La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-votre-qi-ne-dit-pas-grand-chose-votre-intelligence-desole-sharon-jacques-lautrey-637241.htmlL’intelligence sociale est la forme d’intelligence qui permet de comprendre autrui (ses pensées, ses sentiments) et d’agir efficacement sur lui (obtenir son adhésion, modifier son comportement) en situation d’interaction sociale.L’intelligence émotionnelle est la capacité à connaître et à réguler ses propres émotions ainsi que celles des autres, et à utiliser cette capacité pour guider la réflexion et l’action.L’intelligence pratique est celle qui est mise en œuvre lorsqu’il faut adapter ses ressources cognitives au contexte, par exemple lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes rencontrés dans la vie quotidienne (elle est supposée distincte de l’intelligence académique dans la mesure où on trouve de nombreux cas de personnes faisant preuve d’une intelligence académique exceptionnelle et se comportant pourtant de façon relativement inadaptée dans la vie quotidienne).Enfin la créativité, est la capacité à réaliser des productions qui soient à la fois nouvelles, originales, et adaptées au contexte (une production nouvelle mais inadaptée aux contraintes de la situation n’est pas réellement créative).
Comment peut-on mesurer ces autres formes d'intelligence ?
Ces différentes formes d’intelligence sont "mesurées" en confrontant un échantillon de personnes à un ensemble d’items de difficulté croissante supposés mettre en jeu cette forme particulière d’intelligence (par exemple identifier les émotions exprimées par des acteurs sur des photos dans le cas de l’intelligence émotionnelle, ou imaginer le plus possible d’utilisations différentes d’une boîte en carton dans le cas de la créativité).Les scores observés dans ces épreuves ne constituent toutefois des "mesures" que s’ils présentent un certain nombre de qualités métriques, par exemple la fidélité (lorsqu’on examine un même échantillon de la population avec le même test à deux occasions différentes, il doit exister une forte corrélation entre les scores obtenus par les participants aux deux occasions).Les tests évaluant ces autres formes d’intelligence sont moins nombreux et moins utilisés que les tests de QI. L’une des raisons tient sans doute à ce que, ces formes d’intelligence étant moins prédictives de la réussite scolaire que l’intelligence académique, leur évaluation n’a pas les mêmes enjeux sociaux. Une autre raison tient à ce qu’elles sont plus difficiles à évaluer et que, dans l’état actuel de la recherche, les qualités métriques de leurs "mesures" sont moins satisfaisantes.Les tests de QI présentent-ils des failles ? Quelles capacités permettent-ils de mesurer ?
Le fait de résumer la "mesure" de l’intelligence par un chiffre unique, par exemple un QI de 100, présente plusieurs inconvénients.Le premier est de laisser croire au public non informé qu’il s’agit d’une mesure précise, ayant les mêmes propriétés qu’une mesure de longueur en centimètres, alors que le QI ne traduit que le rang auquel le score d’un sujet le classe par rapport à son échantillon de référence. Par exemple, un QI de 100 obtenu par un enfant de 12 ans signifie seulement que son score total au test le situe au rang médian dans l’échantillon d’enfants de 12 ans avec lequel ce test a été étalonné (autrement dit 50% environ des enfants de l’échantillon de référence ont un score plus élevé que le sien et 50% un score moins élevé).Le second inconvénient de ce chiffre unique est de laisser croire que l’intelligence est unidimensionnelle. Or tel n’est pas le cas. Comme indiqué plus haut, les tests de QI évaluent eux-mêmes plusieurs composantes différentes de l’intelligence, notamment la compréhension verbale, le raisonnement, la visualisation spatiale, la mémoire.Si toutes ces composantes se développent lorsque l’enfant grandit, elles ne le font pas nécessairement au même rythme et n’atteignent pas nécessairement le même niveau d’efficience à l’âge adulte. Il existe certes des corrélations entre les performances dans ces différentes composantes de l’intelligence, qui permettent d’extraire un facteur général d’intelligence, mais ces corrélations sont modérées, ce qui traduit le fait qu’assez souvent, les niveaux de développement atteints dans ces différentes composantes sont hétérogènes.Il est donc beaucoup plus intéressant et informatif de caractériser une personne par son profil sur les différentes composantes de l’intelligence que par un chiffre global comme le QI.L'intelligence ne sera pas évaluée de la même manière dans toutes les sociétés. Est-elle une notion objective ?
Si l’intelligence est définie comme la capacité qu’a un individu à adapter son comportement à l’environnement physique et culturel dans lequel il évolue, il en découle qu’elle ne peut être évaluée par les mêmes situations dans des cultures différentes. Néanmoins, si toutes les composantes de l’intelligence sont dépendantes de la culture, elles peuvent l’être à des degrés divers.L’évaluation de l’intelligence dans une culture donnée peut être objective au sens où des évaluateurs différents utilisant le même test doivent en principe arriver au même résultat. En revanche, cette évaluation reste relative à la culture particulière dans laquelle elle a été évaluée.Avons-nous tendance dans notre société à mélanger culture et intelligence ?
L’intelligence dite cristallisée (évaluée par la compréhension verbale, le vocabulaire, etc.) est évidemment la plus dépendante de la culture, l’intelligence dite fluide (évaluée notamment par le raisonnement dans des épreuves non verbales) l’est moins.Propos recueillis par Ann-Laure BourgeoisRead more at http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-votre-qi-ne-dit-pas-grand-chose-votre-intelligence-desole-sharon-jacques-lautrey-637241.html#XYeQRIte8z1zzE1R.99-------------------------------------------------------------------------------------------------------------...Quels sont les avantages et les inconvénients d'un QI élevé ?" Ce n'est pas toujours évident à différencier, car ce qui pour les uns constitue un avantage sera perçu par d'autres comme un inconvénient. Les avantages les plus évidents sont par exemple la facilité à opérer des associations d'idées, un sens aigu de la justice, une créativité certaine et un spectre d'intérêt élargi. Les hauts potentiels intellectuels sont également dotés d'une personnalité 'complexe' et peuvent accomplir de grandes prouesses intellectuelles. La plupart ont également une bonne connaissance d'eux-mêmes. "" Le perfectionnisme est également une caractéristique des personnes à haut potentiel, mais dans la pratique cela ne constitue pas toujours un atout. Autre inconvénient : ces personnes éprouvent souvent plus de difficultés à nouer des contacts sociaux. Cela provient souvent du fait qu'elles se sentent incomprises par leur entourage. Dans certains cas, cela peut les amener à se forger une faible estime de soi. Un autre problème récurrent réside dans l'échec scolaire, qui peut surgir lorsque les enfants à haut potentiel ne sont pas suffisamment stimulés, par exemple parce qu'ils ne trouvent pas les leçons intéressantes ou que la matière leur paraît trop facile. "Les personnes à haut potentiel disposent-elles d'un atout sur le marché du travail ?" Ici aussi, la réponse est ambigà¼e. D'une part, il peut s'agir d'un atout parce que les personnes dotées d'un QI élevé satisfont généralement aux exigences spécifiques du marché du travail. Les personnes à haut potentiel disposent pour la plupart d'un diplôme supérieur et relèvent haut la main les tests organisés lors des sélections. "" D'autre part, il peut s'agir d'un désavantage si le candidat fait état de son haut potentiel lors d'un entretien d'embauche. Le recruteur peut trouver le candidat 'bizarre' ou craindre d'avoir affaire à quelqu'un de plus intelligent que lui. Les hauts potentiels peuvent susciter la jalousie et réduire ainsi leurs chances de décrocher un emploi. Présenter un CV pour une personne bardée de diplômes et de centres d'intérêt n'est pas toujours aussi avantageux qu'il n'y paraît ; les recruteurs ont vite tendance à trouver ces personnes surqualifiées ou dispersées. "Dans quelles fonctions retrouve-t-on le plus de personnes dotées d'un QI élevé ?" Il n'existe pas de profession-type pour les hauts potentiels. Lorsqu'on parcourt la liste de membres de Mensa, on y trouve aussi bien des médecins que des enseignants, des psychologues, des informaticiens, des ingénieurs et des juristes, des dockers ou des employés de supermarché. "Pour conclure : combien de membres compte l'association Mensa en Belgique ?" Mensa compte environ 110 000 membres dans le monde, et entre 300 et 400 membres en Belgique. Il existe bien entendu d'autres "surdoués", mais tous ne ressentent pas le besoin d'adhérer à Mensa. Certains ne s'intéressent même pas à leurs hautes capacités intellectuelles. Mais la plupart des membres de notre association me confient qu'ils sont ravis de pouvoir être en contact avec d'autres personnes comme elles. Mensa est avant tout une association sociale. Fondée dans le sillage de la Deuxième Guerre mondiale pour réunir tous les cerveaux et se pencher sur la paix mondiale, elle est devenue une organisation à laquelle on adhère principalement pour rencontrer des personnes ayant le même fonctionnement intellectuel et participer ensemble à des activités conviviales. "Intéressé? Plus d'infos sur www.mensa.be
Publié : mardi 12 juin 2012https://references.lesoir.be/article/un-qi-%C3%A9lev%C3%A9-est-il-un-atout-professionnel/
Dernière édition par I am so sure le Lun 1 Mai 2017 - 22:40, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
.../...
Sur le plan relationnel
Avec les pairs :
• différence du niveau de maturité intellectuelle entraîne un intérêt pour des enfants plus âgés ou des adultes
• différence dans les centres d’intérêts
• difficultés relationnelles car ces enfants peuvent être « dérangeants » pour les autres
• capacité d’expression mais difficultés de communication
• solitude, isolement, rejet ou leadership
En famille :
• tente de maîtriser intellectuellement les situations
• raisonne et argumente
• s’oppose et refuse les consignes
• enfants épuisants.
Avec le milieu extérieur (milieu scolaire, société) :
• remise en question permanente des règles et des lois illogiques
• conscience aiguë de la réalité du monde et dénonciateurs de ces dysfonctionnements
• besoin de justice
• altruisme.
Sur le plan des apprentissages
• autonomie dans l’apprentissage, apprend facilement et rapidement.
• a appris à lire jeune (souvent bien avant l’âge scolaire). Lit vite.
• possède des pouvoirs de raisonnement et d’abstraction supérieurs
• attirance pour les problèmes complexes, les défis intellectuels
• approche globale, intuitive, directe
• processus enrichis à l’encodage d’une situation
• mémorisation facile et rapidité de raisonnement
• intuitions fulgurantes
• richesse et originalité dans les solutions proposées
• audace intellectuelle, anticonformisme
• suit des directives complexes facilement
• s’intéresse beaucoup à l’histoire de l’humanité et du monde
• grand champ d’attention qui lui permet de persévérer pour résoudre des problèmes
• fait preuve d’initiative et d’originalité dans le cadre de ses travaux en classe
• démontre des aptitudes supérieures en mathématiques, surtout en résolution de problème
• champs d’intérêt de lecture qui portent sur une grande variété de sujets.
• va souvent à la bibliothèque (ou sur Internet) et s’y débrouille bien.
• démontre des aptitudes supérieures en mathématiques, surtout en résolution de problème.
Mais aussi :
• manque de méthode de travail
• défaut de planification et lenteur exécutive
• se perdent dans les détails
• difficultés pour la gestion du matériel au quotidien
• résistance à toute approche séquentielle, linéaire, systématique
• besoin de sens lors des apprentissages
• difficulté à expliciter leur production et donc à la critiquer.../...
http://lechoduparking.over-blog.com/article-31965056.html
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- “Mes parents m'ont caché que j'étais surdouée”Par Sophie N'Guyen
Publié le 17/01/2017 à 11:54Alors que sa fille de 9 ans est diagnostiquée à « haut potentiel », Isabelle apprend que ses parents lui ont caché qu'elle-même était surdouée.
Quand sa fille de 9 ans est diagnostiquée à « haut potentiel », Isabelle fait un bond dans le passé et se rend compte que ses parents lui ont caché qu'elle-même était surdouée, pour ne pas faire de jaloux dans la fratrieet par économie. Bien des années plus tard, elle a tenu à livrer son témoignage.Enfant, déjà, je m'ennuyais à l'école et décrochais facilement"Hier encore, j'ai serré les dents et me suis forcée à sourire en recevant les compliments de ma cheffe pour mon travail, « toujours aussi soigné ». Un travail qui consiste à mettre à jour les tableaux organisant les fiches de paie des professeurs de mon département. Je suis cadre B dans l'administration. Un travail qui m'a toujours laissé un goût d'amertume. J'aurais pu vivre ma grande passion, les animaux, en devenant vétérinaire. Mais après mon bac scientifique, je ne me croyais pas capable de faire de « hautes études », comme disaient mes parents. « Avec un BTS on trouve toujours du travail » : c'est ce qu'ils m'ont répété pendant toute ma scolarité.Comment les contredire ? Après tout, enfant, déjà, je m'ennuyais à l'école et décrochais facilement. J'étais souvent punie pour « manque de concentration » et aussi pour mon orthographe désastreuse. Je me souviens avoir écrit « un panié » au tableau et avoir déclenché le fou rire de la classe. Plusieurs fois, j'ai eu de mauvaises notes en mathématiques, pas parce que le résultat était faux mais parce que le raisonnement n'était pas celui que le professeur attendait. A la maison, l'ambiance n'était pas terrible. Pour fuir les disputes de mes parents et celles entre mon frère et ma sœur, je me réfugiais dans les livres sur les animaux. Chaque année, j'avais un engouement différent : les amphibiens, les fauves, les oiseaux… Ma mémoire ne m'a jamais fait défaut. C'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai traversé facilement mes années de scolarité. Je lisais, je retenais.Mathématiques ou philosophie, la structure du texte m'apparaissait aussi clairement qu'une lumière dans la nuit. Je croyais que tout le monde fonctionnait comme ça. Mais mon frère et ma sœur n'avaient pas du tout cette forme d'esprit et ces facilités. En raison de mon inattention et de mon orthographe, en quatrième on m'a fait rencontrer une psychologue scolaire. J'ai dû compléter des dessins, des phrases, et j'ai trouvé cela bêbête. Je ne me souviens pas de commentaires particuliers, à la maison, concernant ces tests. La vie a continué.En terminale, j'avais déjà intégré le discours de mes parentsJ'aimais la technologie, la chimie, je lisais des livres et des articles scientifiques, et j'adorais l'astronomie. Mon professeur de physique croyait en moi. Il m'encourageait à tenter une classe préparatoire aux grandes écoles mais, en terminale, j'avais déjà intégré le discours de mes parents qui n'avaient pas les moyens de me payer de « hautes études ». Alors j'ai obéi, et j'ai entrepris un BTS de gestion et de comptabilité – en m'ennuyant, sur fond de fumette avec mon copain de l'époque et de picole en douce à la maison. Mon frère est devenu mécanicien, il a pris la direction d'un garage, et ma sœur est devenue femme au foyer. Elle a maintenant quatre enfants, elle est heureuse. De mon côté, j'ai rencontré mon mari au sein de la direction départementale de l'Education nationale. Guillaume était marié et père de deux enfants. J'ai été sa maîtresse pendant quatre ans. La situation me convenait.Personne ne se doutait de rien, jusqu'au jour où sa femme a reçu un appel anonyme pour lui dire que son mari la trompait. Une semaine plus tard, j'hébergeais Guillaume chez moi. Sa femme a vite demandé le divorce, et nous avons emménagé en dehors de la ville. Eliott est né quatre ans plus tard, suivi de Fiona, trois ans après. Cette vie représentait une réussite inespérée : un mari amoureux et deux enfants dans une grande maison avec piscine. Mes parents étaient fiers de moi, mais je sentais mon frère et ma sœur un peu aigres, comme si l'ex-vilain petit canard était devenu un cygne.J'avais raconté à mon mari mes ambitions d'enfance et la réaction de mes parents. Pour lui, qui venait d'une famille ambitieuse pour ses enfants, un tel discours était criminel. Il me disait que j'aurais fait une super vétérinaire. Sa réaction m'a mis du baume au cœur. C'était la première fois, à part mon professeur de physique, que quelqu'un croyait en mes capacités. D'ailleurs, Guillaume m'a souvent poussée à passer des concours. Ça ne m'intéressait pas : je suis dans une équipe que j'apprécie et ne veux pas bouleverser mon équilibre. C'est trop tard pour moi.Puis Fiona a commencé à nous causer des soucis. Depuis le CP, elle était bavarde, dissipée et très active. Elle a vite appris à lire et à compter, quasiment toute seule. Mais sa personnalité extravertie et son côté « clown » masquaient ses dons. Il y a deux ans, elle était en CM1 quand nous avons été convoqués par son institutrice. En prenant des pincettes, elle nous a dit qu'elle pensait que notre fille n'était pas seulement hyperactive… elle était très douée, voire « surdouée ». Bref, elle nous conseillait de consulter un psychologue spécialisé.Les chats ne font pas des chiensFiona a donc passé plusieurs tests. Il est apparu qu'elle n'était pas hyperactive mais était à « haut potentiel » – surdouée, donc –, avec un quotient intellectuel de plus de 133. Le psychologue a été très pédagogue. Il a dit à Fiona qu'elle avait une excellente mémoire et un cerveau qui fonctionnait très vite et très bien, mais qu'elle allait devoir apprendre à écouter les autres, à ne pas perturber la classe car des élèves avaient besoin de plus de temps et de concentration pour comprendre. Nous avons décidé de ne pas utiliser les mots « surdouée » et « haut potentiel » devant elle ni devant son frère. De son côté, l'institutrice a adapté certains apprentissages pour elle.Quand j'ai appris à ma mère, qui avait toujours trouvé Fiona « agitée » et « trop mûre dans ses raisonnements » pour son âge, que sa petite-fille était surdouée, elle m'a répondu : « Les chats ne font pas des chiens », et m'a avoué que la psychologue scolaire de l'époque lui avait annoncé la même chose à mon sujet, mais qu'elle et mon père avaient décidé de ne rien me dire, pour ne pas faire de jaloux dans la fratrie. « Et puis à quoi ça aurait servi ? a-t-elle ajouté. On n'avait pas les moyens de te payer de longues études qui ne donnent pas forcément du travail, alors que le BTS… » Je suis tombée des nues.Je sens de temps en temps un malaise avec GuillaumeCe n'est que lorsque je suis rentrée chez moi que ma colère a explosé. Passe encore qu'elle ne m'ait rien dit, mais me pousser vers un BTS de comptabilité alors que je voulais devenir vétérinaire. Je me rappelais toutes ses remontrances sur ma déconcentration, alors qu'elle en connaissait la raison. Dire que je me croyais anormale et pas très futée. J'en ai pleuré pendant deux heures. Tant de gâchis, de complexes, de honte.Quand j'en ai parlé à Guillaume, le soir, sa réaction m'a déçue. Il a minimisé l'évènement, me disant que l'important c'était ce que nous avions construit, notre couple et notre famille, et que même si je n'étais pas devenue vétérinaire, la vie m'avait quand même gâtée. J'ai ressenti une sorte de jalousie, de rivalité, comme lorsque j'obtenais de meilleures notes que les garçons de ma classe en mathémathiques. C'était comme si je volais quelque chose de masculin : la logique, l'esprit de synthèse… Cela dit, quelque temps plus tard, il a concédé qu'il avait remarqué que je pigeais tout « au quart de tour ». Ainsi, je voyais immédiatement les incohérences dans les scénarios des films et des séries télé, et il en était souvent bluffé. Je sens de temps en temps un malaise avec Guillaume : je prends sur moi pour ne pas relever les éléments illogiques ou contradictoires dans ce qu'il dit, et je vois qu'il perçoit mes réticences.Après la révélation de ma mère, j'ai passé des semaines à ressasser mon mal-être et ma vie professionnelle ratée. Puis je me suis concentrée sur Fiona. Après tout, si une personne est en mesure de l'accompagner, c'est bien moi. Aujourd'hui, Fiona a sauté le CM2 puis la cinquième. A 12 ans, elle est en quatrième, ses notes sont excellentes… Mais, surtout, elle a canalisé son énergie et a, en plus, une vie sociale riche et joyeuse. C'est l'essentiel. L'important n'est pas le QI, mais la possibilité de faire ce que l'on désire, en fonction de ses capacités. C'est ce que je veux pour mes enfants, et je les soutiendrai du mieux que je le peux. Ce sera aussi ma façon de me « réparer ». "Propos recueillis par Sophie N'Guyenhttp://www.marieclaire.fr/,mes-parents-m-ont-cache-que-j-etais-surdouee,838413.asp
Dernière édition par I am so sure le Dim 30 Avr 2017 - 0:56, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Dernière édition par I am so sure le Sam 29 Avr 2017 - 19:43, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Fulguration par ressenti en fonction d'un contexte, d'une conjoncture, évidemment si la situation ne dépend pas uniquement et voire pas du tout de son seul hors bord... on ne peut attendre que l'arrivée des autres données des autres ? pour expliquer ce qui se passe ? non pas du coup comment ça aurait pu mieux se passer ? ne pas se passer ?
