46 winters Yangue star planete Mars
+25
Miss aux yeux arc-en-ciel
Zelectronlibre
Mowa
jolindien
gringalet
Gael_Lg
gommé
Qu'ouïë-je
Kass
Léandre
klaus
cyranolecho
Gruffalo
Barnaoul
akatalepte
quasoulé
negar
Sâdhanâ
Ajacc
Le Don qui Chante
polo kartell
ISIS75
soto²
MrMerlin
Yoda300
29 participants
Page 16 sur 20
Page 16 sur 20 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17, 18, 19, 20
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
" Destroy this temple of emptiness"
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
La bourse et la vie
Approchez encore de mon regard
vos mystères, Eleusis
Dans les draps défaits
l'entrecuisse hagard
fierté de votre sexe, source de nectar
Il est des vagues chérissant, inconscients,
vos lourds trésors.
Mer de chair, scrotum
se perd, espère,
de paire en père
Quand la pulpe de l'index effleure votre médian,
tectonique d'un cosmos sous la caresse
Est-ce la guerre, la retraite, ou l'offensant ?
Des replis d'armées dans le désert
ramassent ou déploient des légions de mendiants,
jusqu'à paix, sommaire
des fioles du vivant.
Tranchées, toujours, en quête de calice
Ô saintes bourses
ruches de votre genre
ancêtres, lignées, Arjuna dans la course
conquérants, bâtisseurs,
êtres changeants
bâtards et fureur
amis et amants
Déposent le sperme de Dieu
geyser céleste
en nos ventres impatients
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ne nous laissons pas berner par la peur sécuritaire des gouvernants, des magnats de la vente de mort: ils ne veulent que la dissolution de notre humanité en nous faisant de nous des rouages, isolant les uns des autres, pour cultiver la peur qui fait de nous des proies, broyées pour rentrer dans des clapiers de la pensée.
Nous ne sommes pas des produits. Nous avons le devoir d'amour, de soutien, de création,d'être des maillons de chair, même si on ne peut donner de soi tous les jours, semer autour de soi des lianes,
être humains.
parce que le tissu créée l'aketon des hérétiques
et que notre gambison est celui d'un.e Templier
sans pape et sans roi
Nous ne sommes pas des produits. Nous avons le devoir d'amour, de soutien, de création,d'être des maillons de chair, même si on ne peut donner de soi tous les jours, semer autour de soi des lianes,
être humains.
parce que le tissu créée l'aketon des hérétiques
et que notre gambison est celui d'un.e Templier
sans pape et sans roi
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
la mer vide en plaine
no echo de mon coeur
bruisse sans objet
le ciel passe
drum trop bass
sur les vagues adolescentes
nues, éclatantes tesselles
qui crépitent sharp
à mes yeux plissés.
Que mangera mon ouïe
quand j'aurai léché
toutes tes platines ?
Peut être le silence
des hermitéthiques.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quand j'ouvre la porte déglinguée du côté de l'école, je croise un centième de seconde le regard légèrement déçu de parents attendant leur CP d'enfant.
« Je sais, c'est pas moi que vous attendiez », une maman africaine, un père bobo esquissent un sourire. Je commence à descendre le long du trottoir vers la place. Today, je suis élégante, petite jupe blanche filée d'argent moulant mes hanches, chemise perle grise satinée, sandales hautes blanches et du même satin fake cuir made in China.
Robe (très) courte taillée dans un maillot de basket de géant, orange et noir yesterday. Yesterday, all my troubles...
« Madame P !! »crie une voix enfantine derrière moi. C'est une petite de CP ou CE1 qui me fait riant, une grimace en se tordant de côté. Son père, le bobo n'a pas le temps d'intervenir sur l'audace de sa fille.
« Pas mal ! », lui lance-je en souriant. Le papa smiles back,un peu décontenancé.
Les petits craignent ma voix de pitt ou m'adorent de mes pitreries incessantes alors même que je ne les connais pas, certains grands m'agrippent encore dans la cour pour leur dose maternelle, de l'amour plein les yeux.Comme M. qui m'enserre la taille comme à une mère, dès qu'il me voit, oubliant qu'il est à présent en CM1 et qu'il a quitté le rang de sa classe sans penser aux remontrances de sa maîtresse. Je lui serre la tête sur ma poitrine, le tiens solidement par le buste collé à moi. Il sourit. Il se charge comme un oisillon.
Sa mère est en tôle pour avoir agressé son fils, elle même traumatisée d'avoir vu sa famille égorgée sous ses yeux par Daesh.Injustices et horreur humaine, destruction des familles dans leur chair ,dans leur tête. Cela fait -il partie du plan? Bénéfice collatéral.
Des collégiens m'appellent dans la rue, viennent m'embrasser et échanger quelques mots avant de se ruer sur les têtes brûlées de l'épicerie .
En contrebas, je m'assieds sur une butée de granit le long de la voie de tram, à côté d'une vieille dame lisant silencieuse son compte rendu de radiographie.Je farfouille mon sac informe de trop d'usages à la recherche de mon portable.
[list=16]
[list=51]
16.51.Merde, je suis en retard.[/list]
[/list]
Refermant la porte du cabinet,A. sort des toilettes, quelques miettes de biscuit vite éradiquées d'un revers de langue. Elle est magnifique, arménienne, au moins un peu.Serrage de main, regard doux, je fais volte face et la suit.
Ma thérapeuthe m'épate sans faille de sa féminité assumée, et de son élégance, autrement plus argentée que la mienne, second hand et bennes ordures recoupées en pièces uniques.
Sa jupe crayon de tweed beige fin souligne la finesse de sa taille, de ses hanches, de tout son corps ondulant ample dans son T shirt souple blanc,ses escarpins de suedine noires bordées or marquent son léger déhanché.
Fesses un peu plates, sans tonus, jambes fines mais un peu molles, faut couper ces pointes rousses de ta chevelure ondulante brune, A. Irrésistible. Doit être paradoxalement une torture pour ses patients mâles. Je sais que si j'avais été un homme, c'est elle que j'aurais voulu, jusque dans la vieillesse.
Elle contourne d'un pas allègre son bureau et s'assied, checkant l'heure sur son portable.
« Désolée d'avoir du reporter le rendez vous de la semaine dernière, j'ai eu un empêchement »
« Je vous en prie, je me doute bien que vous n'aviez pas le choix ».
Volume du portable sur queudz, repose dans le sac sur le fauteuil jouxtant le mien.
M'assieds.
Elle me regarde silencieuse, plisse ses yeux bruns telle une chatte.
Attend comme à chaque début de séance. La parole. Butte contre un mur dans ma bouche.
Bloc cacophonique enchevêtré. Je ne sais ce qui va passer mes lèvres.
Je n'ai plus envie de vivre. Et je suis déchirée car je ne peux partir.
Je ne peux détruire la vie de mon fils.
« Je sais, c'est pas moi que vous attendiez », une maman africaine, un père bobo esquissent un sourire. Je commence à descendre le long du trottoir vers la place. Today, je suis élégante, petite jupe blanche filée d'argent moulant mes hanches, chemise perle grise satinée, sandales hautes blanches et du même satin fake cuir made in China.
Robe (très) courte taillée dans un maillot de basket de géant, orange et noir yesterday. Yesterday, all my troubles...
« Madame P !! »crie une voix enfantine derrière moi. C'est une petite de CP ou CE1 qui me fait riant, une grimace en se tordant de côté. Son père, le bobo n'a pas le temps d'intervenir sur l'audace de sa fille.
« Pas mal ! », lui lance-je en souriant. Le papa smiles back,un peu décontenancé.
Les petits craignent ma voix de pitt ou m'adorent de mes pitreries incessantes alors même que je ne les connais pas, certains grands m'agrippent encore dans la cour pour leur dose maternelle, de l'amour plein les yeux.Comme M. qui m'enserre la taille comme à une mère, dès qu'il me voit, oubliant qu'il est à présent en CM1 et qu'il a quitté le rang de sa classe sans penser aux remontrances de sa maîtresse. Je lui serre la tête sur ma poitrine, le tiens solidement par le buste collé à moi. Il sourit. Il se charge comme un oisillon.
