La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Voui, fatiguée fatiguée ^^
Je te prends en flagrant délit de commentage !!!
Ils disent qu'on doit si on carbure trop des neurones utiliser son potentiel de repos On applique donc à la lettre Je dois être THPR (très haut potentiel de repos) et je viens de bosser le sujet pendant de longues années, comme les théseux en fait
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 11:55, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Tu nous en fais de belles, des thèses!
J'ai passé quasi toute la journée au lot avec ma tablette
J'ai passé quasi toute la journée au lot avec ma tablette
Chuna- Messages : 22222
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Tu nous en fais de belles, des thèses!
J'ai passé quasi toute la journée au lot avec ma tablette
J'ai passé aussi une partie de ma journée dans l'eau puis avec ma tablette... de chocolat
On est tous/toutes des saint(e)s thèses
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:08, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Re dear toi les doigts de ton nez
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
je rêve d'un bain chauffant... ^^
Chuna- Messages : 22222
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
chuna56 a écrit:je rêve d'un bain chauffant... ^^
Il te faut plutôt un doué qui te dira "ben ben ben je vais te réchauffer" et qui te le montera.
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:09, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Je suis pas contre l'idée
tant qu'il arrive avec du chocolat...
tant qu'il arrive avec du chocolat...
Chuna- Messages : 22222
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Je suis pas contre l'idée
tant qu'il arrive avec du chocolat... chaud.
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:09, édité 1 fois
Chuna- Messages : 22222
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Hypersensibilité et Ayurveda
Publié le 26 février 2016 par Cécile | 35 CommentairesJe me souviens encore du stress que je ressentais avant d’aller en soirée. Alors que tout le monde semblait adorer la liberté du vendredi soir, le plaisir de retrouver ses amis, moi j’étais pétrifiée. Pendant des heures je stressais en pensant aux interactions sociales qui allaient arriver (comment parler, comment avoir l’air normale, comment trouver ma place?) et une fois arrivée sur place, la prise de tête ne faisait que continuer (la musique était trop forte, les couleurs trop vives, cette personne n’était pas gentille avec telle personne et ça me bloquait, pourquoi est-ce que cette personne semblait si triste?) pour enfin rentrer chez moi vidée (l’impression d’avoir été une éponge à émotions et d’avoir passé des heures à tout analyser). Hypersensible, personne qui expérimente le monde avec des émotions, des pensées et des sensations intenses. Combien d’entre nous expérimentons le monde de cette façon ? Comme si le monde était un lieu fascinant, électrique, passionnant ? Et quelques heures plus tard, comme si le monde était trop fatiguant, trop laborieux, trop compliqué à vivre ? Et combien de gens souffrent de leur plus grand atout et à la fois leur plus grand fardeau ? Être une antenne qui capte tout. Qui sent tout. Qui réfléchit – trop – à tout.Seuls ceux qui le ressentent dans leur propre chair, peuvent comprendre à quel point l’hypersensibilité peut faire souffrir. Douter. Je me souviens de moments où je me sentais tellement en décalage avec les autres, que je me demandais – pourquoi je suis si différente ?L’APPROCHE AYURVEDIQUE
Dans l’approche ayurvédique, l’hypersensibilité est (entre autres) causée puis aggravée par une sur-utilisation de nos sens et une hyper-activité de notre mental. Stimulation comme dans: je lis 3 livres à la fois, je garde 15 onglets ouverts sur mon ordinateur, je regarde constamment les notifications de mon téléphone, je vis dans une ville pleine de bruit et de lumières vives et de mouvement, j’entretiens les pensées dans ma tête. Même si c’est le dernier livre zen que vous lisez et qui vous parle de méditation – il vous stimule aussi ! Et ça, c’est énorme à comprendre. Pour les hypersensibles, il ne faut pas forcément penser en termes de bonne et de mauvaise stimulation, mais de stimulation et de non-stimulation.Une personne hypersensible qui souhaite vivre plus sereinement avec ses émotions et ses pensées, doit réaliser à quel point notre quotidien est stimulant. S’il ne fait pas des choix quotidiens pour se dé-stimuler, la société et le rythme actuel ne le feront pas à sa place. Alors, qu’est-ce qui fait qu’on est hypersensible?DÉSÉQUILIBRE DE L’ÉLÉMENT AIR (VATA)
En Ayurveda, 3 éléments constituent un être vivant. Vata (air+espace), Pitta (feu+eau) et Kapha (eau+terre).
Les 3 Doshas (Image: Lila Volkas)Si on devait prendre l’exemple d’un arbre, Kapha représenterait l’ancrage des racines, Pitta la transformation du tronc et Vata le mouvement des branches et du feuillage léger qui bouge avec le vent. Dans le cas de l’hypersensibilité, c’est l’élément air (Vata) qui est déréglé, excessif. Et ce n’est pas agréable à vivre : écouter quelqu’un parler et sentir les larmes monter à l’arrière des yeux, avoir des pensées anxieuses et des remises en question mentales récurrentes, être incapable de dormir sans boule-quies ou bien être réveillé dans la nuit au moindre bruit. Trop de Vata (air) nous rend agités, anxieux, avec des prises de repas irrégulières et un sommeil léger. Et quand Vata est équilibré ? C’est le bonheur! Nous sommes une personne particulièrement curieuse du monde et de soi-même, créative, ouverte, enthousiaste, imaginative et sensible. Toute personne hypersensible mérite de se sentir à nouveau comme ça. Vivre sa sensibilité comme un cadeau, pas un fardeau.APAISER L’ÉLÈMENT AIR
Comment apaiser l’excès d’air? Il faut savoir quelles sont les caractéristiques de Vata afin d’amener les caractéristiques opposées dans notre quotidien. Cela va créer un équilibre au quotidien.Vata est froid, sec, léger et en mouvementDonc, ce qui est chaud, humide, lourd et statique sera bénéfique.Comment mettre tout ceci en pratique ? Voici quelques idées concrètes.ALIMENTATION
Le contexte
Quand nous mangeons avec la radio, que nous sommes debouts ou que nous avons une conversation très animée, l’élément « en mouvement » de Vata est titillé. Même si vous êtes hyper tenté d’écouter de la musique, de vous engager à fond dans une conversation ou de regarder le dernier épisode de votre série préférée, asseyez-vous sans aucune stimulation extérieure. Juste vous et l’assiette. En évitant de vous lever une fois le repas commencé. Bienfaits : vous mangerez plus lentement, apprécierez davantage votre repas et digérerez facilement. Et puis, pensez-y : ne passe-t-on pas déjà assez de temps à s’exciter dans le monde extérieur ? Manger est un moment sacré pour ressentir du plaisir et de l’ancrage. Manger c’est comme embrasser ou enlacer quelqu’un qu’on aime beaucoup, pour l’apprécier, il faut être pleinement présent ! Et pour apprendre à manger en pleine conscience, découvrez cet article.Le contenu
Mangez plus d’alimentes chauds, onctueux et lourds pour équilibrer l’énergie froide, sèche et légère du mental (Vata). Je vois souvent des personnes hypersensibles qui grignotent des biscuits (secs), qui mangent beaucoup de crudités (froid) ou qui mangent des repas très peu caloriques (légers) tout en se levant constamment de table (en mouvement). Combo Vata excité : en plein dedans ! J’étais moi-même une insomniaque très cérébrale avant d’apprendre tout ceci et je vous assure, cette alimentation apaisante pour Vata fait beaucoup de bien. Pour le repas du midi, utilisez ce ratio pour équilibrer votre assiette : ½ de légumes (plutôt cuits, surtout en automne et en hiver), ¼ de céréales (cuites et légèrement humides, comme le riz) et ¼ de protéines végétales (légumineuses comme les lentilles ou les haricots rouges).HABITUDES DE VIE
Pas de téléphone au réveil
Avant de lire les envies, les besoins, les pensées des autres, est-ce que vous prenez un moment pour écouter votre guide intérieur ? Accordez-vous au moins vingt minutes au matin sans téléphone. Votre tête sera moins sollicitée et plus spacieuse.Méditer « sur le pouce »
Quand vous sentez que votre tête surchauffe, que vous êtes fatigué ou bizarrement surexcité, ne rajoutez pas une couche supplémentaire. Souvent, on ne se sent pas très bien et on appelle quelqu’un ou on lit un livre, ce qui rajoute une couche de stimulation supplémentaire. Alors que souvent, nous n’avons pas besoin de couches supplémentaires mais de temps pour digérer celles qui sont déjà en nous !Asseyez-vous et fermez les yeux. Apprenez à utiliser le silence et la non-stimulation comme la meilleure façon de décompresser. Si vous êtes au bureau, vous pouvez vous enfermer aux toilettes. Si vous êtes dans le métro, vous pouvez faire semblant d’écouter de la musique ou de dormir, et fermer les yeux pour écouter votre respiration. Vous n’avez rien à faire de spécial, vous ne devez pas « faire le vide dans votre tête » (bonne chance pour ça!). Simplement, sentez votre respiration. J’utilise le mantra « So » à l’inspiration et « Hum » à l’expiration. Ou bien le mantra « la paix commence avec moi ». Et j’ai l’impression que je deviens comme un papier froissé qui commencerait à se déplier. Spacieux et délicieux.Evitez le multi-tasking
Ou le fait de faire plusieurs choses à la fois (qui crée du mouvement frénétique de pensées) et même si c’est un défi, essayez de vous concentrer sur une tâche à la fois. La commencer, la faire et la finir. Puis passer à autre chose. La concentration focalisée est la meilleure tactique pour calmer l’énergie de l’élément air qui est éparpillée, distraite, totalement surexcitée.Le mouvement
Souvent, bouger le corps est plus utile pour faire circuler les pensées et les émotions négatives, qu’une longue conversation au téléphone. Se connecter aux autres et partager nos défis c’est super. Mais si vous avez l’impression de ressasser constamment la même conversation ou inquiétude, vous avez besoin de mouvement! Vélo, danse, yoga, marche. Bouger pour stimuler le système lymphatique (le système qui élimine les déchets du corps) faire accueillir une nouvelle énergie. Bien sur, la même logique s’applique ici, si vous faites du vélo avec la musique à fond dans vos oreilles, vous risquez d’être encore dans la stimulation (nuances, nuances!).Ne croyez pas tout ce que vous disent vos pensées
Nous avons grandi dans une culture occidentale profondément marquée par Descartes et son « Je pense donc je suis ». Pourtant, dans les cultures orientales millénaires, on dit tout l’inverse. Penser est une partie de l’homme – oui, mais absolument pas son essence. Et souvent, penser n’est pas un acte conscient et qui reflète qui nous sommes. La pensée est majoritairement un charabia qui a sa propre vie, qui passe son temps à remettre en cause les choses, à juger, critiquer, analyser, débattre. Si vous suivez constamment vos pensées ou si vous vous en voulez parce que vous avez telle ou telle pensée, vous tombez dans le piège. Le mental vous tient. Ne vous identifiez pas à vos pensées « charabia en arrière-plan ». Dès que vous vous rendez compte que vous êtes resté piégé dans une transe de pensées négatives, ramenez votre attention à l’endroit où vous êtes vraiment.Comme le dit Eckhart Tolle : « Il n’y a rien à gagner à laisser son mental vivre séparément de l’endroit où ton corps se trouve en ce moment ». Ce matin j’ai pris mon vélo pour faire mes courses et j’ai pensé à un milliard de choses sur le chemin. Je suis arrivée avec l’impression de courir après ma journée, j’étais insatisfaite et agitée. Au retour, je me suis rappelée de cette phrase d’Eckhart et je suis restée là où était mon corps. Sur mon vélo. Entourée de cette lumière, cette rue, ce ciel, cette personne. Je suis arrivée chez moi heureuse et avec l’impression d’avoir du temps et de l’espace dans ma journée. Vous n’êtes pas forcément vos pensées – ne les suivez pas partout!CONCLUSION
« Le coeur le plus sensible à la beauté des fleurs est toujours le premier blessé par les épines » Voilà une très poétique citation de Thomas Moore qui explique la situation dans laquelle l’hypersensibilité nous place. Elle nous permet de faire des connexions émotionnelles et mentales intéressantes, profondes, magiques (quand l’élément air est équilibré) mais elle peut aussi nous donner l’impression de vivre en décalage, de ne pas réussir à faire taire sa tête, d’être une éponge à émotions (quand l’élément air est déséquilibré). Ce qui peut gâcher nos relations humaines, notre travail et notre santé.Ta sensibilité peut être à double tranchant. Mais elle est surtout un cadeau. Ta sensibilité crée un regard riche sur le monde, grâce à elle, tu as quelque chose de précieux et d’unique à offrir au monde. Alors prends soin de toi et apaise ton élément air, petite antenne magique!http://www.lepalaissavant.fr/hypersensibilite-et-ayurveda/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- [url=http://twitter.com/share?url=http://bit.ly/1QUGh02&via=Pause_Cafein&text=17 illustrations v%C3%A9ridiques expliquent le trouble du d%C3%A9ficit d%27attention][/url]17 illustrations véridiques expliquent le trouble du déficit d'attention
Publié dans
Psychologie
il y a 11 mois par La RédactionCe n'est pas de la mauvaise volonté, c'est une capacité à s'intéresser à mille choses à la fois !
Toutes les personnes qui souffrent d'un trouble du déficit d'attention (toutes, sans exception) ont dû subir des moqueries et des préjugés sur leur manière de fonctionner au quotidien. Il y a même des gens qui pensent qu'ils le font exprès, ou qu'ils ne sont pas assez organisés ou intelligents pour faire le job dont ils ont envie.
Combattons une bonne fois pour toute ces a priori. L'illustratrice Caroline Kee a mis son talent au profit de Buzzfeed US pour nous faire comprendre une bonne fois pour toute ce que c'est que d'avoir un trouble du déficit d'attention.
Nous avons repris certains de ses dessins et en avons assuré la traduction :
1. Le trouble du déficit d'attention est plus compliqué qu'on ne le pense
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Source photo : Caroline Kee
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Source photo : Caroline Kee
2. Tout est propice à être déconcentré (même si on sait se concentrer)
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Source photo : Caroline Kee
3. La difficulté d'articuler sa pensée quand on discute avec quelqu'un
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Source photo : Caroline Kee
4. Avoir une routine est quelque chose de très important
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5. Raconter une histoire devient une mission quand on a du mal à se concentrer
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6. Avoir un trouble du déficit d'attention, ce n'est pas avoir la tête dans les nuages tout le temps
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Source photo : Caroline Kee
7. Le trouble du déficit d'attention fait perdre énormément de temps...
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Source photo : Caroline Kee
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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JANUARY 26, 2017 PATRICE SAUCIER AUTISME TREK
[size=36]“ça paraît pas qu’y est autiste!” YEAH RIGHT ![/size]Tous les palmarès de choses insensées que l’on entend sur l’autisme omettent cette petite phrase remplie “d’espoir”.Cette phrase m’exaspère un peu. Je suis sûr que vous l’avez déjà entendu à un moment donné de votre. Cette phrase va comme suit : “ça paraît pas qu’y est autiste votre fils (ou votre fille)”.C’est très rare que je sacre. Demandez à ma femme, elle vous le dira. C’est très rare, mais bon, une fois n’est pas coutume : hos… !Réfléchissons un instant à cette affirmation : l’autisme de mon fils ne paraît pas. Donc, il a l’air d’un adolescent normal. Donc, il “fitte” bien dans la normalité du monde. Donc, il n’aura pas de problème dans la vie, aucune difficulté de se trouver un emploi, de payer ses comptes, de bien fonctionner, de s’occuper de sa personne, de son hygiène, de ses repas, etc. Donc, problem solved comme disent les Anglais et concentrons-nous sur le positif YEAH ! Truckload d’optimisme dans l’Univers et ça va bloquer les anneaux de Saturne (blague subtil que les connaisseurs de mythologie comprendront peut-être).Et d’abord en quoi ça ne paraît pas ? Ou plutôt… pourquoi vous ne voulez pas que ça paraisse ?Êtes-vous en train de me dire que ça aurait pu être pire ? Par exemple, que j’aurais pu avoir un enfant autiste non verbal ? Ou qu’il soit comme Dustin Hoffman dans Rain Man, votre pseudo-référence qui fait de vous un expert en autisme ?Donc, ça aurait pu être pire… Ça fait 13 ans qu’on vagabonde de spécialistes en spécialistes, 13 ans que l’on perd des amis et amies, 13 ans que l’on se chicane un peu plus souvent que d’habitude, c’est-à-dire un ratio pouvant atteindre deux chicanes par semaine lorsque nous sommes rongés par l’inquiétude, 13 ans qu’on se fait regarder dans les centres d’achats et les fêtes d’enfants et j’en passe.Ça aurait pu être pire… Vous êtes des petits comiques !C’est vrai, vous voyez Fils que quelques heures par semaine ou par mois. Vous n’êtes pas dans le “trek”, c’est-à-dire que vous n’êtes pas partie prenante de l’aventure autistique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année. Je ne vous juge pas sur cet aspect.Sur certains traits ou caractéristiques, nous avons sans doute eu de la chance. Or, sur plusieurs autres, c’est compliqué. Fils a des tics verbaux qui trahissent aisément sa condition. Il a aussi des fixations sur certaines choses, par exemple vérifier le degré de violence dans les films qu’il veut voir, s’assurer qu’il ne sera pas en retard en consultant constamment sa montre. Lorsqu’il s’intéresse sur un sujet, il “part” dans des recherches au point de perdre tout intérêt sur ce qui se passe autour de lui. Lorsqu’il s’énerve parce qu’il y a trop de bruit ou trop de monde, lorsqu’il répète des dialogues entre Tintin et Haddock qu’il a appris par coeur, etc.Cela paraît puisque des enfants de son âge le regardent d’un air interrogateur et que leurs parents se demandent si cet être bizarre va lui aussi prendre part à ce match de soccer ou à une réception. Cela paraît, c’est tout. C’est pas grave. La vie continue, avec ses hauts et ses bas, avec vos encouragements et votre acceptation de la situation. Mais ça paraît. C’est tout.Si ça “paraissait”, vous feriez quoi ?
-----------------------------------------------------------------------------Particularités des TSA
Vue sur la page Facebook de Guylaine Guay, cette photo prise dans la classe de son fils Léo et qui démontre de manière concise et efficace les particularités d’une personne TSA :
Elles sont faciles à retenir.
Ce n’est pas une maladie, c’est une condition : alors les « traitements » qu’on nous sert sur Facebook et dans certains sites dit sérieux…
On est aussi intelligent que les autres : on prend juste des méthodes différentes pour le démontrer ET on a juste besoin de méthodes d’enseignements différentes pour arriver au même point que les neurotypiques.
On aime la routine : vous ne me croyez pas ? Changer la routine de Fils rien que pour voir, un autre chemin pour aller au restaurant, ajouter un article qui n’est pas sur la liste, etc.
On aime répéter des mots ou des phrases : ça va aussi pour des citations de films, des phylactères dans les BD de Tintin ou Astérix, des pubs à la radio, etc.
On aime se faire un beat pour s’occuper : Je ne saisis pas. Si c’est chanter quand on n’a rien à faire ou qu’on fait des devoirs, alors c’est sans doute un beat.
On est sensible à certains bruits : que ce soit le bip du lave-vaisselle ou un craquement quelconque, que ce soit le vrombissement du moteur ou le claquement d’une porte, tout bruit fascine, questionne ou dérange. Trop de bruit dans un party peut aussi mener à de l’anxiété.
Le toucher me dérange parfois : si je prends Fils par l’épaule pour l’empêcher de traverser la rue parce que trop distrait et « incapable » de voir gros pick-up qui, c’est écrit dans le ciel, va brûler son stop (et il le fera), cela me vaut un « arrête de me toucher, j’aime pas ça quand tu me touches ». Il y a une hypersensibilité dérangeante dans ce cas-ci. Exception : les massages de Mélissa Boulanger, la brosse en ergothérapie.
Parfois difficile de gérer ses émotions : C’est ce qui arrive lorsqu’on n’a pas de filtre. Scénario social mis en pratique par Fils depuis quelques années déjà avec des bons résultats la plupart du temps…
Difficile de décoder les émotions des autres : Toujours inquiet quand un bébé pleure mais est mort de rire quand je me fais mal ou que je suis mal en point.
Difficile de s’adapter à un nouvel environnement : C’est toujours important de lui laisser le temps d’apprivoiser un nouveau lieu. Quand on peut. Sa nouvelle école par exemple.
N’aime pas être avec trop de monde : Il aime surtout être avec SON monde. Trop de figures inconnues dans une fête d’enfants, un repas de Noël ou un souper de 40 personnes vont le perturber au point que l’on doit refuser des invitations qui, conséquemment, nous font perdre des amis.
Aime la tranquillité : Après une journée à l’école, Fils se réfugie dans son bureau pour regarder des films de famille, dans sa chambre pour lire ou au sous-sol pour compléter un Lego. Parler au fils des nouveaux voisins afin de se faire un ami peut certainement attendre.
Lumière peut déranger : Elle peut aussi capter la curiosité. Un stroboscope, par exemple.
Le mouvement autour de nous nous dérange : Ma récente expérience au Centre Bell me l’a clairement démontrée. Nous sortions dix minutes avant la fin de la période pour aller à la salle de bain. Nous sommes même partis 15 minutes avant la fin du match pour une pas être dans la cohue. De toute manière, le hockey…
Sur la photo, je remarque qu’il reste quatre places pour d’autres particularités. J’ai envie de les remplir en me basant sur mes propres expériences.
On n’est pas des mal élevés
Savez-vous quelle est la différence entre une crise d’autiste et une crise de neurotypique ? Y en a pas ! Les deux démontrent que ces enfants sont des mal élevés ! Une bonne tape sur les fesses pis enweye dans ta chambre !
On n’est pas des mongols
Généralement, c’est ce qu’on peut décoder lorsque nos enfants se font regarder avec un mélange d’interrogation et de dédain. Non, Fils n’est pas un mongol, c’est un caucasien autiste. Merci, on passe à un autre appel.
On peut être direct parce qu’on n’a pas de filtre
Lorsque Fils a quelque chose à dire, il n’utilise pas la diplomatie tout simplement parce qu’il ignore ce que c’est. Et non, il n’est pas mal élevé à cause de ça. On lui montre la marche à suivre dans son « manuel » sur les civilités. Tu trouves toujours que je ne fais pas mon travail de père ? Viens, on va en discuter à l’extérieur…
On ne semble pas là mais on saisit tout
Fils n’a pas seulement une logique de Vulcain, il a aussi une ouïe digne de cette ethnie extra-terrestre tirée de Star Trek. Il faut toujours faire attention à ce qu’on dit. Si nous avons un conflit où l’on doit argumenter, il faudrait même prévoir une pièce à part et insonorisée.
https://papautisme.wordpress.com/blog/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Et les mèches blondes !
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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" Tout est près. Les pires conditions matérielles sont excellentes. Les bois sont blancs ou noirs. On ne dormira jamais." André Breton, Manifeste du surréalisme, 1924
JE HAIS LES INDIFFÉRENTS, PAR ANTONIO GRAMSCI.
Je hais les indifférents. Je crois comme Friedrich Hebbel que « vivre signifie être partisans ». Il ne peut exister seulement des hommes, des étrangers à la cité. Celui qui vit vraiment ne peut qu’être citoyen, et prendre parti. L’indifférence c’est l’aboulie, le parasitisme, la lâcheté, ce n’est pas la vie. C’est pourquoi je hais les indifférents.L’indifférence est le poids mort de l’histoire. C’est le boulet de plomb pour le novateur, c’est la matière inerte où se noient souvent les enthousiasmes les plus resplendissants, c’est l’étang qui entoure la vieille ville et la défend mieux que les murs les plus solides, mieux que les poitrines de ses guerriers, parce qu’elle engloutit dans ses remous limoneux les assaillants, les décime et les décourage et quelquefois les fait renoncer à l’entreprise héroïque.L’indifférence œuvre puissamment dans l’histoire. Elle œuvre passivement, mais elle œuvre. Elle est la fatalité; elle est ce sur quoi on ne peut pas compter; elle est ce qui bouleverse les programmes, ce qui renverse les plans les mieux établis; elle est la matière brute, rebelle à l’intelligence qu’elle étouffe. Ce qui se produit, le mal qui s’abat sur tous, le possible bien qu’un acte héroïque (de valeur universelle) peut faire naître, n’est pas tant dû à l’initiative de quelques uns qui œuvrent, qu’à l’indifférence, l’absentéisme de beaucoup. Ce qui se produit, ne se produit pas tant parce que quelques uns veulent que cela se produise, mais parce que la masse des hommes abdique devant sa volonté, laisse faire, laisse s’accumuler les nœuds que seule l’épée pourra trancher, laisse promulguer des lois que seule la révolte fera abroger, laisse accéder au pouvoir des hommes que seule une mutinerie pourra renverser. La fatalité qui semble dominer l’histoire n’est pas autre chose justement que l’apparence illusoire de cette indifférence, de cet absentéisme. Des faits mûrissent dans l’ombre, quelques mains, qu’aucun contrôle ne surveille, tissent la toile de la vie collective, et la masse ignore, parce qu’elle ne s’en soucie pas. Les destins d’une époque sont manipulés selon des visions étriquées, des buts immédiats, des ambitions et des passions personnelles de petits groupes actifs, et la masse des hommes ignore, parce qu’elle ne s’en soucie pas. Mais les faits qui ont mûri débouchent sur quelque chose; mais la toile tissée dans l’ombre arrive à son accomplissement: et alors il semble que ce soit la fatalité qui emporte tous et tout sur son passage, il semble que l’histoire ne soit rien d’autre qu’un énorme phénomène naturel, une éruption, un tremblement de terre dont nous tous serions les victimes, celui qui l’a voulu et celui qui ne l’a pas voulu, celui qui savait et celui qui ne le savait pas, qui avait agi et celui qui était indifférent. Et ce dernier se met en colère, il voudrait se soustraire aux conséquences, il voudrait qu’il apparaisse clairement qu’il n’a pas voulu lui, qu’il n’est pas responsable. Certains pleurnichent pitoyablement, d’autres jurent avec obscénité, mais personne ou presque ne se demande: et si j’avais fait moi aussi mon devoir, si j’avais essayé de faire valoir ma volonté, mon conseil, serait-il arrivé ce qui est arrivé? Mais personne ou presque ne se sent coupable de son indifférence, de son scepticisme, de ne pas avoir donné ses bras et son activité à ces groupes de citoyens qui, précisément pour éviter un tel mal, combattaient, et se proposaient de procurer un tel bien.La plupart d’entre eux, au contraire, devant les faits accomplis, préfèrent parler d’idéaux qui s’effondrent, de programmes qui s’écroulent définitivement et autres plaisanteries du même genre. Ils recommencent ainsi à s’absenter de toute responsabilité. Non bien sûr qu’ils ne voient pas clairement les choses, et qu’ils ne soient pas quelquefois capables de présenter de très belles solutions aux problèmes les plus urgents, y compris ceux qui requièrent une vaste préparation et du temps. Mais pour être très belles, ces solutions demeurent tout aussi infécondes, et cette contribution à la vie collective n’est animée d’aucune lueur morale; il est le produit d’une curiosité intellectuelle, non d’un sens aigu d’une responsabilité historique qui veut l’activité de tous dans la vie, qui n’admet aucune forme d’agnosticisme et aucune forme d’indifférence.Je hais les indifférents aussi parce que leurs pleurnicheries d’éternels innocents me fatiguent. Je demande à chacun d’eux de rendre compte de la façon dont il a rempli le devoir que la vie lui a donné et lui donne chaque jour, de ce qu’il a fait et spécialement de ce qu’il n’a pas fait. Et je sens que je peux être inexorable, que je n’ai pas à gaspiller ma pitié, que je n’ai pas à partager mes larmes. Je suis partisan, je vis, je sens dans les consciences viriles de mon bord battre déjà l’activité de la cité future que mon bord est en train de construire. Et en elle la chaîne sociale ne pèse pas sur quelques uns, en elle chaque chose qui se produit n’est pas due au hasard, à la fatalité, mais elle est l’œuvre intelligente des citoyens. Il n’y a en elle personne pour rester à la fenêtre à regarder alors que quelques uns se sacrifient, disparaissent dans le sacrifice; et celui qui reste à la fenêtre, à guetter, veut profiter du peu de bien que procure l’activité de peu de gens et passe sa déception en s’en prenant à celui qui s’est sacrifié, à celui qui a disparu parce qu’il n’a pas réussi ce qu’il s’était donné pour but.
