46 winters Yangue star planete Mars
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Monsaigneur de St Charles
Le visage de son train n'avait jamais été si proche.
Monsaigneur Sha depuis lunes redondait :
Psychopathe, trouduc,ma taupe model une fois
étaient à gré noms de touches
sur mon simple appareil.
il demandait encore et encore
impérieux et susceptible,
des photos de mon corps nu,
examinait entre deux doigts
la monnaie de mes aréoles
le bouton d'Amaltée
ils me plaisent, décrétait il
et comme nous lancions des cartes
dans les tripots de nos écrans
sans formica sous les coudes,
sans whiskey à portée
le cendrier étincelant de sa trentaine, le mien débordant,
nous pressions tard pause de nos échanges.
Je sentais éclater le narré silence de sa cellule
quand traversait ici de son mon corps.
On jetait encore à matines
snapshots, daydreamind,
deux voix, mon rire,
sa mauvais foi,
des valises d'émoticonneries :
un van pour l'Orient
(une évocation pour sécher
mes larmes d'un adieu deux fois)
des friches indus où se prendre
oui
oublier les hyènes, cette société de tombe
oui
l'embrasure d'un chambranle,
griffure des murs, carreaux sombres
Rammstein ?
oui
son fantasme d'un club-non, répondais je-
pour échangistes sans échanges,
vierges d'eux
d'une alcôve pour deux
car il ne partage jamais ni rien.
Les mots couraient parfois la France
et démêlaient nos tapisseries
de Pénélopes au labeur
la schlag et la douceur,
le vouvoiement.
« je dois d'abord vous courtiser
et si vous n'êtes pas insensible, tout peut arriver »
roulette russe et grand écart,
nos géographies et le temps
bataille et rebataille amort ?
Guaiacum sanctum ?
langue de bois jamais , ne t'excuse jamais.
Qui gagne perd, mais nulle revanche .
Un jour de lutte inégale dans les arènes
de la hiérarchie émasculée
qui le voulait soumis, renonçant,
il avait écrit :
je ne suis pas de cette caste là
delicatessence, intense bandance
(mais aussi en misanthrope blessé
je cherche mon Eva Braun)
nous riions, je riais, c'était sa victoire
Intraitable, sans pitié,
le champ de bataille pour raison,
la colère pour breuvage
l'honneur de toujours pour blason
« je ne verrai pas mes quarante ans je le sais»,
il n'y avait rien à rassurer, pas même moi.
Il était sourd.
ses derniers mots d'alors
battent encore parfois mes tempes,
une après midi diluvienne
tombés comme un corps qui s'abat.
Peut être la supplique de l'hermitage
mais fi des suppositions,
tout alentour le silence
tais toi
sto
stp
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Disconnected
Des firmaments imbéciles
je n'ai vu que les trous d'épingle
étoiles lointaines qui happent à cécité
alors que les pieds sont collés à la tourbe.
C'est bien là pourtant
que jaillit la puissance de vie
toujours
jusque sous la chair délitée.
Que n'ai je gardé la caresse du brin d'herbe
sur l'orteil, tendant aux cieux avec le cœur
sa fragile verdeur
mais rien n'est jamais, peut être toujours
et là est joie.
Ô puissances divines, je tends ma joue
à votre main
puissiez vous entendre mon chant
faible encore, et humble
l'aube pâlira la nuit,
et si quelque abeille vient encore butiner mon ventre
en ce novembre de déluges sur mon Eden,
c'est que dans la tourmente de notre astre
fleurissent encore ipomées et tardifs poètes des oeillets
rappelant la vie en soi
une vie de soie, de chaos et de lumière.
Dernière édition par Sâdhanâ le Sam 24 Nov 2018 - 0:45, édité 2 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Si les anges existent, alors ce sont les clones d'Engeance.
Il en a la beauté, le regard vif, la pureté, la douceur.
Solaire et spontané dans le geste d'amour au monde,
il m'abreuve de nectar à ivresse, pratique le piqué de bec de pigeon d'Uccen avec une détermination hilarante.
Mon ventre a eu l'honneur de le bercer et de le nourrir.
Gratitude à l'univers
de m'avoir fait mère de cet éblouissement.
Il en a la beauté, le regard vif, la pureté, la douceur.
Solaire et spontané dans le geste d'amour au monde,
il m'abreuve de nectar à ivresse, pratique le piqué de bec de pigeon d'Uccen avec une détermination hilarante.
Mon ventre a eu l'honneur de le bercer et de le nourrir.
Gratitude à l'univers
de m'avoir fait mère de cet éblouissement.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il faut apprendre à se pardonner...d'avoir accepter de souffrir à cause des autres, de l'image qu'ils nous donnent de nous-mêmes, il y a toujours cette putain de dualité qui s'empare de nous...
Moi, tout aussi petit ou grand que je sois j'ai bien vu, là dans mon coeur, la beauté du tien.
Alors ma joie serait entière que tu en prennes soin.
Moi, tout aussi petit ou grand que je sois j'ai bien vu, là dans mon coeur, la beauté du tien.
Alors ma joie serait entière que tu en prennes soin.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Jo....
constance du phare dans la nuit. Merci de la chaleur diaphane de tes mots.Ils me nourrissent.
constance du phare dans la nuit. Merci de la chaleur diaphane de tes mots.Ils me nourrissent.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPT
Un voyage
C'est un homme
à la voix dure
et au visage de chat
Il trace sur la carte d'autres mondes
des traversées
le claquement grave d'une haute voile,
possède
dans la langue des pacifiques
d'éparses légendes
des plans de trésor
écrits sous l'ombre,
mouvante et matricielle,
de l'aube des temps
Ses pieds nus
sur l'alphalte ruisselante et froide
d'une Europe fade en bouche
sèment des souvenirs de sable blanc.
La peau d'or, la boucle chaude
le sel de mille vagues
sur les épaules, une éternité fragile
brûlure douce, luxuriance
chant d'oiseau
les canopées.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Bonne écoute
Rhâ- Messages : 14
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Age : 32
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPT
Zèbres d'ici et d'ailleurs
Il en est d'Adopt comme de n'importe quel supermarché. Il y a les produits de marques connues et hype : lunettes de soleil, déception existentielle, ne pas être Bruce Willis ,le sourcil assymétrique et l'oeil basset.Tatouages à la pelle, hipster livré avec beaucoup d'amour et qui attend que le feeling fasse le job.
Plus le sujet est âgé, plus il s'affiche en sportif avec voiture idoine, éventuellement bateau pour une vie à deux d'éternelle oisiveté estivale.
Je refusais les règles, comme j'avais refusé pendant longtemps de m'inscrire, récalcitrante à l'objectisation de l'homme, pendant récent de la réduction de la femme à de la photo foutre.
Refuser les règles, c'était refuser de mettre ma photo, ou un homme dans mon caddie virtuel.
Elle m'était demandée régulièrement, normal après tout, je sélectionnais bien un peu sur pièce aussi.
Je la livrais parfois quand l'homme m'intéressait, et pas si c'était une douane incontournable, signe que le stop over proposé dans une chambre inconnue, seule pièce visitable, serait d'aussi courte durée que la mémoire des visages.
Il y avait les têtes de gondoles, sujets tout frais et volontaires pour la curée. J'en ai vu un, cochant haut la main toutes les cases de la jeune trentaine, disparaître en quelques minutes.
Quelques cas marrants comme ce chef d'entreprise clamant sans détour que sa vie, sa personnalité glissaient sur une vague de perfection, à grand renfort de grosse cylindrée, costard et cadre jetset.
Ou encore ce gars, qui photo multisite usée à l'appui, se prétendait puceau de drague virtuelle.
