Votre rapport à la vie professionnelle
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bulle, je n'ai pas un regard pessimiste. quelquefois je prends du recul, c'est le doute philosophique. oui, je l'ai sur tout car je cherche à améliorer. Cela ne me freine pas, ne m'embête pas, si les gens trouvent cela bizarre, tant pis. mais c'est intéressant de ta part d'avoir noté ça. qu'est ce qui t'a paru pessimiste, et quelle façon de l'exprimer as tu intermrété comme ça ?
Effectivemen,t si quequ'un de la vie de tous les jours me trouve pessimiste, il fva effectivement agir comme en face de quelqu'un qui l'est, et cela va me faire bizarre puisque je ne le suis pas, donc c'est bien si tu me dis ce qui t'a fait dire cela.
je ne parlais pas d'un travail forcément répétitif mais un moment donné j'aurai envie d'évoluer, or cela ne sera pas toujours possible par exemple dans mon métier d'éducatrice, où je n'ai pas eu envie d'être chef, et où on ne m'a pas permis de devenior prof technique 'du moins avec la paye).
Au bout d'un moment ce que je fais va vers autre chose, comme dans le dessin, un moment on m'a demandé de la couleur, je me suis dit, bof, pourquoi de la couleur, et quoi faire, les peindre, les colorier ? Vu que ce que je dessine ce sont des images mentales je n'avais rien à dire avec la couleur, du moins avec ce que j'en savais. Puis j'ai trouvé un truc.
en art on te demande hélas de faire toujours ma même chose, d'avoir un "style". Souvent on pense que mes oeuvres n'ont pas été réalisées par la même personne. et pourtant je peut faire un truc aujourd'hui, l'autre demain...
donc un métier où il n'arrive rien, où cette part imprévisible est juste perçue comme une particularité, une difficulté, ne m'intéresserrait pas si je peux résumer le problème ainsi, c'est une histoire de compartiment, de compartimentage si ce mot existe.
Cela rejoint ce que je disais tout à l'heure sur le dosage de l'intérêt.
l'idée d'accomplir des "gestes " est aussi très rebutante pour moi, une série de gestes qui s'encâinent, cela me coupe, je ne sais pas où je vais dans l'accomplissement de la tâche et un moment donné je pète les plombs car j'ai été frustrée de ne faire que cela, de ne pas avoir vu où j'allais (en ce meoment par exemple je fais un rangement, maintenant que je sais à quoi l'endroit va ressembler cela m'agace de finir car pendant ce travail, il ne "marrivera" rien. je résous le problème en en faisant un peu tpus les jours sans m'en rendre compte un peu comme je fais le travail ménéger, un peu comme je faisais à l'école les devoirs. (mais j'avais trouvé une organisation qui me permette de dessiner et de lire, d&voir aussi un jour sabbatique pour pouvoir imaginer. C'est dur à trouver dans un travail, surtout au début, c'est pour cela que j'ai du mal à me priojeter dans le travail.
Il faut qu'un travail corresponde à ma mentalité sinon cela finit par m'ennuyer ou bien c'est un obstacle à ce que j'aime faire ou êttre dans la vie, mon père ayant souffert de cela toute sa vie (il était percepteur) je n'ai pas envie que cla m'arrive. J'ai au moins su éviter ça !
Effectivemen,t si quequ'un de la vie de tous les jours me trouve pessimiste, il fva effectivement agir comme en face de quelqu'un qui l'est, et cela va me faire bizarre puisque je ne le suis pas, donc c'est bien si tu me dis ce qui t'a fait dire cela.
je ne parlais pas d'un travail forcément répétitif mais un moment donné j'aurai envie d'évoluer, or cela ne sera pas toujours possible par exemple dans mon métier d'éducatrice, où je n'ai pas eu envie d'être chef, et où on ne m'a pas permis de devenior prof technique 'du moins avec la paye).
Au bout d'un moment ce que je fais va vers autre chose, comme dans le dessin, un moment on m'a demandé de la couleur, je me suis dit, bof, pourquoi de la couleur, et quoi faire, les peindre, les colorier ? Vu que ce que je dessine ce sont des images mentales je n'avais rien à dire avec la couleur, du moins avec ce que j'en savais. Puis j'ai trouvé un truc.
en art on te demande hélas de faire toujours ma même chose, d'avoir un "style". Souvent on pense que mes oeuvres n'ont pas été réalisées par la même personne. et pourtant je peut faire un truc aujourd'hui, l'autre demain...
donc un métier où il n'arrive rien, où cette part imprévisible est juste perçue comme une particularité, une difficulté, ne m'intéresserrait pas si je peux résumer le problème ainsi, c'est une histoire de compartiment, de compartimentage si ce mot existe.
Cela rejoint ce que je disais tout à l'heure sur le dosage de l'intérêt.
l'idée d'accomplir des "gestes " est aussi très rebutante pour moi, une série de gestes qui s'encâinent, cela me coupe, je ne sais pas où je vais dans l'accomplissement de la tâche et un moment donné je pète les plombs car j'ai été frustrée de ne faire que cela, de ne pas avoir vu où j'allais (en ce meoment par exemple je fais un rangement, maintenant que je sais à quoi l'endroit va ressembler cela m'agace de finir car pendant ce travail, il ne "marrivera" rien. je résous le problème en en faisant un peu tpus les jours sans m'en rendre compte un peu comme je fais le travail ménéger, un peu comme je faisais à l'école les devoirs. (mais j'avais trouvé une organisation qui me permette de dessiner et de lire, d&voir aussi un jour sabbatique pour pouvoir imaginer. C'est dur à trouver dans un travail, surtout au début, c'est pour cela que j'ai du mal à me priojeter dans le travail.
Il faut qu'un travail corresponde à ma mentalité sinon cela finit par m'ennuyer ou bien c'est un obstacle à ce que j'aime faire ou êttre dans la vie, mon père ayant souffert de cela toute sa vie (il était percepteur) je n'ai pas envie que cla m'arrive. J'ai au moins su éviter ça !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Belletegeuse a écrit:oui, j'ai le cas de cet élève qui a 15 ans était tout démonté.
Ce qui est le plus intéressant chez lui est qu'il a une sacrée mémoire, je dirais même qu'il a la mémoire absolue, c'est en cela qu'il y a un point commun, mais que faire de cela ?
Justement , je ne comprends pas. Et ce n'est pas du tout une critique ou quoi. Juste, explique un peu plus en détail ce que tu veux dire par là ?
Nos discussions partent dans tous les sens, et je serais hypocrite si je te disais que ton propos est hors sujet . Mais du coup, je ne comprends pas qui est ce gosse de 15 ans ? En quoi il t'intéresse ?
Laisse moi deviner... Vu qu'il a une mémoire absolue, tu le soupçonne d'être un zèbre ?
Développes ...
Et si c'est un zèbre, en quoi ça t'intéresse ?
Tu sais, être zèbre, ce n'est qu'une couche. En plus d'être zèbre, on peut être profondément différent.
Tu as aussi ton parcours de vie. Si on enseignait la psychologie et le développement personnel à l'école, tu n'en serais probablement pas là. Tu as deux fois mon âge, et cela fait déjà deux ans que j'ai répondu aux questions que tu te poses. Mais du coup, c'est à toi d'y répondre par toi même, à tes questions.
Mécanicien d'avion cela doit être pas mal, mais je suppose qu'au bout d'un moment cela devient moche de faire juste ça tous les jours.
C'est très bizarre de le voir comme ça. Mais d'une certaine façon, tu as juste.
D'un côté, j'ai choisit ce métier à la fois par plaisir, et par défi personnel : j'aime grandir et me prouver que je suis capable .
D'un autre côté, j'étais éloigné de ma vérité : au fond de moi, j'ai envie de créer quelque chose, et d'être utile . Etre enseignant, ça me permet de créer le monde demain, avec des enfants. Tous les paramètres sont donc réunis.
Alors que mécano, c'est juste un hobby.
Tu peux aimer les tartes au fraises, pour autant, ce serait écoeurant d'en manger matin, midi et soir .
D'une certaine façon, j'adore mon métier de mécano. Mais la routine me rend nerveux. La seule condition pour que je garde un travail plus d'un an au même endroit, c'est d'avoir à côté des activités où je suis créatif et utile , et où j'ai la liberté de voyager. Mais là, on est dans un schéma où on essaie de "se planquer" pour vivre correctement.
Ce qui m'intéresse, c'est de voir les choses en grand, et de réaliser des projets qui nous tiennent à coeur.
Et je te rassures , tu en as surement beaucoup. Juste, autorises toi à regarder en toi, et te dire : pourquoi pas ?
Bon, si tu n'es pas pessimiste, c'est déjà une chose. J'ai un copain qui est toujours focus sur les défauts des choses. Au début, j'ai cru qu'il était dépressif. En fait, c'est juste qu'on va essayer d'identifier ce qui ne va pas, pour l'améliorer.
Mais surtout, ne jamais oublier tout ce qui va bien.
Tu dois également cultiver une émulation positive .
Si tu regarde les infos au JT sur TF1 et que tu ressasse des problèmes, tu risque de tourner en rond et de ne pas trouver de solutions.
En revanche, si tu te mets dans une spirale positive où tu apprends chaque jour quelque chose de nouveau, tu ne te lasseras jamais.
Je crois ta lassitude , tu te mets une chose à faire, et tu tourne en rond dès que tu l'a terminée, c'est ça ?
En ce qui concerne les arts, c'est assez étonnant comme remarque. Qu'est ce que ça peut te faire, que les gens soient surpris par ta "diversité" ?
Si les autres ne valorisent pas ton travail, tu ne peux pas leur en vouloir. Ils sont cons et intolérants ? Traces ta route.
Si l'éducation nationale ne t'accueilles pas à brats ouverts, tu n'as pas le droit de te résigner . Tu dois te battre pour avoir ta place. Et tu as le droit de te tromper : j'ai appris pleins de choses grâce à mon métier de mécano. Et même si techniquement, ça n'a rien à voir avec la pédagogie ou l'éducation (mon futur métier quoi) moi j'y vois énormément de points communs. Si je dois faire une reconversion professionnelle tous les 5 ans, je m'en fiche. C'est ça le challenge.
Un ami de mon père assume pleinement d'être en dehors des "cases" : il a au moins 5 masters différents et atypiques, et je ne compte pas ses reconversions professionnelles. Il n'a rien à justifier à personne . Il a envie de faire de l'industrie chimique ? Il y va. Il a envie de faire de l'étude des vins ? Il y va. Il a envie d'être prof dans un lycée ? Il y va aussi...
Dans la vie, il y a les gens qui innovent, et qui prennent leur vie en main pour réaliser leur rêves.
Et puis, il y a les autres, qui se rendent eux même irresponsables, en pensant qu'ils sont pas capables de... ou qu'ils n'ont pas le droit de ...
Libre à toi de chercher l'outil qui te permettra de mettre en lumière qui tu es vraiment. C'est par cette connaissance de toi, que tu comprendras qui tu es, comment tu fonctionne, et comment devenir réellement une nouvelle version de toi même. Gandhi disait : sois le changement que tu veux voir dans le monde. En d'autre termes , si quelque chose ne te plait pas, c'est pas la peine de te plaindre. C'est juste qu'il est temps que toi aussi tu apportes ta contribution pour changer ce qui ne te convient pas. Mais avant de changer les autres, il faut se changer soi même.
Je dis ça car j'ai été un fataliste - râleur en puissance, et j'accusais les autres d'être débiles.
Aujourd'hui, ce temps est révolu : la débilité d'autrui ne m'atteint pas, car notre existence sur terre a un but, et nous devons tous apprendre à grandir , sans se perdre dans le jugement .
Essaies de repérer des gens qui ont un état d'esprit qui te parait exemplaire.
Par exemple, j'ai une amie qui fait de l'humanitaire. ça me sert de miroir, parce que je me dis : tiens, pourquoi moi, je n'arrive pas à me motiver pour faire la même chose.
Tu ressens aussi ce décalage ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
le truc que je fais avec les gamins s'appelle du suivi scolaire, je gagne ma vie comme cela car je n'ai pas voulu retourner dans mon ancien travail.
En fait je crois que je n'exprime pas comme il faut (c'est à dire avec moult détails) les questions que je me pose donc cela a l'air hypernégatif ou élémentaire. je déteste les détails, ou que les gens me "guettent", c'est un terme des jeunes mais cela décrit bien ce que je ressens c'est à dire décortiquer, regarder pour ne rien voir.
Dans le monde du travail beaucoup de choses ne présentent pas d'intérêt pour moi, donc je le zappe, car je ne parviens pas à m'y intéresser et je me fais juger, mais je te rassure cela ne m'atteint pas, mais je voudrais avboir un travail où je n'ai pas ça, où je me retrouverais un peu plus, d'où les questions.
m'affirmer, grandir, cela ne m'a jamais intéressée, je n'ai pas cette idéologie du dépassement qui est sans doute générationnelle, comme "se démarquetr", j'ai mis du temps à comprendre .je ne coprenais pas non plus ce qu'étaient les commodités de langage, j'ai aussi du mal avec certains jargons, d'où une certaine image négative de moi mais la mauvaise image cela vient à mon avis de ne rein faire qui soit un "accomplissement", l'impression de ne servir à rien finit par me rendre ainsi, mais avec ces gamins que j'aide pour l'école je peux le dépasser.
En fait je crois que je n'exprime pas comme il faut (c'est à dire avec moult détails) les questions que je me pose donc cela a l'air hypernégatif ou élémentaire. je déteste les détails, ou que les gens me "guettent", c'est un terme des jeunes mais cela décrit bien ce que je ressens c'est à dire décortiquer, regarder pour ne rien voir.
Dans le monde du travail beaucoup de choses ne présentent pas d'intérêt pour moi, donc je le zappe, car je ne parviens pas à m'y intéresser et je me fais juger, mais je te rassure cela ne m'atteint pas, mais je voudrais avboir un travail où je n'ai pas ça, où je me retrouverais un peu plus, d'où les questions.
m'affirmer, grandir, cela ne m'a jamais intéressée, je n'ai pas cette idéologie du dépassement qui est sans doute générationnelle, comme "se démarquetr", j'ai mis du temps à comprendre .je ne coprenais pas non plus ce qu'étaient les commodités de langage, j'ai aussi du mal avec certains jargons, d'où une certaine image négative de moi mais la mauvaise image cela vient à mon avis de ne rein faire qui soit un "accomplissement", l'impression de ne servir à rien finit par me rendre ainsi, mais avec ces gamins que j'aide pour l'école je peux le dépasser.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
yes Belletegeuse voila du tangible... l'accomplissement, ce qui remplit... la pyramide de Maslow et tutti quanti (vanille fraise please). je ne vois pas pourquoi tu n'arriverais pas a définir ce qui ferait que tu te sentirais plus accomplie qu'aujourd'hui, et une fois cela identifié (je sais ca a l'air simple à l'écrire, moins à le ressentir), faire en sorte d'aller en ce sens? petit à petit... on en bondissant, ca la vie le dira.
je suis en accord avec toi sur l'ideologie du depassement qui ne m'interesse pas dans le discours. Toutefois ne nous arretons pas aux mots. Il s'agit surtout de depasser ses propres barrières, sortir de son pré carré, oser se décaler. C'est donc intime et unique et cela ne concerne que chacun. on est pas dans l'évaluation des performances à la con.
bonne soirée
je suis en accord avec toi sur l'ideologie du depassement qui ne m'interesse pas dans le discours. Toutefois ne nous arretons pas aux mots. Il s'agit surtout de depasser ses propres barrières, sortir de son pré carré, oser se décaler. C'est donc intime et unique et cela ne concerne que chacun. on est pas dans l'évaluation des performances à la con.
bonne soirée
Bulle de Puce- Messages : 256
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Localisation : délocalisée
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
peutêtre que c'est se décaler que j'appelle m'accomplir, aller plus loin,
j'aime aussi faire des choses dans lesquelles je peux me projeter, me redonnaitre, je n'ai peut etre pas encore fait le tour.
j'aime aussi faire des choses dans lesquelles je peux me projeter, me redonnaitre, je n'ai peut etre pas encore fait le tour.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bonjour à tous,
Je viens m'incruster dans votre sujet avec votre permission (même si c'est pour la forme ).
Au fil de ma lecture, j'ai enfin croisé beaucoup de personne qui comme moi ont changé de vie professionnelle à plusieurs reprises, ont travaillé parce qu'il le faut sans forcément prendre en première considération la rémunération (sauf à couvrir ses besoins s'est entendu)...
Perso même parcours (combat est le premier mot qui m'est venu)
Aujourd'hui, j'ai fait le choix d' un énième changement, seulement, celui là c'est même pas sûre qu'il couvre mes besoins...et même si peut être c'est pas si grave "parce mon mari gagne un bon salaire" (marre d'entendre cette ritournelle)...ben si c'est grave.
Parce que JE suis, et JE SUIS PAS LA FEMME DE...
Donc comment exister quand son identité profonde ne dépend pas de son activité professionnelle ? comment être reconnu quand ce que vous faîtes n'est pas au sens financier productif ?
Comment organiser sa vie en étant à ce point à côté de la société ?
Comment se faire comprendre et même parfois respecter ?
Peut être avez vous déjà répondu à ces questions, j'avoue pouvoir être passé à côté de message...merci quand même de vos réponses
Je viens m'incruster dans votre sujet avec votre permission (même si c'est pour la forme ).
Au fil de ma lecture, j'ai enfin croisé beaucoup de personne qui comme moi ont changé de vie professionnelle à plusieurs reprises, ont travaillé parce qu'il le faut sans forcément prendre en première considération la rémunération (sauf à couvrir ses besoins s'est entendu)...
Perso même parcours (combat est le premier mot qui m'est venu)
Aujourd'hui, j'ai fait le choix d' un énième changement, seulement, celui là c'est même pas sûre qu'il couvre mes besoins...et même si peut être c'est pas si grave "parce mon mari gagne un bon salaire" (marre d'entendre cette ritournelle)...ben si c'est grave.
Parce que JE suis, et JE SUIS PAS LA FEMME DE...
Donc comment exister quand son identité profonde ne dépend pas de son activité professionnelle ? comment être reconnu quand ce que vous faîtes n'est pas au sens financier productif ?
Comment organiser sa vie en étant à ce point à côté de la société ?
Comment se faire comprendre et même parfois respecter ?
Peut être avez vous déjà répondu à ces questions, j'avoue pouvoir être passé à côté de message...merci quand même de vos réponses
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Non ce n'est pas de l'incruste, je préfère quelqu'un qui "s'incruste" que de la critique !
je pense que c'est bien de se reconnaître soi-même, d'être d'accord avec soi. la première fois que j'ai fait un truc qui a intéressé quelqu'un au point de l'acheter,j'avais 36 ans. Mon recueil de poésie (dont j'ai quand même vendu 200 exemplaires), a été mal accueilli, on m'a dit que c'était "triste". On me sort aussi souvent que j'ai l'air "fragile". je trouve cela très dérangeant, mais cela ne m'empe^che pas de faire ce que je fais. Ce matin j'ai rencontré une psychologue du travail à Pole emploi qui n'a pas trouvé bizarre que je veuille rempiler dans l'art et le professorat au lieu d'aller vers des trucs qui embauchent, comme mon ancien travail, ou bien le mac do ou les trucs pour les vieux. (je serais incapable de forcer une personne âgée à faire un truc).
Enfin quelqu'un auprès de qui je n'ai pas à me justifier, blablater.
j'ai appris un truc très important que je veux faire partager : un surdoué a besoin de précision, faire un cv oui mais quoimettre, c'est à dire un cv de quoi, il ne suffit pas de mettre des mots clés et d'avoir une vague cible, mais tout ce qui peut valoriser, donc sans projet précis, c'est à dire qui est fait en accord avec la personne, pas de cv possible, je mets n'importe quoi.
Du coup la conseillère me prenait pour une demeurée...
Etre la femme de, non c'est fini. si tues comme lmoi que tu n'aimes ni le ménage, ni le jardin, cela doit être râpé.
Les trucs quxquels on nous demande de nous identifier sont souvent factices, c'est pour cela que je n'arrive pas à trouver un travail car le travail et souvent une vitrine, un faire valoir.
On m'a parlé de la culture scandinave, d'atelier de tricots que je pourrais animer car beaucoup de gens sont dans cette réflexion et cette recherche (et quand on est un zèbre on est souvent en avance sur les autres donc il faut retourner cela au lieu de le subir, comme j'ai fait pour la perception "extra-sensorielle" par exemple.
je pense que c'est bien de se reconnaître soi-même, d'être d'accord avec soi. la première fois que j'ai fait un truc qui a intéressé quelqu'un au point de l'acheter,j'avais 36 ans. Mon recueil de poésie (dont j'ai quand même vendu 200 exemplaires), a été mal accueilli, on m'a dit que c'était "triste". On me sort aussi souvent que j'ai l'air "fragile". je trouve cela très dérangeant, mais cela ne m'empe^che pas de faire ce que je fais. Ce matin j'ai rencontré une psychologue du travail à Pole emploi qui n'a pas trouvé bizarre que je veuille rempiler dans l'art et le professorat au lieu d'aller vers des trucs qui embauchent, comme mon ancien travail, ou bien le mac do ou les trucs pour les vieux. (je serais incapable de forcer une personne âgée à faire un truc).
Enfin quelqu'un auprès de qui je n'ai pas à me justifier, blablater.
j'ai appris un truc très important que je veux faire partager : un surdoué a besoin de précision, faire un cv oui mais quoimettre, c'est à dire un cv de quoi, il ne suffit pas de mettre des mots clés et d'avoir une vague cible, mais tout ce qui peut valoriser, donc sans projet précis, c'est à dire qui est fait en accord avec la personne, pas de cv possible, je mets n'importe quoi.
Du coup la conseillère me prenait pour une demeurée...
Etre la femme de, non c'est fini. si tues comme lmoi que tu n'aimes ni le ménage, ni le jardin, cela doit être râpé.
Les trucs quxquels on nous demande de nous identifier sont souvent factices, c'est pour cela que je n'arrive pas à trouver un travail car le travail et souvent une vitrine, un faire valoir.
On m'a parlé de la culture scandinave, d'atelier de tricots que je pourrais animer car beaucoup de gens sont dans cette réflexion et cette recherche (et quand on est un zèbre on est souvent en avance sur les autres donc il faut retourner cela au lieu de le subir, comme j'ai fait pour la perception "extra-sensorielle" par exemple.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Ouf quel soulagement de te lire...
Je ne peux pas dire je rempile dans l'art parce que j'ai jamais essayé (ben oui, tout le monde sait qu'on en vit pas, que c'est pas une vie et comme j'ai passé presque toute ma vie à faire comme tout le monde alors, j'ai pas fait...) Donc je me lance dans l'art.
J'ai aussi cette idée d'atelier d'art et artisanat que je voudrais concilier avec la pleine conscience, le lâcher prise, ou juste le partage de génération...
En plus j'avais déjà monter une société de formation dont l'objet englobe tout enseignement, donc administrativement tout est près et même solide.
sur le papier y'a plus qu'a...pourtant on m'a si souvent dit que mes idées étaient utopiques qu'on vivait ni d'amour, ni d'eau fraîche, ni d'art...j'ai été tant instable d'un point de vue professionnel que tout le monde attend ma prochaine nouvelle grande idée.
mais jusqu'à présent je n'ai jamais rien tenter dans mon domaine justement L'ART et puis je n'ai jamais rien tenter en sachant ce que je suis...
cette fois sera-t-elle la bonne ?
Je ne peux pas dire je rempile dans l'art parce que j'ai jamais essayé (ben oui, tout le monde sait qu'on en vit pas, que c'est pas une vie et comme j'ai passé presque toute ma vie à faire comme tout le monde alors, j'ai pas fait...) Donc je me lance dans l'art.
J'ai aussi cette idée d'atelier d'art et artisanat que je voudrais concilier avec la pleine conscience, le lâcher prise, ou juste le partage de génération...
En plus j'avais déjà monter une société de formation dont l'objet englobe tout enseignement, donc administrativement tout est près et même solide.
sur le papier y'a plus qu'a...pourtant on m'a si souvent dit que mes idées étaient utopiques qu'on vivait ni d'amour, ni d'eau fraîche, ni d'art...j'ai été tant instable d'un point de vue professionnel que tout le monde attend ma prochaine nouvelle grande idée.
mais jusqu'à présent je n'ai jamais rien tenter dans mon domaine justement L'ART et puis je n'ai jamais rien tenter en sachant ce que je suis...
cette fois sera-t-elle la bonne ?
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bein , "yapluka"
Toute façon, la reconnaissance, c'est toi qui doit te la donner.
Je sais que c'est chiant d'être pris pour "la femme de..." . J'ai des amies qui ont ce "statut" et c'est assez gonflant de se rendre compte que les clichés sont encore présents dans l'esprit des gens.
Après, ça dépend de ce que vous voulez afficher : Si dans votre tête vous vous dites : " zut, de quoi j'ai l'air ? Ils vont encore me prendre pour ceci, ou pour cela". En réalité, les gens vont se comporter par rapport à l'image que vous renvoyez de vous même.
En clair, même si vous portez un tutu-rose pour aller faire vos courses, les gens ne se moqueront pas forcément de vous : tout dépend de ce que vous vous dites dans votre tête, de l'assurance que vous portez...
Après, même si les gens se moquent de vous, il faut bosser sur soi pour arriver à s'en fiche. Et ça, ça s'appelle la force intérieure. Si vous arrivez à porter un tutu rose, vous arriverez à bosser dans le milieu que vous voulez.
Question boulot : j'ai moi même commit l'erreur de demander à des gosses "qu'est ce que vous voulez faire plus tard" .
Franchement, c'est une grosse connerie : la vraie question à se poser, c'est "qu'est ce que j'ai envie de faire maintenant?" Sauf que cette question, depuis qu'on est gosse, on n'a jamais osé se la poser. Franchement, vous êtes d'accord ou pas ?