Sa mère est en tôle pour avoir agressé son fils, elle même traumatisée d'avoir vu sa famille égorgée sous ses yeux par Daesh.Injustices et horreur humaine, destruction des familles dans leur chair ,dans leur tête. Cela fait -il partie du plan? Bénéfice collatéral.
Des collégiens m'appellent dans la rue, viennent m'embrasser et échanger quelques mots avant de se ruer sur les têtes brûlées de l'épicerie .
En contrebas, je m'assieds sur une butée de granit le long de la voie de tram, à côté d'une vieille dame lisant silencieuse son compte rendu de radiographie.Je farfouille mon sac informe de trop d'usages à la recherche de mon portable.
[list=16]
[list=51]
16.51.Merde, je suis en retard.[/list]
[/list]
Refermant la porte du cabinet,A. sort des toilettes, quelques miettes de biscuit vite éradiquées d'un revers de langue. Elle est magnifique, arménienne, au moins un peu.Serrage de main, regard doux, je fais volte face et la suit.
Ma thérapeuthe m'épate sans faille de sa féminité assumée, et de son élégance, autrement plus argentée que la mienne, second hand et bennes ordures recoupées en pièces uniques.
Sa jupe crayon de tweed beige fin souligne la finesse de sa taille, de ses hanches, de tout son corps ondulant ample dans son T shirt souple blanc,ses escarpins de suedine noires bordées or marquent son léger déhanché.
Fesses un peu plates, sans tonus, jambes fines mais un peu molles, faut couper ces pointes rousses de ta chevelure ondulante brune, A. Irrésistible. Doit être paradoxalement une torture pour ses patients mâles. Je sais que si j'avais été un homme, c'est elle que j'aurais voulu, jusque dans la vieillesse.
Elle contourne d'un pas allègre son bureau et s'assied, checkant l'heure sur son portable.
« Désolée d'avoir du reporter le rendez vous de la semaine dernière, j'ai eu un empêchement »
« Je vous en prie, je me doute bien que vous n'aviez pas le choix ».
Volume du portable sur queudz, repose dans le sac sur le fauteuil jouxtant le mien.
M'assieds.
Elle me regarde silencieuse, plisse ses yeux bruns telle une chatte.
Attend comme à chaque début de séance. La parole. Butte contre un mur dans ma bouche.
Bloc cacophonique enchevêtré. Je ne sais ce qui va passer mes lèvres.
Je n'ai plus envie de vivre. Et je suis déchirée car je ne peux partir.
Je ne peux détruire la vie de mon fils.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Comme d'hab j'aime bien tes textes.
Je regrette cependant deux choses : en premier chef, que ta thérapeute ait un cul plat. C'est rédhibitoire.
Ensuite et prioritairement tes italiques sur l'appétit de vivre que tu dissous impatiemment.
Tu sais pourtant bien que tes questionnements ne sont que billevesées. Pose-toi un instant, les pieds dans la rivière, les fesses dans l'herbe juste humide. Ecoute le bruit chanté de l'eau. Guette un poisson qui sautera pour se la péter un peu. ferme les yeux, ouvre-les, respire lentement. La vie, la vraie c'est ça. Tu en fais partie. Plus tard tu gratteras un peu la terre. Tu te pencheras pour en saisir l'odeur. En te penchant tu verras des petites bêtes qui bricolent. Leur travail hermétique t'apparaîtra essentiel, primordial.
La vérité est de ce côté-là.
Fuis les postures, fuis ces clichés que les gens agitent pour donner à croire qu'ils sont vivants. Concentre toi sur le calme, sur les sourires, les goûts, les odeurs.
Et dors bien.
Bz
M
Je regrette cependant deux choses : en premier chef, que ta thérapeute ait un cul plat. C'est rédhibitoire.
Ensuite et prioritairement tes italiques sur l'appétit de vivre que tu dissous impatiemment.
Tu sais pourtant bien que tes questionnements ne sont que billevesées. Pose-toi un instant, les pieds dans la rivière, les fesses dans l'herbe juste humide. Ecoute le bruit chanté de l'eau. Guette un poisson qui sautera pour se la péter un peu. ferme les yeux, ouvre-les, respire lentement. La vie, la vraie c'est ça. Tu en fais partie. Plus tard tu gratteras un peu la terre. Tu te pencheras pour en saisir l'odeur. En te penchant tu verras des petites bêtes qui bricolent. Leur travail hermétique t'apparaîtra essentiel, primordial.
La vérité est de ce côté-là.
Fuis les postures, fuis ces clichés que les gens agitent pour donner à croire qu'ils sont vivants. Concentre toi sur le calme, sur les sourires, les goûts, les odeurs.
Et dors bien.
Bz
M
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Telle, tel un phare à la lumière immanente
éclairer cet autre
alors enfin visible à lui même
il pourra aimer,
s'aimer.
Source de vie ou ces femmes et ces hommes,
ces humains
pourront venir s'humecter le coeur
pour enfin,
dans un jamais comme un toujours
se sentir humain.
Ils auront dissout le temps et l'espace,
ils auront l'espace d'un instant
touchés l'unité.
Et sachant en être la partie
marcheront allègrement sur leur voie.
Ainsi avec peu de chose, l'ensemble peut se faire grand,
Madame,
je n'en dirai pas plus, car tu n'en penses pas moins.
éclairer cet autre
alors enfin visible à lui même
il pourra aimer,
s'aimer.
Source de vie ou ces femmes et ces hommes,
ces humains
pourront venir s'humecter le coeur
pour enfin,
dans un jamais comme un toujours
se sentir humain.
Ils auront dissout le temps et l'espace,
ils auront l'espace d'un instant
touchés l'unité.
Et sachant en être la partie
marcheront allègrement sur leur voie.
Ainsi avec peu de chose, l'ensemble peut se faire grand,
Madame,
je n'en dirai pas plus, car tu n'en penses pas moins.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
saw the latest Spike Lee's film last night.Brave heart warming guy. Excellent movie. A soon to be classic, betcha.
Gave me strenght,came out chin up in me silver shoes and walked back home in the city semi darkness.
All i could see behind my eyes was a lifted fist and it felt good.
degenerated white skin. would have loved to be black.
All the power to all the people, sis.
Gave me strenght,came out chin up in me silver shoes and walked back home in the city semi darkness.
All i could see behind my eyes was a lifted fist and it felt good.
degenerated white skin. would have loved to be black.
All the power to all the people, sis.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
"plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme ".
Jacques Ellul
( et de la femme, merci bien)
Jacques Ellul
( et de la femme, merci bien)
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Sâdhanâ a écrit:Comme d'hab j'aime bien tes textes.
Je regrette cependant deux choses : en premier chef, que ta thérapeute ait un cul plat. C'est rédhibitoire.
Ensuite et prioritairement tes italiques sur l'appétit de vivre que tu dissous impatiemment.
Tu sais pourtant bien que tes questionnements ne sont que billevesées. Pose-toi un instant, les pieds dans la rivière, les fesses dans l'herbe juste humide. Ecoute le bruit chanté de l'eau. Guette un poisson qui sautera pour se la péter un peu. ferme les yeux, ouvre-les, respire lentement. La vie, la vraie c'est ça. Tu en fais partie. Plus tard tu gratteras un peu la terre. Tu te pencheras pour en saisir l'odeur. En te penchant tu verras des petites bêtes qui bricolent. Leur travail hermétique t'apparaîtra essentiel, primordial.
La vérité est de ce côté-là.
Fuis les postures, fuis ces clichés que les gens agitent pour donner à croire qu'ils sont vivants. Concentre toi sur le calme, sur les sourires, les goûts, les odeurs.
Et dors bien.
Bz
M
Aime
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Chroniques d' Adopt
Kstn 1.
Kstn avait une chance inouie.Il était en vie et physiquement fonctionnel dans une ville du Sud,sale et bruyante telle Naples, qui ne sait que hurler kwoikwoimenbalescouilles, plus que Palerme qui chuchote derrière les persiennes la veillée funèbre de canicule.
Le soleil en journée se crevait le cul pour donner toute la chaleur de son coeur à son corps à lui, lui faire oublier que les feuilles de platanes elles , n'outrepasseraient pas leur saison, et que leur gisant, masse inidentifiée, négligeable, serait lui, le réceptacle de toutes les pisses de chien du quartier, mégots et autres pourissures.
