Votre rapport à la vie professionnelle
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Elebora a écrit:c'est vraiment intéressant de lire tous vos points de vue, et ça fait du bien de finir par celui des optimistes convaincus
Tout un chemin à faire mais effectivement la décision de décoller le pied du sol n'appartient qu'à nous
https://www.amazon.fr/Sestimer-pour-r%C3%A9ussir-Elisabeth-Couzon/dp/2710118726
tiens je viens de m'acheter ce bouquin.Il a l'air super bien foutu pour avancer.Le problème vient peut être aussi d'ici?
Perso je suis entrains de bosser sur moi même bien qu'optimiste un sacré chantier en vue !
Heureusement que c'est l'été d'ailleurs l'un de mes objectifs fuir l'Europe en hiver
donc les gens fuck et comme disait Lyautey il y a deux catégories deux personnes dans la vie ceux qui te font briller et les parasites!
Est ce que ça vaut le coup de s'emmerder avec des parasites?Franchement j'ai assez donné et rien qu'à y penser j'en ai mal à la tête!
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Merci pour la référence j'essaierai d'y jeter un oeil.
Je te rejoins tout à fait sur "sacré chantier en vue"
Il y a peu je me disais "impossible, je suis nulle et je passe mon temps à me débattre pour rester à flot alors que tout le monde nage à l'aise autour de moi" / depuis que j'ai pris conscience d'une possible zébritude, je me dis "si j'ai pas les nageoires aux mêmes endroits ça explique peut-être la galère..." maintenant je cherche le mode d'emploi
Je te rejoins tout à fait sur "sacré chantier en vue"
Il y a peu je me disais "impossible, je suis nulle et je passe mon temps à me débattre pour rester à flot alors que tout le monde nage à l'aise autour de moi" / depuis que j'ai pris conscience d'une possible zébritude, je me dis "si j'ai pas les nageoires aux mêmes endroits ça explique peut-être la galère..." maintenant je cherche le mode d'emploi
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Pourquoi fuir ? développes un peu, ça m'intéresse ...
@elebora :
Tout va se débloquer petit a petit.
Ne t'identifies pas à une caractéristique.
Tu es qui tu es. Etre zèbre apporte certaines différences , et fait développer certains profils psychologiques . Ces particularités doivent être identifiées : en connaissant leur nom, on peut se dire " ha tiens je fonctionne comme ça", du coup on se sent moins seul, et on s'autorise à creuser davantage pour trouver des solutions.
Pour ma part ça a commencé par "ha tiens je suis autiste", heu non. Mais tiens, je suis collant. Et j'ai peur des gens . C'est quoi docteur ? -> phobie sociale + personnalité évitante + peur du rejet + dépendance affective. Waho , rien que ça ? Ok, quoi d'autres... Zèbre ? oui, je coche. Hypersensible ? Oui, je coche. Bon, j'ai fait le tour de toutes mes particularités ? Oui.
Bon, et maintenant, comment vivre comme je l'entends ? Déjà, j'aimerais être heureux. Ah, oui, bah par quoi on commence ? Bah par avoir une bonne relation a soi. Comment qu'on fait ? J'sais pas, faut juste le faire. Faut déjà avoir connaissance de nos particularités, de nos défauts, et de les accepter. Etre indulgent. Savoir s'observer sans se juger, en somme...
Aller, au boulot
@elebora :
Tout va se débloquer petit a petit.
Ne t'identifies pas à une caractéristique.
Tu es qui tu es. Etre zèbre apporte certaines différences , et fait développer certains profils psychologiques . Ces particularités doivent être identifiées : en connaissant leur nom, on peut se dire " ha tiens je fonctionne comme ça", du coup on se sent moins seul, et on s'autorise à creuser davantage pour trouver des solutions.
Pour ma part ça a commencé par "ha tiens je suis autiste", heu non. Mais tiens, je suis collant. Et j'ai peur des gens . C'est quoi docteur ? -> phobie sociale + personnalité évitante + peur du rejet + dépendance affective. Waho , rien que ça ? Ok, quoi d'autres... Zèbre ? oui, je coche. Hypersensible ? Oui, je coche. Bon, j'ai fait le tour de toutes mes particularités ? Oui.
Bon, et maintenant, comment vivre comme je l'entends ? Déjà, j'aimerais être heureux. Ah, oui, bah par quoi on commence ? Bah par avoir une bonne relation a soi. Comment qu'on fait ? J'sais pas, faut juste le faire. Faut déjà avoir connaissance de nos particularités, de nos défauts, et de les accepter. Etre indulgent. Savoir s'observer sans se juger, en somme...
Aller, au boulot
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bon, et maintenant, comment vivre comme je l'entends ? Déjà, j'aimerais être heureux. Ah, oui, bah par quoi on commence ? Bah par avoir une bonne relation a soi. Comment qu'on fait ? J'sais pas, faut juste le faire. Faut déjà avoir connaissance de nos particularités, de nos défauts, et de les accepter. Etre indulgent. Savoir s'observer sans se juger, en somme...
S'observer sans se juger : si je trouve le maillon pour décrocher la remorque du jugement je te rejoins sur la route
Plus sérieusement oui se connaître pour avancer c'est vraiment une étape importante.
Je n'ai pas passé les tests (2 expériences malheureuses avec des psys m'ont rendu très méfiantes envers eux), je ne sais pas si j'ai envie et même si j'avais envie je ne saurais pas où aller. Je sens que je change un peu depuis qu'on m'a aiguillée sur la piste du zèbre, une soif de questions et de réflexions qui ne semble pas s'arrêter !
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
On dérive un peu du sujet, mais bon... Qu'attends tu du test?
Même si le test dit que tu as 140 de QI, et alors ?
1) ce n'est qu'une validation extérieure . A quel moment tu vas chercher à te valider toi même, si tu laisse les autres le faire à ta place ? Il est question d'identité. Comment trouver qui on est ? Le trésor est caché sous terre, et il y a pleins de couches pour cacher tout ça. Une de ces couches, c'est le fait d'être zèbre.
2) Ne t'identifies pas uniquement à tes potentielles rayures.
Ne perds pas trop de temps à chercher à t'identifier à un profil qui existe déjà (zèbre, pas zèbre... ) . Focalise toi plutot sur : qui tu veux vraiment être.
Attends tu quelque chose de la part des autres ? de ta famille ? de la société ? N'aies pas d'attentes.
Tant que tu auras des attentes, tu auras des déceptions. Ce serait facile de ne pas se préoccuper de notre propre bonheur, et d'accuser les autres d'être responsable de nos échecs.
Les autres, la société, tout ça, sont là pour nous faire grandir.
Nous ne devons pas les accuser de nous rendre malheureux, mais au contraire, éprouver de la gratitude pour tout l'enseignement qu'on peut en tirer .
Enjoy
Même si le test dit que tu as 140 de QI, et alors ?
1) ce n'est qu'une validation extérieure . A quel moment tu vas chercher à te valider toi même, si tu laisse les autres le faire à ta place ? Il est question d'identité. Comment trouver qui on est ? Le trésor est caché sous terre, et il y a pleins de couches pour cacher tout ça. Une de ces couches, c'est le fait d'être zèbre.
2) Ne t'identifies pas uniquement à tes potentielles rayures.
Ne perds pas trop de temps à chercher à t'identifier à un profil qui existe déjà (zèbre, pas zèbre... ) . Focalise toi plutot sur : qui tu veux vraiment être.
Attends tu quelque chose de la part des autres ? de ta famille ? de la société ? N'aies pas d'attentes.
Tant que tu auras des attentes, tu auras des déceptions. Ce serait facile de ne pas se préoccuper de notre propre bonheur, et d'accuser les autres d'être responsable de nos échecs.
Les autres, la société, tout ça, sont là pour nous faire grandir.
Nous ne devons pas les accuser de nous rendre malheureux, mais au contraire, éprouver de la gratitude pour tout l'enseignement qu'on peut en tirer .
Enjoy
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
S'ennuyer au travail... C'est malheureusement ce qui peut arriver à la plupart des gens n'ayant pas un métier créatif. Ou n'étant pas propriétaire de leur propre activité.
Dans mon cas, cela fait longtemps que j'ai adopté une attitude entreprenante, très jeune même, tant et si bien que les quelques expériences salariales que j'ai pu connaître furent déplorable (je suis un très mauvais salarié) alors que je jouis d'une reconnaissance et bonne réputation en matière de gestion indépendante. Puis je suis passé par différente phase. De l'indépendant cherchant à se développer en structure et vendant des choses trop peu concurrentielle, au patron de TPE ayant 10 salariés et devant faire face à des dangers propres à la France, ses humeurs, sa fiscalité, sa démagogie avant d'être liquidé pour redevenir un mercenaire vendant du hype, très créatif et cher.
Est ce que je me suis ennuyé durant ces phases ? Seulement dans le salariat. Le jeu politique, managériale, le flair que l'on doit témoigner pour sentir le prochain boom de l'innovation, sont excitant. L'argent est il un moteur ? Dans les périodes difficiles, oui. Mais pas quand les choses vont mieux. Il est une sécurité, un moyen pour créer encore plus et rester maître de ses créations.
Je pense que la question que tu poses en ouvrant ce sujet c'est surtout celui de la place que tu veux tenir dans la société civile, humaine. Celle d'un exécutant qui se met en "off" pour être une petite fourmille ouvrière, ou celle d'un leader qui domine et utilise sa douance pour jouir des avantages que sa biologie lui permet d'obtenir. As tu des choses à régler avec toi même ? As tu des choses à régler avec le monde ? As tu goût à la liberté et à la responsabilité ? As tu confiance en toi ? Toutes ces questions sont inhérentes à ta problématique. Que peux tu m'en dire ?
Dans mon cas, cela fait longtemps que j'ai adopté une attitude entreprenante, très jeune même, tant et si bien que les quelques expériences salariales que j'ai pu connaître furent déplorable (je suis un très mauvais salarié) alors que je jouis d'une reconnaissance et bonne réputation en matière de gestion indépendante. Puis je suis passé par différente phase. De l'indépendant cherchant à se développer en structure et vendant des choses trop peu concurrentielle, au patron de TPE ayant 10 salariés et devant faire face à des dangers propres à la France, ses humeurs, sa fiscalité, sa démagogie avant d'être liquidé pour redevenir un mercenaire vendant du hype, très créatif et cher.
Est ce que je me suis ennuyé durant ces phases ? Seulement dans le salariat. Le jeu politique, managériale, le flair que l'on doit témoigner pour sentir le prochain boom de l'innovation, sont excitant. L'argent est il un moteur ? Dans les périodes difficiles, oui. Mais pas quand les choses vont mieux. Il est une sécurité, un moyen pour créer encore plus et rester maître de ses créations.
Je pense que la question que tu poses en ouvrant ce sujet c'est surtout celui de la place que tu veux tenir dans la société civile, humaine. Celle d'un exécutant qui se met en "off" pour être une petite fourmille ouvrière, ou celle d'un leader qui domine et utilise sa douance pour jouir des avantages que sa biologie lui permet d'obtenir. As tu des choses à régler avec toi même ? As tu des choses à régler avec le monde ? As tu goût à la liberté et à la responsabilité ? As tu confiance en toi ? Toutes ces questions sont inhérentes à ta problématique. Que peux tu m'en dire ?
OrdoAbChaos- Messages : 9
Date d'inscription : 05/06/2017
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
edité (trompé de discussion ! )
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Moi aussi je me retrouve dans beaucoup de témoignages...
Mon boulot est un gagne pain, pas question d'en faire mon centre d'intérêt unique.
Sauf que mes collègues sont plutôt de ce genre, et que ma profession est aussi liée à "la vocation" : je suis orthophoniste.
Je suis je pense techniquement une bonne orthophoniste, j'ai un bon relationnel avec mes patients, je fais du bon boulot, même si j'ai régulièrement ce sentiment d'imposture.
Mais bon, pas question pour moi d'en faire plus, soir et weekend, contrairement à mes collègues qui lisent sans cesse des articles, des livres, ou passent leur temps sur les forums dédiés à l'orthophonie.
J'ai choisi d'exercer en libéral, où je n'ai pas de hiérarchie, pas de contrainte d'horaires, c'est déjà moins frustrant pour moi.
Ensuite, régulièrement, je fais des formations, qui me re dynamisent quelques temps, puis à nouveau, je m'ennuie.
Je rêverais de pouvoir changer de métier facilement, essayer différentes choses, vivre de mes passions! Mais il faut être réaliste et payer ses factures.
C'est comme ça, je pense que de toute façon, quel que soit le job, je finirais par m'ennuyer. Alors celui-là ou un autre... Le mien a quelques bons côtés quand même, j'essaie de voir le positif... pff...
Quand j'étais enfant je disais : "moi plus tard je veux être rentière!"
Mon boulot est un gagne pain, pas question d'en faire mon centre d'intérêt unique.
Sauf que mes collègues sont plutôt de ce genre, et que ma profession est aussi liée à "la vocation" : je suis orthophoniste.
Je suis je pense techniquement une bonne orthophoniste, j'ai un bon relationnel avec mes patients, je fais du bon boulot, même si j'ai régulièrement ce sentiment d'imposture.
Mais bon, pas question pour moi d'en faire plus, soir et weekend, contrairement à mes collègues qui lisent sans cesse des articles, des livres, ou passent leur temps sur les forums dédiés à l'orthophonie.
J'ai choisi d'exercer en libéral, où je n'ai pas de hiérarchie, pas de contrainte d'horaires, c'est déjà moins frustrant pour moi.
Ensuite, régulièrement, je fais des formations, qui me re dynamisent quelques temps, puis à nouveau, je m'ennuie.
Je rêverais de pouvoir changer de métier facilement, essayer différentes choses, vivre de mes passions! Mais il faut être réaliste et payer ses factures.
C'est comme ça, je pense que de toute façon, quel que soit le job, je finirais par m'ennuyer. Alors celui-là ou un autre... Le mien a quelques bons côtés quand même, j'essaie de voir le positif... pff...
Quand j'étais enfant je disais : "moi plus tard je veux être rentière!"
Tomate- Messages : 187
Date d'inscription : 01/05/2017
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
@ OrdoAbChaos et Benoit : en pleine analyse cérébrale de vos réponses et des questions posées.... je vais aller faire un tour sur mon MMORPG histoire de détendre mes neurones...je poursuivrai ma réflexion plus tard.
en tout cas merci : j'ai besoin de pistes de réflexion et là j'ai de quoi faire
en tout cas merci : j'ai besoin de pistes de réflexion et là j'ai de quoi faire
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[i]Tu peux trouver un travail alimentaire "cool"...
N'ayez pas peur de voir les choses en grand.
Nos pensées et nos émotions dirigent notre vie.[/i]
Si on retire tous les poncifs du type "dans la vie il suffit juste de le vouloir pour l'avoir" qu'on nous a largement serinés pour nous faire avaler la monstruosité du capitalisme, il ne reste que ce gros mensonge.
Bah tiens ! Oui, les boulots alimentaires "cool" y en a à profusion, va dire ça aux millions de français sous anti-dépresseurs à cause de leur métier débilitant qui leur fait horreur.
Pour venir culpabiliser les gens de manière détournée avec des maximes, chantonner des petites ritournelles qui sonnent bien, y a du monde. Mais dès qu'on entre dans le concret on se heurte au mur de la réalité et il fait mal : non, on ne vit pas de sa passion en 2017. Non les boulots alimentaires ne sont pas "cool" et ceux qui le sont on les obtient par piston, certainement pas par les chemins classiques. Ouvrir un blog ne permettra qu'à 1 personne sur 500 000 d'en vivre et je suis gentil, et oui évidemment que l'auteur pourrait être cette personne mais c'est aussi intelligent que de lui dire d'arrêter de s'en faire parce qu'elle finira par gagner au loto. Au final y a pas de solution, quand il y en a une qui émerge tout le monde se jette dessus comme une bête agonisante à qui on lance un morceau de viande. S'il suffisait de le "vouloir" comme vous le dîtes naïvement il n'y aurait que des millionnaires autour de nous.
Sauf que non, le fric ne tombe pas du ciel, en tant qu'indépendant l'Etat bouffe 40% de ce qu'on gagne au bas mot et c'est pas prêt de s'arranger avec Macron. Ca, c'est la réalité, pas de la littérature qu'on sert fébrilement aux gens pour éviter qu'ils se butent et nous rappellent qu'on vit nous aussi pour le week-end.
N'ayez pas peur de voir les choses en grand.
Nos pensées et nos émotions dirigent notre vie.[/i]
Si on retire tous les poncifs du type "dans la vie il suffit juste de le vouloir pour l'avoir" qu'on nous a largement serinés pour nous faire avaler la monstruosité du capitalisme, il ne reste que ce gros mensonge.
Bah tiens ! Oui, les boulots alimentaires "cool" y en a à profusion, va dire ça aux millions de français sous anti-dépresseurs à cause de leur métier débilitant qui leur fait horreur.
Pour venir culpabiliser les gens de manière détournée avec des maximes, chantonner des petites ritournelles qui sonnent bien, y a du monde. Mais dès qu'on entre dans le concret on se heurte au mur de la réalité et il fait mal : non, on ne vit pas de sa passion en 2017. Non les boulots alimentaires ne sont pas "cool" et ceux qui le sont on les obtient par piston, certainement pas par les chemins classiques. Ouvrir un blog ne permettra qu'à 1 personne sur 500 000 d'en vivre et je suis gentil, et oui évidemment que l'auteur pourrait être cette personne mais c'est aussi intelligent que de lui dire d'arrêter de s'en faire parce qu'elle finira par gagner au loto. Au final y a pas de solution, quand il y en a une qui émerge tout le monde se jette dessus comme une bête agonisante à qui on lance un morceau de viande. S'il suffisait de le "vouloir" comme vous le dîtes naïvement il n'y aurait que des millionnaires autour de nous.
