ?... Sans en donner de définition, nous avons parlé de « cohérence » en jouant de très nombreuses associations d’idées : harmonie, propriété émergente, création, confort, adaptation, cohésion, interprétation, complétude, détermination, rationalité, système, connaissance, poésie, sens, (non) contradiction, (non) transparence, paix, compréhension, collectif, unité, identité, verticalité, (non) universel, objectif, projet, abstraction, repère, organisation, temps, équilibre, ordre, altérité, ontologie, plaisir... Un terme pourrait servir de définition : « non-contradiction », un autre est presque synonyme : « cohésion », de même étymologie : cohærere « adhérer ensemble » ; les autres désignent des moyens mobilisés pour une « recherche de cohérence » ou bien les effets de cohérence perçus dans les résultats obtenus (comme harmonie, équilibre, paix, unité, ordre, plaisir). Nous avons navigué de cohérence externe (avec l’autre, l’objet, la nature, le monde) en cohérence interne (pensée, actes, projet, sens...) sachant que l’enjeu de la première est en réalité la seconde. (N.B. J’ai fait en sorte que ce compte rendu soit d’une longueur raisonnable !) Question préalable : la cohérence est-elle dans la chose ou dans l’idée, dans l’objet ou dans la perception que j’en ai ? Penser qu’il y a adéquation entre les deux, suivant la définition classique de la vérité, est une abstraction... qui produit peut-être de l’incohérence. La Sagrada Família d’Antoni Gaudí, commencée en 1882 et dont l’achèvement est prévu vers 2040, sera composée d’éléments apparemment incohérents. Mais ne serait-ce pas moi qui ne sais pas lire la cohérence de l’objet ? Une oeuvre d’art classique semble plus facile d’accès car son esthétique assure, au moins, un effet de cohérence. Braque, Picasso, c’est « incohérent », une statue grecque antique c’est l’harmonie. La cohérence, solution de facilité et de confort... Plus généralement, ce qui m’apparaît comme incohérent est peut-être ce que je ne sais pas expliquer. Ainsi les Anciens voyaient-ils le mouvement des « astres errants ». La cohérence enferme dans un horizon borné, mais les choses sont tellement compliquées à comprendre... On nous exposa, avec force exemples scientifiques, la notion de propriété émergente. En physique, les propriétés d’un corps sont différentes de l’addition de celles de ses éléments. Appliqué à notre sujet, cela signifiait qu’une mise en rapport des éléments constituant le monde donne de celui-ci une intelligibilité. Cette « recherche de cohérence » est interprétation, et elle crée du nouveau. Ce n’est pas le cas lorsqu’on établit une identité, au sens de « idem » : par ex., au début de l’univers il y avait 1027 atomes d’hydrogène identiques. Nous avons parlé d’entropie, mais une théorie scientifique ne peut pas être balayée en si peu de mots. (Celle-ci permet en tout cas de méditer sur la notion d’ordre. Y a-t-il plus d’ordre dans un flacon où des molécules se déplacent rapidement et s’entrechoquent que dans un grand espace où elles vont à l’équilibre ? D’un point de vue entropique la réponse est oui.) Si la cohérence est complétude et détermination, nous devons en faire notre deuil, même si Einstein « ne [pouvait] pas croire que Dieu joue aux dés ». Appréhender la totalité du réel est impossible à la fois logiquement et expérimentalement, comme le théorème d'incomplétude de Gödel (un système axiomatique ne peut pas être à la fois cohérent et complet) et le principe d'indétermination de Heisenberg l’ont établi. Mais la cohérence comme non-contradiction devait nous conduire au cœur du « sujet » lui-même. Par exemple avec l’adaptation, car c’est l’inadaptation de nos réponses aux questions posées qui crée l’incohérence. Sans trop nous y attarder, la relation entre l’homme et l’oeuvre a été abordée à propos de Nietzsche, atteint de démence, et Heidegger, vu ses accointances avec le nazisme. Des auteurs si « grands » dans de si faillibles personnes... Etre cohérent, serait-ce trop fort pour l’homme ? Alors, ayons l’humilité de reconnaître notre incohérence. La cohérence est-elle une valeur en soi ? Que prouve-t-elle ? Quel rapport peut-elle avoir avec la logique, les valeurs, le sens, la vérité ? La politique de Hitler fut en adéquation avec la réalité pendant un temps, sans respecter les valeurs. Le sens est complexe car