Kstn s'était inscrit sur un site de rencontre fastdating qui devait rapporter pépette à ses concepteurs.
Il s'y présentait intellectuel et cultivé, humour élégant, et désabusé devant la platitude des obligations humaines,poix plombée des ailes de l'Icare de son âme. D'ailleurs, il préférait voir sourire que sourire lui même, devant le poids incommensurable de la vie humaine.
C'est sûr, il drainerait peu de mickettes à oreilles de chat et cul de poule sur décolleté-serré, mais leur vue lui plombait les neurones et le faisaient débander direct.En outre, il y avait encore dans ce monde des bibliovores baisables, peut être même chaudes,qui se laisseraient convaincre de le sucer dès la première nuit; c'était un peu roulette russe sur le semi traquenard des photos flattant madame.
Einmal ist keinmal disait Kundera.
Une rencontre ne sera jamais toutes les rencontres, une femme jamais l'absolu féminin dans lequel se perdre pour toujours, une caresse jamais la plus enivrante.
Il préférait l'ombre à la lumière, sa chair goutant peu la brûlure, théorisait la passion, un pas après l'autre dans les traces familières d'un chemin façonné par ses propres talons.
Ainsi philosophant, il parcourait son jardin dans le chant des moineaux, doux compagnons, légers et invisibles,enclos dont il ouvrait rarement le portail, à l'orée bruissante de la pinède saoûle, bacchanale de sa sève, craquante d'épines sur couche d'incendie.
Dernière édition par Sâdhanâ le Dim 30 Sep 2018 - 13:12, édité 2 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Chroniques d'Adopt
Kstn 2
Contre temps, Kstn n'avait pas rencontré la fille aux yeux jaunes ce soir là.
Pas grave, en attendant, d'autres prétendantes pouvaient se manifester. Il y en avait. Quelques unes plutôt jolies, grandes lectrices au regard calme et lumineux, à la façon un peu désuète que l'on avait encore de faire des agglomérats iconographiques de l'intelect féminin.
Par expérience, il ne fallait pas s'apesantir outre mesure sur l'image d'une certaine rigidité vestimentaire, ou d' un classicisme dépourvu de sexappeal.
C'était le premier regard qui comptait : intentions , miroir de l'âme, affinait plus ou moins vite, plus ou moins efficacement, le vêtement qui n'avait alors plus comme fonction que de souligner des formes, d'en suggérer d'autres, de susciter la curiosité sur des zones inaccessibles au regard, d'ouvrir l'appétit du fantasme.Bien sûr, il y avait cette blonde un peu cagole, trop peu pour être vulgaire, et assez pour êre sexy, qui lui faisait grave de l'oeil Primo Levi à la main, mais elle habitait le Nord de la France,soit la zone au dessus de Lyon.
Effort de ce monde, fatigue universelle...
Il avait par ailleurs rendez vous avec une jolie brune, géographiquement et rationnellement fréquentable, avec laquelle il avait eu quelques échanges prometteurs sur des auteurs allemands du milieu XXe, quelques traits d'humour légers, aucune demande .Champ ouvert des possibles.
Et puis, il y avait les deux ou trois à qui il avait lancé un charme auquel il attendait sésame du dialogue.
C'était celles là qui l'intriguaient le plus : il n'en connaissait rien, pouvait tout en imaginer, jouer avec des théories identitaires, relationnelles, conceptuelles sur les effets de la gente féminine dans l'espace généreux de sa sapiosexualité . Exciter son imagination était parfois plus probant qu'une boring partie de jambes en l'air.
Et puis, il y avait entre autres la fille aux yeux jaunes. Si Kstn n'avait pas de pouliche au finish, il s'était préparé, comme pique nique automnal, quelques friandises optionnelles.
Là aussi, on pouvait toujours se tromper, avoir écarté par manque de temps, d'opportunité,de référent attractif, une fille qui sortait du lot . Les impasses Adopt offraient des chemins de traverse en cas de carence, qu'il était non négligeable d'explorer.
Sur cette pensée confortable et somme toute optimiste de terrasse, Kstn prit une gorgée de bière,leva avec abandon le visage vers le soleil doux de cette fin septembre, un léger sourire intérieur au coeur.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ce membre a quitté le site.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
zèbres, zèbres
pardonnez mes maladresses, mes explorations
comme je vous pardonne aussi
mes velléités, votre inconsistance
notre égocentrisme universaliste
zèbres, au dessus
et d'en dessous la ligne commune
zèbres communs
la coupure sous l'armure
zèbres.
pardonnez mes maladresses, mes explorations
comme je vous pardonne aussi
mes velléités, votre inconsistance
notre égocentrisme universaliste
zèbres, au dessus
et d'en dessous la ligne commune
zèbres communs
la coupure sous l'armure
zèbres.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Tout autant que les autres
Les yeux fermés devant leur condition
les hommes marchent croyant percevoir
la profondeur du monde
la projection interne comme externe
les illusionne
L'intelligence non suffisante
séparée du reste, on s'exclue d'autant
on exclue d'autant plus.
La dualité de ce monde me fait sourire, je la sais peut-être nécessaire pour être,
mais aussi non suffisante.
Les notions de groupes, cultures, différences...se sont éloignées,
il reste là un amour doux et chaleureux,
incluant toute chose.
Les yeux fermés devant leur condition
les hommes marchent croyant percevoir
la profondeur du monde
la projection interne comme externe
les illusionne
L'intelligence non suffisante
séparée du reste, on s'exclue d'autant
on exclue d'autant plus.
La dualité de ce monde me fait sourire, je la sais peut-être nécessaire pour être,
mais aussi non suffisante.
Les notions de groupes, cultures, différences...se sont éloignées,
il reste là un amour doux et chaleureux,
incluant toute chose.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
La dualité.
Si elle se définit par simple principe opposé,est déchirement.
Si elle se définit par défaut comme principe incomplet en soi, totale dans son ajustement au principe complémentaire en le sein de la complétude, on revient à la dynamique universelle non?
Jdis ça, ptet même que ça veut rien dire au final.
Jo, je suis honorée de tes visites, particulièrement en ces jours de mutation plantigrade, préparés tôt dans l'ombre profonde.
Si elle se définit par simple principe opposé,est déchirement.
Si elle se définit par défaut comme principe incomplet en soi, totale dans son ajustement au principe complémentaire en le sein de la complétude, on revient à la dynamique universelle non?
Jdis ça, ptet même que ça veut rien dire au final.
Jo, je suis honorée de tes visites, particulièrement en ces jours de mutation plantigrade, préparés tôt dans l'ombre profonde.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Je pousse enfin la porte de mon temple. Il est 19.30.
Le plan de travail est clean de toute activité culinaire . Un verre sale.Engeance vient à ma rencontre.
« Tu arrives tard, maman »
« I know my love, sorry, i was at school working . Is C. in ? »
« Il est sur la terrasse »
« Right ».
Rapide coup d'oeil. En effet assis dans le jardin suspendu, les yeux rivés sur son portable, ses longs cheveux noirs de hardeux néolithique cascadant dans son dos.
La colère d'hier, texto surprise pas cool, hommes vulgaires en meute qui me toisent au prix du rumsteak, C. déjà égocentré à aveuglement,se régale en moi. Elle sait que les digues vont lacher.
Je ne la laisserai pas briser mes accords moraux. Je me mets à la bouffe sans un mot. Think.
" Stay gold "
« - Hello, tu te souviens quel jour nous sommes ?
-Euh, jeudi...
-C'est ton jour de bouffe.
-Aaaah merde, j'ai oublié... . Il porte une main à son front. Je m'excuse . »
Le parfum du lait de coco et du curry gonflant les lentilles en cuisine embaument.
« Comme tu as oublié d'acheter pour la communauté,ne serait ce qu'une baguette en dix jours, mais trouves de quoi payer ta binouze occasionnelle. Comme tu oublies sans doute que shampooing, thé, goûters de mon fils, contenu du frigo auquel tu n'as fait aucun ajout depuis la semaine dernière ne sont pas les services offerts d'une pension complète.
Tu ne m'as pas payé la fin de ton mois de septembre, et me dois ton séjour actuel. Pourquoi ne m'as tu pas avisée de tes difficultés financières ? Et tes parents, tes potes, ils ne peuvent pas te prêter un peu ?