Je vis, je suis partisan. C’est pourquoi je hais qui ne prend pas parti. Je hais les indifférents.11 février 1917Traduit de l’italien par Olivier Favier.http://dormirajamais.org/gramsci/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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[size=32]Cette bande dessinée explique parfaitement le privilège, et tout le monde doit la lire[/size]
Arts et cultureIl y a 2 weeksL’illustrateur Toby Morris explique parfaitement ce que signifie d’être privilégié dans cette bande dessinée qui suscite la réflexion.La petite histoire s’appelle « On a plate » (sur un plateau) et elle a été partagée plus de 200 000 fois jusqu’à présent.Plus d’info : Toby Morris | Source : BoredPandahttp://www.ipnoze.com/2017/01/26/bande-dessinee-explique-privilege/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Lorsque l’enfant surdoué est une fille. Spécificités du féminin à la lueur du bilan psychologique - 09/02/11When the gifted child is a girl. Specificities of the feminine in the psychological evaluation
Doi : 10.1016/j.evopsy.2010.12.002
Caroline Goldman ⁎
Psychologue pour enfants, docteur en psychologie, enseignante. Université Paris 5 Descartes, université catholique de Paris, 23, rue du Montparnasse, 75006 Paris, France
Auteur correspondant.- PDF
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Les enfants surdoués connus des praticiens sont généralement des garçons. Mon échantillon inédit de thèse, accueillant 26 jeunes surdoués âgés de sept à 16ans dont la moitié a été recrutée dans un contexte de consultation et l’autre moitié, dans une institution scolaire tout-venant, donc non consultante et ignorante de sa supériorité intellectuelle, a permis de découvrir que les enfants aux hauts QI étaient en réalité également répartis entre filles et garçons, et que les filles n’allaient généralement pas mieux qu’eux sur le plan psychologique, bien qu’elles ne consultent pas. L’étude fine de leur profil, notamment grâce au bilan psychologique complet, a permis, en association avec ma pratique libérale ultérieure spécialisée auprès de ces fillettes et jeunes filles très brillantes, d’apprécier de nombreuses singularités les réunissant, des plus phénoménologiques aux plus inconscientes : à propos de leurs profils psychopathologiques variés, de leur statut d’enfant aînée de la famille, du couple uni que forment généralement leurs parents, mais surtout, du pacte anaclitique liant ces fillettes à leur figure maternelle perçue comme vulnérable, et de l’implication centrale des idéaux paternels sur le développement de leur pensée. Cet article mentionne et discute ces observations puis expose une vignette clinique chargée de les illustrer de façon vivante. Il a pour objectif de faciliter la compréhension et la prise en charge de ces filles surdouées dans un contexte de consultation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract
The gifted children we know are generally boys. My original thesis sample has received 26 subjects aged between 7- and 16-year-old: half of them have been met in a psychiatric context, and the other part in a classic school institution (those last subjects were ignorant of their IQ). This has made me discover that children with high IQ were as often girls as boys, and that girls didn’t feel better, even if they were less consulting. The fine study of their psychopathological profiles, with the help of projectives tests and of my later personal clinical practice with those girls, has permited to appreciate many peculiarities, from the most descriptives to the most unconscious: about their varied psychopathological profiles, about their older sister status and their close-knit parents, but first of all, about the anaclitic pact between those girls and their mother figure perceived as vulnerable, and the central implication of the fatherly ideals on the development of their thinking. This article discusses those observations and then, exposes a clinical case to illustrate them lively. His objective is to facilitate the understanding and the care of giften girls in a consultation context.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Enfant surdoué, Fille, Féminité, Psychopathologie, Étude clinique, Psychanalyse, Test projectif, Cas cliniqueKeywords : Gifted child, Female, Feminity, Psychopathology, Psychoanalysis, Projective test, Clinical case, Clinical studyPlan
Aspects phénoménologiques
Une bonne adaptation scolaire et sociale
Des profils psychopathologiques variés
Un couple parental uni
La première fille de la famille
Aspects cliniques et projectifs singuliers
Le pacte anaclitique entre mère et fille
L’implication des idéaux paternels sur le développement de leur pensée
Vignette clinique
Conclusion
Conflit d’intérêtToute référence à cet article doit porter mention : Goldman C. Lorsque l’enfant surdoué est une fille. Spécificités du féminin à la lueur du bilan psychologique. Evol psychiatr 2011; 76 (1). http://www.em-consulte.com/article/280885/lorsque-lenfant-surdoue-est-une-fille-specificites
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http://www.michel-moral.com/images/html_images/colloquejunior__2002moral.pdf
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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La communication atypique des autistes
December 15, 2016 admin Le spectre autistique 1RECENT POSTS
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La communication des autistes est très variable. Nous retrouvons des autistes très volubiles avec un vocabulaire digne d’une encyclopédie mais avec un discours parfois hors contexte, d’autres qui parlent très peu mais qui écrivent beaucoup, d’autres non verbaux qui communiquent seulement par écrit ou avec des pictogrammes, d’autres qui communiquent par des gestes ou par des comportements et d’autres qui utilisent une ou plusieurs ces communications.Tout comme l’autisme, le langage a plusieurs visages.Le langage est un concept abstrait. En communication verbale, les mots sont éphémères : on ne voit pas les mots et ils disparaissent aussitôt prononcés. Les autistes sont des personnes de perception. Ils voient ce qu’ils voient : le concret. Ainsi, la communication écrite est souvent plus facile car elle est concrète et plus claire. Bien des autistes comprendrons que les sons, sont des mots lorsqu’ils auront accès à du matériel imprimé. Pour ces raisons, l’acquisition du langage ainsi que des codes sociaux sont un processus d’apprentissage long, complexe et ardu pour les personnes autistes.Donc, ce n’est pas tant qu’ils ne comprennent pas les interactions sociales et les codes sociaux mais bien qu’ils doivent les apprendre, au même titre qu’une nouvelle matière à l’école. Tout ce qui a trait à la communication n’est pas inné pour les autistes. Ils doivent les apprendre pour les comprendre.Les autistes n’ont pas une communication absente ou déficitaire, ils ont simplement une manière particulière de communiquer qu’il est important de respecter. Un autiste ne communiquera jamais de la même manière qu’un neurotypique. Ce n’est pas naturel pour lui. Laisser un autiste libre de ses mots et de ses gestes pour s’exprimer sans le réprimer lui fera gagner en confiance et son apprentissage de la communication en sera facilité. En aucun cas un geste ou un comportement que l’on juge inapproprié devrait être ignoré sous prétexte ‘’que ça ne veut rien dire.’’Nous associons souvent, à tort, les autistes non verbaux comme étant des autistes profonds (‘’sévères’’), voire déficients intellectuels. Mais il n’en est rien. Plusieurs facteurs dans le temps et même dans chaque situation donnée peuvent influencer la communication d’un autiste. L’environnement, les méthodes d’apprentissage, les surcharges sensorielles, le nombre de personnes présentes, les situations émotionnelles, etc.Malgré toutes ces difficultés liées à la communication, certains autistes sont de véritables petits moulins à paroles. Dans certaines situations, ces mêmes autistes, pourtant très volubiles et riches en vocabulaire, se retrouvent incapables de prononcer un seul mot, même pas leur nom. Il s’agit de mutisme sélectif. On peut alors penser que l’enfant est oppositionnel, provocateur, manipulateur et que l’adulte est snob, stupide, désintéressé. Il n’en est rien. La personne n’a aucun contrôle sur son mutisme et il peut survenir à tout moment : Anxiété sociale, stimulations trop intenses, émotions trop vives, sentiment d’être incompris, etc. Dans ces situations, nous pouvons parfois aider l’enfant en répondant aux questions à sa place ou en l’aidant à mettre des mots sur ses ressentis. Ces gestes simples pourront l’aide à prendre confiance et lui donneront des outils de communication pour le futur. Nous pourrions également permettre à l’enfant ou l’adulte de s’exprimer par écrit, par pictogrammes dans ces situations difficiles.Il ne faut jamais l’obliger à parler. Son humiliation, son sentiment d’incompétence et son anxiété ne feraient qu’augmenter.Il est important de donner à chaque partie les outils nécessaires pour se comprendre. La communication, quelle qu’elle soit, demeure essentielle dans bien des domaines de la vie et est un grand facteur de limitation du potentiel autistique et de l’autonomie. L’écriture, les pictogrammes, les Ipad, le langage des signes par exemple, sont des moyens de communication valables qui mériteraient d’être plus largement tolérés dans notre société.La communication, c’est beaucoup plus que le verbe ‘’parler’’ et beaucoup plus que des mots.Les mots, les paroles, les écrits, les gestes et les comportements sont tous des moyens de communication et méritent notre attention.Peu importe notre langage, les autistes s’expriment et ont des opinions à nous véhiculer.Mélanie Ouimet-----------------------------------------------------------------------------------------------------LA NEURODIVERSITÉ
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La neurodiversitéLe symbole de l’infini représente la neurodiversité. L’étendu de la neurodiversité est vaste, diversifié et en continuum. La neurodiversité est l’expression positive de l’intelligence sous toutes ses formes. Il n’y a aucune cassure, aucun manquement seulement l’unité de la forme.
Le symbole du papillon représente le changement. Il appelle la légèreté de l’être et nous invite à exprimer notre personnalité sous toutes ses couleurs. Le papillon est quelque chose d’unique qui se transforme en quelque chose de magnifique. Tout comme le papillon, les autistes sont des êtres délicats dotés de grandes forces. En apparence, la chenille est frêle et chétive. Le papillon doit lutter de toutes ses forces pour sortir de son cocon et une fois à l’extérieur, il sera toujours exposé aux nombreux défis de son environnement.
Les personnes neurodiverses grandissent doucement et se transforment. Lorsqu’ils sont pleinement épanouis, leurs couleurs se révèlent et leur vraie beauté se dévoile au monde.
L’emblème du papillon est naturellement enclin à s’exprimer ouvertement afin de projeter ses couleurs dans le monde qui l’entoure et ainsi apporter une plus grande ouverture d’esprit.
Les différentes couleurs représentent l’hétérogénéité existant chez un individu. Chaque individu à ses forces et ses faiblesses symbolisées par une couleur.
Notre symbole représente la neurodiversité sous toutes ses formes. Les esprits brillants et talentueux que sont les personnes neurodiverses à part entière.L’originalité et la créativité, la perception unique dont ils font preuves. Notre symbole représente ainsi le long voyage infini de l’âme.Nous souhaitons normaliser les différences cognitives et ainsi favoriser leur acceptation dans la société. Nous sommes tous reconnus pour nos couleurs. Au travers des imperfections, nous avons tous des dons innés et une lumière intérieure qui chercher à s’épanouir.
http://neurodiversite.com/la-neurodiversite/Mont Realhttp://neurodiversite.com/salon-2017/La beauté et la force de l’humanité résident dans la diversité qui la compose. La diversité humaine est vaste et comporte plusieurs dimensions. L’intelligence cognitive n’en fait pas exception. Il n’existe pas de manière unique de penser, de concevoir, de percevoir le monde qui nous entoure. Tout comme la diversité ethnique, culturelle, sexuelle et biologique, la diversité cognitive enrichit la société et est essentielle au développement des êtres vivants.L’étendu de la neurodiversité est vaste, diversifié et en continuum. La neurodiversité est l’expression positive de l’intelligence sous toutes ses formes. Il n’y a aucune cassure, aucun manquement seulement l’unité de la forme.L’intelligence différente est parmi nous, partout. L’autisme, le TDAH, la dyslexie, la dyspraxie, le haut potentiel,la bipolarité, etc. font partie de ces formes d’intelligence d’exception.Nous souhaitons normaliser les différences cognitives et ainsi favoriser leur acceptation dans la société. Nous sommes tous reconnus pour nos couleurs. Au travers des imperfections, nous avons tous des dons innés et une lumière intérieure qui chercher à s’épanouir.Pour suivre l’événement sur Facebook: https://www.facebook.com/events/350635461983345/
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Enter Sandman
(Hetfield, Ulrich, Hammett)
Say your prayers, little one
Don't forget, my son,
To include everyone
Tuck you in, warm within
Keep you free from sin
Till the sandman he comes
Sleep with one eye open
Gripping your pillow tight
Exit: light
Enter: night
Take my hand
We're off to never-never land
Something's wrong, shut the light
Heavy thoughts tonight
And they aren't of Snow White
Dreams of war, dreams of liars
Dreams of dragon's fire
And of things that will bite
Sleep with one eye open
Gripping your pillow tight
Exit: light
Enter: night
Take my hand
We're off to never-never land
Now I lay me down to sleep
Pray the Lord my soul to keep
If I die before I wake
Pray the Lord my soul to take
Hush little baby, don't say a word
And never mind that noise you heard
It's just the beasts under your bed
In your closet, in your head
Exit: light
Enter: night
Grain of sand
Exit: light
Enter: night
Take my hand
We're off to never-never land
Dernière édition par I am so sure le Lun 13 Fév 2017 - 12:21, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Vraiment très intéressante ta référence au situationnisme, au nexialisme (un peu trop violent à mon goût), etc. çà donne vraiment envie de faire sa soto-critique, non ?! Un petit cadeau pour toi, tout frais, pécher de ce matin :
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soto²- Messages : 2760
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
soto² a écrit:Vraiment très intéressante ta référence au situationnisme, au nexialisme (un peu trop violent à mon goût), etc. çà donne vraiment envie de faire sa soto-critique, non ?! Un petit cadeau pour toi, tout frais, pécher de ce matin :
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- [size=32]A propos du Nexialisme...[/size]Le nexialisme (du Latin nexus qui signifie « lien », « articulation » et de nectere, « lier »), est un terme inventé par l'écrivain de science-fiction A. E. van Vogt dans son livre la Faune de l'espace. Cela désigne une méthode scientifique consistant à articuler les savoirs de manière composite pour trouver des solutions originales aux problèmes posés et dégager de nouvelles pistes. Dans un premier stade, le nexialisme prône l'utilisation de multiples points de vue pour éclairer l'objet d'étude. On en arrive ensuite, dans un deuxième stade, à l'approche globale et intégrative. Plus largement, il peut s'agir en quelque sorte d'une mise en réseau de savoirs scientifiques distincts pour en sortir une idée atypique, novatrice (à rapprocher des idées de multidisciplinarité).C’est au fil du temps que j’ai, tel Monsieur Jourdain faisant de la prose, multiplié des actions « nexialistes » en toute innocence : tisser des liens entre artistes et philosophes, entres musiciens ou danseurs et comédiens, entre scientifiques et poètes. Et même entre politiques et le reste du monde ! Ceci n’est pas nouveau, me direz-vous et j’en conviens volontiers. Mais c’est la manière qui compte, ce ne sont pas les disciplines qui doivent êtres mises en rapports l’une avec l’autre, ce sont les personnes. Car personne n’est réductible à son activité, tout spécialiste qu’il soit.Ainsi donc, c’est la personne qui m’intéresse, son projet, son envie. Je lui proposerai d’autres personnes dont je connais la valeur et advienne que pourra. En général, la rencontre est fructueuse, de quelque manière que ce soit.Pour en savoir un peu plus, voyez mon CV dans un premier temps…http://www.web-fremont.fr/jean-michel-fr%C3%A9mont/nexialisme/---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les situationnistes, artistes et révolutionnairesPublié le 30 Janvier 2015
En 1957 est crée l’Internationale situationniste, qui s’auto-dissout en 1972. Cette organisation échappe aux classements sociaux habituels. Entre les avant-gardes artistiques et les luttes ouvrières, ce mouvement exprime un refus du travail pour se réapproprier son existence. Les situationnistes rejettent les séparations entre l’art, l’architecture, la poésie, la politique, la philosophie.Le sociologue Éric Brun tente néanmoins de comprendre la démarche originale de ce mouvement dans le livre Les situationnistes. Une avant-garde totale. Il s'appuie sur les analyses issues de la sociologie de Pierre Bourdieu. Les situationnistes s’inscrivent dans l’histoire des avant-gardes. Divers mouvements refusent l’académisme littéraire et artistique pour valoriser l’innovation et la créativité. L’art commercial, avec la littérature industrielle et les conventions bourgeoises sont attaqués par ces mouvements.Cette démarche s’accompagne d’une radicalité politique. Pierre Bourdieu observe «la réconciliation de l’avant-gardisme politique et de l’avant-gardisme en matière d’art et d’art de vivre dans une sorte de somme de toutes les révolutions, sociale, sexuelle, artistique ».
Une avant-garde artistique
Le mouvement situationniste se positionne contre un surréalisme routinisé. Le refus de l’art et de la consécration littéraire débouche vers une rupture avec les conventions culturelles en place. Les surréalistes se rapprochent alors du Parti communiste dans les années 1920-1930. Mais, après la Seconde guerre mondiale, de nombreuses personnes passées par le surréalisme occupent des places centrales dans le personnel littéraire et artistique. Ce mouvement devient alors un nouvel académisme vieillissant à la radicalité largement émoussée.Des surréalistes continuent de rédiger des manifestes révolutionnaires. Mais des intellectuels comme Henri Lefebvre, dénoncent un surréalisme qui s’intègre désormais à la société marchande. Jean-Paul Sartre semble désormais incarner la figure de l’intellectuel révolutionnaire.Le mouvement lettriste, créé par Isidore Isou, se démarque du surréalisme. La lettre et la création doivent fonder une nouvelle innovation littéraire et artistique. Les scandales et les revues inscrivent ce mouvement dans la tradition des avant-gardes qui tentent de perturber le petit milieu artistique. La poésie ne doit plus diffuser un message mais créer de nouvelles sonorités. Le lettrisme entend renouveler tous les domaines artistiques. La jeunesse, l’innovation et le mouvement sont valorisés par les lettristes, contre la stagnation et la vieillesse.Une reconnaissance rapide accompagne le mouvement lettriste. Cocteau et Breton soutiennent ces jeunes poètes qui les ont pourtant insulté dans leur revue. Mais les lettristes demeurent marginalisés dans le champ littéraire. C’est le "nouveau roman" qui devient à la mode, au détriment de tout autre courant novateur. Le messianisme et la mégalomanie d’Isou, loin de fonder le respect, attirent la moquerie.L'Internationale lettriste (IL) se distingue du groupe d’Isou. Ces jeunes bourgeois désirent rompre avec leur milieu d’origine pour rejoindre la vie de la bohême parisienne. En 1952, un tract attaque Charlie Chaplin considéré comme une vieille gloire unanimement célébré. Le groupe autour de Guy Debord décide de rompre avec le lettrisme pour fonder un nouveau groupe. L’IL comprend notamment Gil Wolman et Michèle Bernstein.L’IL construit une posture collective d’intransigeance, de refus radical des compromissions et des ambitions de succès des artistes et écrivains. Les jeunes lettristes fondent la revue Potlach. Ils écrivent également dans la revue des surréalistes belges intitulée Les Lèvres nues. Le ton souvent injurieux, et non dénué d’humour, permet de rompre avec les mondanités du milieu littéraire et les conventions bourgeoises.Cette bohême anticonformiste semble issue d’une petite bourgeoisie déclassée, en rupture avec l’institution scolaire et avec leur famille. Ils vivent souvent de petits boulots et privilégient le temps libre. Contre toute forme de carrière artistique, les jeunes lettristes privilégient le goût pour l’aventure, l’oisiveté et les plaisirs de l’alcool.
Une critique de la vie quotidienne
Les situationnistes refusent la séparation entre l’art et la vie. « La poésie pour nous ne signifie rien d’autre que l’élaboration de conduites absolument neuves, et les moyens de s’y passionner », écrit l’IL. La poésie ne se réduit plus à une banale forme littéraire mais se situe dans les comportements et les moments de la vie désignées comme des « situations ». Les surréalistes de la revue Front Noirrejettent également la forme littéraire de la poésie. Le groupe affirme comme objectif « l’établissement conscient et collectif d’une nouvelle civilisation ». La poésie débouche donc vers l’action directe pour rendre la vie absolument passionnante. Dans cette perspective, l’activité esthétique semble dérisoire par rapport à la révolution prolétarienne.La séparation entre le créateur et la spectateur doit être abolie. L’art traditionnel impose un public passif. Le théâtre de Berthold Brecht et le mouvement Dada s’inscrivent déjà dans cette démarche. L’amateurisme professionnel des situationnistes s’oppose à la spécialisation et à la professionnalisation imposées par le métier d’artiste ou d’écrivain. Karl Marx critique l’aliénation marchande et influence fortement la réflexion des situationnistes. Guy Debord évoque le « projet d’une société sans classes selon Marx, et la créativité permanente impliquée par sa réalisation ». Les situationnistes refusent la compromission avec les instances de consécration artistique. Ils condamnent les gratifications du succès et ses mondanités. L’IL se démarque de la posture messianique et ambitieuse d’Isou.L’IL attaque également l'urbanisme et l’architecture de « caserne ». En 1953 Ivan Chtcheglov rédige le Formulaire pour un urbanisme nouveau. La ville moderne semble rythmée par l’ennui avec l’envahissement de la technique et du confort. Ivan Chtcheglov propose une architecture « dont l’aspect changera en partie ou totalement suivant la volonté de ses habitants », afin « de moduler la réalité, de faire rêver ». La dérive doit permettre de se déplacer pour découvrir des ambiances nouvelles. L’urbanise unitaire doit réaliser la synthèse pratique de tous les arts. Les situationnistes semblent s’inspirer des surréalistes. Mais ils refusent le hasard et la fascination pour le mysticisme ou l‘inconscient. La construction de situations s’inscrit au contraire dans une démarche rationnelle.L’IL se politise et se rapproche de l’engagement révolutionnaire. La dénonciation de la « droite lettriste » explique la scission avec le groupe d’Isou. La revue Potlachsoutien les luttes anticoloniales. L’IL, sans s’aligner sur le Parti communiste, se réfère au marxisme. La libération de la créativité suppose la destruction du monde marchand. La revue Potlach précise : « dans leurs développements final, les constructions collectives qui nous plaisent ne sont possibles qu’après la disparition de la société bourgeoise, de sa distribution des produits, de ses valeurs morales ». Le matérialisme dialectique permet de s’opposer à l’idéalisme bourgeois qui prédomine dans le milieu artistique.L’IL exprime également une certaine idée du bonheur. L’aventure doit s’opposer à la routine, la création libre de sa vie se distingue de la morale établie, le jeu permanent doit remplacer le travail et les loisirs. La passion et le désir doivent briser la routine et la monotonie. L’aventure situationniste doit déboucher vers le bouleversement des conditions d’existence. Les questions de loisirs, de libération des mœurs et la destruction de la famille bourgeoise deviennent centrales. Le syndicalisme de la CGT est critiqué pour se limiter à de simples revendications sociales qui permettent à peine de survivre. La lutte sociale ne doit pas se limiter à la défense du « niveau de vie ». Au contraire, c’est l’emploi de la vie qui semble central.
Un mouvement révolutionnaire
En 1957 est crée l’Internationale situationniste (IS). Cette nouvelle organisation regroupe l’IL mais aussi des peintres et des artistes. L’IS oscille entre une tendance artistique et un courant plus politique. Au début, la nouvelle organisation se tourne vers les milieux artistiques et les galeries d’art. La revue Internationale situationnistepermet à Guy Debord d’imposer ses idées, notamment sur la construction des situations.Les artistes, comme Constant, refusent le tournant politique de l’IS qui insiste désormais sur « le renversement révolutionnaire de la société actuelle ». Pour les artistes, le changement social ne doit pas venir des prolétaires mais des intellectuels. Raoul Vaneigem contribue également au tournant politique. L’IS refuse l’art contemporain dépolitisé. Le marxisme critique doit accompagner la démarche des avant-gardes artistiques pour renouveler la pensée révolutionnaire. Durant les années 1960, un bouillonnement intellectuel alimente le développement d’un marxisme hétérodoxe.En 1956, avec le rapport Khrouchtchev et l’insurrection en Hongrie, les intellectuels de la gauche radicale s’éloignent du Parti communiste et de son dogme marxiste-léniniste. De nouvelles revues émergent. Des intellectuels redécouvrent le jeune Marx avec sa critique de l’aliénation, mais aussi Georg Lukacs, l’École de Francfort,Karl Korsch et même Wilhelm Reich.La revue Arguments prétend moderniser le marxisme. Les situationnistes évoquent cette publication pour critiquer un éclectisme réformiste et confus. Guy Debord s’inspire des auteurs découverts par cette revue pour renouveler la critique du capitalisme. Mais il dénonce Arguments comme le reflet d’une « intelligentsia pseudo-gauchiste et conformiste ». La revue valorise les nouvelles classes moyennes et les cadres du capitalisme moderne contre une classe ouvrière qu’elle considère comme déclinante. Les situationnistes dénoncent cette dérive réformiste qui abandonne toute perspective révolutionnaire.L’IS se rapproche du philosophe Henri Lefebvre. Il n’est pas encore un intellectuel reconnu mais insiste sur la libération de la vie quotidienne. Ses réflexions se rapprochent donc de la pensée situationniste. Mais Henri Lefebvre semble trop proche de la revue Arguments et du petit milieu intellectuel. Les situationnistes préfèrent alors se rapprocher des groupes révolutionnaires.Les situationnistes se tournent vers Socialisme ou Barbarie qui développe une critique de la bureaucratie et de l’URSS. Cornélius Castoriadis, principal théoricien du groupe, estime que la lutte des classes doit s’étendre de l’entreprise à l’ensemble de la société. Un mouvement « total » et « expérimental » doit se construire. Sous l’influence de Socialisme ou Barbarie, l’IS se réfère désormais au communisme des Conseils qui s’appuie sur l’auto-organisation des luttes ouvrières.L’IS privilégie la théorie révolutionnaire sur l’intervention dans le domaine artistique. Mais la critique radicale de la vie quotidienne et du travail perdurent. L’IS précise que « la participation et la créativité des gens dépendent d’un projet collectif qui concerne explicitement tous les aspects du vécu ». Durant les années 1960 l’IS regroupe des théoriciens et agitateurs politiques. Le groupe publie des textes d’intervention sur les mouvements de lutte dans différents pays du monde. La brochure De la misère en milieu étudiant évoque l’aliénation de la jeunesse en France.Les situationnistes analysent la colonisation de la vie quotidienne par la rationalité du capitalisme moderne bureaucratisé. L’aliénation se traduit par une perte de contrôle des individus sur leur vie, une atomisation et une perte de sens dans les activités humaines. L’IS observe les nouvelles formes d’aliénation et de spectacle à travers la standardisation, la consommation et l’urbanisme.Les situationnistes s’opposent à la routine militante qui repose sur l’ennui, la discipline et le sacrifice. Au contraire, l’organisation révolutionnaire doit refuser la hiérarchie pour permettre aux individus l’émancipation créatrice dans leur vie quotidienne. L’IS ne cherche pas à recruter des adhérents mais tente de sortir de la vieille politique spécialisée pour inventer un nouveau type d’action. Ce groupe de théoriciens propose « d’éclairer et de coordonner les gestes de refus et les signes de créativité qui définissent les nouveaux contours du prolétariat, la volonté irréductible d’émancipation ».Mais la théorie doit se relier avec une pratique de la vie pour ne pas sombrer en banale idéologie. Les théoriciens révolutionnaires se distinguent des intellectuels perçus comme des « spécialistes de la pensée » au service du pouvoir et de leur propre pouvoir.Une influence majeure
Les situationnistes deviennent particulièrement influents autour des années 1968. Des jeunes libertaires ou conseillistes se rapprochent de l’IS. Ils demeurent sensibles à l’originalité de ce mouvement avec une critique de l’urbanisme et de la vie quotidienne influencées par une démarche poétique. Ils sont étudiants ou petits bourgeois mais expriment un refus de parvenir et une remise en cause de leur position sociale supérieure. Par exemple, les étudiants prétendent s’inscrire à l’Université uniquement pour toucher les bourses. Ils refusent le cadre de la réussite sociale.Les situationnistes apparaissent dans la presse avec le développement des Provosen Hollande. Les médias insiste sur l’influence des situationnistes sur la nouvelle révolte de la jeunesse. Le scandale de Strasbourg, avec la diffusion de la brochureDe la misère en milieu étudiant aux frais de l’UNEF, trouve également un important écho médiatique dès 1966.Les situationnistes demeurent particulièrement actifs en Mai 68 sur les barricades, dans les universités et à travers le Comité pour le maintien des occupations (CMDO) qui tente de coordonner les luttes dans les usines. Surtout, les situationnistes exercent une influence majeure. La critique des hiérarchies, des séparations et de la marchandise évoque les analyses situationnistes. Le discours autour de la créativité, des désirs, avec le mot d’ordre « vivre sans contraintes, jouir sans entraves », s’apparente à celui des situationnistes. Tracts, détournement, affiches et chansons permettent aux situationnistes de diffuser leurs idées radicales.Eric Brun propose une étude universitaire qui permet de présenter la démarche intellectuelle et artistique des situationnistes. Le recul historique et sociologique permet d'évoquer l'IS sans son aura mythique, comme n'importe quelle autre mouvement. Mais le sociologue demeure enfermé dans l'académisme issu de Pierre Bourdieu. Ce courant sociologique réduit les débats politiques à des simples conflits d'intérêts. Cette grille de lecture basiquement utilitariste masque l'intensité des débats et l'effervescence intellectuelle durant cette période. Les débats entre l'IS et Informations et correspondances ouvrières (ICO) ne peuvent pas se réduirent à un simple positionnement dans un "champ" sociologique. Des véritables divergences existent sur l'intervention politique, le rôle de l'organisation ou la critique de la vie quotidienne. Cette manière d'aborder l'IS peut banaliser une démarche originale dans une approche réductionniste et utilitriste.Les situationnistes alimentent un courant de pensée particulièrement passionnant. Ils relient la lutte des classes et la critique de la vie quotidienne. Ils se situent au croisement des avant-gardes artistiques et du mouvement ouvrier, ce qui leur donne toute leur originalité. Ils ne critiquent pas uniquement le capitalisme comme système économique mais analysent la colonisation de la logique marchande sur tous les aspects de la vie. Leurs textes tranchent avec l'économisme réducteur de tous les groupuscules qui se veulent marxistes comme les staliniens, les trotskystes, les maoïstes ou les bordiguistes. Mais les situationnistes relient cette critique de la l'aliénation avec la tradition anti-bureaucratique du mouvement ouvrier, incarnée par le communisme de conseils. Cette réflexion évite donc les deux éceuils de l'économisme et de l'apogie de la créativité récupérable par le capitalisme. La libération de la vie quotidienne s'accompagne de la révolution sociale.Source : Éric Brun, Les situationnistes. Une avant-garde totale, CNRS Éditions, 2014Pour aller plus loin :
Vidéo : Rencontre avec Éric Brun & Andrew Hussey sur Guy Debord et les situationnistes mis en ligne le 19 décembre 2014Vidéos de situationniste mis en ligne sur le site TV Play vidéosVidéo : DESARCHIVAGE / l'internationale lettriste (Alberto Calabria)Vidéo : Jean-Christophe Angault, Marxisme hétérodoxe et pensée libertaire, colloque Mai 68 en quarantaine enregistré le 23 mai 2008Radio : Sociologie d'une avant-garde d'avant garde : les situationnistes, émission La suite dans les idées diffusée sur france Culture le 1er novembre 2014Anna Trespeuch-Berthelot, L’avant-garde situationniste : une analyse sociologique, publié sur le site La Vie des Idées le 30 mars 2015Lilian Mathieu, note de lecture publiée sur le site Liens socio le 29 septembre 2014Xavier Locarno, L’Internationale situationniste – Sociologie d’une avant-garde « totale », sur le site Momento mori le 27 octobre 2012"L'avant-garde totale. La forme d'engagement de l'Internationale situationniste", publié dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales 2009/1-2 (n° 176-177)Eric Brun, « L’internationalisation des avant-gardes littéraires et artistiques. Le cas de "l’Internationale situationniste" », Regards Sociologiques, n°37-38, 2009Emmanuel Guy, Guy Debord stratège et cartographe, ARTL@S BULLETIN, Vol 1, Issue 1 (Fall 2012)Politikon Urbain, L’urbanisme situationniste : une notion à la dérive, publié sur la revue en ligne Le Comptoir le 29Rubriques "Situationnistes et apparentés" sur le site InfokiosquesInternationale situationniste sur le site La revue des ressourceshttp://www.zones-subversives.com/2015/01/les-situationnistes-artistes-et-revolutionnaires-5.html
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Où ça, violent ? ah la violence à faune !!!!