Un truc que je faisais déjà sur cette autre application de rencontre pour célibataires exigents, c'était d'aller lire des profils de femmes. Je les choisissais très belles,très laides ou fades. Au final, cela avait peu d'impact sur la prose de la dame, souvent succinte, précisant plus que ces messieurs cependant que les coups d'un soir ne les intéressaient pas. Ce que je trouvais troublant, c'était souvent le ton du sexe fort ici renversé : exigent, dominateur,à la limite de l'impolitesse ; fréquente truffade orthographique, le dictionnaire commun et mince du pas se prendre la tête /mdr /(sourire) de la collection Lol , tapis de souris d'une ligne sur deux si le profil s'étalait généreusement sur trois.
Photo.
J'ai eu quelques contacts sans, des chavirées du cœur, me suis demandée ce qui se passerait si j'en mettais.
Une heure à caler des selfies avec une lumière correcte, balance. Hécatombe. Je deviens un pavé de rumsteack argentin pour crèves la dalle de 22 à 65 ans. Ca me déborde, il me faut quelques jours pour comprendre que je fais partie des nouveautés du rayon femelle quarantenaire . Le nombre est tel que je sélectionne oui/ non sur une stratégie fumeuse de pertes autorisées. Me fourvoie dans des contacts qui ne verront pas la lumière du soleil. La gerbe mentale m'envahit.
Enlever les photos est une urgence, et puis au final, je laisse courir et ne vais plus que rarement sur ma page qui recommence à respirer un peu, l'engouement apaisé de toutes façons, de nouveaux visages faisant oublier le mien.
Une surprise pourtant, le nombre de zèbres qui se savent ou s'ignorent sur Adopt. Un vivier.
Repérables à dix claviers de distance, en quelques lignes. Des difficiles à caser, marrants, atypiques, scotchés dans des éthers intellectuels dépourvus de mickettes. A.le batteur punk,Crstn le philologue, King Sha le shogun, puis V., T peut être bien que moins sûr.
Face à eux, une femme ombre d'elle même faisant mentir son profil, qui cherche sans plus y croire une flamèche sur le tas de cendres de son coeur.
Un vague souvenir de foudre, au fond des yeux d'un homme.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Ce que tu écris, je le vis presque aussi. Je suis là sans tout à fait chercher. Je me cache pour observer. Et je refuse les conversations ou les emmène dans l'absurdité de mon décor imaginaire où je les perds en cours de route. Mais il y en a toujours un qui ne se perd pas, qui est aussi absurde que moi, et le mot zèbre, que je déteste pourtant, nous sert de point de repère. Et là des échos furtifs surgissent, et celui-là de là-bas me fait terriblement penser à celui-ci d'ici...Mais à quoi ça tient ce choix-là? Est-ce qu'on s'arrête au premier critère qui ne va pas? Est-ce que l'on sait lorsqu'on le rencontre pour la première fois si ça va coller ou pas? A t'on le temps de s'attarder sur un sourire, de s'enticher d'une manie, ou de s'amouracher du tourbillon de ses cheveux? Ou avons-nous déjà tourné les talons, happée par ce jeune étalon pourvu de toutes les qualités, qui s'enivrera d'une autre à la première sauterelle de l'été?
J'aurais dû être sociologue du couple et de la sexualité, ça m'aurait bien plu.
Sur cette page une vidéo qui observe tout cela à la loupe...
"Une rencontre enregistrée en 2014.
Marie Bergström, chargée de recherche en sociologie du couple et de la sexualité, Ined
Marc Parmentier, auteur de Philosophie des sites de rencontres
Stéphane Rose, journaliste, écrivain et humoriste."
ANATOMIE D'UNE RENCONTRE EN LIGNE
J'aurais dû être sociologue du couple et de la sexualité, ça m'aurait bien plu.
Sur cette page une vidéo qui observe tout cela à la loupe...
"Une rencontre enregistrée en 2014.
Marie Bergström, chargée de recherche en sociologie du couple et de la sexualité, Ined
Marc Parmentier, auteur de Philosophie des sites de rencontres
Stéphane Rose, journaliste, écrivain et humoriste."
ANATOMIE D'UNE RENCONTRE EN LIGNE
Dernière édition par Miss aux yeux arc-en-ciel le Sam 1 Déc 2018 - 20:17, édité 1 fois
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
a t on le temps...
Le temps, ce luxe...
Je ne sais pas ma belle... mes rencontres à ce jour, n'ont majoritairement donné rien d'autre qu'un moment passionant d'aventure humaine partagée,la rencontre sur un banc, dans un appart', un café, à échanger, construire même de façon fugace, un lien éphémère et condensé,parce que les papillons ne naissent pas partout.
Néanmoins ces moments ont existé, parfaits souvent dans ce qu'ils pouvaient donner. Je me souviens de deux rencontres entre autres, qui ont débouché sur un cours de yoga ou d'abdos.Impromptu, inattendu, drôle,et où cette fois encore,je n'ai pas eu envie de plus.
deux phrases que j'aime:
" ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible"
"Etre adapté.e à une société malade n'est pas une preuve de santé mentale"
( Krishnamurti)
J'ai quasi cessé de m'informer. Notre époque me retourne le ventre.Il y a eu pire.
Un autre monde est possible. Plus les années passent, plus je le perçois dans mes tripes. Cela est insuffisant à changer le monde, mais suffisant pour refuser un déterminisme de cerveau javellisé, donner / créer autre chose.
Dans la Grèce antique, on recevait chez soi tout étranger, dieu/ déesse potentiel.le venu.e éprouver la bonté humaine.Il y a foule miséreuse au portillon, mais la main tendue et reçue par un.e fait la différence pour cette autre main, ce qui n'est pas vain.
Avec amour et simplicité, se soucier d'autrui.
Faire ce qu'on peut pour.
" La révolution est d'abord intérieure" ( J. Kriszteva)
Je te serre sur mon coeur, Miss Sista.
Le temps, ce luxe...
Je ne sais pas ma belle... mes rencontres à ce jour, n'ont majoritairement donné rien d'autre qu'un moment passionant d'aventure humaine partagée,la rencontre sur un banc, dans un appart', un café, à échanger, construire même de façon fugace, un lien éphémère et condensé,parce que les papillons ne naissent pas partout.
Néanmoins ces moments ont existé, parfaits souvent dans ce qu'ils pouvaient donner. Je me souviens de deux rencontres entre autres, qui ont débouché sur un cours de yoga ou d'abdos.Impromptu, inattendu, drôle,et où cette fois encore,je n'ai pas eu envie de plus.
deux phrases que j'aime:
" ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était impossible"
"Etre adapté.e à une société malade n'est pas une preuve de santé mentale"
( Krishnamurti)
J'ai quasi cessé de m'informer. Notre époque me retourne le ventre.Il y a eu pire.
Un autre monde est possible. Plus les années passent, plus je le perçois dans mes tripes. Cela est insuffisant à changer le monde, mais suffisant pour refuser un déterminisme de cerveau javellisé, donner / créer autre chose.
Dans la Grèce antique, on recevait chez soi tout étranger, dieu/ déesse potentiel.le venu.e éprouver la bonté humaine.Il y a foule miséreuse au portillon, mais la main tendue et reçue par un.e fait la différence pour cette autre main, ce qui n'est pas vain.
Avec amour et simplicité, se soucier d'autrui.
Faire ce qu'on peut pour.
" La révolution est d'abord intérieure" ( J. Kriszteva)
Je te serre sur mon coeur, Miss Sista.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Parfois la vie nous fait un cadeau, la rencontre d'une personne avec qui on peut être soi.