Quelques jeunes à la rue
Enchainent les apéros
Une femme fait la manche
Quelque part dans le métro
Un touriste, égaré, recherche l'Elysée
Des fillettes en profitent, pour le dévaliser
Un chauffard, alcoolo, adepte des bistrots
Boit le coup de trop et renverse un ado
Déprimée, une demoiselle se jette a l'eau
Et dans le plus grand dédain
La vie reprend son chemin
Des migrants, affamés
Cherchent à se cacher
Des habitants, excédés
Veulent les en empêcher
Les routiers, déboussolés
Continuent de rouler
Les usines, les pétroliers
Continuent de polluer
La police marche au pas, recrute des soldats
Les grévistes en ont marre
Les casseurs font la loi
La politique continue son mea culpa
Et dans le plus grand dédain
La vie reprend son chemin
Tous debout, des gens crèvent dehors
Indignez-vous !!
Tous debout, L'état nous torpille
Indignez-vous !!
Je veux voir le monde de tous les indignés
Ne plus fermer les yeux et se révolter
Ensemble, faire front, se lever
Passer a l'action !!
Jeunesse de France n'as-tu pas envie
De prendre les armes, sauver ta patrie
Prendre les rênes, monter au créneau
Redonner aux autres le goût de la vie?
Ne pas laisser gagner l'indifférence
Lever le poing de la tolérance
Offrir une nouvelle chance
Une génération résistance
Il n'y aura pas de futur
Dans la haine et dans le mépris
Il n'y aura pas de futur
Sans solidarité, sans amis
Il n'y aura pas de futur
Dans l'isolement et dans la souffrance
Il n'y aura pas de futur
Sans le droit à la différence
"Refrain"
(Thx à David Jones et le groupe fan Tagada Jones pour les quelques fautes de frappe.
Ainsi qu'un gros merci à Niko, Job, Stef et Warner pour leur travail )
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce qui semblerait du dédain ne le serait pas en fait, du moins, pour tous. Et alors c'est fou tout ce que mettrait un le le doué juste à ce moment rapide où ça bascule sans s'en rendre compte pour d'autres en une phrase à de la banalisation ? il y a des phrases et des instants hp où je suis contente de ne pas être seule à les analyser et à les voir avec des personnes qui voient aussi et captent des "carrefour" pendant que la majorité va faire ses courses à Carrouf. Le carrefour de la solidarité et celui alors de la solide hilarité de "dédé gneu"
Dernière édition par I am so sure le Sam 29 Avr 2017 - 14:46, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
embranchement mental
https://books.google.fr/books?id=6mv8BAAAQBAJ&pg=PT129&lpg=PT129&dq=embranchement+mental&source=bl&ots=mN78RnuUw2&sig=xnCBd9vb6PAmSJYadicUYA5nsa8&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiBpvO018nTAhUEuBQKHdDUA7YQ6AEIMTAC#v=onepage&q=embranchement%20mental&f=false
-----------------------------------------------------------------------------
https://books.google.fr/books?id=GmeAAgAAQBAJ&pg=PA80&lpg=PA80&dq=embranchement+mental&source=bl&ots=tISWXQ3J8x&sig=38UCr9nwnEz2DQW-4q49recUQ64&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiBpvO018nTAhUEuBQKHdDUA7YQ6AEINTAD#v=onepage&q=embranchement%20mental&f=false
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
.../...Le premier [Figure 2], que l’on peut considérer comme un schéma fondamental dans la théorie, représente la construction d’un domaine notionnel selon une répartition en zones voisines et une orientation par rapport à un centre organisateur qui détermine ce qu’est l’intérieur du domaine, avec son complémentaire, l’extérieur, et entre les deux une frontière qui peut être une zone de transition, ou qui peut se ramener à une frontière sans dimension, conçue comme un seuil, une limite ou un bord. Ce zonage, figuré dans un espace-plan, correspond à une topologie dynamique élémentaire qui renvoie à des positions et des mouvements. Dans l’assertion, positive ou négative, qui consiste à dire de quelque chose que c’est le cas, par une opération de validation, l’énonciateur construit un intérieur par opposition à un extérieur, ce qui n’est pas le cas (autre que, vide, absence), avec éventuellement un entredeux. En réduisant la frontière à un point, on obtient une figure d’embranchement, avec deux chemins possibles à partir de ce point et, par déduction, une voie de sortie, ni l’une ni l’autre des deux branches. C’est à cette schématisation que j’ai eu recours dans une étude des valeurs de la forme n’importe quoi en français (Ducard, 2007) et dont je vais présenter les variations. Sans entrer dans la démonstration, je dirai seulement que cette étude m’a permis de revenir sur la notion d’engagement en linguistique (ou « prise en charge »), liée à la force assertive, complétée par la notion d’investissement, liée à l’intensité..../...
Bachelard (1970) considère l’abstraction comme caractéristique de l’esprit scientifique, dont la démarche est de « Rendre géométrique la représentation » pour parvenir à une « zone intermédiaire » entre les faits et les lois. Dans sa conception téléologique de la formation de l’esprit de la science, il distingue trois états : l’état concret, l’état concret-abstrait et l’état abstrait, auxquels il adjoint, selon le point de vue de la psychologie de la patience scientifique, trois états d’âme. Le dernier, celui de « l’âme en mal d’abstraire et de quintessencier », marque l’accomplissement de l’abstraction, qui est « un devoir, le devoir scientifique, la possession enfin épurée de la pensée du monde ! » 3 Quand le destin de l’esprit scientifique se réalise pleinement : « Dans l’état de pureté réalisée par une Psychanalyse de la connaissance objective, la science est l’esthétique de l’intelligence. » (Bachelard, 1970 : 10) Dans la démarche scientifique de Culioli, la schématisation est une représentation formelle, dans un système métalinguistique, de représentations mentales qui participent de la pensée géométrique selon Bachelard, mais déjà présente, active, sans être observable directement. .../...
.../...
Le langage lui-même est une activité de modélisation, d’élaboration de schémas mentaux et la tâche du linguiste est ainsi de modéliser cette modélisation. Dans cette perspective, « La forme schématique, dit A. Culioli, nous donne le moyen de construire l’identification de gestes mentaux. ». 12. Le linguiste dispose pour cela d’un certain nombre de positivités : gestes concrets, formes verbales empiriques, origines étymologiques, qui gardent les traces d’états anciens, objets techniques et actions liées à des pratiques, des habitudes, des traditions.../...
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01146448/document
En deux minutes, faire ou dire ou tenter de dire... à la croisée des chemins... mentaux.... de fait devoir traverser des zones d'inconfort mental et alors dans ce cas avoir un programme de zone de confort de vie pour se faire, alors tu vois ce porte mentaux...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Le Mind Mapping de Tony Buzan: Maximiser le pouvoir de votre cerveauTony Buzan présente dans Maximise the Power of Your Brain - Tony Buzan Mind Mapping une technique de créativité qu'il a développée durant les années 1970, soit celle du Mind Mapping. Il offre dans cette vidéo, une brève présentation de la technique et des règles de bases liées à la création d'une Mind Map. Il donne également des exemples d'application de ce mode de pensée qu'il a qualifié de pensée irradiante ou pensée arborescente.Les sujets abordés dans la vidéo sont les suivants:- Qu'est-ce qu'une Mind Map?
- Le Mind Mapping, un processus adapté au fonctionnement du cerveau ;
- Le cerveau fonctionne par visualisation et association ;
- Le cerveau préfère la beauté des lignes courbes ;
- Les Mind Maps doivent contenir qu'un seul mot par branche ;
- Le processus du Mind Mapping et la stratégie des génies.
Pour une traduction libre en français du contenu de la vidéo, voir le texte ci-dessous.Pour visionner la vidéo de Buzan, cliquez sur l'image suivante:Mind Mapping: Maximise the Power of Your Brain par Tony BuzanTraduction libre des propos tenus par Tony Buzan dans la vidéo
Qu'est-ce qu'une Mind Map?
Tony Buzan présente la Mind Map comme un outil pour penser. La Mind Map se veut une représentation visuelle externe de ce qui se passe dans le cerveau. Il affirme que la Mind Map est l'outil idéal d'accompagnement aux processus mentaux. Ainsi, on peut s'en servir pour refléter la pensée, la réflexion, la connaissance, la mémoire et stimuler la créativité.Le Mind Mapping, un processus adapté au fonctionnement du cerveau
Le processus du Mind Mapping se veut simple et amusant. Buzan propose de commencer à dessiner au centre d'une page blanche, de relier les branches à l'idée centrale, puis connecter les idées secondaires aux premières branches, puis les idées tertiaires aux secondes branches et ainsi de suite.Buzan dit que le cerveau fonctionne selon la « pensée irradiante ». Il débute par une idée principale et fait exploser celle-ci dans toutes les directions, par association, en une multitude d'idées secondaires. Les branches des Mind Maps reflètent ainsi la manière de penser du cerveau. Elles sont courbes, organiques et se forment librement contrairement à d'autres outils qui utilisent des lignes droites, structurées et uniformes.Le cerveau fonctionne par visualisation et association
Tony Buzan ajoute que lorsque l'on pense à une chaise, on visualise habituellement une chaise à laquelle on peut associer une multitude d'idées. Le cerveau fonctionne par visualisation et association. La manière traditionnelle de prendre des notes, par liste linéaire de mots , ne fonctionne pas selon lui. En fait, elle est même contre-productive. C'est parce qu'elle ne permet pas de faire des associations. Selon lui, l'absence d'association, impliquerait l'absence de connexion. L'absence de connexion, impliquerait l'absence de mémoire et de réflexion.Le cerveau préfère la beauté des lignes courbes
Dans une Mind Map, les branches sont toujours en forme de ligne courbe, parce que c'est la façon dont la nature s'exprime. Selon lui, si les branches sont en ligne droite, cela les rend rigides, similaires et ennuyeuses. Le cerveau devient donc malheureux de voir ces lignes droites au lieu d'être attiré et d'apprécier la beauté des courbes.Les Mind Maps doivent contenir qu'un seul mot par branche
Tony Buzan insiste pour que lors de la structuration des idées à l'aide de Mind Maps, chaque branche contienne qu'un seul mot. Il explique qu'il est important d'organiser ainsi les idées car la présence de plusieurs mots sur une même branche réduit le nombre d'associations possibles.Par exemple, si on écrit «Tony Buzan» sur une branche, on perd de la flexibilité, car chaque association devra être en relation avec les deux mots simultanément, alors qu'en écrivant sur des branches indépendantes, «Buzan» et «Tony», on est libre d'associer un plus grand nombre de mots. On pourra ainsi associer au nom de famille «Buzan» l'histoire du nom de famille, le père, la mère, le frère, etc. Un seul mot par branche vous permet d'obtenir plus de liberté, plus de créativité et plus de clarté.Les branches d'une Mind Map doivent idéalement avoir la même longueur que le mot. Ainsi, la proximité des mots et de leur connexion dans l'espace permet de renforcer l'association existante entre eux.Le processus du Mind Mapping et la stratégie des génies
Buzan souligne que des études réalisées à l'Université de Londres démontrent que les personnes qui imaginent et visualisent en couleur et en image performent mieux lors des processus d'apprentissage et de mémorisation. Aussi, lors de l'utilisation de la technique du Mind Mapping, il insiste sur l'importance d'utiliser des couleurs et des images pour représenter les idées. Il souligne que tous les grands génies, tels Léonard DaVinci, Darwin et Beethoven, ont utilisé l'association comme technique de créativité au cours de leur processus de création.Technique du Mind Mapping de Tony Buzan: Application créative
La technique du Mind Mapping de Tony Buzan représente un outil simple et efficace dont les règles de fonctionnement sont reconnues et bien établies chez les praticiens de cette méthode. Certains appliquent à la lettre la technique selon les règles proposées par Buzan. D'autres développent leur propre style à partir de cette approche. L'important, c'est d'être en mesure de générer plus facilement des idées par association de mots et d'images, de mieux organiser les idées et de pouvoir les visualiser et les présenter dans un contexte global. On vous invite à observer différents styles de schémas heuristiques, cartes heuristiques, cartes mentales et topogrammes. Dessinés à la main sur papier en version de travail ou construits à l'ordinateur à l'aide de logiciels d'idéation, les différents exemples de cartes présentent une utilisation personnelle de la technique du Mind Mapping, sont le résultat d'une pensée créative et la manifestation d'un style personnel de création de cartes mentales, schémas heuristiques, diagrammes d'idées ou cartes à bulles. Notez que vous ne retrouverez pas nécessairement dans les exemples une application rigoureuse des règles du Mind Mapping de Tony Buzan. Retenez que ce qui est important, c'est de savoir s'approprier progressivement cette méthode heuristique, d'en retenir les aspects significatifs, de les transformer, de faire différemment afin de créer votre outil personnel reflétant votre manière de penser ou votre processus de création.
http://www.creativite.net/mind-mapping-mind-map-tony-buzan-12/
Je pense trop, comment canaliser ce mental envahissant
Je pense mieux, ne voulant pas dire je pensais mal...
Je pense et je map minp non pas en externe mais en interne sans même extérioser en schémas dessinés
Ajouter à un raisonnement n'est pas forcément donc manipuler l'autre...
Un le le doué peut être en errance... si il est sur un circuit de vie non de formule, hein !
Doudouille, ne pas creuser, donc ne pas creuser l'autre donc son propos, son raisonnement, son fonctionnement, ne pas l'analyser ou ne pas s'arrêter sur l'analyse immédiate globale qu'on en fait en spontané.
Ne pas comprendre ce que je dis serait donc une simple sortie d'infos... une majorité ne réfléchissant pas son propos dans l'échange de base.
L'histoire de la décompensation provoquée chez l'autre.
Voir mon ex voisin et lui dire ; pause là tu revis l’événement en le parlent. Revivre des traumas, si de plus la personne n'en a pas conscience.
Triple trauma post traumatique. En sortir ? comment ? et donc décaler ? sortir des rappels ? et décaler ?
D'où ça sort ? Le le doué n'a donc pas forcément conscience des infos absorbées.
un gymnaste dans le cerveau.
Le mental envahissant peut être celui juste pour l'autre.... qui lui ne l'a pas et d'ailleurs n'en veut pas, ça ne lui sert pas, pense t il.
Se positionner d'avance lors d'une interaction. Drôle. Si trois, deux partent dans deux sens différents et le troisième le le doué intégre les deux raisonnements et conclut que ça ne rejoindra pas. Et alors si il pose le sien il est parti pour faire sa "conférence" longtemps en attendant le moment où les deux autres vont rejoindre son raisonnement et comme pour diverses raisons ça ne sera pas le cas....
Ah ben oui.
Donc penser et trier en interne pour raisonner et ensuite formuler ou pas selon. Hormis paroles en l'air et énoncé de ses convictions, valeurs, ect et de son programme de vie et de ses projets...
arriver tel un tracteur dans le "champ" de l'autre sans avoir évaluer le champ... de plus le sillon de la "fumée" du "hors bord" doit rester une pensée personnelle sauf si...ect ect
Cool lundi je reçois journal d'un HPI et heureux et surdoué c'est possible. mixé avec pelloux instinct de vie et gauvrit et tinocco et autres je suis dans le coton
douance et laid de toilette ?
rangé du bocal ?- Qu'est-ce qu'une Mind Map?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Combine dans une phrase- Combine
– La combine ne tient plus.
– Qu’il y a une combine avec Ike Bush.
À deux, la sauce se combine à merveille.
J’ai une petite combine à vous proposer.
Il combine toutes sortes de plans pour s’en défaire.
Si tu as une combine avec un avocat, décourage-le tout de suite.
Je n’ai rien à voir avec Noonan, excepté pour démolir sa combine.
– Il faut qu’ils aient perdu la boule pour marcher dans une combine pareille.
Tout chez lui était en travail, l'instinct qui flaire et l'intelligence qui combine.
Pourquoi se retourne-t-il si souvent vers moi ? Il combine assurément quelque chose.
Cette sublimité se combine avec leur abjection pour l’accabler et pour la relever.
Tout chez lui était en travail, l’instinct qui flaire et l’intelligence qui combine.
Tu m’as laissé tomber dans le boulot ce soir, et tu as cassé les pattes à la combine.
Mais, avec la guerre qui menaçait de se déclencher, cette combine ne fonctionnerait plus.
– C’était ça que vous aviez derrière la tête en démolissant leur combine de ce soir ?.
On se fait de nouveau des amitiés, on se voit le jeudi et l’on combine tout pour le dimanche.
Tandis qu’elle se taisait, à la fois troublée et inquiète, il cherchait une autre « combine ».
« Tout se combine ainsi entre les deux hommes, lentement, car il leur manque les éléments de la vérité.
Des mensonges, vous ne croiriez pas ! À se cracher dessus, patron ! Mais dans ma combine, pas moyen d’y regarder.
La métaphore est une énigme où se réfugie le voleur qui complote un coup, le prisonnier qui combine une évasion.
Bref, il combine les deux professions ! Et beaucoup d’autres encore, beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres ! répéta M.
Mais, du diable, si moi et Whisper nous ne sommes pas plus occupés à nous couper la gorge qu’à résister à leur combine.
Aussi, les cinq poilus qui étaient ses compagnons de cellule lui ont demandé sa combine, et tous l’ont inscrite sur un bout de papier.
« Dans ma profession, dit Jeff, ce qu’il y a de plus dur est de trouver, comme associé dans la combine, un partenaire loyal, sûr, et strictement honorable.
Moyennant un lièvre et deux lapins que je lui donne, elle apporte à ma femme des plantes et puis des poudres, avec lesquelles elle combine je ne sais quel breuvage.
Si nous pouvions arriver à faire suffisamment de dégâts pour démolir leur combine, ils ne seraient pas longs avant de commencer à se poignarder dans le dos les uns les autres.
Retournons au Maroni, à l’habitation de la Bonne Mère où le malheureux Charles Robin combine de son côté avec son père et son frère aîné le plan qui doit assurer la délivrance de sa famille.
Y a-t-il un crime à commettre, un papier à subtiliser, une maison à piller, un homme à faire disparaître, le professeur en est informé ; il combine l’attaque et le crime s’accomplit aussitôt.
« Mais je combine les corps simples qui se trouvent partout dans la nature, mais j’utilise judicieusement les forces de la matière en partant du simple au composé, du général au particulier, de l’abstrait au concret.
Dans ses traits revêtus de ce je ne sais quoi d’un peu efféminé qu’on nomme « la distinction » et qui semble être le plus habituellement le résultat du raffinement des races, une certaine faiblesse se combine visiblement avec la fougue d’un caractère qui a subi longtemps le joug des passions.
L’analyse spectrale de la Poussière Noire indique, sans possibilité d’erreur, la présence d’un élément inconnu, qui forme, dans le vert du spectre, un groupe brillant de trois lignes ; il se peut que cet élément se combine avec l’argon, pour former un composé qui aurait un effet immédiat et mortel sur quelque partie constitutive du sang.
Ces êtres appartenaient à cette classe bâtarde composée de gens grossiers parvenus et de gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque tous les vices de la première, sans avoir le généreux élan de l'ouvrier ni l'ordre honnête du bourgeois.
Ces êtres appartenaient à cette classe bâtarde composée de gens grossiers parvenus et de gens intelligents déchus, qui est entre la classe dite moyenne et la classe dite inférieure, et qui combine quelques-uns des défauts de la seconde avec presque tous les vices de la première, sans avoir le généreux élan de l’ouvrier ni l’ordre honnête du bourgeois.
En tous cas elle avait celui du dégoût de l’imagination ; qui avait porté, ou avait traîné cette toilette avec laquelle elle entrerait dans la vie ? Et puis cela lui était aussi un crève-cœur de ne pas jouir de cette joie féminine, qu’elle se figurait exquise, de sentir autour de soi une couturière empressée qui vous prend mesure, qui vous examine et combine des arrangements pour vous faire belle, – avec vos avantages personnels.
Et, pour donner un nom à cette volonté, on prend ce qu’on a sous la main, c’est-à-dire le personnage extraordinaire, glorieux et mal famé, équivoque et mystérieux, omnipotent et omniprésent, qui, ami intime de Cosmo Mornington, depuis le début gouverne les événements, combine, accuse, absout, fait arrêter, fait évader, en un mot tripatouille toute cette affaire d’héritage, au bout de laquelle, en dernier ressort, s’il la conduit comme son intérêt lui conseille de le faire, il a deux cents millions à palper.
https://www.foboko.com/exemples-de-phrases/francais/combine
Si tu parles trop combiné, l'autre il décroche- Combine
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Matière à réflexionLa rubrique MATIÈRE À RÉFLEXIONcomporte des textes qui invitent au questionnement. Elle contient des « aphorismes », des « citations », des « pensées vagabondes », des « portraits de penseurs », des réflexions générales (« généralités »), des mots définis sous un angle différent et original dans « Le Petit Albert » ainsi que des textes relatifs aux « courants de pensée ».La sous-rubrique « Orient » comporte divers articles, en autres sur Gandhi et la non-violence, un portrait du philosophe Krishnamurti et des pensées Zen. L’Orient est plus qu’une zone géographique, il est un monde en soi, une terre fertile en philosophies et pensées diverses.Cette rubrique propose modestement de cheminer dans la voie du questionnement et de la réflexion.