Rouge, encore rouge, démarres, Sévère !
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AUTISME·PSYCHOPHOBIEL’effet plante verte15 février 2016trolldejardinEn passantIci, je vais parler d’expérience personnelle. L’effet plante verte, c’est une forme de psychophobie subtile et inconsciente (j’en parlais déjà un peu ici). Ce sont en général des personnes neurotypiques pas méchantes ni spécialement désagréables qui la pratiquent.Ce que j’appelle l’effet plante verte, ce n’est PAS « être un peu mis à l’écart ou ignoré de temps en temps », et encore moins « se sentir seul ». Ces deux choses-là arrivent à tout le monde, et ne sont pas liées à la psychophobie en soi.L’effet plante verte, c’est lorsqu’un groupe, tout en étant superficiellement sympa et agréable voire amical, n’inclut pas une personne (et que cela concerne spécifiquement cette personne-là). Et que c’est tous les jours, tout le temps.La différence avec la mise à l’écart classique, c’est que les gens du groupe vont laisser venir la personne en leur sein, ne jamais rien lui dire de méchant ou de directement désagréable, voire même l’appeler « leur ami.e », mais que dans les faits, les gens feront comme si la personne était transparente.Je fais un lien avec la psychophobie parce que :- ce phénomène revient beaucoup dans des témoignages de beaucoup de personnes neuroatypiques (Aspies mais aussi dépressif.ve.s, HQI…).
- et dans ces témoignages, comme dans ma vie à moi, ce phénomène arrive en général dans des groupes à majorité neurotypique. Et surtout, cela nous arrive dans des milieux et des circonstances très différents les uns des autres. Du coup, je ne crois pas du tout à une coïncidence du type « c’est la vie, parfois on galère et parfois ça va mieux » ou « tu n’as pas trouvé les bonnes personnes ».
- Cela n’a même pas de rapport avec le fait de partager des centres d’intérêt ou autres affinités avec les gens. En effet, même avec des centres d’intérêt communs, cela n’empêche pas l’effet plante verte.
Le dénominateur qui revient presque tout le temps, c’est donc clairement « une personne neuroatypique dans un milieu à dominante neurotypique ». De plus, dans le cas de l’autisme Asperger, le phénomène d’isolement social est bien connu et répertorié comme un des nombreux « signes ».Il y a des personnes neuroatypiques à qui l’effet plante verte n’arrive pas/plus/moins, même dans les milieux à dominante neurotypique.Sans faire de généralités cependant, toutes les personnes Asperger qui m’ont dit que cela ne leur arrivait pas beaucoup (ou que cela leur était arrivé dans le passé, mais moins maintenant) sont des personnes qui ont fait beaucoup d’efforts pour s’adapter aux codes sociaux des neurotypiques, et pour passer pour une personne normale (autrement dit, passer pour neurotypique à première vue au moins).Enfin, est-ce que je pense que seule la psychophobie peut créer l’effet plante verte ?Non. Il y a aussi la grossophobie, le racisme, l’homophobie, le classisme… Mais ici, je vais parler de l’effet plante verte lié au fait d’être Aspie.Le lycéeD’abord, ça m’est arrivé au lycée, de manière assez évidente. Lorsque des gens qui me connaissaient s’installaient à ma table (en salle de travail par exemple) sans même me saluer (si je ne le faisais pas d’abord, j’ai testé de temps en temps), et ne parlaient qu’entre elleux sans m’inclure du tout dans leur conversation.Je vous laisse deviner que lorsque des gens allaient au cinéma, prendre le soleil dans un parc, réviser ensemble, je n’étais jamais invité, par exemple. Pour manger à midi, je n’étais jamais invité, c’était toujours moi qui « m’imposait » (en silence mais quand même) à la table commune.Parce que je n’avais pas les mêmes centres d’intérêt que la plupart (et que j’avais par exemple décliné pour le match de foot des mecs de la classe), les gens étaient partis du principe qu’on ne pouvait RIEN me proposer, jamais, même un petit film. Et que ce n’était pas la peine de me demander des nouvelles non plus.Enfin, je suis médisant : lorsque s camarades avaient besoin d’une information ou d’un service, d’un service, là, j’existais. Ou pour se mettre avec moi en travail de groupe pour me refiler tout le boulot parce que j’étais fiable.Et puis, même si j’avais réussi à tromper la plupart des gens et à me faire globalement passer pour hétéro, une poignée de gens avait des doutes, et venait régulièrement me saouler (parfois pendant plus de 40 minutes d’affilée) avec des blagues carambar sur l’homosexualité et me poser des questions sur ma vie sexuelle (sans doute pour me tester et m’amener à me trahir). Donc, pour ça aussi j’existais.Et puis les gens avaient bien senti que je n’étais pas un garçon, inconsciemment. Et que j’étais mentalement différent. Donc, petites insultes, blagues et remarques sexistes et psychophobes à gogo, surtout de la part des mecs.Pour le reste je faisais partie du décor.Là, des lecteur.ice.s se diront « mais ce Troll de Jardin, il doit être un peu narcissique, pour mal prendre qu’on n’ait pas fait attention à lui une fois, ça arrive à tout le monde ça ». Et la remarque serait justifiée.Sauf que ça arrivait presque tous les jours de cours. Pendant trois ansPourtant, personne n’était « méchant », personne ne me disait un mot plus haut que l’autre (enfin à part toutes les petites perles homophobes, sexistes et psychophobes). Et je pense que presque tout le monde m’aimait bien. Il faut dire que je rendais des services sans trop de difficultés, évitais les conflits, et que ma bizarrerie devait les amuser et mettre du piquant dans leur quotidien.En bonus je n’étais clairement pas un concurrent sexuel pour les mecs hétéros (qui me prenaient pour un « hétéro-mais-trop-bizarre-incapable-de-choper »), et il n’y a jamais eu la moindre ambiguïté ou drague entre les autres (meufs ou mecs) et moi. Ce qui évite un bon paquet d’histoires.Mais j’étais un élément du décor, une plante verte. Par exemple, des personnes de ma classe racontaient à côté de moi des trucs très persos à leurs potes, ou des rumeurs (« Untel a trompé sa meuf avec Bidule ») à côté de moi comme si je n’étais pas là. A leurs yeux, ça devait être comme si je n’étais pas là en effet.Au passage, dès que je remettais une personne ne serait-ce qu’un peu à sa place, là les gens arrêtaient instantanément de bien m’aimer…Bébé Groot fait la danse de la victoire.La facEt à la fac, cela a continué, sous d’autres formes.En surface, j’avais des « ami.e.s », qui m’avaient rapidement adopté dans leurs petites bandes.Mais par exemple, pendant un moment, je m’asseyais mangeais le midi avec un garçon et une fille. A la base on était cinq, et puis deux personnes ont lâché la fac (et ont aussi oublié complètement mon existence d’ailleurs, malgré mes efforts), nous laissant tous les trois. En cours, les deux restants se mettaient toujours à côté l’un de l’autre, me mettant mécaniquement hors de leur discussion. A midi, les deux s’asseyaient des tables carrées, l’un en face de l’autre.Autrement dit, à midi, la conversation du matin entamée pendant le cours (dont je n’avais pas des morceaux) continuait, sans que personne ne m’explique jamais rien (je devais toujours quémander des morceaux d’infos, mais ça n’allait pas de soi). De plus, iels se mettaient toujours l’un en face de l’autre, dans un environnement bruyant, et donc je galérais pour suivre leur discussion. Puisqu’iels ne pensaient pas à se tourner vers moi, ou à parler assez fort pour que j’entende.J’ai bien essayé de changer ça, en leur demandant gentiment parfois (de changer de table, de manger dans un endroit moins bruyant, de m’expliquer plus…), mais sans résultat.Par ailleurs, iels ne m’invitaient jamais non plus à quoi que ce soit. Par exemple, si l’un des deux faisait une soirée avec ses amis Machin et Bidule, iel invitait l’autre, et au repas suivant j’entendais mes deux « amis » parler de leur soirée à quatre, et bien sûr moi je ne rencontrais jamais Machin et Bidule (dont j’entendais parler sur tous les tons pendant des mois, par contre).J’ai donc fini par m’éloigner de ces gens, au bout de deux mois environ. Et j’ai trouvé de nouveaux gens (un groupe de trois). Là, ça a encore pris une forme différente.Je pouvais bien entendre les discussions. Mais, primo, iels choisissaient toujours le sujet de la discussion sans tenir compte de moi. Ce n’était même pas le problème en soi. Moi j’aurais bien aimé participer à leurs conversations geek et nerd (séries, cosplay, films etc), même si je m’y connaissais assez peu par rapport à eux. Justement, en apprendre plus.Sauf que, iels ne prenaient jamais la peine de rien m’expliquer, de leurs références assez spécialisées. Et du coup, je ne comprenais souvent que des morceaux de leur discussion. Je ne pouvais donc pas participer (ce qui déjà n’est pas agréable). Mais je ne pouvais même pas être en écoute active.C’est cool, l’écoute active, lorsqu’on ne connaît pas un sujet, qu’on écoute des personnes plus calées et qu’on apprend en silence. Mais pour cela, il faut encore que les personnes en question fassent un minimum attention à ce qu’on suive.C’est un peu comme si je faisais un repas avec un passionné d’histoire et une personne qui ne l’est pas (et s’y connaît assez peu), et que pendant une heure, avec la première personne nous discutions du mouvement anarchiste en Ukraine et des guerres locales en Europe de l’est en 1918, sans calculer la troisième personne, ni l’aider à suivre la discussion en lui expliquant un minimum le contexte, en vérifiant parfois si elle suit…Et encore une fois, c’était tout le temps comme ça. Parfois, on m’expliquait un peu (vite fait) quand je demandais, mais encore une fois ça n’allait jamais de soi.Au passage, cet exemple montre bien que l’effet plante verte n’a rien à voir avec « un manque d’affinités et de centres d’intérêt communs ». Dans ce cas, justement, le centre d’intérêt commun, il était là (certes avec moins de connaissances de mon côté mais ça m’intéressait).Cette fois, je me suis éloigné après qu’un jour, ces gens aient été fouiller sur ma vie privée. Même si aucune info perso n’été trouvée, ça m’a mis très mal à l’aise, cette intrusion.Et puis c’était la goutte d’eau aussi, parce que l’amitié à sens unique ça commençait à me gaver.Il y a eu aussi une fille qui s’était mise avec moi principalement pour les travaux en groupe, pour que je la couvre pendant ses retards auprès des profs, et pour l’échange de cours et d’infos, sous des dehors amicaux trompeurs. Et qui me zappait complètement dès que ses vrais amis arrivaient.J’ai fini par m’éloigner d’elle, par lassitude, et surtout parce que j’ai découvert qu’elle était homophobe et raciste. D’ailleurs sur ce plan-là aussi, elle cachait bien son jeu, en surface elle avait des amis homos et arabes, en grattant un peu, elle allait à la Manif pour Tous et n’aimait pas les noirs. Cette meuf, c’était le prototype des personnes qui « ne sont pas homophobes mais » et « ne sont pas racistes mais« .Il y a eu, encore, un mec qui ne s’est intéressé à moi que lorsqu’il avait besoin de services divers et variés comme lui prêter des objets ou l’aider pour une dissert (et si je m’étais laissé faire j’aurais fait seul sa dissert…). D’autres fois, pour se défouler sur quelqu’un par des petites piques (même si je lui renvoyais dans les dents). Et puis je suis devenu son grand ami aux périodes de sa vie où il s’emmerdait et/ou était seul, avant de ne plus exister ensuite. Ah oui, et je lui servais aussi de faire-valoir quand il draguait.Bon là pour le coup, je n’étais pas une plante verte avec lui (c’est malgré tout le seul du lot qui m’a traité comme une personne à part entière, d’ailleurs), mais je restais un mix de faire-valoir, de bonne poire et de punching-ball (même si je me défendais).Lorsque j’ai fini par le remettre réellement en place, il a coupé tout contact et demandé à ses autres amis (qu’il m’avait présentés) de cesser tout contact aussi avec moi.Dans mon année de redoublement, je me suis encore retrouvé avec un groupe de deux personnes, qui passaient leurs cours ensemble à côté, mais ne m’incluaient jamais réellement.De plus, sur mes trois premières années de licence, je connaissais presque tout le monde dans les personnes habituées des amphis (les personnes qui ne séchaient pas tous les cours dès le premier mois). Pourtant, presque à tous les coups les gens passaient devant moi sans me dire bonjour, si je ne le faisais pas (les simples connaissances comme les « ami.e.s »). Et que des personnes se déplacent (de 15 mètres maxi, hein, dans un amphi à la pause par exemple) pour me dire bonjour, ça n’est quasiment jamais arrivé en quatre ans.Encore une fois (sauf exception), personne n’a été directement irrespectueux envers moi.Simplement, j’étais transparent la plupart du temps pour les gens, sauf quand quelqu’un avait besoin de moi pour une raison X ou Y.En master, c’est devenu encore plus évident. Les gens, sauf exception, ne me calculaient pas DU TOUT.Parce que la plupart se connaissaient déjà de la licence, et une minorité venait d’une autre fac, et moi je n’étais (évidemment) dans aucun des deux groupes, venant d’encore ailleurs.Quand je dis « ne me calculaient pas », c’est au point qu’iels étaient tellement occupé.e.s par leur discussion qu’iels ne m’entendaient pas leur dire aurevoir et donc ne me répondaient pas, et continuais leur chemin comme si je n’étais pas là. Alors qu’en licence, au moins les gens (à défaut de dire bonjour) me disaient bien aurevoir.Par ailleurs, le sujet de mon master m’intéressait. Et la plupart du temps, iels parlaient de leurs recherches de master. Donc encore une fois, le centre d’intérêt commun était là. Et pourtant j’ai encore été relégué au rang de plante verte.AilleursVia un forum LGBT que j’ai fréquenté plusieurs années, je suis souvent allé aux rencontres entre membres. Certaines fois, c’était vraiment des super moments. Par exemple, une rencontre avant une Marche des fiertés, ou une rencontre à quatre dans un resto italien de banlieue, ou un pique-nique que j’avais organisé.Souvent, cependant, je me suis retrouvé à des tables plus ou moins grandes (ou à des pique-niques), à essayer de participer à la discussion, plus ou moins en vain. Pourquoi ? Parce que lorsque je disais quelque chose, une personne me répondait rapidement (en général, en trois ou quatre mots maxi, quand ce n’était pas des « ah oui ok ») puis les gens recommençaient à parler ensemble comme si je n’étais pas là et n’avais rien dit. Et spontanément personne ne me parlait jamais.Du coup, dans une conversation, je pouvais intervenir 3 ou 4 fois sans jamais réellement participer, ça restait des brèves parenthèses.Par ailleurs, là aussi j’entendais souvent parler de soirées où la majorité des personnes vétéranes de Paris (et souvent, des personnes pas parisiennes ou nouvelles) étaient invitées, mais pas moi.Souvent aussi, les gens se demandaient des nouvelles (parfois détaillées) les uns aux autres (et même des gens qui n’étaient pas là) mais pas à moi. Je passe aussi sur toutes les private jokes et les messes basses excluantes (ce n’était qu’un détail mais c’était un peu la cerise sur le gâteau).J’admets très bien, en soi, qu’iels n’aient pas eu envie de m’inviter à leurs soirées privées (ceci dit, on peut quand même se demander pourquoi des gens qui ne s’aimaient pas et crachaient les uns sur les autres s’invitaient parfois, mais pas moi qui n’était en conflit avec personne, bref).Par contre, les discussions sur les soirées privées et les nouvelles des absents et les ragots (privés, eux aussi) et les messes basses et les private jokes, dans les apéros publics, c’est juste du manque de respect, pour toutes les personnes qui n’ont pas l’honneur de « faire partie du club ». De même, demander les nouvelles de toutes les personnes présentes sauf une, c’est de l’incorrection totale.Le principe d’un apéro public, c’est qu’on inclut tout le monde. Qu’on aime la personne ou pas, qu’elle soit nouvelle ou ancienne, qu’elle fasse partie du club. Les « untel me fait chier » et « j’aime pas Bidule » n’ont pas à jouer, donc.Ou sinon, on assume et on fait un apéro privé, sur invitation, pour rester entre soi. Comme ça, les gens « pas du club » ne perdent pas leur temps à venir pour rien.Tout ça se passait ainsi, avec des gens que je connaissais depuis un, deux, trois ans IRL (et encore plus sur le forum).Même si c’était moi qui organisait les rencontres, c’était pareil, d’ailleurs. Quand c’est moi qui organisait, les nouveaux qui venaient étaient toujours sympas, mais certains habitués arrivaient extrêmement en retard ou annulaient au dernier moment. Et une fois sur place, continuaient à faire comme si j’étais invisible et à se comporter en petit club fermé.Je ne suis pas l’Altesse de la ponctualité moi-même, en particulier parce que j’ai souvent du mal à m’organiser, mais je n’arrive jamais beaucoup en retard, je fais gaffe lorsque l’heure d’arrivée est importante (par exemple, si on doit jouer au billard, c’est mieux de démarrer quand tout le monde est là), et surtout je ne suis pas toujours chez moi pépouze à 14h10 quand le RDV est à 14h (alors que j’habite à 40 min). Je n’annule pas non plus la veille au soir ou le jour même, sauf si je ne peux vraiment, vraiment pas faire autrement.Enfin, si exceptionnellement j’arrive vraiment en retard et que je fais chier le monde, je m’excuse, je propose de payer un verre à la personne…Quand ce sont des personnes qui te traitent en plante verte par ailleurs qui font ce genre de coups, ça veut tout dire.Bref, je dirais bien que j’étais un éternel nouveau dans leur groupe. Sauf qu’en réalité, même les gens arrivés depuis un mois étaient mieux inclus que moi après cinq ans de présence forumesque, et deux ans de participation IRL régulière.J’ai fini par ne plus y aller du tout, à ces rencontres, parce que j’en avais marre. Les quelques fois où ça s’est mieux passé, c’était des fois où :- On était peu nombreux.ses (ou du moins, dans une foule, j’avais trouvé un petit groupe), genre, 2-3-4.
- Il y avait d’autres personnes neuroatypiques (ça je ne l’ai réalisé qu’après coup, d’ailleurs, mais à chaque fois c’était le cas).
Ensuite, dans une association LGBT étudiante, où mon copain m’a emmené, ça a été encore la même musique. Bon, là c’était un peu moins pire parce que j’étais au moins le « copain/ami de M ». Qui lui-même connaît très bien un des vétérans de l’asso. Bon, ceci étant dit, beaucoup de gens ne parlaient qu’à M spontanément…Et quand j’y allais seul, presque personne ne me calculait, sauf quelques nouveaux (encore) avec qui j’ai réellement pu discuter.Les autres, ça se divisait en « les gens qui papillonnent toute la soirée, et donc échangent deux trois banalités avec tout le monde, et hop au suivant », et « les gens qui restent en petit groupe et donnent l’impression de s’incruster si on veut rentrer dans leur groupe ».Et ça a été similaire dans les apéros en bar (avec beaucoup de monde), les pique-niques, ou les rencontres ciné en petit nombre.Dans cette association, je n’ai pu réellement discuter qu’avec 6 personnes, soit deux ami de M, une personne bourrée qui s’est confiée à moi sur ses peines de cœur car ses potes étaient trop occupés à faire la fête (et a continué à ne pas me calculer le reste du temps), et trois nouveaux.Les autres, je n’ai pas réussi à échanger plus de 6 mots d’affilée avec.Pourtant (pas désolé d’insister), dans le cas du forum, comme dans le cas de l’association, il y avait clairement des centres d’intérêt en commun entre les gens présents et moi. Pas seulement les sujets LGBT+ (même si il y avait déjà ça, en effet), mais aussi le cinéma, les séries, les romans…De plus, dans ce cas aussi, c’est une association qui cherche à être inclusive. Autrement dit, ici aussi, les personnes habituées qui se comportent comme si elles étaient juste entre potes et excluent les autres, c’est incorrect en soi.En plus, quand on est un groupe pour personnes minoritaires (LGBT ici), exclure des personnes parce qu’elles font partie d’une minorité, c’est légèrement un échec.Pour finir, le même phénomène s’est produit plusieurs fois en rencontrant des amis d’amis, en étant emmené à des repas d’autres associations…Pourquoi c’est un problème ?1 – Les fausses amitiésLe problème avec l’effet plante verte, c’est bien sûr qu’on se sent seul.e, mais ce n’est pas que cela.Le problème, c’est aussi qu’on croit souvent initialement que les gens sont nos amis, ou au moins camarades et amis potentiels (puisqu’iels nous le laissent croire). C’est logique d’ailleurs, lorsque des gens nous invitent à les rejoindre (ou nous laissent venir), nous parlent amicalement, voire nous disent textuellement qu’on est amis.Mais mystérieusement, on serait supposés comprendre qu’en fait, non, ce n’était pas ça. En lisant dans le marc de café peut-être ?Sauf qu’en réalité, pas du tout. On leur sert juste à se confier après une peine de cœur, ou à fournir des cours, ou à prévenir des changements d’emploi du temps, et tous les autres petits services (administratifs notamment) dont on a parfois besoin.Au lieu de juste assumer que c’est une transaction, iels déguisent ça en amitié. Bref, c’est de l’hypocrisie pure et simple. Bon, admettons que de temps en temps ce soit réellement un malentendu, mais il ne faut pas trop nous prendre pour des truites quand même.Au passage, il n’y a rien de mal à avoir des relations de pure transaction avec les gens. C’est le principe du commerce, après tout. C’est tout aussi acceptable pour le troc (de biens ou de services) au quotidien. Mais quand c’est fait honnêtement.Or, dans la dynamique de la plante verte, nous on se fait rouler. Autrement dit, on est amené.e.s à perdre notre temps, notre énergie, un peu de notre argent, dans de fausses amitiés.Parce que pendant qu’on fait des repas, des parties de bowling, des soirées… avec des gens comme ça, on pourrait faire autre chose. Et les billets qu’on dépense à ces occasions, on pourrait s’acheter des trucs sympas avec ou économiser à la place.De plus, les personnes qui nous traitent en plante verte, souvent, se dispensent très facilement de nous respecter. Que ce soit au niveau du respect de la vie privée, de la politesse, du respect de notre travail…Là, des personnes penseront probablement « oui mais si tu acceptes de rester dans une relation pseudo-amicale comme plante verte, tu es consentant donc responsable, tu ne peux pas te plaindre si tu restes ».C’est vrai (en partie). On consent à être les plantes vertes de nos faux amis.Cependant, ce consentement est vicié. Parce qu’il repose sur (au mieux) un malentendu, et (au pire) un mensonge. C’est un peu comme quand on consent à louer un appart, et qu’ensuite « oh surprise le chauffage marche pas, c’est ballot ça ».Lorsque c’est un mensonge, la personne (neurotypique) en face profite en plus de notre moins bonne maîtrise des codes sociaux et de l’implicite, et de notre moins grande expérience sociale.De plus, l’argument « si tu restes c’est ton choix » suppose qu’on reste forcément. Des fois, on choisit d’envoyer à la gare les personnes qui se comportent ainsi (en général elles montrent leur vrai visage à ce moment), ou de ne plus les rappeler. Mais même dans ce cas, on s’est de toute manière fait rouler au moins sur le début.Il faut un minimum de temps à n’importe qui pour différencier « une personne amicale » (mais qui a éventuellement un caractère un peu spécial ou des soucis en ce moment), et « une personne hypocrite qui veut profiter des services qu’on peut lui offrir, ou de notre compagnie comme faire-valoir et bouche-trou ». Au premier abord rien ne les différencie. A fortiori pour nous, à cause des codes sociaux implicites faits par et pour des neurotypiques.Et si on ne veut pas s’isoler par précaution, il faut bien tenter le coup.2 – Les connaissances, collègues…Il y a aussi toutes les simples connaissances (de travail ou de fac) qui, sans (trop) profiter de nous et sans se faire passer pour des amis, nous traitent en plante verte. C’est moins pire mais ça reste problématique.On ne peut pas demander aux gens de se forcer à être nos amis, et d’ailleurs, cela n’aurait aucun intérêt pour personne. Mais « bonjour », « aurevoir », ne pas arriver 50 minutes en retard, ne pas annuler la veille ou le matin, c’est quand même un minimum de respect. Or ce respect, envers les personnes plantes vertes, il est clairement optionnel.La cause de l’effet plante verteAu début, j’ai pensé que cela venait du milieu (lycée), avec ses populaires et ses exclus. Oui, comme dans toute série américaine qui se respecte.Ensuite, j’ai pensé que cela venait de moi, forcément. Puisque ça se reproduisait systématiquement. Je ne pouvais pas accuser les autres quand cela arrivait avec des gens de milieux différents, dans des circonstances différentes. Du coup, je me suis longtemps pris le chou à essayer de comprendre ce qui n’allait pas, dans ma manière d’interagir avec les gens. Ce qui n’est pas top pour l’estime de soi, au passage.J’ai parfois pensé que je n’avais juste pas de chance. Ou que, en trouvant des personnes ayant plus d’affinités et de centres d’intérêt avec moi, ça irait mieux. Sauf que non. Les centres d’intérêt en commun aident un peu, mais ne déterminent pas le fait d’être plante verte ou non.On peut être traité comme ça par des gens avec qui on a plein de choses à partager sur le papier, ou être traité avec respect (ou amitié) par des gens avec qui on n’a rien à partager sur le papier.Et puis, récemment, j’ai compris d’où ça venait. Grâce à deux choses.La première chose, c’est que j’ai commencé à fréquenter des milieux où les gens m’ont tous ou presque traité comme une personne et avec respect. Même les gens avec qui je n’ai peu ou pas de centres d’intérêt en commun, et même les gens qui ne m’aiment pas spécialement (ou ne m’aiment pas dutout).La différence entre ces milieux-là et les autres ?Qu’il y a une grande proportion de personnes neuroatypiques. Et que même les personnes neurotypiques présentes sont pour beaucoup sensibilisées sur la question et font plus d’efforts pour être inclusives. Beaucoup d’ailleurs sont marginalisées pour d’autres raisons (transphobie par ex), ce qui peut aider même si ça n’a rien d’automatique. Certaines ne le sont pas (il y a des neurotypiques vautrés dans leur privilège NT même chez les poly ou les trans), mais beaucoup le sont.Du coup, il est possible de s’outer en tant que neuroatypique, et d’être soi-même sans se conformer aux attentes dominantes (regarder dans les yeux, comprendre et manier l’implicite, etc), et de quand même être respecté pleinement par la majorité, et adopté comme ami par une partie des gens.Et bien sûr, dans le milieu Aspie on peut pleinement être nous-mêmes puisqu’on est entre nous. Même lorsqu’on est entre neuroatypiques en général (par exemple, autistes, surdoués, bipolaires… mélangés) d’ailleurs.Quand j’ai réalisé que c’était possible dans ces milieux, d’être soi-même et de ne pas être une plante verte, j’ai compris que ça devrait être possible partout. Et je sais très bien que d’un monde à l’autre, je suis toujours la même personne, je n’ai pas magiquement changé en allant à mon premier café poly. Le problème c’est donc bien la psychophobie dans tous les autres lieux.La deuxième chose qui m’a permis de comprendre, ce sont les explications données par des Aspies plus âgées et expérimentées que moi.La grande majorité des neurotypiques communiquent surtout non-verbalement(regard, expressions faciales, gestes, posture, intonations…). Or, moi je ne regarde naturellement pas dans les yeux, et je n’ai pas le sens non-verbal. Je ne sais pas adapter mon langage corporel pour dire « j’ai envie de parler avec toi » sans le dire, ni cacher mes ressenti (par exemple l’ennui ou l’agacement). Inversement, je ne reçois naturellement pas la plupart des messages non-verbaux des gens (et quand je les reçois je ne sais en général pas les interpréter correctement).Du coup, la plupart des neurotypiques (surtout en groupe) ne me calculent pas ou à peine parce qu’iels ont l’impression que je n’ai pas envie de discuter avec eux. Et parce que je les mets un peu mal à l’aise (pour une partie d’entre elleux au moins).Autrement dit, iels ne font pas l’effort minime d’adapter leur communication à nous.Oui, effort minime, j’insiste. Parce que (à l’exception des personnes sourdes, malentendantes ou muettes bien sûr), les neurotypiques savent parler et écouter. S’adapter aux Aspies, de ce point de vue, ne leur demande rien de compliqué, simplement de se concentrer sur le verbal, et d’utiliser leur ouïe et leur voix.Nous, communiquer non-verbalement, ça nous demande d’utiliser un sens que nous n’avons pas, ou peu, et d’apprendre à « compenser » l’absence de ce sens.De plus, si c’est si compliqué pour les NT de s’adapter, c’est parce qu’à la base, leurs codes sociaux ont été construits pour et par les NT, sans tenir compte des autres.D’ailleurs, on a la PREUVE que ce n’est pas si compliqué pour des neurotypiques de bonne volonté d’adapter la communication aux Aspies (ou autres personnes neuroatypiques dans un cas similaire), puisque1 ) dans certains milieux, il y a des personnes neurotypiques (même en groupe) qui y arrivent et à qui ce n’est pas si coûteux, donc les autres n’ont aucune raison de ne pas le faire (sauf la paresse et le privilège)2 ) les neurotypiques savent très bien le faire lorsqu’iels sont en contact avec des étrangers qui ne partagent pas leurs codes.D’ailleurs, cette comparaison avec les étrangers, elle n’est pas de moi. Elle est d’une personne (neurotypique) à la tête d’une association sur le syndrome d’Asperger. Qui expliquait que « être Aspie c’est comme en visite dans un pays étranger » (jusque-là elle n’a pas tout à fait tort, à part qu’en général les gens sont plus inclusifs avec les touristes qu’avec nous. Et ajoute « comme un touriste français au Japon qui doit s’adapter au pays, un Aspie doit s’adapter ». Au passage cette métaphore vient d’un auteur Aspie célèbre à la base, pas de cette femme.Oui mais non. Parce que nous, on est (AUSSI) chez nous.------------------------------------------------------------------------------------------------AUTISME
La socialisation par les réseaux sociaux
9 janvier 2016trolldejardinEn passant
Comme la majorité des lecteurices de ce blog, je suis un habitué des réseaux sociaux, et de facebook en particulier. Mon rapport à facebook a été longtemps à double tranchant.
