46 winters Yangue star planete Mars
+25
Miss aux yeux arc-en-ciel
Zelectronlibre
Mowa
jolindien
gringalet
Gael_Lg
gommé
Qu'ouïë-je
Kass
Léandre
klaus
cyranolecho
Gruffalo
Barnaoul
akatalepte
quasoulé
negar
Sâdhanâ
Ajacc
Le Don qui Chante
polo kartell
ISIS75
soto²
MrMerlin
Yoda300
29 participants
Page 10 sur 20
Page 10 sur 20 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 15 ... 20
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Berlin je le connais qu'en hiver, c'est une ville que j'aime bien
Invité- Invité
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Réécoute françois X.
Tuerie absolue.Primal et lourd, énergie au ventre, un son coupant, nappé d'éther, puis dur, et toutes plages se mêlant, dissonant quasi, revient aux tripes, bois et métal, puis s'évapore.
Magnifique.
Celui qui vient, je ne le connais pas, j'écris en le découvrant, je suis totalement là avec toi si tu as mis ce morceau en me lisant.
Il a une bonne introduction, ancrée et réverbérante, et ouais, ça y est ça monte, stabilise brièvement avant saillies, mais tout cool à présent, il va chercher le beat ( un peu trop longtemps à mon goût), ahh... ça y est, ça redécolle, emmène le bassin, ooouuuh,...et ça speede un peu, balance ( manque de.... ah non merde ça vient.... mais montée sans ambition, ça stagne là), ouais:
bon morceau, mais n'a pas l'énergie nécessaire pour assumer une remontée, ce qui gâche le morceau. Enorme potentiel sous exploité en fin de track, mais bon sur son ensemble.
Chu dans les évaluations en ce moment. Mais non, ça se voit pas.
Ca me fatigue avant même de m' y mettre. Leur putain de LSU , ça me donne juste beaucoup plus de boulot, car comme je veux rester ouverte à la rencontre, à la discussion, aux mises au point sur les familles, à savoir répondre à un coup d'oeil rapide où ça pêche en langue ou en maths, bn je me tape ma version papier vintage habituelle, et à remplir ce condensé de non sens. Le LSU ne dit rien ou alors demande des heures pour au final n'être pas pris en compte. De l'enfumage.J'ai besoin de vivre honnête selon mes critères dans mon domaine pro.
D'informer les parents ce que je comprends de cet "outil": un outil en effet de floutage de l'accès à la connaissance, de réduction de la personne enfant, de ses parents même, dont seule une grande minorité lettrée saura tirer partie par principe quand on a les moyens intellectuels, linguistiques, économiques,culturels parfois. Eux vont à l'information parce qu'ils savent ce qui es étudié, ils ont référent. Plein d'autres n'en ont pas, pour des raisons diverses,parfois par exil, souvent parce que la culture n'a jamais fait partie de leur environnement .
Pour eux, si l'école était un repoussoir social,ben, je vois pas trop comment ça va faire évoluer leur rapport à la culture, à l'école, à la curiosité.
Bon, donc, bon dodo. Et au boulot pour moi dans la jooooiiiie et la bonne humeeeuuur..Z..z..z
Tuerie absolue.Primal et lourd, énergie au ventre, un son coupant, nappé d'éther, puis dur, et toutes plages se mêlant, dissonant quasi, revient aux tripes, bois et métal, puis s'évapore.
Magnifique.
Celui qui vient, je ne le connais pas, j'écris en le découvrant, je suis totalement là avec toi si tu as mis ce morceau en me lisant.
Il a une bonne introduction, ancrée et réverbérante, et ouais, ça y est ça monte, stabilise brièvement avant saillies, mais tout cool à présent, il va chercher le beat ( un peu trop longtemps à mon goût), ahh... ça y est, ça redécolle, emmène le bassin, ooouuuh,...et ça speede un peu, balance ( manque de.... ah non merde ça vient.... mais montée sans ambition, ça stagne là), ouais:
bon morceau, mais n'a pas l'énergie nécessaire pour assumer une remontée, ce qui gâche le morceau. Enorme potentiel sous exploité en fin de track, mais bon sur son ensemble.
Chu dans les évaluations en ce moment. Mais non, ça se voit pas.
Ca me fatigue avant même de m' y mettre. Leur putain de LSU , ça me donne juste beaucoup plus de boulot, car comme je veux rester ouverte à la rencontre, à la discussion, aux mises au point sur les familles, à savoir répondre à un coup d'oeil rapide où ça pêche en langue ou en maths, bn je me tape ma version papier vintage habituelle, et à remplir ce condensé de non sens. Le LSU ne dit rien ou alors demande des heures pour au final n'être pas pris en compte. De l'enfumage.J'ai besoin de vivre honnête selon mes critères dans mon domaine pro.
D'informer les parents ce que je comprends de cet "outil": un outil en effet de floutage de l'accès à la connaissance, de réduction de la personne enfant, de ses parents même, dont seule une grande minorité lettrée saura tirer partie par principe quand on a les moyens intellectuels, linguistiques, économiques,culturels parfois. Eux vont à l'information parce qu'ils savent ce qui es étudié, ils ont référent. Plein d'autres n'en ont pas, pour des raisons diverses,parfois par exil, souvent parce que la culture n'a jamais fait partie de leur environnement .
Pour eux, si l'école était un repoussoir social,ben, je vois pas trop comment ça va faire évoluer leur rapport à la culture, à l'école, à la curiosité.
Bon, donc, bon dodo. Et au boulot pour moi dans la jooooiiiie et la bonne humeeeuuur..Z..z..z
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Je pense être une personne intuitive; ça m'a sauvé la vie ou du moins le visage, dans un accident frontal contre un mur de terre à 70 kms/ h.
Les mecs revenaient de concert et avaient un peu chargé la mule comme souvent. Les voitures étaient pleines: les musiciens, dont mon mec le batteur, bassiste, clavier, guitariste, moi, la chérie du guitariste et deux ados splendides et délurées, adorables, une très longue blonde aux yeux bleus, qui passera par le mannequinat avant de se lancer dans le métier d'actrice, et l'autre brune aux yeux noirs, à croquer, qui est devenue chercheuse en archéogéologie ou un truc comme ça.Deux rayons de soleil.
Sur une route de campagne sans éclairage, la voiture du guitariste double la nôtre, puis ralentit pour se maintenir à niveau égal de JM, mon mec, donc, qui est au volant.
Ils se regardent et leurs yeux brillent d'un rush de compet.
" tu penses à ce que je pense, JM?"
"Quand tu veux."
Ils commencent à faire vrombir les moteurs, je pense que nous passagers n'avons pas bien compris ce qui allait se passer.
je n'attachais jamais ma ceinture. Je trouvais ça trop contraignant.
A cette seconde-là, un message automatique se met en place, click, attachée.
La course commence, on est pas à l'aise, et JM a complètement oublié la situation. Ils foncent tous deux dans les virages, puis dans le paysage de ligne droite éclairé seulement par des phares insuffisants pour ce genre d'activité récréative.
Soudain, la voie de notre voiture bifurque à droite, à un dixième de seconde, ce mur de terre, de route en chantier, et le choc.
Evidemment très brutal. Quand je lève lentement la tête, c'est dans la lumière des étoiles. Tourne la tête. Le nez de JM s'est encastré dans le volant. Je pense au coyote et bipbip. Il se redresse lentement, le nez défoncé.Lui non plus ne mettait jamais sa ceinture. Veut pas faire la pub. Juste dire que sans cet appel d'urgence, j'aurais le visage en mosaïque cubiste.
Les filles à l'arrière sont sonnées, quelques éraflures bénignes, mais rien de cassé.
Hôpital. JM, nez pété, plâtre, pas de suprise. Moi je n'ai rien de cassé , mais la brutalité de la rétention de la ceinture m'a légèrement enfoncé la cage thoracique. Je peine à respirer et mes côtes sont douloureuses.
JM me prend le visage entre les mains.
"si il t'était arrivé quelque chose, je ne me le serais jamais pardonné."
moment émotion. C'était romantique.
Etrangement et en fait couramment, dans les jours qui ont suivi, j'ai eu la sensation grandissante d'être indestructible, j'avais des envies de sauter d'immeubles, persuadée que la Providence me dresserait n'importe quoi qui retienne ma chute.
J'avais lu un pulp de ce genre, des années auparavant. Une sensation de toute puissance,suite à l'annonce de sa date de décès. Il devient homme canon, saute de n'importe où jusqu'au jour une chute trop brutale lui arrache les membres, laissant le character tronc dans un couffin avec obsessionnellement, cette date terminale atrocement lointaine.
Ca m'a aidée à rester les pieds sur terre.
Je mets toujours ma ceinture depuis.
Et adore conduire pieds nus l'été. Musique. Coucher de soleil. approvisionnement munchies.
Les mecs revenaient de concert et avaient un peu chargé la mule comme souvent. Les voitures étaient pleines: les musiciens, dont mon mec le batteur, bassiste, clavier, guitariste, moi, la chérie du guitariste et deux ados splendides et délurées, adorables, une très longue blonde aux yeux bleus, qui passera par le mannequinat avant de se lancer dans le métier d'actrice, et l'autre brune aux yeux noirs, à croquer, qui est devenue chercheuse en archéogéologie ou un truc comme ça.Deux rayons de soleil.
Sur une route de campagne sans éclairage, la voiture du guitariste double la nôtre, puis ralentit pour se maintenir à niveau égal de JM, mon mec, donc, qui est au volant.
Ils se regardent et leurs yeux brillent d'un rush de compet.
" tu penses à ce que je pense, JM?"
"Quand tu veux."
Ils commencent à faire vrombir les moteurs, je pense que nous passagers n'avons pas bien compris ce qui allait se passer.
je n'attachais jamais ma ceinture. Je trouvais ça trop contraignant.
A cette seconde-là, un message automatique se met en place, click, attachée.
La course commence, on est pas à l'aise, et JM a complètement oublié la situation. Ils foncent tous deux dans les virages, puis dans le paysage de ligne droite éclairé seulement par des phares insuffisants pour ce genre d'activité récréative.
Soudain, la voie de notre voiture bifurque à droite, à un dixième de seconde, ce mur de terre, de route en chantier, et le choc.
Evidemment très brutal. Quand je lève lentement la tête, c'est dans la lumière des étoiles. Tourne la tête. Le nez de JM s'est encastré dans le volant. Je pense au coyote et bipbip. Il se redresse lentement, le nez défoncé.Lui non plus ne mettait jamais sa ceinture. Veut pas faire la pub. Juste dire que sans cet appel d'urgence, j'aurais le visage en mosaïque cubiste.
Les filles à l'arrière sont sonnées, quelques éraflures bénignes, mais rien de cassé.
Hôpital. JM, nez pété, plâtre, pas de suprise. Moi je n'ai rien de cassé , mais la brutalité de la rétention de la ceinture m'a légèrement enfoncé la cage thoracique. Je peine à respirer et mes côtes sont douloureuses.
JM me prend le visage entre les mains.
"si il t'était arrivé quelque chose, je ne me le serais jamais pardonné."
moment émotion. C'était romantique.
Etrangement et en fait couramment, dans les jours qui ont suivi, j'ai eu la sensation grandissante d'être indestructible, j'avais des envies de sauter d'immeubles, persuadée que la Providence me dresserait n'importe quoi qui retienne ma chute.
J'avais lu un pulp de ce genre, des années auparavant. Une sensation de toute puissance,suite à l'annonce de sa date de décès. Il devient homme canon, saute de n'importe où jusqu'au jour une chute trop brutale lui arrache les membres, laissant le character tronc dans un couffin avec obsessionnellement, cette date terminale atrocement lointaine.
Ca m'a aidée à rester les pieds sur terre.
Je mets toujours ma ceinture depuis.
Et adore conduire pieds nus l'été. Musique. Coucher de soleil. approvisionnement munchies.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
problématique intuition vs projection.
c'était ça mon point de départ du post précédent. Et puis, il s'est déroulé tout seul, pis c'est refermé sur lui même.
C'était surtout une illstration de mon propos. J'ai des intuitions de liens forts dans la minute où je rencontre les gens en général.