Du coup, il n'est pas trop tard pour se poser la question : qu'est ce qui vous branche comme activité ? Si on peut faire en sorte que cette activité rapporte de l'argent, on a gagné le pari.
Toute façon, la reconnaissance, c'est toi qui doit te la donner.
Je sais que c'est chiant d'être pris pour "la femme de..." . J'ai des amies qui ont ce "statut" et c'est assez gonflant de se rendre compte que les clichés sont encore présents dans l'esprit des gens.
Après, ça dépend de ce que vous voulez afficher : Si dans votre tête vous vous dites : " zut, de quoi j'ai l'air ? Ils vont encore me prendre pour ceci, ou pour cela". En réalité, les gens vont se comporter par rapport à l'image que vous renvoyez de vous même.
En clair, même si vous portez un tutu-rose pour aller faire vos courses, les gens ne se moqueront pas forcément de vous : tout dépend de ce que vous vous dites dans votre tête, de l'assurance que vous portez...
Après, même si les gens se moquent de vous, il faut bosser sur soi pour arriver à s'en fiche. Et ça, ça s'appelle la force intérieure. Si vous arrivez à porter un tutu rose, vous arriverez à bosser dans le milieu que vous voulez.
Question boulot : j'ai moi même commit l'erreur de demander à des gosses "qu'est ce que vous voulez faire plus tard" .
Franchement, c'est une grosse connerie : la vraie question à se poser, c'est "qu'est ce que j'ai envie de faire maintenant?" Sauf que cette question, depuis qu'on est gosse, on n'a jamais osé se la poser. Franchement, vous êtes d'accord ou pas ?
Du coup, il n'est pas trop tard pour se poser la question : qu'est ce qui vous branche comme activité ? Si on peut faire en sorte que cette activité rapporte de l'argent, on a gagné le pari.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
J'aime bien la comparaison -Benoit- !
Dans le fond, tu as raison, il faudrait oser se demander ce qu'on a envie de faire maintenant. Mais c'est tellement plus facile de tout remettre à plus tard...
Personnellement, je doute de pouvoir m'épanouir professionnellement. Il me faudrait un truc pas routinier du tout, et je crois bien que ça n'existe pas. Je pense que je ferai plein de métiers dans ma vie, histoire de pas mourir d'ennui. Tant pis pour la stabilité.
Quant aux quelques passions que j'ai, je ne songe même pas à en faire un métier, ça casserait tout.
Dans le fond, tu as raison, il faudrait oser se demander ce qu'on a envie de faire maintenant. Mais c'est tellement plus facile de tout remettre à plus tard...
Personnellement, je doute de pouvoir m'épanouir professionnellement. Il me faudrait un truc pas routinier du tout, et je crois bien que ça n'existe pas. Je pense que je ferai plein de métiers dans ma vie, histoire de pas mourir d'ennui. Tant pis pour la stabilité.
Quant aux quelques passions que j'ai, je ne songe même pas à en faire un métier, ça casserait tout.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
en plein dans le mille -benoit-
l'assurance, la fameuse reconnaissance, et le présent...c'est pile poil, ce que je travaillais chez ma psy (vous noterez l'imparfait...elle est en arrêt maladie 3 mois...y'a qu'à moi que ça arrive )...
Mais oui, c'est à moi de montrez que j'assume ce tutu-rose. J'ai décidé de me faire une petite soirée introspection pour remettre à plat, ce je veux être maintenant (au présent et maintenant que je découvre qui je suis)
Quant à la question de l'épanouissement professionnel, j'ai lu un jour que la sainte trinité du zèbre était,
autonomie, utilité, et création...perso j'adhère...
Je comprends aussi, l'idée de ne pas faire de ses passions, un métier...moi je parle plutôt de vivre de sa passion...et ça c'est compliqué. Je sais pas si vous voyer la différence...(quoique je pense que si...)
l'assurance, la fameuse reconnaissance, et le présent...c'est pile poil, ce que je travaillais chez ma psy (vous noterez l'imparfait...elle est en arrêt maladie 3 mois...y'a qu'à moi que ça arrive )...
Mais oui, c'est à moi de montrez que j'assume ce tutu-rose. J'ai décidé de me faire une petite soirée introspection pour remettre à plat, ce je veux être maintenant (au présent et maintenant que je découvre qui je suis)
Quant à la question de l'épanouissement professionnel, j'ai lu un jour que la sainte trinité du zèbre était,
autonomie, utilité, et création...perso j'adhère...
Je comprends aussi, l'idée de ne pas faire de ses passions, un métier...moi je parle plutôt de vivre de sa passion...et ça c'est compliqué. Je sais pas si vous voyer la différence...(quoique je pense que si...)
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Faire de sa passion, un métier, ou pas : je comprends la réticence.
En passion / hobby , j'aime bien la mécanique : en faire un métier, c'est plutot une bonne solution. Mais c'est une échapatoire. ça permet de passer des bonnes journées . Mais ça ne permet pas de "vibrer", et d'être épanoui.
Et le fait que ce soit un travail, ça ne me gâche pas le plaisir. Tout ce qui m'embête, c'est la contrainte de temps : les clients arrivent à 8h, et faut avoir fini à midi, et si jamais on découvre une panne en fin de matinée, on a l'air con. Franchement , ça dépend de l'environnement, en fait.
Si vous faites un métier "à la con" dans un environnement super-détente, c'est un bon début
En passion / hobby , j'aime bien la mécanique : en faire un métier, c'est plutot une bonne solution. Mais c'est une échapatoire. ça permet de passer des bonnes journées . Mais ça ne permet pas de "vibrer", et d'être épanoui.
Et le fait que ce soit un travail, ça ne me gâche pas le plaisir. Tout ce qui m'embête, c'est la contrainte de temps : les clients arrivent à 8h, et faut avoir fini à midi, et si jamais on découvre une panne en fin de matinée, on a l'air con. Franchement , ça dépend de l'environnement, en fait.
Si vous faites un métier "à la con" dans un environnement super-détente, c'est un bon début
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
"La seule façon de bien travailler, c'est d'aimer ce que vous faites"
Steve jobs
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je me suis laissé dire que l'idée de métier, de profession c'est quelque chose d'autre que le territoire "personnel".
Un jour, j'ai essayé de faire travailler les questions sur le texte, qu'un de mes élèves n'arrivait pas à comprendre, en lui demandant d'écrire un texte pour lui poser des questions, et il a écrit un texte qui parlait de son premier jour d'école, à trois ans, où il se trouvait dans un endroit où il n'y avait pas son grand frère, et du coup, c'était une "autre vie", sa vie sociale !
J'ai trouvé cela très fort, étonnant.
je me suis laissé dire que cette mise à l'écart du contexte devait en favoriser certains et en desservir d'autres, d'où l'idée que monter une société, faire du libéral doit effectivement être une parade.
Mon élève a eu son brevet sans problème, est passé en seconde.
Comment faire pour dépasser le problème d'être dans cette "autre vie", ne pas avoir une identité qualifie de faible, ou incompétente ou "nulle" ?
je pense qu'il y a des gens qui n'établissent pas cette différence de "terrain", moi cela me parle, car cela se réfère à une part animale de moi.
Un jour, j'ai essayé de faire travailler les questions sur le texte, qu'un de mes élèves n'arrivait pas à comprendre, en lui demandant d'écrire un texte pour lui poser des questions, et il a écrit un texte qui parlait de son premier jour d'école, à trois ans, où il se trouvait dans un endroit où il n'y avait pas son grand frère, et du coup, c'était une "autre vie", sa vie sociale !
J'ai trouvé cela très fort, étonnant.
je me suis laissé dire que cette mise à l'écart du contexte devait en favoriser certains et en desservir d'autres, d'où l'idée que monter une société, faire du libéral doit effectivement être une parade.
Mon élève a eu son brevet sans problème, est passé en seconde.
Comment faire pour dépasser le problème d'être dans cette "autre vie", ne pas avoir une identité qualifie de faible, ou incompétente ou "nulle" ?
je pense qu'il y a des gens qui n'établissent pas cette différence de "terrain", moi cela me parle, car cela se réfère à une part animale de moi.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
J'ai bien envie de te répondre. Parce que ça me parle aussi. Mais je manque d'éléments. Enfin, de compréhension, plus exactement.Comment faire pour dépasser le problème d'être dans cette "autre vie", ne pas avoir une identité qualifie de faible, ou incompétente ou "nulle" ?
je pense qu'il y a des gens qui n'établissent pas cette différence de "terrain", moi cela me parle, car cela se réfère à une part animale de moi.
Tu veux bien détailler un peu ton ressentit , comment , pourquoi, quand?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Ce n'est pas facile de détailler, les détails justement n'étant pas mon truc ! Pour illustrer ce que mes patrons ou certains ont pu appeler mes manquements, l'un des ex de ma fille m'a dit un jour très élégamment et en très bon français que je n'avais même pas "la connaissance intellectuelle de la vie active" !
je ne comprends souvent pas les raccourcis, les sous entendus, en bref le système que les gens trouvent logique par exxemple, il fait beau, on lave le linge. il y a des trucs concernant les priorités que je ne comprends pas car je m'organise différemment, des trucs "évidents" auxqquels je n'attache aucune importance alors on me dit que j'ai bâclé; On me fait aussi souvent des "réflexions " mais c'est moi qui prend cela mal sans doute cela a à voir avec la façon dont je perçois les autres.
Dans le domaine relationnel, je trouve parfois les gens trop tristes, trop fâchés, j'ai du mal à les supporter.
Avant je faisais comme toi, je n'ai vu ces choses qu'à une quarantaine d'années. Je voulais aussi faire des challenges, savoir de quoi j'étais capable, me dépasser et être devenue éducatrice pour délinquants c'était un sacré challenge vu qu'on me traitait de trouillarde.
Ensuite j'ai vu que ma façon de juger les choses différemment pouvait être très intéressante en pédagogie, mais voilà il faut dépasser le philtre des personnes standard surtout à l'éducation nationale
j'ai aussi souvent trois métros d'avances, mais je suis lente gestuellement, à l'école je courais aussi lentement que lq dernière de la classe qui était un peu "gogol".
je ne comprends souvent pas les raccourcis, les sous entendus, en bref le système que les gens trouvent logique par exxemple, il fait beau, on lave le linge. il y a des trucs concernant les priorités que je ne comprends pas car je m'organise différemment, des trucs "évidents" auxqquels je n'attache aucune importance alors on me dit que j'ai bâclé; On me fait aussi souvent des "réflexions " mais c'est moi qui prend cela mal sans doute cela a à voir avec la façon dont je perçois les autres.
Dans le domaine relationnel, je trouve parfois les gens trop tristes, trop fâchés, j'ai du mal à les supporter.
Avant je faisais comme toi, je n'ai vu ces choses qu'à une quarantaine d'années. Je voulais aussi faire des challenges, savoir de quoi j'étais capable, me dépasser et être devenue éducatrice pour délinquants c'était un sacré challenge vu qu'on me traitait de trouillarde.
Ensuite j'ai vu que ma façon de juger les choses différemment pouvait être très intéressante en pédagogie, mais voilà il faut dépasser le philtre des personnes standard surtout à l'éducation nationale
j'ai aussi souvent trois métros d'avances, mais je suis lente gestuellement, à l'école je courais aussi lentement que lq dernière de la classe qui était un peu "gogol".
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
On a tous grandis en se comparant aux autres, en emmetant des jugements, sans discernements. Et même si nous ne voulons pas être méchants, malheureusement on ne fait que répéter des schémas. Si ce garçon est habitué à voir des personnes "normales", il va juger des personnes comme toi. C'est malheureux, mais dans l'histoire, il est autant à plaindre que toi. Après, c'est peut être un connard, mais bon, la personnalité intrinsèque d'une personne n'est pas forcément lié au comportement qu'on affiche.Belletegeuse a écrit:Ce n'est pas facile de détailler, les détails justement n'étant pas mon truc ! Pour illustrer ce que mes patrons ou certains ont pu appeler mes manquements, l'un des ex de ma fille m'a dit un jour très élégamment et en très bon français que je n'avais même pas "la connaissance intellectuelle de la vie active" !
On sait tous les deux qu'il s'agit de ta façon de fonctionner. Ce n'est même pas une question de volonté ou d'efforts, car tu fonctionnes comme ça et puis c'est tout. Et quand bien même il s'agirait d'un effort à fournir, libre à toi d'assumer tes choix.
je ne comprends souvent pas les raccourcis, les sous entendus, en bref le système que les gens trouvent logique par exemple, il fait beau, on lave le linge. il y a des trucs concernant les priorités que je ne comprends pas car je m'organise différemment, des trucs "évidents" auxquels je n'attache aucune importance
Tu es seule juge face à toi même. Alors, n'accuses pas les autres, de refléter le jugement que tu te portais déjà toute seule ,envers toi même.
alors on me dit que j'ai bâclé; On me fait aussi souvent des "réflexions " mais c'est moi qui prend cela mal sans doute cela a à voir avec la façon dont je perçois les autres.
Au contraire, remercie les autres d'être arrogants, et de ne pas comprendre qui tu es, ni comment tu fonctionnes. Grâce à eux, grâce à leur méchanceté et à leur ignorance, tu dois avoir l'occasion de dire :" ok , je suis comme ça, et puis c'est tout. Fin de la discussion" Pas de jugement, pas de rabaissement, ni d'un côté, ni de l'autre.
Plus facile à dire qu'à faire ?
La patience, on l'a , ou l'a pas. Après, ça peut se travailler.
Dans le domaine relationnel, je trouve parfois les gens trop tristes, trop fâchés, j'ai du mal à les supporter.
Bon, un grand classique à ne pas oublier : notre cerveau aime faire des transferts.
Tout à l'heure j'ai vu la poubelle pleine et je me suis dit " mes parents sont gonflés, ils auraient pu la changer" . Sauf que j'étais seul à la maison, du coup.
En psychologie, on aime bien mettre la faute sur le dos des autres. Mais ce n'est pas de notre volonté qu'il s'agit. C'est un automatisme créé par l'égo, qui doit protéger notre petite personne.
Je ne te connais pas, mais je ne cerne pas ce paradoxe, dans lequel tu es dérangée par certains trucs, puis complètement bien dans tes baskets.
Avant je faisais comme toi, je n'ai vu ces choses qu'à une quarantaine d'années. Je voulais aussi faire des challenges, savoir de quoi j'étais capable, me dépasser
Des fois, ça m'arrive de parler de sujets graves, et ça fait déprimer tout le monde. Mon frère m'a demandé pourquoi je voyais la vie du mauvais côté -car c'est vrai qu'à une époque j'étais un pessimiste insupportable- . Alors qu'en vrai, peu importe mes propos, mon ressentit est de toute façon positif, ou au pire : neutre. Est-ce qu'est ce que tu fais en ce moment ? Tu parles de choses négatives sans pour autant en être atteinte ? ^^
Qui te traitait de trouillarde ? C'est à toi de décider si tu es trouillarde ou pas. Quelle idée de se comparer aux autres...et être devenue éducatrice pour délinquants c'était un sacré challenge vu qu'on me traitait de trouillarde.
Moi aussi j'étais l'inverse de ce pourquoi j'étais fait, mais ce ne sont pas les autres qui l'ont fait. Grâce aux moqueries des autres, je me suis inventé un challenge tout seul.
D'une c'est à toi de décider si tu es trouillarde, ou pas.
De deux, tu peux bosser pour l'accepter ou pas.
De trois, tu peux aussi bosser pour devenir moins trouillarde. Mais bon, tu sais déjà tout ça.
Du coup, ce que je ne comprends pas, c'est le
avant je faisais comme toi[...] Je voulais aussi faire des challenges
Alors quoi ? Avant tu avais envie d'avancer, et aujourd'hui non ?
?
on parle de qui , du coup ? Ta façon de voir les choses, ça t'es propre. T'as parfaitement le droit de t'en servir comme outil dans ta pédagogie. Pour un zèbre c'est plutot "facile" d'identifier les filtres des personnes normales, à condition d'être curieux et observateur, non ?
Ensuite j'ai vu que ma façon de juger les choses différemment pouvait être très intéressante en pédagogie, mais voilà il faut dépasser le philtre des personnes standard surtout à l'éducation nationale
Souvent, il y a une question d'équilibre. Un fonctionnement sur-efficient demande parfois trop de ressources, donc il faut bien que tu y perdes au change. C'est la règle.
j'ai aussi souvent trois métros d'avances, mais je suis lente gestuellement, à l'école je courais aussi lentement que la dernière de la classe qui était un peu "gogol".
Mais je te rassures tout de suite : j'étais très maladroit et très "mou" aussi, mais les arts martiaux et le sport m'ont largement fait progressé.
Trouves quelle activité te feras progresser . Enfin, si tu en as envie.
Finis les excuses, pas de ça ici.
Comment faire pour dépasser le problème d'être dans cette "autre vie", ne pas avoir une identité qualifie de faible, ou incompétente ou "nulle" ?
je pense qu'il y a des gens qui n'établissent pas cette différence de "terrain", moi cela me parle, car cela se réfère à une part animale de moi.
Du coup, j'ai plus ou moins répondu à la question , mais je vais éclaircir davantage...
Ton identité, c'est la tienne. C'est pas celle des autres.
Si t'as envie d'être nulle, c'est ton problème, c'est ta faute, et c'est toi que ça regarde. Ne reproches pas aux autres.
En plus, c'est un cercle vicieux : si tu crois que t'es nulle, tu vas porter un jugement sur toi même. Donc tu vas rester dans une spire sans fin !
Les gens qui se trouvent nuls ou incapables, je leur dit pas "bougez vous le cul" ou encore "croyez en vous", et surtout je ne les plains pas leur faire plaisir. Par contre, pour faire électrochoc, dis très sincèrement : c'est vôtre choix. La vie fait pas de cadeau. Après, on se relève, ou pas. Et c'est ce choix qui vous regarde. Pas la chance.
C'est une idée reçue. Ce n'est pas ta propre idée, si ?Je me suis laissé dire que l'idée de métier, de profession c'est quelque chose d'autre que le territoire "personnel".
Pour moi, la pédagogie , l'enseignement, ce ne sont pas simplement des métiers. ça me tient à coeur, et je suis vraiment doué pour ça. Pour moi, c'est très personnel, et ça n'a rien de professionnel. Si je devais me dire "tiens, je porte deux casquettes, une pour le boulot, une pour la maison", ce serait terminé. Je l'ai déjà fait pour la mécanique , et je sais très bien le faire. Mais je ne ferais plus jamais cette dissociation, dans le choix d'un métier. Je n'ai pas envie de mettre de limite entre moi et mon boulot. Je me sens très impliqué. Donc tant mieux si c'est un métier, car je pourrais gagner ma vie avec, et c'est plutot cool. Et en plus, comme les gens aiment bien s'identifier au métier qu'ils font, au moins j'aurais pas l'air perdu comme eux, quand on posera la question "vous faites quoi dans la vie " ? Parce que j'ai été le premier à être victime de "la répétition des schémas" et à poser la question du métier, aux gens. Comme si j'en avais quelque chose à foutre. En réalité, c'est du mimétisme social. Ce qu'ils font comme métier, ça ne m'intéresse pas. A moins qu'ils soient réellement intéressé par ce qu'ils font. Mais la majorité du temps, ce n'est pas le cas. Et le comble, c'est que malgré le fait qu'ils ne soient pas satisfait de ce travail, ils ne vont pas chercher à changer quoi que ce soit à cela.
L'humain est un masochiste curieux.
tout dépend de l'impact que le frère en question avait.Un jour, j'ai essayé de faire travailler les questions sur le texte, qu'un de mes élèves n'arrivait pas à comprendre, en lui demandant d'écrire un texte pour lui poser des questions, et il a écrit un texte qui parlait de son premier jour d'école, à trois ans, où il se trouvait dans un endroit où il n'y avait pas son grand frère, et du coup, c'était une "autre vie", sa vie sociale !
J'ai trouvé cela très fort, étonnant.
je me suis laissé dire que cette mise à l'écart du contexte devait en favoriser certains et en desservir d'autres,
En réalité, même si tu te pose la question pour lui, j'imagine que tu te poses surtout la question pour toi, non ?
Tu sais, on est des êtres sociaux. Notre façon de fonctionner est plutot mystérieuse.
Si nous étions moins cons, nous aurions une capacité naturelle, à former des groupes, et à réfléchir, et agir en tant que groupe. Malheureusement, l'école est arrivée, avec le productivisme . Au lieu de laisser les enfants libres et de leur donner des outils pour qu'ils apprennent par eux même, et qu'ils s'entre aident : quedalle. On va les enfermer dans une classe et on va les obliger à apprendre des trucs . Tout seuls, ils les auraient appris par simple curiosité. Mais non, il a fallu qu'on les oblige. Et le pire, dans tout ça, c'est qu'ils doivent tout régurgiter par coeur. Sans l'aide d'un copain. Sans bouger.
On a aussi fait un système de note. Basé uniquement sur une restitution de connaissances. On n'a pas appris à connaitre le fonctionnement de notre cerveau, de notre corps, ni même du minimum syndical que j'appelle : la connaissance de soi !
J'en rajoute une couche : en France, on a peur de l'échec. L'echec n'est pas valorisé, il est tabou. aux US, quand t'échoues en coulant une boite, tu le marque sur le CV et c'est gratifiant parce que t'as quand même monté une boite ! peu importe si elle a coulé ou pas.
Et puis, l'adulte croit tout savoir, mais il ignore totalement quoi enseigner à un enfant, ni comment le faire. Et c'est un véritable scandale de ne pas être humble et de continuer cette barbarie : l'adulte ne fait pas confiance a l'enfant, et se place toujours comme une autorité gratuite. Soyons honnêtes : nous les adultes, on ne sait pas grand chose sur la vie. Les enfants m'en apprennent beaucoup plus que moi je ne leur apprend. Et c'est rassurant de se dire : je peux leur faire confiance.
Et donc, dans n'importe quelle école nait une succession de processus qui resteront gravés à vie, car un enfant, quand ça grandit, ça devient un adulte... C'est de là que nait l'individualisme, le manque d'empathie, la "connard attitude", la compétition, la comparaison aux autres, le manque de confiance en soi...
"Moi je souffre" . "Oui mais moi je" ...
Donc pour revenir au point de départ :
Il ne s'agit que d'identifier quel conditionnement-appris, nous pousse à nous comporter de telle ou telle manière. Et s'il ne s'agit pas d'un conditionnement, c'est juste un mécanisme basique : Certains ont cette "capacité" involontaire , et incontrôlable, de se fondre "dans" l'autre. Ta volonté n'est plus la tienne dès que l'autre est là. Car c'est peut être un mode de fonctionnement "en miroir", tout simplement.
Comment faire pour dépasser le problème d'être dans cette "autre vie"
Ensuite, le plus souvent, il s'agit quand même d'un manque d'assurance, de connaissance de soi, et donc de confiance en soi, finalement.
Pour aller plus en profondeur, il s'agit de l'identité véritable, qui est touchée. Tu ne sais pas qui tu es. Tu n'as pas conscience, que tu ne sais pas qui tu es. Mais c'est un fait. Et ça, c'est un vrai problème.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
comme un cheveu sur la soupe, je vous rejoins dans la conversation...
je me permets quelques observations,
qu'on le veuille ou non aujourd'hui c'est votre boulot qui vous identifie...j'en ai et en j'en fais toujours les frais.
Pendant 15 ans, j'ai cumulé plusieurs job dans le droit, la communication, le management le fil conducteur étant l'enseignement et/ou le conseil.
J'étais donc identifiée selon l'uniforme standard de ces domaines. et j'étais mal, très mal parce que ce n'était pas mon identité véritable (le WE je porte des saroual et je médite...pour faire un raccourci) je naviguais d'un univers à l'autre. J'ai fais mes études de droit, (que j'ai choisi pour être reconnu) en rêvant d'aller en cours avec un carton à dessin sous le bras...le tout sans l'assumer,(tous les ingrédients sont là...)
Un des premiers truc que m'a dit la psy, c'est : vous ne parlez jamais de votre métier, on ne sait pas ce que vous faites. Pourquoi ???? et le blanc... j'ai fini par comprendre que mon boulot n'était pas mon identité et que surtout c'est ce que je ne voulais pas !!!! rien à foutre de cette règle sociale qui fait que dès que tu es en soirée (ou ailleurs), on te demande ce tu fais dans la vie et boum ton interlocuteur t'étiquette. C'est à partir de là qu'une relation se noue selon les critères qui relèvent de ton job ...Même si comme je le disais rien à foutre et ben c'est comme ça que marche.
Alors quand je réponds, je fais du bénévolat, je bosse à mi temps pour pouvoir profiter de mes enfants et jouer avec eux aux playmobil, ou je randonne...ben mes interlocuteurs rapidement ils cherchent quelqu'un d'autre avec qui discuter soit parce qu'ils savent pas quoi dire, soit parce que ça les culpabilise ou les déstabilise...sauf que c'est bien çà mon identité... depuis que j'ai pris conscience de cet état de fait, j'essaie de trouver un job qui répond à cette identité (pour l'instant, j'ai pas trouvé)...mais le simple fait de tout quitter (j'ai envie de dire une vie professionnelle conventionnelle), j'ai aussi "rompu" la communication avec mes amis. Je me suis rendue compte que même s'ils me connaissent (ils m'ont souvent qualifiée de décalée et utopiste) et ben au fond mon job "standard" me qualifiait et était leur référence dans nos rapports...aujourd'hui en plus d'être décalée et utopiste, selon eux, je suis inconsciente et juste en pleine crise de la quarantaine, ce qui est franchement insultant. En soirée, ils hésitent à me parler d'autres choses que de la couleur de leur nouvelle cuisine...j'en suis toute retournée!!!
Alors oui savoir qui on est c'est ça le véritable enjeu, par contre, comment faire quand cette identité est si loin des conventions notamment professionnelles. Je comprends Benoît quant il dit que les gens se pointent à 8 H, pour finir à midi, c'est rédhibitoire .... ben ouais, idem, moi les horaires ça me gonflent, comme je trouve débile de faire classe de 17 à 18 h à des élèves qui se sont déjà bouffer 8 heures de cours et qui ont 45mn de bus encore avant de rentrer chez (je parle d'expérience, cela n'engage que moi), et que non, je ne pends mon linge dehors dès qu'il fait beau...