En effet, étant autiste Asperger, je me suis trouvé totalement isolé pendant tout le lycée. Au quotidien, quasiment personne ne me parlait. Et en général quand on me parlait c’était pour me demander un service ou une info, se moquer un peu de moi (« gentiment »). Et pour quelques personnes (peu nombreuses mais chiantes), tenter de savoir si j’étais homo et me tester.
Et des fois les mecs en groupe qui voulaient se rassurer que j’étais un des leurs (en fait, non) en me posant des questions sur la masturbation, les filles, le porno etc.
Bon bref, c’était souvent très ennuyeux, inspide et solitaire, peu de discussions et quasi-aucune discussion intéressante, jamais. Je faisais un peu partie du décor, on parlait autour de moi comme si j’étais pas là, etc.
D’un côté la solitude était pas totalement un mal au lycée puisque j’aurais pas supporté beaucoup plus leur compagnie (et, donc, les blagues homophobes, et surtout l’injonction à me comporter comme un mec cis et un neurotypique). Et heureusement il y avait une seule fille (et personne en général) dans ma classe, une année, qui mangeait révisait et discutait avec moi (et me traitait comme une personne pas un décor), et du coup ses amis (hors de la classe) interagissaient aussi un minimum avec moi, mais après elle a changé de classe. Et j’ai bien croisé une poignée de gens intéressants mais encore une fois pas de ma classe (donc aussi pas les mêmes horaires pour manger par exemple), dont j’ai pas pu me rapprocher (à la fois par manque d’occasions et mon inadaptation sociale). Bon j’étais pas invité aux soirées, ça m’arrangeait ça parce que trop de bruit, trop de monde, trop de stress social etc, mais en revanche j’aurais pas forcément été contre être invité au ciné et pour les trucs simples du genre, c’était jamais le cas non plus (puisque j’étais classé « asocial »).
Bref il y avait une ou deux oasis, et quelques arbres dans le désert mais globalement ça restait bien un désert social. Facebook n’y a pas changé grand chose (puisque les gens postaient surtout des statuts racontage de life, des photos de soirée et de vacances, etc) par rapport aux camarades de lycée, on avait pas grand chose à se dire de base.
Par contre, le réseau m’a permis, tout de même, de garder ou reprendre contact avec des amis et camarades d’école primaire (qui m’avaient connu à une époque où j’étais encore intégré et pas trop bizarre), la famille (dont les cousines habitant loin), les gens rencontrés en vacances, les amis de la famille et même des inconnus. Bon le gros de ces contacts étaient virtuels, et assez basiques mais ça restait plus que ce que j’avais au quotidien.
Même une personne (autre que mes parents et mon meilleur ami) me demandant simplement des nouvelles de moi et me donnant les siennes, et a fortiori parlant avec moi de choses et d’autres, je n’y étais pas accoutumé. Ouais, on a beau avoir des besoins sociaux pas si énormes que ça, quand ils ne sont pas satisfaits du tout sur une longue période ça finit par taper sur le système et rendre un peu zinzin. Et facebook a été un peu la petite bouffée d’oxygène permettant de tenir. Avec Skype (pour les cousins lointains).
Et même une fois ou deux j’ai pu débattre avec des gens. Y compris un antisémite, raciste, homophobe, que je me suis acharné à déconstruire avec succès partiel. Faut dire que j’étais AUSSI en manque de débat, de conversations un minimum stimulantes, alors n’importe quoi faisait l’affaire.
Ce n’était pas la panacée mais ça aidait un peu. Et puis je suis rentré à la fac, et le rôle de facebook s’est largement étendu dans ma vie. Bon déjà, ça m’a permis de renforcer le contact avec tous mes nouveaux « amis » et connaissances (c’était finalement très superficiel et à sens unique mais comparé au désert du lycée ça paraissait déjà tellement énorme d’en avoir), et puis rapidement d’échanger les cours.
Oui parce que bon, des gens vous diront avoir suivi tous les cours en étant à la fac, mais de mon expérience et celle de toutes mes connaissances c’est rarissime. Tu as toujours un truc à faire (ne serait-ce que les démarches) et souvent quelque chose d’urgent, genre dissert de 5 pages. Donc mécaniquement, faute de temps et parfois de motivation, une partie des cours sautent, parce que c’est un cours d’une heure le samedi matin à 8h et que tu n’as pas envie d’y aller juste pour ça ou que t’as un truc à rendre pour le cours de juste après. Bref, facebook permet vachement l’entraide de ce côté. Bon les mails et IRL aussi mais rien de tel que les groupes facebook.
Et puis échanger des cours ça cimente un peu les liens entre les gens. En plus à la fac, il y a un peu plus de gens postant des trucs intéressants, et ça permet des débats et discussions parfois enrichissants, sur la politique par exemple. Et enfin, comme à la fac dans les amphis (bondés en L1 au début) on rencontre plein, plein de monde, ça permet de maintenir le contact avec tout le monde en même temps et de mieux connaître tous les gens, au lieu d’en perdre 95% de vue parce qu’on se fixe dans un groupe.
Cependant, tous ces aspects positifs (découverts à la fac) sont à double tranchant.
Je maintenais le contact avec plein de monde, ayant des discussions (parfois poussées) quotidiennes. Sur facebook et du coup IRL aussi (parce que je pouvais continuer la discussion virtuelle en face-à-face), bref ça faisait un cercle vertueux. Mais ça restait en fait très superficiel, les gens étant très zappeurs et consommateurs dans leurs relations (d’autant plus qu’on était noyés dans un océan de personnes), et paradoxalement restant souvent fixés avec un petit clan. (En gros, si tu n’étais pas dans leur clan ils te zappaient rapidement et faisaient comme si tu n’existais pas, même après avoir échangé pas mal avec toi).
Et dans tous les cas pour moi les relations étaient à sens unique, par exemple c’était toujours moi qui me déplaçait pour dire bonjour, et on daignait me laisser m’asseoir à côté mais sans aucun effort pour m’inclure dans les discussions, jamais.
Du coup, effet plante verte garanti la plupart du temps (en plus d’être pris pour une bonne poire sur les travaux en groupe). Facebook a aussi permis aux gens d’aller fouiller dans ma vie privée et l’étaler en place publique pour le fun, pas sur des trucs trop intimes heureusement mais quand même. Plus les habituelles blagues sur les homos (parfois adressées à moi, je faisais alors semblant de pas comprendre).
Justement, venons-en au côté très délicat. Quand plein de tes camarades passent leur dimanche à la Manif pour Tous. Et votent UMP. Et que du coup c’est un festival permanent de classisme, d’homophobie, de racisme, etc. Et que toi tu lis tout ça, tu oses trop rien dire parce que c’est des « amis » et que t’as peur d’être encore isolé, ou que tu crains l’incident diplomatique avec des gens de ta classe. Tout ça je m’en rendais peu compte (très naïf et alors moyennement politisé) en rentrant en L1 et puis je me le suis pris dans la tronche lors des élections puis de tout le ramdam sur le Mariage pour tous.
Le truc presque encore plus déplaisant, ce fut l’esprit de clans des gens, qui pour beaucoup refusèrent la moindre entraide hors de leur petit clan dès que la compétition pointa le bout de son nez, alors que moi je continuais à échanger, donnant et reçevant sans compter. Et les clans faisant des groupes secrets. Avec souvent d’ailleurs les blancs de bonne famille ne s’aidant qu’entre eux et refusant d’aider les gens habitant loin (en banlieue) et devant bosser à côté qui pouvaient pas venir à tous les cours.
Bref, facebook m’aura d’abord permis de faire connaissance un peu plus et avec plus de monde à la fac (en plus des contacts maintenus avec famille amis de primaire etc), et donc aidé à réduire l’isolement, mais aura aussi montré finalement que mes « amis » n’en étaient pas vraiment et ne valaient pas des masses le coup.
Et puis, il y a eu pas mal d’effets pervers. Quand le réseau devient ton principal moyen de pailler à l’isolement et de te sentir entouré (même si c’est factice), tu deviens facilement addict, et tu passes ton temps dessus à multiplier les discussions et contacts, à attendre fébrilement que les gens te répondent, à même prendre contact avec les contacts de tes contacts pour parler à plus de monde, etc.
Et puis quand en face pour les gens tu n’es qu’un contact virtuel, ou la discussion n’est que virtuelle et donc sans importance, ils se permettent du coup de l’interrompre sans prévenir, par exemple, te laissant dans l’attente. Pour une personne qui traite ça comme une vraie discussion c’est un peu une gifle quoi. Comme si on raccrochait au nez ou qu’on se levait sans dire un mot pour sortir au milieu d’une discussion IRL. Le virtuel crée beaucoup (ou encore plus) de désinvolture.
Un autre aspect, que je suis pas le seul à connaître (des amis -neurotypiques- m’en ont parlé aussi) c’est que facebook pousse à l’envie et à la mise en scène. Je m’explique.
D’un côté, les gens sont encouragés à exhiber leur vie sociale, avec les photos de vacances (surtout en groupe), de soirée, les statuts, les commentaires, leurs nombreux amis, et bref à montrer à quel point leur vie est cool. Même, d’ailleurs, quand c’est bidon. Et il y a souvent une forme de compétition autour de ça.
De l’autre, les gens isolés et/ou pas sûrs d’eux, ça leur met une pression énorme de voir ça, ça les fait encore plus se sentir comme des merdes d’être (plus ou moins) seuls, et ça les pousse à envier la vie des autres, même quand ils savent qu’il y a une part de mise en scène.
Bref, quand on est isolé, seul, qu’on a une mauvaise estime de soi, besoin d’attention etc, facebook c’est vraiment à double tranchant avec un gros côté toxique quand même.
Pour conclure sur une note plus positive (qui montre que le souci c’est pas le réseau mais l’utilisation qu’on en fait, et surtout, surtout, qui on a dans ses contacts), depuis récemment, je fréquente beaucoup les milieux queer, poly, autiste / neuroatypique…
Et là facebook est devenu un super outil, me permettant de maintenir et approfondir les contacts noués IRL, être invité à des évènements même privés (anniversaires -oui pour moi c’est pas encore courant d’être invité à un pique-nique d’anniversaire par de nouveaux amis) et organiser les miens, rencontrer de nouvelles personnes, débattre, m’instruire/me déconstruire, apprendre les évènements militants (Marche de la Bisexualité et Pansexualité, Marche de la Dignité et contre le Racisme, Existrans, etc).
En somme je dirais que si tu as une vie sociale (et une vie tout court) remplie de trucs et de gens positifs, facebook t’aidera et rendra tout encore mieux, par contre dans le cas contraire il deviendra à la fois une béquille mais aussi toxique (comme beaucoup de béquilles aux effets pervers).https://trolldejardin.wordpress.com/2016/02/15/leffet-plante-verte/- ce phénomène revient beaucoup dans des témoignages de beaucoup de personnes neuroatypiques (Aspies mais aussi dépressif.ve.s, HQI…).
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Se cerner soi, afin de ne pas tourner en rond à se casser les noix à les cern'eux. Finir enfin par pouvoir se savoir, avant d'avoir des cernes et pouvoir se décerner ses propres diplômes : plomComment cerner le profil de votre interlocuteur en 2 minutes chronoÉtiquettes : [size=15]force commerciale, insight client, relation client, vente[/size]Lorsque vous êtes face à quelqu’un, il existe une méthode appelée la PAE pour décrypter rapidement le profil psychologique de la personne à qui vous avez à faire. Il ne s’agit pas d’une méthode que je vais vous expliquer en détail – je n’en ai pas la prétention et je vous recommande la lecture du livre pour cela- mais je vais vous présenter ses bases.Cette méthode a été développée par un psychologue Eric Berne aux Etats-Unis dans les années 60.Eric Berne présente dans son célèbre livre Games people play (‘des jeux et des hommes ‘) les bases de l’analyse transactionnelle.Cette méthode met en valeur l’existence chez chaque personne de 3 états qui cohabitent dans notre personnalité.Pour Eric Berne, chaque individu présente un état du moi « Parent », un état « Adulte » et un état « Enfant » a un niveau plus ou moins développé. L’équilibre entre ces 3 états détermine notre façon de réagir à différentes situations et les reconnaître chez une personne permet de s’y adapter.Le Parent se sub-divise en 2 sous–états : le parent normatif et le parent nourricier.Le parent normatif est celui qui réagit à une situation avec des « il faut… », « on doit… », « en principe… ». Il est la manifestation de l’ordre et de la rigueur.Le parent « nourricier » ou encore appelé « protecteur » est celui qui pousse certains individus à s’occuper naturellement des autres. C’est l’abbé Pierre qui s’est si souvent occupé des autres mais c’est aussi votre meilleure amie, celle qui appelle tout le temps tout le monde pour savoir comment vont les gens.Vient ensuite l’adulte. Le comportement adulte, poussé à l’extrême est un ordinateur : c’est le calcul rationnel, l’expression du sang froid, la capacité à penser rationnellement face aux situations.L’enfant se subdivise en 3 états : L’enfant rebelle, l’enfant soumis et l’enfant spontané.L’enfant soumis est celui qui cherche l’approbation, la validation, le consensus. C’est le comportement qui fera que les automobilistes ne vont pas faire quelque chose de contraire au code de la route. Il en faut pour vivre en société.L’enfant spontané, c’est celui qui pousse les gens à faire des choses folles, à bavarder en classe parce que c’est comme ça. Il gazouille tout le temps. Il parle trop fort, à tout le monde et tout le temps. Il saute partout, c’est le petit enfant qui sommeille dans chacun d’entre nous.L’enfant rebelle enfin, c’est le révolté : c’est cette part qui vous pousse à faire des doigts d’honneur dans la voiture à un autre automobiliste, à envoyer tout promener et à « péter des câbles » parfois salutaires.
Tous les états cohabitent au sein d’une même personne
Des profils psychologiques s’établissent selon les degrés de PAE (Parent Adulte Enfant).Une personne peut voir son PAE évoluer au fur et à mesure du temps en fonction de son vécu, de ses interactions avec le milieu dans lequel il évolue.L’analyse transactionnelle est toujours très utile en situation de vente où vous devez vous cerner rapidement votre interlocuteur pour pouvoir jouer sur ses cordes sensibles.Cette méthode n’est pas parfaite et je vous recommande la lecture de ce livre – que j’avais lu il y a quelques années en espagnol. Ne me demandez pas pourquoi en espagnol.http://www.reportingbusiness.fr/management/profil.html
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Les hommes ont tendance à vivre en jouant avec logique à certains jeux"" dans leurs relations avec autrui. Ils jouent à ces jeux pour toutes sortes de raisons : pour éviter d'affronter la réalité, pour cacher des motifs profonds, pour rationaliser leurs activités, ou pour rester ""en dehors du coup"". Ces jeux - sauf quand ils se révèlent destructeurs - sont à la fois souhaitables et nécessaires. Le docteur Berne présente une analyse fascinante de trente-six jeux qu'il classe sous diverses rubriques : les ""jeux vitaux"" qui transcendent un mode spécifique de réaction dans une situation donnée, et affectent chaque action du joueur ; les ""jeux conjugaux"", auxquels deux personnes peuvent recourir afin de supporter une vie de frustration ou d'insatisfaction (un jeu conjugal des plus joués est celui de ""la femme frigide"", où l'un des deux joueurs provoque une discussion menant à la colère, à l'aliénation des sentiments, pour éviter les rapports sexuels) ; les ""jeux sexuels"", où quelqu'un provoque des réactions sexuelles chez quelqu'un d'autre, puis, agit comme si lui ou elle était la victime innocente ; les ""jeux de société"", sociaux par définition, et qui vont du cancan perpétuel au gémissement chronique ; les ""jeux des bas-fonds"" tel que ""aux gendarmes et aux voleurs"", pratiqués le plus souvent pour des gains matériels, mais pouvant aussi viser à des avantages psychologiques ; les ""jeux du cabinet de consultation"", peuvent être joués par un malade avec un médecin afin d'éviter la guérison. Le docteur Berne, poursuit dans cet ouvrage le développement et l'élaboration d'un concept qu'il a déjà décrit pour le spécialiste, et qu'il emploie dans son nouveau système de psychiatrie individuelle et sociale, où la thérapeutique de groupe tient lieu de méthode fondamentale, et où l'analyse des jeux forme un élément majeur du traitement. Le docteur Berne montre en outre comment ce concept peut aider à prendre une nouvelle conscience de soi, ainsi qu'à mener une existence plus constructive. Ce livre dont le succès est considérable aux Etats-Unis, traite de façon concise, claire et spirituelle un sujet profondément sérieux qui concerne chacun de nous de la façon la plus intime.Des "je" et des hommes.Double con, et fais kiss cool
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Congrès AFSP Aix 2015 ST8 Psychologie politique Philippe Braud, IEP Paris (Cevipof) ph.braud.paris@orange.fr Ambiguïtés et malentendus autour de la psychologie politique Si commode qu’elle puisse paraître, l’expression : psychologie politique, peut prêter à quelque confusion. Elle semble suggérer soit un simple prolongement de la psychologie ou, au contraire, l’existence d’une discipline à part entière (face à la sociologie politique). La première opinion est difficilement soutenable non seulement en raison du fossé méthodologique qui sépare l’une et l‘autre (on pense notamment à l’importance majeure des neurosciences dans la psychologie contemporaine) mais surtout en raison de la différence de leurs objectifs. La psychologie, quelles que soient ses diverses écoles, a une ambition explicative du comportement ou des états mentaux de l’être humain en tant que personne singulière, alors que la psychologie politique s’inscrit dans une perspective toute autre : l’élucidation de phénomènes collectifs. La psychologie politique ne peut non plus être considérée, au sein des sciences sociales, comme une discipline à part entière, du moins au sens rigoureux du terme. Il lui manque un objet propre puisque son terrain d’investigation, ce sont des phénomènes socioculturels et des pratiques politiques, qu’elle contribue sans doute à éclairer mais vis-à-vis desquels elle ne peut prétendre à aucune autonomie réelle de recherche. Elle constitue plutôt un certain regard sur la sociologie politique, un angle d’approche nourri d’emprunts partiels à un outillage conceptuel issu de la science des états mentaux1 . Champ académique interdisciplinaire, elle exige, chez les imprudents qui s’y aventurent, un bagage intellectuel ouvert aussi bien à la sociologie qu’à la psychologie, sans oublier l’histoire puisque le poids des héritages mémoriels joue ici un rôle écrasant. En fait, et c’est la thèse de ce texte, si la psychologie politique peut revendiquer une quelconque identité, c’est dans l’attention accordée aux dynamismes émotionnels qui traversent la société ; des dynamismes fortement formatés par des dispositifs de pouvoir. 1). Le risque de réduire la psychologie politique à une psychologie du Sujet. Toute sociologie politique suppose et pratique, souvent à son insu d’ailleurs, une psychologie implicite du comportement des êtres humains. En général celle-ci demeure dramatiquement pauvre et inarticulée : par exemple, pour l’individualisme méthodologique c’est la maximisation ou l’optimisation de l’intérêt matérialisable comme ressort quasi exclusif de l’action ; pour les théories de l’acteur rationnel c’est l’élimination tendancielle de tout biais émotionnel dans la problématique du calcul coûts/avantages ; avec le déterminisme 1 Philippe Braud, « Political Psychology », in B. Badie, D. Berg-Schlosser, L. Morlino (Eds.), International Encyclopedia of Political Science, Londres, Sage, 2011, vol. VI. 2 bourdivin, c’est l’importance sous jacente du concept de « remise de soi », qu’il serve à expliquer les allégeances des dominés aux dominants ou, plus largement, l’effacement de la personne dans l’exercice du rôle social de l’agent. Ce constat autorise une première conclusion : il est vain de prétendre que les sciences sociales puissent se développer sans un minimum de prise en compte des logiques individuelles, d’ordre cognitif et émotionnel, qui fondent les pratiques collectives. Cette nécessité d’une approche « psychologique » en science politique étant posée, le risque existe de se focaliser sur les caractéristiques personnelles des acteurs et d’en surestimer considérablement l’importance. En réalité, sur la scène politique, ce qui domine ce sont les « effets émergents » de comportements individuels agrégés, lesquels sont socialement conditionnés par des phénomènes de pouvoir (culturel, économique, politique). C’est ce travers de la focalisation sur le Sujet qui, dès le départ, a plombé en sciences sociales la respectabilité des travaux qui se réclamaient de la psychologie politique. Passons sur les excès de la « psychologie des peuples » (Wilhelm Wundt) ou de « la psychologie des foules » (Gustave Le Bon) qui anthropomorphisaient allègrement des entités collectives. Leur prodigieux succès dans le grand public, à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle, ne s’explique que par la superficialité des analyses (chez Le Bon surtout), le recours à des raccourcis intellectuels vertigineux (Wundt, Tarde), le souci de séduire par des synthèses à bon marché ; et parfois des arrière pensées politiques nauséeuses. En apparence du moins les études consacrées à la psychologie des gouvernants peuvent revendiquer une meilleure légitimité. Il est en effet permis de penser que la personnalité des individus joue un rôle significatif sous deux conditions : soit dans le style d’exercice du pouvoir des dirigeants, soit dans leurs décisions en cas de concentration exceptionnelle de l’autorité entre les mains d’un seul. Mais il faut immédiatement introduire de sérieux caveats. Certes le rôle spécifique des individualités, est aisément perceptible dans le court terme et le micro-social, mais il se dilue largement dans le long terme et dans un espace élargi. Généralement survalorisé par les médias, il est souvent beaucoup plus apparent que réel, car les effets d’imputation (ou d’auto-imputation) d’une politique à une personnalité masquent des réalités essentielles, et pourtant banales : dans les sociétés modernes, les choix des gouvernants sont issus de processus décisionnels complexes, qui associent des dizaines voire des centaines de personnes ; ils sont toujours étroitement conditionnés par des rapports de force plus ou moins contraignants : barrières institutionnelles, résistances corporatives, nature et puissance des soutiens politiques, sans oublier les contraintes administratives, techniques et financières, la nécessité de ne pas donner prise aux adversaires, l’impact des pressions internationales, les limites de l’information pertinente, etc... S’agissant des décideurs suprêmes, les effets de la « pensée de groupe » (Irving Janis) jouent un rôle important, de sorte que, dans leur cas, le politiste devrait s’intéresser tout particulièrement aux dynamiques d’interaction émotionnelle qui lient les acteurs dans le cercle restreint du Pouvoir en dernière instance. Ce n’est que dans le cas où les facteurs de sens contraire s’équilibrent presque rigoureusement que la personnalité du décideur suprême peut jouer de façon significative dans un sens ou dans un autre. Mais ces situations sont rares même si l’opinion publique, les médias (et les dirigeants eux-mêmes) aiment à se persuader que les choix sont rapportables à une volonté humaine singulière. Certes, les dictateurs de la trempe d’un Hitler, d’un Staline, d’un Mao, constituent une catégorie de gouvernants bien spécifique mais il serait erroné de croire, même ici, à la totale indépendance de leur personnalité dans l’exercice du pouvoir. Eux aussi se doivent de ménager les forces qui les soutiennent (appareil répressif notamment). Surtout, pour une correcte compréhension de leur style psychologique, il faudrait prendre en compte les éléments d’ordre historique et conjoncturel, culturel et politique, qui 3 ont favorisé leur ascension, reformaté leurs dispositions psychiques à chaque étape de leur succès dans la carrière, et, au terme du processus, identifier les effets retours du culte de la personnalité qui ne peut manquer d’influencer l’exercice de leur pouvoir. Si la psychologie politique devait se focaliser principalement sur les motivations personnelles des individus qui s’engagent en politique, participent aux processus décisionnels, exercent une influence comme « faiseurs d’opinion », elle s’engouffrerait à coup sûr dans une voie sans issue. A la fois parce que la complexité des états mentaux échappera toujours largement à l’investigation empirique des politistes mais aussi parce que les acteurs politiques, et l’on inclut ici les simples citoyens, exercent avant tout un rôle ; l’existence de ces rôles rend largement superflu ce type de recherche, sauf à la marge. Dans cette dernière hypothèse, il est de toute façon plus sage de laisser aux psychologues patentés l’étude des particularités individuelles de comportements lorsque celles-ci peuvent effectivement avoir quelque importance. De même que la science politique doit savoir importer le savoir des historiens pour comprendre certains effets de longue durée, il est utile d’emprunter aux psychologues des analyses solidement étayées. Mais le véritable objet de l’analyse politique, ce sont, comme Weber l’a souligné, les pratiques d’interaction. Délaisser, en science politique, l’étude des structures psychiques des individus ne signifie pas tourner le dos aux composantes émotionnelles de la vie politique mais au contraire les aborder avec un angle de vue qui demeure sociologique. 2). L’émotionnel, coeur de cible de la psychologie politique Ce qui distingue les enchaînements de phénomènes de l’univers physique et ceux de l’univers social, c’est l’existence d’une capacité réflexive des agents et l’omniprésence des biais émotionnels dans l’usage de cette capacité. Cette observation banale a des implications que l’on est très loin de prendre pleinement en compte en science politique. L’apparition de la psychologie politique dans le champ des problématiques de science politique, signale une confrontation hautement souhaitable à ces lacunes. Il n’est pas excessif de dire que c’est là, et là seulement, que se justifient son existence et son importance. Il existe néanmoins de sérieux préalables à lever. Notamment sur ce que l’on entend sous le mot émotions 2 . Il est courant en effet de les réduire de facto aux intensités émotionnelles : l’enthousiasme ou la haine, la peur ou l’indignation, l’agressivité, les rivalités ; et cela, seulement quand elles conduisent à brouiller ce que les analystes froids appellent le jugement rationnel. D’où la problématique de l’opposition « rationnel/émotionnel » qui provoque tant de confusions et de malentendus. Les neurosciences nous apprennent pourtant que cette dualité n’a pas de réelle pertinence dans le fonctionnement du cerveau humain3 , et l’observation fine des comportements humains révèle qu’il existe toujours une dimension émotionnelle, parfois infime en apparence, parfois 2 Voir, dans le premier chapitre de Christian Plantin, Les Bonnes raisons des émotions, Berne, Peter Lang, 2011, une discussion des distinctions sémantiques entre les termes d’affect, d’émotion, de passion, de sentiment, et d’humeur. 3 David Franks, « The Neuroscience of Emotions », in J. Stets, J.H. Turner (Eds.), Handbook of the Sociology of Emotions, New York, Springer, 2006, pp. 38-63. Également, Jaak Panksepp, Affective Neurosciences. The Foundation of Human and Animal Emotions, Oxford, Oxford University Press, 1998 ; Antonio Damasio, L’Autre moi-même. Les nouvelles cartes du cerveau et des émotions, Paris, Odile Jacob, 2010. 4 subtilement masquée, dans toute pratique sociale, toute expression d’opinion, toute forme de communication. Prenons l’exemple du discours populiste et du discours expert, deux modes d’expression rhétorique très fréquents sur la scène politique4 . Apparemment l’un et l’autre illustrent parfaitement l’opposition de l’émotionnel et du rationnel ; le premier parce que faisant appel à des sentiments primaires comme la peur, l’indignation, le besoin de croire au père Noël, il se montre souvent dédaigneux des faits qui contredisent ses analyses (à moins qu’il ne repose tout simplement sur beaucoup d’ignorance économique ou historique). Pourtant, il est souvent utilisé par des politiciens parfaitement calculateurs qui n’ignorent pas les gains politiques qu’ils peuvent en retirer en surfant sur ces émotions primaires. Du côté des simples citoyens, le refus entêté de certaines réalités insupportables relève d’une logique : celle de la réassurance ; il vise à protéger, le plus longtemps possible, des repères familiers contre des atteintes douloureuses venues de l’extérieur. En période électorale, les promesses inconsidérées qui jouent avec le désir d’illusions, constituent une exigence stratégique. On ne gagne pas une élection en privilégiant le plus strict réalisme. A doses toxiques ou homéopathiques, la rhétorique populiste est, en fait, partout présente, même si elle est plus visible et plus intense aux extrêmes de l’échiquier politique, là où l’on recourt plus particulièrement au registre de l’indignation bruyante, de la peur fantasmée, ou encore de la stigmatisation d’un bouc émissaire. Ce qui contraint à une certaine retenue, dans les partis à vocation gouvernementale, c’est la nécessité d’une image à préserver : image de responsabilité, de cohérence et de sérieux vis-à-vis des faits, tandis qu’au contraire, dans les partis confinés aux marges du système, le souci d’apparaître radicalement différents les pousse logiquement (« rationnellement », peut-on dire en un sens) à surenchérir dans les promesses « irrationnelles ». A l’inverse du discours populiste, le discours expert s’appuie sur une analyse stricte des faits, et, chez les locuteurs, sur des titres de compétence censés indiscutables. C’est pourquoi il peut sembler fonctionner totalement en dehors du registre émotionnel, au moins tendanciellement. Pourtant, il faudrait se pencher plus sérieusement aussi bien sur ses effets que sur ses conditions d’émergence. Il fonctionne en effet sur un schéma mental fondamental : celui du savoir opposé à l’ignorance ou à la croyance, c’est-à-dire sur l’exhibition d’une certaine supériorité qui produit de l’intimidation. D’où les réactions de rejet agressif qu’il suscite à coup sûr lorsqu’il ébranle des convictions ou des intérêts fortement investis. En raison de l’angoisse du vide, personne n’abandonne sans résistance des croyances fortes, quand bien même des experts en démontreraient l’inanité. Par ailleurs il y aurait lieu de s’interroger sur les conditions de production du savoir expert. Est-il vrai qu’il puisse s’imposer sans luttes de pouvoir, sans rivalités de personnes ou d’écoles ? Est-il concevable, en sciences sociales, que l’on puisse refouler tout biais de sympathie partisane, s’affranchir de tout pré-jugé conscient ou inconscient, et même atteindre la froideur clinique de l’analyse sans être mû par une forme de passion du vrai, destructrice d’empathie ? Une autre façon de souligner l’omniprésence de la dimension émotionnelle dans la vie politique est de s’interroger sur le mode communicationnel5 . Comme toute forme de vie sociale, la scène politique est surchargée de communication. Les êtres humains échangent en 4 Christophe Traïni, Émotions et expertises. Les Modes de coordination des actions collectives, Rennes, PUR, 2015, p.15 sq. 5 « A central aspect of the art of political persuasion is creating, solidifying and activating networks (dans le cerveau humain) that create primarily positive feelings toward your candidate or party and negative feelings toward the opposition ». Drew Westen, The Political Brain, New York, Public Affairs, 2007, p. 85. 5 permanence des informations et, en permanence, ils cherchent à influencer ou à convaincre, qu’il s’agisse de gérer des situations d’incertitude, réguler des conflits, proposer des idéaux, mobiliser des solidarités. Or tout travail de communication n’est possible que fondé sur une hypothèse minimale de confiance, de la part du récepteur à l’égard du locuteur. Sans elle aucune communication ne fonctionne. En outre on sait l’importance de l’empathie dans la construction de la confiance, et, par conséquent, dans l’efficacité du travail de conviction. Inversement la méfiance introduit de sérieux biais dans la transmission des messages qu’elle tend à distordre ou à refouler. Dans l’immense intervalle qui sépare la confiance aveugle de la méfiance absolue, se situe toute une gamme de dispositions émotionnelles porteuses de conséquences. Elles sont d’une variabilité infinie mais se situent toujours quelque part sur le terrain de la remise de soi, accordée ou refusée. Il est donc impossible de concevoir des échanges de messages dont la signification ne soit pas affectée par un halo émotionnel, même s’il est parfois quasi indiscernable à première vue. On communique toujours pour assurer quelque chose (dimension assertive), et pour rassurer ou insécuriser quelqu’un (dimension émotionnelle) ; pour transmettre des informations, affirmer des valeurs (offrir des repères), ou, au contraire, bousculer des savoirs, ébranler des convictions tenues pour acquises (violence symbolique). La communication politique se situe en permanence dans un univers de craintes et d’espérances, de certitudes et d’incertitudes que tout locuteur s’efforce de réduire ou d’activer. La forclusion de l’émotionnel comme dimension permanente et constitutive de toute vie politique se donne à voir dans deux types de constructions discursives privilégiées par les acteurs. C’est d’abord la réduction de l’émotionnel à de l’excès, dénoncé d’ailleurs plutôt chez les adversaires. « Vous proposez une politique de la peur… » … « Vous êtes des marchands d’illusions… », sans parler du lieu commun de la stigmatisation de la violence (celle de l’autre). Ce sont des idiomes rhétoriques particulièrement fréquents dans les joutes politiques 6 . Certes la volatilité d’émotions primaires comme la peur, l’enthousiasme, l’agressivité ouverte, provoque fréquemment de graves troubles politiques, ce qui justifie bien des mises en garde. Mais, on vient de le souligner, ce n’est pas la seule forme de présence de l’émotionnel en politique. Autre catégorie de narration forclusive, le cantonnement strict du vocabulaire que l’on pourrait appeler, un peu rapidement, psychologique. Qui ne voit pourtant que le succès de mobilisations protestataires ne dépend pas que de la colère ou de l’indignation des participants, les seules dispositions psychologiques aisément admises ; il se fonde aussi sur des sentiments aussi hétérogènes que le plaisir ludique de se retrouver ensemble, le désir fusionnel d’absorption dans la masse, l’idéalisation de soi dans la fierté d’être là, solidaire de victimes, ou/et, dans un tout autre registre, l’agressivité, le refus de l’autre, la jalousie sociale, le sentiment de n’être pas suffisamment reconnu, voire d’être méprisé. Sur le terrain différent des motivations de l’engagement, si le désir de servir est couramment allégué par les intéressés et l’ambition couramment dénoncée par les tiers, combien d’autres dimensions émotionnelles demeurent soigneusement occultées : l’ennui, la cupidité, la vanité et, plus largement, le besoin narcissique d’affirmation de soi ou la soif d’être « reconnu » ; jusque dans leurs dimensions pathologiques. La psychologie politique ne peut éviter de recourir à des concepts importés de la psychologie, mais en ne perdant pas de vue qu’il s’agit de se procurer un outillage pour sociologue (Goffman), ce qui induit une sélection, et même une simplification réductrice que les vrais psychologues pourront, à juste titre, considérer comme abusive. Bien entendu, la 6 Marion Ballet, Peur, espoir, indignation, compassion. L’appel aux émotions dans les campagnes présidentielles (1981-2007), Paris, Dalloz, 2012. 6 psychologie politique n’a pas non plus à substituer systématiquement un vocabulaire psychologique au vocabulaire politique. En revanche elle doit interroger les effets de masque du langage de la politique : par exemple, le mot Liberté (dans liberté du commerce, liberté d’expression…) comme justification, dans certains contextes, de formes indiscutables d’agressivité ; la revendication d’Egalité comme légitimation, dans certains secteurs de l’opinion publique, de dispositions envieuses. Etc… Elle doit rechercher les raisons stratégiques de cette occultation des sentiments sous-jacents à des comportements politiques banals (dans l’exercice du pouvoir ou dans les mobilisations contestataires) ; en identifier les effets de rétroaction sur les dynamismes émotionnels de la vie politique. Les stigmatisations de l’émotionnel comme les exclusions de sa visibilité sont des terrains de recherche fructueux pour mieux comprendre le fonctionnement de la scène politique. 3). Dynamiques émotionnelles et dispositifs de pouvoir S’il convient de laisser aux psychologues le soin de sonder « les reins et les cœurs » des êtres humains singuliers, en revanche il importe aux politistes de s’intéresser aux dynamismes émotionnels qui traversent tous les aspects du social, et singulièrement la scène politique. Et cela parce que ce sont des « faits sociaux ». D’où surgissent-ils ? Comment les appréhender ? Deux problématiques permettent d‘envisager des éléments de réponse : celle du calcul coûts/avantages issu de la théorie de l’acteur rationnel, mais enrichie et réinterprétée ; celle du symbolique, défini d’une manière qui rende le concept opérationnel pour le décryptage du politique. A partir de ces deux paradigmes classiques, il est possible de pleinement donner à voir l’importance des formatages émotionnels par des dispositifs de pouvoir. Le paradigme du calcul coût/avantage. Il est aujourd’hui souvent décrié ou ignoré, mais pour des raisons qui tiennent surtout à l’appauvrissement délibéré qui en a été proposé par les économistes et sociologues soucieux avant tout de mesurer et quantifier. Il leur paraissait suffisant, dans leur champ de recherche tout au moins, de s’en tenir à l’identification de coûts et de gains purement matériels (ou matérialisables) dans le calcul d’optimisation qui détermine le comportement de l’acteur « rationnel ». Dans la sphère économique surtout, les coûts et les gains mesurables en termes financiers ont le double mérite de sembler suffisamment décisifs pour expliquer les choix d’acteurs, et de se prêter à une quantification sophistiquée. Pourtant, même en ce domaine, des auteurs ont attiré l’attention sur des catégories de gains (et de coûts) non financiers. Une entreprise peut avoir des problèmes d’images ; des dirigeants peuvent être mus par une ambition agressive de domination. Parmi les consommateurs, certains privilégient un mode de vie ostentatoire, attribuant aux objets une valeur narcissique décisive (Jean Baudrillard) ; d’autres, un mode de vie économe dominé par la recherche de biens non financiers comme la tranquillité d’esprit, une vie en harmonie avec la nature ou en conformité avec des valeurs ascétiques (Richard Easterlin). Il est clair que, dans la sphère politique, la réduction « économiste » du calcul coûts-avantages se révèle encore plus problématique pour éclairer des phénomènes tels que les mobilisations protestataires, l’engagement militant, le style d’exercice du pouvoir aux sommets de l’Etat, malgré nombre de tentatives effectuées dans cette direction depuis Anthony Downs. D’où le rejet du paradigme coûts/avantages, avec l’erreur commise de jeter le bébé avec l’eau du bain. 7 En réalité tout comportement d’acteur, quel qu’il soit, peut et doit être décrypté à la lumière d’un calcul coûts/avantages effectué en situation d’information imparfaite, mais à condition d’en étendre considérablement le sens et la portée. Ernest Gellner, critiquant ce paradigme, avait raison de souligner que nombre de comportements d’acteurs sont simplement motivés par le souci de « rester dans le jeu » ; mais il restait court sur les implications de son argument qui suggère un « avantage » à rester dans le jeu (sécurité ou/et estime de soi par exemple), et un coût à s’en faire exclure (perte de reconnaissance) 7 . Les élargissements du paradigme « économiste » sont à considérer à deux niveaux. Le premier réside dans le fait que le « calcul » comporte nombre d’éléments inconscients, mais néanmoins prégnants. Michel Crozier avait déjà attiré l’attention sur cette dimension8 . Le phénomène résulte aussi bien d’habitudes ancrées, de préjugés latents, que d’informations enfouies par paresse ou par refoulement. Il est psychologiquement coûteux d’interroger à chacun instant ses habitudes, coûteux de s’en prendre à des préjugés satisfaisants pour l’esprit, coûteux encore de réfléchir en profondeur aux arrière plans d’une information superficielle tenue pour valide. Tant la psychanalyse que les sciences du cerveau convergent pour souligner l’importance à ce titre du travail infra-conscient dans nos délibérations quotidiennes. Plus important encore, le fait qu’il est « rationnel », c’est-à-dire parfaitement logique dans la perspective de l’optimisation des choix, de prendre en considération, consciemment ou inconsciemment, la recherche de gains et l’évitement de coûts non matériels. Ce sont des satisfactions émotionnelles qui relèvent du principe de plaisir (l’utilité élargie), et des frustrations qui renvoient à une forme ou l’autre de souffrance ou de blessure. L’engagement politique, par exemple, peut être largement motivé soit par le souci de s’identifier à une grande Cause ou celui du service d’autrui ; mais aussi par le simple désir de notoriété, la quête de popularité, le besoin de fuir l’ennui d’une condition professionnelle jugée peu attrayante. Ces formes de gratifications qui peuvent avoir un grand prix, relèvent d’une recherche d’estime de soi (une dynamique majeure dans la construction des comportements individuels agrégés). Symétriquement, l’engagement implique aussi des coûts émotionnels tels que le sacrifice de bien des plaisirs de la vie privée, le stress d’une mobilisation permanente, les duretés d’une exposition dangereuse à la critique, voire à la perfidie ou à la haine des rivaux aussi bien que des adversaires. La problématique du travail symbolique. Elle constitue l’autre voie d’entrée majeure dans le repérage des dispositifs émotionnels de pouvoir. On peut définir le symbolique comme la surcharge de connotations cognitives et émotionnelles qui affecte un système de signes. Cette dimension symbolique s’investit par exemple sur des objets matériels comme un drapeau, un monument, et plus largement, une architecture, un urbanisme, voire un paysage, etc… Elle est présente dans ces mots-clés du langage politique qui, dans des contextes déterminés, ont la capacité de mobiliser des foules, de susciter ferveur, dévouement, fierté, recueillement (ou … répulsion). Elle donne sens à ces séquences ordonnées de comportements que sont les cérémonials et les rituels de la vie publique, ces narrations élaborées grâce auxquelles des groupements sociaux, sinon même des classes ou des nations, disent leur histoire, définissent leur identité, se projettent dans le futur 9 . L’omniprésence du 7 Ernst Gellner, « L’Animal qui évite les gaffes, ou un faisceau d’hypothèses », in P. Birnbaum, J. Leca (Dir.), Sur l’Individualisme. Théories et méthodes, Paris, Presses de la FNSP, 1986, chap. 1er. 8 Michel Crozier, Erhard Friedberg, L’Acteur et le système, rééd.,Paris, Seuil, 1981. 9 Philippe Braud, L’Émotion en politique, Paris, Presses de Sciences Po, 1996, pp. 73-139. 8 symbolique dans la vie social soulève de nombreux questionnements : Comment ces systèmes de riches connotations se mettent-ils en place ? Pourquoi peuvent-ils, avec le temps, s’enrichir ou, au contraire, progressivement dépérir, voir devenir totalement inintelligibles ? D’où vient cette capacité, commune à tous les « objets symboliques », de pouvoir susciter des projections émotionnelles suffisamment intenses pour produire des comportements politiques repérables par l’observateur ? Dans quelles circonstances cette efficacité du symbolique se manifeste-telle, et dans quelles autres peut-elle demeurer latente ? Il est clair que la réponse à ces questions ne réside pas dans une mystérieuse essence de ces objets, de ces mots ou de ces séquences de gestes, dans ce qui serait un élément consubstantiel à leur existence. Il convient de repérer un travail social et politique de construction sociale du sens. Et là encore ce sont des dispositifs de pouvoir, institutionnalisés ou non, centralisés ou diffus, socio-culturels ou politiques au sens étroit du terme, qui se révèlent à l’œuvre. L’action des dispositifs de pouvoir. Elle se donne à voir à tous les niveaux de ces deux paradigmes. Le travail du symbolique est plus spécialement dominé par des luttes, ouvertes ou feutrées, pour imposer le sens légitime. Travail initial d’exégèse et d’interprétation pour orienter le sens, versus travail continu pour conserver au signifiant sa capacité d’évocation, l’enrichir ou l’infléchir ; travail d’interprétation et réinterprétation mené par des acteurs institutionnels, versus travail diffus sur un marché compétitif des idées dont surgissent des « effets de sens émergents ». L’intelligibilité politique d’un symbole se constitue dans une socio-génèse singulière caractérisée par des luttes de sens (Bourdieu) et des effets d’hégémonie plus ou moins masqués des interprètes « autorisés ». Ce travail complexe de construction et d’enrichissement des connotations se prolonge dans la codification des émotions convenables, qu’il faut sinon ressentir, du moins afficher, dans les situations où opère l’efficacité du symbolique. Respect et retenue dans les cérémonies publiques, indignation ou colère dans les manifestations protestataires, adhésion extérieure aux valeurs réputées consensuelles, comme la Liberté, l’Egalité, la Laïcité dans l’univers symbolique républicain. Les coûts et gratifications qui poussent l’acteur (ou l’agent) à agir sont le produit émergent de logiques sociales. La vie politique démocratique, par exemple, en tant qu’espace de concurrence pour l’accès au pouvoir et espace de critique des conditions dans lesquelles il s’exerce, met en place des systèmes spécifiques de récompenses ou de coûts émotionnels. Ils sont formatés par l’activité d’institutions diverses, notamment les partis politiques et les médias. D’abord parce que ces derniers constituent des dispositifs de sensibilisation émotionnelle10 (Traïni) à des enjeux autour desquels vont se constituer les opinions du public. Pour mobiliser un électorat (partis politiques), pour fidéliser ou élargir une audience (médias), ils ne se contentent pas de proposer ou d’informer sèchement : leurs discours sur les « enjeux » ou les « problèmes » sont toujours enveloppés d’un halo d’affects plus ou moins épais où dominent en général la fierté, la peur, l’indignation, mais aussi beaucoup de nuances plus subtiles d’empathie et de phobie. Sensibilisation explicite ou indirecte, sensibilisation liée au contenu des messages ou aux éléments de leur mise en scène. Il faut aussi considérer ces institutions en tant que dispositifs producteurs de satisfactions émotionnelles. L’organisation interne d’un parti est pourvoyeuse de mandats et de responsabilités gratifiantes pour le narcissisme, en termes de pouvoir, de notoriété, de popularité. Un parti constitue également un tremplin presque incontournable dans la 10 Christophe Traïni, op. cit. p. 19. 9 construction d’une image politique forte, notamment par le jeu des investitures aux mandats électifs. Enfin en tant qu’organisation de combat, il légitime la mobilisation d’agressivité aussi bien contre les adversaires (à l’extérieur du parti) que contre les rivaux (en son sein). Enfin les partis politiques, mais ici ils partagent cette fonction avec les médias et diverses instances de socialisation, dégagent des repères et des références à l’aune desquels sera distingué ce qui mérité d’être admiré et ce qui doit être stigmatisé. Les valeurs auxquelles sont censés se référer les êtres humains dans leurs comportements quotidiens, sont des boussoles émotionnellement investies par l’idée du Bien à révérer et du Mal à prendre en horreur. En fait les valeurs (values), tendanciellement réifiées, doivent être distinguées des évaluations en situation (valuations) (John Dewey11) qui s’inspirent parfois très librement des valeurs alléguées. Mais dans tous les cas, le halo émotionnel joue un rôle décisif de légitimation, dans l’ordre de la justification (Boltanski) et de l’idéalisation de soi. Bien plus que l’étude des motivations psychologiques des individus, c’est donc l’élucidation fine du système de logiques émotionnelles à l’œuvre, qui permet d’identifier sociologiquement les fondements du comportement social. Philippe BRAUD, Professeur des universités émérite, à Sciences Po Paris. 11 John Dewey, Le Public et ses problèmes, Trad., Paris, Gallimard, 2010http://www.congres-afsp.fr/st/st9/st9braud.pdf
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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http://www.la-psychologie.com/complexe%20calimero.htm
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.../....La souffrance
Dans la mesure où la douleur est déjà la mise en mots des sensations corporelles [ 6], elle conduit rapidement à la souffrance, qui est une expérience plus radicale encore, celle de la perte de la parole. La souffrance est le plus fortement ressentie par ces individus blessés, traumatisés, enfermés dans leur mutisme, à la suite d’une violence physique, psychologique ou morale, et qui ne trouvent plus les mots [ 7]. La maladie grave conduit également parfois à cette expérience de l’indicible, à ce sentiment qu’il est très difficile de se faire entendre, que la parole est impossible. Cancer, maladies dégénératives et lourds handicaps mettent à l’épreuve la parole, ils demandent à être racontés, mais laissent sans voix. Expériences du corps, là encore, et indissociablement, expériences du langage. La souffrance est ce besoin pressant de raconter le bouleversement vécu, et le sentiment que la parole est vaine, qu’il n’y a pas de mots pour le dire de façon adéquate et être compris.
La possibilité de mettre son expérience en récit et de le faire entendre devient centrale dans la relation thérapeutique et la manière dont la maladie est vécue [ 8, 9]. Celle-ci est d’ailleurs souvent vécue et représentée comme communication entravée, impossibilité de se faire entendre [ 10]. Ce défaut de communication est conséquence de la maladie, parce que la maladie isole, suspend et compromet les relations sociales, interrompt les activités ; il appelle du même coup le rétablissement de la parole sans laquelle on demeure à l’écart, dans la maladie ou l’anormalité. La communication entravée est aussi expression de la maladie, sinon la maladie elle-même, en ce sens que c’est ce défaut de communication qui fait souffrir, en plus de la douleur physique ; que les autres ne peuvent pas ou ne veulent pas savoir et comprendre les angoisses ou les peurs du malade le font souffrir. Enfin, pour plusieurs, elle est même perçue comme source de la maladie, ainsi que de nombreuses théories et de conceptions profanes ou scientifiques le laissent entendre de nos jours à la suite de la psychosomatique et de la psychanalyse : ce qui devait être dit ne l’a pas été, les difficultés avec l’autre ont été refoulées, sont restées non dites, les émotions et les frustrations sont demeurées silencieuses [ 11].
L’indicible est cette rupture de sens [11– 13]. Il est sentiment d’incompréhension de ce qui arrive et de l’impossibilité de le dire et d’être entendu. La souffrance est une expérience de la parole, et donc de notre rapport aux autres, de ce qu’ils peuvent comprendre et nous répondre. Elle appelle le silence et la parole tout à la fois. Elle est manifestation et approfondissement de cette subjectivité, non plus à partir de l’unité du moi comme pour la douleur, mais de la relation à l’autre. Elle est le sentiment, provoqué par la maladie, d’un écart s’élargissant, d’une distance et d’une rupture de la conversation, du cours ordinaire de la vie. La souffrance, c’est à la fois la nécessité et la difficulté ressenties de faire le récit, de donner un sens à un flot d’émotions et de sensations, pour les comprendre et ne plus simplement les subir ; un récit que l’incompréhension, la honte ou la peur empêchent d’exprimer [7]. « La vie n’est pas une histoire, écrit Boris Cyrulnik. C’est une résolution incessante de problèmes d’adaptation. Mais la vie humaine, elle, nous contraint à en faire une histoire pour éviter de la réduire à une série de réactions de défense pour la survie » [ 14]. Cette histoire permet de sortir du présent et d’ouvrir un avenir, en ouvrant la parole, car on a besoin de la réponse des autres pour discerner ce qui est vrai, juste ou désirable. L’expérience doit être nommée et comprise par les autres, autrement elle demeure indéfinie et prive l’existence d’unité et de direction.
Les groupes de parole sont l’un des lieux où la souffrance trouve à s’exprimer. Réunissant des personnes souffrant d’une maladie grave, mortelle ou invalidante (cancer, maladie mentale, handicap), ils permettent l’échange de conseils et de soutien, mais également le récit des expériences. D’avoir reçu un diagnostic ou un pronostic semblable, subi les mêmes traitements, affronté la même angoisse, ressentant une douleur identique, fait en sorte que chacun pressent que les autres pourront saisir le sens des mots utilisés et la signification des comportements relatés. L’expérience commune atténue les ambiguïtés du langage, lève les doutes. Les individus ont ainsi la possibilité d’affirmer à la fois leur singularité et le caractère commun de leur expérience [10, 11, 15]. Dans ces espaces abrités, en marge des liens sociaux normaux, l’expérience peut être racontée et les silences sont autorisés. Le récit devient possible [10].
La forte sensibilité contemporaine à la souffrance n’est pas étrangère à celle pour la communication et la parole. Elle traduit une inquiétude dans la confiance que l’on peut avoir envers les mots et envers les autres. Elle est le sentiment de la précarité de notre existence, mais aussi de la fragilité de nos liens et de la parole. La souffrance, c’est l’expérience de la perte d’un sens commun et donc de la possibilité de communiquer. Une expérience de la singularité à nouveau, mais aussi de la solitude.Top
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ReferencesLa considération
Alain Ehrenberg [ 16] a attiré l’attention sur une souffrance plus largement répandue, plus diffuse également, la dépression. Il associe l’importance qu’elle a prise aux transformations de l’identité et de l’individualité dans la société contemporaine. Devenue l’une des principales expressions du malheur intime, elle est le signe de l’épuisement, de l’insécurité et de l’incapacité des individus devant l’obligation qui leur est faite d’être performant, de se dépasser, de se réaliser, de trouver leur propre voix. L’accomplissement oblige à redéfinir sans cesse son identité et à obtenir l’approbation ou la reconnaissance des autres des choix que l’on a fait, de la vie que l’on mène, de ce que l’on cherche à être. Elle est la maladie de l’individu libre et laissé à lui-même, et dont la quête est génératrice d’anxiété et de frustration.
Marquant une rupture de la parole moins grande que la souffrance dont nous avons précédemment parlé, cette plainte témoigne d’une demande de plus en plus étendue de reconnaissance et de considération. La société démocratique laisse davantage l’individu libre de son destin, avec l’angoisse et l’incertitude qui accompagnent cette liberté, tout en prônant une plus grande égalité : chacun a droit à la même attention, un égal respect, aux mêmes chances [ 17, 18].
Cette demande de considération, on la retrouve dans les plaintes ou insatisfactions exprimées par les usagers pour les services reçus, qu’elles portent sur la qualité de l’acte professionnel posé (erreur de diagnostic), l’accessibilité à des services (peu d’aide reçue à domicile par une personne handicapée), le comportement des soignants (impolitesse, manque d’écoute, inconduites) ou encore les frais déboursés, par delà les questions spécifiques que chacune de ces plaintes soulèvent. On ne se sent pas écouté, pris au sérieux, digne du respect, de l’attention et des soins qu’une personne devrait recevoir [ 19]. L’erreur ou la négligence témoignent du peu de valeur que l’on se voit accorder. Cette plainte s’exprime dans une demande de réparation : excuses, reconnaissance de la faute, désir d’être entendu, demande pour recevoir certains services. Elle se prolonge même parfois dans l’insatisfaction à propos de la manière dont la plainte a été traitée… Se plaindre des soins et des services reçus, c’est protester contre l’image que les autres semblent avoir de soi.
Cette demande de considération ne prend pas uniquement la forme d’une demande individuelle. Elle est au cœur des revendications des groupes et associations de malades ou handicapés, pour obtenir des droits ou des services, participer aux décisions, changer la représentation de la pathologie, sortir les malades du silence et de l’indifférence des autres. Elle trouve à s’exprimer dans divers lieux où la parole de l’usager est sollicitée : comités d’usagers, comités d’éthique, consultations publiques sur les services de santé… [15, 18, 20]. Elle trouve écho auprès des administrations, qui l’enregistrent et la comptabilisent au profit de la gestion des établissements et des services, comme un indicateur des besoins ou de la qualité des services [19].
À travers la formulation de sa plainte ou de ses plaintes s’expriment une recherche et une demande qui dépassent largement la maladie et même le corps, et qui concernent l’ensemble du rapport à soi et aux autres [7, 21]. Cette troisième figure de la plainte touche elle aussi l’identité. Elle pose la question de savoir ce que l’on vaut et ce que l’on aspire à devenir, la représentation que l’on se fait d’une vie digne et valable et de la difficulté de s’en approcher, particulièrement lorsque les formes d’accomplissement et de reconnaissance sont fragiles (famille, travail, conjugalité, consommation). L’attention à l’estime de soi, les multiples formes d’accompagnement et de soutien (psychotropes) sont des réponses à cette plainte. Dans un monde où son identité n’est jamais acquise, ce sont des moyens pour s’assurer de sa propre existence [16].Top
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ReferencesExpérience et culture
D’autres figures seraient sans doute discernables. Douleur, souffrance et considération ne représentent pas des catégories de patients, mais différentes demandes. Un même patient en exprimera deux ou les trois, successivement ou simultanément. La plainte du malade, on l’a souligné maintes fois, est l’expression d’expériences et de demandes nombreuses et variées [6, 7, 12]. D’autres définitions et interprétations de la souffrance et de la douleur sont bien sûr possibles ; c’est au regard du rapport à soi et aux autres, et des significations culturelles, qu’elles sont ici comprises.
Ces trois expériences ne sont pas propres au monde contemporain, qui en ont cependant donné des figures particulières, et les ont approfondies. L’importance qu’elles prennent, et qui se manifeste à travers la demande toujours croissante de soins, de médicaments et d’espaces d’écoute, est liée à des transformations de la culture. Un profond mouvement d’égalisation des conditions et des statuts dans les sociétés démocratiques est à l’œuvre, qui appelle cette parole que sollicitent les associations et les médias, qu’enregistrent les administrations et qu’interprètent les soignants [15, 20]. Une profonde transformation de la subjectivité est simultanément à l’œuvre, une individualisation de l’expérience, et la médecine scientifique, loin de toujours y faire obstacle, contribue à la renforcer, en centrant l’attention sur le corps justement, devenu expression première de la singularité et de la subjectivité. Loin d’être simplement une réaction à une déshumanisation de la médecine, ces expériences ont pris de l’importance à mesure que s’est développée une médecine scientifique [ 22, 23]. Dans la parole des usagers, on distingue diverses plaintes, à travers lesquelles s’expriment différentes demandes, que l’on n’entendait pas, ou pas autant, auparavant. Ces transformations appellent d’ailleurs une demande de services, de consultations, d’interventions, d’accompagnement et de techniques qui soutiennent ce travail sur soi.
Dans une culture où les conduites naturelles, la vie normale ou désirable et les vérités indiscutables sont de moins en moins évidentes, le corps devient le lieu de sa certitude et de son identité. Le corps a en effet quelque chose d’évident, de tangible. Si le corps est muet, le malade le fait parler à la manière d’une poupée ventriloque, en projetant sur lui un discours fait de valeurs, de normes et de vérités. Parlant de sa maladie, le malade parle d’autres choses. Et il parle plus que jamais.Top
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La souffrance
La considération
Expérience et culture
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
je viens de comprendre le jeu de mots... Je vois que l'on peut s'amuser par ici et ça me plaît bien ! Question (j'en ai plein et désolée s'il y a redite) : j'aime beaucoup le tag de l'avatar, tu en es l'auteur ?
Histad- Messages : 55
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Localisation : France Allemagne
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Histad a écrit:je viens de comprendre le jeu de mots... Je vois que l'on peut s'amuser par ici et ça me plaît bien ! Question (j'en ai plein et désolée s'il y a redite) : j'aime beaucoup le tag de l'avatar, tu en es l'auteur ?
