Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Revz a écrit:J'adore ton nouvel avatar
C'est le meilleur test de QI du monde de la planète intergalactique de la zone universelle. Ca fonctionne aussi avec la bière mais bon... c'est un forum sur la douance, pas sur la houblance... encore qu'houx blanc, ça fait neige et ambiance
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
PHILOSOPHIE
DOUTE OU INTERROGATION (II)
26 AVRIL 2012
By MD
Pour Descartes, les sensations nous trompent. Il supprime donc le réalisme de l’expérience externe, sur laquelle nous ne pouvons nous appuyer, et soumet tout au doute instauré comme méthode philosophique. La négation est donc première.
Si les sensations me trompent, de quoi puis-je être certain ? Qu’est-ce qui peut résister au doute ? Descartes ne regarde plus la vérité, qui est objective, mais la certitude subjective. Or, si la certitude est importante, elle est pourtant seconde. Je dis : « Ceci est vrai, j’en ai l’évidence, et donc j’en suis certain ». Ou bien : « Pour toi, cela est évident, je m’appuie sur ce que tu me dis, et j’en suis certain parce que j’ai confiance en toi » - c’est alors la certitude de l’opinion ou de la foi, qui présuppose la connaissance d’un autre. Descartes biffe la vérité et l’évidence de l’expérience externe, pour s’appuyer sur la certitude subjective de la pensée : « Cogito ergo sum ». Le cogito apparaît ainsi comme le fondement de la certitude. La seule chose dont je puis être certain, c’est que je pense. Tout repose donc sur l’immanence subjective de la pensée.
La question est donc celle de la place que l’on accorde à l’expérience : reconnaît-on que l’expérience externe, impliquant le jugement de l’intelligence sur ce qui est, est une véritable connaissance de la réalité existante ? Si oui, on accepte que notre intelligence, dans sa connaissance, soit relative à la réalité : alors, elle peut se faire mendiante de la réalité par l’interrogation. Une pensée réaliste exige donc la « pauvreté » de l’intelligence. Socrate lui-même dit que ce qui témoigne en sa faveur, c’est sa pauvreté. Celui qui cherche la vérité n’accapare pas la réalité mais lui est relatif et cherche à la connaître toujours plus.
Au contraire, si l'on met en doute l’expérience externe, on cherche, dans une perspective critique, une source de certitude immanente au sujet connaissant. Puis on se demande comment on peut être certain de rejoindre le réel, on cherche indéfiniment une garantie que notre subjectivité soit capable d’être objective. Si le réel n’est pas au point de départ, on cherche indéfiniment à le retrouver et on n’y parvient jamais. C'est pourquoi le doute engendre l’angoisse. De fait, pour Heidegger ou Sartre, pour ne citer qu'eux, la recherche philosophique implique l’angoisse : c’est bien le fruit du doute cartésien.
Angoisse et admiration sont des états affectifs. Quand on se demande : « Quelle différence y a-t-il entre le doute et l’interrogation ? », on est donc renvoyé, à partir du statut que l'on reconnaît à l'expérience externe, à l’état affectif qui enveloppe la recherche de l’intelligence.
Le doute traduit le primat de la négation, qui engendre l’angoisse. La raison (et non plus l'intelligence) est repliée sur elle-même, sur sa subjectivité dont elle ne sort jamais. Alors, elle s’exalte par la négation et par la mesure de la quantité.
Au contraire, l’interrogation naît dans un climat d’admiration : je suis « suspendu » à la réalité existante et j’interroge pour mieux la connaître, pour connaître davantage ce qui est, la vérité. L’interrogation exige donc de revenir à la réalité expérimentée : j’interroge pour connaître ce qui est, le réel existant. Il y a donc constamment, dans la philosophie réaliste, un aller et retour : je pars de l’expérience, j’interroge ; et je reviens à la réalité expérimentée à la lumière de l’interrogation, pour saisir ce qui est premier dans la réalité. Quand j’interroge, je veux aller le plus loin possible, je ne m’arrête qu’à ce qui est premier, ce au-delà de quoi je ne peux pas aller. Il suffit de voir comment un enfant interroge... Il ne doute pas, il interroge sans relâche parce qu'il désire connaître. Il est extraordinaire de voir là l’éveil de l’intelligence par l’interrogation. C’est l’avidité de l’intelligence humaine, faite pour connaître la vérité, pour connaître ce qui est. L’enfant ne met pas les choses en doute ! L’intelligence qui interroge reste jeune, parce qu’elle cherche à progresser, alors que celui qui doute et se replie sur lui-même est très vite vieux !
L’artiste aussi nous aide beaucoup à comprendre cela, parce qu’il est familier de la réalité sensible et qu’il met la qualité en pleine lumière. L’artiste est un homme d’admiration, qui s’arrête et qui sait voir. Il n’est pas purement utilitaire, et il peste contre ceux qui ramènent tout à l’efficacité. Le monde d’aujourd’hui est d’une telle efficacité, que l’expérience est souvent usée : ceux qui prennent le métro toute la journée n’ont pas un contact très qualitatif avec la réalité ! Retrouver un contact avec le réel à travers la qualité sensible éveille en nous l’admiration et suscite progressivement une véritable interrogation. Dans un monde de pure efficacité, l’art contribue donc à nous rendre le sens de la gratuité et de la qualité.
Certes, il ne faut pas exclure l’expérience interne. Mais toute expérience interne suppose une expérience externe. L’expérience interne, par exemple celle de l’amour, celle de la connaissance intellectuelle, même l’intériorité relative de l’imaginaire, suppose toujours une expérience externe. L’expérience interne n’est jamais première. Certes, elle est très riche, mais elle a comme fondement et comme point de départ une expérience externe : j’aime une personne autre que moi, je connais telle réalité existante, je me représente une réalité sensible, etc. Si toute expérience interne suppose une expérience externe, et si je veux être réaliste, je mets en lumière ce primat de l’expérience externe sur l’expérience interne. Je n’exclus donc pas l’expérience interne, mais celle-ci ne garde toute sa noblesse et sa force, son réalisme, que si elle reconnaît sa dépendance à l’égard de la réalité existante. Je ne peux penser que ce qui est, ce qui était déjà la grande affirmation de Parménide. Il y a donc là une question d’ordre : si l’expérience interne prétend être première, elle se détruit elle-même.
Marie-Dominique Goutierre
© www.les-trois-sagesses.org
http://www.les-trois-sagesses.org/article-doute-ou-interrogation-ii-104087046.html
Si les sensations me trompent, de quoi puis-je être certain ? Qu’est-ce qui peut résister au doute ? Descartes ne regarde plus la vérité, qui est objective, mais la certitude subjective. Or, si la certitude est importante, elle est pourtant seconde. Je dis : « Ceci est vrai, j’en ai l’évidence, et donc j’en suis certain ». Ou bien : « Pour toi, cela est évident, je m’appuie sur ce que tu me dis, et j’en suis certain parce que j’ai confiance en toi » - c’est alors la certitude de l’opinion ou de la foi, qui présuppose la connaissance d’un autre. Descartes biffe la vérité et l’évidence de l’expérience externe, pour s’appuyer sur la certitude subjective de la pensée : « Cogito ergo sum ». Le cogito apparaît ainsi comme le fondement de la certitude. La seule chose dont je puis être certain, c’est que je pense. Tout repose donc sur l’immanence subjective de la pensée.
La question est donc celle de la place que l’on accorde à l’expérience : reconnaît-on que l’expérience externe, impliquant le jugement de l’intelligence sur ce qui est, est une véritable connaissance de la réalité existante ? Si oui, on accepte que notre intelligence, dans sa connaissance, soit relative à la réalité : alors, elle peut se faire mendiante de la réalité par l’interrogation. Une pensée réaliste exige donc la « pauvreté » de l’intelligence. Socrate lui-même dit que ce qui témoigne en sa faveur, c’est sa pauvreté. Celui qui cherche la vérité n’accapare pas la réalité mais lui est relatif et cherche à la connaître toujours plus.
Au contraire, si l'on met en doute l’expérience externe, on cherche, dans une perspective critique, une source de certitude immanente au sujet connaissant. Puis on se demande comment on peut être certain de rejoindre le réel, on cherche indéfiniment une garantie que notre subjectivité soit capable d’être objective. Si le réel n’est pas au point de départ, on cherche indéfiniment à le retrouver et on n’y parvient jamais. C'est pourquoi le doute engendre l’angoisse. De fait, pour Heidegger ou Sartre, pour ne citer qu'eux, la recherche philosophique implique l’angoisse : c’est bien le fruit du doute cartésien.
Angoisse et admiration sont des états affectifs. Quand on se demande : « Quelle différence y a-t-il entre le doute et l’interrogation ? », on est donc renvoyé, à partir du statut que l'on reconnaît à l'expérience externe, à l’état affectif qui enveloppe la recherche de l’intelligence.
Le doute traduit le primat de la négation, qui engendre l’angoisse. La raison (et non plus l'intelligence) est repliée sur elle-même, sur sa subjectivité dont elle ne sort jamais. Alors, elle s’exalte par la négation et par la mesure de la quantité.
Au contraire, l’interrogation naît dans un climat d’admiration : je suis « suspendu » à la réalité existante et j’interroge pour mieux la connaître, pour connaître davantage ce qui est, la vérité. L’interrogation exige donc de revenir à la réalité expérimentée : j’interroge pour connaître ce qui est, le réel existant. Il y a donc constamment, dans la philosophie réaliste, un aller et retour : je pars de l’expérience, j’interroge ; et je reviens à la réalité expérimentée à la lumière de l’interrogation, pour saisir ce qui est premier dans la réalité. Quand j’interroge, je veux aller le plus loin possible, je ne m’arrête qu’à ce qui est premier, ce au-delà de quoi je ne peux pas aller. Il suffit de voir comment un enfant interroge... Il ne doute pas, il interroge sans relâche parce qu'il désire connaître. Il est extraordinaire de voir là l’éveil de l’intelligence par l’interrogation. C’est l’avidité de l’intelligence humaine, faite pour connaître la vérité, pour connaître ce qui est. L’enfant ne met pas les choses en doute ! L’intelligence qui interroge reste jeune, parce qu’elle cherche à progresser, alors que celui qui doute et se replie sur lui-même est très vite vieux !
L’artiste aussi nous aide beaucoup à comprendre cela, parce qu’il est familier de la réalité sensible et qu’il met la qualité en pleine lumière. L’artiste est un homme d’admiration, qui s’arrête et qui sait voir. Il n’est pas purement utilitaire, et il peste contre ceux qui ramènent tout à l’efficacité. Le monde d’aujourd’hui est d’une telle efficacité, que l’expérience est souvent usée : ceux qui prennent le métro toute la journée n’ont pas un contact très qualitatif avec la réalité ! Retrouver un contact avec le réel à travers la qualité sensible éveille en nous l’admiration et suscite progressivement une véritable interrogation. Dans un monde de pure efficacité, l’art contribue donc à nous rendre le sens de la gratuité et de la qualité.
Certes, il ne faut pas exclure l’expérience interne. Mais toute expérience interne suppose une expérience externe. L’expérience interne, par exemple celle de l’amour, celle de la connaissance intellectuelle, même l’intériorité relative de l’imaginaire, suppose toujours une expérience externe. L’expérience interne n’est jamais première. Certes, elle est très riche, mais elle a comme fondement et comme point de départ une expérience externe : j’aime une personne autre que moi, je connais telle réalité existante, je me représente une réalité sensible, etc. Si toute expérience interne suppose une expérience externe, et si je veux être réaliste, je mets en lumière ce primat de l’expérience externe sur l’expérience interne. Je n’exclus donc pas l’expérience interne, mais celle-ci ne garde toute sa noblesse et sa force, son réalisme, que si elle reconnaît sa dépendance à l’égard de la réalité existante. Je ne peux penser que ce qui est, ce qui était déjà la grande affirmation de Parménide. Il y a donc là une question d’ordre : si l’expérience interne prétend être première, elle se détruit elle-même.
Marie-Dominique Goutierre
© www.les-trois-sagesses.org
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Attention ! Élève intellectuellement précoce Pour la plupart des gens, un enfant surdoué présente forcément des facilités en maths. C’est vrai pour une partie d’entre eux, mais ce n’est pas le cas de tous. L’enseignement se doit de prendre en compte le fonctionnement intellectuel particulier de ces élèves « intellectuellement pré- coces ». Retour sur l’origine d'un mythe. 24 Tangente Éducation n°33 Septembre 2015 Répartition des QI dans la population Enfant intellectuellement précoce (EIP), haut potentiel intellectuel, surdoué... Les termes sont variés, mais les indicateurs sont précis. La norme psychologique internationale fixe à deux écarts types de la moyenne un QI « supérieur à la norme ». Ladite moyenne aux tests standards (WIPPSI, WISC, WAIS, KABC, matrices de Raven…) est, par construction, fixée à 100 et l’écart type est de quinze points. La note de 130 est donc le seuil significatif, au-delà duquel on trouve seulement 2,3 % d’une tranche d’âge. Les aléas de passation des tests existent : enfant fatigué, stressé, peu coopé- ratif, environnement bruyant. C’est pourquoi un score de 125 est déjà un indicateur de potentialités particulières. À ce seuil, 5 % de la population sont concernés, quels que soient leur milieu social et l’environnement familial, soit au minimum un élève par classe… Vous en avez donc déjà rencontrés. Des recherches en neurologie ont mis en évidence la très grande rapidité des surdoués dans le traitement de l’information, une pensée arborescente, voire foisonnante (une question en appelle une autre), ainsi qu’un important engagement de l’hémisphère droit du cerveau. Ces trois caractéristiques combinées génèrent créativité, performance et résultats souvent fulgurants, mais du fait d’un traitement plutôt analogique des données par l’hémisphère droit, une incapacité quasi chronique à démontrer, ainsi qu’à justifier un raisonnement qui n’a pas la linéarité sémantique attendue. Leur rapport à la solution n’est donc pas conforme à la logique de la démonstration et de la preuve. Ces élèves peuvent trouver la solution à un problème intuitivement, sans avoir pris conscience des étapes intermédiaires. Bons découvreurs des nouvelles notions, ils sont facilement réfractaires à l’assimilation d’un savoir prédigéré quand ils n’en perçoivent ni l’origine ni la destination. Leur raisonnement par analogie leur permet de faire le lien entre le problème posé et les problèmes déjà vus. Ils ont un constant besoin de stimulation et de savoirs nouveaux. Les répétitions d’exercices d’application basiques les mènent à l’ennui et au désinvestissement. La trivialité d’une situation mathématique trop simple peut les démobiliser. Ils sont souvent très rapides, mais parfois très lents car perfectionnistes. Les facilités qu’ils éprouvent dans les premières années de leur scolarité leur permettent de réussir sans effort. Ils n’apprennent pas à apprendre et ne développent pas le sens de l’effort. Puis arrive le moment où ils ne peuvent plus réussir sans travailler. Alors l’échec scolaire les guette. En outre, leur manque de méthodologie, tant dans la gestion du matériel que dans l’organisation du travail peut contraster avec leurs potentialités. Enfin, leur affectivité envahissante peut faire obstacle aux apprentissages en cas de mésentente avec l’enseignant. Enseigner à des élèves précoces Les enfants précoces entrent dans la catégorie des élèves à besoins éducatifs particuliers (BEP) et de ce fait nécessitent une prise en compte de leurs spécificités voire des aménagements de scolarité. Pour faciliter leur réussite, certaines stratégies éducatives peuvent êtres mises en œuvre : on s’appuiera sur des situations concrètes et on privilégiera les démarches de recherche. On pourra également proposer des énigmes mathématiques que l’élève pourra résoudre avec ses propres stratégies, en complé- ment du travail de classe. Il s’agit surtout de développer ses compétences procédurales et ses facultés d’explicitation par écrit d’une démarche de résolution en prenant conscience de chaque étape ayant mené à la réponse. Un dispositif efficace est le « tutorat entre pairs », où l’élève se retrouve en situation d’explication de ses procédures. Lorsque l’élève surdoué n’est pas en difficulté il a, malgré tout, besoin de stimulation. On peut alors lui donner des travaux plus complexes et variés à réaliser avec, en particulier, davantage d’exercices de niveau de difficulté progressive, l’obligeant ainsi à mettre en œuvre son potentiel. Pour un élève précoce lent les exercices peuvent être plus difficiles mais moins nombreux. Les défis, concours de mathématiques sont également de bons supports pour maintenir son inté- rêt. La personnalisation de l’enseignement, ou au minimum le regroupement de quelques élèves précoces permet de maintenir une saine émulation entre eux et de mieux rentabiliser le travail supplémentaire du professeur. Dans certains cas l’accélération du cursus (saut de classe ou décloisonnement) est une possibilité et une avance d’un ou deux ans peut être souhaitable. L’année 1908 semble lointaine, mais plus d’un siècle après, de nombreux a priori de l’étude initiale demeurent. Les éclairages contemporains en psychométrie comme en neurosciences permettent aujourd’hui de s’en affranchir. Dans le large éventail des enfants intelectuellement pré- coces, qui va de l’excellent élève à celui qui est en rupture didactique, ces derniers ont eux aussi besoin d’une scolarité adaptée à leurs capacités et à leur rythme. P.P. et P.-H.S. DOSSIER : LES PUBLICS SPÉCIAUX n°33 Septembre 2015 Tangente Éducation 25 Références et liens http://www.mensa-france.org/fr/page/livres-pour-aider Des liens vers le module de formation EDUSCOL sur les EIP ainsi que le document du groupe de travail de l’association Mensa sont consultables en compléments numériques sur le site www.infinimath.com (Rubrique Tangente Éducation)
http://www.infinimath.com/espaceeducation/tangenteeducation/articles/TE33/24_25_TE33
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Du besoin de l’autre à la dépendance affective (TCC de l’addiction affective)
Posté le 11 mai 2013 par Boris Guimpel — Laissez une réponse
Du besoin normal de l’autre et la dépendance affective pathologique
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Posté le 11 mai 2013 par Boris Guimpel — Laissez une réponse
La pulsion sociale nous pousse nécessairement à rechercher la présence de l’autre à intervalle régulier. Combien de temps êtes-vous capable de rester seul(e) ? Physiquement mais aussi sans média interposé (TV, réseaux sociaux…) ? Notre besoin de contact social peut se mesurer par cette durée de solitude tolérée. Plus l’intervalle est faible et plus le besoin est fort, plus il est conséquent et plus la pulsion est douce. Ce besoin de l’autre est naturel mais quand celui-ci n’est jamais rassasié, quand il s’intensifie et devient destructeur il se transforme en dépendance affective.
La pulsion hédonique, la dopamine
Nous sommes gouvernés par le plaisir. Il est une pulsion non spécifique. Elle nous pousse à explorer notre environnement mental et écologique d’une manière indéterminée. Cette pulsion hédonique est sous-tendue par l’Aire Tegmentale Ventrale (ATV) qui se situe dans la partie supérieure du tronc cérébral. L’ATV est un groupe de neurones qui projettent leurs axones sur des structures nerveuses sous-corticales comme les noyaux accumbens ou corticales comme le cortex préfrontal. Ces neurones libèrent comme neurotransmetteur de la dopamine qui active les cellules post-synaptiques. La dopamine est le neurotransmetteur de la pulsion hédonique. Il est le plaisir qui anime notre esprit.
La pulsion socio-affective, l’ocytocine
Le désir, le plaisir qui pousse à agir peut être spécifié et orienté vers un objet particulier. L’ocytocine joue ce rôle. Elle est une neuro-hormone qui oriente le désir vers l’autre. Cette pulsion socio-affective a la fonction d’obtenir de l’affection de la part des autres. Nous avons tous besoin de l’autre, de son attention, de sa reconnaissance, de sa présence. Ce besoin est universel. Notre besoin affectif nous rend dépendant des autres comme la faim nous contraint à rechercher de la nourriture. Nous ne pouvons pas vivre seul très longtemps sans souffrance. Notre autonomie par rapport à l’autre est relative et se compte en heures comme n’importe quel besoin. La neuropsychologie permet d’identifier les réseaux nerveux et les molécules de ce besoin affectif.
Le besoin affectif s’exprime par la libération d’ocytocine des noyaux paraventriculaire et supraoptique dans les synapses de l’aire tegmentale ventrale (ATV) et du noyau accumbens (Nac) constituant le système de récompense. L’augmentation d’ocytocine stimule la production de dopamine de ces structures. De cette manière, le désir est spécifié par l’ocytocine qui donne une direction pour être régulé. L’autre devient l’objet du désir. La conscience motivée d’interagir choisit mentalement une ou des personnes satisfaisantes et cherche à rentrer en contact. L’Autre étant une source d’incertitude, il peut être agréable comme désagréable. Il est nécessaire de développer toute une intelligence sociale pour obtenir les récompenses désirées. Les récompenses sociales désirées obtenues produisent une libération d’opiacés des neurones du noyau arqué vers les structures d’ocytocine et de dopamine et inhibe leur activité. Cette inhibition transitoire du désir social marque sa satisfaction.
Le circuit normal du besoin de l’autre peut se schématiser de cette manière :
Du besoin normal de l’autre et la dépendance affective pathologique
Quand le désir affectif génère des attentes irréalistes et inadaptées, (cf. techniques cognitives) la réalité des autres et des relations sociales ne peuvent pas être satisfaisantes. Ce décalage entre ce que veut la personne de la part des autres et ce qu’ils peuvent donner provoque une frustration et crée le manque affectif. La dépendance affective pathologique pourrait se définir par « un type d’attachement qui lie une personne à une autre et dont la qualité et l’intensité ne correspond pas à la qualité et à l’intensité de la relation réelle. Il peut s’agir d’un attrait systématique envers des personnes avec qui une relation ne s’établit pas, d’une incapacité à quitter une relation malgré son effet destructeur, ou d’une incapacité à se détacher longtemps après la fin de la relation » (Charest, 1992). Cette définition s’applique autant aux relations amoureuses, amicales que familiales.
L’inadaptation du dépendant affectif peut provenir de différents facteurs isolés ou combinés :
- L’incapacité à tolérer les frustrations socio-affectives
- L’incapacité de contrôler ses attentes
- L’incapacité à tolérer la solitude et le manque affectif
- L’incapacité à s’affirmer, à exprimer ses désirs, ses émotions et ses pensées
- L’incapacité à être empathique et attentif à l’autre
- L’incapacité à alimenter un réseau socio-affectif.
L’unique but du dépendant affectif est de se sentir aimé par une seule personne ou par plusieurs. Ce but devient obsédant et envahissant au point que la personne souffrant de ce fonctionnement est incapable d’apprécier d’autres activités. Son désir d’être aimé prime sur tout le reste. L’Amour ou la Mort ! L’Autre devient un objet addictif qui lui permet de ressentir cette affection tant désirée mais aussi de ne plus souffrir de son manque pendant ses courts instants de solitude.
Le dépendant affectif rentre dans un cycle addictif (Poudat, 2012) dans lequel il perd le contrôle :
Par exemple cette jeune femme qui souffre de sa dépendance affective à l’égard de son petit ami pense qu’à une seule chose : entendre «je t’aime» de sa part (Phase 1 de focalisation). Elle imagine tous les scénarios possibles pour lui faire dire indirectement ou directement. Ses projections l’enthousiasment, l’excitent, la rendent de bonne humeur (Phase 2 de stratégie). Elle décide de passer à l’acte. « Mon psy me dit toujours de m’exprimer, de dire ce que je désire ! J’y vais ! » (Phase 3 du passage à l’acte). Elle exprime directement sa demande de paroles d’amour. Son compagnon la comble. Elle est satisfaite. Très vite, elle ressent de la culpabilité, de la colère du fait d’avoir perdu le contrôle. (Phase 4). Elle se calme et à nouveau elle ressent le manque d’amour. Elle veut des preuves, se sentir aimée. (Phase 5). Le cycle est sur le point de recommencer …
La Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC) de la dépendance affective
Le but des TCC de l’addiction affective est de retrouver de l’autonomie par rapport au besoin de l’autre en renforçant le contrôle de soi, sur sa pulsion socio-affective, sur ses émotions, sur ses pensées et ses comportements en vue d’établir des relations affectives satisfaisantes. Ce travail psychothérapeutique nécessite un véritable engagement de la part du patient par une pratique quotidienne.