J'ai compris récemment que j'avais pas tant peur de ce que j'allais devenir professionnellement que de ce que j'allais devenir tout cours....si je me suis toujours pris la tête sur mon rapport à la vie prof c'est parce que j'ai peur de ce que je vais devenir tout court, dans une société où je ne me retrouve pas...qui érige la vie prof comme référence aux rapports sociaux et même en terme d'évolution personnel...là où moi je place ces questions à un niveau existentiel.
alors oui Benoît tout est question de s'assumer, je te rejoins aussi sur ce point "yapluka"!! mais perso à 40 ans je vais encore avoir besoin de quelques séances de psy pour perdre mes automatismes.
je me permets quelques observations,
qu'on le veuille ou non aujourd'hui c'est votre boulot qui vous identifie...j'en ai et en j'en fais toujours les frais.
Pendant 15 ans, j'ai cumulé plusieurs job dans le droit, la communication, le management le fil conducteur étant l'enseignement et/ou le conseil.
J'étais donc identifiée selon l'uniforme standard de ces domaines. et j'étais mal, très mal parce que ce n'était pas mon identité véritable (le WE je porte des saroual et je médite...pour faire un raccourci) je naviguais d'un univers à l'autre. J'ai fais mes études de droit, (que j'ai choisi pour être reconnu) en rêvant d'aller en cours avec un carton à dessin sous le bras...le tout sans l'assumer,(tous les ingrédients sont là...)
Un des premiers truc que m'a dit la psy, c'est : vous ne parlez jamais de votre métier, on ne sait pas ce que vous faites. Pourquoi ???? et le blanc... j'ai fini par comprendre que mon boulot n'était pas mon identité et que surtout c'est ce que je ne voulais pas !!!! rien à foutre de cette règle sociale qui fait que dès que tu es en soirée (ou ailleurs), on te demande ce tu fais dans la vie et boum ton interlocuteur t'étiquette. C'est à partir de là qu'une relation se noue selon les critères qui relèvent de ton job ...Même si comme je le disais rien à foutre et ben c'est comme ça que marche.
Alors quand je réponds, je fais du bénévolat, je bosse à mi temps pour pouvoir profiter de mes enfants et jouer avec eux aux playmobil, ou je randonne...ben mes interlocuteurs rapidement ils cherchent quelqu'un d'autre avec qui discuter soit parce qu'ils savent pas quoi dire, soit parce que ça les culpabilise ou les déstabilise...sauf que c'est bien çà mon identité... depuis que j'ai pris conscience de cet état de fait, j'essaie de trouver un job qui répond à cette identité (pour l'instant, j'ai pas trouvé)...mais le simple fait de tout quitter (j'ai envie de dire une vie professionnelle conventionnelle), j'ai aussi "rompu" la communication avec mes amis. Je me suis rendue compte que même s'ils me connaissent (ils m'ont souvent qualifiée de décalée et utopiste) et ben au fond mon job "standard" me qualifiait et était leur référence dans nos rapports...aujourd'hui en plus d'être décalée et utopiste, selon eux, je suis inconsciente et juste en pleine crise de la quarantaine, ce qui est franchement insultant. En soirée, ils hésitent à me parler d'autres choses que de la couleur de leur nouvelle cuisine...j'en suis toute retournée!!!
Alors oui savoir qui on est c'est ça le véritable enjeu, par contre, comment faire quand cette identité est si loin des conventions notamment professionnelles. Je comprends Benoît quant il dit que les gens se pointent à 8 H, pour finir à midi, c'est rédhibitoire .... ben ouais, idem, moi les horaires ça me gonflent, comme je trouve débile de faire classe de 17 à 18 h à des élèves qui se sont déjà bouffer 8 heures de cours et qui ont 45mn de bus encore avant de rentrer chez (je parle d'expérience, cela n'engage que moi), et que non, je ne pends mon linge dehors dès qu'il fait beau...
J'ai compris récemment que j'avais pas tant peur de ce que j'allais devenir professionnellement que de ce que j'allais devenir tout cours....si je me suis toujours pris la tête sur mon rapport à la vie prof c'est parce que j'ai peur de ce que je vais devenir tout court, dans une société où je ne me retrouve pas...qui érige la vie prof comme référence aux rapports sociaux et même en terme d'évolution personnel...là où moi je place ces questions à un niveau existentiel.
alors oui Benoît tout est question de s'assumer, je te rejoins aussi sur ce point "yapluka"!! mais perso à 40 ans je vais encore avoir besoin de quelques séances de psy pour perdre mes automatismes.
jeachlo- Messages : 173
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Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
J'ai fais mes études de droit, (que j'ai choisi pour être reconnu)
Bon, je crois qu'on touche le fond du problème.
Toute ma vie j'ai été malheureux à cause de ça. A cause de ce que les autres pensaient de moi. A cause du jugement des autres. A cause des attentes de mes parents.
Quelque part, j'avais inconsciemment décidé de m'identifier à mon travail (mécano sur avion, ça "en jette", ça fait cossu , même si j'aime bien ce boulot dans le fond)
Mais, posez vous tous la question : est-il normal d'être préoccupé par la reconnaissance ?
Quelle reconnaissance cherchons nous ?
Je vais vous dire, j'ai attaqué l'introspection et le développement personnel depuis 1 an. En même temps, je bouquine sur la psycho etc. Maintenant , je sais pourquoi et comment on fonctionne. Et du coup, j'arrive à avoir les ressources en moi, pour être vraiment solide, pour être un pilier.
Je me sens mal à l'aise de donner des conseils aux autres, mais j'ai l'étrange sentiment d'être le seul sur ce forum, a avoir réussi à être vraiment détaché de tous les problèmes du monde...
Maintenant, à votre tour. Bossez Soyez curieux et trouvez l'outil qui vous permettra de vous délivrer de vos "prisons mentales" ...
Je vais te donner des pistes, mais je ne garantit rien : regarde du côté des blessures psychologiques, et aussi, pourquoi ne pas taper "emilio abril" sur youtube : il m'a donné des conseils pour vraiment avoir envie de chercher comment être invulnérable face à la critique et au manque de reconnaissance
.ben mes interlocuteurs rapidement ils cherchent quelqu'un d'autre avec qui discuter soit parce qu'ils savent pas quoi dire, soit parce que ça les culpabilise ou les déstabilise...sauf que c'est bien çà mon identité... depuis que j'ai pris conscience de cet état de fait, j'essaie de trouver un job qui répond à cette identité (pour l'instant, j'ai pas trouvé)..
Déjà, c'est énorme. Parce que tu arrives à choisir ta vie. Les autres n'ont pas conscience de ça.
Et parfois, ils peuvent se rendre compte que toi tu es sur la bonne voie, et ils se sentent idiots de ne pas pouvoir faire la même chose. Au fond, c'est comme un fumeur : il envie les non-fumeurs, tout en restant persuadé de ne pas pouvoir faire autrement, que de rester fumeur. Et ça alimente un mal-être triple : en plus de la dépendance et des troubles que ça procure à notre corps, ça vient , en plus, impacter sur notre morale : on va croire qu'on est nul, et on va se juger parce qu'on est dans la mauvaise direction. Enfin, ça, c'est pas si grave. Mais c'est le fait de ne pas pouvoir changer de direction, qui nous fait émettre un jugement sur nous même.
Du coup, les gens sont emprisonnés dans leur conditionnements. Et il faut que tu interprête tout ça de façon plus subtile :
-Cas 1 : les gens te jugent sans calculer :
-Cas 2 : les gens sont dans l'incompréhension, et ne savent pas s'ils doivent se remettre en question eux, ou s'ils doivent te remettre en question toi.
-cas 3 : tu portes un jugement sur toi même à cause du cas 1 ou 2
-cas 4 : la répétition des schémas et l'imitation sociale : les gens ne sont pas nécessairement malveillants. Instinctivement, ils cherchent à ce qu'on leur ressemble.
Quand tu comprends que c'est un mécanisme propre au cerveau, ça te rend plus souple face à la bêtise humaine
Tu sais, moi aussi je pose bêtement la question aux gens "dans quoi tu travaille" . Effectivement, j'ai conscience que le travail n'est qu'une activité comme une autre et qu'elle ne doit pas représenter une personne . Mais malheureusement, la personne que j'ai en face de moi, n'est pas de cet avis. Même si, au fond, elle rêve de faire un autre travail.
Du coup, j'aime servir d'exemple aux gens : pourquoi moi je fais un métier qui me plait, et pas toi ? C'est quoi la différence, franchement ?
-j'ai envie d'énumérer d'autres cas, mais plus tard
En ce moment je suis dans un projet complètement innatendu, et j'ai du mal à l'assumer , car je ne sais pas forcément comment en parler aux autres autour de moi. Mais plus j'en parles, plus je prends de l'assurance, parce que je sais que ça sonne juste, et que ça fait sens pour moi :
-J'ai quitté délibérément mon boulot pour avoir les mains libres, mais je suis au chomâge
-Je voyage en vélo sur des distances de dingue
-Je bosse sur un projet de révolution pédagogique : l'éducation nationale est une véritable machine à lobotomiser les esprits. Mais les gens ne s'en rendent pas tous compte. Et j'ai du mal à me présenter comme un des précurseurs de la nouvelle éducation , car je n'osais pas prendre ma place. Maintenant, je l'assume, car je sais que j'ai raison.
Encore une fois : que tu portes un tutu-rose, ou pas, c'est d'abord à toi de l'assumer. Les gens ne te jugeront pas nécessairement sur le fait que tu sois ridicule. Mais ils te jugeront sur le fait que tu n'assumes pas ton tutu-rose. Pourtant, tu "danse" mieux qu'eux
Prends ta place. C'est la tienne. Chacun en possède une.
Mais on a trop appris à se regarder le nombril et à se comparer aux autres. On ne sait pas regarder en profondeur à l'intérieur de soi, pour voir qui on est, et quel est notre chemin.
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
En plus, on fait tous partit du problème :
-Quand on est petit, on nous pose tout le temps la question "qu'est ce que tu veux faire plus tard" . On n'en a aucune idée. Et la pression est tellement forte à l'intérieur de nous, qu'on va s'identifier à notre travail.
En réalité, on ne se pose jamais la question "qu'est ce que je veux faire maintenant" ?
J'ai moi même commis l'erreur de demander à un gosse "qu'est ce que tu veux faire plus tard",et je m'en veux terriblement. Car si j'ai posé cette question, c'est simplement à cause de cette règle sur la répétition des schémas.
Au fond, la vraie question c'est : as-tu réussi à être heureux ? Ton métier joues-t-il dans ce sens ?
-Quand on est petit, on nous pose tout le temps la question "qu'est ce que tu veux faire plus tard" . On n'en a aucune idée. Et la pression est tellement forte à l'intérieur de nous, qu'on va s'identifier à notre travail.
En réalité, on ne se pose jamais la question "qu'est ce que je veux faire maintenant" ?
J'ai moi même commis l'erreur de demander à un gosse "qu'est ce que tu veux faire plus tard",et je m'en veux terriblement. Car si j'ai posé cette question, c'est simplement à cause de cette règle sur la répétition des schémas.
Au fond, la vraie question c'est : as-tu réussi à être heureux ? Ton métier joues-t-il dans ce sens ?
Dernière édition par -Benoit- le Ven 24 Nov 2017 - 13:49, édité 1 fois
-Benoit-- Messages : 971
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
- J'ai délibérément quitté mon boulot pour avoir les mains libres, mais je suis au chômage
- j'ai tenté l'éduc nat et suis partie en courant
- je crois au projet de révolution pédagogique et c'est vers cette voie que je tends
- moi aussi, je demande au gens ce qu'il font
hier ma fille a commencé sa phrase par " plus tard je voudrais..." et je lui ai répondu et maintenant tu veux quoi ? elle a dit un éclair au chocolat...alors on est parti dans un salon de thé goûter et dans ces moments là, je sais que je suis sur la bonne voie...parce qu'avant, j'aurais simplement ni poser la question, ni été juste présente !
tu as lu quoi sur le développement perso et en psycho ?
- j'ai tenté l'éduc nat et suis partie en courant
- je crois au projet de révolution pédagogique et c'est vers cette voie que je tends
- moi aussi, je demande au gens ce qu'il font
hier ma fille a commencé sa phrase par " plus tard je voudrais..." et je lui ai répondu et maintenant tu veux quoi ? elle a dit un éclair au chocolat...alors on est parti dans un salon de thé goûter et dans ces moments là, je sais que je suis sur la bonne voie...parce qu'avant, j'aurais simplement ni poser la question, ni été juste présente !
tu as lu quoi sur le développement perso et en psycho ?
jeachlo- Messages : 173
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Pas mal ! Du coup tu as quoi comme projet à court et moyen terme ?jeachlo a écrit:- J'ai délibérément quitté mon boulot pour avoir les mains libres, mais je suis au chômage
- j'ai tenté l'éduc nat et suis partie en courant
- je crois au projet de révolution pédagogique et c'est vers cette voie que je tends
- moi aussi, je demande au gens ce qu'il font
Excellent !
hier ma fille a commencé sa phrase par " plus tard je voudrais..." et je lui ai répondu et maintenant tu veux quoi ? elle a dit un éclair au chocolat...alors on est parti dans un salon de thé goûter et dans ces moments là, je sais que je suis sur la bonne voie...parce qu'avant, j'aurais simplement ni poser la question, ni été juste présente !
Et bien, disons que quand tu né, tu vas te servir de ton environnement et des humains que tu vois, pour te créer ta propre personnalité. Chaque fois que tu vas te retrouver dans une situation nouvelle, tu vas créer ce que j'appelle "une couche" .
tu as lu quoi sur le développement perso et en psycho ?
J'ai pas appris grand chose. Mais le peu que je sais a été sacrément libérateur :
D'abord, tu as ta propre identité, ta personnalité bien spéciale, unique. ça, c'est ta première couche.
Ensuite, il y a les 5 blessures de base, et l'être humain moderne est souvent concerné par au moins l'une d'entre elle .
vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=YN2NRMP4XXQ
Alors quand tu découvre que tu es zèbre, ou que tu as été victime d'une blessure de base, tu vas te sentir libérée, et tu risque de concentrer ton attention là dessus , alors qu'en réalité, ce n'est qu'une goutte d'eau dans un immense verre d'eau. Quand le vase déborde à cause d'une goutte d'eau, tu pourrais te dire que le fait d'être zèbre est cette goutte d'eau. Mais c'est l'ensemble des gouttes, qui créent le phénomène de débordement, pas "la" nouvelle goute
Ensuite, il y a ton passé propre : dans ton enfance, as tu été aimée et respectée, as tu pu te développer correctement ? Peut être que l'école y joue un rôle .
Ensuite tu as tes particularités de fonctionnement : tu es peut être zèbre. Mais tu es peut être aussi hyper-sensible (et je parle d'un terme clinique, hein, il ne faut pas s'attacher au sens que tu crois connaitre . )
Ensuite tu as les intelligences multiples .
Je peux continuer comme ça pendant une bonne heure, on n'en finit pas
Le but du jeu, c'est de trouver un outil qui nous permet de regarder en soi, quelles couches nous posent problèmes. Est-ce qu'on veut les garder en panne, est-ce qu'on veut s'en débarrasser ? Est-ce qu'on veut les réparer ?
Le développement personnel et les bouquins de psycho m'aident à mieux cerner toutes ces couches. Tout simplement.
Mais risque avec le développement personnel, c'est de ne pas correctement enlever les couches qu'on a, avant d'en rajouter des nouvelles.
Alors je pourrais commencer par une petite vidéo de 5 minutes qui te donnera un apperçu des outils que j'utilise : https://www.youtube.com/watch?v=A-3UbUMiuQY
Bien sûr, je suis mécanicien, c'est pourquoi je ne serais jamais exhaustif ou exclusif sur le choix d'un outil .
Du coup, j'ai une liste d'environ 150heures de vidéos dans ce genre, et qui apportent une grande connaissance sur la nature humaine, donc pour moi c'était une connaissance nécessaire pour être maitre de ma vie, et mieux déjouer les stratagèmes de mon inconscient lorsqu'il me faisait défaut (pas de confiance en soi, peur des autres, etc)
Bien entendu, je me doute que la vidéo de 5 minutes ci dessus, est déjà "chiante" à regarder. Et on va se retrouver dans un paradoxe où tu vas te dire : il faudrait que j'ai vraiment du temps à perdre, pour avoir "l'occasion" de regarder ses vidéos.
Prenons le problème à l'envers : à l'école, on va compter environ 10 ans d'apprentissage entre le primaire et le collège : entre le CP et la 3eme, tu auras appris des trucs "techniques" pour s'intégrer dans la société : lire , compter, etc...
Mais ce temps d'apprentissage a été très mal exploité : le rendement est mauvais : dans les classes "alternatives" que je rencontre, le programme scolaire d'une année, peut être avalé en quelques mois sans soucis.
Bref, il me semble essentiel d'utiliser ce temps d'apprentissage pour les enfants, pour qu'ils aient d'autres outils plus importants, comme des bases sur la psychologie, la gestion des émotions, etc etc.
Maintenant que nous sommes adultes, même si nous n'avons pas de travail, nous n'avons pas forcément de temps libre.
On est dans un siècle ou l'information est quand même très facile d'accès, pour peu que tu ai l'ADSL à la maison
Les bibliothèques sont formidables, mais on a tout sur internet ! Et on fait encore mieux : il y a youtube !
Le seul truc qui manque pour avoir accès à ces informations, c'est le temps.
En allant plus loin, on se rend compte que youtube est une source d'infos formidable car tu n'as pas besoin de faire d'effort pour accéder à une information. Il suffit de taper "développement personnel" dans la barre de recherche et de marquer sur un calepin toutes les pistes à explorer... Psychologie ? Zèbre ? etc...
Du coup, comme la plupart du temps, il n'y a que le son qui nous intéresse : j'écoute que le son.
C'est tout simple, il suffit d'avoir la curiosité de chercher Par exemple, il existe "4k youtube to mp3", qui télécharge une playlist de youtube, pour la transformer en mp3 . je mets ça sur la mémoire du téléphone et j'écoute ça dans mes écouteurs 1 à 4 heures par jours.
Comment acquérir de la connaissance le plus efficacement possible ? Grâce aux bouquins ? Non, grâce à youtube !
Comment acquérir de la connaissance ? En y passant du temps. Régulièrement
Comment se discipliner pour avoir du temps, même ne serait-ce que 10 minutes par jour ? Avec une alarme sur le téléphone, ou une to-do-list qui t'obligeras à te planquer dans un endroit dédié à ces 10 minutes de "lecture" ou d'écoute.
-Comment gagner du temps pour ne pas être scotché sur l'écran 8heures par jour ? Etant donné que le contenu est essentiellement audio, il est quand même plus "rentable" de télécharger une playlist en mp3 et de l'écouter sur son téléphone , avec des écouteurs, pendant qu'on fait autre chose. Ceux qui ont du temps libre à la maison peuvent mettre youtube sur leur ordi ou sur leur X-box , et cuisiner ou travailler en même temps qu'on écoute une conférence etc...
De nos jours, on passe beaucoup de temps à "survivre", à travailler, à être dépassé par le temps. On est capable de travailler pendant 30 ans, sans avoir eu le temps d'aller à la bibliothèque pour lire un bouquin. Pourtant, c'est ce bouquin - trouvé au hasard, grâce à ta curiosité- qui te permettra d'avoir une meilleure méthode d'organisation, une meilleur méthode de travail.
Dernière édition par -Benoit- le Ven 24 Nov 2017 - 14:32, édité 1 fois
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
ok...alors parce chômage ou pas j'ai un petit boulot chez une copine (juste le vendredi Après midi) pour payer mes toiles...donc je te lis ce soir et ne manquerai pas de te répondre
jeachlo- Messages : 173
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Notre relation avec notre parcours professionnel n'est-elle pas évolutive au fur et à mesure que notre Être se transforme ?
Une évidence révélatrice pour laquelle je vais devoir trouver comment adapter la réponse à ce désir de changement qui "m'habite", comment poursuivre mon parcours en sachant que là où j'aimerais aller, je ne maîtrise aucune connaissance expérimentée ?
Je ne m'imagine pas commencer des études dans le domaine que j'envisage, non pas en raison de mes 51 ans, mais ma situation personnelle ne me permet pas cette possibilité.
Gérante de mon entreprise depuis 13 années, une entreprise que j'ai fait sommeiller pendant toute l'année 2017, suite à une dépression existentielle, j'ai choisi de clôturer ce chapitre de mon existence et je me ressens quelque peu perdue sur le chemin.
Lorsque j'étais enfant, je rêvais d'être apprivoiseuse d'oiseaux et de papillons, à 8 ans, je rêvais d'être danseuse, à 12 ans le rêve s'est transformé en "avocate pour les enfants", à 16 ans "juge pour les droits des enfants" et d'autres ont décidé que je ne ferais pas d'études longues, alors j'ai choisi un BTS de Secrétaire de direction trilingue (je n'avais vu que le mot trilingue).
Je n'ai jamais été secrétaire, me suis révélée négociatrice, une "capacité" que j'ai adaptée aux domaines dans lesquels j'ai été plongée (l'immobilier d'entreprise et le déploiement de réseaux telecom).
Je ne me ressens plus heureuse dans mon domaines de compétences et je me sais incapable d'atteindre ma "totalité" sans envie, sans passion pour ce que je fais. Je sais que je suis à un tournant essentiel pour la suite de mon existence et je l'avoue, je ne perçois pas encore la solution....
Une évidence révélatrice pour laquelle je vais devoir trouver comment adapter la réponse à ce désir de changement qui "m'habite", comment poursuivre mon parcours en sachant que là où j'aimerais aller, je ne maîtrise aucune connaissance expérimentée ?
Je ne m'imagine pas commencer des études dans le domaine que j'envisage, non pas en raison de mes 51 ans, mais ma situation personnelle ne me permet pas cette possibilité.
Gérante de mon entreprise depuis 13 années, une entreprise que j'ai fait sommeiller pendant toute l'année 2017, suite à une dépression existentielle, j'ai choisi de clôturer ce chapitre de mon existence et je me ressens quelque peu perdue sur le chemin.
Lorsque j'étais enfant, je rêvais d'être apprivoiseuse d'oiseaux et de papillons, à 8 ans, je rêvais d'être danseuse, à 12 ans le rêve s'est transformé en "avocate pour les enfants", à 16 ans "juge pour les droits des enfants" et d'autres ont décidé que je ne ferais pas d'études longues, alors j'ai choisi un BTS de Secrétaire de direction trilingue (je n'avais vu que le mot trilingue).
Je n'ai jamais été secrétaire, me suis révélée négociatrice, une "capacité" que j'ai adaptée aux domaines dans lesquels j'ai été plongée (l'immobilier d'entreprise et le déploiement de réseaux telecom).
Je ne me ressens plus heureuse dans mon domaines de compétences et je me sais incapable d'atteindre ma "totalité" sans envie, sans passion pour ce que je fais. Je sais que je suis à un tournant essentiel pour la suite de mon existence et je l'avoue, je ne perçois pas encore la solution....
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je comprends, Cygne.
Tu sais, on apprend par l'expérience.
Le moteur principal de réussite pour une personne, c'est simplement l'expérience d'avoir déjà réussi.
Le problème avec les adultes, c'est qu'ils ont passé toute leur vie avec une seule et même expérience : une vie qui ne leur ressemble pas.
Du coup, la question c'est : quelle vie te ressemblerait ?
Tu sais, le soir quand je me couche, je regarde ma journée, et ma vie toute entière avec une petite étincelle , et je me dis : et si je pouvais tout changer, demain matin au réveil ?
En l'occurrence, j'ai fini par me trouver une vocation. J'ai eu cette "chance" d'être complètement perdu à l'école.
Je dois retourner là où tout à commencer. Je dois finir ma boucle. C'est l'école qui nous empêche d'être qui on devrait vraiment être.
C'est l'école, qui nous empêche de rêver. Regardez les résultat : à 50 ans, vous faites un travail qui vous plait même pas...
Je ne suis pas à ta place, et je ne te donnerais pas de conseil.
Peut être que je peux ,humblement , éclairer là où c'est sombre.
J'ai une amie qui est spécialiste de la reconversion professionnelle à nimes.
En attendant, j'ai peut être quelques pistes :
A moins d'avoir des troubles de la personnalité (genre phobie sociale) , il me semble évident que nous sommes fait pour vivre en société. L'isolation est parfois nécessaire pour notre bon fonctionnement, mais la plupart de temps, l'isolation s'impose. Soit parce que l'individualisme nous guide, soit parce qu'on ne supporte pas les autres. Et c'est comme ça...
Du coup, même si on nous donne l'idée, le mieux est de l'expérimenter pour voir : on ne sent à sa place, que si on est en société avec les autres.
1) Donc , est-ce qu'on peut prendre une feuille, sur laquelle tu vas essayer de te rappeler tous tes centres d'intérêt, de maintenant, jusqu'à ton plus vieux souvenir ?
2) est-ce que tu peux faire une autre liste, dans laquelle tu vas mettre tout ce qui t'as blessé, et qui te révolte ? Par exemple, moi c'est l'école. Mais si j'avais été handicapé, ce serait pareil : j'aurais eu envie d'aider ceux qui ont un handicap, justement.
3)est-ce qu'il y a des activités, ou des assos qui te parlent ? Est-ce que parfois, tu te dis : "tiens, c'est formidable ce qu'ils font à [la croix rouge, par exemple] ! du coup, j'aimerais bien faire pareil qu'eux, mais je n'ai pas vraiment l'énergie pour y aller"
4)Si tu voudrais changer quelque chose chez les autres, ou dans le monde, ce serait quoi ? Tu as droit à 3 réponses, pas plus
Je ramasse les copies dans 24h :p
Tu sais, on apprend par l'expérience.
Le moteur principal de réussite pour une personne, c'est simplement l'expérience d'avoir déjà réussi.
Le problème avec les adultes, c'est qu'ils ont passé toute leur vie avec une seule et même expérience : une vie qui ne leur ressemble pas.
Du coup, la question c'est : quelle vie te ressemblerait ?
Tu te rends compte ? A quel point ta vie a été "décidée par les autres" ?d'autres ont décidé que je ne ferais pas d'études longues, alors j'ai choisi un BTS
Tu sais, le soir quand je me couche, je regarde ma journée, et ma vie toute entière avec une petite étincelle , et je me dis : et si je pouvais tout changer, demain matin au réveil ?
En l'occurrence, j'ai fini par me trouver une vocation. J'ai eu cette "chance" d'être complètement perdu à l'école.
Je dois retourner là où tout à commencer. Je dois finir ma boucle. C'est l'école qui nous empêche d'être qui on devrait vraiment être.
C'est l'école, qui nous empêche de rêver. Regardez les résultat : à 50 ans, vous faites un travail qui vous plait même pas...
Je ne suis pas à ta place, et je ne te donnerais pas de conseil.
Peut être que je peux ,humblement , éclairer là où c'est sombre.
J'ai une amie qui est spécialiste de la reconversion professionnelle à nimes.
En attendant, j'ai peut être quelques pistes :
A moins d'avoir des troubles de la personnalité (genre phobie sociale) , il me semble évident que nous sommes fait pour vivre en société. L'isolation est parfois nécessaire pour notre bon fonctionnement, mais la plupart de temps, l'isolation s'impose. Soit parce que l'individualisme nous guide, soit parce qu'on ne supporte pas les autres. Et c'est comme ça...
Du coup, même si on nous donne l'idée, le mieux est de l'expérimenter pour voir : on ne sent à sa place, que si on est en société avec les autres.
1) Donc , est-ce qu'on peut prendre une feuille, sur laquelle tu vas essayer de te rappeler tous tes centres d'intérêt, de maintenant, jusqu'à ton plus vieux souvenir ?
2) est-ce que tu peux faire une autre liste, dans laquelle tu vas mettre tout ce qui t'as blessé, et qui te révolte ? Par exemple, moi c'est l'école. Mais si j'avais été handicapé, ce serait pareil : j'aurais eu envie d'aider ceux qui ont un handicap, justement.
3)est-ce qu'il y a des activités, ou des assos qui te parlent ? Est-ce que parfois, tu te dis : "tiens, c'est formidable ce qu'ils font à [la croix rouge, par exemple] ! du coup, j'aimerais bien faire pareil qu'eux, mais je n'ai pas vraiment l'énergie pour y aller"
4)Si tu voudrais changer quelque chose chez les autres, ou dans le monde, ce serait quoi ? Tu as droit à 3 réponses, pas plus
Je ramasse les copies dans 24h :p
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Benoit a dit hier :" Le moteur principal de la réussite pour une personne, c'est l'expérience qu'on a déjà réussie ".
'désolé je n'arrive pas à trouver le truc du forum pour citer..mais ce n'est pas grave, je fais comme je sais faire.)
Justement, "déranger" est une verrue dans mon existence, une excroissance qui crée un moment donné une identité et je n'ai plus su un moment que faire de cela.
j'ai le net sentiment d'avoir grandi en pensant que j'étais mauvaise, des expériences comme le harcèlement dans divers domaines sont venues confirmaer cela, 'voir le travail de Gofman sur ce sujet qui reste d'actualité), c'est un truc que j'ai fini par dépasser mais justement, cela finit par se creuser et se complexifier car de nombreux individus justement n'ont qu'une seule réussite, une seule vie, ont l'impression que si on fait yun truc un peu difficie c'est qu'on n'est pas fait pour cela.
La seule association qui m'intéresserait c'est l'ADFI, car les sectes c'est vraiment un fléau et à part eux personne ne font rien. Ce sont des gens qui ont des méthodes avér&ées pour nuire aux autres, si on est contre eux on est qualifié de "personne suppressive" ce qui finit par dire personne à supprimer mais ceci est un autre sujet.
les expériences qui m'ont blessée, c'est un passage parmi ces gentils apôtres de ces "nouvelles spiritualités", ils décèlesnt justement ton centre d'intérêt surtout si tu ne peux rien en faire.
Bref mes 5 centres d'intérêt sont les animaux, l'art, le surnaturel, (le cerveu, le cognitif, g= l'écriture, la bouffe, beaucoup...)
les 5 blessures c'et que mon père avait fait la guerre, qu'on m'a persécutée à l'école, que j'ai eu des problèmes avec les "porrcs", que je m'ennuie facilement, qu'on m'a fiat il y a dix ans une coupe de cheveux horrible dont j'ai mis des années à sortir (j'en vos juste le bout), car vu que cela ne me plaisait vraiment pas j'ai dû tout couper, je n'avais pas trouvé d'autre solution), être niée chez le médicin et voir mes problèmes complètement étouffés par la société 'j'avais témoigné sur un truc au^près de journalistes mais le papier n'a pas été pris car cela ne rentrait pas dans la ligne de l'émission), j'ai eu aussi un compagnon PN, et niée par le psy que j'ai consulté pour m'aider à m'en sortir car je n'arrivais pas à appréhender par moi-même l'individu, à nomme ce qu'il était et faisait;
Pour répondre à Benoit sur le paraxoxe, j'ai un élément de curiosité qui fait que je cherche le pourquoi, j'ai une sorte de degré de précision que d'autres individus n'ont pas qui me rend tout d'abord sensible à des choses qui sont invisibles pour les autres, etat enfant j'ai pris l'habitude de cherccher par moi-même car j'avais peu de réponses, il y avait des chemins "interdits", à cause des convictions de mon père, qui était communiste, ancien résistant, du coup j'ai "deux" vies, c'est normal quand on se fourre dans la création mais je lm'ai su tard, quand j'ai commencé à étudier l'anthropologie et ce fameux Gofman,
je ne serai donc jamais "zen", car je n'aspire pas à cela, si je pouvais changer la société j'enlèverais tous les trucs qu'on a apporté dans la société depuis les années 80 car c'est encombrant et ne sert à rien, mis à par internet qui permet de chervcher plus vite, !
j'oterais aussi la peine de mort et j'enlèverais l'argent, donc le travail...
'désolé je n'arrive pas à trouver le truc du forum pour citer..mais ce n'est pas grave, je fais comme je sais faire.)
Justement, "déranger" est une verrue dans mon existence, une excroissance qui crée un moment donné une identité et je n'ai plus su un moment que faire de cela.
j'ai le net sentiment d'avoir grandi en pensant que j'étais mauvaise, des expériences comme le harcèlement dans divers domaines sont venues confirmaer cela, 'voir le travail de Gofman sur ce sujet qui reste d'actualité), c'est un truc que j'ai fini par dépasser mais justement, cela finit par se creuser et se complexifier car de nombreux individus justement n'ont qu'une seule réussite, une seule vie, ont l'impression que si on fait yun truc un peu difficie c'est qu'on n'est pas fait pour cela.
La seule association qui m'intéresserait c'est l'ADFI, car les sectes c'est vraiment un fléau et à part eux personne ne font rien. Ce sont des gens qui ont des méthodes avér&ées pour nuire aux autres, si on est contre eux on est qualifié de "personne suppressive" ce qui finit par dire personne à supprimer mais ceci est un autre sujet.
les expériences qui m'ont blessée, c'est un passage parmi ces gentils apôtres de ces "nouvelles spiritualités", ils décèlesnt justement ton centre d'intérêt surtout si tu ne peux rien en faire.
Bref mes 5 centres d'intérêt sont les animaux, l'art, le surnaturel, (le cerveu, le cognitif, g= l'écriture, la bouffe, beaucoup...)
les 5 blessures c'et que mon père avait fait la guerre, qu'on m'a persécutée à l'école, que j'ai eu des problèmes avec les "porrcs", que je m'ennuie facilement, qu'on m'a fiat il y a dix ans une coupe de cheveux horrible dont j'ai mis des années à sortir (j'en vos juste le bout), car vu que cela ne me plaisait vraiment pas j'ai dû tout couper, je n'avais pas trouvé d'autre solution), être niée chez le médicin et voir mes problèmes complètement étouffés par la société 'j'avais témoigné sur un truc au^près de journalistes mais le papier n'a pas été pris car cela ne rentrait pas dans la ligne de l'émission), j'ai eu aussi un compagnon PN, et niée par le psy que j'ai consulté pour m'aider à m'en sortir car je n'arrivais pas à appréhender par moi-même l'individu, à nomme ce qu'il était et faisait;
Pour répondre à Benoit sur le paraxoxe, j'ai un élément de curiosité qui fait que je cherche le pourquoi, j'ai une sorte de degré de précision que d'autres individus n'ont pas qui me rend tout d'abord sensible à des choses qui sont invisibles pour les autres, etat enfant j'ai pris l'habitude de cherccher par moi-même car j'avais peu de réponses, il y avait des chemins "interdits", à cause des convictions de mon père, qui était communiste, ancien résistant, du coup j'ai "deux" vies, c'est normal quand on se fourre dans la création mais je lm'ai su tard, quand j'ai commencé à étudier l'anthropologie et ce fameux Gofman,
je ne serai donc jamais "zen", car je n'aspire pas à cela, si je pouvais changer la société j'enlèverais tous les trucs qu'on a apporté dans la société depuis les années 80 car c'est encombrant et ne sert à rien, mis à par internet qui permet de chervcher plus vite, !
j'oterais aussi la peine de mort et j'enlèverais l'argent, donc le travail...
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bonjour à tous,
beaucoup d'info...
Je me retrouve dans tes interrogations cygne...j'ai 40 et je m'oriente vers un domaine où je n'ai aucune connaissance expérimentée...et je ne conçois pas de faire quelque chose sans "savoir" ou avoir acquis les compétences.
Alors j'essais de les acquérir mais j'ai l'impression de faire du bricolage, parce que comme toi ma situation personnelle ne me permets de le faire "à fond".
Comme je l'ai dit, j'ai "pu" tout quitter et maintenant ? un atelier par ci un atelier par là / un stage de Trois jours et un petit boulot pour arrondir les fins de mois (du bricolage quoi) et pour la première fois aucun vrai projet, si ce n'est être enfin dans mon domaine. Alors oui je m'approche de mon identité parfois même ce que je fais "match" avec ce que je suis ...mais j'ai pas trouvé comment faire durer ces moments où je passe au vert (vous voyer comme la recherche faciale des suspect dans les série ).
parce que comme Benoît je travaille le développement personnel, et la psycho (au passage merci à Benoît pour toutes les infos qui complètent mes propres "recherches"), j'ai fini par comprendre que ce qui me fait peur c'est le devenir tout court.
Jusqu'à présent, chaque nouveau projet professionnel était dès le début voué à l'échec, parce qu'en effet notre relation avec notre parcours professionnel est évolutive au fur et à mesure que notre Être se transforme. Mais ne me connaissant pas, je me transformait pour répondre à ce que je croyais devoir faire (je suis pas sûre d'être très claire ).
Bref, avant je construisais un projet prof et je m'adaptais ,aujourd'hui je me construis (enfin j'essaie) et je vais tenter d'adapter un projet. Par contre, c'est la première fois que je me retrouve dans une situation ou ma réflexion ne propose aucune solution...en temps normal, à chaque situation problématique, mon "cerveau" pond multiples solutions et mon soucis est de choisir ...et là...ben non je n'arrive à rien élaboré..et ça non seulement ça fait bizarre mais en plus je comprends pourquoi ?...
beaucoup d'info...
Je me retrouve dans tes interrogations cygne...j'ai 40 et je m'oriente vers un domaine où je n'ai aucune connaissance expérimentée...et je ne conçois pas de faire quelque chose sans "savoir" ou avoir acquis les compétences.
Alors j'essais de les acquérir mais j'ai l'impression de faire du bricolage, parce que comme toi ma situation personnelle ne me permets de le faire "à fond".
Comme je l'ai dit, j'ai "pu" tout quitter et maintenant ? un atelier par ci un atelier par là / un stage de Trois jours et un petit boulot pour arrondir les fins de mois (du bricolage quoi) et pour la première fois aucun vrai projet, si ce n'est être enfin dans mon domaine. Alors oui je m'approche de mon identité parfois même ce que je fais "match" avec ce que je suis ...mais j'ai pas trouvé comment faire durer ces moments où je passe au vert (vous voyer comme la recherche faciale des suspect dans les série ).
parce que comme Benoît je travaille le développement personnel, et la psycho (au passage merci à Benoît pour toutes les infos qui complètent mes propres "recherches"), j'ai fini par comprendre que ce qui me fait peur c'est le devenir tout court.
Jusqu'à présent, chaque nouveau projet professionnel était dès le début voué à l'échec, parce qu'en effet notre relation avec notre parcours professionnel est évolutive au fur et à mesure que notre Être se transforme. Mais ne me connaissant pas, je me transformait pour répondre à ce que je croyais devoir faire (je suis pas sûre d'être très claire ).
Bref, avant je construisais un projet prof et je m'adaptais ,aujourd'hui je me construis (enfin j'essaie) et je vais tenter d'adapter un projet. Par contre, c'est la première fois que je me retrouve dans une situation ou ma réflexion ne propose aucune solution...en temps normal, à chaque situation problématique, mon "cerveau" pond multiples solutions et mon soucis est de choisir ...et là...ben non je n'arrive à rien élaboré..et ça non seulement ça fait bizarre mais en plus je comprends pourquoi ?...
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je n'ai pas beaucoup de temps mais je vais répondre à ceci
Je vais quand même proposer un outil.
Forcément, le fait même d'énoncer cet outil, peut provoquer une résistance. Mais j'ai longtemps hésité à le prendre , moi aussi. Car cet outil a une forme bizarre, et tout le monde le rejette. Il fait peur, cet outil. Et il semble si petit, qu'on peut douter de son efficacité.
En plus, cet outil, on ne sait pas vraiment à quoi il sert, puisqu'on ne l'utilise pas. Et puis la plupart des gens en disent parfois trop de bien , pour qu'on ose les croire. D'autres en disent du mal. ça dépend.
Cet outil, quel est-il ? Certains vont dire Dieu ? Possible. Mais Dieu c'est quoi ? C'est une énergie d'amour... Bon, ça peut être utile, je dis pas. Mais je ne connais pas dieu, et je ne m'aventurerais pas sur un terrain inconnu.
Non, en fait, tu sais ce que c'est mon outil ?
Simplement de respirer, laisser passer cette angoisse, cette colère, ou je ne sais ce qui nous traverse l'esprit.
Tu n'aspire pas à être zen. Parce que tu résistes.
Crois moi... Plus tu résistes, plus tu persistes à garder ton problème avec toi.
Tu porte un sac, plutot lourd. Tu ne sais pas ce qu'il y a dedans, mais c'est tout ce que tu as, ce sac. Alors tu n'oses pas t'en séparer. Tu ne sais pas quelle vie t'attend sans ce sac. Tu imagines probablement que ce sera pire, mais tu n'en sais rien. Car tu t'identifies à ce sac. Et même si ça va mal en ce moment, tu imagines que ça ira encore moins bien sans ce sac.
Seulement, il commence à être lourd, ton sac. Et force est de constater, qu'il n'a jamais apporté que du poids inutile.
Alors je t'invite à lâcher prise. Il est temps. Pose ton sac par terre et réjouies toi d'avoir peur de l'inconnu .
Si ça te semble abstrait, je vais tenter d'être plus terre à terre : tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime. Tout ce qui bloque, reste. Il faut donc laisser les choses aller, laisser faire. Ne cherches pas à côntroler. C'est en essayant de garder le contrôle des choses, qu'on a des problèmes.
Toutes les galères que tu as traversés n'ont rien d'exaltant, ni de juste. Il n'y a aucun mérite à avoir souffert. Je le sais moi aussi.
Mais d'une façon ou d'une autre, tout ça doit porter du sens maintenant. Tout ce qui t'es arrivé de négatif, a une raison : tu es cette raison.
Si tu as subit le harcellement , je ne vais pas te dire "prends sur toi" . Pas du tout. Mais imagines toi à quel point cela fait "sens", pour moi, de dire : apprends en quelque chose .
D'une certaine façon, tu finira par éprouver de la gratitude pour les galères que tu as traversé, car elles peuvent te rendre plus forte.
C'est à toi de décider. Si un ouragan doit t'effondrer, ou s'il doit te porter.
Laisse toi porter par l'ouragan. Il t'emmènera , et ce ne sera pas confortable, mais tu seras en seul morceau. Si tu résiste, tu affrontera l'ouragan de plein fouet, et il y a de grandes chances qu'il te démolisse, encore et encore. Si tu passe ton temps à observer et à chercher des solutions, il devrait te sembler évident que les situations traumatisantes qu'on a traversé, doivent être apprises, doivent être comprises, et doivent être acceptées. Tu peux être profondément blessée. Mais une plaie ne se referme que lorsqu'on cesse de se battre contre soi-même.
je ne serai donc jamais "zen", car je n'aspire pas à cela,
Je vais quand même proposer un outil.
Forcément, le fait même d'énoncer cet outil, peut provoquer une résistance. Mais j'ai longtemps hésité à le prendre , moi aussi. Car cet outil a une forme bizarre, et tout le monde le rejette. Il fait peur, cet outil. Et il semble si petit, qu'on peut douter de son efficacité.
En plus, cet outil, on ne sait pas vraiment à quoi il sert, puisqu'on ne l'utilise pas. Et puis la plupart des gens en disent parfois trop de bien , pour qu'on ose les croire. D'autres en disent du mal. ça dépend.
Cet outil, quel est-il ? Certains vont dire Dieu ? Possible. Mais Dieu c'est quoi ? C'est une énergie d'amour... Bon, ça peut être utile, je dis pas. Mais je ne connais pas dieu, et je ne m'aventurerais pas sur un terrain inconnu.
Non, en fait, tu sais ce que c'est mon outil ?
Simplement de respirer, laisser passer cette angoisse, cette colère, ou je ne sais ce qui nous traverse l'esprit.
Tu n'aspire pas à être zen. Parce que tu résistes.
Crois moi... Plus tu résistes, plus tu persistes à garder ton problème avec toi.
Tu porte un sac, plutot lourd. Tu ne sais pas ce qu'il y a dedans, mais c'est tout ce que tu as, ce sac. Alors tu n'oses pas t'en séparer. Tu ne sais pas quelle vie t'attend sans ce sac. Tu imagines probablement que ce sera pire, mais tu n'en sais rien. Car tu t'identifies à ce sac. Et même si ça va mal en ce moment, tu imagines que ça ira encore moins bien sans ce sac.
Seulement, il commence à être lourd, ton sac. Et force est de constater, qu'il n'a jamais apporté que du poids inutile.
Alors je t'invite à lâcher prise. Il est temps. Pose ton sac par terre et réjouies toi d'avoir peur de l'inconnu .
Si ça te semble abstrait, je vais tenter d'être plus terre à terre : tout ce qui ne s'exprime pas, s'imprime. Tout ce qui bloque, reste. Il faut donc laisser les choses aller, laisser faire. Ne cherches pas à côntroler. C'est en essayant de garder le contrôle des choses, qu'on a des problèmes.
Toutes les galères que tu as traversés n'ont rien d'exaltant, ni de juste. Il n'y a aucun mérite à avoir souffert. Je le sais moi aussi.
Mais d'une façon ou d'une autre, tout ça doit porter du sens maintenant. Tout ce qui t'es arrivé de négatif, a une raison : tu es cette raison.
Si tu as subit le harcellement , je ne vais pas te dire "prends sur toi" . Pas du tout. Mais imagines toi à quel point cela fait "sens", pour moi, de dire : apprends en quelque chose .
D'une certaine façon, tu finira par éprouver de la gratitude pour les galères que tu as traversé, car elles peuvent te rendre plus forte.
C'est à toi de décider. Si un ouragan doit t'effondrer, ou s'il doit te porter.
Laisse toi porter par l'ouragan. Il t'emmènera , et ce ne sera pas confortable, mais tu seras en seul morceau. Si tu résiste, tu affrontera l'ouragan de plein fouet, et il y a de grandes chances qu'il te démolisse, encore et encore. Si tu passe ton temps à observer et à chercher des solutions, il devrait te sembler évident que les situations traumatisantes qu'on a traversé, doivent être apprises, doivent être comprises, et doivent être acceptées. Tu peux être profondément blessée. Mais une plaie ne se referme que lorsqu'on cesse de se battre contre soi-même.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
en fait je parle de tout cela juste ^pour échanger, des leçons de ceci ou cela, on m'en a donné plein, je crois que ceux qui réagissent ainsi, en disant que ce que j'exprime c'est juste des "angoisses", c'est qu'ils ont peur de quelque chose.
Parler de soi appelle selon moi retentir, ou pas mais dès qu'on dit à quelqu'un de dépasser son truc c'est de la "foutaise", excuse moi Benoit, si c'est ton truc d'avancer, et de penser que quelqu'un qui raconte des trucs négatifs c'est une sorte de plainte sans fin, tu es libre de penser cela si tu veux en tous cas je n'attends pas cela.
mais beaucoup pensent cela, penses tu que si j'attendais des "solutions" j'irais sur un forum ?
non, je pense juste que de discussions basées sur le retentissement, le partage, cela peut aider justement et surtout pas des réponses comme ça.
mais j'admets que ce que je dis fasse peur, agresse, je n'irai dont=c pas plus loin s'il y en a que cela dérange il y a d'autres forums;
Parler de soi appelle selon moi retentir, ou pas mais dès qu'on dit à quelqu'un de dépasser son truc c'est de la "foutaise", excuse moi Benoit, si c'est ton truc d'avancer, et de penser que quelqu'un qui raconte des trucs négatifs c'est une sorte de plainte sans fin, tu es libre de penser cela si tu veux en tous cas je n'attends pas cela.
mais beaucoup pensent cela, penses tu que si j'attendais des "solutions" j'irais sur un forum ?
non, je pense juste que de discussions basées sur le retentissement, le partage, cela peut aider justement et surtout pas des réponses comme ça.
mais j'admets que ce que je dis fasse peur, agresse, je n'irai dont=c pas plus loin s'il y en a que cela dérange il y a d'autres forums;
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[
Dernière édition par Cygne le Jeu 14 Déc 2017 - 14:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
je crois que pour ce qui est de la confiance en moi, je n'en ai jamais eu. Si j'ai toujours eu une vie professionnelle, c'est parce que je ne me suis frottée qu'à ce que je savais faire. Et en tant que zèbre, le savoir faire est large et peut s'acquérir très vite.
Ignorant, jusqu'à récemment ma nature zèbre, je vivais en pilote automatique, je me suis forgée une personnalité d'emprunt pour répondre aux attentes des autres et fait d'énormes efforts pour m'adapter...conclusion...je me suis écrasée (j'ai flirté avec le burn out) et j'ai découvert ma zèbritude.
L'une des choses que le psy m'a dit quand je lui ai annoncé que je plaquais tout au niveau prof (sur un concours de circonstances, je n'ai pas eu de poste le jour de la rentrée, et j'ai refusé celui que l'on me proposait le lendemain), c'est : "d'accord, mais maintenant, vous allez faire ce que vous voulez et ce que vous aimez...et PAS ce que vous savez faire..." et en effet, c'est là que le déficit de confiance en soi devient handicapant...
ce qui est curieux c'est que la liste de mes compétences et expériences est plutôt longue et variée, avec un fil conducteur...et pourtant aucune ne coïncide avec ce que j'aime et ce que je veux faire...aujourd'hui je suis aussi nue qu'un nouveau né...je me dis si j'avais 20 ans, j'irai dans le cursus qu'il faut et hop...mais à 40ans avec toutes mes obligations, c'est impossible. Des fois, je me demande si c'est déjà trop tard, alors qu'il me reste plus temps à bosser que ce que j'ai déjà travaillé...
je me répète mais au départ je me suis mal construit...et ma vie prof a failli avoir ma peau...aujourd'hui je me reconstruit, à commencer par acquérir la confiance en soi, c'est à ça que je m'accroche...en me disant que quand cette étape sera avancée alors ma vie prof renaîtra...Je crois qu'il faut de la patience...ma psy (spécialisée dans les zebres adultes) dit qu'il faut 1 à plusieurs années...en attendant le boulot est alimentaire...
Ignorant, jusqu'à récemment ma nature zèbre, je vivais en pilote automatique, je me suis forgée une personnalité d'emprunt pour répondre aux attentes des autres et fait d'énormes efforts pour m'adapter...conclusion...je me suis écrasée (j'ai flirté avec le burn out) et j'ai découvert ma zèbritude.
L'une des choses que le psy m'a dit quand je lui ai annoncé que je plaquais tout au niveau prof (sur un concours de circonstances, je n'ai pas eu de poste le jour de la rentrée, et j'ai refusé celui que l'on me proposait le lendemain), c'est : "d'accord, mais maintenant, vous allez faire ce que vous voulez et ce que vous aimez...et PAS ce que vous savez faire..." et en effet, c'est là que le déficit de confiance en soi devient handicapant...
ce qui est curieux c'est que la liste de mes compétences et expériences est plutôt longue et variée, avec un fil conducteur...et pourtant aucune ne coïncide avec ce que j'aime et ce que je veux faire...aujourd'hui je suis aussi nue qu'un nouveau né...je me dis si j'avais 20 ans, j'irai dans le cursus qu'il faut et hop...mais à 40ans avec toutes mes obligations, c'est impossible. Des fois, je me demande si c'est déjà trop tard, alors qu'il me reste plus temps à bosser que ce que j'ai déjà travaillé...
je me répète mais au départ je me suis mal construit...et ma vie prof a failli avoir ma peau...aujourd'hui je me reconstruit, à commencer par acquérir la confiance en soi, c'est à ça que je m'accroche...en me disant que quand cette étape sera avancée alors ma vie prof renaîtra...Je crois qu'il faut de la patience...ma psy (spécialisée dans les zebres adultes) dit qu'il faut 1 à plusieurs années...en attendant le boulot est alimentaire...
jeachlo- Messages : 173
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Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Tout dépend de l'énergie que vous voulez miser.