Sauf que non, le fric ne tombe pas du ciel, en tant qu'indépendant l'Etat bouffe 40% de ce qu'on gagne au bas mot et c'est pas prêt de s'arranger avec Macron. Ca, c'est la réalité, pas de la littérature qu'on sert fébrilement aux gens pour éviter qu'ils se butent et nous rappellent qu'on vit nous aussi pour le week-end.
Dernière édition par karkakoa le Mer 7 Juin 2017 - 23:52, édité 1 fois
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je crois que c'est la mentalité française ou on nous habitues à dépendre de l'état.Dans le monde anglo saxon on encourage les gens à entreprendre et être créatif.
Bla bla bla
C'est vrai il suffit de le vouloir, allez hop on ouvre une start-up et on s'éclate avec les dividendes, qu'est-ce que les français sont cons !
Et toi pas du tout condescendant.
Est-ce qu'on parle de la montagne comptable et administrative qui submerge la quasi totalité de ceux qui commencent sans l'argent derrière pour se payer des professionnels qui font ce boulot à leur place ? Est-ce qu'on parle du fait que la majorité de ceux qui réussissent a soit un capital de départ conséquent qui lui garantit un prêt de la banque ou un père richissime qui se porte garant ? Tous ceux qui sombrent après s'être lancés, c'est de leur faute à eux aussi ? Ils sont trop français et pas assez américains ?
Les anglosaxons se butent eux aussi d'avoir tout perdu en se lançant, de pas pouvoir payer des études à leurs gosses. Evidemment on va pas exporter à l'étranger l'histoire de ceux qui n'ont plus que l'amertume de la déception et des dettes dans leur existence, on va parler des success story, les montrer du doigt en disant : regarde, 10 ont réussi, pourquoi vous êtes 1 million à échouer ? Vous le faîtes exprès !
: non.
Bla bla bla
C'est vrai il suffit de le vouloir, allez hop on ouvre une start-up et on s'éclate avec les dividendes, qu'est-ce que les français sont cons !
Et toi pas du tout condescendant.
Est-ce qu'on parle de la montagne comptable et administrative qui submerge la quasi totalité de ceux qui commencent sans l'argent derrière pour se payer des professionnels qui font ce boulot à leur place ? Est-ce qu'on parle du fait que la majorité de ceux qui réussissent a soit un capital de départ conséquent qui lui garantit un prêt de la banque ou un père richissime qui se porte garant ? Tous ceux qui sombrent après s'être lancés, c'est de leur faute à eux aussi ? Ils sont trop français et pas assez américains ?
Les anglosaxons se butent eux aussi d'avoir tout perdu en se lançant, de pas pouvoir payer des études à leurs gosses. Evidemment on va pas exporter à l'étranger l'histoire de ceux qui n'ont plus que l'amertume de la déception et des dettes dans leur existence, on va parler des success story, les montrer du doigt en disant : regarde, 10 ont réussi, pourquoi vous êtes 1 million à échouer ? Vous le faîtes exprès !
: non.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[i]La place que tu veux tenir dans la société civile, humaine. Celle d'un exécutant qui se met en "off" pour être une [b]petite fourmille ouvrière[/b], ou celle d'un [b]leader qui domine[/b] et utilise sa douance pour jouir des avantages que sa biologie lui permet d'obtenir[/i]
Cette condescendance est tout bonnement abjecte... non mais sérieusement, relisez-vous. Il faut vraiment penser à dégonfler.
Cette condescendance est tout bonnement abjecte... non mais sérieusement, relisez-vous. Il faut vraiment penser à dégonfler.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
karkakoa : sans attaque, aucune , saches que je ne balances pas des maximes pour le plaisir de narguer.
Je sais que "la vie est dure", j'ai grandit dans l'artisanat. Tu gagnes pas, et l'état te prend le peu que tu as.
De toute façon, la pluie ça mouille. Alors soit on modifie notre philosophie de vie pour accueillir la pluie, soit on achète un parapluie. Mais pourquoi se plaindre quand on n'a pas de parapluie ?
Du coup, je suis un peu cynique, et quand une personne est malheureuse, et bien j'ai tendance à me dire : tant pis pour elle, elle à qu'à se remettre en question. Il suffit juste que cette personne arrête de vivre en mode "automatique" et qu'elle se pose une fois pour toute la vrai question : est ce que cette situation me convient ? non ? Alors pourquoi je continue !? (Mais lol ! bah ok, faites votre vie, souffrez, plaignez vous, moi je vous laisse vous démerder... )
Je suis simplement la preuve vivante de ce que j'avance : la vie est simple si on décide qu'elle doit l'etre.
Si tu es persuadé que la vie est dure, alors elle le sera.
Le problème c'est qu'on s'identifie trop à notre conscience. Mais on ne controle pas tout.
Notre inconscient, c'est aussi nous. Et il faut savoir comment fonctionne l'inconscient, pour avoir un véritable controle sur notre vie !
D'un côté, on croit que notre conscience et notre volonté sont nos seuls moteurs, et d'un autre côté on est confronté à un mur : le monde dans lequel on vit nous empêche d'avancer.
Or :
1) On n'a pas de volonté, on a la flemme. De tout.
2) La souffrance c'est ce qu'on connait. Savez vous que cela fait partit de la zone de confort ? (soyez curieux et googlez ce que je mets en gras ; ) )
3) La volonté n'est qu'un moteur. Il faut prendre en compte toute la partie inconsciente qui nous constitue :
Disons qu'on ai la volonté d'avoir un travail de rêve : si on croit qu'on en est indigne, ou que ça va être dur, où que c'est pas possible, où qu'on n'a pas de chance, où alors on le trouve mais notre patron nous vire en une semaine etc etc. Là il s'agit de notre inconscient qui nous met dans des situations que nous voudrions fuir . Je l'ai vévu, je le constate partout autour de moi. J'ai un copain qui est au chomage depuis 4 ans, sa vie c'est de la merde : parce qu'il croit que les patrons sont tous des cons, que les gens sont pas fiables, et que la vie est injuste. Du coup, au lieu de se focaliser sur ce qu'il veut, il focalise sur ce qu'il ne veut pas. Et la loi d'attraction (son inconscient, l'univers) lui amène ce à quoi il pense, ce à quoi il croit.
Il faut prendre du recul . Tes propos sont mal orientés. Tu dis vrai en citant que notre société capitaliste est nulle, et qu'elle fait déprimer des millions de gens.
Seulement, il dépend à chacun de se dire : cette situation me va ? comment l'améliorer ? comment la changer? Comment changer ma perception ? Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ? Parce que vous avez "la tête dans le cul" et vous ne voyez aucune solution. Non seulement je propose des solutions pour répondre au problème "comment trouver un travail cool " et "comment dépenser moins / gagner plus" , mais en plus, j'invite à se poser d'autres questions, auxquelles les réponses sont peut être plus efficaces :
karkakoa : tu focalise sur la société actuelle. Sérieux, qu'est ce que tu en as à foutre ? focalise toi sur quelque chose de positif, de constructif. Réfléchis à un art de vivre qui te correspond .
Personne ne te demande de changer la société. Si elle te plait pas, tu n'as qu'à changer ta perception des choses, tu n'as qu'à changer ta dépendance à cette société, ta dépendance à l'idée reçue, que la vie est dure, tout simplement. (Il s'agit là d'une croyance limitante) .
Si je veux minimiser mes dépenses, comment faire de la colocation ? Puisque la bouffe industrielle détraque l'organisme et qu'elle coute chère, pourquoi ne pas simplement acheter des légumes bio ?
Si je dépense x euros en internet et x euros en bidules, est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
(j'aime la philosphie en général, et l'approche du minimalisme me convient : avec 600€ par mois, je vis largement correctement. comment je fais ? je remet tout en question . TOUT . Sans râler contre le système) .
Toute énergie gaspillée à râler , est de l'énergie non-disponible pour créer.
Il ne sert à rien de casser le système actuel. Il faut s'interroger sur "comment en créer un nouveau" .
L'histoire du colibri de Pierre Rabhi m'inspire beaucoup .
Si vous êtes persuadé que le travail est dur, que la vie est injuste, et bien, vous trouverez mille et une occasion de le vérifier. Parce qu'il s'agit de la loi de l'attraction : si vous pensez que la vie est dure, et bien elle le sera. Si vous pensez que votre vie peut être simple et juste, alors elle le sera. Parce que votre inconscient va vous emmener là où vous devez aller.
Si vous souffrez, n'attendez pas que Dieu vienne vous sauvez. Ne soyez pas dur envers vous même en espérant secrètement que quelqu'un vous tende la main.
Sortez vous les doigts du cul et allez de l'avant .
Pour trouver des solutions, il faut avoir l'esprit libre, et pourvoir remettre certaines choses en questions.
Si vous avez la tête dans le cul , vous n'êtes pas disponibles, vous n'êtes pas ouvert, et donc vous restez dans le cercle vicieux "la vie est dure".
Nous sommes probablement ignorants sur les possibilités qui existent, pour changer notre vie personnelle, professionnelle, ou encore la société de manière générale.
Pour pallier à ce fléau qu'est l'ignorance, il faut de la connaissance ciblée (genre si vous avez besoin d'argent, il vous faut savoir comment trouver un boulot. etc etc).
Le savoir, la connaissance, s'aquiert par la curiosité.
Si vous avez mal au dos, et que vous continuez à faire votre vie normalement, vous aurez encore plus mal au dos et vous vous plaindrez.
Seulement, vous ignorez que votre chaise est mal adaptée à votre morphologie, vous ne vous doutez pas qu'elle vous déforme le dos sans vous faire mal immédiatement, surtout que vous l'avez payé 200€ . (c'était une histoire à titre d'exemple)
D'où la remise en question permanente de tout ce qui nous entoure : pourquoi je bois du lait ? est ce que c'est bon pour mon corps? ...
Donc si vous n'êtes pas curieux, vous êtes mort .
Je sais que "la vie est dure", j'ai grandit dans l'artisanat. Tu gagnes pas, et l'état te prend le peu que tu as.
De toute façon, la pluie ça mouille. Alors soit on modifie notre philosophie de vie pour accueillir la pluie, soit on achète un parapluie. Mais pourquoi se plaindre quand on n'a pas de parapluie ?
Du coup, je suis un peu cynique, et quand une personne est malheureuse, et bien j'ai tendance à me dire : tant pis pour elle, elle à qu'à se remettre en question. Il suffit juste que cette personne arrête de vivre en mode "automatique" et qu'elle se pose une fois pour toute la vrai question : est ce que cette situation me convient ? non ? Alors pourquoi je continue !? (Mais lol ! bah ok, faites votre vie, souffrez, plaignez vous, moi je vous laisse vous démerder... )
Je suis simplement la preuve vivante de ce que j'avance : la vie est simple si on décide qu'elle doit l'etre.
Si tu es persuadé que la vie est dure, alors elle le sera.
Le problème c'est qu'on s'identifie trop à notre conscience. Mais on ne controle pas tout.
Notre inconscient, c'est aussi nous. Et il faut savoir comment fonctionne l'inconscient, pour avoir un véritable controle sur notre vie !
D'un côté, on croit que notre conscience et notre volonté sont nos seuls moteurs, et d'un autre côté on est confronté à un mur : le monde dans lequel on vit nous empêche d'avancer.
Or :
1) On n'a pas de volonté, on a la flemme. De tout.
2) La souffrance c'est ce qu'on connait. Savez vous que cela fait partit de la zone de confort ? (soyez curieux et googlez ce que je mets en gras ; ) )
3) La volonté n'est qu'un moteur. Il faut prendre en compte toute la partie inconsciente qui nous constitue :
Disons qu'on ai la volonté d'avoir un travail de rêve : si on croit qu'on en est indigne, ou que ça va être dur, où que c'est pas possible, où qu'on n'a pas de chance, où alors on le trouve mais notre patron nous vire en une semaine etc etc. Là il s'agit de notre inconscient qui nous met dans des situations que nous voudrions fuir . Je l'ai vévu, je le constate partout autour de moi. J'ai un copain qui est au chomage depuis 4 ans, sa vie c'est de la merde : parce qu'il croit que les patrons sont tous des cons, que les gens sont pas fiables, et que la vie est injuste. Du coup, au lieu de se focaliser sur ce qu'il veut, il focalise sur ce qu'il ne veut pas. Et la loi d'attraction (son inconscient, l'univers) lui amène ce à quoi il pense, ce à quoi il croit.
Il faut prendre du recul . Tes propos sont mal orientés. Tu dis vrai en citant que notre société capitaliste est nulle, et qu'elle fait déprimer des millions de gens.
Seulement, il dépend à chacun de se dire : cette situation me va ? comment l'améliorer ? comment la changer? Comment changer ma perception ? Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ? Parce que vous avez "la tête dans le cul" et vous ne voyez aucune solution. Non seulement je propose des solutions pour répondre au problème "comment trouver un travail cool " et "comment dépenser moins / gagner plus" , mais en plus, j'invite à se poser d'autres questions, auxquelles les réponses sont peut être plus efficaces :
karkakoa : tu focalise sur la société actuelle. Sérieux, qu'est ce que tu en as à foutre ? focalise toi sur quelque chose de positif, de constructif. Réfléchis à un art de vivre qui te correspond .
Personne ne te demande de changer la société. Si elle te plait pas, tu n'as qu'à changer ta perception des choses, tu n'as qu'à changer ta dépendance à cette société, ta dépendance à l'idée reçue, que la vie est dure, tout simplement. (Il s'agit là d'une croyance limitante) .
Si je veux minimiser mes dépenses, comment faire de la colocation ? Puisque la bouffe industrielle détraque l'organisme et qu'elle coute chère, pourquoi ne pas simplement acheter des légumes bio ?
Si je dépense x euros en internet et x euros en bidules, est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
(j'aime la philosphie en général, et l'approche du minimalisme me convient : avec 600€ par mois, je vis largement correctement. comment je fais ? je remet tout en question . TOUT . Sans râler contre le système) .
Toute énergie gaspillée à râler , est de l'énergie non-disponible pour créer.
Il ne sert à rien de casser le système actuel. Il faut s'interroger sur "comment en créer un nouveau" .
L'histoire du colibri de Pierre Rabhi m'inspire beaucoup .
Si vous êtes persuadé que le travail est dur, que la vie est injuste, et bien, vous trouverez mille et une occasion de le vérifier. Parce qu'il s'agit de la loi de l'attraction : si vous pensez que la vie est dure, et bien elle le sera. Si vous pensez que votre vie peut être simple et juste, alors elle le sera. Parce que votre inconscient va vous emmener là où vous devez aller.
Si vous souffrez, n'attendez pas que Dieu vienne vous sauvez. Ne soyez pas dur envers vous même en espérant secrètement que quelqu'un vous tende la main.
Sortez vous les doigts du cul et allez de l'avant .
Pour trouver des solutions, il faut avoir l'esprit libre, et pourvoir remettre certaines choses en questions.
Si vous avez la tête dans le cul , vous n'êtes pas disponibles, vous n'êtes pas ouvert, et donc vous restez dans le cercle vicieux "la vie est dure".
Nous sommes probablement ignorants sur les possibilités qui existent, pour changer notre vie personnelle, professionnelle, ou encore la société de manière générale.
Pour pallier à ce fléau qu'est l'ignorance, il faut de la connaissance ciblée (genre si vous avez besoin d'argent, il vous faut savoir comment trouver un boulot. etc etc).
Le savoir, la connaissance, s'aquiert par la curiosité.
Si vous avez mal au dos, et que vous continuez à faire votre vie normalement, vous aurez encore plus mal au dos et vous vous plaindrez.
Seulement, vous ignorez que votre chaise est mal adaptée à votre morphologie, vous ne vous doutez pas qu'elle vous déforme le dos sans vous faire mal immédiatement, surtout que vous l'avez payé 200€ . (c'était une histoire à titre d'exemple)
D'où la remise en question permanente de tout ce qui nous entoure : pourquoi je bois du lait ? est ce que c'est bon pour mon corps? ...
Donc si vous n'êtes pas curieux, vous êtes mort .
Dernière édition par -Benoit- le Jeu 8 Juin 2017 - 23:45, édité 1 fois
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
karkakoa a écrit:Je crois que c'est la mentalité française ou on nous habitues à dépendre de l'état.Dans le monde anglo saxon on encourage les gens à entreprendre et être créatif.
Bla bla bla
C'est vrai il suffit de le vouloir, allez hop on ouvre une start-up et on s'éclate avec les dividendes, qu'est-ce que les français sont cons !
Et toi pas du tout condescendant.
Est-ce qu'on parle de la montagne comptable et administrative qui submerge la quasi totalité de ceux qui commencent sans l'argent derrière pour se payer des professionnels qui font ce boulot à leur place ? Est-ce qu'on parle du fait que la majorité de ceux qui réussissent a soit un capital de départ conséquent qui lui garantit un prêt de la banque ou un père richissime qui se porte garant ? Tous ceux qui sombrent après s'être lancés, c'est de leur faute à eux aussi ? Ils sont trop français et pas assez américains ?
Les anglosaxons se butent eux aussi d'avoir tout perdu en se lançant, de pas pouvoir payer des études à leurs gosses. Evidemment on va pas exporter à l'étranger l'histoire de ceux qui n'ont plus que l'amertume de la déception et des dettes dans leur existence, on va parler des success story, les montrer du doigt en disant : regarde, 10 ont réussi, pourquoi vous êtes 1 million à échouer ? Vous le faîtes exprès !
