Votre rapport à la vie professionnelle
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Salut !
Je pars du principe que nous ne sommes pas vraiment fait pour travailler. Mais entendons-nous bien, je ne dis pas non plus que nous sommes des fainéants (enfin pas que). Je crois vraiment que ce qu'il y a de plus naturel pour nous, ce sont les activités de chasseurs cueilleurs et les activités créatives. En d'autres termes, ce que l'on faisait il y a plusieurs milliers d'années.
C'est sans doute pour ça que nombre d'entre nous rêvent de retourner vivre en autarcie, à cultiver son jardin, élever des lapins et des poules et à troquer avec quelques autres.
Pour moi, les métiers de la production ou encore les "bullshit jobs" (les boulots qui n'ont aucun sens) sont intenables, et cela, quelque soit le salaire ou le statut qui va avec (des postes de responsables ou de directeurs peuvent être tout à fait des bullshit jobs). Et d'ailleurs, je crois remarquer une tendance chez les surdoués ou les zèbres à se tourner vers des métiers créatifs après avoir commencer dans des métiers stressants sont plutôt nombreux.
En ce qui me concerne, je travaille dans l'informatique, mais je compte bien me trouver un travail plus "artisanal" et créatif plus tard, quand j'en aurais les moyens, car je sais que faire toute ma vie derrière un écran et un clavier et produire pour les autres sans "palper" précisément ce que je produis, je trouve ça très limité. Ça manque de noblesse, et à ce titre, je trouve les métiers de bouche, par exemple, incomparablement plus nobles.
Je pars du principe que nous ne sommes pas vraiment fait pour travailler. Mais entendons-nous bien, je ne dis pas non plus que nous sommes des fainéants (enfin pas que). Je crois vraiment que ce qu'il y a de plus naturel pour nous, ce sont les activités de chasseurs cueilleurs et les activités créatives. En d'autres termes, ce que l'on faisait il y a plusieurs milliers d'années.
C'est sans doute pour ça que nombre d'entre nous rêvent de retourner vivre en autarcie, à cultiver son jardin, élever des lapins et des poules et à troquer avec quelques autres.
Pour moi, les métiers de la production ou encore les "bullshit jobs" (les boulots qui n'ont aucun sens) sont intenables, et cela, quelque soit le salaire ou le statut qui va avec (des postes de responsables ou de directeurs peuvent être tout à fait des bullshit jobs). Et d'ailleurs, je crois remarquer une tendance chez les surdoués ou les zèbres à se tourner vers des métiers créatifs après avoir commencer dans des métiers stressants sont plutôt nombreux.
En ce qui me concerne, je travaille dans l'informatique, mais je compte bien me trouver un travail plus "artisanal" et créatif plus tard, quand j'en aurais les moyens, car je sais que faire toute ma vie derrière un écran et un clavier et produire pour les autres sans "palper" précisément ce que je produis, je trouve ça très limité. Ça manque de noblesse, et à ce titre, je trouve les métiers de bouche, par exemple, incomparablement plus nobles.
Maximilians- Messages : 68
Date d'inscription : 22/12/2017
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
le terme de bullshit job est tout à fait bien trouvé.
J'ai pu palper pendant deux semaines la réalité dont tu parles vu que je suis devenue prof remplaçante en arts plastiques et que tout le monde, profs, élèves, chefs et aussi moi-même ont été contents de ma prestation.
je vivais en région parisienne, un bon boulot rémunéré dans une administration à 2000 euros, et puis j'ai repris mes études, et fait un truc que je trouvais en rapport.
Je n'avais pas osé affronter la fac à 18 ans, j'avais peur de la complication psuedo intellectuelle qui remplace dans certains cas le savoir, puis j'ai osé parce que j'avais fait mes preuves par moi-mêm et que je n'avais pas besoin d'eux pour savoir ce que je valais.
Il n'empêche que ce sont ces titres universitaires qui m'ont permis d'être recrutée
J'ai pu palper pendant deux semaines la réalité dont tu parles vu que je suis devenue prof remplaçante en arts plastiques et que tout le monde, profs, élèves, chefs et aussi moi-même ont été contents de ma prestation.
je vivais en région parisienne, un bon boulot rémunéré dans une administration à 2000 euros, et puis j'ai repris mes études, et fait un truc que je trouvais en rapport.
Je n'avais pas osé affronter la fac à 18 ans, j'avais peur de la complication psuedo intellectuelle qui remplace dans certains cas le savoir, puis j'ai osé parce que j'avais fait mes preuves par moi-mêm et que je n'avais pas besoin d'eux pour savoir ce que je valais.
Il n'empêche que ce sont ces titres universitaires qui m'ont permis d'être recrutée
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
L'ennui au travail...
Avec mon Dess de droit, j'exerce depuis 10 ans. J'en suis à mon 5ème poste. Echec total. Je m'ennuie. n'arrive pas à m'intégrer et m'épanouir dans le groupe. On me reproche de ne pas être visible.
Je cogite h24 et suis épuisée de cherche une place dans laquelle je trouverais un équilibre intérieur.
de plus, je vis seule avec 3 enfants. Faut-il aller consulter ?
Je me demande si je ne vais pas cherche un boulot d'assistante ce qui me donnera plus de temps sans contrainte.
Si je pouvais avoir un conseil qui me donne un déclic. Merci à vous tous.
Avec mon Dess de droit, j'exerce depuis 10 ans. J'en suis à mon 5ème poste. Echec total. Je m'ennuie. n'arrive pas à m'intégrer et m'épanouir dans le groupe. On me reproche de ne pas être visible.
Je cogite h24 et suis épuisée de cherche une place dans laquelle je trouverais un équilibre intérieur.
de plus, je vis seule avec 3 enfants. Faut-il aller consulter ?
Je me demande si je ne vais pas cherche un boulot d'assistante ce qui me donnera plus de temps sans contrainte.
Si je pouvais avoir un conseil qui me donne un déclic. Merci à vous tous.
souris123- Messages : 3
Date d'inscription : 08/11/2017
Age : 41
Localisation : Saint-cloud
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
En ce qui me concerne, j'ai longtemps eu une vision du travail comme du donnant-donnant: l'entreprise me verse un salaire pour faire un travail en échange d'un salaire qui me permet de vivre et moi, en contrepartie, je le fais correctement et je m'implique. Sauf que d'emplois inintéressants en collègues souvent stupides à qui je n'ai rien à dire, en passant par le harcèlement et les chefaillons harceleurs, j'en viens à considérer le travail comme un moyen. Moyen de gagner l'argent qui me permet de m'offrir mes loisirs et m'épanouir; en échange, je donne la majeure partie de ma journée à l'entreprise (je compte le temps de midi et les trajets dans le temps de travail en ce qui me concerne car je ne suis pas réellement libre de faire ce que je veux; au bas mot, ça fait 10 h par jour sur les 24 que compte une journée, si on retranche le temps de sommeil, il me reste pas tant de temps que ça pour vivre, vivre vraiment, je veux dire et faire ce qui m'épanouit). Partant de là, j'en viens de plus en plus à me dire que ça n'en vaut pas la peine: un salaire à temps complet améliore bien l'ordinaire par rapport à un rsa par exemple mais ça ne permet pas de folie non plus.
Pour le moment, j'en suis rendue au point qui fait que tant que mon salaire me paie mes loisirs (et donc ma "vraie vie" qui demande un peu de matériel (peinture, instrument de musique, ordinateur en état de marche...)), ça en vaut encore la peine.
Mais pour moi, c'est un échec de ma vie professionnelle et quelque part, un reniement de mes valeurs mais la réalité est ce qu'elle est: le monde du travail a laissé l'humain de côté (même s'il y a encore des entreprises où je me suis bien sentie mais ce n'est pas la majorité) et surtout, je ne trouve pas de sens au travail (j'imagine que je ne suis pas la seule à avoir fait des tâches inutiles et qui auraient pu être faites en deux fois moins de temps en changeant la façon de faire "mais on a toujours fait comme ça" avec quelqu'un derrière à surveiller et me regarder de travers si je dévie du sacro-saint mode d'emploi tandis que je fulmine en moi-même en me demande "qu' est-ce que je fais là?").
Et j'avoue m'inquiéter un peu du jour où mon salaire ne servira plus vraiment à financer ma "vraie vie"; essentiellement car mes anciens salaires y auront bien contribué. Il me faudra trouver un nouveau but (voyager sera envisageable, je pense) mais au fond, je trouve ça assez triste surtout qu'au fond, c'est essentiellement lié au manque d'ouverture d'esprit et d'humanité des gens autour de moi dans l'entreprise.
Pour le moment, j'en suis rendue au point qui fait que tant que mon salaire me paie mes loisirs (et donc ma "vraie vie" qui demande un peu de matériel (peinture, instrument de musique, ordinateur en état de marche...)), ça en vaut encore la peine.
Mais pour moi, c'est un échec de ma vie professionnelle et quelque part, un reniement de mes valeurs mais la réalité est ce qu'elle est: le monde du travail a laissé l'humain de côté (même s'il y a encore des entreprises où je me suis bien sentie mais ce n'est pas la majorité) et surtout, je ne trouve pas de sens au travail (j'imagine que je ne suis pas la seule à avoir fait des tâches inutiles et qui auraient pu être faites en deux fois moins de temps en changeant la façon de faire "mais on a toujours fait comme ça" avec quelqu'un derrière à surveiller et me regarder de travers si je dévie du sacro-saint mode d'emploi tandis que je fulmine en moi-même en me demande "qu' est-ce que je fais là?").
Et j'avoue m'inquiéter un peu du jour où mon salaire ne servira plus vraiment à financer ma "vraie vie"; essentiellement car mes anciens salaires y auront bien contribué. Il me faudra trouver un nouveau but (voyager sera envisageable, je pense) mais au fond, je trouve ça assez triste surtout qu'au fond, c'est essentiellement lié au manque d'ouverture d'esprit et d'humanité des gens autour de moi dans l'entreprise.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Mon rapport à la vie professionnelle ? Euh. Pour faire simple : les SOUS. C'est et ça a toujours été ma seule motivation.
Je voulais un boulot facile et relativement bien payé avec la sécurité de l'emploi et zéro responsabilités. Par responsabilité, j'entends ça dans le sens "devoir superviser des gens". J'ai un poste dit "à responsabilité", mais financière uniquement, et ça me va très bien ! bon, quand j'étais gamine et qu'on me demandait ce que je voulais faire, j'étais obligée de mentir (parce que ça le faisait moyen de dire : je veux un job pas compliqué et bien payé dans n'importe quel domaine du moment que ça inclue un travail de bureau sans trop de monde autour !!!) et pour me mettre les profs dans la poche, je disais que je voulais être prof...
J'ai eu la chance d'obtenir exactement ce que je voulais, même si ça a été long et que ça m'a pris 11 ans pour obtenir un statut stable. Mais mon rapport au travail reste le même : je ne bosse QUE pour le salaire. On me dit souvent que c'est épanouissant de travailler, que ça crée du lien social, qu'avoir un rôle dans la société c'est important... Clairement, rien de tout cela ne me parle.
Je fais mon travail plutôt bien si j'en crois mes chefs, mais sans zèle, en veillant bien à ne pas faire d'heures supp (non payables, non récupérables !!) et en guettant l'heure de la sortie. Il semblerait que je sois la plus "polyvalente" de mon équipe, mais je dirais que vu le niveau de l'équipe en question, le mérite est limité.
Et je n'attends qu'une chose : d'avoir fini de payer mon appartement pour pouvoir demander un temps partiel...et puis la retraite, évidemment, même si je doute clairement de la connaître un jour vu la conjoncture actuelle.
Je voulais un boulot facile et relativement bien payé avec la sécurité de l'emploi et zéro responsabilités. Par responsabilité, j'entends ça dans le sens "devoir superviser des gens". J'ai un poste dit "à responsabilité", mais financière uniquement, et ça me va très bien ! bon, quand j'étais gamine et qu'on me demandait ce que je voulais faire, j'étais obligée de mentir (parce que ça le faisait moyen de dire : je veux un job pas compliqué et bien payé dans n'importe quel domaine du moment que ça inclue un travail de bureau sans trop de monde autour !!!) et pour me mettre les profs dans la poche, je disais que je voulais être prof...
J'ai eu la chance d'obtenir exactement ce que je voulais, même si ça a été long et que ça m'a pris 11 ans pour obtenir un statut stable. Mais mon rapport au travail reste le même : je ne bosse QUE pour le salaire. On me dit souvent que c'est épanouissant de travailler, que ça crée du lien social, qu'avoir un rôle dans la société c'est important... Clairement, rien de tout cela ne me parle.
Je fais mon travail plutôt bien si j'en crois mes chefs, mais sans zèle, en veillant bien à ne pas faire d'heures supp (non payables, non récupérables !!) et en guettant l'heure de la sortie. Il semblerait que je sois la plus "polyvalente" de mon équipe, mais je dirais que vu le niveau de l'équipe en question, le mérite est limité.
Et je n'attends qu'une chose : d'avoir fini de payer mon appartement pour pouvoir demander un temps partiel...et puis la retraite, évidemment, même si je doute clairement de la connaître un jour vu la conjoncture actuelle.
Boule2Gomme- Messages : 45
Date d'inscription : 15/05/2018
Age : 42
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je rebondis. Pour moi le travail est un moyen :
- de gagner de quoi payer mon credit immobilier, mes impôts, ma bouffe et un peu plus éventuellement
- d'avoir des interactions sociales : avec mes collègues
- de rester "à la page" intellectuellement
ce n'est pas un but.
J'essaie si possible de ne pas trop m'y ennuyer, du coup je change de service assez régulièrement. Ayant longtemps douté de moi-même, je me suis contentée d'aller vers des postes intéressants intellectuellement, plutôt que d'essayer de monter hiérarchiquement, je le regrette un peu.
Ayant commencé à bosser tardivement (j'ai un peu traîné durant mes études), il me reste 12 ans avant la retraite et ça commence à me sembler long parce que mon boulot est moyennement intéressant, que je suis fatiguée, notamment par le fait de devoir perpétuellement me réadapter à de nouveaux outils informatiques. J'ai fait une demande pour passer à la semaine de 4 jours, parce que j'estime que 5 jours de boulot pour seulement deux jours de week-end, c'est trop déséquilibré. Et dans dix ans, si je suis encore vivante, je négocie une rupture conventionnelle pour partir à 65 ans, parce que bosser jusqu'à 67 ans faut pas déconner non plus.
- de gagner de quoi payer mon credit immobilier, mes impôts, ma bouffe et un peu plus éventuellement
- d'avoir des interactions sociales : avec mes collègues
- de rester "à la page" intellectuellement
ce n'est pas un but.
J'essaie si possible de ne pas trop m'y ennuyer, du coup je change de service assez régulièrement. Ayant longtemps douté de moi-même, je me suis contentée d'aller vers des postes intéressants intellectuellement, plutôt que d'essayer de monter hiérarchiquement, je le regrette un peu.
Ayant commencé à bosser tardivement (j'ai un peu traîné durant mes études), il me reste 12 ans avant la retraite et ça commence à me sembler long parce que mon boulot est moyennement intéressant, que je suis fatiguée, notamment par le fait de devoir perpétuellement me réadapter à de nouveaux outils informatiques. J'ai fait une demande pour passer à la semaine de 4 jours, parce que j'estime que 5 jours de boulot pour seulement deux jours de week-end, c'est trop déséquilibré. Et dans dix ans, si je suis encore vivante, je négocie une rupture conventionnelle pour partir à 65 ans, parce que bosser jusqu'à 67 ans faut pas déconner non plus.
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
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