- J'avais peur que tu ne me prennes pas. Et non, jpeux rien demander, ils sont tous fauchés ou s'en foutent.
Je lui ai préparé une portion de dahl et de riz. Même mis la coriandre fraîche.
Quand il l'a vu, il m'a prise dans ses bras, a serré Engeance, jamais avare de hug, je suis repartie vaquer, la porte a claqué derrière son sac à dos.
C'est peut être pour moi une façon de make my point un peu vache. De reconditionner ce package avec élégance.
Tu mangeras, ce soir, gars, chaud,goûteux, seul et banni.
Demain, tu te mordras les doigts , et ton ventre restera creux.
Le plan de travail est clean de toute activité culinaire . Un verre sale.Engeance vient à ma rencontre.
« Tu arrives tard, maman »
« I know my love, sorry, i was at school working . Is C. in ? »
« Il est sur la terrasse »
« Right ».
Rapide coup d'oeil. En effet assis dans le jardin suspendu, les yeux rivés sur son portable, ses longs cheveux noirs de hardeux néolithique cascadant dans son dos.
La colère d'hier, texto surprise pas cool, hommes vulgaires en meute qui me toisent au prix du rumsteak, C. déjà égocentré à aveuglement,se régale en moi. Elle sait que les digues vont lacher.
Je ne la laisserai pas briser mes accords moraux. Je me mets à la bouffe sans un mot. Think.
" Stay gold "
« - Hello, tu te souviens quel jour nous sommes ?
-Euh, jeudi...
-C'est ton jour de bouffe.
-Aaaah merde, j'ai oublié... . Il porte une main à son front. Je m'excuse . »
Le parfum du lait de coco et du curry gonflant les lentilles en cuisine embaument.
« Comme tu as oublié d'acheter pour la communauté,ne serait ce qu'une baguette en dix jours, mais trouves de quoi payer ta binouze occasionnelle. Comme tu oublies sans doute que shampooing, thé, goûters de mon fils, contenu du frigo auquel tu n'as fait aucun ajout depuis la semaine dernière ne sont pas les services offerts d'une pension complète.
Tu ne m'as pas payé la fin de ton mois de septembre, et me dois ton séjour actuel. Pourquoi ne m'as tu pas avisée de tes difficultés financières ? Et tes parents, tes potes, ils ne peuvent pas te prêter un peu ?
- J'avais peur que tu ne me prennes pas. Et non, jpeux rien demander, ils sont tous fauchés ou s'en foutent.
- Pigeon. Tu comptais vraiment rester une année sous mon toit sur ce mode ? Ceinture noire de judo, shaman,zèbre et sans éthique. Tu m'aurais dit la vérité, je t'aurais tendu la main. Tu m'as menti. Oui, je veux bien que tu partes ce soir. »
Je lui ai préparé une portion de dahl et de riz. Même mis la coriandre fraîche.
Quand il l'a vu, il m'a prise dans ses bras, a serré Engeance, jamais avare de hug, je suis repartie vaquer, la porte a claqué derrière son sac à dos.
C'est peut être pour moi une façon de make my point un peu vache. De reconditionner ce package avec élégance.
Tu mangeras, ce soir, gars, chaud,goûteux, seul et banni.
Demain, tu te mordras les doigts , et ton ventre restera creux.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Peut-être que la comédie est humaine?!
Tu parlais peut-être des évidences à tes yeux que ces autres tentent assez mal d'ailleurs de dissimuler.
Bon moi aussi je suis honoré que ma modeste participation touche au coeur.
Bye,
take care of you,madam, don't forgot that you are so beautiful.
Tu parlais peut-être des évidences à tes yeux que ces autres tentent assez mal d'ailleurs de dissimuler.
Bon moi aussi je suis honoré que ma modeste participation touche au coeur.
Bye,
take care of you,madam, don't forgot that you are so beautiful.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
"Peut-être que la comédie est humaine?!"
By the way ,
Une comédie et un drame qui se finit bien .
Dante .
La Divine comédie .
Et sinon ,
outre respects à JO ,
hommages ,
en passant par ici ,
à Dame Shakti .
Dieu merci ,
il a bien
plu cette nuit .
Invité- Invité
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ce fil est en cours de transfert vers le fil générique de présentation, ma présence ici étant obsolète.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'aime passer du temps avec lui.
Tout est simple, fluide, non conditionné. Sa voix nasale égale, ses yeux doux, son petit déhanché quand la musique l 'inspire,sourire aux lèvres, enclenche conversation sur n'importe quel sujet, niveau de connaissance, éducation, âge, religion, croyances.
Sa culture et ses références m'épatent toujours. Fils de bled, adopté en France par une famille d'ambassadeur,de prof globe trotter,a été ébloui par une prof de philo exceptionnelle qui a nourri son esprit insatiable. Ils l'ont pris sous leur aile chacun, et lui ont appris la beauté des textes, de l'histoire de l'architecture, de l'art classique.
Il avait quand je l'ai connu pass dans tous les milieux les plus intellectuel, fêtard, artistique. Malgré son corps négligé, les excès,le fric rare, il garde une élégance de dandy particulière.
Il m'a prise par la main, en douceur, ramené sur les rivages de la poésie qu'il ne peut lire à haute voix, dyslexique en arabe et en français. Les DYS ne sont pas racistes.
« Mon islamité est atavique » avait il dit.
Alors c'est moi qui ai lu Appolinaire, à lui et son ami de 20 ans, S, assis lui aussi autour de la table ronde , au milieu des cartons, d'un excédent de meubles sans organisation, un capharnaüm du récemment emménagé, de l'ami hébergé pour une durée indéterminée.
Il me prête enfin, gage de sa confiance et de son affection, son recueil traduit aux Editions Mercure de France Unesco de Moufrad Bisighat al Jamâa. Un trésor hérité de sa famille française, à la mort de C, compilateur de cette fabuleuse bibliothèque de mes souvenirs.
J'avais rencontré C. au bar d'un hôtel, il me faisait penser à Foucault.
A l'époque, assise face à eux : « Je suis la femme de sa vie et il ne le sait pas ».
Ils avaient ri, j'avais souri.
A l'époque, H. était une bombe de balle de séducteur. Je le croisais parfois, au bras, toujours, d'une jolie femme, le regard affamé.
20 ans plus tard, à une terrasse de café, il m'avait prise dans ses bras, et lancé de cette même voix égale « on devrait recommencer tous les deux. Je ne suis plus le même. Quand on s'est rencontrés, je venais de divorcer, j'étais paumé, je fuyais. J'ai plus envie de tout ça, les coups d'un soir.Les choses sont différentes à présent. J'ai envie de me poser, avec les enfants, en couple. Je suis facile à vivre, et tu as toute liberté, et on fera la fête car la vie est une fête ».
H et M sont à peu près les seuls hommes hétéro , queutards en temps de vache maigre,avec lesquels je me sente paradoxalement en sécurité.
« C'est trop tard », avais je soupiré. Le soleil était chaud, l'air vrombissait en sourdine de vie citadine.
« -Es tu amoureux, H ? J'aimerais bien retomber amoureuse.
- Tomber amoureux, tomber malade, c'est toujours tomber, on devrait voler amoureux. » he had giggled.
Soirée danse contemporaine ratée – pas la bonne adresse -, H se moque de moi et m'invite à rire avec lui de ma bévue.
On boit un verre dans la courette vide de Montevideo. Le Juke box de Bosch et de ses monstruosités ésotériques ne fonctionne pas. Shame. La salle aussi était déserte, le barman accoudé au comptoir lisait du Stephen King, essuyait quelques verres en attendant la déferlante hypothétique des danseurs d'ActOral,
« On se fait un atelier littéraire, poétique ? »
« Ca fait des années que je n'ai plus écrit une ligne, j'ai des cartons de textes qui prennent la poussière... merde, plus de clops et toi non plus. Allons chez moi, mon pote S. aura de quoi. »
J'éprouve une infinie tendresse pour lui. J'admire le fait qu'il soit un parfait caméléon, ses cent vies en une, ses aventures malheureuses avec des flics en Algérie, le coffre armé, surprise, la richesse désinvolte de sa bibliothèque, sa patience avec ses enfants, la générosité de son acceuil à Narbonne, chef cuisinier tous les soirs, à nous régaler tel un prince.