: non.
reste dans le salariat alors et éclates toi bien !
comme je le disais ici ou ailleurs il y a des solutions et certains s'en tirent très bien.
Après niveau expatriation il y a des plus et des moins ou que tu ailles...
bref des trucs à faire tchao
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="-Benoit-"]karkakoa : sans attaque, aucune , saches que je ne balances pas des maximes pour le plaisir de narguer.
Je sais que "la vie est dure", j'ai grandit dans l'artisanat. Tu gagnes pas, et l'état te prend le peu que tu as.
De toute façon, la pluie ça mouille. Alors sois on modifie notre philosophie de vie pour[b] accueillir [/b] la pluie, soit on achète un parapluie. Mais pourquoi se plaindre quand on n'a pas de parapluie ?
Du coup, je suis un peu cynique, et quand une personne est malheureuse, et bien j'ai tendance à me dire : tant pis pour elle, elle à qu'à se remettre en question. Il suffit juste que cette personne arrête de vivre en mode "automatique" et qu'elle se pose une fois pour toute la vrai question : est ce que cette situation me convient ? non ? Alors pourquoi je continue !? (Mais lol ! bah ok, faites votre vie, souffrez, plaignez vous, moi je vous laisse vous démerder... )
Je suis simplement la preuve vivante de ce que j'avance : la vie est simple si on décide qu'elle doit l'etre.
Si tu es persuadé que la vie est dure, alors elle le sera.
Le problème c'est qu'on s'identifie trop à notre conscience. Mais on ne controle pas tout.
Notre inconscient, c'est aussi nous. Et il faut savoir comment fonctionne l'inconscient, pour avoir un véritable controle sur notre vie !
D'un côté, on croit que notre conscience et notre volonté sont nos seuls moteurs, et d'un autre côté on est confronté à un mur : le monde dans lequel on vit nous empêche d'avancer.
Or :
1) On n'a pas de volonté, on a la flemme. De tout.
2) La souffrance c'est ce qu'on connait. Savez vous que cela fait partit de la zone de [b]confort[/b] ? (soyez curieux et googlez ce que je mets en gras ; ) )
3) La volonté n'est qu'un moteur. Il faut prendre en compte toute la partie inconsciente qui nous constitue :
Disons qu'on ai la volonté d'avoir un travail de rêve : si on [b]croit[/b] qu'on en est indigne, ou que ça va être dur, où que c'est pas possible, où qu'on n'a pas de chance, où alors on le trouve mais notre patron nous vire en une semaine etc etc. Là il s'agit de notre inconscient qui nous met dans des situations que nous voudrions fuir . Je l'ai vévu, je le constate partout autour de moi. J'ai un copain qui est au chomage depuis 4 ans, sa vie c'est de la merde : parce qu'il croit que les patrons sont tous des cons, que les gens sont pas fiables, et que la vie est injuste. Du coup, au lieu de se focaliser sur ce qu'il veut, il focalise sur ce qu'il ne veut pas. Et la loi d'attraction (son inconscient, l'univers) lui amène ce à quoi il pense, ce à quoi il croit.
Il faut prendre du recul . Tes propos sont mal orientés. Tu dis vrai en citant que notre société capitaliste est nulle, et qu'elle fait déprimer des millions de gens.
Seulement, il dépend à chacun de se dire : cette situation me va ? comment l'améliorer ? comment la changer? Comment changer ma perception ? Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ? Parce que vous avez "la tête dans le cul" et vous ne voyez aucune solution. Non seulement je propose des solutions pour répondre au problème "comment trouver un travail cool " et "comment dépenser moins / gagner plus" , mais en plus, [b]j'invite à se poser d'autres questions[/b], auxquelles les réponses sont peut être plus efficaces :
karkakoa : tu focalise sur la société actuelle. Sérieux, qu'est ce que tu en as à foutre ? focalise toi sur quelque chose de positif, de constructif. Réfléchis à un art de vivre qui te correspond .
Personne ne te demande de changer la société. Si elle te plait pas, tu n'as qu'à changer ta perception des choses, tu n'as qu'à changer ta dépendance à cette société, ta dépendance à l'idée reçue, que la vie est dure, tout simplement. (Il s'agit là d'une croyance limitante) .
Si je veux minimiser mes dépenses, comment faire de la colocation ? Puisque la bouffe industrielle détraque l'organisme et qu'elle coute chère, pourquoi ne pas simplement acheter des légumes bio ?
Si je dépense x euros en internet et x euros en bidules, est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
(j'aime la philosphie en général, et l'approche du[b] minimalisme[/b] me convient : avec 600€ par mois, je vis largement correctement. comment je fais ? je remet tout en question . TOUT . Sans râler contre le système) .
[b]Toute énergie gaspillée à râler , est de l'énergie non-disponible pour créer.[/b]
Il ne sert à rien de casser le système actuel. Il faut s'interroger sur "comment en créer un nouveau" .
L'histoire du colibri de Pierre Rabhi m'inspire beaucoup .
Si vous êtes persuadé que le travail est dur, que la vie est injuste, et bien, vous trouverez mille et une occasion de le vérifier. Parce qu'il s'agit de la[b] loi de l'attraction[/b] : si vous pensez que la vie est dure, et bien elle le sera. Si vous pensez que votre vie peut être simple et juste, alors elle le sera. Parce que votre inconscient va vous emmener là où vous devez aller.
Si vous souffrez, n'attendez pas que Dieu vienne vous sauvez. Ne soyez pas dur envers vous même en espérant secrètement que quelqu'un vous tende la main.
Sortez vous les doigts du cul et allez de l'avant .
Pour trouver des solutions, il faut avoir l'esprit libre, et pourvoir remettre certaines choses en questions.
Si vous avez la tête dans le cul , vous n'êtes pas disponibles, vous n'êtes pas ouvert, et donc vous restez dans le cercle vicieux "la vie est dure".
Nous sommes probablement ignorants sur les possibilités qui existent, pour changer notre vie personnelle, professionnelle, ou encore la société de manière générale.
Pour pallier à ce fléau qu'est l'ignorance, il faut de la connaissance ciblée (genre si vous avez besoin d'argent, il vous faut savoir comment trouver un boulot. etc etc).
Le savoir, la connaissance, s'aquiert par la curiosité.
Si vous avez mal au dos, et que vous continuez à faire votre vie normalement, vous aurez encore plus mal au dos et vous vous plaindrez.
Seulement, vous ignorez que votre chaise est mal adaptée à votre morphologie, vous ne vous doutez pas qu'elle vous déforme le dos sans vous faire mal immédiatement, surtout que vous l'avez payé 200€ . (c'était une histoire à titre d'exemple)
D'où la remise en question permanente de tout ce qui nous entoure : pourquoi je bois du lait ? est ce que c'est bon pour mon corps? ...
Donc si vous n'êtes pas curieux, vous êtes mort .[/quote]
Tu invoques des choses mystiques.
Le salariat et le monde du travail actuel a de quoi dépiter, rationnellement j'entends, à moins que tu nies le fait qu'il n'y ait rien dont on puisse légitimement se plaindre auquel cas tu dois forcément justifier aussi qu'on ne peut se réjouir de rien non plus. Si tu choisis ta façon de réagir à tout ce qui s'impose à toi je sais pas si je t'envie maladivement ou si je te plains, tu n'es qu'un automate mais au moins c'est toi qui pilotes.
Effectivement dans ces conditions ça doit pas beaucoup te gêner de vivre avec "600 euros par mois" (RSA ?) dans un logement pourri reculé loin de tout le monde sans pouvoir te permettre le moindre mouvement et surtout le moindre imprévu puisque tu serais capable de te forcer à te réjouir de la mort de ta mère. À moins que ton argent tombe du ciel permets-moi de douter de ton indépendance vis-à-vis de la société, de toute manière on y est lié ne serait-ce que par notre insatiable soif de rapports humains (à moins que ça aussi, tu en sois dispensé ?).
Puis bon même en colocation 600 balles tu vas pas bien loin surtout si tu comptes manger bio. Et au fait c'est bien rigolo quand on a 24 ans la colocation mais tu te vois toujours vivre avec des gens qui vont et viennent à tes 50 ans, n'avoir qu'une petite chambre pour toi, ne pas pouvoir voyager, ne pas pouvoir boire un verre, ne pas pouvoir aller au théâtre ou au cinéma, et surtout dépendre de je ne sais quelle entité qui te fait l'aumône, Etat, parents, ou rente si t'es chanceux ? Effectivement tu dois voir les choses très très loin pour te satisfaire d'un avenir pareil... personnellement je trouve que ça ressemble plus à une forme de suicide étalé qu'à une véritable liberté.
Anyway : "Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ?" oui ! Tout à fait. Je te retourne la question, ce serait intéressant d'avoir une réponse concrète ?
J'en suis à ma quatrième reconversion personnellement, sachant qu'à chaque fois ce sont mes parents qui paient la transition parce qu'il faut bien vivre le temps de se reformer. Ils ont beau dos !
Quant à tout le reste, loi de l'attraction, sortir du cercle, vous êtes aveugles et moi j'ai la lumière, faîtes un sourire respirez par le ventre et la vie vous versera 4000 euros par mois dans votre compte en banque : c'est adorable mais soyons sérieux. Le mysticisme ne fonctionne pas avec moi, parle-moi de manière raisonnable si tu veux me convaincre que tu vois plus clair que moi.
Je sais que "la vie est dure", j'ai grandit dans l'artisanat. Tu gagnes pas, et l'état te prend le peu que tu as.
De toute façon, la pluie ça mouille. Alors sois on modifie notre philosophie de vie pour[b] accueillir [/b] la pluie, soit on achète un parapluie. Mais pourquoi se plaindre quand on n'a pas de parapluie ?
Du coup, je suis un peu cynique, et quand une personne est malheureuse, et bien j'ai tendance à me dire : tant pis pour elle, elle à qu'à se remettre en question. Il suffit juste que cette personne arrête de vivre en mode "automatique" et qu'elle se pose une fois pour toute la vrai question : est ce que cette situation me convient ? non ? Alors pourquoi je continue !? (Mais lol ! bah ok, faites votre vie, souffrez, plaignez vous, moi je vous laisse vous démerder... )
Je suis simplement la preuve vivante de ce que j'avance : la vie est simple si on décide qu'elle doit l'etre.
Si tu es persuadé que la vie est dure, alors elle le sera.
Le problème c'est qu'on s'identifie trop à notre conscience. Mais on ne controle pas tout.
Notre inconscient, c'est aussi nous. Et il faut savoir comment fonctionne l'inconscient, pour avoir un véritable controle sur notre vie !
D'un côté, on croit que notre conscience et notre volonté sont nos seuls moteurs, et d'un autre côté on est confronté à un mur : le monde dans lequel on vit nous empêche d'avancer.
Or :
1) On n'a pas de volonté, on a la flemme. De tout.
2) La souffrance c'est ce qu'on connait. Savez vous que cela fait partit de la zone de [b]confort[/b] ? (soyez curieux et googlez ce que je mets en gras ; ) )
3) La volonté n'est qu'un moteur. Il faut prendre en compte toute la partie inconsciente qui nous constitue :
Disons qu'on ai la volonté d'avoir un travail de rêve : si on [b]croit[/b] qu'on en est indigne, ou que ça va être dur, où que c'est pas possible, où qu'on n'a pas de chance, où alors on le trouve mais notre patron nous vire en une semaine etc etc. Là il s'agit de notre inconscient qui nous met dans des situations que nous voudrions fuir . Je l'ai vévu, je le constate partout autour de moi. J'ai un copain qui est au chomage depuis 4 ans, sa vie c'est de la merde : parce qu'il croit que les patrons sont tous des cons, que les gens sont pas fiables, et que la vie est injuste. Du coup, au lieu de se focaliser sur ce qu'il veut, il focalise sur ce qu'il ne veut pas. Et la loi d'attraction (son inconscient, l'univers) lui amène ce à quoi il pense, ce à quoi il croit.
Il faut prendre du recul . Tes propos sont mal orientés. Tu dis vrai en citant que notre société capitaliste est nulle, et qu'elle fait déprimer des millions de gens.
Seulement, il dépend à chacun de se dire : cette situation me va ? comment l'améliorer ? comment la changer? Comment changer ma perception ? Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ? Parce que vous avez "la tête dans le cul" et vous ne voyez aucune solution. Non seulement je propose des solutions pour répondre au problème "comment trouver un travail cool " et "comment dépenser moins / gagner plus" , mais en plus, [b]j'invite à se poser d'autres questions[/b], auxquelles les réponses sont peut être plus efficaces :
karkakoa : tu focalise sur la société actuelle. Sérieux, qu'est ce que tu en as à foutre ? focalise toi sur quelque chose de positif, de constructif. Réfléchis à un art de vivre qui te correspond .
Personne ne te demande de changer la société. Si elle te plait pas, tu n'as qu'à changer ta perception des choses, tu n'as qu'à changer ta dépendance à cette société, ta dépendance à l'idée reçue, que la vie est dure, tout simplement. (Il s'agit là d'une croyance limitante) .
Si je veux minimiser mes dépenses, comment faire de la colocation ? Puisque la bouffe industrielle détraque l'organisme et qu'elle coute chère, pourquoi ne pas simplement acheter des légumes bio ?
Si je dépense x euros en internet et x euros en bidules, est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
(j'aime la philosphie en général, et l'approche du[b] minimalisme[/b] me convient : avec 600€ par mois, je vis largement correctement. comment je fais ? je remet tout en question . TOUT . Sans râler contre le système) .
[b]Toute énergie gaspillée à râler , est de l'énergie non-disponible pour créer.[/b]
Il ne sert à rien de casser le système actuel. Il faut s'interroger sur "comment en créer un nouveau" .
L'histoire du colibri de Pierre Rabhi m'inspire beaucoup .
Si vous êtes persuadé que le travail est dur, que la vie est injuste, et bien, vous trouverez mille et une occasion de le vérifier. Parce qu'il s'agit de la[b] loi de l'attraction[/b] : si vous pensez que la vie est dure, et bien elle le sera. Si vous pensez que votre vie peut être simple et juste, alors elle le sera. Parce que votre inconscient va vous emmener là où vous devez aller.
Si vous souffrez, n'attendez pas que Dieu vienne vous sauvez. Ne soyez pas dur envers vous même en espérant secrètement que quelqu'un vous tende la main.
Sortez vous les doigts du cul et allez de l'avant .
Pour trouver des solutions, il faut avoir l'esprit libre, et pourvoir remettre certaines choses en questions.
Si vous avez la tête dans le cul , vous n'êtes pas disponibles, vous n'êtes pas ouvert, et donc vous restez dans le cercle vicieux "la vie est dure".
Nous sommes probablement ignorants sur les possibilités qui existent, pour changer notre vie personnelle, professionnelle, ou encore la société de manière générale.
Pour pallier à ce fléau qu'est l'ignorance, il faut de la connaissance ciblée (genre si vous avez besoin d'argent, il vous faut savoir comment trouver un boulot. etc etc).
Le savoir, la connaissance, s'aquiert par la curiosité.
Si vous avez mal au dos, et que vous continuez à faire votre vie normalement, vous aurez encore plus mal au dos et vous vous plaindrez.
Seulement, vous ignorez que votre chaise est mal adaptée à votre morphologie, vous ne vous doutez pas qu'elle vous déforme le dos sans vous faire mal immédiatement, surtout que vous l'avez payé 200€ . (c'était une histoire à titre d'exemple)
D'où la remise en question permanente de tout ce qui nous entoure : pourquoi je bois du lait ? est ce que c'est bon pour mon corps? ...
Donc si vous n'êtes pas curieux, vous êtes mort .[/quote]
Tu invoques des choses mystiques.
Le salariat et le monde du travail actuel a de quoi dépiter, rationnellement j'entends, à moins que tu nies le fait qu'il n'y ait rien dont on puisse légitimement se plaindre auquel cas tu dois forcément justifier aussi qu'on ne peut se réjouir de rien non plus. Si tu choisis ta façon de réagir à tout ce qui s'impose à toi je sais pas si je t'envie maladivement ou si je te plains, tu n'es qu'un automate mais au moins c'est toi qui pilotes.
Effectivement dans ces conditions ça doit pas beaucoup te gêner de vivre avec "600 euros par mois" (RSA ?) dans un logement pourri reculé loin de tout le monde sans pouvoir te permettre le moindre mouvement et surtout le moindre imprévu puisque tu serais capable de te forcer à te réjouir de la mort de ta mère. À moins que ton argent tombe du ciel permets-moi de douter de ton indépendance vis-à-vis de la société, de toute manière on y est lié ne serait-ce que par notre insatiable soif de rapports humains (à moins que ça aussi, tu en sois dispensé ?).
Puis bon même en colocation 600 balles tu vas pas bien loin surtout si tu comptes manger bio. Et au fait c'est bien rigolo quand on a 24 ans la colocation mais tu te vois toujours vivre avec des gens qui vont et viennent à tes 50 ans, n'avoir qu'une petite chambre pour toi, ne pas pouvoir voyager, ne pas pouvoir boire un verre, ne pas pouvoir aller au théâtre ou au cinéma, et surtout dépendre de je ne sais quelle entité qui te fait l'aumône, Etat, parents, ou rente si t'es chanceux ? Effectivement tu dois voir les choses très très loin pour te satisfaire d'un avenir pareil... personnellement je trouve que ça ressemble plus à une forme de suicide étalé qu'à une véritable liberté.
