Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[list=filDariane]
[*] Bien-être - Psycho
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[*] Bien-être - Psycho
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Être très intelligent ne prédispose pas à des troubles psychologiques
Si vous ou l'un de vos enfants possèdez ce que l'on nomme un "haut potentiel intellectuel", ne paniquez pas, ce n’est pas grave !
Par Nicolas Gauvrit et Franck Ramus, chercheurs en sciences cognitives
Dernière édition par I am so sure le Ven 23 Déc 2016 - 19:35, édité 1 fois (Raison : Si tu as pensé Rat Mus(i)qué, tapes rien :))
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Debrief Soirée HP sur M6
23 DÉCEMBRE 2016 / DJEMSY
Comme annoncé, hier était une soirée surdouance sur M6 (vous trouverez certainement un replay). J’ai assisté à un concours de bêtes de foire, calculettes vivantes à l’égo surdimensionné qui se battent entre elles et présentant la haute potentialité comme on la percevait il y a 30 ans (voir plus).
Le concept
Mais revenons à l’émission. M6 décide de suivre plusieurs élèves dans leur intimité reconnus pour leur surdouance et qui participent à un concours organisé par Mensa. Le gagnant obtenant 20 000€ pour son école.
Première chose qui me choque dans le suivi de quelques uns, la manie des parents à être inquiets parce qu’ils se reposent sur leurs acquis ou inversement, les poussant dans les extrêmes en les faisant réviser au delà de ce qui me semble correspondre à une enfance équilibrée. Un couple de parents précisant même que leur enfant souffre d’insomnies à 9 ans. Le psy de Mensa commente ensuite que les HP ont un profil aux insomnies… Alors là franchement STOP!
Oui, il est clair que les insomnies sont liées au cerveau qui ne s’arrête jamais de réfléchir. Mais quand on pousse son gosse à bosser sans cesse et à tout le temps réviser ou apprendre au delà du programme, est-ce franchement étonnant ? Si ces parents ont à coeur de transmettre des valeurs de travail, il serait aussi bon d’apprendre que l’on peut aussi se reposer et s’offrir des moments de détente. D’autant plus que le gamin n’est pas du tout en échec scolaire, alors pourquoi le priver en partie de son enfance? J’avoue que ça me fait un peu peur de voir ce gosse à 9 ans qui a l’air complètement robotisé. Si la philosophie zen est en explosion chez nous avec les techniques de relaxation, c’est pas du tout un hasard. Nos sommes actuellement dans un déséquilibre où les valeurs de travail sont bien plus présentes et démolissent beaucoup de personnes vers la quarantaine ou la cinquantaine causant de nombreux burn out. Et ceux qui abusent le plus de ces méthodes, ben ce sont nous! car notre hypersensibilité peut nous emmener très vite en enfer.
Biensûr, je pense sincèrement que les parents ont eux-mêmes reçu cette éducation et que c’est à leur sens « la voie juste ». Alors j’aimerais témoigner. Moi aussi je viens de cette éducation. A 7 ans, mes parents me faisaient réviser les week end dans les matières faibles, me faisaient prendre de l’avance sur le programme, etc. Je ne vivais que pour les bulletins de notes et recevais des récompense en fonction. J’ai commencé à 7 ans et cela n’a pris fin qu’à 25 ans avec l’achèvement de mon Master. N’ayant fait que bosser comme une tordue, n’étant jamais sortie avec les amis car je devais sans cesse travailler, je me suis retrouvée épuisée à la fin de mes études avec en prime un ulcère à l’estomac, une psychorigidité très avancée, un décalage complet avec le monde et aucun boulot à la sortie (mais 17 de moyenne youhou .__. ). Aujourd’hui, cette expérience me laisse tout simplement un goût amer et énormément de regrets, j’aurais du aller m’amuser avec les autres et je ne pourrais jamais revenir en arrière. Je n’ai tout simplement jamais profité de la vie et avant même d’arriver dans le monde du travail, j’en étais déjà dégoûtée car j’avais eu l’impression de n’avoir fait que ça. Le goût de l’effort s’est alors transformé avec le temps en une phobie qui rappelle un passé ressemblant très fort à une prison intellectuelle (je reviendrai dans un article en détails sur ma scolarité).
Je suis aussi heureuse de voir certains parents font confiance dans les capacités de leurs enfants et ne les remettent pas en doute.
Néanmoins, je reste attristée de voir que Mensa organise ce concours car ça confirme ce que je pensais d’eux depuis longtemps. Mensa c’est pour l’élite des haut potentiels. C’est cette image qu’aujourd’hui j’aimerais détruire, tous les haut potentiel n’ont pas des résultats scolaires de fou ou ne sont pas des singes savants à la mémoire impressionnante. Et je ne me reconnais personnellement pas dans ce que je peux voir.
Les adultes
Passons maintenant à la seconde partie de soirée, dédiée aux adultes. Déjà, je félicite M6 d’avoir parlé des adultes souvent oubliés (on s’en plaint tellement du côté des autistes). L’émission suit quatre HP dans leur quotidien : un père de famille HP dont l’enfant est HP, une mère de famille qui se fait diag à l’âge adulte et deux jeunes HP qui se battent dans le monde du travail. L’un pour en obtenir et l’autre pour en trouver un autre à la hauteur de ce qu’il est.
L’émission effleure vraiment de très gros sujets qui méritaient plus d’approfondissement. D’autant plus qu’elle était commentée par Siaud-Facchin dont j’aime beaucoup le travail et qui elle-même à du être frustrée de voir à quel point elle a été coupée au montage… Le reportage est en fait un résumé de beaucoup de choses un peu brouillonnes.
J’entends parler de la notion d’ennui. C’est aujourd’hui ce qui me fait encore le plus de soucis. La vitesse à la laquelle je peux maîtriser un savoir ou faire le tour d’une personne. L’ennui qui s’en suit et la frustration, le besoin de mettre quelque chose sous la dent mais aussi l’instabilité que ça provoque. Car c’est ce qui me fait papillonner dans tous les sens. J’avoue aujourd’hui être très très fatiguée de ce système. Quand on est jeune, on peut se permettre de vivre ça mais adulte avec des factures à payer, professionnellement, c’est autre chose. Je reviendrai surement sur ce sujet en détail dans un autre article.
J’entends parler aussi du « faux self » ou cette manie de se créer une vie qui n’est pas la vraie pour être intégré au sein d’un groupe. Je me rappelle en avoir un peu usité ado sous la pression du groupe. Comme la personne le disait « ce déchirement entre être soi ou intégré ».
Enfin, je retiens aussi que pour se faire diag à l’âge adulte, il faut débourser entre 300 et 500€… Sérieusement ? Dans le reportage, on parle d’une démarche courageuse. C’est clairement vrai puisqu’il faut limite s’endetter lol Reste la méthode cheap, si vous réussissez le test Mensa (40€ pour participer), vous savez que vous êtes au dessus de 130 de QI car ils ne prennent pas en dessous. Mais ça ne vous donnera pas le chiffre exact du quotient.
Si le reportage est un peu plus juste que pour les enfants (bien que l’on reste sur des adultes aux capacités extraordinaires), je regrette que dans les deux reportages, on ne parle pas plus des difficultés sociales de ce profil. Car à écouter être HP c’est hyper cool et personne en souffre (ou très peu). Chez les adultes, le reportage met en avant le décalage que l’on peut avoir avec les gens normaux mais le sujet est à peine exploré.
Conclusion
Ces reportages pourtant bien destinés aux NT ne présentent que le côté « savant » à la Rain Man et classifie les HP loin de l’échec et des difficultés sociales.
Ils ont tout de même essayé de présenter tous les types de profils possibles mais que ce qui était observable et compréhensible de tous était à mon sens que la partie visible de l’iceberg et la moins intéressante.
https://asperguette.wordpress.com/2016/12/23/debrief-soiree-hp-sur-m6/
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En tout cas ça fait couler de l'ancre
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mince j'ai jeté ma télé du coup pour enfin appartenir à une communauté qui la regarde pas Il va falloir que j'en rachète une ? J'ai mis des bouquins à la place, moi dans le salon du coup
Non mais heureusement qu'il y en a quand même pour venir nous chercher là où on est. Les faiseurs de ponts Donc j'ai trouvé ici ce que je cherchais en cherchant rien Parce qu'évidemment j'aurai jamais pensé en tant que femme mûre avec carte bleue pour aller en boîte avant ma mène au pause qu'un petit con de 30 ans puisse m'en apprendre sur mon petit con
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
et sur mon luc I
Pour vivre heureux vivons cachets d'aspirine
Pour vivre heureux vivons cachets d'aspirine
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Après la série à succès "sauvés par le gong",
la communauté douée
sort une nouvelle série
"sorti(e)s de ses gongs"
Pour pas qu'il y ait un truc qui cloche.
En direct live sur les chaines de partout
Respires, ça sent le complot "saucisse grillée mondiale" Cela dit on peut choisir toujours par qui on se fait griller
Bon je vais fermer mon compte Badoo puisque Lucas, le cas me l'a demandé Lucas si t'es là et que tu me lis, c'est fait ! Autre chose sur la liste de la lutte pour le pouvoir ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ca serait la version musicale du film ? Je me rends, je suis cernée et j'ai pu me cerner
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=32]TROUBLES AUTISTIQUES : UN FILM D’ANIMATION ÉMOUVANT ET POÉTIQUE[/size]
http://papapositive.fr/autisme-cocon-film-animation/
Jeff | avril 24, 2016 | Pour les enfants, Vidéos | Pas de commentaire
Ce film d’animation est à la fois profondément émouvant et poétique. Il illustre le « cocon » imaginaire dans lequel vivent les enfants atteints de troubles autistiques et la difficulté de leur entourage à se « connecter » avec eux. La maman et sa fille y parviennent le temps d’un bref instant où le monde intérieur rejoint le monde extérieur.
Merci à Sonja Rohleder et son équipe pour cette création.
https://vimeo.com/104095565RESSOURCES :
- le site de l’INSERM (institut national de la santé et de la recherche médicale)
- Naitre et grandir : le trouble du spectre de l’autisme
http://papapositive.fr/autisme-cocon-film-animation/
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
"le temps d’un bref instant où le monde intérieur rejoint le monde extérieur"
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
DES IMAGES ÉMOUVANTES QUI MONTRENT QUE L’AMOUR NE CONSISTE PAS À IMPRESSIONNER L’AUTRE
Des images émouvantes qui montrent que l’amour ne consiste pas à impressionner l’autre
Les grands gestes d’amour sont souvent les plus soulignés, et de nombreux films et livres ont été consacrés aux choses les plus romantiques que nous pouvons faire pour l’un l’autre. Mais le véritable amour ne consiste pas à impressionner son conjoint.
L’artiste Coréenne Puuung illustre à la perfection l’amour dans son quotidien par l’intermédiaire de son Instagram et Facebook. A travers chaque nouvelle illustration, elle crée un souvenir auquel tout couple peut s’identifier
Voici 19 de nos images émouvantes préférées de Puuung qui saisissent la beauté de l’amour, ces petits moments de la vie quotidienne en amoureux. Découvrez ici son travail sur Facebook.
1. Vous vous sentez à l’aise ensemble, tout en faisant des choses différentes
2. Vous avez également vos propres ambitions et intérêts, bien qu’il puisse parfois vous manquer
3. Même si elle ne le remarque pas toujours, il est important qu’elle prenne soin d’elle
4. Même s’il n’est pas doué à certaines choses, il n’a pas peur de vous montrer ses gestes maladroits
5. Les cadeaux coûteux ne sont pas du tout impressionnants, vous aimez tout simplement passer du temps ensemble
6. Le silence ne pose aucun problème. Vous ne tenterez pas de forcer la conversation juste dans le but d’impressionner l’autre
7. Avoir quelqu’un avec qui vous pouvez vous comportez comme un enfant est juste incroyable. Et afficher un comportement enfantin envers lui ne vous dérange pas du tout
8. Vous ne serez pas agacé s’il/elle aime les mêmes choses que vous
9. Il est normal de se comporter comme un enfant quand bon vous semble
10. Vous avez toujours une attitude insouciante lorsque vous êtes ensemble
11. Vous êtes vous-même. Peu importe si ce n’est pas toujours élégant
12. Vous ne vous souciez pas de savoir si vos poses sont toujours séduisantes
13. Faire des erreurs est une chose normale. Il / elle ne vous en voudra pas pour cela
images émouvantes
14. Parfois, vous jouez comme une fille, parfois comme un garçon
15. Les rendez-vous romantiques peuvent parfois être une simple collation de fin de soirée sur l’un de vos sites favoris.
16. Le véritable amour consiste à pouvoir compter sur l’autre pour vous aider à vous préparer pour la journée.
17. Parfois, vous vous régalez ensemble, et c’est tout simplement renversant …
18. C’est formidable d’avoir une simple conversation
19. Vous n’avez pas peur de montrer votre fragilité. Et peu importe ce qui arrive, il vous dira que tout va s’arranger.
Crédit photo images émouvantes Sélection d’ image et toutes les illustrations de Puuung via Facebook
http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/images-emouvantes-amour.html
Ca, c'est le mode "knacki"
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
♪ L'aquarium tactile ♪
Il faut que je digère le sanglier
cette nuit au bord du lac
les éclairs déchiraient la nuit doucement
et les vagues caressaient mes pieds
les vagues caressaient mes pieds
les vagues caressaient mes pieds
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium tactile un phare clignotait dans le lointain
tout est si bien éclairé
tout est si bien signalé mais pourquoi
faut-il toujours que l'on se cogne
dans les pierres et les rochers
les pierres et les rochers
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium tactilej'ai bien du mal à tout retenir
tu vas encore me maudire
pourtant j'aurais pu explorer avec toi
la Lune éclairait mon prénom
avec un point sur le i
avec un point sur le i
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium
dans l'aquarium tactile
dans l'aquarium tactile
tout au fond
avec un point sur le i
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Du coup ça commence à faire beaucoup de gens qui me connaissent et sur plusieurs facettes. Je vais bientôt avoir plus de charme et plus de mystère et devenir une vraie commune.
Allez chiche je me mets au classique et j'invente le pogo du petit doigt ?
Allez chiche je me mets au classique et j'invente le pogo du petit doigt ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ajoutée le 21 août 2014
Quelqu'un a déjà dit ce qui ressemblait à cette phrase : "il est quelque part rassurant de voir que les monstruosités commises sont le fait d'êtres humains dérangés, des pervers ou des sadiques. Mais lorsqu'on y regarde de plus près (si nous avons la volonté et le courage) on s'aperçoit que la grande majorité de ces monstruosités sont le fait d'êtres humains tout à fait normaux, tout comme nous, ce qui est très déstabilisant, affolant même. Bien souvent, on s’attelle à oublier le tout. Ce qui est remarquable c'est que la prochaine fois que nous serons témoins de ces actes atroces commises par un individu, on s'empressera de le condamner, de dire que c'est un monstre qui n'a aucun rapport avec nous et la race humaine! Ah, que l'oubli nous va bien!
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
12 MANIÈRES DE RECONSTRUIRE SA VIE ET DE LA RENDRE RÉELLEMENT INCROYABLE
12 Manières de reconstruire sa vie et de la rendre réellement incroyable
Et si un jour vous vous réveilliez, lassé de vous sentir fatigué, et que vous en ayez ras-le-bol ? Marre du stress, de l’anxiété, de s’énerver et de méprisé. Fatigué de lutter journellement, des pleurs, des cœurs brisés, des pensées auto-destructrices, et de tout ce qui est négatif et nuisible ? Et si vous décidiez de changer de vie, mais sans savoir par où débuter, comment feriez-vous ?
Il y a bien des choses à faire pour commencer à reconstruire sa vie et la rendre merveilleuse. Aujourd’hui, je vais partager avec vous 12 manières pour transformer votre vie et la rendre meilleure. Vous êtes prêt ? C’est parti.
1. Faites-vous une promesse
Lorsque vous vous dévouerez complètement à transformer votre vie et la rendre formidable, rien ni personne ne pourra vous stopper.Moi, [insérez votre nom ici]
me fais une promesse solennelle.
Celle de passer tant de temps à améliorer ma vie que je n’aurai pas le temps de m’inquiéter, juger, critiquer, m’apitoyer ou me plaindre.
Celle de pardonner, d’abandonner mes rancœurs, et faire que les obstacles que je rencontre dans la vie me rendent meilleur.
À partir de maintenant, je m’engage à ne pas regarder en arrière, et à apprécier ce qui est devant moi.
Je promets d’arrêter d’en faire des tonnes, d’abandonner les relations toxiques, les pensées et les comportements que j’ai aujourd’hui et de constamment concentrer mon attention du mal vers le bien.
De faire de la place dans mon cœur pour l’amour, la joie, la paix et la sérénité. De m’autoriser une infinité de choix et d’éventualités.
Je m’engage à rester fidèle à moi-même, à tout instant et ne jamais me trahir juste pour plaire aux autres.
Je m’engage à laisser de côté les pensées, les comportements et les relations toxiques mais jamais mes rêves.
A partir de ce moment, je vais recréer ma vie et la rendre formidable.
Sincèrement,
[Insérez votre nom ici]
2. Oubliez vos rancœurs du passé, et pardonnez
Inondez votre cœur d’amour. Pardonnez et oubliez. Non pas parce que ceux qui vous ont causé du tort le méritent, mais parce vous le méritez. Laissez le pardon vous libérer de votre passé. Laissez le emporter toute la rancœur que vous gardiez au fond de votre cœur et remplissez cet espace par de l’amour, de la paix intérieur et de la compassion.
Si d’autres vous ont causé du tort dans le passé, vous n’êtes pas obligé de poursuivre ce qu’ils ont commencé. Mark Twain disait:
Laissez fuir toute la négativité dans votre vie. Débutez petit à petit et dites-vous que lorsque vous laisserez aller tout ce poids pesant sur votre cœur, vous vous sentirez plus léger et vous prendrez du recul sur votre vie. Vous vous sentirez plus heureux et plus en paix avec le monde qui vous entoure.La colère est un acide qui fait bien plus de ravages au récipient qui le contient qu’à tout ce sur quoi vous pourriez le verser.
3. Abordez avec grâce tout ce qui vous fait face
Concentrez votre attention sur les bonnes choses plutôt que sur les mauvaises. Visualisez le succès plutôt que l’échec. Remplacez la rancœur, par le pardon, la gratitude et l’appréciation. Apprenez à aborder avec grâce ce qui vous fait face.
Appréciez tout ce que la vie met sur votre route, que ce soit en bon ou en mauvais, et rappelez-vous ces paroles:
La gratitude valide notre passé, apporte la paix aujourd’hui, et crée une vision pour demain.
4. Visualisez vos accomplissements et créez votre destinée
Posez-vous la même question que je me suis posée il y a quelques années, lorsque j’ai pris la décision de laisser de côté mon attachement au passé et choisi de reconstruire ma vie.
Laissez aller votre imagination. Osez voir en grand. Ne vous contentez pas de moins que ce que vous valez vraiment.Si il n’y avait aucune limite à ce que je peux faire, être et avoir, à quoi ressemblerait ma vie ?
Plus votre imagination sera riche, plus votre vie sera belle.
Projetez dans votre esprit la vie que vous aimeriez vivre, la personne que vous voudriez devenir, et les relations que vous voudriez avoir. Vivez votre vie comme si vous aviez déjà toutes les choses que vous voulez ou dont vous avez besoin. Ressentez les sensations qui viennent du fait d’avoir toutes ces merveilleuses choses qui vous arrivent et laissez ces sensations vous remplir en permanence.Le pouvoir de l’imagination est incroyable. Souvent nous voyons des athlètes accomplir des résultats incroyables et nous nous demandons comment ils y sont parvenus. Une de leur technique est la visualisation – ou projection mentale. Ils ont choisi de créer leur destinée et ont visualisé leur succès avant même de vraiment réussir.
George Kohlrieser
12 Façons de reconstruire sa vie suite:
5. Les rêves ne se réalisent pas comme par magie: C’est à vous de les réaliser
Agissez selon les désirs de votre cœur. Faites ce que vous avez à faire afin de vous retrouver là où vous voulez être. Lisez les livre à lire, contactez les gens à contacter, apprenez ce que vous devez apprendre.
Trouvez un mentor, osez poser des questions. Faites tout ce qui est nécessaire pour vous approcher toujours plus près de vos rêves.
Sachez qu’à chaque action que vous ferez, votre vie s’améliorera et vous deviendrez bien plus heureux que vous ne l’êtes déjà.
6. Faites une chose à la fois
Parce qu’au fil des années vous avez pris des habitudes, des réflexes, se débarrasser de tous ces comportements, toutes ces pensées et ces relations toxiques n’est pas une tâche aisée. Il est fort possible que vous ne voyiez pas d’améliorations significatives immédiatement dans votre vie. Mais ce n’est pas grave. Soyez patient et faites preuve d’auto-compassion pendant que vous travaillez à reconstruire votre vie. Et rappelez vous d’apprécier le parcours.
Faites une chose à la fois et souvenez-vous que n’importe quelle aventure débute avec un premier pas.Focalisez-vous sur le parcours et pas sur l’arrivée. La joie ne se trouve pas lorsqu’on finit une activité, mais pendant qu’on la fait.
7. Faites confiance en la vie
Vous devez apprendre à faire confiance. A d’abord vous faire confiance, puis à faire confiance aux autres, et enfin avoir confiance en la vie.
Mettez vos peurs de côté. Accordez-vous le droit d’être vulnérable.
8. Donnez-vous le droit d’échouer
Accordez-vous le droit d’échouer et de faire des erreurs.
Car dans chaque erreur, il y a une leçon à apprendre. Une leçon qui vous sera bénéfique lorsque vous continuerez à suivre votre chemin.
Il n’y a pas d’erreurs. La tournure des choses que nous provoquons, peu importe qu’elle soit plaisante ou non, est nécessaire pour apprendre ce que nous devons apprendre. Quelles que soient les étapes que l’on franchit, elles sont nécessaires pour atteindre les endroits où nous avons choisi de nous rendre.
Richard Bach
9. Soyez bon avec vous-même
Aimez-vous et soyez bon avec vous-même car en faisant cela, le monde autour de vous reproduira votre comportement. Prenez soin de votre esprit, de votre corps et de votre cœur Faites de l’exercice, buvez beaucoup d’eau, mangez sainement, faites-vous aussi plaisir.
Entretenez les pensées positives. Agissez avec compassion et amour, envers vous-même et le reste du monde. Passez un peu de temps seul, pour vous recentrer.
Sortez, passez du temps dans la nature. Regardez les plantes, le ciel, les étoiles, la lune et les arbres. Émerveillez-vous du miracle de la vie.
Il n’y a que deux façons de vivre votre vie. L’une est de faire comme si rien n’était un miracle. La deuxième, comme si tout était un miracle.
Albert Einstein
10. Arrêtez de vivre votre vie pour satisfaire les attentes des autres
Beaucoup trop de gens vivent une vie qui n’est pas la leur. Ils vivent leur vie en accord avec ce que les autres attendent d’eux. Ils vivent la vie que leurs parents ont conseillé, que leurs amis, leurs ennemis, leurs professeurs, leur gouvernement ou leur télévision ont conseillé. Ils n’écoutent pas leur petite voix intérieure. Ils sont si occupés à plaire à tout le monde, à vivre pour satisfaire les attentes des autres, qu’ils perdent le contrôle de leur vie. Ils oublient ce qui les rend heureux, ce qu’ils veulent, ce dont ils ont besoin… Et finalement ils s’oublient eux-mêmes.
Ne jugez jamais votre valeur autrement que par vous-même. Votre valeur vient de votre intérieur propre et pas d’éléments extérieurs (les gens, les événements, les possessions matérielles). Ne laissez jamais les autres vous dire ce que vous valez: décidez-le vous même.
Vous avez une vie, celle ci, maintenant, donc vous vous devez de la vivre comme vous le voulez.
11. Forcez votre esprit à vivre dans l’instant présent
Apprenez à être présent et engagé dans le moment présent. Soyez heureux avec ce que vous avez, ce que vous savez et qui vous êtes maintenant. Ne laissez pas votre esprit vous faire croire que vous ne serez pas heureux tant que vous n’arriverez pas à être où vous voulez être, ou avoir ce que vous voulez.
Appréciez ce que vous avez en face de vous. Si vous apprenez à être présent et engagé à l’instant présent, vous vivrez une vie pleine et heureuse car peu importe les défis que la vie vous lancera, vous deviendrez une meilleure personne.
Dès que vous honorez le moment présent, toute la tristesse et la difficulté disparaissent, et votre vie commence à se remplir de joie et de facilité. Lorsque vous vivez dans le moment présent, tout ce que vous faites s’emplit de qualité, d’attention et d’amour. Même les choses les plus simples.
Eckhart Tolle
12. Entourez-vous de gens qui vous aiment et vous supportent
Entourez-vous de gens attentionnés, positifs, encourageants, qui vous supportent et qui vous aiment. Des gens qui peuvent vous soutenir lorsque vous êtes au plus bas. Des gens qui vous verront comme vous êtes vraiment. Qui accepteront qui vous êtes vraiment et avec qui vous pouvez devenir vraiment.
Suivez le conseil de Mark Twain:
Vous avez besoin d’amis positifs et attentionnés qui vous soutiendront dans votre nouvelle vie.Restez éloigné des gens qui tentent de rabaisser vos ambitions. Les mauvaises personnes tenteront toujours de vous rabaisser. Au contraire, les gens véritablement formidables, eux, vous feront ressentir que vous aussi vous pouvez devenir formidable.
Engagez-vous à obtenir le meilleur de tout ce que la vie vous donne. Soyez flexible. Suivez le cours de la vie au lieu d’aller contre.
Appréciez le voyage, quoi qu’il vous arrive et peu importe le nombre de défis ou d’obstacles, de personnes difficiles que vous rencontrerez dites-vous qu’ils sont là pour vous aider à progresser, évoluer et devenir la merveilleuse personne que vous voulez et méritez tant d’être.
Vous n’avez qu’une seule vie à vivre, alors rendez la mémorable.
Abandonnez toutes les choses toxiques présentes dans votre vie, mais n’abandonnez jamais vos rêves.
Alors, comment voyez-vous votre idéal ? Quelles actions allez vous réaliser aujourd’hui pour vous rapprocher de vos rêves ? Dites-moi tout !
Avec tout notre amour,
Jean-Charles Fricotté
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
A l’attention des équipes M6
24 décembre 2016
A l’attention d’M6.
Chaque jour, des parents d’enfants précoces se battent contre les préjugés, se battent pour faire comprendre et accepter la différence de leur enfant aux gens qui les entourent et à l’enfant lui-même, chaque jour ils lisent, se renseignent, cherchent comment aider leur enfant, comment faire en sorte que lui aussi soit épanoui, intégré, comment le rendre heureux.
Récemment, grâce aux livres de très bons psychologues qui ont longtemps étudié la question, ils ont commencé à trouver des réponses et espéré que le reste du monde les comprendraient mieux, maintenant. Ou qu’à défaut de comprendre, ils accepteraient.
Mais ça, c’était sans compter votre émission, « Les Petits Génies, à la découverte des enfants précoces ». Une émission qui confond génie, prodige et enfant précoce. Une émission qui exhibe des gosses à la télé dans un concours de connaissances, en promettant le titre orgueilleux de « Petit Génie 2016 » (et même de l’ARGENT à la clef…). Une émission qui montre au grand public qu’un enfant précoce ne s’amuse qu’en faisant des rubiks cubes ou du scrabble toute la journée, sait répondre à toutes les questions de culture générale qu’on lui pose, connaît toutes les décimales de pi, et a parfois des notes moyennes à l’école, 18 ou 19 par exemple. Une émission qui montre des enfants poussés par leurs parents pour « réussir ». Une émission qui montre que « réussir » c’est répondre correctement à des questions. Une émission qui traite les enfants comme des bêtes de foire pour faire du show.
Etre un enfant précoce, ce n’est pas ça. Ce n’est pas une question de performance scolaire et d’intelligence rationnelle. C’est fonctionner différemment. Penser différemment. Réagir différemment. Pas mieux. Pas plus. Juste différemment.
Vous ne montrez aucun enfant dyslexique, aucun enfant en difficulté. Vous n’avez prononcé le mot « hypersensibilité » qu’après plus de 2h30 d’émission. C’est pourtant l’une des caractéristiques fondamentales de l’enfant précoce.
Vous ne vous rendez pas compte de la souffrance que vous provoquez par la diffusion de cette émission.
J’ai de la peine pour les enfants précoces, pas les prodiges, non, les enfants précoces, qui souffrent de leur différence et du regard des gens, et qui souffriront encore plus de l’image « intello » véhiculée par votre émission.
J’ai de la peine pour ces enfants précoces qui commençaient tout juste à comprendre leur fonctionnement et aller de l’avant, mais qui ne se retrouveront évidemment pas dans votre émission et douteront d’eux mêmes.
J’ai de la peine pour les parents d’enfants précoces en difficulté qui se retrouvent souvent confrontés aux remarques désobligeantes des professeurs qui ne croient pas qu’un enfant puisse être précoce s’il n’a pas 19 de moyenne. Ces professeurs seront vraisemblablement confortés dans leur opinion après avoir vu 20 enfants faire du calcul mental à la télévision.
J’ai de la peine pour les parents d’enfants précoces à qui l’on reproche de sur-entraîner leurs enfants alors qu’ils n’ont fait que satisfaire leur curiosité.
Et enfin, j’ai de la peine pour certains enfants prodiges que vous avez montrés et qui sont réellement poussés par leurs parents. J’ai de la peine pour ces enfants à qui l’on met une pression insoutenable. J’ai de la peine pour ces enfants à qui l’on dit « tu n’es pas assez sérieuse, il faut travailler » parce qu’ils n’ont pas obtenu le résultat espéré par les parents. J’ai de la peine pour ces enfants que l’on empêche d’être des enfants.
Mais j’ai de l’admiration pour certains parents vus lors de l’émission et qui ont compris que l’affection et l’amour étaient plus importants, qui valorisent les efforts de leurs enfants à passer devant un public, qui sont perdus face à leurs sollicitations mais répondent avec une grande simplicité, honnêteté, beaucoup d’amour et de fierté. Et qui les laissent jouer.
Ce n’était pourtant pas si difficile, M6, de parler correctement des personnes surdouées, vous avez même presque réussi à le faire dans l’émission qui suivait sur les adultes. Vous avez même eu la chance d’avoir de bons intervenants et psychologues. Alors pourquoi si peu respecter les enfants ?
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Vu/Entendu dans l’émission :
« Elle vaut mieux que 4 points ». Ou comment une mère calcule la valeur de son enfant sur l’étendue de ses connaissances.
« Pas sérieuse » « Pas attentive » « Tu n’as pas assez travaillé ». Ou comment faire culpabiliser son enfant pour avoir mal répondu à une question d’un concours sans intérêt pour l’enfant.
« Oui je crois que je suis un petit génie. Je suis premier partout, et je pense être premier au concours ». Ou comment être déjà imbu de sa personne à 9 ans (c’est pas sa faute hein, mais celle de ses parents peut-être ? )
« Il faut que je repasse le test pour avoir plus qu’Einstein ».
GÉNIEM6PRÉCOCEQISURDOUÉ
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Rayures et Ratures
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On sait pourquoi les doués n'ont pas sauvé le monde depuis tout ce temps On ne peut pas mettre sa ferveur partout ! être douée ça prend tellement de temps ! Je suis bien contente d'avoir vécu avant Ca fait l'effet de réactions de maternelle : je vais le dire !! Et s'exposer sur facebook ça fait bête de foire ? ou pas ? En fait ça me choque toutes ces pages et ces blogs.
Sinon j'ai vu mon petit Lissandro tout fou de Noel faire le singe (comme un gamin de son âge quoi) dans les escaliers à fond de balle et je lui ai dit : eh t'es pas au cirque aussi, j'espère ne pas l'avoir traumatisé à vie !!!!
encore qu'il m'a reparlé de sa passion pour les tracteurs et on a rediscuté changement d'ampoules du couloir. C'est chouette un môme (doué ou pas) c'est un môme. Je me serai vraiment pas vue à 20 ans ouvrir une page facebook pour dire que je suis ci ou ça ou donner mon avis sur ci ou ça. C'est effectivement intéressants de partager des tuyaux, des données générales, mais si tout le monde se met à faire sa page pour raconter sa vie Ca sert à rien d'être douée si c'est pour s'en servir que pour parler de douance et se poser en référence ? Personne ne leur dit à ces personnes que la douance c'est un effet de mode ? une découverte faite récemment ? ça en parle comme du smartphone. Hormis ici je vais rester cachée comme avant moi. Personne n'a jamais vu la différence. Alors dire : t'as vu moi je suis différent mais il faut me traiter comme si je l'étais ? c'est space ? c'est de l'auto désintégration ? Alors du coup oui dire qu'il existe des petits génies, des intelligences, des cerveaux, je trouve ça et pas bête de foire, ce sont sûrement des personnes qui feront avancer le monde plutôt que leur nombre de visiteurs sur leur page facebook. Et je vois pas où se trouve le problème d'avoir l'air d'un intello si on l'est, comme d'être punk si on l'est.
marrant d'ailleurs, on ne voit pas fleurir des blogs et des pages, sur "je suis obsédé sexuel et je sais faire plein de choses avec ma zigounette spéciale. Etre extravertie oui, être exhibo, je me souviens des trois années de lecture avant d'oser écrire 10 lignes là dessus ici et ma priorité était d'aller vite mieux et non pas de savoir si j'étais formidable, spéciale, géniale, fantastique. A se demander si ils donnent pas de la drogue ou du poppers ? après les tests ? En tous les cas ça m'en apprend encore, pas sur la douance, sur les gens, les personnalités, et sur l'époque dis donc. Regardez moi j'ai écrit un livre, regardez moi je vous ai recopié ce qu'on trouve partout sur la douance !!! je suis surdouée, j'ai 500 followers, merci !!!!!! Comment j'ai dit à 500 personnes que je suis douée ! Quelque chose me titille mais m'échappe....
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Bon sinon je ne sais pas son QI, mais c'est une idée de génie et ça va mettre la foire sur les trottoirs
À tout juste 15 ans, elle invente un sac de couchage qui pourrait sauver des sans-abri!
@Mirror
Cet adolescente irlandaise vient d’inventer un sac de couchage innovant pour les gens qui n’ont pas d’autre choix que de dormir dans la rue. Cette invention pourrait aussi permettre la création de nombreux emplois mais surtout de sauver des vies.
C’est après avoir passé une dure journée dans les rues de Dublin qu’Emily Duffy, a eu l’idée d’un sac de couchage nouvelle génération.
C’est quand elle a travaillé avec une association d’aide aux sans-abri, qu’elle a eu l’idée de ce sac, car c’est là qu’elle a compris les difficultés qu’avaient les sans-abris à garder leurs sacs en plastique, leurs cartons et autres couvertures secs et en bon état, en cas de pluie. Touchée par la situation précaire des personnes qu’elle a rencontrés, cette jeune fille a décidé de ne pas rester sans rien faire, et de passer à l’action.
Emily , jeune élève du Desmond College, a donc pensé et élaboré les « Duffily Bags », faits d’une surface réfléchissante à la lumière, d’une matière anti-flammes et imperméable. De quoi espérer améliorer les difficiles conditions de vie de tous ceux qui dorment dans les rues. De même, la jeune fille a aussi pensé au côté pratique en ajoutant de gros scratchs permettant de fermer le sac de couchage. Son sac offre aussi un coussin intégré, comme vous pouvez le voir sur la photo.
Récemment, Emily Duffy, nouvelle célébrité en Irlande, a présenté sa désormais célèbre invention à la prestigieuse BT Young Scientist and Technology Exhibition, une sorte de concours Lépine pour jeunes talents venus de tout le pays.
@Mirror
Devant une idée aussi géniale qu’utile, les autorités irlandaises ont aussitôt décidé de mettre en circulation ces sacs de couchage. Mais avant de les distribuer, il faut… les fabriquer. Là aussi, la solution a été toute trouvée, en tendant la main à ceux qui sont dans la misère. En effet, grâce à la médiatisation et aux dons du peuple irlandais, d’anciens sans-abri à la recherche d’emploi ont pu être embauchés par la Mendicity Institution pour réaliser les Duffily Bags, moyennant un salaire de 9,23 euros de l’heure. Ainsi, les premiers sacs ont déjà été distribués à Dublin, et chaque ville du pays devrait en recevoir d’ici peu.
@waati
Le merveilleux projet d’une jeune fille de 15 ans aura donc permis de faire bouger les choses et de changer sans doute beaucoup de vies. Comme quoi, dès lors qu’on croit en ses capacités et qu’on est animé par la volonté d’aider, tout est possible !
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/teenager-creates-waterproof-fireproof-sleeping-7222457
Source : GoodNewsNetwork---------------------------------------------------------------------------------------------------------
À tout juste 15 ans, elle invente un sac de couchage qui pourrait sauver des sans-abri!
@Mirror
À tout juste 15 ans, elle invente un sac de couchage qui pourrait sauver des sans-abri!
Cet adolescente irlandaise vient d’inventer un sac de couchage innovant pour les gens qui n’ont pas d’autre choix que de dormir dans la rue. Cette invention pourrait aussi permettre la création de nombreux emplois mais surtout de sauver des vies.
C’est après avoir passé une dure journée dans les rues de Dublin qu’Emily Duffy, a eu l’idée d’un sac de couchage nouvelle génération.
C’est quand elle a travaillé avec une association d’aide aux sans-abri, qu’elle a eu l’idée de ce sac, car c’est là qu’elle a compris les difficultés qu’avaient les sans-abris à garder leurs sacs en plastique, leurs cartons et autres couvertures secs et en bon état, en cas de pluie. Touchée par la situation précaire des personnes qu’elle a rencontrés, cette jeune fille a décidé de ne pas rester sans rien faire, et de passer à l’action.