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Je n'ai pas le temps d'être auteur, je toutpique et aussi donc chez les
https://www.zebrascrossing.net/t24561p25-des-streets-arters-et-une-question#1235582
http://www.galerie-nyena.com/boutique/etalages/art-de-la-rue/
http://www.galerie-nyena.com/boutique/etalages/art-de-la-rue/coeur.html
Réponse mégalo : en fait je sais tout faire mais par respect pour ceux qui savent tout faire mieux que moi, je les laisse faire sinon ils s'ennuient si je fais tout et les hommes quand ils s'ennuient, se battent, donc c'est ma part de colibri pour lutter pour "laper "
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Technique pour ne pas en avoir "ras le bol" :
© 2010 AFP- Publié le 11.11.2010 à 00:00
- Mis à jour le 12.09.2014 à 19:41
Des scientifiques américains ont levé le voile sur le secret de la technique des félins pour laper élégamment l'eau ou le lait sans jamais se souiller les babines, selon leurs travaux très sérieux publiés jeudi.Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) et de l'Université de Princeton ont analysé à l'aide de vidéos la manière de laper des chats domestiques et des félins sauvages, comme le tigre. Ils ont découvert que ces animaux utilisaient à la perfection l'équilibre entre deux forces de la physique, la gravité et l'inertie.On savait déjà que pour boire, les chats étendent leur langue vers le bol et la courbent à son extrémité pour lui donner la forme d'une louche. Ce phénomène avait été observé pour la première fois par un ingénieur du MIT en 1940 à l'aide d'une caméra.Caméras à grande vitesse
Mais grâce aux caméras vidéo à grande vitesse d'aujourd'hui, l'équipe de chercheurs auteurs de cette découverte a pu voir que seule l'extrémité de la langue du chat touchait le liquide. Contrairement aux chiens, les chats ne plongent pas leur langue dans l'eau ou le lait quand ils boivent. Ils recourent à un mécanisme beaucoup plus subtil et élégant, observent ces chercheurs dont la communication fait la une de la revue Science datée du 12 novembre.En fait, le bout de la langue lisse du chat effleure à peine la surface du lait avant qu'il ne la rétracte rapidement. Il créé de cette façon une colonne de liquide entre sa langue en mouvement et la surface du liquide, refermant ensuite la gueule pour boire tout en laissant ses babines immaculées.La colonne de lait résulte d'un équilibre délicat entre la gravité, qui attire le lait vers le bol, et la force d'inertie, qui en physique se réfère à la tendance d'un objet ou d'un liquide à poursuivre son mouvement sur sa lancée tant qu'une autre force ne s'y oppose pas, expliquent les chercheurs.Equilibre entre la gravité et l'inertie
Le chat sait instinctivement à quelle rapidité il doit laper --environ quatre fois par seconde en moyenne-- pour maintenir un parfait équilibre entre ces deux forces et quand aussi refermer sa gueule.S'il attend une fraction de seconde de trop, la force de la gravité l'emporte sur celle de l'inertie et le liquide retombe dans le bol laissant la langue du chat vide.Chaque fois que le chat lape, il récupère environ 0,1 millilitre de liquide, ont calculé les auteurs de la recherche. Si les chats domestiques lapent quatre fois par seconde, les gros félins savent apparemment ralentir le mouvement sans briser la colone de liquide et lapent naturellement plus lentement sans problème.http://www.20minutes.fr/planete/621603-20101111-planete-pour-laper-elegance-faut-technique
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Merci, je m'en vais de ce pas observer plus attentivement la carpette vautrée sur les papiers de mon bureau et qui me sert de chat. Que laper soit avec nous !
Histad- Messages : 55
Date d'inscription : 13/02/2017
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Localisation : France Allemagne
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Merci, je m'en vais de ce pas observer plus attentivement la carpette vautrée sur les papiers de mon bureau et qui me sert de chat. Que laper soit avec nous !
Yes you can, had and dry, ceux qui errent, y sont
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:06, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Alors je peux dire que je le vois venir le "gros détail" entre autres pour la Saint Valentin.... je ne m'égarerai pas dans l’inconstance... à vie c'est mon con bat, je n'en ai cure, oeil.
Flower Power, méga c'est plus fort que toi
Dernière édition par I am so sure le Mer 15 Fév 2017 - 2:52, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Je n'ai rien su gérer, tu te fais des idées
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Quels rapports entre génie créatif, hallucination et folie ?10.02.2017
"Suis-je poète ou prophète ?", disait Victor Hugo en écrivant comme sous l'influence des esprits, pendant les deux ans de son expérience des tables tournantes sur l'île de Jersey. Les relations entre spiritisme, transe et création artistique. Étonnant !
Séance de spiritisme• Crédits : Wikimedia Commons--------------------------------------------------------------------------https://soundcloud.com/ifm-paris/edouard--------------------------------------------------------------------------"Le tombeau ne ment pas. Le linceul est la première page blanche du livre de la vérité dont la tombe est la sombre reliure. Vous qui lisez dans ce livre, pourquoi doutez-vous, parce que vous êtes des vivants. Vous ne pouvez croire sans mourir. Dans votre pauvre monde, la foi c’est le suicide. Dans le mien, c’est la création." Victor Hugo, le "Livre des Tables"Il faut évoquer la figure de Victor Hugo, qui dialoguait avec les esprits en faisant tourner les tables, mais aussi les relations étroites entre le surréalisme et l'art mediumnique ou encore des artistes moins connus comme Madge Gill (1882-1961) et ses robes créées sous l'influence des esprits...Une conférence enregistrée en 2016.Edouard Launet, écrivain et journaliste.https://www.franceculture.fr/conferences/institut-francais-de-la-mode/quels-rapports-entre-genie-creatif-hallucination-et-folie
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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[size=41]Un prof qui aide les enseignants à reconnaître les talents[/size]
NDLR: On parle beaucoup de l’inclusion dans le système scolaire Néo-Brunswck. Ce que l’on peut oublier, c’est que dans ce pot-pourri se trouvent aussi les jeunes doués, ceux dont les aptitudes et le talent dépassent la moyenne.Lorsqu’un élève est doué, il peut très bien se débrouiller seul sans accompagnement, n’est-ce pas? Rien n’est plus faux, selon le professeur Viktor Freiman, qui aide les éducateurs à reconnaître les talents et à les développer.Vu par le commun des mortels, l’encadrement des bollés peut sembler simple. Comme ils ont des aptitudes que n’ont pas leurs copains de classe, on peut être portés à croire qu’il suffit de leur donner de l’espace et de les laisser apprendre.C’est pourtant bien plus compliqué que cela, selon le professeur Viktor Freiman, de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton.«C’est bien documenté en recherche à l’échelle internationale que c’est un mythe de croire que l’élève qui a cette facilité, l’élève qui est doué, va aller tout seul dans son cheminement académique, qu’il va apprendre par lui même.»Il note d’ailleurs que c’est souvent lorsque des problèmes se pointent le bout du nez que les éducateurs se rendent compte qu’ils ont affaire à un jeune particulièrement talentueux ou doué.L’un des cours qu’il donne à l’Université de Moncton, intitulé «Actualisation des talents», vise justement à outiller les enseignants et d’autres intervenants du milieu de l’éducation inscrits à la maîtrise.Dans le cadre de ce cours, il leur montre comment reconnaître les talents et comment les développer. Il les amène aussi à réaliser qu’il n’existe pas d’approche passe-partout, puisque les talents sont hyper variés.«On doit observer l’enfant en train de faire une tâche et voir son engagement, son intérêt, sa créativité, ses accomplissements. Est-il autonome? Est-il curieux? En se posant ces questions-là, on peut aussi se regarder dans le miroir. Est-ce qu’on propose des tâches aux élèves leur permettant d’avoir cet intérêt, d’avoir cette manifestation de curiosité, d’avoir cette persévérance, cet engagement?»C’est que les élèves doués et talentueux ont eux aussi des besoins particuliers. Comme enseignants et comme parents, il faut constamment les mettre au défi. C’est l’une des clés du succès, explique ce prof.«Pour cet élève-là, il faut des moyens particuliers. On doit chercher des moyens de l’encadrer et de lui proposer des défis à l’intérieur de la salle de classe. On peut toujours peut-être faire des parcours individuels, des plans personnalisés.»Des conseils aux parentsViktor Freiman estime qu’il n’y a pas que les enseignants qui peuvent jouer un rôle important dans le développement des talents et de la douance.Les familles ont aussi une part de responsabilité. Les parents peuvent notamment mettre leurs enfants doués au défi. Et pas nécessairement en exigeant de bons résultats scolaires.«Il faut un développement harmonieux. Il faut aussi sensibiliser tous les jeunes aux besoins de la société. (…) Oui, il faut leur donner des défis, mais pas seulement des défis académiques. Il y a des défis de s’intégrer dans la société, de mettre ses talents au service de tout le monde.»Et puis les parents doivent aussi garder à l’esprit que leurs enfants ne sont pas des robots, qu’ils ont des limites.«Les premières années sont très importantes. C’est aussi un équilibre, parce que si on met trop de pression sur les jeunes, on risque de les brûler. Si vous avez un perfectionniste devant vous et que vous continuez à exiger des bonnes notes, de toujours être premier, il y a des risques aussi.»Source : acadienouvelle.com Par Pascal Raiche-Noguehttps://mensacotedazur.wordpress.com/2017/02/13/un-prof-qui-aide-les-enseignants-a-reconnaitre-les-talents/------------------------------------------
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Karnha Test ?
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- Ca me donnerait presque envie de refaire une cita-chapelle, tiens Du coup je testerai toutes les personnes que j'ai connues, en même temps, dans la même pièce, sauf que beaucoup se sont déjà plus habitués ce jour là (consommer avec modération) à faire des châteaux et des pyramides de cadavres de bières que de cubes....., le féminin-masculin intégré, mode croque madame, croque monsieur, ça c'est bon, à réfléchir... mais dans ce cas je dois racheter un clic clac et des chaises... ou je crée ça en mode élections ? une chaise, un heureux et tu peux venir chanter ? ça serait drôle comme expérience tiens d'être au milieu des autres qui s'entendent pas forcément sauf à cause de moi en fait mais en le sachant du coup que je suis mi normale, mi anormal, un chat soeur chat sans sachet et je crée l'événement central à l'insu de mon plein gré en buvant de la tisane ?Et j'invite un psy big brother? ça lui fait un secret story gratuit ? comme y'a pas que le mental qui fonctionne en arborescence mais les gens aussi sur le principe facebook dans la vie, on peut rapidement avoir 300 cobayes d'un coup d'un seul si vous voulez ? et puis ça fait longtemps, très longtemps que j'ai pas fait : le "ben pourquoi tu réunis tout le monde et tu te barres ?", parce que dans la vie l'important c'est plus souvent les questions que les réponses ?....
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- J'ai pas fini d'en apprendre on dirait Je me comprenais mieux avant d'essayer de me comprendre et qu'on me comprenne mieux que moi, je dis ça je dis rien mais je le dis quand mêmeC'est pour ça que Doudouille m'aurait dit : je comprends tout ce que tu dis. Personne ne va du coup le comprendre ici si on m'a dit qu'on comprenait pas tout ce que je dis, mais ça me met parfois le doute parce que oui lui avais je dit sauf quand je le fais exprès, on comprend ce que je dis, et ça n'est logiquement pas un fait extraordinaire. Je comprends mieux le "c'est magique" mais le "ben non euh là pas du tout". Pour mettre du sens il faut décider du sens, sinon ça perd son sens dans tous les sens. Il y a cette histoire de voir les autres comme des petits enfants, mais en fait il est vrai. Je pensais à un membre en revenant de mes courses et j'avais envie de lui dire : ne crains rien, derrière chaque brouillard, il y a du plus clair. Ca me surprend plus cette histoire de "bumpers" parce que toussa toussa, sinon en fait c'est normal j'ai l'habitude en fait. Il y aurait plusieurs flippers ? Si c'est des rencontres de "flippers", il va falloir un gros hangar. Si je compte un Jean ? mais en étant une Jeannineuh ?
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http://www.aba67.free.fr/?ressources_glossaire_fr&def=gl_fr_environnement
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Un équilibre à construire en fonction du contexte
Pour que les parties prenantes jouent un rôle actif dans le changement, ce qui est le plus souvent souhaitable et souhaité, la démarche doit déboucher sur un équilibre général directif / participatif qui précise ce qui est négociable et ce qui ne l’est pas. La cible organisationnelle doit être suffisamment précise pour que les acteurs puissent s’y projeter et apporter des éléments de réponse à la question au cœur de leurs préoccupations : Qu’est-ce que cela voudra dire pour moi ? En même temps, elle ne doit pas être complètement prédéfinie pour qu’il reste du « grain à moudre », de manière à ce que chacun puisse « apporter sa pierre à l’édifice », « écrire sa petite page de texte ». C’est tout l’objet d’une formulation pertinente de la vision de la transformation.
Cet équilibre est intellectuellement facile à comprendre, pratiquement difficile à trouver. Pourquoi ? Parce que, dans le monde de la complexité, d’une part on ne possède pas de double décimètre et, d’autre part, cet équilibre dépend, avant toute chose, du contexte du changement. Les situations sont toutes particulières et, donc, chaque équilibre résulte d’un dosage différent. Il faut à chaque fois « remettre l’ouvrage sur le métier ».
L’expérience est à la fois précieuse et trompeuse. Elle donne des points de repère, mais on peut également facilement céder à la tentation du « copier-coller » et courir à la catastrophe. Gardons toujours présent à l’esprit que deux changements identiques dans des contextes différents peuvent nécessiter des démarches diamétralement opposées. En matière de transformation, le contexte du changement compte au moins autant que son contenu..../...
http://www.questions-de-management.com/logiques-changement-les-facteurs-contingence/
Ah ben oui ben, si même des "inconnus" se mettent à avoir subitement des courses à faire aussi... j'ai bien fait de me mettre en pause à Farmville moi
Mais c'est logique pas magique. Quand le "le doué" il dit qu'il n'a pas compris, peut être qu'en fait il a très bien compris mais dans une autre langue C'est génial, je vais pouvoir quand même restée normale/anormale toute ma vie J'ai pas besoin de me couper en deux, en fait on dirait que j'ai rejoint deux routes. Jonction.
Le "cametaire" et le "narréauxpores" et alors le "c'est maintenant" ! whaou, ça troue bien et alors mon parcours pour faire de l'épart court
Alors ça c'est trop génial, déjà que c'était génial mais si en plus y'a un stade "trop, ça pique encore mieux au compteur". Ca doit être pour ça que je t'aime, forum
Si ça continue à synchroniser, il faudra que ça cesse ? tu pourrais prévenir avant que tu m'auras pas prévenue...
Il faut laisser et c'est très bien, il est free, il a tout compris, la pause est comprite chez Midas en godasse et en goguette, ça en jet, je sais pas quoi dire, ben dis rien : rien
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Ma vie c'est mon histoire et toute une histoire et ça me va, c'est la mienne Je ne l'échangerai pour rien au monde Si l'enfer me ment, j'irai toujours chercher la vérité ailleurs, ah ben d'ailleurs je l'ai faitRépondu ailleurs (je devais le dire en phrases structurées mais y'a toujours des autres gens qui parlent du sujet ici ou ailleurs avant que j'ai le temps de la faire ma structuration de mes phrases ou alors c'est une technique de "fais néant", une technique de "fais ensemble ?"....) :Hello, parce que je passais par là et que ton propos m'interpelle.Je n'ai jamais creusé aussi loin et profond et encore moins dans mon entourage. C'est donc le mot "pacte" qui m'interpelle. Un pacte inclut affinités et points communs sinon c'est mort. De fait au sujet des règles bien précises, il me semble si cela peut t'aider qui sait (te lire m'a aidée moi à y repenser) il suffit, je vais le dire comme cela, de fixer ses limites, ses bornes, et son territoire sinon j'aurai crainte de "basculer" dans une "surveillance" ? qui en fait tourneraient encore autour de la personne ?. Le reste de fait se déduit de lui même. A ce sujet, pour une fois les expressions sont bien faites telles que "tu dépasses les bornes", "tu me pousses dans mes dernières limites". Je ne sais pas et je ne vais pas chercher si ma mère est surdouée, surdouée/PN, narcissique avec ou sans excuses, c'est plus la recherche de moi même qui m'a aidée pour ma part à fixer tout cela et donc à le faire en vivant ma vie. Hormis quelques lectures pour se faire, je me suis bien gardée et on me l'a par la suite confirmé, d'aller "creuser dans les gens... ou dans leur tête". De plus en vivant sa vie et en se "défocaliser", des réponses viennent et quand, c'est le moment tout au long de cette vie. J'aurais trouvé très difficile dans un domaine qui reste donc de l'affectif tout de même, d'essayer d'appliquer ce que j'appelle des méthodes "sèches" à savoir ne tenant pas compte du contexte et de l'affectif ou du non affectif ou du "untel aime comme il peut". J'aime assez le "mieux vaut parfois de mauvais repères que pas de repères du tout" tout en aménageant ses protections dans ce cas.Cette découverte de douance m'a fait découvrir de "dernières réponses", elle fut tardive ou alors à l'inverse, au bon moment, il faut être doux avec soi même et parfois curieusement en étant doux aussi mais avec des "durs", on le reste avec soi même. J'ai laissé (ou parfois fuit sans lui dire) ma mother et le temps a fait l'oeuvre qu'il a pu à son niveau, à cette découverte, lorsque je lui en ai touché deux mots, la réponse fut instantanée "alors moi aussi".... j'ai donc fait mon cheminement ailleurs comme d'habitude. Par contre je lui ai envoyé récemment : "l'adulte surdoué à la conquête du bonheur" et après trois ans et demi de coupure, je suis allée boire un café et lui donner des règles téléphoniques, textos, et un planning tout simple. La réponse fut encore : mais c'est pas beaucoup, quand mon ami n'est pas là je m'ennuie !!! mais ça m'est venue après un message sur mon répondeur où l'ayant rappelé je lui ai dit ce que j'avais toujours dit : tu es loin d'être en survie et comment on peut appeler sa fille et lui laisser un message disant : si je pouvais je t'appellerai tout le temps", j'ai de suite opté plutôt pour cette solution, ce système de haute protection "anti gluon" avec des bases simples définies en fonction de "moi" et du supportable puisqu'en fait si ça ne tenait qu'à moi ça serait euh "rien du tout" . Au moins ça permettra d'y revenir à cette base. Elle a 75 ans, elle m'a gonflée toute ma vie ou alors justement ça m'a beaucoup appris pour ma vie. En faisant comme tout cela, je peux dire ces choses que d'autres feraient affreuses de cette façon, en parlant d'une vieille dame qui a son vécu, on est totalement différente mais comme elle n'a jamais pu empiéter totalement sur ma vie, c'est une vieille dame à qui je n'en veux pas et que je peux donc voir dans le recul non plus comme un "gros monstre immonde prête à me manger" mais comme une vieille dame et c'est plus pratique à "gérer" comme cela et à se faire moins de mal à soi, sans pour autant être dans le déni. La vie reste bien fichue, elle trouve ses ajustements dans le temps et la durée. On trouve toujours si on cherche et qu'on arrête d'attendre de la même personne ou des mêmes personnes, des substitutions, d'autres tuteurs/tutrices et ça permet aussi de contrebalancer. Je n'aime plus ma mère depuis longtemps, très longtemps et je n'ai jamais chercher pourquoi mais j'ai eu au cours du temps à me construire moi, de plus en plus de respect pour cette dame puisque son impact fut de plus en plus limité. On choisit ses copains pas sa famille. Je n'ai pas d'enfants, je ne répondrais à cette question que par "j'aurais choisi plutôt des copains que la famille" et alors avec quelques aménagements pour les enfants. Tes mots m'ont confirmé une fois de plus que la douance doit permettre de s'adapter, si elle est utilisée ou imaginée pour permettre d'avoir une vie parfaite avec des personnes parfaites, je ne vois pas du tout comment ça peut être possible de vivre. Chacun/chacune a ses bagages, la douance est un formidable atout pour non pas "jouer avec sa vie" mais "jouer avec la vie" et devenir un professionnel de l'organisation du système de bagages dans son aéroport où on doit je pense inclure d'autres personnes. La vie est aussi pour cela bien fichue. Ne pas faire tous les métiers permet aussi de "renvoyer" et donc de poser des limites, des personnes vers d'autres personnes, qu'elles s'y rendent ou pas peu importe, mais on pose les limites et sans écouter personne, puisqu'il y a toujours quelqu'un qui se sentira concerné. Si j'avais écouté toutes les mères.... je n'en serai jamais sortie et je n'aurai jamais "respiré", "vécu". Ma mère est à mes yeux une "chieuse", elle m'a remerciée de l'avoir empêchée de me faire "chier" . Et je serai toujours "celle qu'elle ne comprend pas et qui fut donc sa "chieuse et son enfer aussi". Si la vie était plus longue, je pense qu'un jour on aurait une vraie conversation, elle aurait fini de "cheminer" pour elle même.... ça ne sera pas le cas je pense, alors j'ai pris des raccourcis, je te souhaite de pouvoir faire de même dans ton contexte, ta situation et ton positionnement et en prenant ton temps, du recul et de la hauteur et en utilisant la technique des vases communicants aux degrés que tu trouveras. Ne pas s'aimer ça arrive La résilience je pense consiste à ne pas en faire un drame permanent pour tout le monde. j'ai aussi déjà dit cela sur un forum pour les gamers, les docteurs, les fleurs, partout il y a quelqu'un qui ne s'entend pas avec quelqu'un, ne pas s'entendre veut dire "ne pas pouvoir s'écouter" et non pas "critiquer", ça veut dire s'exprimer là où on peut pour résoudre un problème, un litige, des non dits qui parfois sont impossibles à résoudre entre personnes. Je suis la fille de mon père et de ma mère. Mon père n'aimait pas ma mère, et ma mère n'aimait pas mon père (c'est plus complexe que ça mais comme dit : chacun peut creuser son histoire et c'est déjà pas simple alors creuser tout le monde "les 12 travaux d'Hercule"" alors étant des bouts des deux qui ont fait un "moi", je me suis aimée moi. Pour ma part, j'aurai mis en titre ma mère et moi on a des problèmes de mésentente ce qui pousse déjà une "limite" ? une "borne" ? un "contour de son territoire" ? à sa propre réflexion. La vie est bien fichue bis, il y a des personnes avec des métiers qui commencent par psy... pschitt... avec tout un vocabulaire et toute une pratique de ce genre de choses qui peuvent éviter justement de devoir partir dans ces termes qui creusent. Je me demande si dans le "sur" de "surdoué" il n'y a pas ces personnes et ces métiers ? du coup c'est le pied on peut alors vivre juste en "doué" ?En feedback only à te lire, merci de ton propos qui a généré le mien, je te laisse lire entre les lignes ou pas et en diagonale ou pas en espérant que tu y trouves un bout d'idée pour toi, aucune sphère familiale ne se ressemblant et ne pouvant à mon avis ne se régler qu'individuellement et une chose à la fois.A Jojo ma Doudouille (c'est fou tout ce qu'on arrive à rentrer dans une Doudouille de nos jours en particulier (des réponses, ah ben oui, c'était pas de la petite blagounette Carambar) , j'ai même encore fini de toutes les analyser, tu es l’Himalaya de la réponse, une chaîne d'’Himalaya à toi tout seul (j'espère que je t'en ai envoyé tiens pour la peine, après tout, retour à l'envoyeur ), , et à toutes les personnes qui m'ont aidée à soulever petits ou gros cailloux tout au long de ma vie et même que certains/certaines y avaient glissé des messages, tu sais comme dans le jeu où on glisse des petits mots sous les cailloux, choux, hiboux, genoux, pirouette, cas cas où êtes ? vous ... et alors aussi à toutes les personnes de les métiers du "sur" 'et encore j'ai touché que les "normaux" alors même pas encore du doigt les métiers plus spécialisés du "sur" ah ben oui y'a un "sur" aussi pour les dits normo pensants (ils font pas tout tous seuls déjà qu'ils ont plus de mal pour certains/certaines) ? qui m'ont permis de devenir plus sûre ? j'ai pu garder mon expertise en CAP BEP (ça tombe je me serai auto arrêtée l'arborescence ? pour faire chat réducteur de lait ?, alors tu vois la communication, et puis tu vois l'administration et puis aussi le secrétariat et bla bla bla bla bla bla, t'en veux ? c'est de la bones (c'est vrai que je fais Cosette ? pour le Victor Hugo du BEP ? secrétaire c'est méga génial, tu devrais essayer, personne y t'emmerde, tout le monde est content que tu sois là et tu manques à tout le monde quand tu n'es pas là, et surtout moi pour le meilleur et pour le pire )A mon père, à ma mère et à ma soeur. On n'a pas toujours bossé ensemble voire quasi pas du tout mais on a bien bossé et bon ça aurait pu être pire. "On est toujours l'incohérent de quelqu'un, l'important est de toujours l'être avec soi et avec la vie qu'on mène et ses convictions. J'adore ce forum, ah ben alors à toi aussi, mince t'as vu j'ai tellement pris l'habitude de m'étaler sur toi que des fois je t'oublie, pardon mais tires quand même pas trop sur la couverture au cas où il ferait froid, manges pas sur mon territoire et oublies pas de le lire. Ben quoi donc ? ben le livre. Ben quel livre ? ben si il y a une couverture, y'a un livre, non ? ou bien ?
Dernière édition par I am so sure le Mer 15 Fév 2017 - 2:23, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Du coup, Saint Valentin à l'envers.Ca m'a fait penser à l'injonction d'aimer. T'as vu dans injonction y'a jonc ...je préfère le "et si, on ?"L’injonction paradoxale ou le changement comme manipulationChronique de Christophe FaurieCabinet Faurie22/09/14 15:20L’injonction paradoxale ? On en parle beaucoup, mais qui sait de quoi il s’agit ? Voici une introduction à l’une des techniques les plus anciennes de conduite du changement. Elle a beaucoup fait pour sa mauvaise réputation.« Si tu ne fais pas tes devoirs, tu n’auras pas de dessert. » Voilà l’enfance de toute manipulation. Obtenir ce que l’on veut d’une personne sans appel à son libre arbitre. Bienvenue sur les terres de l’injonction paradoxale.
Un mécanisme diabolique
Injonction paradoxale ? Placer une personne entre deux obligations contradictoires. L’une est consciente, l’autre non. Toute la puissance de la technique vient de cette partie inconsciente. En jouant sur elle, on court-circuite le libre arbitre de la personne. On obtient d’elle ce qu’elle ne « veut » pas faire.Pour cela, on utilise ce à quoi une personne tient le plus. Par exemple son sens de l’honneur, l’amour qu’elle éprouve pour vous, le respect qu’elle doit à ses parents, sa peur de la mort, des souris ou de perdre son emploi…1984, d’Orwell, parle d’injonction paradoxale. Elle est consubstantielle au totalitarisme. En particulier, le totalitarisme exige qu’on l’aime spontanément !Ce qui équivaut à faire disjoncter notre raison. Et à nous transformer en machine.Obtenir l’impossible
Un avocat m’a parlé du cas suivant. On demande à un manager d’augmenter la rentabilité de son unité par réduction de coûts. Impossible de refuser, sous peine (implicite) de perdre son emploi ou d’être mal noté. Plus il fait d’économies, plus les choses empirent. Épuisement à la tâche, et suicide.L’injonction paradoxale rend possible de demander l’impossible. Depuis Enron, elle fait des merveilles pour l’entreprise.Quelle est la motivation de l’acte héroïque ?L’équipe, vous disent les militaires. Enron pensait différemment. Pour cette société, la performance était individuelle. Et, pour stimuler cette performance, il fallait licencier le bas de son classement.Le mur de Berlin venait de tomber. L’économie de marché prenait possession du monde. Enron était son unité avancée. Pendant 10 ans, Enron a fait l’admiration des universitaires. Et une faillite frauduleuse. Ce qui n’a pas été le cas de ses techniques de stimulation. On les a adaptées. La peur du licenciement n’était pas nécessaire. N’importe quelle punition dégradante a le même effet. C’est ainsi qu’elles se sont répandues en Europe, où le licenciement est mal vu.Est-ce pour cela que l’on parle maintenant de « souffrance au travail » ? Et de suicides ? Alors que durant les trente glorieuses on trouvait le travail ennuyeux ?La responsabilité, antidote à l’injonction paradoxale
Pas plus qu’Enron, un régime gouverné par la terreur n’est durable. L’injonction paradoxale n’a qu’un temps. A moins de vouloir faire une fortune rapide, cette technique n’est pas recommandée.En outre, elle peut être involontaire. Un subalterne peut mal interpréter ce qu’on attend de lui. Et se tuer à la tâche par erreur. Ce qui vaudra des ennuis à son chef. Danger, donc. Et attention. Notre crise se prête à l’injonction paradoxale. Car elle nous pousse à demander l’impossible.Comment éviter l’injonction paradoxale ? Responsabilité
Quand on donne des ordres, être responsable, c’est s’assurer que ce que l’on demande est possible. Si ce n’est pas le cas, il faut chercher une autre façon de faire, aussi efficace et moins dangereuse. Quand on reçoit des ordres, être responsable, c’est s’assurer que l’on est capable de faire ce qui est demandé. C’est dire comment on va s’y prendre et de quels moyens on a besoin pour cela.Et l’on peut faire d’une pierre deux coups. C’est le contrat (écrit ou non). Chacun s’engage dans le projet, en connaissance de cause. Il est responsable.Que retenir ?
L’idée clé ici est celle de contrat. Ne jamais s’engager dans quoi que ce soit sans savoir précisément comment réussir. Attention au tacite. Il tue.Et un exercice, pour finir. Qui nous a appris à aimer les desserts, les cadeaux, l’argent, les jeux vidéo ou la télévision ? Quelle était son intention, à votre avis ?Références
- L’histoire d’ENRON : EICHENWALD, Kurt, Conspiracy of Fools: A True Story, Broadway Books, 2005.
- L’injonction paradoxale s’appelle « double bind » en anglais depuis qu’elle a été étudiée par Gregory Bateson. Il en a fait une cause de schizophrénie. BATESON, Gregory, Steps to an Ecology of Mind (Morale and National Character), The University of Chicago Press, 2000.