Anyway : "Si par exemple, j'ai besoin d'un travail pour vivre, et que je trouve que ce travail est dur, comment changer cela ?" oui ! Tout à fait. Je te retourne la question, ce serait intéressant d'avoir une réponse concrète ?
J'en suis à ma quatrième reconversion personnellement, sachant qu'à chaque fois ce sont mes parents qui paient la transition parce qu'il faut bien vivre le temps de se reformer. Ils ont beau dos !
Quant à tout le reste, loi de l'attraction, sortir du cercle, vous êtes aveugles et moi j'ai la lumière, faîtes un sourire respirez par le ventre et la vie vous versera 4000 euros par mois dans votre compte en banque : c'est adorable mais soyons sérieux. Le mysticisme ne fonctionne pas avec moi, parle-moi de manière raisonnable si tu veux me convaincre que tu vois plus clair que moi.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="Myamato"][quote="karkakoa"][i]Je crois que c'est la mentalité française ou on nous habitues à dépendre de l'état.Dans le monde anglo saxon on encourage les gens à entreprendre et être créatif.[/i]
Bla bla bla
C'est vrai il suffit de le vouloir, allez hop on ouvre une start-up et on s'éclate avec les dividendes, qu'est-ce que les français sont cons !
Et toi pas du tout condescendant.
Est-ce qu'on parle de la montagne comptable et administrative qui submerge la quasi totalité de ceux qui commencent sans l'argent derrière pour se payer des professionnels qui font ce boulot à leur place ? Est-ce qu'on parle du fait que la majorité de ceux qui réussissent a soit un capital de départ conséquent qui lui garantit un prêt de la banque ou un père richissime qui se porte garant ? Tous ceux qui sombrent après s'être lancés, c'est de leur faute à eux aussi ? Ils sont trop français et pas assez américains ?
Les anglosaxons se butent eux aussi d'avoir tout perdu en se lançant, de pas pouvoir payer des études à leurs gosses. Evidemment on va pas exporter à l'étranger l'histoire de ceux qui n'ont plus que l'amertume de la déception et des dettes dans leur existence, on va parler des success story, les montrer du doigt en disant : regarde, 10 ont réussi, pourquoi vous êtes 1 million à échouer ? Vous le faîtes exprès !
: non.[/quote]
reste dans le salariat alors et éclates toi bien !
comme je le disais ici ou ailleurs il y a des solutions et certains s'en tirent très bien.
Après niveau expatriation il y a des plus et des moins ou que tu ailles...
bref des trucs à faire tchao [/quote]
Mais oui, mais oui, "il y a des solutions" mais tu ne comprends pas que ce qui nous intéresse ce serait que tu nous les donnes au lieu de fanfaronner.
On a compris que pour toi ça roule : tant mieux.
Bla bla bla
C'est vrai il suffit de le vouloir, allez hop on ouvre une start-up et on s'éclate avec les dividendes, qu'est-ce que les français sont cons !
Et toi pas du tout condescendant.
Est-ce qu'on parle de la montagne comptable et administrative qui submerge la quasi totalité de ceux qui commencent sans l'argent derrière pour se payer des professionnels qui font ce boulot à leur place ? Est-ce qu'on parle du fait que la majorité de ceux qui réussissent a soit un capital de départ conséquent qui lui garantit un prêt de la banque ou un père richissime qui se porte garant ? Tous ceux qui sombrent après s'être lancés, c'est de leur faute à eux aussi ? Ils sont trop français et pas assez américains ?
Les anglosaxons se butent eux aussi d'avoir tout perdu en se lançant, de pas pouvoir payer des études à leurs gosses. Evidemment on va pas exporter à l'étranger l'histoire de ceux qui n'ont plus que l'amertume de la déception et des dettes dans leur existence, on va parler des success story, les montrer du doigt en disant : regarde, 10 ont réussi, pourquoi vous êtes 1 million à échouer ? Vous le faîtes exprès !
: non.[/quote]
reste dans le salariat alors et éclates toi bien !
comme je le disais ici ou ailleurs il y a des solutions et certains s'en tirent très bien.
Après niveau expatriation il y a des plus et des moins ou que tu ailles...
bref des trucs à faire tchao [/quote]
Mais oui, mais oui, "il y a des solutions" mais tu ne comprends pas que ce qui nous intéresse ce serait que tu nous les donnes au lieu de fanfaronner.
On a compris que pour toi ça roule : tant mieux.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
C'est toujours la même chose de toute manière, "sortez-vous les doigts", "il faut le vouloir", "du courage" : mais c'est bien beau !
On s'en tape de vos leçons détournées, vous êtes souriants mais vous empestez l'auto-satisfaction.
Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ? En tant qu'indépendant comment vous faîtes pour avoir le temps de faire votre travail sachant que la comptabilité et l'administratif prennent plusieurs heures par jour si on veut le faire sans se tromper et se bouffer des amendes qui nous seraient fatales ? Et comment on trouve des clients sans plusieurs années d'expériences dans le salariat, et donc sans bazarder ses plus belles années dans la souffrance et l'ennui ? Ils sont où les "jobs alimentaires" payés de manière décente sans horaires à rallonge dans une ambiance cool et stimulante, faciles à trouver et à garder ? Comment on fait pour vivre de son blog quand on a aucun talent unique et surtout marchandable ? Comment on a 600 euros qui tombent du ciel pour vivre de manière indépendante sans sucer l'Etat comme le dernier des souillons (chose qui deviendra de toute manière impossible d'ici l'année prochaine sous Macron) ?
On s'en tape de vos leçons détournées, vous êtes souriants mais vous empestez l'auto-satisfaction.
Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ? En tant qu'indépendant comment vous faîtes pour avoir le temps de faire votre travail sachant que la comptabilité et l'administratif prennent plusieurs heures par jour si on veut le faire sans se tromper et se bouffer des amendes qui nous seraient fatales ? Et comment on trouve des clients sans plusieurs années d'expériences dans le salariat, et donc sans bazarder ses plus belles années dans la souffrance et l'ennui ? Ils sont où les "jobs alimentaires" payés de manière décente sans horaires à rallonge dans une ambiance cool et stimulante, faciles à trouver et à garder ? Comment on fait pour vivre de son blog quand on a aucun talent unique et surtout marchandable ? Comment on a 600 euros qui tombent du ciel pour vivre de manière indépendante sans sucer l'Etat comme le dernier des souillons (chose qui deviendra de toute manière impossible d'ici l'année prochaine sous Macron) ?
Dernière édition par karkakoa le Jeu 8 Juin 2017 - 20:18, édité 1 fois
karkakoa- Messages : 354
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Ouvre ton Karma, Ouvre tes (on dirai la philosophie dadaïste d'un maître lama) j'ai pas tout lu – faut me piger, j'ai pas le temps – time is money. Bref, les gens qui a lu Milton ici ? Conjugué à trois pèt de macro on est pas loin de tout piger à la vie socio-économique, là on dirait un conglomérat de neuneu du bulbe "ouais mais moi blabla" (le vague argument d'autorité ; je sais pasque) #Mouarf
Le seule truc que j'ai kiffé dans l'argumentation, c'est ce brane de je m'en foutisme conjugué à l'avatar pate de verre façon Bacara #Nice
Je file @+
Le seule truc que j'ai kiffé dans l'argumentation, c'est ce brane de je m'en foutisme conjugué à l'avatar pate de verre façon Bacara #Nice
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Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="PouchKina"]Ouvre ton Karma, Ouvre tes (on dirai la philosophie dadaïste d'un maître lama) j'ai pas tout lu – faut me piger, j'ai pas le temps – time is money. Bref, les gens qui a lu Milton ici ? Conjugué à trois pèt de macro on est pas loin de tout piger à la vie socio-économique, là on dirait un conglomérat de neuneu du bulbe "ouais mais moi blabla" (le vague argument d'autorité ; je sais pasque) #Mouarf
Le seule truc que j'ai kiffé dans l'argumentation, c'est ce brane de je m'en foutisme conjugué à l'avatar pate de verre façon Bacara #Nice
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[/quote]
Je te retournerais bien le compliment à propos de ton argumentation si seulement t'en avais une.
Merci pour ce gargouillis incompréhensible, entre les lignes j'ai bien cerné ton mépris et il me sera très utile : adieu.
Le seule truc que j'ai kiffé dans l'argumentation, c'est ce brane de je m'en foutisme conjugué à l'avatar pate de verre façon Bacara #Nice
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Je te retournerais bien le compliment à propos de ton argumentation si seulement t'en avais une.
Merci pour ce gargouillis incompréhensible, entre les lignes j'ai bien cerné ton mépris et il me sera très utile : adieu.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Arf, problème récurent chez les gens qui tente l'argumentation, ils parlent ils parlent mais ils perdent de l'auditoire, tout le talent est de faire concis et intelligent. En une phrase te faut mettre pas K.0 pas en 50. Là ça va durer 56 pages à moins que le gadjo en ai marre de se tapper 300 lignes de subjectivité pure. Ma foi.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="PouchKina"]Arf, problème récurent chez les gens qui tente l'argumentation, ils parlent ils parlent mais ils perdent de l'auditoire, tout le talent est de faire concis et intelligent. En une phrase te faut mettre pas K.0 pas en 50. Là ça va durer 56 pages à moins que le gadjo en ai marre de se tapper 300 lignes de subjectivité pure. Ma foi.[/quote]
Je te rassure, quand je parle pendant 56 pages avec quelqu'un généralement il sait construire des phrases dans une des langues que je parle. Ce qui n'est visiblement pas ton cas, lol.
Je te rassure, quand je parle pendant 56 pages avec quelqu'un généralement il sait construire des phrases dans une des langues que je parle. Ce qui n'est visiblement pas ton cas, lol.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
karkakoa a écrit:C'est toujours la même chose de toute manière, "sortez-vous les doigts", "il faut le vouloir", "du courage" : mais c'est bien beau !
On s'en tape de vos leçons détournées, vous êtes souriants mais vous empestez l'auto-satisfaction.
Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ? En tant qu'indépendant comment vous faîtes pour avoir le temps de faire votre travail sachant que la comptabilité et l'administratif prennent plusieurs heures par jour si on veut le faire sans se tromper et se bouffer des amendes qui nous seraient fatales ? Et comment on trouve des clients sans plusieurs années d'expériences dans le salariat, et donc sans bazarder ses plus belles années dans la souffrance et l'ennui ? Ils sont où les "jobs alimentaires" payés de manière décente sans horaires à rallonge dans une ambiance cool et stimulante, faciles à trouver et à garder ? Comment on fait pour vivre de son blog quand on a aucun talent unique et surtout marchandable ? Comment on a 600 euros qui tombent du ciel pour vivre de manière indépendante sans sucer l'Etat comme le dernier des souillons (chose qui deviendra de toute manière impossible d'ici l'année prochaine sous Macron) ?
non ça roule pas pour moi j'essaie de m'en sortir après m'être fait rouler dans la farine...Et oui trahit par des gens que je pensais être mes potes avec mon syndrome du sauveur...J'ai perdu trop de temps avec ces types
A toi de te creuser le cerveau car toute les solutions qu'on te proposera tu diras "non trop dur peu pas le faire!".
Y a une histoire comme ça ou le type arrive dans un bled et dit au vieux du coin."Comment sont les gens ici?je veux m'installer" le vieux lui demanda "comment étaient les gens d'ou tu viens?" .Le type répond "c'était des sales cons!" le vieux lui répondit "idem ici!" le type s'en alla.
Ensuite y a un autre mec qu'arrive bref il répondit "les gens étaient cool d'ou je viens!" le vieux lui dit" ici aussi les gens sont cool!"Le mec s'installa donc ici!
là tu veux le beurre le cul de la crémière et la crèmerie et l'argent du beurre!Tous ça en te paluchant...
Pas possible ouvre ton esprit t'as pleins de vidéos sur le sujet sur youtube...
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="Myamato"][quote="karkakoa"]C'est toujours la même chose de toute manière, "sortez-vous les doigts", "il faut le vouloir", "du courage" : mais c'est bien beau !
On s'en tape de vos leçons détournées, vous êtes souriants mais vous empestez l'auto-satisfaction.
Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ? En tant qu'indépendant comment vous faîtes pour avoir le temps de faire votre travail sachant que la comptabilité et l'administratif prennent plusieurs heures par jour si on veut le faire sans se tromper et se bouffer des amendes qui nous seraient fatales ? Et comment on trouve des clients sans plusieurs années d'expériences dans le salariat, et donc sans bazarder ses plus belles années dans la souffrance et l'ennui ? Ils sont où les "jobs alimentaires" payés de manière décente sans horaires à rallonge dans une ambiance cool et stimulante, faciles à trouver et à garder ? Comment on fait pour vivre de son blog quand on a aucun talent unique et surtout marchandable ? Comment on a 600 euros qui tombent du ciel pour vivre de manière indépendante sans sucer l'Etat comme le dernier des souillons (chose qui deviendra de toute manière impossible d'ici l'année prochaine sous Macron) ?[/quote]
non ça roule pas pour moi j'essaie de m'en sortir après m'être fait rouler dans la farine...Et oui trahit par des gens que je pensais être mes potes avec mon syndrome du sauveur...J'ai perdu trop de temps avec ces types
A toi de te creuser le cerveau car toute les solutions qu'on te proposera tu diras "non trop dur peu pas le faire!".
Y a une histoire comme ça ou le type arrive dans un bled et dit au vieux du coin."Comment sont les gens ici?je veux m'installer" le vieux lui demanda "comment étaient les gens d'ou tu viens?" .Le type répond "c'était des sales cons!" le vieux lui répondit "idem ici!" le type s'en alla.
Ensuite y a un autre mec qu'arrive bref il répondit "les gens étaient cool d'ou je viens!" le vieux lui dit" ici aussi les gens sont cool!"Le mec s'installa donc ici!
là tu veux le beurre le cul de la crémière et la crèmerie et l'argent du beurre!Tous ça en te paluchant...
Pas possible ouvre ton esprit t'as pleins de vidéos sur le sujet sur youtube...[/quote]
Qu'est-ce que tu en sais ?
Vous n'avez strictement rien proposé pour l'instant. Et tu ne sais absolument rien de ce que j'ai déjà pu tenter, ou du moins étudie dans le détail. Je ne fais que balayer les choses de la main nonchalamment : je sais de quoi je parle.
Et puis ça suffit le "bouge-toi le cul" : je travaille 45h/semaine actuellement et j'ai fait 6 années d'études, je suis pas resté assis en tailleur de mon appartement en vivant du RSA et de la loi de l'attraction.
On s'en tape de vos leçons détournées, vous êtes souriants mais vous empestez l'auto-satisfaction.
Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ? En tant qu'indépendant comment vous faîtes pour avoir le temps de faire votre travail sachant que la comptabilité et l'administratif prennent plusieurs heures par jour si on veut le faire sans se tromper et se bouffer des amendes qui nous seraient fatales ? Et comment on trouve des clients sans plusieurs années d'expériences dans le salariat, et donc sans bazarder ses plus belles années dans la souffrance et l'ennui ? Ils sont où les "jobs alimentaires" payés de manière décente sans horaires à rallonge dans une ambiance cool et stimulante, faciles à trouver et à garder ? Comment on fait pour vivre de son blog quand on a aucun talent unique et surtout marchandable ? Comment on a 600 euros qui tombent du ciel pour vivre de manière indépendante sans sucer l'Etat comme le dernier des souillons (chose qui deviendra de toute manière impossible d'ici l'année prochaine sous Macron) ?[/quote]
non ça roule pas pour moi j'essaie de m'en sortir après m'être fait rouler dans la farine...Et oui trahit par des gens que je pensais être mes potes avec mon syndrome du sauveur...J'ai perdu trop de temps avec ces types
A toi de te creuser le cerveau car toute les solutions qu'on te proposera tu diras "non trop dur peu pas le faire!".
Y a une histoire comme ça ou le type arrive dans un bled et dit au vieux du coin."Comment sont les gens ici?je veux m'installer" le vieux lui demanda "comment étaient les gens d'ou tu viens?" .Le type répond "c'était des sales cons!" le vieux lui répondit "idem ici!" le type s'en alla.
Ensuite y a un autre mec qu'arrive bref il répondit "les gens étaient cool d'ou je viens!" le vieux lui dit" ici aussi les gens sont cool!"Le mec s'installa donc ici!
là tu veux le beurre le cul de la crémière et la crèmerie et l'argent du beurre!Tous ça en te paluchant...
Pas possible ouvre ton esprit t'as pleins de vidéos sur le sujet sur youtube...[/quote]
Qu'est-ce que tu en sais ?
Vous n'avez strictement rien proposé pour l'instant. Et tu ne sais absolument rien de ce que j'ai déjà pu tenter, ou du moins étudie dans le détail. Je ne fais que balayer les choses de la main nonchalamment : je sais de quoi je parle.
Et puis ça suffit le "bouge-toi le cul" : je travaille 45h/semaine actuellement et j'ai fait 6 années d'études, je suis pas resté assis en tailleur de mon appartement en vivant du RSA et de la loi de l'attraction.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Qu'est-ce que tu en sais ?
Vous n'avez strictement rien proposé pour l'instant. Et tu ne sais absolument rien de ce que j'ai déjà pu tenter, ou du moins étudie dans le détail. Je ne fais que balayer les choses de la main nonchalamment : je sais de quoi je parle.
Et puis ça suffit le "bouge-toi le cul" : je travaille 45h/semaine actuellement et j'ai fait 6 années d'études, je suis pas resté assis en tailleur de mon appartement en vivant du RSA et de la loi de l'attraction.
ah bah on y vient!
dis nous en plus sur toi c'est quoi ton job?
tes études?
qu'est ce qui te plaît?
sinon tu fais le neuneu et ça on connait pas la peine de nous la faire à nous
pas étonnant qu'on te balance des réponses
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Mystique ? lol . Je suis pas un gourou.Par pitié des faits ou rien d'autre : comment vous obtenez un prêt de la banque pour lancer votre affaire ?