Emily , jeune élève du Desmond College, a donc pensé et élaboré les « Duffily Bags », faits d’une surface réfléchissante à la lumière, d’une matière anti-flammes et imperméable. De quoi espérer améliorer les difficiles conditions de vie de tous ceux qui dorment dans les rues. De même, la jeune fille a aussi pensé au côté pratique en ajoutant de gros scratchs permettant de fermer le sac de couchage. Son sac offre aussi un coussin intégré, comme vous pouvez le voir sur la photo.
Récemment, Emily Duffy, nouvelle célébrité en Irlande, a présenté sa désormais célèbre invention à la prestigieuse BT Young Scientist and Technology Exhibition, une sorte de concours Lépine pour jeunes talents venus de tout le pays.
@Mirror
Devant une idée aussi géniale qu’utile, les autorités irlandaises ont aussitôt décidé de mettre en circulation ces sacs de couchage. Mais avant de les distribuer, il faut… les fabriquer. Là aussi, la solution a été toute trouvée, en tendant la main à ceux qui sont dans la misère. En effet, grâce à la médiatisation et aux dons du peuple irlandais, d’anciens sans-abri à la recherche d’emploi ont pu être embauchés par la Mendicity Institution pour réaliser les Duffily Bags, moyennant un salaire de 9,23 euros de l’heure. Ainsi, les premiers sacs ont déjà été distribués à Dublin, et chaque ville du pays devrait en recevoir d’ici peu.
@waati
Le merveilleux projet d’une jeune fille de 15 ans aura donc permis de faire bouger les choses et de changer sans doute beaucoup de vies. Comme quoi, dès lors qu’on croit en ses capacités et qu’on est animé par la volonté d’aider, tout est possible !
http://www.mirror.co.uk/news/world-news/teenager-creates-waterproof-fireproof-sleeping-7222457
Source : GoodNewsNetwork
Je m'en souviendrais à vie de cet autre forum qui a repris 5 fois mon message d'entrée, à mes yeux d'adulte c'est limite de la non assistante à personne en danger avec en plus demande de correction orthographie et grammaticale, ça m'a choquée de fait cette méconnaissance du fameux sujet ? comment tu peux devenir adulte surdoué si tu es déjà adulte et sans pourvoir en parler ? ou sans même qu'on t'oriente au minimum vers qui de droit ? comme quoi je suis un bisounours qui préfère voir la vie en Rose !!!! mais je n'en garde pas moins une humanité et un minimum de comportements adultes. Ca faisait carrément vous pouvez vous suicider !!!! Mettant ça dans le réel, c'est comme si je disais à quelqu'un qui va se pendre, comment tu le conjugues au passé composé.... Il faut descendre !!! et si il y a bien quelque chose que j'ai combattu chez moi dès petite en premier lieu c'est le perfectionnisme ! Je me suis revue déchirer chaque page de mon cahier pour recommencer et je pouvais aller jusqu'à 50 pages jusqu'à ce que ce soit parfait. Oui mais tu comprends c'est un forum sur les surdoués adultes, on a une réputation à tenir et il faut qu'on est une belle vitrine ? Donc ta créativité, ta singularité, ton vécu, ton style même naze tu oublies !!!! on te corrige à l'entrée ! donc en fait ça n'est plus tout et ça n'est plus humain du tout, mode robot on reprendra tout tes propos. Reusement que ma doudouille est restée ouverte et professionnel de santé ?, et à ne pas la jouer je suis doudou, t'as vu mon kiki l'abus de douance ça me semble dangereux pour la santé ? J'adore ce forum. En fait je me demande si c'est pas aussi dans l'autre sens que j'ai dit que c'était indissociable, ça tombe ça veut dire un truc du genre, il ne faut pas s'arrêter de vivre et qu'à ça ?
Ca restera un drôle de souvenir. Se retrouver coincée en fait avec soi même tout seul complètement après avoir vécu. Evidemment que TIPEH m'a fait du bien. On me parlait pas comme à une enfant de 4 ans Ma vie n'était pas celle d'une enfant de 4 ans à qui on va expliquer qui elle est. Tiens je crois que je me fais enfin un petit contrecoup là. Racontez nous votre vie et votre fonctionnement ! ben oui mais là j'étais limite à me demander si j'allais mourir ! Et vous avez une trousse de secours ? pour les urgences. non c'est comme si les urgences psychiatriques mettaient un numéro en 08 surtaxé avec un répondeur : merci de nous laisser vos symptômes en français correct Internet n'a pas été crée à la base si je ne m'abuse pour faire pire que dans le réel. Bref je suis à fond dans le truc à la con du "y'aura toujours quelqu'un pour détruire ce qui est construit et sert à faire avancer".....
je suis doudou, t'as vu mon kiki
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
The most intelligent two percent of people in the world. These are the people who qualify for membership in Mensa, an exclusive international society open only to people who score at or above the 98th percentile on an IQ or other standardized intelligence test. Mensa’s mission remains the same as when it was founded in Oxford, England, in 1946: To identify and nurture human intelligence for humanity’s benefit, to foster research in the nature of intelligence, and to provide social and other opportunities for its members. [ 1,721 more word ]
https://mensacotedazur.wordpress.com/…/how-is-a-genius-diff…
Les plus intelligents de % des gens du monde. Ce sont les personnes qui ont droit à l'adhésion à mensa, une société internationale exclusive ouverte uniquement aux personnes qui ont un score ou au-dessus du 98 e centile sur un qi ou un autre test normalisé de renseignement. La mission de mensa reste la même que lorsqu'elle a été fondée à Oxford, en Angleterre, en 1946 : identifier et nourrir l'intelligence humaine pour le profit de l'humanité, promouvoir la recherche dans la nature de l'intelligence, et offrir des possibilités sociales et autres à ses Les membres. [1,721 mot de plus]
https://mensacotedazur.wordpress.com/2016/12/23/how-is-a-genius-different-from-a-really-smart-person
·
Notez cette traduction
How Is a Genius Different From a Really Smart Person?
The most intelligent two percent of people in the world. These are the people who qualify for membership in Mensa, an exclusive international society open only to people who score at or above the 9…
MENSACOTEDAZUR.WORDPRESS.COM
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https://mensacotedazur.wordpress.com/…/how-is-a-genius-diff…
Les plus intelligents de % des gens du monde. Ce sont les personnes qui ont droit à l'adhésion à mensa, une société internationale exclusive ouverte uniquement aux personnes qui ont un score ou au-dessus du 98 e centile sur un qi ou un autre test normalisé de renseignement. La mission de mensa reste la même que lorsqu'elle a été fondée à Oxford, en Angleterre, en 1946 : identifier et nourrir l'intelligence humaine pour le profit de l'humanité, promouvoir la recherche dans la nature de l'intelligence, et offrir des possibilités sociales et autres à ses Les membres. [1,721 mot de plus]
https://mensacotedazur.wordpress.com/2016/12/23/how-is-a-genius-different-from-a-really-smart-person
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How Is a Genius Different From a Really Smart Person?
The most intelligent two percent of people in the world. These are the people who qualify for membership in Mensa, an exclusive international society open only to people who score at or above the 9…
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Du coup j'ai vu aussi passer ça et je me suis ben oui mais bon si des superintelligents doivent se taper les commentaires de tout le monde, enfin il me vient pas à l'idée perso de me dire qu'ils attendent après moi et pour ma part que ça soit Mensa ou autre, je trouve ça très bien limite rassurant, tu imagines si tout le monde écrit un bouquin sur comment il conduit sa voiture ???? ça construira pas des autoroutes . Ca me fait penser à la réaction "agacée" je trouve à juste titre "est ce que vous voyez un psychiatre ?" euh ben non ça va. Vouloir inventer un nouveau système sans maîtriser celui dans lequel on se trouve.... enfin bref j'aurai du moins appris que certains doués en plus de lire que la couverture des bouquins ne lisent que le titre des émissions.... !!!! Je vois bien une partie d'échecs tiens mode certains doués, nous on veut jouer mais pas être sur le plateau, un perché, trois sur la gauche en diagonale, quatre qui boudent, et 5 au fond de la pièce en train de préparer la révolution des échecs... ça risque d'être une très très longue partie comment ne pas jouer alors qu'on pourrait ? trop attendu qu'on construise le plateau que je veux pour jouer aux échecs ?
Spéciale dédicace tiens à madame casimir la grande psychologue je suis devant en avance qui voulait s'occuper là où elle devait se mêler de ses fesses, elle a une tête d'échec et pat et elle a plutôt intéret à s'accrocher parce que contrairement à moi elle douille et elle va douiller Connasse. Je trouve ça triste de faire des études de psy pour probablement bientôt aller en consulter un mais bon elle avait détecter un truc chez moi.... connard ou connasse (doués ou pas) même combat . On m'a dit que je savais tout. Ah et c'est qui "on" ? ah ben je ne sais pas, ah
A mes pairs de couilles
Dernière édition par I am so sure le Sam 24 Déc 2016 - 23:34, édité 1 fois
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
A défaut de nourrir l'intelligence humaine, poursuivons notre vie de pcgd ? et/ou de ppcm ?
* Cette leçon est en relation avec la leçon Ici et maintenant, elles formes un tout.
Notions reliées au désir :
Sur le même sujet la copie de Catarina L.
Une bonne copie sur désir et souffrance, de Laurent Destriau.
Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet?
Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes?
Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs ?
Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?
Pourquoi désirer l'impossible? etc.
Alquié l'amour passion est illusion d'amour
Le désir de l'objet et la Présence
S. Aurobindo De l'impossible au possible
(liste des textes)
Platon Le Banquet, Phèdre, G.F.
G. Lipovesky L'ère du vide, folio.
L'empire de l'éphémère, folio.
Naomi Klein No Logo Picador,1999. sur désir et publicité, voir la fiche sur le langage : autres références.
Confessions, G.F.
M. Proust A l'Ombre des jeunes filles en fleur, G.F.
Stendhal De l'Amour, G.F.
F. Beigbeder 99 F. Plon.
consulter aussi les remarques des élèves de TL sur désir et consommation.
http://www.philosophie-spiritualite.com/notions/desir.htm
-----------------------------------------------------------------------------
Le désir
Leçons disponibles :
Les leçons se suivent de manière progressive. La première est générale, les suivantes sont un approfondissement. Ce qui est implicite au début devient plus explicite ensuite. Il vaut mieux respecter l'ordre dans la lecture. Cependant, chacune forme aussi un tout et peut être lue à part. Quand un passage paraît obscur, suivre les liens internes. Lire les textes. Suivre les liens externes. Il y a aussi parfois des documents. Vous pouvez aussi en proposer. Ceci est un travail collectif, vos contributions seront accueillies avec plaisir. Les liens marqués ainsi renvoient à une librairie. Les cinq couleurs sont respectées dans tout le site.
Leçon 4. L'obscur objet du désir
Que cherchons-nous à travers nos désirs?
A. Le besoin comme prétexte
B. Le manque comme origine
C. L'expansion comme but
Leçon qui interroge l'ambiguïté de la poursuite de l'objet du désir. Passage du désir au besoin. Eclaircissement sur le désir de reconnaissance, sur le platonisme et la puissance créatrice du désir. De Spinoza à Nietzsche l'affirmation du désir et la morale.
Dialogue
Que cherchons-nous à travers nos désirs?
A. Le besoin comme prétexte
B. Le manque comme origine
C. L'expansion comme but
Leçon qui interroge l'ambiguïté de la poursuite de l'objet du désir. Passage du désir au besoin. Eclaircissement sur le désir de reconnaissance, sur le platonisme et la puissance créatrice du désir. De Spinoza à Nietzsche l'affirmation du désir et la morale.
Dialogue
Leçon 5. Maîtrise et satisfaction des désirs
Le bonheur est-il dans la réalisation ou dans la suppression des désirs?
A. Volupté des désirs et satisfaction
B. Réfréner et mesurer ses désirs
C. De la modération des désirs
Le problème de la tyrannie des désirs et la question de leur maîtrise. Figure de Calliclès. La licence. Réponse socratique. Position d'Épicure et la classification des désirs, un art de vivre. Du stoïcisme. Le désir et l'éducation au réel, ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi. Faire dépendre le contentement de soi-même .Descartes.
Dialogue
Le bonheur est-il dans la réalisation ou dans la suppression des désirs?
A. Volupté des désirs et satisfaction
B. Réfréner et mesurer ses désirs
C. De la modération des désirs
Le problème de la tyrannie des désirs et la question de leur maîtrise. Figure de Calliclès. La licence. Réponse socratique. Position d'Épicure et la classification des désirs, un art de vivre. Du stoïcisme. Le désir et l'éducation au réel, ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moi. Faire dépendre le contentement de soi-même .Descartes.
Dialogue
Leçon 6. L'expérience passionnelle
Qu'est-ce qu'un état passionnel?
A. Phénoménologie des passions
B. Logique passionnelle
C. La passion au cœur de la Vie
Leçon qui s'interroge sur l'état passionnel, sur sa logique, sur l'expérience affective de la passion. La passion de quelque chose. Aveuglement passionnel. Importants éclaircissements sur la passion sans objet. La Vie comme pure Passion.
Dialogue
Qu'est-ce qu'un état passionnel?
A. Phénoménologie des passions
B. Logique passionnelle
C. La passion au cœur de la Vie
Leçon qui s'interroge sur l'état passionnel, sur sa logique, sur l'expérience affective de la passion. La passion de quelque chose. Aveuglement passionnel. Importants éclaircissements sur la passion sans objet. La Vie comme pure Passion.
Dialogue
Leçon 142. L'affectivité
Quel rôle devons-nous reconnaître à l'affectivité?
A. Le sentiment et le registre de l'émotionnel
B. L'affectivité comme auto-affection
C. Affectivité et non-dualité
La postmodernité et l'émotionnel: le jeu du conditionnement collectif, l'émotionnel et le passif inconscient, différence sentiment et émotion, Michel Henry, l'affectivité et l'ipséité, la fuite impossible, dualité et sentiment, coïncidence avec soi et intelligence du coeur.
Dialogue
Quel rôle devons-nous reconnaître à l'affectivité?
A. Le sentiment et le registre de l'émotionnel
B. L'affectivité comme auto-affection
C. Affectivité et non-dualité
La postmodernité et l'émotionnel: le jeu du conditionnement collectif, l'émotionnel et le passif inconscient, différence sentiment et émotion, Michel Henry, l'affectivité et l'ipséité, la fuite impossible, dualité et sentiment, coïncidence avec soi et intelligence du coeur.
Dialogue
Leçon 165. Recherches sur le corps émotionnel *
Est-il possible de prendre conscience du corps émotionnel?
A. Le temps psychologique et les émotions
B. champ énergétique et émotionnel
C. Libération et Présence
Leçon portant sur le travail d'Eckhart Tolle, réaction instinctive et émotion, le corps de souffrance, le mental créateur d'émotions, les suppositions inconscientes, cercle vicieux des émotions, double sens des émotions, émotion et vécu conscient, la présence et l'émotionnel. Lire cette leçon.
Dialogue
Est-il possible de prendre conscience du corps émotionnel?
A. Le temps psychologique et les émotions
B. champ énergétique et émotionnel
C. Libération et Présence
Leçon portant sur le travail d'Eckhart Tolle, réaction instinctive et émotion, le corps de souffrance, le mental créateur d'émotions, les suppositions inconscientes, cercle vicieux des émotions, double sens des émotions, émotion et vécu conscient, la présence et l'émotionnel. Lire cette leçon.
Dialogue
Leçon 171. Les désirs de l'ego
Ne désirons-nous pas toujours par rapport au passé?
A. Les traces du passé et les désirs
B. L'identité investie dans les désirs
C. Le mouvement de la vie et le désir
Leçon en prolongement des deux premières sur le désir, la relation entre désirs et compulsion du passé, le processus du désir et l'inconscient, le manque et le moi, le mouvement de l'attente et la complétude, le désir et la peur, projection de l'ego dans le désir, désir mimétique, la vie créative sans ego, violence de l'ego, voir le désir lui-même, sans division, amour et authenticité, la Nécessité intérieure.
Dialogue
Ne désirons-nous pas toujours par rapport au passé?
A. Les traces du passé et les désirs
B. L'identité investie dans les désirs
C. Le mouvement de la vie et le désir
Leçon en prolongement des deux premières sur le désir, la relation entre désirs et compulsion du passé, le processus du désir et l'inconscient, le manque et le moi, le mouvement de l'attente et la complétude, le désir et la peur, projection de l'ego dans le désir, désir mimétique, la vie créative sans ego, violence de l'ego, voir le désir lui-même, sans division, amour et authenticité, la Nécessité intérieure.
Dialogue
Leçon 192. Désir et souffrance
N'y a-t-il pas nécessairement de la souffrance dans le processus du désir?
A. La souffrance du désir
B. Chemins de libération
C. Le jeu du désir et la célébration de la vie
Jouissance des sens, la pensée et le désir, irruption de l'ego, prosopopée de la souffrance du désir, Schopenhauer le manque, le désir insatiable, la pseudo-satisfaction, inquiétude et ennui, contemplation et connaissance désintéressée, désir et temps psychologique, désir et création, désir et manifestation de la vie, l'unique désir d'être et l'enthousiasme.
Dialogue
N'y a-t-il pas nécessairement de la souffrance dans le processus du désir?
A. La souffrance du désir
B. Chemins de libération
C. Le jeu du désir et la célébration de la vie
Jouissance des sens, la pensée et le désir, irruption de l'ego, prosopopée de la souffrance du désir, Schopenhauer le manque, le désir insatiable, la pseudo-satisfaction, inquiétude et ennui, contemplation et connaissance désintéressée, désir et temps psychologique, désir et création, désir et manifestation de la vie, l'unique désir d'être et l'enthousiasme.
Dialogue
Leçon 267. Désir et consommation
Le système de la consommation n’est-il pas fait pour piloter nos désirs?
A. L'ostentation ou la lutte des classes inversée
B. Désir et e système des objets
C. Capitalisme et subversion du désir
Thorstein Veblen, psychologie du capitalisme, la rivalité ostentatoire et le mimétisme social, augmentation de l'ego et reconnaissance dans la consommation, le modèle de la classe dominante, l'envie, choses et objets, Baudrillard, le système des objets et l'élimination du sujet.
Dialogue
Le système de la consommation n’est-il pas fait pour piloter nos désirs?
A. L'ostentation ou la lutte des classes inversée
B. Désir et e système des objets
C. Capitalisme et subversion du désir
Thorstein Veblen, psychologie du capitalisme, la rivalité ostentatoire et le mimétisme social, augmentation de l'ego et reconnaissance dans la consommation, le modèle de la classe dominante, l'envie, choses et objets, Baudrillard, le système des objets et l'élimination du sujet.
Dialogue
Leçon 271. Désir et pensée magnétique
En quel sens la pensée qui préside au désir participe-t-elle de la puissance de la Nature ?
A. Energie du désir et intention
B. Le principe d'Empédocle et le désir
C. Assumer la responsabilité de nos pensées
Dialogue
La présentation du désir dans le rêve et le désir à l'état de veille, le désir et l'inconscient, attirer à soi des situations négatives, la puissance de la pensée, le corps et l'influence, "qui se ressemble s'assemble", Empédocle et Héraclite, le Même, Freud et Jung, Atkinson et la loi de l'attraction. Bonne et mauvaise nouvelle. Savoir ce que je veux. Le langage des sentiments.
En quel sens la pensée qui préside au désir participe-t-elle de la puissance de la Nature ?
A. Energie du désir et intention
B. Le principe d'Empédocle et le désir
C. Assumer la responsabilité de nos pensées
Dialogue
La présentation du désir dans le rêve et le désir à l'état de veille, le désir et l'inconscient, attirer à soi des situations négatives, la puissance de la pensée, le corps et l'influence, "qui se ressemble s'assemble", Empédocle et Héraclite, le Même, Freud et Jung, Atkinson et la loi de l'attraction. Bonne et mauvaise nouvelle. Savoir ce que je veux. Le langage des sentiments.
* Cette leçon est en relation avec la leçon Ici et maintenant, elles formes un tout.
Rappel: le classement d'une leçon dans l'une ou l'autre des catégories est assez artificiel. Évitez de compartimenter le cours. Servez-vous de l'index. La version Microsoft Reader des leçons est recommandée pour la lecture à l'écran, elle est disponible en téléchargement dans un dossier envoyé en pièces jointes. Elle est aussi présente dans la clé USB qui offre la totalité des travaux du site. Les dossiers comportent tous les documents de base [size=13]ayant servi à la rédaction de la leçon et beaucoup d'autres en supplément.[/size]
Nouveau : Vous pouvez aussi désormais obtenir une compilation de toutes les leçons sur un thème sous la forme d'un livre électronique (e-book). Version définitive des leçons, sans toute la documentation annexe.
Notions reliées au désir :
conscience, passion, autrui, échange, temps, travail, langage.
Nouveau : 34 fiches bac
Désir, détachement et sagesse dans la Bhagavad Gita.
Liste complète des leçons.
Corrigés :
Une bonne copie sur désir et connaissance de l'objet, Aurore Foissac.Sur le même sujet la copie de Catarina L.
Une bonne copie sur désir et souffrance, de Laurent Destriau.
Le désir suppose-t-il la connaissance préalable de son objet?
Ne désirons-nous que les choses que nous estimons bonnes?
Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
Que peut nous apporter une réflexion sur nos désirs ?
Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?
Pourquoi désirer l'impossible? etc.
Textes :
Spinoza Le désir comme puissanceAlquié l'amour passion est illusion d'amour
Le désir de l'objet et la Présence
S. Aurobindo De l'impossible au possible
(liste des textes)
Bibliographie de recherche sur le désir :
Platon Le Banquet, Phèdre, G.F.
Epicure Lettre à Ménécée, Hatier.
Epictète Manuel, G.F.
Descartes Discours de la Méthode, G.F.
Spinoza L'Ethique, G.F.
Descartes Les passions de l'âme, Vrin.
Alquié Le désir d'éternité, P.U.F.
Michel Henry La généalogie de la psychanalyse, P.U.F
D. Hume Réflexion sur les Passions, Poche.
Sartre Esquisse d'une théorie des émotions, Poche.
N. Grimaldi Le Désir et le Temps, P.U.F.
Krishnamurti La Relation de l'homme au monde, Ed. du Rocher.
Stephen Jourdain Cahier d'éveil I, Editions du Relié.
Etudes :
G. Lipovesky L'ère du vide, folio.L'empire de l'éphémère, folio.
Naomi Klein No Logo Picador,1999. sur désir et publicité, voir la fiche sur le langage : autres références.
Littérature :
J.J. Rousseau La nouvelle Héloïse, G.F.Confessions, G.F.
M. Proust A l'Ombre des jeunes filles en fleur, G.F.
Stendhal De l'Amour, G.F.
F. Beigbeder 99 F. Plon.
consulter aussi les remarques des élèves de TL sur désir et consommation.
http://www.philosophie-spiritualite.com/notions/desir.htm
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Textes philosophiques
S. Aurobindo De l'impossible au possible
"Ce que je ne puis faire maintenant est le signe de ce que je ferai plus tard. Le sens de l'impossibilité est le commencement de toutes les possibilités. C'est parce que cet univers temporel était un paradoxe et une impossibilité que l'Éternel l'a créé de Son être.
L'impossibilité est simplement une somme de possibilités plus grandes encore irréalisées. Elle voile une étape plus avancée, un voyage encore inaccompli.
Si tu veux que l'humanité progresse, jette bas toute idée préconçue. Ainsi frappée, la pensée s'éveille et devient créatrice. Sinon elle se fixe dans une répétition mécanique qu'elle confond avec son activité véritable.
Tourner sur son axe n'est pas le seul mouvement pour l'âme humaine. Il y a aussi la gravitation autour du Soleil d'une illumination inépuisable.
Prends d'abord conscience de toi-même au-dedans, puis pense et agis. Toute pensée vivante est un monde en préparation; tout acte réel est une pensée manifestée. Le monde matériel existe parce qu'une Idée se mit à jouer dans la conscience divine.
La pensée n'est pas essentielle à l'existence et n'en est pas la cause, mais c'est un instrument pour devenir : je deviens ce que je vois en moi-même. Tout ce que la pensée me suggère, je puis le faire; tout ce que la pensée révèle en moi, je puis le devenir. Telle devrait être l'inébranlable foi de l'homme en lui-même, car Dieu habite en lui.
Notre tâche n'est pas de toujours répéter ce que l'homme a déjà fait, mais de parvenir à de nouvelles réalisations, à des maîtrises dont nous n'avons pas encore rêvé. Le temps, l'âme et le monde nous sont donnés comme champ d'action; la vision, l'espoir et l'imagination créatrice nous servent d'inspirateurs; la volonté, la pensée et le labeur sont nos très efficaces instruments.
Qu'y a-t-il de nouveau que nous ayons à accomplir ?
L'Amour, car jusqu'à présent nous n'avons accompli que la haine et notre propre satisfaction; la Connaissance, car jusqu'à présent nous ne savons que faire erreur, percevoir et concevoir; la Félicité, car jusqu'à présent nous n'avons trouvé que le plaisir, la douleur et l'indifférence; le Pouvoir, car jusqu'à présent nous n'avons accompli que la faiblesse, l'effort et une victoire toujours défaite; la Vie, car jusqu'à présent nous ne savons que naître, grandir et mourir; l'Unité, car jusqu'à présent nous n'avons accompli que la guerre et l'association.
En un mot, la divinité : nous refaire à l'image du Divin".
Aperçus et pensées.
http://www.philosophie-spiritualite.com/textes_1/aurobindo5b.htm
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Leçon 271. Désir et pensée magnétiqueDésirer c’est se projeter et imaginer, mais pas seulement, sinon ce ne serait pas vraiment un désir mais seulement un fantasme. Un [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/objetdes.htm#vrai désir,]vrai désir[/url], sensible et d’enthousiaste, trouve son chemin dans le réel et reste ouvert à ce qui est ; on peut même dire que dès qu’il est formulé, il ne cesse de rencontrer les matériaux nécessaires à sa réalisation. Quand nous portons un vrai désir, il y a l’Énergie et nous avons même parfois le sentiment que l’univers conspire à travers nous pour solliciter sa réalisation. Inversement, le [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/objetdes.htm#vrai désir,]faux désir[/url] semble dès le début lui inviter les contrariétés parce qu’il est lesté par le manque et pétri de contradictions. Nous n’allons pas nous asseoir et attendre que se présente à nous une suggestion à suivre qui puisse faire office de volonté, sous prétexte que la spontanéité est plus simple que l’effort. Nous serions dans une situation qui dénote l’absence de volonté, un peu comme dans le film L’éveil où le patient reste d’ordinaire complètement amorphe et apathique, mais étrangement, réagit avec promptitude au mouvement d’une balle de caoutchouc en l’attrapant d’un geste vif, le mouvement de la balle lui servant de volonté. En pareil cas, le sujet capte un mouvement extérieur et le suit, ce qui lui donne en quelque sorte une volonté par défaut ; une volonté par défaut, ce qui veut dire une volonté qui n’est pas la sienne mais provient de ce qui l’entoure, de ce qu’il voit, des autres, une simple suggestion : une volonté faible, une volonté qui n’a pas la force de la Volonté de l’être psychique issue de l’intériorité. Mais la situation est banale. Après la spontanéité de l’enfance, la ferveur naturelle de l’adolescence, vient le plus souvent le temps de la résignation et le pli de la volonté par défaut du conformisme ambiant. Se pourrait-il que nous ayons en cours de route perdus de vue la Force de nos vrais désirs pour ne suivre que les désirs acceptablesde notre milieu ? Cela ne nous donne pas plus d’énergie et ne rend pas les choses plus faciles, bien au contraire. Nous avons perdu en cours de route le support de la nature et l’énergie de la volonté. Que faut-il en conclure ? L’être humain doit émettre des désirs, c’est sa contribution créative à la manifestation de cet univers ; un désir une fois lancé suit son cours porté par les puissances de l’univers. Ce qui soulève une question : En quel sens la pensée qui préside au désir participe-t-elle de la puissance de la Nature ? A. L'énergie du désir et l'intentionTout désir commence dans la pensée, se développe dans la parole et se traduit en actions. La pensée, la parole et l’action sont des degrés de manifestation. On remarquera que la pensée à l’origine du désir n’a même pas besoin d’être consciente pour être efficace. Ce qui est en jeu, c’est l’énergie que met en œuvre le désir et la pensée est une forme d’énergie. La question est de savoir s’il faut tracer une séparation entre la dimension subjective où se meut le désir et le monde objectif, où il peut se réaliser, ou bien s’il existe une continuité non-duelle entre le plan non-physique de la pensée et le plan physique où elle s’exprime. 1) La première mise au point que nous devons poser avec force est la distinction des [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/existcons.htm#état de veille]états de conscience[/url]. A lire les textes exaltés des tenants de la pensée positive on a parfois l’impression qu’il suffit de penser très fort à un désir pour que magiquement l’univers nous l’apporte servi sur un plateau. A quoi on répondrait que rêver ses désirs ne fait pas tout et surtout savoir que le mental est très habile pour créer des illusions et pour s’y perdre. Pour nous inciter à rêver la vie au lieu de la vie, à fantasmer au lieu d’aller jusqu’au bout de nos désirs. Et pourtant, cette idée que magiquement nos désirs puisse se réaliser n’est pas entièrement fausse, elle est même est tout à fait pertinente pour caractériser …[url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/existcons.htm#état de rêve]l’état de rêve[/url] ! Ce que nous expérimentons toutes les nuits. La magie onirique de la réalisation instantanée de la pensée. Le rêve est la réalisation du désir sur un plan inconscient dixit Freud. Mais il s’agit d’un état de consciencedifférent de [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/existcons.htm#état de veille]l’état de veille[/url] ; le rêve se situe dans la sphère privée du sujet, sphère dans laquelle il est effectivement sans le savoir le créateur de tout ce qui lui arrive. Il n’y a pas de délai, c’est vraiment magique. Comme dans les dessins animés. Cendrillon et la fée et hop, la citrouille transformée en carrosse. Le temps d’un claquement de doigts. Il suffit d’y penser avec une forte coloration émotionnelle et le résultat est là, de suite. L’espace-temps-causalitédu rêve n’est pas celui de l’état de veille et nous ne devons pas, sous peine de confusion mentale, transposer les conditions de la magie onirique sur l’état de veille. Ce n’est pas en rêvant les yeux ouverts que nous pouvons réaliser nos désirs, ceux qui croient dans pareille méthode nous invitent à aller dormir ou à prendre la tangente de la fuite. Mettre la tête dans les nuages et perdre d’avance le goût de l’aventure, la joie de la création. Inutile de s’exercer à l’instrument si on veut devenir musicien, pas la peine de travailler l’argile, il suffit de la jeter en l’air et elle retombera en statue, il n’y a plus qu’à rêver et jouer aux jeu d’argent pour être prospère. Il suffit de rêver !___________________________________ Toutefois, ne tombons pas dans l’autre extrême, il y a une profonde vérité dans l’idée que tout se joue dans la pensée. D’autre part, la « réalité » dans l’état de veille est, elle aussi, constituée. Elle n’existe pas indépendamment de la conscience que nous en avons. Il serait arbitraire et simpliste de croire que la pensée n’a aucun effet sur une sorte de réalité monolithique, qui nous tombe dessus en nous réveillant, la « réalité » empirique devenant si écrasante que nous ne pourrions qu’à peine agir sur elle et en elle. Ce n’est pas vrai et ceux qui insistent sur notre impuissance sont des manipulateurs. Le monde de la veille est lui aussi constitué par la conscience, nous en sommes cocréateur, donc pas dans la même situation que le monde onirique du rêveur magicien qui ne se rend même pas compte de ses prodiges. Il reste que de l’un à l’autre, même s’il ne s’agit pas du même état, il y a encore beaucoup de similitudes. Les potentialités de la conscience demeurent dans chaque état. Que nous soyons cocréateurs du monde de l’état de veille veut dire que tous les êtres humains désirant sont engagés dans la cocréation d’un monde commun. Impossible de croire que chacun demeure enfermés dans le rêve dans son petit espace privé à jouer dans sa bulle de réalité. Même si pour fuir une existence épouvantable, nous faisons beaucoup d’efforts dans cette direction, il n’en reste pas moins que nous sommes en tant que sujets de la veille inséparable d’une aventure commune, inséparable des autres et lié au sort de la planète toute entière. Les conditions de l’espace-temps-causalité sont différentes dans la veille, elles impliquent la coprésence d’autres sujets que nous-mêmes, le travail exercé sur un monde matériel, les conditions d’une situation d’expérience à un moment historique donné et par-dessus tout, le délai temporel entre l’émission d’un désir et sa réalisation. Ce qui n’est pas le cas en rêve. Tous ces éléments entre en jeu, sans que pour autant modifiée la nature de la conscience et le schéma de la relation entre la pensée, la parole et l’action dans le processus du désir. Bref, nous sommes effectivement dans l’état de veille créateurs de notre réalité parce que nous la modelons par nos intentions, nous lui donnons un [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/sens1.htm#attitude naturelle]sens[/url] et que nous sommes acteurs de notre propre vie ; notre vie ne sera jamais ici-bas que la floraison de nos sentiments et le tracé de nos désirs. Mais nous ne sommes pas dans le monde onirique de Mary Poppins ! ______________________________________________________________ 2) Mais revenons à notre point de départ. Dans son Essai d’exploration de l’inconscient, Jung mentionne le cas d’une femme fantasque dans la vie, mais dont les rêves faisaient référence à une agression dans les bois, agression qui, malgré les avertissements de Jung, ne manqua pas de se produire. Il y a aussi cette histoire tragique de l’alpiniste téméraire qui avait rêvé d’une chute en haute montagne entraînant toute sa cordée, alors même qu’il était par ailleurs empêtré dans une série d’affaires louches. Et là encore malgré les avertissements de Jung, l’histoire se finit très mal, exactement comme le rêve l’avait annoncé. Il ne s’agit pas ici n’est pas d’un rêve freudien, il ne rumine pas du passé, mais expose une intention, il annonce la visée d’un désir capable d’attirer ensuite à l’état de veille des événements futurs. L’intention peut ne pas être claire pour le sujet qui a toujours la possibilité de s’installer dans le déni à l’égard de ses propres intentions. La situation de névrose se caractérise justement par le fait que le sujet est coupé de sa propre intériorité qu’il ne reconnaît pas et ne veut pas entendre. Ce qui est intéressant, c’est que cela n’empêche pas le désir de suivre son cours et comme il naît de la pensée et que la pensée construit toujours, il ne va certainement pas rester dans le rêve, il va initier sa réalisation. Le processus est assez mystérieux, mais il est indispensable de le comprendre, pour la bonne et simple raison que l’on y croit ou qu’on n’y croit pas, il agit toujours. C’est quelque part une loi de la nature. Dit autrement, ce que nous trouvons ici, et sur quoi nous devons lever le voile, c’est l’aspect magnétique de la pensée dans le processus de désir. Le rêve fait une déclaration, mais il ne manifeste pas sur le plan physique. L’état de veille est l’état dans lequel la manifestation a lieu. Une fois le processus du désir lancé, il attire à lui, des personnes, des circonstances et des événements. Le processus de la pensée donne son impulsion au désir ; pour être efficace, il n’a pas besoin d’être conscient, il peut être ignoré du sujet qui n‘y prête aucune attention, il n’a pas non plus besoin d’une autorisation morale, il est toutefois agissant, le processus de la pensée qui donne naissance au désir est non-duel, purement énergétique et il traduit la puissance de l’intention. L’erreur que nous commettons d’ordinaire est de couper artificiellement la réalité en intérieur et extérieur, subjectif et objectif. C’est faux. De même, croire que le désir ne commence qu’avec l’action et que ce qui la précède est négligeable est faux. Pire, la croyance selon laquelle que nos pensées seraient gratuites, donc sans conséquences ou sans effets. C’est archi faux. Il n’y a pas de pensée gratuite. La Manifestation d’une réalité dans notre vie commence dans nos pensées, se renforce avec nos paroles et se prolonge dans nos actes. L’idée que la pensée serait sans conséquence ne vaut que dans le domaine clos du rêve. A l’état de veille, la pensée est une impulsion d’énergie qui possède son foyer d’attraction, son momentum, son intelligence propre, la pensée polarise le [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/existcons.htm#champ de conscience]champ de conscience[/url]. C’est un peu comme un aimant qui par son action dessine autour de lui le champ magnétique où la limaille de fer vient se dispose en ondulations. L’analogie peut même être prolongée, car plus l’aimant est puissant, plus il exerce une influence sur le domaine des objets. Plus la pensée est puissante, plus le pouvoir d’influence est grand. Plus l’esprit est faible, plus il se soumet à une influence plus forte que celle de ses propres pensées. Donc, la question revient, peut-on tracer une limite ? Et nous commençons à comprendre l’ineptie de cette même question. Un matérialiste pourrait arguer que les très faibles impulsions électriques du cerveau sont quasiment nulles pour affecter le domaine matériel. Mais nous ne parlons pas du domaine physique, nous évoquons ce qui le précède et l’enveloppe, la pensée émerge du non-physique et agit sur le plan physique, il s’agit de quelque chose de très subtil mais en même temps de très puissant que nous ne pouvons pas saisir avec les gros doigts de l’objectivité. Observons un moment l’interaction entre la qualité de nos pensées et l’état de notre corps. Rien de gratuit ni d’anodin dans ce défilé répétitif de pensées qui caractérise l’intimité au sens ordinaire. Le moi et son discours. Quand le monologue de l’ego tourne au ressassement de pensées dépressives, il produit un affaiblissement du tonus vital jusqu’à tuer le désir. Cela s’appelle la dépression. Un dialogue intérieur plus conscient, plus vivant, plus enjoué, qui s’élève dans la joie dynamise l’organisme. Il n’existe pas de dualité réelle entre ce que la pensée pense et ce que le corps ressent, car le corps mime la pensée et suit spontanément le pli de l’impulsion qui a donné naissance au désir. D’où l’importance de rester à l’écoute de notre ressenti, attentif à l’écoute de notre dialogue intérieur, car, que nous le voulions ou non, il préforme la qualité de notre expérience. L’intention de la pensée attire tout ce qui lui ressemble et s’en nourrit. Le rayonnement du dialogue intérieur de quelqu’un a une influence indiscutable. Dire qu’il est communicatif est même un peu court. Il y a des gens dont la seule présence lors d’une réunion plombe l’ambiance, on arriverait presque à toucher la mélasse de négativité qu’ils transportent dans leurs pensées. Il suffit qu’ils s’absentent pour que l’atmosphère change du tout au tout. On a dit parfois de certains acteurs, dont le charisme____________________________ limite claire du territoire d’influence d’une intention, nous sommes donc les uns avec les autres un peu dans la situation de plusieurs aimants sur la table d’un laboratoire qui s’influencent les uns les autres, des aimants dont les champs se croisent et se mélangent dans un équilibre subtil qui devient l’ensemble du dispositif. La conscience collective. Ce qui est manifesté est en équilibre. B. Le principe d’Empédocle et le désirA l’occasion de l’analyse de la relation à autrui, nous avons évoqué le principe d’Empédocle. Aristote remarque que dans l’amitié fondée sur le plaisir, ce qui rassemble les amis, c’est leurs similitudes de goûts. Ceux-là se réunissent autour des mêmes jeux, car leurs désirs sont semblables. Parler du principe d’Empédocle est une façon d’inscrire dans le langage des Grecs une idée très simple et universelle : « qui se ressemble s’assemble », ou « le semblable va vers le semblable », Birds of the same feather flock together etc. Les personnes qui ont de fortes similitudes dans leurs tendances gravitent naturellement l’une vers l’autre ; « naturellement » voulant dire que ce processus suit une loi naturelle. C’est effectivement le cas dans la philosophie de la Nature d’Empédocle pour qui la philia, l’amitié unit et attire toutes choses dans le cosmos, tandis que la haine divise et sépare dans l’altérité. 