Pour le plaisir de donner.
Je n'oublierai jamais cette soirée installée confortablement dans un fauteuil à survoler L'Enfer de Dante belle édition, dans les chants berbères du cercle des hommes, darbouka cette nuit d'il y a vingt ans,dans la campagne aixoise. 20 ans....
Je passe la main dans ses cheveux, il ferme les yeux, pose sa main sur la mienne, le temps s'arrête sur ses paupières closes. Il m'attrape et me serre contre lui, de tout mon corps, me respire.
Quand il ferme la porte de l'appartement pour me raccompagner, il s'adosse immédiatement au mur pour m'enlacer d'un désir à peine retenu. Il sent l'absence d'input,m'embrasse avec douceur comme un adolescent.
Son souffle s'accélère, me saisit une cuisse dans laquelle il creuse l'empreinte de ses doigts.
Mon corps ne répond pas. C'est comme mort là dedans.
Quand il commence à chercher ma langue, je baisse doucement la tête.
« Jpeux pas. Te l'ai dit. Suis pas en bon état ».
« Je ne te demande rien. Rien. »
Soupire, me serre à nouveau, la tête dans mon cou « tu sens bon », dit-il.
Soulève ma taille pour me plaquer contre son sexe impatient, me cherche dans tout interstice.
« Non. »
Ca fait des mois que je n'ai plus fait l'amour.
Et je ne ressens rien. Qu'un peu d'agacement, de tristesse, à devoir repousser ses assaults répétés, jamais lassés.
« Viens, H, on y va. C'est pas gagné, sortir de ta résidence à minuit sans bip. »
Sa voiture s'arrête face aux colonnes de mon palace de nuit. Il me serre à nouveau, me sourit dans la lumière faible des réverbères.
Il n'y a dans ses yeux, sa voix, son corps, aucun reproche. Du calme, de la chaleur, un sourire.
Tout est simple, fluide, non conditionné. Sa voix nasale égale, ses yeux doux, son petit déhanché quand la musique l 'inspire,sourire aux lèvres, enclenche conversation sur n'importe quel sujet, niveau de connaissance, éducation, âge, religion, croyances.
Sa culture et ses références m'épatent toujours. Fils de bled, adopté en France par une famille d'ambassadeur,de prof globe trotter,a été ébloui par une prof de philo exceptionnelle qui a nourri son esprit insatiable. Ils l'ont pris sous leur aile chacun, et lui ont appris la beauté des textes, de l'histoire de l'architecture, de l'art classique.
Il avait quand je l'ai connu pass dans tous les milieux les plus intellectuel, fêtard, artistique. Malgré son corps négligé, les excès,le fric rare, il garde une élégance de dandy particulière.
Il m'a prise par la main, en douceur, ramené sur les rivages de la poésie qu'il ne peut lire à haute voix, dyslexique en arabe et en français. Les DYS ne sont pas racistes.
« Mon islamité est atavique » avait il dit.
Alors c'est moi qui ai lu Appolinaire, à lui et son ami de 20 ans, S, assis lui aussi autour de la table ronde , au milieu des cartons, d'un excédent de meubles sans organisation, un capharnaüm du récemment emménagé, de l'ami hébergé pour une durée indéterminée.
Il me prête enfin, gage de sa confiance et de son affection, son recueil traduit aux Editions Mercure de France Unesco de Moufrad Bisighat al Jamâa. Un trésor hérité de sa famille française, à la mort de C, compilateur de cette fabuleuse bibliothèque de mes souvenirs.
J'avais rencontré C. au bar d'un hôtel, il me faisait penser à Foucault.
A l'époque, assise face à eux : « Je suis la femme de sa vie et il ne le sait pas ».
Ils avaient ri, j'avais souri.
A l'époque, H. était une bombe de balle de séducteur. Je le croisais parfois, au bras, toujours, d'une jolie femme, le regard affamé.
20 ans plus tard, à une terrasse de café, il m'avait prise dans ses bras, et lancé de cette même voix égale « on devrait recommencer tous les deux. Je ne suis plus le même. Quand on s'est rencontrés, je venais de divorcer, j'étais paumé, je fuyais. J'ai plus envie de tout ça, les coups d'un soir.Les choses sont différentes à présent. J'ai envie de me poser, avec les enfants, en couple. Je suis facile à vivre, et tu as toute liberté, et on fera la fête car la vie est une fête ».
H et M sont à peu près les seuls hommes hétéro , queutards en temps de vache maigre,avec lesquels je me sente paradoxalement en sécurité.
« C'est trop tard », avais je soupiré. Le soleil était chaud, l'air vrombissait en sourdine de vie citadine.
« -Es tu amoureux, H ? J'aimerais bien retomber amoureuse.
- Tomber amoureux, tomber malade, c'est toujours tomber, on devrait voler amoureux. » he had giggled.
Soirée danse contemporaine ratée – pas la bonne adresse -, H se moque de moi et m'invite à rire avec lui de ma bévue.
On boit un verre dans la courette vide de Montevideo. Le Juke box de Bosch et de ses monstruosités ésotériques ne fonctionne pas. Shame. La salle aussi était déserte, le barman accoudé au comptoir lisait du Stephen King, essuyait quelques verres en attendant la déferlante hypothétique des danseurs d'ActOral,
« On se fait un atelier littéraire, poétique ? »
« Ca fait des années que je n'ai plus écrit une ligne, j'ai des cartons de textes qui prennent la poussière... merde, plus de clops et toi non plus. Allons chez moi, mon pote S. aura de quoi. »
J'éprouve une infinie tendresse pour lui. J'admire le fait qu'il soit un parfait caméléon, ses cent vies en une, ses aventures malheureuses avec des flics en Algérie, le coffre armé, surprise, la richesse désinvolte de sa bibliothèque, sa patience avec ses enfants, la générosité de son acceuil à Narbonne, chef cuisinier tous les soirs, à nous régaler tel un prince.
Pour le plaisir de donner.
Je n'oublierai jamais cette soirée installée confortablement dans un fauteuil à survoler L'Enfer de Dante belle édition, dans les chants berbères du cercle des hommes, darbouka cette nuit d'il y a vingt ans,dans la campagne aixoise. 20 ans....
Je passe la main dans ses cheveux, il ferme les yeux, pose sa main sur la mienne, le temps s'arrête sur ses paupières closes. Il m'attrape et me serre contre lui, de tout mon corps, me respire.
Quand il ferme la porte de l'appartement pour me raccompagner, il s'adosse immédiatement au mur pour m'enlacer d'un désir à peine retenu. Il sent l'absence d'input,m'embrasse avec douceur comme un adolescent.
Son souffle s'accélère, me saisit une cuisse dans laquelle il creuse l'empreinte de ses doigts.
Mon corps ne répond pas. C'est comme mort là dedans.
Quand il commence à chercher ma langue, je baisse doucement la tête.
« Jpeux pas. Te l'ai dit. Suis pas en bon état ».
« Je ne te demande rien. Rien. »
Soupire, me serre à nouveau, la tête dans mon cou « tu sens bon », dit-il.
Soulève ma taille pour me plaquer contre son sexe impatient, me cherche dans tout interstice.
« Non. »
Ca fait des mois que je n'ai plus fait l'amour.
Et je ne ressens rien. Qu'un peu d'agacement, de tristesse, à devoir repousser ses assaults répétés, jamais lassés.
« Viens, H, on y va. C'est pas gagné, sortir de ta résidence à minuit sans bip. »
Sa voiture s'arrête face aux colonnes de mon palace de nuit. Il me serre à nouveau, me sourit dans la lumière faible des réverbères.
Il n'y a dans ses yeux, sa voix, son corps, aucun reproche. Du calme, de la chaleur, un sourire.