- Aimer le totalitarisme : WATZLAWICK, Paul, Les cheveux du baron de Münchhausen, Seuil, 1991.
http://www.journaldunet.com/management/expert/58514/l-injonction-paradoxale-ou-le-changement-comme-manipulation.shtmlou on retombe sur Alice Miller :.../...Réponse de Brigitte:Vous semblez avoir parcouru un grand chemin en regardant la réalité de votre mère mais tant que vous vous imposez l’injonction de « devoir l’aimer », vous continuez à NIER la souffrance de l’enfant que vous étiez et là vous le laissez encore tout SEUL pour comprendre et attendre quelque chose qui ne viendra JAMAIS. BOhttp://www.alice-miller.com/le-devoir-daimer/------------------------------------------------------------------------------------Ca fait donc forcément des liens, hormis le devoir de secours juridique. Accepter des injonctions. J'avais compris au fur et à mesure de vie, sans mettre des mots dessus. D'ailleurs trop de mots ou trop de techniques, ça fait déjà des trop longs textes à mes yeux. Je préfère mes portes de saloon. Même si parfois il a fallu les claquer plusieurs fois et la notion du flipper : si le bumper d'en face t'envoie dans l'impasse et si tu t'y cognes en fait. Prendre effectivement les choses comme elles viennent et en décider. Et prendre la tangente. La cohérence de vie. Faire d'abord son nid, sa cloison. Avoir une ouverture d'esprit mais dans ce cas pas trop, ça fait sinon le gamin qui regarde son jouet dans sa vitrine à vie sans jamais l'obtenir. Les oppositions d'idées du doué, les paradoxes, les contradictions. Doudouille m'a résumé tout cela en ne "pas creuser", point. L'attachement ou pas. J'ai vite été parfois le bumper d'en face qui te rejoint à ta maison, dans ta vie. J'aime bien dire pschitt, parce qu'en fait si tu fais la démarche d'aller voir un psycho, ou un psycha, c'est secouez moi sinon la pulpe elle reste en bas.Ne pas se compliquer et ne pas toujours utiliser sa complexité. Débrouissailler. Pour ma part pas trop le passé, sauf s'il a encore un fort impact sur le présent. Preuve en est, madame casimir. Ben oui commences déjà par résoudre tes propres problèmes avant d'avoir la prétention de résoudre ceux des autres. J'ai renouvelé à cette vraie psychiatre mes remerciements. Une douceur, une délicatesse et un respect, comme avec mon médecin. Il ne faut pas prendre les gens pour des magiciens. Je suis heureuse de n'avoir pas eu alors en fait la vie que j'aurai du avoir. Sur la vidéo de la séduction, la conférence, ça m'a fait penser à N.Gauvrit que je dois lire, les Nathalie et les Nicolas. C'est drôle et c'est bien carré en fait. La logique. Faire des efforts là où il y a trop à faire ? quelle drôle d'idée. Je n'aurai pas aimé avoir la maladie de certaines mères d'avoir des enfants. Parce qu'on dirait vraiment une maladie, un drame !!! une souffrance permanente. Le nombre de personnes qui ont imaginé à ma place mes manques. En cela c'est bien que j'arrête de bosser. Parfois la différence est une trop "tôt" et trop grande remise en question pour d'autres. Et ça ça doit te manquer, et pourquoi ? et comment tu fais ? Doudouille m'avait dit : comment tu tiens ?. Euh, hein ? pardon ? ben oui laisser ma mother dans sa vie. Je me suis même étonnée de dire à la dame ! même Casimir pourra faire le deuil. C'était écrit dans une des bibles de la douance, un bazar comme moi ça peut être un "échec cuisant" pour une psy. Je me disais d'ailleurs : tiens on ne dit pas un sur-normopensant !!! on devrait. Parfois des relationnels sont ultra complexes. A cette découverte je me suis barrée en fait et auto arrêtée. Il y a des choses de la vie qui s'opposent à la douance. Incohérence. On a une petite famille. Le doué peut être pot de colle. L'empathie. Le doué mort m'a totalement rappelé mon père en fait et je voyais donc avec la nana avec qui il avait fait du pourquoi pas ? ben oui des hommes un jour trompent leurs femmes et comme d'autres trouvent normal, allons y. L'alcool et la chieuse. Et le tiers. Ben non démerdez vous. Le tiers va vivre sa life Démission. Le doué va jusqu'au bout. Ben non. Allez y sans moi. Comme intégrer que les autres ne fonctionnent pas comme soi. Sinon c'est mort. Ne pas arrêter pourtant de ressentir, de lâcher son intensité. Il ne faut pas tout mélanger. La naïveté c'est bien pour ça. Edouard avait dit : te faire sauter la carapace. Ca doit être par là les noeuds gordiens. Tu es incohérente, ben non je vis juste pas comme tu veux et tu vois ça de l'extérieur donc forcément comme moi pour d'autres c'est simple. Les tenants et les aboutissants ? tu les mets dans ton raisonnement ? J'ai adoré ce petit gamin qui part au combat, le monde n'est pas fait pour moi, je me le ferais quand même le monde . Vas y Loulou, et tu vas le conquérir. C'est lui qui te fera des cadeaux pour la Saint Valentin, même si tu t'appelles : "Jean Eude" ou "Steven". Ben oui si j'ai un débordement de tendresse, une émotion, un ressenti, je le laisse vivre. Sinon je donne raison aux autres. Je ne suis pas les autres. J'aime bien mes douches de naïveté. Ca me fait un bain d'amour. C'est moi. Sinon je me coupe de mon émotion. De mon ressenti. Tétris avec les gens. Et le chewing gum. On dit aussi que qui se ressemble s'assemble. Ma mère a un besoin de reconnaissance infini enfin avait, comme je lui ai dit euh !!! minute papillon, le milliard de choses je te l'ai pas demandé hein. Alors oui les injonctions d'amour. Mais c'est ton père, mais c'est ta mère. Mais ils m'emmerdent !!! Tu vois ? Tu connais l'histoire du petit oiseau qui s'envole ? L'histoire de l'oiseau qui doit rester à vie collé à son arbre, moins tu vois. J'attends le retour de "gros détail". Pour le revirer. La conjoncture actuelle. Les dits sur normo pensants sont plus des tortues avec leur carapace. Avoir une cloison permet un repli si besoin. Des doués non. Introspection. Je pense que je pourrais être avec plein de gars, mais j'ai pas voulu. J'ai fait mon "égoïste" en plus m'a t on parfois dit. Je n'ai pas donné d'enfants au monde Vilaine douée, pas de don de soi sur ce coup là. Comme devenir une "madame". J'aime bien dire madame, non pas sur des questions de maturité mais sur des questions d'apparence. Je suis maman je deviens une madame, je suis ceci je deviens une madame, je suis maman je dois devenir une madame. Peace and love, fais tout comme tu veux et je suis pire puisque même quand je parlais à des homos je disais : tout comme les gens ils veulent du moment que c'est pas dans mon cul sans mon autorisation ... tu vois cette belle phrase structurée quand je fais un effort J'aime pas m'attarder sur le noir et le triste, ça me déprime. Embrasser le ciel immense ou le monde entier. Ben non ça fait trop de monde, trop de ciel. Je vais prendre que des bouts à la fois. Tous ces hommes et ces femmes qui ont écrit des bouquins pragmatiques c'est chouette quand même. Donc je ne m'auto castre pas. Ca m'étonne pas de moi ça. Pour ma part c'est vrai je trouve la vie bien fichue. J'ai un stress, une angoisse boum y'a quelqu'un. Si tu ranges bien ton "sur" et avec plein de choses tu deviens indispensable. Comme le fait de me barrer, ben oui hop tu réunis tout le monde, paix amour, ben non tu vas devoir faire l’hôtesse, merde j'ai merdé, bon je me barre ils se démerdent. Des fois on peut pas expliquer, on empire ! mais pourquoi ? parce que ? et alors pourquoi ? parce que ? tandis que le "j'en sais rien" bon ben salut, ouf. Du coup c'est vrai je m'en fous. Je me suis posée la question, aller faire tester tout ça pour pouvoir dire à certains/certaines. ben oui mais ça voudrait dire que ma vie n'a eu aucune valeur ? Tu te rends compte je suis pas passée par le prisme ? j'ai fait des phrases sans le mot "QI" toute ma vie. Et hormis des reprises de classique par des guitaristes, pas de classique ! vilaine douée tu me copieras "VivaldiQI" 450 fois ! ca t'apprendra. Et puis tous ces trucs de gars que t'as fait ! tu ne te rends pas compte, tu es un blasphème sur pattes, tu fais honte à la communauté du QI, des femmes, ect. Ben oui mais non. Zonka se débrouiller sans moi les communautés pour se représenter. Démission aussi. Tu vois Casimir la psy elle a fait une énorme boulette. avec son "sur", avec sa douance elle a failli détruire toute la mienne et tout ce que j'en avais fait de bien. comme quoi, on parle de machine à laver mais on parle pas de mode d'emploi. Alors oui là pas de pardon, ta douance renvoyée dans tes fesses et ranges plutôt tes fesses d'abord avant de t'occuper de mon QI. C'est d'autant plus drôle. Me faire dire à 39 ans que je suis handicapée ! moi je veux bien ! et donc c'est comment je dois faire ? je dois mettre un entonnoir sur la tête ? et aller courir nue sur la plage pour bien rentrer dans les critères ? ça se passe comment ? Il y a vouloir et pouvoir, j'ai pris pouvoir. Les sur normo pensants ont des handicaps aussi alors. Et bien plus gros que les miens parfois. Aller creuser dans des passés révolus, dans des actions du passé ? on ne peut pas défaire des noeuds d'avant, on peut défaire les pareils d'aujourd'hui. Ca a failli être la désintégration négative de moi par Casimir ! C'est pas si bête ma science du trou du cul. et ses deux hémisphères. et le prout comme arborescence. Tu devrais essayer, c'est fou ce que tu arrives à mieux capter l'attention quand tu parles de cul, ça percute plus en Volt terre c'est plus pouétique. Ce forum a réalisé un de mes plus grands fantasmes en fait. Il y a ce coté à apaiser les conflits qui parfois doivent être. Ca n'est pas se rogner, s'effacer d'une situation qui sans nous se réglera. L'enfer de mes parents. Mais non ton père t'aime, ta mère t'adore. Ben non ! Des gens qui se parlent à eux mêmes au travers les autres, ça c'est bizarre. Il y a d'autres choses bizarres comme ça que mon cerveau veut pas intégrer. Ca veut pas rentrer. Mais ça tombe, tant mieux si c'est pas moi. Ma doudouille, mon parasite J'ai eu la chance d'être une "plusdouée" qu'une sur. Semble t il. Plus dans le sens remplir la boite à outils. Tu le vois le jardin ? tu passes pas la tondeuse tous les jours ? et du coup tu passes pas ta vie non plus à aller dans la cabane à outils ! c'est pour ça que je parlais plus de trait de personnalité. Marrant poser dans le temps, les Milka d'avant, le rayon du supermarché en automatiques et me dire : mon père est le sac de noeuds à dénouer. Et Doudouille parasite ? avec sa boîte à outils qui défait mes noeuds. Et la mienne a du défaire les siens. Alors Doudouille ou parasite ? Ca dépend. Parasite de mon ancienne tranche de vie puisqu'il a tout basculé et j'ai pourtant freiné des deux pieds. Non ça va ouvrir les "gros chantiers" Alors Doudouille. De cette nouvelle tranche de vie bien entamé. J'ai repensé à ce jeune homme Asperger musicien qui en fait une chanson. Il m'a dit comme ça on en parle. Mais d'une autre façon. Ca démarre sur le titre et le syndrome d'Asperger, pas sur moi en prisme abord Pas con. Du coup ça fait étalement de pâte à crêpes en fait la vie. Tu vas l'imaginer lisse, droite, qui avance plutôt qu'avec des grumeaux non ? Le gros détail ajouté à sa phrase bizarre "je suis peut être assez intelligent mais les études n'ont pas suivi, lol, méga lol, comme le "je suis suivie par un psy", je sais pas ce que je veux, on verra. erreur. si tu ne sais pas ce que tu veux et comment tu veux vivre un peu près, tu ouvres la porte à ce que l'autre te définisse.... On dirait que j'ai marché à coté des mes brouillards et mes sacs de noeuds. et que des personnes ont regardé mes brouillards et mes sacs de noeuds. C'est pour ça que j'aime bien Doudouille. Un des plus beaux moments de ma vie. Je suis retournée des millions de fois dans son bureau mentalement. Les plus belles vacances du monde à chaque fois. J'ai vécu des belles synchros mais alors celle là un mater na liste et un pater na liste, si c'est bien géré et intégré, ça fait Nicolas et Nathalie le jardinier. T'as le tournevis, tu peux me visser ça steuplait, et je te cloue ça j'ai le marteau. Pouvoir prendre Racine entre deux Volt terre Se mettre dans l'ambiance même si on peut analyser ce qu'on vit dans la seconde. Et tant de choses à dire. Se mettre trop à l'écart c'est ne jamais réduire les écarts. "Il me faut un sujet". ou plusieurs. ben oui sinon ça part en mode free on va plus rien comprendre. Tous tes défauts si tu les vois comme des défauts je les ai ou les ai eus en fait. Comme pour le coiffeur je suis pas d'accord. Ben oui je me lave les cheveux en rentrant, je fais même pire, je demande pas de brushing direct Si je m'aime pas en choucroute. Je m'aime pas en choucroute, pourquoi je ferais en plus des efforts pour m'aimer en choucroute ? je ne vais tout de même pas me faire une injonction d'aimer une choucroute ? si ? si il faut tout recommencer pour plaire aux autres, il va falloir me donner plusieurs viesSi vous aimez quelqu'un, quelqu'une, dites lui, au mieux ça vous fera une pelle en plus dans la cabane à outils, au pire un râteau. Ca doit pas pour autant arrêter la tondeuse ni empêcher les fleurs de pousser dans votre jardin.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Si on n'y fait pas attention, par des débuts de phrases on fait des injonctions... de sujets.J'avais dit à Buzz une mise à niveau. La douance met sur un niveau commun parfois mais on a pas fait les mêmes Tetris. Tiens je vais la faire breveter. On a pas fait les mêmes Tétris. On n'a pas gardé les vaches ensemble, bof ça fait moi bien qu'on a pas fait les mêmes Tétris. Alors on peut avoir la DS commune, parfois on peut se connecter, mais ça veut pas dire que. Raccourcis, diagonales, tangentes, Mon histoire de malle où on ne m'a jamais retrouvée. Aux grands fermoirs d'argent. Tu crois que le premier gars qui a posté ici a fait un pavé ? et du coup l'autre a suivi ? on dirait que les normo pensants ou sur normo pensants floodent alors, c'est leur communication. Répondre sans l'identifier à la phrase qui relève plus de la psychiatre, c'est devenir son psychiatre.... je préfère relever celle sur le temps même si je suis pas Miss Météo non plus... ça va bien me branche cette histoire de cônes it Yves et cônes it Yvette je crois bien. Ne pas arborer dans l'histoire de l'autre. Et ne pas tenter de placer la solution si dans l'arborescence de l'autre y'a un verrou. Bon café et madeleines de Prout. Tu as même réussi à me faire parler parfois avant mon deuxième café ! Quel talent Je vais t'appeler "H.île.Talent". Nous avons les moyens de faire parler, mode Guest Apport ? dans le recul on
s'encemboîte. Je t'avoue que j'aurai été un peu déçue que tu me déçoives... ce ne fute pas le cat, tu savais qu'à Port Le Cat....
Dernière édition par I am so sure le Mer 15 Fév 2017 - 2:22, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
La relation aux autres… à qui vous faites peur !!!
ou pas c'est selon...
- Spoiler:
- Je n'en ai pas, je n'instaure pas de relations avec les personnes qui me font peur en sachant ou pas pour quelle raison ou si relationnel obligé pour x raisons, je les limite au minimum et vice versa, il faut savoir partir si ça n'est pas constructif ni pour l'un ni pour l'autre. Par contre je vérifie avant la définition de "peur" de l'autre et je décide en trois temps.
ou pas c'est selon...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Justement apprendre d'une non mise à niveau... ? mais sans forceps. Mettre des murs ou délimiter son territoire, ses champs d'actions, c'est différent.- Spoiler:
- Désamorcer nos pulsions de violences
Friday 06 January 2017Bonjour Mme ORIOL,« Un message pour vous dire que les ouvrages d’Alice Miller ont véritablement bouleversé ma vie. Je tenais également à vous remercier pour les conférences de la chaîne YouTube.Papa d’une fille de 14 mois, je ne comprenais pas pourquoi je me sentais pris d’une montée de colère intérieure lorsque ma fille pleurait à chaudes larmes, et ce malgré mes connaissances sur le sujet de l’éducation bienveillante.C’est ainsi que j’en suis venu à lire les ouvrages d’Alice Miller, notre corps ne ment jamais, et c’est pour ton bien. J’ai fini ensuite par le drame de l’enfant doué.
J’en ai ainsi compris, au fil des lectures, que mes parents m’avaient éduqué de façon soumise à leurs propres conditionnements inconscients, en réprimant mes émotions par le biais de violences physiques (claques fessées) et morale (attitude autoritaire, système de dominance, et punitions).Je suis ensuite devenu un ado mal dans ma peau, peinant à s’affirmer, peur de s’exprimer en public, car m’exprimer pleinement m’a été interdit dans mon enfance.Ce n’est pas pour rien que je me suis ensuite dirigé vers la gendarmerie, pour retrouver une autorité à laquelle me soumettre, qui décide pour moi de mes affectations de mes missions, de ma vie.Le comportement destructeur dont parle Alice Miller, je l’ai eu envers moi même et non envers les autres, en voulant intégrer le GIGN. Je me disais sans cesse consciemment : » il ne faut pas que tu pleures ou te plaignes pour telle ou telle raison, tu ne dois pas être faible pour aller au GIGN, tu ne peux pas exprimer des émotions de faible, tu dois être fort, quitte à donnée ta vie pour les autres ».J’ai compris que ces schémas de pensée découlaient de mon éducation reçue : mes émotions ont été niées par mes parents/agresseurs idéalisés, et incapable de m’insurger contre eux de part mon jeune âge, et m’inspirant de leur modèle (mes parents ne sont pas expressifs de leurs émotions), j’ai moi même nié mes émotions par la suite, jusqu’a les enfouir bien profondément pour ne plus les ressentir. C’est ainsi que lors de mon premier saut en parachute, le moniteur m’a dit « alors. Tes sensations ? ». Je remarque aujourd’hui que je n’ai rien ressenti de particulier, alors que je prenais l’avion pour la première fois, et que je sautais dans le vide pour la première fois.Je suis donc en colère contre mes parents. Et je ne me suis jamais autorisé à l’exprimer, ce qui m’a causé énormément de problème de développement personnel qu’ils ignorent totalement.
Je remarque aussi que mes parents sont des enfants qui n’ont pas eu la liberté de s’exprimer dans leur enfance, et ils ont répercuté ça inconsciemment sur moi.Je me suis tellement trompé toutes ces années. Être un homme ce n’est pas en imposer physiquement, avoir des responsabilités au travail, se marier, ou encore négliger ses émotions pour le confort des autres.C’est au contraire accepter ses émotions, comprendre son vécu, son histoire, prendre conscience de ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, pour renouer avec son être intérieur et prendre ses décisions de vue en sa VERITABLE âme et conscience, et non pas sous le coup de valeurs qui prennent leurs racines dans l’inconscient de notre enfance, de nos parents, et que l’idéologie dominante réussit à véhiculer car peu de personnes prennent conscience de leurs automatismes de pensée et d’actionJe suis en paix aujourd’hui, ce que j’ai toujours voulu trouver, je l’ai trouvé. Il ne me reste qu’à commencer à vivre. Pleinement.http://www.alice-miller.com/desamorcer-nos-pulsions-de-violences/
Là où il y a Gigi, y'a pas de gène ou si c'est selon.
Dernière édition par I am so sure le Mar 14 Fév 2017 - 20:15, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Comment le chien délimite son territoire ?b Partager sur Facebooka Tweeterd
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Le chiot, dès son arrivée à la maison, va se construire des repères. Il est intéressant de bien les connaître, car leur stabilité est essentielle pour la réussite de l’éducation et pour l’équilibre de l’animal. Ils sont au nombre de quatre : le territoire, le maître (et l’entourage), les inconnus et les autres animaux. Vous devez essayer d’utiliser ces points spécifiques, et surtout de les modifier le moins possible.Le territoire du chien ne recouvre pas exactement le vôtre, même s’il vit chez vous. De plus, il sera divisé différemment. Dans la nature, le territoire d’un animal ou d’un groupe est une zone interdite d’accès à tout « étranger » et souvent très bien gardée. Les limites sont marquées par des odeurs. Les animaux se frottent par exemple contre les arbres qui délimitent leur « chez-soi ». Votre chien va, bien sûr, assimiler l’appartement ou la maison à son « chez lui ». Il étendra cette zone jusqu’au jardin s’il y en a un. Nous verrons plus tard comment lui faire respecter ces lieux afin qu’il ne les asperge pas régulièrement d’urine !Dans la nature
Il existe des meutes de chiens sauvages. Leur territoire comprend alors trois zones : le centre, généralement occupé par les dominants ; une zone intermédiaire, habitée par les mâles qui aimeraient être chefs et leurs femelles ; puis la périphérie, occupée par les jeunes mâles. Les chiots d’une portée vont organiser leur territoire autour de la mère.Elle-même va un jour les pousser à explorer l’espace en les « rejetant ». Votre chien n’est pas un animal sauvage mais il garde certains comportements de ses ancêtres.À l’extérieur de la maison
La notion de territoire est très présente, même chez les animaux de compagnie. Elle s’exprimera simplement d’une autre manière qu’à l’état sauvage. Dans le jardin ou dans la rue située devant la maison, votre chien se sentira chez lui. Il sera alors menaçant envers tout autre chien pénétrant dans ce territoire.Dans la maison
Le chien est donc ce que l’on appelle un animal « territorial » (à la différence du chat). Le chiot va rapidement délimiter trois zones à la maison : une zone de repas, une zone de repos et une zone de besoins.L’éducation consistera à délimiter ces zones avec lui. Il est en effet hors de question qu’il choisisse de s’installer dans le seul fauteuil du séjour ou sur le lit de votre chambre à coucher. Votre rôle sera aussi de faire respecter ces zones une fois délimitées.https://wamiz.com/chiens/guide/comment-le-chien-delimite-son-territoire-1030.html
TERRITORIALISATION CHEZ LE CHATAuteur : Dr Valérie Dramard Date : 2007-12-22
Niveau
Le chat contrairement au chien est plus attaché au territoire qu'au groupe d'individus avec lequel il vit. Même si le chat domestique est capable d'entretenir de fortes relations affectives avec ses maîtres, l'attachement au territoire est plus apaisant, plus structurant que l'attachement aux êtres vivants.
Un chat apaisé dans son champ d'isolement, le lit de ses maîtres.
Un sac en papier peut constituer une bonne cachette, soit un bon champ d'isolement, pour un chat qui souhaite se reposer.[size=10]Pas de hiérarchie chez le chat[/size]
Le chat est un animal territorial et plutôt solitaire. On n'a pas pu mettre en évidence d'organisation hiérarchique chez les chats harets (chats redevenus sauvages). Tout d'abord, il est rare que ces chats vivent en groupe. Généralement, ils se tolèrent autour d'une même source de nourriture et sur un même territoire, mais cherchent à préserver leur « espace vital ». Si des groupes de chats existent naturellement, il s'agit surtout de groupe de femelles (chattes qui restent après la puberté avec leur mère et leurs sœurs), que l'on nomme matriarcats. Lors des mises bas, (les chattes sont souvent en chaleur ensemble), elles mettent bas ensemble et élèvent leurs petits ensemble. Les mâles (non stérilisés) sont indépendants et solitaires. Ils côtoient leurs congénères essentiellement pendant les périodes de chaleur pendant lesquelles ils se battent (entre mâles) ou ils s'accouplent (avec les femelles évidemment). Ensuite, ils repartent au loin. Il n'ont aucun rôle dans l'éducation des petits.
La taille du territoire qu'occupe un chat dépend de son statut physiologique : un mâle entier peut arpenter plusieurs kilomètres carrés de territoire alors qu'un mâle stérilisé se contentera d'une surface beaucoup plus réduite. Une femelle semble avoir un territoire plus réduit qu'un mâle entier. Une femelle stérilisée sera plus sédentaire.
Remarque : les mâles entiers risquent plus souvent de se battre avec leurs congénères. En effet, comme leur territoire est plus vaste, le risque qu'un intrus y pénètre l'est aussi. Les agressions territoriales seront donc plus fréquentes.[size=10]Les marquages[/size]
Quand le chat effectue un marquage, il dépose des marques olfactives ou phéromones qui vont lui permettre de baliser son territoire et de « communiquer » avec ses congénères. Les comportements qui accompagnent les marquages sont des comportements de soulignement, qui précisent pour un congénère qui regarderait la scène de loin « Tiens, il est en train de déposer un marquage olfactif d'alarme. Il faut que j'aille sentir. » On distingue les marquages apaisants (pour l'animal qui les dépose) que constituent les marquages faciaux et les marquages d'alarme (griffades, marquage urinaire) surtout à destination des congénères qui pénétreraient sur le territoire du chat.[size=10]Les marquages apaisants[/size]
Le marquage facial territorial est apaisant. Le chat se frotte la tête régulièrement sur les angles saillants des obstacles présents sur son territoire. Dans la nature, il va s'agir de pierres ou de branches, dans la maison, il s'agit des coins de murs, des pieds de table ou des coins des meubles. Ainsi, il dépose des marques faciales apaisantes (phéromones apaisantes) qui signent qu'il est bien installé dans son territoire et qui permet au chat lui-même de s'apaiser. Si pour des raisons diverses, ces marques disparaissent (changements de place des meubles, travaux de peinture... ou tout simplement déménagement), le chat est perdu : il doit impérativement baliser le « nouveau » territoire pour pouvoir s'y installer et s'apaiser. Certains chats ont la capacité de s'installer facilement dans un nouveau territoire même si cela leur demande des efforts, d'autres ont beaucoup plus de difficultés au point de rester « perdu » dans la nouvelle habitation (il marche en rampant, fuit pour n'importe quoi) et deviennent anxieux.
Remarque : Afin d'aider un chat à s'installer dans un « nouveau » territoire, l'utilisation de Feliway (analogue des phéromones que dépose le chat quand il effectue un marquage facial territorial) permet au chat de s'apaiser et de s'installer plus vite, donc de se frotter rapidement.
Le marquage de familiarisation ou allomarquage est apaisant. Le chat se frotte du bout du menton jusqu'aux oreilles sur les jambes de son maître quand il rentre du travail ou quand il prépare la gamelle. Il peut aussi se frotter sur le chien de la maison avec qui il s'entend bien ou contre l'autre chat aussi. Ce marquage est caractéristique des chats bien socialisés qui montrent leur affection aux êtres vivants qui vivent avec lui sur le territoire. Ces êtres sont clairement acceptés, ils ne représenteront pas des intrus s'ils sortent ou entrent sur le territoire.[size=10]Les marquages d'alarme[/size]
Les marquages d'alarme balisent certains endroits du territoire, mais ils sont essentiellement émis lors de stress.
Lors des griffades, le chat griffe un support vertical ou horizontal au point d'y laisser des traces visuelles et olfactives (sécrétions des coussinets plantaires). Ces griffades signalent au congénère qu'il s'approche de l'endroit de repos du chat qui a griffé (aire d'isolement). Si cet espace n'est pas respecté, l'intrus risque de se faire raccompagné vertement (agression territoriale). Plus un chat est angoissé, plus il va avoir tendance à effectuer des griffades.
Le marquage urinaire consiste en un jet d'urine projeté horizontalement sur un support vertical. Le chat est debout, il frétille de la queue qui est tenue verticale, il se place de telle façon que son arrière train soit face au tronc d'arbre, au mur ... ou au meuble et projette une jet d'urine odorant sur ce support. Dans l'urine ainsi émise, il y a des marques olfactives (phéromones) qui ont un rôle d'alarme. Quand un chat est angoissé, il a tendance à effectuer plus facilement du marquage urinaire dans son territoire, c'est-à-dire dans l'habitation. Quand plus de 50 % des marques faciales disparaissent du territoire, le risque de marquage urinaire dans ce territoire est augmenté.
Remarque : Le marquage urinaire sexuel existe chez les mâles non stérilisés. La séquence comportementale est légèrement différente : pendant les chaleurs de la chatte, le mâle se frotte (comme s'il effectuait du marquage facial), il se retourne et projette un jet d'urine là où il s'est frotté. La castration supprime aussitôt ce marquage sexuel.[size=10]Attachement et territoire[/size]
Le chaton est attaché à sa mère qu'il suit partout. Progressivement, après 3 ou 4 mois, plus indépendant, il s'installe dans le territoire où il vit. Il suit moins sa mère dans ses déplacements et il commence à se frotter sur les pieds de table quand il est content. Progressivement, l'attachement au territoire matérialisé par les marquages faciaux se renforce.
Une boîte à chaussure constitue un agréable endroit d'isolement pour un chat.