1) Aristote, dans L’Ethique de Nicomaque, tient à distinguer l’amitié plaisante régie par ce principe, même si l’une et l’autre restent contingentes, l’amitié utile est régie par un autre principe. En effet, une relation fondée sur un service mutuel, où l’un apporte à l’autre ce qu’il n’a pas, est fondée plutôt sur les différences que sur une similitude. Il s’agit donc dans ce cas, non pas du principe d’Empédocle, mais du principe d’Héraclite. Celui-ci stipule que les contraires s’attirent, car ils agissent les uns sur les autres. Le jeu de contrastes des opposés est à l’œuvre dans la Nature et il est nécessaire. Dans l’amitié utile certaines personnes se rassemblent parce que le jeu de leurs différences tend vers un équilibre. Et nous retrouvons là encore une idée très commune, celle qui dit que les contraires s’attirent. Le calme de l’un, qui tend vers une certaine passivité, tempère l’activité de l’autre qui tend vers l’agitation. L’introverti, timide et du pudique, apprécie la compagnie de l’extraverti qui met tout dehors, mais manque de retenue et de pudeur. En retour, ce dernier perçoit aussi la valeur d’une relation qui l’incite à l’équilibre. Chacun trouve en l’autre de quoi compenser son excès. Il ne s’agit donc pas réellement d’opposés, mais bien plutôt de complémentaires. Le principe d’Héraclite n’invalide pas le principe d’Empédocle, il lui offre seulement un espace de contrastes. Il n’en demeure pas moins qu’il faut nécessairement une aspiration commune pour rassembler deux êtres et elle ne peut pas provenir de la différence et de la contrariété. Nous avons bien plus de points communs avec n’importe qui dans ce monde que nous pouvons le penser. Il ne peut pas exister de divergence ou d’altérité radicale entre les êtres humains. Nous sommes bien plus proches les uns des autres que nous voudrions le croire, histoire de nous montrer supérieur les uns aux autres. Dit dans le langage métaphysique de Platon, dans l’Univers, le Même est un facteur plus puissant et plus fondamental que l’Autre; toutefois, réduit à lui seul, il serait limité, il confondrait toutes choses, deviendrait solitaire et serait l’Unique et non pas l’Unité. On ne fait pas une symphonie avec une seule note. La diversité suppose donc un autre principe qui rehausse le sens de l’unité à un niveau plus élevé. Dans la Nature, l’Unité est toujours unité dans la diversité et la Nature adore la diversité. Dans le Banquet, Platon fait même dire à l’un des protagonistes que l’amour seul est le principe unifiant du Cosmos. Dans l’esprit d’un Grec, l’idée que « le semblable attire le semblable » va de soi et n’aurait jamais été limitée au jeu des pensées, ni au domaine intersubjectif, (Aristote mentionne seulement une application de ce principe à l’étude de l’amitié), il aurait été d’emblée perçu comme une loi universelle de la Nature. Et on peut sans risque de se tromper dire qu’il est de même dans toutes les cultures traditionnelles, de la Chine à l’Inde en passant par l’Amérique du Sud, dans toutes les langues, on retrouve des formulations qui reviennent vers cette idée. Un point essentiel à retenir, c’est que traditionnellement, quand on dit que « le semblable attire le semblable », c’est toujours en surmontant la distinction morale de ce qui peut être bien ou mal. L’homme de bien va vers l’homme de bien qui lui ressemble, exactement de la même manière que le pervers et de vicieux, va vers le pervers et le vicieux. Celui qui s’adonne à la colère ne récolte que ce qui ressemble à la colère, de même que celui qui donne avec abondance de son amour attire aussi l’amour vers lui. On dira que l’argent attire l’argent, comme on attire le meilleur ou le pire à partir de nos sentiments. Nous attirons ce que nous aimons avec passion, et nous attirons aussi ce que nous redoutons avec passion. Au regard du Cosmos, désir/aversion ne sont que les deux faces d’une même médaille. L’idée étrange et remarquable, ____________________________ 2) Donc, ce qui est nouveau, ce n’est pas l’idée d’attraction qui est immémoriale, c’est la manière dont l’Occident se l’est approprié, surtout par le biais de deux filons, l’étude de l’inconscient avec Freud et ses successeurs, d’autre part, l’étude de la pensée et de ses pouvoirs occultes, la « pensée positive » aux États-unis, avec William Walker Atkinson à peu près dans la même période des années 1900. Freud découvre le refoulement. Il se rend parfaitement compte que plus une pensée est refoulée, plus elle gagne en puissance, plus elle accroît son emprise sur l’esprit conscient. Elle va en fait créer une polarité qui va autoriser l’inattention et attirer les actes manqués. Dans l’échappatoire de la perte d’attention, le sujet libère à son insu un peu de la charge émotionnelle du réprimé. Quelque chose en sort qui a un rapport étroit avec un nœud psychique logé dans l’inconscient. L’inconscient excessivement chargé de nœuds psychiques génère une polarité. Le résultat est que curieusement dans la vie le sujet se retrouve toujours confronté à la [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/inconsc1.htm#répétion du modèle]répétition d’un modèle[/url], d’une même source de stress, il semble attirer inconsciemment à lui les mêmes situations de détresse, de panique, de peurs. Tant que les nœuds du cœur ne sont pas résolus, la compulsion va se poursuivre. Dans le langage du yoga on dit que les [url=http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/inconsc1.htm#noeuds psychiques]sankalpas[/url] inconscients attirent les mêmes problèmes. Du coup, il se produit une sorte d’inadéquation entre les désirs du conscient revendiqués par le sujet, qui, bien que très socialement acceptables sont abstraits, et les désirs inconscients qui ne cessent de réclamer de l’attention. Dans cette division, la Nature semble ne pas écouter ce que nous voulons au niveau conscient, mais elle répond mieux à ce que nous désirons au niveau inconscient. Là même où la vie se sent elle-même dans les sentiments. Si l’inconscient n’est pas d’accord avec le désir conscient, il n’y a pratiquement aucune chance d’obtenir quoi que ce soit, car il y a contradiction ; et quand il y a conflit intérieur, il n’y a que très peu de force du désir conscient. Carl Gustav Jung a eu une formulation admirable dans ce sens : « plus une pensée est ignorée par la conscience, plus elle a de chance de se transformer en destin ». Et c’est exactement ce qui se produit, le destin d’une existence inassouvie où la volonté devenue faible n’est plus que par défaut. Mais quand bien même la volonté n’est plus que par défaut, la loi de l’attraction continue de s’exercer au niveau du cœur, là où sont nouées les émotions et elle continue d’attirer ce qui leur ressemble. Tel est le sens de la formule selon laquelle nous attirons non ce que nous voulons, mais ce que nous sommes. Tant que ce que nous voulons n’est pas aligné sur ce que nous sommes, il n’y aura guère de vraie satisfaction, de joie. Parce que le désir ne sera pas vrai. La notion de « loi de l’attraction » apparaît aux États-Unis en 1906 sous la plume de William Walker Atkinson. L’homme est auteur et éditeur dans les trente dernières années de sa vie où son écriture est prolifique. C’est l’époque de Mesmer et le magnétisme, de l’occultisme. Victor Hugo en France est un adepte convaincu. Atkinson est aux États-unis le pionnier du mouvement de la « Nouvelle Pensée ». Ce qui l’intéresse, c’est la puissance de suggestion que recèle la pensée, la pensée sous son aspect énergétique telle qu’elle peut être mobilisée par une volonté forte. « Magnétisme personnel ou subjectif et influence psychique » annonce-t-il dans l’introduction de La Force-pensée. « Tous nous sommes influencés plus que nous ne le pensons par la pensées des autres (nous disons pensée et non point l’opinion pour ne pas commettre une erreur commune)… Chaque pensée qui est nôtre, faible ou forte, bonne ou mauvaise, saine ou malsaine, détermine autour de nous des vibrations qui la propagent ». « Il y a dans l’homme un être supérieur et idéal qui doit être développé et qui doit commander à tout son organisme comme à toute sa vie. Son essence est la volonté ». La recommandation est donc : Soyez un désir vivant et « vous entrerez en relation avec ceux qui sont sur la même ligne de pensée que vus et serez attirés vers eux et eux vers vous ». « La Loi de l’Attraction, dépend en grande partie de la force et du pouvoir du Désir. La force du Désir est au centre de la Loi de l’Attraction. Il y a une tendance dans la Nature qui attire et amène vers le centre d’un Désir les choses qui sont nécessaires pour satisfaire ce désir ». Conséquemment, Atkinson accorde une grande importance à l’imagination, car elle fournit le schéma qui précède une réalisation matérielle. Il admet très bien que rien n’est « magique » en l’affaire, que nous n’obvenons rien sans le secours d’autrui, qu’il faut s’armer de patience, ne pas se décourager et persévérer dans l’intention. Surtout Atkinson est assez fin pour comprendre que l’attraction ne porte pas seulement sur la pensée positive. Il y a certes le wanting mais il y aussi le fearing. In the same way. « Nous avons parlé ailleurs de la Loi de l’Attraction, qui opère dans le sens d’attirer à nous ce que l’on Désire. Mais il y a un revers à cela – c’est une règle qui fonctionne dans les deux sens. La Peur va mettre en mouvement la Loi de l’Attraction aussi bien que le Désir. Tout comme le Désir attire vers son auteur la chose qu’il représente dans son esprit comme la Chose Désirée, de même la Peur attire vers lui la chose représentée dans son esprit comme la Chose Redoutée. On se dit alors : « La chose que je craignais m’est arrivée ». La raison à ceci en est très simple, et l’apparente contradiction disparaît quand on examine la question. Quel modèle utilise la Loi de l’Attraction pour construire la réalité sous la force du Désir ? L’image mentale, bien sûr”. La peur appellera des images inconscientes et c’est pourquoi il faut en sortir au plus vite. Et cette pensée inconsciente va programmer en boule de neige les événements et tout va de mal en pis. Une journée catastrophique où on se dit qu’on aurait mieux faut de rester au lit ! Il fallait modifier l’état d’être initial et ne pas projeter quoi que ce soit ou agir à partir de la peur. « Positiver » en pensée ne suffit pas_______________________________ ___________ C. Assumer la responsabilité de nos penséesIl est possible de formuler bien des critiques sur les abus et les naïvetés commerciales, le business bâti autour de la loi de l’attraction., sur l’art de récupérer un principe métaphysique pour le détourner vers un « matérialisme spirituel ». Des recettes de succès : comment obtenir une nouvelle voiture, séduire un partenaire, devenir riche, diminuer son tour de taille etc. Le sujet a été largement traité et il a immédiatement soulevé les critiques. Mais ce qui est plus intéressant c’est d’interroger le principe de l’attraction lui-même et d’en tirer des conséquences. Et là il y a un intérêt pour aiguiser nos pensées à chaque instant afin de vouloir délibérément. 1) Un des reproches adressés par Popper à l’hypothèse de l’inconscient de Freud est qu’elle se révèle infalsifiable: la théorie contourne toutes les critiques. Si le patient est d’accord avec l’interprétation de l’analyste, c’est un bon pointpour lui, s’il n’est pas d’accord, c’est qu’il résiste, donc il cache quelque chose, donc l’analyste a raison ! Le piège à rat dont on ne peut pas sortir et qui nous laisse impuissant. Peut-on invoquer un argument du même ce type avec la loi de l’attraction ? Si mon désir est puissant, je trouve partout des appuis et je parviens à mes fins avec aisance. Je roule sur l’or comme l’oncle Picsou avec son sou fétiche. La loi de l’attraction a porté mes désirs. Youpee ! Mais si j’échoue, il se pourrait bien que l’univers m’ait servi sur un plateau mes propres doutes, mes peurs et mon refus. Je veux une chose, mais inconsciemment, je le veux pas, je fais semblant de vouloir, je rajoute un catalogue de « mais » (je n’en suis pas capable, je ne le mérite pas, c’est trop cher, trop difficile etc. ) Bref, Donald Duck et sa misère. Si ma liste des « mais » a une forte polarité émotionnelle et que j’ai une propension à la ruminer, je vais recevoir par la loi de l’attraction exactement ce que j’ai demandé… l’échec et plus de doute, de peurs et de refus. Donc une confirmation de cette loi. Cela marche donc à tous les coups. Il ne s’agit donc pas d’une hypothèse scientifique tel que l’entend Popper. Mais à y réfléchir de plus près, seul celui qui soutient la thèse de manière partielle est un menteur et probablement un escroc : S’il promet monts et merveilles (comme en rêve), sans mentionner qu’elle marche aussi très bien avec les pensées négatives. S’il fait valoir que c’est tout nouveau, le « nouveau plan » génial sur Internet (ou la nouvelle arnaque), alors que le principe n’a rien de neuf. S’il gomme la condition incompressible du temps tampon entre le désir et sa réalisation, alors que la loi de l’attraction ce n’est pas « tout et tout de suite », l’invitation postmoderne du consumérisme qui ne supporte pas le moindre délai. Si la visée du désir est exclusivement orientée vers des fins de consommation, alors que la notion de l’attraction n’est pas du tout fondée sur les objets. ______________ Si on considère l’idée de manière complète on verra que c’est une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne parce qu’il est juste de dire que l’intention joue effectivement le rôle de prophétie auto-réalisatrice et c’est plutôt réjouissant pour nos désirs les plus élevés ; mauvaise parce que cela fonctionne aussi avec des désirs malsains et très puissants. Donc au final, rien n’est changé d’un iota à la nécessité de rester très vigilant dans la maîtrise de nos désirs. Nous sommes surtout invités à être attentif à nos pensées et nos cogitations ordinaires. Dans un monde comme le nôtre où on rumine de la négativité en permanence, où on est constamment critique à l’égard d’autrui, où l’information est anxiogène, tout est fait, si on est une éponge, pour que l’on attire encore plus de négativité. Si l’imaginaire collectif est confisquée par le marché, et qu’il accélère la propension à multiplier les faux désirs, alors la loi de l’attraction nous met dans de salles draps. Le capitalisme a phagocyté l’imaginaire collectif en interdisant de rêver l’utopie d’un monde différent. Si en plus il passe sont temps à travers les mass media à polluer de négativité la pensée collective, que nous reste-t-il ? 2) L’urgence de considérer là où sont nos vrais désirs. La question est toujours de savoir exactement ce que je veux. Maintenant. Là où nous en sommes aujourd’hui est le résultat de ce que nous avons pensé, là où nous serons demain sera le résultat de ce que nous pensons maintenant. Maintenant est toujours la clé. Il est exact que la masse de conditionnements que nous recevons de notre passé, de notre culture, de notre éducation ouvre un large éventail de possibles et presque autant de faux désirs. Mais tout se joue à partir de notre état d’être maintenant et de la conscience de soi. Un sankalpa est une graine que nous ne devrions planter que dans le sol du bien être, que nous devrions nourrir avec nos sentiments les plus élevés. Un vrai désir est un désir aligné sur nos sentiments les plus profonds qui donnent un sens à notre vie et nous fait entrer en coïncidence avec la vie. Le malheur, c’est que loin de rester centré en nous-mêmes, nous excentrons nos désirs par la comparaison avec autrui. Alors apparaît nécessairement la sensation de manque et toute action entreprise dans cette direction maintient l’attraction dans une position négative. C’est très curieux, mais parfaitement logique si nous comprenons que le désir va vers ce qui lui est semblable. Quoi que l’on fasse, rien ne va compenser cet état et nous précipitons la fuite en avant de la demande, de la demande, de l’exigence, de la déception et de l’amertume. Nous l’avons déjà vu ailleurs, la comparaison est mortelle. Elle nous entraîne dans des poursuites indéfinies, sur une voie de dépendance à mendier des approbations, des appréciations, mais en retour, parce qu’elle part du manque, elle produit la désapprobation et la dépréciation à l’égard de soi-même. Sur ce chemin périlleux, l’attraction renverra inévitablement la polarité du désir comme manque, que nous allons traîner comme une casserole, ce qui n’est jamais, au grand jamais satisfaisant quoi qu’il arrive. Le concept de loi de l’attraction propose donc un éclairage original sur la notion de manque, non pas en visant son origine, mais en nous aidant à comprendre l’onde de choc de la propagation du désir et son effet. L’onde est toujours générée par nos pensées avant même que de se traduire en paroles et en actions. Mais sur quel terrain fleurissent nos pensées ? Ce qui nous appartient toujours, c’est notre attitude face aux événements, la capacité d’accepter les choses telles qu’elles sont. Rien ne nous oblige, si ce n’est l’inconscience, à démarrer à fond en mode réactif où à nous embarquer dans toutes les suggestions ambiantes. Nous pouvons rester témoin et ensuite, prendre les choses de manière positive. Il est incontestable qu’une personne enjouée et optimiste a bien plus de chances de voir s ___________________________________________ 3) Le mot est lâché : moi. Est-ce que le flot de mes désirs n’a d’autre finalité que de gonfler « moi » pour avoir toujours raison? Et si le Désir des désirs était complètement différent ? Et si le Désir des désirs c’était d’être Soi ? Vu la floraison de la littérature sur la question, il est très clair que dans l’opinion l’attraction envers « la loi de l’attraction » a tout de la gonflette pour l’ego. Un moi colossal, puissant, riche et célèbre, prêt à triompher de tous ses ennemis, . C’est là que l’on se rend compte combien une idée profonde peut être facilement détournée et corrompue. Si nous comprenons effectivement que le semblable attire le semblable, la leçon que nous devrions immédiatement en tirer serait dans l’invitation qu’elle nous offre à être très conscient de ce que nous pouvons manifester tous les jours. Je ne peux plus être naïf au point de ne pas remarquer que mon agressivité attire de l’agressivité. Les préjugés que j’entretiens à l’égard des autres sollicitent chez autrui de quoi les confirmer ; il est probable que si, en m’abstenant de juger, je laissais à l’autre un espace ouvert dans lequel il pourrait être lui-même, il me révèlerait un aspect très différent. Inédit. Un être humain qui sent qu’il peut être lui-même dans la relation se sent accepté et plus libre. Il est évident qu’alors nous pourrions inviter une coopération qui ne serait plus un pouvoir sur autrui, mais un pouvoir avec l’autre. Je comprendrais sans aucun doute possible qu’il est très important d’être à l’écoute de mes sentiments, car ce sont les sentiments qui donnent à la pensée sa charge émotionnelle. Je comprendrais qu’il est essentiel de prendre soi de l’être avant que de poursuivre de l’avoir. Nous avons vu dans une leçon précédente que les sentiments sont le langage de l’âme. L’être psychique que nous sommes est certes engagés dans l’action comme la pointe du stylo sur le papier, mais ce qui dirige est en amont dans la subjectivité de celui qui écrit. La subjectivité pure de l’intériorité parle davantage le langage des sentiments que celui de la logique. Comment je me sens moi-même à travers la traction de mon désir n’est pas sans écho dans l’intériorité. Si j’étais un peu attentif, je me rendrais compte que le faux désir est toujours accompagné d’un vague à l’âme, que le vrai désir est plein d’énergie, de créativité. Le vrai désir est joyeux. Il ne dirige pas vers son objet pour combler un manque. Il est une abondance qui se donne. Une fête. Et cela se voit dans son rayonnement et son attraction. Quand nous créons à partir du manque, c’est un peu comme nous nous obstinions à appliquer encore et encore une recette qui ne marche pas en croyant en croyant qu’elle va finir par marcher. Ce qui est une illusion. Alors nous n’avons plus qu’à en reporter la responsabilité sur les autres, ce qui revient à nier notre responsabilité dans tout ce qui nous arrive. Nous appliquons dans l’ignorance la loi de l’attraction, pour obtenir des résultats que nous ne souhaitons pas. Il serait plus intelligent de prendre la responsabilité de notre attitude dans ce que nous sommes en train de vivre. C’est la seule manière de se sentir libre quelles que soient les circonstances. Et nous pouvons alors faire l’expérience directe que nous sommes liberté, que nous pouvons manifester l’immense Énergie qui circule dans la création et que la joie nous appartient car elle fait partie de notre nature. Il faut jeter à la poubelle l’idée qu’il faut ici bas lutter |
http://www.philosophie-spiritualite.com/cours/desir_pensee_attraction.htm
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“Vivez, la vie continue, les morts meurent et les ombres passent, emporte qui laisse et vit qui a vécu… ” Antonio Machado, poète espagnol ..
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
En fait y'aurait donc des doués qui commencent à l'envers. Je vois pas comment on peut attendre d'être reconnue si on ne s'est pas reconnue soi même.
Sinon j'ai trouvé mon truc d'hier (mode Zola : j'accuse ) à savoir que ma mère m'a gavé à fond comme ça, comme si il fallait que je la représente, y'a des hommes qui attendent ça aussi, le pare être. Ben pares ou parades tout seul.
Et donc des personnes mélangent les étages. Ca viendrait de là voir les paradoxes et les contradictions des autres.
Et comme des "phrases acerbes et gueulées et critiques" me reviendront toujours en mode "fatigue plus fragilisée", ces petits voix de paroles prononcées. J'avais expulsé ça il me semble en disant : untel a dit ci, un tel a dit ça. Comme sur le fait de se moquer ou pas, ça m'est toujours passé au dessus en fait, je plains plus les personnes qui gâchent leur vie à relever celles des autres, j'ai pas eu le temps.
sur la remise en question c'est pareil, se connaître, connaître ses qualités, ses défauts ça fait alors comme un gilet pare balles. Ca ne peut pas toucher si on sait que c'est pas vrai.
ranger sa plomberie et ses canalisations. et cerveau droit et gauche pour identifier deux modes globaux. ça faisait bien dit np et dit doué.
ma mother est assez représentative de plein de choses : l’égoïsme, le modèle parental dont elle n'a pas su décrocher et qu'elle a voulu sans cesse reproduire. et puis ses crises là, c'était drôle, toute bien apprêtée mais l'air d'un yéti en furie si j'avais suivi j'aurai rien fait de ma vie, ça aurait été du : je m'inquiète, je suis contrariée, j'ai peur, diantre, horreur. et alors le décès de mon beau père, putain 10 ans, 10 ans de Noel à pleurer en mode disque rayée, ça lui ait jamais venu à l'esprit que ça avait pu me toucher moi.
et alors lucas : t'es bizarre, ben non loulou je ne suis pas bizarre, t'arrives juste à pas gérer le bazar. Ca doit être embêtant, cette résistance. C'est marrant ce concept des personnes qui ne s'entendent pas, je me demande où ça se passe dans le cerveau. Du coup. Les infos glissent quelque part ? Ca imprime pas ? Je l'avais dit au début tiens, est ce que je vais recevoir des courriers pour avoir mal représenter une communauté pendant 40 ans ?
et j'avais dit à doudouille ben oui mais la pédagogie c'est l'art de la répétition, mais pour qu'il y est répétition il faut que ça est déjà été dit.
en fait les super maux cranes c'était la réactivation de zones de souffrance dans le cerveau. j'ai bien fait de résister tout le temps en fait sinon je te raconte pas le procès. comme l'histoire de tirer les vers du nez buzz c'est pas ça non plus, c'est quand on peut pas parler en étant soi. du coup ça déborde quand ça peut. mon beau père m'est revenue à l'esprit : il me disait : faut coucher ! ben oui mais peut être pas avec n'importe qui ? enfin bon chacun voit. sans regrets j'ai aussi pas fait d'enfants pour ça. j'ai eu la chance de pouvoir voir que ça allait être supra compliqué et chiant. les fantômes du passé des autres aussi. chasser les fantômes. avoir un plan de vie pour avoir une base. sinon comme dans un match de base ball la balle elle part n'importe où.
et pouvoir séquencer dans le recul et avoir le matos pour le nommer. mais pas trop pour ne pas ne rien ressentir, vivre. c'est marrant comment quelqu'un qui gueule peut s'apaiser d'un coup quand tu l'écoutes.
et sur l'histoire de l'homme qui protège ça laisse à supposer que c'est une machine, ah ben non la virilité ça peut pas avoir un rhume, c'est un homme.et si tu lui tends un mouchoir pour qu'il se mouche t'es trop indépendante et limite féministe ?
c'était là la bordure. bon après des aigris y'en a partout. et cette psy oui mon dieu quelle violence. un gros paquet de nerfs tout tendu ah ah morte de rire ma copine psy a perdu son père et elle a besoin d'un psy !!!! dis donc je sais pas combien de temps c'est études de psy, mais ça résout alors tous les problèmes de la vie ? beurk.
ah l'aventure humaine c'est comme la douance un tout petit sujet. si c'était à refaire je ferai tout pareil mais en plus vite.
je crois que j'ai reconnu une dame d'une vidéo quand je suis allée à une expertise. c'est super violent aussi de se supprimer soi même sur des photos ou de se claquer la tête sur les murs. c'est vrai s'identifier.
j'avais répondu : j'en veux pas de ce pouvoir. je ne sais pas si je suis autiste parce que j'ai des traits autistiques soi disant mais en tout cas j'ai jamais plus voulu être moi, j'ai juste dit : j'en veux pas de ce pouvoir.
c'est comme l'histoire de manipuler. ça avait fait un sac de noeuds un jour, mentalement je bidouillais le bazar, en fait les interactions quoi. est ce que l'autre fait comme je lui dis parce que moi ceci ou parce que lui cela ?
en plus je me suis auto traumatisée moi même !!! et après il faut pas de pouvoirs magiques pour pouvoir au contact de quelqu'un voir comment il a vécu, il suffit de le regarder et de l'écouter. ouais ça m'a sciée, des adultes qui attendent de gamins qu'ils les représentent convenablement !!! comme le fait oui de pouvoir se projeter des scénarios à soi. comme l'aération mentale, le fait d'avoir en stock des lieux de vacances où on peut aller mentalement. je pense pas être sado maso enfin pas trop donc je retourne pas régulièrement en enfer.
ah ben oui neuneu c'est moins excitant mais moi j'aime bien. Ca me fout la paix. Je dois être un enfer pour des personnes qui ont fait des choix définitifs, irrémédiables. Je m'en suis toujours éloignée. Non vraiment : mais c'est quoi des repères ? ça n'est pas du tout une réponse à : je suis perdue.
et alors l'incohérence ça serait le point de rupture. entre soi et l'autre. sacré coup du destin quand même, doudouille aime pas internet et moi j'allais que parfois sur facebook, je rajoutais les gens que j'ai connu, je faisais des boutades et hop disparition enfin plutôt dans la vie réelle. si j'avais pas mangé une raclette un jour avec un gars qu'il avait je l'aurai pas rajouté. Comme les phrases des femmes certaines : on les connaît les hommes. ben c'est sûr avec tes trois maris t'as du faire des statistiques mondiales. et du coup les termites. Je te dis rien mais devines tout
pas de recul alors ça m'a destructurée un peu c'est pour ça que j'avais dit de ce monsieur : il est sorti de son magazine. après dans les interactions on rajoute des couches et des distances ou des complications ou alors on épure au fur et à mesure.
les longueurs des ondes. et la répétition des messages parentaux qu'on pourrait trouver normaux du coup. ben oui c'est vrai je suis ci on me l'a dit.
ça fait 15 jours qu'une dame qui doit sûrement se faire chier parce qu'elle a la sclérose en plaques et passe sa vie sur le bon coin m'appelle !!! et il est vrai que je n'ai pas de problèmes du tout à me dire : ben oui mais bon avoir la sclérose en plaques ça n'empêche pas de pas faire chier les gens ! donc du coup doué ou pas c'est pareil. c'est chouette la rencontre de deux personnes qui peuvent immédiatement se remettre en question sans même communiquer en fait.
j'avais dit à doudouille que j'avais abandonné et que je m'étais fait une raison en fait. c'est comme badoo. quand on pose le truc en fait c'est envahi par des gens mariés le nombre de gars et pas des petits joueurs qui m'ont renvoyé le : "tu mélanges tout" Nettoies dans ton cerveau et devant ta porte mon loulou et après on discute
Je me souviens de mon lolo qui m'avait fait une scène, ben oui mais un couple c'est pas trois. comme ben oui je sais "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe" c'est pas tout à fait pareil que la photo du pape jean paul II j'entends bien.
et y'avait encore un truc à dire dans mes phrases un peu map mind comme c'était conseillé dans TIPEH, noter la base des idées le développement reviendra ensuite. mais j'ai oublié. comme ce jeune homme punk sur ma space qui m'avait dit mais t'es dingue de dire vouloir rencontrer des personnes genre "humain", ben non, le vrai genre "humain". c'est comme les familles où il n'y a pas d'affinités, où des personnes au lieu de l'admettre vont tout mélanger.
me pêter la carapace. je sais pas si on dit comme ça mais les champs lexicaux en dix mots tu peux cerner une personne, son univers.
ben oui je disais pas un gros détail parce que c'est perso à moi et à quelqu'un d'autre donc oui dissocier le perso de la douance. parler de sa douance je trouve ça nécessite un tri et une confiance. ma mère m'a racontée en parlant à tort et à travers des choses sur ma soeur, mon médecin, c'est pas pour rien qu'en politique existe la technique de la commère.
cette drôle de solitude. qui n'était pas grave mais ça faisait une partie vraiment seule au monde. pouvoir dénouer des fils de soi c'est aussi rejoindre quelqu'un d'autre et le laisser se dénouer c'est la même chose.
je m'en fous si ma lettre d'intention est naive ou ceci cela c'est la mienne. l'échange c'est dire de soi en réponse à quelqu'un qui dit de lui. ça n'est pas juger l'autre et le corriger.
c'est sûr que se permettre au milieu de personnes qui n'osent c'est parfois lourd à porter, lourd à douter. Me vient le tiercé (pour changer du P.M.U) ou le vélo, celui qui fait une échappée. ben oui mais ça fait bizarre de répondre à quelqu'un qui parle comme je l'ai lu dans un bouquin, c'est bizarre comme rapport. c'est un autre schéma, alors deux se superposent et du coup ça fait plus une phrase du tout.
ça devait être ça sophie et la mosaïque et son atelier. cela dit il faut avoir connu la paix pour savoir la retrouver. je suis contente d'avoir pu mettre des mots sur mes maux, plutôt que de commencer par avoir les mots de mes maux.
je n'ai jamais voulu changer pour personne parce que c'est débile et c'est de la perte de temps. comme la citation aimer quelqu'un c'est ouvrir à quelqu'un ce dont il ne veut pas.
je suis plus fière de où je viens que ne l'est ma mother. comme ma frangine a 50 ans qui m'appelle mais pour dès la deuxième phrase dire : bon écoutes, ben non toujours pas bon écoutes, va monter sur tes grands chevaux en en parlant à ton cheval.
Les perdants trouvent des excuses, les vainqueurs des solutions. ben oui je me connais, je me lève toujours de bonne humeur, avec la pêche. donc si on me plombe du matin je sais que ça vient pas de moi et je sais aussi que je m'auto plombe pas du matin non plus. ma phrase favorite c'est : tu t'engages ou tu dégages. donc je sais remettre à sa placee et en plus à sa place de son niveau
Comme les personnes qui viennent te demander en te disant : toi tu vas être franche, et qui après râlent parce que tu as été franche
Bref c'est chouette, y'a les cons, les pas cons et mon con dans mon co con. Si une nana pouvait être un gars et que c'était pareil doué ou pas, je serai au courant. Je sais pas si je suis ou ça mais bref quoi celui ou celle qui est pas content, ma porte est ouverte, parce que je peux venir ? ben non parce que tu peux sortir ça fonctionne dans les deux sens une porte.
ah ben oui ça fait double travail, se connaître en tant qu'homme ou femme et en tant qu'homme ou femme douée.
rien de ce que je sais ne se trouve pas dans la vie. y'a un truc sur les hommes qui est souvent dit : créer le besoin ou créer le manque. buzz s'est gourré en disant : autonome, parce que ça n'avait pas à être à cet endroit là, mais oui l'autonomie. créer le besoin le manque c'est créer la dépendance pas l'envie.
ah ben oui l’honnêteté ça fait mail et ça pique, alors oui cette histoire de trop ou de jalousie. j'ai la vie la plus con du monde. donc forcément je trouve très con que ça puisse être difficile d'avoir la vie la plus con et basique du monde. la vie c'est comme une boite de chocolat, c'est toi qui l'achete, c'est toi qui choisis tes chocos. c'est pour ça que j'ai pas mal au bide longtemps ou ça me tourne pas en tête. j'arrive je crois à dissocier le dialogue intérieur, les messages parasites, et à parler ça libère tout de suite.
ma mother me parlait toujours de ma "haine" !!! j'ai trouvé des gars plus maternels que ma mère ! oh ironie de la vie
comme se massacrer. on va forcément attirer les personnes qui font écho à ce que l'on dit de soi. l'image de soi.
comme il était écrit dans TIPEH laissez tomber si vous n'êtes pas reconnu dans une de vos caractéristiques. Je te raconte pas à quel point j'ai laissé tomber et vite. être une bonne mère, être une bonne fille, être un bon fils.
tu veux pas faire d'efforts. ben je veux bien faire plaisir mais faire des efforts qui me servent à rien à moi, effectivement tu peux aller te QIuir un neuf ailleurs.
comme ce truc de regarder dans les yeux ou pas, faut savoir.
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par Maïa Mazaurette
EYE-CONTACT : LA RÈGLE DES TROIS SECONDES, VALIDÉE, EMBALLÉE, PESÉE
Mercredi, 20 Juillet 2016
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[ltr]Nous avons déjà abordé mille fois la stratégie-drague la plus simple du monde : regarder une personne dans les yeux, un chouïa trop longtemps. On avait dit : trois secondes. La bonne nouvelle est donc que cette intuition vient d'être validée scientifiquement, donc achetez-vous un chronomètre.
Des chercheurs ont en effet été observer nos réactions face à des regards appuyés, et nous savons maintenant exactement à quel moment une interaction visuelle passe de flatteuse à bizarre (car c'est tout le problème). Précisément, à 3,3 secondes. Cerise sur la pupille, cette durée ne varie pas selon la perception que nous avons de la personne regardante (si nous la trouvons désirable ou horrible ou inquiétante). Sur le site du NYmag, vous pouvez faire le test en vidéo.
Ce qui est amusant, c'est ce pouvoir absolu du regard. Parler trois secondes ou trois minutes ou trente minutes avec quelqu'un engage finalement bien moins qu'un bon regard, pourvu qu'il soit échangé. Quand on se plaint que « les gens ne se regardent pas », c'est sans doute aussi parce que nous avons l'intuition que tous les trajets en métro deviendraient insupportablement intimes. On apprend aux enfants à ne pas dévisager les inconnus. Sauf quand ils regardent ailleurs Et alors même qu'il n'y a pas grand-chose de plus émouvant que de dévisager des inconnus.
L'échange de regard est plus personnel que l'échange de paroles. Deux personnes se fixant trois secondes dans les yeux ont bien plus avancé dans le processus de séduction, que deux personnes dont les mains se touchent pendant trois secondes. C'est tout de même étrange que le sens qui implique le plus de distance (d'un bout à l'autre d'une salle de concert, pourquoi pas ?) soit aussi celui qui nous prenne aux tripes le plus facilement. Et en même temps, on ne parle pas de société de l'image pour rien.
Je serais curieuse de savoir si la règle des trois secondes est valable au Japon, au Nigéria ou au Chili (si vous vivez dans des pays éloignés, n'hésitez pas à me raconter). En attendant, ici et maintenant : de même qu'il y a entendre et écouter, il y a voir et regarder. Trois secondes. Pas une de plus.[/ltr]
En savoir plus sur http://www.gqmagazine.fr/sexactu/articles/eye-contact-la-regle-des-trois-secondes-validee-emballee-pesee/44475#mPtQXWxBdhGJwqfS.99
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Tu veux pas respecter mes codes ? c'est quoi tes codes ? je ne sais pas
Tu veux pas respecter mes besoins ? c'est quoi tes besoins ? je ne sais pas
Tu veux pas respecter mes envies ? c'est quoi tes envies ? je ne sais pas
Un jour Lucas a dit je sais ce que je veux plus, c'était écrit aussi ça dans TIPEH, le doué peut savoir ce qu'il ne veut pas mais pas ce qu'il veut.