nos objectifs sont multiples ; de plus, il peut changer avec le temps ; aujourd’hui il est plus à chercher avec le savoir qu’avec « Dieu ». En poésie, on cherche « le son qui fait sens ». Que fait le discours philosophique ? Tout armé de rationalité, il tend bien sûr vers la cohérence... et renvoie à une opposition entre Apollon et Dionysos, entre Descartes pour les grands systèmes de pensée et Nietzsche comme prophète de la « mort de Dieu » qui a cassé les systèmes. Mais la recherche de vérité (un désordre, inscrit dans cette recherche, peut alors être nécessaire et productif) ou d’unité (chez Platon, recherches de vérité et d’unité - le Beau, le Bien - se confondent) n’est pas affaire de « cohérence ». Les interrogations de l’auteur du sujet se confirment : la cohérence serait fondamentalement impossible. Une solution serait peut-être qu’on abandonne l’universel ; elle se porte beaucoup mieux en étant définie localement, et a plus de chance d’être ainsi réalisée. Essayons avec l’autre. Pour vivre en paix avec lui, il ne faut pas chercher à tout expliquer, à tout justifier, les explications étant toujours tellement dérisoires... Il faut respecter et intégrer son mystère, ne pas exiger de lui la transparence (Lévinas). Recherchons plutôt une cohérence-compréhension. Non au chaos destructeur ! Ne faut-il pas savoir vivre avec des contradictions ? On peut « mourir d’incompréhension ». Un autre point de vue est proposé avec le collectif. Dans « co-hérence », il y a « errance ensemble ». C’est ce que font les hommes qui fondent une Cité, répondant à un besoin universel de « civilité » ; un projet commun est en débat, et permet en son sein une certaine incohérence... plus ou moins redoutée (désordre, conflits, « différences »...). Tentons encore notre chance avec soi et créons de la cohérence avec un objectif ou un projet. Réguler l’incohérence dans un débat peut en être un... Ou plus fondamentalement un projet de vie. La « cohérence » n’est pas un idéal, mais simplement l’aboutissement logique de ce que l’on désire et que l’on a décidé. Il engage l’être tout entier, son corps, ses actes, et non partiellement comme le « projet pédagogique » de Heidegger. Et ce qui dépasse le projet initial est toujours cohérent. Une piste inattendue : la cohérence comme principe de plaisir. Découvrant un fil, je goûte au « plaisir de la cohérence », que je cherchais sans le savoir. On a besoin de repères pour pouvoir penser, vivre, regarder le monde. Mais il est tout aussi vital d’« aller totalement vers l’incohérence » pour chercher la synthèse et l’unité. Entrer dans une oeuvre d’art, c’est être vierge, « lâcher prise ». La question touche donc à l’intime. Qu’est-ce que l’existence sinon « la recherche de ce qui nous constitue » et dont nous n’avons pas conscience ? Plutôt qu’une recherche d’unité, une recherche de verticalité, comme une colonne vertébrale, à la fois solide et souple. L’homme a une « essence de verre », comme le dit Isabella à Angelo dans « Mesure pour mesure » de Shakespeare (acte 2, scène 2). Sur fond de chaos intérieur et d’éternel recommencement, rien ne peut être acquis, c’est le temps, non la vitesse, qui donne de la cohérence à l’humain. Plus qu’une recherche d’unité, une recherche d’identité : qui suis-je ? Mais doit-on chercher la cohérence ? C’est un artifice contre la peur de l’incohérence. En fait, cette recherche n’est pas nécessaire. Il suffit que le regard de l’autre m’interroge, provoquant des moments de crise, pour donner plus de place à l’être. Et le dialogue apporte questionnements et perturbations salutaires à une pensée trop figée. Mieux encore, la cohérence est déjà là, il suffit de la reconnaître, comme le suggérait un autre sujet : « Chercher, est-ce fuir quelque chose ? » On sait où est notre vérité, on sait ce qu’il y a à faire et pourtant on n’y arrive pas. Pourquoi ? Il faudrait « arrêter de comprendre » et « tendre vers le bien ». Une cohérence trop forte pour nous, décidément... Une solution radicale - mais plus difficile encore ? - serait de s’adapter à l’incohérence. « L’incohérence, on tombe dedans »... et vive l’incohérence ! Il y a un inconnu, un non-identifié en moi, que je cherche à travers l’inconnu du monde extérieur. Une perte de cohérence serait donc « destruction libératoire de l’individu » ; ne dites plus que