Tu vois ce que tu as envie de voir. C'est de la psychologie, de la psychanalyse . La loi de l'attraction n'est qu'une histoire pour enfant, qui résume une partie de nos jeux inconscients : En ce moment, ta vie ne te plait pas, et tu envoies chier les personnes qui te proposent de l'aide. Quelque part, je pense que tu n'as pas besoin d'aide .
Vous n'avez strictement rien proposé pour l'instant. Et tu ne sais absolument rien de ce que j'ai déjà pu tenter, ou du moins étudie dans le détail. Je ne fais que balayer les choses de la main nonchalamment : je sais de quoi je parle.
Et puis ça suffit le "bouge-toi le cul" : je travaille 45h/semaine actuellement et j'ai fait 6 années d'études, je suis pas resté assis en tailleur de mon appartement en vivant du RSA et de la loi de l'attraction.
Je suis mécanicien sur avion, je me la coule douce avec 1200€, je mets 600 de côté, alors sois gentil et ne m'attaques pas avec tes suppositions. Tu veux de l'aide ? On est là. M'envoies pas chier
Ma leçon de morale n'a qu'un but : plutot que de raler sur ta situation actuelle , remets tout en question .
Pourquoi tu veux un crédit pour lancer ton affaire ? -> pour gagner de l'argent.
Pourquoi tu as besoin d'argent ? Pour vivre..
De quoi tu as besoin pour vivre ? Logement + bouffe etc...
Comment "tricher" pour avoir une vie seine et pas chère : en habitant dans un endroit stratégique .
J'ai décidé de désobéir à l'idée reçue qu'on nous donne , à savoir : la vie est dure, la vie est injuste, blablabla.
La vie est ce qu'elle est . Change là, ou souries de ton sort. Mais ne râles pas , souris, et relève toi
Bouge toi le cul = remets toi en question, bouge, change d'endroit, change d'idées, change de musique, intéresse toi à tout ce qui te parrait "mystique" .
J'ai un copain qui m'a demandé de l'aider à prendre contact avec "le monde mystique", pour par exemple jeter un sort pour trouver du taf, une copine et tout.
Lol, moi je fais pas ça . Moi je mets les gens en face de leur problème .
Si t'es trop près du feu tu vas te bruler, mais tu ne peux pas le deviner tant que tu ne t'es pas bruler. L'avertissement oral ne sert à rien. Seule l'expérience compte. Alors brules toi, apprends. Je ne parles pas dans le vide. Je suis la preuve vivante qu'une vie meilleure est possible, pour soi et pour tous. Sans aller dans des délires mystiques à la mords moi le noeuds
Tu veux du concrets ? Monte ton projet différemment : Le rationnel ne suffit pas, il doit être combiné à l'émotionnel.
Tu sais qu'il faut pas boire du coca parce que c'est trop sucré et que c'est mauvais pour la santé , mais ton émisphère droit , lui, n'est pas au courant. Le gauche est au courant, mais il s'en branle.
Pour prendre le dessus et arrêter de boire du coca, il faut lire l'étiquette qui dénonce la quantité de sucre (1/2 du travail) et de l'autre côté il faut que tu vois un mec obèse agonisant pour que tu flippes et que tu réalise (2/2 du travail)
Pour monter un dossier et convaincre les gens, c'est pareil :rationnel + irrationnel. Ensemble.
C'est le début d'une piste. J'en ai des millers d'autres mais ce n'est pas mon métier et de toute façon ce n'est pas à moi de trouver des solutions à ta place. Tu dois les trouver toi même, et inconsciemment, tu veux les trouver toi même. Sinon tu ne m'enverrais pas balader avec un RSA par ci, une expérience mystique par là.... Moi aussi je bosse, moi aussi j'en chie, alors solidarité siouplé
-Benoit-- Messages : 971
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Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
J'ai commencé par choisir le métier que je voulais faire. Je voulais faire un métier dans lequel ma pulsion de "sauveteur" serait satisfaite. J'ai choisi la santé, et je me suis accrochée, motivée, dans les études. Puis j'ai enfin commencé à travailler.
Trouver le bon diagnostic, prescrire le traitement efficace et voir la santé des gens s'améliorer : cela remplissait bien mon besoin de sauver.
Mais après quelques années, je me suis sentie insatisfaite, au bord du burn out. J'avais l'impression de ne pas avoir complètement déployé mes ailes, et de faire un boulot en-deçà de mes capacités. J'étais une prestataire de services directs, une fournisseuse directe de soins. Mais mes capacités étaient plus larges que d'être au niveau d'exécution. J'ai commencé à aspirer à monter au niveau décisionnel, afin d'aider un plus grand nombre de personnes encore. Des opportunités (la main de Dieu) se sont présentées et j'ai pu accomplir la seconde partie de mon rêve.
Ainsi, mon rapport à la vie professionnelle est le suivant :
Mon métier me permet de me réaliser en me permettant de satisfaire à la fois mes pulsions/penchants de prendre soin, de créer, d'organiser, d'arranger, de réfléchir à des solutions aux problèmes...
Mon métier me permet aussi de m'améliorer moi-même concernant les relations humaines, les relations de travail, l'estime de soi, la confiance en soi, la discipline, la lutte contre la procrastination, l'esprit de leadership...
Trouver le bon diagnostic, prescrire le traitement efficace et voir la santé des gens s'améliorer : cela remplissait bien mon besoin de sauver.
Mais après quelques années, je me suis sentie insatisfaite, au bord du burn out. J'avais l'impression de ne pas avoir complètement déployé mes ailes, et de faire un boulot en-deçà de mes capacités. J'étais une prestataire de services directs, une fournisseuse directe de soins. Mais mes capacités étaient plus larges que d'être au niveau d'exécution. J'ai commencé à aspirer à monter au niveau décisionnel, afin d'aider un plus grand nombre de personnes encore. Des opportunités (la main de Dieu) se sont présentées et j'ai pu accomplir la seconde partie de mon rêve.
Ainsi, mon rapport à la vie professionnelle est le suivant :
Mon métier me permet de me réaliser en me permettant de satisfaire à la fois mes pulsions/penchants de prendre soin, de créer, d'organiser, d'arranger, de réfléchir à des solutions aux problèmes...
Mon métier me permet aussi de m'améliorer moi-même concernant les relations humaines, les relations de travail, l'estime de soi, la confiance en soi, la discipline, la lutte contre la procrastination, l'esprit de leadership...
fleurblanche- Messages : 4481
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Localisation : Hémisphère sud
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
C'est le début d'une piste. J'en ai des millers d'autres mais ce n'est pas mon métier et de toute façon ce n'est pas à moi de trouver des solutions à ta place. Tu dois les trouver toi même, et inconsciemment, tu veux les trouver toi même. Sinon tu ne m'enverrais pas balader avec un RSA par ci, une expérience mystique par là.... Moi aussi je bosse, moi aussi j'en chie, alors solidarité siouplé Wink
espérons qu'il comprenne ....
sinon je suis au rsa et ça m'aide bien je suis entrains d'écrire un bouquin sur un sujet de niche qui me passionne.Faudra que je me lance à mon compte...
karkaoa une idée vendeur de paela sur les marchés tu crois que ça rapporte pas détrompes toi et ça libère du temps pour les trucs que tu aimes!De plus l'investissement de départ et quasi nul...
Mais bon tu diras "oui mais mon image sociale va être dégradé que vont penser les gens de moi j'ai pas fais 6 ans d'études pour ça etc etc!"
espérons qu'il comprenne ....
sinon je suis au rsa et ça m'aide bien je suis entrains d'écrire un bouquin sur un sujet de niche qui me passionne.Faudra que je me lance à mon compte...
karkaoa une idée vendeur de paela sur les marchés tu crois que ça rapporte pas détrompes toi et ça libère du temps pour les trucs que tu aimes!De plus l'investissement de départ et quasi nul...
Mais bon tu diras "oui mais mon image sociale va être dégradé que vont penser les gens de moi j'ai pas fais 6 ans d'études pour ça etc etc!"
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
@Myamato : Je vois aucun mal à être au RSA.
L'état vole l'argent des artisant pour le refourguer à ceux qui n'ont pas de travail.
J'ai déjà profité du RSA et je le referais. Mais il faut avoir conscience de notre role de colibri : Ce n'est pas parce que "tout le monde le fait", qu'on peut se donner le droit de le faire .
Si on en a besoin, c'est dommage de refuser le RSA : des milliers de gens sans scrupules prendront la place. C'est à eux qu'il faudrait faire la morale
@fleur blanche : j'ai eu pas mal de déclics au court de l'an passé, ce qui me permet de savoir à peu près qui je suis, et où je veux aller.
Mais comme toi, je me suis fait la réflexion suivante : comment utiliser toute mon énergie et tout mon potentiel à bon escient ?
Depuis le début, je pensais à faire prof : je pense que créer et entretenir une émulation dans une classe, ça doit être stimulant !
Mais je pense que j'ai les capacités de monter plus haut, et que la société a besoin d'être reconstruite sur un nouveau modèle.
Du coup, je sais pas quoi faire. Quelque part, je compte un peu sur mes futurs élèves pour me servir de miroir , pour que je comprenne où est réellement ma place. Si ça se trouve, je serais + efficace en politique !
De la même façon que je me suis mentit à moi même, en choisissant "mécanicien d'avions", j'ai peur d'être encore dans le faux en choisissant prof. Parce que finalement, je ne me connais pas encore très bien
L'état vole l'argent des artisant pour le refourguer à ceux qui n'ont pas de travail.
J'ai déjà profité du RSA et je le referais. Mais il faut avoir conscience de notre role de colibri : Ce n'est pas parce que "tout le monde le fait", qu'on peut se donner le droit de le faire .
Si on en a besoin, c'est dommage de refuser le RSA : des milliers de gens sans scrupules prendront la place. C'est à eux qu'il faudrait faire la morale
@fleur blanche : j'ai eu pas mal de déclics au court de l'an passé, ce qui me permet de savoir à peu près qui je suis, et où je veux aller.
Mais comme toi, je me suis fait la réflexion suivante : comment utiliser toute mon énergie et tout mon potentiel à bon escient ?
Depuis le début, je pensais à faire prof : je pense que créer et entretenir une émulation dans une classe, ça doit être stimulant !
Mais je pense que j'ai les capacités de monter plus haut, et que la société a besoin d'être reconstruite sur un nouveau modèle.
Du coup, je sais pas quoi faire. Quelque part, je compte un peu sur mes futurs élèves pour me servir de miroir , pour que je comprenne où est réellement ma place. Si ça se trouve, je serais + efficace en politique !
De la même façon que je me suis mentit à moi même, en choisissant "mécanicien d'avions", j'ai peur d'être encore dans le faux en choisissant prof. Parce que finalement, je ne me connais pas encore très bien
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
La connaissance de soi, peut-être bien qu'elle se fait progressivement, pas toujours en un coup.
L'enseignement n'empêche pas d'entrer en politique !
J'ai toujours eu l'impression que l'enseignement pouvait mener à beaucoup d'autres choses, si l'on ne s'y limitait pas.
J'ai commencé dans la santé, puis j'ai débordé sur le social, et ensuite encore sur la protection, et encore sur autre chose. J'ai donc ajouté de nouvelles compétences à mes compétences de base. Je ne me suis pas limitée.
Le travail que je fais aujourd'hui me permet d'agir dans toutes ces domaines à la fois et d'avoir plusieurs cordes à mon arc.
L'enseignement n'empêche pas d'entrer en politique !
J'ai toujours eu l'impression que l'enseignement pouvait mener à beaucoup d'autres choses, si l'on ne s'y limitait pas.
J'ai commencé dans la santé, puis j'ai débordé sur le social, et ensuite encore sur la protection, et encore sur autre chose. J'ai donc ajouté de nouvelles compétences à mes compétences de base. Je ne me suis pas limitée.
Le travail que je fais aujourd'hui me permet d'agir dans toutes ces domaines à la fois et d'avoir plusieurs cordes à mon arc.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
[quote="Myamato"][i]C'est le début d'une piste. J'en ai des millers d'autres mais ce n'est pas mon métier et de toute façon ce n'est pas à moi de trouver des solutions à ta place. Tu dois les trouver toi même, et inconsciemment, tu veux les trouver toi même. Sinon tu ne m'enverrais pas balader avec un RSA par ci, une expérience mystique par là.... Moi aussi je bosse, moi aussi j'en chie, alors solidarité siouplé Wink
[/i]
espérons qu'il comprenne ....
sinon je suis au rsa et ça m'aide bien je suis entrains d'écrire un bouquin sur un sujet de niche qui me passionne.Faudra que je me lance à mon compte...
karkaoa une idée vendeur de paela sur les marchés tu crois que ça rapporte pas détrompes toi et ça libère du temps pour les trucs que tu aimes!De plus l'investissement de départ et quasi nul...
Mais bon tu diras "oui mais mon image sociale va être dégradé que vont penser les gens de moi j'ai pas fais 6 ans d'études pour ça etc etc!"[/quote]
Je ne dirai sûrement pas ça. Mon orgueil, qui te laisse sûrement présupposer cela, est bien réel mais ne dépend pas des autres. Je me contrefous des standards moisis de cette société malade, je te parle de mon niveau d'étude simplement pour donner le change : non je ne fais pas qu'attendre et me plaindre, j'ai essayé trois cursus différents, j'ai voyagé en solitaire pendant plusieurs mois, j'ai pris des virages extrêmes de nombreuses fois. Je suis dépité d'avoir navigué de déception en déception, je suis d'une nature positive jusqu'à la toute dernière naïveté. J'étais un ange avant l'adolescence.
Donc ton idée m'intéresse. Développe-la : pourquoi la paela et pas autre chose ? Est-ce qu'il est possible d'en vivre ? Comment se renseigner ? Quels sont les droits à obtenir ? Quid de la concurrence ?
Je n'ai pas le temps de répondre tout de suite au reste (moins pragmatique) mais je le ferai.
[/i]
espérons qu'il comprenne ....
sinon je suis au rsa et ça m'aide bien je suis entrains d'écrire un bouquin sur un sujet de niche qui me passionne.Faudra que je me lance à mon compte...
karkaoa une idée vendeur de paela sur les marchés tu crois que ça rapporte pas détrompes toi et ça libère du temps pour les trucs que tu aimes!De plus l'investissement de départ et quasi nul...
Mais bon tu diras "oui mais mon image sociale va être dégradé que vont penser les gens de moi j'ai pas fais 6 ans d'études pour ça etc etc!"[/quote]
Je ne dirai sûrement pas ça. Mon orgueil, qui te laisse sûrement présupposer cela, est bien réel mais ne dépend pas des autres. Je me contrefous des standards moisis de cette société malade, je te parle de mon niveau d'étude simplement pour donner le change : non je ne fais pas qu'attendre et me plaindre, j'ai essayé trois cursus différents, j'ai voyagé en solitaire pendant plusieurs mois, j'ai pris des virages extrêmes de nombreuses fois. Je suis dépité d'avoir navigué de déception en déception, je suis d'une nature positive jusqu'à la toute dernière naïveté. J'étais un ange avant l'adolescence.
Donc ton idée m'intéresse. Développe-la : pourquoi la paela et pas autre chose ? Est-ce qu'il est possible d'en vivre ? Comment se renseigner ? Quels sont les droits à obtenir ? Quid de la concurrence ?
Je n'ai pas le temps de répondre tout de suite au reste (moins pragmatique) mais je le ferai.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Benoit,
La vie est un long chemin ponctué d'expériences et à chaque moment, tu peux prendre une nouvelle direction si tu le souhaites.
Un ami m'a dit un jour: "Je ne regrette jamais une décision que j'ai prise car toutes mes décisions ont été choisies pour de bonnes raisons." Il n'a pas tout à fait tort. Mais, moi je prendrais le problème autrement: à tout moment, si on n'est pas satisfait de ce que l'on a, on peut réorienter ces choix et/ou décider de changer. Le tout est de savoir ce que l'on veut à un instant T.
Ce que j'aime aujourd'hui dans notre société est que l'on peut avoir un parcours linéaire ou un parcours varié, c'est toléré et accepté. (Il y aura toujours des personnes pour juger mais elles, je les laisse de côté.) Le principal est d'être en accord avec soi-même tout au long de la vie. Au moins essayer, c'est commencer par y arriver.
Pour moi, se poser des questions et hésiter est normal quand il s'agit de projet professionnel ou de projet de vie. Je suis plutôt de ces personnes qui réfléchissent avant d'agir.
Je rejoins FleurBlanche dans sa réponse notamment:
j'ai eu pas mal de déclics au court de l'an passé, ce qui me permet de savoir à peu près qui je suis, et où je veux aller.
Mais comme toi, je me suis fait la réflexion suivante : comment utiliser toute mon énergie et tout mon potentiel à bon escient ?
Depuis le début, je pensais à faire prof : je pense que créer et entretenir une émulation dans une classe, ça doit être stimulant !
Mais je pense que j'ai les capacités de monter plus haut, et que la société a besoin d'être reconstruite sur un nouveau modèle.