Les 3/4 d'une personne sont captables en quelques heures, surtout si on est très perméable à l'énergie d'autrui.
Le regard, les mots choisis, les émotions qui les colorent.
après il y a des pièces informatives de puzzle qu'on ne peut deviner ( en tout cas pas moi) qui lient des lectures automatiques, et create a meaningful network.
Je trouve toujours à autrui de bonnes raisons d'avoir agi comme il.elle l'a fait. Mais la première impression est souvent la bonne.
Pas infaillible.
J'ai presque demandé à une locataire de partir, la trouvant complètement à côté de ses pompes. J'ai compris par la suite, qu'elle était une chercheuse de très haute volée, et que le quotidien était géré à la ramasse. Pourtant, elle s'est révélée fiable, chaleureuse and hugging, et son séjour avec nous a été un plaisir de deux années.
J'ai pris un gars que je n'ai pas pris le temps de sentir, et contre lequel j'ai déposé main courante pour insultes ( sexistes) et menace physique.J'aurais pu aussi pour extorction (?) de fonds.
Ou un Canadien en crise sa deuxième nuit à la maison. Un aimant à emmerdes. Il a pas fait d'histoires pour partir le lendemain.Puis est revenu me réveiller en pleine nuit après avoir été agressé à Paris, pour récupérer son passeport, avant de galoper à l'aéroport. IL a laissé quasi toutes ses affaires. Pu de news. J'ai jeté, recyclé, donné.
Je m'étale un peu sur leurs cas alors que je n'ai vécu ces denières années qu'avec des gens avec lesquels nous avons construit un lien humain qui perdure, même de loin, dans le monde entier.
Donc en général, c'est bonne pioche.
Mais je sais aussi que je pars facilement en sucette toute seule. J'ai une pensée très filmique. Si je n'ai pas de concret à ancrer, je peux m'assoir, la projection commence. Dans tous les sens du terme. Je suis la spectatrice qui a envie de voir et connaître la suite, l'actrice, le preneur de vue, la scénariste.
Et quand ça part, c'est plus fort que le réel.
Le choc avec le réel est dur parfois. Je me réajuste comme je peux, mais ça me demande un effort conidérable.
Pis la salle de ciné a la peau dure.
j'ai du mal à croire cependant que ce ne sont que des projections vides de sens et de lien avec la réalité.
J'ai du mal à ne pas y voir un sens.
Le fait même d'être remuée par l'énergie, l'aura de quelqu'un m'interpelle. Je ne crois plus au hasard.
Je crois en la situation qui pose question. Et c'est là que le pont avec l'intuition reparaît.
Ce que je vois: Pendue, je dois encore me libérer de chaînes.
Celles ci sans doute.
J'ai pas éclusé. Et je sais pourquoi aussi. J'ai deux séances de méditation à faire par jour.
Quand j'étais ado, j'ai passé des heures à fixer des cuillers pour les faire bouger par la seule force de mon esprit. Je me serais pissée dessus de concentration, je suis pas sûre que ça aurait marché mieux. Je reste persuadée par contre que c'est faisable avec de l'entraînement.
Plus tard, en fin d'adolescence légale, je cherchais des portes vers d'autres mondes. C'est pour ça que j'avais emporté Corto, le Noël qu'on a passé à Venise. Le lion de l'Arsenal, avec ses inscriptions runiques, la clavicule de Salomon, je l'ai pas trouvée, ni le puits harlequino. J'étais juste un zombie à cette époque. Il y a une photo, on dirait que mes yeux sont morts, dans un visage qui n'existe plus. Je voulais sortir ce celui là. Je savais où j'allais: une dyonisiade, mystères d'Eleusis, un truc comme ça. Avec la lune qui se reflète dans la mer, temple antique et libations.
chais pas pourquoi je raconte ça, ça n'a rien à voir.
Balec.
c'était ça mon point de départ du post précédent. Et puis, il s'est déroulé tout seul, pis c'est refermé sur lui même.
C'était surtout une illstration de mon propos. J'ai des intuitions de liens forts dans la minute où je rencontre les gens en général.
Les 3/4 d'une personne sont captables en quelques heures, surtout si on est très perméable à l'énergie d'autrui.
Le regard, les mots choisis, les émotions qui les colorent.
après il y a des pièces informatives de puzzle qu'on ne peut deviner ( en tout cas pas moi) qui lient des lectures automatiques, et create a meaningful network.
Je trouve toujours à autrui de bonnes raisons d'avoir agi comme il.elle l'a fait. Mais la première impression est souvent la bonne.
Pas infaillible.
J'ai presque demandé à une locataire de partir, la trouvant complètement à côté de ses pompes. J'ai compris par la suite, qu'elle était une chercheuse de très haute volée, et que le quotidien était géré à la ramasse. Pourtant, elle s'est révélée fiable, chaleureuse and hugging, et son séjour avec nous a été un plaisir de deux années.
J'ai pris un gars que je n'ai pas pris le temps de sentir, et contre lequel j'ai déposé main courante pour insultes ( sexistes) et menace physique.J'aurais pu aussi pour extorction (?) de fonds.
Ou un Canadien en crise sa deuxième nuit à la maison. Un aimant à emmerdes. Il a pas fait d'histoires pour partir le lendemain.Puis est revenu me réveiller en pleine nuit après avoir été agressé à Paris, pour récupérer son passeport, avant de galoper à l'aéroport. IL a laissé quasi toutes ses affaires. Pu de news. J'ai jeté, recyclé, donné.
Je m'étale un peu sur leurs cas alors que je n'ai vécu ces denières années qu'avec des gens avec lesquels nous avons construit un lien humain qui perdure, même de loin, dans le monde entier.
Donc en général, c'est bonne pioche.
Mais je sais aussi que je pars facilement en sucette toute seule. J'ai une pensée très filmique. Si je n'ai pas de concret à ancrer, je peux m'assoir, la projection commence. Dans tous les sens du terme. Je suis la spectatrice qui a envie de voir et connaître la suite, l'actrice, le preneur de vue, la scénariste.
Et quand ça part, c'est plus fort que le réel.
Le choc avec le réel est dur parfois. Je me réajuste comme je peux, mais ça me demande un effort conidérable.
Pis la salle de ciné a la peau dure.
j'ai du mal à croire cependant que ce ne sont que des projections vides de sens et de lien avec la réalité.
J'ai du mal à ne pas y voir un sens.
Le fait même d'être remuée par l'énergie, l'aura de quelqu'un m'interpelle. Je ne crois plus au hasard.
Je crois en la situation qui pose question. Et c'est là que le pont avec l'intuition reparaît.
Ce que je vois: Pendue, je dois encore me libérer de chaînes.
Celles ci sans doute.
J'ai pas éclusé. Et je sais pourquoi aussi. J'ai deux séances de méditation à faire par jour.
Quand j'étais ado, j'ai passé des heures à fixer des cuillers pour les faire bouger par la seule force de mon esprit. Je me serais pissée dessus de concentration, je suis pas sûre que ça aurait marché mieux. Je reste persuadée par contre que c'est faisable avec de l'entraînement.
Plus tard, en fin d'adolescence légale, je cherchais des portes vers d'autres mondes. C'est pour ça que j'avais emporté Corto, le Noël qu'on a passé à Venise. Le lion de l'Arsenal, avec ses inscriptions runiques, la clavicule de Salomon, je l'ai pas trouvée, ni le puits harlequino. J'étais juste un zombie à cette époque. Il y a une photo, on dirait que mes yeux sont morts, dans un visage qui n'existe plus. Je voulais sortir ce celui là. Je savais où j'allais: une dyonisiade, mystères d'Eleusis, un truc comme ça. Avec la lune qui se reflète dans la mer, temple antique et libations.
chais pas pourquoi je raconte ça, ça n'a rien à voir.
Balec.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quand même je devais être bien secouée hier soir en n'entendant pas quel bijou c'est. Son un peu froid. Ca plait pas à tout le monde.
Quelle tuerie, Artefakt" Raid"; écoute!!!
Quelle tuerie, Artefakt" Raid"; écoute!!!
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
un fantasme, un gars une fille qui assure me met devant des platines,rangées de boutons et variateurs à mollette, m'explique un peu comment on lance, superpose, règle la vitesse des nappes.Me propose un beat facile à caler pour commencer. Y faut juste que ça me traverse, je peux assez facilement me sentir en connection, mais ce n'est pas un état constant, et il me fait durement défaut en ce moment. C'est pour ça que je me perds.
Un studio la nuit, juste cette personne et moi, le nécessaire de push beyond, et j'expérimente.
J'adorerais mixer, en soirée, dehors, et donner du plaisir à une foule entière, être en communion, être en transe Ensemble.
Un studio la nuit, juste cette personne et moi, le nécessaire de push beyond, et j'expérimente.
J'adorerais mixer, en soirée, dehors, et donner du plaisir à une foule entière, être en communion, être en transe Ensemble.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il y a comme un ensorcellement à te lire, et, peut-être avec l'exotisme du "aum" dont tu décrivais les arabesques, ce n'étaient plus les chiffres romains , mais des chiffres sanskrit, défilés pour numéroter les pages, .
C'est cette vision, éphémère, mais associée à la lecture, que j'ai souhaiter partager par cette capture d'écran modifiée, sans te dévier de ton écriture.
Dernière édition par Susi le Mar 17 Avr 2018 - 10:26, édité 3 fois
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
MERCI Susi.
Dernière édition par Sâdhanâ le Mar 17 Avr 2018 - 20:30, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
m'est arrivé un drôle de truc hier.
Devais recevoir une de mes plus proches amies bouffeuse de tronc, et une de ses potes d'enfance parisienne en soirée, et puis une amie commune que j'ai pas vu depuis perpet'.
Je voulais justement la voir, parce qu'elle bosse avec des HP, qu'on se connait depuis 15 ans, et qu'elle a bien du voir quand même, c'est pas possible, et elle m' a rien dit, et je comprends pas.
Bref,ça sonne, elle sourit largement quand j'ouvre la porte, "surpriiiiiiiise!", comprends pas trop, fait plaisir de te voir, " ben et la surprise alors?", comprends toujours pas, là ma pote bouffeuse de tronc me dit " mais enfin c'est elle la surprise".
"Ben y en a bien une de vous deux qui m'en a parlé, texté, puisque je le savais."
Ah non,nient elles en choeur, pas parlé ni écrit.
J'ai une mémoire de merde depuis mes 10 anesthésies en 1 an. Je sais plus qui.
Je fouille mes textos. Rien. J'ai pourtant un texto complet dans la tête qui n'apparait nulle part. La théorie de ma cops: on est tellement connectées qu'on peut lire nos pensées.
Télépathe. Ca me va.
Ca m'aide pas beaucoup sur mon ma problématique intuition vs projection.
Devais recevoir une de mes plus proches amies bouffeuse de tronc, et une de ses potes d'enfance parisienne en soirée, et puis une amie commune que j'ai pas vu depuis perpet'.
Je voulais justement la voir, parce qu'elle bosse avec des HP, qu'on se connait depuis 15 ans, et qu'elle a bien du voir quand même, c'est pas possible, et elle m' a rien dit, et je comprends pas.
Bref,ça sonne, elle sourit largement quand j'ouvre la porte, "surpriiiiiiiise!", comprends pas trop, fait plaisir de te voir, " ben et la surprise alors?", comprends toujours pas, là ma pote bouffeuse de tronc me dit " mais enfin c'est elle la surprise".
"Ben y en a bien une de vous deux qui m'en a parlé, texté, puisque je le savais."
Ah non,nient elles en choeur, pas parlé ni écrit.
J'ai une mémoire de merde depuis mes 10 anesthésies en 1 an. Je sais plus qui.
Je fouille mes textos. Rien. J'ai pourtant un texto complet dans la tête qui n'apparait nulle part. La théorie de ma cops: on est tellement connectées qu'on peut lire nos pensées.
Télépathe. Ca me va.