Nietzsche est mort fou, le Christ victime de ses bourreaux ! Ceci sera donc une mauvaise nouvelle : du désordre, de l’inorganisation peut naître la cohérence. Un dialogue permanent existe entre cohérence et incohérence, dans un équilibre instable qui caractérise notre condition ; y compris pour définir la « santé » où dialoguent le normal et le pathologique. (Dans la théorie quantique, une « théorie de la décohérence » explique le passage entre deux cohérences, les règles de la physique quantique et celles de la physique classique.) De cohérence interne en (in)cohérence externe. Toute subjectivité se modifie, et modifie l’autre ; est-ce de l’incohérence ? Et l’ouverture, l’inconnu ?... La cohérence est une réalité intérieure, ontologique. Ou bien, de la naissance à la mort tout est incohérence ; étant donné la « complexité du monde », la prétendue cohérence des systèmes de pensée est condamnée à terme. Une mise en suspens de la cohérence ne serait pas incohérente. http://www.cafe-philo-des-phares.info/index.php?option=com_content&task=view&id=272 |
Re: November's Girl and roses
http://welovewords.com/documents/ce-don-qui-ne-mappartient-pas
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Grand penseur, zéro faiseur
Être cohérent avec soi-même
J'ai réalisé que, parfois, on a tendance à manquer de cohérence avec nous-mêmes pour certaines questions d'éthique. Certains de nos actes contredisent nos paroles. Ce que j'y vois, c'est qu'il y a une nuance entre le fait d'être conscient d'une conséquence, et le fait d'y être conscientisé. On peut avoir la connaissance d'un phénomène sans en tenir compte dans nos choix et nos actes. On sait que nos vêtements peuvent être fabriqués par des enfants sous-payés mais cela ne nous empêchera pas nécessairement d'encourager ce marché même s'il va à l'encontre de nos valeurs. On sait que la viande que l'on mange a été produite en tuant un animal maltraité, mais on s'abstiendra d'y penser tant que durera le repas. On sait que les sacs en plastiques sont polluants, mais on omettra d'apporter ses sacs réutilisables à l'épicerie. Et ainsi de suite. Ce sont des situations où notre empathie naturelle serait intervenue si l'on y avait assisté plus directement, mais que l'on a arbitrairement choisi d'ignorer.
Je pense qu'il faut voir plus loin dans le temps et dans l'espace au lieu de se limiter à ce qui nous colle au nez. On doit élargir la portée de notre conscience. Être cohérent avec soi-même autant horizontalement (cohérence entre nos idées) que verticalement (cohérence entre nos idées et nos actes) plutôt que de compartimenter son esprit ou de se fermer les yeux.
L'habitude est le premier ennemi de la conscientisation. J'y inclus les addictions et les traditions. Certains de nos actions nous semblent si naturelles ou routinières que l'on ne pensera pas les remettre en question et que de nous abstenir de les faire nous semblera inconcevable; et ce même s'il suffirait d'y réfléchir pendant un bref instant pour réaliser qu'elles causent davantage de souffrance que de bonheur. C'est par cette même faille que prolifèrent les croyances religieuses: On nous les enseigne avant que l'on ait atteint l'âge de raison, on grandit en les prenant pour acquis, on ne les remet plus en questions une fois que l'on est adulte et raisonnable. Ainsi, une personne pourra avoir un esprit très critique sur toute chose, sauf ce qui a trait à sa religion natale. Une section de son esprit se sera étanchéisée contre la raison.
En un sens, on peut dire que se conscientiser est un devoir éthique indirect puisque c'est un préalable nécessaire pour suivre notre unique devoir éthique qui est d'éviter d'engendrer la souffrance. Se conscientiser va inévitablement réduire nos activités néfastes. Les individus qui vont délibérément se déconscientiser (et qui iront jusqu'à réprimander ceux qui tentent de les conscientiser) pratiquent une forme d'obscurantisme qui est éthiquement répréhensible.
Se conscientiser et devenir davantage cohérent avec soi-même est également bénéfique d'un point de vue strictement égoïste. Cela nous permet d'avoir une meilleure opinion de soi (puisqu'on se rapproche davantage de notre idéal moral). Ça nous permet aussi de penser aux conséquences à long terme de nos gestes pour nous-mêmes et donc d'éviter ce qui est mauvais pour nous.