Du coup, je sais pas quoi faire. Quelque part, je compte un peu sur mes futurs élèves pour me servir de miroir , pour que je comprenne où est réellement ma place. Si ça se trouve, je serais + efficace en politique ! Non désolé
De la même façon que je me suis mentit à moi même, en choisissant "mécanicien d'avions", j'ai peur d'être encore dans le faux en choisissant prof. Parce que finalement, je ne me connais pas encore très bien
La vie est un long chemin ponctué d'expériences et à chaque moment, tu peux prendre une nouvelle direction si tu le souhaites.
Un ami m'a dit un jour: "Je ne regrette jamais une décision que j'ai prise car toutes mes décisions ont été choisies pour de bonnes raisons." Il n'a pas tout à fait tort. Mais, moi je prendrais le problème autrement: à tout moment, si on n'est pas satisfait de ce que l'on a, on peut réorienter ces choix et/ou décider de changer. Le tout est de savoir ce que l'on veut à un instant T.
Ce que j'aime aujourd'hui dans notre société est que l'on peut avoir un parcours linéaire ou un parcours varié, c'est toléré et accepté. (Il y aura toujours des personnes pour juger mais elles, je les laisse de côté.) Le principal est d'être en accord avec soi-même tout au long de la vie. Au moins essayer, c'est commencer par y arriver.
Pour moi, se poser des questions et hésiter est normal quand il s'agit de projet professionnel ou de projet de vie. Je suis plutôt de ces personnes qui réfléchissent avant d'agir.
On apprend à se connaitre aussi par ses choix, ses décisions et ses expériences.Parce que finalement, je ne me connais pas encore très bien
Je rejoins FleurBlanche dans sa réponse notamment:
La connaissance de soi, peut-être bien qu'elle se fait progressivement, pas toujours en un coup.
EnBleuEnNoir- Messages : 169
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Karkakoa
J'ai vécu dans une ville où il ne se passait pas grand chose, peu de restaurant surtout le soir et pas grand chose à faire, mais une gare RER. C'est déjà ça. (Ah si, il y avait un petit musée et un jardin sympa...).
Le camion pizza était garé, avec autorisation de la mairie, devant la sortie RER. Il était là 2 fois par semaine. Il arrivait au alentour de 18h/18h30 et restait jusqu'à 23h. Les pizzas étaient à des prix raisonnables, dans la moyenne (peut-être 1euro de trop par rapport à la qualité des ingrédients mais avec une vraie pâte à pizza fait maison, pizzas cuites dans un vrai four à pizza!).
Donc pour avoir discuté avec lui... Il voulait être son propre patron, indépendant et travailler selon ses valeurs et règles. Il voulait avoir du temps pour ses loisirs et sa vie de famille (2 garçons adolescent et préadolescent.) Il aimait le contact avec les gens, faire de ses mains. Un travail régulier pour une bonne et régulière organisation. Les camions resto se démocratisaient. Ça lui a plu, il s'est lancé.
Le choix de ses lieux a toujours été dans des villes de banlieues avec peu de choix de restauration et a évolué: 2 soirs à la gare RER (peu de resto dans les alentours), 2 autres soirs à un autre endroit (toujours entre le métro et le dodo) et il me semble 1 à 2 midi dans un quartier où il y avait beaucoup d'entreprises (et une diversité d'activité). Il devait quand même passer un peu de temps en amont pour chercher ses ingrédients et les préparer pour le soir, de manière à aller vite.
Il en vivait bien, je crois qu'il faisait +/- 2200€ net par mois. Je ne sais pas sous quel régime était son entreprise. Il y avait souvent une personne qui travaillait avec lui, je crois qu'il était employé (pas auto entrepreneur c'est sûr; au black, je sais pas).
"Comment se renseigner ? Quels sont les droits à obtenir ?" Là je ne sais pas, mais sur internet, tu dois trouver des réponses en cherchant un peu, après tu peux aussi questionner les commerçants ou en prenant contact avec eux pour leur demander leur parcours si ca t'intéresse. Pour les camions resto, étant atypiques, ils sont habitués à ce qu'on leur pose la question.
Voilà pour la petite histoire...
Alors, si ça t'intéresse, j'ai une histoire à te raconter... Celui d'un pizzaiolo avec son camion pizza!Karkakoa a écrit:Donc ton idée m'intéresse. Développe-la : pourquoi la paela et pas autre chose ? Est-ce qu'il est possible d'en vivre ? Comment se renseigner ? Quels sont les droits à obtenir ? Quid de la concurrence ?
J'ai vécu dans une ville où il ne se passait pas grand chose, peu de restaurant surtout le soir et pas grand chose à faire, mais une gare RER. C'est déjà ça. (Ah si, il y avait un petit musée et un jardin sympa...).
Le camion pizza était garé, avec autorisation de la mairie, devant la sortie RER. Il était là 2 fois par semaine. Il arrivait au alentour de 18h/18h30 et restait jusqu'à 23h. Les pizzas étaient à des prix raisonnables, dans la moyenne (peut-être 1euro de trop par rapport à la qualité des ingrédients mais avec une vraie pâte à pizza fait maison, pizzas cuites dans un vrai four à pizza!).
Donc pour avoir discuté avec lui... Il voulait être son propre patron, indépendant et travailler selon ses valeurs et règles. Il voulait avoir du temps pour ses loisirs et sa vie de famille (2 garçons adolescent et préadolescent.) Il aimait le contact avec les gens, faire de ses mains. Un travail régulier pour une bonne et régulière organisation. Les camions resto se démocratisaient. Ça lui a plu, il s'est lancé.
Le choix de ses lieux a toujours été dans des villes de banlieues avec peu de choix de restauration et a évolué: 2 soirs à la gare RER (peu de resto dans les alentours), 2 autres soirs à un autre endroit (toujours entre le métro et le dodo) et il me semble 1 à 2 midi dans un quartier où il y avait beaucoup d'entreprises (et une diversité d'activité). Il devait quand même passer un peu de temps en amont pour chercher ses ingrédients et les préparer pour le soir, de manière à aller vite.
Il en vivait bien, je crois qu'il faisait +/- 2200€ net par mois. Je ne sais pas sous quel régime était son entreprise. Il y avait souvent une personne qui travaillait avec lui, je crois qu'il était employé (pas auto entrepreneur c'est sûr; au black, je sais pas).
"Comment se renseigner ? Quels sont les droits à obtenir ?" Là je ne sais pas, mais sur internet, tu dois trouver des réponses en cherchant un peu, après tu peux aussi questionner les commerçants ou en prenant contact avec eux pour leur demander leur parcours si ca t'intéresse. Pour les camions resto, étant atypiques, ils sont habitués à ce qu'on leur pose la question.
Voilà pour la petite histoire...
EnBleuEnNoir- Messages : 169
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Localisation : Paris
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Si ça se trouve, je serais + efficace en politique ! Non désolé
Non mais de quoi je me mêles !?
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
fleurblanche a écrit:Ainsi, mon rapport à la vie professionnelle est le suivant :
Mon métier me permet de me réaliser en me permettant de satisfaire à la fois mes pulsions/penchants de prendre soin, de créer, d'organiser, d'arranger, de réfléchir à des solutions aux problèmes...
Mon métier me permet aussi de m'améliorer moi-même concernant les relations humaines, les relations de travail, l'estime de soi, la confiance en soi, la discipline, la lutte contre la procrastination, l'esprit de leadership...
Je rejoins fleurblanche sur l'idée de mon rapport à la vie professionnelle.
J'exerce un métier qui me permet également de prendre soin d'humains, de prendre des décisions, d'être réactive, d'apprendre, d'utiliser des compétences techniques. Le poste que j'occupe est stable, aller bosser m'est "assez" agréable, l'ambiance que j'y trouve est "en fonction des collègues".
Une partie du travail est réalisable par automatisme, ce qui permet à l'esprit d'être libre (pour se concentrer sur le reste du travail ? hum... ).
J'aimerai bien lire comment vous gérez ces moments d'automatisme gestuel si vous en avez.
J'aime beaucoup "rêvasser", j'aime moins quand je dois revenir de ma rêverie parce qu'une collègue me parle depuis vingt secondes...
...j'ai vu qu'il y avait plein d'autres réponses entre le moment où j'ai écris mon message et celui où je poste, je vais peut-être devoir éditer !
lunette- Messages : 89
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Petite piqure de rappel
-Benoit-- Messages : 971
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Ikigai, en Japonais, ça signifie à la fois "raison d'être", et "joie de vivre".
Pragmatique, comme toujours...
Pragmatique, comme toujours...
-Benoit-- Messages : 971
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Sur la question initiale, je me sens un peu
Pour moi l'entreprise en elle-même n'a pas de sens. Je place l'humain au centre : nous avons des besoins : comment y répondre ? en créant des structures et en y travaillant. Partant de là, l'entreprise dont le but est de gagner de l'argent, hum...pour moi c'est complétement mettre les priorités à l'envers, la structure devant servir l’intérêt de la société et des individus qui la compose.
Déjà je pars avec ça dans la vie, cumulé avec une doctrine familiale du "d'abord la sécurité du travail pour être autonome financièrement".
Alors j'ai fait des études pour en avoir du travail, mais une fois arrivée sur le marché du travail, il y a un malaise. Déjà cette idée de devoir se vendre, être en concurrence avec d'autres personnes qui ont autant que moi besoin d'un salaire pour vivre, d'apporter leur contribution au vivre ensemble, et ensuite le contenu des postes ou alors le secteur d'activité de l'entreprise ou encore le comportement manageurial, c'est dur. En plus, sur le marché du travail, on demande aussi d'autres choses absurdes, du genre avoir déjà 2 ans d'expérience quand on est débutant (sinon même pas un entretien) et que la dernière expérience pro ait un rapport direct avec le poste pour lequel on postule...
Bref, à voguer d'interim en CDD, mon rapport à la vie professionnel est passé de rêve d'épanouissement à purement pragmatique : avoir un salaire à la fin du mois, avoir un rythme, avoir des collègues, avoir une satisfaction d'un travail bien fait, être en dehors du domicile et aussi une reconnaissance sociale. J'ai trop entendu (et entends encore!) que si on est au chômage, c'est parce qu'on le veut bien etc que ça me rend très sensible à ça. Comme si le bénévolat que j'ai pu faire pendant mes mois de chômage n'était pas une contribution aussi importante à la société, voire plus, que certaines activités salariées.
Mais ce pragmatisme quelque part ne me convient pas, de par le "non-sens" que j'ai évoqué plus haut.
Merci (aligato ?) Benoît pour ce schéma. C'est évocateur pour moi de là où j'en suis professionnellement aujourd'hui : actuellement dans la profession, j'essaie en me formant d'entrer plus dans le domaine de la vocation (retrouver du sens à ce que je fais). J'espère que j'arriverai à y être professionnelle voire passionnée !
Pour moi l'entreprise en elle-même n'a pas de sens. Je place l'humain au centre : nous avons des besoins : comment y répondre ? en créant des structures et en y travaillant. Partant de là, l'entreprise dont le but est de gagner de l'argent, hum...pour moi c'est complétement mettre les priorités à l'envers, la structure devant servir l’intérêt de la société et des individus qui la compose.
Déjà je pars avec ça dans la vie, cumulé avec une doctrine familiale du "d'abord la sécurité du travail pour être autonome financièrement".
Alors j'ai fait des études pour en avoir du travail, mais une fois arrivée sur le marché du travail, il y a un malaise. Déjà cette idée de devoir se vendre, être en concurrence avec d'autres personnes qui ont autant que moi besoin d'un salaire pour vivre, d'apporter leur contribution au vivre ensemble, et ensuite le contenu des postes ou alors le secteur d'activité de l'entreprise ou encore le comportement manageurial, c'est dur. En plus, sur le marché du travail, on demande aussi d'autres choses absurdes, du genre avoir déjà 2 ans d'expérience quand on est débutant (sinon même pas un entretien) et que la dernière expérience pro ait un rapport direct avec le poste pour lequel on postule...
Bref, à voguer d'interim en CDD, mon rapport à la vie professionnel est passé de rêve d'épanouissement à purement pragmatique : avoir un salaire à la fin du mois, avoir un rythme, avoir des collègues, avoir une satisfaction d'un travail bien fait, être en dehors du domicile et aussi une reconnaissance sociale. J'ai trop entendu (et entends encore!) que si on est au chômage, c'est parce qu'on le veut bien etc que ça me rend très sensible à ça. Comme si le bénévolat que j'ai pu faire pendant mes mois de chômage n'était pas une contribution aussi importante à la société, voire plus, que certaines activités salariées.
Mais ce pragmatisme quelque part ne me convient pas, de par le "non-sens" que j'ai évoqué plus haut.
Merci (aligato ?) Benoît pour ce schéma. C'est évocateur pour moi de là où j'en suis professionnellement aujourd'hui : actuellement dans la profession, j'essaie en me formant d'entrer plus dans le domaine de la vocation (retrouver du sens à ce que je fais). J'espère que j'arriverai à y être professionnelle voire passionnée !
myriade- Messages : 65
Date d'inscription : 30/05/2017
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
La société qui existait avant nous, est économique.
Mais je n'ai pas l'intention de laisser cette société à nos enfants. J'ai bien l'intention d'en créer une autre.
En attendant, chacun d'entre nous a le devoir de prendre le temps de réfléchir à une solution immédiate, individuelle.
Pourquoi a -t-on besoin d'un travail ?
1- Pour gagner de l'argent
2- Parce que c'est fun (je fais partit des rares personnes à travailler dans un milieu cool ! )
On a donc deux questions à se poser :
1-Comment vivre en dépensant moins d'argent ?
2-Comment faire un job cool ? Tant pis si c'est mal payé
Personnellement, j'ai bien aboutit pour répondre à ces deux questions. A votre tour
Mais je n'ai pas l'intention de laisser cette société à nos enfants. J'ai bien l'intention d'en créer une autre.
En attendant, chacun d'entre nous a le devoir de prendre le temps de réfléchir à une solution immédiate, individuelle.
Pourquoi a -t-on besoin d'un travail ?
1- Pour gagner de l'argent
2- Parce que c'est fun (je fais partit des rares personnes à travailler dans un milieu cool ! )
On a donc deux questions à se poser :
1-Comment vivre en dépensant moins d'argent ?
2-Comment faire un job cool ? Tant pis si c'est mal payé
Personnellement, j'ai bien aboutit pour répondre à ces deux questions. A votre tour
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
-Benoit- a écrit:Petite piqure de rappel
Bonjour à tous,
En deux mot, j'ai 50 ans, une carrière plûtot riche et bien remplie mais depuis 4-5 ans elle s'est vidé de son sens. Je rebondi sur le schéma que tu as présenté. J'adore ce schéma car je pense que cette conception m'a permis d'avoir une vie pro franchement sympathique, j'ai tout eu : J'ai concilié ce que j'aimai avec mon travaiil ce qui à booster mes compétences et tout cela me permettait d'aider les entreprises à avancer.
Mais sur le schéma, avec mon recul qui n'est que strictement personnel, il manque cependant quelques points qu'il faut garder en mémoire :
- Le besoin : Malheureusement parfois un besoin Noble peut prendre des tournures qui ne deviennent plus ignobles que nobles.
- Le travail : Comme pour le besoin, le travail qui peut être très riche et passionnant, peut muter pour évoluer vers des formes toxiques qu'il faut fuir.
Pour les deux autres points, les évolutions sont plus personnelles et dépendent peu de l'environnement extérieur.
Alors même si je comprend ton rapport à l'argent, il faut aussi savoir comprendre que très rapidement la situation finacière peut devenir critique pour être libre dans un premier temps et pour survivre dans un second temps
Elle peut devenir critique sur deux points
- Un minimum de trésorerie donne un peu de souffle pour pouvoir changer de travail/logement/lieu
- C'est bête à dire mais un salarié tenu par son salaire est bien plus docile
- Savoir anticiper les accidents de la vie qui non seulement touche le moral mais aussi le porte monnaie
cette liste est malheureusement non exaustive.
Gagner de l'argent ne me pose pas de souci pour vivre ce qui me chagrine c'est comment le faire sans froisser mes valeurs.
Ce n'était qu'un avis.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Je comprends.
J'ai longtemps voulu suivre les traces du fameux vagabon "into the wild" .
J'ai envie de vivre sans argent, principalement parce que ça colle mieux avec mes valeurs. Et même si c'était pas le cas, je serais capable de me laisser aveugler par la révolte et la rébellion...
Mais si je partage mon point de vue sur l'argent, c'est dans le but de construire un nouvel état d'esprit qui pourrait vous rendre la vie plus facile. Et si nous sommes nombreux à partager cet état d'esprit, le monde changera encore plus vite
Ce but, quel est-il ? :
En trouvant des solutions pour dépenser moins d'argent, finalement on travail moins, ou alors on peut utiliser l'argent restant pour vraiment réaliser des projets qui nous tiennent à coeur.
Si je propose des solutions pour être indépendant au niveau du logement, de l'électricité, du transport et de la nourriture, cela vous fait potentiellement dépenser moitié moins que ce que vous avez l'habitude de dépenser.
Si on suit mon raisonnement : pour moi, l'argent sert à se payer une vie amusante et riche de sens. Pour moi l'argent me sert à me payer des outils, des fringues et un vélo pour voyager à travers l'europe. L'argent ne me sert pas pour vivre. Car en vivant "normalement", on est juste l'esclave d'une vie qui ne nous plait pas vraiment.
La question "qu'est ce que veux faire plus tard" trahi bien "dans quel schéma de vie veux tu t'enfermer ?"
Je n'assume pas ma richesse. Bon, faut pas rêver, je suis smicard... Mais avec 1200€ par mois, j'en dépense pas la moitié pour vivre.
Du coup, je n'ai pas la pression , si je dois être licencié, si je dois changer de voiture, si je veux bouger ou faire quoi que ce soit, je suis libre comme l'air.