La première étape des thérapies comportementales et cognitives (TCC) est d’apprendre à comprendre son dysfonctionnement en pratiquant l’auto-observation guidée par des grilles d’analyse fonctionnelle. La plupart des personnes ne se comprennent pas et ont des préjugés sur eux-mêmes. Il s’agit d’observer dans les situations réelles, concrètes ses pensées, ses émotions, ses comportements le plus précisément possible afin d’établir les liens de causalité entres ces différentes variables. L’observation de soi a la fonction évidente de s’enquérir de sa psychologie personnelle mais surtout elle offre l’avantage de modifier son rapport à soi, de prendre de la distance en se percevant comme un objet d’étude. Ici, l’auto-observation devient thérapeutique en soi.
La deuxième étape est celle qu’on peut qualifier de pulsionnelle utilisant la technique classique d’exposition avec prévention de la réponse centrée sur le besoin socio-affectif. Elle consiste à se mettre volontairement dans des situations où nous pouvons ressentir le besoin de créer ou de maintenir le contact comme par exemple les situations de solitude ou de séparation dans le but de vivre affectivement la pulsion socio-affective qui nous pousse vers l’autre sans y céder, sans passage à l’acte tout en y faisant face sans la combattre ou s’en distraire. La finalité de cet entraînement est de renforcer notre contrôle sur notre pulsion et accroître notre autonomie.
La troisième étape est celle du travail sur les cognitions, les attentes et les croyances (psycho-éducation sur le choix du partenaire, sur les relations affectives). L’identification des nos attentes permet de prendre conscience de leur adéquation avec la réalité de l’autre. Ce que j’attends de l’autre est-ce réaliste ? Le manque affectif est généré par le décalage entre les attentes affectives et les possibilités de satisfaction. « J’attends tout de l’autre ! » pourrait être l’emblème caricatural des dépendants affectifs. Cette étape est consacrée à la construction de nouvelles représentations
- de soi, de ce qu’on peut attendre de l’autre et de ce qu’on peut donner,
- de l’autre, de ce qu’il peut donner, de ce qu’il attend,
- de la relation affective (amicale ou amoureuse) son début, son évolution et sa rupture.
La quatrième étape est celle du comportement en particulier l’affirmation de soi. Le dépendant affectif étant tellement dans le besoin de l’autre qu’il est capable de tout pour maintenir le lien, de se soumettre, de se renier, de taire ses désirs, de toujours accepter ceux d’autrui, etc. L’affirmation de soi permet d’appendre à être soi en contact avec l’autre, de se respecter tout en respectant l’autre en apprenant à demander, à refuser, à critiquer, à complimenter et à exprimer son intimité sans craindre le rejet.
La dernière étape consiste à développer des relations sociales satisfaisantes pour soi et pour l’autre. L’exclusivité est déstabilisante et inadaptée. Il s’agit de développer un réseau socio-affectif réel et régulier. Notre stabilité affective provient d’échanges gratifiants de différentes personnes. De cette manière, nous dépendons de plusieurs et d’aucune en particulier. Notre autonomie résulte de nos différentes sources de nourritures affectives. Quand une se tarie ou se dégrade provisoirement, les autres compensent et nous abreuvent de leur douceur. Apprendre à créer et à maintenir des relations sociales satisfaisantes consiste à trouver un équilibre entre soi et les autres, entre nos plaisirs et nos peines.
Conclusion : Le désir de l’Autre est donc un besoin vital pour l’être humain inscrit dans son génome. Notre besoin affectif nous rend dépendant de l’autre. Nous ne pouvons donc pas nous en libérer totalement. Nous devons accepter cette nécessité intérieure qui nous relie à nos congénères pour apprendre à les choisir, à les aimer et à être aimé sans se trahir. De cette manière, la satisfaction de notre pulsion sociale nous en libère provisoirement et nous ouvre à de nouveaux horizons …
http://www.psy-comportementaliste.fr/2013/05/11/du-besoin-de-l-autre-a-la-dependance-affective-tcc-de-l-addiction-affective/------------------------------------------------------------------------------------------------
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Je vais t'appeler mon précieux
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
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Localisation : Rouen
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Je vais t'appeler mon précieux
Pourquoi ? tu veux aussi t'acheter des chaussures à talons ? ou tu veux offrir des boites à con meuh en retard de Noel ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Les constructions mentales...
Publié le 28 octobre 2014 par Domiji
peinture Joséphine Wall
... et les pulsions émotionnelles.
Nous sommes bien d'accord, au fond de l'Océan , pas de remous. A la surface pourtant ce peut être une vraie tempête quand ce n'est pas un tsunami.
On peut essayer de comprendre ce qui se passe. La personnalité est construite par différentes mémoires qui s'imbriquent plus ou moins harmonieusement les unes dans les autres. Suivant le stimulus extérieur, un évènement ou une personne nous renvoyant le miroir de certaines mémoires, cela nous submerge, nous ne sommes plus que cette tendance, elle nous envahit. On est comme possédé par cette masse mentale/émotionnelle qui prend toute la place, et qui en plus peut rentrer en grande contradiction avec les autres parties de notre personnalité, sans parler de l'effet dévastateur que cela peut avoir autour de nous.
Bien que cet agglomérat de tendances est appelé à la tranparence, voire à la totale dissolution, il est souhaitable d'arriver à une certaine unité d'expression. (Ce n'est pas un devoir, une obligation morale, mais une question d'aisance dans l'expression de vie). Selon mon leitmotiv : La vie est le plus grand des Guru, et toutes les rencontres et situations dans lesquelles Elle nous plonge sont exactement ce qu'il faut pour cet ajustement, voire cette transparence , ou mieux encore la fin du rêve d'être un individu doté d'une personnalité particulière...
Dans ce jeu de la conscience, tous les scénarios sont possibles. Il y a pourtant des règles, des lois, qui, si elles ne sont pas respéctées, engendre une grande souffrance. Au paroxisme de cette souffrance, quelque chose se brise en nous et c'est souvent de cet effondrement que surgit La Lumière. On n'est pas obligé de passer par là, mais curieusement c'est encore un des moyens les plus sûrs, et apparemment les plus usités pour le retournement en Soi. Qui n'a pas été submergé par le désespoir, celui qui nous éclate le coeur en mille morceaux, celui qui nous anéantit, celui qui au bout de notre torrent de larmes, nous amène finalement sur cette plage doucement ensoleillé où ne demeure que la Paix indicible de la Soi-conscience ?
On est parfois écartelé par deux ou trois tendances si contradictoires que cela peut générer un conflit intérieur violent, du fait du chaos dans lequel nous entraînent ces différentes facettes auxquelles nous nous sommes identifiés, et qui nous tiraillent de tous les côtés quand elles ne nous précipitent pas dans des situations extrêmes.
C'est là qu'on peut essayer d'agir. On peut avoir des prises de conscience sur ces différentes tendances, et décider de ne plus se laisser manipuler par elles. Cela ne va peut être pas s'arrêter du jour au lendemain, mais déjà le simple fait de les observer, d'en prendre note, de les cerner, ça provoque une sorte de relachement de l'emprise des vasânâs. Ne pas dire :"Je suis comme ça", mais :"ça m'a traversé". Ainsi vous êtes l'espace dans lequel tout arrive. Elles vont finir par s'user, s'effilocher, et disparaître. Prendre conscience de quelque chose c'est le mettre en lumière, aucune ombre ne peut resister à la Lumière... Ne pas les alimenter en venant travailler dessus, ne pas leur donner du pouvoir ou de la consistance, mais regarder comment ça fonctionne sans plus. Cela va finir par se dégonfler, se vider comme un ballon de baudruche. D'autres fois le ballon éclate purement et simplement. Souvent lors d'une crise épouvantable, mais au moins on n'y reviendra plus.
Il y a un choix encore plus radical qu'on peut faire. Ce choix là n'est pas un acte de violence, de volonté infléxible qu'on s'infligerait, de contrôle impitoyable qu'on exercerait sur les différentes parties de notre expression de vie dans l'espoir d'une transformation. En fait, ce choix est un acte de soumission.
Une reddition totale à Dieu, à cette Puissance qui fait que tout existe. Parce que si vous vous retournez entièrement en Cela, si vous vous abandonnez sans la moindre trace de volonté personnelle à Ce Qui Est.... Cette Vie sublime va prendre toute la place et se vivre dans sa plus merveilleuse manifestation. Cette Intelligence Supérieure agit et Cela ne peut agir que dans l'Amour.
Tomber amoureux de cet Amour qui est le coeur même de l'existence, et le laisser vivre en nous.
Alors tout ce qui semble faire obstruction à ce déferlement de l'Amour-Joie va être éradiqué.
Le choix est là.
Soit on continue à vouloir vivre sa propre vie tristement individuelle, pleine de projets très personnels, avec ses peurs, son avidité et ses fantasmes, dans l'esclavage de toutes les tendances qui forment l'ego, soit on s'en remet entièrement à Dieu, qui est l'essence de la Vie.
Et bien ça, ça peut faire un miracle. Si la reddition est complète, tout peut lacher d'un coup. Toutes les tendances peuvent disparaître dans cet abandon complet. Il y a des êtres comme ça, qui du jour au lendemain sont devenus des "saints". Il sont arrivés au bout du dégoût d'eux-même et le basculement a eut lieu. En fait, les "mauvaises" tendances ont été crâmé et l'Être s'est révélé dans sa rayonnante splendeur.
C'est seulement là que la vraie Vie commence. Et ce qu'il restera de "vous" sera utilisé dans cette danse cosmique que le mental ne peut pas comprendre.
let it be !
Avec amour,
Domiji
http://lavieestleplusgranddesguru.over-blog.com/2014/10/les-constructions-mentales.html
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Adhérer au Raisonnement c'est accepter que les constructions mentales soient liées aux besoins évolutifs de la Vie.
"Le fer rouille faute de s'en servir, l'eau stagnante perd sa pureté et se glace par le froid. De même, l'inactivité sape la vigueur de l'esprit." Léonard de Vinci Vers le Savoir Universel, Le Raisonnement accepte la théorie évolutive de Darwin du transformisme physiologique et en fait une application aux raisonnements et aux théories idéologiques, religieuses ou Autres; Les constructions mentales sont issues des contraintes de notre environnement. Elles peuvent prendre forme comme une croyance telles les religions, une codification telles les Lois, une technique etc.. Par là même, Le Raisonnement lie la totalité des constructions mentales entre elles, définies par une temporalité relative à celle liée à l'évolution des espèces. Vu l'étendu du sujet, nous ne donnerons que quelques exemples pour expliquer notre proposition. La traduction de ce concept peut se faire par la mise en lumière de concepts antérieurs qui se sont liés et ont permis de créer de nouveaux concepts. Les constructions mentales de type pressenties appelées religions ont permis d'édicter des règles de Vie pour maintenir et développer la société humaine, elles correspondent à des entités géographiques, qui sont elles-mêmes des entités philosophiques, qui sont elles-mêmes des entités juridiques, etc. Transposons les règles de certaines religions dans d'autres entités géographiques dans lesquelles elles n'ont pas d'écho, par exemple, l'interdiction de la consommation du porc n'a aucun intérêt en Antarctique. Le mixage nécessaire des idées construit les prochaines religions telle la religion chrétienne issue de l'introduction du monothéisme dans la philosophie grecque. Pour Le Raisonnement, le concept de Dieu est la volonté de matérialiser et de vectoriser mentalement nos incompréhensions. Dans une vue polythéiste avec une multitude de Dieux pour symboliser nos incompréhensions dans différents domaines: Dieu de la mer, Dieu du vent etc. Dans une vue monothéiste dans laquelle nos incompréhensions sont symbolisées par: "un". Ce "un" permet de transposer une solution dans une multitude d'applications. Dieu est un tableau accroché dans notre cerveau qui fixe nos incompréhensions. Le Raisonnement a volonté de mettre à jour les liaisons entre les philosophies telles les philosophies pythagoriciennes et les philosophies naturalistes. Liaison effectuée de manière scientifique comme en 1991 au laboratoire de biophysique de l'université d'Ulm où Peter Fromherz, Andreas Offenhausser, Thomas Vetter et Jurgen Weis ont réussi à greffer un neurone de sangsue sur du silicium oxydé réalisant une jonction neuro-électrique. Jonction permettant de rentrer dans des constructions bio- électroniques, prémisse des constructions d'intelligence artificielle, pouvant capitaliser les capacités de différentes formes de Vie par la construction d'ensemble permettant de percevoir des sens qui nous étaient inconnus; Liaison effectuée pour laquelle les individus doivent rester très vigilants. Dans le cas présent, une science qui risquerait de ne pas respecter la Vie par l'utilisation d'un neurone en fonction machine
Les constructions mentales de type amoureuses, souvent notre "coup de foudre" est lié à notre mémoire "cache", des odeurs qui nous sont bonnes comme l'odeur de notre mère quand nous étions à son sein, la texture d'une peau, le souvenir du son des voix dans le ventre de notre mère, le toucher de cheveux de notre père, la sensation d'avoir toujours connu l'Autre; Les constructions mentales issues d'un environnement politico-religieux tel la République issue de la Révolution imposée par la révocation de l'édit de Nantes. Pour rendre justiciable tout détenteur de pouvoir, il était nécessaire de supprimer la phase phatique, les représentations excessives (telle la pierre taillée), dans la religion catholique comme l'a souligné le moine Luther au pape en 1517. Suite logique du mixage de la religion catholique et de l'islam qui interdit la représentation humaine créant la base du protestantisme. Si Paris a mérité une messe, cette messe a fait disparaître deux siècles plus tard, la royauté en France. Le roi louis X1V en France a révoqué l'édit de Nantes et beaucoup de Métiers ont choisi de quitter la France, ils ont rejoint les groupes anglais formés au lendemain de l'apparition de l'église anglicane, "église" qui n'avait de volonté que de contrer le protestantisme, qui, dans son message, obligeait les détenteurs de pouvoir d'être justifiables. En intégrant directement le protestantisme sous une forme nouvelle à la monarchie, celle-ci se protégeait des effets du message de Luther. L'Amérique découverte, avait ouvert une perspective d'Espoir politique, les groupes Free-masons devinrent des groupes Francs-Maçons. Un pays ne peut avoir l'eau courante durablement dans chaque habitation sans accepter le constructivisme mental qui le permet. Ce constructivisme entraîne l'élaboration des règlements garantissant la rémunération de celui qui fera les canalisations, de celui qui relèvera les compteurs, de celui qui changera le joint, etc. règlements qui seront parallèles à l'avancée technique, sociale, etc.. Les flux mentaux sont comme les flux électriques, d'eaux, informatiques ou Autres. Ils sont commandés par des interrupteurs, des boutons, des vannes, les nécessités de la Vie, les lois, les règlements, les usages, les mimétismes, etc.
Les flux mentaux sont parallèles aux flux techniques, aux flux sociaux, etc. Quelle possibilité d'imaginer un code de la route sans avoir imaginé des routes avec des véhicules? Comment imaginer une voiture sans avoir imaginé la roue et le moteur? Quelle possibilité d'imaginer un avion sans avoir imaginé des ailes? D'où vient notre imagination?
D'une transposition de constat d'une réalité dans autre chose? Est-ce que l'imagination s'auto-crée en mixant continuellement les choses entre elles? En transposant? Les constructions mentales évolutives sont liées au besoin de l'espèce; elles se définissent par l'instinct, le pressentiment, le raisonnement, elles peuvent être comparées aux constructions mentales de type psychanalytique: Inconscient, Préconscient, ou Conscient;
Nos constructions mentales sont équivalentes à celles de n'importe quel inventeur qui tâtonne, cherche, etc. La construction d'un raisonnement se fait en fonction de paramètres extérieurs et intérieurs nécessaires au développement de l'individu; soit une interférence entre le patrimoine transmis, les choix propres et les rencontres.
Adhérer au Raisonnement c'est accepter que nos fluidités mentales soient gérées par des assertions ampliatives dont la validité repose dans l'ensemble des hommes
Le Raisonnement accepte de lier l'ensemble des constructions mentales, comme la mer envahit une côte, couvrant le sable, les rochers, les algues, les constructions mentales progressent, correspondant à nos aspirations de confort, couvrant les arts, les sciences, les techniques, les religions comme une vague, une vague infinie, toute digue étant inutile, seule la certitude de détenir une "vérité" peut nous détruire Anaximandre propose en 566 av JC l'évolution du poisson à l'homme
Nos constructions mentales ont pour bases des Concepts liés à la relativité de notre Savoir et se modifient en fonction de la progression du Savoir. Des formes de Vie dites: "inférieures" "Le mal n'est pas de vivre, mais de savoir qu'on vit." Anatole France Chaque forme de Vie filtre d'autres formes de Vie, chaque forme de Vie est dépositaire d'autres formes de Vie, nous imposant des Devoirs vis-à-vis des formes de Vie que nous asservissons à notre développement. L'alimentation permet le développement de notre forme de Vie, En France, chaque année sont abattus un milliard d'animaux pour nourrir la population. Un milliard d'animaux abattus et souvent dans des souffrances horribles. La revendication identitaire permet de sortir de l'anthropophagie (tu ne me mangeras parce que tu me ressembles) mais impose immédiatement l'exclusion (tu le mangeras car il n'est pas comme nous). Si ma forme d'existence, me donnant la Conscience d'être, était celle d'un petit lapin, quelle Vie aurais-je souhaité? Celle d'un petit lapin qui court pendant deux ou trois ans la campagne et meurt tristement sous le feu d'un chasseur ou celle d'un lapin né dans un clapier industriel, vivant trois semaines sur un sol grillagé, et envoyé à l'abattoir immédiatement. Julien 12 ans, me dit "si j'ouvre la cage dans la campagne, il ne retourne pas dedans", mettant en exergue l'engagement du Raisonnement : aider à un Passage propre. S'il est vrai que la chaîne alimentaire nécessite la disparition de formes de Vie au profit d'Autres formes de Vie, elle permet en même temps de maintenir en Vie ceux qui ont bénéficié de la disparition d'une forme de Vie. Comme l'a démontré Lavoisier, "rien ne se perd, rien ne se crée ". C'est pourquoi, il nous appartient aujourd'hui de gérer notre forme de Vie, au sens de la perception de notre Univers dans la relativité de notre savoir. Nous ne pouvons prétendre avoir la certitude de notre capacité à imaginer ce qui nous a créés. C'est pourquoi nous acceptons que, s'il y a Vie, c'est qu'il y a justification, qu' il n'y a pas de fait sans origine (du fait et du non-fait qui est luimême un fait), que tout se justifie. La multiplicité des combinaisons permet la justification de tout, seule la certitude l'interdit. Pourquoi notre amas moléculaire se forme dans un ordre précis? Pourquoi la fixation des éléments filtrés de la vie par notre corps va se définir dans cet ordre? Est-ce que cet ordre est défini par la vie ou cette apparence est-elle définie par une autre dimension de la Vie? Notre concept dans notre matérialité, notre temporalité, dans sa relativité nous oblige à accepter la Vie. Aucune forme de Vie n'a choisi d'être et ne doit subir par sa condition d'être. L'essentiel: les choix qui permettent de vivre ensemble dans le respect de chaque forme de Vie. Notre raisonnement nous donnant pleinement nos responsabilités nous impose : la Vie justifie la Vie, Oeuvrer à l'avènement d'un monde dans lequel le "mal" ou la souffrance ne serait plus qu'une possibilité (nous) permettant de conserver la Conscience d'être Ces 700.000 heures de Vie potentielle comment allons-nous les vivre ensemble, nous et la chaîne de Vie à laquelle nous appartenons ?
Le Raisonnement est une construction mentale, liée au choix fondamental: la Vie justifie la Vie La Vie: forme d'existence qui nous donne la Conscience d'être.
http://www.leprojetphilo.com/uploads/textes_fondateurs/CHOIXFON.pdf
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Leçon 15
Perdre au jeu de la séduction : l’aveu
Parce que la séduction n’est pas la séduction mais le jeu de la séduction, il lui appartient tendanciellement, et souvent réellement, de briser la symétrie première des partenaires : pour l’un elle sera le chemin de la victoire et pour l’autre celui de la défaite. Certes, le bonheur de la séduction est bien de suspendre cette nécessité, comme cela arrive quand on séjourne un moment dans ce qu’on peut nommer une atmosphère de séduction. Mais c’est une suspension, précisément, une parenthèse qu’on ouvre dans un procès qui garde sa nécessité, celle du jeu. Insiste alors la nécessité que quelqu’un l’emporte et que l’autre soit vaincu. On ne joue pas pour autre chose que jouer, mais jouer, c’est jouer pour gagner – et donc s’ouvrir à l’éventualité de perdre.
Réfléchir sur l’alternative de générale de gagner ou de perdre dans les jeux, c’est poser la question à partir de cette nécessité de structure que le jeu soit à lui-même son enjeu. Telle est en effet la notion de gratuité, que le jeu met en acte : si l’on joue pour jouer, alors cela signifie que celui qui perd n’a pas perdu autre chose que le jeu, ou plus exactement qu’il a perdu le jouer. Posons le paradoxe : s’il a perdu, c’est évidemment qu’il jouait, mais s’il a perdu, c’est qu’il ne jouait pas puisqu’à jouer pour jouer on ne peut que perdre le jouer lui-même, justement. Perdre le jouer, ce n’est pas se trouver dans une certaine situation de jeu mais, bien au contraire, c’est ne pas se trouver dans une telle situation. Tel est en effet la difficulté de perdre que c’est d’abord la nécessité de tenir un rôle, même celui du perdant, qu’on a perdu ! Le vainqueur joue son rôle dans le jeu, mais pas le vaincu qui en est donc chassé et dont on ne peut donc même plus dire, en termes de jeu, qu’il est un perdant. En quoi ce qu’il a perdu, c’est le fait même d’avoir joué ! Manquer l’enjeu, dès lors que celui-ci est le jeu lui-même, c’est perdre jusqu’à sa participation passée au jeu qui autoriserait qu’on tînt présentement le rôle du perdant, c’est-à-dire qu’on joue encore. Tel est en effet le paradoxe de la défaite, dont on va examiner les conséquences et la signification, que celui qui a perdu n’ait finalement jamais joué et que ce soit justement cela, sa défaite !
Défaite dans le jeu en général, donc. Mais dans le cas particulier du jeu de la séduction, que devient cette contradiction ? Logiquement, la réponse est évidente : parce que séduire est un jeu, c’est forcément la séduction comme jeu, et donc comme séduction, qui doit être perdue ! La nécessité qui vaut pour le jeu en général s’applique et nous fait reconnaître que celui qui perd n’aura, lui et contrairement à l’autre, finalement jamais joué au jeu de la séduction… Rien de plus nécessaire que cette vérité : on a perdu quand la séduction a cessé d’être le jeu de la séduction et n’est plus alors que la séduction. Le vaincu, au jeu de la séduction, c’est celui pour qui la séduction n’est plus un jeu.
Si on aperçoit ainsi ce que le vaincu a perdu, il faut dire ce que le vainqueur a gagné. Au jeu de la séduction, il s’agit de deux réalités : une parole, qui est l’aveu et un acte qui est le consentement. Nous allons examiner le premier point et interroger l’aveu à la fois dans son principe et dans la réalité qu’il reçoit du jeu de séduction, en sachant d’avance que son intelligibilité finale doit résider dans la nécessité que le jeu est ludiquement pour lui-même. Car enfin si le jeu est l’enjeu du jeu (quand on joue, il s’agit qu’on joue sérieusement sans jouer pour de vrai, selon les deux nécessités qui structurent l’activité de jeu), cela signifie que d’une certaine manière le vainqueur doit emporter le jeu. Or prise à la lettre, cette idée n’a aucun sens, sauf si ce que le vainqueur recherche expressément, à savoir l’aveu de la séduction, a pour vérité d’être le rapport de jeu que le jeu entretient avec lui-même ! Si nous ne résolvons pas ce problème, autrement dit si l’aveu n’a pas pour essence d’être un certain rapport à soi qu’une instance décisive (ici le jeu) entretient avec elle-même alors on pourra comprendre qu’on perde au jeu, mais pas qu’on gagne.
Ceci pour la nécessité formelle du questionnement. Mais sa nécessité matérielle n’est pas moins troublante. Car enfin, de quel aveu peut-il s’agir, quand on a perdu au jeu de la séduction ? Dire qu’on est séduit ? Mais en quoi une telle parole pourrait-elle le moins du monde relever de la culpabilité qui se trouve impliqué dans la notion d’aveu ? On peut imaginer qu’on déclare être dans une situation logiquement sans issue, comme aux échecs, et que cette situation suffise à avérer pour soi une défaite et pour l’autre une victoire. Eh bien non : au jeu de la séduction, il faut avouer et donc poser une culpabilité, ce qui suppose donc qu’être séduit soit non pas un simple fait (ou un effet : celui d’une réalité séduisante ou séductrice), mais une faute. On serait donc coupable d’être séduit quand on l’est ? Certes, il n’y a de séduction que comme complicité à la séduction. Mais rappeler cela, c’est simplement rappeler que la séduction a toujours été un jeu et qu’on ne joue jamais qu’avec ceux qui sont dans le jeu. Comment le fait de perdre a ce jeu pourrait-il avoir le moindre rapport avec le fait d’être coupable ? Comment comprendre, autrement dit, que perdre au jeu de la séduction consiste à gagner de laculpabilité ? Et laquelle, précisément ?
L’aveu et sa difficulté morale
Perdre au jeu de la séduction, puisqu’elle est un jeu (séduire, ce n’est pas séduire mais jouer à séduire) c’est forcément être séduit sans qu’il s’agisse de jouer à être séduit, autrement dit c’est être séduit pour de vrai. Le vaincu est celui qui ne peut plus faire semblant, dévoilant ainsi qu’il ne faisait pas vraiment semblant même quand il imaginait que c’était le cas, et que sous son air de jouer, une inquiétude plus ou moins secrète le taraudait forcément. A la limite, comme chez Marivaux, on croyait jouer au jeu de la séduction et on ne savait pas qu’on y était engagé pour de vrai.
Or comment traduire cela autrement qu’en pointant une mauvaise foi qui a dû être la nôtre pendant que nous jouions, nous qui avons forcément dû détourner le regard du fait que nous commencions à être séduits pour de vrai ? C’est donc cela qu’il faut commencer par s’avouer à soi-même, avant d’avouer tout simplement qu’on est séduit et que, si l’on prend l’exemple de la séduction amoureuse, on aime désormais pour de vrai. Sans cette hypothèse, on ne peut pas comprendre que l’aveu soit d’abord ici un effort qu’il faudra mener contre soi : aurons-nous l’honnêteté de reconnaître la malhonnêteté qui a forcément dû être la nôtre ? Mauvaise foi par rapport à nous-mêmes, bien sûr, mais aussi par rapport à l’autre qui a cru que nos conduites étaient ludiques. L’aveu qui est en cause dans le jeu de la séduction est d’abord celui d’une trahison, et même d’une trahison double voire triple : de soi, et de l’autre et du jeu qui apparaît avoir été instrumentalisé. Qu’on ait été soi-même la dupe du jeu de la séduction non seulement ne change rien à la question mais lui donne sa particularité d’être une trahison de soi : j’ai trahi ma décision première de jouer le jeu de la séduction, puisque je constate maintenant que pour moi cela n’a jamais été un jeu.
Pour moi, non, mais pour les autres qui ont accepté mon concours, oui. En quoi ma trahison porte aussi sur la responsabilité qu’ils ont prise que mon comportement soit un jeu, précisément, lui qui n’aurait pu être… que ce qu’il se trouve avoir été. N’oublions pas que le propre du jeu, en tant qu’il n’est pas son propre fait mais seulement sa propre affaire (jouer, c’est jouer pour jouer), n’a de réalité que pour autant qu’il est pris en charge comme jeu (l’enfant joue aux cow-boys) et non comme simple activité (il essaie de s’exciter lui-même en se racontant des histoires de cow-boys). En jouant, on faisait implicitement appel à la responsabilité des autres – ceux qu’on a appelés les spectateurs par opposition aux observateurs et au premier rang desquels on trouve bien sûr les partenaires ,quand le jeu n’est pas solitaire, et soi-même en tant qu’autre, quand il l’est. Ceux qui étaient avec nous dans le jeu de la séduction prenaient donc sur eux que nous y fussions nous-mêmes : ils se chargeaient de la responsabilité de la probité de notre attitude ludique, autrement dit de notre innocence. Et certes on ne peut être responsable de sa propre innocence, qui serait alors affectation d’innocence autrement dit complaisance et rouerie : s’il y a une responsabilité de l’innocence, ce n’est pas à l’innocent qu’elle incombe mais aux autres, qui par là même se sont toujours déjà impliqués pour lui. Tel est le jeu, qu’on n’y joue jamais que de façon innocente (sinon on fait seulement semblant de jouer), c’est-à-dire qu’il soit structurellement fait de la nécessité que les autres aient pris sur eux notre innocence. Ils l’ont fait à tort, on le sait, maintenant qu’on a pris conscience que la séduction a eu lieu pour de vrai: ils ont été joués par nous, pris dans un jeu dont il étaient supposés être les garants alors qu’ils en étaient les pions. On l’a vu à propos des cavalcades que l’enfant fait dans sa chambre : le jeu n’existe nulle part ailleurs que dans la responsabilité que les autres (ou soi-même en tant qu’autre) en prennent. Celui qui perd, parce que perdre au jeu consiste à perdre le jeu et donc à l’avoir perdu depuis toujours, montre alors qu’il s’est toujours mal conduit envers eux.
Aussi l’aveu porte-il sur cette trahison originelle de la confiance chez les autres, et de l’innocence en soi. Ce n’est pas d’une petite malhonnêteté, d’une tricherie, qu’on fait l’aveu, mais de ceci qu’on n’a jamais été celui auquel les autres, et soi-même (car on a à se faire confiance aussi), ont pris la responsabilité de faire confiance : ils ont été trompés dès le début et nous réalisons qu’un peu plus de lucidité ou une meilleure connaissance des hommes eussent peu leur éviter de se commettre avec une personne telle que nous…
En quoi la difficulté de l’aveu tient aussi à la torture de se savoir hypocrite et ingrat non par accident mais par décision originelle. L’avérer au grand jour constitue, au jeu de la séduction, le prix moral de la défaite.
La défaite a donc un prix ? N’est-ce pas dire alors qu’elle est une jouissance et qu’en ce sens la question qu’elle pose excède la signification morale de l’aveu ?
L’aveu et sa difficulté éthique
On aurait tort d’enfermer cette signification dans sa seule dimension morale. Et certes, la notion d’aveu renvoie bien au savoir moral de soi et à sa profération. Mais la morale est de nature représentative, ne l’oublions pas, puisqu’elle se constitue des énoncés qu’un sujet en tant qu’il se représente qu’il est un sujet reconnaît forcément le concerner (si sa représentation est particulière et empirique, on parlera des morales, et si elle concerne le sujet en tant que sujet, on parlera de la morale). Par là elle est toujours déjà ouverte sur l’éthique, c’est-à-dire sur la question d’être sujet, qu’on est pour soi-même : si je suis ma propre représentation (pour la morale, le sujet s’identifie à sa « conscience »), alors je suis en question comme sujet dans le fait de me représenter comme sujet. Ce qui est en effet très concret, car la réflexion qui m’institue comme sujet moral fait de moi le sujet universel c’est-à-dire anonyme (une bonne action est celle que n’importe qui doit accomplir, pour la seule raison qu’il est n’importe qui), alors que je suis par principe seul à être moi, que je ne suis pas n’importe qui puisque, précisément quand il s’agit de responsabilité et d’imputation, je suis moi et non pas n’importe qui. Le sujet moral, qu’on peut dire aussi le sujet du bien au sens où le bien est ce que n’importe qui a raison de poursuivre, est donc éthiquement problématique. On a compris que la séduction est l’épreuve même de cette difficulté puisque c’est toujours au nom de la nécessité éthique (ce qu’on ne se pardonnera pas de s’être refusé) que s’envisage de quitter le chemin commun, dont c’est le même de dire qu’il est celui de la réflexion, celui de la justification, celui des biens, celui de l’anonymat, bref celui que n’importe qui aurait raison de suivre.
Le paradoxe éthique de l’aveu dont on vient de voir la nécessité morale, on peut le formuler simplement en disant que le sujet de la morale étant celui de la représentation de soi est par là même le sujet de l’impossibilité de la représentation de soi.
On n’est en effet sujet moral que par la possibilité de faire le mal, lequel est très exactement ce qu’on ne peut pas se représenter qu’on fasse. En tant que sujet moral, chacun de nous est donc nécessairement fait d’une pente naturelle, si l’on peut s’exprimer ainsi, qui est la pente du désaveu : qu’on m’impute quelque mauvaise action et je devrai immédiatement me désavouer en transférant cette imputation sur toutes sortes d’instances (mon hérédité, ma mauvaise éducation, mes mauvaises fréquentations et surtout le savoir des conditions et des conséquences qui est toujours plus ou moins insuffisant). Que je ne me désavoue pas, et plus rien n’a de sens : comment pourrais-je justifier que j’aie fait le mal, puisque ce qu’il est justifié qu’on fasse, c’est très exactement le bien ? Si donc la réalité du sujet moral réside dans l’aveu (c’est en me reconnaissant comme sujet possible pour le mal que je prends la responsabilité de moi), il a le désaveu pour nature !
La séduction, justement, est toujours celle de quelque chose qu’on n’ait en fin de compte pas à désavouer, ou de quelque chose à propos de quoi il ne soit pas nécessaire de se désavouer, comme le sont tous les biens qui se définissent d’obliger n’importe qui pour la seule raison qu’il est n’importe qui. La formule de la séduction « décide toi ! » (sous entendu : « à prendre la responsabilité d’être sujet au lieu d’en rester au fait métaphysique d’être un sujet ») situe son injonction en ce point précis. On l’a dit, la séduction est immorale par principe : c’est très précisément de la voie représentative, que les réalités qui nous donnent l’idée de la vraie vie tendent à nous détourner.
Quand donc on est vaincu au jeu de la séduction, il semblerait qu’on dût éprouver quelque part en soi la joie de n’avoir pas repris la voie des évidences communes autrement dit du service de son bien (notamment de l’estime de soi). En effet, sauf qu’on est vaincu, précisément, et que celui qui est vaincu a perdu l’ordre même de la séduction ! On est alors chassé hors du jeu, retombé dans la voie de ceux pour qui la séduction, n’étant plus l’ouverture de la vraie vie, ne peut plus être que l’impossibilité représentative qu’on vient de décrire.
A la souffrance morale s’ajoute donc la souffrance d’avoir perdu c’est-à-dire d’avoir laissé échapper la séduction elle-même comme disjonction du vrai et du bien. Dans sa dimension éthique, l’aveu sera donc celui d’un impardonnable envers soi : c’est parce qu’on aura cédé sur l’impossibilité de la substitution qui définit la responsabilité (autrement dit parce qu’on aura été n’importe qui : le sujet du service des biens), qu’on aura impardonnablement laissé passer l’occasion.
L’aveu est donc en lui-même divisé selon l’exclusivité de la morale (être n’importe qui) et de l’éthique (on n’est responsable d’être sujet que dans l’impossible de la substitution qui définit la responsabilité). On avoue qu’on est un sujet banni de la représentation (dès le début on trahissait : ce n’est pas nous que les autres voyaient ,et on ne pourra plus se regarder en face) et cet aveu ne peut se faire qu’à admettre qu’on s’est trahi, soi-même, précisément en tant qu’irreprésentablement responsable (sujet) d’être sujet. En laissant échapper l’ordre de la séduction, c’est-à-dire l’éventualité de la bifurcation du bien vers le vrai, on est retombé dans le droit chemin : celui qu’il est nécessaire de se représenter comme le bon - et qui l’est, en effet. Synthétisons cette souffrance de l’aveu par une formule qui dise à la fois la morale et l’éthique : on a été depuis le début inexcusable et on sait qu’on n’a jamais cessé d’être impardonnable.
Éthique de la défaite au jeu de la séduction : la honte
Envisageons maintenant ce nouage dans sa réalité concrète. On le fera en pointant sa réalité subjective, qui est un affect très particulier : la honte. Impossible de vivre une défaite au jeu de la séduction autrement que dans la honte, et impossible de dire cette défaite autrement que de manière honteuse. Car s’il n’y a jamais d’aveux que d’une réalité honteuse, il n’y a d’aveux que dans la honte, et même, allons nous voir comme le dernier serrage du nœud, il n’y a jamais d’aveux que honteux. La défaite au jeu de la séduction n’est pas simplement quelque chose qui provoque la honte mais c’est la honte qui est en charge d’elle-même, comme il appartient au jeu de l’être pour soi (et aussi au sujet, au sens où être sujet consiste à avoir pour affaire d’être sujet).
Cette notion n’est pas simplement morale : on peut avoir honte d’être mal habillé, par exemple. Elle se réfère au sujet non pas dans sa responsabilité (avoir menti ou volé, par exemple) mais dans sa réalité en tant qu’elle est irrécusablement totalisatrice : on a honte d’être un menteur ou un voleur – ce qui est tout différent. Donnons le principe : la honte est l’affect de l’interdiction que la vérité soit distinguée de la réalité – ou, si l’on considère la réalité du point de vue de sa réflexion, que la vérité soit distinguée du savoir. Rien de plus concret que cette nécessité : celui dont on sait qu’il a menti ou volé, eh bien c’est un menteur ou un voleur, et ses paroles auront alors ce savoir pour vérité. En quoi il est désormais banni de la responsabilité d’être sujet qui s’entend justement de ce que le savoir n’égale jamais la vérité, autrement dit qui s’entend depuis la nécessité qu’on ait toujours à décider que les raisons sont suffisantes quand elles le sont. La disjonction des deux, du sujet et du savoir qu’on en a, n’importe qui la pressent dans le besoin qu’il en éprouve : c’est le pardon. Pardonner, en effet, c’est prendre sur soi que la réalité d’un sujet ne soit pas sa vérité ou, pour le dire plus simplement, c’est décider que ce qui l’identifie et qui importera toujours (par exemple la victime de l’agression est restée paralysée), ne comptera plus. Le pardon lave la honte, mais en aucun cas le remords : il remet de la distinction entre la vérité et la réalité (ou le savoir) là où il y avait de l’identité. Cette différence est comme telle une relation, qui fait alors accéder à la possibilité d’être responsabilité : celui qui pardonne confère à l’auteur du mal de ne plus avoir ce mal qu’il a fait pour vérité, mais seulement pour réalité (pardonner suppose qu’on n’excuse pas). Paradoxalement donc, le pardon rend sa responsabilité au criminel en l’autorisant enfin – car pardonner est une relation d’autorité et même de souveraineté, puisque c’est une grâce à laquelle nul jamais ne saurait avoir droit – à être sujet non seulement de son crime, ce qui va de soi, mais de sa mauvaiseté de criminel. Dans le pardon, celui qui était auteur d’un crime devient sujet d’une action criminelle, et celui qui était méchant devient sujet d’être méchant. C’est dire que l’aveu, qui porte précisément sur cette de soi, a le pardon comme condition, alors qu’on imagine habituellement le contraire (il faudrait d’abord avouer pour ensuite éventuellement être pardonné – ce qui reviendrait à devoir commencer à mériter le pardon). Un auteur n’a rien à avouer, et encore moins à se faire pardonner : sa vérité n’est pas en lui puisqu’elle est son objet. Celui qui est sujet de quelque chose, oui : précisément, il a à se faire pardonner d’en être le sujet.
On reconnaîtra donc dans l’aveu une inversion de l’éthique : au lieu que la question soit pour un sujet d’être sujet au sens où il ne suffit pas d’être un sujet (une nature métaphysique) pour être sujet (prendre sur soi d’être sujet), elle est celle d’être sujet (instance distanciée d’imputation) pour celui qui n’avait de vérité que dans son objet (le crime dont il était l’auteur).
Dans la honte, en tant qu’elle ne diffère pas du besoin d’être pardonné, la question n’est pas celle de l’auteur ni celle du sujet, mais celle du devenir sujet de l’auteur : le criminel a pour question de devenir un homme ayant commis un crime. Sa vérité qui était dans ce crime, elle est maintenant transférée dans la grâce que l’autre lui accordera – ou pas. Celui qui a besoin d’être pardonné est donc un homme sans vérité. D’une manière ou d’une autre sa parole en sera l’aveu.
La jouissance comme objet et nature de la honte, donc de l’aveu
La non distinction entre le sujet et lui-même, en tant qu’il en fait l’épreuve, cela porte un nom que tout le monde connaît, et qui est la jouissance. Pas de honte qui ne soit l’indication d’une jouissance c’est-à-dire d’une démission de soi comme ayant à décider de soi, au profit d’un objet qui peut être le crime lui-même (se torturer de culpabilité, souffrance très sincère, est une jouissance extrême au sens d’abolition de la relation de responsabilité), mais qui est aussi l’aveu.
Car – et l’on terminera ainsi sur ce point – l’aveu possède cette propriété étonnante de suturer la question de la honte, puisqu’il est, comme acte de parole, l’indistinction de l’aveu de la honte et de la honte de l’aveu. On n’avoue jamais que ce qui nous fait honte, mais avouer fait honte : à l’instant de l’aveu le sujet n’est plus hors de sa parole, au sens où il n’est plus le sujet d’une parole dont il puisse prendre ou laisser la responsabilité, puisque c’est en même temps d’un autre que ce moment est la jouissance. Les aveux du malfaiteur, par exemple, sont littéralement la jouissance de l’institution policière : en cette énonciation, c’est indistinctement d’elle et de lui qu’il s’agit, ou plus exactement c’est de lui en tant qu’absolument (même si c’est provisoirement) assujetti à elle. Si donc avouer fait honte, c’est à la fois parce qu’il n’y a d’aveu que de la jouissance, c’est-à-dire de la désubjectivation de soi (être sujet, le temps de la faute, n’a plus été notre affaire et c’est en quoi la faute relève de l’aveu), mais aussi parce qu’avouer, c’est être joui par un Autre auquel on consent dès lors qu’il n’ait même pas pour affaire qu’on soit sujet !
Dans le cas de la séduction, cet Autre est le jeu lui-même : à l’instant où l’on reconnaît qu’on a joué pour de vrai, c’est-à-dire qu’on a seulement fait semblant de faire semblant, le jeu apparaît à lui-même dans une souveraineté actuelle dont le statut de déchet de celui qui n’a donc jamais joué est comme l’envers. Et de cela, en un tourniquet infernal de la culpabilité éthique (avoir cédé sur sa responsabilité d’être sujet) et de la responsabilité morale (avoir cédé sur la nécessité de pouvoir se représenter comme sujet), on est coupable et donc on l’aura toujours été.
La publicité, pour revenir un temps à ce paradigme des séductions, le montre très bien, si l’on considère l’acte d’achat, en tant qu’il a réellement eu lieu, comme une défaite de séduction : le client du magasin qui repart avec un objet dont il n’a ni le besoin ni même l’usage n’aura donc, malgré l’idée amusée qu’il s’en fait et les sentiments de légèreté qu’il a pu éprouver, jamais réellement considéré la publicité comme un jeu… Il se racontait depuis le début que la question qu’il reconnaissait être la sienne était celle de son plaisir – le plaisir de jouer, justement ; maintenant tout le monde voit bien que sa question n’aura jamais été que celle de sa jouissance. D’ailleurs il suffit de le voir, les pommettes rouges et les yeux brillants, emporter le plus ostensiblement possible cet objet que toutes les affiches dans les rues et les images dans les magazines enjoignent en ce moment de posséder. Dans une semaine, revenu à lui et l’objet délaissé au fond d’un placard ou déjà jeté, il devra s’avouer sa défaite : engagé dans le champ de la séduction, il se sera, comme on dit, « fait avoir » : le moment de son achat aura été celui de la jouissance du système publicitaire. Le vaincu est pur déchet : il aura été joui par ce système. Et c’est de cela – une jouissance dont il n’a pas été sujet mais qui par là même aura été la sienne – qu’éventuellement il fera l’aveu. Quant à la séduction amoureuse, la personne vaincue est bien, comme amoureuse, faite d’une jouissance qui est celle de l’ordre de la séduction, en tant qu’il triomphe à son dépens : déchet, elle a ce triomphe pour réalité.
Esthétiquement, l’opposition du vainqueur et du vaincu est évidente : le vaincu est effondré, ramassé sur lui-même, encombré et donc encombrant ; mais le vainqueur est élégant, puisque l’élégance est l’attitude de celui pour qui ce qui advient, si important que cela puisse être, ne compte pas. Le vaincu est celui pour qui la séduction a compté et le vainqueur celui pour qui elle n’a pas compté – car ce qui comptait, pour lui, c’était que le jeu de la séduction soit la séduction même, dès lors finalisée sur une jouissance qu’il faut dire pure, puisqu’elle n’est précisément pas celle de séduire.
Eh bien, en toute dernière instance, c’est de n’avoir pas été sujet pour cette responsabilité pure d’être sujet, autrement dit c’est d’avoir refusé d’entrer dans le jeu d’être sujet, que le vaincu de la séduction a honte – et c’est cela qu’il ne peut avouer sans le réitérer par cela même.
On avoue toujours la même chose : qu’on avait depuis le début pour question non pas son plaisir (celui de jouer au jeu de la séduction) mais sa jouissance (celui d’être objet où la nécessité générale de séduire jouirait d’elle-même). En d’autres termes, l’aveu mentionne la responsabilité qu’on a originellement prise non pas d’être désinvolte envers la question d’être sujet mais, au contraire si l’on peut dire, de l’avoir prise au sérieux. Car prendre au sérieux la question d’être sujet, c’est en faire la question de sa jouissance puisqu’ainsi se trouve résolue la question que le sujet n’est dès lors plus pour lui-même. La solution (comme quand Lacan dit que sans la jouissance l’univers serait vain) a remplacé la responsabilité, et donc le savoir la vérité. Pour cela, pas de pardon. Seulement l’aveu.
En tant qu’elle est un jeu, la séduction est inséparable du projet de l’emporter sur l’autre. Ce qu’il faut emporter, nous le savons maintenant, c’est le jeu lui-même, et comme jeu. Alors que le gagnant reste le sujet que le jeu fait de lui, à savoir un sujet qui fait semblant sérieusement et dont le sérieux n’est pourtant qu’un semblant, le perdant, lui, choit hors du jeu en découvrant qu’il est fait de la jouissance même du jeu, comme jeu. Pas de celle du gagnant, dont la victoire consiste très précisément à avoir évité la jouissance c’est-à-dire le réel d’être sujet, mais celle d’un système qui devient l’Autre auquel il est désormais, contre lui-même, assujetti. L’opposition du gagnant et du perdant est ainsi celle du sujet (gagnant) et de l’assujetti (perdant). Son pivot est constitué par la nécessité ludique que le jeu est pour lui-même, c’est-à-dire par la nécessité, qui est sa réalité en tant que nécessité, de structurellement de jouir de lui-même. Cette nécessité elle se réalise dans la position du perdant, et donc se perd comme nécessité. Raison pour laquelle il revient au même de dire que le perdant a perdu le jeu ou de dire qu’il se découvre, dans la honte, fait de la jouissance du jeu. Ce qu’on peut encore traduire en disant que le jeu n’est pas jouissance, puisqu’il est effectuation de règles et donc symbolisme, mais qu’il est l’entreprise de différer la jouissance qu’il y aurait à être réellement sujet, c’est-à-dire à être, comme sujet, un réel. C’est très exactement la perte de cette différance qui définit le perdant – ou plus exactement qui le constitue (car justement : ce qu’il a perdu en étant joui par le jeu, c’est que la définition reste une définition et ne soit pas en même temps une constitution).
Si personne n’aime les perdants (notamment pas eux-mêmes), ce n’est pas par sécheresse de cœur ou par participation à on ne sait quelle idéologie ultralibérale, mais c’est parce que la notion et l’attitude du perdant renvoient forcément à la reconnaissance de la réalité d’un jeu social et donc à la nécessité que ce jeu, comme ordre de différance (comme système symbolique) laisse choir sous forme subjective la jouissance qu’il a pour vérité, puisqu’il a pour nature de tourner sur lui-même et de n’être concerné que par soi. La jouissance, quand on la rencontre, on la reconnaît dans la réalité sous la forme de l’immonde et en soi sous la forme de l’horreur. Le perdant sait qu’il a quelque chose d’immonde, et il est impossible d’être un perdant sans se faire horreur. Voilà de quoi l’aveu est finalement l’aveu, bien au-delà de la déclaration qui s’en tiendrait à indiquer qu’on a joué pour de vrai, au mépris de sa propre promesse de continuer à jouer, de la responsabilité que les autres ont prise que ce soit une promesse, et du champ de possibilité qu’une telle promesse soit posée et admise.
Quand le jeu est celui de la séduction, l’opposition du sujet (gagnant) et de l’assujetti (perdant) se traduit par l’impossibilité de l’aveu : il est ce que la victoire permet d’obtenir et en même temps il fait horreur. Tout le monde sait bien qu’il y a dans les aveux qui suivent les séduction amoureuse comme un instant de réticence qu’ils s’empressent de noyer dans la joie de séduire ou le bonheur d’être séduit, mais qui est l’aperception d’une dimension immonde de l’assujettissement à quoi, en fait c’est-à-dire en tant qu’elle cesse d’être son propre jeu, la séduction est toujours l’entreprise d’aboutir.
On peut être complètement séduit, mais même dans ce cas, il y a un reste. Ainsi reconnaît-on que l’alternative radicale de la vie bonne qui s’adresse à celui que n’importe qui aurait été à ma place et de la vraie vie qui s’adresse à moi dans l’impossibilité de substitution qui définit ma responsabilité d’être sujet, que cette alternative, donc, est réelle. L’aveu, en tant qu’il est une parole honteuse au sens à la fois objectif et subjectif, est, subjectivement, le réel de l’alternative du bien et du vrai.
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=30]Les meilleurs trucs et conseils pour stimuler vos hormones du bonheur[/size]
Peut-on stimuler nos hormones du plaisir et du bonheur? Une étude publiée dans la revue Psychological Science soutient que certains gènes héréditaires semblent compter pour 50 % de la création de notre bonheur.Or, certaines hormones et neurotransmetteurs qui influencent les sensations de bien-être et de bonheur sont directement affectés et influencés par notre style de vie et nos gestes au quotidien. Même si vous avez naturellement tendance à être plus déprimée qu’enthousiaste, vous pouvez faire des choix personnels, simples et concrets qui rendront votre vie plus radieuse et plus heureuse. Nous vous présentons les cinq principales hormones et neurotransmetteurs du bonheur et les meilleurs moyens de les stimuler chaque jour.
Important: si vous vous sentez continuellement déprimée, consultez votre médecin.
1. Comment stimuler la dopamine pour ressentir une sensation de bien-être
- Ce neurotransmetteur commande le système de gratification du cerveau. Si on vous félicite parce que vous faites un bon travail au bureau, vous ressentirez une agréable montée de dopamine, résultant en une sensation de bien-être. La dopamine influence également nos comportements de recherche du plaisir. Stimulez-la en vous fixant des objectifs réalistes et en les respectant : par exemple, ranger votre bureau ou respecter votre programme d’entraînement. Recherchez des activités saines et agréables qui auront un impact positif dans votre vie.
- L’écoute de la musique est un moyen fantastique de provoquer une montée de dopamine : dans une étude publiée en 2011 dans Nature Neuroscience, des chercheurs de l’Université McGill rapportaient que la musique que vous aimez, et en particulier celle qui vous procure des frissons, stimule la production de dopamine et de sensations agréables.
2. Comment stimuler la création de sérotonine pour améliorer votre humeur
- Ce neurotransmetteur qui stimule l’humeur a été rendu célèbre par les antidépresseurs ISRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) qui font augmenter le niveau de sérotonine du cerveau. La méthode la plus efficace de stimuler la sérotonine est l’exercice quotidien; c’est pourquoi une marche rapide fait des merveilles sur votre humeur.
- Les glucides augmentent les niveaux de sérotonine, ce qui explique pourquoi nous avons envie de sucreries ou de féculents lorsque nous nous sentons déprimées. Pour se remonter le moral en provoquant moins d’impacts négatifs, choisissez des sources de glucides saines et à haute teneur en fibres comme le pain à grains entiers ou le quinoa.
3. Comment stimuler l’ocytocine, l’hormone de la tendresse
- À la fois neurotransmetteur et hormone, l’ocytocine est souvent surnommée « l’hormone de la tendresse ». Les chercheurs de l’Université Claremont en Californie ont fait de nombreuses recherches sur l’impact de cette hormone chez les femmes, établissant un lien entre la libération d’ocytocine et les niveaux de satisfaction. L’ocytocine pourrait avoir plus d’importance dans la physiologie des femmes que celle des hommes. Consacrer du temps à ceux qu’on aime et être gentil avec les autres stimule la production d’ocytocine. Ne vous sentez-vous pas mieux simplement à la lecture de ces mots? Le stress empêche la production d’ocytocine, alors pensez à gérer votre stress.
- Pour stimuler la production d’ocytocine, passez un moment agréable en faisant un câlin à votre partenaire, à vos enfants ou à vos animaux de compagnie.
4. Comment augmenter votre niveau d’œstrogène pour mieux vous protéger contre l’anxiété
- Elle aide la production de sérotonine et vous protège contre l’irritabilité et l’anxiété, préservant la stabilité de votre humeur. La production d’œstrogène décroit à la ménopause et des habitudes de vie comme le tabagisme et l’exercice intense peuvent aussi la faire diminuer. Le déséquilibre entre l’œstrogène et la progestérone qui se produit à la périménopause peut aussi affecter négativement l’humeur. La gestion du stress peut aider à préserver cet équilibre, parce que les hormones du stress comme le cortisol compromettent la production, l’action et les fonctions de ces deux hormones.
- Augmentez le niveau d’œstrogène en pratiquant des activités qui soulagent le stress comme le yoga, la méditation, un bon bain chaud ou tout ce qui donne des résultats pour vous.
5. Augmentez votre niveau de progestérone pour mieux contrer les sautes d’humeur
- Cette hormone favorise le sommeil et prévient l’anxiété, l’irritabilité et les sautes d’humeur. Le niveau de progestérone diminue à la périménopause après l’âge de 35 ou 40 ans, et l’excès de stress ou une mauvaise alimentation peuvent accélérer cette tendance. Les spécialistes comme la docteure Sara Gottfried, auteure de The Hormone Cure, affirment que prendre soin de soi et bien manger est la première condition pour atteindre l’équilibre hormonal, avant d’essayer une hormonothérapie substitutive incluant des hormones bioidentiques comme la progestérone et l’estrogène.
- Maintenez la progestérone à son niveau optimal en mangeant bien et en évitant les gras saturés et les sucres, en faisant de l’exercice régulier et en évitant le stress.
http://selection.readersdigest.ca/sante/dopamine-et-serotonine-dopez-vos-hormones-du-bonheur/
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=36]Petit Guide Pour Ne Plus Jamais s’En Faire[/size]
Olivier Charles Petit Guide Pour Ne Plus Jamais s’En Faire2015-04-09T23:34:18+00:00Vie
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Il y a des moments où vous ne voulez peut-être plus vous soucier des choses négatives qui se produisent dans votre vie. Mais on nous dit constamment que pour réussir dans la vie il est nécessaire de prendre des risques. Prendre des risques signifie parfois se ridiculiser, être sujet aux moqueries et railleries pour ce que vous essayez d’entreprendre. Cependant, nous savons que c’est par ces risques que nous serons en mesure de réussir, d’atteindre nos plus grandes espérances et nos rêves.
Ne pas s’en faire, signifie tout simplement le refus de perdre son temps et son énergie sur des pensées pour lesquels nous n’allons de toute façon pas agir.
Adoptez cette attitude et vous aurez moins de soucis, vous serrez plus positif et en apprendrez beaucoup sur vous-même. Vous essayerez de nouvelles choses et tenterez de nouvelles expériences. Vous développerez votre esprit et votre personnalité. Lorsque vous ne porterez plus attention à ce que les autres pensent de vous, votre insécurité disparaîtra. Vous n’aurez plus peur du rejet des autres et vous irez vers vos objectifs malgré les commentaires négatifs que vous pourrez entendre.
Bref… vous allez enfin prendre le contrôle de votre vie!
Alors, comment pouvons-nous ne plus nous en faire?
1. Méditez
Écoutez votre propre esprit pour arriver à comprendre vos pensées, vos croyances et vos désirs. Restez concentré et arrêtez de donner de l’importance à des choses qui n’en n’ont pas.
2. Sortez de votre zone de confort
Affrontez vos peurs. Vous remarquerez que chaque tentative de faire face à vos craintes réduira de plus en plus votre anxiété.
3. Concentrez-vous sur ce qui est important
Passez le plus de temps possible uniquement sur les choses qui comptent.
4. Visualisez votre succès
Lorsque vous avez une vision claire de comment aller de l’avant, tout en dehors de cette vision devient moins important.
5. N’oubliez pas que vous allez mourir un jour
La mort est un doux rappel que vous ne devriez pas gaspiller aucune minute de votre vie.
6. Regardez les situations d’un autre angle
Tournez les situations négatives en situations positives.
7. Ayez un mantra
Par exemple, du genre « Carpe Diem ! » (« Profite de la vie ») ou « On ne vit qu’une fois ! » pour détendre vos nerfs avant de tenter de faire quelque chose qui vous fait peur.
8. Acceptez le fait que beaucoup de choses sont hors de votre contrôle
Vous ne contrôlez pas le jour de votre décès ou le fait que tout le monde ne vous aime pas forcément. Ne perdez pas votre temps et énergie sur des choses hors de votre contrôle.
9. L’échec n’est pas une honte
L’échec est un outil d’apprentissage qui vous oblige à vous adapter et à vous améliorer. Lorsque vous intégrerez cette notion, vous n’hésiterez plus à vous lancer.
10. Commencez à agir
La pensée est la première étape mais n’importe qui peut penser. En fait, faire ce que vous êtes censé faire en dépit des revers est ce qui vous séparera du reste de la majorité des personnes.
11. Personne, hormis vos proches, ne se soucie vraiment de vous
Nous passons nos journées à nous demander comment les autres personnes nous perçoivent. La vérité est que les gens sont trop occupés à penser à eux-mêmes que pour perdre du temps à penser aux autres.
12. Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde
Il est impossible de vivre à la hauteur des espérances de chacun. Vous ne serez jamais en mesure d’empêcher les gens de vous juger mais vous pouvez empêcher cela de vous affecter.
13. Déterminez vos valeurs
Sachez ce qui est important pour vous, quels sont vos valeurs et qui vous voulez devenir. Une fois que vous savez qui vous êtes vraiment et ce qui compte pour vous, ce que les autres pensent de vous deviendra beaucoup moins important.
14. Et enfin…faites attention à quoi vous accordez de l’importance
En vieillissant nous gagnons en maturité et nous nous rendons compte combien peu les gens prêtent attention aux détails superficiels. Nous nous concentrons alors à faire les choses plus pour nous-mêmes plutôt que pour les autres. Nous devenons plus sélectifs sur les choses qui méritent de l’importance.
Le monde est déjà plein de gens qui obéissent et font ce qu’on leur dicte. Mais les gens qui n’accordent pas d’importance au regard des autres sont ceux qui changent le monde.
Faisons parties de ceux là et vivons pleinement cette existence.
http://www.motive-toi.com/vie/petit-guide-pour-ne-plus-jamais-sen-faire/Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
intelligence et volume de la boite crânienne.
www.zebrascrossing.net/t567-intelligence-et-volume-de-la-boite-cranienne[list="margin-right: 0px; margin-left: 0px; padding-right: 0px; padding-left: 0px; border: 0px;"]
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11 messages - 8 auteurs
... monde des zèbres. J'ai lu en divers endroits que l'intelligence est liée au volu. ... Oui mais voilà, moi je suis toute petite, et j'ai une petite tête. Je ne sais plus ..
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
http://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1909_num_16_1_3785
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Titi et Gros Binet
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Heureusement que je n'essayais plus de me faire comprendre, parce que ça va pas s'arranger. Et la Bobinette cherra
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Titi et Gros Binet
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Heureusement que je n'essayais plus de me faire comprendre, parce que ça va pas s'arranger. Et la Bobinette cherra
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
En fait je crois que c'est pour cela que je dis que la douance est un petit sujet, ça tombe c'est l'inverse, de la douance quand on l'est on en fout partout, encore que si on était doué on n'en mettrait pas partout ?...
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
https://www.instit.info/article/les-multibrios-presentent-les-intelligences-multiples.html
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
grosses bouboules
petit malin
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
https://www.instit.info/bibliotheque/gestion-mentale/41-philo--sophie-%C3%A0-la-decouverte-de-la-planete-tete.html#.VazyP_ntmko
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=30]Les amours des surdoués sont-elles plus compliquées ?[/size]
LAURENCE DARDENNE Publié le samedi 17 septembre 2016 à 14h48 - Mis à jour le samedi 17 septembre 2016 à 14h56
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- Apprendre à gérer votre capital séduction, ça vous tente ?
- "L'estime de soi est capitale pour affronter l'école"
- Les dégâts du "sexisme ordinaire" sur la confiance en soi
PSYCHO ET BIEN-ÊTRE
La vie n’est pas toujours simple pour la personne à haut potentiel intellectuel, à divers niveaux. Heureusement, il est possible de se faire accompagner par un coach pour développer son intelligence émotionnelle ? Entretien.
On a beau être adulte et à haut potentiel, parfois, on a besoin d’être pris par la main, "accompagné" dans des démarches qui peuvent a priori paraître aussi naturelles que les relations amoureuses ou la gestion de ses émotions.
C’est entre autres aspects, le job de Nathalie Alsteen, 50 ans à ce jour, qui depuis plus de dix ans exerce comme coach et thérapeute, après avoir découvert sa propre douance vers l’âge de 45 ans. "Les émotifs talentueux" est le nom du concept qu’elle a créé. Mais en quoi consiste-t-il ?
"J’accompagne plus spécifiquement les personnes à haut potentiel adulte", nous explique-t-elle, "sur plusieurs axes. Je me suis rendu compte que, chez ces personnes, ce n’est pas tant l’intelligence qui pose un problème mais bien tout le côté hypersensibilité. J’accompagne donc ces personnes au niveau du développement de leur intelligence émotionnelle. Cela signifie leur apprendre à accueillir à la fois leur sensibilité, leurs émotions et les comprendre, ce qui permet d’aller vers autrui et de vivre de façon plus harmonieuse. Dans ce premier axe, je travaille plus spécifiquement des accompagnements de personnes qui sont en rupture. Il peut s’agir de pré-burn out, de relations toxiques, c’est-à-dire dans lesquelles on se retrouve continuellement dans des jeux de pouvoir sans pouvoir en sortir…"
Le deuxième axe sur lequel travaille Nathalie Alsteen est la problématique de ‘trouver sa voie’. "Souvent, chez les HP, on constate une suradaptation, un décalage", explique la coach. "Il faut apprendre à se connaître, à comprendre son mode de fonctionnement, avoir une grille de lecture. Cela ne se limite pas au rôle professionnel, c’est aussi comment je m’accomplis dans ma vie.
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Enfin, un troisième axe de mon activité est en lien avec la visibilité professionnelle : quel est le message authentique que j’ai envie de faire passer et comment le faire passer ?"
Une hypersensibilité caractéristique
Sur les forums, on peut assez rapidement se rendre compte combien certaines choses sont difficiles à vivre pour ces personnes, on observe qu’il y a beaucoup de souffrance. Comment expliquer cela ? "Chez la personne à haut potentiel, moins que l’intelligence, c’est le côté décalage associé à l’hypersensibilité caractéristique de ces personnes qui s’avère compliqué à gérer", estime la thérapeute, elle-même détectée haut potentiel. "La susceptibilité, le ressenti des choses, l’exacerbation des sens, par exemple, peuvent entrer en ligne de compte dans les caractéristiques de la douance. A priori, selon moi, les personnes à haut potentiel sont toujours hypersensibles même si elles ne s’en rendent pas toujours compte parce qu’elles se blindent."
Quant à savoir comment détecter une douance, "cela passe par un psychologue qui fait une anamnèse reposant sur divers critères (histoire de vie, mode de fonctionnement au niveau réflexion, hypersensibilité…) et l’on fait passer un test de QI", poursuit Nathalie Alsteen. Si ce dernier est égal ou supérieur à 130, on considère que la personne est dite à haut potentiel intellectuel. On estime généralement que de 2 à 5 % de la population ont un QI de 130 ou plus, alors que les personnes hypersensibles représenteraient, elles, 20 % de la population.
"La réussite du couple passe par un même niveau intellectuel"
Psychologue clinicienne depuis plus de quarante ans, Ariel Adda s’intéresse depuis 1985, plus particulièrement aux problèmes spécifiques posés par les enfants doués et par les adultes qu’ils deviennent. A l’occasion du congrès virtuel, qui va se tenir prochainement (voir encadré), elle abordera le thème "Vie amoureuse et de couple chez le Haut potentiel."
Voici quelques extraits des réponses aux questions posées par les personnes HP.
Un couple haut potentiel et non haut potentiel, est-ce possible ?
Si j’en juge par mon expérience professionnelle, pour qu’un couple fonctionne bien les deux doivent être au même niveau intellectuel, à un niveau équivalent. Cela me paraît indispensable car pour qu’un couple fonctionne bien, il y a non seulement les sentiments mais cela passe aussi par le langage, par la communication. Il faut raisonner un peu de la même façon pour que les mots aient les mêmes significations pour chacun. Le langage est très important pour les gens doués. Les enfants doués sont justement remarquables à cause de leur excellente connaissance du vocabulaire; ils ne veulent pas trahir leur pensée, il faut que ça soit le mot juste. Pour les adultes, je dis souvent que le couple est comme un attelage et que les deux doivent marcher au même pas.
Que se passe-t-il si une des deux personnes du couple n’est pas HP ?
S’il y en a qui piétine parce que l’autre met trois heures à comprendre ce qu’il a compris tout de suite, il s’impatiente. Même s’il refrène son impatience, cela se voit et l’autre, qui n’a pas compris, peine et se sent toujours inférieur, dévalorisé parce qu’il met du temps à comprendre. Il y a un décalage et ce n’est pas viable à terme. Après, lorsqu’il y a des enfants, cela peut entraîner des sortes de clans, avec ceux qui sont plus proches de l’un, et ceux plus proches de l’autre. Avec le risque d’un écart qui se creuse et ne se comble pas. Voilà pourquoi les deux doivent marcher à un rythme identique. Sinon, c’est le KO et un KO, ça s’aggrave. Mais je sais que dire cela n’est pas politiquement correct…
On entend parfois que les personnes dites "haut potentiel" sont plus volages mais aussi plus séduisantes que les autres personnes. Qu’en pensez-vous ?
Elles sont séduisantes pour les personnes qui sont aussi douées parce que la séduction, c’est fait de plusieurs choses. Il y a le charme intrinsèque, ce que les gens dégagent… Or, les gens doués dégagent plus de choses mais ça se passe indépendamment du langage. Il y a aussi leur humour, leur grande sensibilité… Tout ce qui passe par les mimiques, les réactions, des choses indéfinissables qui passent.
Mais tous les gens doués ne sont pas aussi charmants ?
Alors évidemment, il y a aussi des gens doués qui sont complètement ratatinés, complexés, qui ont l’impression qu’ils ne trouveront pas… Ceux-là sont touchants, et ce côté-là peut aussi séduire. Ce sera, par exemple, un homme malheureux qui veut séduire une femme et réveiller en elle l’instinct de guérir, l’aider… Ceci dit, je connais des quantités de gens doués qui, malgré tout leur charme, peuvent être attirants pour certains mais il n’y a pas d’écho c’est-à-dire qu’ils ne trouvent pas de partenaires. Et ça, c’est épouvantable.
Et qu’en est-il de la sexualité ?
Les gens doués sont globalement perfectionnistes, y compris dans la sexualité. Ils ont aussi besoin de faire plaisir et de chercher le plaisir de l’autre donc ils ne sont pas de sombres brutes en général mais encore une fois il faut trouver un écho.
(à mon avis il eusse fallusse préciser après ce mot, on ne sait pas avec l'imagination débordante du doué et son coté expérimental, il peut se passer des choses bizarres. Allo ? y'a quelqu'un ? répondez moi je ne vous capeteuh plus ....)
Congrès sur la douance
Un congrès virtuel , intitulé "Regards pluriels sur la douance" est organisé du 29 septembre au 2 octobre 2016. Il est destiné au public Haut potentiel (HP) adulte ouvert à de nouvelles possibilités et en recherche de solutions.
Neuf conférenciers spécialistes de la douance ou de leur domaine d’expertise donneront des clés : Thierry Janssen, Arielle Adda, Cécile Bost, Yvane Wiart, Fabrice Micheau, Eric Caulier, Anne Bénédicte Damon, Florence Bierlaire et Nathalie Alsteen.
Les thèmes abordés : Vie amoureuse et de couple chez le HP; Femme surdouée et épanouie : est-ce possible ?; Attachement et gestion des émotions; HP et épanouissement au travail; HP et trouble du comportement alimentaire; Se connecter au corps pour mieux vivre sa douance; Comment trouver sa voie et oser être soi ?; HP et spiritualité : quels liens, quel sens ?….
Inscription gratuite via http://congres-douance.com/inscription-congres-douance/. Vous recevrez un lien pour regarder les interviews. Rediffusion pendant 24 heures.
Liens utiles : le site du congrès : http://congres-douance.com. Le site de Nathalie Alsteen : www.emotifs-talentueux.com.
http://www.lalibre.be/lifestyle/psycho/les-amours-des-surdoues-sont-elles-plus-compliquees-57daaec53570b0f26a15120d
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ça va me servir pour mon "étude" du trouble de la personnalité hystérique, je sais pas encore comment mais y'a de la matière.on a été depuis le début inexcusable et on sait qu’on n’a jamais cessé d’être impardonnable.
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Femmes surdouées : trop intelligentes pour être heureuses ?
Par Mylène Bertaux | Le 18 février 2016
De nombreux préjugés planent sur ces êtres étranges et fascinants. Le profil atypique des femmes surdouées les confrontent à de nombreuses difficultés qui entravent leur bonheur. Pourtant, pour Monique de Kermadec, les athlètes des neurones peuvent être heureuses. Entretien avec une spécialiste de la « douance ».
Malheureuses, les femmes surdouées ? La question peut sembler bizarre tant elle est aux antipodes des préjugés que nous avons sur les adultes dits « à haut potentiel ». Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, reçoit depuis des années des patients en souffrance dans son cabinet. Elle a publié récemment L’Adulte surdoué à la conquête du bonheur. Rompre avec la souffrance (1), recueil de témoignages et de conseils pratiques. Pour l’experte, il est tout à fait possible d’avoir une vie riche et épanouie, même en étant surdoué.