Il est donc nécessaire de se conscientiser sur tous nos gestes si l'on aspire à devenir des êtres intellectuellement complets plutôt que des machines dociles qui suivent nos habitudes sans réfléchir.
Grand penseur, zéro faiseur/
http://chezfeelozof.blogspot.fr/2010/04/coherence.html
Re: November's Girl and roses
[ltr]En quoi suis-je si différent des autres...[/ltr]
[ltr]Dominique Capo[/ltr]
[ltr]Réflexion personnelle[/ltr]
[ltr]Je ne comprends pas cette violence et cette haine qui se déchaînent parfois autour de moi. Je ne comprends pas pourquoi la différence fait t-elle si peur. Oui, mes opinions, ma manière d'agir, de penser, de réagir, est différente de la plupart des gens. Oui, je considère que l'amitié - qui est une autre forme d'amour - peut être ardente, passionnée, à la fois remplie d'une infinie tendresse, d'un désir de partager ce qu'on a de meilleur en soi ; d'une envie de donner à l'autre ce que l'on a de plus beau en soi.[/ltr]
[ltr]Beaucoup de gens s'imaginent que derrière la gentillesse, la douceur, l'extrême sensibilité, l'envie d'échanger dont je suis le détenteur, se cachent des pensées malsaines, et selon certains, de la perversité. Ils me jugent sans me connaître, sans apprendre qui je suis et ce qui se cache derrière mes mots, il est vrai parfois, d'une grande tristesse, d'une infinie mélancolie. Ils ne cherchent pas à creuser derrière les écrits teintés de merveilleux, de fantastique, de magie, d'Histoire, de Mythes, et de Légendes, quel a été mon parcours, quelles ont été les épreuves et les embûches que j'ai dû affronter tout le long de mon existence, pour en arriver là. Ils se contentent, sans remords ni état d'âme, simplement, de juger et de condamner ce qu'ils ne comprennent pas. Ils cèdent à la facilité et à la médiocrité de leur manière de penser, de leurs vérités, de leur vision d'un monde uniforme, gris et sans attraits ; à leur image, il semblerait.[/ltr]
[ltr]On se demande souvent pourquoi l'Humanité va si mal ; pourquoi elle suit un chemin destructeur et sans avenir ? Mais si, à la base, c'est rattachée à cette façon d'imaginer que les relations des uns envers les autres sont forcément basées sur la concupiscence, le désir de dominer, sur le pouvoir et l'argent ; sur les plus bas instincts dont l'homme est pourvu, il est certain que rien ne changera jamais. Pour ma part, ce n'est pas ainsi que j'ai décidé de cheminer tout le long de ma destinée. Malgré les humiliations, les rejets, les jugements, les blessures, les crises, les blessures, les solitudes, les peurs, etc., j'ai, il y a longtemps, décidé que je ne voulais pas ressembler à tous ces "moutons" qui, sans réfléchir, se contentent d'aller dans le même sens. Il y a longtemps, j'ai réalisé que si je suivais "la meute", non seulement je ne serais pas heureux, que je ne serais pas moi, mais que les accompagner me blesserai davantage que je ne le suis déjà. A une époque, pourtant, j'ai essayé de me fondre dans le moule auquel on m'avait destiné. Comme un bon petit soldat, j'ai suivi la multitude, toutes ces personnes qui se contentaient de leur "métro-boulot-dodo". Mais, je n'ai pas réussi à m'adapter à celui-ci. Et cela n'a entraîné chez moi que désespoir, solitude, rejet, blessures amicales et sentimentales. Cela a bien failli, à plusieurs reprises, me tuer ou me conduire aux frontières de la démence.[/ltr]
[ltr]C'est pour cette raison que j'ai alors décidé de suivre ma propre voie. Tant pis si bien peu de personnes comprennent mes cheminements, l'ardeur, la passion, la profondeur, des relations que je souhaite bâtir avec elles. Tant pis si la grande majorité d'entre elles n'imaginent pas que les relations entre un homme et une femme peut être dénué de désir sexuel ; qu'il y a des plaisirs qui vont au-delà des mots, des actes physiques que l'on peux partager intimement avec une femme. Évidemment, je ne les renie et ne les néglige pas. Faire l'amour a une femme est quelque chose de magnifique, d'unique, d'incroyablement beau. S'offrir a elle est un don sans égal, et dont je me régale à chaque fois que j'en ai la possibilité ; a chaque fois qu'une