Ca m'aide pas beaucoup sur mon ma problématique intuition vs projection.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
"Triggers can be an incredible ally. Triggers lead to what needs healing. Instead of being ashamed of being triggered, get excited because you have a clue for where to do your work! Triggers lead you on the path you need to go. Be brave enough to walk a healing road, go to the heart of the problem and deal with it."
www.huffingtonpost.com/ana-forrest/emotional-triggers_b_1932639.html
www.huffingtonpost.com/ana-forrest/emotional-triggers_b_1932639.html
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
j'aime pas le froid.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
https://www.huffingtonpost.com/entry/penis-mural-stockholm_us_5ad10f7ae4b077c89ce888b3
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
https://www.huffingtonpost.com/entry/naomi-wadler-advice-for-adults_us_5accfec4e4b0259339ddf8bd
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
toi aussi tu as eu un week end chargé?
Tu sais , le week end, là où tu te reposes. Si t'as quelqu'un pour faire le ménage, les courses, s'entend. Pis pas de vie sociale trop quand même, hein? pour quoi? ben regarde, t'as vu l'état dans lequel tu es, quand même.
Attends, sympas quand même. Partis 13h30 pour Cassis, on s'est speedés. C'était dur. Debout à 11h passées, moi endormie toute habillée dans mon lit, déshabillage 3h30, back to bed. La veille , c'était du 2h du mat', après le départ de mes copines dans l'épisode "Télépathie en pratique," saison I.
Donc cette aprem, après un parcours hasardeux back and forth, on se pose sur les pierres plates. Chrisitano découvre, enchaîne les " oh my god, oh my goood". Le soleil est chaud, la mer glaciale, les garçons un peu déçus, moi chui juste contente de pouvoir rester en soutif et string, et de me faire dorer le cuir.
Pis c'est la course dans l'autre sens,Ste Marthe, wouahhh, pas bonheur de plantades, pour enfin arriver avec 3/4h de retard. Bon, pas un problème visiblement, c'est cool, les gamins sont ravis, les res disent que mon lapin c'est du beurre, que sa copine aussi, youpi.
Revenir, déposer la petite, les garçons, bouger, parker, attendre;papiers, signature à l'arrache, allez bonne soirée.
Côme m'appelle, s'invite à dormir. Bien sûr, toujours honorée.Soirée du coup au milieu de 4 garçons. C'était cool.
Mais j'ai la nuque vrillée, et ça me met les nerfs en pelote de me sentir contrainte comme ça,avec du boulot ras la gueule en finish.
Alors je vous invite à disposer tapis, coussins sous les genoux, une bougie.
And play this.
Too much work to catch up to join u, but it will help me too.
Take, my love
I'll be in all the sounds caressing your soul,
Be it feminine, be it masculine
Be everything you want
but look for peace
U've fought.
Any warrior needs to rest
Be
Tu sais , le week end, là où tu te reposes. Si t'as quelqu'un pour faire le ménage, les courses, s'entend. Pis pas de vie sociale trop quand même, hein? pour quoi? ben regarde, t'as vu l'état dans lequel tu es, quand même.
Attends, sympas quand même. Partis 13h30 pour Cassis, on s'est speedés. C'était dur. Debout à 11h passées, moi endormie toute habillée dans mon lit, déshabillage 3h30, back to bed. La veille , c'était du 2h du mat', après le départ de mes copines dans l'épisode "Télépathie en pratique," saison I.
Donc cette aprem, après un parcours hasardeux back and forth, on se pose sur les pierres plates. Chrisitano découvre, enchaîne les " oh my god, oh my goood". Le soleil est chaud, la mer glaciale, les garçons un peu déçus, moi chui juste contente de pouvoir rester en soutif et string, et de me faire dorer le cuir.
Pis c'est la course dans l'autre sens,Ste Marthe, wouahhh, pas bonheur de plantades, pour enfin arriver avec 3/4h de retard. Bon, pas un problème visiblement, c'est cool, les gamins sont ravis, les res disent que mon lapin c'est du beurre, que sa copine aussi, youpi.
Revenir, déposer la petite, les garçons, bouger, parker, attendre;papiers, signature à l'arrache, allez bonne soirée.
Côme m'appelle, s'invite à dormir. Bien sûr, toujours honorée.Soirée du coup au milieu de 4 garçons. C'était cool.
Mais j'ai la nuque vrillée, et ça me met les nerfs en pelote de me sentir contrainte comme ça,avec du boulot ras la gueule en finish.
Alors je vous invite à disposer tapis, coussins sous les genoux, une bougie.
And play this.
Too much work to catch up to join u, but it will help me too.
Take, my love
I'll be in all the sounds caressing your soul,
Be it feminine, be it masculine
Be everything you want
but look for peace
U've fought.
Any warrior needs to rest
Be
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
samedi 36 Aprilus, Saint Tuche
Je fonce à la Friche, je dois y être pour 17h, mon ami fait sa performance d'hypnose.
Il est tout tendu, et en même temps, physiquement tendu vers l'assistance.
Ses gestes s'ouvrent comme une invitation.Qu'il est meugnon sur scène, avec son magnifique petit nez aquilin.
Sa séance est agréable, il manque encore de vraie assise dans son apostrophe,mais il y a là tout son coeur.
Gros plan sur ses mains sur écran quand il commence à composer un paysage provençal avec les miel, épices du goûter, thym et romarin se profilent sur une hiérophanie, pendant que le vigneron avec lequel il a construit ce projet, raconte le rosé cristallin qui nous est servi dans les gradins.Puis focale sur le 3e élément, un chef cuisinier du coin qui a fait des boulettes de réduction de tomate enrobées de chèvre frais et roulé dans différents bols d'herbes et épices.
Présentation arborée mêlant paysage in progress et légèreté du vin, ingrédients du terroir jusque sous la dent, jusque dans le galet qui accueille la bouchée.
Il y avait un problème de timing, ai je senti pour être en communion avec les trois. Mais je ne saurais le résoudre.
Je fonce à la Friche, je dois y être pour 17h, mon ami fait sa performance d'hypnose.
Il est tout tendu, et en même temps, physiquement tendu vers l'assistance.
Ses gestes s'ouvrent comme une invitation.Qu'il est meugnon sur scène, avec son magnifique petit nez aquilin.
Sa séance est agréable, il manque encore de vraie assise dans son apostrophe,mais il y a là tout son coeur.
Gros plan sur ses mains sur écran quand il commence à composer un paysage provençal avec les miel, épices du goûter, thym et romarin se profilent sur une hiérophanie, pendant que le vigneron avec lequel il a construit ce projet, raconte le rosé cristallin qui nous est servi dans les gradins.Puis focale sur le 3e élément, un chef cuisinier du coin qui a fait des boulettes de réduction de tomate enrobées de chèvre frais et roulé dans différents bols d'herbes et épices.
Présentation arborée mêlant paysage in progress et légèreté du vin, ingrédients du terroir jusque sous la dent, jusque dans le galet qui accueille la bouchée.
Il y avait un problème de timing, ai je senti pour être en communion avec les trois. Mais je ne saurais le résoudre.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
j'ai vu des amitiés naître et croître sans générosité.
Je croyais qu-être généreux.se était tache d'huile, et la reconnaissance un tatouage au fer.
Je suis une marée noire et brûlée.
Je ne me suis pas encore complètement débarrassée de l'attente, mon petit moi ridicule, m'inscrivant myope dans les grands cycles de boomerang de l'univers. Quelle conne, un pansement de luxe ne répare pas os brisé.
Solution: réduire, choisir, cibler, méditer, Flo. Toujours et encore.
Allez, ce matin, c'est le bon, le départ de l'élan qui ne s'arrête plus.
J'ai mille ans. I've seen it all.I need some fresh view.
Parler de la mise en voix de Bukovski , parler de ce mec dans son groupe de potes hier.
Bossé en regardant la suite de 300, last night. Daube. Qu'elle joue mal, Katie Holmes.Déception. Mais pour être honnête, c'est le sillage de Butler qui m'a poussée là. La culotte, premier foyer neuronal.
Je croyais qu-être généreux.se était tache d'huile, et la reconnaissance un tatouage au fer.
Je suis une marée noire et brûlée.
Je ne me suis pas encore complètement débarrassée de l'attente, mon petit moi ridicule, m'inscrivant myope dans les grands cycles de boomerang de l'univers. Quelle conne, un pansement de luxe ne répare pas os brisé.
Solution: réduire, choisir, cibler, méditer, Flo. Toujours et encore.
Allez, ce matin, c'est le bon, le départ de l'élan qui ne s'arrête plus.
J'ai mille ans. I've seen it all.I need some fresh view.
Parler de la mise en voix de Bukovski , parler de ce mec dans son groupe de potes hier.
Bossé en regardant la suite de 300, last night. Daube. Qu'elle joue mal, Katie Holmes.Déception. Mais pour être honnête, c'est le sillage de Butler qui m'a poussée là. La culotte, premier foyer neuronal.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Si j'avais été pythie, je ne me poserais pas ces questions.
C'est la pensée de mon réveil. Me suis plantée de sortie temporelle.
Ou bien l'ai déjà vécu. La transe, le sang sacré.Chu antique.
comme celui bu aux poignets quand on se marrie entre romantiques de bonne compagnie.
C'était très très.En Angleterre. On s'est mariés comme des sorcières, parcequ'il était maqué, à une fille très bien de surcroit.
Mais il se pointait chez moi sur les minuit, me parlait de son groupe,référence à Blake, de ses projets de film expérimental.
L'avait souvent son appareil photo autour du cou, avec un sourire de touriste de la vie. La mèche lourde et noire, l'oeil clair, le propos cryptique.
A quelques jours de mon départ de Leigh, au pub.
" So will you come and see me in France?"
" I will when you have fucked me", dit il en me plantant le regard dans les pupilles.
La vache. Et ta chérie? La vache. Je ne la connaissais pas mais la sentais. Une fille bien. Une amie potentielle. On crache pas sur les tables de la Loi, même quand on a pu que des vestiges carbonisés de string.
Jamais revu.
J'ai longtemps gardé un pansement au poignet. Le couteau était blunt. On a changé de lame.
Il m'a aspirée jusqu'au coeur. Je défaillais.J'ai bu à son corps comme à un calice.
C'est la pensée de mon réveil. Me suis plantée de sortie temporelle.
Ou bien l'ai déjà vécu. La transe, le sang sacré.Chu antique.
comme celui bu aux poignets quand on se marrie entre romantiques de bonne compagnie.
C'était très très.En Angleterre. On s'est mariés comme des sorcières, parcequ'il était maqué, à une fille très bien de surcroit.
Mais il se pointait chez moi sur les minuit, me parlait de son groupe,référence à Blake, de ses projets de film expérimental.
L'avait souvent son appareil photo autour du cou, avec un sourire de touriste de la vie. La mèche lourde et noire, l'oeil clair, le propos cryptique.
A quelques jours de mon départ de Leigh, au pub.
" So will you come and see me in France?"
" I will when you have fucked me", dit il en me plantant le regard dans les pupilles.
La vache. Et ta chérie? La vache. Je ne la connaissais pas mais la sentais. Une fille bien. Une amie potentielle. On crache pas sur les tables de la Loi, même quand on a pu que des vestiges carbonisés de string.
Jamais revu.
J'ai longtemps gardé un pansement au poignet. Le couteau était blunt. On a changé de lame.
Il m'a aspirée jusqu'au coeur. Je défaillais.J'ai bu à son corps comme à un calice.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
don't want to be a human anymore.
I'm not human. I' m not a big fan of this race.
Once heard someone saying " seeing the level of intelligence of octopuses,we're lucky they didnot take over".
Lucky? Really?
Fucked up race. Destroyers. Selfish. No animal self pities.
My cat is ageing. I can feel her pain. She's a great teacher.
Should i ask to keep her fur after death and sleep in it, like now when i dive my face in her warm and wellcoming tummy, she welcoming me like her kitten with my king kong size.
I hate being human, and a heavy wave of tears is swelling from my tummy.
Universal Mother, take me back in, shape me different and " live but three summer days".
Back to the quest for the Gates. os many tears filling me like a narrow bottle, this pressure in my throat. Please, please, please....
I'm not human. I' m not a big fan of this race.