Sous-rubriques
- Le Petit Albert
- Portraits de penseurs
- Citations
- Préceptes de vie
- Généralités
- Orient
- Courants de pensée
- Aphorismes
- Pensées vagabondes
http://albertportail.info/spip.php?rubrique25
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Chapitre parallèle au livreDanser avec le chaos-Dieu ne joue pas aux dés !-Le diable oui.(Réplique du Trickster de Jean-François dans la pièce Cartes,mise en scène par Robert Lepage)
J’ai beaucoup de respect pour le passé parce qu’un jour il fut l’avenir…Louis Bournival
Jaipur, Inde. Cette ville a été mise sur ma route par mon guide suite à ma demande de visiter le fameux Taj Mahal à Agra. Je n’avais donc aucune attente mais fut agréablement surpris par cette région superbe du Rajhastan. À mon arrivé dans la ville, il y avait des cerfs-volants partout accrochés sur les toits et aux mains des enfants. Cet événement inattendu offrait un spectacle unique et particulièrement génial au sens premier du terme, soit une confluence de courants et d’événements. Je fus particulièrement touché de voir toutes ces couleurs et ces ficelles danser entre les maisons et remplir complètement le ciel.Ma découverte la plus captivante fut avec celle du Jantar Mandir. Il s’agit d’un immense parc d’instruments astronomiques conçus au 18ième siècle. Le nom du site provient de yantra, « instrument », et mandir, « temple », soit le « temple des instruments. En découvrant les multiples instruments disposés à ciel ouvert et entourés par les cerfs-volants, je songeais à la première lunette de Galilée qui révolutionna complètement notre rapport au monde. Je me disais que les scientifiques ont parfois ce rôle du Trickster ou de Hermès. Tout comme je le mentionnais dans le chapitre sur les Tricksters culturels, notre société rencontre ainsi de temps à autre des scientifiques qui bouleversent complètement notre monde.Les trois grands chocs narcissiques de l’hommeTout comme Hermès nous fait passer d’un monde à un autre, il y a des scientifiques qui nous font entrer dans un monde plus vaste et étendent aussi notre langage. Ils ont parfois cette image du savant fou avec leurs cheveux tout ébouriffés et leur rire démoniaque. Un scientifique qui aurait la fonction de Trickster est essentiellement celui qui ouvrira des horizons nouveaux, qui élargira notre perception du réel en la bouleversant totalement. Nous avons connu notamment trois grands bouleversements dans notre représentation du monde et une autre semble se préparer prochainement.En montrant que la terre n’était pas au centre de l’univers, Galilée, en suivant les idées de Copernic, nous a déplacé les frontières du monde connu. Mais tout comme Sabina Spieilrein mentionné précédemment, c’est une femme ignorée de la science et de la philosophie, la grande Hypathie, qui vécue à Alexandrie autour de 400 ans après Jésus Christ, qui aurait eu d’abord cette idée et aurait pu la prouver.Il s’agit du premier grand choc narcissique de l’homme qui a profondément déstabilisé l’Église alors que ces découvertes provoquèrent l’ordre établi. Heureusement, L’Église s’est rétractée après plusieurs centaines d’années. Le premier choc narcissique est donc la découverte que la terre n’était pas le centre du monde.Darwin, en prouvant que l’homme n’était lui non plus au centre de la création, mais issue d’une longue évolution animale, a provoqué le second grand choc narcissique de l’homme et de sa place dans le monde. Ceci lui a valu, et malheureusement encore aujourd’hui, des projections virulentes. Alors qu’il le fut pour l’Église dans le passé, il est aujourd’hui le Trickster par excellence des Créationnistes.Mais il y a eu aussi Freud qui a provoqué notre conception de l’homme en induisant notamment la dimension sexuelle de l’enfant dans une Vienne des plus puritaines à l’époque. Le troisième grand choc narcissique qu’il a provoqué chez l’homme est à l’effet que le conscient n’était pas au centre de l’homme lui- même, mais plutôt l’inconscient qui dominait sa vie.Mais après la terre, l’homme et sa conscience, il se pointerait à l’horizon avec la théorie des super cordes, une révolution qui risque aussi de bouleverser complètement notre place dans le monde. Ils proposent que notre univers ne seraient pas le seul univers, mais faisant parti d’un vaste multivers. Mais avant d’explorer cette idée, revenons aux parallèles que la synchronicité entretient avec la science.Le chaos et la scienceLa synchronicité est en elle-même une idée « Trickster » de la science avec le principe d’acausalité. Sans avoir eu la prétention de la prouver scientifiquement, dans les Hasards Nécessaires, j’ai exploré les liens que peuvent entretenir la synchronicité avec la théorie du chaos. Rappelons ici les idées principales:- La nouveauté dans la vie émergerait à la frontière du chaos.
- Le sens dans une synchronicité serait une propriété émergente issue de ce chaos.
- Le hasard est nécessaire et il y a des hasards nécessaires. Nos vies sont tissées entre hasard et nécessité comme l’illustre le symbole du flocon de neige qui a toujours une forme unique et imprévisible en son centre mais aura toujours 6 pointes aux extrémités. Nous aurions donc des « Rendez-vous » nécessaires mais un espace de jeu et de créativité pour les jouer.
- L’effet papillon, qui nous vient de la théorie du chaos, montre que les conditions initiales vont produire des effets amplifiées dans la suite des choses. Cette idée est traduite psychologiquement par le fait qu’une rencontre qui a une portée synchronistique va engendrer des tempêtes qui vont transformer notre vie à tous les niveaux et sur une longue période de temps même si la relation fut brève. Autrement dit dans le vivant, les causes ne sont pas proportionnelles aux effets.
- La théorie du chaos nous indique que notre monde est trop complexe pour connaitre et contrôler toutes les causes. Selon cette approche, tout est inter relié et on ne peut qu’approximer le futur toujours en mouvement.
- La théorie du chaos nous a fait aussi mieux comprendre comment le timing ou le kairos (le moment opportun) est essentiel à l’émergence de la nouveauté comme dans un moment de sychronicité.
La théorie du chaos est intimement liée avec la dynamique chaotique de l’archétype du Trickster. Le chaos, qui peut être approché ici du hasard. Selon ce paradigme, le hasard renvoi essentiellement à notre incapacité à connaitre toute les causes en cause dans les systèmes complexes comme dans une vie humaine et nous invite à sortir du cadre étroit de l’unique causalité pour en explorer le sens.Toute sa vie, Einstein a lutté contre le principe du hasard. Pour lui Dieu ne jouait pas au dés ce à quoi Neils Bhor, l’un des père de la mécanique quantique lui répondait: « Mais qui êtes vous pour dire à dieu ce qu’il doit faire ? »Le hasard peut aussi être présenté comme le fit Cournot au 19ième siècle, soit la rencontre de deux séries causales indépendantes. Ainsi, le hasard crée des conditions pour que la vie joue avec ses possibles et explore toutes les voies. Il revient à nous de jouer avec ces dés. Le hasard est l’exploration des possibles comme en témoigne le jeu de la vie qui joue constamment avec les possibilités et cela des atomes aux cellules jusqu’aux jeux des enfants.Mais c’est tout comme si la vie jouait avec un « dé pourvu de sens ». Car ordre et chaos, sens et non sens co existent dans les jeux de la nature, tout comme hasard et nécessité.C’est aussi ce que nous montre la mécanique quantique, discipline dans laquelle le hasard et le chaos sont rois. Rappelons ici au passage que la synchronicité a été pensée par Jung avec Wolfgang Pauli, un des prix Nobel de physique, et l’un des pères de la mécanique quantique.Synchronicité, mécanique quantique et inconscient collectifLa mécanique quantique est aussi le théâtre par excellence du Trickster et de son chaos. Elle s’intéresse aux mondes des particules, soit un monde encore plus petit que les atomes et les molécules. Dans ces dimensions, le chaos et l’incertitude règne mais aussi un ordre caché. C’est Richard Feynman, un scientifique plutôt original doué pour le bongo et qui porte bien le chapeau du Trickster, qui a selon moi le mieux illustré ce que peut être la mécanique quantique. Il a proposé que la nature n’aurait pas une histoire, mais porterait en germe toutes les histoires. En d’autres mots, la vie n’aurait pas un sens, mais tous les sens. Le monde quantique nous présenterait donc un monde où tout serait en germe aussi longtemps que le temps ne serait pas intervenu pour en exprimer une forme. La métaphore du DVD illustre bien cette idée. L’univers serait en potentiel partout et à tout moment, un peu comme un DVD qui contiendrait toutes les histoires de l’univers mais qui ne serait pas encore lu. Une fois qu’on insère ce « DVD de la vie » dans le lecteur du temps, il déroule une possibilité parmi toutes, mais les autres demeureraient « quelque part » non jouées.David Bohm allait en ce sens avec son concept d’ordre impliqué et ordre déployé. Cette idée est très proche de l’inconscient collectif qui serait un champ matriciel de tous les possibles. Dans l’inconscient collectif, tout est contenu en germe et c’est le temps qui permet de dérouler une ligne de possibles suivant les thèmes de prédilections que sont les archétypes. L’inconscient collectif serait ainsi, tout comme le monde quantique, une matrice de tous les possibles qui se situerait en dehors de l’espace-temps. Il commencerait à entrer de plus en plus dans le langage des nouvelles sciences et à apparaitre de plus en plus sur le « radar » des physiciens quantique. Et résumé, selon les physiciens quantiques, hors du temps, tout est possible, mais une fois entrée dans un temps, les possibles se déplient dans un sens relayant tous les autres sens dans d’autres mondes et d’autres temps.Les sens du tempsQue diriez-vous si un physicien vous annonçait que votre vie n’a pas un passé mais une multitude de passés ? Selon les physiciens quantiques, même le passé ne serait pas défini. Ce que nous annonce ces scientifiques assez Trickster, on en convient, c’est que regarder un système ou une personne, c’est aussi lui donner un passé parmi une infinité de passés possibles.Ainsi, n’est-il jamais trop tard pour avoir eu une enfance heureuse ? C’est un peu ce que disait l’auteur Eric Emmanuel Schmitt au sujet de son enfance lors d’une conférence à Québec. Il nous rappelait alors que nous prenons conscience de notre enfance qu’une fois qu’on en est sorti. Mais surtout, que notre enfance varie selon les âges. Nous n’avons pas la même enfance à l’adolescence, à la quarantaine ou à notre retraite.De la même façon, lorsque nous regardons l’enfance de l’univers, nous pouvons reculer dans le passé et déceler aussi une enfance, « un » Big-bang parmi d’autres. Car selon les théoriciens de cordes, qui sont encore plus provocateurs que les physiciens quantiques, il n’y aurait pas eu qu’un Big-bang, mais une multitude de Big-bang qui surviendrait à tous les moments pour enfanter, même au moment où vous lisez ces lignes, de nouveaux univers.Des cordes à danserDepuis quelques années, une poignée de scientifiques propose donc de révolutionner complètement notre conception du monde avec ce genre d’idées qui ont l’air tout droit sorties d’un film de science fiction mais qui sont étudiées pourtant très sérieusement. On nomme la théorie M, cette théorie physique élaborée par le professeur Edward Witten qui a pour but d’unifier les différentes théories des super cordes déjà existantes. Le M viendrait du retournement du W de Witen, certains disent qu’il signifie Mystère, Matrice, Mère et d’autres, « Murky » (trouble/boueuse). Pour simplifier, disons que la théorie M tente de réconcilier les deux grandes théories de l’univers que nous connaissons, soient l’une qui explique l’infiniment grand avec la théorie de la relativité d’Einstein et l’autre l’infiniment petit avec la mécanique quantique. Malgré toutes les tentatives à ce jour, le mariage entre les deux n’a jamais eu lieu et tous les espoirs se tournent vers cette théorie M des plus complexes et provocatrices.La petite histoire de cette théorie est marquée par le hasard et l’inattendu. Tout commence en 1968, lorsqu’un mathématicien italien du nom de Venetiano ouvre un vieux livre de mathématique au hasard à la recherche d’une formule pour expliquer le fonctionnement de la force gravitationnelle. Rappelons-le ici, la gravité est calculée et observée, mais personne ne comprendrait réellement comment cette force opère notamment lorsqu’on la met en relation avec les autres forces dans la nature comme la force nucléaire par exemple. Il trouve donc par hasard, une vielle équation inventée 200 ans plus tôt qui jette un nouveau regard sur la gravité.Plus tard, un autre mathématicien américain, Leonard Susskind tombe par hasard sur la formule de Venetiano. Il la retourne dans tous les sens dans son grenier pendant des mois. Il arrive à la conclusion que pour expliquer le fonctionnement de la gravité, il doit introduire quelque chose de totalement inusité et inattendu; des cordes. Ainsi, selon ses calculs, ce ne serait pas des particules qui seraient les premiers constituants de la matière, mais des cordes qui seraient entortillées sur plusieurs dimensions parallèles. Son article est alors rejeté par la communauté scientifique, et, humilié, il noie alors son désespoir dans l’alcool. Mais la formule de Susskind refait finalement surface en 1986 et c’est à ce moment, à ce timing plus propice, que la communauté scientifique s’empare de la formule et en fait l’un des piliers de la recherche en théorie des cordes.En résumé cette formule, prouverait qu’à la base de la vie, celle-ci ne serait pas constituée de points ou de particules, mais des cordes qui vibreraient à différente fréquence et dans de multiples dimensions pour former les particules élémentaires et nous donner toute la musique du monde. Nous savons que la nature s’exprime comme un langage. La nature est formée de lettres qui deviennent des mots, des phrases et des paragraphes: Particules, atomes, molécules, etc. Mais nous avons toujours eu de la difficulté à en trouver les lettres fondatrices. Ainsi avec la théorie de corde, nous découvrirons peut- être que la vie converserait avec nous avec des « lettres attachées. »L’idée des cordes comme fondement de la vie est attrayante. Toutefois, nous n’avons jamais observé ces cordes et elle est pour le moment difficile à prouver, même si au plan mathématique elle tient la route. Mais son aspect le plus étrange, et avouons-le profondément déstabilisant, c’est la nécessité des autres dimensions ou univers parallèles pour que les formules fonctionnent. Actuellement, il faudrait tenir compte de 11 dimensions pour vérifier ces formules mathématiques. C’est probablement pour cela qu’elle a du mal à entrer dans le cadre de la science car encore trop déstabilisant pour notre conception du monde comme la conception du monde avant Gallilié, Darwin et Freud.Mais indépendamment que cette hypothèse des univers parallèles existent réellement ou non, elle n’en demeure pas moins une idée qui fascine et façonne notre époque. Comme nous le verrons plus loin, elle est exprimée indirectement dans le fantasme des existences virtuelles qui prennent de plus en plus de place dans nos vies. Autrement dit, l’idée de vie parallèle est aussi un symbole. Elle exprime psychologiquement le fait de vivre simultanément avec un inconscient personnel et collectif qui aurait des possibles qui ne seraient pas exprimées dans notre dimension consciente mais qui évolueraient peut-être en parallèle. Cette idée offre alors un nouveau regard à la notion d’ombre. Celle-ci pourrait alors êtres constituée de tous les choix inverses à notre vie consciente qui évolueraient en parallèle et que l’on rencontrerais lors de certains carrefours de vie comme il se présente lors de synchronicités.Théorie de la double causalitéUne approche qui m’a été présentée récemment va dans le même sens que cette hypothèse en regard de la synchronicité et de notre rapport au temps.Selon la théorie de la double causalité élaborée par le scientifique du CNRS, Phillipe Gullemant, notre destin serait déjà réalisé quelque part. Notre ligne temporelle ne serait toutefois pas figée: elle pourrait être remplacée par une autre ligne qui lui est parallèle dans le présent (au sein du multivers).Mais l’hypothèse clé de cette approche serait que le futur déterminerais le présent et donc non seulement le passé tel que on l’observe au niveau des particules où le temps peut s’inverser et que les effets peuvent précéder les causes.La fonction du temps présent ne serait alors pas tant de créer la réalité qui est déjà créée, mais de choisir notre futur commun par l’effet cumulé de toutes nos consciences.Tout changement de ligne temporelle se fait par glissement ou déplacement le long des dimensions supplémentaires intérieures de l’univers comme il se produirait lors d’un moment clé de nos décisions et la présence alors plus fréquentes de synchronicités.Je demeure prudent qu’en à la capacité de prouver ou d’expliquer la synchronicité. tout comme la possibilité de la commander et ces approches demandent encore plus d’approfondissement, mais elles semblent ouvrir des voies prometteuses.Selon moi, la synchronicité n’est pas encore capable de se faire une place dans le monde scientifique de façon irréfutable. On l’éprouve actuellement davantage qu’on ne la prouve.Le monde du théâtre et du cinéma offre des espaces qui mettent ces questions en mouvement de façon tout aussi parlantes que la science et c’est ici que je rejoindrai la ligne directrice du livre Danser avec le chaos.