Cette personne qui saura regarder au-delà des apparences que nous donnons à voir au monde.
Alors humblement, avec courage et douceur on fera un pas vers soi, un de plus...apprendre à s'inclure, s'aimer ...pour ce qu'on est, pas pour ce que l'on croit être.
Ainsi se décentrer de sa personne, observant alentour cette étrange réalité.
Mais n'avions nous jamais ouvert les yeux auparavant? L'image devant nous, c'est un tableau aux couleurs dansantes, la vie...
Puisque toute chose est là pour que nous puissions nous inclure dans l'ensemble, quand je regarderai cet arbre aux feuilles bercées par le vent, l'espace d'un instant je serai un avec lui.
Car d'espace et de temps il n'y aura plus, il n'y aura que ce qui est.
Et ce qui est n'est pas séparé.
Nous créons les mondes, l'humain un jour comprendra ce qui se cache là-dessous.
Alors d'ici-là, bien à toi madame.
Cette personne qui saura regarder au-delà des apparences que nous donnons à voir au monde.
Alors humblement, avec courage et douceur on fera un pas vers soi, un de plus...apprendre à s'inclure, s'aimer ...pour ce qu'on est, pas pour ce que l'on croit être.
Ainsi se décentrer de sa personne, observant alentour cette étrange réalité.
Mais n'avions nous jamais ouvert les yeux auparavant? L'image devant nous, c'est un tableau aux couleurs dansantes, la vie...
Puisque toute chose est là pour que nous puissions nous inclure dans l'ensemble, quand je regarderai cet arbre aux feuilles bercées par le vent, l'espace d'un instant je serai un avec lui.
Car d'espace et de temps il n'y aura plus, il n'y aura que ce qui est.
Et ce qui est n'est pas séparé.
Nous créons les mondes, l'humain un jour comprendra ce qui se cache là-dessous.
Alors d'ici-là, bien à toi madame.
jolindien- Messages : 1602
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Sâdhanâ a écrit:
Énorme !
Ça date d'avril visiblement.
Rhâ- Messages : 14
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
ouais, et rien n'est obsolète.
J'ai vu des messages d'Anonymous, appelant à la révolution ce samedi. Mais rien de construit.
Je t'embrasse, ma belle, plein.
https://secure.avaaz.org/page/fr/
J'ai vu des messages d'Anonymous, appelant à la révolution ce samedi. Mais rien de construit.
Je t'embrasse, ma belle, plein.
https://secure.avaaz.org/page/fr/
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quand j'étais enfant, Jean Claude Bourret me semblait ridicule, cette vidéo m'a fait complètement changer d'avis. Trop sexy Jean Claude Bourret!
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
prezzy for Jo
merci de ta présence lumineuse
merci de ta présence lumineuse
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
GRIDLOCK
Je t'ai vu sous la brume
sur la bruine en deçà
Tu avançais sombre et vanishing
air x eau et perles mates
Les arbres fugitifs
exhalaient fougères et mousses trop vives.
Lentement ouvert des ailes
qui happaient la lumière
Me dissolvent dans la chaleur de ta soie
Elles ont bu mes épaules luisantes de nuée
Et ta peau souple je pénètre
Tendres tes lèvres d'aube
Tendres tes lèvres
Time flies high
Püis se fige
Chair de share
Dernière édition par Sâdhanâ le Lun 10 Déc 2018 - 10:34, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
27 avril 2017
La mécanique des heures
s'était glissée dans mon éveil fourmillant ce matin,
renouant avec les rituels de l'Assise.
L'ailleurs de la muance, loin derrière les vols,
tirés au cordeau
s'étalant subrepticement.
Le ciel dans sa beauté m'a offert
une aube de gloire italienne
clouds of share ( a memory), vierge, délicate
glissant dans un azur naissant.
Des délitements ouatés les anges
Aux bas enfantillages couleur de moleskine
Les goélands fendaient de vestige
des trajectoires profanes.
Les hirondelles de l'été s'enivraient du nectar de leur liberté
Une perruche d'un vert flamand,
échappée d'un demi rêve à Jaisalmer
traversa le cadre.
Un ballet minimaliste, une respiration
signant très Haut splendeur
l'Oeuvre nature.
s'était glissée dans mon éveil fourmillant ce matin,
renouant avec les rituels de l'Assise.
L'ailleurs de la muance, loin derrière les vols,
tirés au cordeau
s'étalant subrepticement.
Le ciel dans sa beauté m'a offert
une aube de gloire italienne
clouds of share ( a memory), vierge, délicate
glissant dans un azur naissant.
Des délitements ouatés les anges
Aux bas enfantillages couleur de moleskine
Les goélands fendaient de vestige
des trajectoires profanes.
Les hirondelles de l'été s'enivraient du nectar de leur liberté
Une perruche d'un vert flamand,
échappée d'un demi rêve à Jaisalmer
traversa le cadre.
Un ballet minimaliste, une respiration
signant très Haut splendeur
l'Oeuvre nature.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
YOGA ET EMOTICONS WIKO
Post formation prof de yoga.
Dans l'état dans lequel je suis depuis des semaines, zombifiée et incapable d'agir de façon efficace, appel de la couette permanent, absence d'énergie raclée jusqu'à l'os, ai même pas ouvert un bouquin, peu écrit, peu fait, quelques rattrapages d'urgences anciennes, des mises à jour. Je range ma vie, besoin de cocooning, je remonte lentement. .Me repose vraiment finalement assez peu.
Là, rappel de date oubliée, arrivée imminente de King Sha, M. qui crèche à la maison épisodiquement, géant aux allures de garde du corps, Raybans 1986 sur le nez.Noël, son stress, sa perte de sens, la famille, stress stress.
J'ai la sensation que le yoga me rappelle en son sein. Déjà, la semaine dernière, le cours fabuleux de Charlotte, australienne rousse et solaire, qui m'accueille bras ouverts :
« Sadhânâ !!! i'm so happy to see you !! »,
Une de ma promo, qui me rappelle à mon cours de validation, shaker qui l'avait fait exploser en pleurs dans mes bras, Lucile qui me trouve si touchante, elle aussi les larmes aux yeux.
Les visualisations de V., d'Adopt, sur mon genou, auto amputation mentale il y a 25 ans, pour le réintégrer à mon corps, mon énergie qui remonte. De l'amour là où je n'en espérais pas.
Au stage, je retrouve quelques profs/ élèves, fais la connaissance de quelques autres. Amie est comme toujours lumineuse.
Après le cercle de cérémonie, elle nous invite à nous allonger.
« There are in you, the big You and the small You. For 10 mn, let small You talk to big You.
Listen carefully, it will be over when it is. »
J'ai déjà fait ce travail de main tendue à son enfant intérieur avec Escobar. Âge émotionnel : 5 ans.
Ah ouais. Quand même. Ceci explique cela.
Sois ta propre mère, répare. Et puis le réflexe s'estompe peu à peu, perdant dans le flou l'éclat de la révélation. Mon enfant intérieur, pourtant, a grandi, je le sens.
Ca c'est fait,en cours, keep rolling.
Aussi la proposition me parait-elle une piqure de rappel sur un protocole testé et approuvé.
Pas un chemin de traverse.
Nous sommes assises en sukasana, toutes femmes encore, les yeux clos.
Un petit personnage jaune, émoticon base à large panel de mon portable, s'insurge contre moi derrière des paupières qui prennent forme de la scène d'un one woman show.