Once heard someone saying " seeing the level of intelligence of octopuses,we're lucky they didnot take over".
Lucky? Really?
Fucked up race. Destroyers. Selfish. No animal self pities.
My cat is ageing. I can feel her pain. She's a great teacher.
Should i ask to keep her fur after death and sleep in it, like now when i dive my face in her warm and wellcoming tummy, she welcoming me like her kitten with my king kong size.
I hate being human, and a heavy wave of tears is swelling from my tummy.
Universal Mother, take me back in, shape me different and " live but three summer days".
Back to the quest for the Gates. os many tears filling me like a narrow bottle, this pressure in my throat. Please, please, please....
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Fin de journée,ménage, suis passablement dans le c'est trop tard ça pète, les larmes qui montent, prépa puis cours de yoga dans le salon.
Enfin seule, je me plaise à tapoter.
Assise au bureau, je roule et déroule ma colonne vertébrale par longs in/ exales, c'est délicieux, je sens quelque chose monter e je ne sais pas ce que c'est, je suis juste mon corps qui a pris les commandes pour son propre bien, qui, quelle chance, est surtout son plaisir.
Cage thoracique qui s'élève, poitrine qui s'ouvre sur inspir, épaules basses pour aller plus loin, et bras qui se tendent sur un expir, parallèles au sol.
Bras tendus, paumes, doigts actifs et écartés renverse légèrement la tête sur l'inspir, et kiffe ta race mon amour.
Quand mes bras se sont refermés, lentement, avec gratitude, j'étais comme traversée d'énergie. Je me dis que c'est peut être une activation de kundalini, mais j'y connais queud.
Après, j'ai voulu mettre mes mains sur mon coeur et je n'ai pas pu,non que je manque de souplesse des épaules, mais je rebondissais par le toucher sur ... euh... pffh, chais pas, enfin si j'ai fini par comprendre que c'était ma core sphere. Doucement répulsif,paisible, mes mains fourmillaient,mes bras jusque dans le dos.
Alors j'ai cherché le frontières de cette aura, si vous avez un meilleur nom, je prends, et le niveau vibratoire était coupé presque net, définissant un calque grossi de ma silhouette assise.
J'avais même pas mis de musique.
ça me scotche.
Bon je me suis fait les tarots sur le fil de Kass, ça va bientôt être la fête du slip, idéal pour partager la mer bientôt.
Enfin seule, je me plaise à tapoter.
Assise au bureau, je roule et déroule ma colonne vertébrale par longs in/ exales, c'est délicieux, je sens quelque chose monter e je ne sais pas ce que c'est, je suis juste mon corps qui a pris les commandes pour son propre bien, qui, quelle chance, est surtout son plaisir.
Cage thoracique qui s'élève, poitrine qui s'ouvre sur inspir, épaules basses pour aller plus loin, et bras qui se tendent sur un expir, parallèles au sol.
Bras tendus, paumes, doigts actifs et écartés renverse légèrement la tête sur l'inspir, et kiffe ta race mon amour.
Quand mes bras se sont refermés, lentement, avec gratitude, j'étais comme traversée d'énergie. Je me dis que c'est peut être une activation de kundalini, mais j'y connais queud.
Après, j'ai voulu mettre mes mains sur mon coeur et je n'ai pas pu,non que je manque de souplesse des épaules, mais je rebondissais par le toucher sur ... euh... pffh, chais pas, enfin si j'ai fini par comprendre que c'était ma core sphere. Doucement répulsif,paisible, mes mains fourmillaient,mes bras jusque dans le dos.
Alors j'ai cherché le frontières de cette aura, si vous avez un meilleur nom, je prends, et le niveau vibratoire était coupé presque net, définissant un calque grossi de ma silhouette assise.
J'avais même pas mis de musique.
ça me scotche.
Bon je me suis fait les tarots sur le fil de Kass, ça va bientôt être la fête du slip, idéal pour partager la mer bientôt.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Et là, je pense à Uccen qui s'énerve. Je te salue.
(Alleeeeez les répétitions, aarg, j'aime pas, chu un peu psycho rigide parfois...tant pis)
(Alleeeeez les répétitions, aarg, j'aime pas, chu un peu psycho rigide parfois...tant pis)
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'avais 25 ans, j'étais en dépression grave.
J'avais pas envie de mourir. Juste que je luttais pour survivre, et que chaque jour gagné était une fragile victoire.
Je me déversais, une fois seule, en me parlant jusuq'à 6 heures par jour, je vomissais coeur et tête, le réservoir à poison était à bloc.
Les fenêtres m'appelaient happaient en hurlant, une fois, j'ai réussi à choper le téléphone, j'arrivais pas à lutter, c'était trop fort, j'avais la moitié du corps dans le vide, quelques 15 mètres dessous le palier du rez de chaussée donnant sur le jardin.
Appelle mon psy, qui me guide retour chambre sécure loin du bord, et me sauve la vie.
Je ne voyais pas l'utilité de crier à l'aide. Une remontrance parentale dans cet état, m'aurait coulée.Mon frère indifférent.
" Ah oui, F., elle a pas trop le moral en ce moment, mais c'est pas grave", disait mon père au téléphone.
Si tu m'avais juste prise dans tes bras, que je me sente moins seule.
Du coup, avais préféré vivre ou sauter seule.
Dans cette même chambre ouvrant loin l'horizon de ses collines vertes et jaunes de colza, petits villages dans la brume, bovins non loin, comme sur les bouteilles de lait, je m'enferme.
J'y danse, rêve à d'autres mondes, écris, écoute beaucoup de musique, passe par la case éphémère daltonisme de circonstances, plus rien ne m'étonne, plus grand chose ne me touche.Ou alors je fonds en larmes devant la crudité hyperviolente du monde.
Je fume un peu, ne sors que pour des cours de danse libre, pour laquelle je suis faite dit le prof. Mouvoir funambule, déséquilibre sous les plantes des pieds. Je lâche assez vite. C'est pas assez pour moi.
Musique donc.
Flip. Je fume dans ma chambre et c'est mal. Ca pue, mais surtout, je vois comme de la fumée derrière mes enceintes. Mégot? Pétage de plombs?
Rien.
En fait si: je vois les ondes sonores, onduler comme l'air au dessus d'une bougie.
C'est l'époque où je vois aussi l'aura des plantes, mais curieusement, pas celle des autres formes vivantes.
Chu pas très bonne performeuse en cabinet de curiosité.
J'avais pas envie de mourir. Juste que je luttais pour survivre, et que chaque jour gagné était une fragile victoire.
Je me déversais, une fois seule, en me parlant jusuq'à 6 heures par jour, je vomissais coeur et tête, le réservoir à poison était à bloc.
Les fenêtres m'appelaient happaient en hurlant, une fois, j'ai réussi à choper le téléphone, j'arrivais pas à lutter, c'était trop fort, j'avais la moitié du corps dans le vide, quelques 15 mètres dessous le palier du rez de chaussée donnant sur le jardin.
Appelle mon psy, qui me guide retour chambre sécure loin du bord, et me sauve la vie.
Je ne voyais pas l'utilité de crier à l'aide. Une remontrance parentale dans cet état, m'aurait coulée.Mon frère indifférent.
" Ah oui, F., elle a pas trop le moral en ce moment, mais c'est pas grave", disait mon père au téléphone.
Si tu m'avais juste prise dans tes bras, que je me sente moins seule.
Du coup, avais préféré vivre ou sauter seule.
Dans cette même chambre ouvrant loin l'horizon de ses collines vertes et jaunes de colza, petits villages dans la brume, bovins non loin, comme sur les bouteilles de lait, je m'enferme.
J'y danse, rêve à d'autres mondes, écris, écoute beaucoup de musique, passe par la case éphémère daltonisme de circonstances, plus rien ne m'étonne, plus grand chose ne me touche.Ou alors je fonds en larmes devant la crudité hyperviolente du monde.
Je fume un peu, ne sors que pour des cours de danse libre, pour laquelle je suis faite dit le prof. Mouvoir funambule, déséquilibre sous les plantes des pieds. Je lâche assez vite. C'est pas assez pour moi.
Musique donc.
Flip. Je fume dans ma chambre et c'est mal. Ca pue, mais surtout, je vois comme de la fumée derrière mes enceintes. Mégot? Pétage de plombs?
Rien.
En fait si: je vois les ondes sonores, onduler comme l'air au dessus d'une bougie.
C'est l'époque où je vois aussi l'aura des plantes, mais curieusement, pas celle des autres formes vivantes.
Chu pas très bonne performeuse en cabinet de curiosité.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
alerte loi secret des affaires:
https://info.pollinis.org/secrets-daffaires-appel-urgent-elise-lucet/?utm_source=newsletter_716&utm_medium=email&utm_campaign=18mtd-ouv
https://info.pollinis.org/secrets-daffaires-appel-urgent-elise-lucet/?utm_source=newsletter_716&utm_medium=email&utm_campaign=18mtd-ouv
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
soto²- Messages : 2760
Date d'inscription : 07/12/2016
Localisation : Au delಠ(31)
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
moi aussi je veux être un béluga.
J'irai chercher tous mes potes grands mammifères marins. On organisera la chute humaine, avant qu'ils ne nous suicident.
J'irai chercher tous mes potes grands mammifères marins. On organisera la chute humaine, avant qu'ils ne nous suicident.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
De l'amour et de l'amour toujours. Pour réparer le monde.
L'animal estun humain non dévoyé.
L'animal estun humain non dévoyé.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Cosmique,
la douleur glisse dans le silence,
glisse comme le serpent déroule la nuit.
Partout
les écrans s’agenouillent
au confort des consciences
Être un homme et ne pas savoir
où habite la douleur,
est-ce cela le bonheur ?
Un silence blanc
un silence noir
oblitèrent des douleurs-poignards
et le cri majuscule que devrait porter chaque conscience.
Devant les écrans
et les flonflons de vos fêtes,
passent l’hermine et le vison,
coule le champagne.
Dehors une douleur cosmique,
venin silencieux,
déporte la raison.
Partout
les écrans s’agenouillent
au confort des consciences
et, minuscule,
le cri se meurt d’indifférence.
À regarder l’ignominie triomphante
des massacreurs de vie,
à voir l’acharnement de tous ceux
qui, au nom de la raison économique
usent et abusent de la douleur du vivant,
à voir ceux qui tirent leur jouissance
de la contemplation de la mort et de la souffrance,
je m’arrache le cri
jusqu’au plus profond de l’humain
Où sont donc passés les jardiniers de l’amour
quand l’homme, chaque jour,
répète les mêmes crimes et les mêmes silences ?
17 heure 04
Télé aveuglement éteint
J’ai vu les Himmler de laboratoire
et leur satisfaction dégoulinante sur la souffrance des victimes.
J'ai vu les marchands de foie gras
éviscérer à vif sans mesurer leur crime.
J’appelle au cri et à la colère
tous ceux qui s’élèvent contre la douleur industrielle,
tous ceux qui s’insurgent
quand on parque et encage des animaux
dans des espaces d’engraissements si petits,
qu’ils ne quittent leurs mangeoires
que pour rejoindre l’abattoir.
J’appelle à l’insurrection des cœurs
tous ceux qui hurlent contre les mises à mort
sans jamais dénoncer
ni la barbarie ni l’abomination
des camps de concentration
qui précédent l’extermination du vivant.
Je dénonce le silence,
et les coupables de silence.
Je dénonce ceux qui tolèrent l’élevage industriel,
l’écorchement des bébés phoques,
le démembrement à vif des grenouilles,
l’amputation des requins jetés à l’agonie,
le massacre des dauphins.
Je dénonce ces fausses civilisations
qui, au nom de la coutume et du spectacle,
plantent leurs lances et leurs épées
dans la douleur des taureaux.
Je désigne comme criminels
ces scientifiques pervertis
qui fabriquent des pondeuses génétiquement trafiquées,
et qui, du haut de leur suffisance,
exercent leurs sorcelleries expérimentales
sur nos cousins les primates et des millions d’animaux.