Si vous croyez que c'est obligé d'avoir un travail alimentaire, c'est votre choix. Si vous croyez que votre vie a été un parcours du combattant et que vous mettrez du temps à vous relever, c'est votre choix aussi. Mais dites vous que si vous ne vous relevez pas aujourd'hui, vous le ferez quand ? Des personnes sont pourtant bien arrivé à mener la vie qui leur convient. Pourquoi elles, et pas vous ?
Bon, j'oubliais : pas de leçons de morale ? J'suis pas là pour ça.
Je suis assez "pragmatique" : je vois des personnes qui ont besoin d'aide, et j'ai l'outil qui pourrait les aider. Donc je fais quoi ? Bah je viens vous rendre visite.
Le truc, c'est que mes outils vous seront inutiles : il faut que vous fabriquiez les votres. Mais bon, je ne crois pas être d'une grande utilité. Les relations sociales, c'est pas trop mon truc.
Que vous vous plaignez ou pas, je me fiche pas mal de la forme. Le fond est le même : ça va pas. Il manque quelque chose dans votre vie pour rebondir. Et même si ça vous plait pas, je suis là pour mettre le doigt dessus. Après, vous faites ce que vous voulez.
Je comprends que votre premier besoin, c'est simplement d'échanger, pour être écouté. Vraiment, je comprends. Mais par écrit, je ne peux pas faire ça. Désolé, vraiment.
Tout ce que j'ai envie de faire, c'est de bousculer un peu vos idées reçues. Vous êtes plus âgées que moi, et vous avez l'expérience d'une galère qui vous a salement amoché. Si ça vous plait d'en rester là, j'ai rien à faire sur ce forum
J'ai le même problème avec mes amis fumeurs. J'ai pleins d'outils pour leur faire arrêter. Mais les humains ne savent pas s'écouter.
vous 3 : "Regardez j'ai crevé un pneu !, et vous ?
-moi : "bah, ça fait rien, t'as une roue de secours dans le coffre"
-vous : n'importe quoi, toute façon je sais pas changer une roue, va falloir que je continue la route pied, c'est la galère
-moi : "Déjà, ouvres le coffre et regarde à quoi ressemble une roue de secours, après tu jugeras si t'es capable de la monter ou pas. Il n'y a qu'en essayant que tu le sauras . Pas la peine de se faire des films"
-vous : on est pas là pour se plaindre, alors gardes tes conseils pour toi.
Désolé d'exagérer. Mais bon, vous me faites rire. A quoi ça sert de parler de ses problèmes, si ce n'est pas pour le résoudre ? Peut être qu'au fond, ça vous convient comme ça. Après tout, démerdez vous Moi j'ai 25 ans. J'en ai bavé aussi, mais visiblement pas autant que vous. Je suis peut être pas assez légitime pour oser parler. Faut la permission des adultes ?
Si vous croyez que c'est obligé d'avoir un travail alimentaire, c'est votre choix. Si vous croyez que votre vie a été un parcours du combattant et que vous mettrez du temps à vous relever, c'est votre choix aussi. Mais dites vous que si vous ne vous relevez pas aujourd'hui, vous le ferez quand ? Des personnes sont pourtant bien arrivé à mener la vie qui leur convient. Pourquoi elles, et pas vous ?
Bon, j'oubliais : pas de leçons de morale ? J'suis pas là pour ça.
Je suis assez "pragmatique" : je vois des personnes qui ont besoin d'aide, et j'ai l'outil qui pourrait les aider. Donc je fais quoi ? Bah je viens vous rendre visite.
Le truc, c'est que mes outils vous seront inutiles : il faut que vous fabriquiez les votres. Mais bon, je ne crois pas être d'une grande utilité. Les relations sociales, c'est pas trop mon truc.
Que vous vous plaignez ou pas, je me fiche pas mal de la forme. Le fond est le même : ça va pas. Il manque quelque chose dans votre vie pour rebondir. Et même si ça vous plait pas, je suis là pour mettre le doigt dessus. Après, vous faites ce que vous voulez.
Je comprends que votre premier besoin, c'est simplement d'échanger, pour être écouté. Vraiment, je comprends. Mais par écrit, je ne peux pas faire ça. Désolé, vraiment.
Tout ce que j'ai envie de faire, c'est de bousculer un peu vos idées reçues. Vous êtes plus âgées que moi, et vous avez l'expérience d'une galère qui vous a salement amoché. Si ça vous plait d'en rester là, j'ai rien à faire sur ce forum
J'ai le même problème avec mes amis fumeurs. J'ai pleins d'outils pour leur faire arrêter. Mais les humains ne savent pas s'écouter.
vous 3 : "Regardez j'ai crevé un pneu !, et vous ?
-moi : "bah, ça fait rien, t'as une roue de secours dans le coffre"
-vous : n'importe quoi, toute façon je sais pas changer une roue, va falloir que je continue la route pied, c'est la galère
-moi : "Déjà, ouvres le coffre et regarde à quoi ressemble une roue de secours, après tu jugeras si t'es capable de la monter ou pas. Il n'y a qu'en essayant que tu le sauras . Pas la peine de se faire des films"
-vous : on est pas là pour se plaindre, alors gardes tes conseils pour toi.
Désolé d'exagérer. Mais bon, vous me faites rire. A quoi ça sert de parler de ses problèmes, si ce n'est pas pour le résoudre ? Peut être qu'au fond, ça vous convient comme ça. Après tout, démerdez vous Moi j'ai 25 ans. J'en ai bavé aussi, mais visiblement pas autant que vous. Je suis peut être pas assez légitime pour oser parler. Faut la permission des adultes ?
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Oui, on te fait pitié je crois ? super...
Mais comme disait Georges Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire, ma mère qui avait presque 90 ans avait un peu les mêmes réactions et les mêmes propos que toi.
Toi aussi tu me fais pitié. Tu devrais savoir qu'il n'y a pas que le pragmatisme. De plus, tu dis que tu ne peux pas échanger par écrit, mais juger tu y arrives, est-ce que tu le feraais aussi bien en direct que derrière ton ordinateur ,
je reviens à mon sujet que j'ai commencé et qui est consacré au travail et non au développement personnel
Merci, Cygne, d'avoir compris le propos du sujet...
On n'a plus besoin d'avoir un parcours unique de nos jours, il y a des outils comme la VAE, le bilan de compétences et beaucoup de parcours demandent une double expérience. si on parle une langue, en plus, cela peut aider. Les métiers du patrimoine demandent art et sociologie, il existe aussi un professorat en lycée agricole avec les deux parcours, et l'art thérapie où on peut allier l'expérience éducative et l'art. mais je n'ai cherché que dans ma branche.
Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expériece dans le sens de choses à observer. (c'est là que je voulais en venir avant l'intention de Benoît)
Comme disait Pierre Bourdieu, il y a ce qu'on tire sur le plan symbolique d'une expérience, j'ai fait par exemple du ménage dans un château, je sais donc comment cela se goupille de A à Z dans ce genre de truc;
Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.
je me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.
la réception de mon recueil de poèmes a été mauvaise, comme l'est dans certains endroits ce que je dessine, je me dis, il y aura un public, il faut juste que je trouve le bon endroit où aller. Il y a des gens qui ne connaissaient pas les poèmes sans titre, les dessins en noir et blanc.
C'est vrai que je me suis enfermée un temps dans le registre "difficile d'accès", je croyais que c'était bien; il y a quelque chose qui m'intéresse dans le hiératique, le hors de portée, il faut que je creuse le sujet (les châteaux).
mais on dirait que dans le dessin et dans l'écriture aussi le truc de ne pas faire toujours pareil se joue, 'comme Boris vian et Vernon Sullivan), non, je rigole...
Bon je vais aller faire un post sur le développement personnel, histoire que certains puissent se "lacher !..."lol
Mais comme disait Georges Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire, ma mère qui avait presque 90 ans avait un peu les mêmes réactions et les mêmes propos que toi.
Toi aussi tu me fais pitié. Tu devrais savoir qu'il n'y a pas que le pragmatisme. De plus, tu dis que tu ne peux pas échanger par écrit, mais juger tu y arrives, est-ce que tu le feraais aussi bien en direct que derrière ton ordinateur ,
je reviens à mon sujet que j'ai commencé et qui est consacré au travail et non au développement personnel
Merci, Cygne, d'avoir compris le propos du sujet...
On n'a plus besoin d'avoir un parcours unique de nos jours, il y a des outils comme la VAE, le bilan de compétences et beaucoup de parcours demandent une double expérience. si on parle une langue, en plus, cela peut aider. Les métiers du patrimoine demandent art et sociologie, il existe aussi un professorat en lycée agricole avec les deux parcours, et l'art thérapie où on peut allier l'expérience éducative et l'art. mais je n'ai cherché que dans ma branche.
Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expériece dans le sens de choses à observer. (c'est là que je voulais en venir avant l'intention de Benoît)
Comme disait Pierre Bourdieu, il y a ce qu'on tire sur le plan symbolique d'une expérience, j'ai fait par exemple du ménage dans un château, je sais donc comment cela se goupille de A à Z dans ce genre de truc;
Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.
je me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.
la réception de mon recueil de poèmes a été mauvaise, comme l'est dans certains endroits ce que je dessine, je me dis, il y aura un public, il faut juste que je trouve le bon endroit où aller. Il y a des gens qui ne connaissaient pas les poèmes sans titre, les dessins en noir et blanc.
C'est vrai que je me suis enfermée un temps dans le registre "difficile d'accès", je croyais que c'était bien; il y a quelque chose qui m'intéresse dans le hiératique, le hors de portée, il faut que je creuse le sujet (les châteaux).
mais on dirait que dans le dessin et dans l'écriture aussi le truc de ne pas faire toujours pareil se joue, 'comme Boris vian et Vernon Sullivan), non, je rigole...
Bon je vais aller faire un post sur le développement personnel, histoire que certains puissent se "lacher !..."lol
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
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Dernière édition par Cygne le Jeu 14 Déc 2017 - 14:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.
J'imagine que la configuration "pas trop concrètes" répondrait à ta capacité créative et imaginative ; ce qui te laisse une liberté d'action pour y intégrer tes substances d'Être en réelle valeur ajoutée.
Est-ce que envisages le "très concret" tel un cadre duquel tu ne pourrais pas déborder ?
j
En accord, le travail est une domaine dans lequel nous pouvons nous épanouir, exprimer notre créativité, imaginer et proposer d'autres perspectives...Belletegueuse a écrit:
Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expérience dans le sens de choses à observer.
J'imagine que la configuration "pas trop concrètes" répondrait à ta capacité créative et imaginative ; ce qui te laisse une liberté d'action pour y intégrer tes substances d'Être en réelle valeur ajoutée.
Est-ce que envisages le "très concret" tel un cadre duquel tu ne pourrais pas déborder ?
j
Oui, ta petite voix intérieure crie de plus en plus fort et elle a certainement raison de ne pas se taire ; tu es déjà une auteure et la publication de tes écrits n'est pas un rêve inaccessible, continue encore et toujours et tes efforts finiront fructueux je te le souhaite .e me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
C'est toi qui l' a dit, c'est pas moiBelletegeuse a écrit:Oui, on te fait pitié je crois ? super...
J'ai pas pitié de toi, ni d'autres. C'est vôtre vie, et vous faites ce que vous voulez avec.
Juste, quand j'observe que quelqu'un a besoin de trouver une solution à un problème, j'ai envie de m'amener avec une solution emballée dans un papier cadeau, et la plupart des gens ont le même comportement : " dégage minus, je sais me débrouiller tout seul." Bon, c'était peut être pas ton propos, mais c'est comme ça que je l'interprète.
C'est tout l'art de la communication : t'as beau avoir dit "blanc", si l'autre a envie d'entendre noir, il entendra "noir" . Et puis c'est tout. Et toi et moi, on est des beaux spécimen.
Moi personnellement je ne suis pas touchable. Je suis difficile à vexer ou à énerver. Je sais qui je suis et personne ne pourra me démonter. Du coup, quand quelqu'un refuse mon aide, je n'abandonne pas forcément , tant que j'ai la conviction d'être dans mon droit .
Après, je sais très bien où est la limite de l'ingérence : d'une part, c'est pas mes oignons, et d'autre part, je sais très bien que l'aide en elle même, l'outil proposé, n'intéresse personne. Puisque dans ce cas là, ce qui compte, c'est juste de pouvoir parler à quelqu'un.
Si ça te fais plaisir
Toi aussi tu me fais pitié. Tu devrais savoir qu'il n'y a pas que le pragmatisme. De plus, tu dis que tu ne peux pas échanger par écrit, mais juger tu y arrives, est-ce que tu le feraais aussi bien en direct que derrière ton ordinateur ,
Tu ne peux pas savoir ce que je pense réellement, de la même façon que je peux pas savoir ce que tu cherches, ce que tu éprouves réellement.
Je ne juge pas. J'observe et je touche du doigt là où ça fait mal. Parfois je me trompes.
Je veux bien me remettre en question autant de fois que tu le voudras. Je m'excuse si tu t'es sentie jugée. Mais ce n'était pas le cas, en fait. J'aime profondément les gens, mêmes les plus débiles, même les plus méchants. Je juge parfois les actes, mais jamais les personnes en elles mêmes. Peut être que dans mes mots, c'est interprété d'une autre façon.
Donc oui, ça me dérange qu'on pense que je juge les gens. Puisque pour moi, il s'agit juste d'observer et d'améliorer ce qui ne va pas. Si quelqu'un fait quelque chose de débile, je dirais "c'est débile". Libre à lui/ elle de penser que c'est un jugement.
Quand il s'agit de donner des outils : je peux le faire par ordinateur, parce que même si ce que je dis n'intéresse personne, l'avantage c'est que t'as pas le temps de me couper la parole : d'abord tu lis, après tu dis si ça te plait ou pas. Alors que dans la vraie vie, je suis interrompu par des "oui mais". Alors que je sais que j'ai raison. ( En théorie. )
Pour ce qui est de tisser des liens : derrière un ordi je comprends pas vraiment comment faire, même si ça m'intéresse. Alors que dans la vraie vie, c'est peut être plus intuitif .
C'est pour ça que j'attaque directement le "vif du sujet" , car c'est le seul point où je pense pouvoir agir . Après, je si je me loupe, j'aurais pas non plus aggravé le problème, donc je ne m'en veux pas
Ha, enfin ! Il m'aura fallut du temps pour que je comprenne tes "centres d'intérêt"On n'a plus besoin d'avoir un parcours unique de nos jours, il y a des outils comme la VAE, le bilan de compétences et beaucoup de parcours demandent une double expérience. si on parle une langue, en plus, cela peut aider. Les métiers du patrimoine demandent art et sociologie, il existe aussi un professorat en lycée agricole avec les deux parcours, et l'art thérapie où on peut allier l'expérience éducative et l'art. mais je n'ai cherché que dans ma branche.
Ce qui m'embête au travail et m'attire des ennuis c'est que j'aimerais trouver un travail dans lequel les choses à faire ne seraient pas trop concrètes, ou bien au contraire très concrètes, permettant de ne pas me sentir "coupée en deux" et de penser à autre chose, voire même d'acquérir une expériece dans le sens de choses à observer. (c'est là que je voulais en venir avant l'intention de Benoît)
Comme disait Pierre Bourdieu, il y a ce qu'on tire sur le plan symbolique d'une expérience, j'ai fait par exemple du ménage dans un château, je sais donc comment cela se goupille de A à Z dans ce genre de truc;
Le travail ne sert pas qu'à gagner sa vie, justement, du moins en termes pécuniaires.
je me suis toujours vue aussi avec deux professions, étant donné que je voulais être auteur, et prof pour gagner ma vie en attendant d'être publiée.
la réception de mon recueil de poèmes a été mauvaise, comme l'est dans certains endroits ce que je dessine, je me dis, il y aura un public, il faut juste que je trouve le bon endroit où aller. Il y a des gens qui ne connaissaient pas les poèmes sans titre, les dessins en noir et blanc.
C'est vrai que je me suis enfermée un temps dans le registre "difficile d'accès", je croyais que c'était bien; il y a quelque chose qui m'intéresse dans le hiératique, le hors de portée, il faut que je creuse le sujet (les châteaux).
mais on dirait que dans le dessin et dans l'écriture aussi le truc de ne pas faire toujours pareil se joue, 'comme Boris vian et Vernon Sullivan), non, je rigole...
En même temps, peut être que je t'ai pas laissé le temps d'en placer une ?
Bon beh, j'ai pas grand chose à dire , tu sais déjà ce que tu veux
Je n'aurais pas servi à grand chose mais je suis content quand même
Moi je m'en fou ... C'est un outil comme un autre. Ce qui compte c'est de savoir qui tu es, comment tu fonctionne, et ce qui te tiens vraiment à coeur. Et en parallèle, de savoir exactement quels conditionnements, quelles blessures et quels obstacles t'empêchent actuellement d'atteindre tes objectifs. Mais bon, mon boulot consiste simplement à donner une lampe aux gens qui n'en ont pas. Je donne une lampe avec une notice d'utilisation, mais je ne l'utilse pas à la place des gens. Chacun est libre de l'utiliser ou pas. Chacun est libre d'aller où il veut avec cette lampe. Mais si j'entends quelqu'un se plaindre qu'il se cogne contre un mur, je vais lui balancer une lampe dans la tronche, et si la personne est trop aigrie pour se remettre en question et n'allume jamais sa lampe, là je vais en rajouter une couche, jusqu'à ce que l'un de nous deux cède Après, je ne parles pas de toi, mais bien de mon "travail" en général ...Je vois que t'as déjà ta propre lampe, du coup, je ne vois pas vraiment à quoi je sersBon je vais aller faire un post sur le développement personnel, histoire que certains puissent se "lacher !..."lol
Vraiment désolé, j'ai voulu mettre tout le monde dans le même panierSi vous croyez que c'est obligé d'avoir un travail alimentaire, c'est votre choix.
Il ne me semble pas avoir dit cela.
Carrément ! Alors là je dis oui et re-oui Toute façon c'est obligatoire d'avoir une période "tampon" pour se remettre dans une situation plus confortable, après on réfléchira si on peut encore améliorer ou pasJe précise que ma situation "matérielle" présente, compte-tenu de l'urgence, me conduit, dans un premier temps à retrouver un emploi "alimentaire" en intérim par exemple, ce n'est pas un choix, c'est un pas obligatoire pour sortir de l'immobilisme.
Je la note, celle là !Je te répondrai par ces mots empruntés "je ne suis pas ce qui m'est arrivé, je suis ce que je choisis d'Être".
Par ailleurs, le sujet est posé sur "le parcours professionnel" et non pas de la Vie et de notre "chemin" parcouru...
Je me suis toujours relevée...le temps que cela prendra n'est pas un choix...mais un outil au service de la reconstruction...ce n'est pas parce que je me suis accordé du temps pour réfléchir aux changements que je me devais de réaliser, que je perds mon temps...
Bon, cette fois, je me sens vraiment ridicule. Décidément, j'ai beaucoup à apprendre encore. Peut être que je prends pas assez le temps d'écouter .
Je ne pense pas que ce soit une perte de temps. C'est juste qu'à chaque fois que j'observe les gens après une perte d'emploi, il y a une période "tampon" qui doit servir à rebondir, mais parfois cette période peut durer des années et des années. Je ne me doutais pas que j'étais en train de prendre "mon cas pour une généralité" (bien que j'ai pas connu de période "tampon" supérieure à 6 mois, ce qui me semblait déjà horriblement long.)
. C'est fantastique. Tu as une conscience des choses assez poussées, plus que moi je pense. Et tu as un talent pour mettre des mots dessus.d'où le désir de changement pour une fonction professionnelle au service de l'Être et non de l'avoir.
Maintenant, est- ce qu'on fait une liste des métiers compatibles, ou bien est-ce qu'on en invente un ?
Souvent on pose la question aux enfants "qu'est ce que tu veux faire plus tard", qui sous-entend : on a déjà inventé des métiers, tu veux en choisir un ?
Alors que la vrai question, c'est "quelle activité nous tient à coeur" , après on cherchera à la rentabiliser, ou pas, ça reste secondaire à mes yeux. Mais je sais que j'ai tort sur ce point. Car en attendant qu'on change la société économique pour en faire une société empathique et solidaire, il se passera des décénies, et il faudra utiliser l'argent pour subvenir à nos besoin en attendant. J'admets volontiers que je focalise beaucoup mon attention sur des choses qui concernent le "long terme, " ce qui me fait négliger les décisions urgentes qu'on doit prendre maintenant
C'est une chose que peu de gens savent faire. Et quand j'invite les gens à le faire, je suis bien trop maladroit pour être convaincant. Bilan des courses : je pense honnêtement que très peu de gens ont cette faculté de savoir qui ils sont, et ce qu'ils veulent. Décidément, ce n'est pas ton cas. Tout le monde a le droit de se tromper. J'espère que tu ne m'en voudras pas De toute façon, on ne se connait pas depuis longtemps. Je ne suis pas télépathe et je ne peux pas lire dans la tête des gens. Déjà, se connaitre soi même , ça peut prendre toute une vie. Alors connaitre l'autre, c'est peut être plus long encore !Penses-tu réellement que je ne me sois pas suffisamment "observée" dans le moindre de mes recoins pour me permettre de me comprendre ?
Bousculer mes idées reçues, dans le domaine professionnel, lesquelles par exemple ?
Mon parcours professionnel d'autodidacte m'a permis de démontrer mes compétences par mes résultats. Je n'ai jamais connu la galère dans ce domaine, bien au contraire et à ce jour, je suis toujours en contact avec deux de anciens employeurs (à la retraite )qui m'ont accordé leur confiance.
Bousculer une idée reçue : simplement que la plupart du temps, (oui j'aime généraliser) les gens n'essaient même pas de se lancer, parce qu'ils ont peur. En réalité ils n'ont aucune idée de ce qui les attend. Ils se font des films comme des grands. Bien sûr , ce n'est pas ton cas. Mais j'emploie cet exemple pour montrer comment je veux bousculer une idée reçue : simplement en proposant des axes que tu n'aurais peut être pas pensé à explorer :
-J'ai une amie qui travaille 4 mois par an et qui voyage le reste de l'année avec l'argent gagné.
-Une autre amie qui est conseillère d'orientation spécialement pour les zèbres. Son métier consiste à aider les autres , à trouver leur propre voie. C'est intéressant de se dire que sa vocation, c'est justement d'aider les autres à trouver la leur, alors qu'elle, elle serait incapable de choisir un autre métier
-Moi, j'ai sauvé les meubles en choisissant un métier cool. Le matin quand je me lève, je sais que je vais être payé pour "jouer" . Après , il me manque l'utilité et le lien social, donc je ne me sens pas accompli et ça m'a poussé à changer de voie. C'est pour ça que je fais des stages en tant qu'instit'.
J'invite simplement à une remise en question toujours plus poussée : comment se loger mieux, moins chère ? Comment faire en sorte d'habiter à un endroit stratégique pour être pas loin de mon "travail", sans pour autant être stressé par la ville (voisin, wifi, bruit, pollution, etc) Comment avoir de la nourriture dans le jardin ? Comment installer une pompe à eau dans la rivière ? Bref, comment être autonome à la maison, déjà... Ce qui , forcément, nous oblige à gagner moins d'argent, et donc à moins travailler
Bref, en amont de la question "quelle voie choisir" et "comment se présenter aux autres lorsqu'on est zèbre", j'invite également à d'autres réflexions. Comment travailler sur sa résilience et son autonomie (familiale, personnelle etc, c'est ma spécialité) mais d'autres sujets sur les quels je suis passionné sans pour autant avoir de réponse claire , c'est : quel métier faire quand on est zèbre ? Franchement avec mon "développement personnel", la question ne se pose pas, puisque vous êtes obligé de vous connaitre et de savoir ce qui vous branche.
Bon, c'est pas pour toi que je dis ça, Cygne, mais ton post m'a donné envie de donner une réponse "globale"
Vous allez me dire : t'es hors sujet Benoit. Et je sais que vous avez raison là dessus , car je ne réponds pas à la question posée. Mais en attendant, la question posée, n'est pas la seule à se poser
La volonté et la motivation ne seraient-ils pas les outils les plus performants ?
Oui, mais pas seulement. Il faudrait qu'on travaille sur la façon de se remettre en question : avant d'avoir la volonté, avant d'avoir la motivation, il faudra d'abord croire qu'on peut aller plus loin que ce qu'on croit...
C'est assez rare qu'on me dise ça, et j'apprécie vraiment ton état d'esprit.Je recentre les échanges sur le parcours professionnel ; se questionner sur la suite de son parcours professionnel, en parler avec d'autres personnes, échanger des voies possibles, des voies expérimentées ou envisagées par d'autres, peut m'aider à explorer des sentiers auxquels je n'aurai pas pensé par exemple. J'ai pleine conscience que la solution, c'est à moi de la trouver, c'est à moi de me résoudre, non ?
Du coup, on peut faire une liste des voies inexpérimentées. Il y a quelques pages, j'ai donné ce schéma .
ou encore celui ci
Si chacun prend le temps d'examiner ça point par point, avec l'aide de gens de confiance, il y a moyen de trouver une réponse à la question professionnelle C'est un outil comme un autre.
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je ne t'en veux pas, Benoit, moi aussi j'ai dit des choses qui ont dépassé ma pitié et qui sont des fois de la provoc pour comprendre.
J'ai comme toi ce travers de vouloir rectifier ce qui peut à mon sens gêner quelqu'un, même si cette situation fait parfois des sacs de neoud dans mon propre esprit car c'est aussi ce que je reprochais à ma mère, d'où la comparaison.
Essaie de prendre concience de cela, personnellement c'est "mon" problème, du coup j'essaie de faire en sorte d'être irréprochable, je ne m'exprime pas et les autres me voient comme quelqu'un d'e hautain. (mais c'est ma dynamique).
Avec mon compagnon (mais je le fais aussi au travail), je finis par ne plus pouvoir dire ce que je pense, après je fais un gros pâté, une grosse merde, tout cela parce qu'au début je ne voulais pas déranger.
j'en reviens au travail, ce matin j'ai osé répliquer, enfiin, chez des gens pour qui je fais du ménage et du repassage 'à l'époque où je me disais qu'à faire au moins ce travail bête, je serai tranquille), cben non. Outre que là aussi j'aurais pu me faire coincer par un gros porc, mes patrons qui ne sont jamais clairs me donnent toujours l'impression désagréable de ne jamais savoir sur quel pied danser et d'être mise devant le fait accompli. je dois tout deviner (cela me stresse ce genre de situation car je ne comprends pas les sous entendus), et les heures que j'ai à leur faire rétrécissent comme une peau de chagrin. je me suis dit que s'ils ne veulent que deux hjeures je pars, mais je veux que ce soit eux qui me foutent dehors car à ce moment ils me doivent une somme d'argent, et que 200 euros sans rien faire (ce qu'ils devront me verser), c'est toujours bon pour moi car je préfère penser qu'agir...
pour expliquer ce que j'attends d'un travail : soit penser beaucoup et dépenser mon énergie, soit faire une action qui me fait dépenser mon énergie (j'ai raté une belle carrière de championne d'athlétisme, de nageuse bref de sportive de haut niveau, mais cela aurait été de bas niveau car je ne cours pas vite...), ou encore que je puisse faire une autre chose en même temps ou encore que ccela soit pmarrant d'être avec les gens avec qui je me trouve.
Mon emploi de ce matin est la totale. Ce sont des cons et de plus ils ne sont jamais là. finalement, cela va mal finir car rien ne me convient dans ce travail : c'est idiot, je ne peux pas réfléchir en même temps à autre chose car leur manque d'organisation, de précision, de fiabilité ou de je ne sais quoi ne permet pas la moindre distraction (j'ai même peur de rater l'heure).
Mais j'ai un autre job d'appoint qui présente aussi un intérêt qui n'est pas moindre, il s'agit de livrer du pain pour les boulangers. outre que ces gens sont sympas, qu'une partie du travail sera payée en nature, je n'aurai pas besoin de sortir la voiture pour y aller, cela suffira d'(y aller à pied ou mobylette (du coup je gagne du temps et je me dispense d'une séance de gym).
Je me dis que mq vie est d'une complexité et d'une mesquinerie incroyable, mais depuis que j'ai lâché le travail rémunérateur et potentiellement intéressant, je trouve que cela me convient mieux.
J'aime bien aussi donner les cours particuliers, je suis même allée à un pot avec les gens de mon agence c'était intéressant et sympa, il n'y avait pas d'hostilité. Je vais même avoir droit à un inspecteur de l'éducation nationale car il y a une instit qui s'est plaint car je vais donner des cours à un gamin qui a la jambe dans le plâtre et dont les parents préfèrent qu'il n'aille pas à l'école et cela ne m'inquiète pas outre mesure.
C'est vrai que cela n'est pas très normal de ne pas pouvoir dépasser certains problèmes comme par exemple ce qui s'est passé lors d'une inspection quand j'étais élève-institutrice (une inspectrice qui m'a reproché de "gâcher des efats", mais elle, elle n'a pas gâché un être humain ? C'est ce qui a inauguré ma série d'emmerdes, mais je me sentais déjà de trop, je risquais de gêner toute l'éducation nationale sans doute qui est certainement en péril depuis avant ma naissance. le pire c'est que je lui ai répondu,
Cela a été vraiment une grosse affaire de me sentir être un élément perturbateur (jaia voulu me tuer à 8 ans, le harcèlement par les autres ainsi que par une instit, la peur que mes parents aient honte de moi car je n'arriverais jamais à devenir une personne normale. Je voulais me défenerstrer de chez mon oncle et ma tante. ils ont eu la bonne réaction, du coup je suis encore là, j'ai eu des idées suicidaires jusqu'à 23 ans. Cela fait longtremps que j'"essaie de faire des trucs, donc si quelqu'un me pointe que je n'arrive pas à faire le bon truc, au lieu de déclancher un "progrès", ben cela me conforte dans l'idée profondément ancrée que je peux que gêner, voilà pourquoi c'est certainement mieux de retentir ou de faire un truc autre.
En plus permets moi de te dire que si tu réagis aussi fortement, Benoit, c'est sans doute parce que tu es plus ou moins concerné toi aussi par ton problème.
je te réponds comme Cygne qu'on n'est pas réduit non plus à ce qu'on vient de faire.
je te réponds aussi, si tu veux savoir ce que quelqu'un veut, demande lui, si tu tombes sur moi je te répondrai ce que je veux faire ou ce que je veux si c'est dit de façon naturelle.
merci de participer à mon sujet en tous cas.
En tous cas pour mon
J'ai comme toi ce travers de vouloir rectifier ce qui peut à mon sens gêner quelqu'un, même si cette situation fait parfois des sacs de neoud dans mon propre esprit car c'est aussi ce que je reprochais à ma mère, d'où la comparaison.
Essaie de prendre concience de cela, personnellement c'est "mon" problème, du coup j'essaie de faire en sorte d'être irréprochable, je ne m'exprime pas et les autres me voient comme quelqu'un d'e hautain. (mais c'est ma dynamique).
Avec mon compagnon (mais je le fais aussi au travail), je finis par ne plus pouvoir dire ce que je pense, après je fais un gros pâté, une grosse merde, tout cela parce qu'au début je ne voulais pas déranger.
j'en reviens au travail, ce matin j'ai osé répliquer, enfiin, chez des gens pour qui je fais du ménage et du repassage 'à l'époque où je me disais qu'à faire au moins ce travail bête, je serai tranquille), cben non. Outre que là aussi j'aurais pu me faire coincer par un gros porc, mes patrons qui ne sont jamais clairs me donnent toujours l'impression désagréable de ne jamais savoir sur quel pied danser et d'être mise devant le fait accompli. je dois tout deviner (cela me stresse ce genre de situation car je ne comprends pas les sous entendus), et les heures que j'ai à leur faire rétrécissent comme une peau de chagrin. je me suis dit que s'ils ne veulent que deux hjeures je pars, mais je veux que ce soit eux qui me foutent dehors car à ce moment ils me doivent une somme d'argent, et que 200 euros sans rien faire (ce qu'ils devront me verser), c'est toujours bon pour moi car je préfère penser qu'agir...
pour expliquer ce que j'attends d'un travail : soit penser beaucoup et dépenser mon énergie, soit faire une action qui me fait dépenser mon énergie (j'ai raté une belle carrière de championne d'athlétisme, de nageuse bref de sportive de haut niveau, mais cela aurait été de bas niveau car je ne cours pas vite...), ou encore que je puisse faire une autre chose en même temps ou encore que ccela soit pmarrant d'être avec les gens avec qui je me trouve.
Mon emploi de ce matin est la totale. Ce sont des cons et de plus ils ne sont jamais là. finalement, cela va mal finir car rien ne me convient dans ce travail : c'est idiot, je ne peux pas réfléchir en même temps à autre chose car leur manque d'organisation, de précision, de fiabilité ou de je ne sais quoi ne permet pas la moindre distraction (j'ai même peur de rater l'heure).
Mais j'ai un autre job d'appoint qui présente aussi un intérêt qui n'est pas moindre, il s'agit de livrer du pain pour les boulangers. outre que ces gens sont sympas, qu'une partie du travail sera payée en nature, je n'aurai pas besoin de sortir la voiture pour y aller, cela suffira d'(y aller à pied ou mobylette (du coup je gagne du temps et je me dispense d'une séance de gym).
Je me dis que mq vie est d'une complexité et d'une mesquinerie incroyable, mais depuis que j'ai lâché le travail rémunérateur et potentiellement intéressant, je trouve que cela me convient mieux.
J'aime bien aussi donner les cours particuliers, je suis même allée à un pot avec les gens de mon agence c'était intéressant et sympa, il n'y avait pas d'hostilité. Je vais même avoir droit à un inspecteur de l'éducation nationale car il y a une instit qui s'est plaint car je vais donner des cours à un gamin qui a la jambe dans le plâtre et dont les parents préfèrent qu'il n'aille pas à l'école et cela ne m'inquiète pas outre mesure.
C'est vrai que cela n'est pas très normal de ne pas pouvoir dépasser certains problèmes comme par exemple ce qui s'est passé lors d'une inspection quand j'étais élève-institutrice (une inspectrice qui m'a reproché de "gâcher des efats", mais elle, elle n'a pas gâché un être humain ? C'est ce qui a inauguré ma série d'emmerdes, mais je me sentais déjà de trop, je risquais de gêner toute l'éducation nationale sans doute qui est certainement en péril depuis avant ma naissance. le pire c'est que je lui ai répondu,
Cela a été vraiment une grosse affaire de me sentir être un élément perturbateur (jaia voulu me tuer à 8 ans, le harcèlement par les autres ainsi que par une instit, la peur que mes parents aient honte de moi car je n'arriverais jamais à devenir une personne normale. Je voulais me défenerstrer de chez mon oncle et ma tante. ils ont eu la bonne réaction, du coup je suis encore là, j'ai eu des idées suicidaires jusqu'à 23 ans. Cela fait longtremps que j'"essaie de faire des trucs, donc si quelqu'un me pointe que je n'arrive pas à faire le bon truc, au lieu de déclancher un "progrès", ben cela me conforte dans l'idée profondément ancrée que je peux que gêner, voilà pourquoi c'est certainement mieux de retentir ou de faire un truc autre.
En plus permets moi de te dire que si tu réagis aussi fortement, Benoit, c'est sans doute parce que tu es plus ou moins concerné toi aussi par ton problème.
je te réponds comme Cygne qu'on n'est pas réduit non plus à ce qu'on vient de faire.
je te réponds aussi, si tu veux savoir ce que quelqu'un veut, demande lui, si tu tombes sur moi je te répondrai ce que je veux faire ou ce que je veux si c'est dit de façon naturelle.
merci de participer à mon sujet en tous cas.
En tous cas pour mon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Tiens, ça me dit quelque chose ça !
[...] je finis par ne plus pouvoir dire ce que je pense, après je fais un gros pâté, une grosse merde, tout cela parce qu'au début je ne voulais pas déranger.
Je m'en suis rendu compte sur le tard. Mais bon, ça se travaille.
La vraie question, c'est pourquoi on a peur de déranger ?
-Un peu du syndrome de cassandre : c'est à dire qu'on est tellement différent des autres, qu'on ose même pas dire la vérité sur ce qu'on ressent ou pense, ça va être mal interprété de toute façon !
-On ose pas le faire parce qu'on ne sait pas s'affirmer, on ne sait pas prendre sa place. Pour pallier à ça, j'ai tapé "affirmation" sur youtube, puis j'ai compris de fil en auguille, que j'avais un problème non seulement avec mon identité, et ma relation à moi, mais surtout j'avais des casseroles non-identifiées : phobie sociale, névrose...
En psycho je suis tombé sur les 5 blessures de bases et les troubles de personnalité qui vont avec. C'est intéressant.
La psychologie ne fait pas tout. Mais avoir des bases en psycho, ça peut vraiment aider à se comprendre, et donc à se libérer. C'est parce qu'on ignore comment on fonctionne et comment aller de l'avant, qu'on patine. Il nous manque donc une certaine connaissance, qui nous fera avancer , jusqu'à changer d'état d'esprit.
On a de la chance, cette connaissance là, elle est dispo à la demande sur google ou youtube ! Y' a plus qu'à se servir Suffit d'être curieux. Des fois, on ne sait pas par où commencer, et je peux comprendre la réticence .
Du coup, puisque la connaissance existe, je sais maintenant pourquoi "tout le monde a des problèmes"
-Les gens n'ont pas accès à la connaissance dont ils ont besoin
-Depuis l'école on est lobotomisés : on a appris des trucs inutiles, et les fondamentaux : vas te gratter.
-On n'a pas de méthode de travail : on ignore qu'il suffit de taper "zèbre + travail" sur youtube pour avoir des idées pour avancer
-On ne se croit pas capable de ... On a des certitudes sur d'autres trucs...
-On travaille, donc on n'a pas le temps de chercher des infos.
-On a surtout envie de se détendre et de ne pas se prendre la tête... :p
Franchement, google m'a donné pleins d'outil, je pourrais passer un master en psychologie en candidat libre grace à google si je veux, lol !
(Bon, c'est pas le cas, j'y connais quedalle)
Je le sais. J'ai mis 20 ans à m'en rendre compte, mais je le sais maintenant.Je peux pas dire si j'ai "autant" souffert que toi, mais j'ai le même ressentit sur l'école.En plus permets moi de te dire que si tu réagis aussi fortement, Benoit, c'est sans doute parce que tu es plus ou moins concerné toi aussi par ton problème.
C'est en grande partie, ce qui me pousse à être instit . C'est mon combat.
Je ne permettrais pas que des gosses subissent ce que nous on a subit. ça me fait froid dans le dos rien que d'y penser.
Mais, une partie du problème ne vient pas de l'école : d'une façon ou d'une autre, on a laissé faire ça.
D'une façon ou d'une autre, on a accepté d'avoir le rôle de la victime. On a accepté de se laisser marcher dessus. On a accepté de laisser l'autre gagner. On l'a décidé, inconsciemment.
Personnellement, je suis tellement fort aujourd'hui, que je ne vois pas comment je pourrais souffrir de harcellement.
Juste pour le plaisir, j'aimerais bien remonter dans le temps et voir comment j'aurais réagis . Je pense que je me serais battu d'une autre façon. J'aurais accepté d'être qui je suis, et j'aurais accepté que les autres ne me comprennent pas. J'aurais accepté d'être différent. Et surtout, je n'essaierais pas de convaincre les autres de comprendre que j'ai raison. Je m'en foutrais, mais d'une force. Parce que je sais qui je suis. Et je n'en veux pas aux autres d'être totalement ignorant et malsains, au point de vouloir me harceler ou me battre. Cette fois, je les attendrais au tournant. Je ne leur en voudrais plus, cette fois. Mais je les frapperais deux fois plus fort. Le temps qu'ils soient surpris , ils n'auront pas le temps de m'intérrompre lorsque je leur demanderais : quel mal-être vous anime, au point de vous sentir grandir lorsque vous faites du mal aux autres ? Quel manque de conscience avez vous, au point d'agir selon la volonté du groupe, et non selon votre volonté ? .
Mais bon, je fantasme un peu. Je ne peux pas remonter dans le temps
Peut être que ça ne t'intéresse pas, mais tu peux tout à fait retourner en enfance, et te repasser le film , en imaginant une jolie fin à l'histoire.
Perso quand j'étais gosse, je n'aurais pas pu imaginer que je deviendrais celui que je suis maintenant. Confiant, déterminé, léger.
Peut être qu'on ne se débarrasse pas définitivement de nos valises. Mais d'un container de blessures, il ne me reste qu'une petite sacoche. J'aime bien la garder en souvenir
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Benoît, je retentis sur ta manière de résoudre les problèmes, moi aussi je tape sur Google pour chercher la réponse.
je veux également enseigner par combat.
je viens de comprendre grâce à cygne et toi ce qui ne va pas. En gros, les fait que je sois sensible me fait projeter cela sur l'autre, d'où ma peur de déranger qui ne vient absolument pas de manque d'estime de moi ou d'une timidité quelconque qui m'empêcherait d'oser.
J'ai repassé en revue la blackliste des catastrophes qui me sont arrivées et c'est toujours par cela que les prédateurs m'ont attrappée ou que je ne me suis pas "défendue", je pensais en effet que si je frappais ceux qui m'embêtaient je leur ferais mal, en effet le jour où j'ai donné un coup de poing, mon adversaire a eu l'arcade sourcillière déchirée et l'oeil au beurre noir, l'autre a eu ses lunettes qui ont volé dans une flaque de boue car c'est l'excuse qu'elle donnait pour embêter tout le monde ; mon père m'avait dit que nous étions assurés, que tous les ans on payait pour cela, ben que cela servirait à quelque chose !!! 'en plus les autres se sont trouvés de mon côté car elle était effectivement super-moche sans lunettes !)
La phobie en revanche je pense que c'est plutôt une défense qui protège le psychisme (même si elle est gênante). A l'époque, j'ai développé une phobie des vers de terre; je me rends compte que tant que je n'avais pas la réponse, cela me protégeait d'avoir peur des vers de terre sinon je n'aurais ^plus été capable d'aller à l'école (mais les vers de terre étant à l'école, ils représentaeint ma peur de ce qui s'y passait, surtout quand il pleuvait et que nous étions dans la cour, où ils venaient je ne sais pourquoi mourir par dizaine, donc s'il pleuvait, c'était ma fête mais ces vers de terre permettaient de structurer mon fantasmed'hostilité collective voire de l'anticiper, d'en parler, j'étais en effet moins nulle d'avoir peur des vers de terre que de l'école voire des autres.
je comprends aussi pourquoi j'ai pu laisser faire, vu que se défendre c'est déranger. la difficulté c'est de trouver la réaction naturelle qui soit adéquate car en travaillant le truc, cela fait comme dit le proverbe "revenir le naturel au galop", étant donné que ce n'eqt pas une réaction d'estime de soi à proprement parler (quoique l'estime de soi en prend un coup après avoir raté des trucs.
Bon, toi qui prends le chemlin d'être instit, sais tu t'en sortir avec les fiches de préparations ?
C'est à cause de cela que cette saloperie d'inspectirice m'a dit que j'avais "gâché des enfants", maintenant je rigloe mais sur le coup je suis partie en claquant la porte, en gueulant, comment on pouvait me dire un truc pareil, que j'étais en formation, etc, ensuite je n'ai plus pu reourner à l'EN, et il y a eu les autres choses cette année 1980 a été très "riche" en galères de toutes sortes et ma fille est née un an plus tard.
Donc les fiches de préparation, c'est comme le CV je n'ai jamais compris comment faire un truc valable, car dans ma tête on met juste les cases pour faire bien, ensuite c'est n'importe quoi.
j'ai essay d'expliquer celka quand j'ai été prof d'arts plastiques mais c'est parti en vrille, là ils ont eu peur que je ne m'en sorte pas mais pas que je gâche les élèves,
j'ai compris pour le CV car dans le cadre de la validation des acquis je dois en rendre un à la conseillère, qui retrace dans mon parcours tous les points qui peuvent correspondre au référentiel du ^métier d'art thérapie, mais les cours d'arts plastiques n'ont pas de référentiel ou plutôt je n'arrive pas à mettre à plat, mettere cela en relation avec des trucs précis pour faire ce qu'ils entendent.
Il y avait un formateur qui était nouveau, je me suis jetée à l'eau et lui ai expliqué que j'étais surdouée, il a dit qu'un surdoué n'avait rien à faire à l'école. je ne savais pas quoi faire, cela a fini par un avocat. Il me reste le recours présidentiel, j'ai écrit pour le concours mais pour la non-titularisation je n'en ai pas parlé.
Il y a une école pour enfants zèbres à Brive, j'ai envie de tenter ma chance pour comprendre le système en tous cas mon idée c'est d'en parler à des gens nouveaux, en dehors de cette maudite région de Bourgogne où les zèbres sont classés parmi les nuisibles !!!
Cela répond à la question de cygne sur les dispositifs "cadrés", oui c'est tout à fait ça, il n'y a rien de plus cadré qu'une fiche de préparation, mais pour mettre un cadre, j'ai besoin de savoir ce qu'il va y avoir dedans, c'est l'artiste qui parle...
Question cadre, je n'arrive pas non plus à entrer dans le "cadre invisible", c'est à dire celui qui n'est pas dit, qu'il faut deviner comme celui de mes patrons du ménage, je ne peux au bout d'un certain temps que leur rentrer dedans, faire un paté, une grosse merde comme dans le cadre (voir l'oeuvre d'art intitulée merde d'artiste).
j'ai mis le seul que je comprends ça non plus je ne comprends pas ainsi que certains pictogrammes, j'en rigole mais il y a plein de gens qui trouvent que je suis une sacrée tache...d'où la difficulté un moment donné d'être dans certaines structures surtout quand je vivais seule et n'avais pas d'amis car on a tous besoin de stimulis pour ce qu'on est et avoir une identité en creux ce n'est pas gérable, cela finit toujours assez mal.
je veux également enseigner par combat.
je viens de comprendre grâce à cygne et toi ce qui ne va pas. En gros, les fait que je sois sensible me fait projeter cela sur l'autre, d'où ma peur de déranger qui ne vient absolument pas de manque d'estime de moi ou d'une timidité quelconque qui m'empêcherait d'oser.
J'ai repassé en revue la blackliste des catastrophes qui me sont arrivées et c'est toujours par cela que les prédateurs m'ont attrappée ou que je ne me suis pas "défendue", je pensais en effet que si je frappais ceux qui m'embêtaient je leur ferais mal, en effet le jour où j'ai donné un coup de poing, mon adversaire a eu l'arcade sourcillière déchirée et l'oeil au beurre noir, l'autre a eu ses lunettes qui ont volé dans une flaque de boue car c'est l'excuse qu'elle donnait pour embêter tout le monde ; mon père m'avait dit que nous étions assurés, que tous les ans on payait pour cela, ben que cela servirait à quelque chose !!! 'en plus les autres se sont trouvés de mon côté car elle était effectivement super-moche sans lunettes !)
La phobie en revanche je pense que c'est plutôt une défense qui protège le psychisme (même si elle est gênante). A l'époque, j'ai développé une phobie des vers de terre; je me rends compte que tant que je n'avais pas la réponse, cela me protégeait d'avoir peur des vers de terre sinon je n'aurais ^plus été capable d'aller à l'école (mais les vers de terre étant à l'école, ils représentaeint ma peur de ce qui s'y passait, surtout quand il pleuvait et que nous étions dans la cour, où ils venaient je ne sais pourquoi mourir par dizaine, donc s'il pleuvait, c'était ma fête mais ces vers de terre permettaient de structurer mon fantasmed'hostilité collective voire de l'anticiper, d'en parler, j'étais en effet moins nulle d'avoir peur des vers de terre que de l'école voire des autres.
je comprends aussi pourquoi j'ai pu laisser faire, vu que se défendre c'est déranger. la difficulté c'est de trouver la réaction naturelle qui soit adéquate car en travaillant le truc, cela fait comme dit le proverbe "revenir le naturel au galop", étant donné que ce n'eqt pas une réaction d'estime de soi à proprement parler (quoique l'estime de soi en prend un coup après avoir raté des trucs.
Bon, toi qui prends le chemlin d'être instit, sais tu t'en sortir avec les fiches de préparations ?
C'est à cause de cela que cette saloperie d'inspectirice m'a dit que j'avais "gâché des enfants", maintenant je rigloe mais sur le coup je suis partie en claquant la porte, en gueulant, comment on pouvait me dire un truc pareil, que j'étais en formation, etc, ensuite je n'ai plus pu reourner à l'EN, et il y a eu les autres choses cette année 1980 a été très "riche" en galères de toutes sortes et ma fille est née un an plus tard.
Donc les fiches de préparation, c'est comme le CV je n'ai jamais compris comment faire un truc valable, car dans ma tête on met juste les cases pour faire bien, ensuite c'est n'importe quoi.
j'ai essay d'expliquer celka quand j'ai été prof d'arts plastiques mais c'est parti en vrille, là ils ont eu peur que je ne m'en sorte pas mais pas que je gâche les élèves,
j'ai compris pour le CV car dans le cadre de la validation des acquis je dois en rendre un à la conseillère, qui retrace dans mon parcours tous les points qui peuvent correspondre au référentiel du ^métier d'art thérapie, mais les cours d'arts plastiques n'ont pas de référentiel ou plutôt je n'arrive pas à mettre à plat, mettere cela en relation avec des trucs précis pour faire ce qu'ils entendent.
Il y avait un formateur qui était nouveau, je me suis jetée à l'eau et lui ai expliqué que j'étais surdouée, il a dit qu'un surdoué n'avait rien à faire à l'école. je ne savais pas quoi faire, cela a fini par un avocat. Il me reste le recours présidentiel, j'ai écrit pour le concours mais pour la non-titularisation je n'en ai pas parlé.
Il y a une école pour enfants zèbres à Brive, j'ai envie de tenter ma chance pour comprendre le système en tous cas mon idée c'est d'en parler à des gens nouveaux, en dehors de cette maudite région de Bourgogne où les zèbres sont classés parmi les nuisibles !!!
Cela répond à la question de cygne sur les dispositifs "cadrés", oui c'est tout à fait ça, il n'y a rien de plus cadré qu'une fiche de préparation, mais pour mettre un cadre, j'ai besoin de savoir ce qu'il va y avoir dedans, c'est l'artiste qui parle...
Question cadre, je n'arrive pas non plus à entrer dans le "cadre invisible", c'est à dire celui qui n'est pas dit, qu'il faut deviner comme celui de mes patrons du ménage, je ne peux au bout d'un certain temps que leur rentrer dedans, faire un paté, une grosse merde comme dans le cadre (voir l'oeuvre d'art intitulée merde d'artiste).
j'ai mis le seul que je comprends ça non plus je ne comprends pas ainsi que certains pictogrammes, j'en rigole mais il y a plein de gens qui trouvent que je suis une sacrée tache...d'où la difficulté un moment donné d'être dans certaines structures surtout quand je vivais seule et n'avais pas d'amis car on a tous besoin de stimulis pour ce qu'on est et avoir une identité en creux ce n'est pas gérable, cela finit toujours assez mal.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
C'est toujours la même chanson... Les autres ont leur propre code, leurs idées reçues, leur façon de fonctionner. Ils le disent pas, ça parait tellement évident pour eux.