Je suis quelqu'un de très pudique et timide, ce fut et c'est très impressionnant. Je connais un chien fou qui doit être en train de se prendre un bus en retour.
C'est comme cette nana qui m'avait dit : tu n'es pas à l'extérieur ce que tu es à l'intérieur. Ca me semble assez évident de pas promener le fond de mon trou du luc ? comme arnaud qui m'avait dit être étonnée que je sois caline (entre deux : tu devrais acheter des calins aux fruits, pourquoi c'est bon ? bof, alors pourquoi t'en achètes ? ben euh ah oui c'est vrai c'est parce que ma mère... bref la perpétuation du calin aux fruits n'a pas à s'inquiéter....) donc oui c'est pas parce que je me protège et je veille à moi à l'extérieur que je suis un mur de pierre. c'était marqué aussi ça dans TIPEH, le doué sait faire des liens mais en fait des fois là où il ne faut pas.
je préfère côtoyer des personnes qui me rappellent mes qualités que mes défauts et vice versa, je préfère côtoyer des personnes avec qui on peut avancer que retourner dans le passé. et tests ou pas tests. ben ça dépend de chaque individu, si tu ressens le besoin t'y vas.
ça tombe le trouple c'est le doué qui mélange avec le fantasme de tout homme du plan à trois ? pour être à trois il faut peut être déjà savoir être à un puis à deux ? bon après si l'intelligence c'est dire et faire, trois, un, deux....
et puis alors la susceptibilité, la défensive systématique...... alors j'ai dit : je sais pas ce que j'ai pas dit à l'époque mais j'ai rajouté : t'aurais peut être aussi pu me le demander ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
qui apporte quel chamallow et le quel dans le bol commun ?
écoutes je sais pas je vais me boire un bol de café en mangeant mes madeleines. mais pourquoi les madeleines depuis trois ans ? cherches pas c'est une histoire de safari dans la savane où tu croises des tigres qui ont lu proust ... ah c'est l'histoire du rappel ? ben non maintenant c'est plus complexe, avant ça rappelait un truc, maintenant ça rappelle le rappel d'un truc ...sinon c'est trop simple et on s'ennuie
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
edith l'heure sans pleurs et sans reproches.
quel tout petit sujet, au moins aussi petit que ceux qu'on met dans la crèche.
l'évacuation c'est tout un art aussi. même si les arts martiens. et martiauxsiopupulamis
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Tu t'éclates et tu te fais marrer quand tu relis dans l'ordre tes fils ? ou tu te déprimes ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
ça me rappelle le "déplacé du cerveau" qui voit partir son niveau de QI qui se prenait la tête à essayer de vouloir faire concurrence à un vibro ! ????
à y repenser comme ça c'est quand même bizarre comme but dans la vie ?
à y repenser comme ça c'est quand même bizarre comme but dans la vie ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
c'est un peu ça faut courir vite ou se mettre à coté.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
3 trains de retard
Ce test vise à évaluer votre « mémoire de travail », c’est-à-dire la mémoire utile pour résoudre des tâches simples comme retenir un numéro de téléphone le temps de le composer
Tapette à mouche
Ce test vise à évaluer votre capacité à interrompre une action préparée à l’avance ou en cours d’exécution.
Les deux font la paire
Ce test vise à évaluer la flexibilité avec laquelle vous vous adaptez à des changements d’objectifs ou de stratégie
Une poule difficile
Il s’agit d’un test d’apprentissage « par essai-erreur ». Le test vise à évaluer votre capacité à identifier l’action qui génère la meilleure récompense
Emilie et les donuts
Si vous faites la différence entre ce que vous savez et ce que les autres savent, ce test ne vous posera aucun problème.
Triangles au box-office
Ce test vise à évaluer votre capacité à reconnaître les intentions et les émotions des autres à partir de leur comportement (nous remercions sincèrement le Pr. U. Frith pour son aide lors du développement de ce jeu).
L’heure du rendez-vous
Il s’agit d’un test de « raisonnement stratégique ». Le test vise à évaluer votre capacité à anticiper le comportement des autres lorsque ceux-ci cherchent, eux aussi, à anticiper votre propre comportement. Ce jeu se joue à plusieurs (par groupes de 100 joueurs).
Cache-cache
Il s’agit d’un jeu compétitif engageant la plupart des compétences cognitives évaluées dans les autres jeux.
Note: ce jeu se joue à 2 (contre un autre participant connecté en même temps que vous).
http://icm-institute.org/fr/actualite/on-peut-encore-comprendre-les-autres-meme-si-on-ne-se-souvient-plus-de-rien/
Ce test vise à évaluer votre « mémoire de travail », c’est-à-dire la mémoire utile pour résoudre des tâches simples comme retenir un numéro de téléphone le temps de le composer
Tapette à mouche
Ce test vise à évaluer votre capacité à interrompre une action préparée à l’avance ou en cours d’exécution.
Les deux font la paire
Ce test vise à évaluer la flexibilité avec laquelle vous vous adaptez à des changements d’objectifs ou de stratégie
Une poule difficile
Il s’agit d’un test d’apprentissage « par essai-erreur ». Le test vise à évaluer votre capacité à identifier l’action qui génère la meilleure récompense
Emilie et les donuts
Si vous faites la différence entre ce que vous savez et ce que les autres savent, ce test ne vous posera aucun problème.
Triangles au box-office
Ce test vise à évaluer votre capacité à reconnaître les intentions et les émotions des autres à partir de leur comportement (nous remercions sincèrement le Pr. U. Frith pour son aide lors du développement de ce jeu).
L’heure du rendez-vous
Il s’agit d’un test de « raisonnement stratégique ». Le test vise à évaluer votre capacité à anticiper le comportement des autres lorsque ceux-ci cherchent, eux aussi, à anticiper votre propre comportement. Ce jeu se joue à plusieurs (par groupes de 100 joueurs).
Cache-cache
Il s’agit d’un jeu compétitif engageant la plupart des compétences cognitives évaluées dans les autres jeux.
Note: ce jeu se joue à 2 (contre un autre participant connecté en même temps que vous).
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
ON PEUT ENCORE COMPRENDRE LES AUTRES MÊME SI ON NE SE SOUVIENT PLUS DE RIEN !
RECHERCHE Mis en ligne le 11 mars 2016
BRAiN’US est né à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière. Cette application mobile, portée par Jean Daunizeau, Chargé de recherche Inserm et co-directeur de l’équipe « Motivation, Cerveau, Comportement » à l’ICM, avait pour ambition de recueillir des connaissances sur la manière dont le cerveau fonctionne. Un an plus tard, nous faisons le point sur cet ambitieux projet de science participative.
Une application, 8 jeux, 30 000 participants, une expérience scientifique unique orchestrée par Jean Daunizeau. Les données recueillies, anonymisées et confidentielles, ont été analysées grâce à des modèles mathématiques. En exclusivité, Jean Daunizeau, chercheur à l’ICM, nous livre les premiers résultats où il est question de théorie de l’esprit, de fonctions cognitives et de liens entre les deux.
QU’EST-CE QUE LA THÉORIE DE L’ESPRIT ?
C’est la capacité qui nous permet de nous représenter les états mentaux des autres : ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils veulent, ce qu’ils aiment…. Cette fonction cognitive joue un rôle majeur dans nos interactions sociales.
Grâce à elle, nous pouvons attribuer aux autres des intentions, des croyances, des désirs ou des représentations mentales. L’apprentissage de cette capacité passe, entre autres, par la compréhension qu’autrui possède des états mentaux et une représentation du monde qui diffère des nôtres. Cette aptitude nous permet d’entrer en relation avec les autres, de communiquer, de mieux gérer les conflits, de collaborer mais aussi de comprendre les métaphores ou les plaisanteries.
Pour faire cela, nous utilisons toutes sortes d’informations que l’on appelle des signaux sociaux, comme la direction du regard, l’expression faciale, la posture corporelle, le langage, le comportement explicite (langage, gestes…)… Nous intégrons tous ces signaux pour nous faire une représentation interne des états mentaux des autres dans le but de pouvoir prédire leur comportement.
QUELS SONT LES MÉCANISMES QUI INTERVIENNENT DANS LA THÉORIE DE L’ESPRIT ?
Deux classes de mécanismes pourraient intervenir dans la théorie de l’esprit.
La première classe est implicite, automatique, rapide, efficace et probablement négligente. Elle s’apparente à l’instinct. C’est par exemple la capacité automatique à lire les émotions sur le visage de quelqu’un sans y penser, c’est la compréhension « intuitive » que nous avons des autres.
La deuxième classe de mécanismes, les mécanismes explicites, correspondent, eux, à l’analyse consciente et contrôlée des états mentaux des autres. Ce type de délibération interne nécessite l’intervention des « fonctions exécutives », et plus particulièrement :
– la « mémoire de travail », dont le contenu forme les pensées conscientes, stocke (à court terme) les informations nécessaires au raisonnement explicite. Sa capacité est limitée, et cette limite varie d’un individu à l’autre.
– Le « contrôle inhibitif » est notre capacité à interrompre une pensée ou une action en cours de préparation et/ou d’exécution Entre autres, elle nous permet d’écarter de notre attention toutes les informations qui ne sont pas pertinentes pour le raisonnement en cours.
Les fonctions exécutives rendent possibles un traitement de l’information explicite, contrôlé, plus lent mais plus flexible. Comme la plupart des processus cognitifs, la théorie de l’esprit pourrait donc être décomposée en processus implicites et explicites. Ces deux mécanismes peuvent entrer en compétition l’un avec l’autre et contribuer de manière distincte à notre capacité à comprendre les états mentaux des autres.
QUELLES SONT LES PREMIÈRES QUESTIONS AUXQUELLES VOUS AVEZ RÉPONDU AVEC BRAIN’US ?
Dans un premier temps, grâce à ces jeux, nous avons étudié les mécanismes de la théorie de l’esprit et certaines des fonctions exécutives qui lui sont associées. Plus précisément, nous avons cherché à comprendre à quel point les capacités cognitives générales telles que la mémoire de travail ou le contrôle inhibitif contribuent aux performances dans les tâches de théorie de l’esprit. L’idée est que la contribution des fonctions exécutives pourrait varier fortement avec l’âge, à mesure que le temps et l’expérience fait de chacun de nous un « expert » en théorie de l’esprit.
COMMENT AVEZ-VOUS ABORDÉ CES QUESTIONS ?
Dans un premier temps, nous avons étudié la contribution des fonctions exécutives en fonction de l’âge de la personne. Les participants, de 5 à 90 ans, ont été répartis par tranche d’âge de 5 ans et nous avons calculé leur performance moyenne à deux tests de théorie de l’esprit et deux tests de fonctions exécutives, mémoire de travail et contrôle inhibitif puis nous avons analysé les performances en fonction du temps.
QUELS SONT LES RÉSULTATS ?
Toutes les performances présentent une allure générale similaire. Au cours du développement, c’est-à-dire de 5 à 20 ans, la réussite aux tests s’améliore avec l’âge: les gens fonctionnent de mieux en mieux ! La performance reste à peu près stable de 20 à 40 ans, puis elle décline de 40 à 90 ans (on parle de « déclin cognitif »). Grossièrement, cette dynamique de performance aux tests est alignée sur la dynamique de maturation et de dégénérescence du cortex préfrontal, siège des fonctions exécutives.
Ce qui est intéressant c’est que les performances pour les fonctions exécutives déclinent plus rapidement que les performances pour les tests de théorie de l’esprit.
Il y a donc un découplage tardif entre fonctions exécutives et théorie de l’esprit. Il est fort possible que la construction de la théorie de l’esprit soit contingente au développement des fonctions exécutives. En bref, les jeunes adultes seraient meilleurs que les enfants en théorie de l’esprit parce qu’ils ont une meilleure mémoire de travail et un meilleur contrôle inhibitif. Cela dit, la perte progressive des fonctions exécutives lors du vieillissement n’implique pas une perte aussi importante de théorie de l’esprit. Il est possible que certains processus implicites, automatiques et spécialisés se soient mis en place et puissent partiellement compenser le déclin des fonctions exécutives. Autrement dit, il semble que notre compréhension des autres soit un îlot de jeunesse au cœur de l’érosion intellectuelle qui signe le poids des ans !
EN RÉSUMÉ…
La capacité qui nous permet de comprendre les intentions et les émotions des autres, appelée théorie de l’esprit, est constituée de deux composantes, l’une étant automatique ou implicite, l’autre étant contrôlée ou explicite. Cette dernière a elle-même des sous-composantes, les fonctions exécutives, comme la mémoire de travail et le contrôle inhibitif. La question qui se pose est de savoir si la contribution de ces sous-composantes à la théorie de l’esprit varie avec l’âge. Pour étudier cela, les chercheurs ont analysé si la performance à différents tests variait avec l’âge. Ils observent un alignement parfait entre les performances en théorie de l’esprit et en fonctions exécutives lors du développement, de 5 à 20 ans, et une dé-corrélation à partir de 40 ans, début du déclin cognitif. La perte des composantes exécutives pourrait donc être compensée par des mécanismes automatiques qui maintiennent la performance en théorie de l’esprit à un âge plus avancé.
Pour en savoir plus sur les jeux de BRAiN’US, retrouver ci dessous les explications de Jean Daunizeau et Marie Devaine.
http://icm-institute.org/fr/actualite/on-peut-encore-comprendre-les-autres-meme-si-on-ne-se-souvient-plus-de-rien/
3 trains de retard
Ce test vise à évaluer votre « mémoire de travail », c’est-à-dire la mémoire utile pour résoudre des tâches simples comme retenir un numéro de téléphone le temps de le composer
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La Denrée mentale
Table des matières analytique
AVERTISSEMENT 7
L LES PHÉNOMÈNES DE L'ESPRIT 9
1.1. - Quelle est la place du mental dans le monde ? Le sens commun ne tranche pas : dans l'usage ordinaire, l'adjectif « mental » n'est pas réservé aux activités immanentes d'un sujet, mais peut qualifier toute chose relevant d'une compétence intellectuelle, comme par exemple un livre, denrée mentale 11
1.2. - La philosophie de l'esprit devient une philosophie mentale quand l'esprit est défini comme une sphère détachée du monde extérieur, sphère pour laquelle il faut retrouver une place dans le cours des choses 19
1.3. - Classification des phénoménologies de l'esprit : les phénomènes mentaux peuvent être conçus comme donnés à tout le monde (extériorité) ou bien au sujet seulement (intériorité) ; ils peuvent être conçus comme des manifestations indirectes (symptômes) ou directes (critères, expressions) de l'esprit 23
1.4. - La philosophie de la conscience détache l'esprit du monde en opposant notre connaissance indirecte des événements du monde à notre connaissance directe infaillible des événements mentaux 26
1.5. - Les théories de l'inconscient contestent l'identification du mental au conscient, mais retiennent la dissociation de l'esprit représentateur et du monde. Les théories des causes mentales développent la philosophie de l'esprit représentateur dans une psychologie en troisième personne 31
1.6. - La philosophie de l'intention ne définit pas l'intentionalité comme un rapport spécial du sujet à l'objet, mais comme un ordre de sens imposé à un materiau 33
2. LA QUERELLE DES DEUX SCIENCES 48
2.1. - Le projet d'une étude scientifique de l'esprit humain suscite au XIXe siècle une querelle sur l'unité de la méthode dans les sciences 48
2.2. - La dualité herméneutique de l'explication par des lois et de la compréhension du sens réapparaît aujourd'hui dans le conflit de deux philosophies de l'action, la théorie causale de l'action et la conception intentionaliste 51
2.3. - L'opposition classique entre « expliquer » et « comprendre » repose sur une philosophie positiviste de l'explication naturaliste, celle-ci étant conçue comme une explication par des lois, c'est à-dire par des régularités observées 55
2.4. - Les lois, conçues comme des propositions générales, n'ont aucun pouvoir explicatif. Pour qu'il y ait explication, il faut que la liaison régulièrement constatée entre deux types de phénomènes corresponde à une connexion réelle 61
2.5. - Toute explication téléologique n'est pas une explication intentionnelle : c'est ainsi que l'explication fonctionnelle d'un système naturel n'invoque aucune intention 64
3. L'ÉTUDE ANTHROPOLOGIQUE DE L'ESPRIT 70
3.1. - L'anthropologie structurale est le projet d'expliquer les institutions humaines (variées) par des structures intellectuelles (communes) 71
3.2. - Lévi-Strauss voit dans l'explication structurale le moyen de surmonter l'antithèse de l'explication des phénomènes sociaux par la conscience et de l'explication par les circonstances historiques. Le tout social offre un sens rationnel parce qu'il peut être donné (dans l'esprit) avant les parties 75
3.3. - Selon Lévi-Strauss, le holisme du social devrait être fondé sur une théorie de l'inconscient structural. Pourtant, une psychologie naturaliste ne peut pas rendre compte des systèmes symboliques 80
3.4. - Selon une autre version de l'explication structurale (Louis Dumont), l'antithèse de l'explication volontariste et de l'explication historique peut être surmontée par une compréhension fondée sur une comparaison radicale entre notre culture et celle des autres 85
4. LA NOUVELLE PHILOSOPHIE MENTALE 95
4.1. - Selon le cognitivisme, le modèle de l'ordinateur permettrait à une psychologie naturelle d'étudier des activités intellectuelles 95
4.2. - Dans la philosophie mentale contemporaine, le matérialisme est un dualisme qui identifie le sujet des opérations mentales au cerveau 99
4.3. - La nouvelle philosophie mentale soutient trois thèses la vie mentale consiste dans une suite d'états internes, ces états mentaux peuvent être redécrits comme des états cérébraux, enfin le comportement d'un sujet est l'effet d'une interaction entre des causes mentales intérieures 105
Note sur la métaphysique 111
5. LES DOCTRINES DU MATÉRIALISME PSYCHIQUE 120
5.1. - Les explications psychologiques ordinaires n'appliquent pas une théorie aux événements 120
5.2. - Le notion de « théorie psychologique populaire » est confuse 124
5.3. - II existe bien une théorie de l'art d'influencer la conduite des gens en leur donnant de bonnes raisons d'agir, c'est la rhétorique 128
5.4. - L'explication par des causes psychiques paraît magique les représentations sont censées agir. D'après certaines théories causalistes, une action des représentations serait concevable si les représentations étaient matérielles. Pour constituer une psychologie scientifique, il faudrait identifier une « matière psychique » (Lacan) 132
5.5. - Pourtant, lorsque les signes matériels agissent, ils agissent en vertu de leurs propriétés physiques, pas en vertu de leur sens 137
5.6. - L'hypothèse d'une efficacité symbolique du mythe (Lévi-Strauss) préfigure l'idée cognitiviste : il y aurait entre l'intentionnel et l'organique un niveau intermédiaire de l'esprit matériel ; à ce niveau du psychisme, les symboles agiraient comme des formes physiques 143
6. LA PSYCHOLOGIE DE L'ORDINATEUR 151
6.1. - Le test de Turing, qui est destiné à établir le fait des capacités intellectuelles de la machine, ne prouve rien si l'on ne pose pas en principe la réalité des classes d'équivalence d'agents présentant les mêmes aptitudes, abstraction faite de leurs origines et des matériaux dont ils sont composés 154
6.2. - La comparaison entre l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle se donne un opérateur humain qui suit des règles explicites 161
6.3. - On ne peut pas donner des règles à un sujet s'il n'a pas des aptitudes pratiques primitives : l'explication s'arrête là où l'action doit commencer (Wittgenstein), le point final du raisonnement pratique est le point initial de l'action (Aristote) 168
6.4. - Certaines objections élevées contre la classification fonctionnelle des agents intelligents sont fondées sur une idée insuffisante de la nature des systèmes. Un simple assemblage dépourvu d'organisation, comme la Chambre chinoise de Searle, n'a pas de comportement propre, de sorte que la question de son intelligence ne se pose pas 176
7. L'INTÉRIEUR ET L'EXTÉRIEUR 186
7.1. - En psychologie, l'explication fonctionnelle rend compte de la structure du comportement d'un système animé dans un milieu complexe. La théorie psychologique dite du « fonctionnalisme causal » est étrangère à toute analyse structurale, et ne propose donc pas de véritables explications fonctionnelles 186
7.2. - Les « sciences de l'artificiel » (Herbert Simon) sont en fait les sciences des systèmes (naturels ou fabriqués) considérés dans leurs capacités d'adaptation 194
7.3. - L'explication fonctionnelle est de type holiste quand elle étudie la fonction des parties dans le tout, du point de vue d'une conduite rationnelle de ce tout dans le milieu externe, elle fait abstraction de la structure interne de ces parties 203
7.4. - Si la psychologie est une science de l'artificiel, c'est parce que l'objet de cette psychologie, le comportement des systèmes animés, n'est pas étudié comme un effet des structures de leurs milieux internes, mais comme une réponse des systèmes animés à la complexité de leurs milieux externes .. 209 La condition de l'esprit n'est ni l'intériorité, ni la subjectivité, ni la puissance du calcul, mais c'est l'autonomie dans la détermination des fins de ses entreprises 217
8. L'ESPRIT MÉCANIQUE 224
8.1. - L'analogie de l'ordinateur est appelée à fournir une médiation entre les procès physiques (dont l'explication est causale) et les procès mentaux (dont l'explication est intentionnelle). Cette médiation est trouvée dans l'idée que l'ordinateur accomplit un calcul, au sens d'une transformation rationnelle de formules physiques 225
8.2. - L'idée de calcul permettrait de résoudre les deux grandes difficultés d'une théorie mécanique de l'esprit, qu'on peut appeler le « problème de Brentano » (comment expliquer des événements physiques par des contenus intentionnels ?) et le « problème de Sherlock Holmes » (comment une suite mécanique d'états mentaux peut-elle être en même temps un raisonnement ?) 228
8.3. - Toute théorie mécanique des représentations mentales internes doit faire la preuve qu'elle n'a pas besoin d'un mécanisme intelligent (homoncule) pour manipuler ces représentations en fonction de leur contenu représentatif 234
8.4. - Première défense d'une psychologie mécanique par la décomposition du travail intellectuel à fournir en opérations de plus en plus faciles. Toutefois, le besoin d'un homoncule ne tenait pas à la difficulté des opérations cognitives, mais à leur intentionalité 237
8.5. - Deuxième défense : par la redescription du travail intellectuel en calcul mécanique, donc en travail physique. Mais le travail physique qui est alors décrit est un travail cérébral, de telle sorte que c'est le cerveau qui devient le sujet des opérations mentales (dualisme du cerveau et du corps) 242
8.6. - La description des activités d'une personne ne peut pas se faire en dehors d'un contexte narratif. Ce principe d'intelligibilité, qu'on trouve chez Wittgenstein, était reconnu dans la tradition aristotélicienne (« les actions se disent de sujets concrets »). C'est ce principe qui permet de comprendre pourquoi les dualismes de l'âme (spirituelle ou matérielle) et du corps sont condamnés à l'incohérence 248
9. EXERCICES DE CÉRÉBROSCOPIE 258
Si les croyances et les désirs étaient des états du cerveau de la personne, on devrait pouvoir, en principe, déterminer ce que croit ou ce que désire quelqu'un en examinant son état cérébral. Cette supposition apparaît incohérente
10. LA MÉTAPHYSIQUE DES ÉTATS D'ESPRIT 272
La philosophie mentale emprunte son concept d'état à la métaphysique des sciences naturelles. Un état est une condition interne de la chose à tel instant. Cette condition est indépendante de l'état du monde extérieur à cette chose, ainsi que de son passé. Pour être conformes à cette métaphysique, les états d'esprit doivent être redéfinis comme les « états étroits » d'une psychologie solipsiste
11. LE DÉTACHEMENT DE L'ESPRIT 287
Selon ses défenseurs, la psychologie mentaliste serait légitimement solipsiste. Pour eux, l'explication psychologique doit détacher l'esprit du monde, car ce qui compte est le contenu de l'esprit du sujet, pas l'état réel du monde. Or c'est ce que fait la psychologie de l'esprit-ordinateur : elle détache la pensée en la définissant comme un calcul formel. Cette défense du solipsisme méthodologique néglige de rendre compte du moment des apparences : le sujet cartésien qui a suspendu son jugement continue à être confronté à des apparences
12. LES CONDITIONS HISTORIQUES DU SENS 303
12.1. - La notion d'un état mental détaché de tout contexte est incompréhensible. Les pensées ont leur contenu dans le contexte d'une tradition historique d'institutions et de coutumes 303
12.2. - Le holisme anthropologique du mental ne contredit pas le « principe de survenance », selon lequel il ne saurait y avoir de différence mentale sans qu'il y ait une différence physique. En effet, la notion même de survenance implique qu'on reconnaisse une différence d'ordre entre les états, que pose une description physique, et le sens, que restitue une description intentionnelle 310
12.3. - Dans quel cas deux personnes pensent-elles la même chose et dans quel cas pensent-elles des choses différentes ? L'atomisme du mental propose d'identifier les pensées en les individuant : il suppose qu'on peut compter les pensées une à une, comme on le ferait pour des images physiques. De son côté, le holisme du mental doit dire comment il propose d'identifier les pensées sans les individuer : il doit donner un critère d'identité pour des pensées 319
http://jean-pierre-voyer.org/descombes-table.htm
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Peut-on vieillir heureux ? Boris Cyrulnik , éthologie clinique, Hôpital de Toulon-La-Seyne. Boris Cyrulnik est l'auteur de plusieurs ouvrages argumentés passionnants qu'il est recommandé de lire pour "grandir": Mémoire de singe et paroles d'homme, La naissance du sens, Sous le signe du lien, L'ensorcellement du monde, Et d’autres encore depuis... Le texte ci-dessous, issu de Les nourritures affectives, est l’extrait partie qui concerne le vieillissement. « ../... Les animaux, eux, n'ont pas d'histoire. Mais nos observations à leur sujet en ont une : depuis les années soixante, les vétérinaires voient apparaître dans leurs consultations des chiens très âgés, abattus, qui font sous eux, mangent leurs excréments et se désintéressent du monde. C'est dans les empreintes de leur enfance que l'on trouve les causes de leur démence sénile ! Si l'on raisonne en termes de cause à effet, dans des tranches de temps isolées, on va chercher dans le cerveau du chien l'altération corticale expliquant son déficit comportemental. Et on va la trouver. Mais si l'on introduit le temps dans cette observation, en demandant aux propriétaires de raconter la vie de leurs chiens, on découvre que les animaux qui composent la population de déments sont ceux qui ont été les plus anxieux et les plus inactifs au cours de leur vie. Les vieux chiens confirment l'hypothèse de Baudelaire : c'est dans une manière de vivre précoce, bien antérieure à l'expression du trouble, qu'il faut chercher une cause importante de la défaillance cognitive du vieux chien retombant en enfance. Le problème de la vieillesse en milieu naturel est vite réglé. Chez les animaux sauvages, la vieillesse est si brève que la mort fait son œuvre selon deux scénarios : l'usure suraiguë ou l'accident mortel. Immédiatement après l'acte sexuel, les saumons mâles vieillissent à une vitesse étonnante, comme si l'événement sexuel avait libéré chez eux une sorte d'hormone du délabrement. Ils ralentissent, s'immobilisent, perdent leurs écailles et leurs mécanismes de défense. En quelques jours, leur chair part en lambeaux et ils meurent. Pour devenir un beau vieillard mieux vaut avoir vécu jeune longtemps... et si possible dans une société solidement structurée Chez les mouflons, le vieux mâle dominant manifeste peu de signes d'usure : quelques dents érodées, quelques blessures cicatrisées. En revanche, il est souvent contesté. Un jour, un jeune le domine à coups de cornes et prend sa place.` Le vieux mâle s'éloigne du groupe, s'isole, se désocialise, se périphérise, mange moins, dort moins et, surtout, manifeste des conduites d'échec : il se blesse aux branches, anticipe moins ses sauts sur les rochers, multiplie les faux-pas sur les parois et les sentiers, jusqu'au jour où l'accident, devenu prévisible, le précipite dans une chute mortelle. 1 En milieu domestique, en revanche, quelque chose ressemblant à la vieillesse humaine apparaît. Le biotope domestique n'élimine pas les animaux devenus vulnérables. C'est pourquoi l'on peut observer des vieux cochons athéromateux, des chiens hémiplégiques et des chevaux rhumatisants. Mais l'information éthologique, qui confirme le palimpseste de Charles Baudelaire, c’est que ( Palimpseste = du grec palimpsêstos, gratté de nouveau : parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte.), les facteurs de vieillesse mentales de ces animaux domestiques se mettent en place durant leur jeunesse. Lorsque leur espérance de vie devient trois fois plus longue, les sécrétions hormonales du cerveau, stimulées par le milieu, multiplient leur taille et leur poids par trois. Ils prennent une morphologie plus ronde, rondeur qui est un bon indice de juvénilisation ; elle prouve que les potentiels génétiques de l'organisme s'actualisent mieux et plus longtemps dans un monde humain. D'autres signes de juvénilisation sont repérables. En milieu naturel, les animaux cessent de jouer après le maternage ou après la puberté, leur comportement se fixe et tout changement de milieu provoque la mort par stress. En milieu domestique, en revanche l'animal poursuit ses jeux jusqu'à un âge avancé, prolongeant ainsi ses apprentissages et restant malléable. On constate aussi que les animaux sauvages, par opposition aux animaux domestiques, se laissent rarement aller au sommeil paradoxal (le sommeil à rêves) qui a notamment pour fonction l'apprentissage et l'assimilation des événements récents. Le sommeil paradoxal, qui provoque un relâchement musculaire complet, ne peut se produire en dehors d'un sentiment de sécurité. C'est pourquoi les vaches des Pyrénées se laissent entraîner dans le sommeil paradoxal lorsqu'elles dorment à l'étable, mais restent constamment vigilantes et ne dorment que d'un œil dans les pâturages. Il ne faudrait pas en conclure pour autant qu'une enfance sécurisée (animale ou humaine) donnera une vieillesse heureuse. Un milieu sécurisant favorise l'actualisation psycho-biologique des promesses génétiques. Mais l'excès de sécurité a un effet engourdissant qui transforme toute stimulation en angoisse : une sécurité angoissante, en quelque sorte. Comme l'écrivait Flaubert dans Salammbô : « En augmentant leurs assurances, on ne faisait qu'augmenter leurs souffrances.» L'action et le triomphe sur l'angoisse ont un effet euphorisant, comme on peut le voir chez les proies qui se mettent à jouer après avoir échappé au prédateur. Bref, il faut un milieu sécurisant pour exécuter le programme génétique, et il faut un 2 milieu stressant pour l'optimiser. Un milieu humanisé facilite le développement du programme, mais n'en permet pas toujours l'optimisation : lacune qui provoque l'apparition de maladies de la dégénérescence, car, comme l'écrit Spitz dans De la naissance à la parole, « il n'y a pire stress que l'absence de stress » . La vieillesse animale pourrait poser aux hommes la question suivante : en quoi l'enfance détermine-t-elle certains traits de la vieillesse ? Sur le plan organique, il semble que l'on puisse établir des corrélations entre les événements biologiques infantiles et la vieillesse vécue. La puberté et l'écologie sont les deux facteurs biologiques qui déterminent la qualité biologique de la vieillesse. Plus la puberté est précoce, et plus la durée de vie sera brève ; les souris, dont la sexualité est précoce, deviennent précocement vieilles et meurent tôt, alors que les tortues ou les carpes, dont la puberté est tardive, sont vieilles tardivement. De même, plus le métabolisme est lent, et plus l'usure sera lente. Le fait que cette maturation soit programmée génétiquement n'empêche pas l'écologie d'en modifier les rythmes. Le fibroblaste (cellule de soutien de tout tissu vivant), programmé pour se diviser soixante-cinq fois avant de mourir, peut réaliser ce programme plus ou moins vite selon son écologie. C'est ce qui explique peut-être l'existence de gisements de vieillards : le Caucase ou le Cachemire sont riches en beaux spécimens qui, paraît-il, entreprennent à cent quarante ans la construction de leur maison ! La juvénilisation de nos sociétés, que les sociologues critiquent tellement en disant que, pour la première fois dans l'histoire humaine, les vieux s'identifient aux jeunes, provient de la lenteur actuelle de nos développements, donc de la prolongation possible de nos apprentissages. Tous ces adultes juvéniles, si peu responsables, à la naïveté touchante ou au narcissisme irritant, feront de beaux vieillards. Mais la dimension humaine introduit un univers sémantique qui change radicalement les conditions d'existence. Dans les sociétés en ruine, les enfants affamés prennent un visage de petits vieux ; ceux qui travaillent deviennent très tôt adultes, perdant leurs joues rondes et leur regard étonné. Si les sociétés de l'Occident moderne produisent de beaux vieillards, c'est parce qu'en juvénilisant les adultes, elles stimulent et entretiennent leurs corps et leurs esprits. Mais si la plupart des beaux vieillards se trouvent dans le Caucase et le Cachemire, c'est moins à cause du bon air de la montagne, du yaourt ou de la température basse qui y règne, que parce qu'on y trouve des sociétés pauvres profondément structurées par un mythe. Le mythe, récit social qui harmonise un groupe, donne sens au moindre geste et l'imprègne d'histoire, a un effet biologique sur l'actualisation et l'optimisation de nos potentiels génétiques. C'est pourquoi, lorsqu'on observe un fait, il faut observer aussi le récit de ce fait. Je me pose donc la question : comment l'effet palimpseste se manifeste-t-il chez l'homme, et quel récit en fait-on ? La clinique abonde en exemples illustrant à quel point les âgés retombent en enfance. 3 Mais en vérité, les âgés ne retombent pas en enfance : le palimpseste fait simplement retour lorsqu'ils ne réussissent plus à s'arrimer au milieu qui les entoure, pour des raisons mythiques, économiques ou affectives, ou qu'ils déraillent pour des raisons psychologiques, affectives ou organiques. Le cas de Madame P., âgée de quatre-vingt sept ans le jour où son médecin doit l'hospitaliser parce qu'elle a fait une petite chute, est typique d'un tel retour des empreintes. Le service lui apparaît d'emblée familier. Elle perçoit correctement, voit tout, entend tout, comprend tout, mais ne situe pas ses perceptions dans le contexte hospitalier : elle se sent bien parce qu'elle se croit chez elle ! Elle perçoit le couloir et se croit dans sa salle à manger. Elle perçoit l'infirmerie et se croit dans sa cuisine. Ses perceptions sensorielles sont correctes, mais les représentations dont elle les charge viennent de son propre passé. Plus tard, le processus démentiel s'aggrave, et Madame P. attribue désormais aux visages qu'elle rencontre une familiarité si grande qu'elle reconnaît son fils dans le jeune médecin et répond à son mari lorsqu'un visiteur parle dans le couloir. Mais, de jour en jour, le monde de Madame P. se déshumanise. Bientôt, elle ne répond plus aux paroles, ne voit plus les visages et se désintéresse du monde des vivants. Elle perçoit correctement ces derniers, puisqu'en marchant elle ne se cogne pas contre eux, mais elle ne se les représente plus puisqu'elle ne leur répond plus. Elle ne sait plus vivre dans un monde interhumain, mais s'attache encore à des objets inanimés : elle s'endort en serrant une poupée, se déplace avec un chiffon, et range son sac, inlassablement. Finalement, les objets eux-mêmes deviennent pour elle des choses : elle manipule sans cesse le bras de sa poupée, pétrit le chiffon avec un geste mécanique, puis l'abandonne et se met à lisser sans cesse son drap, jusqu'au moment où, sa vie devenant purement végétative, elle ne mange plus, ne boit plus, respire de moins en moins, et enfin s'éteint. Jamais les vieux ne retombent en enfance. Lorsqu'ils n'arrivent plus à s'arrimer au milieu qui les entoure, les événements passés, en exil dans leur mémoire, prennent simplement, dans leur conscience, la place du présent qui défaille. Ce modèle, si fréquent dans notre culture occidentale, permet de comprendre que le retour à l'enfance (la rétrogenèse) n'existe pas. Lorsqu'un enfant serre contre lui sa peluche, cet objet, imprégné de sensorialités familières, qui représente symboliquement sa mère absente, remplit une fonction tranquillisante. Pour l'enfant, l'objet est plein de sens ; pour Madame P., le même objet n'est plus qu'un morceau de matière, dépourvu d'affect et de représentation, qu'elle transforme en matière inerte, et ne pétrit plus que pour répondre à des stimulations physiques. L'âgé, parce qu'il perd son amarrage au monde, voit son contexte s'appauvrir et se déshumaniser, désémantise les objets et les désaffective. Les objets meurent lentement avec le sujet qui s'éteint. 