17 heure 24
Télé aveuglement fermé,
j’ai vu et j’affirme
que devant le bâillonnement des consciences
je préfère être clown et poète,
ami d’un bonobo qui essuie les larmes de son maître,
ami de n’importe quel chien qui protège un enfant,
que de me sentir frère
d’une engeance de laborantins qui martyrise des lapins, des singes et des chats.
Et j’affirme être étranger
à leurs congénères arracheurs de fourrures,
tueurs de rhinocéros, d’éléphants, de tigres, et d’ours
et de tous autres industriels de l’élevage intensif.
Le vivant, Messieurs les tortionnaires,
ce n’est pas que de la viande
ou son équivalence en fric.
Le vivant est un chant de joies et souffrances ordinaires,
cette souffrance que vous distribuez si généreusement
tant elle ne vous coûte rien
et tant vous la niez !
L’homme originel est devenu produit économique
conditionné à prendre, profiter, tuer.
il ne sait plus rien de l’essentiel,
des valeurs non négociables.
Il ignore volontairement le respect de la vie.
Les frontières de son univers sont courtes :
Il va que de son ego à son ambition,
les autres n’existent pas.
S’il le faut, demain,
il fera de ses semblables des denrées utilisables,
des unités de travail,
de la matière médicale destinée à réparer les puissants.
L’homme nouveau a hypothéqué son âme
il est devenu un expert en profits !
Mais l’homme existe-il sans compassion ?
Messieurs les rationalistes,
Messieurs les productivistes,
je vous accuse
d‘avoir fait du monde
un Dachau à ciel ouvert
pour les animaux,
mais pas seulement,
d‘avoir fait du monde
un Dachau à ciel ouvert
pour tous ceux des vôtres
que vous jugez inférieurs !
Vous vous croyez homme-étalon
mais c’est votre brutalité
que vous avez érigée en modèle sociétal.
Je vous accuse
d’avoir fait un monde à votre image
où le barbare vit sans uniforme,
où les galons se prévalent du sang et de la sueur versés.
Je vous accuse
d’avoir fait de la vie des hommes,
des animaux et de tout le vivant,
une marchandise soumise à vos appétits démesurés.
Messieurs les rationalistes
Messieurs les productivistes
vous ne savez plus ce que c'est qu'être humain.
Car être Homme,
c’est être capable de mesurer la portée de ses actes,
c’est savoir différencier la justice et l’infâme,
c’est porter en soi un devoir de fraternité et d’humanité
envers tout ce qui vit.
C’est savoir qu’aucun profit ne doit naître de la souffrance d'autrui.
Être Homme
C’est se savoir responsable et respectueux de la vie,
de toute la vie.
Cosmique,
la douleur glisse dans le silence,
glisse comme le serpent déroule la nuit.
Partout les écrans s’agenouillent.
J’appelle à la Conscience.
la douleur glisse dans le silence,
glisse comme le serpent déroule la nuit.
Partout
les écrans s’agenouillent
au confort des consciences
Être un homme et ne pas savoir
où habite la douleur,
est-ce cela le bonheur ?
Un silence blanc
un silence noir
oblitèrent des douleurs-poignards
et le cri majuscule que devrait porter chaque conscience.
Devant les écrans
et les flonflons de vos fêtes,
passent l’hermine et le vison,
coule le champagne.
Dehors une douleur cosmique,
venin silencieux,
déporte la raison.
Partout
les écrans s’agenouillent
au confort des consciences
et, minuscule,
le cri se meurt d’indifférence.
À regarder l’ignominie triomphante
des massacreurs de vie,
à voir l’acharnement de tous ceux
qui, au nom de la raison économique
usent et abusent de la douleur du vivant,
à voir ceux qui tirent leur jouissance
de la contemplation de la mort et de la souffrance,
je m’arrache le cri
jusqu’au plus profond de l’humain
Où sont donc passés les jardiniers de l’amour
quand l’homme, chaque jour,
répète les mêmes crimes et les mêmes silences ?
17 heure 04
Télé aveuglement éteint
J’ai vu les Himmler de laboratoire
et leur satisfaction dégoulinante sur la souffrance des victimes.
J'ai vu les marchands de foie gras
éviscérer à vif sans mesurer leur crime.
J’appelle au cri et à la colère
tous ceux qui s’élèvent contre la douleur industrielle,
tous ceux qui s’insurgent
quand on parque et encage des animaux
dans des espaces d’engraissements si petits,
qu’ils ne quittent leurs mangeoires
que pour rejoindre l’abattoir.
J’appelle à l’insurrection des cœurs
tous ceux qui hurlent contre les mises à mort
sans jamais dénoncer
ni la barbarie ni l’abomination
des camps de concentration
qui précédent l’extermination du vivant.
Je dénonce le silence,
et les coupables de silence.
Je dénonce ceux qui tolèrent l’élevage industriel,
l’écorchement des bébés phoques,
le démembrement à vif des grenouilles,
l’amputation des requins jetés à l’agonie,
le massacre des dauphins.
Je dénonce ces fausses civilisations
qui, au nom de la coutume et du spectacle,
plantent leurs lances et leurs épées
dans la douleur des taureaux.
Je désigne comme criminels
ces scientifiques pervertis
qui fabriquent des pondeuses génétiquement trafiquées,
et qui, du haut de leur suffisance,
exercent leurs sorcelleries expérimentales
sur nos cousins les primates et des millions d’animaux.
17 heure 24
Télé aveuglement fermé,
j’ai vu et j’affirme
que devant le bâillonnement des consciences
je préfère être clown et poète,
ami d’un bonobo qui essuie les larmes de son maître,
ami de n’importe quel chien qui protège un enfant,
que de me sentir frère
d’une engeance de laborantins qui martyrise des lapins, des singes et des chats.
Et j’affirme être étranger
à leurs congénères arracheurs de fourrures,
tueurs de rhinocéros, d’éléphants, de tigres, et d’ours
et de tous autres industriels de l’élevage intensif.
Le vivant, Messieurs les tortionnaires,
ce n’est pas que de la viande
ou son équivalence en fric.
Le vivant est un chant de joies et souffrances ordinaires,
cette souffrance que vous distribuez si généreusement
tant elle ne vous coûte rien
et tant vous la niez !
L’homme originel est devenu produit économique
conditionné à prendre, profiter, tuer.
il ne sait plus rien de l’essentiel,
des valeurs non négociables.
Il ignore volontairement le respect de la vie.
Les frontières de son univers sont courtes :
Il va que de son ego à son ambition,
les autres n’existent pas.
S’il le faut, demain,
il fera de ses semblables des denrées utilisables,
des unités de travail,
de la matière médicale destinée à réparer les puissants.
L’homme nouveau a hypothéqué son âme
il est devenu un expert en profits !
Mais l’homme existe-il sans compassion ?
Messieurs les rationalistes,
Messieurs les productivistes,
je vous accuse
d‘avoir fait du monde
un Dachau à ciel ouvert
pour les animaux,
mais pas seulement,
d‘avoir fait du monde
un Dachau à ciel ouvert
pour tous ceux des vôtres
que vous jugez inférieurs !
Vous vous croyez homme-étalon
mais c’est votre brutalité
que vous avez érigée en modèle sociétal.
Je vous accuse
d’avoir fait un monde à votre image
où le barbare vit sans uniforme,
où les galons se prévalent du sang et de la sueur versés.
Je vous accuse
d’avoir fait de la vie des hommes,
des animaux et de tout le vivant,
une marchandise soumise à vos appétits démesurés.
Messieurs les rationalistes
Messieurs les productivistes
vous ne savez plus ce que c'est qu'être humain.
Car être Homme,
c’est être capable de mesurer la portée de ses actes,
c’est savoir différencier la justice et l’infâme,
c’est porter en soi un devoir de fraternité et d’humanité
envers tout ce qui vit.
C’est savoir qu’aucun profit ne doit naître de la souffrance d'autrui.
Être Homme
C’est se savoir responsable et respectueux de la vie,
de toute la vie.
Cosmique,
la douleur glisse dans le silence,
glisse comme le serpent déroule la nuit.
Partout les écrans s’agenouillent.
J’appelle à la Conscience.
.
JEAN-MICHEL SANANES
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ado et après, je découpais dans Telerama des images en noir et blanc de photos, vieux films que je collais sur les murs de ma chambre.
Une fois, j'ai trouvé cette prise christique d'un homme torse nu, maigre, avec un regard de loup, et une mâchoire dessinée aux acids.
Il a trôné inconnu jusqu'à ce que je croise Stéphane,étudiant de TD dans mon groupe. Il venait rarement. Il était de taille moyenne, brun,les yeux noisette.
Chu tombée raide.
Je ne pouvais l'approcher vraiment. Sa présence me faisait trembler, des cris s'étranglaient sagement dans ma gorge, j'ai commencé à fumer, ne sachant que faire de mon corps encombrant.
Son absence était presque pire. Je l'espérais partout.
Ce fut un enfer de deux ans, qui me fit renoncer gothiquement, romantiquement, à toute autre couleur que le noir,deuil amoureux de ma jeunesse.
Le fait est que ça reste là que je me sens le mieux.( j'ai eu un épisode hippie de quelques années après séjour 2 en Angleterre, couleur reine, perles et plumes dans les cheveux, la veste à clochettes, etc).
Un jour, n'y tenant plus,je me suis poussée grave pour m'assoir à côté de lui. Il ne me prêta pas grande attention.
J'ai attendu jusqu'à la sonnerie pour lui glisser ma déclaration.
J'étais à peine consciente, tétanisée.
Il l'a lue, a souri, et a quitté les gradins.
Je sais pas draguer. Pourtant, j'aimerais bien apprendre, ça doit être fun.J'ai sans doute l'assurance pour, maintenant.
A distance, je scannais son monde.
En boîte, après une fête de promo, je l'ai vu partir sur de la House. Je le regardais de loin, les yeux clos et le corps abandonné, il était terrible. C'était de la bonne mais de la dure.
La House, j'ai plongé dedans. C'était dark et érotique au fer blanc.
Je rêvais de perdre ma virginité avec lui, dans l'arrière salle d'un bar de nuit au milieu des fûts et des caisses de bouteilles vides, dans les chiottes d'un club.
L'ai cherché des années. L'ai retrouvé brièvement sur le web, sur un compte obsolète, où il échangeait musique avec un pote.
Sa belle virilité troublante se délitait un peu d'une quarantaine paresseuse sur une photo à l'éclairage pourri. J'ai cru comprendre qu'il avait migré aux USA, où il produisait ou autre ,de la House toujours.
Ce morceau de Nikki Traxx, est le souvenir le plus fidèle de cette période. Je crevais de passion.Je m'intoxiquais, plus accro tu meurs.
Ailleurs dans le temps, je l'ai croisé par hasard à une table de l'Atheneum non loin,bar / salle de spectacle/ salle d'expo d'art contemporain international, un piano, un bar, et un mélange de techniciens, et d'étudiants peu investis.
Moi j'aurais préféré traîner avec les techniciens, ingé son, c'était plus sexy, mais j'étais trop timide.
J'y traînais désoeuvrée souvent, seule ou accompagnée.
Arrêt sur le coeur. Je recompose intérieurement un semblant de cohérence externe de circonstance: l'étudiante naviguant entre assiduité et absentéisme pour cause de sortie en boîte ou des plus bitures,la veille. Et un monde intérieur qui surtout explosait le cadre, mais j'étais très introvertie à l'époque. Je me trouvais d'une laideur sans mesure, mal dans ma peau. Quel gâchis. Mais bon je partais de loin.
On a pas tous les starting blocks sur la même ligne.
il buvait un café, écouteurs sur les oreilles. Il a levé les yeux, j'étais acculée, j'ai fait la désinvolte.
" qu'est ce que tu écoutes? "
" Les Doors"
" Je peux?"
Je crois que c'était Spanish Caravan. Scotchée.
Stéphane/ House / Doors /noir.
Le père de mon fils, ai je réalisé récemment était proche de son double. Et j'ai passé plus de 10 ans sans le voir. C'est dingue.
Les Doors: la photo dans ma chambre. Là, j'ai fait dans le quasi exhaustif, avec un intérêt encore dormant mais pas disparu: biblio, écrits, reportages, photos, concerts filmés, son hagyographie ciné...
Cadeau supplié pour mes 18 ans: pantalon en cuir. A Soho, je trouverai un peu plus tard , la ceinture, chemise blanche, et je porte le vieux manteau de cuir brun 70s de mon père.
Au sortir de l'adaptation de sa bio avec Kilmer, super sex il faut bien le dire à l'époque, et pour une fille de 19 ans, j'étais enflammée, je tannais ma meilleure amie-mon deuil, pour exploser. Roulades dans les fauteuils du ciné, cache cache ( dans une salle de ciné, je kiffe à mort), et ne tiédissant pas, je lui sors, lyrique:
" Viens, on fait des barricades, on fout le feu, on pète des vitrines, on se fout à poil et on danse autour du feu"
Elle cligne " Ben vas y, commence, à te foutre à poil".
Ah ouais? Ah ouais?
Couverte, je lâche blouson,gilet, pull,T shirt, et dégraffe mon soutien gorge.
C'est février, la nuit, à Dijon, climat Asie Centrale.
Je tourne quelques tours, torse nue, me sentant bêtement fière et libre, enfin.
" Bon maintenant que t'as attrapé la crève, on rentre."
J'ai remballé, un peu penaude, et suis montée en voiture.
Le lendemain, auréolée de ma gloire dyonisaque, j'ai mal de crâne, froid partout et le nez fontaine au fond de mon lit.
Je la vois encore: sourire puis se foutre de ma gueule " ah ptain, n'importe quoi. Tu m'as bien fait rire."
Ca , des bourdes mémorables, j'ai du stock.
Une fois, j'ai trouvé cette prise christique d'un homme torse nu, maigre, avec un regard de loup, et une mâchoire dessinée aux acids.
Il a trôné inconnu jusqu'à ce que je croise Stéphane,étudiant de TD dans mon groupe. Il venait rarement. Il était de taille moyenne, brun,les yeux noisette.
Chu tombée raide.
Je ne pouvais l'approcher vraiment. Sa présence me faisait trembler, des cris s'étranglaient sagement dans ma gorge, j'ai commencé à fumer, ne sachant que faire de mon corps encombrant.
Son absence était presque pire. Je l'espérais partout.
Ce fut un enfer de deux ans, qui me fit renoncer gothiquement, romantiquement, à toute autre couleur que le noir,deuil amoureux de ma jeunesse.
Le fait est que ça reste là que je me sens le mieux.( j'ai eu un épisode hippie de quelques années après séjour 2 en Angleterre, couleur reine, perles et plumes dans les cheveux, la veste à clochettes, etc).
Un jour, n'y tenant plus,je me suis poussée grave pour m'assoir à côté de lui. Il ne me prêta pas grande attention.
J'ai attendu jusqu'à la sonnerie pour lui glisser ma déclaration.
J'étais à peine consciente, tétanisée.
Il l'a lue, a souri, et a quitté les gradins.
Je sais pas draguer. Pourtant, j'aimerais bien apprendre, ça doit être fun.J'ai sans doute l'assurance pour, maintenant.
A distance, je scannais son monde.
En boîte, après une fête de promo, je l'ai vu partir sur de la House. Je le regardais de loin, les yeux clos et le corps abandonné, il était terrible. C'était de la bonne mais de la dure.
La House, j'ai plongé dedans. C'était dark et érotique au fer blanc.
Je rêvais de perdre ma virginité avec lui, dans l'arrière salle d'un bar de nuit au milieu des fûts et des caisses de bouteilles vides, dans les chiottes d'un club.
L'ai cherché des années. L'ai retrouvé brièvement sur le web, sur un compte obsolète, où il échangeait musique avec un pote.
Sa belle virilité troublante se délitait un peu d'une quarantaine paresseuse sur une photo à l'éclairage pourri. J'ai cru comprendre qu'il avait migré aux USA, où il produisait ou autre ,de la House toujours.
Ce morceau de Nikki Traxx, est le souvenir le plus fidèle de cette période. Je crevais de passion.Je m'intoxiquais, plus accro tu meurs.
Ailleurs dans le temps, je l'ai croisé par hasard à une table de l'Atheneum non loin,bar / salle de spectacle/ salle d'expo d'art contemporain international, un piano, un bar, et un mélange de techniciens, et d'étudiants peu investis.
Moi j'aurais préféré traîner avec les techniciens, ingé son, c'était plus sexy, mais j'étais trop timide.
J'y traînais désoeuvrée souvent, seule ou accompagnée.
Arrêt sur le coeur. Je recompose intérieurement un semblant de cohérence externe de circonstance: l'étudiante naviguant entre assiduité et absentéisme pour cause de sortie en boîte ou des plus bitures,la veille. Et un monde intérieur qui surtout explosait le cadre, mais j'étais très introvertie à l'époque. Je me trouvais d'une laideur sans mesure, mal dans ma peau. Quel gâchis. Mais bon je partais de loin.
On a pas tous les starting blocks sur la même ligne.
il buvait un café, écouteurs sur les oreilles. Il a levé les yeux, j'étais acculée, j'ai fait la désinvolte.
" qu'est ce que tu écoutes? "
" Les Doors"
" Je peux?"
Je crois que c'était Spanish Caravan. Scotchée.
Stéphane/ House / Doors /noir.
Le père de mon fils, ai je réalisé récemment était proche de son double. Et j'ai passé plus de 10 ans sans le voir. C'est dingue.
Les Doors: la photo dans ma chambre. Là, j'ai fait dans le quasi exhaustif, avec un intérêt encore dormant mais pas disparu: biblio, écrits, reportages, photos, concerts filmés, son hagyographie ciné...
Cadeau supplié pour mes 18 ans: pantalon en cuir. A Soho, je trouverai un peu plus tard , la ceinture, chemise blanche, et je porte le vieux manteau de cuir brun 70s de mon père.
Au sortir de l'adaptation de sa bio avec Kilmer, super sex il faut bien le dire à l'époque, et pour une fille de 19 ans, j'étais enflammée, je tannais ma meilleure amie-mon deuil, pour exploser. Roulades dans les fauteuils du ciné, cache cache ( dans une salle de ciné, je kiffe à mort), et ne tiédissant pas, je lui sors, lyrique:
" Viens, on fait des barricades, on fout le feu, on pète des vitrines, on se fout à poil et on danse autour du feu"
Elle cligne " Ben vas y, commence, à te foutre à poil".
Ah ouais? Ah ouais?
Couverte, je lâche blouson,gilet, pull,T shirt, et dégraffe mon soutien gorge.
C'est février, la nuit, à Dijon, climat Asie Centrale.
Je tourne quelques tours, torse nue, me sentant bêtement fière et libre, enfin.
" Bon maintenant que t'as attrapé la crève, on rentre."
J'ai remballé, un peu penaude, et suis montée en voiture.
Le lendemain, auréolée de ma gloire dyonisaque, j'ai mal de crâne, froid partout et le nez fontaine au fond de mon lit.
Je la vois encore: sourire puis se foutre de ma gueule " ah ptain, n'importe quoi. Tu m'as bien fait rire."
Ca , des bourdes mémorables, j'ai du stock.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
troooop bon...
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Le truc cool avec la techno, c'est que si les styles sont proches, tu peux les mixer: fais toi plez, on joue?
Play en même temps Taste of Sugar et un track de cette compil, et tu fais ton propre mash up. La DIY d'un fil. Yeeeaaaah!
Play en même temps Taste of Sugar et un track de cette compil, et tu fais ton propre mash up. La DIY d'un fil. Yeeeaaaah!
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ce soir, j'ai presque toute liberté: pas de loc, pas d'enfant.
Mais pas le droit aux contorsions, aux efforts. J'ai eu l'impression que mon ange me démontait la mâchoire en me replaçant une cervicale cette fois ci.
Toujours aussi belle. Long hug. Etrange que ce mot ne souffre la traduction dans son élan simple et sonore de bras qui se referment sur le dos de l'autre, avec conviction et sincérité.
"Et ben, tu as dû être secouée émotionnellement pour être dans cet état".
Pour mon sacrum, il faut s'y reprendre à 3 fois.Le genou dessus, elle pousse un Yah sec, et son réajustement est incroyable de vivacité.
"-waouh, ton toucher a changé depuis la dernière fois. Plus rapide.
Comment tu fais?
- je prie.", poursuit-elle concentrée sur mon squelette en bascule.
Elle remet en place une mèche légèrement décolorée.
Elle est encore plus belle depuis qu'elle s'est séparée.
Je pense toujours à lui. Ca me fait ierch.J'avais presque recouvré ma liberté.
Si ça se trouve, je suis réellement incasable. J'ai pas envie d'ennui. De perdre en temps précieux de création, quelque soit sa forme. Est ce que je peux encore rentrer dans ce moule du couple.
Une fois, j'ai entendu quelqu'un dire:
" les trois quarts des gens sont dans un couple qui les emmerde, mais préfèrent ça à être seul.e".
J'ai trouvé cette phrase terrassante.
Je sais, au début si vraiment ça roule, c'est cadeau des dieux,ça peut même mettre des années.
Après ça se tasse,et c'est là que je vois les mecs enfiler les tartans.Pas tous mais presque.
Il y a un couple de long terme qui me faisait rêver, les parents inconnus d'une amie, en fac, plus jeune, qui revenait de 3 mois de fugue. Pourtant ce qu'elle me racontait de l'amour de ses parents pour elle, était très beau. Une scène qu'elle m'a décrite un jour:
" Mon père adore faire des surprises à ma mère. Une fois, quand elle est rentrée, il avait fait une guirlande de ses slips pour décorer le salon. "
J'avais trouvé ça génial.
Mais pas le droit aux contorsions, aux efforts. J'ai eu l'impression que mon ange me démontait la mâchoire en me replaçant une cervicale cette fois ci.
Toujours aussi belle. Long hug. Etrange que ce mot ne souffre la traduction dans son élan simple et sonore de bras qui se referment sur le dos de l'autre, avec conviction et sincérité.
"Et ben, tu as dû être secouée émotionnellement pour être dans cet état".
Pour mon sacrum, il faut s'y reprendre à 3 fois.Le genou dessus, elle pousse un Yah sec, et son réajustement est incroyable de vivacité.
"-waouh, ton toucher a changé depuis la dernière fois. Plus rapide.
Comment tu fais?
- je prie.", poursuit-elle concentrée sur mon squelette en bascule.
Elle remet en place une mèche légèrement décolorée.
Elle est encore plus belle depuis qu'elle s'est séparée.
Je pense toujours à lui. Ca me fait ierch.J'avais presque recouvré ma liberté.
Si ça se trouve, je suis réellement incasable. J'ai pas envie d'ennui. De perdre en temps précieux de création, quelque soit sa forme. Est ce que je peux encore rentrer dans ce moule du couple.
Une fois, j'ai entendu quelqu'un dire:
" les trois quarts des gens sont dans un couple qui les emmerde, mais préfèrent ça à être seul.e".
J'ai trouvé cette phrase terrassante.
Je sais, au début si vraiment ça roule, c'est cadeau des dieux,ça peut même mettre des années.
Après ça se tasse,et c'est là que je vois les mecs enfiler les tartans.Pas tous mais presque.
Il y a un couple de long terme qui me faisait rêver, les parents inconnus d'une amie, en fac, plus jeune, qui revenait de 3 mois de fugue. Pourtant ce qu'elle me racontait de l'amour de ses parents pour elle, était très beau. Une scène qu'elle m'a décrite un jour:
" Mon père adore faire des surprises à ma mère. Une fois, quand elle est rentrée, il avait fait une guirlande de ses slips pour décorer le salon. "
J'avais trouvé ça génial.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
passionnant
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
EFT, STRING INTACt, REPTILES SQUAMATES ET ELEGANCE DU REFUGIE SYRIEN
Part I
Samedi 2 Floréal
c'est l'aprem, le soleil est chaud, je devrais être à oilp au bout du monde, à déconnecter. J'ai battu des records de boulot cumulé et de réunion hier soir plus soins chiro. Rentrée 20 h.tour de cadran sans se poser. Encore.