Combien de fois j'ai demandé "bon alors, je dois faire quoi ? à un patron, à un parent, à une maitresse d'école... La réponse était : un regard glacial, sans un mot. Super, si tu pose une question avec des mots, c'est pour qu'on te réponde avec des mots , pas avec un regard ou une attitude que tu dois deviner...
Mais bon, il faut garder à l'esprit, que c'est nous les plus "grand" dans l'histoire.
Pour les fiches de prépa, j'en ai pas à faire pour l'instant, mais j'aviserais.
De toute façon, je ne fais mes stages et mes formations que dans des écoles hors contrat.
Je sais que je trouverais une solution si je devais bosser sous contrat : j'ai eu des instits vraiment fabuleux qui avaient une pédagogie bienveillante et participative. Ils se débrouillaient pour faire leur sauce dans l'ombre, sans faire de vague. Ils avaient conscience de la débilité profonde des autres enseignants, de la direction, du programme imposé, et des attentes des inspecteurs. Mais malgré ça, j'en ai eu 4 ou 5 qui avaient ce don, de vraiment laisser pisser. Non pas par flemme ou par crainte, mais juste parce que c'était le meilleur moyen d'avoir la paix Je trouve ça d'une grande sagesse.
Depuis que je me lance dans cette voie, je pars du principe que mon projet est "farfelu" aux yeux des autres. Je suis donc extrêmement prudent sur ma façon d'aborder le sujet. Je suis vague, flou, et je me fais tout petit. Mais à ma grande surprise, j'ai eu des personnes plutot ouvertes, qui se doutaient que ma démarche était pertinente .
Selon à qui je dois rendre des comptes, soit je suis seul dans le panier et je les bouffe tout cru, soit je me fais tout petit et je ne fais pas de vague.
J'ai bien cerné les attentes de l'éducation nationale et je suis mitigé : d'un côté, je suis révolté , mais d'un autre, je peux comprendre qu'ils soient débiles. Après tout, c'est moi le zèbre, c'est moi "le grand" .
Au lieu de penser que je m'adresse à des personnes fermées d'esprit et complètement connes, j'essaie de me dire que je ne dois pas les attaquer. Je vais essayer de faire comme si c'était des enfants . Je vais essayer de leur faire un tout petit peu confiance, et de comprendre ce qu'ils font, ce qu'ils veulent. En ayant cette approche, parfois ça permet de débloquer une personne complètement fermée ou aigrie, et on arrive à se comprendre.
Dans ce genre de situation, je me dis : qu'aurait fait Gandhi ?
Toute façon je prépare ma thèse sur l'éducation de demain, ils vont voir de quel bois je me chauffe. Je les attends au tournant les inspecteurs !
Combien de fois j'ai demandé "bon alors, je dois faire quoi ? à un patron, à un parent, à une maitresse d'école... La réponse était : un regard glacial, sans un mot. Super, si tu pose une question avec des mots, c'est pour qu'on te réponde avec des mots , pas avec un regard ou une attitude que tu dois deviner...
Mais bon, il faut garder à l'esprit, que c'est nous les plus "grand" dans l'histoire.
Pour les fiches de prépa, j'en ai pas à faire pour l'instant, mais j'aviserais.
De toute façon, je ne fais mes stages et mes formations que dans des écoles hors contrat.
Je sais que je trouverais une solution si je devais bosser sous contrat : j'ai eu des instits vraiment fabuleux qui avaient une pédagogie bienveillante et participative. Ils se débrouillaient pour faire leur sauce dans l'ombre, sans faire de vague. Ils avaient conscience de la débilité profonde des autres enseignants, de la direction, du programme imposé, et des attentes des inspecteurs. Mais malgré ça, j'en ai eu 4 ou 5 qui avaient ce don, de vraiment laisser pisser. Non pas par flemme ou par crainte, mais juste parce que c'était le meilleur moyen d'avoir la paix Je trouve ça d'une grande sagesse.
Depuis que je me lance dans cette voie, je pars du principe que mon projet est "farfelu" aux yeux des autres. Je suis donc extrêmement prudent sur ma façon d'aborder le sujet. Je suis vague, flou, et je me fais tout petit. Mais à ma grande surprise, j'ai eu des personnes plutot ouvertes, qui se doutaient que ma démarche était pertinente .
Selon à qui je dois rendre des comptes, soit je suis seul dans le panier et je les bouffe tout cru, soit je me fais tout petit et je ne fais pas de vague.
J'ai bien cerné les attentes de l'éducation nationale et je suis mitigé : d'un côté, je suis révolté , mais d'un autre, je peux comprendre qu'ils soient débiles. Après tout, c'est moi le zèbre, c'est moi "le grand" .
Au lieu de penser que je m'adresse à des personnes fermées d'esprit et complètement connes, j'essaie de me dire que je ne dois pas les attaquer. Je vais essayer de faire comme si c'était des enfants . Je vais essayer de leur faire un tout petit peu confiance, et de comprendre ce qu'ils font, ce qu'ils veulent. En ayant cette approche, parfois ça permet de débloquer une personne complètement fermée ou aigrie, et on arrive à se comprendre.
Dans ce genre de situation, je me dis : qu'aurait fait Gandhi ?
Toute façon je prépare ma thèse sur l'éducation de demain, ils vont voir de quel bois je me chauffe. Je les attends au tournant les inspecteurs !
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Oups, je viens de relire, et je vois que j'ai répondu à côté de la plaque pour les fiches de prep :
Effectivement, c'est un peu débile, et surtout long à faire. Mais personnellement je garde en tête que c'est juste pour faire plaisir à l'inspecteur et puis basta. On se concerte entre collègues ou sur des forums pour se "passer" nos fiches et puis ça allège : toute façon, on s'en sert pas pour de vrai
Dans mes classes, si un gosse veut apprendre les maths, il se débrouille. Nous on l'aide. Mais on ne lui impose rien. Et mine de rien, si on devait noter ces gosses, je suis sûr qu'ils auraient tous eu d'excellentes notes dans la majorité des matières. Notre boulot c'est de faire en sorte que ça leur plaise, qu'ils aient l'impression de jouer. Ils sont pas assis toute la journée à gratter du papier. Là, si l'inspecteur passe , je sais pas trop comment ça se passe, mais va falloir réfléchir à une méthode : si je tombe sur un connard qui ne veut rien entendre et qui veut couler l'école, j'aurais pas d'autre solution que de le buter.
Pas devant les gosses.
Non , sans dec, j'ai pas d'idées. J'ai déjà eu ce problème à mon atelier mécanique : les inspecteurs viennent voir si on suit bien les procédures, si on a les bons outils, les équipements de protection, et surtout que les pièces détachées soient marquées avec le petit logo de certification qui va bien. Dans la pratique, c'est pas possible d'obéir à 100% à toutes ces exigences, et les visites des inspecteurs sont obligatoirement programmées. Ils doivent se douter de ce qu'on fait, mais ne vont pas nous chercher la petite bête : avant leur arrivée, "on planque tout ce qui traine", et ça leur va bien.
A l'école, c'est surement des visites surprises, non ?
Effectivement, c'est un peu débile, et surtout long à faire. Mais personnellement je garde en tête que c'est juste pour faire plaisir à l'inspecteur et puis basta. On se concerte entre collègues ou sur des forums pour se "passer" nos fiches et puis ça allège : toute façon, on s'en sert pas pour de vrai
Dans mes classes, si un gosse veut apprendre les maths, il se débrouille. Nous on l'aide. Mais on ne lui impose rien. Et mine de rien, si on devait noter ces gosses, je suis sûr qu'ils auraient tous eu d'excellentes notes dans la majorité des matières. Notre boulot c'est de faire en sorte que ça leur plaise, qu'ils aient l'impression de jouer. Ils sont pas assis toute la journée à gratter du papier. Là, si l'inspecteur passe , je sais pas trop comment ça se passe, mais va falloir réfléchir à une méthode : si je tombe sur un connard qui ne veut rien entendre et qui veut couler l'école, j'aurais pas d'autre solution que de le buter.
Pas devant les gosses.
Non , sans dec, j'ai pas d'idées. J'ai déjà eu ce problème à mon atelier mécanique : les inspecteurs viennent voir si on suit bien les procédures, si on a les bons outils, les équipements de protection, et surtout que les pièces détachées soient marquées avec le petit logo de certification qui va bien. Dans la pratique, c'est pas possible d'obéir à 100% à toutes ces exigences, et les visites des inspecteurs sont obligatoirement programmées. Ils doivent se douter de ce qu'on fait, mais ne vont pas nous chercher la petite bête : avant leur arrivée, "on planque tout ce qui traine", et ça leur va bien.
A l'école, c'est surement des visites surprises, non ?
-Benoit-- Messages : 971
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Non, cela dépend du principal.
je n'ai pas eu de chance non plus, j'ai eu une classe de 4ème dans laquelle la mitié des élèves ne savait pas ce qu'est un personnage.
Ceux qui étaient avec moi n'ont pas compris pourquoi je n'ai pas été titularisée, d'aurtres prof non plus. ils m'ont vraiment cherché la petite bête et pas aidée, les tutrices et les principaux de collège surtout mais je ne venais pas de leur bled et j'avais déjà un boulot. je me suis demandée aussi s'il n'y avait pas eu une fuite de la part de la prépa. C'est bizarre vu que, comme tu dis, tout le monde s'en fout. surtout pour l'art plastique ! (c'est ma véto qui a dit ça...).
je pense que ma personnalité génère des crasses car beaucoup de gens me disent hautaine, pas ouverte, dans certains milieux c'est hyper impiortant jue vais essayer d'agir sur cela et surtout de me débrouiller par moi-même car les psys ne m'ont pas aidée, ne sont pas sur les bonnes problématiques.
j'aime bien les classes alternatyives, Freinet, Decroly...
Dans le centre éducatif on faisait un peu ça mais avec de jeunes délinquants.
Dans le suivi, j'essaie de faire un lien entre l'élève et ce qu'il a à apprendre, je vois avec lui le rférentiel de compétences, j'essaie de savoir où il en est, là je viens de faire 3h avec un petit de 7 ans qui s'est cassé la jambe.
que penses-tu des parents ? télé allumée, portable, jeux électronique, et il critiquait les enseignants car les enfants cherchent l'orthographe d'un mot avec le téléphone !!!
En plus, il voulait savoir ma formation, j'hallucine...
Avec les délinquants on n'avait pas les familles disons que j'en ai eu trop marre en raison du décalage avec la réalité, quand j'ai été "lâché" de ce milieu cela m'a fait tout bizarre, maintenant je ne m'étonne de rien mais je pense que même si j'ai gagné 350 euros par mois pendant deux ans en faisant des ménages, j'ai bien fait de sortir de là.
Mon projet était de reprendre mes études pour retourner dans la vie réelle, et non dans une institution, je trouve que j'ai bien fait et je me sens moins en situation de fragilité.
C'est pas mal ton truc de les voir petits, ou d'ignorer. je pense que mon cloisonnement dans le milieu éducateur ne m'a pas aidée. je pense avoir été grillée dès le début, la méchanceté que je n'ai pas réussi à désamorcer, et puis 15 classes ça fait 600 élèves, en quelques mois tu ne peux pas redresser la situation si ça part en couille.
Aprrès j'ai fait un atelier dans un collège où ils étaient aussi cons et malveillants mais comme c'était pour une heure, cela ne me touchait pas mais je pense que je suis tombée dans un milieu gratiné, à Nuits Saint Georges et Gevrey Chambertin dans le vin, ils étaient tombés dedans quand ils étaient petits je crois car à un cours les gosses ont fait des cercueils et des jambes dans le plâtre, on se serait cru dans la Corse profonde.
je n'ai pas eu de chance non plus, j'ai eu une classe de 4ème dans laquelle la mitié des élèves ne savait pas ce qu'est un personnage.
Ceux qui étaient avec moi n'ont pas compris pourquoi je n'ai pas été titularisée, d'aurtres prof non plus. ils m'ont vraiment cherché la petite bête et pas aidée, les tutrices et les principaux de collège surtout mais je ne venais pas de leur bled et j'avais déjà un boulot. je me suis demandée aussi s'il n'y avait pas eu une fuite de la part de la prépa. C'est bizarre vu que, comme tu dis, tout le monde s'en fout. surtout pour l'art plastique ! (c'est ma véto qui a dit ça...).
je pense que ma personnalité génère des crasses car beaucoup de gens me disent hautaine, pas ouverte, dans certains milieux c'est hyper impiortant jue vais essayer d'agir sur cela et surtout de me débrouiller par moi-même car les psys ne m'ont pas aidée, ne sont pas sur les bonnes problématiques.
j'aime bien les classes alternatyives, Freinet, Decroly...
Dans le centre éducatif on faisait un peu ça mais avec de jeunes délinquants.
Dans le suivi, j'essaie de faire un lien entre l'élève et ce qu'il a à apprendre, je vois avec lui le rférentiel de compétences, j'essaie de savoir où il en est, là je viens de faire 3h avec un petit de 7 ans qui s'est cassé la jambe.
que penses-tu des parents ? télé allumée, portable, jeux électronique, et il critiquait les enseignants car les enfants cherchent l'orthographe d'un mot avec le téléphone !!!
En plus, il voulait savoir ma formation, j'hallucine...
Avec les délinquants on n'avait pas les familles disons que j'en ai eu trop marre en raison du décalage avec la réalité, quand j'ai été "lâché" de ce milieu cela m'a fait tout bizarre, maintenant je ne m'étonne de rien mais je pense que même si j'ai gagné 350 euros par mois pendant deux ans en faisant des ménages, j'ai bien fait de sortir de là.
Mon projet était de reprendre mes études pour retourner dans la vie réelle, et non dans une institution, je trouve que j'ai bien fait et je me sens moins en situation de fragilité.
C'est pas mal ton truc de les voir petits, ou d'ignorer. je pense que mon cloisonnement dans le milieu éducateur ne m'a pas aidée. je pense avoir été grillée dès le début, la méchanceté que je n'ai pas réussi à désamorcer, et puis 15 classes ça fait 600 élèves, en quelques mois tu ne peux pas redresser la situation si ça part en couille.
Aprrès j'ai fait un atelier dans un collège où ils étaient aussi cons et malveillants mais comme c'était pour une heure, cela ne me touchait pas mais je pense que je suis tombée dans un milieu gratiné, à Nuits Saint Georges et Gevrey Chambertin dans le vin, ils étaient tombés dedans quand ils étaient petits je crois car à un cours les gosses ont fait des cercueils et des jambes dans le plâtre, on se serait cru dans la Corse profonde.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
je continue, le monologue ne me fait pas peur !
tu as dit un truc sur la pédagogie, à savoir que les enfants aiment apprendre en jouant !
Ce genre de truc appelle chez moi des questions, je m'en posais déjà à l'époque de l'EN, c'est à dire en 1980. on a selon moi utilisé les pédgogies nouvelles pour faire une espèce de truc qui consiste à mécaniser l'enseignement, oui l'enfant a besoin de tâtonner, d'expériementer mais des fois c'est simplifié à l'extrême et vite fait donc l'enfant qui n'est pas aussi curieux qu'on voudrait en fait le moins possible, de plus les parents veulent qu'on ne surcharge pas trop de choses inutiles ces pauvres petits, ils ne doivent rien porter de lourd dans le cartable, etc.
je pestais à l'époque contre la fabrique d'assisté qui se préparait selon moi dans l'indifférence générale. je voyais les gens devenir énormes, assistés par des robots, marchant presque tous en fauteuils roulant (j'avais 12 ans quand j'ai fait la fameuse rédac sur ce sujet qui a scandalisé ma prof de Français)...
Etant hyperactive, je reconnais que j'ai du mal à me mettre à la portée de l'enfant ou de la personne lambda, mais il faut reconnaitre que c'est effectivement noius les zèbres et eux les cons et pour ça je ne vais pas lâcher l'affaire !
En gros je suis en guerre contre le système simplicficateur qui en fait faire le moins possible, avec une disposition des gens non plus en deux aires comme dans la société d'avant (comme au théâtre, au café, avec des acteurs, des spectateurs et une aire où plus ou moins cela se partage, mais trois "aires",avec une aire factice qui est super-développée, c'est Gofman encore, avec sa théorie des interactions mais j'ai essayé d'aller un petit peu plus loin.
Mais je peux simplifier ma théorie pour les novices, j'ai en effet en horreur les remarques, ordres, négatifs qu'on entend souvent au travail et qui sont les sympt^mes de cela (et en arts plastiques ils en sont friands , en préparation ils nous disaient qu'il ne fallait "pas" qu'un cours soit un exercice, qu'il ne fallait "pas" que l'enfant s'ennuie, etc. (c'est souvent des trucs comme cela qui me font réagir aussi dans ma vie de tous les jours).
J'ai "bidouillé " une séquence d'arts plastiques que j'ai vue sur internet pour mon élève qui reste au lit comme cela (vu que je lui donne la consigne 5 mn avant de partir), il attend avec impateience ce qui va arriver et en même temps cela fait un lien avec ce qu'il a appris sur les saisons.
l'idée et de dessiner des arbres avec leurs feuilles, cela représente les saisons (je fais en ce moment une série sur Eole, les vents saisonniers mais ça c'est à part), D'abord il doit faire des fonds avec ses crayons de couleur "magiques", c'est à dire aquarellable, je veux l'amener au dégradé de couleur, ensuite il devra fabriquer des "feuilles" en coloriant au feutre sur des motifs de papier cadeau en noir et blanc 'que j'ai photocopiés), avec des couleurs différentes c'est à dire choisir un motif ou deux pour le printemps, l'automne, l'été, l'hiver, cela dépend ce qu'il y a sur les arbres. puis on dessine les arbres sur la feuille de papier et on colle les feuilles. le but est d'associer les motifs, les couleurs pour exprimer le ressenti, découvrir les couleurs froides, chaudes, les formes rondes, pointues ...
en prolongement l'idée est de photocopier l'un des dessins, de découper l'arbre, de redessiner le fond au fond d'une boîte et de choisir des personnages et un décor pour représenter une histoire qui se passe à cette saison (une poésie par exemple).
Bien sur je pense à des artistes précis, contemporains ou non, l'artiste de la séquence par exemple, on peut montrer des artistes qui ont fait de l'abstrait aussi comme Vasarely.
Que penses-tu de cette séquence ? Est ce que tu le ferais ?
Voila, j'avais du mal à partir de leur exemple car c'était trop émietté, simpliste, avec trop d'instructions négatives, c'est peut être ce que tu voulais diure sur le cadre, Cygne ? oui, en fait trop cadré, concret, cela correspond à ce genre de consigne, la cerise sur le gâteau étant les employeurs que j'ai pour le ménage qui ne disent même pas ce qu'ils veulent car c'est si simple...
tu as dit un truc sur la pédagogie, à savoir que les enfants aiment apprendre en jouant !
Ce genre de truc appelle chez moi des questions, je m'en posais déjà à l'époque de l'EN, c'est à dire en 1980. on a selon moi utilisé les pédgogies nouvelles pour faire une espèce de truc qui consiste à mécaniser l'enseignement, oui l'enfant a besoin de tâtonner, d'expériementer mais des fois c'est simplifié à l'extrême et vite fait donc l'enfant qui n'est pas aussi curieux qu'on voudrait en fait le moins possible, de plus les parents veulent qu'on ne surcharge pas trop de choses inutiles ces pauvres petits, ils ne doivent rien porter de lourd dans le cartable, etc.
je pestais à l'époque contre la fabrique d'assisté qui se préparait selon moi dans l'indifférence générale. je voyais les gens devenir énormes, assistés par des robots, marchant presque tous en fauteuils roulant (j'avais 12 ans quand j'ai fait la fameuse rédac sur ce sujet qui a scandalisé ma prof de Français)...
Etant hyperactive, je reconnais que j'ai du mal à me mettre à la portée de l'enfant ou de la personne lambda, mais il faut reconnaitre que c'est effectivement noius les zèbres et eux les cons et pour ça je ne vais pas lâcher l'affaire !
En gros je suis en guerre contre le système simplicficateur qui en fait faire le moins possible, avec une disposition des gens non plus en deux aires comme dans la société d'avant (comme au théâtre, au café, avec des acteurs, des spectateurs et une aire où plus ou moins cela se partage, mais trois "aires",avec une aire factice qui est super-développée, c'est Gofman encore, avec sa théorie des interactions mais j'ai essayé d'aller un petit peu plus loin.
Mais je peux simplifier ma théorie pour les novices, j'ai en effet en horreur les remarques, ordres, négatifs qu'on entend souvent au travail et qui sont les sympt^mes de cela (et en arts plastiques ils en sont friands , en préparation ils nous disaient qu'il ne fallait "pas" qu'un cours soit un exercice, qu'il ne fallait "pas" que l'enfant s'ennuie, etc. (c'est souvent des trucs comme cela qui me font réagir aussi dans ma vie de tous les jours).
J'ai "bidouillé " une séquence d'arts plastiques que j'ai vue sur internet pour mon élève qui reste au lit comme cela (vu que je lui donne la consigne 5 mn avant de partir), il attend avec impateience ce qui va arriver et en même temps cela fait un lien avec ce qu'il a appris sur les saisons.
l'idée et de dessiner des arbres avec leurs feuilles, cela représente les saisons (je fais en ce moment une série sur Eole, les vents saisonniers mais ça c'est à part), D'abord il doit faire des fonds avec ses crayons de couleur "magiques", c'est à dire aquarellable, je veux l'amener au dégradé de couleur, ensuite il devra fabriquer des "feuilles" en coloriant au feutre sur des motifs de papier cadeau en noir et blanc 'que j'ai photocopiés), avec des couleurs différentes c'est à dire choisir un motif ou deux pour le printemps, l'automne, l'été, l'hiver, cela dépend ce qu'il y a sur les arbres. puis on dessine les arbres sur la feuille de papier et on colle les feuilles. le but est d'associer les motifs, les couleurs pour exprimer le ressenti, découvrir les couleurs froides, chaudes, les formes rondes, pointues ...
en prolongement l'idée est de photocopier l'un des dessins, de découper l'arbre, de redessiner le fond au fond d'une boîte et de choisir des personnages et un décor pour représenter une histoire qui se passe à cette saison (une poésie par exemple).
Bien sur je pense à des artistes précis, contemporains ou non, l'artiste de la séquence par exemple, on peut montrer des artistes qui ont fait de l'abstrait aussi comme Vasarely.
Que penses-tu de cette séquence ? Est ce que tu le ferais ?
Voila, j'avais du mal à partir de leur exemple car c'était trop émietté, simpliste, avec trop d'instructions négatives, c'est peut être ce que tu voulais diure sur le cadre, Cygne ? oui, en fait trop cadré, concret, cela correspond à ce genre de consigne, la cerise sur le gâteau étant les employeurs que j'ai pour le ménage qui ne disent même pas ce qu'ils veulent car c'est si simple...
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Un personnage ? Je ne vaux visiblement pas mieux que ta classe de 4eme.j'ai eu une classe de 4ème dans laquelle la mitié des élèves ne savait pas ce qu'est un personnage.
D'une façon ou d'une autre, oui . Parce que même si tu vaux mieux que les autres profs sur beaucoup de point, il y en a un sur lequel je serais impartial : toi aussi, tu les juges, non ?Je pense que ma personnalité génère des crasses car beaucoup de gens me disent hautaine,
Si toi, tu as du mal à ne pas les juger , il est logique qu'eux, ne te fassent pas de cadeau.
Maintenant, il n'appartient qu'à toi de changer de fusil d'épaule, et de considérer qu'ils sont pas si débiles : pourquoi ne pas aller vers eux pour leur en parler, justement ? J'ai déjà vu des situations qui auraient pu se démêler, mais les "ça ne vaut pas la peine" sont des excuses qui m’insupportent. Bien sûr, je ne te connais pas pour savoir quel est ta réaction sur cela Ton apparence 'hautaine' n'est qu'un leurre : d'une façon ou d'une autre, ils ont bien envie de te voir tels qu'ils le veulent. Mais bon, combien de fois je me suis conduit de façon un peu anti-sociale (le mec discret qui s'isole sans prendre la peine de respecter les codes sociaux, qui ne dit pas bonjour , etc) , combien de fois je me suis conduit de façon un peu maladroite voire "bucheron", en espérant secrètement que les gens allaient être curieux et se dire : "bon, il a pas l'air simple à cerner celui là, si j'allais lui demander qui il est vraiment?" Mais les gens s'étaient naturellement arrêté sur l'idée reçue que j'affichais, c'est à dire quelqu'un de bourru et profondément isolé. Ils se sentaient jugés alors que je n'avais pas l'impression de le faire. Mais d'une façon inconsciente, si. Est-ce que tu te reconnais un peu dans ce comportement ?
Tu ne peux pas leur en vouloir. Ils sont simplement ignorants et inconscients.que penses-tu des parents ? télé allumée, portable, jeux électronique, et il critiquait les enseignants car les enfants cherchent l'orthographe d'un mot avec le téléphone !!!
Moi le premier, j'ai trouvé bizarre qu'un ami ne mette pas ses enfants à l'école (cned)
J'ignorais qu'il avait raison, et je l'ai jugé sans le vouloir. Parce que tout le monde possède une idée reçue , ou un conditionnement. A quel moment sais-tu distinguer quand une idée est héritée des autres, ou quand cette idée t'appartiens vraiment ?
Je comprends le mécanisme qui fait que les parents sont parfois débiles au point de nous rejeter la faute dessus alors que ce sont eux, les premiers fautifs.
Le sachant, je m'adapte. S'il y a la moindre ouverture, je tente le dialogue. Sinon, j'évite l'affrontement. C'est pas la peine. Je laisse la personne enfermée dans son idée, et c'est très bien comme ça. Petit à petit, l'enfant sait par lui même que ses parents sont dans l'erreur, et comme j'envisage devenir un expert en psychologie de l'enfant, j'ose espérer que mes élèves auront la maturité et la force de faire comprendre à leur parent là où ils se trompent. Sans affrontement.