Il est utile de laisser au chat vivant en appartement un endroit d'où il va pouvoir observer l'extérieur (poste d'observation).
http://www.animalpsy.com/comportement-veterinaire-chat/85-territorialisation-chez-le-chat
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Vieillard Moni, vieille hard, Monique ? non mais je t'en prie, vas y lâches toi, fais comme Hata Maison au milieu de Art à Kiri en culottes courtes
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Le syndrome "saint valentin" chez certains, personne n'en parle, rien, aucune thèse !! Et y'a de quoi faire pourtant, les mégas pavés argumentaires mode VRP pour te convaincre, avec de l'image, du goût, du son, de l'odorat, du théâtral, de la mise en scène, de la mise en abîme, de la mise en perspective, c'est une belle machine l'intelligence "meuh non, tu vois bien qu'il n'y a aucun gouffre entre nous" va plutôt mettre tes papattes au logis, à ton logis, t'as qu'à faire du Fée du logique, ça va t'occuper les mains ou fais du jardin, tu connais pas les "mains de jardin" ? c'est "laissez moi t'aimer" Mike Brandt, pas "laisses moi t'aider" et la technique du pied dans la porte n'a rien de Rome Antique, mais non tu vas pas mourir, mais non moi non plus, enfin si un jour mais pas avant le 16 du moins, demain le 15 je dois appeler le plombier, ben non les copains ça se peut pas comme film "petits arrangements entre doués" C'est pas simple moi je te le dis de caser les incasables à qui il manque une case ou à qui il y a trop. Je suis contente que ça soit fini, on la trouvait bizarre ma collection, cela dit moi aussi, mes cat's rôles
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Court Métrage produit par Daniel Martinez Lara et Rafa Cano Méndez. Cette première phrase d’introduction classique me fait rougir de honte face à la beauté à laquelle je viens d’être exposée.AlikeAlike c’est l’histoire de deux personnages, d’un père qui s’appelle Copi et de son fils qui se prénomme Paste ; vous ne trouverez ces informations qu’après avoir lu le synopsis car c’est un film muet. Des paroles auraient de toute manière été superflues. Donc, Copi a une routine bien définie et embarque son fils dans la standardisation générale, sans réellement prêter attention à cette morne vie. Paste est un joyeux luron toujours en forme et souriant qui apprécie grandement les petits plaisirs dissimulés sous la large masse du quotidien. Le temps passe, les jours se ressemblent et le chemin semble être tracé d’avance pour le jeune Paste, constamment recadré par son entourage.Critique d’un système, le nôtreTous les matins, père et fils ont un même rituel, ils préparent leur sac pour la journée, déjà bien trop lourd. En début de matinée, ils sont ensemble, ils sont colorés et enthousiastes avant de se fondre dans une ville grise emplie de gens blasés. Pour seul îlot, seule échappatoire : un petit carré de verdure avec son arbre flamboyant et son violoniste. Le violoniste, par ailleurs, est ignoré de tous sauf du petit garçon ; véritable symbole d’un rêve, d’une sortie de routine et d’un plaisir de vivre qui se perd au fil du temps. Chaque jour, c’est pareil, le père va travailler et enchaîne des tâches répétitives, ennuyeuses et automatiques tout en scrutant du coin de l’œil les lourdes aiguilles de l’horloge de son bureau. De son côté, Paste garde ses couleurs, se rend à l’école avec joie malgré le tas de livres qu’il emporte dans son sac et qui le fait vaciller par leur poids insensé.Evolution économique sans évolution de l’éducationLe jeune garçon dessine sa passion naissante à l’aide de crayons de couleurs, il tente de la partager avec son instituteur et son père qui préféreraient simplement qu’il écrive des lettres noires sur blanc. L’interprétation de l’alphabet pour le petit garçon est un fil rouge qui nous guide à travers le film et l’esprit de Paste : tout commence par des dessins colorés, se transforme en des lettres claires et joyeuses avant de se fondre dans un alphabet standard et sans impétuosité. Ces événements qui teintent la vie de Paste ne sont pas sans nous rappeler l’immobilité terrassante de l’école qui freine trop souvent la créativité et l’éveil des enfants qui apprennent pourtant beaucoup mieux avec passion.Cette école qui ne suit pas la société qui évolue chaque jour, qui ne suit pas l’ouverture d’esprit des enfants sur le monde (ayant désormais accès à tout au bout du doigt), qui ne suit pas les nouvelles techniques d’apprentissages plus ludiques et plus efficaces. Notre école, notre institution publique ou privée qui se cantonne à apprendre les mêmes choses à tout le monde comme on prescrirait un même remède à des milliers de pathologies différentes. Notre école qui forme les citoyens de demain mais aussi les personnes et donc les sociétés à venir : dans quel monde veut-on vivre ? Un monde lisse, gris comme un coup de crayon qui ne dépasse pas les traits prévus à cet effet ? Un monde où la vie n’est qu’un enchaînement de journées qui se ressemblent ? N’a-t-on pas qu’une chance de profiter sur cette terre de la richesse infinie des choses et des gens ? Ne change-t-on pas le monde par nos enfants ? Ne faisons-nous pas la révolution par l’esprit critique, enthousiaste et aiguisé de la jeunesse ?Amour avec un grand ASi le père du jeune garçon souhaite le protéger et le guider vers le « droit chemin » en s’assurant qu’il fasse comme tout le monde, il se rend compte au fur et à mesure du temps que son fils n’est pas comme tout le monde, que personne n’est comme tout le monde. En souhaitant refreiner sa nouvelle passion pour le violon, pour la couleur de cet îlot perdu au milieu d’une ville asphyxiée, il a tué dans l’œuf la joie de vivre de son propre enfant. Ce dernier perdant petit à petit sa couleur, sa joie de vivre, son attachement aux petits plaisirs de la vie, s’habitue à suivre la marche générale. Ressentant la chute libre de la joie de son fils, Paste aura un geste de reconnaissance, d’excuse et de véritable invitation à vivre. Cette morale nous rappelle que l’amour porté à un proche se doit d’être inconditionnel, vide de tout jugement ; si la compréhension d’une passion peut être limitée, l’acceptation se doit d’être totale.Les mots pour décrire ce magnifique court-métrage semblent superflus. La leçon de vie que nous enseigne cette 3D minutieusement animée est un mélange de stimulation à l’envie de vivre, de motivation à l’ouverture d’esprit et d’invitation à la richesse d’un amour sans limites.http://lareleveetlapeste.fr/apprendre-a-apprecier-rend-lautre-heureux-jugement-amour/
A toute blind ou pas
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- petit cas d'eau:
- Merci.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
[spoiler]
(ben oui même un spoiler il aime parfois être seul...)
Du-allitée, un choco chaud et dodo.
(ben oui même un spoiler il aime parfois être seul...)
Du-allitée, un choco chaud et dodo.
- Spoiler:
- Et je réponds de fait aussi ici, je n'ai pas à commenter ça : Saint Valentin fête commerciale indigne des zèbres ? comme titre mais dans la même lignée de fait que sur l'autre fil sur la dépendance affective où j'ai répondu, j'ai pour ma part du mal avec cela aussi, si je devais me positionner de cette façon, à savoir ce qui est digne ou pas de ce que j'ai découvert de particulier sur moi, comme j'ai vécu sans le savoir, je sais ce que j'aurai raté des choses, des gens, dans ma vie, voire même "rater des erreurs" ou la possibilité d'en faire. C'est juste mon ressenti en partage puisque je suis arrivée un jour à "m'étaler plus que ça" ici. Je l'explique à l'inverse avec l'exemple qui me vient d'un monsieur plus haut niveau d'études que moi, pas le même milieu social, pas la même ville, enfin plein de différences (d'ailleurs il crée des ponts en vrai lui, genre je marcherai peut être un jour sur un de ces ponts !!) si je m'étais arrêtée à son discours où il me parlait de "Duchesse Machin" et du "Duc Truc de la Prout/Punk de la Haute" en me disant à l'inverse : je dois tenir son "rang" par mes propos et si lui n'avait pas de suite mis les pieds dans les plats avec moi en me disant avant même que je le dise : "I am so sure, ne venez pas me sortir votre niveau BEP, encore" on n'aurait pas échangé ou des banalités.J'ai écrit dans un autre fil ce matin que ce forum m'avait permis de réaliser un fantasme, pas en mode petite ouvrière ou je sais pas quoi qu'on n'osera jamais dire d'ailleurs, mais en mode "douée" à savoir pouvoir découvrir que la douance ça peut faire ça, ce truc impossible que je savais faire toute seule mais là ce forum m'a montré d'autres personnes encore qui savent faire cette chose impossible. D'autres bornes, d'autres limites, d'autres frontières. Je vais mal le dire parce que "y'a toujours quelqu'un/e qui dit quelque chose d'intéressant avant que je puisse structurer mes phrases pour le dire et ici l'écrire" mais réaliser un fantasme ça n'est pas évident, alors si je suis particulière réaliser celui là, celui de pouvoir utiliser à fond mes trucs en plus pour moi c'était forcément que j'étais dingue à un moment de ma réflexion et fait non. C'est important pour moi parce que ça m'a libérée. Pour moi la douance ne doit pas pour autant réunir tout le monde, tous les milieux, tous les "les" mais elle permet de, parfois, souvent, et en cela aussi je la vois comme un atout incroyable. J'ai croisé des personnes sur des ponts, réellement, on ne sait pas forcément revu, côtoyé, on ne s'est pas mélangé mais on sait donner des réponses qu'on n'aurait pas trouvé ailleurs sans justement cette "association" "particulière" de ce qui logiquement pour beaucoup ne s'associent pas. De fait c'est comme si ce forum m'avait libérée de cette "quête". Ca me fait un "c'était impossible et pourtant je l'ai fait, on l'a fait". J'ai parlé ici de doudouilles, des personnes fantastiques et sans ce forum je serai encore en train de chercher dans le mauvais sens, ce qui relient, ce qui nous séparent. Désormais je le sais dans plein de détails et c'est le plus beau des cadeaux de Saint Valentin que j'ai pu recevoir. On m'avait dit : c'est magique et ça l'est. Ca répond aussi pour moi à une autre question : je ne savais pas équilibrer le "on se ressemble on s'assemble" et "le plus on diffère, plus on s'apprend" j'ai pu aussi trouver la subtilité. Ca me fait donc "c'était donc possible mais y'a des chieurs pour nous empêcher de faire l'impossible qui l'était". On ne penserait pas à se libérer d'un fantasme dont tout le monde dit ou montre que ça n'est pas possible ! et c'est pourtant parfois du moins pour moi ce dont je devais me libérer en le rendant possible avec des aménagements et mes potions de Q Sine. Y'a sûrement quelqu'un/quelqu'un qui a une belle théorie de quelqu'un d'important et d'intelligent à mettre là dessus, ou c'est une technique de je ne sais pas quoi je ne sais pas qui ou alors l'évidence "bidule" moi j'ai des mots (les miens) et un vécu de moments "authentiques", j'en étais tellement sûre, I am so sure, que rien ni personne n'aurait pu m'empêcher d'aller les vivre et j'ai eu raison, bon je reconnais qu'il faut savoir "percher-lucide", décaler, aller vite, et avoir un mode "apnée" et passer aussi par des "t'es barrée, ça peut pas être vrai" mais j'ai saisi mes "moments authentiques insaisissables" et des personnes comme moi ont fait le pas aussi pour ça. Du coup, le monde peut bien s'écrouler, enfin presque.... forcément....Ca m'a fait penser à cela à te lire. Feedback only. J'aime bien dans les bibles de la douance quand ils disent que seul un autre le "le doué" peut accueillir une intensité, une idée, un concept qui peut sembler une "illusion" d'un autre le "doué". Rien n'est plus plaisant que de voir mettre des mots après un de ces ... comme si dans la même vie y'avait des personnes qu'on croise juste pour qu'ils rajoutent les ... qui suivent, ça fait comme de l'athlétisme géant, comme si for fun, y'a des gens leurs métiers ça sera attendre de voir untel ou untel avec les ... qui manquent et pour le voir repartir tout en ayant soi même des untel ou untel avec les ... qui manquent et pour me voir repartirEt à mon beau père aussi (je l'ai oublié en route hier, tu vois comment je suis, je peux te zapper 27 ans de ma vie ...comme ça... d'un revers d'un pavé, tu crois que les forums c'est pour s'entraîner pour les révolutions ? en jetant des pavés ?)Il est des amours particuliers quand on est particulier. C'est parce que des z'autres veulent ou peuvent pas le faire que ça n'est pas possible mais y'a des impossibles qui sont possibles et tout plein de choses.... mais là ça fait quand même pouf au moins ça que j'ai pas rien dit.... les fluides cognitifs c'est bien ça, ça fait Tron mais dans ton cerveau, j'aime beaucoup cette idée, les flux nerveux, ça fait énervé tout de suite, tandis que les fluides cognitifs, pas un panneau, pas un grumeau, miam d'avance. Ca va commencer à me faire beaucoup de cartes pour que la Saint Nicolas mais bon si on doit assumer le hareng des prénoms de son rang social.... on ne va se coincer la sardine dans la boîte comme dirait l'autre. Et j'ai des secrets taire particulières.Particules d'hier, particules du présent, particules de demain C'est particulier de devenir plus particulière qu'on se pensait bizarre, tu devrais essayer, c'est drôle et plutôt atypique comme expérience.
Alors j'ai cherché et j'ai beaucoup trouvé, poil au nez
Dernière édition par I am so sure le Mer 15 Fév 2017 - 15:08, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- petit cas d'eau:
- Merci.
Merci Quand on perd le nord, il faut savoir garder la sucette et le aussi
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:07, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
I am so sure a écrit:
Comment retrouver ses yeux d’enfant ?
Excellent, quand j'étais plus jeune, j'adorai ce style d'expérimentation de modification de con-science, pas con du tout (j'veu'dir, étymololomagique-ment). Je devrai m'y remettre, d'autant que celle là je ne la connaissais pas.
J'en ai pratiqué une autre du même akabi, en suivant la piste Monde des non-A (SF, Van Vogt) > Sémantique générale (Korzybski) > un des rares ouvrage en français sur le sujet à ce moment là.
C'est exactement la même mise en œuvre (walking on the street), et là, au lieu de changer le nom des choses, il faut se répéter mentalement "Ici et maintenant, je ... vois/entend/touche/sent (uniquement des modalité sensorielles)" + "un FAIT sans jamais induire de jugement/appréciation personnelle/commentaires digressifs/ etc. On colle à la perception et uniquement à la perception, si possible externe, et on verbalise mentalement la description neutre de notre expérience. Ex : "Ici et maintenant, je vois un arbre / Ici et maintenant, j'entends un bruit qui m'apparait fort / Ici et maintenant, je sent le frottement de ma manche gauche sur mon poignet, etc". Sont proscrits les "Ici et maintenant, je croise cette personne qui à l'air malheureuse" ou encore "Ici et maintenant, je vois la voitures bleue qui passe à coté de moi, et çà me fait penser au cousin de la belle sœur de ma concierge...". Niet ! On revient à la perception descriptive neutre.
Mon expérience est que lorsque je pratiquais régulièrement ce petit jeu de psychonaute, la distinction entre les faits et les pensées subjectives par rapport à ces faits, se clarifiaient. Par "pensées subjectives", je veux dire les re-présentations intellectuelles et les ressentis/émotions/affects en découlant. Cela m'a permis, lorsque je la pratiquais, une meilleur gestion des émotions perturbatrices issues de la confusion entre les deux niveaux, typiquement dans un débat avec d'autres personnes, mais aussi par rapport à ma propre perception de moi-m'aime. "La carte n'est pas (tout) le territoire", la représentation imaginée et leurs affects associés ne sont pas les faits objectifs. çà m'a aidé.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- soto² a écrit:C'est exactement la même mise en œuvre (walking on the street), et là, au lieu de changer le nom des choses, il faut se répéter mentalement "Ici et maintenant, je ... vois/entend/touche/sent (uniquement des modalité sensorielles)" + "un FAIT sans jamais induire de jugement/appréciation personnelle/commentaires digressifs/ etc. On colle à la perception et uniquement à la perception, si possible externe, et on verbalise mentalement la description neutre de notre expérience. Ex : "Ici et maintenant, je vois un arbre / Ici et maintenant, j'entends un bruit qui m'apparait fort / Ici et maintenant, je sent le frottement de ma manche gauche sur mon poignet, etc".
c'est vachement bien pendant le coït aussi ça.
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Non Kass, pas par derrière, tu sais que çà me fait sursauter. Grande folle va !
Mais oui surement, merci pour cette respiration, faudra que j'essaye.
Mais oui surement, merci pour cette respiration, faudra que j'essaye.
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Et dire que d'autres se retournent le cerveau juste à cause d'un petit vélo...... une pensée pour celles qui ont plus de mal- Spoiler:
Re: zébulonnette en mobylette
le Jeu 19 Fév 2015 - 10:51Zabgahangirl a écrit : Ma vie normale de surdouée épisode 2(ou l’Air de faire un tout avec un rien et rien avec un tout)Non, vraiment, je ne changerai ma vie pour rien au monde.Ce fut un peu comme un jour sans fin, chaque jour, chaque semaine, chaque année, un nouveau plateau, pour ce jeu de rôle, qui au fond a toujours fini par drôle… ainsi je l’ai voulu… tout doit toujours se finir… dans un éclat de rire…Toujours tout finir par un éclat de rire…. Toujours trouver le drôle dans le pire… sur une petite stabilité, un petit rocher sur lequel on peut se poser, se re poser.Et éviter la dépendance… parce que c’est dans l’effort que la joie est la plus dense.Non, vraiment, je ne changerai aucun de mes souvenirs, que ce sont les meilleurs ou bien les pires… et si c’était à refaire, je referai tout pareil, car à chaque étape, ce fut un nouvel éveil.La vie c’est un peu comme la mer, un peu beaucoup, ça flotte, ça écume, ça vague, ça divague, ça tempête, c’est d’huile, c’est vert, c’est bleu, c’est gris.Parfois l’agneau dans la bergerie et parfois ça crie au loup, plus ou moins longtemps, mais ça prouve que c’est vivant là dedans et puis sans plus ou moins de vagues, plus aucun mouvement.Y’a rien qu’une douce musique ne puisse effacer, il n’y a rien qu’un sourire ne puisse bercer, et c’est tout un art d’être un clown qui aux coups de cafards fait des pieds de nez.Si tout n’est qu’illusion, sois illusionniste, si rien n’est perfection, prends tout en fataliste, et fais ta liste, ta liste des bonheurs, comme dirait l’autre, tu verras bien qu’un beau matin fatigué, j’irai m’asseoir sur le trottoir d’à coté, tu verras bien qu’il n’y aura pas que moi, assis par terre comme ça.L’avantage c’est qu’ensuite tu prends l’habitude de t’asseoir avant d’être fatigué, et là le « cul « dans le sable ou dans la pelouse, tu te dis qu’en fait la « loose » ce n’est qu’un concept modifiable à qui veut bien moduler….Et si simple en fait que peu de gens savent y penser… trop accessible…Le bonheur c’est d’apprendre à être heureux même avec sa tristesse parfois, c’est chercher et trouver le positif et le beau dans ce que tu vois,c’est chasser systématiquement les mauvaises pensées, c’est se faire quand même de bons souvenirs dans les moments pénibles, pour pouvoir se souvenir des bons moments plutôt que des moments pénibles.Il faut faire la nique à la vie, avoir des souvenirs de brise qui font des goûts de liberté, sentir encore des grains de sable qu’on a pu frôler, partir en tirade philosophique et terminer par « et on se boit une pinte et je te nique…zic »,Faire des extrapolations mentales à tire la rigo parce que tout ça c’est que dalle et qu’il faut être à go go, alors faire d’un tout un rien, si c’est ça qui te va bien, et d’un rien un tout si à ce moment là c’est de cela dont tu as besoin.Et toujours revenir à cette base, celle que tu t’es construite où il n’y a aucun naze. Même s’il y a des blessures, toujours savoir contrer, esquiver ce qui pourrait trop les chatouiller.Alors tu prends d’autres habitudes, et tout devient beaucoup moins rude, il n’est rien qu’une bonne balade, une musique n’apaise et les techniques inversées, et les pensées court circuitées car en fait la pensée elle est plein d’autorisées, tout est permis.Et si tu sens que ça recule, dis toi au fond que tu les encules et penses déjà à demain où tu te diras hier c’était bien, je fus d’une profondeurNon vraiment je ne changerai ma vie pour rien au monde, ça s’est passé comme ça devait se passer, et ça m’a permis de me dépasser et de m’auto contredire systématiquement, ça va mal se passer, mais non tu verras,Aucune douleur ne peut être pire qu’une déjà vécue hier, tes neurones ont déjà enregistré le scénario et le prochain sera forcément plus beau.Non vraiment je ne changerai ma vie pour rien au monde, chaque personne que j’ai croisée m’a appris quelque chose, chaque endroit où je suis allée m’a donné quelque chose, chaque événement m’a donné une leçon, et je crois même que parfois j’ai rendu des gens moins cons….Non vraiment je ne changerai ma vie pour rien au monde….Et s’il faut des périodes de canalisations, il suffit d’aller au devant du bon plombier, du bon pompier qui arrête l’ébullition…Non vraiment je ne changerai ma vie pour rien au monde…Plus tu avances et plus tu te remplis d'autres choses, plus tu te vides de paroles stupides, plus tu engranges si tu le veux des moments merveilleux, qu’ils soient grandioses ou bien basiques…c'est toi qui en décides.Et ensuite tu peux Tron…er, aujourd’hui, hier, avant, après… la notice est simple.Non vraiment je ne changerai rien à ma vie…. Sauf si on m’y retirait les spaghettis (et la musique aussi).J’apprécie qui je suis. Et tout ce dont on a besoin se trouve là dans la vie.Mettre ses "trops" à la maison ou dans ses endroits bien secrets, c’est revenir à la raison, la personne qu’on est c’est celle qu’on est au pied du mur et si toute sa vie, de la peur, on écoute les murmures, on ne traverse jamais les murs.Il faut fractionner, compartimenter, ranger, stocker, organiser…La vie est un Tétris géant, mais mieux en fait, c’est toi qui choisis les pièces, c’est toi qui choisis la vitesse.Tout est question d’intensité, de réglages, la vie c’est comme un morceau de musique, tu choisis tes musiciens, tu répètes bien ou moins bien, tu t’en fous, ça sert à rien. c’est ça qui est bien.Y’a aussi le concept de « tu t’en fous », en vrai tu t’en fous, mais des fois tu fais comme si, et puis ensuite en fait, plus tu avances dans le temps, plus c’est plus tu t’en contrefous, mais tu t’en contrefous pas mais ça fait passer les choses mieux et peu importe de le dire, pourvu qu’au fond tu respires… et chaque bouffée d’air prise n’importe où est la seule chose qui compte…Ca fait des bulles d’air dans ta tête qui quand tu veux font la fête… et ça t’amène à l’équilibre qui te fait te sentir encore plus libre…Non vraiment je ne changerai rien à ma vie… elle m’a toujours amenée ce dont j’avais besoin… au moment où j'en avais besoin car j’ai bien voulu m’arrêter pour me dire que finalement le mieux est l’ennemi du bien…Voir la vie comme une piscine, et s’y voir comme un nageur, des limites, c’est ça des limites, pour pouvoir s’y arrêter, pour pouvoir les dépasser, pour pouvoir se jauger et ne rien dire à personne qui ne pourrait pas comprendre afin de ne pas perdre ce temps si précieux.Non vraiment si c’était à refaire, je referai tout pareil et encore plus vite et autant.Malheureux doit être celui qui n’a pas en tête un catalogue de jolies choses, de jolis lieux, de jolies sonorités, de jolies personnes etc… qu'il va réalimenter si le stock est épuisé.Se faire un monde avec un rien et un rien avec le monde…je ne voudrais rien changer à ce que je suis… car j'ai toujours plaisir à finir par en rire....Même dans les tagliatelles il y de lard et si je ne te fais pas rire, saches que pour moi l'essentiel est que d'abord je me marre
"Ici et maintenant, je sent le frottement de ma manche gauche sur mon poignet, "
-----------------------------------------
Je n'avais pas pensé à voir la chose par ce prisme, ça ouvre de nouvelles perspectives..... de belles images me SOTO exposant (ah non il faut pas lire l'exposant, c'est comme dans Dany Boom) aux yeux. Je suis une véritable muse, une source d'inspiration
-------------------------------------Comme quoi hein, en direct live, j'avais dit que je faisais ci, ça La preuve je me refais 2015. Si je prends rendez vous un jour chez le psychiatre (il faudrait que je le fasse en fait me suis je dit si je veux revoir le même qu'en 1998 sinon si jamais il mourrait.... si je peux écrire des choses pareilles, je commence à comprendre pourquoi on se souvient toujours de moi, il faut peut-être mieux que je retourne "traumatiser" quelqu'un que j'ai déjà "traumatisé" ? au moins il sera pas surpris une deuxième fois ? Je comprends mieux en fait pourquoi je m'ennuie pas souvent et je suis d'une prétention incroyable avec un regard dans le recul profondément attendrie sur moi-même, parce que je me fais rire autant que quand je l'ai écrit C'est ça c'est sûr je suis vraiment un trucJe comprends beaucoup mieux aussi certains échanges rapides où on finissait pliés sans plus réussir à parler et à rebondir sur les salves de choses débiles qu'on pouvait sortir à la seconde. C'était super dangereux, on aurait pu s'étoufferJe suis une vraie authentique :
"Et si tu sens que ça recule, dis toi au fond que tu les encules et penses déjà à demain où tu te diras hier c’était bien, je fus d’une profondeur "
Je fus d'une profondeur..... tu vois je l'avais dit.- Spoiler:
Re: Ca roule (ma poule avec ou sans options
par Invité le Jeu 7 Mai 2015 - 20:14Ca y est, tout s'est quasi recalé plus qu'à finir d'ajuster et je peux enfin "foutre" la paix au super gars marié qui m'a ultra méga aidée à passer le cap de cette découverte.Je crois aussi que j'ai résolu le fait d'une culpabilité d'enfance. J'ai du me croire investie de ne pas séparer les couples, ou de les aider à se recoller.Alors qu'en fait qu'ils se démerdentDeux psychiatres officiels m'ont donc confirmée que je suis un truc (bon si ça peut rassurer d'autres gens, moi je le savais déja hein) mais le mystère reste entier, et moi être un mystère entier j'aime bien.)Et puis comme ça je peux être une fille et ça c'est cool. Du coup j'ai plein de gars pour chaque chose dans leur domaine. Et compétents et pas compétents.Plus qu'à me coller un mari là dedans et hopopop.J'ai quand même constaté que je suis un cumul de beaucoup de chosesSi je vais un jour me faire suivre, je suis ravie d'avance pour celui qui me suivra..... il a intérêt à avoir de bonnes baskets. Mais c'est lui qui fera le footing, moi je préfère la marche. et les échanges sans analyse c'est tellement plein de détente, d'humour etc.La vie c'est bien trop court pour être malheureux. Il faut croire à tout, le hasard fait bien les choses, c'est moi qui te le dit.Il faut aussi savoir faire du tri (j'ai mon ex de mes 17 ans, c'est à a dire il y a 30 ans environ qui me rappelle, je laisse sonner et répondeur hein, et sans empathie car fermer des portes c'est rendre service à l'autre aussi), savoir prendre du recul sur toutes choses, penser à soi d'abord quitte à passer pour narcissique, savoir devenir amnésique, impolie, etc parfois et dire je n'ai pas le temps, mais là tu fais rien, ben oui mais c'est mon occupation...des fois rien faire.et puis sauveur du monde, c'est piquer la vedette à la personne qui se débrouillera pour se sauver elle même et qui sera fière de l'avoir fait.le don de soi c'est bien mais il faut en garder sinon à un moment y'a plus rien à donner même à soi.tout va donc bien se terminer, j'ai raison encore une fois, et je vais reprendre ma petite habitude de donner raison aux autres, ça fait des vacances en fait et rendre heureux c'est agréable. se faire asperger par la lumière des autres ça fait du bien aussi, regarder une faille et ne pas aller s'y coller pour rendre service aussi.mais si tout était à refaire, je referai tout pareil et encore plus vite, et j'aime conserver ma B.A titute.Sinon là j'en ai bien chier des ronds de carotte pendant 6 ans bordel je vais me détendre en en planter encore pas mal (des carottes) sur farmville, farmville c'est ultra très très con mais qu'est ce que ça détend.J'en ai ouvert trois forcément sinon je peux pas tricher mais bon ça reste quand même dans la norme, je ne voudrais surtout jamais être normale, ça ne fait pas partie de mes buts à atteindre sinon ça aurait voulu dire m'éteindre. mais faire semblant de s'éteindre parfois, qu'est ce que ça fait du bien.Et puis quand tu es une fille, donner des billes à un gars pour que l'air de rien il te la fasse à l'envers, ça rassure super.oui mais.... euh rien. oui.
- Spoiler:
- par Invité le Sam 9 Mai 2015 - 19:30je me demande si je ne suis pas en train de vivre ou si je n'ai pas vécu une vidange mentalegenre t'es en mobylette, panne sèche d'essence, et tu vas pas faire le plein, tu restes assise dessus et tu regardes le champ d'en face sans commencer à compter les tiges de blé ni rien.j'ai encore lu des trucs de gens d'ici, à chaque fois que je viens ici il se passe des trucs "bizarres".par Invité le Sam 9 Mai 2015 - 19:33Non non, je t'entends penser d'ici : pas une lobotomie, tout le patoss est encore là.... au garage, prêt à être au cas où, une vidange, d'ailleurs si je tu veux que je te rapporte un coquelicot, pas sûr que j'y penseJ'ai du partir en mob sans mon décalage dans le sac à dos. J'ai pas calé non plus, je suis juste là recalée.
----------------------------------------------------------------------
J'assume, tout, j'assume, tout,
J'assume, tout, j'assume, tout,
J'assume, tout, j'assume, tout,A "D" aussi du triangle de K qui m'avait dit : On ne comprend pas toujours ce qu'elle dit, mais elle est sympa A qui j'avais répondu : parfois l'important c'est juste d'être "là"-------------------------------------------------------------------------------------------Je me suis relue entièrement (et sans pleurer), je ne comprends pas en quoi ça ne semble pas flagrant le fait que j'ai fait avancer le sujet de la Douance d'immenses pas de géants d'Albatros mais bon j'avais prévenue, moi je suis toute petiteQue de souvenirs incroyables, je me souviens de tout et je m'en souviendrai longtemps, longtemps, longtemps...
Dernière édition par I am so sure le Sam 25 Fév 2017 - 12:08, édité 3 fois (Raison : Je ne sais si j'ai deux points G, ???? mais alors une grande G... ça c'est sûr, j'ai... :))
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
J'ai aussi eu subitement une image de seau d'eau mais je sais pas de où elle est venue... je vais chercher
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