« Sliding Doors »Le film de Peter Howit, Sliding doors, « Pile ou face » en français met en scène une femme qui vient de se faire virer de son travail. Elle vit avec un écrivain qui entretient une vie « parallèle » avec sa maitresse. Au moment de prendre un métro souterrain pour revenir à la maison, le film se divise en deux. Deux lignes d’histoires nous sont alors montrées. D’une part, il y a la femme qui embarque à temps dans le métro, revient à la maison et trouve son mari avec sa maitresse puis l’évolution qui s’en suit. De l’autre, en parallèle, cette même femme manque son métro et rentre donc plus tard à la maison et ne peut découvrir la double vie de son mari. Une autre vie suivra son cours alors.Prise dans une perspective de rencontre synchronistique, ce film illustre bien comment une simple rencontre en apparence banale peut faire bifurquer complètement nos vies dans un autre monde de possibles. Chacune de nos rencontres et de nos choix nous font prendre un chemin et nous en délaissons d’autres qui, selon la théorie des cordes se continuerait quelque part en parallèle. Au plan psychologique, nous pouvons dire que cette vie parallèle inconsciente constitue l’ombre, l’autre face de nos choix de vie consciente.La rencontre synchronistique serait une porte ouverte vers un autre ligne de possibles, un point de bifurcation. Il y aurait donc un monde dans lequel vous êtes entrain de lire ce livre et un monde dans lequel vous ignorez totalement son existence car il n’est pas encore écrit. Dans ce monde, je suis encore perdu dans le chaos de mes idées ou je n’existe tout simplement pas. Or ces univers existeraient simultanément mais sur des plans différents. Et entre vous et moi, j’aimerais bien rejoindre le monde ou ce livre est déjà écrit et que nous pouvons ainsi nous rencontrer.Six feet underLa sublime série Six feet under a aussi présenté un épisode dans laquelle est présentée cette idée des vies parallèles. Dans le premier épisode de la troisième saison, nous apercevons Nath qui a eu une opération au cerveau et se réveille à côté de sa tombe. Puis on le voit explorer tour à tour toutes les vies possibles qu’il a ou qu’il aurait pu avoir.La mort, le point de bifurcation de Nath dans cet épisode et qui est en soi le plus grand Trickster de la vie, est le lieu et le moment où Nath, tout comme nous d’ailleurs, sommes emmenés à mettre en relation tous nos possibles. Combien de fois, confrontés à la mort, nous avons été invités à nous engager de façon plus vivante dans un choix de vie plutôt qu’en suspend dans les autres de nos vies parallèles? Combien de fois la synchronicité est survenue autour de cette grande frontière que représente la mort ?Il s’agit là en effet d’un espace propice et à la synchronicité et aux frontières de nos mondes possibles et impossibles. La synchronicité serait alors une surprise dans le temps, un temps hors du temps, un point de bifurcation entre ce que nous vivons et refusons de vivre.InsomnieLa pièce de théâtre Insomnie du Théâtre du niveau Parking qui nous a donné le sublime Lentement la Beauté a aussi proposé d’explorer cette idée des vies parallèles dans la pièce Insomnie de Daniel Brooke.Dans la pièce Insomnie, un homme est divisé entre son mariage amoureux et son mariage professionnel. Il est incapable de s’endormir et cette situation l’oblige à converser avec les multiples choix qu’il a devant lieu et entrer dans le vertige de ses possibles. Il vient d’avoir un enfant et son couple est profondément secoué par l’arrivé de cet enfant. Puis, il reçoit alors la visite inattendue de son frère Williams qui aura un rôle de Trickster dans sa vie, le confrontant dans son inertie et le poussant à s’engager dans sa vie. Dans la pièce, nous ne savons pas si la rencontre est réelle ou c’est dans le cadre d’un rêve que se déroule l’histoire.L’espace liminal de l’insomnie ouvre les portes des univers parallèles, des choix possibles de cet homme. Williams est à l’opposé de lui à tous les niveaux. Ce choc avec son frère va permettre aux vies parallèles de cet homme de se rencontrer et cette rencontre le fera bifurquer dans sa nouvelle vie.Cette pièce de théâtre illustre bien comment le Trickster est l’ouvreur de portes qui nous fait passer d’un monde à un autre et d’intégrer les vies parallèles contenues dans l’ombre. Comme si, dans l’inconscient portait de l’autre côté tous les choix inverses de notre vie présente. Ces choix reviennent nous hanter comme des possibles non exprimés la nuit et nous inviter à regarder plus attentivement lesquelles nous choisiront d’incarner le jour.Ce serait ainsi possiblement par le chaos d’un Trickster et de la rencontre synchronistiques que nos vies parallèles se rencontreraient et se révèleraient. Lorsque nos vies sont vécues trop longtemps en parallèles et qu’il n y a plus de rencontre avec nos ombres, nous sommes comme le personnage de Insomnie, inviter à converser et faire face à l’ombre de nos choix.La vie cherche toujours son cheminLa vie cherche toujours son chemin. La rencontre synchronistique ouvre des portes entre ce qui est habituellement en parallèle comme deux lignes d’un chemin de fer par exemple ou deux trains en marchent comme le montre le film Sliding Doors. La rencontre synchronistique permet la rencontre impossible avec les possibles que nous n’avons pas endossés. Comme lorsque nous vivons en parallèle avec notre inconscient, la rencontre avec soi est essentielle un jour ou l’autre. Des portes s’ouvrent alors par les rêves, les intuitions et les synchronicités pour favoriser la rencontre de ce qui ne se rencontre pas habituellement. C’est là aussi tout le défi que de mener trois mariages en parallèles soit avec une personne, une vocation, soi-même et l’ombre de nos choix.Tout ceci pourra paraitre farfelu, mais explorons comment les scientifiques travaillent d’arrache pied pour prouver le fondement de ces univers parallèles notamment les scientifiques du Cern.Du parc de Jaipur au parc d’instrument du CernC’est au CERN en Suisse que se trouve le plus grand collisionneur de particule et fourni l’instrument moderne le plus efficace permettant d’observer l’infiniment petit. Au moyen d’un immense appareil, appelé LHC, ils espèrent faire entrer de la matière dans une autre dimension. Ils bombardent ainsi des atomes d’hydrogènes avec de grande quantité d’énergie et les dépouille de leurs électrons puis bombardent les protons en sens inverse lorsqu’ ils approchent de la vitesse de la lumière. La plupart des collisions n’engendrent que des étincelles. Mais il arrive qu’il se produit des collisions frontales qui libère des particules encore plus petites que les protons. Les théoriciens des cordes espère alors trouver des minuscules unités de gravité, appelés Gravitons. Ces particules constituraient ces fameuses cordes et interagissent avec des dimensions supplémentaires.Ila attendent donc après le choc révélateur de ces particules. Mais les scientifiques Tricksters ne choquent pas notre vision du monde qu’avec avec leurs théories, mais aussi avec la technique. Il est d’ailleurs intéressant de réaliser que le CERN est aussi le lieu d’une autre grande révolution en parallèle, mais technique cette fois. Le Cern nous a donné en 1989 le World Wide Web qui a aussi bouleversé complètement notre rapport au monde comme le Trickster sait si bien le faire…Parallèle et virtuelHermès est vu dans la mythologie grec comme celui qui offre la culture et il est aussi le dieu de la communication. D’ailleurs, le premier nom donné à un système de messagerie électronique avec comme nom Hermès. Hermès, aussi le dieu des routes est donc présent sur l’autoroute électronique et l’ordinateur provoque et bouleverse nos vies comme aucun autre outil n’a pu le faire à ce jour.Est-ce que le monde virtuel nous prédisposerait à vivre symboliquement dans ces univers et vies parallèle ?Aujourd hui, nous pouvons conduire une formule 1, jouer au hockey pour la ligne nationale, empêcher les allemands de progresser en Europe ou retarder l’avancement des Sud-Coréens aux États-Unis tout en pouvant nous immerger dans un monde où nous incarnons un chevalier à Florence.Le virtuel serait-il une porte nous faisant entrer progressivement dans des mondes et identitées paralleles en nous habituant progressivement au monde de la simulation et des avatars ? Ces avatars qui, soient dit en passant, symbolisent les multiples incarnations de Vishnous.Mais le propre du virtuel ou du parallèle, c’est l’absence de rencontres. Plus souvent qu’autrement, la rencontre ne se fait pas dans ces univers comme lorsque nous nous vivons dans des existences parallèles avec l’autre ou notre inconscient.C’est pour cela que le chaos est alors nécessaire, soit ces chocs inattendus ou ces synchronicités qui obligent à la rencontre et à la nécessité d’étendre notre conversation avec le monde.Les nouveaux mondesNous avons terminé d’explorer la surface de la terre, mais il reste encore beaucoup à découvrir au coeur de nous memes. Des scientifiques ouvriront la porte peut-être un jour à ces espaces.Il semblerait que l’incursion du virtuel nous habitue progressivement à la réalité des univers parallèles qui sera peut être un jour decouverts et prouvés. De futurs Christophe Colomb nous ferons alors peut-être entrer dans un monde plus vaste que celui que nous habitons présentement.Masi les mondes dans lesquels nous entrons, tant virtuels que parallèles, auront besoin d’un langage riche et étendue pour l’habiter et préserver notre humanité.Permettre la rencontre de nos vies parallèles, c’est tout à fait dans les cordes de la lyre d’Hermes. Et le langage mathématique, aussi riche qu’il soit, ne sera pas suffisant pour converser avec ces mondes.Qui de mieux alors que Rimbaud nous introduire à ces mondes lorsqu’il écrit:« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre; des chaines d’or d’étoiles à étoiles, et je danse. »https://jfvezina.wordpress.com/chapitre-parallele-au-livre-danser-avec-le-chaos/
-------------------------------------------------------------------------------------------[size=39]Génie[/size]Chez les Grecs, il était associé à une confluence de courants naturels enun lieu et un moment donnés. Un des sens premiers du mot« génie » renvoie d’ailleurs à la beauté naturelle d’un lieu. Lesdifférents jeux de couleur, de lumière et de formes qui entrenten parfaite correspondance, comme on en retrouve à Delphes,sont un bon exemple de génie du lieu. Tous les courantss’accordent et entrent en « correspon-danse » ou en « coïncidanse », comme dans une synchronicité. Le génie est ainsi lié àla rencontre parfaitement synchronisée entre les différents courantset la personne qui se trouve dans ce lieu ou cet état à ce« moment donné » par la vie.Extrait de Danser avec le chaos---------------------------------------------------------------------------------------Les plus grands génies savent se tenir aux intersections…-----------------------------------------------------------------------------
INATTENDRE…
L'art d'être totalement disponible à tout ce qu'on rencontre.
------------------------------------------------------------------------------------------Nous sommes exposés tout au long de la vie à des courants de vie qui nous dépassent. Dépandanser, c’est bouger dans le sens de ces courants de vie au lieu des combattre.Dépendanser, c’est danser avec ses opposés car de l’autre côté de nos peurs se trouve aussi nos désirs et vice et versa…“Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est que vous ne rêvez pas assez grand!” ― Ellen Searleaf – Nobel 2011.
https://jfvezina.wordpress.com/genie/ - La nouveauté dans la vie émergerait à la frontière du chaos.
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Harry Potter, de la honte à la résilience
Avec la sortie au cinéma du cinquième épisode de la saga, Harry Potter continue d'attirer un large public. Ce héros offre un exemple du phénomène de résilience qui permet à des personnes traumatisées de retrouver le bonheur de vivre et un sens à leur existence.
Jean-François Vézina
«Tout traumatisme est supportable dans la mesure où le sujet peut l'élaborer dans un récit. »Cette phrase du neuropsychiatre et éthologue Boris Cyrulnik résume bien ce qu'est la résilience, concept qu'il a lui-même introduit en psychologie. Le dernier opus de Harry Potter, Harry Potter et l'ordre du Phénix, est peut-être le symbole de cette réussite : on y découvre que Harry Potter incarne cette faculté de résilience, d'autoguérison face aux traumatismes de la vie. Une lecture détaillée des aventures du jeune magicien, mise en parallèle avec la biographie de sa créatrice, Joanne Kathleen Rowling, révèle les leviers psychologiques de cette saga.Un profond sentiment d'humiliation…
Le principe de la résilience psychologique est inspiré de la résilience en métallurgie, mécanisme par lequel un métal résiste à des chocs ou reprend sa forme après un choc.Il est au cœur de la vie et de l'œuvre de J. K. Rowling. Il est frappant de constater que cette romancière britannique a imaginé l'une des histoires les plus populaires alors qu'elle était une jeune mère dépressive sans le sou, qu'elle traversait un divorce difficile, se séparant d'un homme violent et possessif, et qu'elle venait de perdre sa mère atteinte d'une sclérose en plaques. Cette période de chaos a sans doute été l'un des moteurs de la résilience conduisant à la création de Harry Potter. Il faut pourtant remonter à l'enfance pour trouver d'autres bribes d'expériences traumatiques que J. K. Rowling devra transformer pour faire preuve de résilience.D'abord, la mort prématurée de sa grand-mère bien aimée (dont elle empruntera l'initiale K.) a constitué un événement particulièrement marquant pour elle. Mais il y a plus : Joanne fait l'objet de multiples humiliations à l'école, notamment de la part d'une institutrice – Madame Morgan – qui la place, à l'âge de neuf ans, dans la « section des cancres » dès sa première journée d'école. Cet épisode suscite un sentiment de honte : la jeune fille craint de déplaire à ses parents, pour qui l'honneur et la discipline constituent des valeurs fondamentales. Cette honte refera surface ultérieurement quand, jeune mère sans travail, elle se retrouvera dans les files d'attente de l'aide sociale.Ce n'est peut-être pas par hasard que la honte et l'humiliation deviendront des thèmes récurrents de Harry Potter. Cette honte est combattue inconsciemment par Hermione, que l'on peut considérer comme un avatar de J. K. Rowling, une jeune héroïne qui lutte inlassablement pour devenir première de sa classe… La honte est aussi le lot régulier de Ron Weysley, l'ami de Harry, qui se sent facilement rejeté par ses amis ou ses professeurs. Mais comment ne pas penser au...L'accès au reste de cet article est protégé.
Il vous reste 80% à lire.En savoir plus sur http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-harry-potter-de-la-honte-a-la-resilience-20005.php#Qt7B8I8p6ZKxa86d.99Rocky, combat sur un ring intérieur
Qu'a apporté à Rocky son dernier combat ? Il lui a permis d'intérioriser son anima, souffle de vie symbolisé dans les premiers épisodes par le personnage d'Adrienne. En s'offrant une épreuve solitaire lors du dernier épisode, le héros découvre qu'il peut être lui-même, un boxeur, en dehors du regard des autres.
Jean-François Vézina
La sortie du sixième opus de Rocky offre une belle occasion d'explorer les dynamiques sociopsychologiques de ce héros qui a fasciné des millions de spectateurs et qui peut être considéré, nous le verrons, comme un symbole de l'âme de l'Amérique. La trame générale et manifeste de Rocky est fort simple : un boxeur issu des bas-fonds de Philadelphie devient champion du monde des poids lourds et doit ensuite lutter âprement pour conserver son titre. En filigrane se lit l'histoire du peuple américain, qui a lui aussi vu le jour à Philadelphie, et qui lutte aujourd'hui pour garder son titre de première puissance mondiale. Mais le fil conducteur inconscient est beaucoup plus intéressant. Le combat que mène Rocky est celui d'une structure narcissique qui lutte contre la dépression par le combat. Le véritable ring de Rocky, c'est un ring intérieur.Cherchez la femme
La saga des Rocky permet de saisir un concept fondamental de la pensée du psychiatre suisse Carl Gustav Jung : l'anima, c'est-à-dire la part féminine chez l'homme. Cette représentation archétypique se nourrit des traces de l'expérience personnelle (mère, tantes, cousines, etc.) et culturelle (actrices, modèles, etc.) qu'a pu connaître un homme au cours de son existence. Comme son nom l'indique, cette représentation anime un homme au sens propre ; elle lui donne son âme, son énergie. Mais cet archétype peut prendre la forme d'un complexe maternel chez certains et limiter le développement de la personnalité. L'établissement d'une structure narcissique est une des conséquences d'un problème avec l'anima et d'un attachement excessif à la mère. Cette anima, comme tout complexe psychique, doit donc s'intégrer à la personnalité pour que l'homme retrouve sa vitalité et un narcissisme sain.La série des Rocky présente un parcours d'intégration de l'anima. À l'écran, elle est incarnée par un personnage : Adrienne. On peut même se demander ce que serait Rocky sans Adrienne. Dans le premier épisode, cette jeune femme présente une timidité excessive et pourrait passer pour une déficiente intellectuelle. Elle vit repliée sur elle-même et travaille dans une boutique d'animaux de compagnie, d'où elle repousse quotidiennement les avances de Rocky. En outre, elle est maltraitée par Paullie, son frère alcoolique qui travaille dans une boucherie et la rabaisse constamment. La première chose que fera Rocky pour conquérir le cœur d'Adrienne, c'est de l'extraire de son environnement et de l'emmener faire du...L'accès au reste de cet article est protégé.
Il vous reste 80% à lire.En savoir plus sur http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-rocky-combat-sur-un-ring-interieur-19961.php#VwHAhtes0BkvB1Jz.99Dirige ton œil droit en toi.
Mille régions en ton âme encore à découvrir.
Parcours-les, et sois expert en
cosmographie-du-chez-soiHenry David Thoreau_______http://jfvezina.net/
Dernière édition par I am so sure le Dim 30 Avr 2017 - 0:01, édité 2 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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https://mensa-france.net/blog/table-ronde-mensa-pro/
Hipipip pourra ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Dernière édition par I am so sure le Lun 1 Mai 2017 - 22:31, édité 1 fois
Chuna- Messages : 22222
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Localisation : Landes
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Bonjour, bienvenue sur Zebrascrossing !!!!!!!!!!!!!!!
Tom Riddle- Messages : 58
Date d'inscription : 15/02/2017
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Comprends pas.Je sors et hop la discute sur un site de futur creusage de fouilles archéo et hop un ancien, hop "détecté" un 1er mai !!! pas de répit pour ce qui n'est pas un boulot...Et sinon l'autre gars là qui me dit : mais pourquoi une aussi si charmante demoiselle appelle ce gars "bizarre" pour lui faire ses petits travaux au lieu de m'appeler moi en plus on aurait pu aller aussi au resto. Parce que mr connard, je le suis aussi "bizarre" et en plus "on t'emmerde, bonsoir mr connard, on pensera à vous Mr "tout con normal" en allant au resto. Eh oui que voulez vous la vie est injuste, les "charmantes" préfèrent les bizarresAvant j'aimais bien faire des volte face kiss cool comme ça sans me demander pourquoi c'était normal mais alors aujourd'hui encore plusDu coup comprends pas les gens cherchent des gens et des infos, je cherche rien, tout vient. Pas pour rendre vert dans les chaumières, mais parce que je comprends pas du coup puisque je fais rien de spécial, je vis juste ma vie normale d'anormale de "ça dépend il est quelle heure de quel jour ?Je suis même partie un instant dans le fait de qui sait embarquer mon pc portable pour mettre direct les gens croisés sur le pc et ce forum et me barrer : "je vous laisse lire, je repasse dans une heure" ou alors il faudrait que j'ouvre un comment on dit ; un web café, tiens pas con je l'appellerai "le doudou"ou "le roux doudou" ?. avec un slogan "au doudou, viendez trouver des comme vous", il faudrait que je commande des "roudoudou" alors et du zan, ils mettent plus le bonbon blanc au milieu des réglisses, c'est nul... bon cela on peut y mettre son doigt tout de suite...Non je veux pas, toujours pas, choisir entre mes mondes, et sinon je ferai iercher moins de monde et après les gens ils vont s'ennuyer, et quand les gens s'ennuient, ils vont pas dans le bon sens...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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https://mykha-nhonyme.tumblr.com/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- offset a écrit:Très intéressantes toutes ces vidéos
Dernière édition par I am so sure le Lun 1 Mai 2017 - 22:30, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- chuna56 a écrit:
Dernière édition par I am so sure le Lun 1 Mai 2017 - 22:30, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Tom Riddle a écrit:Bonjour, bienvenue sur Zebrascrossing !!!!!!!!!!!!!!!
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- LES SURDOUÉS MARGINAUX : REBELS OU INTÈGRES ?Quand on parle de rebelle, on voit rarement la possibilité que celle-ci est en fait de l’intégrité.L’intégrité minoritaire, à l’image de la résistance pendant la Deuxième Guerre mondiale est forcément vue comme marginale… bien que, dans le fond, elle ne le soit pas.
Le principe de la marginalité
La marginalité est bien le fait de vivre en marge des autres.Or, quand on a une différence très prononcée, visible ou non, il est rare qu’il soit parfaitement possible de vivre en se nivelant sur les autres.L’inconvénient de la douance, c’est qu’à l’image de certaines maladies auto-immunes, elle est invisible.Il est donc plus dur de comprendre en quoi la personne est si différente alors qu’elle parait si normale.On voit les marginaux comme des banlieusards paumés, des jeunes désoeuvrés… c’est vrai, c’est la partie visible de la marginalité.Mais nombre de personnes vivent en marge de la société, dont de très nombreux surdoués, faute de capacité à renoncer à ce qu’ils sont, pour s’intégrer.Parmi ces surdoués marginaux, on retrouve les surdoués chômeurs, qu’au passage on arrive à ne caser nulle part…On a également ces surdoués mis à l’écart, voire au placard en entreprise, incapables d’accepter un système de valeur contraire à la morale, l’éthique et les valeurs humaines…On a les surdoués marginaux artistes ou vivant des vies un peu de bohème (certains métiers du tourisme et de l’animation s’y apparentent par exemple)…Globalement, de par sa façon de penser, de voir les choses et d’agir, l’adulte surdoué est amené dans tous les domaines à devenir minoritaire, donc marginal, quand il ne fait pas de la suradaptation (mode survie de nombreux surdoués).Marginalité et originalité, ne pas confondre.La marginalité est bien le fait de vivre en marge, à ne pas confondre avec excentricité et originalité.Originalité et excentricité sont positives, bien qu’il y ait peu de domaines de la vie où elles peuvent s’exprimer réellement.Les deux sont acceptées quand le surdoué est déjà bien intégré et qu’il jouit d’un capital sympathie important, ce qui est loin d’être gagné pour nombre d’entre eux.Ces deux traits sont, pour tous les autres, vus comme des attitudes marginales mettant sur la défensive les adultes surdoués qui en font les frais.Rebelle ou intégrité ?