C'est mission impossible ...15 classes ça fait 600 élèves
Je ne connais pas assez de gens pour avoir des retours sur ce qu'il se passe dans les écoles de cahors, et je ne m'intéresserais jamais aux écoles publiques, tant que la majorité ne se seront pas sérieusement mises à une pédagogie "positive" comme montessori ou freinet etc...Au fait cahors ils doivent aussi pas mal tisanner...
Par "tisanner", tu entends "souffrir" ? Connaissais pas cette expression ..
C'est tout le paradoxe : les neurosciences prouvent qu'un enfant a besoin de liberté, et de jouer, pour faire grandir son esprit, sa curiosité, et sa capacité d'apprendre ... Tu peux réciter des tables de multiplication en jouant au basket avec eux, ils adorent ça !tu as dit un truc sur la pédagogie, à savoir que les enfants aiment apprendre en jouant !
Mais dans l'idée reçue populaire, un enfant doit être concentré et calme, pour apprendre. Et surtout, il faut lui imposer un truc , sinon il ne le fera pas lui même . Mais lol , qui est le connard qui a décidé ça ?
On n'imagine pas à quel point on les détruit en les faisant assoir sur une chaise. Par exemple, quand tu es en colère, il faut taper sur quelque chose pour évacuer le cortisol qui est accumulé dans notre corps. Et si on ne l'évacue pas, il reste indéfiniment et on se retrouve blessé pendant des années. C'est mécanique. Pareil pour la tristesse : il faut pleurer, sinon ça bloque. Mais non, les garçons n'ont pas le droit de pleurer, un garçon ça pleure pas ! Quelles foutaises !!!
Toi , adultes, tu fais ce que tu veux avec ça. Mais un enfant a besoin qu'on le laisse faire, qu'on le laisse courir, crier et jouer. Il faut bien sûr proposer des outils et cadrer des limites, mais l'idée c'est de lui faire comprendre une limite, de façon à ce qu'il ai déjà envie de la respecter. Il y a des endroits et des moments où ceci est autorisé, et cela interdit. En général, ils comprennent.
on a selon moi utilisé les pédagogies nouvelles pour faire une espèce de truc qui consiste à mécaniser l'enseignement
Une pédagogie nouvelle ? Je sais pas. Je dirais que l'école à été construite à la période industrielle, pour que les adultes soient formés et répondent à un besoin de productivité. Plus tard, le modèle de l'école sera conservé pour que ce soient les enfants, et non les adultes , qui apprennent. Première erreur !
2eme erreur, on apprend aux gosses des bases, comme lire et compter. Mais putain, c'est quoi ces conneries ? Et les relations sociales ? Et l'épanouissement ? Et la confiance en soi, dans tout ça ?? Et peindre un tableau , ça sert à rien peut être !?
Mais j'arrête la liste ici
Je n'ai pas l'intention de lire goffman, et je vois pas de quoi vous voulez parleravec une disposition des gens non plus en deux aires comme dans la société d'avant
Que penses-tu de cette séquence ? Est ce que tu le ferais ?
En réalité, je n'ai pas de case dans le cerveau, dédiée aux arts.
Quand j'étais plus petit, j'ai associé l'art à la contrainte. Et ça m'a complètement dégouté. Je peux éprouver beaucoup de gratitude pour un paysage magnifique. J'ai une créativité sympa, quand on me donne des fils électriques ou de la mécanique . Mais dès qu'il s'agit de peinture ou d'art en général, je ne bite quedalle. Un jour, faudra que je bosse là dessus. Mais si je dois faire de l'art avec des gosses, j'aurais l'air con. Tout l'intérêt d'être à plusieurs profs : on peut pas être expert en mécanique, en psychologie, et aussi en art ...
En plus, c'est pas que ça m'intéresse ou pas. C'est juste que je serais incapable de te dire si ta séquence est bonne, ou pas.
De ce que je vois, les rôles sont inversés... Les enfants qui jouent dans mes classes sont plutot bien construits et ont le gout du travail. Alors que ceux qui travaillent dans une école publique ont plutot un dégout de tout.
Pour avancer dans la vie, on a besoin de volonté et de curiosité.
Je trouve qu'en laissant une grande liberté aux enfants, ont leur permet de développer leurs talents. Si on les fait assoir sur une chaise pour bosser, tu ne réalise pas à quel point ça entrave le fonctionnement cérébral : la société de consommation, l'individualisme, la dépression, tout ça c'est à cause de ces entraves causées par l'école, et la répétition des schémas de nos parents.
On pense que pour réussir il faut travailler dur, il faut souffrir.
On va pas aller à l'extrême inverse où les hollandais laissent tout faire à leur gosses, et là ça devient dangereux.
J'ai quelques films qui m'inspirent beaucoup, et qui cassent tout ce qu'on croit savoir sur notre vie, et sur la façon dont on est éduqué ...
J'invite tout le monde à louer ces dvd , c'est un investissement très rentable !
-une idée folle
-freedom Writers
-Will hunting
-Le cercle des poètes disparus
-Etre et devenir
-Un monde meilleur
Pour moi, ces films sont de véritables outils pour changer de point de vue et prendre notre place dans ce monde, et c'est encore plus vrai en tant que parent ou en tant qu'instit.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je réponds à l'envers hé oui en Bourgogne c'est une annexe des Flandres , cela s'appelait les Pays Bas Bourguignons. sur de nombreux plans j'ai eu l'impression d'être dans une autre culture ! Je ù'aperçois qu'il m' a manqué peu de choses pour réussir, Mâcon c'était vivable, mais pas Nuits Saint Georges,
Ils m'ont certainement prise pour une bourrue, mais dans ce cas pourquoi agresser ? Quels sont les usages auxquels on est sensé se plier ? je préfère observer d'abord.
Ervin Gofman est un sociologue, il est évoqué dans le domaine de l'éducation. Je ne me souviens plus si je l'ai découvert en terminale ou à l'école normale. Je me suis intéressée à la sociologie en seconde, je voulais comprendre pourquoi mes camarades se regroupaient et disaient n'importe quoi, des trucs sans suite relatifs aux groupes de rock en prenant des expressions bizarres. On était passé des jeux "débiles" 'jouer à une série de bouquins qui se passaient dans une école et s'aéppelait Mallory School, ça c'étaient les filles), le truc dont je parle sur les disques de rock c'était plutôt les garçons.
justement Gofman a passé son temps à étudier les interactions, c'est à dire ce qui se joue dans de courtes séquences, alors que la sociologie classique étudie un phénomène de façon plus distanciée, comme Bourdieu.
j'ai tout lu de ces deux auteurs, j'ai eu besoin de tout lire pour savoir ce que j'yu cherchais, il y a deux méthodes pour savoir ce qu'on cherche, soit faire une sorte d'étude préalable mais on peut se planter et je trouve cela fastidieu, soit tout lire, j'ai fait cela aussi avec un philosophe qui s'appelle Théodore Adorno.
Cela dépend de ce qu'on préfère, certaines personnes préfèrent démonter d'autres scanner, il faudrait laisser faire la personne comme elle préfère, et dans le jeune âge expérimenter différentes démarches pour voir comment cela se passe le pieux (on s'approche de cela mais ce n'est pas cela).
Mes amis parlaient de leurs disques car ils vivaient en fonction de ce que leurs parents leur avaient payé, c'était juste histoire de faire les malins, hé,c'est moi le meilleur...
Ils avaient même le livre du seigneur des Anneaux, c'est peu dire, j'ai intercepté un jour un message en elfique, j'ai dit : je le donne à Laurent si tu me dis ce que c'est, réponds où je le déchire", c'est comme ça que j'ai su...
Avec ce genre de gens tu ne fais jamais partie du groupe car ils ont leurs amis et les "bouffons", moi je ne voulais pas être le "bouffon", mais on peut apprendre à vivre en bonne intelligence.
Entre la violence parce que tu ne veux pas faire comme l'autre à l'école primaire et ce système ensuite, je n'ai pas appris grand chose dans le domaine des relations. j'ai comme stratégie de trouver des appuis, un peu partout, et rester moi-même. mais s'il n'y en a pas cela se casse la figure, mais cela ne m'est arrivé qu'à l'EN et à mâcon, il n'empêche que c'est cela que j'ai trouvé important.
Avec ce genre de personnes je n'y arrive pas car elles veulent être admirées, prises en considération, mais toi te traiter comme une sous-merde de base, c'est cela que je n'arrive pas à négocier, faire des courbettes et ne pas déranger, PFFF!
Il y a certainement un plan B, il faut que je tâche de le découvrir.
j'espère que cela ne te dérange pas le "tu", tu peux naturellement faire pareil.
en ce qui concerne la conception de l'école moderne, c'est tout à fait ça, on a privilégié le mécanique, du moins je la vois aisi, on a préservé aussi le côté élitiste, et la sélection, il y a des émissions sur France Culture en ce moment, l'émission s'appelle "la fabrique de l'histoire", de l'éducation, c'est entre 9H et 19 H 30.
Tisanner, c'est boire, picoler, prendre des murges, j'ai connu un gars à Cahors, c'est un ex, cela n'a pas duré longtemps mais celui-là est la caricature des gens du sud.
Oui, c'est exact, je juge un peu les gens parfois mais j'en ai pâti de leur donner des excuses, c'est comme ça que me sont arrivés les pires moments de ma black liste et non pas en jugeant. je sais que ce n'est pas très moral, mais bon, je préfère ne pas être trop adepte de la Coolitude !!!
C'est une idée originale que la société de consommation viendrait de l'ennui, de la répétition d'une génaration à l'autre. je pense qu'il y a de cela, le mimétisme est une force horrible dans la répétition des rapports humains. la référence en mla matière est René Girard, mais il y a certainement beaucoup d'autres.
J'aime bien aussi le cercle des poètes disparus, j'ai laissé tomber les sciences de l'éducations, c'est dommage, je me sentais perdue il y avait trop de détails méthodoiogiques qui me rebutaient, je ne savais pas comment trouver un directeur de thése mais ces choses à présent me feraient moins peur.
Ce qui m'énerve c'est la propenseion de beaucoup de gens de s'engouffrer dans un truc pointu, les études sont basées sur cela, un bel objet...
je comprends que tu aies pu trouver l'art ennuyeux, rébarbatif, si tu douis un jour enseigner l'art cherche dans un livre d'histoire de l'art un truc qui te plait, essaie de le faire comme tu aimerais et cherche à quoi cela peut ressembler dans un autre catalogue artistique, tu auras tes deux références, ensuit fais cinq ou six séances avec le programme de ta classe, l'inspecteur et les élèves seront contents.
non, je ne juge pas les parents, je constate, eux jugent, interprètent, ce comportement ne me fait pas aussi peur car finalement ils ont besoin de l'enseignant vu comment ils sont, et le comprennent, mais les principaux de collège ne mangent pas de ce pain là et certains ^parents sont juste délégués pour protéger leur progéniture...
Bon à plus tard, j'espère que j'ai répondu à tout et pas trop dans le désordre...
Ils m'ont certainement prise pour une bourrue, mais dans ce cas pourquoi agresser ? Quels sont les usages auxquels on est sensé se plier ? je préfère observer d'abord.
Ervin Gofman est un sociologue, il est évoqué dans le domaine de l'éducation. Je ne me souviens plus si je l'ai découvert en terminale ou à l'école normale. Je me suis intéressée à la sociologie en seconde, je voulais comprendre pourquoi mes camarades se regroupaient et disaient n'importe quoi, des trucs sans suite relatifs aux groupes de rock en prenant des expressions bizarres. On était passé des jeux "débiles" 'jouer à une série de bouquins qui se passaient dans une école et s'aéppelait Mallory School, ça c'étaient les filles), le truc dont je parle sur les disques de rock c'était plutôt les garçons.
justement Gofman a passé son temps à étudier les interactions, c'est à dire ce qui se joue dans de courtes séquences, alors que la sociologie classique étudie un phénomène de façon plus distanciée, comme Bourdieu.
j'ai tout lu de ces deux auteurs, j'ai eu besoin de tout lire pour savoir ce que j'yu cherchais, il y a deux méthodes pour savoir ce qu'on cherche, soit faire une sorte d'étude préalable mais on peut se planter et je trouve cela fastidieu, soit tout lire, j'ai fait cela aussi avec un philosophe qui s'appelle Théodore Adorno.
Cela dépend de ce qu'on préfère, certaines personnes préfèrent démonter d'autres scanner, il faudrait laisser faire la personne comme elle préfère, et dans le jeune âge expérimenter différentes démarches pour voir comment cela se passe le pieux (on s'approche de cela mais ce n'est pas cela).
Mes amis parlaient de leurs disques car ils vivaient en fonction de ce que leurs parents leur avaient payé, c'était juste histoire de faire les malins, hé,c'est moi le meilleur...
Ils avaient même le livre du seigneur des Anneaux, c'est peu dire, j'ai intercepté un jour un message en elfique, j'ai dit : je le donne à Laurent si tu me dis ce que c'est, réponds où je le déchire", c'est comme ça que j'ai su...
Avec ce genre de gens tu ne fais jamais partie du groupe car ils ont leurs amis et les "bouffons", moi je ne voulais pas être le "bouffon", mais on peut apprendre à vivre en bonne intelligence.
Entre la violence parce que tu ne veux pas faire comme l'autre à l'école primaire et ce système ensuite, je n'ai pas appris grand chose dans le domaine des relations. j'ai comme stratégie de trouver des appuis, un peu partout, et rester moi-même. mais s'il n'y en a pas cela se casse la figure, mais cela ne m'est arrivé qu'à l'EN et à mâcon, il n'empêche que c'est cela que j'ai trouvé important.
Avec ce genre de personnes je n'y arrive pas car elles veulent être admirées, prises en considération, mais toi te traiter comme une sous-merde de base, c'est cela que je n'arrive pas à négocier, faire des courbettes et ne pas déranger, PFFF!
Il y a certainement un plan B, il faut que je tâche de le découvrir.
j'espère que cela ne te dérange pas le "tu", tu peux naturellement faire pareil.
en ce qui concerne la conception de l'école moderne, c'est tout à fait ça, on a privilégié le mécanique, du moins je la vois aisi, on a préservé aussi le côté élitiste, et la sélection, il y a des émissions sur France Culture en ce moment, l'émission s'appelle "la fabrique de l'histoire", de l'éducation, c'est entre 9H et 19 H 30.
Tisanner, c'est boire, picoler, prendre des murges, j'ai connu un gars à Cahors, c'est un ex, cela n'a pas duré longtemps mais celui-là est la caricature des gens du sud.
Oui, c'est exact, je juge un peu les gens parfois mais j'en ai pâti de leur donner des excuses, c'est comme ça que me sont arrivés les pires moments de ma black liste et non pas en jugeant. je sais que ce n'est pas très moral, mais bon, je préfère ne pas être trop adepte de la Coolitude !!!
C'est une idée originale que la société de consommation viendrait de l'ennui, de la répétition d'une génaration à l'autre. je pense qu'il y a de cela, le mimétisme est une force horrible dans la répétition des rapports humains. la référence en mla matière est René Girard, mais il y a certainement beaucoup d'autres.
J'aime bien aussi le cercle des poètes disparus, j'ai laissé tomber les sciences de l'éducations, c'est dommage, je me sentais perdue il y avait trop de détails méthodoiogiques qui me rebutaient, je ne savais pas comment trouver un directeur de thése mais ces choses à présent me feraient moins peur.
Ce qui m'énerve c'est la propenseion de beaucoup de gens de s'engouffrer dans un truc pointu, les études sont basées sur cela, un bel objet...
je comprends que tu aies pu trouver l'art ennuyeux, rébarbatif, si tu douis un jour enseigner l'art cherche dans un livre d'histoire de l'art un truc qui te plait, essaie de le faire comme tu aimerais et cherche à quoi cela peut ressembler dans un autre catalogue artistique, tu auras tes deux références, ensuit fais cinq ou six séances avec le programme de ta classe, l'inspecteur et les élèves seront contents.
non, je ne juge pas les parents, je constate, eux jugent, interprètent, ce comportement ne me fait pas aussi peur car finalement ils ont besoin de l'enseignant vu comment ils sont, et le comprennent, mais les principaux de collège ne mangent pas de ce pain là et certains ^parents sont juste délégués pour protéger leur progéniture...
Bon à plus tard, j'espère que j'ai répondu à tout et pas trop dans le désordre...
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Pour Benoît : Un personnage, c'est un gugusse, maoi je ne savais pas ce qu'était un gugusse car je n'étais pas de là-bas. Il appellent comme ça un bonhomme, moi je trouvais qu'il étaient grands pour que j'appelle ça un bonhomme. Comment fallait-il l'appeler ?
Pour Ctgne : Comment as-tu eu ton burning- out et comment t'en es-tu aperçue ? je pense que je ne suis pas passée très loin de cela et que ma reprise d'études me l'a évité.
je pense qu'au travail les gens sont souvent dans une bulle, et que cela est très dur, c'est pas seulement au travail et cela particulièrement dans les institutions, l'école, les petits villages, les "clans", je pense que c'est cela qui me fait peur parmi d'autres choses. ma solution est de trouver un appui, interne ou extérieur, d'essuyer l'orage mais de rester moi-même, et dans le pire des cas de recommencer.
Pour Ctgne : Comment as-tu eu ton burning- out et comment t'en es-tu aperçue ? je pense que je ne suis pas passée très loin de cela et que ma reprise d'études me l'a évité.
je pense qu'au travail les gens sont souvent dans une bulle, et que cela est très dur, c'est pas seulement au travail et cela particulièrement dans les institutions, l'école, les petits villages, les "clans", je pense que c'est cela qui me fait peur parmi d'autres choses. ma solution est de trouver un appui, interne ou extérieur, d'essuyer l'orage mais de rester moi-même, et dans le pire des cas de recommencer.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
le milieu professionnel s'insère tout doucement en moi
et jsuis gentil je me lave bien et tout
et jsuis gentil je me lave bien et tout
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
.
Dernière édition par Chrystared le Dim 17 Juin 2018 - 15:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="-Benoit-"]Merci !
(J'ai failli dire "merci du partage" mais ça faisait un peu trop "alcooliques anonymes" haha)
nnait (maintenance d'avions) mais le simple fait que ce soit un travail, m'a complètement dégouté. Après, j'ai fait un brake, j'aJe comprends ce que tu ressens, j'ai moi même essayé de sauver les meubles en faisant un métier qui soit disant me passioi recommencé la même activité à d'autres endroits, et je pense qu'en ce sens, faire ce métier en intérim dans un endroit différent chaque mois, ça m'irait bien.
Seulement voilà, c'est comme bouffer des pizza matin midi et soir pendant des années : a force, on n'en peut plus !
Quelque chose qui serait rebutant au niveau du travail, sa répétition.
En ce moment j'ai plusieurs métiers, dont artiste.
Pour une expo, on m'a demandé une sorte de série, faire plusieurs choses sur un thème...
Claude Monet a fait construire son bassin des Nymphéas, ce qui a donné lieu à sa série la plus connue, mais c'est parce qu'il était trop vieux pour se déplacer... Aurais-je atteint l'âge critique ?
j'ai fait des expériences diverses, un jour cela a donné un truc que les gens aimaient bien, maintenant vais-je être condamnée à ne faire que ça ?
Pour l'instant je n'en ai pas marre donc je continue, je vais trouver une idée qui va me permettre d'en faire plusieurs si cela leur fait plaisir, mais je ne me priverai pas d'expérimenter autre chose ou de faire des aquarelles et des toiles, et je ferai plusieurs "thèmes" pour ne pas risquer d'être enfermée dedans, et j'ai aussi des thèmes qui n'en sont pas, comme les rêves, les histoires racontées dans les chapiteaux d'église, de toute façon mon thème ne sera pas clair mais ça ne fait rien car ce n'est pas moi qui veut, et cela leur conviendra j'en suis sûre....
C'était un aspect qui me faisiat très peur dans l'art, et m'avait empêchée de m'y lancer, je me demandais comment je parviendrais à obtenir le côté répétitif, comment j'y survivrais aussi.
On m'a demandé de la couleur, j'ai trouvé une solution qui me convenait pour faire de la couleur, mais cela n'est pas venu comme un thème...
Faire plaisir ne me dérange pas pourvu que je ne me trahisse pas, et qu'il me reste une marge, je faisais pareil dans mon "métier" d'éducatrice mais j'en ai eu marre. Mais pour l'écriture ce n'est pas gagné question du thème...
Je crois que c'est cette répétition qui met dans une "bulle", qui peut donner le burning out, ou simplement l'envie d'aller voir àilleurs et malheur à qui ne suit pas l'appel de la forêt, c'est comme ça je pense qu'on peut se faire avoir.
(J'ai failli dire "merci du partage" mais ça faisait un peu trop "alcooliques anonymes" haha)
nnait (maintenance d'avions) mais le simple fait que ce soit un travail, m'a complètement dégouté. Après, j'ai fait un brake, j'aJe comprends ce que tu ressens, j'ai moi même essayé de sauver les meubles en faisant un métier qui soit disant me passioi recommencé la même activité à d'autres endroits, et je pense qu'en ce sens, faire ce métier en intérim dans un endroit différent chaque mois, ça m'irait bien.
Seulement voilà, c'est comme bouffer des pizza matin midi et soir pendant des années : a force, on n'en peut plus !
Quelque chose qui serait rebutant au niveau du travail, sa répétition.
En ce moment j'ai plusieurs métiers, dont artiste.
Pour une expo, on m'a demandé une sorte de série, faire plusieurs choses sur un thème...
Claude Monet a fait construire son bassin des Nymphéas, ce qui a donné lieu à sa série la plus connue, mais c'est parce qu'il était trop vieux pour se déplacer... Aurais-je atteint l'âge critique ?
j'ai fait des expériences diverses, un jour cela a donné un truc que les gens aimaient bien, maintenant vais-je être condamnée à ne faire que ça ?
Pour l'instant je n'en ai pas marre donc je continue, je vais trouver une idée qui va me permettre d'en faire plusieurs si cela leur fait plaisir, mais je ne me priverai pas d'expérimenter autre chose ou de faire des aquarelles et des toiles, et je ferai plusieurs "thèmes" pour ne pas risquer d'être enfermée dedans, et j'ai aussi des thèmes qui n'en sont pas, comme les rêves, les histoires racontées dans les chapiteaux d'église, de toute façon mon thème ne sera pas clair mais ça ne fait rien car ce n'est pas moi qui veut, et cela leur conviendra j'en suis sûre....
C'était un aspect qui me faisiat très peur dans l'art, et m'avait empêchée de m'y lancer, je me demandais comment je parviendrais à obtenir le côté répétitif, comment j'y survivrais aussi.
On m'a demandé de la couleur, j'ai trouvé une solution qui me convenait pour faire de la couleur, mais cela n'est pas venu comme un thème...
Faire plaisir ne me dérange pas pourvu que je ne me trahisse pas, et qu'il me reste une marge, je faisais pareil dans mon "métier" d'éducatrice mais j'en ai eu marre. Mais pour l'écriture ce n'est pas gagné question du thème...
Je crois que c'est cette répétition qui met dans une "bulle", qui peut donner le burning out, ou simplement l'envie d'aller voir àilleurs et malheur à qui ne suit pas l'appel de la forêt, c'est comme ça je pense qu'on peut se faire avoir.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Salut !
Je pars du principe que nous ne sommes pas vraiment fait pour travailler. Mais entendons-nous bien, je ne dis pas non plus que nous sommes des fainéants (enfin pas que). Je crois vraiment que ce qu'il y a de plus naturel pour nous, ce sont les activités de chasseurs cueilleurs et les activités créatives. En d'autres termes, ce que l'on faisait il y a plusieurs milliers d'années.
C'est sans doute pour ça que nombre d'entre nous rêvent de retourner vivre en autarcie, à cultiver son jardin, élever des lapins et des poules et à troquer avec quelques autres.
Pour moi, les métiers de la production ou encore les "bullshit jobs" (les boulots qui n'ont aucun sens) sont intenables, et cela, quelque soit le salaire ou le statut qui va avec (des postes de responsables ou de directeurs peuvent être tout à fait des bullshit jobs). Et d'ailleurs, je crois remarquer une tendance chez les surdoués ou les zèbres à se tourner vers des métiers créatifs après avoir commencer dans des métiers stressants sont plutôt nombreux.
En ce qui me concerne, je travaille dans l'informatique, mais je compte bien me trouver un travail plus "artisanal" et créatif plus tard, quand j'en aurais les moyens, car je sais que faire toute ma vie derrière un écran et un clavier et produire pour les autres sans "palper" précisément ce que je produis, je trouve ça très limité. Ça manque de noblesse, et à ce titre, je trouve les métiers de bouche, par exemple, incomparablement plus nobles.
Je pars du principe que nous ne sommes pas vraiment fait pour travailler. Mais entendons-nous bien, je ne dis pas non plus que nous sommes des fainéants (enfin pas que). Je crois vraiment que ce qu'il y a de plus naturel pour nous, ce sont les activités de chasseurs cueilleurs et les activités créatives. En d'autres termes, ce que l'on faisait il y a plusieurs milliers d'années.
C'est sans doute pour ça que nombre d'entre nous rêvent de retourner vivre en autarcie, à cultiver son jardin, élever des lapins et des poules et à troquer avec quelques autres.
Pour moi, les métiers de la production ou encore les "bullshit jobs" (les boulots qui n'ont aucun sens) sont intenables, et cela, quelque soit le salaire ou le statut qui va avec (des postes de responsables ou de directeurs peuvent être tout à fait des bullshit jobs). Et d'ailleurs, je crois remarquer une tendance chez les surdoués ou les zèbres à se tourner vers des métiers créatifs après avoir commencer dans des métiers stressants sont plutôt nombreux.
En ce qui me concerne, je travaille dans l'informatique, mais je compte bien me trouver un travail plus "artisanal" et créatif plus tard, quand j'en aurais les moyens, car je sais que faire toute ma vie derrière un écran et un clavier et produire pour les autres sans "palper" précisément ce que je produis, je trouve ça très limité. Ça manque de noblesse, et à ce titre, je trouve les métiers de bouche, par exemple, incomparablement plus nobles.
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