La preuve, je viens de démissionner et de mettre ma voiture à la casse dans le même mois.
Le seul bien que je possède, c'est mon vélo avec tout l'équipement de voyage qui va dessus. Et même si je n'avais plus un sous , je ne serais pas inquiet.
Si tout le temps que nous passons à travailler pour de l'argent, on le passait plutot pour construire le monde de demain, qu'est ce que vous en dites ?
J'ai longtemps voulu suivre les traces du fameux vagabon "into the wild" .
J'ai envie de vivre sans argent, principalement parce que ça colle mieux avec mes valeurs. Et même si c'était pas le cas, je serais capable de me laisser aveugler par la révolte et la rébellion...
Mais si je partage mon point de vue sur l'argent, c'est dans le but de construire un nouvel état d'esprit qui pourrait vous rendre la vie plus facile. Et si nous sommes nombreux à partager cet état d'esprit, le monde changera encore plus vite
Ce but, quel est-il ? :
En trouvant des solutions pour dépenser moins d'argent, finalement on travail moins, ou alors on peut utiliser l'argent restant pour vraiment réaliser des projets qui nous tiennent à coeur.
Si je propose des solutions pour être indépendant au niveau du logement, de l'électricité, du transport et de la nourriture, cela vous fait potentiellement dépenser moitié moins que ce que vous avez l'habitude de dépenser.
Si on suit mon raisonnement : pour moi, l'argent sert à se payer une vie amusante et riche de sens. Pour moi l'argent me sert à me payer des outils, des fringues et un vélo pour voyager à travers l'europe. L'argent ne me sert pas pour vivre. Car en vivant "normalement", on est juste l'esclave d'une vie qui ne nous plait pas vraiment.
La question "qu'est ce que veux faire plus tard" trahi bien "dans quel schéma de vie veux tu t'enfermer ?"
Je n'assume pas ma richesse. Bon, faut pas rêver, je suis smicard... Mais avec 1200€ par mois, j'en dépense pas la moitié pour vivre.
Du coup, je n'ai pas la pression , si je dois être licencié, si je dois changer de voiture, si je veux bouger ou faire quoi que ce soit, je suis libre comme l'air.
La preuve, je viens de démissionner et de mettre ma voiture à la casse dans le même mois.
Le seul bien que je possède, c'est mon vélo avec tout l'équipement de voyage qui va dessus. Et même si je n'avais plus un sous , je ne serais pas inquiet.
Si tout le temps que nous passons à travailler pour de l'argent, on le passait plutot pour construire le monde de demain, qu'est ce que vous en dites ?
-Benoit-- Messages : 971
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
ikigai oui , mais en fait non..l'idéal est de ne pas devoir travailler pour vivre, avoir une vie de rentier pour avoir du temps pour faire les choses qu'on aime
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Perso je me suis toujours trouver un boulot pour m'amuser. Et la passion ça paye de quoi s'amuser. Et puis globalement j'ai toujours pris le temps de faire ce que j'aimais.
Invité- Invité
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
D'accord Zebulon...
Mais c'est parce que les boulots sont nécessairement alimentaires (tu bosses pour gagner de l'argent, point) .
De mon point de vue, un boulot est nécessairement fun.
Du coup, j'ai du mal à comprendre que les gens voient le travail comme une contrainte. Bien sûr que dans la situation actuelle, c'est le cas pour beaucoup. Mais bon, le but c'est que ça change, non ?
Mais c'est parce que les boulots sont nécessairement alimentaires (tu bosses pour gagner de l'argent, point) .
De mon point de vue, un boulot est nécessairement fun.
Du coup, j'ai du mal à comprendre que les gens voient le travail comme une contrainte. Bien sûr que dans la situation actuelle, c'est le cas pour beaucoup. Mais bon, le but c'est que ça change, non ?
-Benoit-- Messages : 971
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
bonsoir
je crois que nous généralisons parfois trop vite. Le travail présente souvent certaines contraintes: devoir respecter des horaires, une hiérarchie, les règles de l'entreprise... mais il y a toute forme de travail!
il me semble qu'au départ, quand on etudie l'histoire du travail, il s'agissait de "vendre ses compétences"... tout travail mérite salaire, mais que de plsu en plus, parce qu'il n'y a pas assez de travail en fin de compte pour satisfaire les compétences disponibles, alors on est devenus esclaves, dépendants.
j'ai toujours choisi de faire ce qui me plaisait et quand ca ne fonctionnait plus je suis partie et j'ai trouvé autre chose. j'ai eu beaucoup de chance car j'ai su vendre mes compétences et mon enthousiasme... et ca, l'enthousiasme, on en parle pas beaucoup ici... quand je vois ecris que la simple "envie" (je deteste le mot ambition) c'est de travailler pour le fric pour pouvoir avoir du temps pour faire ce qu'on aime vraiment, je trouve que le problème est mal posé non? auto-sabotage? ne serait il pas bien mieux, surtout avec un cerveau zébré et toutes ses capacités, de se dire "comment vais je arriver a m'y prendre pour m'eclater dans la vie, y compris dans "mon travail", c'est à dire en recevant de l'argent en échange de services que je vais rendre aux autres"...
non?
je crois que nous généralisons parfois trop vite. Le travail présente souvent certaines contraintes: devoir respecter des horaires, une hiérarchie, les règles de l'entreprise... mais il y a toute forme de travail!
il me semble qu'au départ, quand on etudie l'histoire du travail, il s'agissait de "vendre ses compétences"... tout travail mérite salaire, mais que de plsu en plus, parce qu'il n'y a pas assez de travail en fin de compte pour satisfaire les compétences disponibles, alors on est devenus esclaves, dépendants.
j'ai toujours choisi de faire ce qui me plaisait et quand ca ne fonctionnait plus je suis partie et j'ai trouvé autre chose. j'ai eu beaucoup de chance car j'ai su vendre mes compétences et mon enthousiasme... et ca, l'enthousiasme, on en parle pas beaucoup ici... quand je vois ecris que la simple "envie" (je deteste le mot ambition) c'est de travailler pour le fric pour pouvoir avoir du temps pour faire ce qu'on aime vraiment, je trouve que le problème est mal posé non? auto-sabotage? ne serait il pas bien mieux, surtout avec un cerveau zébré et toutes ses capacités, de se dire "comment vais je arriver a m'y prendre pour m'eclater dans la vie, y compris dans "mon travail", c'est à dire en recevant de l'argent en échange de services que je vais rendre aux autres"...
non?
Dernière édition par Bulle de Puce le Mar 21 Nov 2017 - 4:29, édité 1 fois
Bulle de Puce- Messages : 256
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Re: Votre rapport à la vie professionnelle
J'ai un rapport pourri au travail. Au début j'ai fait comme mango Woman, j'ai cherché ce qui me ferait le moins souffrir, et j'ai passé un concours pour devenir élève instit. mais je me suis faite virer, on m'a sorti que je n'étais pas faite pour cela. j'ai enchaîné sur des petits boulots car je ne voulais plus l'incvestir du tout, mais c'était trop ennuyeux et j'ai eu la pression de ma famille.j'ai encchîné sur éducatrice, j'azi dû recommencer deux fois la formation car je me suis de nioouveau faite bouler.
Après 20 ans passés comme éduc, je récidive pour devenir prof d'arts plastiques cette fois mais on me ressort que je ne suis pas faite pour cela et je me refais virer.
je pars dans la Creuse faire du ménage mais je ne suis pas faite pour cela non plus on dirait.
je fais le point sur ce qui ne va pas.
il y a des trucs que je n'arrive pas à comprendre, comme le jargon, le "vrac" (exemple, mettre des objets en rayon, quoi faire quand cela ne tient pas et c'est souvent que cela ne tient pas.
Autre problème, l'ennui, mortel ennui.
Encore un autre problème, j(ai toujours trois métros d'avance, je ne sais pas faire semblant de ne pas comprendre, et quand cela résiste à ma compréhension, que je me pose une quyestion enfin, ben c'est évident pour les autres donc je passe pour une débile profonde.
J'analyse cela comme suit : je n'ai aucun droit à la difficulté puisque je suis si intelligente, on ne peut pas m'aider, non plus.
C'est kif kif dans ce qu'on appelle les "loisirs", rien ne me branche et rien ne se passe bien. je n'aime pas le sport, sauf le kayak et la danse orientale, il y a trop de choses que je ne parviens pas à faire correctement pour trouver une satisfaction.
J'avais essayé la moto à 18 ans mais je ne m'étais pas figuré que c'était si difficile de passer la vitesse avec mes pieds, dont=c tout a foiré aau bout de deux heures, j'ai eu une déception horroble, on m'a dit que je n'étais pas "faite" pour cela et ensuite je n'ai plus été faite pour rien. Ce permis, c'était comme mon entrée dans la vie adulte, j'avais choisi un truc dont je ne pensais pas que ce serait compliqué, je voulais juste avoir moins de problèmes que conduire une voiture et cela a été pire, je pense que c'est pour cette raison que j'ai pris une aussi grande claque. car je n'envisageais pas la voiture.
Dans la vie de tous les jours je génère aussi un rapport moche à la réalité, on me prend tout des mains, on m'empêche de faire ce que je veux ou comme je veux. Par exemple mon compagnon ne me laisse plus conduire, sortir seule... j'ai paré le truc en faisant des séances de gym sur internet, et il a "laché l'affaire" donc j'ai compris qu'il y avait un truc.
j'ai cru que j'allais devenir complètement dingue, j'ai besoin d'être utile, de dépenser mon énergie. je voulais également comprendre quelle était la chose précise qui pouvait générer cela, j'ai été chez les psys, je n'en sais pas plus long car eux m'ont dit de ne pas faire attention à ce qu'on me disait, de faire ce que je voulais moi...
les animaux sont un bon exutoire car eux n'ont pas de norme.
Après 20 ans passés comme éduc, je récidive pour devenir prof d'arts plastiques cette fois mais on me ressort que je ne suis pas faite pour cela et je me refais virer.
je pars dans la Creuse faire du ménage mais je ne suis pas faite pour cela non plus on dirait.
je fais le point sur ce qui ne va pas.
il y a des trucs que je n'arrive pas à comprendre, comme le jargon, le "vrac" (exemple, mettre des objets en rayon, quoi faire quand cela ne tient pas et c'est souvent que cela ne tient pas.
Autre problème, l'ennui, mortel ennui.
Encore un autre problème, j(ai toujours trois métros d'avance, je ne sais pas faire semblant de ne pas comprendre, et quand cela résiste à ma compréhension, que je me pose une quyestion enfin, ben c'est évident pour les autres donc je passe pour une débile profonde.
J'analyse cela comme suit : je n'ai aucun droit à la difficulté puisque je suis si intelligente, on ne peut pas m'aider, non plus.
C'est kif kif dans ce qu'on appelle les "loisirs", rien ne me branche et rien ne se passe bien. je n'aime pas le sport, sauf le kayak et la danse orientale, il y a trop de choses que je ne parviens pas à faire correctement pour trouver une satisfaction.
J'avais essayé la moto à 18 ans mais je ne m'étais pas figuré que c'était si difficile de passer la vitesse avec mes pieds, dont=c tout a foiré aau bout de deux heures, j'ai eu une déception horroble, on m'a dit que je n'étais pas "faite" pour cela et ensuite je n'ai plus été faite pour rien. Ce permis, c'était comme mon entrée dans la vie adulte, j'avais choisi un truc dont je ne pensais pas que ce serait compliqué, je voulais juste avoir moins de problèmes que conduire une voiture et cela a été pire, je pense que c'est pour cette raison que j'ai pris une aussi grande claque. car je n'envisageais pas la voiture.
Dans la vie de tous les jours je génère aussi un rapport moche à la réalité, on me prend tout des mains, on m'empêche de faire ce que je veux ou comme je veux. Par exemple mon compagnon ne me laisse plus conduire, sortir seule... j'ai paré le truc en faisant des séances de gym sur internet, et il a "laché l'affaire" donc j'ai compris qu'il y avait un truc.
j'ai cru que j'allais devenir complètement dingue, j'ai besoin d'être utile, de dépenser mon énergie. je voulais également comprendre quelle était la chose précise qui pouvait générer cela, j'ai été chez les psys, je n'en sais pas plus long car eux m'ont dit de ne pas faire attention à ce qu'on me disait, de faire ce que je voulais moi...
les animaux sont un bon exutoire car eux n'ont pas de norme.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Ton problème, c'est que tu as échoué a certains moments, et tu as pris cette expérience de défaite, pour une référence.
C'est ton choix. Inconscient, mais c'est ton choix quand même.
Tu peux décider que tout peut changer. C'est à toi de le vouloir.
Si tu laisse les autres te démonter, ce n'est pas mal . Il n'y a rien d'injuste. C'est juste un exercice que la vie te donne : tout ce que tu as à faire, c'est de trouver une solution pour t'affirmer. C'est le but du jeu.
Quand on se prend des baffes dans la vie, parfois c'est la volonté de quelqu'un d'autre, et dans ce cas il n'y a rien à apprendre, il faut juste subir , ou partir.
Mais dans ton cas, tout ce que les autres te renvoient, n'est que le reflet de ce que tu crois comme vérité.
Si tu crois que t'es nulles, et dépendante des autres... bah c'est exactement ce que tu récolteras.
Je ne juge pas, mais j'aime bousculer un peu
C'est quoi le problème avec ton compagnon ? Pourquoi rester avec lui s'il est débile au point de t'imposer quoi que ce soit ?
Ta vie , c'est ta propriété. Pas celle des autres.
Si quelque chose ne te conviens pas, tu n'as pas le droit de râler, ni de rester silencieuse. Par contre, tu as le droit d'agir.
C'est un manque de respect envers toi même, que de laisser tout ça t'arriver. Bien sûr, tu ignore probablement comment changer ta vie.
Je vais de ce pas te donner un conseil, même si je n'ai que 25 ans, j'ai moi aussi beaucoup vécu : communique !
Et si la communication ne suffit pas, casses toi.
C'est pas normal que ce soit les autres qui dirigent ta vie.
Si t'as envie d'être prof d'arts plastiques, c'est que tu es faite pour ça.
A moins que tu n'ai choisis ce métier un peu "par défaut" ou par facilité" ?
A moins également, que tu n'ai choisis un compagnon pour combler ton manque affectif et ton manque de confiance en toi
En ce qui me concerne, je suis un tête en l'air digne de "Pierre Richard" . Je suis très maladroit et pas capable de passer une journée sans renverser quelque chose.
Par défi, et de façon inconsciente, j'ai choisit d'être mécanicien. Mais je suis pas mazo, j'ai choisit une branche sympa : vu que j'aime bien les avions, j'ai été mécano d'avions !
Au début, on me disait que j'étais une grosse merde. J'ai failli me faire virer, et à juste titre, car je faisais de la merde. Mais je me suis pas laissé faire : j'avais l'intention de me prouver que j'étais capable de surpasser mon handicap !
En plus, j'avais un pote à ce moment là qui n'avais pas mes difficultés, mais qui s'était fait viré de son taf parce qu'il se débrouillait toujours pour s'attirer des ennuis !
Bref, j'avais le moral dans les chaussettes, parce que j'ai toujours cru que j'étais incapable . Mais j'étais seul à face à moi même , et j'ai été obligé de me prouver le contraire . Maintenant que c'est fait, j'ai creusé et j'ai tapé "zèbre" sur internet : j'ai eu de l'aide grace au forum. Ensuite, j'ai tapé "hypersensible" sur youtube, puis "confiance en soi", etc etc.
Bref, si tu veux des réponses , CREUSES
C'est ton choix. Inconscient, mais c'est ton choix quand même.
Tu peux décider que tout peut changer. C'est à toi de le vouloir.
Si tu laisse les autres te démonter, ce n'est pas mal . Il n'y a rien d'injuste. C'est juste un exercice que la vie te donne : tout ce que tu as à faire, c'est de trouver une solution pour t'affirmer. C'est le but du jeu.
Quand on se prend des baffes dans la vie, parfois c'est la volonté de quelqu'un d'autre, et dans ce cas il n'y a rien à apprendre, il faut juste subir , ou partir.
Mais dans ton cas, tout ce que les autres te renvoient, n'est que le reflet de ce que tu crois comme vérité.
Si tu crois que t'es nulles, et dépendante des autres... bah c'est exactement ce que tu récolteras.
Je ne juge pas, mais j'aime bousculer un peu
C'est quoi le problème avec ton compagnon ? Pourquoi rester avec lui s'il est débile au point de t'imposer quoi que ce soit ?
Ta vie , c'est ta propriété. Pas celle des autres.
Si quelque chose ne te conviens pas, tu n'as pas le droit de râler, ni de rester silencieuse. Par contre, tu as le droit d'agir.
C'est un manque de respect envers toi même, que de laisser tout ça t'arriver. Bien sûr, tu ignore probablement comment changer ta vie.
Je vais de ce pas te donner un conseil, même si je n'ai que 25 ans, j'ai moi aussi beaucoup vécu : communique !
Et si la communication ne suffit pas, casses toi.
C'est pas normal que ce soit les autres qui dirigent ta vie.
Si t'as envie d'être prof d'arts plastiques, c'est que tu es faite pour ça.
A moins que tu n'ai choisis ce métier un peu "par défaut" ou par facilité" ?
A moins également, que tu n'ai choisis un compagnon pour combler ton manque affectif et ton manque de confiance en toi
En ce qui me concerne, je suis un tête en l'air digne de "Pierre Richard" . Je suis très maladroit et pas capable de passer une journée sans renverser quelque chose.