femme a le désir de partager ce genre d'instant magique en ma compagnie. Mais ce ne sont pas les seules genres de relations qui peuvent exister entre un homme et une femme ; ce ne sont pas les seules genres de relations que je cherche a développer, a enrichir, a faire fructifier. S'arrêter à cela montre bien la pauvreté des liens recherchés. Il y a tant d'autres plaisirs à partager, à échanger ; qu'ils soient intellectuels, artistiques, philosophiques, littéraires, amicaux ; a la fois tendres, délicats, pleins d'ouverture d'esprit, de curiosité, de générosité. Évidemment, pour cela, il faut aller au-delà des apparences, de la première impression, de ses certitudes ou de ses préjugés. Il faut oublier ses réactions naturelles face à l'inconnu que sont la peur de l'inconnu. Il faut envisager la personne sous un angle que l'on n'a pas l'habitude d'appréhender ; avec assez de recul pour ne pas succomber à la facilité des schémas classiques que la société nous a inculqué.[/ltr]
[ltr]Dans ma vie, j'ai rencontré toutes sortes de gens : des intellectuels, des ouvriers, des homosexuels, des libertins, des médecins, des avocats, des syndicalistes, des gens vivants dans les banlieues les plus mal famées, comme des gens aux revenus extrêmement aisés. Des racistes, des royalistes, comme des anarchistes ; des drogués, des paumés, j'en passe. Toutes ces expériences, bonnes ou mauvaises m'ont appris la tolérance, l'ouverture d'esprit ; ne pas juger immédiatement une personne d'après ce qu'elle montre au premier abord ; toujours creuser sa personnalité, son parcours, son individualité. Ayant énormément lu depuis toujours, que ce soit pour mes recherches historique, mythologiques, ésotériques à la Bibliothèque Nationale, ou simplement pour mon plaisir, j'ai découvert d'autres cultures, d'autres modes de pensée, d'autres façons de voir le monde et l'univers. Cela m'a enrichit d'une infinie de possibilités, de rêves, d'espoirs, mais également de frayeurs et de cicatrices monstrueuses et indélébiles. Aujourd'hui encore, je nourris mon âme, mon cœur, mon esprit, de tout ceci, et de bien plus encore. Et cela m'est aussi indispensable que de manger, dormir ou boire. Et, surtout, cela m'a appris a me détacher de cette arrogance de se croire supérieur aux autres. Plus j'ai appris, plus j'ai appris a me sentir humble ; je suis à la fois semblable et différent ; et là est a la fois ma force et ma faiblesse. Ma force, parce que cela m'a aidé a surmonter nombre d'obstacles que l'existence m'a imposé - et Dieu sait que ma vie n'a été que long calvaire de souffrances et de malheurs, par moments. Ma faiblesse, parce que cela m'a rendu hypersensible, que l'on ma souvent jugé, repoussé, humilié, détruit, du fait que je ne suivais pas la route toute tracée que chacun se doit de parcourir.[/ltr]
[ltr]Mais jamais, malgré tous ces inconvénients, je ne regretterai cette décision que j'ai prise il y a longtemps de cela. Je suis fier de la personne que je suis. Je ne suis pas parfait, loin de là. Comme tout le monde, j'ai mes défauts : je suis replié sur moi mêle la plupart du temps, extrêmement anxieux, je sors peu de chez moi, et bien d'autres choses encore. Mais j'apprends. Tous les jours, j'en apprends davantage sur les gens et le monde, l'univers, qui m'entoure. Et je laisse les crédules, les incultes, les orgueilleux, les gens fiers de leur argent, de leur pouvoir, de leur position sociale, etc. se montrer tels qu'ils sont, tels que nous sommes tous : de simples mortels qui séjournons brièvement sur cette planète, égaux face à nos particularités ; mais aussi, tellement riches de nos différences.[/ltr]
[ltr]Alors, je pose cette question pour laquelle j'ai tant souffert encore récemment : pourquoi vouloir à tout prix que nous nous ressemblions tous ? Pourquoi moquer ceux qui ne sont pas comme tout le monde ; pourquoi les repousser, les humilier, les blesser, les briser ? Puisque nous sommes à la fois si semblables et si différents...[/ltr]
http://welovewords.com/documents/en-quoi-suis-je-si-different-des-autres-dot-dot-dot
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