4 Les événements passés vivent en exil dans notre mémoire. Ils reviendront un jour si le présent ne les chasse plus. Quand le présent défaille, le passé prend sa place dans la conscience. On le voit, notamment, dans les situations d'isolement sensoriel, où le sujet n'a d'autre choix que de revivre son passé : les prisonniers, les déprimés, les isolés ruminent parce que rien, dans leur réalité présente, ne les en empêche. Neurologiquement, il semble que l'ablation du cortex libère la mémoire sous-corticale où sont tracés les souvenirs indélébiles. Pareille libération de la mémoire archaïque par ablation du cortex s'observe après certains accidents de voiture, lorsqu'il y a atrophie du cerveau par démence de l'âge, voire dans les cas d'inactivité par absence de stimulation. L'émotion en tout cas, qu'elle soit sécurisante ou angoissante, ne revient que dans des contextes appauvris : moments du réveil, moments où le jour décline, où les volets se ferment et les pulsations de la vie sociale ralentissent. Certains psychanalystes travaillant sur l'effet palimpseste parlent du retour d'attachement, comme autrefois on parlait du retour d'âge. À la fin de notre vie, en effet, l'attachement change de forme et le temps perçu ne s'intègre plus dans la même sensation de durée. Alors que les nouveau-nés sont avides d'empreintes, parce que leurs circuits cérébraux sont vierges, les âgés ont, à l'inverse, une mémoire qui ressemble aux statues de cire du Musée Grévin : leur cerveau, ordonné par des traces mille fois répétées, devient stable jusqu'à la cristallisation. Alors qu'un événement, en désorganisant la mémoire d'un enfant, change le début de son histoire et lui construit une autre identité, une désorganisation de la mémoire désorganise physiquement et intellectuellement la personne âgée. C'est la raison pour laquelle elle se raccroche aux souvenirs stables de son histoire, aux souvenirs qui ont été le mieux imprégnés dans son cerveau. En battant ainsi le rappel de ses souvenirs, l'âgé défend son identité, au même titre que l'enfant, en se racontant des histoires, se construit la sienne. L'âgé s'attache de moins en moins à des visages ou à des lieux nouveaux, mais retrouve au contraire la valeur stabilisante des premiers liens. On a tort de parler du détachement des âgés : leur détachement ne s'éteint pas, en revanche il se fixe sur des valeurs sûres. Pour eux, le présent se pétrifie : seul le passé vibre encore. Les âgés n'en ont pas conscience cependant, car leur sentiment de la durée augmente : ils se représentent leur avenir comme leur passé, une période longue, un temps lointain, la mort qui s'éloigne, à telle enseigne que les angoisses de mort imminente sont bien moins fréquentes chez eux que chez les jeunes. Alors qu'ils ressentent leur passé comme riche et stabilisé, leur perception du présent s'inscrit dans une sensation d'à venir éternel et vide. C'est pourquoi, lorsqu'un âgé voit sa fille, il perçoit dans le présent un visage de femme adulte comme l'était celui de sa femme ou celui de sa mère. Il 5 ne commet pas une faute de reconnaissance, comme on le dit couramment, mais reconnaît une trace passée, laquelle est excitée par une perception présente. Ce qui défaille, c'est sa perception du contexte, dans la mesure où il ne la situe plus dans le temps. Raison pour laquelle plusieurs auteurs ont comparé la sénescence à l'adolescence, deux étapes du développement humain où se produisent des modifications corporelles, un changement de la perception de soi dans le temps et donc de la perception des autres, et, surtout, une augmentation de l'intériorité. On a tort de parler du détachement des vieux. Ils se fixent simplement sur des valeurs sûres. Pour eux, seul le passé vibre encore. Le présent, lui, se pétrifie. Si l'effet palimpseste est pertinent, on peut considérer que les âgés souffrent moins de privations affectives immédiates que du réveil des traces enfouies de leurs souffrances passées. Comme le disait une dame âgée maltraitée dans son enfance : « Quand je vais mal, c'est toujours la même scène qui me revient à l'esprit (...) Quand ma mère m'a appliqué le fer à repasser sur l'épaule parce que j'agaçais ma petite sœur (...) » La privation de nourritures affectives laisse émerger les souffrances passées, gravées dans le palimpseste de la mémoire. Madame L., soixante-dix-huit ans, est devenue confuse et délirante après que son appartement eut été vandalisé par un voleur. Dans son délire onirique, elle s'agitait et suppliait qu'on la protège contre ceux qui voulaient la violer. Il eût été facile d'évoquer un délire sexuel et d'ironiser sans pitié. Mais quelques jours plus tard, lorsque le délire eut été guéri médicalement, la famille de la vieille dame apprit avec étonnement qu'elle avait été violée à l'âge de quinze ans et qu'elle n'avait jamais eu la force d'en parler. Pourquoi les drames resurgissent-ils en mémoire plutôt que les moments heureux ? Les neurophysiologistes nous apprennent que seuls les événements douloureux de notre existence, qui n'ont pu être apaisés affectivement ou verbalement, provoquent une augmentation du sommeil paradoxal, lequel imprime les souvenirs dans notre cerveau. Mais si le bonheur laisse peu de traces dans nos souvenirs, il crée dans notre mémoire non consciente une sorte d'aptitude au bien-être, une manière d'intégrer les événements nouveaux dans le style heureux des événements anciens. Les drames inscrits dans la mémoire, on peut les apaiser en les racontant. Le récit • Le récit est action et interaction : pour capter l'attention de l'autre, il faut en effet disposer son corps. Le récit est travail d'identité lorsqu'on parle de soi, des événements dont on est constitué. • Le récit est exercice : dire qui l'on est, ce que l'on a vécu, ce que l'on a pensé et senti, provoque toujours un très fort retour d'émotion, qu'il faut maîtriser à l'intention de l'interlocuteur. 6 • Le récit, enfin, est tranquillisant : si ma fille me parle, mon angoisse s'en va. Mais si c'est moi qui parle, elle s'en va encore plus vite. • Le récit contextualise les âgés, les insère dans leur milieu, les fait vivre au présent, neutralise l'effet palimpseste. « Quand je suis seule, j'ai tellement le temps de penser que tous les échecs du passé me reviennent en mémoire. (...) Mais mes échecs, quand je les raconte, je les transforme. » • Le récit offre aux âgés ce que la fuite dans l'action offre aux adultes. Lorsque notre culture permettait aux âgés de raconter leurs histoires d'anciens combattants et leurs souvenirs d'enfance, le récit leur permettait de se fabriquer une prothèse psychologique en travaillant leurs souvenirs et leurs émotions. Mais aujourd'hui, notre culture et nos structures familiales empêchent cette fonction de récit, c'est pourquoi l'effet palimpseste se manifeste lorsque le cerveau des âgés défaille. Faut-il rappeler qu'une société sans commémoration réduit le temps à une succession incohérente d'instants qui passent et ne vont nulle part ? Qu'elle détruit l'historicité hors de laquelle les vieux n'ont plus d'identité et les jeunes plus d'appartenance ? Les religions, l'histoire des peuples, les récits des anciens, structurent notre univers. Les événements récités rythment nos années. Ils donnent à chaque geste un sens, imprègnent d'histoire chaque vêtement, chaque décor, chaque objet de notre univers quotidien. Ne peut-on penser, dès lors, que la fonction sociale des vieux soit de fabriquer du récit ? Hélas, nous méprisons aujourd'hui les souvenirs. Nos commémorations se dégradent en fêtes dérisoires de monuments au morts. Noël et la Fête des mères sont désormais des moments d'angoisse, et même des pics épidémiologiques de suicides. Jusque dans les années soixante, ces célébrations avaient un effet glorifiant et intégrateur. Aujourd'hui, elles soulignent l'étendue de la solitude. En 1968, en France, 20% de la population vivait seule. Bientôt, ce sera 30%. Il y avait, en 1992, un million de familles monoparentales et plus de quinze millions de personnes âgées sans famille. On prévoit qu'en 2020, deux millions de personnes se retrouveront totalement dépendantes. Ces drames inscrits dans la mémoire, on peut les apaiser en les racontant... Si la société et la famille acceptent d'en écouter le récit La vague de déritualisation que connaît aujourd'hui l'Occident est vraisemblablement responsable de la forte augmentation, depuis 1980, du taux des suicides de nos âgés. Au Japon, ce sont les femmes âgées et les enfants qui se suicident le plus, les premières parce qu'elles vivent seules à la maison dans un quotidien privé de sens et de rencontres, les seconds parce qu'ils vivent dans un quotidien de contraintes qui les affolent. 7 Là en revanche où fonctionnent encore les rites religieux ou culturels - la réunion de la famille pour les repas rituels, la disposition des corps pour la prière, l'échange des aliments saturés de signification, pain et vin pour les chrétiens, miel et racines pour les juifs, fruits pour les bouddhistes - ils assurent une structure sensorielle qui ordonne le comportement des âgés, provoque leurs émotions les plus profondes et contraint la mort d'attendre pour faucher. Les maladies tuent moins pendant la Pâque juive et la fête bouddhiste de la Moisson de la Lune ; il n'y a pratiquement pas de suicides pendant le Ramadan. Dans une société sans histoire, on ne peut plus donner un sens aux choses. Les chasseurs de la préhistoire se faisaient enterrer avec leurs lances et leurs flèches, leurs femmes avec des poteries peintes. Nos anciens faisaient de l'histoire avec toute chose : ils décoraient leurs murs avec des bouquets de sabre et leurs cheminées avec des obus sculptés. Qui chantera, demain, l'odyssée du réfrigérateur ? Qui contera l'épopée du téléviseur ? Qui se fera enterrer avec sa voiture ? Il arrive cependant que l'on ne puisse raconter ses souvenirs. Telles ces personnes qui n'osent avouer que la déportation a été le plus beau moment de leur vie. « Là au moins, on s'entraidait », me disait quelqu'un qui, rendu à sa solitude au moment de la libération, avait vu s'effondrer les structures affectives étayant son moi fragile. C'est que le discours à la collectivité a pour fonction de créer un mythe qui rassemble les individus du groupe autour d'une même représentation, d'un totem intellectuel en quelque sorte. Quiconque oserait faire le récit de son bonheur dans les camps de déportés mettrait en péril l'union intellectuelle et affective du groupe. Pour se préserver, le groupe serait obligé de l'exclure, en formulant des accusations-alibis de folie ou de perversion, par exemple. Pour trouver sa place dans un groupe, il faut lui faire les récits qu'il est capable d'entendre. • Un de mes patients, vigneron à Bandol, avait vécu pendant la guerre d'Algérie un événement tragique. Sept Algériens qui connaissaient parfaitement le terrain avaient attaqué sa compagnie et avaient réussi à la scinder en deux. Chaque moitié de la compagnie s'était alors mise à canonner l'autre. Mon patient avait connu, plusieurs heures durant, l'horreur et la stupidité. Il avait vu ses amis déchiquetés. Il attendait son tour. • Revenu à Bandol, son père et ses frères lui avaient dit : « Pendant que nous, on travaille, toi tu passes des vacances en Algérie. Pendant que nous, on se lève la peau pour toi, toi tu défends les intérêts des colons. » Sans mot dire, mon patient avait enfilé son bleu de travail et commencé à tailler la vigne. Mais chaque soir, et pendant des années, il avait revécu, avec la précision silencieuse d'un film muet, le visage fracassé de son voisin de chambre, et les giclements rythmés de la fémorale d'un lieutenant qui s'était regardé mourir en quelques minutes. Récit qu'il ne pouvait faire à ses camarades, l'armée lui ayant conseillé de se taire, et ne pouvait faire à sa famille, incapable de l'entendre. 8 Un adulte que l'on fait taire peut gagner sa place avec ses bras, en travaillant. Un enfant auquel on impose le silence continue à enregistrer dans sa mémoire l'histoire secrète qui constitue son identité. Mais un âgé empêché de livrer son récit est interdit de la seule action qui lui reste, retenu de prendre sa place, exclu, isolé affectivement et socialement, confus et désorienté dans un monde dépourvu de sens et de sensorialité. La psychodictature de l'adulte normal, qui considère qu'il doit servir de référence aux autres, est à l'origine d'un grand nombre de drames humains. Notre culture contemporaine fait taire les âgés, comme elle a fait taire les enfants, les femmes et les étrangers, et tous ceux qui s'écartaient du récit normal. Normal ne veut pas dire sain. La norme est une définition statistique, ce qui explique qu'on puisse être anormal et sain. Lorsque l'on fait taire quelqu'un qui sort de la norme, on provoque des troubles relationnels. Certains psychothérapeutes ont donc proposé, pour les âgés, un réexamen de la vie, un retour progressif à la conscience des expériences passées, notamment des conflits non résolus. L'âge n'est pas un obstacle à la psychothérapie, puisque les récits ravivent les traces enfouies. Pour les âgés, c'est toujours aujourd'hui. Lorsque nous empêchons un vieux de livrer son récit, nous l'isolons, nous l'excluons, nous le condamnons à errer dans un monde dépourvu de sens et de sensorialité. Les âgés qui souffrent le moins de l'effet palimpseste sont ceux qui connaissent la vie intellectuelle la plus riche, qui lisent, vivent, bougent, débattent, s'excitent, se disputent, se renforcent, rencontrent, voyagent, vérifient, aiment, détestent. Leur cerveau, comme leur vie psychique et affective, en est stimulée. Les apprentissages qui ont été frayés au cours de leurs années de formation font retour dans leur monde mental. Raison pour laquelle les petits génies font presque toujours de beaux vieillards, à condition, bien sûr, qu'ils entretiennent toute leur vie les performances intellectuelles de leur enfance. Plus un être humain a été stimulé durant son enfance et mieux il vieillit, pour autant que le milieu continue à lui fournir des stimulations. Les âgés qui ont un intellect en éveil vivront mieux et plus longtemps que ceux de leurs contemporains qui se laissent engourdir. À nuance près, toutefois : ce qui les maintient en santé, c'est la stimulation, et non la performance intellectuelle ; un idiot intéressé vieillira donc mieux qu'un intelligent désabusé. Il faut d'ailleurs savoir, à ce propos, que, comme l'enfant qui ne peut apprendre à parler et à lire qu'à l'intérieur d'une relation affective apaisante, l'âgé ne conservera ses performances intellectuelles que s'il a connu une vie affective modérément stressée. 9 Le stress peut en effet avoir des effets cérébraux. Une émotion insoutenable, même déclenchée par une idée abstraite (une insulte métaphysique, ou une représentation symbolique, comme le salut au drapeau) provoque toujours chez le sujet une augmentation des catécholamines et du cortisol sanguin, qui se manifeste par la rougeur, les larmes ou l'accélération du cœur. Ces hormones du stress provoquent un gonflement des cellules du rhinencéphale, qui est le cerveau des émotions enfoui sous les hémisphères. Le calcium s'engouffre dans les canaux cellulaires dilatés par le gonflement et entraîne un éclatement des cellules. C'est ainsi que la partie du cerveau qui supporte le traitement de la mémoire et de l'affectivité peut se trouver sclérosée par des informations abstraites, voire métaphysiques ! Pour vivre vieux et heureux, il faut s'intéresser, être curieux, vivre, bouger, s'exciter, se disputer, rencontrer, voyager, vérifier, aimer, détester... Et tout cela sans trop de stress. Les personnes qui deviennent centenaires ont souvent connu une vie à basse tension émotionnelle, moins parce qu'elles ont été préservées des d'épreuves, que parce qu'elles ont eu la chance d'être dotées d'une personnalité difficile à bouleverser. Ces centenaires-là sont encore plastiques, intéressés par les nouveautés alimentaires, vestimentaires, culturelles ou techniques. Ceux qui les observent parlent volontiers de leur aptitude au bonheur, tant ils sont gais, sociaux, optimistes, comme ils l'ont été tout au long de leur vie. Et disent souvent, à leur propos, qu'ils sont syntones (du grec suntonè, harmonie), comme si le fait qu'ils soient sur la même longueur d'ondes affective, active et verbale que leur milieu, leur avait permis, depuis l'enfance, de s'y insérer harmonieusement. Malgré leur grand âge, ils continuent à faire des projets surprenants. Leurs jambes défaillent, mais leur tête marche encore. Alexandra David-Neel, exploratrice du Tibet, avait demandé un passeport à la veille de ses cent ans et entrepris d'écrire un livre à cent un ans. Le désir d'exploration qui avait gouverné toute son existence vibrait encore dans sa tête, alors que son dos courbé l'obligeait à dormir assise. Il se pourrait que tous ceux qui meurent avant cent vingt ans, meurent des chagrins qu'ils ont éprouvés cent ans auparavant autant que des chagrins qu'ils éprouvent dans le présent. Il n'y a pas d'épilogue dans le discours de nos existences. La vieillesse n'est pas le résumé de notre biographie. Je n'ai jamais entendu une personne âgée raconter : « Mesdames et Messieurs, la représentation de ma vie est terminée, j'ai été enfant, puis jeune, puis adulte, je vais vous dire maintenant ce que je pense des événements passés. » Parfois les vieillards nous font ce coup après leur mort, dans leur testament. Mais tant que cela se passe, cela n'est pas passé. 10 Tant qu'ils vivent, ils vivent au présent, et leur sentiment de durée a un goût d'éternité. Il n'y a pas non plus de prologue. Un enfant point encore doué de parole ne dit pas : « Mesdames et Messieurs, vous allez assister au film de ma vie. » Dès qu'il est là, sur terre, il se cogne au réel, vit au présent, avec son stock de vécu, et l'histoire qui peu à peu emplit l'immensité de son monde mental. Dès qu'il se représente les parents dont il est né, et les parents de ses parents, et qu'il écoute le récit de sa filiation dans le groupe. En vérité, il n'y a que des cologues, c'est-à-dire des récits adressés à quelqu'un, à un moment donné. Ces récits sont la dernière écriture du palimpseste, celle qui raconte le crépuscule des vieux. Ils n'évoquent pas un retour à l'enfance, mais le retour de l'enfance dans le psychisme d'une personne âgée vivant aujourd'hui avec ce dont elle dispose pour alimenter ses représentations. Cet équilibre antagoniste entre la trace (le palimpseste) et le récit, facile à observer chez les personnes âgées, s'applique aussi aux adultes et aux enfants. Le palimpseste s'inscrit dans l'organisme grâce au pouvoir d'assimilation du sommeil paradoxal, mais l'individu adulte se contextualise plus facilement, puisqu'il peut agir, aimer, s'engager socialement. L'abondance du sommeil paradoxal de l'enfant et son étonnante plasticité lui font incorporer dans son organisme toutes les traces, mais son avidité affective et son hyperactivité l'engagent intensément dans son milieu et l'y enracinent. Dans cette théorie de l'homme, il faut que cerveau et culture fonctionnent ensemble. Si l'un faillit, l'ensemble s'effondre. Dans cette perspective, la maladie d'Alzheimer serait une maladie liée à l'hominisation de l'espèce. Dans un milieu sans culture, la maladie n'avait pas le temps d'apparaître. Mais dès lors que l'homme eut inventé la culture, la maladie eut assez de temps pour s'exprimer, c'est-à-dire faire apparaître, dans le cerveau humain, la fonte des neurones et la constitution des plaques de fibrilles qui l'empêchent de fonctionner. Les plaques de fibrilles se localisent sur la partie cérébrale la plus humaine, que ne possèdent pas les autres espèces vivantes : le cortex, apparu le dernier dans l'évolution du vivant, avec ses lobes préfrontaux qui anticipent, ses lobes temporaux qui traitent la parole, ses lobes visuo-spatiaux qui donnent les images, et sa base du cerveau où siègent la mémoire et l'émotion. Dans la maladie d'Alzheimer, la motricité, la sensibilité, l'alimentation, la soif et les fonctions vitales fonctionnent encore - mais plus l'humain. 11 Si nous continuons nos progrès cérébraux et culturels, en l'an 2000 la mort sera sans surprise. — Dans les pays du tiers monde, les gens mourront des méfaits d'une civilisation qu'ils n'auront même pas connue : modifications climatiques, famines nées de conflits idéologiques, surpopulation destructrice de culture. — Dans les pays du demi-monde, les gens mourront des bienfaits de la même civilisation : alimentation excessive, tabac, alcool, sédentarité imposée par l'école et l'organisation des circuits sociaux. Notre conscience de plus en plus aiguë, notre souci croissant de sécurité, augmenteront nos stress et leur toxicité neurologique. Notre isolement social aggravera les manifestations pathologiques de nos cerveaux déshumanisés. — Dans le premier monde, enfin, quelques individus parfaitement humanisés, ayant vécu toute leur vie dans l'affection, la sécurité et l'aventure sociale, vivront intensément les cent vingt ans de leurs promesses génétiques. Jusqu'au jour où ils crieront, à l'instar d'Alfred Sauvy : « Arrêtez la Terre ! Je veux descendre. » Boris Cyrulnik, Les nourritures affectives , Odile Jacob, Paris, 1993 L'auteur Boris Cyrulnik , qui a soigné des êtres humains mais aussi observé le comportement des animaux, anime un groupe de recherche en éthologie clinique à l'Hôpital de Toulon-La-Seyne. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Mémoire de singe et paroles d'homme (Paris, Hachette, 1983), Sous le signe du lien (Paris, Hachette, 1989) et Naissance du sens (Paris, Hachette/La Villette, 1991). Le texte qui suit a été extrait de son dernier ouvrage, Les nourritures affectives (Paris, Odile Jacob, 1993), et adapté avec sa permission par Le Temps stratégique., revue Suisse, visualisée sur le Web. La chair et le diable J-D Vincent, CNRS, Institut A. Fessard, Gif-sur-Yvette. « On considère généralement que la vieillesse vient de l’usure accumulée du corps : un cœur qui flanche d’avoir trop battu, des artères qui s’encrassent d’avoir trop charrie de sang, des articulations écrasées par des frottements continus, un cerveau encombré de trop de savoir et délabré par les coups de bélier des émotions. Mais c’est l’inverse qui est vrai : le corps vieillit de ne plus servir. Les os se fragilisent d’avoir à supporter un poids réduit par la fonte musculaire ; les articulations se raidissent d’être immobilisées ; les artères se bouchent soumises au flux réduit du sang ; et, dans le cerveau, les chemins s’effacent à n’être plus parcourus. L’affaiblissement des fonctions produit une sorte d’atrophie de l’espace extracorporel. Il 12 est vrai qu’animé par un désir défaillant, avec des cellules programmées pour mourir et qui meurent, le corps sécrète un environnement raréfié, rétréci et frileux, adapté à ses infirmités, comme un membre brisé s’enveloppe d’un plâtre pour éviter la souffrance. Le milieu appauvri désactive en retour le désir, l’entraînant dans un cercle vicieux qui conduit au désamorçage et au tarissement de la source. Dans la rivière asséchée le temps ne coule plus et le vieillard ne le sent plus passer. Il ne s’accélère pas comme on le pense généralement ; il n’est qu’un mince filet d’heures. On dit quelquefois : mourir d’ennui ; mais avec la vieillesse, c’est de ne plus pouvoir s’ennuyer que l’on meurt. » Jean-Didier Vincent, La chair et le diable, Odile Jacob, Paris, 1995, 315 p, 145 F. Extrait page 187 Citations • « La vraie prévention du vieillissement, c'est l'apprentissage de la flexibilité, de l'adaptabilité au changement» • « On ne cesse pas de rire en devenant vieux ; on devient vieux quand on cesse de rire » • « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années : on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.» Mac Arthur, 1945. • « Qu'importe que le rhinocéros soit vieux si l'herbe est tendre !» Paul Carbonne • « "Nous n'avons pas les mêmes valeurs ! ", "Pour quelles valeurs vivons-nous ? " Entendezvous déjà comme moi le crépitement des vieux bûchers qui renaissent ? » Paul Carbonne • « La spécialisation à outrance crée de jeunes vieux, dans un monde ou tout change tous les cinq ans. Être militant de la vie suppose la polyvalence, pour s'ouvrir aux autres. » Lucien Mias • « On est jeune biologiquement de plus en plus tard et vieux professionnellement de plus en plus tôt » • « La décennie de la quarantaine apparaît comme l'étape révélatrice du vieillissement réussi ou accéléré » • « Ce sont surtout les jeunes vieux qui n'aiment pas les vieux vieux » • « La vieillesse est un crime puni d'exclusion » Jean Maisondieu • « Illusion : les vieux sont plus mortels que les jeunes » Jean Maisondieu 13 • « On est vieux dès qu'on n'a que des certitudes ; la jeunesse doute de tout.» « … le néant n’ayant pas d’odeur, la présence du néant ne se sent pas plus de près que de loin. … Le vieillard parvenu à son avant-dernier soupir est, s’il respire encore, aussi éloigné de la mort qu’un nouveau-né : certes il n’a plus que trois secondes à vivre, mais nous le saurons seulement après coup. Les vieux, à cet égard du moins, sont aussi loin de la mort que les jeunes, et les jeunes aussi près que les vieux.Etre chronométriquement si près de la mort, métaphysiquement si loin et ne savoir sur elle rien de plus que n’en sait un petit enfant, voilà sans doute une belle leçon de sérieux, d’humilité. » Jankélévitch • « Certains, jeunes gens, sont bien vieux pour leur âge. » Erik Satie • « Les jeunes gens voudraient être fidèles et ne le sont pas. Les vieux voudraient être infidèles et ne le peuvent plus. » O. Wilde • « Il n'est rien de plus vieux qu'un vieux sans illusion. » Serge Bouchard, "La quarantaine" • « Quarantaine : ne s'agirait-il pas au fond de la dernière adolescence ? Tout se remet en question, nous sommes surpris par certaines de nos fragilités, tout devient grave et, surtout, nous sommes de plus en plus indécis. Dernière chance, première chance, c'est pareil. C'est la conscience au bord d'un saut. Tout est passage, alors il faut passer. » Serge Bouchard, "La quarantaine • « Ce que l'homme a par soi-même ne lui profite jamais mieux que dans la vieillesse. » Arthur Schopenhauer, "Aphorismes sur la sagesse dans la vie." • « Le vieux, c'est l'autre » • « On est toujoursle viux de quelqu'un. » • « Les symptômes de la vieillesse ont fait l’objet d’une remarquable description clinique, dès 2600 avant l’ère chretienne, dans le plus vieux livre du monde, connu sous le nom d’Enseignement de Ptahhoep, juge suprême et vizir du roi Izei, de la V° dynastie de l’Ancien Empire égyptien. L’auteur était bien placé pour parler des inconvénients du grand âge, puisqu’il aurait rédigé ce document quand il avait 110 ans. Voici ce qu’il écrit (traduction française de François Daumas): Le grand âge est là et la vieillesse est descendue sur moi ; La langueur est venue et la fragilité de l’enfance se renouvelle, Elle qui fait dormir l’enfant sans cesse, Les veux sont faibles, les oreilles sont sourdes, La force disparaît, parce que le cœur se fatigue; La bouche se tait et ne peut plus parler ; L’esprit est oublieux et ne peut plus se souvenir d’hier, Les os sont malades à cause de la longueur de l’âge. Le bon s est changé en mauvais ; Tout goût s’en est allé. 14 Ce qui fait la vieillesse à l’homme Est mauvais sous tous rapports ; Le nez est bouché, il ne peut respirer ; N importe quel mouvement est pénible. • « Il existe à Paris, au musée Carnavalet un portrait de Jean Jacob, agé de 120 ans, né à Sarsie au Mont Jura le 10 novembre 1669. Il a eu l’honneur d’être présenté au roi, à la famille royale, le 11 octobre 1789 et le 23 à l’Assemblée nationale. » Humour • « Un chien a mordu un vieux. Vous vous rendez compte de la vie de ces pauvres bêtes; être obligé de manger des vieux ! » Auteur non connu « Le mariage faisait les êtres vieux et routiniers avant l'âge. » Ray Bradbury, "Chroniques martiennes" • « Vieux, moi ? Je peux encore faire l'amour deux fois de suite. Une fois l'hiver, une fois l'été. » Alfred Capus • « Il n'y a pas de milieu. Quand on n'est plus jeune, on est vieux et à partir de cinquante ans, on est tous du même âge. » Georges Courteline • « Et dire que les vieux arbres sont si beaux ! Hélas, on n'est pas de bois. » Henri Duvernois • « Au restaurant, lorsqu'arrive le moment où, à propos de la note, I'autre personne dit": " Voyons, nous n'allons pas nous disputer pour ça ! ", contentez- vous de répondre": "Très bien, mon vieux. " Un parfait gentleman ne se querelle jamais. » W. C. Fields • « La vieillesse a beaucoup d'avantages. Lequel par exemple ? » Gene Fowler • « Académie : "Corps de jolie femme ou de vieux messieurs". » Jean-Gabriel Domergue • « Etre vieux, c'est quand on tutoie tout le monde et que personne ne vous dit "tu ". » Marcel Pagnol • « Les jeunes gens voudraient être fidèles et ne le sont pas. Les vieux voudraient être infidèles et ne le peuvent plus. » Oscar Wilde • « Quand j'étais jeune je croyais que la chose la plus importante dans la vie, c'était l'argent. Maintenant que je suis vieux, je le sais. » Oscar Wilde • Une grand mère, rencontrant un grand père qu'elle n'a pas vu depuis longtemps : " Ha! mon vieux complice! — Je sais, la peau de ma biroute aussi". Blagues • Une femme dit à son amie : "Je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas encore changé de 15 gynécologue. Regarde le mien, il est si jeune et si charmant! Alors que ton gynécologue est tellement vieux!" L'amie lui répond avec un sourire: "Oui, c'est vrai. Ses mains tremblent tout le temps!" • Quelle est la différence entre une nourrice et un vieux pont ? La nourrice donne son sein et le vieux pont s'affaisse. • Un vieux pingre va mourir seul, sans famille et sans ami. Peu avant sa mort, il reçoit son avocat, son docteur et son curé pour leur donner à chacun 50 000 FF en espèces avec pour mission d'enterrer cet argent avec lui le jour de ses funérailles, en guise de "geste".La mort et l'enterrement ont lieu une semaine plus tard. Après l'ensevelissement, le curé, le docteur et l'avocat discutent : — Le curé leur confie que son église ayant un besoin urgent d'un nouveau clocher, il a gardé 20 000 FF pour sa réfection. — Le docteur, qui était un scientifique faisant des recherches sur le cancer, confesse que lui aussi a gardé de l'argent : 30 000 FF pour continuer ses recherches. — L'avocat les blâme : "Comment pouvez-vous être si malhonnêtes ? Moi au moins j'ai placé dans le cercueil un chèque du montant total qu'il m'avait remis" • Le vieux Marcel va à la ville pour emmener son chien malade chez le vétérinaire. Celui-ci lui demande : Il est tatoué ce chien? Le vieux Marcel, vexé, lui répond (avec l'accent) : Ma ! Pour sûr qu'il est è moué ! • Cela se passe dans un petit village de la Flandre profonde. Marietje Vanachterthoekske est la doyenne du village et vit dans sa petite maison tout au bout du village, avec son vieux bouc bien aimé, vestige de son ancien troupeau. Or, un jour d'hiver, Marieje se rend compte que son bouc a pris froid et tousse affreusement. Complètement paniquée, elle appelle le vétérinaire du coin pour une consultation. Le vétérinaire examine donc le bouc et dit à Marietje : "Ben voilà, ton bouc a une bronchite aiguë et il faudrait absolument qu'il soit continuellement tenu au chaud. Or je vois qu'il est dans ton étable non chauffée. Il faut absolument que tu trouves une solution." Mais Marietje n'est pas très riche, et elle ne peut pas se permettre de chauffer l'étable, ni de chauffer rien du tout pendant la nuit. Elle répond donc au vétérinaire : Bon, pendant la journée, je le garderai dans la cuisine, mais je ne sais pas ce que je vais faire pour la nuit.... Je ne vois qu'une solution : il viendra dormir dans mon lit, ainsi il sera bien au chaud. Le vétérinaire : "Oui Marietje, c'est une solution, mais ... et l'odeur ? " Marietje réfléchit quelques instants puis : Ha well, tant pis, ... IL n'aura qu'à s'habituer ! • Le touriste est en voiture. Un corse lui barre le chemin, armé d'un vieux tromblon. — Descends de la voiture ... (le gars descend) — Baisse ton pantalon (il y a le tromblon, c'est vieux mais sait-on jamais ... il obtempère ...) — Masturbe-toi — Quoi ? — Si, si, tu as bien entendu ... (il insiste). Le gars est bien forcé ... après quelques minutes ce qui devait arriver arrive. Il s'apprête à remonter son pantalon. — Recommence ... — Hein ? Bref, il recommence, cette fois, c'est bien quelques dizaines de minutes ... — Recommence encore une fois ... La, plus 16 moyen, ça dure une heure, sans résultat ... Le corse appelle en direction d'un fourré derrière lui : — Ça va, la Marie, tu peux venir, le Monsieur va te conduire à la ville ... • Une très vielle femme attend que son vieux mari rentre. Il faut dire que elle avait envie d'un petit câlin. Tard dans la nuit, son mari rentre la regarde un peu surpris et lui dit : - Chérie, tu aurais pu repasser ton pyjama. - Mais je ne porte pas de pyjama... • Eugène, un vieux paysan du Berry est enrhumé et décide d'aller voir son médecin. Il arrive en ville, monte les étages difficilement et s'installe dans la salle d'attente. - Personne suivante, dit le médecin. - Voilà, voilà, dit Eugène. - Entrez, dit le médecin et déshabillez-vous. Eugène se déshabille et le médecin constate qu'Eugène ne porte pas de slip. - Comment vous ne portez pas de slip ? dit le médecin. Mais c'est indispensable, en effet un slip c'est propre et c'est chaud. - Ah non, fait Eugène, j'ai 60 ans et je n'en ai jamais porté. Le médecin l'examine et constate juste un gros rhume. Il lui prescrit un sirop pour la toux et des pastilles pour la gorge, et il lui dit également d'aller acheter des slips. "Et n'oubliez pas : un slip, c'est chaud et c'est propre." Eugène va acheter ses médicaments et ses slips et rentre chez lui. Le lendemain, il met son slip et va au champ. Il monte sur son tracteur et laboure son champ. Une heure plus tard, il lui prend une envie pressante. Il descend de son tracteur, baisse son pantalon et oublie qu'il a un slip. Il fait son gros besoin. Il renfile son pantalon et se retourne. - Oh, il avait raison le docteur, un slip c'est propre. Eugène remonte sur son tracteur et s'assoit. - Oh, il avait raison le docteur, un slip c'est chaud. • Eugène un vieux paysan gagne au tiercé et tout content va au bistrot fêter ça avec ses copains. Il leur dit : - Allez tournée générale ! Et puis demande à ses amis : - J'aimerai faire un cadeau à ma femme mais je n'ai pas d'idée. - Offre-lui une télévision couleur - Oh mais elle en a déjà une. - Eh bien une machine à laver alors. - Oh mais elle en a déjà une aussi. - Je sais, offre lui un balai à chiotte, tu verras c'est bien pratique. - Oh ben oui c'est une bonne idée car elle n'en a pas. Eugène quitte le bistrot et va acheter son balai et l'offre a sa femme. Quelques jours plus tard, les amis d'Eugène lui demandent : - alors ta femme était contente de son cadeau ? - Oui elle était contente de son balai elle s'en est servie trois jours mais finalement elle est revenue au papier elle trouve ça plus pratique ! .../... » Bibliographie partielle de livres de Boris Cyrulnick = - Mémoire de singe et paroles d'homme, Hachette, Paris, 1983 - La naissance du sens, Hachette, Paris, 1991, 169 p. - Sous le signe du lien, Hachette, Paris, 1992, 319 p. - L'ensorcellement du monde, Odile Jacob, Paris , 1997, 310 p. Et quelques autres... - Les nourritures affectives, Odile Jacob, Paris, 1993, 244 p. 28/09/2001 Dr Lucien Mias
http://papidoc.chic-cm.fr/549VieillirHeureux.pdf
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
3.4. Une carapace contre la trace
Michel ne s’attarde pas sur son passé, il ne semble pas affecté lorsqu'il évoque son histoire. Ce qui pourrait faire trace chez lui est évité. Sa crainte de la dette symbolique est signifiée par son refus de devoir quelque chose à autrui. La peur de dépendre d’autrui dresse entre la société et lui un blindage affectif impénétrable. Ce qui pourrait fournir contenance et contour semble représenter, au contraire, une crainte d'intrusion. Bien que peu loquace, son discours soulève un paradoxe : d’un coté son illusion est celle d'être libre, mais de l’autre sa vie est structurée de manière si rigide qu’il lui faut construire une carapace contre tout lien susceptible de l’affecter.
Notons le décalage entre son impénétrabilité relationnelle et son choix d'habitat. D'un coté nous repérons une dureté dans ses échanges et une rigidification de ses investissements, alors que, de l'autre, il recourt à un abri souple sous la forme d’une tente. Légère et peu résistante, la tente est destinée à un usage temporaire, généralement lié à l’évasion et au jeu. Michel, lui, en fait son habitation principale.
En ce qui concerne mon contre-transfert, mes affects sont inaccessibles et gelés. Les images que me laissent Michel sont celles de son lieu d’habitation sur ce terrain humide. Le vent qui souffle en ce début avril est frais ; il a plu ces derniers jours. Nos pieds s’enfoncent dans la boue et nos chaussures sont mouillées. Près de la tente, quelques vêtements ont été mis à sécher sur des fils tendus. J’ai vu les matelas où ces deux hommes dorment à même le sol, et j’imagine la literie, leurs effets personnels et les denrées alimentaires saturés d’humidité et de froid. Comment font-ils pour sécher leurs affaires et se réchauffer dans cette atmosphère ? La nuit, seule la lueur d’une bougie les éclaire, et je suis certaine que cette dureté, ce froid, ce mal, s’insinuent, s’installent dans les articulations, les os, le ventre, le cœur. Peut-être la bouteille de vin est-elle la seule capable de réchauffer, réconforter, anesthésier les maux et accompagner ? Omniprésente, elle est toujours à la portée de main et n’adresse jamais ni réprimandes ni reproches.
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2008.johnson_ta&part=307447
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
La douleur et la souffrance
Personne ne confond la douleur et la souffrance dans le discours spontané, mais presque tout le monde les confond dans le discours réfléchi ou plus exactement les inverse, chacun des termes se retrouvant défini par celui-là même auquel il s’oppose : la souffrance serait une douleur notamment morale, et la douleur une souffrance notamment physique. Or cette confusion est si insistante et systématique, malgré la faute de logique évidente qu’elle constitue, qu’il est impossible de l’attribuer seulement à l’ignorance ou au manque d’attention : quelque chose dans la réflexion de la douleur doit justifier qu’elle donne à penser qu’elle est une souffrance, et dans la réflexion de la souffrance qu’elle est une douleur. Tout se passe donc comme si la pensée commune signalait un trait paradoxalement propre à chacune des notions, qui serait de se voir réfléchie en l’autre : elles formeraient un nouage dont il nous reviendrait en même temps de préciser la nature et de le déplier.