Par défi, et de façon inconsciente, j'ai choisit d'être mécanicien. Mais je suis pas mazo, j'ai choisit une branche sympa : vu que j'aime bien les avions, j'ai été mécano d'avions !
Au début, on me disait que j'étais une grosse merde. J'ai failli me faire virer, et à juste titre, car je faisais de la merde. Mais je me suis pas laissé faire : j'avais l'intention de me prouver que j'étais capable de surpasser mon handicap !
En plus, j'avais un pote à ce moment là qui n'avais pas mes difficultés, mais qui s'était fait viré de son taf parce qu'il se débrouillait toujours pour s'attirer des ennuis !
Bref, j'avais le moral dans les chaussettes, parce que j'ai toujours cru que j'étais incapable . Mais j'étais seul à face à moi même , et j'ai été obligé de me prouver le contraire . Maintenant que c'est fait, j'ai creusé et j'ai tapé "zèbre" sur internet : j'ai eu de l'aide grace au forum. Ensuite, j'ai tapé "hypersensible" sur youtube, puis "confiance en soi", etc etc.
Bref, si tu veux des réponses , CREUSES
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Hello Belletegeuse
a te lire ce qui me saute aux yeux c'est que ce n'est pas tant avec le travail que tu as un rapport pourri mais bien avec toi mème. Je trouve intéressant que tu ne cesses de répéter que tu "n'es pas faite"... comme si il fallait que d'autres te fassent, te construisent, t'accouchent (le travail, aussi, ici?)...
ce n'est pas parce qu'on passe un Wais ou Wisk qui dit qu'on est zebre voire mensa qu'on est merveilleux et parfait! ces tests ne montrent qu'un petit bout de soi, et on peut avoir un énorme qi et se comporter comme un crétin ou une crétine, l'intelligence émotionnelle, l'intelligence politique et toutes les autres existent aussi.
il me semble que ta situation te gêne mais peut-etre pas encore assez pour que tu "fasses" quoi que ce soit pour changer... ah oui ca va demander des efforts, flute, ce serait tellement mieux si les autres les faisaient pour toi? allo papa, allo maman? je suis tentée de te dire "écoutes donc les psys", ils ont sans doute des choses à te "faire" dire...
je te souhaite de sortir de ta prison intérieure le plus vite possible, de "faire" les premiers pas, de cesser de "faire semblant", et de ne pas "faire comme tout le monde" ou comme il "faut faire", mais plutot d'aller à ta rencontre... et d'etre toi, tout simplement, parce que de toute manière tu ne pourras jamais être quelqu'un d'autre. Oui, comme le dit Benoit, creuses (ou plutot debrousailles et continue d'avancer)
et ne rien faire... c'est faire aussi quelquechose, mine de rien . Tu es faite telle une souris dans une chausse-trappe (hihihi)! damned!
bon courage
a te lire ce qui me saute aux yeux c'est que ce n'est pas tant avec le travail que tu as un rapport pourri mais bien avec toi mème. Je trouve intéressant que tu ne cesses de répéter que tu "n'es pas faite"... comme si il fallait que d'autres te fassent, te construisent, t'accouchent (le travail, aussi, ici?)...
ce n'est pas parce qu'on passe un Wais ou Wisk qui dit qu'on est zebre voire mensa qu'on est merveilleux et parfait! ces tests ne montrent qu'un petit bout de soi, et on peut avoir un énorme qi et se comporter comme un crétin ou une crétine, l'intelligence émotionnelle, l'intelligence politique et toutes les autres existent aussi.
il me semble que ta situation te gêne mais peut-etre pas encore assez pour que tu "fasses" quoi que ce soit pour changer... ah oui ca va demander des efforts, flute, ce serait tellement mieux si les autres les faisaient pour toi? allo papa, allo maman? je suis tentée de te dire "écoutes donc les psys", ils ont sans doute des choses à te "faire" dire...
je te souhaite de sortir de ta prison intérieure le plus vite possible, de "faire" les premiers pas, de cesser de "faire semblant", et de ne pas "faire comme tout le monde" ou comme il "faut faire", mais plutot d'aller à ta rencontre... et d'etre toi, tout simplement, parce que de toute manière tu ne pourras jamais être quelqu'un d'autre. Oui, comme le dit Benoit, creuses (ou plutot debrousailles et continue d'avancer)
et ne rien faire... c'est faire aussi quelquechose, mine de rien . Tu es faite telle une souris dans une chausse-trappe (hihihi)! damned!
bon courage
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
C'est pratique de pouvoir se compléter les uns- les autres
J'ai envie de revenir sur un point :
D'un côté, chez les autres j'ai pu observer cette tendance à l'assistanat.
Mais chez moi même, j'ai mis du temps à voir que j'étais dans le même cas.
Du coup, je ne pouvais pas me contenter de me juger et d'avoir une mauvaise opignon de moi : ça ne ferait pas avancer le truc.
J'ai essayé de comprendre, et en lisant montessori, ça m'a sauté aux yeux : Le premier point, c'est quand j'ai eu la "chance" d'avoir des parents aimants et protecteurs : au lieu d'apprendre par l'essai-erreur, on apprend à ne surtout rien faire, à ne rien remettre en question, et à ne pas chercher de solutions par soi même.
L'apprentissage inverse, qui consiste à être autonome, prend déjà quelques années. Déconstruire un apprentissage, c'est long.
Je relève deux autres points, non exhaustifs :
-Ceux qui ont eu les "ailes coupées", ne serait-ce qu'en ayant suivi un parcours scolaire "classique" où évidemment le bridage est souvent doublé de manque de confiance en soi voire de harcellement.
-et le simple fait que notre société soit asseptisée et nous assiste tout le temps ...
Exemple : quand je prends ma voiture, je n'ai pas le réflexe de me dire : "y a t-il de l'essence dedans ?" Non non, je la prends et c'est tout. Je fais pas gaffe. On peut même aller plus loin : en apprenant à remettre des choses en questions, justement, je me suis dit : tiens, si jamais je tombe en panne , qu'est ce que je pourrais prendre pour me sortir du pétrin ? Eau, nourriture, couverture, téléphone de secours, essence, trousse de soin...
Mais voilà, il faut trouver un point de départ, une méthode, pour enfin arriver à se dire : tient, il se passe ça. Pourquoi ? Comment ?
Tiens, ça ne me plait pas, cette situation. C'est la faute de qui ? Est-ce que ça vaut le coup de juger ?
Si je suis pragmatique, comment je devrais visualiser la finalité ?
Ah, c'est sûr, j'ai du mal à imaginer à quoi ressemblerait ma "belle" vie, puisque je n'en ai jamais eu, et je suis tellement nul que je ne vois pas pourquoi j'y arriverais ! Ah, mais tiens, ma voisine a réussie sa vie elle, psss quelle insouciante, quelle ingrate
(La fin de ce récit était un troll)
J'ai envie de revenir sur un point :
allo papa, allo maman?
D'un côté, chez les autres j'ai pu observer cette tendance à l'assistanat.
Mais chez moi même, j'ai mis du temps à voir que j'étais dans le même cas.
Du coup, je ne pouvais pas me contenter de me juger et d'avoir une mauvaise opignon de moi : ça ne ferait pas avancer le truc.
J'ai essayé de comprendre, et en lisant montessori, ça m'a sauté aux yeux : Le premier point, c'est quand j'ai eu la "chance" d'avoir des parents aimants et protecteurs : au lieu d'apprendre par l'essai-erreur, on apprend à ne surtout rien faire, à ne rien remettre en question, et à ne pas chercher de solutions par soi même.
L'apprentissage inverse, qui consiste à être autonome, prend déjà quelques années. Déconstruire un apprentissage, c'est long.
Je relève deux autres points, non exhaustifs :
-Ceux qui ont eu les "ailes coupées", ne serait-ce qu'en ayant suivi un parcours scolaire "classique" où évidemment le bridage est souvent doublé de manque de confiance en soi voire de harcellement.
-et le simple fait que notre société soit asseptisée et nous assiste tout le temps ...
Exemple : quand je prends ma voiture, je n'ai pas le réflexe de me dire : "y a t-il de l'essence dedans ?" Non non, je la prends et c'est tout. Je fais pas gaffe. On peut même aller plus loin : en apprenant à remettre des choses en questions, justement, je me suis dit : tiens, si jamais je tombe en panne , qu'est ce que je pourrais prendre pour me sortir du pétrin ? Eau, nourriture, couverture, téléphone de secours, essence, trousse de soin...
Mais voilà, il faut trouver un point de départ, une méthode, pour enfin arriver à se dire : tient, il se passe ça. Pourquoi ? Comment ?
Tiens, ça ne me plait pas, cette situation. C'est la faute de qui ? Est-ce que ça vaut le coup de juger ?
Si je suis pragmatique, comment je devrais visualiser la finalité ?
Ah, c'est sûr, j'ai du mal à imaginer à quoi ressemblerait ma "belle" vie, puisque je n'en ai jamais eu, et je suis tellement nul que je ne vois pas pourquoi j'y arriverais ! Ah, mais tiens, ma voisine a réussie sa vie elle, psss quelle insouciante, quelle ingrate
(La fin de ce récit était un troll)
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
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Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
oui, j'ai me cas de cet élève qui a 15 ans était tout démonté.
Ce qui est le plus intéressant chez lui est qu'il a une sacrée mémoire, je dirais même qu'il a la mémoire absolue, c'est en cela qu'il y a un point commun, mais que faire de cela ?
Mécanicien d'avion cela doit être pas mal, mais je suppose qu'au bout d'un moment cela devient moche de faire juste ça toius les jours.
Ce qui est le plus intéressant chez lui est qu'il a une sacrée mémoire, je dirais même qu'il a la mémoire absolue, c'est en cela qu'il y a un point commun, mais que faire de cela ?
Mécanicien d'avion cela doit être pas mal, mais je suppose qu'au bout d'un moment cela devient moche de faire juste ça toius les jours.
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Belletegeuse
"au bout d'un moment cela devient moche de faire juste ça tous les jours"
pourquoi?
penses tu que faire le même métier durant des jours c'est répéter jour apres jour les mêmes gestes? se confronter aux mêmes situations? ne plus jamais se poser de questions? ne pas être inventif, créatif?
peut-être pour certains... toutefois si tu lisais certaines études sur le travail à la chaine tu découvrirais que même dans ce cas les humains ont de l'inventivité (ex travaux de Yves Clot, en vente dans toutes les librairies).
mais bon... ce regard pessimiste que tu as sur tout, est-ce que tu le soignes? est-ce de la depression, de la melancolie, du spleen, ou une attitude de resistance telle une enfant qui ne veut pas ?
"Que faire de tout cela" dis tu...
ah oui, telle est la question?
tu ne sais pas quoi faire de tout cela?
je te provoque bien sur, j'adore provoquer.
"au bout d'un moment cela devient moche de faire juste ça tous les jours"
pourquoi?
penses tu que faire le même métier durant des jours c'est répéter jour apres jour les mêmes gestes? se confronter aux mêmes situations? ne plus jamais se poser de questions? ne pas être inventif, créatif?
peut-être pour certains... toutefois si tu lisais certaines études sur le travail à la chaine tu découvrirais que même dans ce cas les humains ont de l'inventivité (ex travaux de Yves Clot, en vente dans toutes les librairies).
mais bon... ce regard pessimiste que tu as sur tout, est-ce que tu le soignes? est-ce de la depression, de la melancolie, du spleen, ou une attitude de resistance telle une enfant qui ne veut pas ?
"Que faire de tout cela" dis tu...
ah oui, telle est la question?
tu ne sais pas quoi faire de tout cela?
je te provoque bien sur, j'adore provoquer.
Bulle de Puce- Messages : 256
Date d'inscription : 11/03/2017
Age : 58
Localisation : délocalisée
Re: Votre rapport à la vie professionnelle
Bulle, je n'ai pas un regard pessimiste. quelquefois je prends du recul, c'est le doute philosophique. oui, je l'ai sur tout car je cherche à améliorer. Cela ne me freine pas, ne m'embête pas, si les gens trouvent cela bizarre, tant pis. mais c'est intéressant de ta part d'avoir noté ça. qu'est ce qui t'a paru pessimiste, et quelle façon de l'exprimer as tu intermrété comme ça ?
Effectivemen,t si quequ'un de la vie de tous les jours me trouve pessimiste, il fva effectivement agir comme en face de quelqu'un qui l'est, et cela va me faire bizarre puisque je ne le suis pas, donc c'est bien si tu me dis ce qui t'a fait dire cela.
je ne parlais pas d'un travail forcément répétitif mais un moment donné j'aurai envie d'évoluer, or cela ne sera pas toujours possible par exemple dans mon métier d'éducatrice, où je n'ai pas eu envie d'être chef, et où on ne m'a pas permis de devenior prof technique 'du moins avec la paye).
Au bout d'un moment ce que je fais va vers autre chose, comme dans le dessin, un moment on m'a demandé de la couleur, je me suis dit, bof, pourquoi de la couleur, et quoi faire, les peindre, les colorier ? Vu que ce que je dessine ce sont des images mentales je n'avais rien à dire avec la couleur, du moins avec ce que j'en savais. Puis j'ai trouvé un truc.
en art on te demande hélas de faire toujours ma même chose, d'avoir un "style". Souvent on pense que mes oeuvres n'ont pas été réalisées par la même personne. et pourtant je peut faire un truc aujourd'hui, l'autre demain...
donc un métier où il n'arrive rien, où cette part imprévisible est juste perçue comme une particularité, une difficulté, ne m'intéresserrait pas si je peux résumer le problème ainsi, c'est une histoire de compartiment, de compartimentage si ce mot existe.
Cela rejoint ce que je disais tout à l'heure sur le dosage de l'intérêt.
l'idée d'accomplir des "gestes " est aussi très rebutante pour moi, une série de gestes qui s'encâinent, cela me coupe, je ne sais pas où je vais dans l'accomplissement de la tâche et un moment donné je pète les plombs car j'ai été frustrée de ne faire que cela, de ne pas avoir vu où j'allais (en ce meoment par exemple je fais un rangement, maintenant que je sais à quoi l'endroit va ressembler cela m'agace de finir car pendant ce travail, il ne "marrivera" rien. je résous le problème en en faisant un peu tpus les jours sans m'en rendre compte un peu comme je fais le travail ménéger, un peu comme je faisais à l'école les devoirs. (mais j'avais trouvé une organisation qui me permette de dessiner et de lire, d&voir aussi un jour sabbatique pour pouvoir imaginer. C'est dur à trouver dans un travail, surtout au début, c'est pour cela que j'ai du mal à me priojeter dans le travail.
Il faut qu'un travail corresponde à ma mentalité sinon cela finit par m'ennuyer ou bien c'est un obstacle à ce que j'aime faire ou êttre dans la vie, mon père ayant souffert de cela toute sa vie (il était percepteur) je n'ai pas envie que cla m'arrive. J'ai au moins su éviter ça !
Effectivemen,t si quequ'un de la vie de tous les jours me trouve pessimiste, il fva effectivement agir comme en face de quelqu'un qui l'est, et cela va me faire bizarre puisque je ne le suis pas, donc c'est bien si tu me dis ce qui t'a fait dire cela.
je ne parlais pas d'un travail forcément répétitif mais un moment donné j'aurai envie d'évoluer, or cela ne sera pas toujours possible par exemple dans mon métier d'éducatrice, où je n'ai pas eu envie d'être chef, et où on ne m'a pas permis de devenior prof technique 'du moins avec la paye).
Au bout d'un moment ce que je fais va vers autre chose, comme dans le dessin, un moment on m'a demandé de la couleur, je me suis dit, bof, pourquoi de la couleur, et quoi faire, les peindre, les colorier ? Vu que ce que je dessine ce sont des images mentales je n'avais rien à dire avec la couleur, du moins avec ce que j'en savais. Puis j'ai trouvé un truc.
en art on te demande hélas de faire toujours ma même chose, d'avoir un "style". Souvent on pense que mes oeuvres n'ont pas été réalisées par la même personne. et pourtant je peut faire un truc aujourd'hui, l'autre demain...
donc un métier où il n'arrive rien, où cette part imprévisible est juste perçue comme une particularité, une difficulté, ne m'intéresserrait pas si je peux résumer le problème ainsi, c'est une histoire de compartiment, de compartimentage si ce mot existe.
Cela rejoint ce que je disais tout à l'heure sur le dosage de l'intérêt.
l'idée d'accomplir des "gestes " est aussi très rebutante pour moi, une série de gestes qui s'encâinent, cela me coupe, je ne sais pas où je vais dans l'accomplissement de la tâche et un moment donné je pète les plombs car j'ai été frustrée de ne faire que cela, de ne pas avoir vu où j'allais (en ce meoment par exemple je fais un rangement, maintenant que je sais à quoi l'endroit va ressembler cela m'agace de finir car pendant ce travail, il ne "marrivera" rien. je résous le problème en en faisant un peu tpus les jours sans m'en rendre compte un peu comme je fais le travail ménéger, un peu comme je faisais à l'école les devoirs. (mais j'avais trouvé une organisation qui me permette de dessiner et de lire, d&voir aussi un jour sabbatique pour pouvoir imaginer. C'est dur à trouver dans un travail, surtout au début, c'est pour cela que j'ai du mal à me priojeter dans le travail.
Il faut qu'un travail corresponde à ma mentalité sinon cela finit par m'ennuyer ou bien c'est un obstacle à ce que j'aime faire ou êttre dans la vie, mon père ayant souffert de cela toute sa vie (il était percepteur) je n'ai pas envie que cla m'arrive. J'ai au moins su éviter ça !
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