« T'as jamais de temps pour moi, c'est comme pour Engeance. Comme tes parents, tu te rappelles,
ton père qui bricole, ses fausses icônes byzantines, vernis vieillisseur disparu ou presque du commerce, le volley le soir, absences longues, sport à la télé,vélo. Ta mère qui gère le quotidien et qui craque périodiquement.Tu leur as tant repproché , mais toi, Big Me, qu'as tu fait pour moi ?
La même chose, tu ne t'occupes pas de moi non plus.C'est toi qui devrais me protéger, et au final, je suis toujours toutes seule ! »
« Ok, time's up . Take a deep breath, and open your eyes. »
La voix de Amie est énergique, douce et ferme.
Et moi je suis hébétée.
J'ai enfin fait le lien neurones/ tripes.
Toute ma colère est étale. Je suis calme. Compassion à eux, compassion à Small Me.
Apprendre à me protéger, prendre soin de moi.
Apprendre à m'aimer.
Encore.
Le soleil était encore doux sur le balcon de la Caravelle,couvrant les mats, les exposants de Noël enlumineux, le Quai Rive Neuve en face, scène de la rapide tombée du jour, de la piqure du froid, enfin,décorations plus promotionnelles que magiques, après les émeutes de samedi sur le Vieux Port.
Char blindé, lacrymos, meutes de CRS aux carrefours, hordes d'adolescents encagoulés et masqués, vêtus du noir de la nuit inidentifiable.Poubelles fondues, containers renversés sur la voie, voitures brûlées ici et là. Insurrection, violence latente, panneaux de verre qui éclatent sous la batte aux arrêts de tram, poubelles brasero, gilets jaunes épars. Une foule prête à s'éclater à la première étincelle.
La nuit est tombée sur le Vieux Port.
[list=1000][*]
a enchaîné sur quelques bières. Il n'a pas encore touché son whiskey.
[/list]
Le mien est un japonais. Quelques lampées m'auraient suffi. Il s'est endormi le menton sur la poitrine.
Des copines s'esclaffent tout près, un homme d'une soixantaine d'années, peu communicatif, est concentré sur son roman, dans la lumière insuffisante de la taverne, des mamies copines débattent de la justesse des dons aux membres plus jeunes selon leur investissement dans chacune de leurs familles, dans mon dos.
Ludo adorait la Caravelle. Comme moi. Ludo.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Il y a des familles dans lesquelles les enfants passent leur temps à se chamailler, d'autres qui glandent chacun de leur côté, des mixes, quelques cas heureusement plus rares où ils sont les rouages d'une entreprise adulte.
Eux, je ne sais pas ce qu'ils sont. Pas la version métal indus, j'espère, de la famille Jackson. British biberonnés à Rammstein.
Leur première vidéo est un régal d'inattendu, les suivantes voient leur croissance, avec une carrière assez clairement orientée.
Check this out.
Eux, je ne sais pas ce qu'ils sont. Pas la version métal indus, j'espère, de la famille Jackson. British biberonnés à Rammstein.
Leur première vidéo est un régal d'inattendu, les suivantes voient leur croissance, avec une carrière assez clairement orientée.
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
fucking awesome.
Obviously, Cornelia, the little one is a cutie of a monster.
Obviously, Cornelia, the little one is a cutie of a monster.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
J'avais laissé un album de photos sur la petite table.
Je t'ai montré ces photos de moi d'il y a presque 20 ans, à cheval dans le désert égyptien, d'autres à Komodo après notre nuit de frôle naufrage dans le détroit de Sappe au large de Sumbawa que tu as à peine regardées.
"Tétais bonne!" m'a -t-il lancé en attendant une bourrade de convenance.
" Pourquoi t'as pas 10 ans de moins, pourquoi t'as pas 10 ans de moins, pourquoi t'as pas 10 ans de moins??"
"Bonne" ici a le sens commun.Il aimait mes jambes, mes fesses et mes seins.
Ailleurs dans sa bouche, cela définissait toute ma personne in and out.
King Sha a 34 ans, je viens d'en avoir 48.
Le matin de son départ:
" On s'habitue à des bêtes comme toi, j'avais commencé à prendre mes repères.
Tu es une belle personne, Sâdhanâ."
La pluie et le soleil dessinent féériques des coulées d'or sur la baie vitrée du salon, puis une sombre volée d'étoiles au coucher du jour, les nuages fuyant.
Ses 80 kgs de Pantagruel me manquent.
Je t'ai montré ces photos de moi d'il y a presque 20 ans, à cheval dans le désert égyptien, d'autres à Komodo après notre nuit de frôle naufrage dans le détroit de Sappe au large de Sumbawa que tu as à peine regardées.
"Tétais bonne!" m'a -t-il lancé en attendant une bourrade de convenance.
" Pourquoi t'as pas 10 ans de moins, pourquoi t'as pas 10 ans de moins, pourquoi t'as pas 10 ans de moins??"
"Bonne" ici a le sens commun.Il aimait mes jambes, mes fesses et mes seins.
Ailleurs dans sa bouche, cela définissait toute ma personne in and out.
King Sha a 34 ans, je viens d'en avoir 48.
Le matin de son départ:
" On s'habitue à des bêtes comme toi, j'avais commencé à prendre mes repères.
Tu es une belle personne, Sâdhanâ."
La pluie et le soleil dessinent féériques des coulées d'or sur la baie vitrée du salon, puis une sombre volée d'étoiles au coucher du jour, les nuages fuyant.
Ses 80 kgs de Pantagruel me manquent.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
climat: comme aux Pays-Bas, attaquons l'Etat en justice!
Page explicative, où l'on trouve le lien vers la pétition de soutien(déjà + d'un million de signatures!):
https://positivr.fr/climat-attaquons-etat-justice/?utm_source=actus_lilo
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPT
M/P
J'ai cliqué sur "accepter", parcequ'il avait une bonne tête. Un gars normal. Un truc reposant.Profil des plus succints pourtant, l'exact opposé de ce vietnamien parisien à la peau d'or qui me promettait des baisers enivrants comme peu d'hommes en connaissent la saveur. Paris... bon.
Comme un nouveau départ dans la boucle de ces chroniques, l'homme aux serpents, nos échanges sont brefs à ma demande, RDV fixé le surlendemain dans un bar de Marseille, qu'il n'habite pas.
A la bourre comme d'hab; paillettes sur les paupières, c'est pas le nouvel an, tant pis, pas le temps.
Audi Noire.
Le Mistral est glacial. Je devine une barbe fine dans la presque obscurité de l'habitacle.
Ma démarche est rapide. J'ouvre la portière sans hésitation et m'assieds, claque la porte feutrée et lourde, et me tourne vers lui.
C'est un homme aux os fins.
Présentation.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
CHRONIQUES D'ADOPT
M/P . 2
-Hello Sâdhanâ. Les cocktails ne t'ont pas empêchée de dormir la nuit dernière?
- Ca va. Pas de céphalée et nuit correcte.J'ai même eu envie de danser, ce dont je ne me suis pas privée.
- Qu'est ce qui t'a donné envie de danser? Les boissons t'ont elles déchaînée?
- Je danse comme je respire. IL y a plus d'oxygène quand on remonte à l'écume des jours.
- Si je suis bien, tu serais en pente ascendante?
- Ce serait bien.
- Si tu le souhaites, tu vas y arriver.
- Je le souhaite et oeuvre à.Mais j'ai aussi des rêves de reprise angoissée, qui me restent aux tripes toute la journée. Comme today. Méditation.
- Angoisse pour reprendre le boulot?
- Le speed, la tension, ne pas avoir le temps de souffler, de pisser, surveillance quasi permanente d'enfants violents, parfois psychiatriquement inaptes à l'école. Animations pédagogiques qui ne parlent jamais du vécu des instits, de l'énergie, de l'endurance qu'il faut, de l'amour, ce grand tabou absurde.
Un enfant perturbé émotionnellement est indisponible à l'apprentissage, à l'accès à ses ressources.
Un enfant pris dans les bras se détend, se nourrit et se calme, se motive, se dégage l'esprit.
La peur du grand méchant pédo fait des ravages selon moi.
Bien sûr, il y en a.Ils sévissent, malgré l'interdiction du toucher.
C'est un corps de métier qui n'est pas épargné, mais combien de pédophiles pour combien d'enfants en souffrance émotionnelle, psychologique, carencés d'amour familial?
Et encore: paperasse de flicage, classes surchargées, profils extrêmes, de ceux qui d'un hôtel de fortune au suivant,ailleurs, restent quelques semaines avant de disparaître pour on ne saizou, à des profils HP grand écart.
Fais ta sauce ma belle, que l'émulsion soit prouvée par le 10e formulaire que tu rempliras cette année.
Salaire indigne, cours minuscules.
Endiguer la violence, booster la réussite scolaire: j'ai la solution, je mets ma tête à couper sur sa validité: 2 instits par classe si des classes de 10 ne sont pas possibles, un pré au lieu d'une cour, des animaux, des lieux de repos,de sommeil, de l'espace.des locaux aux angles humains, en rez de chaussée.
De l'humain. Pas du parquage.
Sujet premier et fondamental: le bien être.
L'Education Nationale marche sur la tête et il faudrait acquiescer. Réformes aux contenus de plus en plus flous et réduits, réfractaires à la culture, à la pensée.
Je donne des bases de latin et de grec en CE2. Inutile?
Ludique, facteur de construction de sens, de la découverte que l'histoire de la pensée est corrélée à l'histoire du lexique, des peuples.
Trop tôt? Est il jamais trop tôt pour recréer l'émerveillement de la langue loin d'un monde marchand destructeur?
Nos repères, aveugles, sans envergure, sans rêves, ne seront pas les leurs. Ils devront composer plus encore que nous, adultes actuels, avec un monde qui se meurt d'avoir pris et violé sans compter depuis des siècles.
En 2050, il n'y aura plus de grands primates.
Certains enfants n'ont jamais vu un écureuil, cueilli un champignon de sous bois.
Comment apprendre des mots sans référent tangible?Mes collègues de CP s'arrachent les cheveux sur la pauvreté du vocabulaire et de l'expérience de leurs petits, dont les seules sorties mènent aux portes de Mac Do et centres commerciaux.
Je repense à Montand, mes souvenirs d'enfance en campagne, les roues éveillant des feux d'artifice de sauterelles, petits papillons bleus si vifs, vol lourd des déjà trop rares lucanes.
des parents aussi, parfois, dignes de Brel, version immigration plus récente.
Locaux dégradés par négligence, au profit du Temple du foot, où explose la rage trop longtemps contenue.
Je pourrais continuer, M/P, mais tout ceci est déjà bien long.
J'aime mon métier, mais je n'en ai pas la force, actuellement.
Revenir trop tôt, c'est exposer mes élèves à une nouvelle instabilité qui leur est nuisible.
Je pense à eux, certains me manquent, je sais que je leur manque aussi.
Mon coeur pleure du manque d'humanité de l'Education Nationale, de son capitalisme appliqué à ces petites têtes comme on abat une vache terrifiée, maculée du sang des siennes, dans un abattoir.
Mon coeur pleure de ce monde qui leur promet le bonheur dans la Galaxy 45, quand ils n'auront jamais couru dans des champs de marguerites, de coquelicots et de bleuets sauvages. Croqué avec une grimace dans une prunille sauvage trop âpre,sur le bord d'un chemin. Jouent à la kalash miniature, selfient cul de poule dès leurs 10 ans.
Mon coeur pleure leur horizon sans infini.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Bonjour,
Ah l'humain, en errance dans le système,
se sentir impuissant,
alors souffrir, ...la souffrance est pourtant nourriture première pour ceux qui font le système, qui sont le système.
L'éducation muée en conditionnement, qu'il est simple d'emmener tout ses pauvres diables à l'inverse de ce que peut être l'être humain, narcissique, pervers, débile, ...vide.
Les choses ne sont pas linéaires ma chère, certes nous avons devant plein d'exemples d'un pire, et le système nous plonge constamment dans le négatif pourtant...
Petit exemple perso, dans une des classes que j'ai, 1ère, je sens enfin une envie de travailler, de l'intérêt, du respect. En groupe cela devient même agréable, plusieurs mois à être super exigeant et dur sur la tenue, le travail en classe, le respect d'autrui.
Presque tous ont évolué dans leur comportement et niveau, alors c'est aléatoire, mais c'est réel.
Ils savent que je les considère avec respect, regardant leur nature humaine et le chemin encore devant eux.
J'ai été surpris par un mec qui foutait rien depuis 4 mois et s'amusait sans cesses...il s'est mis au travail, ne parle plus, fait tout son taf.
Parfois des petits miracles madame,
et tout n'est pas linéaire.
Juste devant nous, le monde des possibles, alors que faisons nous avec?
Tu sais c'est un peu comme la sève d'un arbre passant par le tronc, puis enfin arrivant dans les milliers de feuilles.
Bye.
Ah l'humain, en errance dans le système,
se sentir impuissant,
alors souffrir, ...la souffrance est pourtant nourriture première pour ceux qui font le système, qui sont le système.
L'éducation muée en conditionnement, qu'il est simple d'emmener tout ses pauvres diables à l'inverse de ce que peut être l'être humain, narcissique, pervers, débile, ...vide.
Les choses ne sont pas linéaires ma chère, certes nous avons devant plein d'exemples d'un pire, et le système nous plonge constamment dans le négatif pourtant...
Petit exemple perso, dans une des classes que j'ai, 1ère, je sens enfin une envie de travailler, de l'intérêt, du respect. En groupe cela devient même agréable, plusieurs mois à être super exigeant et dur sur la tenue, le travail en classe, le respect d'autrui.
Presque tous ont évolué dans leur comportement et niveau, alors c'est aléatoire, mais c'est réel.
Ils savent que je les considère avec respect, regardant leur nature humaine et le chemin encore devant eux.
J'ai été surpris par un mec qui foutait rien depuis 4 mois et s'amusait sans cesses...il s'est mis au travail, ne parle plus, fait tout son taf.
Parfois des petits miracles madame,
et tout n'est pas linéaire.
Juste devant nous, le monde des possibles, alors que faisons nous avec?
Tu sais c'est un peu comme la sève d'un arbre passant par le tronc, puis enfin arrivant dans les milliers de feuilles.
Bye.
jolindien- Messages : 1602
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Mon coeur pleure aussi...
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
dérangeant, vertigineux, mystique. A voir sur Netflix pour ceux qui peuvent.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Les Catalans
Merci à la mer, son bleu délavé de frimas
sa moire de perle claire
naissante et presque chair
dentelle timide, ses îles lointaines
pierre tiède et pudique de l'Irlande :
halot de souvenirs sur le soleil passés.
Je caresse d'iris des vols anthracite
pigeons, calmes anciens au cuir tanné des saisons
badauds les pieds nus et songeurs
vaguelettes joueuses, tendre micas
Astres d'enfants,
de petits cris sur leurs joues roses
ricochent les algues brunes.
Soudain la bourrade glacée
brisant janvier dans la brume.
Merci Marseille Catalane
caressant mon angoisse,
Sous le désespoir
les rayons pâles, le ressac soufflait court.
L'insouciance, le rire et l'amour
perçaient, divins, le jeté noir sur l'horizon
éclairant Ophélies posidoniennes
le fond de mes Flos.
Quand enfin mon cœur recommencera-t-il
à battre , ma renaissance ?
Libre, libre,
déchaînée de ma peine, lavée de mes larmes
vierge cicatrice de ma douleur
la poitrine ouverte, la gorge offerte
le sang rapide et l'infini au ventre.
Plage des Catalans, Marseille, janvier 2019
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Information, désinformation, trolls russes et plan poutinien
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/video-la-russie-soupconnee-de-vouloir-destabiliser-les-elections-europeennes_3097203.html
justice Dacia modèle de base versus Hummer toutes options
https://actions.sumofus.org/a/des-droits-pour-les-peuples-des-regles-pour-les-multinationales/?akid=51492.14499253.IXxWcC&rd=1&source=fwd&t=11
https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/video-la-russie-soupconnee-de-vouloir-destabiliser-les-elections-europeennes_3097203.html
justice Dacia modèle de base versus Hummer toutes options
https://actions.sumofus.org/a/des-droits-pour-les-peuples-des-regles-pour-les-multinationales/?akid=51492.14499253.IXxWcC&rd=1&source=fwd&t=11
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Un artiste polymorphe et passionant, connu semble t -il.
Je le trouve génial.
Un peu marqué par les acides ou / et la coke, détail qu'on oublie peu à peu à son écoute.
Je le trouve génial.
Un peu marqué par les acides ou / et la coke, détail qu'on oublie peu à peu à son écoute.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Mediapart, Jouanno,CNDP, et le grand débat antidémocratique de Macron
https://drive.google.com/file/d/1pDRSS25sl203BPA0JIMNnlOtaAwMJCqb/view
https://drive.google.com/file/d/1pDRSS25sl203BPA0JIMNnlOtaAwMJCqb/view
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
On sous-estime tant l'intelligence animale.
Une connaissance m'a dit il y a peu:
" les chats ne miaulent que pour communiquer avec les humains, leurs besoins". Je n'avais jamais pensé à cela.
Une connaissance m'a dit il y a peu:
" les chats ne miaulent que pour communiquer avec les humains, leurs besoins". Je n'avais jamais pensé à cela.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
C'est effectivement la domestication par l'humain qui a rendu le félin si audible, à l'état sauvage, un chat ne miaule quasiment jamais, mais l'humain fait du bruit pour se faire comprendre, l'animal s'est donc adapté à notre mode de communication. Quand je l'avais appris, je me suis mise à regarder (et écouter) mes chats d'une autre manière. ^^
En espérant que mon intervention ne soit pas fâcheuse… on s'est peu croisées sur le forum mais je me suis tout de même permise un petit commentaire ici, s'il est malvenu je rectifierais.
En espérant que mon intervention ne soit pas fâcheuse… on s'est peu croisées sur le forum mais je me suis tout de même permise un petit commentaire ici, s'il est malvenu je rectifierais.
Invité- Invité
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Bodywork, yoga, meditation, Charlotte.
One pass for light, including its own death.My mental dragon, fiery and needing space to expand its wings.I know him, from the depths. and I'm hungry again.Fire flickering in my guts.
Life and death. One.With so much Love.
Being a yogini witch
again
you are godly too
so Is everything
Let's walk the Path
come with me
One pass for light, including its own death.My mental dragon, fiery and needing space to expand its wings.I know him, from the depths. and I'm hungry again.Fire flickering in my guts.
Life and death. One.With so much Love.
Being a yogini witch
again
you are godly too
so Is everything
Let's walk the Path
come with me
Dernière édition par Sâdhanâ le Jeu 31 Jan 2019 - 16:30, édité 1 fois
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
"Sans la musique, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil".
Nietschze
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
série excellente sur Thisfix:
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Quelques mots,
D'un premier comme d'un dernier nous voilà devant l'infini,
Passé, présent, futur
S'écoulant, l'un vers l'autre, l'un dans l'autre,
Étrange courant qui n'a pas de sens, insensé sens.
Etre une partie de l'ensemble, avoir donc l'âge de l'ensemble,
comme toute partie qui compose un tout...
Nous aurions donc l'âge de l'univers,
Nous, ces frêles esquifs de chairs voguant souvent à vue,
A travers l'existence brumeuse, le cap incertain,
Et pourtant.
Le voyage nous ramène au départ,
le fou se lie tout seul et,
rigole alors de lui-même...
Il n'a pas tourné en rond se dit-il,
c'est l'univers qui à tourner sur lui même...
Nous sommes cet ici et cet ailleurs,
comme ce maintenant ou ce plus tard,
Instant répétant infiniment l’éphémère,
Tout ce qui est petit est bien assez grand...
Voilà, quelques mots, s'ils veulent se faire prose!
D'un premier comme d'un dernier nous voilà devant l'infini,
Passé, présent, futur
S'écoulant, l'un vers l'autre, l'un dans l'autre,
Étrange courant qui n'a pas de sens, insensé sens.
Etre une partie de l'ensemble, avoir donc l'âge de l'ensemble,
comme toute partie qui compose un tout...
Nous aurions donc l'âge de l'univers,
Nous, ces frêles esquifs de chairs voguant souvent à vue,
A travers l'existence brumeuse, le cap incertain,
Et pourtant.
Le voyage nous ramène au départ,
le fou se lie tout seul et,
rigole alors de lui-même...
Il n'a pas tourné en rond se dit-il,
c'est l'univers qui à tourner sur lui même...
Nous sommes cet ici et cet ailleurs,
comme ce maintenant ou ce plus tard,
Instant répétant infiniment l’éphémère,
Tout ce qui est petit est bien assez grand...
Voilà, quelques mots, s'ils veulent se faire prose!
jolindien- Messages : 1602
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
my little titties, and ...
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Séjour chez M., février 2019
Dudu
Le soleil était affirmé, le ciel d'un bleu dur, la chaleur une promesse de renaissance.
Nous déjeûnons à la poulaousseuh , à quelques pas de la maison de Blanche Neige de M.
Repas simple et bavard, M., ses cent vies en une, ses yeux d'un vert de chat ourlés de cils noirs denses, plantés dans son visage de Colonel Kurtz, cherchent parfois des images ou des émotions intactes dans la cîme des arbres, laissant respirer le silence quelques secondes avant d'emmener son auditeur.trice dans un nouveau court métrage mental.
Je ne sais combien d'hectares de chênes s'étalent serrés et libres autour de nous.
Les moments passés avec M. sont toujours un florilège généreux en conneries, jeux de mots inégaux qui le ravissent, anecdotes.
Le passé d'extrême gauche de Chirac, alors pote avec Rocard, la catastrophe continue de la baisse des charges patronales sur la sécurité de long terme des plus précaires, le mégaporte container, fierté française, dont le carburant, à l'instar de l'aviation est détaxé, et qui pollue le ratio de 55 millions de voitures à lui tout seul, l'époque où son increvable Merko ne buvait que de l'huile de friture de restau asiat', ma Kikou en caoutchouc, sa fille adorée, mon chapakan, mon chichounet à son papa, son chat au cerveau endommagé et à l'équilibre instable, et surtout Emmanuelle, Emmanuelle, elle est impeccable, son amoureuse pour qui j'ai débroussaillé les oreilles, paufiné la tonsure.
M., beau, impatient et lumineux, accroché à son portable comme un adolescent.
Je t'ai déjà parlé de Dudu ?
DUDU
Dudu était le gars le plus pacifique que tu puisses rencontrer. Il avait adopté la charentaise en toute saison, décrétant avoir trouvé dans la pantoufle la Rolls de la chausse.
A l'époque où M. avait fait sa connaissance, il n'était déjà plus prof, mais vivotait dans une maison au fond des bois, la guitare proche pour les moments où, la bourse sèche, il rejoindrait la civilisation pousser la chansonnette à des consommateurs de terrasse.
Dudu avait une Dyane capricieuse au démarrage.Par chance, une bonne âme lui avait fait don d'un autre bolide de même type exerçant des caprices sporadiques de même nature.Ainsi nanti de ses jumelles, Dudu fit immatriculer la dernière arrivée de la même plaque que la première, passant de l'une à l'autre au gré de leurs fantaisies mécaniques.
Un jour qu'il jouissait du calme de son domaine, dudu sursauta au cri de
« Rendez vous, vous êtes cerné !! »
Ne distinguant nulle âme humaine dans les feuillages alentour, Dudu crut avoir mal entendu.
Mais la même semonce répétée d'une voix forte et impérative le ramena à la réalité incroyable qu'il était ceint de flics, persuadés d'avoir débusqué vol et trafic de voiture, relatifs à sa double immatriculation.
Cette mésaventure n'alla pas loin, au vu du profil de Dudu.
Le village abritait un centre de formation de keufs, les contrôles étaient pluriquotidiens, selon le Plan Coup de poing de Poniatowski, ce qui ne rimait à rien dans cette zone de montagne où tout le monde se connaissait.
Il s'était par ailleurs fait arrêter un nombre incalculable de fois, avec Dudu et d'autres amis, à la sortie de bars de nuit, l'éthylotest en pleine gloire.
Dudu, aurait pu aussi se targuer d'un lambeau de permis de conduire passé par une déconfiture oubliée, un vague souvenir de carte d'identité perdue depuis des années, des pneus lisses et un grand sourire de fada sympas de la pampa.Maîtrisant l'art de l'emberlificote, les képis, las, le laissaient repartir à chaque arrestation sur le bord de route, sachant pertinamment que ce PV tout frais irait rejoindre ses collègues dans la poubelle dès Dudu rendu.
Un jour de bistrot, Dudu avait sympathisé avec des convoyeurs, qui, séduits, l'avaient invité à les rejoindre sur une magnifique goëlette en partance pour les Antilles.
« Proposition de comptoir », philosopha Dudu auprès de ses amis. Il fut donc bien surpris un peu plus tard , les doigts sur son instrument à gagner sa croûte, de voir surgir des copains de coude levé se précipiter vers lui pour lui annoncer que les marins le cherchaient pour levage d'ancre la semaine suivante.
Dudu vendit alors rapidement pour son départ tout ce qu'il possédait, c'est à dire pas grand chose.
Il lui restait sa collection de cailloux, intransportables, glanés sur les berges de rivières, de torrents, qu'il avait peints pour le plaisir.
Ne sachant qu'en faire, il commença à en offrir à ses mélomanes de terrasses, puis à les vendre.
Ce fut l'illumination d'une auto mâne inattendue.
Aux Antilles, il reprit sur place cette dernière activité, qui constitua sur les îles, puis de retour en France quelques années plus tard, son principal revenu.
Son retour en métropole fut couronné par la rencontre de l'Amour en la personne d'une jolie joaillère, indépendante et sans notoriété.Ils s'installèrent ensemble dans une belle location du centre ancien de Montpellier.
Dudu peignait ses cailloux, travaillant sans le sentir ses huit heures par jour, sa chérie excellait avec les années dans la création de colliers de mousseline d'or, qui lui valut le prix Béthencourt de la joaillerie, un chèque à zéros à la clé.
Une ombre passa dans le tableau: leur propriétaire ayant quitté ce monde, son héritier désirait vendre l'appartement.Il proposa, comme le veut la loi, l'acquisition au couple occupant.
Pas de bol pour lui, le logement était super, terrasse, excellent état, et le couple hyper sympas, Dudu irrésistible, malgré la publicité -mensongère- que ce dernier fit des malfaçons et autres vétusteries de la location. L'héritier se laissa ployer comme un noisetier au printemps, et leur vendit donc une rareté immobilière pimpante pour une bouchée de pain.
Dudu avait parfois des velleités simples et grandioses, comme louer un amphi de plusieurs centaines de personnes pour un concert avec son accordéoniste.Ils ne furent qu'une dizaine d'amis dont moi, hilares dans la fosse, devant un Dudu, heureux de jouer, et hermétique à la branlette d'égo qu'aurait constitué un public fourni.
Il;continua à vendre pendant des années ses cailloux peints, qui remportaient un vif succès. Néanmoins, réfractaire au capitalisme, Dudu considérait son travail bouclé quand il atteignait les cent francs par jour, et occupait le reste de son temps à vivre paisiblement.
Inscrit sur la sécu de sa compagne à son initiative depuis des années, celle ci lui suggéra un jour de prendre la sienne, mutuelle comprise. De sa vie, Dudu n'avait connu connu la maladie, échappant jusqu'au rhume.Mais il acquiesça, fit les démarches et régularisa sa situation.
Deux mois plus tard, il fut terrassé par un cancer qui l'emporta dans l'année malgré la prise en charge totale qu'il s'était octroyée pour la première fois de sa vie.
M. alla le voir souvent à l'hôpital, un de ses rares amis que la maladie n'avait pas fait fuir, jusqu'à sa fin. Ainsi disparut Dudu.
M.,le regard gris vert de son minouchon, perdu entre rigolades et tristesse, se figea dans le lointain.
[list=1000]« Il m'a peint aussi sur un caillou. Sacré Dudu.... Sacré Dudu. »[/list]
Le caillou de Dudu, vernissé, M., immortalisé avant la calvitie , repose humblement dans la salle de bain, témoin d'une grande amitié.
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
tite pensée à Uccen.
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Re: 46 winters Yangue star planete Mars
14 février 2019, St Valentin.
Il y a un an jour pour jour, je tombais lancinemment pour les yeux d'un homme entraperçu sous les néons d'un restau à couscous, au dessus d'un poulet de batterie avec des pruneaux.
Un an plus tard, j'ai RDV avec moi même.
V était en représentation syndicale à Belfort, j'aurais pu recontacter P.,inciter W., grand artiste de la cinquantaine, qui me harcèle de musique et de photos de ses œuvres, éblouissantes, de ses textes poétiques, qui m'étouffe, à faire une heure de route pour me retrouver, ce qu'il aurait probablement fait.
Ce matin déjà, il m'avait envoyé l'image d'un cupidon aux yeux bandés sur le ventre duquel était écrit I am blind.
J'avais préféré les déclarations parodiant Mélenchon de King Sha.Celui avec lequel j'aurais aimé partager la soirée.
Mais il est loin, et ce soir je m'invite au cinéma.
Tenue élégante,jambes épilées et vernis au pied, rouge à lèvres, j'essaie de hâter le pas, mais une jupe crayon, c'est fait pour contraindre la liberté de mouvement des femmes, pas leur permettre le sprint félin.
Je remonte la jupe à mi cuisse pour plus d'aisance. Pas l'habitude, aussi.
Mon voisin du restau turc me salue avec un sourire, je reçois une remarque sans vulgarité sur mes attraits, le monde semble calme et bon,j'arrive devant la rampe descendant les entrailles du métro, pose la main sur la rambarde.
Calmement, je respire. Maintenant, tout ira bien. Tout ira bien.
Ce n'est pas de la PNL, c'est une certitude sereine.
J'allonge l'allure dans l'espace qui me sépare de la deuxième volée de marches. Une rame vient d'arriver, je la vois, les portes déjà se referment derrière trois jeunes qui viennent à ma rencontre.
L'un d'eux, lève les yeux vers moi, c'est une gueule d'amour de vingt ans peut être, arcade et nez scotchés, casquette à l'envers.
Il se tourne brusquement, saute de quelques marches sur le quai, réouvre les portes de la rame de force et se tient dans l'embrasure. La sonnerie de départ retentit. Encore des cherche la merde, pense-je.
Madame, vous voulez le métro ?
Je m'approche incrédule, c'est pour moi ?, passe sous son bras, il s'esquive dans le quart de seconde, les portes claquent froidement, il remonte les marches élastique et vif, sans se retourner tandis que le métro s'ébranle.
M'assieds. Reconsidère la scène. M'autorise à sourire.
Waouh. Merci,homme post pubère, tu m'as offert la St Valentin la plus romantique et excitante qu'on puisse rêver.
Un tapis de passages piéton au vert se déroule devant moi à la sortie sur Castellane.
Je n'osais plus penser le César ouvert.Un couple au guichet certifie sa sexagénérité à la caissière à renfort de carte d'identité . L'homme porte une rose rouge à la main.
C'est qu'elle ne les fait pas, commente-t-il la beauté de sa compagne.
Moi aussi, je veux un tarif sénior.
Je lance à haute voix moi aussi j'ai plus de soixante ans !
L'homme se retourne à peine, puis m'ignore, sa compagne n'ose pas se retourner.Je suis peut être droguée, déséquilibrée, dangereuse.
A la caisse, la dame est noire, opulente et souriante.
Soixante ans deux fois de suite, ça ne marche pas, hein ?
Non, ça ne marche pas, rit elle de toutes ses dents.
Moins alors, dodeline-je l'air navré.Une entrée pour Tout ce qu'il me reste de la révolution, s'il vous plaît.
Dans la salle qui s'éteint à peine, des couples de tous âges, quelques solitaires épars.
Je me prends une rangée à moi toute seule, enlève chaussettes et santiags, et croque précautionneusement dans ma pomme.
Adoré. N'avais lu aucune critique, rien qui puisse me détourner de ma self date.
Mireille Perrier, éternellement la fille de Un monde sans pitié de Rochan, face à Hippolyte Girardot, branleur charmant.Mireille Perrier, la soixantaine, toujours fine et touchante, très marquée par l'âge aussi. L'Age.
Je rentre à pied par les rues, commerces fermés, passants rares, le pavé humide, je me sens bien.
Mike devrait rentrer du Sri Lanka ce soir. Pas de nouvelles.
Happy Valentine to you
and if you haven't yet
treat yourself
Il y a un an jour pour jour, je tombais lancinemment pour les yeux d'un homme entraperçu sous les néons d'un restau à couscous, au dessus d'un poulet de batterie avec des pruneaux.
Un an plus tard, j'ai RDV avec moi même.
V était en représentation syndicale à Belfort, j'aurais pu recontacter P.,inciter W., grand artiste de la cinquantaine, qui me harcèle de musique et de photos de ses œuvres, éblouissantes, de ses textes poétiques, qui m'étouffe, à faire une heure de route pour me retrouver, ce qu'il aurait probablement fait.
Ce matin déjà, il m'avait envoyé l'image d'un cupidon aux yeux bandés sur le ventre duquel était écrit I am blind.
J'avais préféré les déclarations parodiant Mélenchon de King Sha.Celui avec lequel j'aurais aimé partager la soirée.
Mais il est loin, et ce soir je m'invite au cinéma.
Tenue élégante,jambes épilées et vernis au pied, rouge à lèvres, j'essaie de hâter le pas, mais une jupe crayon, c'est fait pour contraindre la liberté de mouvement des femmes, pas leur permettre le sprint félin.
Je remonte la jupe à mi cuisse pour plus d'aisance. Pas l'habitude, aussi.
Mon voisin du restau turc me salue avec un sourire, je reçois une remarque sans vulgarité sur mes attraits, le monde semble calme et bon,j'arrive devant la rampe descendant les entrailles du métro, pose la main sur la rambarde.
Calmement, je respire. Maintenant, tout ira bien. Tout ira bien.
Ce n'est pas de la PNL, c'est une certitude sereine.
J'allonge l'allure dans l'espace qui me sépare de la deuxième volée de marches. Une rame vient d'arriver, je la vois, les portes déjà se referment derrière trois jeunes qui viennent à ma rencontre.
L'un d'eux, lève les yeux vers moi, c'est une gueule d'amour de vingt ans peut être, arcade et nez scotchés, casquette à l'envers.
Il se tourne brusquement, saute de quelques marches sur le quai, réouvre les portes de la rame de force et se tient dans l'embrasure. La sonnerie de départ retentit. Encore des cherche la merde, pense-je.
Madame, vous voulez le métro ?
Je m'approche incrédule, c'est pour moi ?, passe sous son bras, il s'esquive dans le quart de seconde, les portes claquent froidement, il remonte les marches élastique et vif, sans se retourner tandis que le métro s'ébranle.
M'assieds. Reconsidère la scène. M'autorise à sourire.
Waouh. Merci,homme post pubère, tu m'as offert la St Valentin la plus romantique et excitante qu'on puisse rêver.
Un tapis de passages piéton au vert se déroule devant moi à la sortie sur Castellane.
Je n'osais plus penser le César ouvert.Un couple au guichet certifie sa sexagénérité à la caissière à renfort de carte d'identité . L'homme porte une rose rouge à la main.
C'est qu'elle ne les fait pas, commente-t-il la beauté de sa compagne.
Moi aussi, je veux un tarif sénior.
Je lance à haute voix moi aussi j'ai plus de soixante ans !
L'homme se retourne à peine, puis m'ignore, sa compagne n'ose pas se retourner.Je suis peut être droguée, déséquilibrée, dangereuse.
A la caisse, la dame est noire, opulente et souriante.
Soixante ans deux fois de suite, ça ne marche pas, hein ?
Non, ça ne marche pas, rit elle de toutes ses dents.
Moins alors, dodeline-je l'air navré.Une entrée pour Tout ce qu'il me reste de la révolution, s'il vous plaît.
Dans la salle qui s'éteint à peine, des couples de tous âges, quelques solitaires épars.
Je me prends une rangée à moi toute seule, enlève chaussettes et santiags, et croque précautionneusement dans ma pomme.
Adoré. N'avais lu aucune critique, rien qui puisse me détourner de ma self date.
Mireille Perrier, éternellement la fille de Un monde sans pitié de Rochan, face à Hippolyte Girardot, branleur charmant.Mireille Perrier, la soixantaine, toujours fine et touchante, très marquée par l'âge aussi. L'Age.
Je rentre à pied par les rues, commerces fermés, passants rares, le pavé humide, je me sens bien.
Mike devrait rentrer du Sri Lanka ce soir. Pas de nouvelles.
Happy Valentine to you
and if you haven't yet
treat yourself
si tu poses les lèvres sur le centre de l'écran, my God you, Goddesses us,
le souvenir des miennes te répondra tendrement.
Enjoy your day
Namaste
Sâdhanâ- Messages : 1308
Date d'inscription : 18/03/2017
Age : 53
Localisation : marseille
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
Tendrement, voilà un bien joli mot.
Madame c'est toujours un plaisir.
Madame c'est toujours un plaisir.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: 46 winters Yangue star planete Mars
pétition d'inculpation de Macron et Castaner selon la cour pénale internationale:
https://www.change.org/p/j-accuse-macron-et-castaner-de-crimes-contre-l-humanit%C3%A9
https://www.change.org/p/j-accuse-macron-et-castaner-de-crimes-contre-l-humanit%C3%A9
Sâdhanâ- Messages : 1308
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Sâdhanâ- Messages : 1308
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