Ai du annuler mon cours de yoga, et franchement, faire la tornade blanche dans la foulée, et préparer mon cours, ben j'aurais pas eu la force.
Mon dilemme: si je me fais soigner ce soir, c'est pas galipettes pendant quelques jours. Or le vendredi luné est nuit de grand messe.
Ouais, mais mon ange part ensuite plus de 10 jours, pis si ça empire, aucun recours de qualité. Ma hanche est moins vrillée, , mon pied droit moins en dedans. La culotte n'est pas bonne gestionnaire.
Ca y est,l'argument choc sous le pied: avec ma hanche vrillée, j'ai le psoas HS, et ne peux pratiquer. Ni yoga ni sexe.
J'appelle mon ange. Confirme. Trop con, sur place, elle a au moins 3/4h de retard.
Un quicky n'étant pas dans le menu habituel de la maison, c'eut été exotique. Tant pis.
Samedi donc, je suis interdite d'efforts, torsions et tutti quanti. Je vais faire du rattrapage: le frigo est pourri, etagères lave vaisselle, c'est parti. J'arrose mon jardin suspendu, rends grâce à l'éclatance du Tyrien des oeillets de poète, et autres marguerites au coeur bleu.
J'écoute distraitement une séance d'hypnose en briquant. Je viens de me faire une piqure de rappel EFT sur Youtube.
Tapping, point karaté, protocole. Y a une conf douance / EFT, me disent mes mails. Ca m'intéresse. Chais pas où, sais pu quand. J'irai vérif.
Phone is ringing, oh my God.
S: a encore rencontré une fille dont il se dit qu'elle lui plaisait, qu'elle l'a bien regardé dans les yeux, a eu envie de l'embrasser, et n'a pas osé. Revue le lendemain, plus aucun signe, comprend pas. Ce soir, part la rejoindre à Aix pour un spectacle de danse contemporaine au Pavillon Noir. Sait pas comment se positionner.
Ca fait juste un an qu'il n'entend pas l'évidence: si il tombe toujours sur des filles avec qui il a le feeling mais avec qui au final,même une one night stand n'arrive pas, c'est parce qu'il s'excuse d'être désirant.
Mets tes couilles sur la table, lui dis je. Un homme qui arrive en disant en souriant qu'il va les garder dans la poche de sa veste et les planquer au vestiaire, ben non gars, c'est pas sexy; c'est émasculé.
Et par définition, un gars émasculé de sa propre initiative, ben t'en fais un pote.
J'offre ce dont je dispose:viens, on sfait une séance d'EFT pour que tu te démerdes l'âme.
Au final, entre papote et les plans qui tombent avec le choc de la vraie vie, je lui fais à sa demande un tirage de tarots, et injoncte une mise en scène du brouillon de sa revoyure avec sa belle, qui ne lui retourne pas le coeur, et ça c'est bien: toute la situation est terrain d'entraînement pour le jour où Beyoncé, céleste, passe sa porte.
Ca rame. Je le renvoie pitt à son discours: passif et quasiapologetic.
Putain, mais crame lui le string de tes yeux, ça c'est sexy. No retreat, no surrender.
" Option 2, S: on te fait un profil Adopt, et là c'est entraînement militaire dans le conflit calbuto- draguesniper."
" Ouais, non, chai pas, pas ce soir , mais te promets le fais ... euh... demain."
Mmh. C'est ça.
Pour être honnête, la fin de notre pote meeting commence à m'énerver un peu. IL ne m'entend pas, répète pour la millième fois ses interrogations d'un " comprends pas", avec en boucle le même scénario. Pas vraiment de curiosité tournée dans ma direction. Mais j'ai quand même l'avantage de ne pas crier famine, on va pas se plaindre.
Vu que je suis nulle en com, si je lui dis " là, tu me saoules", je vais le blesser, et j'ai pas envie. D'autant plus qu'il a les gyrophares de douance en teuf, " c'est gentil ma Flo, mais..." sourit il avec son regard de super gentil, et j'ai pas envie de lui égratigner le coeur.
La porte claque. Seule. Seule et bien.
Adopt. J'y ai un profil, créé à la va vite et jamais exploité. J'en ai marre de tourner en rond autour d'un fantôme.
Je pars en chasse. . Tain, y a que des jeunots sur Adopt.
y a pas large de choix, je fais mes courses.Connecte avec 2 mecs de la quarantaine ou approchant.
Et enchaîne les messages. L'un des d'eux veut ma photo. Ai beau lui assurer qu'il y aura pas choc esthétique, li ne se déplacera pas sans. Malgré ma "rare" culture picturale. Le niveau doit pas être très élevé.L'avait l'air pantagruel dyonisiaque, mais visiblement, veut baiser à mots couverts. Ben non. J'ai du haut de gamme, je vais pas aller manger chez Macdo. suis pas morte de faim.Et quand je le suis, j'ai qu'à m'installer dans le fauteuil de mon cinéma mental, et j'ai ma dose.
L'autre a deux avantages de taille: des yeux marron, pas bleus, tout tendres et craquants, et il ne push pas à la photo avec bouche en cul de Kardashian, même si l'autre dit être trop alternatif pour pécho des bimbs.
Coincé chez lui avec sa fille, monsieur regard craquant.
" Tu m'invites? J'amène une bouteille si il m'en reste une au fond du placard."lui texte je.
Bingo: no de téléphone, adresse. Je me demande comment je vais réagir à ses 8 serpents. Chu pas fan des reptiles.
On verra.
Il est presque minuit. Plus le temps de faire métro marathon.J'ai 10 euro pour finir le mois. Tant pis.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
EFT, STRING INTACt, REPTILES SQUAMATES ET ELEGANCE DU REFUGIE SYRIEN
Part II
A.
Ouais, pas grasse la deuxième moitié de mois. Cash point. Le taxi est là dans les 2 mn. Super.
Sièges en cuir, confort feutré, adresse.Petite dose de luxe inhabituel.Je savoure.
Lance au chauffeur:
" J'apporte chez un homme que je ne connais pas une bouteille de vin,il vit avec des serpents.Intriguant, non? "
"Et vous ne le connaissez pas? Mais vous êtes inconsciente"
" Je ne crois pas.Ca se voit dans ses yeux que c'est un gentil."
" Vin, inconnu la nuit. Vous n'allez pas repartir."
" Bien sûr que si, je suis fatiguée. Dans une heure, c'est back home et dodo. Je couche pas avec un mec glané en superette il y a 1/2h."
" Elles disent toutes ça.Je vais vous attendre un peu devant la porte en cas de problème."
" Il n'y aura pas de problème."
Le Cours Lieutaud file sous les lampadaires, de rares groupes de nyctalopes sur les trottoirs regagnant pénates.Castellane, Prado. Enfilades de contre allées.Périer. Quartier chic. Me demande ce que je vais trouver.Loft, ancien?
Entre des immeubles amidonnés et bien de leur pierre, une maisonnette qui ressemble à une erreur.
Je descends de caisse.Le taxi tarde un peu, puis repart.
Je vois une silhouette masculine se déplacer derrière les persiennes du rez de chaussée.
Je fais un saut de côté pour me cacher. Lui saute devant, bouteille à la patte.
" Salut!"
Il sourit dans la lueur orange des lampadaires, et ouvre largement la porte.
Mh. Ca va être plus compliqué que prévu. Il a des yeux à tomber, dans lesquels on a envie de se lover.
Moins: son appart minuscule, cave vaguement reconvertie, revolves autour d'un entassement de vivariums. Pue le tabac froid et le zoo. Il n'est ni soigné ni propre ni parfumé.Je préfère ne pas attarder le regard sur sa bouche aux dents tartre, ses lèvres sont d'un bleu cuvée spéciale.
Il se lève du canapé me montrer ses chéris. Petit serpent clair annelé d'orange, pythons.
Je le regarde déplier ses 1.80m. Bonne taille pourtant 1.80m. Sexy.
Je le scanne. Douleurs dorsales visibles,dos raide, abdos oubliés, ventre mou.Mains connaissant le savon de loin.
Il sort le petit, qui s'enroule autour de son bras. La première raideur passée, je demande à le prendre sur moi. La passation gante l'effleurement de nos mains.Léger trouble, vite dépassé par la reptation musculeuse malgré sa taille de son premier protégé.Il le rentre avec une longue pince pour sortir une beauté faite femelle python.
"Ils sont tous constrictors".
Elle est grasse à souhait dans ses bras. Je caresse du bout des doigts sa peau, c'est une bodybuildeuse impressionnante.
"Et ta ratte, là?, ça fait longtemps que tu l'as?"
"Ah, elle, elle était destinée à la consommation. Le mâle y est passé, je me suis attaché à elle."
Je regarde la blanche rongeuse chercher une issue à sa prison de verre. Elle est vive. Quelle vie de merde.
Je me retourne.
" Tu as écrit qu'on ne pouvait construire de relation affective avec un serpent. Ils ne sont pas un peu à l'étroit? sont ils grégaires? Et ta ratte? Elle l'a vu partir gobé son chéri? C'est intelligent les rats, comme les poulpes."
Je vois son regard accroché à mon soutif sur lequel baille mon col de chemise. Dans l'ascenseur pour quitter la casa, à la bourre comme d'hab, je remets mon chemisier pur 70s à l'endroit avant de tracer, sans me rendre compte du bouton intermammaire barré.
"Oups, pardon"
" Y a pas de mal, c'est même une vision agréable."
" Ouais mais pas volontaire". Je me corrige la présentation.
Il me regarde dans les yeux, ne fonds pas. Il sent la sueur. Ouf. La douane qu'il ne passera pas.
"Papiers olfactifs? ... ah monsieur, veuillez nous suivre en guérite, s'il vous plaît."
Je lui parle du taxi. Il me réponds qu'en effet, c'est risqué de débarquer chez un inconnu en pleine nuit.
" Je n'ai pas peur, et de toutes façons, je sais me défendre", souris je largement en lui montrant l'incandescence de ma cigarette allumée.
" Je vais pas rester tard. Boire un peu de vin avec toi, puis prendre le dernier métro."
Il checke. Minuit trente environ.
Il me raconte comment il a été viré de chez son ex il y a quelques mois, avec quelques jours, à l'époque sans salaire, pour se retrouver un appart.Sans taf. On fait ce qu'on peut.
" Toilettes steup?"
Je ferme la porte.
" Ah oui, j'ai un chat un peu vieux qui pisse sur le sol, c'est ça l'odeur." Il tousse comme un rider de cartouche de Goldo.
Toi, tu mets le paquet quand tu veux lever. Respect.
Son dos étant source de souffrance, et ne visant pas son calbutt, je peux faire l'infirmière.
Je lui fais faire une détente du cou au sol. Lui monte le sternum, ouvre les épaules, soutiens sa tête, sa rectitude vertébrale avec ma jambe.
Climat érotique proche du zéro absolu.
" Il est quelle heure? " , demande je.
Limite.
" Ben tu vas devoir rester là cette nuit.", sourit il.
Avec tes yeux à l'exception du reste, dans une voiture, un lounge peut être au final, dans une vague rêverie.
Chez toi sur ton canapé lit replié à 50cm de la table basse, elle même coincée entre tes aquariums à reptiles et ton vieux cendrier qui embaume , ça risque queudz.
" Je ne crois pas. Je marcherai."
" Ca fait une trotte, quand même"
" Mais non".
Je finis mon verre. Le remercie pour l'expérience squamates. Et file.
Je chope le dernier métro de justesse,en sprintant mollement pour ne pas me revriller le sacrum.
Descends à mon arrêt. Escalator.Un jeune redescend.
" Ils ont fermé la sortie. Faut passer par l'autre côté". Merci, demi tour droite.
Il y a quelques mètres plus bas sur les marches, un homme très brun avec luggage, les écouteurs sur les oreilles.
Arrivée à son niveau, je lui répète l'info tombée, il lève les yeux, se dégage les tympans.
"Sorry?"
Ah. Américain, brésilien? Italien? Espagnol? Pas évident.
1h du mat', chercher un hôtel quand tu es seul et ne parles pas français, c'est audacieux. Il n'a pas fait de résa.
Me montre son machin Map sur son portable. Je ne vois pas où il compte aller.
Je lui suggère plutôt de partir vers le centre,plus de choix a vu d'un budget moyen.Semble surtout pressé de se poser, mais est prolixe.
"Where are you coming from? "
"Italy. It was amazing. Firenze, Venezzia, Milano. I have just finished my studies in architecture and design.Saw so many beautiful things, art, design, architecture. And I had heard of Marseille. I wanted to see it before heading back home.Nice trip but i am now exhausted."
"Where do you live?"
"Belgium".
C'est pas l'image que je me fais du Belge, mais j'y connais pas grand chose en Wallas.
Je suis retournée sur son profil voir ses photos. Je n'avais pas remarqué ses positions: visage horizontal calé dans son pull, sur un oreiller.Doux. Doux et mou. Mou, je peux pas. Ca m'exaspère.
Sièges en cuir, confort feutré, adresse.Petite dose de luxe inhabituel.Je savoure.
Lance au chauffeur:
" J'apporte chez un homme que je ne connais pas une bouteille de vin,il vit avec des serpents.Intriguant, non? "
"Et vous ne le connaissez pas? Mais vous êtes inconsciente"
" Je ne crois pas.Ca se voit dans ses yeux que c'est un gentil."
" Vin, inconnu la nuit. Vous n'allez pas repartir."
" Bien sûr que si, je suis fatiguée. Dans une heure, c'est back home et dodo. Je couche pas avec un mec glané en superette il y a 1/2h."
" Elles disent toutes ça.Je vais vous attendre un peu devant la porte en cas de problème."
" Il n'y aura pas de problème."
Le Cours Lieutaud file sous les lampadaires, de rares groupes de nyctalopes sur les trottoirs regagnant pénates.Castellane, Prado. Enfilades de contre allées.Périer. Quartier chic. Me demande ce que je vais trouver.Loft, ancien?
Entre des immeubles amidonnés et bien de leur pierre, une maisonnette qui ressemble à une erreur.
Je descends de caisse.Le taxi tarde un peu, puis repart.
Je vois une silhouette masculine se déplacer derrière les persiennes du rez de chaussée.
Je fais un saut de côté pour me cacher. Lui saute devant, bouteille à la patte.
" Salut!"
Il sourit dans la lueur orange des lampadaires, et ouvre largement la porte.
Mh. Ca va être plus compliqué que prévu. Il a des yeux à tomber, dans lesquels on a envie de se lover.
Moins: son appart minuscule, cave vaguement reconvertie, revolves autour d'un entassement de vivariums. Pue le tabac froid et le zoo. Il n'est ni soigné ni propre ni parfumé.Je préfère ne pas attarder le regard sur sa bouche aux dents tartre, ses lèvres sont d'un bleu cuvée spéciale.
Il se lève du canapé me montrer ses chéris. Petit serpent clair annelé d'orange, pythons.
Je le regarde déplier ses 1.80m. Bonne taille pourtant 1.80m. Sexy.
Je le scanne. Douleurs dorsales visibles,dos raide, abdos oubliés, ventre mou.Mains connaissant le savon de loin.
Il sort le petit, qui s'enroule autour de son bras. La première raideur passée, je demande à le prendre sur moi. La passation gante l'effleurement de nos mains.Léger trouble, vite dépassé par la reptation musculeuse malgré sa taille de son premier protégé.Il le rentre avec une longue pince pour sortir une beauté faite femelle python.
"Ils sont tous constrictors".
Elle est grasse à souhait dans ses bras. Je caresse du bout des doigts sa peau, c'est une bodybuildeuse impressionnante.
"Et ta ratte, là?, ça fait longtemps que tu l'as?"
"Ah, elle, elle était destinée à la consommation. Le mâle y est passé, je me suis attaché à elle."
Je regarde la blanche rongeuse chercher une issue à sa prison de verre. Elle est vive. Quelle vie de merde.
Je me retourne.
" Tu as écrit qu'on ne pouvait construire de relation affective avec un serpent. Ils ne sont pas un peu à l'étroit? sont ils grégaires? Et ta ratte? Elle l'a vu partir gobé son chéri? C'est intelligent les rats, comme les poulpes."
Je vois son regard accroché à mon soutif sur lequel baille mon col de chemise. Dans l'ascenseur pour quitter la casa, à la bourre comme d'hab, je remets mon chemisier pur 70s à l'endroit avant de tracer, sans me rendre compte du bouton intermammaire barré.
"Oups, pardon"
" Y a pas de mal, c'est même une vision agréable."
" Ouais mais pas volontaire". Je me corrige la présentation.
Il me regarde dans les yeux, ne fonds pas. Il sent la sueur. Ouf. La douane qu'il ne passera pas.
"Papiers olfactifs? ... ah monsieur, veuillez nous suivre en guérite, s'il vous plaît."
Je lui parle du taxi. Il me réponds qu'en effet, c'est risqué de débarquer chez un inconnu en pleine nuit.
" Je n'ai pas peur, et de toutes façons, je sais me défendre", souris je largement en lui montrant l'incandescence de ma cigarette allumée.
" Je vais pas rester tard. Boire un peu de vin avec toi, puis prendre le dernier métro."
Il checke. Minuit trente environ.
Il me raconte comment il a été viré de chez son ex il y a quelques mois, avec quelques jours, à l'époque sans salaire, pour se retrouver un appart.Sans taf. On fait ce qu'on peut.
" Toilettes steup?"
Je ferme la porte.
" Ah oui, j'ai un chat un peu vieux qui pisse sur le sol, c'est ça l'odeur." Il tousse comme un rider de cartouche de Goldo.
Toi, tu mets le paquet quand tu veux lever. Respect.
Son dos étant source de souffrance, et ne visant pas son calbutt, je peux faire l'infirmière.
Je lui fais faire une détente du cou au sol. Lui monte le sternum, ouvre les épaules, soutiens sa tête, sa rectitude vertébrale avec ma jambe.
Climat érotique proche du zéro absolu.
" Il est quelle heure? " , demande je.
Limite.
" Ben tu vas devoir rester là cette nuit.", sourit il.
Avec tes yeux à l'exception du reste, dans une voiture, un lounge peut être au final, dans une vague rêverie.
Chez toi sur ton canapé lit replié à 50cm de la table basse, elle même coincée entre tes aquariums à reptiles et ton vieux cendrier qui embaume , ça risque queudz.
" Je ne crois pas. Je marcherai."
" Ca fait une trotte, quand même"
" Mais non".
Je finis mon verre. Le remercie pour l'expérience squamates. Et file.
Je chope le dernier métro de justesse,en sprintant mollement pour ne pas me revriller le sacrum.
Descends à mon arrêt. Escalator.Un jeune redescend.
" Ils ont fermé la sortie. Faut passer par l'autre côté". Merci, demi tour droite.
Il y a quelques mètres plus bas sur les marches, un homme très brun avec luggage, les écouteurs sur les oreilles.
Arrivée à son niveau, je lui répète l'info tombée, il lève les yeux, se dégage les tympans.
"Sorry?"
Ah. Américain, brésilien? Italien? Espagnol? Pas évident.
1h du mat', chercher un hôtel quand tu es seul et ne parles pas français, c'est audacieux. Il n'a pas fait de résa.
Me montre son machin Map sur son portable. Je ne vois pas où il compte aller.
Je lui suggère plutôt de partir vers le centre,plus de choix a vu d'un budget moyen.Semble surtout pressé de se poser, mais est prolixe.
"Where are you coming from? "
"Italy. It was amazing. Firenze, Venezzia, Milano. I have just finished my studies in architecture and design.Saw so many beautiful things, art, design, architecture. And I had heard of Marseille. I wanted to see it before heading back home.Nice trip but i am now exhausted."
"Where do you live?"
"Belgium".
C'est pas l'image que je me fais du Belge, mais j'y connais pas grand chose en Wallas.
Je suis retournée sur son profil voir ses photos. Je n'avais pas remarqué ses positions: visage horizontal calé dans son pull, sur un oreiller.Doux. Doux et mou. Mou, je peux pas. Ca m'exaspère.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
interlude.
Là, je te conseille de tout arrêter, t'assoir et profiter.
c'est beau la francophonie.
Là, je te conseille de tout arrêter, t'assoir et profiter.
c'est beau la francophonie.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ca doit grave me fatiguer d'écrire la nuit. quand je sors de mon fil, ce qui est exceptionnel, ce que je lis m'ennuie. Est ce normal?
Va faire la sieste.
Mais je dors pas la journée.
Même après mon accouchement, je dormais pas.
Va faire la sieste. Têtue.
Mh .
Va faire la sieste.
Mais je dors pas la journée.
Même après mon accouchement, je dormais pas.
Va faire la sieste. Têtue.
Mh .
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Mon amour,
ce serait bien que tu débarques,avant Verdun, me donner un coup d'avant puce, toute ta générosité tournée vers ma santé radieuse.
Je changerai les draps ce soir.
Saint Maithuna, priez pour moi
Amen.
ce serait bien que tu débarques,avant Verdun, me donner un coup d'avant puce, toute ta générosité tournée vers ma santé radieuse.
Je changerai les draps ce soir.
Saint Maithuna, priez pour moi
Amen.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Me suis infirmière loupée tu sais, la deuxième fois.
Je réfléchis souvent arès, et décline merda(merdae) à tous les cas.
Ne suis pas fine stratège en zone de guerre chaude.Suis pas stratège toutes façons.
J'ai jamais su faire.
Du coup, si un jour tu me lis et que tu as des doutes, dis toi que si je reste comme kwate,à t'écouter sans presque mot dire et à croiser ton regard le moins possible en tête à tête, c'est que t'as fait pété l'extra balle, et que l 'affichage est insuffisant à scorer tes points.
Je me souviens plus de grand chose, sauf tes yeux, aller direct pour l'extra système solaire.
Remets 2 francs dans le flipper stp. On recommence.
Hein?Oui, je pars siester.
Je réfléchis souvent arès, et décline merda(merdae) à tous les cas.
Ne suis pas fine stratège en zone de guerre chaude.Suis pas stratège toutes façons.
J'ai jamais su faire.
Du coup, si un jour tu me lis et que tu as des doutes, dis toi que si je reste comme kwate,à t'écouter sans presque mot dire et à croiser ton regard le moins possible en tête à tête, c'est que t'as fait pété l'extra balle, et que l 'affichage est insuffisant à scorer tes points.
Je me souviens plus de grand chose, sauf tes yeux, aller direct pour l'extra système solaire.
Remets 2 francs dans le flipper stp. On recommence.
Hein?Oui, je pars siester.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Nan, j'ai pas dormi. Pis chu pleine de conneries.
Ai croisé une mère d'élève tout à l'heure au génialmarket.
J'étais hard speed, comme quand je burne.
Elle m'a conseillé des vastrikas.
" Mais chu prof de yoga".
Grand moment de solitude.
Je vais me noyer dans le crapaud.
allez, Switch, c'est ma tournée.
Ai croisé une mère d'élève tout à l'heure au génialmarket.
J'étais hard speed, comme quand je burne.
Elle m'a conseillé des vastrikas.
" Mais chu prof de yoga".
Grand moment de solitude.
Je vais me noyer dans le crapaud.
allez, Switch, c'est ma tournée.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'ai essayé avec les grenouilles mais je suis jamais tombé sur une princesse et je sus resté sobre, du coup je les fumé, tant pis pour la romance
Invité- Invité
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
les grenouilles c'est pas toxique, Switch.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Page 10 sur 20 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 15 ... 20
Sujets similaires
» Présentation étrange étranger de la planète mars
» Rencontre THQI dans l'Est (Colmar 3 mars et Strasbourg 17 mars 2019)
» Se présenter n'est pas une sinécure pour Mimo...
» Présentation un peu en retard
» Star wars VII
» Rencontre THQI dans l'Est (Colmar 3 mars et Strasbourg 17 mars 2019)
» Se présenter n'est pas une sinécure pour Mimo...
» Présentation un peu en retard
» Star wars VII
Page 10 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum