Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Et elle lui dit : comme ça mon chéri tu n'avais plus jamais l'air con comme un manche...
matière à revoir aussi le titre "con manches héros".
C'est pour mes recherches sur la front hier entre génie sans bouillir et créativité,
j'ai une connaissance intelligente qui m'a pondu une théorie sur l'isolement du trou de gruyère du coup...... à savoir que c'est vrai, aucune étude là dessus non plus, ça tombe il sait même pas qu'en passant la frontière du fromage sans trous à juste quelques centimètres, y'a un autre trou de gruyère qui se sent vide comme lui et qui se pose des questions....... du coup ça tombe quand ils écoutent "rape me", ils se retrouvent en fusion ? et découvrent pour la première fois le nirvana ? je me suis sentie comme une nouille devant tant de savoirs, la douance ça peut vous prendre partout, subitement, même au rayon crèmerie...
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
c'est ça donc en fait le mode "pshitt" c'est bien quand il aurait superpositions de deux intelligences avec humour intégré qui discutent, c'est un moment de "troubles pshittshiques" mais c'était trop compliqué à écrire alors ils auraient réduits à "psychiques". mental dysorder ?, un grade supérieur au "bordel inside" ?
Alors je lui dis : toi t'as encore trop regardé "Ratatouille" pendant les vacances de Noel ! du coup on a du reparler des "Glu-Glu" et des "serpillières des plages".... mais appréhendés cette fois ci scientifiquement et par un nouveau prisme de l'angle de vue par le grain de sable, on n'y avait pas pensé à l'époque....
On a tout de même conclu qu'on ne penserait en fait jamais mieux ! on va garder deux modes de pensée, celui à utiliser avec les gens avec qui on s'ennuie et la nôtre où on passe plus vite le temps agréablement.
du coup l'expression "se taper une barre" ou le fou rire ça n'est pas pareil du tout non plus, le fou rire paradoxo-contradicto par empilation de la voûte vers balles, rien, aucune étude non plus
C'était pour ça que tout le monde ne pouvait pas me faire rire
Tout s'embrique, blue touch s'explique Donc on peut tester, celui qui rentre chez lui et se précipite pour mesure la distance entre deux trous de gruyère... pour démontrer la preuve de sa théorie sur le vide.... c'est celui qui mange froid...
De fait mon expérience imprévue sur l'élasticité du pain à hamburger passé au micro ondes est revenu sur le tapis mais ça ça fait partie des dossier "secret défense" cela dit quelle drôle d'idée vraiment d'inventer un truc pour réchauffer qui fait fondre le pain, que c'est bon de pouvoir rétablir enfin la vérité des années après : tu vois c'était de la faute du pain, il est tombé sur un micro ondes pervers narcissique manipulateur... il faut faire attention avec les ondes, on ne nous a pas tout dit
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Spinoza (1632/1677) - Un art de la joie
Ariel Suhamy
Sans opposer l’âme et le corps, l’éthique de Spinoza nous invite à produire et entretenir les affects joyeux pour augmenter notre puissance d’agir.
Rien de plus abstrait, de moins « pratique », à première vue, que l’Éthique de Spinoza, avec son arsenal de propositions et démonstrations censé nous conduire « comme par la main » à la connaissance de Dieu et de la vie éternelle. Comme l’écrit, railleur, Nietzsche : « Que reste-t-il de cette éternité de Spinoza, sinon un cliquetis d’ossements ? » Mais Nietzsche n’a peut-être pas pris la peine d’observer que l’exposé du système s’adossait à des règles pratiques qui seules sont susceptibles de donner chair au squelette. Si l’on ne met pas ces règles en œuvre, le spinozisme n’est rien, en effet, qu’un cliquetis de mots.
Le paradoxe, c’est que l’éternité, que Spinoza nomme aussi béatitude, est à la fois le but et le moyen d’atteindre ce but. Sans doute faut-il commencer par élaborer des principes d’action, « les imprimer en notre mémoire et les appliquer sans cesse aux choses particulières qui se rencontrent fréquemment dans la vie, de façon que notre imagination en soit largement affectée et qu’ils nous soient toujours présents ». Mais si nous parvenons à mettre en œuvre ces principes, c’est pour autant que nous jouissons déjà de la joie qui, pour Spinoza, est la puissance même. L’essentiel se joue donc dans la pratique affective, que résume une expression presque triviale que Spinoza emprunte à l’Ecclésiaste : « Bien faire, et se tenir en joie. »
Un problème moral traverse tout le 17e siècle : celui de l’impuissance de la raison. La raison a fait la démonstration de sa puissance à expliquer la nature, et bientôt à s’en rendre « maître et possesseur ». Mais quand cette raison aborde l’homme lui-même, elle se heurte à des écueils. A-t-elle la capacité de nous aider à maîtriser les passions, a fortiori de nous faire gagner le salut ? Deux types de réponses se présentent. Descartes cherche à soutenir la raison par une autre faculté – la volonté libre ; il s’interroge alors sur le pouvoir de l’âme sur le corps.
Spinoza, lui, pense, non pas en termes de pouvoir entre deux facultés, mais en termes de puissance : la puissance du corps et celle de l’âme, loin d’entrer en conflit, ne forment qu’une seule et même puissance, envisagée sous deux aspects. Il est donc vain d’opposer le corps à l’âme, comme de prétendre réduire directement les passions : ceux qui combattent la passion par la passion ne font que s’attrister et attrister les autres. La question n’est pas de savoir qui doit commander à qui, mais comment développer sa puissance corporelle et mentale, de manière à ce que les passions néfastes, sans disparaître complètement, n’occupent plus en nous qu’une partie minime.
Il convient donc de s’exercer à la joie et de développer les aptitudes du corps : « Il est d’un homme sage d’user des choses et d’y prendre plaisir autant qu’on le peut… De faire servir à sa réfection et à la réparation de ses forces des aliments et des boissons agréables pris en quantité modérée, comme aussi les parfums, l’agrément des plantes vertes, la parure, la musique, les sports, les spectacles et tout ce dont chacun peut user sans dommage pour autrui (Éthique IV 45, scolie). »
Grâce à ce bon environnement, la raison peut se développer, sous ses deux dimensions, qu’il importe de maintenir ensemble : explicative et normative. En tant qu’elle comprend les choses par leurs causes naturelles, la raison voit toute chose, tout être, tout comportement comme nécessaire : ainsi dispose-t-elle à ne plus s’en affliger. Mais en tant qu’elle formule des normes (qui dérivent elles-mêmes d’une connaissance de la nature humaine), la raison apprend à faire usage des choses dans le sens de l’intérêt humain – sans jamais oublier qu’il ne s’agit là que d’un objectif de notre raison et non un devoir imposé par une autorité supérieure, ce qui risquerait de tourner l’effort en désespoir.
Pour éviter cet écueil, la raison doit se faire une alliée de l’imagination pour prendre appui sur de bonnes images. « Nous avons posé par exemple parmi les règles de vie que la haine doit être vaincue par l’amour et la générosité, et non compensée par une haine réciproque. Pour avoir ce précepte de la raison toujours présent quand il sera utile, il faut penser souvent aux offenses que se font communément les hommes et méditer sur elles, ainsi que sur la manière et le moyen de les repousser le mieux possible par la générosité : de la sorte en effet nous joindrons l’image de l’offense à l’imagination de cette règle, et elle ne manquera jamais de s’offrir à nous quand une offense nous sera faite (Éthique V, 10 scolie). »
Si nous avons suffisamment mûri l’idée du bien qui naît d’une amitié mutuelle (raison normative), sans oublier que les hommes agissent comme les autres êtres par une nécessité naturelle (raison explicative), « alors l’offense, c’est-à-dire la haine qui en naît habituellement, occupera une partie minime de l’imagination et sera aisément surmontée ». Au lieu de combattre directement la colère, ce qui serait encore de la colère, une « méditation », c’est-à-dire un exercice répété d’anticipation des périls communs associée à l’idée du vrai bien, fera que cette colère durera moins longtemps et sera plus vite surmontée par la « présence d’esprit » et la « force d’âme ». L’éthique spinoziste est un art de la joie, un art de produire et d’entretenir les affects joyeux en mobilisant toutes les ressources de l’être.
René Descartes est souvent perçu comme l’incarnation de l’esprit théorique, l’homme de savoir qui aurait fait primer la quête de la vérité sur la recherche de la vie bonne. Cette vision mérite d’être nuancée. Michel Foucault comme Pierre Hadot, malgré leurs divergences, notent ainsi tous deux que Descartes a écrit des Méditations, lesquelles sont un exercice spirituel, qui renvoie à un travail sur soi, à une « pratique de soi », pour reprendre l’expression de Foucault. Écrite à la première personne, chaque méditation est comme un exercice pratique au cours duquel le lecteur passe différentes étapes, le doute méthodique, la découverte de soi comme substance pensante… Songeons également à la troisième méditation qui s’ouvre sur un véritable exercice spirituel : « Je fermerai maintenant mes yeux, je boucherai mes oreilles, j’effacerai même de ma pensée toutes les images des choses corporelles (…) et ainsi, m’entretenant seulement avec moi-même et considérant mon intérieur, je tâcherai de me rendre peu à peu plus connu et plus familier à moi-même. »
Reste que pour Foucault, ce travail sur soi se réduit à la recherche du vrai et de la connaissance là où chez les anciens la connaissance était un outil pour se transformer, pour trouver la vie bonne.
Il y a pour lui bien une rupture : désormais plus besoin d’ascèse pour accéder à la vérité, l’évidence suffit. Une lecture que refuse Hadot qui souligne davantage la continuité avec la philosophie ancienne. L’évidence cartésienne n’est pas accessible à tout sujet : elle exige une ascèse. Sa correspondance avec Élisabeth ou le Traité des passions de l’âme donnent à voir un autre Descartes que le champion de la pensée purement théorique. Dans la Lettre-préface aux Principes de la philosophie, ne place-t-il pas au sommet de l’arbre de la philosophie « la plus haute et la plus parfaite morale, qui présupposant une entière connaissance des autres sciences, est le dernier degré de la sagesse » ?
Rien de plus abstrait, de moins « pratique », à première vue, que l’Éthique de Spinoza, avec son arsenal de propositions et démonstrations censé nous conduire « comme par la main » à la connaissance de Dieu et de la vie éternelle. Comme l’écrit, railleur, Nietzsche : « Que reste-t-il de cette éternité de Spinoza, sinon un cliquetis d’ossements ? » Mais Nietzsche n’a peut-être pas pris la peine d’observer que l’exposé du système s’adossait à des règles pratiques qui seules sont susceptibles de donner chair au squelette. Si l’on ne met pas ces règles en œuvre, le spinozisme n’est rien, en effet, qu’un cliquetis de mots.
Le paradoxe, c’est que l’éternité, que Spinoza nomme aussi béatitude, est à la fois le but et le moyen d’atteindre ce but. Sans doute faut-il commencer par élaborer des principes d’action, « les imprimer en notre mémoire et les appliquer sans cesse aux choses particulières qui se rencontrent fréquemment dans la vie, de façon que notre imagination en soit largement affectée et qu’ils nous soient toujours présents ». Mais si nous parvenons à mettre en œuvre ces principes, c’est pour autant que nous jouissons déjà de la joie qui, pour Spinoza, est la puissance même. L’essentiel se joue donc dans la pratique affective, que résume une expression presque triviale que Spinoza emprunte à l’Ecclésiaste : « Bien faire, et se tenir en joie. »
La puissance plutôt que le pouvoir
Un problème moral traverse tout le 17e siècle : celui de l’impuissance de la raison. La raison a fait la démonstration de sa puissance à expliquer la nature, et bientôt à s’en rendre « maître et possesseur ». Mais quand cette raison aborde l’homme lui-même, elle se heurte à des écueils. A-t-elle la capacité de nous aider à maîtriser les passions, a fortiori de nous faire gagner le salut ? Deux types de réponses se présentent. Descartes cherche à soutenir la raison par une autre faculté – la volonté libre ; il s’interroge alors sur le pouvoir de l’âme sur le corps.
Spinoza, lui, pense, non pas en termes de pouvoir entre deux facultés, mais en termes de puissance : la puissance du corps et celle de l’âme, loin d’entrer en conflit, ne forment qu’une seule et même puissance, envisagée sous deux aspects. Il est donc vain d’opposer le corps à l’âme, comme de prétendre réduire directement les passions : ceux qui combattent la passion par la passion ne font que s’attrister et attrister les autres. La question n’est pas de savoir qui doit commander à qui, mais comment développer sa puissance corporelle et mentale, de manière à ce que les passions néfastes, sans disparaître complètement, n’occupent plus en nous qu’une partie minime.
S’exercer à la joie
Il convient donc de s’exercer à la joie et de développer les aptitudes du corps : « Il est d’un homme sage d’user des choses et d’y prendre plaisir autant qu’on le peut… De faire servir à sa réfection et à la réparation de ses forces des aliments et des boissons agréables pris en quantité modérée, comme aussi les parfums, l’agrément des plantes vertes, la parure, la musique, les sports, les spectacles et tout ce dont chacun peut user sans dommage pour autrui (Éthique IV 45, scolie). »
Grâce à ce bon environnement, la raison peut se développer, sous ses deux dimensions, qu’il importe de maintenir ensemble : explicative et normative. En tant qu’elle comprend les choses par leurs causes naturelles, la raison voit toute chose, tout être, tout comportement comme nécessaire : ainsi dispose-t-elle à ne plus s’en affliger. Mais en tant qu’elle formule des normes (qui dérivent elles-mêmes d’une connaissance de la nature humaine), la raison apprend à faire usage des choses dans le sens de l’intérêt humain – sans jamais oublier qu’il ne s’agit là que d’un objectif de notre raison et non un devoir imposé par une autorité supérieure, ce qui risquerait de tourner l’effort en désespoir.
Pour éviter cet écueil, la raison doit se faire une alliée de l’imagination pour prendre appui sur de bonnes images. « Nous avons posé par exemple parmi les règles de vie que la haine doit être vaincue par l’amour et la générosité, et non compensée par une haine réciproque. Pour avoir ce précepte de la raison toujours présent quand il sera utile, il faut penser souvent aux offenses que se font communément les hommes et méditer sur elles, ainsi que sur la manière et le moyen de les repousser le mieux possible par la générosité : de la sorte en effet nous joindrons l’image de l’offense à l’imagination de cette règle, et elle ne manquera jamais de s’offrir à nous quand une offense nous sera faite (Éthique V, 10 scolie). »
Si nous avons suffisamment mûri l’idée du bien qui naît d’une amitié mutuelle (raison normative), sans oublier que les hommes agissent comme les autres êtres par une nécessité naturelle (raison explicative), « alors l’offense, c’est-à-dire la haine qui en naît habituellement, occupera une partie minime de l’imagination et sera aisément surmontée ». Au lieu de combattre directement la colère, ce qui serait encore de la colère, une « méditation », c’est-à-dire un exercice répété d’anticipation des périls communs associée à l’idée du vrai bien, fera que cette colère durera moins longtemps et sera plus vite surmontée par la « présence d’esprit » et la « force d’âme ». L’éthique spinoziste est un art de la joie, un art de produire et d’entretenir les affects joyeux en mobilisant toutes les ressources de l’être.
Le cas Descartes
René Descartes est souvent perçu comme l’incarnation de l’esprit théorique, l’homme de savoir qui aurait fait primer la quête de la vérité sur la recherche de la vie bonne. Cette vision mérite d’être nuancée. Michel Foucault comme Pierre Hadot, malgré leurs divergences, notent ainsi tous deux que Descartes a écrit des Méditations, lesquelles sont un exercice spirituel, qui renvoie à un travail sur soi, à une « pratique de soi », pour reprendre l’expression de Foucault. Écrite à la première personne, chaque méditation est comme un exercice pratique au cours duquel le lecteur passe différentes étapes, le doute méthodique, la découverte de soi comme substance pensante… Songeons également à la troisième méditation qui s’ouvre sur un véritable exercice spirituel : « Je fermerai maintenant mes yeux, je boucherai mes oreilles, j’effacerai même de ma pensée toutes les images des choses corporelles (…) et ainsi, m’entretenant seulement avec moi-même et considérant mon intérieur, je tâcherai de me rendre peu à peu plus connu et plus familier à moi-même. »
Reste que pour Foucault, ce travail sur soi se réduit à la recherche du vrai et de la connaissance là où chez les anciens la connaissance était un outil pour se transformer, pour trouver la vie bonne.
Il y a pour lui bien une rupture : désormais plus besoin d’ascèse pour accéder à la vérité, l’évidence suffit. Une lecture que refuse Hadot qui souligne davantage la continuité avec la philosophie ancienne. L’évidence cartésienne n’est pas accessible à tout sujet : elle exige une ascèse. Sa correspondance avec Élisabeth ou le Traité des passions de l’âme donnent à voir un autre Descartes que le champion de la pensée purement théorique. Dans la Lettre-préface aux Principes de la philosophie, ne place-t-il pas au sommet de l’arbre de la philosophie « la plus haute et la plus parfaite morale, qui présupposant une entière connaissance des autres sciences, est le dernier degré de la sagesse » ?
Catherine Halpern
Ariel Suhamy
Docteur en philosophie et directeur de la collection « Vie des idées » aux Puf, il est notamment l’auteur de Spinoza pas à pas, Ellipses, 2011 et, avec Alia Daval, Spinoza par les bêtes, Ollendorff et Desseins, 2008.
http://www.scienceshumaines.com/spinoza-1632-1677-un-art-de-la-joie_fr_36334.html
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Le paradoxe du gruyère. On basculerait vite, une soirée "bolognaise" et hop....
http://choualbox.com/13pcz
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mise en ligne le 16 août 2011
extrait de la VHS / JE SUIS UNE (VIDEO) MACHINE
Textes+chants : François.
Guitare+chœurs : Xavier.
Guitare+chœurs : Lucas.
Basse : Gwen.
Batterie+chœurs : Olive.
"J.N.V.P.L.S."
Qu'il y a des chances que j'meure, je ne veux pas le savoir
chair à lombrics, d'accord, mais je ne veux pas le savoir.
Qu'il y a des petites bêtes dans les tapis.
et que Sharon à laissé un brise-glace sous mon lit.
Que la maladie menace
et le soleil de s'éteindre
je ne veux pas le savoir.
J'aime encore mieux ne pas savoir.
je ne veux même pas le savoir.
Que tout a été déjà dit, je ne veux pas le savoir
que le Père Noël n'est pas, je ne veux pas le savoir
que toutes les étapes de ma vie
sont déjà dans les livres de sociologie.
Que tous les peuples ne prennent de Bastille
que pour tromper l'ennui.
Je ne veux pas le savoir.
Que l'amour n'existe qu'en songe
je ne veux pas le savoir.
Dis-moi que tu m'aimes, (même) si c'est un mensonge
juste pour voir.
Que si je préfère Thelma à Louise
ce n'est qu'une question d'hormones
je ne veux pas le savoir.
Je ne veux même plus en entendre parler.
--------------------
"Insomniaque"
Ca fait cent ans que j'danse des slows
en attendant que ma jambe se casse.
Partout j'ai fait le beau
partout j'ai pu laisser des traces.
Ca fait mille et une nuits que je n'ai pas dormi
et y'a toujours à côté mes voisins qui s'engueulent.
Quelques millions sont morts depuis
et à leur enterrement je suis de plus en plus seul.
J'en ai compté des moutons, certains me narguaient
et des brebis galeuses, et des bergers mystiques
et des pleines lunes comiques
dont la moitié manquait.
Et des gens aussi des nains et des poilus
des à peaux de bête et d'autres à peau d'alu.
Lesquels ont chassé les autres je ne sait plus.
J'ai l'impression d'avoir cent ans et je suis né hier
je suis un embryon égaré dans un hospice
je suis un embryon égaré dans un hospice.
Ca fait cent ans que je me tiens la tête
en attendant que le bourdon cesse
cent ans que tout m'inquiète
que sous ma cotte de maille le vent me blesse.
Ca fait mille et un jours que je n'ai pas mangé
si ce n'est ici et là quelques symphonies.
Dans mon alcôve on ne peut pas rentrer
car le soir entre deux guerres j'y prie.
Il s'en est passé des choses, je n'ai pas compté
mais ça doit faire au moins des jouets par milliers.
Des pères Noël ça c'est sûr j'en ai vu passer.
J'en ai vu s'passer des faits, des qui ont fait date
certains penchaient à gauche et d'autres pas mal à droite
et lové dans ma spirale j'attendais qu'on arrive.
J'ai l'impression d'avoir cent ans et je suis né hier
je suis un embryon égaré dans un hospice
je suis un embryon égaré dans un hospice.
J'ai tout eu je n'ai rien eu
J'ai tout vu je n'ai rien vu
Tout est dit tout reste à dire
Tout est fait tout reste à faire.
Zabriskie Point
extrait de la VHS / JE SUIS UNE (VIDEO) MACHINE
Textes+chants : François.
Guitare+chœurs : Xavier.
Guitare+chœurs : Lucas.
Basse : Gwen.
Batterie+chœurs : Olive.
"J.N.V.P.L.S."
Qu'il y a des chances que j'meure, je ne veux pas le savoir
chair à lombrics, d'accord, mais je ne veux pas le savoir.
Qu'il y a des petites bêtes dans les tapis.
et que Sharon à laissé un brise-glace sous mon lit.
Que la maladie menace
et le soleil de s'éteindre
je ne veux pas le savoir.
J'aime encore mieux ne pas savoir.
je ne veux même pas le savoir.
Que tout a été déjà dit, je ne veux pas le savoir
que le Père Noël n'est pas, je ne veux pas le savoir
que toutes les étapes de ma vie
sont déjà dans les livres de sociologie.
Que tous les peuples ne prennent de Bastille
que pour tromper l'ennui.
Je ne veux pas le savoir.
Que l'amour n'existe qu'en songe
je ne veux pas le savoir.
Dis-moi que tu m'aimes, (même) si c'est un mensonge
juste pour voir.
Que si je préfère Thelma à Louise
ce n'est qu'une question d'hormones
je ne veux pas le savoir.
Je ne veux même plus en entendre parler.
--------------------
"Insomniaque"
Ca fait cent ans que j'danse des slows
en attendant que ma jambe se casse.
Partout j'ai fait le beau
partout j'ai pu laisser des traces.
Ca fait mille et une nuits que je n'ai pas dormi
et y'a toujours à côté mes voisins qui s'engueulent.
Quelques millions sont morts depuis
et à leur enterrement je suis de plus en plus seul.
J'en ai compté des moutons, certains me narguaient
et des brebis galeuses, et des bergers mystiques
et des pleines lunes comiques
dont la moitié manquait.
Et des gens aussi des nains et des poilus
des à peaux de bête et d'autres à peau d'alu.
Lesquels ont chassé les autres je ne sait plus.
J'ai l'impression d'avoir cent ans et je suis né hier
je suis un embryon égaré dans un hospice
je suis un embryon égaré dans un hospice.
Ca fait cent ans que je me tiens la tête
en attendant que le bourdon cesse
cent ans que tout m'inquiète
que sous ma cotte de maille le vent me blesse.
Ca fait mille et un jours que je n'ai pas mangé
si ce n'est ici et là quelques symphonies.
Dans mon alcôve on ne peut pas rentrer
car le soir entre deux guerres j'y prie.
Il s'en est passé des choses, je n'ai pas compté
mais ça doit faire au moins des jouets par milliers.
Des pères Noël ça c'est sûr j'en ai vu passer.
J'en ai vu s'passer des faits, des qui ont fait date
certains penchaient à gauche et d'autres pas mal à droite
et lové dans ma spirale j'attendais qu'on arrive.
J'ai l'impression d'avoir cent ans et je suis né hier
je suis un embryon égaré dans un hospice
je suis un embryon égaré dans un hospice.
J'ai tout eu je n'ai rien eu
J'ai tout vu je n'ai rien vu
Tout est dit tout reste à dire
Tout est fait tout reste à faire.
Zabriskie Point
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=30]Slow must go on
par SanBo | Jan 5, 2017 | EfferveScience, InspirAction | 0 commentaires
[/size]
Ha-PI new year les Stress Fighters !
Cet article n’est pas un article de résolutions.
Parce que les résolutions sont culpabilisantes.
Relis mon mea culpa, fuck culpa pour t’en convaincre
Une résolution non motivée ne va pas aboutir.
Ce n’est pas grave. C’est même normal.
C’est pour ça que pour la nouvelle année, un mot suffit
Parce qu’un mot c’est un pourquoi, et un pourquoi c’est une quête, ça fait avancer.
Une résolution c’est un « quoi », mais un « quoi » sans « pourquoi » c’est une voiture sans essence, ça démarre pas…
C’est le pourquoi de la motivACTION !
(et oui, je n’invente pas des mots pour rien )
Le mien c’est greenfinity : vert l’infini et au-delà !
Déjà parce que VERT (oui je suis monomaniaque !)
Parce que vert l’infini et au-delà : j’ai de beaux projets pour les années à venir.
Et là où c’est génial c’est qu’ils sont en train de se réaliser tout seuls comme par magie !
Et aussi parce que si j’étais cachée au début, maintenant je me montre pour la sensibilisAction.
En ce sens, on peut dire que je suis un peu Green Lantern, non ?!
Au fait, je t’ai dit que le vert était la couleur de l’année 2017 ?!
Ton mot de l’année, il va te donner une direction.
Comme une (green) lanterne : jour après jour, un pas vert ta lumière !
Entre nous, c’est pour ça que je me suis fait tatouer mes valeurs
Pour ne pas oublier mon pourquoi. Même dans la tempête !
Parce que quand burn-out is coming tu les oubies vite tes valeurs hélas… alors que nos valeurs c’est notre boussole ! (notre Green Lantern !)
J’avais pensé écrire un article sur les limites.
Mais en cette nouvelle année, je préfère te partager une histoire @ infuser & diffuser.
Une histoire qui a été transmise par mon amie et collaborActrice Diane Le Berre dans notre groupe de Stress Fighters (si tu n’y es pas encore : rejoins-nous et fais le plein d’informAction !)
Une histoire de couleurs…
Alike short film from psl on Vimeo.
Source : Apprendre à éduquer
Une histoire poétique qui cache un vrai malaise : l’épidémie des Working Dead...
Si cette histoire te parle, fonce remplir ton stress-O-mètre !
Il est temps de commencer ta Quête de Stress Fighters !
Et il temps aussi de remettre des couleurs dans ta vie !
NON à la créActivité bridée !
OUI au lignes de dessins en vert !
Sur mes deux premiers burn-out, je suis restée trop longtemps parce qu’il me restait de la créActivité.
Sur le dernier, je me suis éteinte très rapidement parce que je n’en avait plus aucune…
C’est essentiel de cultiver ses talents.
C’est essentiel de cultiver son bonheur.
C’est là toute la quête des Maîtres du Je(u).
Et dans Maître du Je(u), il y a jeu
Non, je n’ai pas de résolutions.
J’ai une recommandAction.
Pour toi, pour moi, pour tous les stress Fighters !
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par SanBo | Jan 5, 2017 | EfferveScience, InspirAction | 0 commentaires
[/size]
Ha-PI new year les Stress Fighters !
Cet article n’est pas un article de résolutions.
Parce que les résolutions sont culpabilisantes.
Relis mon mea culpa, fuck culpa pour t’en convaincre
Une résolution non motivée ne va pas aboutir.
Ce n’est pas grave. C’est même normal.
C’est pour ça que pour la nouvelle année, un mot suffit
Parce qu’un mot c’est un pourquoi, et un pourquoi c’est une quête, ça fait avancer.
Une résolution c’est un « quoi », mais un « quoi » sans « pourquoi » c’est une voiture sans essence, ça démarre pas…
C’est le pourquoi de la motivACTION !
(et oui, je n’invente pas des mots pour rien )
Alors Stress Fighter, quel est ton mot 2017 ?
Le mien c’est greenfinity : vert l’infini et au-delà !
Déjà parce que VERT (oui je suis monomaniaque !)
Parce que vert l’infini et au-delà : j’ai de beaux projets pour les années à venir.
Et là où c’est génial c’est qu’ils sont en train de se réaliser tout seuls comme par magie !
Et aussi parce que si j’étais cachée au début, maintenant je me montre pour la sensibilisAction.
En ce sens, on peut dire que je suis un peu Green Lantern, non ?!
Au fait, je t’ai dit que le vert était la couleur de l’année 2017 ?!
Greenfinity, vert l’infini et au-delà !
Ton mot de l’année, il va te donner une direction.
Comme une (green) lanterne : jour après jour, un pas vert ta lumière !
Entre nous, c’est pour ça que je me suis fait tatouer mes valeurs
Pour ne pas oublier mon pourquoi. Même dans la tempête !
Parce que quand burn-out is coming tu les oubies vite tes valeurs hélas… alors que nos valeurs c’est notre boussole ! (notre Green Lantern !)
Mets des couleurs dans ta vie !
J’avais pensé écrire un article sur les limites.
Mais en cette nouvelle année, je préfère te partager une histoire @ infuser & diffuser.
Une histoire qui a été transmise par mon amie et collaborActrice Diane Le Berre dans notre groupe de Stress Fighters (si tu n’y es pas encore : rejoins-nous et fais le plein d’informAction !)
Une histoire de couleurs…
Alike short film from psl on Vimeo.
Source : Apprendre à éduquer
Une histoire poétique qui cache un vrai malaise : l’épidémie des Working Dead...
Si cette histoire te parle, fonce remplir ton stress-O-mètre !
Il est temps de commencer ta Quête de Stress Fighters !
Et il temps aussi de remettre des couleurs dans ta vie !
Vert l’infini !
NON à la créActivité bridée !
OUI au lignes de dessins en vert !
Sur mes deux premiers burn-out, je suis restée trop longtemps parce qu’il me restait de la créActivité.
Sur le dernier, je me suis éteinte très rapidement parce que je n’en avait plus aucune…
C’est essentiel de cultiver ses talents.
C’est essentiel de cultiver son bonheur.
C’est là toute la quête des Maîtres du Je(u).
Et dans Maître du Je(u), il y a jeu
Non, je n’ai pas de résolutions.
J’ai une recommandAction.
Pour toi, pour moi, pour tous les stress Fighters !
Ma recommandAction pour 2017 :
SLOW MUST GO ON !
Mets du LOVE et de la créActivité dans ton année !
Ce qui te fais plaisir cultive-le : c’est toi !
Ne laisse personne t’éteindre.
Ne te laisse surtout pas, TOI, t’éteindre…
(et oui, on est souvent trop durs avec nous-mêmes)
Ce qui te fais plaisir cultive-le : c’est toi !
Ne laisse personne t’éteindre.
Ne te laisse surtout pas, TOI, t’éteindre…
(et oui, on est souvent trop durs avec nous-mêmes)
Si cet article t’inspire,
commence dès maintenant-là-tout-de-suite ta quête de Stress Fighter !
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Et n’hésite pas à diffuser cet article à tes proches et collègues ternis de la vie :
le partage est un acte de stress-défense
le partage est un acte de stress-défense
http://effervescience.fr/slow-must-go-on/
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Il faut savoir reconnaître le talent, me voici battue aux jeuxes de motxes par un sheveu sur la langue. s'how must go home ? (comment tu vas rentrer à ta maison) je l'ai senti le message subliminal qui m'était directement adressé dans le cadre (ou hors cadre on ne sait plus depuis le cop de l'oeuf de la poule) du complot universel contre moi et en plus comment ils savent que je me shoote au aux effets ral-le-gant, tu vas voir qu'enfin un jour la vérité éclatera, on va me faire un I.R.M. et on va retrouver dans mon cerveau un satellite que personne ne savait même qu'il était tombé sur ma tête pour s'incruster mode alien dans mon cerveau, un pied de satellite coté droit et un coté gauche (du coup ça a même du perturber les nuits de mon couple d'hémisphères qui avaient du se battre au moins pendant 46 ans de mariage pour avoir leur coté du lit (mon cerveau lit)) parce qu'on l'avait envoyé dans l'espace (le satellite pas mon cerveau) en TOP - Secret défense - Dossiers ultra con fiden ciel, tu vois là où ça prend enfin tout ce sens, lequel on ne sait pas, mais dès qu'un voit le panneau, 42, traversée de réponses en chameau, il prévient les autres en pigeon voyageur.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mon premier défi de 2017, ça va être d'aller boire une bière dans un P.M.U. et de dire : nonobstant.
Et je vous raconterai si la personne à qui je l'aurai dit me répond :
C'est quel cheval ça ? il court dans quelle course ? à quelle heure ? je l'ai pas vu celui là et c'est bizarre comme nom pour un cheval
Je me permets ce genre de choses parce qu'après je lui dirais à la personne que moi non plus, j'ai jamais trouvé un endroit où je pouvais le placer ce mot : nonobstant. Mais je le connais j'ai du vocabulaire enrichi, moi, Monsieur
Si des y'a aussi des propriétaires surdoués qui ont des chevaux qui courent à Vincennes c'est le moment de faire de créativité comme ça me fera un signe de destin si un jour j'entends, Nonobstant est sur la corde, en tête, oui, oui, oui, il a passé la lignée d'arrivée en premier. C'est une grande victoire pour la langue française et tous ceux qui montent sur leurs grands chevaux juste un pour mot
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Après il faut que je trouve des mots et des parades à la vieillesse et quand je vais mourir. Parce que si c'est pas tout de suite et dans 20 ans, je refuse de mourir ou de me rendre malade à y penser tous les jours, ça risque de me déprimer sinon cette histoire.
[size=30]Peur de la mort ou peur de mourir ?
[size=12]A ce destin scandaleux, nul ne s’habitue jamais. Jusqu’où ce refus est-il normal ? Quand devient-il pathologique ? Voici comment l’idée de la mort s’ancre en nous.
Isabelle Taubes
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© Jupiter
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Sommaire
- Naître à la mort
- La peur s’installe
- Moi aussi, je vais mourir…
- Que subsistera-t-il de notre moi ?
- La mort, moteur de la vie
- Eros contre Thanatos
- Yasmina, 25 ans : “J’ai annoncé à mon père qu’il allait mourir”
"Jusqu’à 32 ans, j’ai tenu la mort pour une abstraction, explique Sonia. Puis ma meilleure amie est décédée : un accident de voiture. Ce jour-là, j’ai vraiment réalisé que, moi aussi, j’étais concernée. Depuis, quand mes parents partent en voyage, je suis un peu anxieuse. Adepte de l’escalade, je prends moins de risques…"
Pour la psyché humaine, la mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, donc un phénomène bien ordinaire, pourtant, écrit le philosophe Vladimir Jankélévitch dans La Mort (Flammarion, 1977), nul ne s’y habitue : "Chaque mort étonne ou scandalise, comme si elle était la première." En même temps, nous réussissons à vivre, à aimer, à agir malgré la menace quasi quotidienne de notre trépas… Serions-nous héroïques ou inconscients ? Rares sont ceux qui se disent : "Puisque je dois mourir, je commence dès aujourd’hui à me laisser dépérir, à refouler en moi tout désir." En fait, les pathologies directement liées à la peur de la mort sont peu nombreuses. Cependant, pour définir, dans la relation à la mort, la limite entre le normal et le pathologique, encore faut-il cerner les processus par lesquels elle s’ancre en nous, ainsi que leurs effets.
Pour la psyché humaine, la mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, donc un phénomène bien ordinaire, pourtant, écrit le philosophe Vladimir Jankélévitch dans La Mort (Flammarion, 1977), nul ne s’y habitue : "Chaque mort étonne ou scandalise, comme si elle était la première." En même temps, nous réussissons à vivre, à aimer, à agir malgré la menace quasi quotidienne de notre trépas… Serions-nous héroïques ou inconscients ? Rares sont ceux qui se disent : "Puisque je dois mourir, je commence dès aujourd’hui à me laisser dépérir, à refouler en moi tout désir." En fait, les pathologies directement liées à la peur de la mort sont peu nombreuses. Cependant, pour définir, dans la relation à la mort, la limite entre le normal et le pathologique, encore faut-il cerner les processus par lesquels elle s’ancre en nous, ainsi que leurs effets.
Naître à la mort
La mort vous fait-elle peur ? Faites le test !
"L’expérience de la naissance est la première expérience de l’émergence de la mort", déclarait Françoise Dolto dans Parler de la mort (Mercure de France, 1998). Notre venue au monde nous installe parmi ceux qui vont mourir. Elle implique d’emblée une perte : celle du placenta protecteur vécu par le nouveau-né comme une part de lui-même. Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant peut réaliser qu’une personne de son entourage est morte. Mais il s’imagine qu’elle est partie habiter dans un autre univers d’où elle reviendra peut-être. Pour un petit, mourir c’est vivre autrement. Inutile de s’inquiéter s’il ne pleure pas toutes les larmes de son corps et manifeste surtout de la curiosité ("Où il est papy, maintenant ?"). La mort intrigue les enfants, comme la sexualité et la procréation. En revanche, une absence de questionnements de sa part signale une difficulté : l’enfant se tait pour ménager ses parents s’il saisit leur incapacité à parler de ce décès. Or ce silence risque de le rendre inapte, plus tard, à assumer la confrontation avec la mort… sans se mortifier.
La peur s’installe
C’est une étape normale du développement de l’enfant. Vers 7 ans, l’idée de la mort devient très active. "J’y pensais tous les soirs avant de m’endormir, se souvient Delphine. J’étais angoissée à l’idée que j’allais mourir un jour. Pour me rassurer, j’ai imaginé un personnage, Monsieur Tout-le-Monde, nécessairement promis à la mort. Puis je me suis identifiée à lui. Alors, j’ai pu me dire que mourir était une chose normale et ma peur s’est atténuée." Certains enfants, eux, ne cessent de craindre que "maman meurt". Cette inquiétude provient d’un malaise ressenti par le tout-petit qui, lorsque sa mère s’absente, a peur qu’elle ne revienne pas, analyse Ginette Raimbault, psychanalyste et auteur de L’Enfant et la mort (Dunod, 1998). D’ordinaire, ce type d’angoisse s’apaise avec l’apprentissage de la solitude.
Très tôt la conscience de la mort donne lieu à une peur des morts inspirée, selon Freud, par la culpabilité : nos relations aux autres sont toujours teintées d’ambivalence, l’être le mieux aimé est simultanément haï. Aussi, quand une personne proche s’en va, nous nous sentons coupables – plus ou moins consciemment – des sentiments hostiles que nous lui portions. D’où les scénarios d’enfants et les dessins campant monstres et fantômes. Ceux-là mêmes que nous retrouvons dans la littérature fantastique et les films d’épouvante. Toutefois, sauf situation névrotique où la culpabilité demeure inentamable, notre psychisme sait aussi se protéger et transformer les morts en êtres bienveillants. Mais, d’une façon générale, les morts impressionnent. Les précautions oratoires adoptées pour les désigner témoignent de notre embarras. D’un défunt, on préfère dire qu’il est parti ou plongé dans le sommeil de l’éternité. Saint Paul nommait les morts "ceux qui dorment".
Moi aussi, je vais mourir…
C’est la mort des autres qui nous fait prendre conscience de notre mortelle condition. "Moi aussi, je vais mourir." Un constat propre à l’homme et impossible pour l’animal qui vit dans l’ignorance du sort qui l’attend. Etre un homme c’est craindre la mort et inventer des rituels pour marquer son passage. Les spécialistes de la préhistoire ne parlent d’"hominisation" qu’à partir du moment où les grands singes velus que nous tenons pour nos premiers ancêtres se sont mis à honorer leurs morts par des rites funéraires. Pourquoi ont-ils, dans la foulée, inventé les religions ? Probablement pour essayer de donner un sens à la vie et des images à la mort, univers de l’invisible et du non-représentable par excellence. Ce n’est pas un hasard si la majeure partie de la littérature philosophique s’emploie à nous aider à la penser. Pour mieux la dénier. "Il est inutile d’y songer, déclare Epicure. Tant que nous sommes là, elle n’est pas ; quand elle est là, nous ne sommes plus." Ou pour nous persuader de l’accepter avec sérénité. Grâce à la philosophie. "On peut apprendre à mourir", assure Montaigne.
"A 40 ans, je constate qu’autour de moi on commence à développer des cancers, observe Emmanuel, la mort a cessé d’être un “accident” pour entrer dans un certain quotidien. Surtout, j’ai peur pour mes parents : ils vieillissent et j’imagine que d’ici à quelques années, ils seront impotents… Après, forcément, ce sera la mort."
Si craindre la mort de parents, de proches, malades ou vieillissant, est légitime, être obsédé par la perspective du décès de tous les êtres qui nous entourent est névrotique. Tout comme la crainte perpétuelle de certaines mères pour la vie de leurs enfants. Pour la psychanalyse, ce type de symptômes est l’effet de vœux inconscients de mort transformés dans la conscience en obsession permanente de la mort.
Vouloir rester en vie, pour ceux qui ont besoin de nous, est une autre préoccupation très courante. "Quand mon mari et moi partons en voyage, nous ne prenons jamais le même avion, avoue Estelle, 40 ans, mère de deux garçons de 10 et 13 ans. Pour que nos enfants ne soient pas orphelins. Statistiquement, il est impossible que deux catastrophes aériennes surviennent coup sur coup." Eviter les situations susceptibles de causer prématurément notre décès n’a rien de pathologique. En revanche, se sentir en situation de danger permanent, sans raison, est plus problématique. On ne monte jamais dans une voiture, ni dans un bateau, on est obsédé par la pensée que nos proches vont disparaître… Certains individus, par superstition névrotique, frémissent d’horreur dès qu’ils lisent ou entendent le mot "mort", signe qu’il pourrait leur arriver une chose terrible.
En psychanalyse, la sensation constante de mort imminente, les angoisses morbides chroniques ont généralement leur source dans des conflits psychiques non résolus. "Grâce à ma thérapie, je me suis rendue compte que ma peur venait de la relation que j’avais eue avec ma mère, confie Sylvia. Enfant, je n’avais jamais pu me fier à elle. Adulte, je n’avais pas davantage confiance en la vie : j’imaginais que rien de bon ne pouvait m’arriver."
Que subsistera-t-il de notre moi ?
Pourquoi meurt-on ? Que se passe-t-il après ? De la mort dans sa concrétude, on ne sait rien. Nous n’avons que des fantasmes, c’est-à-dire un savoir inventé pour se rassurer, insiste Françoise Dolto. Les religions – fantasmes collectifs, selon Freud – nous font espérer un au-delà, une survie de "l’âme" : expliquer que Dieu rappelle très tôt à lui ceux qu’il aime est une façon de mieux supporter ce scandale absolu qu’est la mort d’un enfant. Elles ont aussi insufflé l’idée que la mort est, à l’occasion, une libération, le remède le plus efficace aux blessures de la vie. Mais leur perte d’influence laisse l’Occidental d’aujourd’hui plus démuni que jamais. Il ne dispose plus des mots et des gestes qui permettaient jadis de faire face à la Grande faucheuse. D’où sa tendance à cloîtrer dans les hôpitaux, à éloigner de son regard malades et vieillards et à négliger les rites funéraires.
Puisque la mort ne peut être pensée qu’à partir de l’unique expérience dont nous disposons – la vie –, l’illusion est nécessaire : après le moment fatal, quelque chose de notre moi subsistera. D’où nos préférences sur la façon dont sera traité notre cadavre.
"Je tiens à être enterrée pour qu’on vienne me voir, qu’on se souvienne. Le nom sur la tombe continue de maintenir une sorte d’existence", explique Marie. "Je voudrais être incinérée pour que mes cendres soient dispersées, pour être libre, explique Laure. Léguer mon corps à la science ? Pas question d’être charcutée !" Cette impossibilité de réaliser que, une fois morts, notre moi cessera d’exister, est à la base d’un fantasme très répandu : la peur d’être enterré vivant. Plus que la mort abstraite, c’est le "mourir" qui nous effraie. Evoquer ce moment de passage entre vie et trépas, où l’on se dirait "je meurs", donne le vertige.Mais au-delà de cette crainte métaphysique, il existe aussi la crainte très banale de la "sale" mort, celle qui fait souffrir. La plupart d’entre nous souhaite périr dans son sommeil, sans rien savoir de ce "mourir". Mieux vaut une crise cardiaque brutale à la lente agonie qui laisse le temps de penser à l’inévitable.
La mort, moteur de la vie
La mort impersonnelle, abstraite, nous la refusons tous : "Chaque individu veut mourir de sa mort “à lui”", constatait Freud dans ses Essais de psychanalyse (Payot, 1989). C’est pourquoi il agit, tente de se construire son propre destin. Selon les psychanalystes, c’est l’aiguillon de la mort qui nous pousse à faire des enfants grâce auxquels nous survivrons au-delà du néant. C’est lui aussi qui incite l’artiste à créer pour immortaliser son nom. James Joyce, auteur de textes particulièrement obscurs, l’affirmait clairement : "J’écris pour donner du travail aux universitaires pour les siècles à venir."
En fait, vivre éternellement serait sans doute d’un ennui sans fin. Car le désir de vivre, de créer, d’aimer se nourrit d’obstacles. Et, sans l’horizon de la mort, cette énergie intérieure s’éteindrait probablement à tout jamais. Autrement dit, nous avons psychologiquement besoin de la mort pour vivre.
Eros contre Thanatos
Plus nos décennies filent, plus la conscience de notre statut de mortel s’ancre dans nos esprits. "Tant que j’avais mes parents, j’y pensais rarement, assure Louisa, 59 ans. Maintenant que je suis grand-mère, je me dis qu’est venu mon tour."
Rédiger son testament est sans doute l’acte qui nous confronte le plus à la mort. Néanmoins, nous n’y croyons jamais concrètement. "Dans l’inconscient, chacun est persuadé de son immortalité", écrit Freud dans ses Essais de psychanalyse (Payot, 1989) : l’inconscient ignore le temps et, par conséquent, la mort. Même si nous avons vu des parents, des amis disparaître, notre inconscient nous murmure à l’oreille : "Toi, tu ne mourras pas." Le malade qui demande à être euthanasié ne croit pas davantage qu’il va mourir : il veut surtout abréger ses souffrances. Mais, à cet élan qui nous jette parfois dans les bras de la mort, il existe une autre explication. Selon Freud, en nous s’affrontent deux types de pulsions : les pulsions sexuelles, d’auto-conservation (qu’il nomme "Eros") et la pulsion de mort (qu’il appelle "Thanatos") présente en nous dès la naissance.
Chez l’individu normal, les deux sont associées et c’est cette union qui produit un mouvement vers la création ou la procréation. Cependant, il arrive que les péripéties de l’histoire personnelle d’un individu (mauvais traitements, abandon ou deuils précoces mal surmontés) entraînent une disjonction de ces forces. Et là, la mort mène la danse…
Yasmina, 25 ans : “J’ai annoncé à mon père qu’il allait mourir”
"Plus que trois mois à vivre…" Ces mots, le jeune interne des hôpitaux de Paris n’a pas su les dire à mon père, qui, à 77 ans, entrait en phase terminale d’un cancer du fumeur. Ma mère non plus : "Je n’y arriverai jamais…"
Je lui ai répondu, la gorge serrée, que papa détestait le mensonge et qu’il avait le droit de savoir… Me voici assise devant lui, au salon. Le vide s’est fait autour de nous… "Papa, ils nous ont menti, il ne te reste pas beaucoup de temps, trois mois au mieux. Tu as une tumeur dans un poumon, en plus de celle dans ta gorge, et des métastases partout… Rien à faire, c’est fini…"
Il répond d’abord avec ses yeux, surpris que l’émissaire désigné soit la troisième de ses enfants : moi qui, à 25 ans, continue à refuser qu’il me quitte. J’ai su lire dans son regard : il n’était pas trop inquiet pour lui-même, il était enfin parvenu à accepter l’idée de la mort. Après ce silence, il me répond : "Je le sais bien : les brûlures sont de plus en plus fortes dans ma gorge, dans mon dos… Chaque jour, c’est pire, mais moi ça va, j’ai bien vécu." C’est décidé, il mourra à la maison, ne veut pas d’infirmière et demande qu’une belle grille soit mise autour de sa tombe. Ces paroles sans réserve nous ont permis à tous de mieux vivre ce passage vers l’inconnu. Sa mort a été comme un instant de grâce : dans sa maison, entouré de ceux qu’il a aimés, il a eu droit au bonheur, même au bord du trépas. Je suis sûre que mes mots y ont été pour quelque chose.
http://www.psychologies.com/Moi/Epreuves/Deuil/Articles-et-Dossiers/La-mort-pourquoi-il-faut-en-parler/Peur-de-la-mort-ou-peur-de-mourir/7Eros-contre-Thanatos
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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- Pourquoi avons-nous si peur de vieillir ?
[size=30]Pourquoi avons-nous si peur de vieillir ?
[size=12]Chaque décennie apporte son lot d’appréhensions et d’angoisses, mais dans le grand « brouillage des âges » actuel, nous pouvons toutes et tous nous sentir vieux – ou jeunes – selon les jours et les circonstances.
Claude Vox
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Sommaire
- Parce que les codes sociaux ont changé
- Parce que nous faisons des bilans
- Parce que être vieux est un état surréaliste
S'accrocher à la jeunesse n’est pas uniquement une préoccupation d’ego futiles et névrosés. Cette angoisse est également le fruit du fonctionnement même de notre société individualiste, utilitariste, où chacun tend à n’exister que par ses performances et par sa valeur sur le marché de la séduction. Dans le discours dominant, la vieillesse est presque toujours évoquée en termes d’inutilité, de perte et de décadence. Ne plus plaire, être un peu moins efficace, c’est courir le risque de n’avoir plus de place, d’être exclu du marché du travail ou de celui de l’amour. C’est être symboliquement condamné à disparaître.
Alors, à défaut d’être jeunes, nous essayons de le paraître. Sinon pour nous plaire, du moins pour les autres. Pour préserver le plus longtemps possible la présence du désir, d’un intérêt dans leur regard.
Parce que les codes sociaux ont changé
Le téléphone sonne
Animé par Hélène Jouan sur France Inter, de 19h20 à 20h, Le téléphone sonne consacre une émission à « Bien vieillir sans se mentir », le mercredi 1er avril, en partenariat avec Psychologies magazine.
Questions au 01 45 24 70 00, sur franceinter.fr ou sur Twitter #telsonne.
Questions au 01 45 24 70 00, sur franceinter.fr ou sur Twitter #telsonne.
Selon une enquête CSA de 2013 (« Dix chiffres clés pour mieux comprendre les Français »), c’est vers 68 ans que le sentiment d’être vieux s’empare de nous. Sans que les sondés puissent clairement justifier leur réponse.
« Aux siècles passés, pour déterminer les classes d’âge, nous disposions de critères objectifs, explique en substance Jérôme Pellissier, chercheur en psychogérontologie , dans « Réflexions sur l’âge de la vieillesse » : aptitude à travailler ou à faire la guerre pour les hommes, capacité de procréer pour les femmes. » Chacun savait où était sa place. Rien de tel à l’ère du « brouillage des âges », pour reprendre l’expression du philosophe Pierre-Henri Tavoillot, auteur de Faire ou ne pas faire son âge (L'Aube, 2014).
L’enfance débouche de plus en plus tôt sur l’adolescence. Les psychanalystes constatent que la phase de latence, de silence des pulsions, qui s’étendait de 7 ans environ à 11-12 ans, est souvent remplacée par une prépuberté précoce. Plus tard, nous accédons à notre premier CDI vers 30 ans. Mais, pour l’entreprise, à 45 ans, nous sommes seniors. Et le fait est que, déjà, les plus jeunes, avec le sang neuf qu’ils apportent, nous confrontent à nos limites et nous poussent vers la sortie. Pas le temps de souffler. À peine avons-nous acquis une expérience, un savoir-faire, que nous sommes invités à songer à la retraite.
« Grâce aux progrès de la médecine, l’espérance de vie est actuellement de 80 ans en moyenne pour les deux sexes. Nous sommes donc socialement vieux de plus en plus tôt et biologiquement vieux de plus en plus tard », rappelle Jérôme Pellissier. Cette distorsion entre réel et symbolique produit une situation psychologique anxiogène : la peur de la vieillesse commence à nous tourmenter avant que notre corps n’en ressente les effets. Et cette peur est souvent pire que la vieillesse elle-même.
Parce que nous faisons des bilans
En matière de vieillissement, chaque décennie a ses inquiétudes.
Vers la trentaine, pour les femmes, c’est le constat que l’horloge biologique tourne et qu’il devient urgent de nouer une relation affective sérieuse, de fonder une famille.
La quarantaine nous propulse dans la crise du milieu de vie : elle nous pousse à faire le bilan, à nous interroger sur nos choix et sur les moyens à mettre en œuvre pour rectifier le tir. La peur de mourir n’est pas en tête de liste de nos angoisses : voyant l’horizon des possibles se rétrécir, nous craignons surtout de rater la seconde moitié de notre vie.
À 50 ans, le corps commence à changer, la ménopause se profile et, avec elle, la fin d’une possible maternité. Il y a quelques décennies encore, une quinquagénaire ne se posait pas la question de sa place dans le monde : une fois ses enfants élevés, elle rejoignait le clan respecté des matrones. En revanche, les quinquagénaires d’aujourd’hui se demandent, anxieuses – surtout si elles sont seules –, si elles doivent renoncer à l’amour, à un lien affectif. Mais une ou un quinquagénaire peut aussi se sentir jeune pour la première fois de sa vie, parce qu’elle (il) a enfin appris à en profiter.
À 60 ans, nous sommes en forme, mais nous commençons à nous inquiéter du grand âge et de ses corollaires, la maladie, le handicap. D’autant plus que nous les avons découverts chez nos parents. Si la peur de la dépendance – être livrés, impuissants, à des êtres non choisis, à des médecins, à des infirmières – est si présente en nous, c’est que nous l’avons expérimentée dans les débuts de notre vie. Quand nous étions des nourrissons passifs n’existant que grâce à la bonne volonté des autres. Mais c’est aussi une réalité objective : les grands vieillards sont traités en enfants irresponsables.
Parce que être vieux est un état surréaliste[size=15]Avez-vous peur de vieillir ?Faites le test ![/size]
En dépit de l’état civil, nous ne sommes pas tous vieux au même âge. Selon les psychanalystes, ce n’est pas celui de nos artères, mais bien celui de notre libido qui prime. Quand cette énergie psychique cesse de circuler, nous nous replions sur nous-mêmes, nous demandant à quoi bon aimer, désirer. Nous nous trouvons indignes d’intérêt, voire cause de dégoût. Face à la nouveauté, aux apprentissages, nous répondons : « Ce n’est plus pour moi. » Et là, à ce moment, nous sommes vieux.
Un chagrin d’amour, une perte, un deuil nous font prendre plusieurs années d’un coup. A contrario, une rencontre amoureuse, qui exalte nos sens, nous « narcissise », nous rend confiance en nous, nous fait retrouver nos 20 ans. Derrière l’appréhension précoce de se retrouver isolé, exclu, se dissimulent souvent des problèmes d’estime de soi ou un état dépressif.
« On peut être vieux à tout âge, voire à plusieurs reprises, écrit la psychanalyste Judith Dupont dans Vieillir..., des psychanalystes parlent (Érès, 2009). La première fois que j’ai été vieille, c’était le lendemain de mon dixième anniversaire, le matin, à mon réveil. J’ai soudain réalisé que, désormais, mon âge s’écrirait avec deux chiffres jusqu’à 99 ans. J’ai connu une dame, belle et juvénile, qui s’est effondrée lors de son quarantième anniversaire ; elle avait l’impression que sa vie était maintenant finie. J’ai eu un pincement au cœur quand j’ai eu 50 ans parce que c’était un demi-siècle. À certains égards, la vieillesse m’apparaît comme un état surréaliste : on est exactement le même depuis toujours, on porte en soi l’enfant, l’adolescent, l’adulte qu’on a été, voire le nourrisson et peut-être même le fœtus, et pourtant rien ne marche de la même façon. » Et pour cause : notre imagination, nos rêves ne tiennent pas compte du temps qui passe. Ils sont tout-puissants, sans limites. Le réel et notre corps, eux, nous ramènent brutalement sur terre. Pourtant, s’ils ont toujours le dernier mot, ils ne sauraient triompher des pulsions de vie. Vers la fin de la sienne, alors même que son cancer de la mâchoire ne lui laissait jamais de repos, Freud écrivait : « La vie à mon âge n’est pas facile, mais le printemps est magnifique et tel est l’amour. »
http://www.psychologies.com/Bien-etre/Prevention/Hygiene-de-vie/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-avons-nous-si-peur-de-vieillir/4Parce-que-etre-vieux-est-un-etat-surrealiste---------------------------------------------------------------------------------------------
En fait il n'y a vraiment rien de pareil du tout !!! Je n'ai pas peur enfin ça dépend, c'est pour ça que j'aimerai trouver un truc pour savoir d'avance, j'aime bien pouvoir m'organiser en fonction des événements et savoir d'avance Je devrais peut être être écrire tous les scénarios de comment ça pourrait se passer ? Parce que Camus et les grecs c'est bien gentil mais j'ai quand même eu la preuve qu'ils ne sont jamais là quand on a besoin d'eux.
Ma visite chez le toubib m'y a fait penser parce que ça va être différent aussi ça. Puisque je lui ai fait "moi", des événements m'ont fait tout changer mon testament et rien n'est plus comme avant. J'ai de nouveaux fantômes bizarres qui vont me hanter. Cette femme dégoûtante et d'autres choses et personnes me font parfois penser 3h totalement parasitée mentalement mais j'en ai conscience. Ca m'a amenée à une réflexion bizarre cet après midi. Non deux. D'abord maintenant je suis en conflit avec plein de monde, enfin je n'y suis plus sauf si on venait de nouveau m'"emmerder" et de deux j'ai été vivement choquée de ces auto destructions. Cette femme et cet homme. Je n'avais jamais éprouvé cette répulsion. Je suis tellement du genre debout, à me relever rapidement, à toujours être aller de l'avant, au "toujours : comme ça c'est déjà fait", je ne me vois pas hyperactive mais vivante, et en mouvement, ce qui a fait qu'on m'a qualifiée de dynamique, de volontaire, de toujours de bonne humeur, de sociable, de communicative.
J'ai cru que ça n'allait pas revenir cette fois-ci et j'ai trouvé semble t il ou repris des "moteurs", des personnes qui m'allument qui je pense auraient été tristes si j'avais mis d'épuisement et de complexité mais pas la mienne, fin à mes jours. De fait et c'est le deux dont je voulais parler, il m'est venu une drôle de réflexion puisque je me voyais mettre en place certaines choses pour pallier à tout cela et puis en fait je me suis : tiens mais j'ai déjà fait ça donc je n'ai qu'à le refaire de la même façon. L'idée saugrenue qui m'est venue (j'aime bien saugrenue comme mot) c'est en fait comme si j'avais alors toujours été en quelque sorte parasitée et que ça faisait comme j'en avais parlé ici des "crises" de "trucs" que j'avais isolé au fur et à mesure du temps. Et là j'ai l'impression, enfin j'ai reconnu le même type de "crise" sauf que là je sais sans aucun doute que c'est du parasitage, je sais de qui il est venu, de quoi, comment. Et du coup puisque je suis revenue à ce stade, après que des zones très douloureuses aient été très actives très longtemps avec sûrement du coup activation de tout tout le temps (j'aurai pu être débordée avec tous ces dossiers), tout en continuant à avancer (ça j'y peux rien, "on" y était presque à ce que je puisse "tomber" mais non, pas encore cette fois, il faudra que j'engage une cellule de recherche sur ce phénomène) à savoir avoir déjà en fait la solution à ce que j'ai puisqu'il me semble l'avoir déjà vécu.
Ca rejoint cette idée que le "le doué" fonctionne en priorité avec l'affectif. Et alors là ça devient spatial. Des gens auraient alors été d'office dans ma bulle. Admis. C'est peut être ça mon "je suis pas stable" avec Doudouille. Ca restera je crois un mystère pour moi comme pour lui. Ca ferait trop d'années de recherches et là n'est pas l'essentiel et la priorité pour lui comme pour moi. Mode on s'en fout et on s'en foutait d'ailleurs. Je dis "nous" parce qu'on a fait une sacrée équipe à nous deux avec d'autres personnes.
De fait alors, si j'ai ramassé toute ma vie des "atomes" de partout et Doudouille aussi, et Michou Bidou, Buzz, Racine Carrée (y'en a quelques autres mais dans un cercle qui fut un peu plus éloigné), ça aurait fait une rencontre de tout ça ? et du coup d'un l'idée de devoir défusionner beaucoup par obligation subite, c'est cela que j'aurai appelé "c'est comme une déchirure" (chouette je l'écris ça enfin sans que des émotions difficiles à contenir me montent mais bon ça n'est plus déchiré j'ai eu la chance de pouvoir faire de la couture avec de bons couturiers) et ça aurait tout déstabilisé mais vraiment tout ? Mais alors quand j'ai dit : "je sais que j'ai compris plein de choses mais je ne sais pas encore quoi" ? et que j'avais cherché du coup dans quelles cases j'avais mis tout le monde pour m'y retrouver, par obligation, moi qui ne mettait pas en "case" où alors en n'en ayant pas conscience (c'était là le moment le plus spatial, ben oui parce qu'en fait je savais déjà que j'étais pas dingue donc m'en convaincre aller être très difficile voire impossible).
On voit bien là quand même que oui l'évident qui soi disant est si simple à expliquer, hein et encore c'est parce que c'est ici, parce que sinon j'expliquerais même pas.
Il semblerait que je sois en train de dire que j'ai déjà été "encombrée" mentalement mais du coup encore plus que ça, j'ai vécu dedans, j'ai fait une bulle dans une vie qui m'encombrait mentalement et j'ai fait des efforts beaucoup sur moi même pour me frayer un chemin de vie dans tout ça, me faire des outils, des "parades" comme j'appelle ça, où alors "le discours" qu'on appellerait "le faux self" ? (j'en reparlerais aussi mais si je commence à tout détailler je vais rien dire du tout)
jusqu'alors que Doudouille me semble un parasite. Je ne me suis pas fait un faux self, j'ai fait des constructions mentales et avec du réel, du concret, des vrais gens, et j'ai fait ma vie, en fait je ne sais pas si je l'ai déjà écrit (comme dirait mr Panda en flot intuitif ) mais j'avais donc dit à Doudouille dans son bureau où j'avais débarqué ailleurs parce que le net, c'est pas mon truc du tout, comme les textos, le tél sauf pour les infos et les urgences) et j'ai raison puisque c'est inhumain, immatériel, et ça ne permet aucunement et ça ne m'aurait pas permis d'apprendre à gérer mes ressentis, mes émotions, à parfaire mon recul, à poser des limites, à mettre des distances sauf avec quelques personnes (mais bon ça n'est pas faute d'avoir essayé mais pour x raisons ça ne veut pas rentrer chez eux ou elles, ça bute contre le collage, par contre ils et elles buteront contre un nouveau collage de moi). Donc je disais Doudouille dans son bureau, qui me sort un truc ou a une attitude et là je le dis que "je vois d'un coup le monde en mosaïque" (ah ben oui c'est devenu pratique à expliquer ma vie d'une simplicité effarante et avec toute ma timidité en plus, ben bravo, je vous félicite pas, les ceux, celles qui avaient fait ça à un ange comme moi), j'ai donc cru qu'il était possible que moi aussi j'ai pu me faire des illusions mais ça m'étonnait quand même et du coup ça m'inquiétait, si t'as bossé énormément beaucoup sur toi et sur plein de choses pour découvrir que t'as pas bossé alors sur le réel mais pour aboutir à des illusions, euh, allo ? les urgences psychiatriques ? je vais faire oiseau de Lafesse sur mes deux fesses pendant quelques temps, vous pouvez venir me chercher ? j'ai réussi un coup de me construire des illusions sur du réel ? dis dons je suis forte quand même ) et donc la mosaïque (tu vois je te montre que je suis naze sur plein de points aussi) et en fait ben non, ça serait cette histoire de voir par un autre prisme. Ah je l'ai payé mon nouveau prisme, c'était le prisme à payer) et donc
on m'a souvent dit, trop même qu'on n'avait jamais rencontré quelqu'un comme moi, je crois que je peux dire à Doudouille la même chose. Mais c'est pas la phrase qu'on dit dans le vocabulaire commun. C'est pire Autant la madame et le monsieur m'avait activé des zones très douloureuses et commençant à me mettre dans de sales états, tels que j'ai souhaité qu'ils meurent pour que ça s'arrête et à l'inverse Doudouille de son prénom Monsieur, et bien alors lui ce fut tout l'inverse en un quart de seconde.
Alors effectivement si j'ai fait ce truc là de remise en perspectives en ouvrant des voies impénétrables mais si quand même en faisant basculer ou mettre sur la bascule deux "pans" de leur vie à des gens, je comprends encore mieux pourquoi j'avais arrêté, d'une part, parce que c'est leur demander du boulot et les stresser très fort, et de deux parce que j'avais bien remarqué à force de "je suis plus fragile que toi" "je ne suis pas aussi forte que toi" que j'avais sûrement des "bazars"....
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
(j'espère que tu écoutes et que tu suis et que tu intègres parce que je vais pas le dire deux fois, déjà que logiquement dans ma logique toute personnelle je ne le dis pas, une fois alors il faudrait voir à pas déconner (j'adore cette expression : il faudrait voir à pas déconner et j'ai Fabrice Lucchini qui vient de me passer, l'imaginant sortir cette phrase à la bernache sur la plage et en faisant du Lucchini ensuite, mais en partant de l'analyse de la phrase "il faudrait voir à pas déconner")
Bref, quand t'es perdu, tu dois mettre bref, ça passe tout seul en société, même si t'as pas fini ta phrase et que tu reprends complètement à coté du sujet, j'appelle ça une "pause pub" entre deux envolées lyriques et souvent (j'ai testé pour vous) personne ne s'en rend compte et là c'est drôle parce que si tu raccourcis tes envolées lyriques, ça fait un test pour savoir et d'ailleurs si l'autre personne en face a absolument rien suivi et qu'en plus elle ne s'en est même pas rendu compte).
Alors effectivement si j'ai fait ce truc là de remise en perspectives en ouvrant des voies impénétrables mais si quand même en faisant basculer ou mettre sur la bascule deux "pans" de leur vie à des gens, je comprends encore mieux pourquoi j'avais arrêté, d'une part, parce que c'est leur demander du boulot et les stresser très fort, et de deux parce que j'avais bien remarqué à force de "je suis plus fragile que toi" "je ne suis pas aussi forte que toi" que j'avais sûrement des "bazars"
Ben oui je reprends là, je crois que c'est la coupe qu'on offre à l'entrée de ce forum qui commence à faire effet, je m'égageuh. Donc les bazars d'une part et d'autre part maintenant que j'ai répondu à toutes ces fois où j'ai du me dire : mais il est con ou bien ? pour poursuivre par : ah ben d'où ça vient ? je tiens un spécimen là, je ne l'ai pas en stock celui là, Jeannineuh, ah ben non à l'époque y'avait pas Jeannineuh, j'avais pas encore pris sur ce domaine une secrétaire spéciale. Et bien j'ai eu confirmation il y a des degrés du "con". Ca ça m'est venu du fait que la douance et/ou les tests sembleraient donner un joker invincibilité. Je me suis portée en faux immédiatement sur cette théorie que le simple que je suis en vie mettait à terre.
Bon voilà comme j'ai dit qu'on se connaissait mieux, je t'ai expliqué un peu l'évident sur lequel je suis en ce moment et comme on se connaissait mieux aussi, je peux rajouter : bon ça va là t'en as assez, et ensuite j'ajoute : bon tu te démerdes avec ça mais ça c'est trop, trop intime pour le dire. Du coup ça me fait repenser à Padman ? ou un gars qui avait un pseudo comme ça ici qui m'avait sorti : ah j'ai réussi à te faire que tu m'emmerdes. ben oui mais bon il faut reconnaître que tu avais toutes les qualités pour bénéficier d'un "tu veux pas plutôt aller jouer à pêter ailleurs que sur mes plates bandes ? c'est comme au foot ou en concert, y'a les places carrées or, ect.... et oui je sais, on souffre tous de cette étiquettageuh mais, mais....
Et tu ne sais pas la meilleure, je crois tout pour dire que je les aime mes pairs de couilles. Non tu déconnes ? à moitié. En fait je pense que je n'ai jamais vraiment aimé personne. J'avais le deuil il y a très longtemps. Je vous parle d'un temps où même moi je ne me souviens plus de l'avoir connu
Parce que ça se recale mais en fait m'est venue une autre idée qui était aussi dans TIPEH je pense qui dit en très résumé que je suis à l'age où des gens peuvent devenir des malades mentaux soit vraiment soit suite à des accidents de la vie qui peuvent plus leur tomber dessus plus avancés dans l'âge et forcément la maladie ou la mort, c'est évident mais bon puisqu'il faut préciser tout l'évident dans tout sa globalité désormais, précisons, donc j'envisage déjà de devoir prévoir un nouveau décalage par rapport au recalement qui est en train de trouver son aboutissement, sa dernière ligne, sa dernière année
(tu vois pourquoi il faut toujours que je me rappelle régulièrement que je dois marier sinon je perds cette obligation de vue, je vais quand même bien un jour réussir à rattraper pour le biais de cette normalisation au moins la base de ce qui fut le départ de leur divorce mais bon ça c'est l'équipe des irrattrapables pour le fun, c'est expérimental, c'est pour avoir une thématique à échanger avec des personnes normales qui ont suivi un parcours normal, enfin tout pas comme moi quoi.
donc ça donne - basculement et rebasculement. et ça me surprend du coup que je me sois sentie pas bien parce que si t'as bossé sur toi pour aboutir à un résultat pour qu'on te le bousille avec de plus en tentant d'ajouter à ça, t'es handicapée ? En fait ça y est je vais pouvoir limite être pareille dans toutes les pièces de ma maison, ça a fait un peu ça comme expérience. Ca laisse à penser que j'ai parfaitement tout moi en entier avec des personnes dans un univers et ça valide le fait que j'ai été honnête tout de même en étant la vraie moi d'une de mes facettes avec beaucoup d'autres personnes. Sauf que des personnes ont littéralement explosé, enfoncer, cette facette, c'est pour ça je pense que quand on me disait au début, reconstruction, ben oui mais non, d'un reconstruire pareil c'est pas ma tasse de thé, mon fonctionnement et de deux, je ne pouvais pas reconstruire ce que j'avais déjà construit et je savais et je l'ai confirmé que c'est inreconstructible (tu vois c'est pour ça aussi que je crois qu'on dit que le le doué il invente des mots, le vocabulaire n'est pas adapté, du coup ça me surprend moi aussi que peut être des personnes comme moi n'arrivent pas à dire et qu'elles lâchent vite l'affaire). Inreconstructible ça veut dire ce que ça veut dire, à savoir qu'on avait déjà reconstruit. Alors évidemment je ne veux pas être à la place de la madame qui a détruit ce que j'avais reconstruit et c'est pour ça que c'est un échec total auquel moi même je dis depuis plusieurs années que c'est foutu.
C'est aussi sûrement pour de ces raisons que je mets par exemple l'intuitif dans j'ai mangé un cassoulet, penses tu que je vais péter. ça ne veut pas dire accepter un étiquetage, se damner, ect, pour moi, ça veut dire un truc qui je ne veux pas dire au complet qui dit en gros que j'avais calculé de où je partais, et où je pouvais arriver. Du coup j'ai fait ma vie comme ça. Donc non je rentre pas dans la catégorie, bouh je suis triste d'avoir fait un Bep (tu rigoles j'ai fait des pieds et des mains pour réduire ce passage là !!!! quoi ? on peut pas apprendre direct comme à la fac ? ah ben non, moi je reste pas dans votre truc, vous bilez pas, je vais faire moi même pour trouver les choses dont j'ai besoin pour mener la vie que je me suis décidée en fonction de ces paramètres calculés) mais alors je sais pas dans laquelle, la solution n'était pas donc d'aller reprendre ce que je n'ai pas pu faire, ça a été pire, destroy, cette femme a démoli une vie particulière et un parcours spécial que j'avais des années à construire en étant parfois très dure avec moi même, donc ça ne rentre pas non plus dans la catégorie, j'ai beaucoup souffert, j'aurais plutôt tendance à dire je me suis fait beaucoup souffrir mais pour beaucoup de résultats, qui ne se valident pas par un diplôme et ça n'était pas le but. De fait j'ai du me battre contre des gens qui ont voulu détruire ma reconstruction mais pour mon bien.... c'est à dire en me retardant des années. Je pense que quand je disais à Doudouille je vais le faire, je vais m'en sortir, mais il me faut comme à chaque fois une bonne et grande raison. Comme il me faut aussi logiquement un sujet pour écrire. ou une vedette selon mes critères (tu imagines du coup peut être ma difficulté à faire des phrases structurées sur "moi" comme sujet, j'ai lu ici trois ans à 39 ans sans m'inscrire et puis à 43 ans. J'avais même pas prévu d'expliquer un jour ce que j'avais construit, avec qui et grâce à qui. Alors expliquer en plus et trouver les mots pour expliquer qu'on me le détruisait de toute part et de plus en plus, plus ça empirait et plus je pouvais réellement faire le bilan de tout ce que l'on était en train de me découdre tout en sachant, réaliste mais pas triste, qu'on refait pas 43 ans à 43 ans. Alors oui j'estime que j'ai de la chance mais en vrai, c'était écrit ça aussi : certains doués diront qu'ils ont eu beaucoup de chance, mais c'est vrai, j'ai eu la chance de pouvoir me battre encore avec mes irrattrapables encore devant moi même ailleurs. J'ai appris de la douance que parfois ça peut être, en un contact, comme une validation d'une existence, de mes particularités et de les leurs, j'ai eu un fantastique "je suis là", un "du baume au coeur" et une poignée de mains que je n'aurai jamais du avoir dans mon parcours. Et ça m'a donné le courage, la force, ces quelques mots et gestes ne sont que quelques mots et gestes, mais pas pour moi et pas en douancie.
C'est pas l'histoire d'un scorpion qui aide à traverser une grenouille pour la piquer ensuite parce que c'est dans sa nature. Je me suis battue et j'ai tenu tout ce temps par reconnaissance, et j'avais dit donc les jeunes mais en fait pas tous, j'ai anticipé sur ce que j'allais découvrir ensuite de plus en plus sur moi, et donc aussi battue pour pouvoir faire valider mes diplômes personnels et mes études personnelles et mes thèses personnelles par ceux qui ont eu valeur d'enseignants pour moi.
Je me souviens d'un autre Arnaud qui m'avait dit alors que je lui avais parlé de son père et du coup qu'il avait du me dire qu'il était décédé : "tu as fait sauter le gros pansement que j'avais mis dessus depuis des années". Ca ne regarde que moi et ça n'a pas de valeur reconnue, mais je viens de passer quelques années en suspension dans des éclatages et réeclatages de pansements, et de blessures, et de coups sur des personnes que j'aime et sur moi et surtout sur mes valeurs que j'avais déjà revu il y a longtemps à la baisse pour justement avoir pour projets de les diffuser autrement.
On pourrait que j'ai alors réussi ma vie à faire du relais comme en athlétisme. Je ne vais pas aimer dire ça parce que ça sonne triste alors que ça ne l'est pas, peut être ici Boris Cyrulnik mettrait "un merveilleux malheur", j'avais du me faire une auto évaluation et calculer je ne sais comment des possibilités de résilience de je ne savais même pas quoi. Et j'ai donc passé beaucoup de temps de ma vie à faire passer le "mot" et du coup je comprends mieux et ça m'émeut de moi même, là se situerait mon bizarre "du matos de moi dans ta tête". Faire passer à quelqu'un de toujours plus fort que moi ou quelqu'un qui peut avoir un impact positif plus fort que le mien, une plus grande résonance. Sans prétention j'ai vu ça ici. Comme je l'avais vu et utilisé dans ma vie et je le ferais encore et encore et encore. Le fait que des personnes tuent une de mes résiliences est terminée, et des personnes ont encore permis la suivante.
Juste parce que c'est important à dire, j'ai pu faire et avoir des conversations de l'impossible. Là se situent les instants magiques. Je ne sais que ça. Avoir la chance de pouvoir aider des personnes qui font des ponts, c'est merveilleux et c'est un merveilleux bonheur. Là où je vois aussi l'utilité de ce forum. Des personnes peuvent avoir vécu des catastrophes, ce que j'estime n'être pas mon cas, le fait de pouvoir larguer ces choses sur plusieurs personnes, je sais que c'est précieux. Je sais que ce forum peut permettre à des personnes de s'ouvrir ce qui leur fera du bien et sera le démarrage de beaucoup de possibles, ce qu'elles ne feront pas ailleurs, et ça je le sais, parce que j'ai eu la vraie chance de rencontrer dans ma vraie vie des gens qui sont un peu comme des forums sur guibolles et que ce sont ces personnes qui ont su me dire ou faire ce qu'il fallait comme il fallait pour que je m'ouvre. J'avais compris que je n'atteindrais jamais mon absolu, ni la réalisation de mes idéaux mais on vit aussi très bien en les ayant à son niveau. C'est de tout ça et de plein d'autres choses qu'I am so sure.
Pour le reste j'irai voir si besoin d'autres I am so sure (il manque un émoticône qui fait une révérence là mais pas une pour dire qu'on tire sa révérence mais celui qui marque le respect.
Je le dirais encore mieux dans les années à venir mais je pense que pas mal de mes rencontres peuvent se définir par "on est toujours aidé par plus petit que soi" encore d'un poète qui a du lire l'histoire du grec avec son boulier géant (ah ben oui je peux te démolir tous tes trucs pour continuer d'exister dans ma vie moi, pas pour te les détruire, pas pour t'en faire douter, juste pour continuer à être là )
Alors aider un peu des grands pour moi en devant me demander si je ne suis plus petite ? j'ai refusé cette partie de mikado, j'ai.... parti, j'ai quitté le jeu et je suis allée reconstruire mon chalet d'avant, enfin il est beau mon chat et il n'est pas d'avant il est d'aujourd'hui, toujours au présent mon chat, toujours en live. Donc c'est quoi l'idée que j'ai pas fini là, ah oui, ça laisserait à penser ? que j'aurai pu déduire petite que je dérangeais ? et je posais la solution en actant ma "disparation" pour régler le problème en me blancotant ou en me découpant sur des photos ?
Je pense que ça peut être difficile de s'exprimer sur ce forum pour certaines personnes parce que j'ai, encore une fois, eu la chance que ce soit par le biais de mes groupes musicaux (ah ben tu jouais quoi ? rien ), par le biais de mon boulot, et de plein d'autres choses qui ont permis des milliers d'interactions, peut être des millions, je sais qu'il peut déjà être difficile d'avoir une seule interaction et de s'adresser à une seule personne alors c'est un grand saut dans le vide et l'inconnu le premier message ici, même avec mon bagage, j'ai piqué un fard avant d'envoyer le premier.
Je pense que même un astro physicien prix Nobel ne pourrait pas mesurer le poids de ma chance. Je ne sais même pas en terme de douance ce que je suis mais si tu as lu quoi que ce soit dans mes propos, ce soir où d'autres jours, que tu peux juger être utile à qui ce soit, fais lui passer. Une validation de l'existence d'un "le doué" n'a pas la même définition non plus. Limite la cohérence n'a pas la même définition non plus. Si on dit qu'une personne pour être mieux doit avoir la zone de récompense activée, je crois voir ce que cela peut donner, rien de la vie normale ne pouvait activer ma zone de récompense sauf des personnes qui ont le même fonctionnement que moi.
Je pense que je vais commander à la conquête du bonheur, et aussi je pense mieux et le livre du gars là journal d'un hp truc dont je retrouve pas le titre. Comme ça je vais continuer ce que j'ai commencé. (après je vais donner mon avis, ouvrir un site, un forum, écrire un bouquin et je donnerais mon avis sur tout, non je déconne à quoi ça sert que des Ducros ils se décarcassent pour se prendre la tête et se fatiguer à tout recommencer depuis le début, je n'ai pas de problèmes donc à raconter ma vie qui se réduit si on veut en dix lignes, mais vraiment en incluant tous les champs d’étiquetages que l'on peut trouver dans la vie, je peux mettre résumer 8 ans sur un post it ! c'est dire donc non, j'ai un début, le même depuis toujours qui ne varient en fait qu'en fonction de mon interlocuteur, soit il peut intégrer un post it, soit il a de la place dans son cerveau où je peux tout mettre dedans et il me pond une analyse. Pourquoi je me serais embêtée à empêcher les personnes qui aiment des trucs de les faire ? su tété faire preuve d’égoïsme) et pouvoir dire à des personnes intelligentes où elles merdent et curieusement où elles sont dans leur parcours de vie sur leur Tron, c'est une magnifique occupation. C'est ma vision et ma pratique du métier en bénévole de conseillère d'orientation mondiale. et voilà. et tu finis tout ça comme ça toi ? ben oui tu sais moi j'ai lu imparfait libre heureux. Me vient une image en fait je suis un hamster ou un écureuil. Je ne prends pas le chêne, je prends que les glands qui vont me servir pour mon hiver dans ma vie. Donc pour d'autres mon équipe elle est bizarre mais pour moi elle est très cohérente. C'est Marco Zuck qui a dit cette chose très intelligente à mes yeux : il ne faut jamais recruter, non c'est pas ça, tu vois j'en perdrais mes basiques, je recrute uniquement des personnes sous les ordres de qui je supporterais de travailler.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Du coup c'est cool je peux refaire mes maps minds d'avant. Pas celles on met tout ce qu'on pense, qu'on voudrait ect.
Je fais des map minds pratiques en fait, pour résumer en schémas 12 pages.
Pour poser l'état de ma vie en deux minutes en quelques traits de crayon. Je me pose au milieu comme quand les voyantes font les cartes, je pose mon contexte autour et sur ce autour j'ajoute où ça peut aller et où je veux que ça aille. Je te ferais un dessin demain, je trouve pas mon feutre.
Et puis d'abord c'est aussi la faute à ce forum si je suis restée, rien que d'être lue ici si on y regarde bien c'est déjà super bizarre
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Vous pensiez que j'allais vous parler d'un placement sur l'échelle de Gauss ? ou à coups de pavés plein d'assurance ? eh ben non, eh ben je parle de ma
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
J'me démerde
Ce n'est rien
La pluie dans les yeux
Fermer son coeur
Et s'en remettre à Dieu
Je fais mea culpa
L'Amour ne suffit pas
J'ai fait c'que j'ai pu
Avec c'que t'as pas
Tu t'démerdes plutôt bien
Le glam, le décor
Le goût de l'image
Et du confortTu fais mea culpa
Non... Mais tu te fous de moi
A faire ce que tu peux
Avec c'que t'as pas
Mes prières s'ront exaucées
Mes pensées qui ne sont que griefs et rejets
Deviendront indolores dans le bleu des accords
Et la vie continuera
Ca ira, la mer effacera
Toutes traces de combats
Ca ira, ça ira
La vie continuera
Désaccords entre l'âme et le corps
Même si la flamme au coeur brille encore
Tu fais mea culpa
Aimer, tu ne sais pas
T'as fait c'que tas pu
Avec c'que t'as pas
Mes prières s'ront exaucées
Mes pensées qui ne sont que griefs et rejets
Deviendront indolores dans le feu des alcools
Et la vie continuera
Ca ira, la mer effacera
Toutes traces de nos pas
J's'rai plus là, la vie continuera
J's'rai plus là...
Ce n'est rien
La pluie dans les yeux
Fermer son coeur
Et s'en remettre à Dieu
Je fais mea culpa
L'Amour ne suffit pas
J'ai fait c'que j'ai pu
Avec c'que t'as pas
Tu t'démerdes plutôt bien
Le glam, le décor
Le goût de l'image
Et du confortTu fais mea culpa
Non... Mais tu te fous de moi
A faire ce que tu peux
Avec c'que t'as pas
Mes prières s'ront exaucées
Mes pensées qui ne sont que griefs et rejets
Deviendront indolores dans le bleu des accords
Et la vie continuera
Ca ira, la mer effacera
Toutes traces de combats
Ca ira, ça ira
La vie continuera
Désaccords entre l'âme et le corps
Même si la flamme au coeur brille encore
Tu fais mea culpa
Aimer, tu ne sais pas
T'as fait c'que tas pu
Avec c'que t'as pas
Mes prières s'ront exaucées
Mes pensées qui ne sont que griefs et rejets
Deviendront indolores dans le feu des alcools
Et la vie continuera
Ca ira, la mer effacera
Toutes traces de nos pas
J's'rai plus là, la vie continuera
J's'rai plus là...
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Bernard Werber
ISBN : 222639205X
Éditeur : [size=7]ALBIN MICHEL (2016)
Résumé :
Pythagore, chat de laboratoire appareillé pour se connecter avec les ordinateurs enseigne à Bastet, jeune chatte Montmartroise, à communiquer avec les humains pour tenter de leur faire prendre conscience de la violence de leur société.[/size]
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
https://www.dailymotion.com/video/x6pvqw_les-convoyeurs-attendent-nonobstand_shortfilms
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=33]Prenez l'apéro avec votre chat[/size]
Boire un verre de vin tout seul, ce n'est pas très gai... Mais si vous avez un chat, il est désormais possible de partager une bouteille avec lui ! Une société américaine vient de créer des vins rouges et blancs spécialement conçus pour les chats. Tchin-tchin !
Ce n'est pas un petit verre de rosé bien frais, mais presque. En effet, la société Apollo Peak, située à Denver dans l'État du Colorado, propose toute une gamme de vins pour nos amis des félidés. Les bouteilles portent des noms de cépages avec un petit clin d'œil aux chats. « Pinot Meow » et « Catbernet » feront sans aucun doute le bonheur de Minou.
Avec des recettes majoritairement composées de plante, ces boissons s'apparentent plus à la tisane qu'au vin finalement. Mais il est vrai que la dénomination « vin » est plus vendeuse... Un petit plaisir à partager avec votre chat qui vous coûtera autour de 13 $ la bouteille. « Sans alcool la fête est plus folle... avec Minou l'apéro est plus fou ».
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INSOLITES
Par Perrine de Robien - Publié le 06/01/2017 à 11:00 - Mis à jour le 06/01/2017 à 11:25 | 132 VuesBoire un verre de vin tout seul, ce n'est pas très gai... Mais si vous avez un chat, il est désormais possible de partager une bouteille avec lui ! Une société américaine vient de créer des vins rouges et blancs spécialement conçus pour les chats. Tchin-tchin !
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:https://www.dailymotion.com/video/x6pvqw_les-convoyeurs-attendent-nonobstand_shortfilms
Merci tiens en échange, remplaces minou par ton pseudo
« Sans alcool la fête est plus folle... avec Minou l'apéro est plus fou ».
Echanges de bons pros aidés
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
J'ai une demie bouteille de Saint Emilion d'ailleurs qui m'attend depuis 5 ans. Mais maintenant qu'avec cette découverte, je pourrais enfin l'ouvrir, mais comme j'ai aussi découvert cela :
je vais avoir peur de déclencher un incident diplomatique qui sait en allant ensuite m'asseoir sur mes toilettes On ne sait pas, tant que je suis pas testée (tu vois j'ai bien fait de pas l'acheter ce canard de bain...)
je vais avoir peur de déclencher un incident diplomatique qui sait en allant ensuite m'asseoir sur mes toilettes On ne sait pas, tant que je suis pas testée (tu vois j'ai bien fait de pas l'acheter ce canard de bain...)
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mais non pas ce canard là, t'es vraiment trop haut en QLibido, celui ci
Ein Original Walt Disney aus dem Jahre 1943
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Heureusement qu'on a Walt Disney pour se détendre avec sa statue de la liberté, délivrée....
Ein Original Walt Disney aus dem Jahre 1943
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Heureusement qu'on a Walt Disney pour se détendre avec sa statue de la liberté, délivrée....
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Eh oui toi t'as pas de chance, hein ? tu dois prendre un chat
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
C'est parce que je suis poilu que tu veux me remplacer par ton minou ??
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Doudouille m'avait dit : prends un chien. Je commence à comprendre pourquoi
Eh oui y'a des gens qui tiennent longtemps en apnée, moi je peux faire 8 ans de surcharge cognitive et ça a continué à cogniter dans le bon sens quand même .....je vais peut être écrire le drame du chat surdoué.
Je me sens méchamment plus intelligente quand je pense le pire aussi
"Logique du pire"
J'suis p'têt du genre malin mais j'me sent méchammentplus intelligent quand je pense le pire
le désordre du monde m'inspire une tendresse amusée
au moins le malheur y est d'une criante sincérité.
Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
la pire des réalités alimente ma joie d'exister.
Notre vie c'est l'atrocité, la guerre, la maladie
d'ailleurs même le moi est haïssable comme disait l'autre
mais toi tu cherches un bonheur?
dis-moi lequel,
tu réponds rien
tu te connais t'y penses parfois,
tu n'as besoin de rien.
Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
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J'suis p'têt du genre malin mais j'me sent méchamment
plus intelligent quand je pense le pire
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Rien ne me manque désirer rien je suis comblé
pour moi donc j'aime la vie je suis un ogre de pitié
une chance sur un milliard je veux ce hasard
la pire des réalités alimente ma joie d'exister.
c'est la vie telle qu'on le soupire
quand les faits n'ont plus rien à dire
tragique et silence, on devrait s'arrêter ici.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:C'est parce que je suis poilu que tu veux me remplacer par ton minou ??
Dans ton pseudo !!!!!
Ah non pas les poils, déjà que je suis une fille alors si il faut maintenant parler AUSSI épilation avec les hommes de plus intelligents Laissez moi tranquille
Plus sérieusement un jour, un jour, je me suis séparée et de fait j'ai pris une souris, Fifi, et quand mon ex m'a appelée (les ex ça veut toujours revenir ! c'est bizarre les ex) pour me dire que finalement il ne voulait pas que je reste seule, il s'inquiétait pour moi, je lui ai dit que j'avais pris une souris et qu'on pouvait pas se remettre ensemble... il a mixé les deux infos comme quoi les liens
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ça va, j'avais compris !!
Quand les ex reviennent, ça permet de peaufiner la rupture je trouve.
Quand les ex reviennent, ça permet de peaufiner la rupture je trouve.
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Le problème avec les problèmes, c'est qu'en fait parler des problèmes, ça sert à rien, ça fait du bien, mais il faut savoir doser, trouver le juste milieu entre en parler, et entre pas trop en parler.
C'est pour ça qu'il est assez rare de pouvoir parler de ces subtilités. Ses frontières bien plus fines qu'une feuille de papier à cigarettes.
De fait "ne pas creuser" fut un merveilleux conseil, car en fait moi tu creuses, moins y'a de subtilités à découvrir, du coup tu ne te retrouves pas à empiler les subtilités en plus des paradoxes.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Bonjour à toutes et à tous,
Ce qui m’amène ici c’est un grand besoin de conseils et de soutien !
Je me présente brièvement. Je suis un jeune adulte de 23 ans, dépendant depuis près de 6 ans à la masturbation compulsive et aux sites pornographiques (rien d’extrême, la violence ne m’attire pas).
En regardant en arrière, plusieurs éléments m’ont conduit à cette situation je pense.
Le premier facteur est le stress! Je subis une pression extrême forte de la part de ma famille pour les études. Pendant les examens j’ai une tendance à la masturbation compulsive, pour « relâcher la pression » entre deux périodes de révisions. Pendant longtemps, je suis parvenu à éviter la consultation de sites pornos à ces moments là mais cela va de pire en pire est j’ai tendance à consulter ces sites la nuit. J’ai de plus en plus de mal à assurer le jour j !
Dans ma famille le sexe a toujours été considéré de manière très négative. Systématiquement pour chacune de mes petites-amies, mes parents m’ont « empêchés » d’avoir des relations sexuelles. En me faisant promettre qu’il ne se passerait rien, en faisant une énorme crise la première que je dormais chez une fille, en me faisant comprendre que ce n’est qu’une perte de temps et que cela nuit à mes brillantes études. J’en passe ! J’ai 23 ans et je n’ai rien fait depuis 4 ans.
Par ailleurs, étant petit, j’ai été détecté comme douant (« surdoué » je n’aime pas beaucoup ce terme). J’ai récemment appris qu’il existe un lien très fort entre douance et dépendance. Cela vient d’une forme de sensibilité assez spécifique et d’une difficulté à s’intégrer en société (phénomène de suradaptation). Quelqu’un aurait-il plus d’informations sur la manière de se sortir de la dépendance pour les personnes en douance ?
Dans ce combat j’ai une amie qui m’est très chère elle m’aide moralement jour après jour. Elle n’est pas au courant de ma dépendance. Il s’agit de mon ex petite amie et à l’époque elle a bien senti que sexuellement il y avait un problème ! Elle ne sait simplement pas que cela venait de ces images que l’on a dans la tête.
J’ai trop honte pour lui en parler ! j’aimerais tant qu’elle voit par hasard ce témoignage…
J’ai pris une résolution très ferme pour m’en sortir à la fin du printemps dernier. J’ai tenu trois mois. J’ai dû changer d’environnement et ça a été très perturbant d’où ma rechute (consultations excessives de sites pornographiques tous les jours). Une énorme déprime a suivi avec beaucoup de mal à stopper la spirale infernale. Ok, j’ai perdu une bataille au cours des dernières semaines mais cette guerre JE VAIS LA GAGNER !!!
Mon anniversaire est le 1er décembre et je veux absolument tenir bon jusque là pour ensuite poursuivre ma guérison. Je veux me faire ce cadeau.
J’ai grand besoin de votre aide !! La vie sans la dépendance est si belle !
Bon courage à tous dans ce combat !
_________________
l'amour,la vie,mes rêves
http://pornodependance.vraiforum.com/t1706-Tenir-bon-jusqu-mon-anniversaire.htmCe qui m’amène ici c’est un grand besoin de conseils et de soutien !
Je me présente brièvement. Je suis un jeune adulte de 23 ans, dépendant depuis près de 6 ans à la masturbation compulsive et aux sites pornographiques (rien d’extrême, la violence ne m’attire pas).
En regardant en arrière, plusieurs éléments m’ont conduit à cette situation je pense.
Le premier facteur est le stress! Je subis une pression extrême forte de la part de ma famille pour les études. Pendant les examens j’ai une tendance à la masturbation compulsive, pour « relâcher la pression » entre deux périodes de révisions. Pendant longtemps, je suis parvenu à éviter la consultation de sites pornos à ces moments là mais cela va de pire en pire est j’ai tendance à consulter ces sites la nuit. J’ai de plus en plus de mal à assurer le jour j !
Dans ma famille le sexe a toujours été considéré de manière très négative. Systématiquement pour chacune de mes petites-amies, mes parents m’ont « empêchés » d’avoir des relations sexuelles. En me faisant promettre qu’il ne se passerait rien, en faisant une énorme crise la première que je dormais chez une fille, en me faisant comprendre que ce n’est qu’une perte de temps et que cela nuit à mes brillantes études. J’en passe ! J’ai 23 ans et je n’ai rien fait depuis 4 ans.
Par ailleurs, étant petit, j’ai été détecté comme douant (« surdoué » je n’aime pas beaucoup ce terme). J’ai récemment appris qu’il existe un lien très fort entre douance et dépendance. Cela vient d’une forme de sensibilité assez spécifique et d’une difficulté à s’intégrer en société (phénomène de suradaptation). Quelqu’un aurait-il plus d’informations sur la manière de se sortir de la dépendance pour les personnes en douance ?
Dans ce combat j’ai une amie qui m’est très chère elle m’aide moralement jour après jour. Elle n’est pas au courant de ma dépendance. Il s’agit de mon ex petite amie et à l’époque elle a bien senti que sexuellement il y avait un problème ! Elle ne sait simplement pas que cela venait de ces images que l’on a dans la tête.
J’ai trop honte pour lui en parler ! j’aimerais tant qu’elle voit par hasard ce témoignage…
J’ai pris une résolution très ferme pour m’en sortir à la fin du printemps dernier. J’ai tenu trois mois. J’ai dû changer d’environnement et ça a été très perturbant d’où ma rechute (consultations excessives de sites pornographiques tous les jours). Une énorme déprime a suivi avec beaucoup de mal à stopper la spirale infernale. Ok, j’ai perdu une bataille au cours des dernières semaines mais cette guerre JE VAIS LA GAGNER !!!
Mon anniversaire est le 1er décembre et je veux absolument tenir bon jusque là pour ensuite poursuivre ma guérison. Je veux me faire ce cadeau.
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Bon courage à tous dans ce combat !
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C'est quand même fou cette histoire, tu tapes libido douance, tu tombes sur porno dépendance !!! heureusement que tout le monde s'est mis à penser "mieux"
Qui redresse le Q retrouve le I ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Ça va, j'avais compris !!
Quand les ex reviennent, ça permet de peaufiner la rupture je trouve.
Euh, peaufiner la rupture ? Alors qu'est ce que je pourrais sur peaufiner la rupture voyons, ben non parce qu'en fait le le doué aura mûrement au mieux pas trop longtemps sa décision de fait, étant déjà perfectionniste tout seul, si en plus il se met à repeaufiner du coup sur du ce qu'il a déjà mis longtemps à décider ? en souffrant, d'amour, en pesant le pour, le contre dans la grande balance de l'univers en passant par la Grande Ourse, en devant trouver un juste milieu dans l'univers pour raccourcir sa thèse sur ce sujet, jonglant entre l'horoscope de Télé Loisirs sur 12 signes et sur la vraie astrologie sur 13 signes ou cygnes ou vilain petit canard, tout dépend si il était en faux self, au self, .... lorsque Gilette ou Ginette a enfin passé le cap de la première larme et qu'enfin passe la deuxième, il faut mieux se barrer vite pour pas que ça devienne rasoir ? non ?
Cela dit, réflexion faite il faut peut être prendre un chat ET un chien comme ça marque le passage avant la découverte et après ? comme une affirmation de soi même et de sa différence ? pour acter, oui j'ai un chat et un chien et je t'emmerde ? d'abord.
En tout cas moi je dis il faut réellement pas trop progresser, sinon on creuse l'écart encore plus ou comment ramer à jamais dans le mauvais sens.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
t'as écris: " moi tu creuses"
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:t'as écris: " moi tu creuses"
Tu vois le vernis de ma perfection se creuse aussi pourtant j'ai fait des gros efforts pour entretenir l'illusion et être à la hauteur de mon QI inconnu
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ouais, t'es un peu bizarre quand même
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Ouais, t'es un peu bizarre quand même
Et toi comment vas tu ? où en es tu ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
J'en suis là, un peu plus loin ou moins près. Je marche à y'a pas de solutions que de l'énergie en mouvement et j'évite de mesurer le vide.
Je suis en année 9 d'après la numérologie ( voir fil d'où est la question).
Je te trouve des vraies qualités littéraire.
[ et je parle pas du choix de la rupture ou non mais du retour de l'ex]
Je suis en année 9 d'après la numérologie ( voir fil d'où est la question).
Je te trouve des vraies qualités littéraire.
[ et je parle pas du choix de la rupture ou non mais du retour de l'ex]
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:J'en suis là, un peu plus loin ou moins près. Je marche à y'a pas de solutions que de l'énergie en mouvement et j'évite de mesurer le vide.
Pas de possibilités de combler ce vide positivement pour d'autres choses ? L'attente dans laquelle tu sembles être ? est plus facile lorsqu'on peut bloquer son esprit sur d'autres choses. Je trouve. Où alors du moins penser à comment utiliser cette énergie ? Afin de ne pas finir las ?
Je suis en année 9 d'après la numérologie ( voir fil d'où est la question).
Ca je ne vais pas trop pour là et par ailleurs d'ailleurs. J'ai toujours préférer viser un entonnoir en mode entonnoir
Je te trouve des vraies qualités littéraire.
Merci. Me vient alors à l'esprit un jeune homme qui m'avait dit : tu parles comme un livre. Depuis il est champion de boxe, que je ne suis pas. Et son fils aussi d'ailleurs.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:J'en suis là, un peu plus loin ou moins près. Je marche à y'a pas de solutions que de l'énergie en
Tu en es là où t'as laissé ?
Bien sûr
On peut se croire
A l'abri de tout
Tranquille
Suivant la file
Qui est devant vous
Bien sûr
On peut vouloir
Une autre issue
L'histoire
Comme par hasard
N'en dira pas plus
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi même
L'amour à perpetuité
Je m'étais pris à en rêver
J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaine
Les pieds et les poings liés
Je m'étais pris dans tes filets
Bien sûr
Tout ca n'arrive
Qu'à votre insu
Le pire
N'est même pas le pire
Qu'on avait prévu
Bien sûr
Je garde un espoir
Perdu
Histoire
De mettre en mémoire
Ce qui n'est plus
Je vis où tu m'as laissé
Comme étranger à moi même
L'amour à perpetuité
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J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaine
Les pieds et les poings liés
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Je vis où tu m'as laissé
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J'en suis où tu m'as laissé
C'est une absence qui m'enchaine
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Comme étranger à moi même
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Sans vide y'a pas de mouvements ( je paraphrase un connu).
En le délimitant, peut être j'aurais plus de liberté, j'en sais trop rien....
Je te rassure, tu ressembles à un livre interactif quand même
En le délimitant, peut être j'aurais plus de liberté, j'en sais trop rien....
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Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
L’intelligence
Publié le 3 novembre 2013 par André Baechler
Le mot intelligence est issu du latin intellegere qui signifie comprendre. Mais l’intelligence de l’homme est souvent assimilée de manière simpliste à la somme de ses connaissances et à sa capacité de mémorisation. Si c’était le cas, un ordinateur seraient encore bien plus intelligent que lui puisqu’il excelle en la matière. Alors un être humain est-il intelligent parce qu’il peut réciter par coeur toutes les règles grammaticales de la langue française ? Ou connaître les grandes dates de l’histoire ? Je ne le pense pas…
L’intelligence est cette dimension verticale qui nous habite, cette faculté unique d’utiliser nos connaissances, notre intuition et notre coeur pour construire notre vie. L’intelligence est sans aucun rapport avec l’instruction. Pas besoin d’études ou d’une quelconque formation pour être intelligent. Le membre d’une tribu éloignée de toute civilisation n’est pas forcément moins intelligent qu’un universitaire fraîchement diplômé.
L’intelligence ne consiste pas à citer et construire sa vie sur les grandes paroles d’autrui, mais bien à trouver ses vérités, et à s’élever de ses expériences personnelles. L’intelligence est propre à chacun, elle est cette clarté intérieure illuminant nos paroles et nos actes, mais elle ne se transmet pas et ne sera jamais le fruit du savoir d’autrui.
En moins de 30 ans la capacité de calcul de nos ordinateurs domestiques a été multipliée par 4’000, leur mémoire vive par 10’000 et leur capacité de stockage (disque dur) par 100’000. On affirmait pourtant haut et fort à l’approche des années 1990 que la révolution informatique irait dans le sens d’une l’intelligence artificielle surpassant celle de l’être humain. Ce fantasme a nourri d’ailleurs les scénarios de nombreux films où la machine devenue intelligente prenait le pas sur son concepteur… Malgré cette évolution technologique qui a dépassé largement toutes les espérances de l’époque, nous nous retrouvons aujourd’hui au point mort, forcés de constater qu’un ordinateur ne sera jamais en mesure de disposer de ce qui est propre à tout être vivant : sa conscience.
L’intelligence est intimement liée à la conscience et certains chercheurs commencent seulement à l’admettre aujourd’hui : le cerveau n’est pas notre conscience, mais le siège de notre conscience qui elle est immatérielle. Le cerveau est donc l’interface entre notre être physique et notre conscience, permettant à celle-ci de se manifester dans l’incarnation. Non habité d’une conscience, notre corps est comme un avion sans pilote.
L’ordinateur n’est bien sûr pas intelligent, pas plus que n’importe quel robot. Il reste une machine, aussi puissant soit-il. Malgré sa complexité, il est sans vie et totalement inutile s’il n’est pas habité et piloté par des directives humaines. On appelle cela un programme informatique. Alors seulement, l’ordinateur va être en mesure d’exécuter une activité bien définie par son concepteur. Il va pouvoir accomplir des tâches merveilleuses en terme de rapidité et de capacité, mais qui ne dépasseront jamais le cadre clairement spécifié par l’homme.
L’ordinateur ne pourra jamais créer de sa propre initiative, choisir selon des critères éthiques ou moraux. Il ne fera qu’enchaîner des suites logiques et arithmétiques d’opérations humainement définies. Dans ce sens, il est souvent beaucoup plus rapide et plus fiable que l’être humain, puisqu’il peut mémoriser une somme d’informations faramineuses et exécuter des tâches bien plus rapidement que l’être humain. Mais cela ne le rend toujours pas intelligent pour autant.
L’être humain qui a besoin de tout quantifier et classer a voulu mesurer le degré d’intelligence. Encouragé par le gouvernement français, le psychologue Alfred Binet pose en 1905 les premières bases d’un test qui sera baptisé par la suite QI ( quotient intellectuel ). Il s’agit là d’un outrage à la nature humaine que de prétendre enfermer dans un nombre la capacité d’un être à manifester son intelligence. Le concept du QI est à mes yeux profondément réducteur pour la simple et bonne raison que l’intelligence n’est tout simplement pas quantifiable.
Malheureusement l’intelligence n’est trop souvent reconnue que lorsqu’elle cadre avec le système normé de notre société. L’enfant qui fonctionne différemment et qui n’emprunte pas les sentiers de réflexion balisés est rapidement écarté et considéré comme étant en échec. L’institution scolaire ne disait-elle pas d’Albert Einstein qu’il était cancre, limité et retardé ? L’expérience a prouvé que sa manière différente de fonctionner à permis un saut conséquent dans la compréhension de la physique nucléaire.
Certaines personnes raisonnent plus vite que d’autres, mais cela fait-il d’elles des êtres plus intelligents ? A mes yeux, non ! Notre monde centré sur la compétition confond trop souvent intelligence et performance, considérant à tort que la rapidité est un facteur d’intelligence.
L’intelligence n’est pas exclusive aux personnes ayant accédé aux études. Elle est cette capacité à construire sa vie dans l’amour et la simplicité, à trouver des solutions directes et cohérentes à ses questionnements, à grandir de ses propres expériences et à intégrer le changement avec sagesse. L’intelligence est l’aptitude à manifester dans le coeur et l’harmonie ce qui nous habite.
L’intelligence n’a pas besoin d’accessoires, elle n’est pas liée au monde technologique, elle peut prendre toute sa dimension lorsque l’on est seul, au bord d’une rivière, à contempler la nature…
Menu récapitulatif des thèmes abordés
L’intelligence est cette dimension verticale qui nous habite, cette faculté unique d’utiliser nos connaissances, notre intuition et notre coeur pour construire notre vie. L’intelligence est sans aucun rapport avec l’instruction. Pas besoin d’études ou d’une quelconque formation pour être intelligent. Le membre d’une tribu éloignée de toute civilisation n’est pas forcément moins intelligent qu’un universitaire fraîchement diplômé.
L’intelligence ne consiste pas à citer et construire sa vie sur les grandes paroles d’autrui, mais bien à trouver ses vérités, et à s’élever de ses expériences personnelles. L’intelligence est propre à chacun, elle est cette clarté intérieure illuminant nos paroles et nos actes, mais elle ne se transmet pas et ne sera jamais le fruit du savoir d’autrui.
Pas d’intelligence sans conscience
En moins de 30 ans la capacité de calcul de nos ordinateurs domestiques a été multipliée par 4’000, leur mémoire vive par 10’000 et leur capacité de stockage (disque dur) par 100’000. On affirmait pourtant haut et fort à l’approche des années 1990 que la révolution informatique irait dans le sens d’une l’intelligence artificielle surpassant celle de l’être humain. Ce fantasme a nourri d’ailleurs les scénarios de nombreux films où la machine devenue intelligente prenait le pas sur son concepteur… Malgré cette évolution technologique qui a dépassé largement toutes les espérances de l’époque, nous nous retrouvons aujourd’hui au point mort, forcés de constater qu’un ordinateur ne sera jamais en mesure de disposer de ce qui est propre à tout être vivant : sa conscience.
L’intelligence est intimement liée à la conscience et certains chercheurs commencent seulement à l’admettre aujourd’hui : le cerveau n’est pas notre conscience, mais le siège de notre conscience qui elle est immatérielle. Le cerveau est donc l’interface entre notre être physique et notre conscience, permettant à celle-ci de se manifester dans l’incarnation. Non habité d’une conscience, notre corps est comme un avion sans pilote.
L’intelligence et la machine
L’ordinateur n’est bien sûr pas intelligent, pas plus que n’importe quel robot. Il reste une machine, aussi puissant soit-il. Malgré sa complexité, il est sans vie et totalement inutile s’il n’est pas habité et piloté par des directives humaines. On appelle cela un programme informatique. Alors seulement, l’ordinateur va être en mesure d’exécuter une activité bien définie par son concepteur. Il va pouvoir accomplir des tâches merveilleuses en terme de rapidité et de capacité, mais qui ne dépasseront jamais le cadre clairement spécifié par l’homme.
L’ordinateur ne pourra jamais créer de sa propre initiative, choisir selon des critères éthiques ou moraux. Il ne fera qu’enchaîner des suites logiques et arithmétiques d’opérations humainement définies. Dans ce sens, il est souvent beaucoup plus rapide et plus fiable que l’être humain, puisqu’il peut mémoriser une somme d’informations faramineuses et exécuter des tâches bien plus rapidement que l’être humain. Mais cela ne le rend toujours pas intelligent pour autant.
Mesurer l’intelligence
L’être humain qui a besoin de tout quantifier et classer a voulu mesurer le degré d’intelligence. Encouragé par le gouvernement français, le psychologue Alfred Binet pose en 1905 les premières bases d’un test qui sera baptisé par la suite QI ( quotient intellectuel ). Il s’agit là d’un outrage à la nature humaine que de prétendre enfermer dans un nombre la capacité d’un être à manifester son intelligence. Le concept du QI est à mes yeux profondément réducteur pour la simple et bonne raison que l’intelligence n’est tout simplement pas quantifiable.
Malheureusement l’intelligence n’est trop souvent reconnue que lorsqu’elle cadre avec le système normé de notre société. L’enfant qui fonctionne différemment et qui n’emprunte pas les sentiers de réflexion balisés est rapidement écarté et considéré comme étant en échec. L’institution scolaire ne disait-elle pas d’Albert Einstein qu’il était cancre, limité et retardé ? L’expérience a prouvé que sa manière différente de fonctionner à permis un saut conséquent dans la compréhension de la physique nucléaire.
L’intelligence n’est pas une question de vitesse
Certaines personnes raisonnent plus vite que d’autres, mais cela fait-il d’elles des êtres plus intelligents ? A mes yeux, non ! Notre monde centré sur la compétition confond trop souvent intelligence et performance, considérant à tort que la rapidité est un facteur d’intelligence.
En résumé
L’intelligence n’est pas exclusive aux personnes ayant accédé aux études. Elle est cette capacité à construire sa vie dans l’amour et la simplicité, à trouver des solutions directes et cohérentes à ses questionnements, à grandir de ses propres expériences et à intégrer le changement avec sagesse. L’intelligence est l’aptitude à manifester dans le coeur et l’harmonie ce qui nous habite.
L’intelligence n’a pas besoin d’accessoires, elle n’est pas liée au monde technologique, elle peut prendre toute sa dimension lorsque l’on est seul, au bord d’une rivière, à contempler la nature…
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https://a-baechler.net/blog/regard-intelligence-instruction/
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
mmh, je me dis qu'un de mes problèmes c'est d'avoir été éduqué.....that's all folks
[bn, j'ai du monde demain midi o/]
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Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Sans vide y'a pas de mouvements ( je paraphrase un connu).
En le délimitant, peut être j'aurais plus de liberté, j'en sais trop rien....
Je te rassure, tu ressembles à un livre interactif quand même
Je crois que ça s'appelle un être humain en interaction encore que je vais devoir changer renier à jamais ma vie de normo pensante ou de vilain petit canard parmi eux Me voici contrainte désormais de passer de Astro le petit robot, pour me mettre à la physique et pouvoir rencontrer un Astro physicien avec qui je ne pourrais m'envoyer en l'air puisqu'il aura trop de tocs et de tics et pas le temps, vu sa distraction de penser à me rapporter des Tic Tac. Il aura un gros QI, une immense intelligence, des connaissances, et m'écrira des gros pavés tectuelles sans aucun mot doux car il aura de grosses carences affectives et nous aurons de gros débats quand on se croisera une fois par semaine moi en allant me coucher à 00h00 (pour ne pas me mettre à tourner à mon rythme mais donc à l'envers pour assurer tout de même mes rendez vous dans ce monde mal fait) et lui se levant à la même heure, pour commencer à s'interroger sur le pourquoi du comment.... de cet infini qui n'en finit plus.... on s'enverra sinon des messages sur Zébracrossing de façon différée.... on se sera rencontré à un café dessert improbable où j'aurai fait mon caméléon muni de mon faux self et comme toi rapidement il aurait découvert la non profondeur de ma pensée et que je n'étais qu'un petit QI fragile, troublée dans l'enfance, ayant besoin de sublimer la vie en admirant un grand zèbre. Je serai sa Cosette, il sera mon victor Hugo, ou alors je serai sa dosette, il sera ma Tassimo...
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:mmh, je me dis qu'un de mes problèmes c'est d'avoir été éduqué.....that's all folks
[bn, j'ai du monde demain midi o/]
Tu expliqueras ça demain, dormir dessus c'est le mieux. douce nuit et bon courage ou bon moment pour demain midi
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
L’inconfort fait partie du chemin
Publié le 25 mai 2014 par André Baechler
Aucune démarche personnelle ne peut se faire sous anesthésie générale. De nombreuses personnes cherchent la facilité à travers un guide, un thérapeute, qui d’un coup de baguette magique réglerait tous leurs problèmes et guérirait toutes leurs blessures. Mais ceux-ci, s’ils sont honnêtes, ne peuvent que ramener l’être en cheminement à lui-même, en l’accompagnant à explorer ses parts d’ombres et ses propres obstacles intérieurs.
Tout chemin de guérison, même s’il s’avère gratifiant à son terme, n’a rien de confortable sur le moment. Il nécessite beaucoup d’amour et de non-jugement. On ne peut rejeter une partie obscure de soi-même. Il n’y a pas d’amputation possible puisque l’ombre n’existe pas en tant que telle. On ne peut donc ni la combattre ni la repousser, mais seulement lui apporter toute la lumière dont elle a besoin. Car nous le savons tous, pour se diriger dans la nuit, il est nettement plus efficace d’allumer la lumière plutôt que de tenter de chasser l’obscurité.
Nos parts sombres demandent à être reconnues, accueillies avant tout comme étant des parties blessées de notre être, qui par protection se sont refermées et tapies dans l’ombre. Elles demandent également à être entendues et explorées, d’où l’inconfort de la démarche. Elles seules détiennent la clé de notre guérison. Tenter de les refouler ou de les rejeter reviendrait à jeter par la fenêtre la clé de la pièce dans laquelle on est enfermé. Il n’existe aucune voie de guérison exempte d’inconfort. Celui-ci ne doit toutefois pas être confondu avec la souffrance.
En effet, l’inconfort devient souffrance dès l’instant où nous lui opposons de la résistance. Tout l’art est d’oser plonger sans retenue dans cet inconfort, sans s’identifier à nos parts d’ombre : Je ne suis pas colérique, mais je perçois de la colère. Je ne suis pas jaloux, mais j’éprouve de la jalousie… Tout en prenant de la distance, je deviens alors observateur de mes propres mécanismes, de ce qu’ils induisent en moi. Dans cette observation, il n’y a pas de souffrance possible, il n’y a pas de jugement non plus. La blessure est ce qu’elle est. Je ne suis pas la blessure, mais une part de moi est affectée par elle et demande à être nourrie d’amour.
Toute violence à notre encontre est vaine. L’autopunition est sans issue. Refouler ses zones d’ombre en les condamnant ne peut mener qu’à la frustration et la maladie. Quand un aspect de soi nous rebute, commençons par le regarder en face, par lui donner la parole, car il a toujours beaucoup à nous apprendre. Le nourrir d’amour ne consiste bien évidemment pas à le cautionner ou le justifier, mais à lui ouvrir notre coeur inconditionnellement. Cheminer authentiquement à la rencontre de soi est à la fois un acte d’amour et une démarche courageuse.
Nos mains, prolongations de notre coeur, sont de merveilleux pansements qui ne demandent qu’à se poser là où règne l’inconfort. Pas besoin de démarche mentale, d’analyse, de compréhension ou encore d’intention à émettre. Le petit enfant blessé pose spontanément ses mains lorsqu’il se blesse, parce qu’il n’en a pas encore oublié les bienfaits. L’amour que l’on se donne ainsi de manière tactile apaise, réconforte et guérit d’autant mieux qu’il est inconditionnel. Il permet peu à peu à la lumière d’atteindre à nouveau les zones obscures afin de les dissiper, à l’image du soleil qui se lève et illumine progressivement le relief sortant de l’ombre…
Tout chemin de guérison, même s’il s’avère gratifiant à son terme, n’a rien de confortable sur le moment. Il nécessite beaucoup d’amour et de non-jugement. On ne peut rejeter une partie obscure de soi-même. Il n’y a pas d’amputation possible puisque l’ombre n’existe pas en tant que telle. On ne peut donc ni la combattre ni la repousser, mais seulement lui apporter toute la lumière dont elle a besoin. Car nous le savons tous, pour se diriger dans la nuit, il est nettement plus efficace d’allumer la lumière plutôt que de tenter de chasser l’obscurité.
Nos parts sombres demandent à être reconnues, accueillies avant tout comme étant des parties blessées de notre être, qui par protection se sont refermées et tapies dans l’ombre. Elles demandent également à être entendues et explorées, d’où l’inconfort de la démarche. Elles seules détiennent la clé de notre guérison. Tenter de les refouler ou de les rejeter reviendrait à jeter par la fenêtre la clé de la pièce dans laquelle on est enfermé. Il n’existe aucune voie de guérison exempte d’inconfort. Celui-ci ne doit toutefois pas être confondu avec la souffrance.
En effet, l’inconfort devient souffrance dès l’instant où nous lui opposons de la résistance. Tout l’art est d’oser plonger sans retenue dans cet inconfort, sans s’identifier à nos parts d’ombre : Je ne suis pas colérique, mais je perçois de la colère. Je ne suis pas jaloux, mais j’éprouve de la jalousie… Tout en prenant de la distance, je deviens alors observateur de mes propres mécanismes, de ce qu’ils induisent en moi. Dans cette observation, il n’y a pas de souffrance possible, il n’y a pas de jugement non plus. La blessure est ce qu’elle est. Je ne suis pas la blessure, mais une part de moi est affectée par elle et demande à être nourrie d’amour.
Toute violence à notre encontre est vaine. L’autopunition est sans issue. Refouler ses zones d’ombre en les condamnant ne peut mener qu’à la frustration et la maladie. Quand un aspect de soi nous rebute, commençons par le regarder en face, par lui donner la parole, car il a toujours beaucoup à nous apprendre. Le nourrir d’amour ne consiste bien évidemment pas à le cautionner ou le justifier, mais à lui ouvrir notre coeur inconditionnellement. Cheminer authentiquement à la rencontre de soi est à la fois un acte d’amour et une démarche courageuse.
Nos mains, prolongations de notre coeur, sont de merveilleux pansements qui ne demandent qu’à se poser là où règne l’inconfort. Pas besoin de démarche mentale, d’analyse, de compréhension ou encore d’intention à émettre. Le petit enfant blessé pose spontanément ses mains lorsqu’il se blesse, parce qu’il n’en a pas encore oublié les bienfaits. L’amour que l’on se donne ainsi de manière tactile apaise, réconforte et guérit d’autant mieux qu’il est inconditionnel. Il permet peu à peu à la lumière d’atteindre à nouveau les zones obscures afin de les dissiper, à l’image du soleil qui se lève et illumine progressivement le relief sortant de l’ombre…
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La simplicité ou l’illusion d’un monde compliqué
Publié le 1 janvier 2009 par André Baechler
Plus j’avance dans ma vie et plus le mot simplicité habite mon quotidien et mes enseignements. La simplicité a toujours été à la clé de mes défis. Par manque de place ou pour des contraintes techniques, j’ai souvent été amené à devoir chercher la performance dans la sobriété et j’ai compris alors que les solutions performantes étaient toujours les plus simples.
Le bonheur est dans la simplicité et la vie est simple, quoi que l’on puisse en penser ! Même si cette affirmation peut bousculer beaucoup de monde, je pense que l’illusion de la complication est juste un signe, nous informant que nous nous sommes égarés quelque part sur notre chemin…
La vie n’est pas compliquée dans ses fondements. La complication survient lorsque nous nous laissons entraîner dans un système de valeurs faussées par une société sclérosée, prônant un culte de l’argent, des biens matériels et des apparences futiles. Aujourd’hui, la nette majorité des gens rêve d’être riche, de posséder ce qu’elle n’a pas et de gagner à la loterie. Ceci montre à quel point l’illusion est grande, que le matériel est à la clé du bonheur. Pour accéder à son fantasme, l’être humain se doit bien sûr de travailler durement, de performer et de se perdre dans ce qui devient pour lui l’illusion d’une obligation. Alors tout semble se compliquer. Et d’illusions en illusions, la vie ressemble tout à coup à un grand sac de noeuds, donnant le sentiment de déboucher sur des impasses. Il oublie alors comme tout peut être simple lorsque l’on ose reconsidérer sincèrement la nature de ses besoins fondamentaux.
La complication est le fruit de notre mental hyperactif. La majorité des gens ont oublié pourquoi il courent ainsi, frénétiquement, dans tous les sens, de manière désordonnée, vers un bonheur qui leur échappe. Tout le monde le fait, donc il doit y avoir une bonne raison, mais laquelle ?? Oser reconsidérer nos croyances est un travail considérable, dans un monde où il est « respectueux » et « honorable » de travailler beaucoup et de se dire que l’on a pas le choix. Mais nos biens sont-ils si indispensables que ça ? Ne sont-ils pas là souvent comme des prétextes pour nous fuir, pour nous empêcher de rencontrer l’essentiel ? Pour bon nombre, il est bien plus facile de s’abandonner derrière la dernière console de jeux en vogue, plutôt que de rester seul une heure à méditer sur soi. Tous ces petits luxes matériels sont devenus indispensables et donnent l’illusion, mieux que tout, d’échapper à soi-même.
Il faut reconnaître qu’au début, il est plutôt inconfortable de se retrouver seul avec soi-même et de se demander avec honnêteté ce qu’est vraiment le bonheur. Les réponses sont souvent dérangeantes et amènent à de grandes remises en question. Ai-je besoin d’une grande maison, d’un titre prestigieux, d’une reconnaissance professionnelle, d’une voiture luxueuse, d’habits de marque ou de vacances à l’autre bout du monde pour me donner le sentiment d’être quelqu’un de bien ? Ou alors, puis-je simplement être riche de mes vraies valeurs ? Lesquelles sont-elles ? Cette suite de réflexions amènera immanquablement, si nous avons l’humilité de nous remettre en question, à contempler nos attachements, et si nous le choisissons, à les libérer en vue d’unretour à la simplicité.
Lorsque vous n’êtes pas dans la simplicité, c’est que vous vous êtes perdu quelque part dans votre vie. Commencez par couper votre téléviseur, par ignorer la presse et les médias en général, pour vous engager dans un travail d’introspection, pour remettre en question toutes les idées reçues, c’est à dire la quasi-totalité. Acceptez dans un premier temps l’inconfort de la démarche et osez également remettre en question toutes vos croyances. De nombreuses personnes seront là pour vous culpabiliser ou vous qualifier d’égoïste, mais ne vous laissez pas déstabiliser et poursuivez cette quête personnelle de VOTRE vérité intérieure, osant reconsidérer tous les aspects de votre vie. Vous constaterez soudain que tout se simplifie lorsque l’on aborde les questions fondamentales de notre existence.
Une personne dans la rue qui sourit sans motif apparent est souvent considérée comme simple d’esprit au sens plutôt péjoratif du terme. Sourire sans raison crée un malaise dans notre société, l’avez-vous déjà remarqué ? Essayez de vous promener en ville et souriez simplement aux inconnus qui passent. Vous verrez comme la plupart détourneront leur regard pour vous éviter, pensant qu’il vous manque une case ou que vous êtes dangereux. Être triste et malheureux n’inquiétera personne, c’est banal, mais une personne qui sourit simplement sans raison apparente dérange et inquiète. Le rire est pourtant naturel chez l’enfant qui sait manifester sa joie spontanément, sans dépendre de personne. Alors soyez simple d’esprit, décoincez-vous, ne censurez pas votre joie et laissez-la s’exprimer, cessez de vous prendre au sérieux et de tout considérer avec gravité ou complication et souriez ! L’autodérision est une voie vers la simplicité.
Pensez-vous que les personnes vivant très simplement soient moins heureuses que celles de la classe aisée de notre société ? La vraie richesse n’est pas sur notre compte bancaire, elle est ailleurs, dans nos coeurs, dans ce qui brille en nous. Vous êtes-vous demandé ce qui brille en vous ? Je ne parles pas des apparences extérieures. Aucun lifting, aucun habit, aucune voiture, aucun luxe n’allumera jamais cette petite flamme. Seul l’essentiel peut la faire briller, et même dans le dépouillement le plus total.
Je ne suis pas contre le matériel, l’argent, le mariage ou les religions. Je suis contre l’idée de les considérer comme une étape obligatoire au bonheur. Lorsque c’est le cas, la vie perd toute sa simplicité et la petite flamme s’éteint immanquablement.
L’être humain se croit supérieur à l’animal. Mais connaissez-vous un animal qui ait fait plus de dégâts que l’être humain sur cette terre ? En terme de capacité de destruction, l’humain surpasse sans conteste à lui seul l’ensemble du règne animal, qui devrait être pris en exemple bien plus souvent que nous ne le faisons. L’animal vit simplement et n’est jamais malheureux, sauf si l’homme conditionne sa vie. L’animal ne juge pas et s’en tient toujours à l’essentiel, non parce qu’il est considéré à tort inférieur à l’homme, mais parce qu’il reste connecté en permanence aux valeurs essentielles de son existence. L’animal ne se préoccupe pas de ses rides, de son âge ou de la mort, il vit chaque instant, au présent, dans la simplicité de la vie.
Observez la nature autour de vous, tout est simple. C’est un équilibre merveilleux qui ne dépend d’aucune présence humaine. Ce que l’homme baptise « catastrophe », n’est qu’un mouvement de la nature, qui finit toujours par reprendre le dessus et trouver un nouvel équilibre. L’homme est apparu dans le dernier pour-cent de l’histoire de la terre, qui ne s’est jamais aussi bien portée qu’avant sa venue.
Vous avez toujours le choix, celui de vous comporter en victime et de trouver le monde compliqué, ou celui de reconsidérer votre vie et de revenir à l’essentiel, dans la simplicité.
La simplicité, c’est le ciment de la vie.
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Le bonheur est dans la simplicité et la vie est simple, quoi que l’on puisse en penser ! Même si cette affirmation peut bousculer beaucoup de monde, je pense que l’illusion de la complication est juste un signe, nous informant que nous nous sommes égarés quelque part sur notre chemin…
L’envie crée le besoin et le besoin crée l’envie
La vie n’est pas compliquée dans ses fondements. La complication survient lorsque nous nous laissons entraîner dans un système de valeurs faussées par une société sclérosée, prônant un culte de l’argent, des biens matériels et des apparences futiles. Aujourd’hui, la nette majorité des gens rêve d’être riche, de posséder ce qu’elle n’a pas et de gagner à la loterie. Ceci montre à quel point l’illusion est grande, que le matériel est à la clé du bonheur. Pour accéder à son fantasme, l’être humain se doit bien sûr de travailler durement, de performer et de se perdre dans ce qui devient pour lui l’illusion d’une obligation. Alors tout semble se compliquer. Et d’illusions en illusions, la vie ressemble tout à coup à un grand sac de noeuds, donnant le sentiment de déboucher sur des impasses. Il oublie alors comme tout peut être simple lorsque l’on ose reconsidérer sincèrement la nature de ses besoins fondamentaux.
Agitation frénétique
La complication est le fruit de notre mental hyperactif. La majorité des gens ont oublié pourquoi il courent ainsi, frénétiquement, dans tous les sens, de manière désordonnée, vers un bonheur qui leur échappe. Tout le monde le fait, donc il doit y avoir une bonne raison, mais laquelle ?? Oser reconsidérer nos croyances est un travail considérable, dans un monde où il est « respectueux » et « honorable » de travailler beaucoup et de se dire que l’on a pas le choix. Mais nos biens sont-ils si indispensables que ça ? Ne sont-ils pas là souvent comme des prétextes pour nous fuir, pour nous empêcher de rencontrer l’essentiel ? Pour bon nombre, il est bien plus facile de s’abandonner derrière la dernière console de jeux en vogue, plutôt que de rester seul une heure à méditer sur soi. Tous ces petits luxes matériels sont devenus indispensables et donnent l’illusion, mieux que tout, d’échapper à soi-même.
Retour à la simplicité
Il faut reconnaître qu’au début, il est plutôt inconfortable de se retrouver seul avec soi-même et de se demander avec honnêteté ce qu’est vraiment le bonheur. Les réponses sont souvent dérangeantes et amènent à de grandes remises en question. Ai-je besoin d’une grande maison, d’un titre prestigieux, d’une reconnaissance professionnelle, d’une voiture luxueuse, d’habits de marque ou de vacances à l’autre bout du monde pour me donner le sentiment d’être quelqu’un de bien ? Ou alors, puis-je simplement être riche de mes vraies valeurs ? Lesquelles sont-elles ? Cette suite de réflexions amènera immanquablement, si nous avons l’humilité de nous remettre en question, à contempler nos attachements, et si nous le choisissons, à les libérer en vue d’unretour à la simplicité.
Lorsque vous n’êtes pas dans la simplicité, c’est que vous vous êtes perdu quelque part dans votre vie. Commencez par couper votre téléviseur, par ignorer la presse et les médias en général, pour vous engager dans un travail d’introspection, pour remettre en question toutes les idées reçues, c’est à dire la quasi-totalité. Acceptez dans un premier temps l’inconfort de la démarche et osez également remettre en question toutes vos croyances. De nombreuses personnes seront là pour vous culpabiliser ou vous qualifier d’égoïste, mais ne vous laissez pas déstabiliser et poursuivez cette quête personnelle de VOTRE vérité intérieure, osant reconsidérer tous les aspects de votre vie. Vous constaterez soudain que tout se simplifie lorsque l’on aborde les questions fondamentales de notre existence.
Souriez !
Une personne dans la rue qui sourit sans motif apparent est souvent considérée comme simple d’esprit au sens plutôt péjoratif du terme. Sourire sans raison crée un malaise dans notre société, l’avez-vous déjà remarqué ? Essayez de vous promener en ville et souriez simplement aux inconnus qui passent. Vous verrez comme la plupart détourneront leur regard pour vous éviter, pensant qu’il vous manque une case ou que vous êtes dangereux. Être triste et malheureux n’inquiétera personne, c’est banal, mais une personne qui sourit simplement sans raison apparente dérange et inquiète. Le rire est pourtant naturel chez l’enfant qui sait manifester sa joie spontanément, sans dépendre de personne. Alors soyez simple d’esprit, décoincez-vous, ne censurez pas votre joie et laissez-la s’exprimer, cessez de vous prendre au sérieux et de tout considérer avec gravité ou complication et souriez ! L’autodérision est une voie vers la simplicité.
Simplicité = bonheur
Pensez-vous que les personnes vivant très simplement soient moins heureuses que celles de la classe aisée de notre société ? La vraie richesse n’est pas sur notre compte bancaire, elle est ailleurs, dans nos coeurs, dans ce qui brille en nous. Vous êtes-vous demandé ce qui brille en vous ? Je ne parles pas des apparences extérieures. Aucun lifting, aucun habit, aucune voiture, aucun luxe n’allumera jamais cette petite flamme. Seul l’essentiel peut la faire briller, et même dans le dépouillement le plus total.
Je ne suis pas contre le matériel, l’argent, le mariage ou les religions. Je suis contre l’idée de les considérer comme une étape obligatoire au bonheur. Lorsque c’est le cas, la vie perd toute sa simplicité et la petite flamme s’éteint immanquablement.
La voie de la simplicité
L’être humain se croit supérieur à l’animal. Mais connaissez-vous un animal qui ait fait plus de dégâts que l’être humain sur cette terre ? En terme de capacité de destruction, l’humain surpasse sans conteste à lui seul l’ensemble du règne animal, qui devrait être pris en exemple bien plus souvent que nous ne le faisons. L’animal vit simplement et n’est jamais malheureux, sauf si l’homme conditionne sa vie. L’animal ne juge pas et s’en tient toujours à l’essentiel, non parce qu’il est considéré à tort inférieur à l’homme, mais parce qu’il reste connecté en permanence aux valeurs essentielles de son existence. L’animal ne se préoccupe pas de ses rides, de son âge ou de la mort, il vit chaque instant, au présent, dans la simplicité de la vie.
Observez la nature autour de vous, tout est simple. C’est un équilibre merveilleux qui ne dépend d’aucune présence humaine. Ce que l’homme baptise « catastrophe », n’est qu’un mouvement de la nature, qui finit toujours par reprendre le dessus et trouver un nouvel équilibre. L’homme est apparu dans le dernier pour-cent de l’histoire de la terre, qui ne s’est jamais aussi bien portée qu’avant sa venue.
Vous avez toujours le choix, celui de vous comporter en victime et de trouver le monde compliqué, ou celui de reconsidérer votre vie et de revenir à l’essentiel, dans la simplicité.
La simplicité, c’est le ciment de la vie.
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Ce contenu a été publié dans Réflexions, avec comme mot(s)-clé(s) complication, simple, simplicité. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Futur et prédictions
Publié le 1 janvier 2009 par André Baechler
Nous sommes tous des bateaux naviguant sur l’océan de la vie. Nous naissons sur une côte et nous engageons pour la grande traversée. Le lieu et la date d’embarquement déterminent donc dans les grandes lignes ce que nous aurons à rencontrer. Certaines régions sont plus propices à la tempête et d’autres au calme. Parfois, les courants marins dévient les bateaux de leur trajectoire. D’autres fois, des icebergs font obstacle. A certains endroits l’eau est chaude, à d’autres plus froide…
Ce qui nous attend sur notre chemin est donc prévisible, mais pas immuable. Certaines personnes ont cette faculté de voir plus loin que la moyenne, et par conséquent de prédire ce qui pointe, loin sur votre route. Mais elles ne peuvent qu’entrevoir un futur probable, ce futur qui vous attend si vous poursuivez votre route en maintenant le même cap. Dans ce sens, les personnes prédisant l’avenir n’ont pas tort, elles ne font que percevoir un futur probable, parmi tant d’autres…
Mais le bateau navigue rarement sur un fil tendu entre deux points. A chaque instant nous prenons des décisions et subissons également les contraintes de forces extérieures ( courants marins, vents, tempêtes, … ), si bien que notre trajectoire est en permanente variation. Il suffit que notre cap bouge d’un petit degré pour passer très loin d’un récif auparavant placé dans l’axe exact de notre route.
Même si nous choisissons avant d’embarquer l’itinéraire pour traverser l’océan, la route maritime réellement empruntée diffère bien souvent. Aussi, il importe peu à mon sens de vouloir connaître l’avenir en recourant à la voyance, la médiumnité ou la numérologie, qui ne dévoile, lorsqu’elle est pratiquée dans le respect, que des futurs probables. Lorsqu’un bateau navigue, il se fixe une destination et suit sa route en évitant les obstacles immédiats. Il se préoccupe bien peu du bateau qui croise sa route cent kilomètres devant lui, puisque d’ici à avoir atteint ce point, celui-ci aura disparu de son champ de navigation.
Dans ce sens, chaque choix effectué dans l’instant présent détermine un nouveau futur probable et personne ne pourra fermement affirmer avec précision ce qui nous attend sur notre route puisque tout est en mouvement constant.
Vous connaissez sans doute ce que les météorologues appellent l’effet papillon ? Il s’agit d’une théorie basée sur le chaos affirmant que le battement d’ailes d’un papillon peut engendrer, par une somme de réactions en chaîne, un changement météorologique conséquent à l’autre bout du monde. Ainsi le moindre événement, aussi infime soit-il, peut par une suite d’enchaînements chaotiques, provoquer de nombreuses répercussions sur la planète. Les météorologues sont à leur manière les voyants du temps, et leur pratique démontre concrètement que prédire des conditions météorologiques revient à prédire un futur probable, avec une probabilité qui décroît fortement lorsque la durée de la prévision augmente.
Une prédiction est donc à considérer avec recul et discernement. Toute affirmation catégorique est à bannir. Une prédiction est juste un futur probable que vous pouvez favoriser s’il vous semble heureux, ou tenter de contourner s’il ne vous enchante pas. Engagez-vous donc dans l’instant présent et ne subissez pas ce qui se présente à vous comme une fatalité qui vous échappe ! Le futur se construit au présent.
La pensée est créatrice, tel le mouvement d’ailes du papillon, ne le négligez pas ! L’intention compte dans chacun de nos actes et influence constamment la trajectoire du bateau. Chaque souhait véhicule une énergie qui finit toujours par agir dans la matière, de manière parfois très subtile. L’état d’esprit dans lequel nous abordons la vie est donc déterminant pour le futur.
Seul l’instant présent peut être vécu, le futur n’existe pas encore, il est une probabilité en permanente fluctuation, il est cette route que la vie trace avec intelligence, il est ce périple que nous avons entrepris. L’important n’est donc pas de planifier notre route en détail, mais bien de rallier la destination, et de l’atteindre en harmonie avec les éléments.
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Ce qui nous attend sur notre chemin est donc prévisible, mais pas immuable. Certaines personnes ont cette faculté de voir plus loin que la moyenne, et par conséquent de prédire ce qui pointe, loin sur votre route. Mais elles ne peuvent qu’entrevoir un futur probable, ce futur qui vous attend si vous poursuivez votre route en maintenant le même cap. Dans ce sens, les personnes prédisant l’avenir n’ont pas tort, elles ne font que percevoir un futur probable, parmi tant d’autres…
Mais le bateau navigue rarement sur un fil tendu entre deux points. A chaque instant nous prenons des décisions et subissons également les contraintes de forces extérieures ( courants marins, vents, tempêtes, … ), si bien que notre trajectoire est en permanente variation. Il suffit que notre cap bouge d’un petit degré pour passer très loin d’un récif auparavant placé dans l’axe exact de notre route.
Même si nous choisissons avant d’embarquer l’itinéraire pour traverser l’océan, la route maritime réellement empruntée diffère bien souvent. Aussi, il importe peu à mon sens de vouloir connaître l’avenir en recourant à la voyance, la médiumnité ou la numérologie, qui ne dévoile, lorsqu’elle est pratiquée dans le respect, que des futurs probables. Lorsqu’un bateau navigue, il se fixe une destination et suit sa route en évitant les obstacles immédiats. Il se préoccupe bien peu du bateau qui croise sa route cent kilomètres devant lui, puisque d’ici à avoir atteint ce point, celui-ci aura disparu de son champ de navigation.
Dans ce sens, chaque choix effectué dans l’instant présent détermine un nouveau futur probable et personne ne pourra fermement affirmer avec précision ce qui nous attend sur notre route puisque tout est en mouvement constant.
Vous connaissez sans doute ce que les météorologues appellent l’effet papillon ? Il s’agit d’une théorie basée sur le chaos affirmant que le battement d’ailes d’un papillon peut engendrer, par une somme de réactions en chaîne, un changement météorologique conséquent à l’autre bout du monde. Ainsi le moindre événement, aussi infime soit-il, peut par une suite d’enchaînements chaotiques, provoquer de nombreuses répercussions sur la planète. Les météorologues sont à leur manière les voyants du temps, et leur pratique démontre concrètement que prédire des conditions météorologiques revient à prédire un futur probable, avec une probabilité qui décroît fortement lorsque la durée de la prévision augmente.
Une prédiction est donc à considérer avec recul et discernement. Toute affirmation catégorique est à bannir. Une prédiction est juste un futur probable que vous pouvez favoriser s’il vous semble heureux, ou tenter de contourner s’il ne vous enchante pas. Engagez-vous donc dans l’instant présent et ne subissez pas ce qui se présente à vous comme une fatalité qui vous échappe ! Le futur se construit au présent.
La pensée est créatrice, tel le mouvement d’ailes du papillon, ne le négligez pas ! L’intention compte dans chacun de nos actes et influence constamment la trajectoire du bateau. Chaque souhait véhicule une énergie qui finit toujours par agir dans la matière, de manière parfois très subtile. L’état d’esprit dans lequel nous abordons la vie est donc déterminant pour le futur.
Seul l’instant présent peut être vécu, le futur n’existe pas encore, il est une probabilité en permanente fluctuation, il est cette route que la vie trace avec intelligence, il est ce périple que nous avons entrepris. L’important n’est donc pas de planifier notre route en détail, mais bien de rallier la destination, et de l’atteindre en harmonie avec les éléments.
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Ce contenu a été publié dans Réflexions, avec comme mot(s)-clé(s) futur, instant présent, prédictions. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
L’intelligence
Publié le 3 novembre 2013 par André Baechler
Le mot intelligence est issu du latin intellegere qui signifie comprendre. Mais l’intelligence de l’homme est souvent assimilée de manière simpliste à la somme de ses connaissances et à sa capacité de mémorisation. Si c’était le cas, un ordinateur seraient encore bien plus intelligent que lui puisqu’il excelle en la matière. Alors un être humain est-il intelligent parce qu’il peut réciter par coeur toutes les règles grammaticales de la langue française ? Ou connaître les grandes dates de l’histoire ? Je ne le pense pas…
L’intelligence est cette dimension verticale qui nous habite, cette faculté unique d’utiliser nos connaissances, notre intuition et notre coeur pour construire notre vie. L’intelligence est sans aucun rapport avec l’instruction. Pas besoin d’études ou d’une quelconque formation pour être intelligent. Le membre d’une tribu éloignée de toute civilisation n’est pas forcément moins intelligent qu’un universitaire fraîchement diplômé.
L’intelligence ne consiste pas à citer et construire sa vie sur les grandes paroles d’autrui, mais bien à trouver ses vérités, et à s’élever de ses expériences personnelles. L’intelligence est propre à chacun, elle est cette clarté intérieure illuminant nos paroles et nos actes, mais elle ne se transmet pas et ne sera jamais le fruit du savoir d’autrui.
En moins de 30 ans la capacité de calcul de nos ordinateurs domestiques a été multipliée par 4’000, leur mémoire vive par 10’000 et leur capacité de stockage (disque dur) par 100’000. On affirmait pourtant haut et fort à l’approche des années 1990 que la révolution informatique irait dans le sens d’une l’intelligence artificielle surpassant celle de l’être humain. Ce fantasme a nourri d’ailleurs les scénarios de nombreux films où la machine devenue intelligente prenait le pas sur son concepteur… Malgré cette évolution technologique qui a dépassé largement toutes les espérances de l’époque, nous nous retrouvons aujourd’hui au point mort, forcés de constater qu’un ordinateur ne sera jamais en mesure de disposer de ce qui est propre à tout être vivant : sa conscience.
L’intelligence est intimement liée à la conscience et certains chercheurs commencent seulement à l’admettre aujourd’hui : le cerveau n’est pas notre conscience, mais le siège de notre conscience qui elle est immatérielle. Le cerveau est donc l’interface entre notre être physique et notre conscience, permettant à celle-ci de se manifester dans l’incarnation. Non habité d’une conscience, notre corps est comme un avion sans pilote.
L’ordinateur n’est bien sûr pas intelligent, pas plus que n’importe quel robot. Il reste une machine, aussi puissant soit-il. Malgré sa complexité, il est sans vie et totalement inutile s’il n’est pas habité et piloté par des directives humaines. On appelle cela un programme informatique. Alors seulement, l’ordinateur va être en mesure d’exécuter une activité bien définie par son concepteur. Il va pouvoir accomplir des tâches merveilleuses en terme de rapidité et de capacité, mais qui ne dépasseront jamais le cadre clairement spécifié par l’homme.
L’ordinateur ne pourra jamais créer de sa propre initiative, choisir selon des critères éthiques ou moraux. Il ne fera qu’enchaîner des suites logiques et arithmétiques d’opérations humainement définies. Dans ce sens, il est souvent beaucoup plus rapide et plus fiable que l’être humain, puisqu’il peut mémoriser une somme d’informations faramineuses et exécuter des tâches bien plus rapidement que l’être humain. Mais cela ne le rend toujours pas intelligent pour autant.
L’être humain qui a besoin de tout quantifier et classer a voulu mesurer le degré d’intelligence. Encouragé par le gouvernement français, le psychologue Alfred Binet pose en 1905 les premières bases d’un test qui sera baptisé par la suite QI ( quotient intellectuel ). Il s’agit là d’un outrage à la nature humaine que de prétendre enfermer dans un nombre la capacité d’un être à manifester son intelligence. Le concept du QI est à mes yeux profondément réducteur pour la simple et bonne raison que l’intelligence n’est tout simplement pas quantifiable.
Malheureusement l’intelligence n’est trop souvent reconnue que lorsqu’elle cadre avec le système normé de notre société. L’enfant qui fonctionne différemment et qui n’emprunte pas les sentiers de réflexion balisés est rapidement écarté et considéré comme étant en échec. L’institution scolaire ne disait-elle pas d’Albert Einstein qu’il était cancre, limité et retardé ? L’expérience a prouvé que sa manière différente de fonctionner à permis un saut conséquent dans la compréhension de la physique nucléaire.
Certaines personnes raisonnent plus vite que d’autres, mais cela fait-il d’elles des êtres plus intelligents ? A mes yeux, non ! Notre monde centré sur la compétition confond trop souvent intelligence et performance, considérant à tort que la rapidité est un facteur d’intelligence.
L’intelligence n’est pas exclusive aux personnes ayant accédé aux études. Elle est cette capacité à construire sa vie dans l’amour et la simplicité, à trouver des solutions directes et cohérentes à ses questionnements, à grandir de ses propres expériences et à intégrer le changement avec sagesse. L’intelligence est l’aptitude à manifester dans le coeur et l’harmonie ce qui nous habite.
L’intelligence n’a pas besoin d’accessoires, elle n’est pas liée au monde technologique, elle peut prendre toute sa dimension lorsque l’on est seul, au bord d’une rivière, à contempler la nature…
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https://a-baechler.net/blog/regard-intelligence-instruction/
L’intelligence est cette dimension verticale qui nous habite, cette faculté unique d’utiliser nos connaissances, notre intuition et notre coeur pour construire notre vie. L’intelligence est sans aucun rapport avec l’instruction. Pas besoin d’études ou d’une quelconque formation pour être intelligent. Le membre d’une tribu éloignée de toute civilisation n’est pas forcément moins intelligent qu’un universitaire fraîchement diplômé.
L’intelligence ne consiste pas à citer et construire sa vie sur les grandes paroles d’autrui, mais bien à trouver ses vérités, et à s’élever de ses expériences personnelles. L’intelligence est propre à chacun, elle est cette clarté intérieure illuminant nos paroles et nos actes, mais elle ne se transmet pas et ne sera jamais le fruit du savoir d’autrui.
Pas d’intelligence sans conscience
En moins de 30 ans la capacité de calcul de nos ordinateurs domestiques a été multipliée par 4’000, leur mémoire vive par 10’000 et leur capacité de stockage (disque dur) par 100’000. On affirmait pourtant haut et fort à l’approche des années 1990 que la révolution informatique irait dans le sens d’une l’intelligence artificielle surpassant celle de l’être humain. Ce fantasme a nourri d’ailleurs les scénarios de nombreux films où la machine devenue intelligente prenait le pas sur son concepteur… Malgré cette évolution technologique qui a dépassé largement toutes les espérances de l’époque, nous nous retrouvons aujourd’hui au point mort, forcés de constater qu’un ordinateur ne sera jamais en mesure de disposer de ce qui est propre à tout être vivant : sa conscience.
L’intelligence est intimement liée à la conscience et certains chercheurs commencent seulement à l’admettre aujourd’hui : le cerveau n’est pas notre conscience, mais le siège de notre conscience qui elle est immatérielle. Le cerveau est donc l’interface entre notre être physique et notre conscience, permettant à celle-ci de se manifester dans l’incarnation. Non habité d’une conscience, notre corps est comme un avion sans pilote.
L’intelligence et la machine
L’ordinateur n’est bien sûr pas intelligent, pas plus que n’importe quel robot. Il reste une machine, aussi puissant soit-il. Malgré sa complexité, il est sans vie et totalement inutile s’il n’est pas habité et piloté par des directives humaines. On appelle cela un programme informatique. Alors seulement, l’ordinateur va être en mesure d’exécuter une activité bien définie par son concepteur. Il va pouvoir accomplir des tâches merveilleuses en terme de rapidité et de capacité, mais qui ne dépasseront jamais le cadre clairement spécifié par l’homme.
L’ordinateur ne pourra jamais créer de sa propre initiative, choisir selon des critères éthiques ou moraux. Il ne fera qu’enchaîner des suites logiques et arithmétiques d’opérations humainement définies. Dans ce sens, il est souvent beaucoup plus rapide et plus fiable que l’être humain, puisqu’il peut mémoriser une somme d’informations faramineuses et exécuter des tâches bien plus rapidement que l’être humain. Mais cela ne le rend toujours pas intelligent pour autant.
Mesurer l’intelligence
L’être humain qui a besoin de tout quantifier et classer a voulu mesurer le degré d’intelligence. Encouragé par le gouvernement français, le psychologue Alfred Binet pose en 1905 les premières bases d’un test qui sera baptisé par la suite QI ( quotient intellectuel ). Il s’agit là d’un outrage à la nature humaine que de prétendre enfermer dans un nombre la capacité d’un être à manifester son intelligence. Le concept du QI est à mes yeux profondément réducteur pour la simple et bonne raison que l’intelligence n’est tout simplement pas quantifiable.
Malheureusement l’intelligence n’est trop souvent reconnue que lorsqu’elle cadre avec le système normé de notre société. L’enfant qui fonctionne différemment et qui n’emprunte pas les sentiers de réflexion balisés est rapidement écarté et considéré comme étant en échec. L’institution scolaire ne disait-elle pas d’Albert Einstein qu’il était cancre, limité et retardé ? L’expérience a prouvé que sa manière différente de fonctionner à permis un saut conséquent dans la compréhension de la physique nucléaire.
L’intelligence n’est pas une question de vitesse
Certaines personnes raisonnent plus vite que d’autres, mais cela fait-il d’elles des êtres plus intelligents ? A mes yeux, non ! Notre monde centré sur la compétition confond trop souvent intelligence et performance, considérant à tort que la rapidité est un facteur d’intelligence.
En résumé
L’intelligence n’est pas exclusive aux personnes ayant accédé aux études. Elle est cette capacité à construire sa vie dans l’amour et la simplicité, à trouver des solutions directes et cohérentes à ses questionnements, à grandir de ses propres expériences et à intégrer le changement avec sagesse. L’intelligence est l’aptitude à manifester dans le coeur et l’harmonie ce qui nous habite.
L’intelligence n’a pas besoin d’accessoires, elle n’est pas liée au monde technologique, elle peut prendre toute sa dimension lorsque l’on est seul, au bord d’une rivière, à contempler la nature…
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ces différences qui nous relient
Publié le 29 avril 2014 par André Baechler
Vous qui me lisez régulièrement, vous connaissez mon allergie à l’uniformité et à tout ce qui réduit l’être humain au rang de petit soldat. Ce thème me tient à coeur, car la différence confère tant de beauté à celui ou celle qui la met en valeur et qui l’assume. Je ne parle pas ici de provocation ou d’esprit de contradiction, mais de ces différences naturelles qui font de chacun un être unique. Il ne s’agit pas d’être différent pour attirer l’attention, mais seulement d’oser la différence par authenticité.
Nos différences n’ont rien d’un fossé qui sépare, mais s’apparentent plutôt à des traits d’union qui nous relient et nous complètent. Que serait le rouge sans le vert, le jaune sans le bleu…? Chaque teinte complète la mosaïque de l’humanité et lui confère toute sa beauté. Rien n’est plus beau qu’une personne qui s’affirme dans l’authenticité, sans masque ni artifice, à la fois forte et vulnérable. Tout décalage est un cadeau pour qui sait l’apprécier à sa juste valeur.
La différence implique donc le respect, la tolérance et le non-jugement. Pour qu’elle puisse nous éclairer, pas besoin de la comprendre ou de l’analyser, mais seulement de l’accueillir en soi comme une graine, afin de lui permettre de germer. Côtoyer la différence est une remise en question permanente de soi, la meilleure manière de ne pas s’encroûter dans la routine et les idées toutes faites qui pleuvent de partout. Nos différences nous rappellent à chaque instant qu’aucune vérité n’est figée.
Si je ne peux adhérer à la notion de partis politiques et religieux, je m’amuse à écouter leurs discours. Même s’ils tiennent souvent de la manipulation ou de la prise de pouvoir, ces propos m’enrichissent d’un regard différent qui me permet de mieux percevoir les rouages qui animent l’humanité. Je ne rejette jamais en bloc les propos d’un leader politique ou spirituel parce que son étiquette ne m’inspire pas. J’essaie au contraire de capter ce qui se cache derrière le discours. Ainsi ses propos m’éclairent plutôt que de m’agacer ou me contrarier.
Là où certains ne voient que l’ombre, je me plais à trouver la lumière que l’ombre dissimule. Quand nous prenons soin de regarder avec le coeur, toutes nos différences s’effacent puisqu’elles ne sont qu’apparences. Derrière notre couleur de peau, nos habitudes, nos conditionnements et nos blessures brille une même lumière, celle de la vie. Voir au delà des apparences revient à désamorcer tout possible conflit ou combat pouvant diviser l’humanité. Nos différences sont autant de ponts franchissant le vide illusoire qui nous sépare de l’unité.
Derrière nos différences brille une même lumière
Nos différences n’ont rien d’un fossé qui sépare, mais s’apparentent plutôt à des traits d’union qui nous relient et nous complètent. Que serait le rouge sans le vert, le jaune sans le bleu…? Chaque teinte complète la mosaïque de l’humanité et lui confère toute sa beauté. Rien n’est plus beau qu’une personne qui s’affirme dans l’authenticité, sans masque ni artifice, à la fois forte et vulnérable. Tout décalage est un cadeau pour qui sait l’apprécier à sa juste valeur.
La différence implique donc le respect, la tolérance et le non-jugement. Pour qu’elle puisse nous éclairer, pas besoin de la comprendre ou de l’analyser, mais seulement de l’accueillir en soi comme une graine, afin de lui permettre de germer. Côtoyer la différence est une remise en question permanente de soi, la meilleure manière de ne pas s’encroûter dans la routine et les idées toutes faites qui pleuvent de partout. Nos différences nous rappellent à chaque instant qu’aucune vérité n’est figée.
Si je ne peux adhérer à la notion de partis politiques et religieux, je m’amuse à écouter leurs discours. Même s’ils tiennent souvent de la manipulation ou de la prise de pouvoir, ces propos m’enrichissent d’un regard différent qui me permet de mieux percevoir les rouages qui animent l’humanité. Je ne rejette jamais en bloc les propos d’un leader politique ou spirituel parce que son étiquette ne m’inspire pas. J’essaie au contraire de capter ce qui se cache derrière le discours. Ainsi ses propos m’éclairent plutôt que de m’agacer ou me contrarier.
Là où certains ne voient que l’ombre, je me plais à trouver la lumière que l’ombre dissimule. Quand nous prenons soin de regarder avec le coeur, toutes nos différences s’effacent puisqu’elles ne sont qu’apparences. Derrière notre couleur de peau, nos habitudes, nos conditionnements et nos blessures brille une même lumière, celle de la vie. Voir au delà des apparences revient à désamorcer tout possible conflit ou combat pouvant diviser l’humanité. Nos différences sont autant de ponts franchissant le vide illusoire qui nous sépare de l’unité.
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https://a-baechler.net/blog/differences-relient/Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
A lire la définition de l'intelligence donné dans l'article je me trouve encore moins intelligent qu'avant encore.
D'autant plus que simplicité et cohérence ne semblent pas, à mes yeux en tout cas, être des notions partagés en tout cas certainement pas de la même manière pas tout un chacun.
Ce qui est cohérent est par conséquent logique or il y a plusieurs logiques donc plusieurs cohérences possibles. Bref, à quel moment on peut dire qu'on quitte la simplicité ? (Je pinaille pas, je me pose vraiment la question.) Ce n'est pas que rien n'est simple mais c'est plutôt qu'on ne perçoit pas tous les mêmes faces d'une situation et ce qui est important pour l'un ne le sera pas forcément pour l'autre et donc le degré de complexité ne sera pas le même. Par ailleurs le fait que les valeurs de chacun soient différentes rajoutent plusieurs couches.
Bon je vais m'arrêter là avant de partir loin sans forcément faire avancer la question...
D'autant plus que simplicité et cohérence ne semblent pas, à mes yeux en tout cas, être des notions partagés en tout cas certainement pas de la même manière pas tout un chacun.
Ce qui est cohérent est par conséquent logique or il y a plusieurs logiques donc plusieurs cohérences possibles. Bref, à quel moment on peut dire qu'on quitte la simplicité ? (Je pinaille pas, je me pose vraiment la question.) Ce n'est pas que rien n'est simple mais c'est plutôt qu'on ne perçoit pas tous les mêmes faces d'une situation et ce qui est important pour l'un ne le sera pas forcément pour l'autre et donc le degré de complexité ne sera pas le même. Par ailleurs le fait que les valeurs de chacun soient différentes rajoutent plusieurs couches.
Bon je vais m'arrêter là avant de partir loin sans forcément faire avancer la question...
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Emem a écrit:A lire la définition de l'intelligence donné dans l'article je me trouve encore moins intelligent qu'avant encore.
D'autant plus que simplicité et cohérence ne semblent pas, à mes yeux en tout cas, être des notions partagés en tout cas certainement pas de la même manière pas tout un chacun.
Ce qui est cohérent est par conséquent logique or il y a plusieurs logiques donc plusieurs cohérences possibles. Bref, à quel moment on peut dire qu'on quitte la simplicité ? (Je pinaille pas, je me pose vraiment la question.) Ce n'est pas que rien n'est simple mais c'est plutôt qu'on ne perçoit pas tous les mêmes faces d'une situation et ce qui est important pour l'un ne le sera pas forcément pour l'autre et donc le degré de complexité ne sera pas le même. Par ailleurs le fait que les valeurs de chacun soient différentes rajoutent plusieurs couches.
Bon je vais m'arrêter là avant de partir loin sans forcément faire avancer la question...
Hello, j'aurai tendance à te dire : si si vas y, parfois en poussant son raisonnement et son propos on pousse tellement la question qu'on arrive à la réponse, du moins la sienne, propre et de fait, même si la seule bonne réponse c'est 42 pour l'univers, tu aurais du moins faire le tour de ton raisonnement, pour qui sait arriver à la réponse de ton univers ? et alors de ta complexité ? un peu près ? pour aboutir à à peu près le contour de ta simplicité en gros.... si je pousse par rapport à cela, ça fait ensuite de la confrontation d'idées et de contour de soi en gros, ou alors en basique, ce qui permet l'interaction, donc de se poser des questions avec quelqu'un d'autre, et donc d'autres réponses que les siennes ? qui sait alors à des questions plus basiques et simples que celles que l'on se pose soi même tout seul, la simplification viendrait alors qu'au lieu de "faire bouillir le lait à deux" pour tenter de cerner l'ébullition "le mélange du fruit de deux arborescences" faire réduire et se retrouver plutôt à discuter et répondre dans le "lait" et du coup non plus être à deux dans "la semoule" de la célèbre expression "coucoussière" : "patauger dans la semoule" ?
Feedback only de ce qui m'est venu à te lire.Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
J'écris plutôt mon arborescence comme ceci ::
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
On remarquera que j'ai mis des boules du coup ça doit être pour pas oublier et qu'on oublie que je suis une fille ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Et en fait c'est comme ça que, euh, alors je parle à quelqu'un, si il s'avérait que ça serait un doué, y'a forcément un moment, où ça sera plus des phrases, je vais lui faire un schéma et puisqu'on a parlé de limitations, du coup j'en déduis que en fonction de ce qu'il va me renvoyer qu'il comprend, jusqu'où, ça lui pose (mais là je ne vais jamais de ma vie admettre ça, je veux bien confronter mon intelligence à plus intelligents, mais comme écrit dans TIPEH, si je suis un "le doué" il est hors de question que je me confronte à la mienne, pourquoi je sais pas, on verra ah parce qu'il y a des gens que j'aime donc il est impossible que je prenne le risque de les trouver cons ah ah sinon après... et puis j'aime bien rester derrière la limite d'un jour un jour comme ça ça me laisse du temps pour faire et dire des trucs pas intelligents, mode des bill avec des boules bref)
donc je disais ça pose ses limites du coup il me feedbacke avec ses limites, à savoir son territoire mental un peu près et où il en est de sa compréhension de la vie, les mesures de son environnement et des environnements.... ? (là il faut que je réfléchisse à trouver des termes) et du coup je dirais on arbore plus on discute
comme quand enfin j'avais dit un truc à Doudouille qui m'avait répondu à une question par une question et je l'avais répondu, on va plutôt partir en mode réponses réduits plutôt que partir en mode "remise en question à deux" ? parce plus je découvrirai l'étendue de ce que je peux avoir dans le crâne et y mettre et en plus du coup produire en fonction de ça plus je découvre l'étendue des infos qu'il doit y avoir dans le crâne de ma "bande à basile" et leur capacité de production donc euh je vais garder un bout de la traîne de la robe aux mariages de mes "irrattrapables" pour me sentir accrochée à quelque chose quand même hein..., dans TIPEH c'est écrit aussi à un moment l'élève dépasse le maître éventuellement, il faudrait préciser le cas de l'élève qui ne veut pas, y'a un cas l'élève qui veut pas, le têtu, il veut pas dépasser comme au coloriage, il va en absurdie, il va pas en paradoxie, il reste en défini quand l'autre il va en infini, il reste assis sur sa chaise à coté de celui qui bouge la table, tu vois ? genre ça serait la fille qui par hasard mettrait du matos dans la tête du gars et après le gars il arrive et il sait tout plus qu'elle, à savoir ce qu'il savait tout déjà de la vie tamis noeuds et du coup il ajoute ce que tu lui dis qu'il savait déjà .....comme ça moi je peux courir derrière sinon je perds mon mode "BEP" et moi il me va très bien, j'ai autre chose à faire que des trucs de niveau au dessus et j'aime pas quand des personnes sont obligés de procrastiner ou de s'ennuyer, j'aime bien quand mes hamsters au lieu de tourner à vide du cerveau dans la roue pareille, ils puisent plutôt faire avancer la roue, la mettre en mouvement et qu'ils puissent toujours dire t'as vu l'autre de camus de la mite au logis il continue à pousser ses boules sans se rendre qu'ils poussent les mêmes alors que nous on pousse des boules qui vont quelque part.... du coup ça fait courbe de Gosse, mode forceps, plus tu écartes le champ d'intelligence de l'autre, plus tu peux continuer à t'amuser comme un gosse dedans les écarts, c'était marqué aussi dans TIPEH : "vous fuyez le cadre que vous recherchez". donc évidemment on ne peut pas fuir un cadre si on en a pas un... je suis vachement basique tu sais. et moi je préfère faire durex le charme et le mystère .... parce mystère et bouboules de gomme ... ? si pas d'ida haut, moi pas pouvoir être en bas ? du coup pas de Dim et alors pas de papapapapapapa ? déjà qu'il paraîtrait que je veux pas être féminine pour préfère le pratique....
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
tu te rends compte y'aurait un stade où je pourrais jouer au jeu de regard avec mon beat.... si je perds mes sujets qui me permettent de parler parce que si j'ai pas un sujet intéressant j'ai rien à dire moi, je produis, je suis une dosette abandonnée...dans un champ de ruines de T'as 6 mots, donc je détartre ma cafet'hier, et elle me retrouve plus de 6 mots pour demain et hop de nouveau la boule y est ?
tu poses des questions complexes toi voire même sur ta complexité tu sais ! quand t'es deux secondes, je me permettrais de t'expliquer que je sais même pas nager sauf en faisant le chien..... moi je veux bien avoir des maux de crânes mais qu'en fonction de la dernière grandeur de l'efferalgan inventé en dernier lieu.... tu vois ?
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