Madame Figaro. - Surdouée et malheureuse, on a du mal à y croire. N’est-ce pas paradoxal ?
Monique de Kermadec. - Les préjugés ont la vie dure ! Quand on pense "adulte surdoué", on a immédiatement l’image d’un petit génie à lunettes comme Steve Jobs. Pourtant, statistiquement, il y a autant d’hommes que de femmes et, surtout, autant de profils différents. On s’attend de leur part à un sentiment profond de satisfaction. Or, à partir du moment où ces personnes à haut potentiel présentent des traits de personnalité atypiques, elles sortent leur interlocuteur de leur zone de confort. Résultat : l’autre n’est pas toujours prêt à accepter les différences, ce qui peut causer beaucoup de souffrances.
La femme surdouée rompt avec l’image classique du féminin
Qu’est-ce qui caractérise la femme surdouée ?
Contrairement à ce que l’on pense généralement, la « douance » n’a que peu à voir avec un chiffre de Q. I.. C’est surtout une manière différente d'appréhender le monde, un regard curieux qui interroge et qui questionne, en permanence. Chez les femmes, certains traits sont exacerbés. La sensibilité est la première chose abordée en consultation. Comme une éponge, elles absorbent tout : les émotions des autres, les bruits, la lumière… Ce n’est rien de dire que ce sont des êtres hypersensibles ! Ensuite, la femme à haut potentiel se sent différente face à la fluidité et la complexité de ses pensées. Mais c’est aussi le cas de son interlocuteur ! Perfectionniste, elle est exigeante avec elle-même et les autres. Trop originale ou affirmée, elle peut être vue comme dominatrice, dure ou pleine de certitudes. Elle rompt avec l’image classique du féminin. Il existe aussi plus souvent que chez les autres un « faux self ». Cette personnalité d’emprunt est censée l’aider à coller à ce qu’elle pense être l’attente de l’autre. Ce n’est évidemment pas infaillible et provoque souvent une grande solitude.
Dans quels domaines rencontre-t-elle des difficultés ?
Tous ! En milieu professionnel, la femme surdouée se confronte à des désillusions : les inégalités hommes-femmes, ressenties comme une profonde injustice, le manque de sens à faire gagner « plus d'argent » à telle ou telle entreprise… Elle a en effet plus besoin que les autres à trouver du sens à son travail.
Et dans la sphère privée ?
Côté amitié, les stratégies employées inconsciemment pour coller aux attentes de leurs interlocuteurs ne sont pas toujours réussies et l’intimité se coupe. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles les surdoués se retrouvent souvent entre eux, parfois sans le savoir, parce qu’ils se ressemblent et se comprennent mieux. En couple, la femme surdouée peut être vécue comme une menace ou une pression pour le conjoint. Dans d’autres cas, elle peut être capable de rester de nombreuses années dans des relations insatisfaisantes… parfois parce qu’elle ignore qu’elle peut demander plus à son conjoint !
Monique de Kermadec est psychologue clinicienne et psychanalyste. Elle a également obtenu un doctorat de philosophie. Depuis le début de sa carrière, elle a reçu plus de 8000 adultes surdoués dans son cabinet. Elle anime régulièrement des conférences sur ce thème.
Photo presse Monique de Kermadec
Toutes les femmes surdouées sont-elles en souffrance ?
Non, fort heureusement ! Tout le monde n’est pas condamné à passer quinze ans en psychothérapie comme Woody Allen. Si leurs talents sont reconnus, alors elles se sentent en réussite. En revanche, si elles sont dévalorisées par leur entourage, et donc non reconnues, elles se sentent malheureuses.
Quelles sont les solutions ?
Être heureux n’est pas un état de béatitude permanent. C’est un chemin non linéaire ponctué de moments de bonheur profond. Si la femme surdouée prend conscience de ses dons et s’autorise à les explorer dans des domaines variés, l’épanouissement viendra naturellement. Mais cela nécessite parfois une redéfinition de soi et le passage par la case thérapie. Grâce à leur grande capacité d’introspection, elles y sont hyper-réceptives. Leur formidable intelligence peut les aider à se réinventer et à sortir de l’image archétypale du bonheur pour arriver, enfin, à vivre une vie qui leur ressemble, dans tous les domaines.
(1) L'adulte surdoué à la conquête du bonheur - Rompre avec la souffrance, Albin Michel, 2016
http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/peut-etre-surdouee-et-heureuse-180216-112711
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Alors qu'est ce qui m'aurait servi de thérapies dans la vie ?
Boris
Des compliments de la part de personnes que moi j'admire puisque donc forcément étant comme moi, je pouvais les croire voire même leur donner raison et ça c'est un repos phénoménale
Le fait de bosser, comme une corde et on vise à chaque fois le prochain noeud et que je regardais la corde, ma corde.... pas trop eu le temps de m'arrêter à autour. Sauf mes balises. Et me mettre des défis tout le temps.
Sur le fait de se sentir bien, la débile psy m'avait dit : mais quand est ce que tu te sens bien ? j'avais répondu : ben jamais, pourquoi ?
Mais pareil je me suis pas posée la question sauf pour trouver comment avancer. Et mes balises de devant, quand on regarde des gens devant c'est comme le vélo, quand tu regardes la route, le paysage, en "ierch" en pédalant ça prend un sens.
Et me faire des compliments. A défaut de la masturbation mentale, la complimenturation mentale ?
ect ect ect à suivre
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Ça va me servir pour mon "étude" du trouble de la personnalité hystérique, je sais pas encore comment mais y'a de la matière.on a été depuis le début inexcusable et on sait qu’on n’a jamais cessé d’être impardonnable.
Faisez gaffe car tu passeras par là
et si tu creuses cela tu aboutiras dans la sphére "I am so rale plus que so râle"
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Ben vas y dis le que tu me trouves hystéro
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Bonnaulit ? (interdit au moins de 18ième siècle sans filtre pare en taille). J'ai bloqué sur les oreilles du lapin par ma part
- Spoiler:
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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Dafne Almazan, plus jeune psychologue au monde... à 13 ans
Par Hortense Nicolet | Le 02 octobre 2015
Elle est une star au Mexique. Elle vient d’obtenir son diplôme de psychologue et a pris la 50e place du classement Forbes des femmes mexicaines les plus influentes en 2015. Pourtant, elle n'a que 13 ans... Dafne Almazan n'est pas un cas isolé. Au Mexique, ils seraient près d'un million d'enfants-génies dont les capacités ne demandent qu'à être développées.
« Pour être honnête, ce n’est pas si difficile », répond Dafne Almazan lorsqu’USA Today lui demande comment fait-elle pour être si jeune et déjà surdiplômée. « J’essaie juste de gérer mon temps au mieux pour pouvoir faire tout ce qu’il me plaît. » Du haut de ses 13 ans, la jeune fille fait partie de ceux qu'on nomme les enfants « génies ». Elle vient d’être diplômée en psychologie et de terminer un cursus au Monterrey Institute of Technology à Mexico. Quand la jeune fille n’est pas en train d’étudier, elle enseigne le mandarin à d’autres petits génies, joue du piano ou part présenter ses projets scientifiques au Danemark…
Bref, Dafne Almanzan ne s’arrête jamais. Le magazine Forbes l'a classée 50e sur son prestigieux classement des 100 femmes mexcicaines les plus influentes. Son nom aurait été ajouté pour ses compétences à aller vers les autres enfants surdoués, afin de les aider.
Bien qu’il lui soit désormais possible d’ouvrir son cabinet et de s’occuper de patients, le jeune prodige n’a pas envie de se consacrer à son métier tout de suite. Elle souhaite poursuivre des études afin d’être professeure.
[size=30]Un problème national[/size]
Au Mexique, et toujours selon USA Today, il y aurait près d’un million de jeunes surdoués sur 120 millions d'habitants. Mais seuls 4% d’entre eux arrivent à mettre leurs compétences intellectuelles au profit de la société, faute d’établissements spécialisés. La plupart sont d’ailleurs diagnostiqués, à tort, comme ayant une déficience mentale...
Rejetés à cause de leur différence, ces enfants sont enclins à la dépression et finissent par bouder leur propre potentiel. C’est pour lutter contre ce gâchis que le Talent Attention Center a été créé par le père de Dafne en 2013. Installé à Mexico City, cet incubateur de génies en herbe est le plus grand centre spécialisé d’Amérique Latine. Chaque soir, près de 250 élèves viennent prendre des cours privés après leur journée d’école pour étancher leur soif d’apprendre.
Malgré cette initiative, pour Andrew, 20 ans, frère aîné de Dafne et également surdoué, cette méconnaissance des jeunes talents continue d'engendrer des problèmes d’ordres économiques pour le pays. « Les Mexicains sont très mal informés sur ce phénomène », explique-t-il à USA Today, sur Skype avant d’assister à une conférence à l’Université de Harvard. « Il y a eu énormément d’études qui démontraient que plus l’économie était "intelligente" plus elle était prospère. Par conséquent, une nation qui perd ses prodiges tourne au ralenti économiquement », soutient-il. Mais selon le quotidien américain, le gouvernement mexicain ne semble pas vraiment mesurer les conséquences de ce phénomène...
http://madame.lefigaro.fr/societe/dafne-almazan-13-ans-psychologue-021015-98683
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
J'aurais du dire histrionique plutôt qu'hystérique. Ça fait moins racoleur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_histrionique
C'est un sacré guguss le Frédo
Bon mais tu me parles de quéquette comme ça, moi ça me fait rigoler
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_histrionique
C'est un sacré guguss le Frédo
Bon mais tu me parles de quéquette comme ça, moi ça me fait rigoler
Dernière édition par Mildiou le Mer 28 Déc 2016, 00:05, édité 1 fois
Mildiou- Messages : 656
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[ltr][size=36]Vivre au quotidien avec un partenaire surdoué[/size][/ltr]
[ltr] Olivier | 3 décembre 2014 | L'adulte surdoué, Les surdoués et l'amour,Myriam Roure | 0 [/ltr]
[ltr]
Le témoignage assez long d'un homme en couple avec une partenaire surdouée suit cet exposé. Il est émaillé de questions qui permettent au témoin de préciser les choses.[/ltr]
[ltr]
L'auteur nous livre ensuite son sentiment sur le témoignage en question puis nous expose les pièges à déjouer en tant que partenaire d'une personne surdouée et les bons comportements à adopter pour vivre une relation harmonieuse au quotidien.[/ltr]
[ltr]
Cet article mérite vraiment d'être lu intégralement car, de par son contenu et sa taille, il sort largement d'un contexte purement commercial. Je pense que sa lecture pourra être utilement mise à profit par toutes celles et ceux qui vivent déjà une relation de ce genre mais aussi par les parents qui s'interrogent sur le devenir de leur enfant précoce une fois devenu grand.[/ltr]
Lire l'article dans son intégralité sur le site Coachplanet.net
https://www.enfantsprecoces.info/vivre-au-quotidien-avec-un-partenaire-surdoue/
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http://www.coachplanet.net/surdoue/comment-vivre-avec-un-ou-une-surdoue
[ltr] Olivier | 3 décembre 2014 | L'adulte surdoué, Les surdoués et l'amour,Myriam Roure | 0 [/ltr]
Sur son site web, Myriam Roure, thérapeute et coach a publié il y a quelques jours un très long article intitulé "Comment vivre avec un ou une surdoué(e)". D'ordinaire assez circonspect quant à l'idée même de coaching et sur la mode du "coach", j'ai néanmoins souhaité partager ma lecture avec vous car il me semble que l'article en question apporte des éléments intéressants et notamment une description assez complète des différentes particularités propres aux surdoués, en essayant de sortir des sempiternelles redites un peu réductrices sur la pensée en arborescence, l'hypersensibilité et le rejet des injustices.
Après une rapide présentation du surdouement, l'auteur s'attache plus précisément à nous décrire à travers son expérience sa vision d'une relation entre deux partenaires dont l'un au moins serait surdoué. En voici un extrait :
[ltr]Un(e) surdoué(e) gérant plusieurs choses en même temps, assimilant vite et trouvant souvent, par elle-même, les solutions et les réponses, il vaut mieux que le partenaire ne se sente pas complexé sur le plan intellectuel. Par ailleurs, si le(la) partenaire surdoué(e) ne peut pas ralentir sa vitesse de compréhension et d’assimilation, il/elle ne cherche absolument pas à générer des complexes : il ou elle va juste à son rythme. De son côté, la personne surdouée devra apprendre à développer de la patiente, de la tolérance et de la bienveillance, vis à vis du fait que les gens ne « captent », ne « pigent », et « ne sentent » pas aussi vite qu’elle, au risque sinon de ressentir de la solitude. Ils ont du mal à comprendre que les autres ne s’adaptent pas aussi vite qu’eux et ne trouvent pas toujours le bon côté des choses (quand ils vont bien, pas quand ils sont en mode déprime ou tout est noir), et des solutions rapides et concrètes. Vivre avec un ou une surdou(e)De même, le ou la partenaire peut se sentir inutile ou se dire que son (ou sa) partenaire surdoué(e) va rapidement s’ennuyer. Il ne faut pas s’y fier. C’est juste que la personne surdouée a besoin d’être amadouée. Les personnes surdouées le sont (surdouées) car elles sont très sensibles, même si elles se sont construites un faux self dont je parlerai plus loin et qui les fait passer pour tout le contraire : insensible et hyper rationnel(le). Etant très sensibles elles sont farouches et ont donc besoin d’être rassurées et de se sentir en sécurité.[/ltr]
[ltr]
Le témoignage assez long d'un homme en couple avec une partenaire surdouée suit cet exposé. Il est émaillé de questions qui permettent au témoin de préciser les choses.[/ltr]
[ltr]Ce qui l’a rend dingue c’est d’étre déçu, car au fond, c’est une idéaliste. Sa complexité fait son charme. Sa valeur de liberté de son temps est forte. Elle n’accepte pas qu’on lui impose quoi que ce soit: que ça soit un rythme ou une manière de penser. Elle pense donc par elle-même, et n’a besoin ni d’un mentor, ni d’un papa, ni de me materner. Elle aime improviser. Si les choses sont trop programmées à l’avance, elles perdent de la saveur pour elle. J’ai compris que ça serait à moi de m’adapter parce qu’elle ne le ferait pas. On dit des personnes surdouées que ce sont des zèbres, car contrairement à l’autre équidé, leur cousin, le cheval, le zèbre a développé une astuce génétique qui lui permet d’échapper aux mouches : ses rayures. Et parce que tout comme un zèbre ne peut être domestiqué, une personne surdouée préférera mourir que de perdre sa liberté de pensées et de mouvements. On ne peut pas les acheter.[/ltr]
[ltr]
L'auteur nous livre ensuite son sentiment sur le témoignage en question puis nous expose les pièges à déjouer en tant que partenaire d'une personne surdouée et les bons comportements à adopter pour vivre une relation harmonieuse au quotidien.[/ltr]
[ltr]Pour vivre en harmonie avec une personne surdouée, je vous invite à respecter sa différence. Elle en a déjà tellement souffert par le passé du sentiment de non appartenance, d’être vue comme une drôle de bête, d’être différente, que votre partenaire ne supportera pas que vous ne l’acceptiez pas tel qu’il ou elle est. Et comme une personne surdouée préfère être seule que mal accompagnée, elle pourra vous quitter si elle ne se sent pas reconnue, acceptée et aimée dans sa différence, pour qui elle est et comme elle est. N’hésitez pas à la valoriser et lui expliquer aussi vos besoins. Comme elle assimile vite, elle pourra rapidement y répondre. Je vous invite aussi à la rassurer en lui disant que vous êtes en vie et n’avez aucune envie de mourir. Ça peut paraître idiot, mais ça leur fera un bien fou. Soyez présent pour votre partenaire surdoué(e) tout en lui préservant son besoin d’intimité. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire : trouvez le bon dosage.[/ltr]
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Cet article mérite vraiment d'être lu intégralement car, de par son contenu et sa taille, il sort largement d'un contexte purement commercial. Je pense que sa lecture pourra être utilement mise à profit par toutes celles et ceux qui vivent déjà une relation de ce genre mais aussi par les parents qui s'interrogent sur le devenir de leur enfant précoce une fois devenu grand.[/ltr]
Lire l'article dans son intégralité sur le site Coachplanet.net
https://www.enfantsprecoces.info/vivre-au-quotidien-avec-un-partenaire-surdoue/
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[size=40]Ce que ressent l’autre, dans une relation avec un(e) partenaire surdoué(e) ?[/size]
Un(e) surdoué(e) est complexe, et difficile à cerner. Il/elle peut donner l’image d’être parfaitement autosuffisant(e). Le ou la partenaire d’une personne surdouée peut ressentir que la personne surdouée n’a pas besoin de lui (d’elle) si ce n’est le temps d’en faire le tour, de le ou la comprendre, pour nourrir son besoin de compréhension, car les personnes surdouées adorent découvrir, analyser, décortiquer, comprendre, rationaliser, puis se lassent vite. Elles aiment être stimulées, mais ont aussi besoin de calme. Donc un partenaire réactif leur est capital. Elles aiment les personnes qui captent, et assimilent vite, mais pas ultras dynamiques, car elles s’épuiseront. Les surdoués sont très observateurs. Ils ou elles n’ont pas des yeux, mais un scanner. Ils ou elles n’ont pas d’oreilles, mais un radar ! Donc il vaut mieux que leur partenaire ne soit pas susceptible, car elles voient tout de suite les défauts ou axes d’améliorations et souvent les disent, car pour elles chacun peut se prendre en main et s’améliorer. Leur partenaire pourra donc leur dire qu’il n’a pas leur capacité d’adaptation et se faire respecter en posant des limites. En effet, la personne surdouée pourra sans s’en rendre compte les pousser. Cependant, si on les lui indique, elle pourra rectifier le tir car les surdoués sont bienveillants. Un(e) surdoué(e) gérant plusieurs choses en même temps, assimilant vite et trouvant souvent, par elle-même, les solutions et les réponses, il vaut mieux que le partenaire ne se sente pas complexé sur le plan intellectuel. Par ailleurs, si le(la) partenaire surdoué(e) ne peut pas ralentir sa vitesse de compréhension et d’assimilation, il/elle ne cherche absolument pas à générer des complexes : il ou elle va juste à son rythme. De son côté, la personne surdouée devra apprendre à développer de la patience, de la tolérance et de la bienveillance, vis à vis du fait que les gens ne « captent », ne « pigent », et « ne sentent » pas aussi vite qu’elle, au risque sinon de ressentir de la solitude. Ils ont du mal à comprendre que les autres ne s’adaptent pas aussi vite qu’eux et ne trouvent pas toujours le bon côté des choses (quand ils vont bien, pas quand ils sont en mode déprime ou tout est noir), et des solutions rapides et concrètes.
De même, le ou la partenaire peut se sentir inutile ou se dire que son (ou sa) partenaire surdoué(e) va rapidement s’ennuyer. Il ne faut pas s’y fier. C’est juste que la personne surdouée a besoin d’être amadouée. Les personnes surdouées le sont (surdouées) car elles sont très sensibles, même si elles se sont construites un faux self dont je parlerai plus loin et qui les fait passer pour tout le contraire : insensible et hyper rationnel(le). Etant très sensibles elles sont farouches et ont donc besoin d’être rassurées et de se sentir en sécurité. Par contre, les personnes surdouées ne sont pas des plus sécurisantes pour leur partenaire, pouvant être sujettes à des accès d’anxiété, de déprime ou de colère. Elles vivent en effet mal l’injustice et sont « vraies ». Elles ne trichent pas, ne mentent pas, et peuvent donc s’exprimer avec une vérité brutale. Ces personnalités sont extrêmes: elles sont donc extrêmement douces mais peuvent être aussi violentes. Le ou la partenaire ne doit donc pas être en recherche de calme plat, mais aimer une personnalité plutôt passionnée et engagée dans ce qu’elle fait. Aussi le partenaire ; s’il n’est pas à la hauteur de leurs attentes intellectuelles, et s’il n’a pas la capacité de prendre rapidement des initiatives, comme eux en sont capable, sera perçu comme un frein. De ce fait, le ou la partenaire d’une personne surdouée peut se sentir en danger, et en insécurité. Comme tout être humain elle a bien entendu besoin des autres, d’amour, de partage, et n’est pas autosuffisante. Mais son engagement à ses causes professionnelles ou personnelles ne l’aide pas à tisser de l’intimité : ces personnalités ont un grand besoin de temps pour eux, étant hyperactif(ve)s, intellectuellement très productives et souvent créatives. Elles ne laissent que peu de place à l’affect, dont elles ont pourtant grand besoin. Leur partenaire pourra les inciter à se ménager et à faire de la place pour de l’intimité dans leur vie. Les personnalités surdouées sont dynamiques et actives, aussi vivre à leur côté demande de l’énergie. Cependant, cela a aussi un avantage : ce sont des personnes motivantes. Leur joie de vivre et d’entreprendre est dynamisante. Par contre elles n’aiment pas les contraintes: leur imposer par exemple une vie de famille plan plan, des réunions familiales ou autres, sera vécu comme une contrainte. Par conséquent, un partenaire dont les valeurs sont le respect des protocoles risquent de souffrir.
De même, le ou la partenaire peut se sentir inutile ou se dire que son (ou sa) partenaire surdoué(e) va rapidement s’ennuyer. Il ne faut pas s’y fier. C’est juste que la personne surdouée a besoin d’être amadouée. Les personnes surdouées le sont (surdouées) car elles sont très sensibles, même si elles se sont construites un faux self dont je parlerai plus loin et qui les fait passer pour tout le contraire : insensible et hyper rationnel(le). Etant très sensibles elles sont farouches et ont donc besoin d’être rassurées et de se sentir en sécurité. Par contre, les personnes surdouées ne sont pas des plus sécurisantes pour leur partenaire, pouvant être sujettes à des accès d’anxiété, de déprime ou de colère. Elles vivent en effet mal l’injustice et sont « vraies ». Elles ne trichent pas, ne mentent pas, et peuvent donc s’exprimer avec une vérité brutale. Ces personnalités sont extrêmes: elles sont donc extrêmement douces mais peuvent être aussi violentes. Le ou la partenaire ne doit donc pas être en recherche de calme plat, mais aimer une personnalité plutôt passionnée et engagée dans ce qu’elle fait. Aussi le partenaire ; s’il n’est pas à la hauteur de leurs attentes intellectuelles, et s’il n’a pas la capacité de prendre rapidement des initiatives, comme eux en sont capable, sera perçu comme un frein. De ce fait, le ou la partenaire d’une personne surdouée peut se sentir en danger, et en insécurité. Comme tout être humain elle a bien entendu besoin des autres, d’amour, de partage, et n’est pas autosuffisante. Mais son engagement à ses causes professionnelles ou personnelles ne l’aide pas à tisser de l’intimité : ces personnalités ont un grand besoin de temps pour eux, étant hyperactif(ve)s, intellectuellement très productives et souvent créatives. Elles ne laissent que peu de place à l’affect, dont elles ont pourtant grand besoin. Leur partenaire pourra les inciter à se ménager et à faire de la place pour de l’intimité dans leur vie. Les personnalités surdouées sont dynamiques et actives, aussi vivre à leur côté demande de l’énergie. Cependant, cela a aussi un avantage : ce sont des personnes motivantes. Leur joie de vivre et d’entreprendre est dynamisante. Par contre elles n’aiment pas les contraintes: leur imposer par exemple une vie de famille plan plan, des réunions familiales ou autres, sera vécu comme une contrainte. Par conséquent, un partenaire dont les valeurs sont le respect des protocoles risquent de souffrir.
[size=40]Ci-dessous le témoignage d’un homme en couple avec une partenaire surdouée[/size]
Ma partenaire est autonome, libre, créative et indépendante. Le fait qu’elle ne se sente pas redevable, ni contrainte me plait. Ma partenaire m’ouvre son amour pour la seule raison qu’elle m’apprécie, et pas parce qu’elle veut que je lui fasse la cour, l’invite au resto, soit son chauffeur avec ma voiture, ou autre. Je trouve ça plutôt « cool ». C’est ce qui m’a plu en elle : elle est authentique et elle s’est positionnée clairement vis-à-vis de moi : c’est ma femme, pas ma mère, ni une femme enfant. Pour moi c’est valorisant car elle m’a choisi et m’aime pour moi, :c’est à dire pour ce que je suis et non pour ce que je pourrais lui apporter, ou ce qu’elle pourrait projeter d’elle en moi.
C’est une femme autonome financièrement et intellectuellement. Elle est forte, tendre, sans complaisance, diplomate ou rebelle suivant comment elle souhaite se positionner. Elle dit d’ailleurs que la vie est un grand théâtre, tout en étant pourtant sérieuse. Elle est affirmée, et parfois j’ai l’impression de vivre avec une substance inflammable. Comme j’ai la capacité de désamorcer les conflits, quand elle rue dans les brancards, comme je reste calme et rationnel, elle redescend tout de suite en pression. Ce qui l’a rend dingue c’est d’étre déçue, car au fond, c’est une idéaliste. Sa complexité fait son charme. Sa valeur de liberté de son temps est forte. Elle n’accepte pas qu’on lui impose quoi que ce soit: que ça soit un rythme ou une manière de penser. Elle pense donc par elle-même, et n’a besoin ni d’un mentor, ni d’un papa, ni de me materner. Elle aime improviser. Si les choses sont trop programmées à l’avance, elles perdent de la saveur pour elle. J’ai compris que ça serait à moi de m’adapter parce qu’elle ne le ferait pas. On dit des personnes surdouées que ce sont des zèbres, car contrairement à l’autre équidé, leur cousin, le cheval, le zèbre a développé une astuce génétique qui lui permet d’échapper aux mouches : ses rayures. Et parce que tout comme un zèbre ne peut être domestiqué, une personne surdouée préférera mourir que de perdre sa liberté de pensées et de mouvements. On ne peut pas les acheter. Physiquement, les regards de ma partenaire sont d’une sensibilité à fleur de peau. Elle a une profondeur d’âme. Alors que mes premiers mots, lors de notre première rencontre, étaient vides et très inappropriés, elle n’a pas sourcillé ; du moins sur l’instant, et faisait abstraction des mots pour ressentir mes maux. Elle ne m’a pas jugé sur ma maladresse et a réussi au contraire à percevoir ma profondeur que je cachais; par une pudeur exessive, en affichant une attitude très virile, qui en avait fait fuir plus d’un, et qui n’est pas moi. C’est un peu comme si elle ressentait des choses qui ne sont pas dites, comme si elle avait un sixième sens, à l’instar de certains animaux C’est une femme qui s’intéresse au monde, qui réfléchit, ce qui est stimulant car nous avons des échanges intéressants. Sa motivation pour ses projets me stimule, ainsi que sa créativité. Car elle écrit bien, et fait de magnifiques portraits en photo. Elle sait clairement ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Finalement je trouve ça plus facile qu’avec d’autres femmes qui attendaient que je devine leur besoin ou leur désir. Elle me fait penser à un diamant brut. Comme elle n’a plus 20 ans, elle a appris à canaliser son altruisme, le don de soi, et à affirmer ses besoins sans concession. Ce qu’elle ne faisait pas avec ses précédents partenaires qui l’ont faite souffrir. Je suis toujours impressionné par sa mémoire, et le fait qu’elle trouve le mot que je cherche pour finir ma phrase. Son hyper sensitivité (ses sens sont tous à l’affut et enregistrent tout) et son hyper réactivité font qu’elle peut parfois vite s’agacer de ne pas avoir une réponse directe à son attente du moment. J’ai constaté son exigence envers elle-même, et envers moi, ce qui me pousse à me surpasser. Et comme elle a bon fond, quand je me plante, elle ne me juge pas mais m’encourage. Elle a une acuité impressionnante sur tout, et encore plus vis à vis des situations de danger. Elle attend alors de moi que je tienne mon rôle à ce moment-là, car elle peut vite passer d’un self-contrôle impressionnant à un état de panique, de colère, voir de rage, pour un manque de politesse ou de respect de la part de quelqu’un. Elle réagira de même s’agissant d’une injustice (envers des causes qui lui tiennent à cœur : le respect des personnes plus faibles, le respect de la planète, de sa faune et de sa flore). Et comme un animal (un chat…), elle peut être brutale par moments, et très délicate à d’autres. Elle est charnelle et sensuelle. Elle est très sensible aux odeurs, et ne peut pas ne pas porter de parfum. De ce fait, ma partenaire me montre son amour par ses sens. Elle me le fait sentir plutôt qu’elle ne me le dit. Je ressens qu’elle a un besoin viscéral de moi, et c’est agréable !
C’est une femme autonome financièrement et intellectuellement. Elle est forte, tendre, sans complaisance, diplomate ou rebelle suivant comment elle souhaite se positionner. Elle dit d’ailleurs que la vie est un grand théâtre, tout en étant pourtant sérieuse. Elle est affirmée, et parfois j’ai l’impression de vivre avec une substance inflammable. Comme j’ai la capacité de désamorcer les conflits, quand elle rue dans les brancards, comme je reste calme et rationnel, elle redescend tout de suite en pression. Ce qui l’a rend dingue c’est d’étre déçue, car au fond, c’est une idéaliste. Sa complexité fait son charme. Sa valeur de liberté de son temps est forte. Elle n’accepte pas qu’on lui impose quoi que ce soit: que ça soit un rythme ou une manière de penser. Elle pense donc par elle-même, et n’a besoin ni d’un mentor, ni d’un papa, ni de me materner. Elle aime improviser. Si les choses sont trop programmées à l’avance, elles perdent de la saveur pour elle. J’ai compris que ça serait à moi de m’adapter parce qu’elle ne le ferait pas. On dit des personnes surdouées que ce sont des zèbres, car contrairement à l’autre équidé, leur cousin, le cheval, le zèbre a développé une astuce génétique qui lui permet d’échapper aux mouches : ses rayures. Et parce que tout comme un zèbre ne peut être domestiqué, une personne surdouée préférera mourir que de perdre sa liberté de pensées et de mouvements. On ne peut pas les acheter. Physiquement, les regards de ma partenaire sont d’une sensibilité à fleur de peau. Elle a une profondeur d’âme. Alors que mes premiers mots, lors de notre première rencontre, étaient vides et très inappropriés, elle n’a pas sourcillé ; du moins sur l’instant, et faisait abstraction des mots pour ressentir mes maux. Elle ne m’a pas jugé sur ma maladresse et a réussi au contraire à percevoir ma profondeur que je cachais; par une pudeur exessive, en affichant une attitude très virile, qui en avait fait fuir plus d’un, et qui n’est pas moi. C’est un peu comme si elle ressentait des choses qui ne sont pas dites, comme si elle avait un sixième sens, à l’instar de certains animaux C’est une femme qui s’intéresse au monde, qui réfléchit, ce qui est stimulant car nous avons des échanges intéressants. Sa motivation pour ses projets me stimule, ainsi que sa créativité. Car elle écrit bien, et fait de magnifiques portraits en photo. Elle sait clairement ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. Finalement je trouve ça plus facile qu’avec d’autres femmes qui attendaient que je devine leur besoin ou leur désir. Elle me fait penser à un diamant brut. Comme elle n’a plus 20 ans, elle a appris à canaliser son altruisme, le don de soi, et à affirmer ses besoins sans concession. Ce qu’elle ne faisait pas avec ses précédents partenaires qui l’ont faite souffrir. Je suis toujours impressionné par sa mémoire, et le fait qu’elle trouve le mot que je cherche pour finir ma phrase. Son hyper sensitivité (ses sens sont tous à l’affut et enregistrent tout) et son hyper réactivité font qu’elle peut parfois vite s’agacer de ne pas avoir une réponse directe à son attente du moment. J’ai constaté son exigence envers elle-même, et envers moi, ce qui me pousse à me surpasser. Et comme elle a bon fond, quand je me plante, elle ne me juge pas mais m’encourage. Elle a une acuité impressionnante sur tout, et encore plus vis à vis des situations de danger. Elle attend alors de moi que je tienne mon rôle à ce moment-là, car elle peut vite passer d’un self-contrôle impressionnant à un état de panique, de colère, voir de rage, pour un manque de politesse ou de respect de la part de quelqu’un. Elle réagira de même s’agissant d’une injustice (envers des causes qui lui tiennent à cœur : le respect des personnes plus faibles, le respect de la planète, de sa faune et de sa flore). Et comme un animal (un chat…), elle peut être brutale par moments, et très délicate à d’autres. Elle est charnelle et sensuelle. Elle est très sensible aux odeurs, et ne peut pas ne pas porter de parfum. De ce fait, ma partenaire me montre son amour par ses sens. Elle me le fait sentir plutôt qu’elle ne me le dit. Je ressens qu’elle a un besoin viscéral de moi, et c’est agréable !
[size=32]Comment avez-vous vécu l’hypersensibilité de votre partenaire ?[/size]
S’agissant du côté hyper sensible de ma partenaire surdouée, qui l’a rend affirmée et farouche, je lui ai dit de lâcher le faux self, afin qu’elle soit vraie avec moi. Elle s’autorise donc à me montrer son hyper sensibilité, ce qui est beaucoup plus simple et agréable pour elle que de la cacher. Elle ne se sent pas ainsi jugée d’être aussi sensible. Je pense qu’elle était beaucoup plus torturée étant jeune. Et comme elle a maintenant une activité ou elle s’occupe des autres, elle se sent utile dans ce monde qu’elle essaie de toute ses forces d’apaiser à son petit niveau. Cette hypersensibilité peut la faire se focaliser et s’énerver sur une chose, en apparence futile, mais qui va prendre des proportions disproportionnées pour elle. Elle ne se noie alors plus dans un verre d’eau, mais dans une goutte d’eau. Au début je ne savais pas trop comment appréhender et gérer une si grande sensibilité. Le fait est que je suis quelqu’un de cool, de calme, de tempéré, que je l’aime, et que je ne veux donc en aucun cas l’empêcher d’être elle-même et d’exprimer cette hypersensibilité qui fait partie d’elle. Surtout que je sens que ce fut longtemps le cas et qu’elle en a beaucoup souffert par le passé. En fait, comme elle est ouverte au dialogue et qu’elle m’explique comment elle ressent les choses, ça m’aide. Elle est directement connectée à ses émotions et j’ai compris que c’est à la fois un avantage et un inconvénient. Je suis d’ailleurs impressionné par sa capacité à mettre des mots sur ses ressentis, ainsi que sur ceux des autres personnes aussi.
[size=32]Quid de votre relation à son hyperactivité intellectuelle, et à son hyper productivité ?[/size]
Elle est concentrée, hyper focalisée, et a du mal à « ralentir » son cerveau voir à le mettre en off. Ce qui fait qu’elle est sujette aux insomnies et que le moindre de mes mouvements dans le lit la réveille. Aussi, je dors dans un autre lit. Son engagement dans sa profession engendre en journée une hyper productivité et une hyper concentration sur son travail, ou là encore, elle est parfaitement autonome. Elle est libérale. Elle est sa propre autorité et sa propre assistance. Elle ne supporterait pas une autorité, comme c’est souvent le cas des surdoués. Ils ont besoin de liberté. Toute entrave ou interférence entraine une réaction sans ambiguïté de sa part. Les surdoués sont en survie permanente, donc elle défend becs et ongles son territoire, comme un animal. Sa capacité de production impressionnante est à double tranchant : le rendu est impeccable, mais cette sur production entraine dans le même temps un stress, des angoisses parfois, et un sommeil fragile, car son cerveau continue de tourner.
[size=32]Vivez-vous différemment votre relation avec votre partenaire parce qu’il s’agit d’une personne surdouée ?[/size]
Chez un ou une surdoué(e), tout est multiplié, donc oui je vis différemment notre relation. Ma partenaire ressent tout plus fort, c’est comme si les filtres de ces sens étaient perméables. De même, Je ressens ma partenaire comme plus spirituelle, sensuelle, intellectuelle, et plus vivante, que mes anciennes partenaires. Ses réactions spontanées, primaires, et farouches transpirent cette « beauté-bonté » et le sont à fortiori, si on ne s’arrête pas tant aux mots, qu’aux maux que traverse la personne surdouée. Je ressens aussi en ma partenaire un lien très profond, avec la nature mais aussi avec tout ce qui est de l’ordre de l’intellect dont elle ne peut se passer (il y a toujours une tonne de livres qui trainent dans toutes les pièces). Et, ce qui est typique aux surdouées, c’est qu’elle est toujours en recherche d’amélioration d’elle-même. Ce qui est touchant et bouleversant. Ce qui est sympa c’est qu’elle me surprendre toujours. Déjà par son bon sens et parce je ne m’ennuis jamais, car même si elle est complètement investie dans mon métier qui la porte et qu’elle porte, mais elle sait aussi trouver des idées pour que nous nous détendions et connait mieux Paris que moi, qui suis pourtant de Paris alors qu’elle non ! Elle m’à fait découvrir des salons de thé japonais au gâteaux fait en fonction des saisons, l’institution Angélina que je ne connaissais pas, où le chocolat chaud, est rêve éveillé, le jardin de Bagatelle à Boulogne, elle connais la vie du duc D’Aumale qui fut propriétaire du château de Chantilly par coeur, du coup visiter le château avec elle est mieux qu’avec un guide touristique ! Elle à une culture générale large ! Je suis moi même dans le domaine du cinéma, de par mon activité professionnelle, et me rappelle parfois que c’est tel réalisateur qui a fait tel film, avec tel acteur ou actrice, elle que c’est mon domaine !
[size=32]Quelles sont les caractéristiques des surdoués, que vous relèveriez le plus chez votre partenaire ?[/size]
Les caractéristiques liées au fait que ma partenaire soit surdouée sont indéniablement son hyper activité et productivité. Sans oublier sa faculté d’observation et sa capacité à m’émouvoir, qui lui sont naturelles. C’est évidement impressionnant pour une personne non surdouée. Mais ce qui l’est encore plus, c’est que pour elle, c’est normal. Elle se trouve même nulle ou bof quand elle n’est pas dans son rythme de croisière. Le fait qu’elle soit à fois polyvalente, experte, et qu’elle s’adapte très vite à la personnalité qu’elle a en face d’elle, sont des caractéristiques typiques aussi des personnes surdouées. Et bien sûr, son hypersensibilité et sensitivité qui se manifestent aussi bien par son besoin d’harmonie, sa relation intrinsèque au beau, au bien, et à ce qui est. Une personne surdouée est à fleur de peau et peut décontenancer, être incomprise par une personne à contrario détachée, et blasée. Ce que j’ai constaté aussi, et qui est une des caractéristiques des surdoués, c’est qu’elle déteste le gâchis; qu’il soit matériel, intellectuel, de son temps…Elle a besoin de « performer », et de tout optimiser.
[size=32]Enfin, qu’est-ce qui différencie pour vous un surdoué d’une autre personne ?[/size]
La majorité des personnes est simplement plus classique, plus terre à terre, formatée, ancrée dans une routine, motivée par les mêmes banalités ou évidences, se pose moins de questions et ne cherche pas à changer et améliorer le monde. Une personne surdouée a une exigence intrinsèque, une vie intérieure motivée par de valeurs authentiques et fortes auxquelles elle ne dérogera pas. Ma partenaire surdouée n’est pas motivée, elle est transcendée par ce qui lui plait. Ce qui peut différencier une personne surdouée d’une autre personne, outre le fait qu’elle n’est jamais à court d’idées, c’est que tout est multiplié, qu’elle a toujours environ 80 livres d’avance à lire, pour vous donner un exemple ! Ce qui la différencie aussi des autres personnes, c’est son pragmatisme. Elle est intello tout en étant habile de ses mains. De même, contrairement aux autres personnes, son intelligence est à la fois analytique et globale. C’est à dire qu’elle est capable d’aller dans le détail, mais sans perdre de vue la vision globale de ses projets, et inversement. Et j’ai plutôt rencontré soit des personnalités expertes, soit des personnes généralistes, mais rarement les deux. Dans ce qui les distingue des autres personnes, je dirais aussi, que leur monde est au demeurant passionnant : les surdoués sont érudits.
[size=32]Quels sont les défauts de votre partenaire surdouée ?[/size]
Ma surdouée n’aime pas répéter, elle a peu de patience et peut vite s’agacer. De mon côté, étant une personne et un partenaire, calme et patient, ça ne m’affecte pas. Elle aime la précision, l’expertise, le talent, le fait qu’on emploie le bon mot, au bon moment, avec la bonne personne et au bon endroit. Il peut lui arriver de me faire sentir que je ne suis pas à la hauteur si je ne suis pas aussi réactif qu’elle. Mais je pense que c’est tellement souvent, (tellement elle va vite (ressent, agit et pense vite)), qu’elle ne le dit qu’une fois sur dix. Comme je ne suis pas dans les rapports de force, que j’aime la franchise, et que j’ai « lâché l’égo » depuis belle lurette, je ne le ne prends pas comme une critique mais au contraire comme une opportunité de m’améliorer.Ces remarques sont en effet pertinentes. Ainsi, grâce à elle, j’accélère ma propre réactivité, et ma sensibilité se développe. Ayant un métier artistique, forcément ça me convient, et je prends exemple sur ma partenaire en optimisant mes journées. Comme toutes les autres personnes surdouées, elle est évidement sensible à l’harmonie en général et elle vit très mal le bruit ainsi que la confusion. Ces personnalités ont besoin de leur bulle, de « leur monde » dans lequel elles vivent avec des objets qui les rassurent et qui sont toujours à la même place, des sortes de rituels. Elles se sentent vite agressées dès qu’un élément vient les perturber. C’est à vous de vous fondre dans leur moule, elles sont en demande de ça, et vont se lasser ou se sentir mal aimées si vous n’êtes pas en mesure d’y répondre vite et bien. Ma partenaire, comme toutes personnes surdouées, exècre la méchanceté gratuite, ainsi que le manque de politesse et de respect. Si elle en est victime, elle peut y répondre avec violence, allant jusqu’à la confrontation directe. On peut alors ressentir leur réactivité et leur force. Je parle là des personnes surdouées qui ont appris à s’imposer et à se faire respecter. Car avant qu’elle ne travaille sur elle, elle encaissait sans rien dire. Ayant une éducation me disant de rester zen, quelle que soit la situation, j’étais dans les premiers temps surpris de ses réactions. Car elle peut faire fi de l’environnement direct et être prête à en découdre, si elle ressent du stress. Parmi ses défauts, on pourrait considérer le fait qu’elle ne tolère aucune contrainte. Par exemple, ma partenaire n’est pas traditionnelle, donc les réunions de famille la barbe. Elle a alors le sentiment de perdre son temps quand elle aurait pu avancer sur tel ou tel projet, vu qu’elle a toujours, comme les livres, plusieurs projets d’avance. Comme ma famille n’est pas à cheval sur les protocoles, ça n’a pas posé de problèmes. Ma partenaire y participe quand elle le veut, et ne se sent nullement forcée. En m’informant sur les personnes surdouées j’ai appris que ça n’était pas là une de leur caractéristique, que certaines sont très famille, trop d’ailleurs, fusionnelles. Comme ces personnes sont vite autonomes ça doit moins être évident pour elles. Le « remède » si je puis dire est un partenaire complémentaire : un partenaire zen, posé, enjoué, non traditionnel, aimant l’originalité, et patient, mais qui pige vite.
[size=32]Avec un(e) partenaire surdoué(e), mieux vaut être préparé aux idées noires auxquelles ces personnes peuvent être sujettes, non ?[/size]
Oui. La maltraitance des animaux dans l’industrie alimentaire pour la junk food, le mal causé par la vente des sacs plastiques qui polluent la planète, les océans, et tuent les animaux qui les avalent. La déforestation, la disparition de la faune et de la flore, entre autre pour la production d’huile de palme mauvaise pour la santé. Tout ça sont des causes qui la font se sentir terriblement impuissante et douloureusement meurtrie, avec parfois des idées noires voir morbides. Elle préférait alors mourir que ressentir cette douleur. C’est la capacité impressionnante aussi d’empathie qu’ont les surdoués. Son goût du bon sens et son combat pour la préservation du patrimoine naturel, me bouleverse et me rend fier même si je ne peux que partager sa frustration. Ressentant plus fortement le manque de respect, de civilité, l’indélicatesse, la bêtise pour le profit à outrance, et la superficialité des gens, ça peut la miner. Les injustices telles que la pollution de la planète, l’exploitation des enfants dans les mines d’Afrique pour les diamants ou d’autres choses, les automates qui vont de plus en plus remplacer les humains, l’amènent à se poser des questions pour trouver des solutions, et la font se sentir seule. J’ai appris qu’elle devait alors absolument passer en mode action : participer à une pétition, à une manifestation pacifique pour alerter l’opinion, quoi que ce soit, mais agir afin que son sentiment d’impuissance ne la ronge pas de l’intérieur. Qu’elle ne soit pas engloutie par une émotion de dégout pour ce monde et ne veuille plus en faire partie. C’est pourquoi elle se protège et est dans sa bulle, sa passion qui est aussi son métier. Me concernant je souffre évidemment de la voir avoir des idées aussi noires et de ne pouvoir rien faire quant au passé (on ne peut le réécrire). Le fait est que les personnes surdouées vivent pleinement les choses (bonnes ou mauvaises) et les enregistrent. Je tends à lui signifier que le passé n’est plus, et ce définitivement, que ce vers quoi elle doit tendre c’est demain, et qu’il ne tient qu’à elle qu’il réponde positivement à sa différence. Mais comme les surdoués sont lucides, dans les phases down, elle me répond que le monde de demain ne sera pas beau à voir…. Ce qui aide, c’est que ces personnes certes plongent vite, mais remontent aussi vite de leur état dépressif. Elle en a traversé de nombreux, liés à des burn out, à son implication, à sa sensibilité. Mais elle semble avoir maintenant trouvé un équilibre, en faisant notamment beaucoup de sport, en s’occupant plus d’elle et moins des autres, une caractéristique aussi des personnes surdouées. Sa thérapie lui a beaucoup apportée. Elle est plus sûre d’elle, de ses capacités, ou de sa valeur : elle s’estime. Avoir du temps pour eux, pouvoir lire, apprendre, et créer, est capital pour les personnes surdouées. De même, le sport les aide à mieux dormir, car les personnes surdouées sont sujettes aux insomnies. Ce qui jouent aussi bien sûr, sur leurs idées noires.
[size=40]L’avis de la psy sur ce témoignage du partenaire surdoué(e)[/size]
Dans le témoignage ci-dessus, cet homme a la chance d’être avec une personne surdouée qui a bien tourné, qui a su faire de sa sensibilité une force et qui a su tirer, une fierté de sa différence. D’ou sa capacité à s’affirmer et à faire respecter sa différence. Elle a, à n’en pas douter fait un long travail sur elle, en étant accompagnée par un professionnel. Elle a ainsi su trouver un équilibre de vie. Mais c’est loin de toujours être le cas. Au contraire, le plus souvent les personnes surdouées doutent en permanence, se dévalorisent, et peuvent donc perpétuellement être insatisfaites. L’insatisfaction chronique, les remises en questions permanentes, l’insomnie ou l’hypersomnie pour fuir la réalité à laquelle sont sujettes les personnes surdouées peuvent les mener à la dépression, voir aux tentatives de suicide. En tant que partenaire vous vivrez beaucoup plus en harmonie, si votre partenaire est surdoué(e), en l’aidant à transformer ses doutes en certitudes. C’est un des axes principaux du travail que je fais quand j’accompagne ces personnes surdouées. Car si le doute est nécessaire, lorsqu’il est permanent, il est anxiogène. Parmi ce qu’on peut constater chez ces personnes, c’est leur humilité, leur capacité à se dévaloriser, être aveugle sur leur capacité, leur hyper lucidité, ou encore leurs questionnements métaphysiques même à des âges ou l’on ne se pose pas ces questions(ou on est plutôt intéressé à jouer à la play station). Leur ligne du temps est beaucoup trop condensée : les personnes surdouées vivent dans l’urgence, et sont hyper actifs, ou procrastinent par souci de perfection. Elles connaissent rarement l’entre deux. Comme dans toute relation de couple, un partenaire soutenant, encourageant et valorisant sera un plus. Si le ou la partenaire peut aider la personne surdouée à développer sa capacité à ressentir du plaisir dans sa vie en général et pas uniquement à focaliser sur le résultat qu’elle veut parfait, ça sera aussi une grande aide pour le ou la surdouée. En tant que partenaire vous pourrez les aider à donner le temps au temps, leur apprendre que Rome ne s’est pas faite, ni détruite en un jour. Les personnalités surdouées sont souvent des visionnaires et vivent dans l’anticipation et le futur. Leur apprendre à être dans le moment présent est capital. De même, dans le témoignage ci-dessus, le partenaire n’évoque pas la naïveté de sa partenaire. J’en déduis que celle-ci n’est plus toute jeune, car une de leur caractéristique est leur naïveté. Une naïveté qui relève de la pureté et en font des proies faciles et idéales pour les pervers narcissiques et les manipulateurs. De même, leur insatiable besoin de comprendre et leur insatiable curiosité n’est pas évoquée, alors que c’ est une de leur caractéristique. Les surdoués s’intéressent, creusent, analysent, se questionnent, doutent, et questionnent les autres.
[size=32]Les pièges à déjouer en tant que partenaire d’une personne surdouée[/size]
Un ou une surdoué(e), tout comme l’enfant surdoué d’ailleurs, peut trouver les autres ou l’apprentissage ennuyeux, car ils assimilent plus vite que les autres personnes. Ma partenaire m’a expliquée qu’elle a souffert de solitude et d’être en décalage par rapport aux autres enfants, puis ados, et avec ses anciens partenaires. Ça peut paraître paradoxale, mais une jeune personne surdouée, qui ne sait pas que son mode de fonctionnement n’a rien « d’anormal », se trouvera en difficulté et se jugera durement pour sa différence. Donc un des pièges est de ne pas accepter sa différence, de ne pas en faire une qualité, ou un tremplin, mais de la limiter pour se sentir comme les autres. Un autre piège typique, est que le surdoué ne sait pas préjuger de ses limites ni de son potentiel et peut ainsi se retrouver en permanence en compétition avec lui-même, qu’il soit enfant, adolescent, ou adulte. En tant que partenaire, nous pouvons donc aider nos partenaires surdoué(e)s à se poser, les inciter doucement mais sûrement, à décrocher de temps en temps, et ce pour que leur cerveau se repose.
[size=32]Qu’est ce qui frappe chez un(e) partenaire surdouée : les maitres mots : authentique et très sensible.[/size]
Ce qui frappe au premier abord chez une personne surdouée c’est qu’elle est très vite affectée, car très sensible et authentique. De même son bon sens et sa lucidité font qu’un surdoué déteste le gâchis en général, les pertes d’argent, de temps, et a du mal à relativiser. Les personnalités surdouées sont tout, sauf superficielles. Les surdoués ont une grande éthique. De par cette hyper sensibilité, ils souffrent régulièrement de ne pas être compris face à des difficultés, qui pour d’autres personnes peuvent paraitre futiles. La souffrance peut être mentale et physique: le surdoué peut somatiser, ce qui peut paraître disproportionné et impressionnant pour l’autre partenaire. Le ou la partenaire surdoué(e) ne triche pas, ce qui fait que la personne surdouée peut être d’une sincérité brutale, tout comme les enfants peuvent l’être. Mais encore, la personne surdouée a aussi du mal à exprimer ses émotions, et lorsqu’elle le fait c’est de manière spontanée : c’est blanc ou noir. Leur apprendre que la vie passe par toutes les couleurs de l’arc en ciel, et qu’elle est nuancée leur sera d’un grand secours. La personne surdouée est perfectionniste et se met beaucoup de pression, ce qui fait qu’elle ne s’arrête jamais et est très volontaire. Le principe de modération ne lui est pas inné. Ce qui est flagrant aussi c’est le fait que les personnes surdouées sont d’excellentes observatrices : elles voient tout, sentent tout, ressentent tout, tous les sens étant plus éveillés. Elles peuvent donc remarquer et dire des choses qui dérangent. Leur transmettre donc pour se protéger, l’idée qu’on peut appliquer le consensus peut les aider. Elles sont exigeantes envers leur proche et encore plus envers elles-mêmes. Ce qui frappe aussi chez une personne surdouée c’est sa générosité, son dévouement à sa cause, ainsi que sa sensibilité esthétique. La bêtise et le mauvais goût les dépriment, les heurtent, et les choquent. Hormis les personnes surdouées qui s’anesthésient, avec du shit, des somnifères, de l’alcool ou en se construisant un faux self, pour ne plus souffrir, ce qui est époustouflant aussi chez ses personnalités, c’est leur détermination face à l’adversité qui les stimule. Mais aussi leur clarté de pensée, de concentration, et leur capacité de production très rapide, qui pour elles leur paraissent normales. Quand elles stressent, elles ont du mal à prioriser et tout devient urgent. Elles peuvent alors se noyer de par leur grande émotivité, non plus dans un verre, mais dans une goutte d’eau. Comme ce sont des personnes entières, elles ont soufferts de personnes moins intègres qu’elles dès leur plus jeune âge et ont en réaction mises en place un mode défensif digne d’une forteresse. Et ce qui frappe, c’est qu’à la fois elles sont très attachées à leur partenaire tout en faisant croire qu’elles ne le sont pas, de par ce mode défensif. Ca ne répond tout simplement pas à leur croyance intime, qui veut qu’ il faut être autonome de tout dans la vie. Ca vaut aussi sur le plan affectif, car elle redoute la mort de la personne aimée. Etant lucide sur le temps qui passe, elles ont peur de perdre la personne qu’elles aiment d’un accident ou d’une maladie, bref de la mort, de celui-ci ou celle-ci. Elles aiment contrôler, et ceci n’est pas contrôlable.
[size=32]Comment composer avec la spontanéité, les idées noires, le besoin d’espace, le manque de confiance et l’impulsivité de mon/ma partenaire surdoué(e)?[/size]
Il y a deux réactions possibles de comportement face à la spontanéité parfois gênante. Soit le partenaire prend les propos spontanés, vrais mais désaffectés et purement factuels, (et qui peuvent donc être perçu de manière dure), contre lui/elle, soit il/elle a la capacité de relativiser et de rester calme. Ca n’est pas sur les mots que devra se focaliser le partenaire, mais sur ce qu’il y a de sous-jacent. Il pourra alors développer du recul, et garder son calme face à la matière inflammable que peut être parfois la personnalité surdouée. Pratiquer La communication non violente qui fait partie de l’intelligence émotionnelle marche très bien, et ça permet de les reconnecter à leurs émotions. La spontanéité de ces personnes est aussi une merveilleuse fraicheur. Certaines personnes surdouées sont plus créatives mais aussi beaucoup plus dispersées, et de par leur ligne du temps, c’est à dire leur conception du temps, ont du mal à s’organiser. De ce fait, quand elles parlent, elles peuvent partir dans tous les sens, et leur discours sera confus. Dans ce cas, le mieux est que la personne surdouée soit suivie par un professionnel de ce type de personnalités. Le professionnel pourra l’aider à se recentrer car ça peut devenir épuisant et usant pour le partenaire. Les surdoués sont sujets au burn out ainsi qu’aux états dépressifs. En tant que partenaire, vous pourrez les en préserver en les invitant à se poser, à se reposer, à les faire décrocher de leur activité professionnelle ou loisir auquel elles se donnent corps et âmes jusqu’à épuisement et burn out quand ils l’ont trouvé (ce qui n’est pas le cas de tous les surdoués). Il faut leur apprendre que qui veut aller loin, ménage sa monture. Comme ils apprennent très vite, en leur répétant quelque fois, ils intègreront le fait qu’ils peuvent plus prendre leur temps en général. Les surdoués sont anxieux tout en étant hédoniste, drôle de mélange ! Donc il vaut mieux pour eux que leur partenaire soit rassurant et bon vivant. Bien sûr, les déculpabiliser de se faire aider auprès d’un professionnel quand ils vont mal, sera aussi utile. Pour vivre sa relation au monde, un surdoué a besoin de stimuli, donc d’être entouré. Il a aussi un grand besoin d’espace, physique et mental, de solitude, de se retrouver seul pour réfléchir, créer (encore une fois, je parle de ceux qui s’autorisent à le faire, par ceux que le doute inhibe), s’imprégner…Le partenaire du surdoué se devra de laisser la personne surdouée s’épanouir et se ressourcer dans ses moments de solitude, et ne pas se sentir rejeté(e). Ils doutent de leurs compétences et n’ont pas toujours confiance en eux, ce que décrit fort bien le partenaire dans son témoignage de sa partenaire surdouée. Il évoque aussi son sentiment de mal être intérieur car les surdoués sont pessimistes et voient souvent le mauvais côté des choses. Par conséquent, sans être nonchalant ce qu’elles ne supportent pas, elles apprécient qu’on les rende plus légères en les aidant à mettre les événements en perspective. Deux partenaires impulsifs ne pourront pas rester en couple sur du long terme, Il y aura trop de tension que le/la surdoué(e) ne supportera pas de par sa sensibilité et le fait qu’ il ou elle n’apprécie pas les conflits. L’adversité saine(intellectuelle par exemple) les stimule, mais pas les joutes verbales stériles. Donc si vous êtes tombé amoureux d’une personne sensible, et déroutante car à la fois fusionnelle et indépendante (de vous), que vous ne comprenez parfois rien à rien, ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas avec un extra terrestre !
[size=32]Les surdoués sont des ados et des adultes qui dérangent et donc s’excluent à cause de leur lucidité, et dégout de l’hypocrisie[/size]
Si votre partenaire est surdoué(e), il ou elle peut avoir tendance à s’exclure et à se marginaliser par sa grande sensibilité, son besoin de justice, et son authenticité qui lui fait interpréter parfois la diplomatie comme de l’hypocrisie. Le monde leur apparaît comme plus dérangeant et agressif qu’à d’autres personnes. Il faut donc comprendre et tolérer leur besoin de s’isoler tout en les incitant à se créer un réseau de personnes bienveillantes, authentiques et calmes afin qu’ils ne souffrent pas de solitude et ne se renferment pas. Comme les surdoués détestent les faux-semblants, ils peuvent parfois être amers, sarcastiques, avoir des réactions farouches, et surtout le mot parfait et tranchant. Ils font mouche, et peuvent donc déranger les autres. Vous voilà averti quand à ce qui risque de se produire avec vos amis ou votre famille. Ceci dit, ils savent parfaitement aussi, quand ils le veulent, faire semblant, ce que nous allons voir ci-dessous. Et vous pourrez être épatés de voir combien ils peuvent se rendre fort aimables quand ils le veulent.
[size=32]Le surdoué et le faux self[/size]
Pour ne pas se sentir différent, et exclu, car enfant, ado et jeune adulte ; le surdoué développe souvent un « faux-self ». Un faux self est une personnalité de façade, ou une sorte de masque, lisse, qui ne laisse rien transparaitre. Ce faux self leur permet de s’intégrer à la norme, à l’éducation de leur famille, de l’école, ainsi qu’aux relations avec autrui. Quand un(e) surdoué(e) décide de faire quelque chose il le fait très bien, et souvent on peut passer totalement à coté de leur mal être. Ce faux self le protège. Quand il n’arrive plus à maintenir cette « adaptation », ou qu’il n’est pas arrivé à se construire ce faux self, le surdoué se réfugie alors, (et je tiens au mot refuge), dans l’agressivité, l’hyper réactivité face à ce qu’on lui dit; et ce associé à de la susceptibilité. Il peut aussi s’enfermer dans la rêverie, l’absence, le mutisme ou pire encore, dans des comportements autodestructeurs.
[size=32]Comment comprendre les comportements auto destructeurs des personnes surdouées ?[/size]
Les comportements destructeurs peuvent être l’isolement, l’anorexie, les tentatives de suicides, des prises de drogue, d’alcool, ou de substances qui les font planer et s’échapper de la cruauté des aberrations et injustices de ce monde auxquelles elles sont si sensibles. Leurs comportements destructeurs sont en réaction à un monde qu’elles ne comprennent pas et parce que ce monde, selon elles, ne comprend pas non plus, les efforts qu’elles font pour s’y conformer. Souvent les personnes surdouées ne se sentent pas à leur place, et ne veulent pas l’être dans ce monde fait de faux semblants et de privilèges.
[size=40]Pour résumer comment vivre avec un(e) surdoué(e)[/size]
Pour vivre en harmonie avec une personne surdouée, je vous invite à respecter sa différence. Elle en a déjà tellement souffert par le passé du sentiment de non appartenance, d’être vue comme une drôle de bête, d’être différente, que votre partenaire ne supportera pas que vous ne l’acceptiez pas tel qu’il ou elle est. Et comme une personne surdouée préfère être seule que mal accompagnée, elle pourra vous quitter si elle ne se sent pas reconnue, acceptée et aimée dans sa différence, pour qui elle est et comme elle est. N’hésitez pas à la valoriser et lui expliquer aussi vos besoins. Comme elle assimile vite, elle pourra rapidement y répondre. Je vous invite aussi à la rassurer en lui disant que vous êtes en vie et n’avez aucune envie de mourir. Ça peut paraître idiot, mais ça leur fera un bien fou. Soyez présent pour votre partenaire surdoué(e) tout en lui préservant son besoin d’intimité. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire : trouvez le bon dosage. Mais comme votre partenaire surdoué(e) vous fera sentir tout de suite son mal être, si vous êtes réactif vous saurez vous adapter. Vis à vis des comportements destructeurs, expliquez leur que si un billet de 500 euros est froissé, par terre, les gens voudront toujours le ramasser, et que leur valeur, même si elles/ils se sentent froissé(e)s, vaut toujours la même chose. Il est capital de leur dire régulièrement qu’elles ont de la valeur, car les personnes surdouées sont aveugles, quant à leur valeur ainsi que leur compétence, d’où leur humilité.
[size=40]Pour en savoir plus sur les surdoués :[/size]
Comment aider les personnes surdouées
Confession d’une psy : on peut être précoce/surdoué et survive
Confession d’une psy : on peut être précoce/surdoué et survive
[size=40]Aider les personnalités surdoués et précoces[/size]
Pour ceux d’entre vous qui ne peuvent financer des séances, j’ai créer des mp3 d’hypnose et de coaching, dont un pack : mieux vivre la précocité et le surdouement, qui en association avec le mp3 confiance en soi, réuni les thèmes qui pourront très concrètement aider les personnes précoces et surdoué au quotidien.
[product id= »2366″]http://www.coachplanet.net/surdoue/comment-vivre-avec-un-ou-une-surdoue
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:J'aurais du dire histrionique plutôt qu'hystérique. Ça fait moins racoleur.https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalit%C3%A9_histrioniqueJe me suis doutée que tu allais par là, mais les histrio "normales pas trop du coup" ou les "bizarres pas tout à fait dans la norme ?Et pourquoi si ça n'est indiscret tu fais une étude là dessus ?C'est un sacré guguss le Frédo
Ouais il me détend, et il me rappelle des nuits de chasse, surtout quand je regardais les appelants, cela dit quitte à faire des liens, ça tombe l'inventeur des talons aiguilles était un fétichiste fan de bonobo ? et en aurait fait des talons du ... euh des oreilles du lapin ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
[size=40]Un homme n’aime pas que sa femme ne soit pas disponible[/size]
Par conséquent évitez de faire sentir à votre homme qu’il passe après vos potes, (souvent des ex), vos copines, votre famille, vos enfants, vos loisirs, et votre job ! Car en étant sincère, quel temps vous reste t’il à lui consacrer ? Et bien quelques minutes le soir avant de vous endormir, environ une fois par mois, quand vos hormones vous travaillent, et que votre libido se réveille ! Le reste du temps, rendez-vous à l’évidence : vous n’êtes pas disponible pour un homme qui se respecte et souhaite donc une véritable relation. Si c’est un amant que vous cherchez, c’est parfait, sinon, une vraie relation implique d’y consacrer du temps. Il vous faudra faire des modifications dans votre emploi du temps de surbookée et vous libérer un peu si vous souhaitez une relation avec un homme. Il a besoin de sentir qu’il est votre homme.
[size=40]Les hommes n’aiment pas les femmes imprévisibles et impulsives[/size]
Un homme a besoin de maîtriser sa relation. Donc lui faire des surprises de temps en temps c’est cool, mais en général, les hommes n’aiment pas être surpris. Ils aiment garder le contrôle et vont flipper quand à organiser quelque chose si votre emploi du temps bouge en permanence. Si vous ne souhaitez pas devenir sa maman, sans toutefois l’insécuriser, faites lui comprendre que vous ne serez pas toujours là pour lui et qu’en amour rien n’est du. L’être humain est ainsi fait qu’il tend à la facilité. Le tout est dans la mesure: être disponible(oubliez le attrape moi si tu peux)mais pas trop. Nous verrons plus bas qu’une femme complètement dévouée, du style “la gentille fille” toujours disponible et prête à tout pour rendre service, ça n’est pas très excitant, et peut même être culpabilisant pour un homme. Donc oui à une vie trépidante, mais avec tout de même un peu de sécurité et de stabilité : “tout est poison, rien n’est poison, c’est une question de posologie”, comme le décrit le principe d’homéopathie.Ayant besoin de contrôler son environnement, un homme aime à savoir ce qui l’attend en général et avec vous en particulier. Les fringales de dépenses, la vaisselle qui valse, les cris et pétages de plombs au restaurant; avec vos parents, vos amis ou les siens, insécurisent un homme.
[size=40]Un homme n’aime pas qu’on l’envahisse[/size]
Envahir l’autre peut être parfaitement inconscient. Cela est aussi vrai pour les femmes dépendantes affectives, que pour les hommes. Alors, allez y doucement avec cette idée que tous les prétextes sont bons pour l’inviter. Quand on est du style à pratiquer l’invasion, ce qui montre une insécurité, on fait en général en sorte de se rendre indispensable. Vous lui proposez de redécorer son appart, vous vous inscrivez mine de rien à ses loisirs, ou vous lui présentez des personnes susceptibles de lui être utile professionnellement. Vous souhaitez tout partager, tout savoir de lui, rencontrer ses amis et sa famille. Bref, le pauvre homme va littéralement étouffer et ressentir une violation de son espace vital. Votre dévouement extrême, fait que votre homme peut se sentir coupable.
[size=40]Les femmes dévouées, finissent par lasser les hommes[/size]
Votre homme est la perfection incarnée. Vous feriez tout pour lui. Pire, vous seriez prête à donner votre vie pour lui. Votre dévouement est exemplaire. Votre patience et votre bienveillance sont sans faille. Vous êtes toujours d’accord avec lui, même si, bien entendu, il a tort … Au début de la relation, ça peut être flatteur, mais sur du long terme, c’est carrément lourdingue… Ne pensez-vous pas que c’est un peu extrême et déroutant pour l’autre partenaire ? A la longue, l’air désolé que vous prenez quand il n’est pas satisfait de ce que vous avez fait ou votre dépendance, tant il est flagrant que vous avez peur de le perdre, vont finir par l’agacer. Si cet homme est un pervers narcissique, vous allez en baver un max, car il va profiter de votre faiblesse. Si cet homme est tout sauf un salaud, il pensera ne pas vous mériter, et se sentira coupable ou mal. En gros, vous en faites trop ! Reportez-vous à l’article : Sortir de la dépendance affective, ou courrez voir un psy. Développez votre autonomie affective avant que votre couple ne parte en vrille. Certains hommes adorent les femmes excessives, libérées, indépendantes, dépensières ou peu disponibles car elles leur ressemblent. Mais, c’est très rare … et ça donne souvent le même schéma classique : une passion fulgurante qui ne tient pas sur du long terme.
[size=40]Les hommes nous aiment sex, mais pas trop ![/size]
Lorsque lors de votre premier rendez-vous, vous étiez en tenue très sexe, votre homme était aux anges, car il a pensé naïvement que vous vous étiez habillées ainsi que pour lui. Le hic, c’est qu’à chaque fois que vous sortez, votre décolleté plongeant n’échappe pas aux regard des autres hommes, et il aime moins. Bien entendu, un homme est fier d’afficher à son bras une femme sexy, mais les tenues provoc ça peut le mettre mal à l’aise vis à vis des autres hommes. De même, si au départ il apprécie votre forte libido, quelques semaines de sexe à haute dose, vont lui donner l’impression de n’être qu’un objet sexuel,. Il se dit que vous avez connu beaucoup d’hommes avant lui, et que vous en connaitrez donc beaucoup après. Il a peur que vous vous tourniez vers d’autres hommes pour satisfaire votre manque en cas d’absence de sa part
[size=40]Quand la femme impose toujours ses choix[/size]
S’entendre dire que c’est à prendre ou à laisser quand nous ne sommes pas d’accord est une situation pour le moins désagréable, qu’on soit un homme ou une femme d’ailleurs. Si votre mode d’expression privilégié est la menace, ou l’ultimatum déguisé, les seuls hommes que vous ne ferez pas fuir seront les masos qui en redemanderons. Personne n’aime dire amen à tout, et aller exclusivement dans le sens de son ou sa partenaire, concernant le choix des films, des restos, des vacances, de l’éducation des enfants, etc.. Un couple demande des compromis. De plus, les personnes autoritaires et rigides; par manque d’humour, ont tendance à se vexer facilement et à prendre un simple constat pour un reproche. Leurs réponses peuvent alors être castratrices, et cinglantes. Malgré la meilleure des volontés, un homme confronté à une femme qui refuse toute tentative de conciliation, de compromis, ou de partage baissera les bras.
[size=40]La jalousie des femmes n’est pas aimée des hommes non plus[/size]
La possessivité, et la jalousie à petite dose, ça va, mais quand ça tourne à la paranoïa, au flicage, avec, en prime, les interrogatoires réguliers à la clé, c’est carrément lourdingue. Etre sur le qui-vive en permanence et à chaque appel ou email envoyé n’est pas une vie et c’est hyper stressant. Pour en savoir plus sur la jalousie, vous pouvez vous reportez à l’article : la jalousie.
[size=40]Les hommes n’aiment pas les femmes trop indépendantes et autonomes[/size]
Un homme doit se sentir utile, pour se sentir aimé. Comment peut-il se sentir utile et donc aimé, si vous lui faites bien comprendre que vous êtes parfaitement autonome ? Comment peut-il être rassuré, si vous parlez non pas du couple en disant nous, mais de vous, en disant “je” et “tu” ? Bien sur, qu’à l’inverse : une femme dépendante ça n’est pas mieux. Pour se sentir aimé un homme a besoin que vous l’incluiez dans vos projets de vie. Il aura sinon le sentiment insécurisant qu’à n’importe quel moment vous pouvez partir de votre côté, et que vous vous débrouillerez très bien sans lui. Et ça tombe mal car un homme a besoin de se sentir indispensable !
[size=40]Les femmes exigeantes, qui ont tout vu, ne sont pas appréciées n’ont plus[/size]
Passer son temps à courir après l’argent pour boucler les fins de mois et céder aux caprices de sa femme est au début valorisant car l’homme se dit qu’il assure pour les deux. Mais il finit vite crevé et prend peur de se retrouver sur la paille. Sans être vénales, certaines femmes font bien sentir à leur homme qu’elles mesurent l’intérêt de l’amour qu’il leur porte, à ce qu’il est prêt à claquer pour elle. Un homme, fait tout pour satisfaire celle qu’il aime (je parle de ceux qui sont amoureux, pas des salauds). Aussi, lui faire comprendre que vous avez connu mieux en faisant une moue mi-figue mi-raisin ne le motivera pas à vous inviter à nouveau. C’est bon, il a bien compris que son attention est ratée, déjà qu’il a eu le courage, malgré sa peur de l’échec (un super man sommeille en tout homme, digne de ce nom, prêt à voler au secours de la pauvre femme sans défense), de tenter quelque chose. Alors, si en plus, la femme lui fait bien comprendre que franchement, elle a connu mieux, comment ne pas être découragé ?
[size=40]En conclusion, voici les conseils pour les femmes qui souhaitent être aimé des hommes[/size]
Ne dit-on pas que les excès ne sont jamais bons et qu’il vaut mieux la modération à la passion destructrice ? C’est tout simple : les hommes vivent avec la pression du mythe de superman dans son inconscient. C’est à dire qu’ils pensent devoir être parfait et ultra courageux. Cette pression est tellement énorme, que forcément, ça fait l’effet contraire : ils peuvent carrément être très maladroits, et avoir plus peur qu’ils ne le laissent paraitre. Et n’est-ce pas un véritable challenge pour nous les femmes que de nous améliorer en étant moins excessives et plus équilibrées ? Bien sûr qu’on peut se dire : “c’est à prendre ou à laisser, je suis comme je suis”. Certes, mais ne nous voilons pas la face : au bout d’un moment le célibat ou les sex friends, c’est chiant. Oui, car même quand on est une femme hyper autonome, intelligente, brillante, qui s’assume financièrement, indépendante et sexy. Il manque quand même quelque chose : un coeur qui bat pour nous, et le nôtre qui bat pour celui d’un homme….D’autant plus que réussir son couple représente un défi pour une femme battante, et un challenge pour un homme battant !
[size=40]Autres articles sur le thème couple homme-femme, mode d’emploi :[/size]
Ce qu’une femme attend d’un homme
Comprendre mon homme, si si, c’est possible j’y crois !
Comprendre mon homme, si si, c’est possible j’y crois !
http://www.coachplanet.net/therapie-conjugale/mode-d-emploi-homme-femme-ce-que-les-hommes-naiment-pas-chez-les-femmes
La femme surdouée attend avec un livre ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
La crise de rire, il déblatère avec tellement de sérieux..
Les histrio clinico-sensu. ( cf Quentin Debray, Daniel Nollet par exemple) J'ai un passif avec cette espèce, je cherche à améliorer mes résistances pour la postérité. Les espèces de moindre importance, ça me pose pas trop de problème si elles sont jolies, j'arrive à les gérer et pis ça sert d'entrainement.
Les fétichistes des talons, ok why not, moi ça me laisse un peu de marbre. Je crois comprendre que les femmes hp chasse pas comme les modèles standard, elle sont plus... actives diront. A vrai dire j'en connais qu'une seule Hp de sexe féminin, ça a été difficile de lui faire comprendre que j'en voulait pas qu'à son cul ( hors moment spontanément très privilégié)
Je tilt à chaque que tu emplois l'expression " ça tombe", moi je dis "ça se trouve" systématiquement.
En Nubuck:
Les histrio clinico-sensu. ( cf Quentin Debray, Daniel Nollet par exemple) J'ai un passif avec cette espèce, je cherche à améliorer mes résistances pour la postérité. Les espèces de moindre importance, ça me pose pas trop de problème si elles sont jolies, j'arrive à les gérer et pis ça sert d'entrainement.
Les fétichistes des talons, ok why not, moi ça me laisse un peu de marbre. Je crois comprendre que les femmes hp chasse pas comme les modèles standard, elle sont plus... actives diront. A vrai dire j'en connais qu'une seule Hp de sexe féminin, ça a été difficile de lui faire comprendre que j'en voulait pas qu'à son cul ( hors moment spontanément très privilégié)
Je tilt à chaque que tu emplois l'expression " ça tombe", moi je dis "ça se trouve" systématiquement.
En Nubuck:
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Ce qu’une femme attend d’un homme
[size=40]La psychologie comportementale féminine s’organise autour de nombreuses attentes quant à l’homme[/size]
Il ne s’agit plus, pour les femmes, de rechercher désespérément un Prince Charmant qui viendrait leur apporter sécurité et confort matériel. Cela elles peuvent l’obtenir d’elles-mêmes à présent. Ce que les femmes attendent à l’heure actuelle, c’est un véritable partenariat où chacune des composantes du couple pourra trouver sa complémentarité. Nos attentes et nos besoins entre hommes et femmes ne sont pas du tout les mêmes, et mieux vaut connaitre les attentes de l’autre sexe vu que la relation à deux est le lieu où peuvent s’expérimenter l’assouvissement de nos besoins profonds. En effet, nous portons tous et toutes en nous-mêmes la nécessité d’un minimum de reconnaissance de ce que nous sommes et l’exigence d’un bonheur simple et partagé. Le couple est le lieu de ce partage, mais il ne peut se ressentir et se vivre pour les femmes que si certaines conditions sont impérativement réunies.
[size=40]Une femme attend d’un homme qu’il l’écoute[/size]
Les hommes parlent peu, en général. Et c’est l’un des reproches principaux que leur font les femmes. Elles ont besoin d’être écoutées, non pas pour être seulement comprises mais simplement pour dialoguer, échanger, partager.
L’attente de l’écoute est quasiment l’attente première dans une relation de couple.
Ce besoin de parole est typiquement féminin. Il permet d’apaiser en elles l’angoisse de ne pas être prise en compte dans leurs sentiments et l’expression de leurs sensations.
Interrogez plusieurs femmes sur ce besoin et vous verrez combien, il est partagé et récurrent !
Mais, bien sûr, il y a écoute et écoute. Ce que demande une femme dans le dialogue c’est une attention réelle de la part d’un homme.
Une attention qui prend en compte l’organisation de sa pensée et qui l’accompagne dans les méandres de sa philosophie de vie.
Ce dont une femme a besoin de parler ce n’est pas obligatoirement de grands sujets de société ou de politique (bien que cela soit le cas aussi) mais simplement de la relation que vous entretenez avec elle. Pour faire le point et chercher à se connaître et se comprendre le mieux possible.
L’attente de l’écoute est quasiment l’attente première dans une relation de couple.
Ce besoin de parole est typiquement féminin. Il permet d’apaiser en elles l’angoisse de ne pas être prise en compte dans leurs sentiments et l’expression de leurs sensations.
Interrogez plusieurs femmes sur ce besoin et vous verrez combien, il est partagé et récurrent !
Mais, bien sûr, il y a écoute et écoute. Ce que demande une femme dans le dialogue c’est une attention réelle de la part d’un homme.
Une attention qui prend en compte l’organisation de sa pensée et qui l’accompagne dans les méandres de sa philosophie de vie.
Ce dont une femme a besoin de parler ce n’est pas obligatoirement de grands sujets de société ou de politique (bien que cela soit le cas aussi) mais simplement de la relation que vous entretenez avec elle. Pour faire le point et chercher à se connaître et se comprendre le mieux possible.
[size=40]Une femme attend d’homme qu’il soit autonome, qu’il assume et qu’il prenne des initiatives[/size]
Lorsqu’une femme est trop entreprenante dans une relation elle a vite l’impression que son compagnon délaisse le couple pour s’intéresser à des sphères d’activités subalternes.
Les courses, le ménage, les comptes, les enfants…tout cela plus l’éducation des enfants et sa propre vie professionnelle, c’est beaucoup trop !
Quand un homme sait prendre des initiatives ce n’est pas seulement pour décharger sa partenaire des tâches ménagères, c’est aussi pour être créatif dans les loisirs, les échanges, les décisions importantes.
Une femme a besoin de sentir qu’à deux c’est une équipe qui se crée, qui gagne et qui avance ensemble et que chacun est co-responsable de la pérennité de la relation. Porter seule le couple n’est pas une demande féminine. Le porter à deux, oui, de toute évidence. Et pour cela la femme attend d’un homme qu’il prenne l’initiative de faire avancer l’histoire commune dans le bon sens.
Les courses, le ménage, les comptes, les enfants…tout cela plus l’éducation des enfants et sa propre vie professionnelle, c’est beaucoup trop !
Quand un homme sait prendre des initiatives ce n’est pas seulement pour décharger sa partenaire des tâches ménagères, c’est aussi pour être créatif dans les loisirs, les échanges, les décisions importantes.
Une femme a besoin de sentir qu’à deux c’est une équipe qui se crée, qui gagne et qui avance ensemble et que chacun est co-responsable de la pérennité de la relation. Porter seule le couple n’est pas une demande féminine. Le porter à deux, oui, de toute évidence. Et pour cela la femme attend d’un homme qu’il prenne l’initiative de faire avancer l’histoire commune dans le bon sens.
[size=40]Une femme attend d’un homme qu’il participe à l’éducation des enfants[/size]
On le sait, la femme a longtemps joué un rôle d’éducatrice des enfants. Les temps ont changé et la demande féminine, de ce point de vue là, aussi.
Les femmes ont ce besoin particulier d’être à la fois des mères aimantes et des éducatrices soutenues par leur partenaire.
Les discussions autour de l’éducation, des choix particuliers à faire dans ce domaine, de la mise en place d’une morale familiale et de comportements sociaux adéquats auprès des autres membres de la famille et de la société en général…
tout cela nécessite des instants de partage où la femme désire une véritable participation de son compagnon. Peu importe les éventuels désaccords. Il vaut mieux pour elle, une décision qui sera le fruit d’une âpre négociation que des résolutions prises seule.
L’enfant a une place particulière dans le couple. Il permet un pont vers l’avenir et assure la pérennité du couple quels que soient les évènements à venir.
Mais il assure aussi un ciment relationnel fort car il fait passer le couple d’amants à un couple parental où les responsabilités sont plus difficiles à assumer.
Les discussions sur l’éducation des enfants et, surtout, le fait d’arriver à être en accord sur celle-ci donne à la femme l’impression nette d’un partage réel et fécond.
Les femmes ont ce besoin particulier d’être à la fois des mères aimantes et des éducatrices soutenues par leur partenaire.
Les discussions autour de l’éducation, des choix particuliers à faire dans ce domaine, de la mise en place d’une morale familiale et de comportements sociaux adéquats auprès des autres membres de la famille et de la société en général…
tout cela nécessite des instants de partage où la femme désire une véritable participation de son compagnon. Peu importe les éventuels désaccords. Il vaut mieux pour elle, une décision qui sera le fruit d’une âpre négociation que des résolutions prises seule.
L’enfant a une place particulière dans le couple. Il permet un pont vers l’avenir et assure la pérennité du couple quels que soient les évènements à venir.
Mais il assure aussi un ciment relationnel fort car il fait passer le couple d’amants à un couple parental où les responsabilités sont plus difficiles à assumer.
Les discussions sur l’éducation des enfants et, surtout, le fait d’arriver à être en accord sur celle-ci donne à la femme l’impression nette d’un partage réel et fécond.
[size=40]Une femme attend d’un homme qu’il l’a fasse rire ![/size]
Les hommes oublient un peu trop souvent combien les femmes aiment qu’on les fasse rire !
Il ne s’agit pas seulement de savoir raconter de bonnes blagues mais d’être fin et élégant dans sa capacité à faire rire l’autre. Le rire féminin naît d’une ambiance, d’une joie et non d’un éclat soudain. Il a besoin pour s’exprimer d’être englobé dans un état de détente et de sérénité. L’homme qui sait faire rire une femme est aussi celui qui est capable de créer cette ambiance par son charisme et sa vivacité d’esprit. Ce n’est pas une affaire de charme physique mais de séduction intellectuelle.
Il ne s’agit pas seulement de savoir raconter de bonnes blagues mais d’être fin et élégant dans sa capacité à faire rire l’autre. Le rire féminin naît d’une ambiance, d’une joie et non d’un éclat soudain. Il a besoin pour s’exprimer d’être englobé dans un état de détente et de sérénité. L’homme qui sait faire rire une femme est aussi celui qui est capable de créer cette ambiance par son charisme et sa vivacité d’esprit. Ce n’est pas une affaire de charme physique mais de séduction intellectuelle.
[size=40]Une femme attend d’un homme de la prévenance, de l’attention, la delicatesse[/size]
Les femmes ne savent pas toujours demander. Elles apprécient que vous les sentiez, que vous devanciez ses besoins.
Les femmes fonctionnent comme une vague : dans le creux elles vont employer des exagérations, des adverbes : jamais, toujours, systématiquement, etc. Les hommes vont alors couper cette vague. Cependant les hommes doivent accompagner les femmes dans leurs vagues émotionnelles pour les aider à y surfer.
L’homme, en l’écoutant, accompagne vraiment la femme. Il comprend alors les émotions qu’elle vit. Il ne sert à rien de donner des réponses rationnelles puisqu’elle est dans l’émotion.
Les femmes fonctionnent comme une vague : dans le creux elles vont employer des exagérations, des adverbes : jamais, toujours, systématiquement, etc. Les hommes vont alors couper cette vague. Cependant les hommes doivent accompagner les femmes dans leurs vagues émotionnelles pour les aider à y surfer.
L’homme, en l’écoutant, accompagne vraiment la femme. Il comprend alors les émotions qu’elle vit. Il ne sert à rien de donner des réponses rationnelles puisqu’elle est dans l’émotion.
[size=40]Une femme attend d’un homme qu’il intègre que cela ne soit jamais définitivement acquis[/size]
Dans une relation à deux, la séduction doit être constante.
Un couple est comme une année, il a de multiples saisons. Et chaque saison porte en elle une dimension particulière de séduction. Rien n’est plus difficile pour une femme que de se sentir acquise définitivement par son partenaire. Dans son esprit elle devient comme un meuble, comme un objet inerte sans saveur et sans relief.
Séduire une femme c’est savoir la séduire toujours.
Messieurs, mettez vous dans la tête qu’il vous faudra toujours faire des efforts pour garder une vraie femme, celle qui se respecte, auprès de vous. Sinon elle enregistre le fait que l’on n’est intéressé que par son corps et non par sa personne toute entière et que les trésors d’imagination déployés pour la séduire n’étaient que pour la mettre dans son lit. « Je ne suis pas une poupée » ou « Je ne suis pas un trophée » telles sont les phrases que l’on peut entendre.
Lorsque la séduction est régulière, fine et imaginative la femme se sent désirée, reconnue et aimée.
Un couple est comme une année, il a de multiples saisons. Et chaque saison porte en elle une dimension particulière de séduction. Rien n’est plus difficile pour une femme que de se sentir acquise définitivement par son partenaire. Dans son esprit elle devient comme un meuble, comme un objet inerte sans saveur et sans relief.
Séduire une femme c’est savoir la séduire toujours.
Messieurs, mettez vous dans la tête qu’il vous faudra toujours faire des efforts pour garder une vraie femme, celle qui se respecte, auprès de vous. Sinon elle enregistre le fait que l’on n’est intéressé que par son corps et non par sa personne toute entière et que les trésors d’imagination déployés pour la séduire n’étaient que pour la mettre dans son lit. « Je ne suis pas une poupée » ou « Je ne suis pas un trophée » telles sont les phrases que l’on peut entendre.
Lorsque la séduction est régulière, fine et imaginative la femme se sent désirée, reconnue et aimée.
Crédits photo : randomix
1 commentaire sur “Ce qu’une femme attend d’un homme”
[list=x-comments-list]
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SteviA KMC
01.02.2015 AT 20 H 14 MIN
Article sur les attentes des femmes très intéressant. J’espère que la conférence du 18 janvier à Levallois m’apprendra davantage sur le sexe opposé, qui reste un mystère pour moi, avec la mutation des moeurs.
À bientôt!
À bientôt!
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Ne mettez jamais vos sur mute.
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tu vois c'est pas les mêmes rythmes ni les mêmes touches alors le jeune de plus doué si il faisez pas gaffe, il mute
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On commence à avoir des docs pour faire des plans et des sommaires et mettre du BEP sur ce sujet tout petit, rikiki en culotté courte et arborescences longues, dans le grand livre du net.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:La crise de rire, il déblatère avec tellement de sérieux..
ça doit être son coté kaki qui me charme et me transcende
Sa tombe ça se trouve au Père Lachaise Je te développe "pakason Q" demain en fonction de l'inspiration
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Il doit y avoir les "appelants" et les "appelés"
On va étudier la vase communicante en étang bien objet c'tif
On va étudier la vase communicante en étang bien objet c'tif
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Le bonheur pour un salon de coiffure.objet c'tif
Mildiou- Messages : 656
Date d'inscription : 26/10/2016
Age : 44
Localisation : Rouen
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Le bonheur pour un salon de coiffure.objet c'tif
Tu fais bien d'en parler, j'y suis allée cet aprem, j'ai tenté un nouveau. Et j'ai découvert le fauteuil massant pendant le shampooing, à rouleaux et des je ne sais pas quoi dans les fesses légèrement, un délice, j'y suis allée à fond en mode femme objet sans souci aucun, je ne m'étais jamais connue aussi sage et posée pendant une coupe. Un truc à en sortir le crâne rasé
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
45 ! 45, j'ai de Qiurry et Ducros de chez Andros se décarcasse et un peu de poudre de Perlinpinpin pour épicer tout ça, épicez tout.
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Comment le cerveau fonctionne-t-il ?
Il existe six domaines principaux du cerveau ou fonctions cérébrales complexes, qu’on peut identifier comme fonctions mentales :
[list="padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-left: 20px; font-size: 1.2em; line-height: 1.5;"][*]
la pensée ou la cognition
[*]la perception ou la détection
[*]la régulation des émotions ou des sentiments
[*]la signalisation ou le fait d’être réactif à l’environnement
[*]la régulation physique ou somatique
[*]la régulation comportementale ou sociale
[/list]Quand le cerveau ne fonctionne pas de manière appropriée, une ou plusieurs de ces fonctions sont altérées, ce qui se manifeste à travers des signes et des symptômes. Au cœur de la dépression, c’est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes.
Les émotions, changements d’humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l’activité des cellules nerveuse de notre cerveau. Le cerveau consiste en plusieurs milliards de cellules nerveuses (neurones) organisées en réseaux neuronaux complexes. L’information est transmise, comme s’il s’agissait d’électricité, du bout de chaque neurone au prochain neurone (synapse). Les neurones ne se touchent pas directement : entre deux neurones, il y a un espace (fente synaptique), qui est franchi par des unités messagères appelées « neurotransmetteurs ».
Quand un signal électrique arrive au bout d’une cellule nerveuse, des neurotransmetteurs sont libérés dans la fente synaptique. Ces neurotransmetteurs vont être absorbés par le neurone voisin et vont faire en sorte que celui-ci transmette l’information électrique. De nouvelles connections entre neurones sont établies régulièrement de même que les connections existantes sont maintenues à l’aide d’hormones produites dans le cerveau (facteur neurotrophique dérivé du cerveau - BDNF).
Le cerveau sain possède un niveau adapté de BDNF et produit constamment de nouvelles connections entre neurones, donc de nouvelles synapses. C’est comme si des voies d’information étaient construites et réparées en continu. C’est à travers ces voies que les signaux électriques vont engendrer des émotions, pensées et comportements.
Il est pertinent de diagnostiquer un trouble mental lorsque le cerveau fonctionne en-dessous d’un certain niveau et que des signes et symptômes conduisent à une altération fonctionnelle significative de la manière dont la personne vit habituellement : sur le plan personnel, avec les autres, sa famille, ses amis, à l’école ou au travail.
Les troubles mentaux tels que la dépression sont diagnostiqués de manière consistante grâce à des classifications internationales de maladies telles que le DSM en Amérique du Nord ou la CIM au niveau international. En se basant sur ces classifications, les médecins et les autres professionnels de la santé s’accordent largement sur la définition et l’évaluation de la dépression et d’autres troubles mentaux.
Comme d’autres troubles mentaux, la dépression est due à des interactions génétiques et environnementales complexes. On ne peut pas dire que les troubles mentaux sont causés uniquement par les gènes ou uniquement par l’éducation ou la culture. Généralement, un mélange de ces facteurs est à leur origine.
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Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
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http://www.geopsy.com/psychologie/la_personnalite_normale_et_pathologique_divers.pdf
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
http://www.6play.fr/enfants-surdoues-quels-adultes-deviennent-ils-p_6438/Documentaire-c_11641728
ENFANTS SURDOUÉS, QUELS ADULTES DEVIENNENT-ILS ?Documentaire
52min
ENFANTS SURDOUÉS, QUELS ADULTES DEVIENNENT-ILS ?Documentaire
52min
Si la lumière est souvent faite sur les enfants dits « précoces », on s'intéresse rarement à ce qu'ils deviennent. Les adultes surdoués seraient pourtant plus d'un million en France. Des hommes et des femmes que l'on peut croiser tous les jours sans soupçonner que leur quotient intellectuel dépasse les 130. Curiosité insatiable, cerveau en ébullition permanente, hypersensibilité, voire extra lucidité, cette intelligence extraordinaire est-elle un cadeau ou un fardeau ? Pour mieux cerner ces adultes surdoués nous avons partagé le quotidien de quatre Français hors normes. Vie familiale, vie professionnelle, vie sociale : comment se construisent-ils dans un monde qui ne les comprend pas toujours ?
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
T'as plus toutes les petites barres ?I am so sure a écrit:répondez moi je ne vous capeteuh plus
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
ortolan a écrit:T'as plus toutes les petites barres ?I am so sure a écrit:répondez moi je ne vous capeteuh plus
Marrant tu viens de me faire penser /imager certains doués qui ferait un inventaire .... d'un seul outil "eux" manipulé que par eux le truc pas vivant du tout tout mon opposé en fait, tout un tas de choses qu'on auto éteindrait soi même, pour moi l'horreur totale en fait....
le feu de cheminée à un seule bûche et sans les matériaux pour allumer la flamme... et personne donc pour apporter les chamallows.... jamais... que du triste et de la désolation... une flamme qui donnerait froid en fait là c'est plus sur doué mais se penser sur humain... et là est ma limite... ça me dépasse .... et dans le mauvais sens... j'aurai le sentiment de régresser et de me gâcher.... je suis le bon code barres.... suivez moi tous... ou comment passer sa vie à coté de la plaque... je n'aurai jamais pu vivre comme ça.... j'aurai dépéri et ça se serait mal terminé.... créer parfois pour améliorer, simplifier mais se penser en capacité chaque jour de refaire le monde ? sans voir alors le travail fait par d'autres dont on bénéficie, oui ça me dépasse mais pas du tout dans le sens "dépassé par une intelligence".... mais par de la connerie.... utiliser son intelligence pour devenir plus bête que des personnes moins intelligentes, je suis heureuse d'avoir pu croiser souvent des personnes plus intelligentes que moi pour me dire de ne pas creuser cela....
merci c'était vraiment drôle comme image un doué a Casto qui regarde son code barres en se disant à quel point il est parfait
Re: Je m'exile aphone à pattes d'ours de velours pour jusqu'à un de ces cats... sont gris, souris...
Mildiou a écrit:Je vais t'appeler mon précieux
De fait on remarquera comme tu m'avais dit : où stockes tu tout cela ? je pense à toutes les personnes qui ont écrit, réfléchi des choses ou la vie qui me permettent d'avoir matière à penser, à réfléchir... sinon je serai vide et je tournerai à vide depuis très longtemps
De là mon "classement basique" depuis petite : ceux qui me décomposent et ceux qui me recomposent je pourrais être mariée depuis 20 ans avec Gugusse ....
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