Parfois et on dira même, souvent, que la majorité a rarement raison (ou encore « c’est con une foule » JP Mocky)Ce n’est pas parce que tout le monde fait les choses d’une certaine façon que c’est la meilleure façon de faire.C’est souvent, tout simplement, la plus simple et la moins fatigante.De même, de très nombreux rebelles ne sont en fait ni plus moins des personnes intégrées.J’ai connu des Sdfs surdoués qui l’étaient parce qu’ils :- refusaient de renier leur humanité pour gagner de l’argent
- refusaient de demander quoi que ce soit pour ne pas être considéré comme des profiteurs
Un ami, à l’époque, m’avait dit qu’il avait beaucoup de considération pour les sdfs, surtout intelligents : car il serait facile pour eux d’utiliser cette intelligence à des fins malhonnêtes… on parlait bien d’intégrité morale. De même, en entreprise,les surdoués rebelles sont en fait surtout des surdoués intègres qui agissent bien souvent pour le bien commun.Leur courage vient du fait de leurs convictions profondes, leur sens de la justice et également du sens profond de la responsabilité, pour certains devoirs.D’autres mènent une vie en marge de la société qui leur permet de vivre avec leurs convictions.Certains métiers s’y prêtent, comme l’artisanat par exemple, les artistes, quand ce n’est pas une succession de petits boulots…Le rôle de l’emmerdeur
Beaucoup d’adultes surdoués se retrouvent dans la case rebelle à cause du rôle de l’emmerdeur.Celui-ci vient de deux choses.La première, la faute en incombe à l’adulte surdoué et souvent à sa méconnaissance de sa douance.Avec ses standards trop hauts, il ne comprend pas qu’il fait partie d’une minorité de personnes à ce stade de compréhension.Il passe souvent pour un rabat-joie, le super « du coin » (super citoyen, super employé…), et son désir de vouloir que tout le monde soit aussi « intègre » que lui, en fait souvent un marginal complètement détesté.Force est de constater que les grands hommes, n’ont pas fait avancer les choses, en critiquant tout le monde et en se considérant comme LA référence.On se retrouve dans une espèce d’égocentrisme, où la seule échelle de comparaison possible est soi-même, sans se rendre compte que l’on est loin d’être un si grand exemple qu’on voudrait bien le faire croire…Le deuxième emmerdeur est celui qui sans vouloir nuire ou se mettre en avant, refuse de renier certains principes.Cela peut-être des principes humains.Des principes d’intégrité artistique pour d’autres, des principes de valeur morale même si ce qui est demandé est légal…On est là, sur des cas de rebelles proches, de ce que j’appelle « la résistance » au sens noble du terme.À une époque, on prenait les armes et on risquait sa vie, aujourd’hui beaucoup n’osent même pas ouvrir la bouche, pourtant ils ne risquent pas leur vie…L’un n’empêche pas l’autre
Un des exemples qui me revient souvent est Jim Morisson.C’est vrai qu’il était drogué, qu’il est mort jeune dans un suicide effréné fait de drogues et d’alcool.C’est vrai qu’il était complètement marginal.Pourtant sa vision de la liberté est plus vraie, à mes yeux, que celle de ceux qui se disent libres, enchaînés à un travail qu’ils détestent.La grande question est donc, en quoi un rebelle finit-il par devenir un leader ?Souvent quand son combat est juste et noble, il le dépasse lui-même, au point que ses frasques personnelles n’ont aucun impact sur celui-ci (ex: Bob Marley).Une chose est sûre, celui qui soutient les autres, jusqu’à se marginaliser, ressortira toujours vainqueur et trouvera toujours des appuis, alors que celui qui s’enfonce en critiquant les autres ne trouvera que haine et colère autour et contre lui.Une leçon à méditer, je pense, pour tous les adultes surdoués qui se sentent marginaux et rebelles.Par ailleurs, il faut savoir aussi basculer dans l’action plutôt que d’attendre que quelqu’un du même niveau applique vos idées (ce qui, bien sûr, réduit considérablement le nombre des personnes potentielles).Agir est le meilleur moyen de ne pas finir aigris : arrêter de la ramener et de demander à des personnes moins compétentes que vous, de mettre en place ce qu’il faut !http://www.surdouement.fr/ - refusaient de renier leur humanité pour gagner de l’argent
« c’est con une foule » JP Mocky
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Le Don qui Chante a écrit:« c’est con une moule » JP Geai Moqueur
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Pour fans de : Labradors, Teckels, Tagada Jones
Invité- Invité
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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I prefer tagada and the zabs
y'a moins vomit dedans
et pour ultra je garde ça
Je préfère encore cat à caca t... Dans le doute mieux vaut être précis et bien les différences qui ne vont pas de différences... ect ect ect. En des temps il semblerait d'étroits d'esprit, je reste détroit, pour savoir encore bien tranchée
Dernière édition par I am so sure le Mar 2 Mai 2017 - 19:38, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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La masse turbation intellectuelle rend elle sourd, doué ? Réponse cette semaine oui mais deux mai... so saxy, so le saxy, c'est sa vie pour être bien dans ses so sure
C'est toujours de la (bonne) vanne, que naissa le paradis je me suis quand même fait 50 potes chevelus, motards, baba cool, musiciens, hard rockers, ect, le même jour en mettant cette chanson, comme quoi quand elle se met à nue, la nunuche, ça permet de raisonner à plusieurs... le le doué est déroutant et surprenant. Je me revois y'a 30 ans mettre la pièce dans le juke box, j'avais hésité entre cela et Acdc et curieusement pour une fois j'ai voulu faire ma "nana" un dimanche avant de finir mon chocolat chaud, ça fait les filles le dimanche après midi on m'avait dit knaki le paradis ça rimait pas.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Racines Carrées
]I forgot how you talk, I forgot how to talk
Can this place help me
Your memory's unlocked but mine is locked
Can someone help me
Your hands in my pocket they warm me like summer sun
And I remember being unlucky from my first day till now
You never talked to me only when we drove outside this town
And I'm so fed up with being held don't try to hold me now
I suppose that I told, I suppose that you heard
I try to find what I don't need
I never liked being taught, I never even thought
We'll get so close to it
Your hands in my pocket they warm me like summer sun
And I remember being unlucky from my first day till now
You never talked to me only when we drove outside this town
And I'm so fed up with being held don't try to hold me now
Puissance cat
Dernière édition par I am so sure le Mar 2 Mai 2017 - 21:45, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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L’amour chez les AHPI
Publié le 16 février 2017par Line
C’est un aspect de la vie qui, malheureusement trop souvent, pose problème aux AHPI.
Trouver l’autre…
Trouver l’amour, c’est trouver l’autre. Cet (ou ces) autre(s) avec qui on sera bien, simplement bien. En la présence de qui nous pouvons être nous-même, entièrement, totalement, sans aucun fard.
Quelle merveille n’est-ce pas ? Quel paradis pour nous qui, pour parfois simplement survivre au milieu des autres, nous amputons d’une partie de nous-même, ou qui portons des masques.
… seul(e) au milieu des autres
Mais comment trouver cet-te autre quand toute notre existence, au quotidien, nous nous sentons comme un-e extraterrestre, seul(e) individu de son espèce sur cette planète ?
Parfois, certain-e-s préfèrent simplement renoncer aux relations amoureuses telles qu’ils/elles les conçoivent.
Pour se conformer aux normes sociales (la pression en ce sens est très forte) certain-e-s se contentent de relations qui ne les nourrissent pas. Ou bien renoncent totalement.
Neurotypique ou HPI ?
Pour celles et ceux qui n’ont pas renoncé (et évidemment, je ne saurai que vous encourager à ne pas renoncer. Pas pour la conformité sociale, mais pour le bonheur que cela représente) se pose parfois la question de la nature du/de la/des partenaire-s : Neurotypique(s) ou HPI(s) ?
Il y a toutes les réponses à cette question, et je vais tenter de vous exposer succinctement les arguments des un-e-s et des autres.
HPI/HPI
Il y a ceux et celles qui pensent qu’il vaut mieux pour un-e HPI de trouver un-e partenaire (ou plus) HPI également.
Ceci se comprend aisément.
Etre HPI c’est penser différemment, à un rythme particulier, et être malgré beaucoup d’efforts parfois, des marginaux dans la société.
Les HPI témoignent souvent de la difficulté à échanger, communiquer profondément avec les non-HPI. Il est souvent question de cette sorte de barrière invisible, de rythme différent, et d’efforts colossaux à produire pour simplement « être avec les autres ».
Avec une autre personne HPI, souvent on constate des échanges plus fluides, plus faciles, plus sereins. Plus nourrissants et stimulants également.
C’est un peu comme trouver quelqu’un qui parle la même langue maternelle. Avec les autres, on parle notre seconde langue. Etant bilingue ça se passe bien, mais il n’empêche qu’un échange dans notre langue maternelle sera sans doute plus riche.
Aussi sur le long terme, une relation HPI-HPI peut être plus facile à mener, moins éprouvante et donc ayant plus de chance de durer.
HPI/NT (neurotypiques)
L’amour c’est l’amour, et il ne connait aucune règles ni aucune loi.
Vous trouverez moult exemple de HPI en couple ou en relations amoureuse avec des personnes non-HPI sans qu’elles n’éprouvent aucune difficulté ni aucune frustration et vivent un bonheur complet.
La différence est une richesse, aussi ce qui pose parfois des difficultés peut aussi être source d’enrichissement profond.
Construire une relation sur le long terme, c’est aussi accepter l’autre tel-le qu’il/elle est, et s’accepter soi tel-le que nous sommes.
Et nous sommes bien plus qu’un réseau nerveux, une couleur de peau, une couleur de cheveux, ou une taille ou un poids.
Se trouver soi pour trouver l’autre
De ma fenêtre, une histoire d’amour ne dépend pas tant de l’autre que de soi.
Aimer quelqu’un-e, c’est pour moi l’aimer telle que cette personne est. Non pas telle qu’on la souhaiterait, pas telle que l’on aimerait qu’elle soit, pas non plus telle qu’on l’idéalise, mais bien telle qu’elle est.
Et pour être capable de voir l’autre tel-le qu’il/elle est, il faut être capable de ne pas projeter sur lui/elle ses blessures, ses manques, et les vieux schémas relationnels inconsciemment hérité de ses parents.
Pour arriver à cela, je crois que s’aimer soi-même est la clef.
S’aimer tel-le que l’on est.
Cela demande (pour moi en tout cas!) beaucoup de travail, beaucoup d’indulgence envers soi-même, et aussi – toujours dans mon cas – deux amies sincères pour vous rappeler à la réalité quand vous délirez.
Une fois libérer, ou du moins conscient-e des projections et névroses que l’on sur soi-même, il nous est possible de ne pas les projeter sur l’autre.
Et donc de le/la voir tel-le qu’il/elle est vraiment.
(Pour peu qu’il/elle soit transparent avec ce qu’il/elle est mais c’est une autre question sur laquelle nous n’avons pas prise.)
Une fois cela fait, c’est la personne dans sa globalité qui nous séduit, qui nous plait.
C’est son intelligence, son humour, son allure, son physique, son caractère, ses blessures, ses forces, ses extravagances (ou non), ses fêlures…
C’est l’être humain en face de nous qui nous séduit.
On peut aimer « n’importe qui », indépendamment de son caractère nerveux.
Personnellement
Je sais que le bonheur sans nuage que je vis avec mon fiancé s’explique par ce simple fait : nous nous comprenons.
Et jusqu’à présent je n’ai été comprise – il ne s’agit pas là de communication, mais de compréhension de ce que vis, ressens et est l’autre – que par des personnes officiellement diagnostiquées HPI.
Mon fiancé est la seule exception à cette règle puisqu’il n’a passé aucun test.
Je n’ai donc que mon ressenti pour me prononcer sur sa nature neuro(a)typique.
De vous à moi, je suis persuadée « qu’il en est ».
Lui est persuadé du contraire. Ce qui ne fait que renforcer ma conviction qu’il en est.
Je serai donc plutôt de celles qui vous diront qu’en étant HPI, avec un-e autre HPI, c’est mieux qu’avec un-e NT.
Mais « mieux » ne veut pas dire « obligatoire » ou encore « unique possibilité ».
En conclusion
L’amour, ou les relations humaines, sont des histoires d’individus dans leur globalité avant tout.
Le fait d’être ou non HPI est un des ingrédients qui participent (ou non) à l’harmonie de la relation.
Mais c’est à vous et à vous seul de déterminer quelle part cela occupe(ra) dans votre relation.
Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse en la matière, il n’y a que ce qui fonctionne pour vous.
#AHPI #douance #amour
https://overthe130.wordpress.com/2017/02/16/lamour-chez-les-ahpi/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
[size=30]Quelle [size=35]éthique[/size]
pour notre temps ?[/size][size=18][size=18][size=18][size=18][size=18][size=18]Des dilemmes personnels aux enjeux collectifs
Les grands modèles philosophiques[/size][/size][/size][/size][/size][/size][size=18][size=18][size=18][size=18][size=18][size=18]Sciences Humaines - Hors-série n°22 - 8,50€[/size][/size][/size][/size][/size][/size] [size=16][size=16][size=16][size=16][size=16][size=16][/size][/size][/size][/size][/size][/size] [size=16][b][size=16][b][size=16][b][size=16][b][size=16][b]CONSULTER LE SOMMAIRE[/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size] [size=16][b][size=16][b][size=16][b][size=16][b][size=16][b]ABONNEZ-VOUS ET RECEVEZ CE NUMÉRO[/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size][/b][/size] Soupçons de corruption, débats sur la fin de vie, statut des lanceurs d’alerte, conditions de vie des migrants, révolution du big data et robotisation... Autant de questions qui nous prennent à la gorge avec d’autant plus d’acuité que dans nos sociétés plurielles les valeurs sont parfois divergentes. L’éthique, parce qu’elle pose les principes et met à plat les argumentations, apparaît dès lors comme une précieuse boussole pour dépasser les affects et construire des visions partagées d'un monde commun. Au sommaireDossier : Quelle éthique pour notre temps ?
L'éthique comme boussole
Les principes à l'épreuve du réel
>> Questionner nos modes de vie
Entretien avec Mark Hunyadi
Les grands penseurs de l'éthique et de la morale
Lexique éthique
Les promesses de la vulnérabilité
L'éthique à l'hôpital
Dire la vérité au patient
Comment justifier l'arrêt d'un traitement ?
Où le dopage commence-t-il ?
Les machines, des agents moraux ?
Vivre avec les algorithmes
Y a-t-il une morale de l'État ?
Supprimer les prisons
Lanceur d'alerte : traître ou héros ?
Le nouvel âge de la désobéissance civile
Quelle hospitalité pour les migrants ?
>> Les guerres modernes au défi de l'éthique
Entretien avec Jean-Baptiste Jeangène Vilmer
Défendre des terroristes est-il éthique ?
Le carnivorisme en débat
Environnement : des paroles aux actes
>> La lutte contre la corruption, un défi pour la vie publique
Entretien avec Éric Alt
Laboratoires : les profits menacent-ils la santé ?
Les crédits toxiques espagnols : qui est le coupable ?
Les lobbies font-ils la loi ?
La PMA pour qui ?
La nouvelle éthique érotique
La fiction nous rend-elle meilleurs ?
https://m.scienceshumaines.com/quelle-ethique-pour-notre-temps_fr_643.htm?utm_source=MailPerformance&utm_medium=email&utm_content=_002PSF9&utm_campaign=VDP+HS22+Quelle+%C3%A9thique+pour+notre+temps+?(2%C3%A8me+envoi)_000U9K
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
C'est tout à fait un peu près ça. Sinon moi c'est plutôt je vous enluc et j'ai encore plein de chouettes choses à faire comme avant avant de mourir un jour.
Pas d'échecs quand on est sur le sien qui nous va bien.
Papapala papalala lala. tra la lère, elle a l'air et aussi tous les chansons
Moi je dis "bouffes ta glace" si tu peux toi même te regarder chaque matin dans une glace J'aime bien mon vrai reflet et pas dans la ferrari rouge, je suis faire à rit rose Pro et désinhibition moi entre adultes pas cons qui s'entendent, s'écoutent
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Journal d'une hp rit, jour 1 : vais je devenir une femme fontaine à l'approche de la ménopause ? mieux vaut vivre au rythme du temps qui passe qu'au rythme de son tam paxIl va pleuvoir, il pleut, je vais mouiller, la fête à la grenouille, je suis toute émue, tiens je vais faire des nouilles. Toujours pas ça pour la structuration des phrases, mais j'avais déjà les plans
Rien sur l'enlucation, pas une thèse, un début de recherche J'attends pour faire des phrases moi On dirait qu'il y a du monde qui retrouve la SNCF et son slogan 'c'est possible, c'est bleu zippo" je peux continuer mon train train. et de l'avant, mon arrière train, contemple ceux celles qui au lieu de m'accompagner me suivent pas ou si ??? c'est bac pro ça, moi j'avais arrêté en bep, j'y reste.
Le mode d'emploi de la vie c'est comme les lucs, par logique on se restreint pas et on rentre pas où ça pue après je pourrais mettre où ça s'poile pubien ? il faut que je me trouve un pouet pour me mettre ça en forme littéraire pour pallier à mon coté lite et raie Nain tend dos lide noire ou rose ? C'est en avançant qu'on en met mieux et fait voir mieux de toutes les couleurs.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
C'est à dire ? on n'a pas compris. Ben attends je réfléchis...
Cela dit c'est cool je trouve, avec tout ce catalogue de visions différentes sur la douance, ça laisse le choix de pouvoir être soi. Ca tombe bien parce que devenir moi plus vers la fin de ma vie, ça aurait été compliqué...
Paroles de Sur La Route
Rouler toute la nuit, et la journée en prime
Sans savoir ou on va, et pourquoi on y va
Je cours après un rêve, dans mon cœur accroche
Qui me crève la peau, sans jamais se montrer
Je suis sur la route, je suis en déroute
Je suis sur la route, et j'en ai rien a foutre
Je suis sur la route, je suis en déroute
Je suis sur la route
C'est pas c'que j'ai laisse, j'sais pas c'que vais trouver
Mais il fallait partir, partir pour oublier
J'ai pas peur de crêver, pas peur de déjanter
J'ai pas peur d'y penser, tu sais j'suis pas prêt d'arriver
Et j'en ai rien a foutre, rien a foutre
Roulez
Sur la route, en déroute, rien a foutre, rien a foutre
Rien a foutre, rien a foutre, sur la route, sur la route
Rien a foutre, non
Je suis sur la route
Allez, roulez, roule, roule...
Stop
-------------------------------------------------------------------------------
Je suis en déroute sur la route là où y'a plein de routes et qui se rejoignent en plus toujours à un moment donc ça va c'est bien comme vie en déroute où je peux toujours finir par en avoir soi disant rien à foutre et en plus coté foutre comme je suis une fille ça tombait bien (ah rien à foutre ça voulait pas dire ça ? ah ben alors moi et les expressions décidément j'ai rien con pris
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Journal d'une HiPpIe ? bip bip bip pourra.
Pour ce faire j'aurai du faire wood stock en 68, voyons voir de quel bois je me serai chauffée.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- A retenir en attendant ici que je trouve une conversation où la placer l'air de rien des un volt"après si mon style pour toi c'est mon cul, ça te regarde de le regarder pour savoir où tu marches pour avancer dans la vie"sachet en tous cas que tu mettras ton styl'haut dans mon luc sans mon autorisation. oui je sais j'ai bien dormi, si tu savais y'a eu de l'action, c'était oniderrick.
Pigeon vole
- Spoiler:
comment on peut oublier un mot comme "pousse pousse" ? comme quoi hein trop de tectuel, ça tue le pousse pousse
en fait j'ai fait plus longtemps vie commune dans mes toilettes que dans la vie, c'est vrai alors je suis peut être un peu space mais bon c'était ma vie
donc le fameux hors cadre ça serait hors game boy et hors cible.
et rien qu'en douance c'est hors baby foot ou hors billard
J'attire même les pigeons, donc il faut pas lutter contre ce qu'on est, il faut l'être et vivre avecSalut Monsieur le Pigeon, ah ben non, vous votre cadre c'est dehors, mais c'est cool d'être passé dire bonjour à la lucarne de nos mondes, vous êtes hp ou pas ? et votre tourterelle plutôt dite pigeon douée ou dite normo pigeon pensante ? vous êtes plutôt pigeon tuitif hein ? ou rationnel ? testé jeune ou sur le tard ou pas du tout ? une tite madeleine de Proust ? vous prenez plutôt les noirs ou les blancs aux échecs ?les rouges ou les bleus au baby ? vous avez quoi du clip de yes ?plutôt mahé ou ma haie ? vous avez facepigeon ? votre grand père était bouc ? vous avez un forum actif ? y'a t il des pigeons zébres aussi ?Sinon on peut faire équipe pour faire un livre, comment être un surdoué hp tuitifs ordinaires fan de maths et de zebracrossing pour être extraordinairement heureux ? oui je sais ça fera pigeon, nanas, dauphins, ect, équipe un peu bizarre mais bon bizarre de nos jours... autant raisonner dans les anciens réseaux de visu
bon 17h36, il faut pas traîner, il faut que je déjeune, bonne matinée monsieur Pigeons, tant que nous nous pigeons un peu... tout va bien
Mise en ligne le 11 janv. 2012
Enjoy!
Amoureux d´une cousine
Qui pouvait avoir vingt ans,
Je vivais, on le devine,
Haletant.
Ah! Le temps, le printemps,
inquiétant, excitant
On se couchait sur la plage.
C´était pas encor' l´été.
On avait l´air d´être sage.
En vérité, on l´était.
Quel état que l´été
met en moi, quel émoi,
Et quel mois de Mai.
Pigeon vole,
Le ciel vole,
Chapeau vole
Et vole aussi mon cœur,
Plein de bonheur.
Cheveux volent,
Herbes volent,
Dindon vole
Et vole mon regard
Vers tes yeux noirs.
Ah! Quel vent du Nord!
Qu´il fait bon dehors,
Qu´il fait beau et doux
Près de vous.
Rentrons vite,
Ma petite
Car j´ai peur à l´horizon
De voir s´envoler la maison.
Nous voici dans la chambrette
Demoiselle et grand garçon
Célébrons notre amourette
Célébrons
Le moment
Sans maman,
Sans la bonne,
Sans personne.
Bonjour l'ange de ma vie
La minette le toutou
Bonjour ma petite amie
Ma Lili, ma Loulou
Ma Nini, ma Nounou
Mon amie, ma chérie
Mon rien et mon tout,
Pigeon vole
Le lit vole
Chemise vole
Tout tourne et vole autour
De notre amour
Baisers volent
Jambes volent
Les mains volent
Volent de beaux trésors,
Trésor en or
Ah quelle émotion
Ah quelle passion
Ah quelle vigueur
Quelle douceur
Il faut vi-te
Ma pe-tite
Prev'nir monsieur le curé
Avant qu'il ne soit envolé
Mais hélas les beaux ménages
se passent toujours, c'est curieux,
Tout à l'heure sur la plage
Un monsieur
Un peu vieux
L'air vicieux
T'a dit :"viens"
Tiens ! Tiens! Tiens!
Pour cette raison suprême
Sans émoi je suis parti
Alors tu m'as dit "je t'aime"
J'ai repondu "c'est fini"
Je m'en vais
Loin d'ici
Loin de toi
Sans souci
Sous un autre toit.
Pigeon vole
Larmes volent
Chagrin vole
Je vais te mettre au pli,
Tu me supplies.
Tu murmures
Tu me jures
Imposture
Le petit vieux d'la mer
C'est ton grand-père
Oh la!
Je suis bon et doux
Je pardonne tout
Reviens dans mes bras
Parle-moi
La rue vole
Tout s'affole
Tout chante, danse et sourit
Pigeon vole
Et vive la vie !
Ah je l'avais pré dit, j'ai peut être vraiment un don
- Spoiler:
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Je me suis dit en fait ma part du colibri...
Je vais être une personne nagée, pourra encore j'aurai piscine
Comme prévu je peux en écrire la suite et sans l'ambulance encore- Spoiler:
- Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans ce palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire
Elle part, jolie petite histoire
Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Le prince charmant a foutu l'camp
Avec la Belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blancs
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire
Elle part, jolie petite histoire
Dix ans de cette vie ont suffi
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans l'ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire
Notre père, qui est si vieux
As-tu vraiment fait de ton mieux?
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux
et avec plein de fée d'été :- Spoiler:
- Elle avait à peine avalé ses quinze ans
Qui d'ailleurs lui restaient coincés dedans
Elle avait grandi arrosée par l'argent
On pousse vite chez ce genre de gens
Elle s'appelait Fait Divers
une fleur fanée en plein hiver
Oh les dents sont plus dures que la chair
Tu sais ici ont n'aime que la pierre
Oh oh oh
Oh oh oh sauve toi
Elle avait les manières du grand monde
Devant sa télé fait le tour du monde
Mais son univers était un petit monde
Où se battaient tous les chagrins du monde
Elle causait plus à ses parents, non
Depuis une sombre histoire d'amant
Son père gueulait à sa mère " Tu
mens ! "
Pendant qu'eux s'cognaient fort elle criait " Maman ! "
Elle s'appelait Fait Divers
Dieu que cette fille était solitaire
Oh, les dents sont plus dures que la chair
Tu sais ici on n'aime que la pierre
Elle avait à peine avalé ses quinze ans
qui d'ailleurs lui restaient coincés dedans
Qu'elle avala une boite de tranquillisants
Juste histoire de tuer le temps
Et en suivant son enterrement
Les gens ne comprenaient pas vraiment
Qu'ils avaient tué cet enfant
Au fond d'eux enterré depuis longtemps
Tuer l'enfant, tu es l'enfant
Tuer l'enfant qu'on a dedans
C'est ça l'auto-avortement
Reste le môme perdu comme avant
Dans le ventre d'un bon moment
- Spoiler:
- Du début à la fin de ma vie (pas encore tout de suite mais bon autant anticiper ) des personnes, des auteurs, des chanteurs, des musiciens, d'autres personnes en fait m'auront bien accompagnée toute ma vie. Je ne pense pas qu'il y est de bonnes références mais les références et tuteurs ? ou modèles ? qui vous vont bien en fait et vous font vous sentir bien. Ma seule preuve est comme ce bouquin que je commande, je suis plutôt en très bon état et pas cher
Edito
- Auteur(s) : Boris Cyrulnik - Louis Ploton - Collectif
- Editeur : Editions Odile Jacob
- Parution : 27/02/2014
- Nombre de pages : 293
- Nombre de livres : 1
- Expédition : 332
- Dimensions : 22.00 x 14.50 x 2.00
Résumé :L'anthropologue Germaine Tillion, résistante et déportée, travaillait encore à la veille de sa mort. Revenue de l'horreur, elle avait décidé de rire jusqu'à la dernière minute, suscitant autour d'elle un groupe d'amitié, d'entraide et de gaieté qui a duré jusqu'à ce qu'elle ait 101 ans. Pour beaucoup, la vieillesse fait tout perdre la mémoire, la fraîcheur, le cerveau... Ce livre montre au contraire que la résilience est possible chez les personnes âgées. Réunissant des psychologues, des neurologues, un vétérinaire, des psychiatres et des gériatres, il fait comprendre comment interviennent dans ce processus vital les liens d'attachement, les interactions, la mémoire, mais aussi les émotions, la motivation ou encore l'humour et la musique. Avec Marie Anaut, Claude Béata, Alain Brossard, Michel Delage, Jacques Gaucher, Pascale Gérardin, Cyril Hazif-Thomas, Yves Kagan, Antoine Lejeune, Pierre Lemarquis, Jérôme Pellerin, Marion Péruchon, Jean-Pierre Polydor, Gérard Ribes, Serge Sirvain, Philippe Thomas, Mireille Trouilloud.Biographie:Louis Ploton est psychiatre, professeur émérite de gérontologie à l'université Lyon-II. Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d'enseignement à l'université de Toulon. - Auteur(s) : Boris Cyrulnik - Louis Ploton - Collectif
J'ai hâte de voir toutes les phrases que je vais faire avec tout ça mixé. Je me suis dit en fait ma part du colibri c'est ma vie aussi en fait. Après ça a œuvré et oeuvre pour le bien commun c'est encore mieuxDonc je serais ma preuve auto scientifique de mes expériences scientifiques sur moi même ? Un jour dans mon tube à essais je me suis jouée Cosette mais celle qui offrit une boite de chocolats à Victor Hugh Haut. Toute une vie à s'envoyer des messages de fumée. Où alors ...
ou alors on communique en petites bulles ? pas de chewing gum, des qu'on fait avec notre cerveau...
Journal d'une ? Réflexion pour un synapsix. Synopsis c'est pour les dits normo pensants, ça va pas m'aller ça comme trame ou comme conducteur, t'as jamais vous fait un conducteur ? c'est pratique pour les réunions de sa vie, on suit mieux ce qu'on vit.
http://www.bayonne.cci.fr/js/libs/tiny_mce/plugins/filemanager/files/Commerce_services/Guide_UC/Conducteur_de_reunion.pdf
Un peu de gens bons de Bayonne
parce qu'on aura faim, des petits toasts. et alors en titre ? euh "Mémé Moire" ? aware.
Alors qu'est ce qu'on prend comme base, et trame ?
https://carnetexperiences.wordpress.com/2016/02/07/rida-releve-dinformation-decision-actions/Pas de dépression, action, réaction.Je ne suis pas d'accord, si je le suis mais j'adore ça pendant les réunions quelles qu'elles soient, de fait tout le monde s'arrête : t'as une idée ? la nôtre elle est nulle ? c'est ça hein ? t'as vu un détail qui cloche ? tu sens un truc ?Vous demanderez à Jeannineuh qu'elle vous fasse un café pour patienter, j'ai pas envie de le dire là maintenant tout de suiteNow is not the right positionNow is not the right suggestionMy heart, please stop telling me liesI made my own decisionsAnd I choose my own ways to walkWe all will end somedayBut my heart please stop telling me lies
Stop wasting your timeDon't steal my secretsChanges made and will happen
Be sure they won't pass by
Don't play my gameBut my heart please stop telling me liesI have no limits you feel no pain
I made my own decisions
And I choose my own ways to walkWe all will end somedayWe all will end someday
Stop wasting your time
Changes made and will happen
Be sure they won't pass byBe sure they won't pass by won't passStop wasting your timeChanges made and will will happen
------------------------------------------------------------------------------------------La vie c'est comme une grande réunion, avec des dicos vivants ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Toutpiqué là
https://www.zebrascrossing.net/t30530p225-miss-terre-et-boules-d-eude-gomment#1276794
Alors l'expression "tronche de cake (d'anniversaire)", je la visualise mieux
Comme quoi ce forum fait vraiment progresser sur les symptômes, pathologies, toussa toussa (t'as toussé ? ou pas ?) bon maintenant on va prendre votre tension, euh 42 ça fait beaucoup en monde dit normo pensant mais en douancie vous êtes dans la norme de la tension ou même de l'attention, attention, il faut pas tout mélanger. Et brossage des dents trois fois par jour, si hypersensibilité, à la brosse souple, poils de ... je sais plus et dentifrice, sens o dîne, à table, ben je peux pas je viens de me brosser les dents
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Pour te rendre un peu l'appareil : comme je vais peut-être m'en servir pour construire le soto^3, je me suis dis que çà pouvait peut-être² utile aussi pour con-sidéré (c'est moins con que conçevoir), un nouveau tétris/c'est pas triste mon bru d'aile ?! Houpa !
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
soto² a écrit:
- Spoiler:
Pour te rendre un peu l'appareil : comme je vais peut-être m'en servir pour construire le soto^3, je me suis dis que çà pouvait peut-être² utile aussi pour con-sidéré (c'est moins con que conçevoir), un nouveau tétris/c'est pas triste mon bru d'aile ?! Houpa !
- Spoiler:
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
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[size=30]Prendre son temps
[size=12]Gare à la précipitation ! Avoir la patience de s’écouter, de ressentir, de laisser monter en soi le désir d’agir est une étape cruciale. Petite leçon de pause bienfaitrice.
Jacqueline Kelen
[/size][/size]© JupiterSommaire
- L’analyse de Michel Lacroix
A DÉCOUVRIR
Jacqueline Kelen est écrivaine. Spécialiste des mythes, elle est l’auteure, entre autres, de L’Esprit de solitude (Albin Michel, 2005) et d’Inventaire vagabond du bonheur (Albin Michel, “Espaces libres”, 2008).«Ne demande pas ton chemin, tu ne pourrais pas t’égarer », disait rabbi Nahman de Bratslav, grande figure du hassidisme. Le conseil peut paraître extravagant à nos contemporains, obsédés par l’efficacité, les résultats rapides et le profit immédiat, qui, à force de courir, s’éparpillent et se perdent. Si la connaissance de soi et la réalisation de soi sont plus et mieux que trouver un emploi ou encore un hôtel pour la nuit, si elles concernent la vie entière d’une personne, le temps représente le matériau indispensable pour édifier la demeure intérieure, et d’abord en assurer les fondations.Prendre son temps, ce n’est pas ne rien faire, mais partir à l’aventure : se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses, développer des qualités (écoute, patience, attention, discernement), étudier et approfondir toute chose. C’est aussi prendre du recul et de la hauteur par rapport au quotidien, aux modes et modèles imposés. C’est la voie d’apprentissage de la liberté.Rien de bon ne survient dans la précipitation, qui s’avère souvent convoitise. On connaît l’histoire du roi Midas qui, pour avoir rendu un grand service au dieu Bacchus, obtint de formuler un vœu : sans réfléchir, Midas demanda que tout ce que son corps toucherait se transformât en or. Et le roi infantile se réjouit, changeant à son gré un caillou, une branche en or, jusqu’au moment où il eut faim. Mais à son contact, les mets et les boissons devenaient métal précieux, immangeables. Et Midas supplia le dieu de le délivrer de ce pouvoir empoisonné.La voie buissonnière paraît hasardeuse, risquée, mais elle est ouverte, dynamique, propice à l’inattendu, aux rencontres étonnantes. Déjà, ce temps de recul et de réflexion permet de se dégager des divers conditionnements et de ses propres illusions. Devenir soi, c’est d’abord ne pas imiter, ne pas suivre ni répéter, mais creuser sa propre route. Se pose alors la question majeure, capable d’orienter toute une vie : quel est mon désir essentiel ? Ce n’est pas : comment répondre à la demande, faire plaisir à mes proches, me conformer à ce que l’on attend de moi ? Ce désir, propre à chacun, ouvre de larges horizons. Comme l’affirment tous les mystiques, c’est la soif qui fait surgir la source.Rester en silence, fermer les yeux, écouter, ce n’est pas s’enfermer, se couper des autres et du monde, mais aller vers l’intérieur, devenir attentif et disponible; c’est entendre sa petite musique à nulle autre pareille, accueillir les signes et les songes qui, pour l’âme, sont plus fiables que les cartes routières et les GPS. Ainsi, dans la légende de Tristan et Iseut, le roi Marc refuse de se marier, malgré l’insistance de ses barons qui lui désignent de bons partis. Un jour, par la fenêtre ouverte, entre une hirondelle qui dépose sur l’épaule du roi un long cheveu blond étincelant au soleil. Le roi déclare que la femme qu’il épousera est celle à qui appartient ce cheveu. Et il la trouvera.Il n’est pas si aisé de ne pas se presser : il faut résister au rythme ambiant et faire preuve d’une belle patience. Je me demande si la vertu de patience est comprise de nos jours, on la ressent plutôt comme une restriction, une résignation, une vie à petit feu. Or, la patience est la mise à l’épreuve de la ferveur, elle permet de maintenir et d’affiner le désir. « Patiente, ô mon cœur », murmure à soi-même Ulysse, alors tout près du but puisqu’il est parvenu, après vingt ans de tourments et d’absence, à son île d’Ithaque où demeure Pénélope. Une colère intempestive, un instant d’inattention risquent de détruire toute son entreprise et de l’éloigner d’un amour si longtemps attendu.Laisser le temps faire son œuvre est d’une grande sagesse sur laquelle toutes les traditions s’accordent. Lao-tseu énonce : « Le grand carré n’a pas d’angles, le grand vase est long à parfaire, la grande musique est au-delà du son. » L’Évangile rappelle qu’avant de bâtir une tour, il est bon de s’asseoir et de méditer afin d’aller jusqu’au bout de sa tâche. C’est encore l’adage cher aux humanistes de la Renaissance, festina lente (« hâte-toi lentement »); ou l’exemple de Socrate qui, condamné à mort, prend le temps de réunir ses amis et converse paisiblement avec eux tandis que la ciguë gagne son corps, mais n’atteint pas son âme immortelle. C’est, plus légère, l’histoire du moine zen parti se promener dans la montagne. À son retour, le disciple intrigué et zélé demande avec insistance où le maître est allé, quel chemin il a emprunté. Et le moine répond simplement : « J’ai suivi l’odeur des fleurs du chemin et j’ai flâné au gré des jeunes pousses… »La vie est vaste, si vaste. C’est nous, souvent, avec nos projets, nos calculs et nos plans, qui la rapetissons, la rendons triste et ennuyeuse. Se réaliser, c’est aussi respirer le parfum des fleurs et aller dans le vent.L’analyse de Michel Lacroix
«Prendre son temps est capital, car c’est ce qui permettra de bien choisir. Et si je ne choisis pas, je reste dans le virtuel et dans le rêve adolescent du “tout est possible”. L’existence se construit essentiellement à travers nos choix : choix d’un conjoint, d’un métier, d’un lieu de vie… Le philosophe Soren Kierkegaard parle d’ailleurs du “baptême du choix” pour expliquer que notre personnalité est fouettée, dynamitée à partir du moment où nous avons choisi. Mais là où le philosophe me semble imprudent, c’est qu’il ajoute que tout choix est bon. Je pense le contraire. Dès lors, choisir demande un grand discernement, donc de prendre le temps de la réflexion et de la maturation. Le temps de laisser monter en soi les désirs profonds. Cela n’empêche pas de se tromper de voie, mais au moins le choix aura-t-il été fait en conscience. C’est cela aussi, s’inventer. »janvier 2009
[size=30]S’interroger
Nous ne sommes pas prédéterminés. Tout est possible, tout est accessible. Mais pour ne pas risquer de nous perdre avant même de nous lancer, commençons par nous poser les bonnes questions.
Aurore Aimelet[/size]
[size=31]Sommaire[/size]
- Qu’est-ce qui vous enchante ?
- Que feriez-vous si vous n’aviez que quelques jours à vivre ?
- Quel est votre plus mauvais souvenir ?
- Si tout était possible, quel héros seriez-vous ?
- L’analyse de Michel Lacroix
Quel était votre rêve d’enfant ?
« Vous souvenir de votre idéal d’enfant, vous demander si vous l’avez réalisé un peu, beaucoup ou pas du tout vous permettra de comprendre ce qui a motivé vos choix, pourquoi vous en êtes là, explique Luce Janin-Devillars (1), psychanalyste et coach. Avez-vous écouté votre désir ou avez-vous, inconsciemment, répondu aux attentes familiales et environnementales ? Portez-vous votre rêve ou êtes-vous toujours chargé de celui d’un autre ? » Pas facile de se débarrasser de l’image d’un grand-père virtuose qui a dû cesser le piano pour nourrir les siens… D’où, peut-être, votre désir secret de devenir musicien et « venger » le mélomane. « Les rêves d’enfant ne sont pas spontanés : ils sont imprégnés de l’histoire familiale », rappelle la psychanalyste. Cette première question vous aidera à distinguer ce qui est encore de l’ordre du fantasme.1. Luce Janin-Devillars, auteure notamment d’Il n’est jamais trop tard pour changer sa vie (La Martinière, 2001).Qu’est-ce qui vous enchante ?
Avant de chambouler votre existence, Pascale Molho, formatrice en communication non violente (2), propose de chercher « ce qui vous rend heureux aujourd’hui. Qu’est-ce qui vous nourrit, vous fait vous sentir vivant ? » Soyez attentif à ce qui vous est précieux, à ce qui vous motive, vous émeut : faire rire vos proches, enseigner à vos enfants, écouter vos amis dans la peine ou courir après des contrats à décrocher. « Vous avez, comme tout le monde, des besoins existentiels – de sens, de reconnaissance, de valorisation, d’amour, etc., poursuit la formatrice. Éloignez-vous de cette fausse humilité pour reconnaître vos talents et en quoi vous contribuez à la satisfaction de vos besoins. Vous gagnerez en estime de vous-même et vous sentirez capable. » Capable d’être heureux, de faire vivre certaines de vos valeurs, donc d’aller plus loin.2. En savoir plus : www.pmformations.typepad.comQue feriez-vous si vous n’aviez que quelques jours à vivre ?
C’est l’exercice proposé par le psychiatre Frédéric Fanget dans son livre Où vas-tu ? : « Vous savez que vous allez mourir dans quelques minutes. Sans réfléchir, quelle est la première chose que vous regrettez de ne pas avoir faite ? » Les drames sont souvent révélateurs, parce que la notion d’urgence accélère le processus de réflexion profonde sur soi. « C’est un moyen de différencier ce qui est essentiel et ce qui est accessoire, confirme Luce Janin-Devillars. Mais aussi de discerner ce dont vous avez “réellement” – dans le sens de “mettre en réalité” – envie. » Là encore, il s’agit d’être honnête et de « sortir des représentations sociales, du “ça se fait”, du fantasme. » « Cela se fait » de répondre que vous regrettez de ne pas avoir passé plus de temps auprès de ceux que vous aimez. Mais est-ce bien la vérité ? Et si oui, à quel besoin avez-vous répondu plutôt qu’à celui-là ?Quel est votre plus mauvais souvenir ?« Cette question permet de repérer ce que vous ne voulez plus faire, être ou penser, remarque Luce Janin-Devillars. Mais surtout pourquoi et comment vous vous êtes retrouvé en si mauvaise posture. Vous avez nécessairement une part de responsabilité, alors qu’avez-vous donc cherché ? » Votre plus mauvais souvenir est, par exemple, ce moment où, en famille ou au bureau, vous vous êtes senti en dessous de tout, nul, dévalorisé. « Votre image de vous était sans doute si mauvaise que, inconsciemment, vous avez cherché à conforter ce sentiment », explique la psychanalyste. La bonne nouvelle est que, si votre responsabilité est toujours en jeu, vous avez le pouvoir de changer.Si tout était possible, quel héros seriez-vous ?
« Prenez votre plume et écrivez une histoire dont vous seriez le héros et dans laquelle tout serait possible », propose Dominique Sciacca (3), coach. L’objectif est de se projeter sur le papier et de visualiser l’avenir, jusque dans le ressenti. « Connectez-vous à vos sens et décrivez ce que vous voyez, entendez, sentez, etc., suggère la coach. Cette visualisation permettra de vous familiariser avec un état que vous n’avez pas expérimenté. Et ainsi de vous libérer de la peur du changement. Nous tendons tous à rester dans notre “zone de confort”, celle que nous connaissons par cœur. Simplement imaginer que vous puissiez en sortir ne présente aucun risque. » Concevoir en pensée ce qui changerait dans votre vie si vous réalisiez votre désir, c’est faire un premier pas vers celui-ci.3. Dominique Sciacca, auteure de Sept Bonnes Façons d’organiser sa vie (InterÉditions, 2008).L’analyse de Michel Lacroix
«Il est important de s’interroger sur les deux moteurs de la réalisation de soi : celui des aptitudes et celui des motivations. Cependant, l’expérience prouve que le moteur du désir est plus puissant que celui des aptitudes. Nombreux sont ceux qui ont réussi malgré un handicap (un malentendant devenu musicien, un timide devenu conférencier…). Il faut donc faire passer ses aspirations en priorité, mais
après les avoir interrogées : d’où viennent-elles ? Sont-elles vraiment miennes ? Est-ce qu’elles ne sont pas trop modestes ?… L’objectif : libérer son désir. “Rien de grand ne s’est accompli sans passion”, disait Friedrich Hegel
dans La Raison dans l’histoire (Hatier, “Classiques & Cie philosophie”, 2007). »[size=30]Repérer ses blocages
Sentiment de culpabilité, crainte d’échouer, attentes parentales aliénantes… Retour sur les obstacles qui nous empêchent de nous réaliser.
Isabelle Taubes[/size]- 1
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Sommaire
- La culpabilité
- L’obligation de choisir
- La peur de l’échec
- Le désir des autres
- L’analyse de Michel Lacroix
- À lire
Dans Le Procès (1), qui met en scène l’absurdité de l’existence, Kafka nous propose une longue parabole. Pour résumer : un homme demande au gardien posté devant la porte de la loi la permission d’entrer. « C’est possible, répond la sentinelle, mais pas maintenant. Si cela t’attire tellement, essaye donc d’entrer malgré ma défense. Mais retiens ceci : je suis puissant. » L’homme s’installe sagement sur un tabouret en attendant la permission. Les décennies s’écoulent. Mourant, il interroge le gardien : « Comment se fait-il que durant toutes ces années, personne d’autre que moi n’ait demandé à entrer ? « Nul autre que toi ne pouvait pénétrer, car cette entrée t’était réservée. Maintenant, je m’en vais et je ferme la porte », lui répond le gardien. Beaucoup d’entre nous peuvent se reconnaître dans ce personnage qui se condamne à rester à côté de sa vie. Comme le gardien, la vie ne nous dit jamais clairement « non »; il nous appartient de forcer la porte de notre destin.
1. Le Procès de Franz Kafka (LGF, “Le Livre de poche”, 2007).La culpabilité
Que craint cet homme ? Que craignons-nous quand nous nous empêchons de suivre notre véritable voie ? Désirer suppose la confrontation avec le manque, avec le risque de s’entendre répondre « non ». Avec la culpabilité, surtout, nous apprend Freud à travers sa théorie du complexe d’Œdipe. Nos premiers désirs sont transgressifs, puisque nous élisons des « objets d’amour » – le père et la mère – interdits.
Notre vie d’être humain désirant démarre sur une faute, un ratage, une frustration. Cette première expérience est pour certains si douloureuse qu’ils optent définitivement pour la passivité, attendant qu’un autre leur donne la possibilité d’exister. Ou qu’un miracle survienne.
Pour bloquer la confiance et l’estime de soi, outils fondamentaux pour se réaliser, rien de pire que des parents infantilisants, incapables de donner à leur enfant l’illusion qu’il a prise sur le monde. En observant des patients issus de tels parents, Martin Seligman, l’un des fondateurs de la psychologie positive, a élaboré la notion d’« impuissance acquise ». Il a constaté que ces patients avaient en commun de penser que leur marge d’action sur leur destin était inexistante, et aucun succès ne les faisait changer d’avis.L’obligation de choisir
« Décider d’une chose, implique toujours de renoncer à une autre », écrit le psychiatre américain Irvin Yalom dans son dernier essai, Thérapie existentielle (2). Et, surtout, cela « m’oblige à réaliser que je suis seul à pouvoir agir sur le monde que j’ai créé ». Donc à prendre conscience que je suis seul responsable de ma vie. Or, si les grands névrosés notamment passent presque toujours à côté de leur vie, c’est justement parce qu’ils demeurent au fond d’eux-mêmes des enfants dépendants.
2. Thérapie existentielle d’Irvin Yalom (Galaade Éditions, 2008).
La peur de l’échec
« À écouter mes patients, le principal obstacle à la réalisation personnelle est la peur de l’échec, déclare le psychanalyste Jacques Arènes, auteur de La Recherche de soi. L’individu sait que s’il rate, il va se trouver lamentable. » Cette peur s’exprime généralement par des jugements négatifs – « je suis trop stupide pour y arriver » – ou par des prétextes fallacieux pour ne rien entreprendre – « inutile d’essayer, ce n’est pas mon truc ». Nous devons également apprendre à nous méfier des idées fixes comme « je ne serai heureux que le jour où je trouverai le “bon” partenaire, le “bon” poste… »
Des certitudes qui condamnent nécessairement à l’inaction. Surtout si elles sont renforcées par les paroles assassines de nos proches. L’image du héros qui triomphe de l’adversité tout seul et qui a raison contre le monde entier n’est, justement, qu’une image. « Même si nous sommes les principaux artisans de notre chemin de vie, l’influence de l’entourage pèse incontestablement, rappelle le psychanalyste. Continuer d’avoir confiance en soi quand personne ne vous soutient n’a rien d’évident. Pas plus que de l’acquérir quand on est issu d’une famille de grands anxieux. »Le désir des autres
Parmi les obstacles à l’épanouissement, l’un des plus infranchissables est la difficulté à déterminer ce pour quoi nous sommes faits. Selon le psychanalyste Jacques Lacan, nous sommes programmés pour confondre notre désir et celui des autres. Nous absorbons comme des éponges les attentes de nos parents, qui espèrent vivre grâce à nous leurs ambitions déçues : « Ma fille sera danseuse étoile, mon fils chirurgien. » Et beaucoup d’enfants, effectivement, se vouent à satisfaire ces rêves et ignorent les leurs. Tout en se plaignant d’une déplaisante sensation de vide dont ils ne parviennent pas à se défaire…L’analyse de Michel Lacroix
«Pourquoi cette étape ? Parce que l’on ne peut pas édifier un projet de vie sur une base bancale. La réalisation de soi a du mal à se déployer sur un fond de névrose. Par exemple, une vocation de chercheur qui serait motivée par une fuite devant le monde, ou le célibat que l’on choisirait à cause de problèmes relationnels. Le psychologue Abraham Maslow dit bien qu’avant de s’engager dans un travail de développement personnel, il est bon d’avoir fait un travail sur soi pour éliminer l’essentiel du négatif qui nous habite. L’épanouissement en sera plus grand et plus harmonieux. »
À lire
La Recherche de soi de Jacques Arènes
Le psychanalyste nous montre pourquoi il est si difficile de se trouver dans une société où se réaliser est un impératif si pressant que nous sommes coupés de nos véritables émotions et aspirations (Desclée de Brouwer, 2000).
[size=30]Passer à l’action[/size]
Pour agir, nous devons nous libérer des pensées négatives, écouter nos rêves et, surtout, accepter de nous poser en individus responsables de nos destins.
Isabelle Taubes
Sommaire
- Prendre sa vie en mains
- L’analyse de Michel Lacroix
- À lire
C’est l’aiguillon du temps, « la prise de conscience qu’il sera peut-être bientôt trop tard qui nous incite à agir malgré nos peurs, affirme le psychanalyste Jacques Arènes. Éternels, nous remettrions sans cesse à plus tard le moment fatidique ». Mais l’envie pressante de passer à l’action et de cesser d’être à côté de sa vie ne suffit pas toujours. « Certains individus sont inhibés depuis si longtemps qu’ils ne savent plus comment s’y prendre », affirme le psychiatre Frédéric Fanget, auteur d’Où vas-tu ?. Il s’agit par conséquent d’apprendre, par un travail personnel, à « débloquer le frein à main des pensées négatives » (« je suis trop nul ») et d’explorer les peurs qui nous maintiennent dans la passivité (« que va-t-il se passer si je quitte ce travail que je n’aime pas ? »).
Les perfectionnistes qui ne s’accordent aucun droit à l’erreur doivent réaliser que leur rigidité mentale inhibitrice cache un profond sentiment d’infériorité. Frédéric Fanget nous propose également de remettre en cause tous ces modèles de réalisation de soi prônés par la société (être en couple, fonder une famille, avoir un poste valorisant, etc.) qui nous incitent à oublier nos propres idéaux.Prendre sa vie en mains
Comment sortir du cercle vicieux de l’inhibition et de l’inaction pour entrer dans celui, vertueux, de l’action et de la réussite ? En avançant progressivement : « Je décide de faire quelque chose de facile et dont j’ai très envie, je pense que je peux y arriver, j’essaye, je réussis, je me sens efficace; du coup, j’ai envie de recommencer », explique le psychiatre. Selon lui, il est toujours possible de renouer avec le fil de son désir et de redessiner son chemin de vie. Et si, pour certains, la psychothérapie constitue un passage obligé, d’autres verront leur destin transformé par une bonne rencontre, une parole éclairante, un déclic salvateur. Ou par un proche qui croit en eux. « Quand le psychiatre Christophe André m’a proposé d’écrire un livre, j’ai d’abord pensé : “J’en suis incapable, je n’ai rien à dire”, se souvient Frédéric Fanget. Puis je m’y suis mis. Et je ne le regrette pas. Mais sans cette proposition, je crois que je n’aurais jamais écrit. »
Pour agir nous avons aussi besoin de rêves. « S’accomplir, c’est regarder vers l’avenir, affirme le psychothérapeute Alain Delourme, auteur de Construisez votre avenir. C’est grâce à ses projets que l’individu permet au futur de ne pas être une répétition du passé ou de ne pas se poser en simple succession mécanique du présent. »
Nous avons également besoin de nous sentir pleinement responsables de nos vies. Fritz Perls (1893-1970), psychiatre et psychanalyste allemand, inventeur de la gestalt-thérapie, invitait ses patients à s’y entraîner : « J’ai conscience de bouger ma jambe et j’en assume la responsabilité »; « Je ne sais pas quoi vous dire et j’en assume la responsabilité ». Progressivement, ces exercices viennent à bout de cette tendance très humaine qui consiste à mettre les autres ou les événements en position de décider pour nous.L’analyse de Michel Lacroix
«Durant l’Antiquité et le Moyen Âge, l’épanouissement de soi ne passait pas nécessairement par l’action, mais plutôt par l’inaction, la contemplation. Pouvait s’épanouir celui qui vivait libéré des tâches matérielles et loin du concret. Cela a changé à partir du XIXe siècle. Depuis, l’action est mise en valeur comme la condition sine qua non de la réalisation de soi. Se réaliser, c’est tendre vers un perfectionnement de soi, ce qui implique nécessairement un passage à l’acte. “Un homme est la somme de ses actes”, écrivait Malraux (1). Cela dit, attention au piège de l’hyperactivité. Le défi est d’équilibrer les moments d’action et les instants de lâcher-prise. »
1. In La Condition humaine d’André Malraux (Gallimard, “Folioplus classiques”, 2007).
À lire
Où vas-tu ? de Frédéric Fanget
Conseils, explications et exercices pour renouer avec le plaisir d’agir et cesser de passer à côté des choses importantes (Les Arènes, 2007).
Construisez votre avenir d’Alain Delourme
Des clés pour cesser de rêver sa vie et devenir capable de vivre ses rêves (Seuil, 2006).
[size=30]Garder le cap[/size]
Une fois les grandes décisions prises, notre entourage peut nous décourager et la routine à nouveau prendre le dessus. Trois coachs proposent six exercices pour nous aider à tenir bon.
Aurore AimeletSommaire
- Écouter son corps
- Redevenir actif
- Demander de l’aide
- Réviser son plan d’action
- Parler positif pour penser positif
- Reprendre depuis le début
- L’analyse de Michel Lacroix
Écouter son corps
« Le corps ne ment pas, estime le coach Marc Maillard (1). Il sait instinctivement ce qui est bon pour vous. » Vous dire si vous avez besoin d’air ou de repos, de vous dépenser ou de vous détendre, si vous êtes en accord avec vous-même ou en dysharmonie. Pour détecter ces signes, « exercez-vous à lâcher prise régulièrement, conseille le coach. Revenez au moment présent. En apprenant à vous recentrer, à expirer profondément, à accueillir vos sensations et à accepter vos émotions comme elles viennent, vous gagnerez en énergie et en confiance ».
1. En savoir plus : www.intemo.chRedevenir actif
« Lorsque vous vous sentez soudain manquer de courage, de temps ou d’énergie, ne remettez pas au lendemain une grande action qui demande d’importants efforts, conseille Fabrice Lacombe (2). Optez pour une petite action et un moindre effort. Chaque jour est l’occasion de faire quelque chose de cohérent avec vos aspirations. » Vous vouliez vous mettre à la chanson mais, aujourd’hui, vous n’avez pas le cœur à l’ouvrage ? Ne vous forcez pas à chanter une heure demain. Faites cinq minutes de vocalises maintenant. Cette initiative amorcera le mouvement.
2. Fabrice Lacombe, auteur notamment de Savoir prendre soin de soi (InterÉditions, 2005).Demander de l’aide
« Tout changement sur soi entraîne un changement sur l’entourage, prévient Dominique Sciacca (3). Il est important d’inclure l’autre tout au long du processus : lui raconter ce que vous vivez, mais aussi écouter tout ce que votre décision vient déstabiliser chez lui. Vous favoriserez ainsi son intérêt et pourrez compter sur son aide, dans des moments de découragement, par exemple. Laissez l’orgueil de côté pour garder votre âme d’enfant, celle qui vous faisait accepter d’être aidé pour progresser sur des terres alors inconnues. »
3. Dominique Sciacca, auteure de Sept Bonnes Façons d’organiser sa vie (InterÉditions, 2008).
Réviser son plan d’action
Comment composer avec les imprévus qui mettent à mal votre projet ? « Modifier sa route tout en gardant le cap est normal dans le processus, par essence compliqué, de la réalisation de soi », estime Dominique Sciacca. Revoyez régulièrement votre liste d’étapes à franchir et, au besoin, dressez un nouveau plan d’action mieux adapté, toujours fractionné en phases et doté d’indicateurs de progrès (le jour où vous aurez réussi à…). « Surtout, félicitez-vous de chaque objectif atteint. À chaque nouvelle étape franchie avec succès, marquez le coup par l’achat d’un cadeau ou par un dîner avec vos proches. »Parler positif pour penser positif
« Le simple fait de se dire “il faut…” ou “je dois…” est entendu par le psychisme comme un effort, explique Marc Maillard. Pour gagner en assurance, mieux vaut rester dans le plaisir du changement. Parlez positif : “je vais faire…” ou “je peux faire…” est bien plus constructif. » Dominique Sciacca confirme : « En remplaçant un simple “mais”, qui représente un obstacle, par un “et”, vous ouvrez le champ des possibles. Cessez de dire : “J’aimerais faire ça mais ça va être difficile.” Dites plutôt : “J’aimerais faire ça et c’est possible.” » Changer la façon dont vous vous exprimez, c’est changer la façon dont vous vivez les événements.Reprendre depuis le début
« Être à l’écoute de soi et plus proche de ses aspirations n’est pas une dynamique linéaire et figée, précise Fabrice Lacombe. Cela ressemble plutôt à une spirale. » Spirale qui vous fait revenir au même endroit, lequel n’est plus exactement le même puisque vous serez plus riche de ce que vous aurez expérimenté. « Plus vous grandirez, plus le questionnement s’affinera, plus l’aptitude à repérer vos blocages augmentera et plus vous serez en mesure d’agir. Vous resterez alors en éveil pour vous ouvrir toujours davantage à vous-même. »
L’analyse de Michel Lacroix
«Il faut toujours se méfier de la satisfaction, du contentement de la personne “arrivée”. La réalisation de soi doit rester un projet vivant. Ce n’est jamais un état stable et acquis. Ce qui importe, c’est d’être en tension vers le but plutôt que de l’atteindre, c’est de garder allumée la flamme du désir. Les personnes âgées qui conservent leur enthousiasme sont toujours dans le dévouement et la vitalité, elles n’ont rien perdu du goût de l’action, elles continuent de faire des projets. De toute façon, le seul véritable aboutissement, c’est la mort. Peut-être qu’à cet égard, le désir de réalisation de soi n’est qu’une manière de conjurer l’angoisse de la mort. Sans la conscience de cette fin, il n’y aurait sans doute pas cette pression qui nous oblige au dépassement de soi. »
[size=30]Ce qui importe, c’est notre cheminement[/size]
S’épanouir, devenir soi, donner un sens à sa vie : l’idée est séduisante, mais que dit-elle vraiment ? Et que peut-on faire, concrètement, pour trouver sa voie ? Le philosophe Michel Lacroix, auteur de [size=12]Se réaliser, explore cette notion aussi complexe que vitale.[/size]
Anne Laure Gannac© JupiteA lire
Se réaliser de Michel Lacroix (Robert Laffont)La réalisation de soi n’est pas qu’un rêve contemporain : si le terme est apparu au XIXe siècle, avec l’émergence du moi, l’idée qu’il exprime préoccupe les penseurs occidentaux depuis l’Antiquité. De Platon à Maslow en passant par Aristote, Kant ou Nietzsche, Michel Lacroix nous invite à entendre les conseils des philosophes et des psychologues avant de nous lancer dans l’aventure de la réalisation de soi.Psychologies : Qu’est-ce que cela veut dire, « se réaliser » ?
Michel Lacroix : C’est d’abord se percevoir comme un ensemble d’aptitudes et d’aspirations. Les tenants du développement personnel parlent de potentiel. Je préfère parler de « possibles ». Ensuite, c’est se percevoir comme ayant à réaliser ces possibles. C’est ce que signifie Nietzsche, avec sa fameuse formule : « Deviens ce que tu es » (in Le Gai Savoir de Friedrich Nietzsche - Flammarion, 2007).En quoi est-ce différent du bonheur, ou, du moins, du sentiment de mener une vie agréable ?
Lorsque nous nous percevons comme une mine de possibles à réaliser, nous nous mettons en tension vers un certain perfectionnement de nous-même. Nous ne visons pas le bonheur ou le plaisir, mais une forme d’excellence. Le bonheur, la vie agréable viendront après, par surcroît, une fois que nous aurons le sentiment de notre réalisation. Ce qui importe, c’est notre cheminement.
Est-ce à dire que la réalisation de soi est toujours en devenir ?
Il s’agit de s’inscrire dans un projet de vie, ce qui, en effet, est davantage du côté du devenir que de l’aboutissement. Victor Hugo le dit : « Personne ici-bas ne termine ni n’achève » (in Tristesse d’Olympio, poème tiré des Rayons et les Ombres, de Victor Hugo - Gallimard, 2002). On n’a jamais tout à fait fini de se réaliser. C’est pour cela que les notions d’accomplissement personnel ou de plénitude me gênent, parce qu’elles sous-entendent qu’il serait possible d’arriver au bout d’un processus.N’y a-t-il qu’une façon de se réaliser ?
Non ! Nous pouvons avoir des projets de vie dans des domaines multiples : le monde du travail ou des loisirs, la vie intime ou familiale, l’engagement humanitaire, politique…Mais comment savoir pour quel projet de vie nous sommes faits ?
D’abord, il s’agit de s’assurer que nous n’allons pas vers telle activité pour des raisons négatives : le choix d’un métier de l’enfance parce que le monde des adultes nous déplaît, ou d’une vocation religieuse parce que notre vie amoureuse est un désastre. Ensuite, que ce n’est pas pour obéir à une demande extérieure : « On m’a toujours dit que j’étais fait pour enseigner. » Puis sentir que l’on n’est pas guidé par sa seule vanité, par un désir de reconnaissance ou de célébrité.
En tête des signes positifs, il y a le désir, l’attirance. Nous pouvons aussi nous interroger : « Dans quel domaine ai-je eu le sentiment d’avoir bien réussi ? » Tenir compte de nos réussites est révélateur, à condition que le plaisir s’en mêle. Enfin, il y a nos modèles de jeunesse, des proches ou des personnalités que nous n’avons pas cessé d’admirer : pourquoi ? Que représentent-ils ? Cela peut parler de notre propre désir et de notre vocation. Toutefois, rien n’empêche de changer de projet de vie au cours d’une existence. Il faut s’accorder un droit à une nouvelle chance, sans estimer que ce serait un échec. L’échec serait de s’enfermer dans un choix de vie qui nous collait à 20 ans et qui ne nous correspond plus à 50 ans.Vous parliez de viser un certain perfectionnement de soi. Le danger n’est-il pas de sombrer dans le perfectionnisme ?
Si, mais je crois que pour l’éviter, il nous faut apprendre à concevoir la réalisation de soi comme une moisson pas seulement dans le champ de l’exceptionnel, mais aussi dans le champ de l’action modeste et quotidienne. Il faut réconcilier nos ambitions avec le réel.Quels sont les autres dangers à connaître ?
L’hyperactivité : certains conçoivent la réalisation de soi comme une frénésie activiste. Or, la vie est un mouvement plus ou moins équilibré entre action et contemplation. Il y a le risque de s’isoler, en se pensant seul maître de son projet de vie. C’est Goethe qui parle de l’« égoïsme supérieur », ou Nietzsche, pour qui non seulement chacun se fait tout seul, mais aux dépens des autres. Or, nous nous faisons grâce à des amitiés, par des relations de travail, dans le lien conjugal, avec le soutien familial, etc.A DÉCOUVRIR
Idées clés
Se réaliser c’est…
Prendre conscience de ses aptitudes et de ses désirs, et vouloir les concrétiser.
Renouer avec son esprit d’adolescence.
Viser un perfectionnement mature de soi.Sommes-nous tous égaux face au besoin de se réaliser ?
Abraham Maslow (psychologue américain considéré comme le père de la psychologie humaniste) dit qu’il y aurait un « besoin d’actualisation de soi » inscrit en chacun de nous. Du point de vue philosophique, il apparaît que nous sommes des êtres de désir, de projets. L’être humain ne se contente pas de ce qu’il est, mais est en permanence dans une inquiétude, un sentiment d’inachèvement, qui le pousse sans cesse vers autre chose. « L’homme est ce qu’il n’est pas et n’est pas ce qu’il est », dit Sartre (in L’Être et le Néant de Jean-Paul Sartre - Gallimard, 1976). Et c’est cela le ressort de la réalisation de soi : se percevoir toujours sur le mode du « avoir à être ».Puis tout le monde n’a pas les moyens de s’interroger sur ce qu’il désire vraiment faire dans la vie…
Je récuse l’idée que la réalisation de soi ne soit le fait que de happy few, de privilégiés, parce qu’elle peut se faire dans tous les domaines, et pas seulement dans les sphères de la gloire éclatante ou médiatique !Mais est-ce qu’une période de crise comme celle que nous traversons ne complique pas la capacité à se remettre en question et à se lancer dans un projet de vie ?
L’état de la société influe sur nos désirs et sur notre volonté d’agir. Toutefois, quelle que soit l’époque, se réaliser consiste toujours à trouver un équilibre entre le principe de réalité, la prise en compte de la situation actuelle et le principe de désir, c’est-à-dire ce que nous souhaitons vraiment faire de notre vie. La crise économique et la morosité ambiante sont effectivement des obstacles, ce ne sont que des obstacles de plus parmi d’autres, plus intérieurs, tels que le poids du passé, de l’enfance, de notre éducation, de la psychogénéalogie… Tout projet de réalisation de soi doit tenir compte de ces difficultés.
Plus encore : vous constaterez que ce n’est pas en période faste et calme que nous sommes les plus actifs, au contraire, nous avons alors tendance à nous laisser emporter par le cours tranquille de l’existence. Transformer les entraves en carburant, opter pour un esprit volontariste et non pas victimaire : voilà la démarche propice à la réalisation de soi. « Tout bonheur est dans la lutte », dit Nietzsche (In Humain, trop humain de Friedrich Nietzsche - Hachette Littératures, 2004).À quoi reconnaît-on que l’on se réalise ?
Je crois qu’il faut se fier à un sentiment intérieur plutôt qu’à des critères extérieurs. À une certaine forme de satisfaction. Comme le sentiment d’avoir fait… son possible. Non pas d’avoir fait tout ce que l’on voulait faire, c’est impossible en une vie, mais au moins d’avoir concrétisé plusieurs des projets qui nous tenaient à cœur.
Et vous, Michel Lacroix, est-ce que vous avez le sentiment de vous être réalisé ?
Si je me replace au seuil de ma vie adulte, je me remémore deux projets qui me tenaient à cœur : consacrer ma vie à la réflexion et à l’écriture d’une part, et d’autre part remplir ma tâche de père et de transmetteur. Aujourd’hui, je dois à ma persévérance, aux hasards de la vie et surtout au soutien de mes proches d’avoir fait aboutir ces deux aspirations. Et de ressentir les plaisirs qu’ils m’apportent avec la même intensité. Cela ne doit pas être loin, en effet, du sentiment de s’être réalisé.Le risque n’est-il pas de se disperser ?
Si, en effet. Il doit y avoir un projet dominant. Ce n’est pas que les autres domaines vont être négligés – la réalisation de soi dans le travail n’a pas à se faire au détriment de la vie familiale, par exemple. Simplement, il faut s’efforcer de suivre un sillon, pour éviter de devenir un « dilettante de la réalisation de soi ». Par ailleurs, les projets s’enracinent dans des passions qui ont éclos à l’adolescence, quand nous avons commencé à nous projeter dans le futur sous la forme d’un idéal. Mais la réalisation de soi exige un dépassement de cet esprit d’adolescence, qui incite à ne vouloir renoncer à rien. Cela revient donc à être à la fois fidèle à son esprit de jeunesse, aux passions qui nous habitaient adolescents, et suffisamment mûr pour choisir et accepter l’autorestriction, renoncer à l’idée de toute-puissance.Il y a donc toujours, à la base, un sentiment d’insatisfaction.
Je crois, oui. Et ce sentiment peut nous faire basculer soit dans une sorte de dépression, soit au contraire galvaniser notre énergie et nous propulser vers l’avant.juillet 2009http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Se-realiser-en-5-etapes/S-interroger/4- Accueil
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Ajoutée le 7 nov. 2013
Clip des petits boudins, premier single du nouvel alboum d'AC/DC "let there bignou",
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Voulez vous coucher avec moi ?
Ce soir je serai la plus belle pour que t'ailles à la déchetterie, chéri !
Il faut que je synthétise et je croise tous les nouveaux bouquins sur la douance avec mes expériences, c'est le bordel, j'ai la flemme.
Libérez ma chérie
- Spoiler:
- https://www.youtube.com/watch?v=7Claxv05ZrA
Ce soir je serai la plus belle pour que t'ailles à la déchetterie, chéri !
- Spoiler:
- https://www.youtube.com/watch?v=1ESb2_wr9lY
Il faut que je synthétise et je croise tous les nouveaux bouquins sur la douance avec mes expériences, c'est le bordel, j'ai la flemme.
Libérez ma chérie
- Spoiler:
- https://www.youtube.com/watch?v=-sFFRDRBWfc
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Penses à aller poster for fun
ton luc, ta tronche en Wais là ou en wiscky ou en coma's you are ? :
https://www.zebrascrossing.net/t30196p225-le-premier-dimanche-du-mois-bas-les-masques#1277466
Dernière édition par I am so sure le Dim 7 Mai 2017 - 14:54, édité 1 fois (Raison : Si les psychiatres ont les échelles, si je vais me faire tester tu penses qu'en polyvalent il me ferait mes peintures ? voire un ravalement de façade ?)
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Deux écharpes en cachemire noire plus tard en soldes à - 50 pour cent J'ai déjà fait un trou mais comme quoi ça permet de rester lumineux ce forum hasch sans drogue aucune tag tête dans poule
Eude et f nous vous devons plus que l'allume hier, bien moins qu'eude mains, miaou
- Spoiler:
Mode récent quoi d'accord high way to elle alors
mieux vaut auto gnome que autoroute qui déraillent, raillent way to elle aussi, il n'y a donc que rail qui m'aille quand la moue, tarde, et leur monte au nez.
- Spoiler:
- https://www.youtube.com/watch?v=7GpGjk5gKqs
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Dialogue de sourdoués tout à l'heure...
Alors il m'a dit : j'ai des traumas
Et je lui ai répondu : j'ai un trois mats aussi
On était fait pour aller se boire un chocolat, la mastourbation intellect ne tue pas elle.C'est un fameux trauma.... cuissez haut
J'avais pris mon pen, restez à la niche
Dernière édition par I am so sure le Dim 7 Mai 2017 - 19:15, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Alors il m'a dit : j'aimerai voir tes seins dans la Drôme.
Et je lui ai répondu : ça ne va pas être possible, je suis Casper le fantôme enfin il me paraîtrait mais ça ne veut pas rentrer dans mon crâne, y'a trop de vent
Souffles, ah ben sinon tu vas inverser les contre courants...
[size=30]Prélude (Pater Noster) / Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Serge Reggiani[/size]
Quand j'aurai du vent dans mon crâne
Quand j'aurai du vert sur mes osses
P'tête qu'on croira que je ricane
Mais ça s'ra une impression fosse
Car il me manquera
Mon élément plastique
Plastique tiqu' tiqu'
Qu'auront bouffé les rats
Ma paire de bidules
Mes mollets mes rotules
Mes cuisses et mon cule
Sur quoi je m'asseyois
Mes cheveux mes fistules
Mes jolis yeux cérules
Mes couvre mandibules
Dont je vous pourlèchois
Mon nez considérable
Mon coeur mon foie mon râble
Tous ces riens admirables
Qui m'ont fait apprécier
Des ducs et des duchesses
Des papes des papesses
Des abbés des ânesses
Et des gens du métier
Et puis je n'aurai plus
Ce phosphore un peu mou
Cerveau qui me servit
A me prévoir sans vie
Les os tout verts
Le crâne venteux
Ah comme j'ai mal
De devenir vieux
Paroliers : Boris VIAN / Serge GAINSBOURG
Paroles de Prélude (Pater Noster) / Quand j'aurai du vent dans mon crâne © Editions Majestic - Jacques Canetti
----------------------------------------------------------------------------
Shitomygod, Trou duc c'était le mari de la duc cheese ? d'un j'ai pas dit "Monsieur" Trou duc et en plus j'ai pas dit bonjour à sa femme Je suis vraiment l'arène pas nette... pompompom pompompom
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
La douance c'est
- Spoiler:
- quand tu tombes sur une ex connaissance gars sur badoo et que tu le cases avec une ex collègue de boulot que tu as vu se mettre sur meetic...Et c'est pour qui les fleurs et les boîtes de chocolats ? c'est pour moi. Par un amoureux ? rencontré sur ces sites ? ah ben par le couple que j'ai mis ensemble (sinon c'est pas drôle et détourné voire trop simpleLa douance c'est aussi "détecter" un gratteux et sa femme en le vendant du cd et du bouquin sur le bon coin le "oui mais", oui mais ? pas d'Armes hisse tisse pour les serres et bros.J'adore Badoo par chez moi parce qu'en fait j'ai toujours des messages de gars qui me disent : je t'ai vu à fond la caisse à tel endroit et du coup j'ai 12 000 personnes qui me disent bonjour après, donc je dois changer de coin pour faire "Calimérotte" toute seule sinon on croivait que je suis avec plein de gars.Heureusement que je suis venue m'isoler ici pour y ramener tout le monde, vivement le forum ZB que pour les vieux que je puisse de nouveau me "casmisoler".Sinon j'ai aussi corrigé plein d'annonces de gars zébres sur Adopte un mec.com.Bon j'y retourne, j'ai du fan et de la fannette de Depeche Mode à mettre en relation sur Facebook, mode depeches toi t'as vu y'a un fan de par chez toi plutôt pas mal qui est célib et fan....Peut n'importe le nawak, pourvu que ça fasse du vent Il était temps que je devienne vieille et sage en arrivant ici il y a 4 ans.... je me sens plus mûreDonc je comprends pas, cela dit j'avoue enfin que moi bonjour tous les jours, j'ai toujours prévenu tout de suite, bon là on se dit bonjour, soit on va s'entendre et on se le dira plus jamais, soit on se le dit plus, un ça compte pour tout le temps... mais bon je con soi et je te présente mes plus assiettes creuses excuses, logiquement je fais tornade mauve tout le temps mais jamais au même endroit, je varie les déplacements en plannings organisés, ça laisse soit du temps de réflexion, soit du temps de repos, ect... bref pour 50 ans ça va pas le faire, ça me semble mal parti, je reporte à 60 ans...
Perds pas la bulle.
Quand tu con danses, personne il te le dit que c'est bien, critique est un beau métier à faire par un le le doué, mais il faut qu'il épouse une critique qui fait les compliments critique, quelle paradoxe ce mot.
Quand leurs corps se serrent sous la mouette, leurs jambes se barrent dans tous les sens
Pour le pigeon je te laisse légender. je te laisse les gens aussi tiens.
j'ai des doigts plein de chocolat qui m'attendent pour avoir les doigts plein de chocolat
je sais je suis con comme un manchon, et alors ? d'abord ? hein ?
8 mai non
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Si le le doué n'arrive pas à conclure, c'est parce qu'il met des épithètes partout, au lieu des attributs. On l'a lu dans le boule de Chrystal
- Spoiler:
- Accueil 5 Apprendre la drague 5 Cessez de complexifier la drague : osez la séduction simple !
Cessez de complexifier la drague : osez la séduction simple !Il n’y a aucune manière « artificielle » de créer de l’attirance. C’est un mythe. Une invention marketing. Si vous êtes obèse, chauve, édenté, timide et un peu con sur les bords, bon courage pour « construire de l’attract’ » !
La seule méthode qui marche vraiment, c’est celle qui consiste à développer les attributs et les compétences qui génèrent, ou permettent de générer, de l’attirance chez les femmes NATURELLEMENT.Mais pourquoi !?!
Ce constat ci-dessus n’est pas une incroyable révélation. Je ne suis même pas le seul à le dire. Et, pour la plupart de ceux qui pratiquent la drague (ceux qui sont sortis de l’abstraction théorique il y a bien longtemps), c’est une évidence.Même les mecs d’accord avec moi sur la simplicité du processus, sont presque incapable de faire simple et s’efforcent d’utiliser des techniques pour attirer les filles…La bonne question c’est : pourquoi tant d’hommes ressentent le besoin de complexifier la séduction dans l’espoir de créer de l’attirance ?
La réponse, je l’ai trouvé tout à fait au hasard en lisant un livre de Stephen King : « Ecriture : Mémoire d’un métier ».Dans cet essai sur l’écriture, Stephen King décrit ce qui est pour lui l’une des plus grosses erreurs des romanciers débutants. Rien à voir avec la séduction en apparence, pourtant le parallèle est flagrant.L’erreur du débutant : en faire TROP !
Une des pires erreurs des écrivains amateurs est de faire des pavés pour décrire des scènes simples, qui ne sont pas d’une grande importance pour le récit. Ils se noient dans des descriptions grandiloquentes, ennuyeuses, qui font complètement perdre le fil de l’histoire aux lecteurs.Pour Stephen King, l’objectif d’une description est de permettre au lecteur de se figurer la scène avec sa propre imagination. Pour cela, décrire quelques détails bien choisis suffit amplement. Pourtant, très rares sont ceux qui y parviennent. La plupart des aspirants écrivains se sentent forcés d’étaler des tartines de description et de vocabulaire rare.Et, qu’est-ce qui pousse les novices à tomber systématiquement dans le piège d’en faire « Too Much » ?La peur !- La peur de paraître trop simpliste aux yeux des lecteurs.
- La peur de ne pas réussir à faire imager la scène.
- La peur de déplaire — d’être pris pour un scribouillard.
Un bon écrivain, quant à lui, est toujours simple et bref ; il ne ressent jamais le besoin d’en faire des tonnes sur des détails mineurs, ou d’utiliser des mots rares à 5 syllabes pour impressionner…C’est ce qui le différencie des autres, ce qui rend sa prose fluide et agréable à lire. Il a assez confiance en lui, il est assez détaché du besoin de plaire, pour oser la simplicité !Il se trouve que c’est EXACTEMENT la même chose pour le séducteur !
Si beaucoup d’hommes en font TROP devant les filles, c’est parce qu’ils manquent de confiance en leur capacité à plaire naturellement. Par conséquent, ils craignent que sans faire de gros efforts ou utiliser des techniques ils ne puissent pas attirer.Alors, au lieu d’avoir une discussion relativement normale et spontanée, et laisser le la tension et la connexion s’installer, ils cherchent à :- Divertir,
- Impression,
- Sortir des techniques (qui soi-disant génère de l’attirance) à tout va.
L’attraction est déjà déterminé…
Au moment où vous approchez, votre capacité à attiré est déjà déterminé. Même ce qui vous confère du charisme pendant l’interaction (votre éloquence, votre langage corporel, etc.) et ce qui vous permet de supporter la tension sans la dissiper ne s’improvisent pas. Tout cela est déterminé par le travail que vous avez fait sur vous-même, et l’expérience pratique que vous avez acquises.S’il est facile de distinguer un bon écrivain d’un mauvais, il l’est tout autant pour une fille entre un homme avec de l’assurance (qui transpire la confiance sexuelle par tous les pores de la peau) et un autre fait semblant. Les femmes interagissez très jeunes avec un tas d’hommes qui les draguent, et elles développent un véritable instinct pour faire la différence.Elles détectent votre peur à travers les apparences ! Elles savent que c’est ce qui vous pousse à faire le show devant elles, à dissiper la tension, à discuter sans escalader.Est-ce qu’un mec doit faire le fanfaron pendant des heures pour espérer séduire une fille ?… Non : fanfaronner dégrade votre aura. Cela TUE l’attirance qu’elle pourrait ressentir si vous étiez authentique et laissiez faire la nature !Imaginez-vous James Bond en version joyeux drille super bavard !?! Il perdez beaucoup de son sex-appeal…Complexité ≠ Attraction
Petit exercice de visualisation. Représentez-vous ceci :[list="padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 25px; margin-left: 10px; outline: none; list-style: none; border: 0px none; text-align: justify;"]
[*]Vous avez un bon look. Vous n’avez pas forcément une gueule de top model, mais êtes propre, racé, masculin.
[*]Vous savez bien vous exprimer. De manière élégante, avec une voix posée et assurée. Aussi, vous savez bien vous exprimer « non-verbalement » par votre gestuelle et vos expressions faciales.
[*]Vous savez comment interagir avec les femmes. Vous êtes non-réactif. Vous savez regarder dans les yeux, faire avancer l’interaction progressivement. Vous savez aussi quand il faut parler ou vous taire.
[/list]
En somme : votre seule présence, et l’aura qu’elle dégage, attire ! Il vous suffit d’interagir quelques minutes avec une femme pour lui montrer que vous êtes un homme sexué et désirable. Vous en avez conscience.Si vous êtes CET homme, ressentez-vous le besoin de :- Passer par des phases imaginaires ?
- Placer des « techniques d’attraction » dans la discussion ?
- Cacher votre intérêt complètement ?
Ça m’étonnerait !Je pense au contraire que vous vous sentiriez détendu et détaché, avec la sensation que votre présence est attirante. Et puis c’est tout !
Vous ne vous soucieriez pas d’amener autant de fun que possible dans la conversation ; de placer telle histoire DHV, ou telle technique. Vous ne sentiriez pas le besoin de passer par une « phase d’attraction » sans fin avant de tenter quelque chose. La phrase d’attraction, vous auriez l’impression de l’avoir valider DÈS les premières secondes !Ce qu’il vous manque pour une séduction simple
Si vous vous compliquez la vie avec les filles, c’est parce que vous n’avez pas (encore !):[list="padding-right: 0px; padding-left: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 25px; margin-left: 10px; outline: none; list-style: none; border: 0px none;"]
[*]les attributs,
[*]les compétences – sociales et de séduction -,
[*]les bonnes perceptions…
[/list]
…pour séduire.En réalité, en complexifiant la séduction, vous ne faites qu’essayer vainement de compenser des éléments que vous ne possédez pas encore. Quand vous les aurez, d’une part vous séduirez simplement, mais aussi vous serez à un tout autre niveau ! À des années-lumière de tous ces gars qui se prennent la tête sur des détails insipides – comme l’opener, les sujets de conversation à utiliser, etc.En attendant, vos objectifs pour progresser en séduction sont les suivants :(1) Développez des attributs et compétences qui permettent de séduire.(2) Simplifiez votre drague !Allez hop : au boulot !
Chrys
http://www.drague-academie.com/seduction-simple/
-------------------------------------------------------------------------------------
Comment draguer simple quand on est trop intelligent complexifiant et avec des complexes perdu dans le labeat, éreinté.... comme quoi hein, être mi normo, mi pensant ça ouvre à la science du milieu - La peur de paraître trop simpliste aux yeux des lecteurs.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Tu crois ? que mon histoire de non structure, ça viendrait de l'armature ? au niveau de la glottrre qui me soutient la gorge ?Tu vas voir qu'on va aussi me faire découvrir que j'ai un ascendant dindon, au niveau de la descente, après caméléon, je me sens comme dés astre au logis, pourvu que je ne comète plus aucune imposture, ça serait un facteur aggravant, au niveau du vélo sur lequel pédale de distorsion, le hamster.Dinde oh no. I want a cordon bleu
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