Entreprendre de distinguer la douleur et la souffrance, c’est interroger un objet parfaitement précis, la sensibilité, dont la nature est en effet intrinsèquement réflexive, puisqu’on n’est sensible qu’à être sensible à sa propre sensibilité, l’insensibilité consistant non pas à ne pas être affecté (il faudrait n’être pas réel) mais à ne pas être affecté par le fait d’être affecté. En quoi c’est bien de douleur et de souffrance qu’il doit aussi s’agir, puisque l’un et l’autre de ces termes désignent des façons d’être affectés. La simple notion de sensibilité, parce qu’elle est celle d’une réflexion, force donc à poser que là où nous avons mal, là où nous souffrons, nous sommes en même temps pris dans un redoublement : nous faisons l’épreuve de cette épreuve que constitue ici la douleur, et là la souffrance. Or cette épreuve est en même temps celle qu’un être ouvert aux choses qui peuvent l’affecter avec plus ou moins de bonheur, et celle d’un être ouvert à lui-même, qui est par ailleurs donné à soi et donc toujours aussi en train de se recevoir de soi. Loin d’être une « faculté » ou une « puissance », dont les notions rendent inessentielle l’idée d’être donné à soi-même et d’en être affecté, la sensibilité est par conséquent l’existence même des êtres qu’elle concerne. Laquelle existence n’est dès lors jamais un simple fait, mais toujours en même temps une charge, un risque, une difficulté, bref une « affaire » et pour nous une responsabilité – celle d’être sujet.
Remarquons ainsi que la question de la douleur et de la souffrance n’est pas le symétrique négatif d’une autre qui serait celle du plaisir et du bonheur. Car s’il est vrai qu’il n’y a de plaisir que comme plaisir de l’agrément et de bonheur que comme bonheur d’être heureux (et qu’en ce sens qu’ils ne témoignent pas moins de la sensibilité que la douleur et la souffrance), ils ont l’innocence pour première condition : un plaisir qui n’est pas innocent est déjà une perversion, de sorte qu’il cesse d’être un plaisir pour être déjà une volonté de jouir ; et un bonheur qui ne l’est pas non plus est déjà une mauvaise conscience c’est-à-dire une souffrance. Si donc on reconnaît dans la sensibilité qu’un être y soit non pas simplement son propre fait mais déjà et encore sa propre affaire parce qu’il vit comme affecté par son affectation même et que cela le met au pied de son propre mur, alors force nous est de reconnaître que la question que le sujet est pour lui-même ne se trouve pas dans son plaisir et dans son bonheur, mais seulement dans sa douleur et dans sa souffrance. On y reconnaît d’ailleurs une vérité sociale empirique. Comme les peuples, les gens heureux n’intéressent personne, si semblables qu’ils sont à l’idéal dont tout le monde a déjà la notion. Car c’est dans leur souffrance, manifeste ou secrète y compris pour eux-mêmes, que les autres ont leur singularité ; c’est donc aussi dans leur souffrance que nous pouvons nous intéresser à eux, et les aimer. Et surtout leur souffrance inspire le respect, contrairement à leur douleur qui laisse indifférent quand elle ne fait pas rire (quoi de plus drôle que la violente douleur au visage de celui qui vient de marcher sur un râteau ?) La question de distinguer la douleur de la souffrance est donc dans un second temps celle de cette inégalité : qu’y a-t-il de plus dans la souffrance qui soit la raison de notre tendresse ou l’objet de notre respect, et qu’on ne trouve pas dans la douleur ?
Une réflexion réelle
Avoir mal et souffrir ne renvoient pas du tout aux mêmes situations ni par conséquent aux mêmes significations : on ne peut pas mettre sur le même plan le fait se cogner violemment à un meuble (douleur), et celui de réaliser progressivement que ses aptitudes physiques et intellectuelles, parfois même morales, diminuent avec l’âge et qu’on n’est pas le seul à s’en rendre compte (souffrance). De chacun de ces types d’épreuve un sentiment se dégage, une idée de soi-même et de la vie – cela même dont nous nous autorisons concrètement pour ne jamais confondre la douleur et la souffrance : nous savons tous que la douleur où l’on fait l’épreuve des choses n’est pas la souffrance où l’on fait l’épreuve de soi. Nous savons aussi qu’on fait l’épreuve de soi comme faisant l’épreuve des choses, et qu’en ce sens toute douleur est en même temps une souffrance. Nous savons encore qu’une souffrance, de nous être donnée comme nous sommes donnés à nous-mêmes, peut quasiment avoir la brutalité et l’extériorité d’une douleur. La souffrance et la douleur sont parfaitement distinguées dans leur concept, mais leur réalité est en même temps leur croisement : parce que la sensibilité est toujours celle d’un être qui vit et qu’on ne vit que de manière sensible, chacune se distingue de l’autre en la redoublant.
On le voit bien dans les situations concrètes. Une douleur qui ne serait pas en même temps une souffrance, parce qu’elle ne serait donc pas la douleur d’un être donné à lui-même, ne serait en quelque sorte qu’une douleur en soi, non ressentie, et donc pas une douleur du tout. Celui qui ne souffre pas d’avoir mal, eh bien il n’a tout simplement pas mal. On se souvient de ces récits de blessures épouvantables du champ de bataille où des soldats, pris dans l’urgence d’un engagement collectif (« allez, on y va ! »), auront après coup la stupeur de n’avoir pas eu mal : le substrat de douleurs abominables était bien là mais il n’y avait littéralement personne pour souffrir, barré que chacun était dans sa réalité de sujet pour la douleur par son appartenance au « groupe en fusion », selon l’expression de Sartre. Car ce qu’on appelle le « feu de l’action » consiste précisément en ceci que le sujet ne soit plus ni sa propre singularité ni même sa propre proximité : chacun est encore ici mais le groupe est déjà là-bas, sur l’objectif, et c’est ce qui compte. Aussi chacun n’a-t-il plus pour lui-même l’affaire d’être sujet, laquelle est prise en charge par le groupe – comme elle peut l’être, dans d’autres cas, par des identifications communautaires, politiques ou religieuses (les fanatiques sont en général insensibles à la douleur), sans parler bien sûr de l’hypnose où le sujet accepte de s’en remettre au thérapeute préalablement ramené à un seul de ses traits (par exemple le son de sa voix). Et puis les souffrances que nous pourrions croire purement morales ou existentielles, en tant qu’elles sont endurées sans relâche parfois pendant des vies entières, sont par là même aussi des douleurs psychiques qui peuvent être aussi intolérables et désespérantes que d’autres qui sont purement corporelles. En témoignent assez les hurlements qu’on entend dans les hôpitaux psychiatriques, où pourtant les patients sont assurés d’un relatif confort matériel. On ne souffre donc jamais qu’à être pris dans la contrainte que constitue la souffrance : tout être qui endure d’être une difficulté pour lui-même est pris dans une douleur qu’on méconnaîtrait en enfermant, de manière idéaliste, la question de la souffrance dans celle d’une dimension purement subjective ou « spirituelle » de la vie.
Si la vie n’était que la vie, il y aurait la douleur, mais pas la souffrance ; comme elle est toujours la vie d’un être et non pas la vie en général, une douleur est toujours en même temps une souffrance, celle de cet être dans sa vie.
Ainsi tombe une sottise, platement commune, mais qu’on est surpris de rencontrer parfois sous des plumes autorisées : que la douleur serait physique quand la souffrance serait morale ou du moins psychique. Et certes, si l’on me marche sur le pied dans l’autobus, j’éprouverai de la douleur ; mais si je ne fais pas le travail de réflexion qui consisterait à me découvrir ainsi sujet à la douleur, l’idée de me viendrait pas de dire que je souffre ! Je le ferai cependant si j’appréhende une intention malveillante, ou du moins l’absence de ces égards minimaux que nous nous devons les uns aux autre : j’aurai mal au pied, mais je souffrirai de l’hostilité (ou de l’indifférence, ou du sans-gêne) manifestée par mon voisin. Cependant, à en rester à de tels exemples, on méconnaît ces autres évidences qu’on peut souffrir du dossans qu’il soit par ailleurs nécessaire d’avoir mal actuellement (par exemple je peux refuser une promenade à cheval en arguant du fait général que je souffre du dos), et surtout qu’on peut éprouver de la douleur à l’occasion d’un événement purement moral, comme par exemple une humiliation ou un deuil. Et que signifie-t-on dans les « condoléances », sinon qu’on « partage la douleur » de celui qui vient de perdre son parent ou son conjoint ? Car d’une part nous sommes physiquement sujets de notre existence qui est aussi une réalité du monde, et d’autre part notre psyché n’est pas moins susceptible que notre corps d’être endolorie par les coups qu’on peut nous asséner. Bref, il ne faut pas méconnaître cette double vérité que le corps souffre et qu’il y a des douleurs de l’âme. L’autre sottise qu’on rencontre souvent consiste à croire la douleur forcément locale, par opposition à la souffrance qui serait globale, comme s’il n’y avait pas de douleurs globales, physiques ou psychiques (maladies du squelette, pathologies du moi), ni de souffrances locales (on peut souffrir d’une seule dent sur laquelle le dentiste est obligé de réintervenir souvent, ou souffrir en tant que parent à cause de tel de ses enfants quand tout va bien par ailleurs dans la famille).
Corporelle ou morale, générale ou particulière, la souffrance comme la douleur reste une réalité sensible c’est-à-dire réflexive. Et leur réflexivité, ainsi que la conscience commune l’a toujours reconnu, consiste pour chacune à être éprouvée à un niveau second comme étant aussi bien une détermination de l’autre : celui qui a mal souffre d’avoir mal, et celui qui souffre endure la contrainte de souffrir, laquelle est par conséquent aussi sa douleur. La réciprocité de la douleur et de la souffrance constitue donc un tourniquet qu’on pourrait imaginer indéfiniment relancé, puisqu’on souffre d’être sujet à la douleur de souffrir, et qu’on endure la souffrance d’être sujet à la douleur.
Une réciprocité toujours excédée
Mais ce tourniquet ne peut rester dans l’idéalité d’une réflexion infinie, puisqu’il constitue la réalité des êtres. Si donc c’est réellement et non pas idéalement que la douleur et la souffrance mettent en œuvre leur distinction, alors la réflexion de chacune en son autre, qui est pourtant sa réalité pour le sujet (on n’a pas mal si l’on ne souffre pas d’avoir mal, et on ne souffre pas si l’on n’endure pas sa souffrance), doit en même temps et par ailleurs être barrée, empêchée, tronquée. De sorte que penser en même temps l’opposition de la douleur et de la souffrance et leur identité de second degré, c’est penser à la fois une réciprocité (justement parce qu’elle s’en distingue, chacune des notions prend le statut de l’autre), et le ratage de cette réciprocité.
Ce ratage est déjà impliqué dans la forme réflexive de l’opposition qu’on vient d’indiquer, puisqu’il appartient d’une part à la réflexion de poser clairement une réalité mais que, d’autre part, elle est faite de son propre échappement, de la nécessité de rester implicite quant à sa nécessité subjective : la décision de réfléchir n’est pas réfléchie, ni donc ses motivations, pas plus que celle, constante, de continuer de réfléchir. Un des termes de l’opposition sera donc en échappement par rapport à l’autre, et on sait d’avance que c’est celui qui impliquera le sujet comme affecté d’être sujet c’est-à-dire souffrant.En toute réflexion et donc en toute sensibilité, il y a toujours un reste qui est l’affaire d’être cet être dont la sensibilité est la sensibilité.
N’importe quel exemple le montrera clairement. S’il pleut aujourd'hui, la question se pose pour moi de savoir si je m’y résigne en restant chez moi ou si je vais braver l’inconfort de sortir pour faire la visite que j’avais promise à un ami malade. Voilà bien une alternative qui se confond pour moi avec le simple fait qu’il pleut, et qui ne laisse pourtant pas de m’interroger sur mon rapport à ma propre sensibilité physique (l’inconfort : est-ce que cela compte, ou est-ce que cela ne compte pas ?), sur l’intensité de l’intérêt que j’éprouve pour la personne que je devais voir, sur le genre d’ami que je suis, sur le point de savoir si les autres peuvent ou non compter sur moi et, en filigrane de celui-ci mais décidant de tous les autres, sur le point de savoir si moi-même je peux compter sur moi… Question du sujet, disais-je, au sens où l’on n’est sujet qu’à ce que cette condition ne soit pas une sorte de nature positive (« sujet » serait simplement une catégorie métaphysique) mais encore et toujours une responsabilité, une « affaire ». En restant chez moi, par exemple, je confère à la pluie le statut d’excuse pour ne pas faire la visite, avérant par là même le peu de cas que je faisais de celui pour lequel je m’étais imaginé éprouver de l’amitié, le peu de cas que je fais de ma propre parole, le peu de cas, dès lors, que je fais de la responsabilité d’être responsable. Car être sujet reste à jamais l’affaire du sujet, la charge dont il ne peut vouloir se délivrer (par exemple en adhérant à une doctrine métaphysique, politique ou religieuse supposée ultime) qu’en mentant, et donc qu’en souffrant d’une manière qui sera seulement différente de la première (par exemple, on évitera soigneusement de se demander, quand on croit, si l’on croit vraiment, et la nécessité de cet évitement restera lancinante).
Mais la primauté de la souffrance sur la douleur apparaît surtout dans ce truisme que la vie (donc affectation donc douleur) est toujours celle d’un être (donc affectation d’être affecté donc souffrance) l’empêchant par là même d’être tout simplement la vie, elle qui est dès lors le risque, l’enjeu, la charge, en un mot l’affaire, de l’être dont elle est la vie. Car cet être, s’il est vivant c’est-à-dire sensible, est donné à lui-même ; de sorte que pour lui vivre consiste non pas à vivre mais d’abord à pâtir d’être et d’être soi.
Force nous est alors de dire que la souffrance est originaire, alors qu’en fait la douleur vient forcément en premier.
On lève cette difficulté en comprenant qu’elle concerne deux types d’antériorité, qu’on rapportera à deux notions permettant elles-mêmes de penser non pas l’idéalité mais la réalité de la réflexion qui nous intéresse ici. Ces notions, qu’il ne faut pas plus confondre entre elles qu’il ne faut confondre souffrir et avoir mal, sont le commencement et le début.
Celui-ci est un fait (il y a un instant zéro qu’on peut pointer de manière exacte) mais pas celui-là, toujours antérieur à lui-même et par conséquent impossible à identifier. Par exemple on ne commence à faire la vaisselle qu’à être déjà en train de laver la première assiette, voire qu’à être déjà passé à la seconde si l’on a eu de nombreux invités, de même qu’on ne commence à écrire un livre qu’à ce que l’idée en soit déjà au travail dans notre pensée, qu’à ce qu’on dispose de notes. Depuis combien de temps exactement est-on sujet de ces activités ? on ne saurait le dire. Tel est en effet le paradoxe de ces deux notions, qu’on a déjà commencé quand on commence (et réciproquement on n’a jamais fini de finir), alors qu’on ne faisait rien avant de débuter (et réciproquement il n’y a rien après le terme de l’action). Or le lien avec le couple souffrance / douleur n’est pas simplement d’analogie, puisque commencer une tâche, c’est être déjà en train de la faire, et par conséquent se recevoir soi-même comme déjà constitué par elle ! C’est qu’on souffre déjà quand on découvre qu’on souffre, et qu’on souffre encore quand on finit de souffrir. Pour la douleur, ces paradoxes n’existent pas. La souffrance qui est du côté du commencement est donc insaisissable, contrairement à la douleur qui est du côté du début et dont on peut fixer le terme au moins idéalement.
Souffrir : de souffrir, ou de ne pas souffrir ?
Pourtant on endure la souffrance : elle est donnée dans la donation de soi qu’on est pour soi. D’où cette contradiction dont la souffrance est faite et qu’il faut explorer : nous souffrons, mais la souffrance n’est pas quelque chose qu’on puisse affirmer.
Rappeler que commencer consiste à faire l’épreuve de l’impossibilité d’avoir commencé, c’est dire que la souffrance situe son essence dans l’épreuve que nous faisons de son impossibilité. Car souffrir consiste non pas à souffrir comme il serait normal de le faire en certaines circonstances, mais à éprouver qu’il n’est même pas possible de souffrir, parce que tout ce qui est possible est d’une manière ou d’une autre normal, que nous souffrons de souffrir, et qu’on ne souffre pas de ce qui est normal (par exemple d’avoir mal après s’être violemment cogné). La souffrance n’est donc pas la souffrance, et c’est précisément en cela, qu’elle est la souffrance. Au contraire la douleur est la douleur – au point d’ailleurs que sa phénoménologie fait apparaître des paradoxes qui sont ceux de la tautologie – en ce sens notamment qu’elle est son propre fait. Et certes, celui qui s’est violemment cogné ne se demande pas s’il a mal ou s’il a seulement l’impression d’avoir mal ! La souffrance, elle, ne diffère pas de sa propre problématicité : elle excède même la réalité qu’on lui reconnaît parce que cette réalité est réflexive et qu’il appartient constitutivement à la réflexion qu’elle ne soit jamais qu’un quasi-fait. Bref, et pour le dire en langage subjectif : il est à la limite impossible de dire avec certitude que l’on souffre, quand on souffre.
Ici encore c’est très concret : si j’ai incontestablement mal quand j’ai mal, puis-je dire que je souffre réellement quand je souffre ? Je ne me pose jamais ce genre de question quand je me cogne violemment, mais je le fais quand je souffre, même si en même temps une certaine complaisance à souffrir me conduirait à ne pas le faire. Ainsi me demandé-je si je suis absolument certain de ne pas confondre la souffrance avec l’impression, voire même avec l’idée, de souffrir. L’honnêteté m’oblige toujours à répondre que non. Radicalisons : est-ce que je souffre quand je souffre, ou est-ce que je me joue la comédie de la souffrance ? La souffrance est-elle autre chose pour moi qu’une des formes de ma mauvaise foi et de ma complaisance à moi-même ? Il suffit que je me pose la question pour ne plus le savoir, pour n’être plus sûr de souffrir, et donc pour souffrir de ne pas souffrir et de souffrir en même temps – sans d’ailleurs en être sûr (ce qui ne laisse pas d’être encore une souffrance)...
La réalité de la souffrance est d’être en impossibilité à elle-même et c’est comme douleur qu’elle résorbe cette impossibilité. Mais elle ne le fait jamais totalement puisqu’elle n’est jamais totalement cette souffrance que son épreuve réfléchirait en douleur. D’où cette évidence que souffrir consiste à pâtir d’être dans l’impossibilité de la souffrance, comme s’il revenait au même de souffrir de souffrir, ou de souffrir de ne pas souffrir... Cette ambiguïté est l’essence de la souffrance, et son exclusivité à la douleur qu’elle est pourtant par ailleurs : la souffrance souffre de ne pas être la souffrance, parce qu’alors elle serait la douleur et non pas la souffrance, sa propre tautologie et non pas son propre échappement. La souffrance souffre, et que c’est de cela que nous souffrons, quand nous souffrons. Tel est le mot de la souffrance, qui nous précède et nous dépasse en même temps comme la donation et l’accueil que chacun est de soi le précèdent et le dépassent : elle est sa réalité propre (je m’affecte moi-même déjà et encore, puisque j’ai conscience de moi comme souffrant et que cela constitue une souffrance), mais elle a forcément lieu sans lui.
Là où le savoir ne compte pas
Nous mettons subjectivement en œuvre cette vérité dans l’opposition suivante : on constate la douleur (elle est d’emblée identifiée comme mesurable en intensité ; il y a même des échelles graduées qui permettent sa prise en compte dans les processus thérapeutiques), par contre on reconnaît la souffrance. Ici non plus, il ne faut pas confondre les notions : la constatation est en quelque sorte forcée (il m’est impossible de ne pas constater qu’il pleut ce matin) alors que la reconnaissance ne peut être qu’un acte libre, puisqu’elle porte expressément sur des choses dont on ne peut affirmer la réalité qu’à la condition constituante d’en faire sa propre affaire, qu’à la condition de les prendre sur soi, bref d’en faire une raison de prendre sa responsabilité d’être sujet. Prendre la responsabilité d’être sujet, cela s’appelle décider. Telle est par conséquent la distinction qu’il faut faire entre la douleur qui est réelle et la souffrance qui est problématique : je ne dis et même je ne pense « je souffre » qu’à avoir décidé que je souffrais, qu’à prendre la responsabilité que je souffre « pour de vrai », alors que je ne décide évidemment pas d’avoir mal quand j’ai mal. Cela signifie aussi que toute souffrance que je puis reconnaître en quelque être que ce soit me met au pied de mon propre mur, et qu’il revient exactement au même pour moi de ne pas la reconnaître et de prendre la responsabilité de rester désinvolte devant ma propre question, puisque cette question est toujours celle d’être sujet, telle que certaines réalités – justement : celles qu’on reconnaît par opposition à celles que l’on constate – exigent que j’en prenne la responsabilité.
Le paradoxe de la reconnaissance est en effet très clair : l’essentiel y est la prise de responsabilité du sujet, par opposition à une qualité de l’objet que tout le monde apercevrait innocemment (pas de différence pour moi entre constater qu’il pleut et avoir conscience de n’y être absolument pour rien). Sauf, bien sûr, qu’on ne reconnaît pas n’importe quoi et qu’il faut dès lors supposer un caractère propre à la chose dont on prend sur soi qu’elle soit réelle ! Quel est donc ce caractère (également impliqué dans le jugement de goût qui est la même prise de responsabilité), par quoi la distinction de la douleur et de la souffrance, qui est expressément notre affaire c’est-à-dire notre responsabilité, ne sera cependant pas une distinction arbitraire c’est-à-dire irresponsable ? La réponse nous est fournie par l’apologue suivant :
C’est l’histoire d’un chirurgien qui visite son patient au lendemain de l’opération : « Comment vous portez-vous ce matin ? » A quoi l’autre répond : « Ah, docteur, j’ai souffert toute la nuit ». Le médecin explique alors les différents moments du geste opératoire réalisé la veille, en montre les nécessités et les modalités à son interlocuteur qui comprend bien et reçoit des réponses satisfaisantes à toutes ses questions. Il s’apprête ensuite à sortir de la chambre, quand il est rappelé : « Docteur, s’il vous plaît, encore une question : est-ce que j’aurai mal encore longtemps ? »
Dans cet apologue, on aperçoit qu’un passage de la souffrance à la douleur a eu lieu. Par quel moyen ? Aucun soin n’a été prodigué, aucun médicament administré : c’est seulement le médecin en tant que tel qui a parlé. Autrement dit son apport n’a été constitué que de savoir. Eh bien c’est de cet apport exclusivement que la souffrance tient d’avoir été transformée en douleur ! On a toujours dit cela à propos de la sagesse comme justification universelle : quand ce qu’on subi a un sens, on a toujours mal mais on ne souffre plus, puisque c’est toujours du non-sens qu’on souffre – de sorte que c’est le même de supposer la sagesse possible et la souffrance provisoire. (Inversement, c’est le même de reconnaître la souffrance comme la réalité du sujet et de reconnaître l’imposture des idéaux, notamment celui de la sagesse.) Rien de tel pour la douleur : loin de la supprimer comme sa justification le fait pour la souffrance, son explication l’apure, la faisant apparaître pour elle-même, hors de toute souffrance (si ce n’est celle d’être d’une manière générale un être sujet à la douleur), dans la nudité du non sens de la question du sens. Pure affectation d’existence.
Dès lors la reconnaissance de la souffrance (et aussi celle du beau) tient à ceci : il y a des réalités telles qu’à leur propos le savoir ne compte pas. D’elles on n’est pas d’avance excusé d’en penser ce qu’on en pensera, comme je le suis forcément de penser que la somme des angles d’un triangle est égale à deux droits. Et certes je le pense ; mais si vous me le reprocherez je brandirai immédiatement mon excuse : la démonstration bien connue, dont la rigueur et la complétude m’innocenteront de tout ! Eh bien il y a des choses, par exemple les sujets en tant qu’un sujet n’est pas une sorte d’agent bien qu’il ne soit rien d’autre, à propos desquelles cette innocence n’est pas de mise. Ces choses, on ne les constate pas, mais on les reconnaît : de leur réalité, ce n’est plus le savoir qui répond comme il le fait habituellement pour tout et n’importe quoi dont nous sommes innocents (par exemple la pluie de ce matin), mais nous en tant que nous en recevons la responsabilité de prendre ou de laisser notre responsabilité. De ces choses, il faut donc dire qu’elles présentent la question qu’on est pour soi-même – laquelle est d’abord celle de prendre sur soi qu’elles le fassent ! Rencontrer de telles choses, c’est être mis au pied de son propre mur.
Elu est celui à qui il est donné d’en rencontrer, à jamais étranger à lui-même et par conséquent aux autres. Tel est pour chacun son propre statut, seul dans l’univers à être soi, irréductiblement confronté à l’énigme de ne même pas savoir s’il souffre quand il souffre et à l’impossibilité d’avoir sa propre réalité et sa propre identité pour réalité et pour identité. Par ailleurs il a mal et sa question est alors celle du savoir commun qui, en expliquant tout, à commencer par sa douleur, institue la normalité de toute chose et l’innocence de tout le monde. Ainsi chacun est-il divisé entre l’inconcevable d’être la première personne et l’ordinaire d’être la troisième, entre l’énigme qu’il reste à jamais pour lui-même et l’évidence d’être celui que n’importe qui aurait été à la même place.
Conclusion
Les choses qui nous font mal sont multiples, mais nous souffrons toujours de la même chose, dont il revient exactement au même de dire qu’elle est notre souffrance (on souffre de souffrir), ou de dire qu’elle est notre réalité de sujet – dès lors qu’on admet comme cette réalité même qu’il ne suffit pas d’être un sujet pour être sujet et que cette insuffisance est notre essentielle inconvenance à nous-mêmes. Telle est donc la souffrance, massivement : celui qui ne se convient pas à lui-même (chacun de nous) est celui qui souffre. En quoi il s’apparaît à lui-même comme une contrainte, une réalité à endurer. Bref, il a mal, et c’est son existence. Le tourniquet rompu de la souffrance et de la douleur, on peut donc le désigner très simplement par une opposition de termes que notre réalité consiste à nouer : la souffrance de vivre et la douleur d’exister.
Mais cette élucidation avait un enjeu secret, qui gouvernait tout depuis le début : le statut du savoir qui compte – douleur – ou qui ne compte pas – souffrance.
Et telle est bien la réalité du sujet qu’il n’advienne à sa propre affaire (celle d’être sujet) que là où le savoir ne compte pas, que là où rien ne pourra l’excuser d’avoir été sujet. Telle est aussi la question de la souffrance, dans sa distinction avec la douleur : l’apologue nous apprend que le savoir répond de celle-ci mais qu’il ne répond pas de celle-là, dont nous avons pourtant vu qu’elle ne différait que par un degré de réflexion.
On aurait tort de trouver cela abstrait. C’est très concret, au contraire : demander à quelqu’un où il a mal, c’est chercher un problème qu’on devrait pouvoir résoudre ; par contre, lui demander de quoi il souffre, c’est l’engager à parler de sa vie telle qu’il la supporte, dans son corps et dans son âme. D’où cette conclusion dans le repérage des notions : la douleur s’oppose à la souffrance comme le savoir des uns (les soignants) s’oppose à la vérité des autres (les patients). Il peut aussi s’agir des mêmes. Car si la distinction du savoir (donc du bien) et de la vérité sépare les hommes et interdit de les croire égaux (ce qu’il ne faut pas confondre avec la dignité humaine dont par définition ils sont tous semblablement porteurs), elle les divise aussi, chacun pour lui-même : nous restons faits d’une alternative dont les termes sont l’innocence d’être n’importe qui (douleur) et la responsabilité d’être soi (souffrance). De sorte que la responsabilité hésite idéalement entre l’appel au savoir commun qui résout tout en excusant tout le monde, et la singulière malédiction d’avoir à prendre la responsabilité d’être humain.
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[size=30]Pouvons-nous aimer deux personnes à la fois ?
[size=12]Qui ne s’est pas senti un jour divisé entre deux histoires… Est-il possible d’aimer avec la même intensité deux êtres différents ? Cette situation peut-elle s’éterniser ? Des psys expliquent, des hommes et des femmes racontent.
Hélène Fresnel
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© Jupiter
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Sommaire
- Une brèche s'est ouverte
- Une double scène
- Deux amours, un seul désir
- Besoins ou fantasmes
- Qu'est-ce qu'aimer ?
- Témoignage : "J'ai fait mes valises... et je suis revenue"
A DÉCOUVRIR
Idées clés
- Quand nous aimons deux personnes, nous vivons souvent deux moments du sentiment : l’intensité des débuts et la force de l’attachement durable.
- Nous pouvons ressentir de l’amour pour deux êtres, mais le désir amoureux n’est dirigé que vers l’un d’entre eux.
- La situation est difficile à vivre et peut devenir douloureuse à la longue.
- Nous pouvons ressentir de l’amour pour deux êtres, mais le désir amoureux n’est dirigé que vers l’un d’entre eux.
- La situation est difficile à vivre et peut devenir douloureuse à la longue.
Rien à voir avec une passade, une faiblesse d’un soir dont l’empreinte s’efface aussi facilement que celle d’une main posée sur le sable. « Je rentrais du travail, Joseph était dans ma tête. Je jouais avec ma fille, son timbre de voix résonnait dans mes oreilles. Je préparais le dîner, ses mains se promenaient sur mes épaules. Puis Laurent, mon mari, arrivait. J’étais contente de le retrouver. Parfois, je l’écoutais et… parfois, je ne l’entendais plus. Je ponctuais chacune de ses remarques d’un sourire niais. Mais cette double histoire me dévorait le coeur. »
Il y a quatre ans, Léa, photographe de 42 ans, s’est partagée entre Laurent, le père de sa fille, et Joseph, illustrateur, rencontré dans une soirée. Un adultère banal, comme des milliers d’autres, mais Léa en est convaincue : pendant une année, elle a aimé deux hommes, avant de rompre avec son amant, la mort dans l’âme.
Une brèche s'est ouverte
Pourquoi s’engager ainsi dans cette double vie amoureuse ? Par peur de s’engager. Par désoeuvrement – comme Emma Bovary. Par besoin, chez les femmes, de nouer sexe et interdit. Par nécessité, chez les hommes, de scinder – d’un côté la « maman », de l’autre la « putain ». Par incapacité à lier tendresse et sensualité – comme le détaille Sigmund Freud dans ses écrits, in La Vie sexuelle de Sigmund Freud (PUF, 2002)..
Cela dit, dans bien des cas, soutiennent les psychanalystes, nous en arrivons là quand une brèche s’est subrepticement ouverte dans un couple déjà constitué. « L’amour s’use et demande de l’entretien, estime le psychiatre et psychanalyste Didier Lauru, auteur de Père-Fille, une histoire de regard (Albin Michel, 2006). Nous en avons moins pris soin, parfois malgré nous. Avec le temps, nous nous sommes écartés l’un de l’autre. Une distance s’installe. Un espace s’ouvre, éventuellement au sentiment amoureux : soit c’est juste un béguin, soit c’est une belle histoire… » Nous pouvons aussi nous mettre à aimer deux personnes parce que la jeune fille ou le jeune homme que nous étions, et qui manquait de confiance en elle ou en lui, a changé. Nous avons grandi, nous nous sommes petit à petit débarrassé des interdits fixés par notre histoire personnelle et familiale.
Comme le rappelle la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteure d’En cas d’amour, psychopathologie de la vie amoureuse (Payot, 2009), « nous sommes des êtres multiples, composés de plusieurs couches sensibles. Au fil des ans, nous évoluons. De nouvelles feuilles se déplient, faisant tomber les anciennes. Parfois, nous avons une potentialité en nous que nous n’avons pas pu développer, et nous avons aimé quelqu’un qui exploitait ce que nous étouffi ons. Si nous nous sommes défait de nos inhibitions, nous avons retrouvé et travaillé cette qualité. Alors nous avons désinvesti le partenaire de ce besoin inassouvi qu’il incarnait. Et nous nous découvrons de nouvelles attentes. C’est souvent à ce moment-là que se produit la rencontre : quelqu’un d’autre va nous regarder au moment où nous nous sommes délivrés ».
Marc, 44 ans, marié, trois enfants, a décidé de changer de vie, après avoir suivi sans broncher la trajectoire tracée par son père : cursus scientifique, grande école, avant de devenir ingénieur dans une grosse entreprise. Après ses études, il a épousé Marie, rencontrée en classe préparatoire. Il y a quelques mois, il a démissionné de son poste. « J’étouffais, j’ai quitté mon travail pour me lancer dans une formation d’ébéniste, et j’y ai croisé Romane. Nous sommes tombés amoureux. Je ne veux pas que ma famille souffre. Je me sens bien, en sécurité avec eux. Marie ne comprend pas pourquoi j’ai démissionné, pourtant, elle fait ce qu’elle peut et essaye de me combler sur tous les plans. Elle y parvenait jusqu’à présent, mais cette histoire avec Romane me chavire. Je pense beaucoup à elle, elle me manque tout le temps. »
Une double scèneUn conjoint rencontré à 19 ans, une petite fille, et vingt ans de vie commune derrière elle, Marion, 39 ans, chirurgienne, a, elle, la sensation qu’un deuxième amour lui est tombé dessus sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit. Elle affirme tenir, tant bien que mal, cette double scène. Si, pour l’instant, la position est supportable, c’est parce que la nature des sentiments qu’elle éprouve pour chacun de ses partenaires est différente. Elle expérimente avec son mari un sentiment profond fondé sur l’altérité : « Nos caractères sont dissemblables, mais j’aime sa manière légère et confiante d’envisager l’existence.»
Alors qu’avec son amant, elle redécouvre la fusion : « Quand il a débarqué dans mon service, j’ai compris ce qu’était le coup de foudre. Nous n’arrivions pas à détacher nos yeux l’un de l’autre. Notre complicité est amoureuse, sexuelle, intellectuelle. Je revis. Je ne sais pas comment tout cela se terminera, mais je n’ai aucune envie de renoncer à lui. » Marion vit deux instants de l’amour : l’enchantement de l’idéalisation et le désir avec l’un ; la plénitude sécurisante d’un lien durable avec l’autre.
Quand nous vivons un coup de foudre, nous surestimons la personne rencontrée, la plaçons sur un piédestal, lui trouvons toutes les qualités dont nous pensons manquer. Elle devient notre double narcissique, celle que nous aimerions être. Mais c’est une projection, une illusion qui tombe progressivement. Petit à petit, la réalité de l’autre surgit. Soit la distance est trop grande avec notre fantasme, et l’histoire s’achève, soit un sentiment raisonnable, mais aussi plus ancré, ce que j’appelle l’amour. »
Deux amours, un seul désir
Quand nous avons l’impression d’aimer deux êtres, nous sommes au fond dans le désir d’un seul. Cela ne nous empêche pas de faire l’amour avec les deux, car une flamme nous ranime, commente Anne Dufourmantelle : « Nous avons la sensation de retrouver notre corps, une réalité de nous-même en tant que personnalité belle, intelligente, intéressante. Nous avons envie de partager cette force. Avec celui qui ne nous “embrase” plus, nous sommes en fait dans l’effet d’amour, un attachement qui peut mobiliser du désir, mais pas de la manière primitive qui nous renverse avec l’autre. »
Pour le psychanalyste Paul-Laurent Assoun, auteur du Couple inconscient, amour freudien et passion postcourtoise (Economica-Anthropos, 2004), « lorsque deux personnes sont aimées, en général, l’une est plutôt du côté de la jouissance, donc de la satisfaction ; et l’autre du désir, c’està- dire du manque ». Et ce clivage ne concerne pas que les couples installés. Benoît, 28 ans, fl euriste, se souvient avoir hésité entre deux femmes alors qu’il était célibataire : « Je me projette beaucoup dans le désir de l’autre, et je n’arrivais pas à choisir entre Fanny, qui manifestait son besoin d’être avec moi, ce qui me rassurait, et Élise, plus mystérieuse et beaucoup moins claire dans ses intentions. Plus le temps passait, plus je me sentais déchiré, parce que je mettais ma relation avec ces deux femmes sur le même plan. J’ai finalement choisi de m’engager avec Élise, la peur au ventre : avec elle, je me projetais davantage dans l’avenir.» Ils sont toujours ensemble et Benoît ne regrette pas d’avoir arrêté de jouer sur les deux tableaux.
Si la double vie se prolonge, ces deux instants se rejoignent, et la possibilité de vivre pleinement deux histoires s’amenuise. Les thérapeutes pointent les conflits de loyauté, les insatisfactions et les déchirements qui en découlent. « Lorsque l’on aime deux personnes tout en vivant avec l’une d’entre elles, les choses deviennent très compliquées, assure Paul-Laurent Assoun. Quand on rentre à la maison, l’autre est toujours dans notre tête. On jouit davantage, mais, en même temps, cela crée un embouteillage et devient très difficile à gérer dans la réalité. »
Léa se souvient n’avoir pas éprouvé de culpabilité en entamant sa relation extraconjugale. Pourtant, « au bout de quelques mois, la situation était devenue extrêmement douloureuse. Joseph me manquait physiquement. Je maigrissais, me détruisais, me creusais. Je me torturais parce que je ne me voyais pas faire vivre à ma fille une séparation, ce que j’avais moi-même connu adolescente. Je trouvais tout cela d’une violence incroyable. J’ai beaucoup réfléchi. Et nous avons décidé d’arrêter avec Joseph. Pendant un an, j’ai vécu un énorme chagrin. Je considère que je me suis sacrifiée, même si je ne regrette pas mon choix. J’ai reconstruit mon couple, mais charnellement, ce n’est plus ça avec Laurent ».
Besoins ou fantasmesSelon le psychanalyste Patrick Lambouley : « Nous nous embrouillons quand nous aimons deux personnes à la fois. L’amour n’obéit pas à une logique comptable. Il ne s’agit pas d’aller chercher chez l’un ce que l’autre n’a pas : à ma droite, la satisfaction de mes besoins ; à ma gauche, les fantasmes et l’idéal. L’amour ne consiste pas à remplir des vides en nous. Au contraire, il nous renvoie à nos interrogations personnelles. Il faut le concentrer, pas le diluer. » Et donc choisir.
Qu'est-ce qu'aimer ?
On aime celui ou celle qui recèle la réponse […] à notre question : “Qui suis-je ?” », a défini le psychanalyste Jacques-Alain Miller, in Psychologies magazine n° 278, octobre 2008. L’amour, c’est penser que l’autre va nous apprendre quelque chose sur nous-même, qu’il va nous « révéler ». Les ingrédients nécessaires à la naissance de ce sentiment sont nombreux, d’après la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle : « L’idéalisation, l’attachement, la peur d’être abandonné – moteur très puissant –, un univers commun en dehors des mots, un sentiment de reconnaissance aigu, les modèles parentaux. Et surtout, le désir. » Le sexe n’est certes pas une condition suffisante à l’amour, mais il en est la chair, rappelle le psychanalyste Paul-Laurent Assoun : « Un amour qui ne se satisfait jamais dans le corps à corps se vide de l’intérieur. »
Témoignage : "J'ai fait mes valises... et je suis revenue"« J’ai rencontré François dans un train. Nous étions côte à côte. Je l’ai tout de suite trouvé beau, bien qu’un peu prétentieux. Nous avons engagé la conversation. La complicité a été immédiate. Nous nous sommes quittés sur le quai. Je ne sais pas comment, mais il s’est procuré mon numéro de portable. Nous nous sommes revus et sommes très vite devenus amants. À l’époque, j’étais malheureuse dans mon couple : je venais d’avoir une petite fille, et Martin, mon compagnon, fuyait.
Il était de moins en moins présent. Je l’aimais encore, même si je lui en voulais. François a pris de plus en plus de place. Il s’intéressait à ma fille, à ma vie. Nous avions les mêmes complexes d’anciens petits provinciaux montés “faire carrière à Paris”, la même distance légèrement cynique sur l’existence. Je le désirais énormément. Notre entente sexuelle me bouleversait. Il vivait aussi en couple, ce qui m’a sans doute permis de tenir, pendant plus de deux ans, les deux histoires d’amour. Seulement, il en a eu assez : il voulait vivre avec moi, que nous soyons tous les deux. J’étais déchirée. Je l’aimais, mais le milieu inculte et friqué dans lequel il évoluait pour ses affaires me révulsait. Et il allait falloir déménager à l’étranger avec ma petite fille. C’était un énorme sacrifice.
Je l’ai fait. Je suis arrivée défaite un matin chez lui. Je lui ai dit que je venais vivre avec lui, mais qu’il faudrait tout de même que je passe deux jours par semaine en France pour mon travail. Au lieu de me serrer dans ses bras, il m’a demandé froidement si je dormirais avec Martin les jours où je serais là-bas. Je suis repartie avec mes valises. Le lendemain, je suis tombée gravement malade. J’ai été hospitalisée en urgence. François est venu me voir, effondré. Trop tard : sa dureté et la souffrance m’avaient cassée en deux. En sortant de l’hôpital, j’ai fait une dépression. Martin m’a recueillie, entourée. Notre famille s’est reconstituée. Parfois, François vient me voir. Nous nous retrouvons, mais ce n’est plus pareil. »
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
ÊTRE DOUÉ, QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?
Il est doué pour la musique, elle a un don pour les mathématiques, pour le dessin ou la danse
Je ne suis pas doué pour le rangement, mais plutôt pour le jardinage. D'où viennent ces dons ? Sont-ils génétiques, liés à l'apprentissage, aux expériences passées ?
En fait, nous avons tendance à aimer ce pour quoi on nous encourage. Si, pendant l'enfance, on me dit que je dessine très bien, je vais aimer dessiner. Si en plus, on me dit que je suis doué, je vais dessiner de plus en plus et avec de plus en plus de plaisir. Du coup, ma main, mon Œil et mon regard finiront par avoir plus d'expérience que ceux d'un enfant à qui l'on dit depuis toujours que ses dessins sont ratés !
Ainsi, au fil des années d'enfance, l'attitude de l'entourage va énormément contribuer à développer ou non un embryon de don. Si elle est positive, elle va m'entraîner à travailler, à m'améliorer, à devenir vraiment bon dans un domaine.
Mais encourager, admirer ne suffit pas. Idéalement, il faudrait, tout en encourageant, critiquer de manière positive. En effet, l'admiration inconditionnelle est un cadeau, mais si elle va trop loin, ce cadeau peut être empoisonné. Toujours à propos de dessin, voici l'exemple d'un jeune homme de 15 ans qui rêvait de devenir dessinateur de bande dessinée. Un voisin attentif lui demande: " As-tu pensé à une école d'art, de dessin, de décoration ? " Ce à quoi le garcon répond: " Je crois que je n'ai plus grand-chose à apprendre ! " Ses parents, admiratifs béats, lui répétaient régulièrement qu'il était un génie à la hauteur des plus grands noms de la BD. Se croire arrivé au sommet quand on en est loin, voilà qui stérilise les possibles progrès
et qui empêche un don de se développer.
Alors, oui aux encouragements constants, et oui aussi à l'exigence. Il est préférable de dire à un enfant: " Je sais que tu peux encore mieux faire "
Finalement, ce n'est pas parce que quelqu'un est doué qu'on le lui affirme, mais parce qu'on prend le temps de le lui dire qu'il le devient ! Et c'est grâce au travail fourni, motivé par les encouragements que les dons se développent. Le tout avec une pincée essentielle d'autocritique. En effet, de la critique constructive extérieure, on apprend à se critiquer soi-même. Alors, le vrai don, c'est donc sans doute avant tout l'amour du travail et l'envie de progresser !
Article publié par Dr Catherine Solano, adapté par C. De Kock, journaliste santé le 26/04/2005
http://www.e-sante.be/etre-doue-qu-est-ce-que-cela-signifie/actualite/1097
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=42]Comment devenir plus intelligent ?[/size]
- créativité, développement personnel, efficacité, état d'esprit, motivation
- génie, intelligence, intelligent, Jean-Philippe Touzeau
« Suis-je intelligent ? … et surtout, comment devenir plus intelligent ? »
NB : important, je vous invite vivement à cliquer vite ici, car j’ai de nouvelles solutions encore plus efficaces à vous proposer
Avant de nous poser la question et peut-être tomber dans une certaine dévalorisation de soi, il serait peut-être bon de revenir à une question plus fondamentale : Qu’est-ce que l’intelligence ?
À cette interrogation viennent s’ajouter, tel des remèdes imparables, deux fabrications humaines : le test de QI et la réussite scolaire (mise en avant pas un système de notation). Deux beaux outils d’évaluation qui se révèlent parfait pour déterminer dans quelle case placer chacun d’entre nous.
L’Homme semble donc avoir trouvé l’indicateur imparable pour définir l’intelligence. Pourtant il n’en est rien !
En effet, de nombreuses questions pourraient mettre à mal les instruments de notation de notre quotient intellectuel. En voici d’ailleurs quelques-unes :
- Peut-on juger le potentiel d’une personne stressée et perdant ses moyens lors d’un examen à ses résultats ?
- Pourquoi dit-on (à tord) que les classes de terminale scientifique renferment les élites de la nation ?
- Ainsi, être doué en mathématique semble le signe majeur d’une grande intelligence, alors pourquoi les chercheurs en mathématique ne sont-ils pas millionnaires ?
- Pourquoi Dali et Mozart sont-ils considérés comme des génies alors que les arts plastiques et la musique sont des matières (ultra-)optionnelles ?
- Toujours côté art, pourquoi un peintre génial comme Dégas ne voyait aucun génie dans le cubisme de Picasso ?
- Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zukerberg n’ont jamais fini leur première année de faculté, sont-ils tous trois des idiots ?
- Comment un éminent chercheur peut-il également être un crétin fini dépourvu de la moindre intelligence sociale (je vous confirme avoir rencontré ce genre d’individu) ?
- Pourquoi les qualités d’empathie et de compréhension de l’humain ne sont pas classées comme des signes d’intelligence ?
- Devrait-on qualifier de cancre un élève en difficulté qui, après avoir quitté le collège, est devenu un grand pâtissier de renommée internationale dont la fortune serait 100 fois supérieure à celle amassée par tous ses anciens camarades de classe réunis ?
Je pense que vous l’aurez compris, l’intelligence, telle que nous l’admettons communément, n’est l’indicateur de rien. En effet, les vrais moteurs de l’intelligence, les vraies sources de génie sont à découvrir ailleurs, souvent en dehors du cursus scolaire.
[size=36]L’intelligence, c’est quoi ?[/size]
Oubliez tout ce que vous avez appris sur l’intelligence, plus encore, laissez tomber tous les complexes qu’auraient pu former vos échecs antérieurs. En effet, si vous avez eu des difficultés en mathématique à l’école, ce n’était probablement pas dû à un simple manque d’intelligence. Peut-être que votre professeur était un mauvais pédagogue. Peut-être que vous aviez besoin d’explications plus concrètes. Peut-être que vous aviez besoin de plus de temps pour apprendre les bases pour, par la suite exceller dans cette matière. Finalement, peut-être même que tout cela n’a pas vraiment d’importance et que vos capacités, votre génie, devraient-être employés autrement.
Pour vous donner un exemple sur cette même thématique, il y a une dizaines d’années, je donnais des cours de mathématiques à un élève que l’on qualifierait de « moyen » dans cette discipline. À raison de 1 heure par semaine, après quelques mois de cours particuliers, il est devenu l’un des meilleurs élèves de sa classe avec une moyenne de 16/20. L’année d’après, alors que je ne lui donnai plus aucun cours, on pourrait croire que sa moyenne, artificiellement élevée, allait commencer à chuter. Loin s’en faut, ses résultats ont continué à être toujours aussi bons.
Cet élève n’était pas « moyen en mathématique ». Ce qui lui manquait juste, c’était de comprendre enfin les bases qu’on lui avait mal enseigné et surtout, prendre du plaisir dans cette matière. Le génie lui, s’est développé de lui-même.
Nous avons tous des talents cachés, nous avons tous un potentiel à développer mais, la grande tragédie à laquelle nous sommes tous confrontés est de ne pas savoir quels sont vraiment ses talents ni comment les exploiter.
Pourtant, c’est bien eux qui feront de nous des génies (avec ou sans lampe) et nous permettront de devenir plus intelligent tout en l’étant déjà sans le savoir !
Car oui, vous êtes intelligent et oui, vous possédez en vous un réel génie !
Au final, le seul manque d’intelligence dont nous pouvons faire preuve, c’est celui de ne jamais chercher à exceller et découvrir le meilleur de nous même. Bien que nous faisons tous l’erreur, l’important est de le vouloir puis, agir afin de devenir un meilleur nous-même.
Seulement voilà, dès que nous souhaitons agir, une question revient régulièrement sur le tapis : Comment faire ?
C’est une question récurrente à beaucoup de domaine et à laquelle j’essaye régulièrement de vous donner des réponses et ce, au travers de divers articles et livres numériques et, c’est également ce que fait mon ami Jean-Philippe Touzeau, un blogueur aussi réputé que talentueux.
Ce travail d’étude et de réflexion l’a amené à étudier dans les détails le sujet de l’intelligence et pousser la réflexion bien plus loin que personne avant lui.
Qu’est-ce réellement que l’intelligence ? Comment devenir plus intelligent ?
Il y a quelques années, l’envie de répondre à ces questions a poussé Jean-Philippe à effectuer de nombreuses recherches sur le sujet. Le résultat de ces recherches, combiné à la grande expérience de l’auteur, ont un jour abouti à un premier article sur « Comment devenir plus intelligent »… puis un second… un troisième…
Une chose devenait petit-à-petit évidente : tout comme un simple test de QI, quelques articles n’allaient pas être suffisants pour développer clairement tous les processus cachés derrière l’intelligence humaine. Voici donc ce qui a poussé notre auteur à rédiger son 5ème livre numérique : Réveillez votre génie ! Une belle synthèse sur l’ensemble de son travail sur l’intelligence humaine.
Un livre que je me suis empressé de lire et qui, une fois de plus, vient confirmer les promesses espérées. Ainsi, au travers du livre numérique « Réveillez votre génie » vous découvrirez enfin quelles sont les diverses formes d’intelligences humaines et, plus important encore, comment les exploiter !
Au travers de nombreuses études scientifiques ainsi que de célèbres exemples tels les Beatles, les sœurs Polgar grandes championnes d’échec, ou bien la patineuse médaillée Olympique Shizuka Arakaw, Jean-Philippe nous explique en détail quels sont les facteurs permettant de développer réellement votre génie.
« Réveillez votre génie » est un livre passionnant qui, en plus d’ouvrir notre conscience sur ce qu’est véritablement l’intelligence, nous aide à développer notre propre génie !
Ainsi, si comme moi, vous souhaitez laisser de côté les idées reçues sur l’intelligence et, vous aussi réveiller le génie caché en vous, vous savez maintenant par quoi commencer
http://nicolaspene.fr/intelligence/Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Suffit-il d'être doué pour être artiste ?
être doué artiste d'être pour
http://www.aide-en-philo.com/dissertations/suffit-etre-doue-pour-etre-artiste-842.html
Aperçu du corrigé : Suffit-il d'être doué pour être artiste ?
Le don est-il une condition nécessaire et suffisante pour être un artiste ? Dans le langage commune, on parle de don voire de génie pour expliquer la création artistique. En effet, l'art ne semble pas relevé uniquement d'un savoir-faire technique. Ce point permet de distinguer l'artiste du simple artisan.
Le Génie nous dit Kant, invente des règles que suivent les autres artistes. Le héros nous dit Bergson, invente une conduite que les autres suivent comme une morale. Cela nous montre que la liberté peut consister à inventer des formes communes.
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Cours : LA CONSCIENCE 2 - La conscience de soi
Publié le 6 Mars 2013
Publié le 6 Mars 2013
2. La conscience de soi
I. DEFINITION
L'expression "conscience de soi" peut avoir deux sens :
→ 1. Elle désigne la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.
→ 2. Elle désigne la capacité qu'a l'homme de faire retour sur ses pensées ou ses actions.
Généralement on considère que la conscience de soi est le propre de l'homme.
La conscience de soi institue l'homme comme un sujet, c'est-à-dire comme un être entretenant des rapports particuliers au monde et à lui-même, qui le distinguent des autres espèces vivantes.
L'ensemble de ces rapports particulier est généralement désigné sous le terme de "pensée" (Descartes) ou de spiritualité (Hegel).
-a) La conscience est l'essence de la pensée
• Le premier philosophe a avoir produit une définition claire de la conscience de soi est Descartes au XVII° siècle.
Rappel :
LIENS : Explication de texte : Descartes - le doute méthodique (première méditation métaphysique)
Explication de texte : Descartes -la découverte du Cogito (seconde Méditation métaphysique, quatrième partie du discours de la méthode)
Dans le Discours de la méthode, Descartes est à la recherche d'une vérité qui puisse mettre le doute sceptique en échec.
Au terme du doute méthodique qui porte sur la totalité de nos connaissances et des choses existant, surgit une certitude qui échappe au doute : le cogito, "je pense, je suis".
Cette vérité primordiale, "je pense, je suis" , est pour Descartes le fondement de toute philosophie. Elle permet de distinguer l'âme comme une substance distincte du corps qui définit la nature ou l'essence de l'homme. L'homme est par définition un être ou une substance pensante.
Cette pensée ou savoir immédiat (Je suis un être pensant. La pensée constitue la forme particulière de mon existence) que l'homme possède sur lui-même, est ce que Descartes appelle la conscience, laquelle est donc toujours une conscience de soi.
- b) Kant : la conscience de soi est le privilège de l'homme.
Pour Kant il n'existe pas dans le monde, un être à part, ou une substance pensante caractérisant l'homme. Le Je est pour lui simplement un principe par lequel nous organisons nos pensées. Cela n'empêche pas que cette façon de penser ou d'organiser nos pensées en les rapportant à soi, caractérise l'homme et le distingue des autres espèces.
Texte
Une chose qui élève infiniment l'homme au-dessus de toutes les autres créatures qui vivent sur la terre, c'est d'être capable d'avoir la notion de lui-même, du Je. C'est par là qu'il devient une personne ; et grâce à l'unité de conscience qui persiste à travers tous les changements auxquels il est sujet, il est une seule et même personne. La personnalité établit une différence complète entre l'homme et les choses, quant au rang et à la dignité. A cet égard, les animaux font partie des choses, dépourvus qu'ils sont de raison et l'on peut les traiter et en disposer à volonté.
Alors même que l'homme ne peut pas encore dire Je, il a déjà cette idée dans la pensée, de même que doivent la concevoir toutes les langues qui n'expriment pas le rôle de la première personne par un mot particulier lorsqu'elles ont à l'indiquer. Cette faculté (de penser) est l'entendement.
Mais il est à remarquer que l'enfant, lorsqu'il peut déjà s'exprimer passablement, ne commence à parler à la première personne, ou par Je, qu'assez longtemps après (une année environ). Jusque là, il parle de lui à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) Lorsqu'il commence à dire Je, une lumière nouvelle semble en quelque sorte l'éclairer ; dès ce moment il ne retombe plus dans sa première manière de s'exprimer. - Auparavant, il se sentait simplement ; maintenant, il se pense.
Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique
Explication du texte
Dans ce texte Kant répond à la question : "Qu'est-ce qui définit l'homme et le distingue des autres espèces vivantes ?" . Ce qui caractérise l'homme c'est qu'il possède la capacité de dire Je, de se retourner sur moi-même pour se constituer comme une conscience de soi ou un sujet.
Plus qu'une distinction, cette capacité est un privilège qui "élève l'homme au-dessus des autres créatures". Parce qu'il est un sujet, un Je , l'homme est un être à part dans le monde. Le sujet ou le je est à la fois le principe qui nous permet d'organiser nos pensée d'une certaine façon, ce qui détermine un rapport particulier au monde, aux objets extérieurs et à nous mêmes, mais c'est aussi une valeur qui nous donne une dignité.
•Pour Kant le sujet est d'abord un principe d'identité.
Contre Descartes qui posait l'existence d'une substance pensante, la conscience n'est que le principe par lequel l'homme est capable de synthétiser et d'organiser la diversité des impressions reçues. Elle établit un lien entre les différents éléments qui constituent notre représentation du monde et de nous-même, en les ramenant à un Je considéré comme permanent et identique à lui-même - malgré la succession des états qui peuvent l'affecter.
Kant s'appuie ici sur la critique faite par David Hume à Descartes, et la dépasse. Si j'examine ce qui se passe au plus profond de moi, nous dit D. Hume, je ne saisis que des impressions particulières. Je ne fais jamais l'expérience de quelque chose qui serait le moi. Le moi n'a donc pas d'existence. Cependant nous dit Kant, même si je ne peux pas prouver l'existence du moi, dans l'expérience je ne peux faire autrement que de ramener ces expériences particulières à un principe unificateur qui est le moi.
• Mais le Je est aussi un sujet moral, une personne. Il est aussi porteur d'une valeur absolue qui place l'homme au-dessus de toutes les autres créatures ou choses.
L'homme en tant que sujet disposant d'une raison, c'est -à-dire de la capacité de juger, est l'auteur de ses représentations. Il est une volonté, un "je veux" libre, autonome (déterminé par personne d'autre que par lui-même). En tant que volonté libre , il est le seul être dont qu'on ne peut pas "disposer à volonté". En effet, si l'homme est un sujet auteur de ses pensées et de ses actions, cela signifie qu'il n'est jamais un moyen ou un instrument que l'on peut utiliser pour réaliser autre chose, comme le sont les choses de la nature ou les objets. L'homme est toujours une fin en soi. Tout ce que l'homme veut a pour finalité l'homme.
•Le je comme fonction de l'entendement (c'est-à-dire comme faculté par laquelle nous pensons les objets au moyen de concepts) est universel. Tous les hommes, même ceux qui ne possèdent pas de mots particuliers dans leur langue, possèdent cette fonction, bien qu' elle n'apparaisse que tardivement chez l'enfant.
En effet dès que cette capacité se manifeste, elle constitue un moment irréversible et fondamental dans le développement de l'homme. L'homme ne naît pas homme, il le devient. Dans la petite enfance, l'homme est comme un animal, simplement capable de se sentir, de se percevoir par une connaissance intuitive et immédiate. Lorsqu'il acquiert la conscience de soi, l'homme accède à la pensée, à l'activité intellectuelle qui lui permet de prendre du recul vis-à-vis de lui-même et de se saisir comme un sujet. A ce stade on peut dire que l'individu entre dans l'humanité. La conscience de soi est donc le signe de l'humanité dans l'homme.
c) Hegel : la conscience est le fruit d'un double mouvement théorique et pratique
LIEN : Explication de texte : HEGEL : Conscience, Désir et Altérité
Texte
L'homme est un être doué de conscience et qui pense, c'est-à dire que, de ce qu'il est, quelle que soit sa façon d'être, il fait un être pour soi. Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe, d'une part, au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part , il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi.
Cette conscience de soi l'homme l'acquiert de deux manières : Primo théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis, penchants du coeur humain et d'une manière générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement, aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond que dans les données qu'il reçoit de l'extérieur.
Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il retrouve ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité.
Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l'enfant ; le petit garçon qui jette qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une oeuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité.
Hegel, Esthétique
Explication du texte
• Dans le premier paragraphe, Hegel définit la spécificité de l'homme : la conscience de soi. La conscience de soi se distingue ici de la conscience qui renvoie à la perception immédiate du monde. La conscience de soi est fondamentalement réflexive ("pour soi"), elle est ce qui constitue à proprement parler la pensée.
L'homme est un être doué de conscience et qui pense, c'est-à-dire que de ce qu'il est, qu'elle que soit sa façon d'être, il fait un être pour soi.
Dans le vocabulaire hégélien (repris plus tard par Sartre) l'être pour soi désigne l'être doté d'une conscience de soi par opposition à l'être en soi, qui désigne les choses de la nature. Cette distinction pour soi/en soi est explicité dans la suite du premier paragraphe.
Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi.
Hegel reprend la distinction posée dès la première ligne entre conscience et pensée en opposant deux façon d'être au monde, celle des choses de la nature, et celle de l'homme.
Les êtres vivants sont "conscients" de leur milieu, ils sont pris dans un système d'interactions avec leur environnement. Ces relations sont immédiates. L'animal est donc en continuité avec le milieu naturel : il est la nature dans la nature. Il se vit dans une relation d'extériorité à lui-même.
L'homme dans son rapport au monde et à lui-même, est pris par contre dans une relation "dédoublée". 1) L'homme est aussi un être vivant, naturel et il est donc aussi, en tant qu'être naturel pris dans cette relation immédiate à la nature. Mais - et c'est ce qui est important car c'est là que réside la différence - 2) il est aussi capable de prendre du recul vis-à-vis de cette nature, de sortir de l'immédiateté de cette relation, pour se considérer en particulier, pour s'observer, dans sa relation à la nature.
Ce mouvement de mise à distance du monde (ce que Husserl appellera l'épochè)et de retour sur soi-même définit la conscience de soi ou plus généralement l'activité de la pensée qui caractérise l'homme.
Remarque : Pour décrire ce mouvement par lequel l'homme se retire du monde pour s'observer dans le monde, Bernard Stiegler prend l'exemple du poisson volant, qui par intermittence se tient au dessus de son milieu naturel.
• La conscience de soi se constitue de deux façons, nous dit Hegel.
Cette conscient de soi, l'homme l'acquiert de deux façons : Primo théoriquement......
→ La conscience de soi se constitue de façon théorique par la connaissance spéculative qui amène un sujet a se connaître, a se prendre comme objet de ses propres pensées.
Hegel nous renvoie ici à la tradition philosophique. Depuis Saint Augustin et Descartes, la philosophie étudie la formation de la conscience de soi ou du Cogitoen se limitant au point de vue spéculatif ou théorique. Saint Augustin dans Les Confessions examinait par l'introspection les replis du coeur et de l'âme humaine, Descartes voyait dans la conscience de soi l'essence de l'homme.
→ Ce que la tradition philosophique n'a pas vu ou a minoré, c'est que la conscience de soi se constitue aussi dans l'activité pratique.
Deuxièmement l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dns ce qui s'offre à lui extérieurement.
Avant d'être doté d'une faculté spéculative, l'homme est un être de désir (" il est poussé...). Cette détermination est essentielle chez Hegel : Si l'homme pense c'est parce qu'il désire, c'est parce que sa nature désirante l'amène à agir, à se confronter à une réalité extérieure.
L'homme est d'abord un être de besoins. En effet, pour survivre l'homme et satisfaire ses besoins, l'homme doit travailler, c'est-à-dire transformer les choses de la nature pour produire des biens utiles à son existence. Dans travail de transformation la nature, l'homme s'exprime non pas comme un animal qui serait guidé par son instinct, mais comme un être doté de pensée c'est-à- dire capable de prendre du recul par rapport à son activité, capable de s'observer dans cette activité et de se donner à lui-même les fins de son activité.
Il y parvient en changeant les choses extérieures qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il retrouve ses propres déterminations.
L'homme qui transforme la nature, "humanise" le milieu dans lequel il vit. Même s'il utilise les lois de la nature, l'homme produit un milieu artificiel, culturel dans lequel s'exprime la volonté de l'homme. Ainsi lorsque l'homme observe le produit de son travail, ce qu'il y retrouve ce n'est pas la nature mais l'homme.
L'activité pratique permet à l'homme de se réaliser concrètement dans ses oeuvres, comme une conscience de soi.
C'est parce qu'il est cet être agissant dans la nature qu'il pourra ensuite par la spéculation se découvrir et de se connaître tel qu'il est, s'admirer dans son oeuvre comme l'enfant "qui bénéficie du spectacle de sa propre activité".
En conclusion, ce que Hegel appelle la pensée ou la vie de l'esprit ou la pensée, ne se limite à l'activité spéculative ou théorique. Elle englobe l'ensemble des activités par lesquelles le l'humanité s'émancipe du règne de la nature et se réalise comme une conscience de soi libre capable de se donner à elle-même ses propres fins.
Ce mouvement de réalisation de l'humanité prend la forme de l'histoire.
[size=19]- d) La conscience de soi ne se réalise que dans le rapport à autrui [/size]
Hegel : La lutte pour la reconnaissance comme lutte à mort.
C'est dans l'histoire, c'est-à-dire dans le monde des affaires humaines, et pas dans la nature, que l'homme accèdera à une véritable conscience de soi.
Pour s'affirmer comme une conscience de soi existant pour soi, l'homme besoin d'autrui. Pour être l'homme a besoin de se confronter à un autre désir qui le reconnaisse dans son essence véritable, c'est-à-dire qui le reconnaisse comme une conscience de soi ou un sujet libre de toute déterminations.
Autrement dit, pour s'abstraire de la vie biologique et entrer pleinement dans l'humanité, la conscience doit montrer qu'elle n'est pas attachée à la vie - ou à la survie - qu'elle est au-dessus des déterminations biologiques de la vie. La conscience de soi n'a qu'un seul but, s'affirmer comme conscience de soi pour soi.
Ainsi dans la rencontre d'autrui, chacune des deux consciences veut être reconnue comme une liberté existant pour soi et pour rien d'autre, c'est-à-dire n'étant déterminée par rien d'autre que sa propre volonté.
Je ne peux m'affirmer comme une liberté que si j'affirme mon pouvoir, ma volonté ou mon désir sur une autre volonté ou sur un autre désir. Ainsi la rencontre des consciences ne peut être que conflictuelle, chacune cherchant à dominer l'autre. Le conflit des consciences prendra la forme d'une lutte à mort. Ce n'est qu'en mettant sa vie en jeu que chaque conscience pourra s'affirmer comme une volonté ou un sujet absolument libre.
(voir la dialectique du maître et de l'esclave LIEN : Cours : le travail et la technique )
II. LES CRITIQUES DE LA CONSCIENCE
- a) La conscience de soi n'est pas nécessairement synonyme de connaissance de soi.
Si personne ne nie que la spécificité de la pensée humaine réside dans la capacité réflexive par laquelle l'homme se pose comme le sujet de ses pensées ou de ses actes,beaucoup de penseurs vont remettre en question l'affirmation cartésienne selon laquelle la conscience de soi est toujours synonyme de connaissance de soi.
• Pour PASCAL (XVII° siècle), " l'homme n'est que déguisement, que mensonge et hypocrisie". Aussi bien vis-à-vis des autres, mais aussi vis-à-vis de lui-même. "Il ne veut pas qu'on lui dise la vérité, il évite de la dire aux autres...". Cette disposition à vivre dans l'illusion s'enracine au plus profond du coeur humain. Elle est dans la nature même de l'homme. Ainsi l'homme est condamné à la méconnaissance de lui-même.
• David HUME (XVIII° siècle) est un philosophe empiriste, c'est-à-dire que toute connaissance ou tout savoir se fonde sur l'expérience ou l'habitude. Sur cette base, il remet en question l'existence d'un moi ou d'une "substance pensante". Selon lui tous les éléments qui constituent notre psychisme proviennent directement ou indirectement de l'expérience. Ainsi le moi ou la supposée conscience intime du moi n'est qu'une suite de perceptions particulières. Jamais je ne parviens à me "percevoir moi-même" comme une unité distincte ainsi que le pensait Descartes. Il n'existe donc pas un être ou une substance qui serait le moi.
Texte
"Il y a des philosophes qui s'imaginent que nous avons à tout instant la conscience intime de ce que nous appelons notre moi¹; que nous sentons son existence et sa persévérance dans l'existence, et que nous sommes certains par une évidence au-dessus de toute démonstration, à la fois de son identité et de sa simplicité. [...]
Pour moi, quand je pénètre au plus intime de ce que j'appelle moi-même, c'est toujours pour tomber sur une perception particulière ou sur une autre : une perception de chaud ou de froid, de lumière ou d'obscurité, d'amour ou de haine, de peine ou de plaisir.
Je ne puis jamais arriver à me saisir moi-même sans une perception, et jamais je ne puis observer autre chose que la perception. [...]
D. Hume, Traité de la nature humaine
¹ Le moi est la conscience de l'individualité. Il désigne ici une réalité permanente et invariable, identique, simple. Ce que Descartes appelle une substance.
- b[size=19]) La conscience de soi ne représente qu'une petite partie de notre appareil psychique[/size]
La critique la plus décisive sera celle de FREUD qui démontrera avec l'invention de la psychanalyse, que la conscience de soi ne constitue qu'une petite part de l'activité du psychisme humain et que le moi est loin d'être le "maître dans sa propre maison". Au contraire, il est tiraillé entre les exigences de trois despotes : le monde extérieur , le surmoi et le ça.
Texte 1. La psychanalyse décentre l'homme du moi.
Trois grandes révolutions ont renouvelé notre représentation de l'homme : La révolution copernicienne qui sera à l'origine de la révolution scientifique du XVII° siècle. Celle-ci nous fait passer d'une conception géocentrée de l'univers, à une conception héliocentrée . La révolution darwinienne qui explique la variabilité des espèces par le phénomènes de sélection naturelle, ainsi que l'origine liée des espèces vivantes qui dérivent les unes des autres par transformations successives. La révolution freudienne liée à la découverte de l'Inconscient qui remet en question notre représentation de l'homme héritée de Descartes.
Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la Terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système cosmique dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur. Cette première démonstration se rattache pour nous au nom de Copernic [...]
Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle réduisit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création, en établissant sa descendance du règne animal et en montrant l'indestructibilité de sa nature animale. Cette dernière révolution s'est accomplie de nos jours à la suite des travaux de C. Darwin, de Wallace et de leurs prédécesseurs, travaux qui ont provoqués la résistance la plus acharnée des contemporains.
Un troisième démenti sera infligé à la mégalomanie humaine par la recherche psychologique de nos jours qui se propose de montrer au moi qu'il n'est seulement pas maître en sa propre maison, qu'il en est réduit à se contenter de renseignement rares et fragmentaires sur ce qui se passe, en dehors de sa conscience dans sa vie psychique. [...]
Freud, Introduction à la psychanalyse, 1916
• L'inconscient est le noyau de notre être. Il est ce sujet inconnu du moi.
"Le noyau de notre être ne coïncide pas avec le moi. C'est le sens de l'expérience analytique, et c'est autour de cela que notre expérience s'est organisée, et a déposé des strates de savoir qui sont actuellement enseignées". Jacques Lacan, Le Séminaire II
Texte 2. Les difficultés existentielles du moi
Si on examine le fonctionnement des instances psychiques, il constitue une menace permanente pour le moi.
Un proverbe met en garde de servir deux maîtres à la foi. Le pauvre moi¹ est dans une situation encore pire, il sert trois maîtres sévères, il s'efforce de concilier leurs revendications et leurs exigences. Ces revendications divergent toujours, paraissent souvent incompatibles, il n'est pas étonnant que le moi échoue si souvent dans sa tâche. Les trois despotes sont le monde extérieur, le surmoi² et le ça³ . Quand on suit les efforts du moi pour les satisfaire tous en même temps, plus exactement pour leur obéir en même temps, on peut regretter d'avoir personnifié ce moi, de l'avoir présenté comme un être particulier. Il se sent entravé de trois côtés, menacé par trois sortes de dangers auxquels il réagit, en cas de détresse par un développement d'angoisse [...]
Freud, Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse
Explication du texte
A partir de 1920, Freud présente une nouvelle représentation de l'appareil psychique connue sous le nom de "Seconde Topique".
• La "Première topique" divisait l'appareil psychique en trois instances : leconscient qui a en charge la réponse de l'individu aux exigences de la vie, lepréconscient, qui est l'ensemble des souvenirs disponibles, l'inconscient, constitués par les souvenirs refoulés qui ne plus redevenir conscients. Une force (la censure) empêche le refoulé de parvenir à la conscience, si ce n'est de façon déguisée comme dans le rêve ou dans les symptômes pathologiques.
• La " Seconde topique". Freud est conduit à réélaborer sa représentation de l'appareil psychique afin de poser l'existence de forces inconscientes encore plus primitives que les désirs refoulés. Cette nouvelle division du psychisme distingue :
- le Moi¹ qui est le centre d'adaptation à la réalité. Il est chargé de l'unité du sujet. Il est pris entre deux exigences contraires : l'adaptation du monde extérieur (principe de réalité) et la maîtrise des forces inconscientes ( dirigées par le principe de plaisir).
- le Ça³ qui est le réservoir des pulsions inconscientes. Le propre de ces pulsions est d'être impersonnelles, décousues. Il est possible de détourner, de refouler ou de sublimer une pulsion, mais non de la détruire.
- le Surmoi² est issu de l'intérorisation des règles morales extérieures, des contraintes exercées par les parents et les éducateurs, non pas tels qu'ils sont mais tels qu'ils apparaissent à l'enfant et tels qu'ils ont été eux-mêmes modelés par leur propre surmoi. Il se manifeste par l'injonction "tu dois être ainsi". Des tendances trop sévères de la censure du surmoi peuvent se transformer en véritables agressions contre l'individu. Le Surmoi forme donc un noyau tout aussi obscur et inconscient que les pulsions du Ça.
[size=13]Mots clés : conscience de soi, connaissance de soi, conscience pour soi, pensée, sujet, personne, lutte pour la reconnaissance, moi, ça, surmoi[/size]
http://www.aline-louangvannasy.org/article-cours-la-conscience-2-la-conscience-de-soi-115946039.html
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Etre un photographe talentueux – Don ou travail de fond ?
Un photographe talentueux, c’est quoi ?
Etre un photographe talentueux, c’est probablement « avoir du talent ». Si je m’en réfère au Larousse en ligne, la définition tient en trois lignes :
- Aptitude particulière à faire quelque chose
- Capacité, don remarquable dans le domaine artistique, littéraire
- Personne douée en telle activité
Après avoir lu ces définitions et vous être posé la question pour vous-même, je vous entends d’ici me dire:
Je ne suis pas un photographe talentueux !
Bien sur que vous l’êtes. Le « truc », c’est que vous ne le savez pas encore, ou que vous l’avez oublié. J’y reviens.
Pour le moment, les choses sur lesquelles vous vous concentrez et le regard que vous portez sur vous-même sont probablement de ce genre :
- Mes photos sont moches
- Les autres font de plus belles photos que moi
- Je n’y connais rien en photographie
- Je suis débutant, qui suis-je pour dire que j’ai du talent
- C’est difficile
- Qu’est-ce que les autres vont penser en voyant mes photos
- De toute façon, je n’ai pas les bons outils de développement
- J’ai un appareil de mer..
- Je suis incapable de faire quelque chose de correct
- Bref, je suis nul
Dans combien de ces situations vous reconnaissez-vous ? Une, deux, cinq, toutes ?
Avec tous ces points en tête et avant d’aller plus loin dans l’article, regardez cette video qui n’a strictement rien à voir avec la photographie (il s’agit d’une pub pour Dove). Elle est cependant riche d’enseignements :
You are more beautifull than you think – Vous êtes plus beau que vous ne pensez
Le contenu de cette vidéo, le message qu’elle véhicule, s’applique à tous les domaines possibles et tout aussi bien aux femmes qu’aux hommes, nous sommes d’accord.
Puisque nous sommes des photographes, voyons ce que cela pourrait vouloir dire dans ce domaine particulier et j’aimerais beaucoup que vous lisiez la phrase suivante au moins cinq fois :
Je suis un photographe talentueux
Vous avez lu la phrase cinq fois mais vous n’êtes pas convaincu et vous vous dites :
Heymans, tu es taré, ce n’est pas en lisant cette phrase que cela va changer quelque chose.
Allons donc plus loin !
En relisant les propositions du Larousse, les mots suivants ressortent de manière évidente :
[list="box-sizing: border-box; margin-right: 0px; margin-bottom: 40px; margin-left: 40px; padding-right: 0px; padding-left: 0px;"]
[*]« Capacité »
[*]« Aptitude »
[*]« Don ».
[/list]
Commençons par le dernier cité :
Avoir un don, être doué
Comme il existe la « bosse des maths », il existe aussi « l’oeil du photographe » (en tout cas, moi je l’appelle comme ça). On l’a ou on ne l’a pas, mais très honnêtement et de mon point de vue, ce n’est pas le plus important parce que « je ne suis pas doué » peut être très fortement nuancé en y ajoutant « mais je travaille pour y remédier ».
On en vient alors directement aux autres mots tirés de la définition :
Aptitude et capacité
Réfléchissez à cette proposition : Etre doué et ne pas se développer amène moins loin que le travail de nos capacités et aptitudes !
En d’autres termes, le travail surpasse le don (j’y crois dur comme fer).
Etre un photographe talentueux, ça se travaille
Photographe talentueux ? Don ou travail ?
La première chose à faire pour devenir un photographe talentueux est de changer votre état d’esprit. Nous l’avons vu dans la vidéo, la plupart des gens focalisent leur attention et leur estime de soi sur les critères qui émanent d’eux-mêmes, et ils sont souvent très négatifs. La première chose, disais-je, est donc de changer les points sur lesquels nous portons notre attention.
Il y a du bon en toute chose
Si je reprends les points que j’évoquais au début de l’article, à savoir : les choses que vous dites à propos de vous, voilà déjà comment les transformer :
* Mes photos sont moches
Il est vrai qu’à force de le répéter, elles vont finir par l’être !
Essayez plutôt : Je vois beaucoup de potentiel dans mes images. Ma marge de progression est forte.
* Les autres font de plus belles photos que moi
C’est ce que la plupart de ces « autres » disent aussi lorsqu’ ils voient vos images. Pensez-y aussi!
* Je n’y connais rien en photographie
Concentrez-vous plutôt sur ce que vous connaissez déjà et réjouissez-vous de le connaître. Si vous lisez cet article, votre perception de la photographie et de votre état de « photographe » en sera déjà changé. Vous y connaissez donc déjà « quelque chose », et je suis certain que vous avez déjà lu (vu) bien plus que cet article !
* Je suis débutant, qui suis-je pour dire que j’ai du talent
Qui êtes-vous pour dire que vous avez du talent ? Un être humain doté d’un potentiel d’apprentissage absolument fascinant et qui, moyennant un peu de travail, pourra y arriver.
* C’est difficile
Si vous considérez la finalité, cela peut paraître difficile. Considérez plutôt différentes étapes intermédiaires (autant qu’il en faut) et reconnaissez vos progrès dans chacune d’elles. Aujourd’hui ceci, demain cela, après-demain…
* Qu’est-ce que les autres vont penser en voyant mes photos?
Vous ne le saurez qu’en les publiant. Il vous faut considérer les commentaires éventuels comme autant de chances d’aller de l’avant. Pensez au fait qu’un éventuel jugement sera porté sur l’image, pas sur vous ! Et puis sachez-le : il n’y pas de créativité sans erreurs !
* De toute façon, je n’ai pas les bons outils de développement
Il y a beaucoup d’outils de développement sur le marché dont certains sont gratuits. Le ‘truc’ c’est de lire le mode d’emploi et de se lancer dans l’aventure. Comme précédemment dit, une étape à la fois.
Outils gratuits : Rawtherapee – Dark table (Linux ou Mac) – Gimp –
* J’ai un appareil de mer..
Le matériel est souvent mis en cause. La composition d’une photographie participe pour au moins 50% d’une image réussie et le matériel n’y est strictement pour rien.
* Je suis incapable de faire quelque chose de correct
Essayez plutôt : Avec ce que je connais aujourd’hui, je me débrouille plutôt pas mal finalement.
* Bref, je suis nul
Bref, je suis en plein apprentissage et chaque progrès m’amène un peu plus loin dans la pratique de ma passion. Chaque jour (chaque semaine) je pose un jalon. Je construis ma compétence en fonction de mes moyens et je mesure mes progrès au jour le jour.
Quelques pistes
Photographe talentueux ? Don ou travail ?
Pour devenir un photographe talentueux, vous pouvez commencer par faire les choses suivantes, tous les jours (toutes les semaines, tous les mois) un petit peu !
– Blogs sur la photographie que je consulte moi-même :
- la-photo-en-faits.com : je ne connais pas la personne derrière ce blog mais je trouve la qualité des infos qu’il prodigue assez incroyable. C’est plutôt technique, mais perso, j’adore cela. Le blog n’est plus mis à jour mais les infos présentes à ce jour sont bien utiles.
- apprendre-la-photo.fr : blog de Laurent Breillat (probablement et en ce qui concerne la photo, le blog francophone le plus connu).(Note : pas de lien direct depuis que le webmaster interdit les liens depuis mon site. C’est c.. mais c’est comme ça!).
- lense.fr : un site bourré d’infos mais qui n’assomme pas l’internaute de nouvelles ridicules
- digital-photography-school.com : en anglais. Une bible (un temple) sur la photographie, bourré de conseils
– Livres ou magazines que j’ai lus moi-même :
- La collection de Michael Freeman , peu importe lequel de ses livres.
- Le magazine réponse photo que je considère comme étant le meilleur (ce n’est que mon avis).Ils ont aussi une version sur iPad. L’abonnement coûte bien moins cher que la version papier.
- Si il est aussi bien fait que les précédentes éditions, je conseille Ligtroom 6 pour les photographes de Martin Evening
- Le manuel de votre appareil photo (oui oui, il FAUT le lire)
– Vous inspirer des autres et tenter de comprendre pourquoi les photos vous attirent … et reproduire.
– Publiez vos photos sur les réseaux sociaux et demandez aux gens de critiquer vos images. Demander de recevoir des commentaires génère plus de réponses que rester muet.
– Posez-vous chaque fois cette question : pourquoi faire cette photo. Au fil du temps, les réponses se feront plus évidentes.
Si il fallait ne retenir que deux choses :
Le travail supplante le don, vous pouvez y arriver
Vous êtes plus beaux que vous ne pensez
Et vous ?
Comment vous voyez-vous ? Pensez-vous possible de changer votre façon de vous voir ? Pensez-vous avoir la capacité et l’aptitude de devenir un photographe talentueux ?
PS : Que peut donner un travail régulier ? Et bien regardez cette seconde video (et même si vous ne comprenez pas l’anglais, vous comprendrez le sens : un père veut lire le livre de son fils mias. ne sait pas lire).
https://ericheymans.com/etre-un-photographe-talentueux-don-ou-travail-de-fond/
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Être doué pour le bonheur
Publié le janvier 23, 2011 | 5 Commentaires
C’est l’expression de V.
Être une personne douée pour le bonheur, c’est être une personne épanouie qui est capable d’embrasser les belles choses de la vie sans retenue aucune.
Suis-je douée pour le bonheur ? Pas tout à fait…
Je suis toujours en train de me freiner dans mes élans passionnés. Besoin de me retenir. La retenue c’est ce qui empêche de déraper. Quand on dérape, ça fait tout sauf du bien. On se réveille le lendemain avec des remords, des questions et des craintes.
Suis-je capable de ne pas freiner ? De me laisser aller et de découvrir ce qu’il y a plus loin sur mon chemin ? Suis-je capable de me laisser aller ?
Je me demande souvent si je suis capable de rendre un homme heureux… À trop vouloir me retenir, je finirai par faire faner le bourgeon de bonheur avant même qu’il puisse éclore.
Je dois apprendre à être doué pour le bonheur. Ça s’apprend, j’en suis certaine. J’ai envie du bonheur. Faut simplement me laisser le temps de l’apprivoiser.
https://grenadineblog.wordpress.com/2011/01/23/etre-doue-pour-le-bonheur/
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
LE COUREUR A PIED : UN ETRE DOUÉ DE… SENSIBILITÉS !
Daniel Dubois | 3 août 2011 | General , barefoot runners, barefoot running, courir pieds nus, course pieds nus, minimalisme
Daniel Dubois | 3 août 2011 | General , barefoot runners, barefoot running, courir pieds nus, course pieds nus, minimalisme
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Courir pieds nus, ou en chaussures minimalistes, tous les auteurs ayant écrit sur ce sujet sont unanimes : c’est découvrir l’aspect « sensitif » ou, de façon plus précise encore, « sensoriel » de la course à pied.
C’est cette autre façon de se livrer à notre activité physique et sportive favorite que je propose d’approfondir et d’expliquer, car beaucoup d’amalgames, générateur d’incompréhension et donc de rejet a priori, sont présents dans ce domaine. Un mode de course qui donne une autre dimension, ni meilleure, ni révolutionnaire, mais simplement différente? à un geste sportif qu’il est dommage d’assimiler de façon réductrice à une simple succession de mouvement automatiques, effectués au métronome, juste réduits à des enregistrements par des instruments électroniques et reportés sur un écran.
Je n’ai rien contre cette forme d’analyse de la course à pied, indispensable au coaching et donc aux progrès. Je dis simplement qu’il est dommage de résumer une activité aussi merveilleuse que notre déplacement physiologique accéléré, à des bruits et des courbes, malgré toute leur valeur, sans même sentir ce que notre corps réalise de façon aussi brillante en courant…
Surtout que ce corps est naturellement doté d’éléments formidables et performants pour en percevoir les sensations, nous les restituer et nous permettre de les utiliser pour sentir et pour (mieux) faire.
Cette sensibilité, c’est archi-connu, se décline à deux niveaux :
– La sensibilité profonde, celle qui se situe à l’intérieur de notre corps, dont les organes récepteurs se situent pour l’essentiel dans nos muscles, dans leurs tendons et dans les ligaments de nos articulations. Son rôle est de renseigner le système nerveux sur les postures et les mouvements, afin de lui permettre leur ajustement permanent et en temps réel (la fameuse proprioception).
– La sensibilité superficielle, due à la présence de corpuscules sensoriels dans notre peau et dans le tissu de soutien qui la sépare justement des éléments squelettiques plus profonds. Eux vont renseigner le même système nerveux sur les pressions externes, les facteurs thermiques, tous ces éléments qui permettent également des réactions adaptées à tout moment. C’est elle qui est qualifiée souvent de « sensibilité douloureuse », à tort puis que… elle ne l’est pas forcément et surtout que l’on peut y remédier !
Dans le cadre du minimalisme et plus particulièrement de la course pieds nus, la sensibilité profonde sera abordée une autre fois. Je propose de nous pencher plutôt sur cette seconde forme donc, la sensibilité superficielle, celle qui va nous permettre d’expliquer en quoi le fait de percevoir ces stimulations sensorielles peut modifier notre perception de la course à pied. Et nous permettre aussi d’analyser les motifs d’appréhension et de réticences très souvent rencontrés.
On remarque d’emblée qu’au niveau de notre ordinateur cérébral, les mains et les pieds ont tous, avec une prédominance toute relative des premières, une très importante représentation corticale, qui fait de nos quatre extrémités des organes sensoriels extrêmement importants. On peut donc, a priori, percevoir des sensations avec presque autant d’acuité et de précision avec nos pieds qu’avec nos mains !
Dès que l’on parle sensibilité, on pense « douleur ». Pourquoi au niveau de nos pieds, alors que l’on n’a pas cette appréhension au niveau des mains ? Parce que depuis le début de notre vie, les mains sont habituées à percevoir le chaud, le très froid, le rugueux, le piquant,… mais surtout parce que la plupart du temps nous voyons le travail qu’elles réalisent, et cela nous rassure et nous permet d’agir malgré la notion de « risque ».
Nos pieds, eux, sont très tôt mis à l’écart de ces sensations, par le port des chaussures. En plus de cette absence d’expérience sensorielle, nous ne voyons évidemment jamais ce qui se passe avec précision juste en dessous, lors de leur contact, même si nous visualisons l’ensemble du terrain. Et ceci génère logiquement appréhension, donc tension et crispation musculaire, ce qui augmente encore plus la rigueur du contact !! Donc, c’est très important, plus on agit, plus on redoute, plus on se raidit et plus on aggrave la pression ! Normal que cela fasse mal, non ?…
Mes enfants voulaient souvent jouer à trottiner avec moi, spontanément dès que leur très jeune âge le leur avait permis, et ils couraient pieds nus sur les petites routes, non pas surtout par obligation, mais par simple émulation, toute naturelle. Jamais de bobo particulier, parce qu’ils y allaient bien sur en confiance totale, couraient en s’amusant, décontractés… A 25 ans, ma fille notamment a gardé cette façon de courir et a eu d’excellents résultats en athlétisme…
En résumé : se mettre soi-même en confiance, en s’efforçant de se décontracter afin de courir « légèrement », non crispé, se convaincre que la douleur n’est pas un passage obligé. Nous pourrons revenir plus en détail sur ces critères techniques. Je conseille assez régulièrement maintenant, sur le terrain, des coureurs désirant spontanément « essayer » et je le fais d’autant plus volontiers que leur démarche est tout à fait spontanée. Il ne s’agit pas, encore une fois de « faire des adeptes », je n’ai aucune vocation de gourou, mais juste d’éviter à ces sportifs, puisque c’est l’objet de leur démarche, de connaître des expériences minimalistes désagréables conduisant inéluctablement à la douleur inutile, voire à la blessure et à l’abandon. Et passer chez eux du « je n’y arriverai jamais, ça doit être trop dur » au « finalement, c’est possible et pas désagréable »…
COMMENT MAÎTRISER SA SENSIBILITÉ SUPERFICIELLE ?
On l’a dit, le pied, chez l’adulte, n’est pas habitué à être au contact du terrain extérieur, et encore moins à s’y mouvoir dans le cadre d’un effort de vitesse, donc d’appui renforcé.
La première chose est donc déjà d’habituer nos corpuscules nerveux à ressentir ce contact : en marchant déjà, tout simplement… En ne se crispant pas si un élément déclenche une douleur, mais simplement en levant immédiatement le pied : c’est un premier pas vers la « foulée légère », l’appui bref qui n’a pas le temps d’être vraiment douloureux…
Et là commence un assez long travail qui, par la répétitivité et l’augmentation du temps quotidien de contact pieds nus, va tout simplement entraîner un épaississement des capitons plantaires qui vont isoler la profondeur du pied et permettre des appuis plus forts lors de la course sans déclencher de douleur profonde. En fait, courir va bien sur accélérer ce processus : à chacun de doser sa progression.
Parallèlement, la peau va devenir moins sensible par adaptation du système nerveux qui va saturer en recevant de multiples stimuli sensoriels et ainsi « dédramatiser », banaliser et atténuer cet état de fait. Du coup, le stress sera bien moins ressenti et les réactions de tensions devenir également de moins en moins importantes… C’est ainsi que la sensibilité douloureuse régresse considérablement.
Et au fil… des semaines, la confiance va venir parallèlement à cette tolérance progressive. Et, connaissant les motivations du coureur, on ressent forcément à un moment donné de prise de confiance, la démangeaison de l’accélération : c’est parti !!!
Une alternative intéressante pour les sujets vraiment craintifs ou irrépressiblement sensibles (en fait peu sécurisés) : la « chaussure » minimaliste, comme par exemple la sandale huarache. Une très fine semelle de l’ordre de 3 mm, sans talon bien sur : du « comme pieds nus » au niveau de la qualité des appuis, mais sans le contact direct, rendant les cailloux plus « barefoot friendly » ! Un laçage facile à mettre en place, comme le font depuis des siècles les indiens Tarahumaras.
Ainsi, on ressent parfaitement les appuis, les capitons « travaillent », mais on élimine dans cette phase de début la sensibilité douloureuse parasite que l’on craint ou que l’on refuse d’emblée. Le temps et l’astreinte du coureur feront tout le reste. Le choix aussi : on ne courra bien sur peut-être pas pieds nus (rien n’y oblige, seulement on ne connaîtra pas non plus tout ce qui va suivre…), mais on entre déjà dans la catégorie des coureurs « minimalistes », et notre squelette s’apprête déjà à nous dire merci !
QUEL INTÉRÊT A COURIR PIEDS NUS ? QU’EST-CE QUE CELA PEUT APPORTER AU QUOTIDIEN ?
L. van Beethoven, dès l’âge de trente ans, est atteint d’une surdité irréversible. Non seulement ce handicap désastreux ne l’empêche pas de continuer à composer, mais il va, malgré le fait de ne plus percevoir aucun son, continuer à bâtir une œuvre aussi monumentale par son volume que par sa qualité…
Si l’on peut continuer à travailler la musique malgré le fait de ne rien en percevoir, on peut bien sur parfaitement courir sur le sol sans en ressentir le moindre relief : cela, des millions d’entre nous le font au quotidien, avec des chaussures de running à amorti, et, eux aussi, avec des performances pouvant atteindre des sommets ! C’est un fait. Mais certains autres, pour différentes raisons toutes aussi valables les unes que les autres, peuvent avoir envie d’en savoir plus sur le terrain où ils courent… leur partition musicale, en quelque sorte ! Ils sont une petite minorité, c’est certain, à l’inverse des musiciens qui, dans leur grande majorité, n’imagineraient même pas jouer ou composer sans rien entendre !!
Mais peu importe : ces coureurs « curieux » (dans tous les sens du terme !) existent et ils ont une certaine motivation pour cela. Essayons de « décortiquer » ces raisons et d’en comprendre la démarche…
Mon modeste point de vue : parce que je cours toujours pieds nus (seule la neige ou un temps extrêmement pluvieux me poussent à chausser mes VFF, juste pour éviter les ampoules !), et depuis pas mal d’années, je pense pouvoir aujourd’hui exposer et développer ce que l’on ressent dans cette activité. Et cela se résume en quelques phrases !
Sentir le sol, c’est donner à la course une toute autre dimension. J’ai cessé de fonctionner « au métronome », les yeux rivés sur la ligne bleue des Vosges, sur la montre ou sur les temps inscrits auparavant sur mon avant-bras (c’était au siècle dernier !). Je fixe mon attention sur les quelques dizaines de mètres que je vais aborder afin de voir où je mets mes pieds… C’est devenu instinctif, je « joue » en permanence à adapter ma foulée et, sans rentrer dans des détails sans objet ici, je « vis mon parcours » parce que je m’attache à en analyser tous les paramètres… Une contrainte ? Non, une autre façon d’utiliser ses yeux et son attention, tout simplement….
Non seulement je scrute mon terrain d’activité, mais je le ressens, et c’est là je pense la motivation n° 1 qui m’a conduit à courir définitivement pieds nus. Et qui fait que, même si ce sont de vrais minimalistes, mes chaussures me gênent, comme des lunettes de soleil dans un tunnel sombre !
Un mélomane va écouter une œuvre en aimant discerner les différents instruments, un gastronome va mettre un point d’honneur à énumérer les ingrédients du plat qu’il a choisi, un œnologue va reconnaître le cru et son millésime : tout cela n’a rien d’extraordinaire ! C’est le fruit d’une passion et d’un apprentissage souvent assez long… Moi, c’est la course à pied, et je ne cours ni avec mes oreilles, ma langue ou mon nez, mais avec mes pieds. Ce sont mes organes sensoriels privilégiés, et mon privilège, c’est de les utiliser justement dans les meilleures conditions sensorielles : sans rien entre le sol et leur peau !…
C’est donc cela, l’intérêt de courir pieds nus ? Oui, c’est tout simple et tellement facile à expliquer !
Maintenant, un débat éternel peut être ouvert, et c’est là que, comme je l’avais évoqué il y a quelques temps, il faut comprendre les motivations de chacun et faire preuve de la plus grande ouverture d’esprit et de tolérance. Je conçois très bien qu’un très grand nombre de coureurs trouvent leur raison de courir dans l’accomplissement d’un temps, dans la progression de leurs performances avant toute autre chose, dans le fait de se mesurer « d’égal à égal » avec les autres compétiteurs ! C’est leur choix, leur raison de courir, et il n’est pas pour moi question de discuter et encore moins de critiquer leur mode de fonctionnement sportif.
Je comprends parfaitement leur refus radical à même imaginer un seul instant courir sans chaussures. Je cherche simplement à expliquer le mode de fonctionnement qui est le mien et celui d’un certain nombre de coureurs… « ultra-minimalistes ». Je le fais personnellement assez souvent, surtout après l’arrivée de courses ou à l’occasion d’entraînements en ville, où les questions sont souvent nombreuses à ce propos. Et les échanges sont toujours très sympathiques et, il faut le reconnaître, bien plus éclairés aujourd’hui par tout ce qui a été déjà lu, écrit ou vu sur internet : le sujet essentiel, c’est souvent de « voir » ces coureurs atypiques et de dialoguer de façon explicite et raisonnable.
Ce que cela peut donc apporter au quotidien :
– une simple satisfaction, à l’écoute de plein de sensations,
– une décontraction, un sentiment d’apaisement nerveux très difficiles à décrire (la relaxation voit dans la course pieds nus à la fois une application – nous y reviendrons surement- et un moyen d’approfondissement…),
– se sentir en phase avec le terrain et le parcours (je laisse volontairement de côté les notions « énergétiques » ou « philosophiques » que je méconnais personnellement, même si je les respecte tout à fait),
– mémoriser sur le plan sensoriel un certain nombre parcours de training et « jouer » à progresser, à faire mieux en fonction du ressenti, à utiliser cette expérience sur des terrains nouveaux, à gagner en intuitivité (c’est ma passion bien précise !)
Alors, courir avec des chaussures ? Non, merci !… Si vous m’avez lu jusqu’au bout, j’espère que vous comprendrez mieux les motivations de ceux qui vivent notre sport commun, mais pieds nus sur le bitume ! Ni des masos, ni des héros, ni des gourous : juste des êtres… plein de sensibilités !!
Maintenant, parlons-en, si vous le souhaitez….
http://www.wanarun.net/blog/le-coureur-a-pied-un-etre-doue-de-sensibilites-15910.html
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Les ingrédients de la dyslexie ?
La dyslexie n'arrive pas par hasard. Il faut plusieurs ingrédients pour devenir dyslexique.
L'on doit tout d'abord être doué d'une grande capacité d'imagination, il faut ensuite être capable de mobilité dans ses propres images, d'être capable de bouger et d'évoluer par l'imagination dans son monde intérieur.
Enfin, il faut réagir à la confusion par une mobilité non contrôlée au lieu de profiter de la confusion pour apprendre.
Pour mieux comprendre, prenons un exemple simple.
Si je vous parle d'une pomme, vous pouvez simplement vous contenter de voir le mot "pomme". Maintenant, je vous invite à fermer les yeux (faites lire ce texte par une autre personne si c'est nécessaire...)
Imaginez maintenant la pomme dans votre main.
De quelle couleur est la pomme? Est-ce que vous sentez son poid dans votre main? Peut-être pouvez-vous aussi sentir son odeur dans votre nez. Imaginez maintenant que vous portez cette pomme à votre bouche et que vous croquez dedans.
Est-ce que vous imaginez son goût maintenant?
Voilà un petit exemple très bref et simple de la capacité d'imagination. Vous connaissez déjà...
De grands écarts existent entre les différents individus. Certains ont du mal à former des images dans leur tête, alors que d'autres y arrivent beaucoup plus facilement.
Enfin pour certaines personnes, imaginer est tellement évident qu'ils n'ont quasiment que ce mode de pensée et n'ont pas de "petite voix" dans la tête.
On dit alors qu'ils pensent en image, par opposition à la pensée verbale, ou pensée en mots.
Imaginer par exemple le lieu de vos dernières vacances. Ou votre maison ou appartement. Ou tout autre endroit de votre choix.
ATTENTION, certaines personnes pourraient se trouver mal à l'aise en faisant cet exercice. Veillez à être bien accompagné(e) si vous avez des doutes, et dans tous les cas à ne jamais dépasser ce qui est confortable pour vous.
Maintenant, fermez les yeux et prenez le temps de bien être dans ce décors.
Imaginez maintenant que vous vous envolez. Est-ce que vous préférez entrer temporairement dans la peau d'un oiseau, vous installer dans un hélicoptère ou dans un avion? Ou simplement flotter en l'air?
Peut-être ce sera difficile pour vous. Dans ce cas, il ne vous sera peut-être pas évident de comprendre vraiment ce qui se passe dans la tête d'un enfant qui fait de la dyslexie. Mais vous pouvez toujours lire la suite...
Vous êtes assis(e) dans un train. Le train est en gare, à l'arrêt. Sur l'autre voie, juste à côté de vous, vous voyez par la fenêtre un autre train, lui aussi arrêté.
Et puis, alors que vous regardez distraitement par la fenêtre, l'autre train démarre.
Quelle a été alors votre sensation? Ca n'a peut-être duré qu'une fraction de secondes, mais il est probable que pendant un petit moment, vous n'ayez plus été très sûr de ce qui se passait réellement. Vous avez vraissemblablement cru que c'était votre train qui démarrait, tout en doutant en même temps.
C'est le phénomène de confusion.
Bien entendu, lorsque le phénomène ne dure pas, cela n'a aucune importance. Mais un enfant qui fait de la dyslexie a une sensibilité accrue à la confusion. C'est un état qu'il vit plus souvent qu'un autre enfant.
À suivre...
http://www.infodyslexie.org/ingredients-dyslexie.php
La dyslexie n'arrive pas par hasard. Il faut plusieurs ingrédients pour devenir dyslexique.
L'on doit tout d'abord être doué d'une grande capacité d'imagination, il faut ensuite être capable de mobilité dans ses propres images, d'être capable de bouger et d'évoluer par l'imagination dans son monde intérieur.
Enfin, il faut réagir à la confusion par une mobilité non contrôlée au lieu de profiter de la confusion pour apprendre.
La capacité d'imagination, source de dyslexie et de créativité
Tout d'abord, l'on doit être doué d'une excellente capacité de fabriquer des images dans sa tête.Pour mieux comprendre, prenons un exemple simple.
Si je vous parle d'une pomme, vous pouvez simplement vous contenter de voir le mot "pomme". Maintenant, je vous invite à fermer les yeux (faites lire ce texte par une autre personne si c'est nécessaire...)
Imaginez maintenant la pomme dans votre main.
De quelle couleur est la pomme? Est-ce que vous sentez son poid dans votre main? Peut-être pouvez-vous aussi sentir son odeur dans votre nez. Imaginez maintenant que vous portez cette pomme à votre bouche et que vous croquez dedans.
Est-ce que vous imaginez son goût maintenant?
Voilà un petit exemple très bref et simple de la capacité d'imagination. Vous connaissez déjà...
De grands écarts existent entre les différents individus. Certains ont du mal à former des images dans leur tête, alors que d'autres y arrivent beaucoup plus facilement.
Enfin pour certaines personnes, imaginer est tellement évident qu'ils n'ont quasiment que ce mode de pensée et n'ont pas de "petite voix" dans la tête.
On dit alors qu'ils pensent en image, par opposition à la pensée verbale, ou pensée en mots.
La capacité de se déplacer dans cet univers imaginaire
On appelle ça la désorientation.Imaginer par exemple le lieu de vos dernières vacances. Ou votre maison ou appartement. Ou tout autre endroit de votre choix.
ATTENTION, certaines personnes pourraient se trouver mal à l'aise en faisant cet exercice. Veillez à être bien accompagné(e) si vous avez des doutes, et dans tous les cas à ne jamais dépasser ce qui est confortable pour vous.
Maintenant, fermez les yeux et prenez le temps de bien être dans ce décors.
Imaginez maintenant que vous vous envolez. Est-ce que vous préférez entrer temporairement dans la peau d'un oiseau, vous installer dans un hélicoptère ou dans un avion? Ou simplement flotter en l'air?
Peut-être ce sera difficile pour vous. Dans ce cas, il ne vous sera peut-être pas évident de comprendre vraiment ce qui se passe dans la tête d'un enfant qui fait de la dyslexie. Mais vous pouvez toujours lire la suite...
Une forte sensibilité à la confusion
Peut-être vous est-il déjà arrivé l'expérience suivante :Vous êtes assis(e) dans un train. Le train est en gare, à l'arrêt. Sur l'autre voie, juste à côté de vous, vous voyez par la fenêtre un autre train, lui aussi arrêté.
Et puis, alors que vous regardez distraitement par la fenêtre, l'autre train démarre.
Quelle a été alors votre sensation? Ca n'a peut-être duré qu'une fraction de secondes, mais il est probable que pendant un petit moment, vous n'ayez plus été très sûr de ce qui se passait réellement. Vous avez vraissemblablement cru que c'était votre train qui démarrait, tout en doutant en même temps.
C'est le phénomène de confusion.
Bien entendu, lorsque le phénomène ne dure pas, cela n'a aucune importance. Mais un enfant qui fait de la dyslexie a une sensibilité accrue à la confusion. C'est un état qu'il vit plus souvent qu'un autre enfant.
À suivre...
http://www.infodyslexie.org/ingredients-dyslexie.php
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Homme d'action
L'homme d'action est un archétype, parmi des figures masculines multiples de la femme. Cet archétype et cette part féminine sont abrités dans le système psychique de la femme.
Les concepts d'archétype, de figures masculines multiples de la femme et de système psychique de la femme ne peuvent s'entendre que dans le cadre spécifique de la psychologie analytique.
Cette dénomination d'homme d'action est issue de la psychologie analytique pour désigner des processus psychiques inconscients, ayant une importance dans la vie psychique du sujet. Ces processus se nomment des archétypes.
L'homme d'action est présent dans l'animus, principalement de la masculinité de la femme : il est ce que l'on nomme un archétype.
Les images et pensées psychiques associées et auxquelles s'identifie la femme, entièrement ou en partie, le sont au travers des positions intellectuelles, psychiques, d'émotions, d'actions qui renvoient inconsciemment à un modèle auquel il faudrait se tenir : un homme d'action. Cet « homme » est proche de modèles culturels tels qu'Indiana Jones, un militaire ou un guerrier.
Sommaire
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- 1Les figures masculines de la femme
- 2L'âme de la femme : sa part masculine
- 3Le cadre d'une psychologie particulière
- 3.1Bibliographie
Les figures masculines de la femme[modifier | modifier le code]
L'homme d'action est à replacer parmi les figures masculines de la femme.
Les figures masculines de la catégorie de l’Animus jouent le même rôle chez la femme. C’est pourquoi on la nomme la part masculine de la femme. Le processus d’individuation et l’acceptation de cet état de fait, aussi difficile pour la femme que l’homme, conduit aussi à un aboutissement de réalisation de soi par le processus d’individuation. De la même manière une rencontre a finalement lieu, mais avec l'homme sage.
Constituant l'animus, la part masculine de la femme, on peut trouver :
- 1er niveau : homme primitif - Par exemple Tarzan, l'athlète, Dionysos
- 2e niveau : homme séducteur - Par exemple Don Juan
- 3e niveau : homme d'action- Par exemple Indiana Jones, un militaire ou un guerrier
- 4e niveau : homme sage - Par exemple un dieu père, un guide.
Chaque niveau correspond à un niveau de maturité psycho-affective.
« ... l'animus est aussi un être créateur, une matrice, non pas dans le sens de la créativité masculine, mais dans le sens qu'il crée quelque chose que l'on pourrait appeler un logos spermatikos - un verbe fécondant. De même que l'homme laisse sourdre son œuvre, telle une créature dans sa totalité, à partir de son monde intérieur féminin, de même le monde intérieur masculin de la femme apporte des germes créateurs qui sont en état de faire fructifier le côté féminin de l'homme. C'est là l'origine de la "femme inspiratrice" qui, si elle est mal formée, recèle aussi en elle la possibilité de devenir la pire des viragos1... »
L'âme de la femme : sa part masculine[modifier | modifier le code]
L'homme d'action est à replacer dans la part masculine du système psychique de la femme.
L’animus (et même pour certaines femmes simplement leur en parler ou évoquer le concept ou sa définition) peut parfois être « insupportable en elle » tout comme que lorsque l’on parle à un macho de sa féminité ou de son anima. Pour ainsi dire, l’animus pose problème à l’animus car il n’y a pas socialement d’idée préconçue sur l’animus. Il oblige la femme à entrer dans un vrai dialogue, un dialogue vrai ou dans un véritable travail sur elle-même.
L'animus apparaît souvent dans les rêves et les fantasmes sous les traits d'un homme séducteur ou diabolique, macho ou violeur, qui est porteur de valeurs masculines souvent très éloignées des valeurs féminines conscientes de la rêveuse. C'est au cours du processus d'individuation, souvent dans la seconde moitié de la vie, que la femme se trouve confrontée à cette figure de son inconscient. Elle est obligée de quitter les discours tout faits (idéologie, opinions formatées) pour en chercher la source en elle-même.
Si, pour l'homme, « l'anima est féminine », elle est uniquement une formation de la psyché masculine et une figure qui compense le conscient masculin. Chez la femme, à l'inverse, l'élément de compensation revêt un caractère masculin, et il est appelé l'animus. Si, déjà, décrire ce qu'il faut entendre par anima ne constitue pas précisément une tâche aisée, il est certain que les difficultés augmentent quand il s'agit de décrire la psychologie de l'animus2. »
« Le fait qu'un homme attribue naïvement à son Moi les réactions de son anima, sans même être effleuré par l'idée qu'il est impossible pour quiconque de s'identifier valablement à un complexe autonome, ce fait qui est un malentendu se retrouve dans la psychologie féminine dans une mesure, si faire se peut, plus grande encore. »2
« Pour décrire en bref ce qui fait la différence entre l'homme et la femme à ce point de vue, donc ce qui caractérise l'animus en face de l'anima, disons : alors que l'anima est la source d'humeurs et de caprices, l'animus, lui, est la source d'opinions ; et de même que les sautes d'humeur de l'homme procèdent d'arrière-plans obscurs, les opinions acerbes et magistrales de la femme reposent tout autant sur des préjugés inconscients et des a priori. »2
Le cadre d'une psychologie particulière[modifier | modifier le code]
L'archétype de l'homme d'action, les figures masculines, la part masculine du système psychique de la femme ne peuvent s'entendre que dans le cadre spécifique de la psychologie analytique.
Article détaillé : psychologie analytique .
La psychologie analytique se propose de donner du sens à ce qu'elle nomme l'âme (système psychique) et propose une forme de développement de soi menant à la découverte de notre propre âme. Les termes pour la nommer sont : psychologie jungienne, psychanalyse jungienne, psychologie analytique. Certains ouvrages pour désigner cette psychologie parlent d'une psychologie des complexes (car elle s'y intéresse), ou encore, d'une psychologie des profondeurs (puisqu'elle s'intéresse à la profondeur de la psyché mais aussi donne une profondeur à la psyché).
Représentation graphique du système psychique d'après Carl Gustav Jung
La psychologie analytique a permis de décrire et de mettre au jour des invariants de l'âme. En donnant du sens à l'âme, en décrivant par exemple certains aspects de celle-ci (comme les archétypes), l'homme ou/et la femme pourraient, en se mettant en dialogue avec eux-mêmes, entrer dans un processus d'individuation (ils deviennent plus eux-mêmes, plus matures). Cela peut se faire par exemple au travers d'une discussion avec soi-même sur ses rêves, mais cela ne constitue pas la seule voie. Lors de ce processus l'homme et la femme matures rencontrent des résistances, ils peuvent quand ils en éprouvent le besoin demander l'aide d’un(e) psychologue junguien.
Chaque concept de la psychologie jungienne donne du sens à un aspect du système psychique. Mis en relation les uns avec les autres, ils donnent à voir le sens qu'ont essayé de donner les psychologues analytiques (psychologues jungiens), sur la question "Qu'est ce que le système psychique ?".
Cependant, les prendre séparément n'aurait pas grand sens mais en plus ne permettrait pas vraiment de comprendre. D'ailleurs, la simple lecture de ce qu'est le psychisme chez Carl Gustav Jung n'apporte rien à l'individu si ce n'est une certaine sensibilisation à soi-même. Ce qui est intéressant du point de vue jungien, c'est de se découvrir soi-même, pour de vrai. Paradoxalement, ce n'est qu'une fois que l'on se connaît un peu que l'on peut commencer à comprendre un peu ce que la psychologie jungienne explique.
"La complexité de la psychanalyse jungienne tient au fait que toutes les instances psychiques sont en étroites relations les unes avec les autres. Décrire isolément un concept donne de lui une vision forcément partielle car ne tenant compte ni des rapports dynamiques avec les autres instances ni de l'ensemble du système psychique. Tout est lié, tout est en mouvement."3
La difficulté de la compréhension du psychisme dans la théorie jungienne réside dans le fait qu'il faut s'ouvrir à soi pour de vrai, c'est-à-dire "à se penser", "à se ressentir" et à "se questionner sur soi".
Comme "Jung ne cesse de la dire : la rencontre de la psyché est une expérience, elle passe à la fois par le mental et par le cœur, par l'intellect et par l'émotionnel. Cela demande une lecture circulaire, à l'image de la spirale : la compréhension intellectuelle s'enrichit de la résonance émotionnelle, confrontation intérieure qui, à son tour, même à l'approfondissement de la compréhension."3.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- C.G. Jung " Sur l’Interprétation des rêves ", Albin Michel, 1998 p 120.
- Elysabeth Leblanc, La psychanalyse jungienne, Collection Essentialis, ED. Bernet-Danilot, avril 2002
Références[modifier | modifier le code]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_d'action
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