Dernière édition par Sâdhanâ le Mar 16 Oct 2018 - 0:01, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
docu à la présentation très inégale, mais dont le contenu est vertigineux.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
XVII
non, mon corps n'est ni cygne ni nenuphar
mais sous mes cils dort une ophélie
qui me découvrit par erreur,
alors que mes rêves étaient lacs déments,
je me donne maintenant des conseils
à voix haute devant hamlet:
il me faut être sage,
me rappeler toujours qu'amour et souffrance
sont d'une même famille,
cesser de me préoccuper
du jour et de la nuit,
de la lumière et du soleil,
il est vrai que l'amour enseigné
par hamlet est guerres multiples,
et il faut de temps à autres
qu'une tempête se lève dans le corps
pour réordonner les membres,
ainsi les rafales me commandent
de déployer mes horizons
tels des continents,
ainsi ai-je veillé ce soir
sur les troupeaux des rues dans paris,
et voyant des jets de flammes jaillir
du ventre des bâtiments, j'ai murmuré:
" rien ne me remplit de clarté
comme cette obscurité"
me voici-
exhalé de ma lignée tel le parfum
d'une rose flétrie
j'ondoie, je me multiplie,
pareil aux abeilles je fabrique mes rayons,
et soudain la vie est froide,
à peine si elle est blessure,
je ne vois plus que des machines
se bousculant dans des étendues
de souffles humains,
et il n'y a ni jour ni nuit,
seulement un ruban continu
d'instants discontinus,
l'extérieur n'est pas mon foyer,
l'intérieur m'est étroit,
parfum d'une rose flétrie
je m'exhale de ma lignée,
je ne veux pas nommer,
je veux être homonyme de la lumière,
je ne veux pas m'attacher,
je veux être synonyme du vent
Adonis, Paris, 1987
Le temps les villes
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Equinoxes, pi et le nombre d'or, rapports de proportion,principes 3D de la construction de la grande pyramide de Gizeh, ( impossible à bâtir en 20 ans, donc pas la pyramide mortuaire de Keops) , haute technologie d'il y a 5000 ans.
Secret des plans mathématiques et les demeures du sacré sur une ligne terrestre équatoriale de cultures diverses,pyramides égyptiennes, amérindiennes, chinoises,héritages des confréries de l'Egypte antique, jusqu'au moyen âge.
Horloge astronomique de cycle de 26 000 ans, incluant le Sphynx, image unifiée du Lion et du Verseau.
Un docu passionnant.
Secret des plans mathématiques et les demeures du sacré sur une ligne terrestre équatoriale de cultures diverses,pyramides égyptiennes, amérindiennes, chinoises,héritages des confréries de l'Egypte antique, jusqu'au moyen âge.
Horloge astronomique de cycle de 26 000 ans, incluant le Sphynx, image unifiée du Lion et du Verseau.
Un docu passionnant.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Personne ne peut imaginer la puissance de pharaon, l'ordre d'idée est à peu près inimaginable.
C'est la seule chose de rassurante, c'est que l'impossible est possible, à condition d'une volonté commune, mue par quelque chose.
Les cathédrales c'est un peu pareil, tout ce boulot... comme quoi, quand on veut...
L'homme me fait bien rire, il ne sait même plus faire du feu.
Il achète des rasoirs multi lames, et ne sait en aiguiser aucune.
La spécialisation, et les belles phrases.
C'est la seule chose de rassurante, c'est que l'impossible est possible, à condition d'une volonté commune, mue par quelque chose.
Les cathédrales c'est un peu pareil, tout ce boulot... comme quoi, quand on veut...
L'homme me fait bien rire, il ne sait même plus faire du feu.
Il achète des rasoirs multi lames, et ne sait en aiguiser aucune.
La spécialisation, et les belles phrases.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
la pyramide n'est donc pas une spécificité égyptienne ou maya: Yonaguni au large du Japon présente un paysage de constructions pyramidales sur 1km2, datant d'il y a 2000 ans env.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Et la plus grande pyramide au monde n'est pas celle de Gizeh, mais la pyramide blanche de la province du Shaanxi, en Chine.
https://www.epochtimes.fr/une-legendaire-pyramide-geante-en-chine-depasserait-la-grande-pyramide-de-gizeh-42375.html
https://www.epochtimes.fr/une-legendaire-pyramide-geante-en-chine-depasserait-la-grande-pyramide-de-gizeh-42375.html
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il y en également en Bosnie, tellement grande que l'on croyait que c'était une coline.
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
incroyable, et c'est la plus grande du monde!
en Angleterre aussi, aux Canaries, Sardaigne, Sicile, Autriche, France ( au dessus de Nice, détruite pour construire une autoroute),toutes orientées selon les points cardinaux, les étoiles, avec chambres et tunnels, pierres d'angles.Recherches archéo bloquées ou pas loin.
J'imagine que tu avais vu ce docu.
en Angleterre aussi, aux Canaries, Sardaigne, Sicile, Autriche, France ( au dessus de Nice, détruite pour construire une autoroute),toutes orientées selon les points cardinaux, les étoiles, avec chambres et tunnels, pierres d'angles.Recherches archéo bloquées ou pas loin.
J'imagine que tu avais vu ce docu.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Celle de Bosnie, la pyramide du soleil, date de 30 000 ans datée au carbone 14, émet des sons,ultrasons empêchant les animaux de rentrer dans les tunnels.
Un mégalithe intérieur de 4 tonnes fait de céramique,nommé K2 reproduisant la géographie locale, et produisant une énergie intense, contenant un oeuf en quartz. Production de plusieurs milliers d'ions négatifs. Pas de radioactivité, température constante, air pur, rééquilibrage énergétique sur le corps humain.
Eau pure, dont le niveau ne change pas selon l'hydrométrie extérieure à la structure.
Un truc de dingue.
murs mégalithiques avec les mêmes caractéristiques que ceux de l'île de Pâques.
Confirmation
gratitude, Siamois!Renversant toutes les théories des tombes royales, de l'histoire de l'humanité.
Un mégalithe intérieur de 4 tonnes fait de céramique,nommé K2 reproduisant la géographie locale, et produisant une énergie intense, contenant un oeuf en quartz. Production de plusieurs milliers d'ions négatifs. Pas de radioactivité, température constante, air pur, rééquilibrage énergétique sur le corps humain.
Eau pure, dont le niveau ne change pas selon l'hydrométrie extérieure à la structure.
Un truc de dingue.
murs mégalithiques avec les mêmes caractéristiques que ceux de l'île de Pâques.
Confirmation
gratitude, Siamois!Renversant toutes les théories des tombes royales, de l'histoire de l'humanité.
Dernière édition par Sâdhanâ le Mer 17 Oct 2018 - 16:35, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Sans dec' ?
Et y'a personne pour couver l'oeuf ?
Et y'a personne pour couver l'oeuf ?
Confiteor- Messages : 9163
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
ça, ils le disent pas dans le docu.
mais m'en vais chercher la poule, elle indique sûrement le nord, que dans cette histoire, me dit un ami, j'i perdu dans les tunnels.
mais m'en vais chercher la poule, elle indique sûrement le nord, que dans cette histoire, me dit un ami, j'i perdu dans les tunnels.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPT
DJ Mouse
J'adore Planet Claire.
viens de rentrer.La nuit, la pluie, la froidure. au final, peu de changement avec Paris.
Le silence est fort dans mon appart' désert. Ma chatte, est rassurée et va arrêter de me saloper les tapis, elle ne pleure plus la peur que je je reparte. J'ai quitté il y a quelques heures, un capharnaüm chaleureux et plein d'enfants, d'ados, le sourire de mon amie, un environnement intellectuel aiguisé, la plus grande bienveillance. Mon fils est parti chez son père depuis peu, pas de locataire, mon pote qui squatte à la maison, est resté sur son chantier.
Le silence.La solitude. C'est bien aussi.
Ca fait des jours qu'écrire me manque.
Planet Claire.
viens de rentrer.La nuit, la pluie, la froidure. au final, peu de changement avec Paris.
Le silence est fort dans mon appart' désert. Ma chatte, est rassurée et va arrêter de me saloper les tapis, elle ne pleure plus la peur que je je reparte. J'ai quitté il y a quelques heures, un capharnaüm chaleureux et plein d'enfants, d'ados, le sourire de mon amie, un environnement intellectuel aiguisé, la plus grande bienveillance. Mon fils est parti chez son père depuis peu, pas de locataire, mon pote qui squatte à la maison, est resté sur son chantier.
Le silence.La solitude. C'est bien aussi.
Ca fait des jours qu'écrire me manque.
Planet Claire.
Eric, visage pop up à l'écoute des B52s,serré dans son costume sombre, casquette noire, étoile rouge,me rejoint hier soir rue St Denis. Entre jetlag retour de San Francisco il y a quelques jours, et nightshifts à l'aéroport,tendu, déchiré d'un amour instable.
Eric, comme je t'aime. Comme tu es beau aussi. La personne la plus excessive que je connaisse.Sa vie ne serait pas un film, mais une série de plusieurs saisons, thématique ou chronologique, dont les faits, réels, dépassent la fiction.
Je vois que tu m'as envoyé plein à écouter. Gratitude.
je prendrai le temps de les découvrir.Fais une pause d'envoi, afin que je ne me sente pas submergée. Un morceau se boit lentement.
Les retours que je te ferai sont purement subjectifs, rien à prendre de perso, ni sur tes appétances, ni sur le talent. Il est des couleurs qui ne seyent pas à tout le monde.
Mes anthousiastes sont par contre, et paralllèlement débordants.
je prendrai le temps de les découvrir.Fais une pause d'envoi, afin que je ne me sente pas submergée. Un morceau se boit lentement.
Les retours que je te ferai sont purement subjectifs, rien à prendre de perso, ni sur tes appétances, ni sur le talent. Il est des couleurs qui ne seyent pas à tout le monde.
Mes anthousiastes sont par contre, et paralllèlement débordants.
Je suis femme et je suis fière.
Je suis zèbre.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
https://www.change.org/p/apr%C3%A8s-pontoise-versailles-le-viol-d-un-enfant-doit-%C3%AAtre-jug%C3%A9-comme-un-crime/psf/share?source_location=combo_psf&psf_variant=combo&share_abi=1
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ne jamais commencer un texte sur ZC.
Les doigts courrent trop vite, la machine n'aime pas l'imprécision du geste et avale le temps, les lettres qui se suivent, respirent, replongent, creusent à la pelle, marquent le silence comme sur une portée,brouillons mon cul.Irrécupérable.
Einmahl ist keinmahl, projetait l'âme du père de mon fils. Pourquoi cette phrase me hante-t-elle ce jour ?
Femme Yéti, c'est ainsi que j'ai été nommée une fois. Un fantasme, une Agori entourée de crânes peints qui officie dans sa grotte pour renaître. Une femme aux yeux rouges, rougis par le feu.
J'ai pris dix ans dans la gueule.
Ma vie du présent a le silence de la hutte, je me nourris de soupe, de pain. Le ciel est lourd, la peau hiberne, le corps ne reconnaît sa saison.
La structure.
Ce même on parlait de mon écriture déstructurée.
La structure est négation de vie, de réel d'ici, dans ce corps, dans ce cerveau.Le mien, le tien.
Le réel est chaos. Le réel est une mégastructure d'entrechocs de mondes internes, d'aléatoires qui s'organisent par arborescences de causes à conséquences, et que rencontrent des destins, ouverts ou fermés. La structure micro ou méso est une tentative de faire sens pour myopes. Il existe à de petits niveaux, est balayé par le tsunami du monde comme un aglomérat de fétus rappelant un abri.Toujours.
La logique est un système de croyances, qui toutes deux varient selon les âges de l'humanité, la culture terreau. Elle n'est pas vérité.
La structure est une épistémologie d'amputations empaillées, figurant une cohérence, rafistolée de fil blanc, qui ne tolère pas d'hérétisme.
A l'image de la médecine occidentale, ciblée, taisant par la force des symptômes loin de la source du cri, away from its spine.
La structure est un pané de chez Findus, scintillant de son frimas de congel, réduction du sensible à de la géométrie de pavé. Ce poisson qui autrefois frayait librement parmi les siens dans les eaux angoissantes et raclées de Mère, par les filets dérivants de notre monstruosité.
C'est ça notre monde. Et quand nous aurons mangé le dernier alevin de l'Atlantique, servi en bouchée de cuisine hype pour faire de notre carnage une œuvre, on se vantera encore de pouvoir imiter le goût du thon cru, mythe de l'Atlantide, avec de la gomme de guar.
Les doigts courrent trop vite, la machine n'aime pas l'imprécision du geste et avale le temps, les lettres qui se suivent, respirent, replongent, creusent à la pelle, marquent le silence comme sur une portée,brouillons mon cul.Irrécupérable.
Einmahl ist keinmahl, projetait l'âme du père de mon fils. Pourquoi cette phrase me hante-t-elle ce jour ?
Femme Yéti, c'est ainsi que j'ai été nommée une fois. Un fantasme, une Agori entourée de crânes peints qui officie dans sa grotte pour renaître. Une femme aux yeux rouges, rougis par le feu.
J'ai pris dix ans dans la gueule.
Ma vie du présent a le silence de la hutte, je me nourris de soupe, de pain. Le ciel est lourd, la peau hiberne, le corps ne reconnaît sa saison.
La structure.
Ce même on parlait de mon écriture déstructurée.
La structure est négation de vie, de réel d'ici, dans ce corps, dans ce cerveau.Le mien, le tien.
Le réel est chaos. Le réel est une mégastructure d'entrechocs de mondes internes, d'aléatoires qui s'organisent par arborescences de causes à conséquences, et que rencontrent des destins, ouverts ou fermés. La structure micro ou méso est une tentative de faire sens pour myopes. Il existe à de petits niveaux, est balayé par le tsunami du monde comme un aglomérat de fétus rappelant un abri.Toujours.
La logique est un système de croyances, qui toutes deux varient selon les âges de l'humanité, la culture terreau. Elle n'est pas vérité.
La structure est une épistémologie d'amputations empaillées, figurant une cohérence, rafistolée de fil blanc, qui ne tolère pas d'hérétisme.
A l'image de la médecine occidentale, ciblée, taisant par la force des symptômes loin de la source du cri, away from its spine.
La structure est un pané de chez Findus, scintillant de son frimas de congel, réduction du sensible à de la géométrie de pavé. Ce poisson qui autrefois frayait librement parmi les siens dans les eaux angoissantes et raclées de Mère, par les filets dérivants de notre monstruosité.
C'est ça notre monde. Et quand nous aurons mangé le dernier alevin de l'Atlantique, servi en bouchée de cuisine hype pour faire de notre carnage une œuvre, on se vantera encore de pouvoir imiter le goût du thon cru, mythe de l'Atlantide, avec de la gomme de guar.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
https://www.lci.fr/societe/emmanuel-macron-un-president-ami-des-chasseurs-2096713.html
https://www.lci.fr/international/en-direct-l-extreme-droite-conquiert-le-bresil-les-marches-financiers-se-felicitent-de-la-victoire-de-bolsonaro-2102835.html
En 2012, quelque 198.000 tentatives et 26 783 violences sexuelles abouties ont été enregistrées en France. 10 885 sont des viols. 4963 sont commis sur des personnes majeures et 5922 sur des mineures.
En 2012, 26 783 violences sexuelles ont été enregistrées en France. 10 885 sont des viols.
4963 sont commis sur des personnes majeures et 5922 sur des mineures.
De nombreux viols sont déclarés comme "agression sexuelle", ce qui explique aussi la faiblesse du nombre de viols déclarés.
[size=9]Attention : Il ne faut pas confondre nombre de viols enregistrés et nombre de viols perpétués en France. On ne peut pas connaître avec exactitude le dernier : le nombre de plaintes étant nettement inférieur au nombre de crime commis.[/size]
On ne connait pas le nombre exact d'hommes victimes de viol, on estime à 7-10 % le nombre d’hommes qui ont ubi des violences sexuelles au cours de leur vie en France. La plupart de ces agressions sont commises par d’autres hommes. Les cas les plus fréquents se retrouvent dans la pédophilie ou le viol en prison.
https://www.lci.fr/international/en-direct-l-extreme-droite-conquiert-le-bresil-les-marches-financiers-se-felicitent-de-la-victoire-de-bolsonaro-2102835.html
[size=32]24.000 [/size]
agressions sexuelles en 2017
En 2012, quelque 198.000 tentatives et 26 783 violences sexuelles abouties ont été enregistrées en France. 10 885 sont des viols. 4963 sont commis sur des personnes majeures et 5922 sur des mineures.
En 2012, 26 783 violences sexuelles ont été enregistrées en France. 10 885 sont des viols.
4963 sont commis sur des personnes majeures et 5922 sur des mineures.
De nombreux viols sont déclarés comme "agression sexuelle", ce qui explique aussi la faiblesse du nombre de viols déclarés.
[size=9]Attention : Il ne faut pas confondre nombre de viols enregistrés et nombre de viols perpétués en France. On ne peut pas connaître avec exactitude le dernier : le nombre de plaintes étant nettement inférieur au nombre de crime commis.[/size]
Un viol est déclaré toutes les [size=13]40 minutes[/size]
Par ailleurs, il y aurait 198 000 tentatives de viols par an. Selon, l'ONDRP, un viol serait dénoncé toutes les 40 minutes.96 %
des auteurs de viol sont des hommes et 91 % des victimes sont des femmes.
On ne connait pas le nombre exact d'hommes victimes de viol, on estime à 7-10 % le nombre d’hommes qui ont ubi des violences sexuelles au cours de leur vie en France. La plupart de ces agressions sont commises par d’autres hommes. Les cas les plus fréquents se retrouvent dans la pédophilie ou le viol en prison.
- 1 femme sur 10 a été violée ou le sera au cours de sa vie.
- Dans 80% des cas, l'agresseur est connu de la victime, et un tiers des viols a lieu au sein du couple
- 74 % des viols sont commis par une personne connue de la victime
- 25 % des viols sont commis par un membre de la famille
- 57 % des viols sont commis sur des personnes mineures (filles et garçons)
- 51% des viols sont des viols aggravés
- 67 % des viols ont lieu au domicile (de la victime ou de l'agresseur)
- 45 % des viols sont commis la journée et non la nuit.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Hello,
Victoire des chasseurs, de l'extrême droite et des violeurs. On fait quoi avec ça ?
Victoire des chasseurs, de l'extrême droite et des violeurs. On fait quoi avec ça ?
Rhâ- Messages : 14
Date d'inscription : 23/10/2018
Age : 32
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
(dès qu'on peut en tout cas, avec le coeur, le corps et l'âme)
FAISONS L AMOUR FAISONS DE L OR!
voyage à Singapour Uporn pour les porcs
me tourner autour viens virer à mort
freine dans mon cou glisse solaire ton corps
FAISONS L AMOUR FAISONS DE L OR!
voyage à Singapour Uporn pour les porcs
me tourner autour viens virer à mort
freine dans mon cou glisse solaire ton corps
( they all want to help one another, human beings are like this)
WAKE UP
TAKE IT IN
EXHALE
REPEAT
FIRE UP
FREAK OUT
LET IT GO
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Mâles humains,
vous êtes parfois limités,surtout si race dominante et cyclope,l'oeil rivé sur votre entrejambe de coqs,mais putain je vous dois tant.
toute la musique qui me vibre vient de vos playlists;la vue de vos épaules dessinées, de votre poitrine,de votre ventre nerveux,de vos hanches étroites.
vos yeux, vos yeux,vos yeux voraces,vos mains, votre bouche, le parfum de votre cou, votre puissance.Homme, j'aime ton corps.
La musique est le plus grand aphrodisiaque.
Le cri est le premier appel vers Dieu.
Allonge toi
que ton corps soit autel
que j'offre le miel de la terre
à ta force et à ton assurance
tes mains sur mes hanches
je ferai couler l'huile et les fleurs sur ton coeur
reptile onction de tes talons à ta nuque
Relâche, tu n'as rien à craindre de ce voyage
Cette lande est la tienne
et je suis ta topographe
vous reprendrez bien un peu de thé?
humecte tes lèvres au rituel breuvage
verses en l'excès qui te perle dans ma bouche
vert, ancien et subtil
il dessine des paysages de brume dans la verdure
des rochers sombres sur la crête
illiaque au souffle court, Illyade
Ton corps est mon odyssée
Une Ode, yes, à ton éveil.
vous êtes parfois limités,surtout si race dominante et cyclope,l'oeil rivé sur votre entrejambe de coqs,mais putain je vous dois tant.
toute la musique qui me vibre vient de vos playlists;la vue de vos épaules dessinées, de votre poitrine,de votre ventre nerveux,de vos hanches étroites.
vos yeux, vos yeux,vos yeux voraces,vos mains, votre bouche, le parfum de votre cou, votre puissance.Homme, j'aime ton corps.
La musique est le plus grand aphrodisiaque.
Le cri est le premier appel vers Dieu.
Allonge toi
que ton corps soit autel
que j'offre le miel de la terre
à ta force et à ton assurance
tes mains sur mes hanches
je ferai couler l'huile et les fleurs sur ton coeur
reptile onction de tes talons à ta nuque
Relâche, tu n'as rien à craindre de ce voyage
Cette lande est la tienne
et je suis ta topographe
vous reprendrez bien un peu de thé?
humecte tes lèvres au rituel breuvage
verses en l'excès qui te perle dans ma bouche
vert, ancien et subtil
il dessine des paysages de brume dans la verdure
des rochers sombres sur la crête
illiaque au souffle court, Illyade
Ton corps est mon odyssée
Une Ode, yes, à ton éveil.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Monsaigneur de St Charles
Le visage de son train n'avait jamais été si proche.
Monsaigneur Sha depuis lunes redondait :
Psychopathe, trouduc,ma taupe model une fois
étaient à gré noms de touches
sur mon simple appareil.
il demandait encore et encore
impérieux et susceptible,
des photos de mon corps nu,
examinait entre deux doigts
la monnaie de mes aréoles
le bouton d'Amaltée
ils me plaisent, décrétait il
et comme nous lancions des cartes
dans les tripots de nos écrans
sans formica sous les coudes,
sans whiskey à portée
le cendrier étincelant de sa trentaine, le mien débordant,
nous pressions tard pause de nos échanges.
Je sentais éclater le narré silence de sa cellule
quand traversait ici de son mon corps.
On jetait encore à matines
snapshots, daydreamind,
deux voix, mon rire,
sa mauvais foi,
des valises d'émoticonneries :
un van pour l'Orient
(une évocation pour sécher
mes larmes d'un adieu deux fois)
des friches indus où se prendre
oui
oublier les hyènes, cette société de tombe
oui
l'embrasure d'un chambranle,
griffure des murs, carreaux sombres
Rammstein ?
oui
son fantasme d'un club-non, répondais je-
pour échangistes sans échanges,
vierges d'eux
d'une alcôve pour deux
car il ne partage jamais ni rien.
Les mots couraient parfois la France
et démêlaient nos tapisseries
de Pénélopes au labeur
la schlag et la douceur,
le vouvoiement.
« je dois d'abord vous courtiser
et si vous n'êtes pas insensible, tout peut arriver »
roulette russe et grand écart,
nos géographies et le temps
bataille et rebataille amort ?
Guaiacum sanctum ?
langue de bois jamais , ne t'excuse jamais.
Qui gagne perd, mais nulle revanche .
Un jour de lutte inégale dans les arènes
de la hiérarchie émasculée
qui le voulait soumis, renonçant,
il avait écrit :
je ne suis pas de cette caste là
delicatessence, intense bandance
(mais aussi en misanthrope blessé
je cherche mon Eva Braun)
nous riions, je riais, c'était sa victoire
Intraitable, sans pitié,
le champ de bataille pour raison,
la colère pour breuvage
l'honneur de toujours pour blason
« je ne verrai pas mes quarante ans je le sais»,
il n'y avait rien à rassurer, pas même moi.
Il était sourd.
ses derniers mots d'alors
battent encore parfois mes tempes,
une après midi diluvienne
tombés comme un corps qui s'abat.
Peut être la supplique de l'hermitage
mais fi des suppositions,
tout alentour le silence
tais toi
sto
stp
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Page 16 sur 20 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17, 18, 19, 20
Sujets similaires
» Présentation étrange étranger de la planète mars
» Rencontre THQI dans l'Est (Colmar 3 mars et Strasbourg 17 mars 2019)
» Se présenter n'est pas une sinécure pour Mimo...
» Présentation un peu en retard
» Star wars VII
» Rencontre THQI dans l'Est (Colmar 3 mars et Strasbourg 17 mars 2019)
» Se présenter n'est pas une sinécure pour Mimo...
» Présentation un peu en retard
» Star wars VII
Page 16 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum