L'Amour.
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Re: L'Amour.
@Narkyss, un consensus serait un mot approprié, il me semble. Tout à chacun doit vivre avec l'autre en faisant consensus de ses propres vérités ce qui apporte d'une part une évolution de la pensée, et un enrichissement (expériences positives ou négatives incluses).
"seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin". Cela traduit cette pensée le consensus.
"seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin". Cela traduit cette pensée le consensus.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Et savoir assumer publiquement ses failles, ça veut dire qu'on les accepte, qu'on peut travailler dessus. Pour les empêcher de nous dominer.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
La pensée se suffit-elle à elle même pour donner corps dans notre esprit à cette réalité, fut-elle vraie?
La vérité serait ce qui est...alors la pensée serait ce qui n'est pas, puisque j'ai besoin d'une projection (de l'extérieur vers l'intérieur, ou de l'intérieur vers l'extérieur) et donc d'un support de projection.
L'observateur perçoit-il justement l'objet...
Je crois que pour Ifness, ce que tu pourrais nommer légèreté ou contradiction, est juste l'acceptation de la finitude.
Et qu'une chose vraie à un instant l'est dans un ensemble donné. notre conscience limitée, limite l'ensemble.
Alors le vrai est relatif, ni plus faux que vrai, tout dépend du temps et de l'espace qu'on accorde à tout cela.
Je vais peut-être m'en retourner à un peu de prose avant de me faire congédier!
La vérité serait ce qui est...alors la pensée serait ce qui n'est pas, puisque j'ai besoin d'une projection (de l'extérieur vers l'intérieur, ou de l'intérieur vers l'extérieur) et donc d'un support de projection.
L'observateur perçoit-il justement l'objet...
Je crois que pour Ifness, ce que tu pourrais nommer légèreté ou contradiction, est juste l'acceptation de la finitude.
Et qu'une chose vraie à un instant l'est dans un ensemble donné. notre conscience limitée, limite l'ensemble.
Alors le vrai est relatif, ni plus faux que vrai, tout dépend du temps et de l'espace qu'on accorde à tout cela.
Je vais peut-être m'en retourner à un peu de prose avant de me faire congédier!
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
Quel plaisir de vous lire tous sur ce sujet qui me tient à !
Miss aux yeux arc-en-ciel- Messages : 1496
Date d'inscription : 21/04/2016
Age : 105
Localisation : Rêves enchantés
Re: L'Amour.
.
.
................................Considérer qu'il n'existe aucune vérité autre que subjective revient à dire qu'on ne conçoit pas une réalité objective extérieure à soi-même ou du moins à sa propre subjectivité : c'est l'inverse du postulat relevant de l'évidence qui fonde la science moderne, et c'est proche d'un délire de toute-puissance de type "je crée ma réalité", ou plus subtil "tout le monde crée sa propre réalité, donc tout ce que je pense et crois est vrai --pour moi, qui suis tout de mon monde..."..
................................C'est une toute autre attitude que de considérer qu'on ne peut et ne pourra certainement jamais appréhender, rendre compte, conceptualiser, comprendre totalement, globalement, de manière satisfaisante cette réalité objectivée et qu'on le fait tous à partir des mêmes données de différentes manières, sans doute limitées par notre esprit même, mais complémentaires et enrichissantes car potentiellement saisissables chez l'autre comme une autre manière d'être au monde en tant qu'être humain. Et que nous pouvons nous satisfaire d'échanger des éclairs au milieu de la nuit, car croire posséder la vérité relève d'un autre type de délire, assez triste lui aussi.
................................Reste à savoir si saisir chez l'autre sa vision de la réalité --ce qui ne veut pas nécessairement dire l'adopter comme un point de vue égal au sien-- nous enrichit dans notre rapport à cette réalité ou à la seule réalité humaine de la manière d'être Homme.
Dernière édition par Lorelei le Jeu 06 Juin 2019, 23:54, édité 3 fois
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: L'Amour.
@lorelei : c'est limpide. merci;)
isadora- Messages : 3891
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: L'Amour.
Très intéressant, merci Jolindien !jolindien a écrit:La pensée se suffit-elle à elle même pour donner corps dans notre esprit à cette réalité, fut-elle vraie?
La vérité serait ce qui est...alors la pensée serait ce qui n'est pas, puisque j'ai besoin d'une projection (de l'extérieur vers l'intérieur, ou de l'intérieur vers l'extérieur) et donc d'un support de projection.
L'observateur perçoit-il justement l'objet...
Je crois que pour Ifness, ce que tu pourrais nommer légèreté ou contradiction, est juste l'acceptation de la finitude.
Et qu'une chose vraie à un instant l'est dans un ensemble donné. notre conscience limitée, limite l'ensemble.
Alors le vrai est relatif, ni plus faux que vrai, tout dépend du temps et de l'espace qu'on accorde à tout cela.
Je vais peut-être m'en retourner à un peu de prose avant de me faire congédier!
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Maspher a écrit:@Narkyss, un consensus serait un mot approprié, il me semble. Tout à chacun doit vivre avec l'autre en faisant consensus de ses propres vérités ce qui apporte d'une part une évolution de la pensée, et un enrichissement (expériences positives ou négatives incluses).
"seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin". Cela traduit cette pensée le consensus.
Oui enfin, à force de consensualité et juste histoire d'être "consensuel", on finit par accepter n'importe quoi.
Non non je maintiens, à un moment faut arreter les conneries.
Dernière édition par Narkyss le Jeu 06 Juin 2019, 23:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'Amour.
jolindien a écrit:La pensée se suffit-elle à elle même pour donner corps dans notre esprit à cette réalité, fut-elle vraie?
La vérité serait ce qui est...alors la pensée serait ce qui n'est pas, puisque j'ai besoin d'une projection (de l'extérieur vers l'intérieur, ou de l'intérieur vers l'extérieur) et donc d'un support de projection.
L'observateur perçoit-il justement l'objet...
Je crois que pour Ifness, ce que tu pourrais nommer légèreté ou contradiction, est juste l'acceptation de la finitude.
Et qu'une chose vraie à un instant l'est dans un ensemble donné. notre conscience limitée, limite l'ensemble.
Alors le vrai est relatif, ni plus faux que vrai, tout dépend du temps et de l'espace qu'on accorde à tout cela.
Je vais peut-être m'en retourner à un peu de prose avant de me faire congédier!
Oui voilà, disons tout et n'importe quoi.
Voilà ifness accepte la finitude, et la finitude c'est n'avoir aucune vérité, même pas la finitude.
J'ai rien compris.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
- Narkyss:
- Un consensus, n'est d'accepter n'importe quoi ! Si tu acceptes n'importe quoi, tu touches entre autre aux valeurs qui font ton être.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
On pourrait devenir fou à lire toutes vos discussions métaphysiques alambiquées !
La vérité pourrait être absolue mais personne n'a la capacité de la voir absolument. Chacun peut potentiellement en détenir un bout, ça nous donnerait à chacun notre part de vérité. C'est en confrontant chacun nos morceaux innés et acquis qu'on peut agrandir le puzzle et faire que notre morceau de vérité grossit durant notre existence. Mais on n'arrivera jamais à faire une toile complète, seulement à s'en approcher.
La vérité pourrait être absolue mais personne n'a la capacité de la voir absolument. Chacun peut potentiellement en détenir un bout, ça nous donnerait à chacun notre part de vérité. C'est en confrontant chacun nos morceaux innés et acquis qu'on peut agrandir le puzzle et faire que notre morceau de vérité grossit durant notre existence. Mais on n'arrivera jamais à faire une toile complète, seulement à s'en approcher.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Maspher a écrit:
- Narkyss:
Un consensus, n'est d'accepter n'importe quoi ! Si tu acceptes n'importe quoi, tu touches entre autre aux valeurs qui font ton être.
Un consensus c'est de justement faire baisser les bras aux "valeurs de ton être" en vue de favoriser quelque chose "d'entre deux".
On peut l'accepter par moment, je peux faire tel consensus pour faire emmerger quelque chose de positif.
Mais y'a un moment, ça ne doit pas devenir une regle, une morale et faut pas pousser à la connerie.
Ça ne doit pas devenir faiblesse et peur du conflit.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Oui il y a une impuissance, une vérité insaisissable. Nous n’avons que des moments qu’on se propose d’aborder de manière logique parce que la vedette de notre temps est les sciences (qui imprègnent la philosophie d’ailleurs), alors qu’il serait intéressant de considérer tout événement (dont l’amour), suivant la force des moments qu’il offre de vivre. Une sorte de vérité de l’affect, quand l’emotion s’ecrie qu’on y est en plein dans l’amour à cet instant précis, c’est alors le arrête toi instant tu es si beau de Goethe dans Faust.Lorelei a écrit:.................................Considérer qu'il n'existe aucune vérité autre que subjective revient à dire qu'on ne conçoit pas une réalité objective extérieure à soi-même ou du moins à sa propre subjectivité : c'est l'inverse du postulat relevant de l'évidence qui fonde la science moderne, et c'est proche d'un délire de toute-puissance de type "je crée ma réalité", ou plus subtil "tout le monde crée sa propre réalité, donc tout ce que je pense et crois est vrai --pour moi, qui suis tout de mon monde...".
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................................C'est une toute autre attitude que de considérer qu'on ne peut et ne pourra certainement jamais appréhender, rendre compte, conceptualiser, comprendre totalement, globalement, de manière satisfaisante cette réalité objectivée et qu'on le fait tous à partir des mêmes données de différentes manières, sans doute limitées par notre esprit même, mais complémentaires et enrichissantes car potentiellement saisissables chez l'autre comme une autre manière d'être au monde en tant qu'être humain. Et que nous pouvons nous satisfaire d'échanger des éclairs au milieu de la nuit, car croire posséder la vérité relève d'un autre type de délire, assez triste lui aussi.
................................Reste à savoir si saisir chez l'autre sa vision de la réalité --ce qui ne veut pas nécessairement dire l'adopter comme un point de vue égal au sien-- nous enrichit dans notre rapport à cette réalité ou à la seule réalité humaine de la manière d'être Homme.
Ensuite, on veut généraliser alors qu’il faudrait singulariser. L’amour est à ce titre un puissant singularisant et un fameux singularisateur. Que vaut la vérité face à cette force ? Que peut la vérité à ce moment ? Que faire de cette vérité d’ailleurs ? Ensuite quand on est amoureux les réalités se nouent, c’est un nouage particulier. Je crois beaucoup à la contingence finalement.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Ça dépend de plein de choses le consensus...
Déjà quelle est la question à traiter ?
- Si c'est de choisir le programme TV à regarder avec son/sa chéri(e), on peut se passer de consensus et choisir à tour de rôle. Sinon si on hésite entre un match de foot et un film à l'eau de rose et que l'on opte pour un documentaire sur les requins pour mettre tout le monde d'accord, au final aucun des deux ne sera content.
- Si c'est de décider du prénom du futur enfant, c'est déjà plus embêtant... Ne pas aimer le prénom de son enfant parce qu'on a laissé à l'autre la prise de décision, c'est ennuyeux.
- Si pour décider de la culpabilité d'un individu aux assises, là il n'y a plus photo: il faut l'unanimité et donc le consensus (cf Douze hommes en colère de Sidney Lumet).
J'ai dévié du sujet, encore que les 2 premiers exemples répondent un peu à la question du consensus en amour !
Déjà quelle est la question à traiter ?
- Si c'est de choisir le programme TV à regarder avec son/sa chéri(e), on peut se passer de consensus et choisir à tour de rôle. Sinon si on hésite entre un match de foot et un film à l'eau de rose et que l'on opte pour un documentaire sur les requins pour mettre tout le monde d'accord, au final aucun des deux ne sera content.
- Si c'est de décider du prénom du futur enfant, c'est déjà plus embêtant... Ne pas aimer le prénom de son enfant parce qu'on a laissé à l'autre la prise de décision, c'est ennuyeux.
- Si pour décider de la culpabilité d'un individu aux assises, là il n'y a plus photo: il faut l'unanimité et donc le consensus (cf Douze hommes en colère de Sidney Lumet).
J'ai dévié du sujet, encore que les 2 premiers exemples répondent un peu à la question du consensus en amour !
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Je regarde pas la télé et je m'en fout, du coup pas de consensus, l'autre choisi le programme qu'elle veut.
Pour le prénom, si l'autre me lance un prénom juste parce qu'il est a la mode, alors qu'on pourrait y trouver du sens, là par contre, faut discuter.
Si c'est pour la culpabilité, il faut la connaissance, et ça devient moins consensuel.
Pour le prénom, si l'autre me lance un prénom juste parce qu'il est a la mode, alors qu'on pourrait y trouver du sens, là par contre, faut discuter.
Si c'est pour la culpabilité, il faut la connaissance, et ça devient moins consensuel.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Plus l'être est impliqué moins le consensus me semble possible, sauf si c'est pour le sauverl.
Là, amen à tout, je lache mon portefeuille et toute ma fortune.
Là, amen à tout, je lache mon portefeuille et toute ma fortune.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Le consensus, certes, mais le cul nie l'Un, gus répond.
Mais c'est qui ce gus ?
Mais c'est qui ce gus ?
Invité- Invité
Re: L'Amour.
.
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Izo : je pense en effet que la prétention de certains scientifiques des sciences "dures" à investir le champ des sciences humaines pour l'intégrer, par la naturalisation à outrance des sociales ou plus directement la réduction à la physique pure de tout ce qui relève du psychique comme horizon plus ou moins lointain mais virtuellement atteignable, comme formulé dès la première cybernétique, est absurde et même faux dans son principe, sans pouvoir je dois l'admettre pouvoir le prouver. .
En revanche il est intéressant d'avoir dans ces domaines une démarche rationnelle, scientifique avec des outils ad hoc, venant ou non d'autres sciences, afin d'avoir une cohérence et une logique d'analyse et de discours. Bien loin de l'art, du divertissement, ou de la poésie... qui peuvent aussi éclairer de grandes vérités humaines, et peut-être mieux que par une démarche rationnelle, là est l'apparent paradoxe que l'investigation de l'inconscient a dépassé.
Pour revenir à ton instant magique : penser, rationaliser ce que l'on vit au moment où on le vit me semble une sorte de pathologie moderne --j'ai lu, mais où? un auteur, lequel? en parler au XIX°S., admirant chez les Russes je crois (gruyère français plein de trous!) la capacité de vivre l'instant présent sans cet espèce de voile qui écarte de la réalité (la revoilà, totalement subjective) présente ; à part les moments où cela est une inévitable et utile protection psychique, c'est un processus de pensée qui éloigne de la vie même --bizarrement, ça m'évoque Debord, "tout s'est éloigné dans une représentation... la vie elle-même...? (gruyère, suite)." Il faudrait que je creuse cette question. La société du spectacle, invention louis-quatorzième pour tenir l'aristocratie qui aurait débordé dans tout l'espace social?
Pouvoir revenir à froid sur quelques moments où l'on a ressenti gêne et tensions, pour régler des problèmes relationnels, avec des outils efficaces, c'est autre chose, de bien intéressant.
Mais on préfère vivre les moments magiques!
J'ai trouvé les références debordiennes, en fait la première est une citation non détournée de Feuerbach : http://sami.is.free.fr/Oeuvres/debord_societe_spectacle_1.html
Discours de Saint-John Perse pour la remise du prix Nobel : http://fondationsaintjohnperse.fr/html/Souffle_HS1_Discours.pdf
Dernière édition par Lorelei le Dim 29 Sep 2019, 20:36, édité 3 fois
Lorelei- Messages : 1414
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Re: L'Amour.
Bien loin de l'art, du divertissement, ou de la poésie...
J'ai en horreur que l'on considere la poésie comme du divertissement ou le petit ornement joli.
J'en ai marre voilà.
M'etonne qu'on est un étalage de poètes malheureux ou tragiques, pauvres et ignorés, on les prends pour de simples décorateurs ou rigolos, eux qui donnent tout de leur être et qui cherchent l'unité, l'originel, l'être et la vérité.
On les tuent, voilà.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
L'art c'est pas du divertissement, Rembrandt c'est pas hanouna, interville ou camping 1, 2 et 3.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
... qui peuvent aussi éclairer de grandes vérités humaines, et peut-être mieux que par une démarche rationnelle, là est l'apparent paradoxe que l'investigation de l'inconscient a dépassé.
...
Sortir de son contexte ?
Invité- Invité
Re: L'Amour.
- Narkyss:
- J'ai mis des virgules, pour séparer des choses différentes.
Lorelei- Messages : 1414
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Localisation : Sion, 1950 CH
Re: L'Amour.
.
.
Ce sont des choses qui arrivent .
...avant un certain âge.
Elles te regardent avec tant d'insistance...
Nuit blanche?
Nuit blanche?
Lorelei- Messages : 1414
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Re: L'Amour.
Je me figure ta terreur aussi froide et glaçante que leur peau nacrée.
...
D'autres temps où il fallait endurcir même les enfants.
...
D'autres temps où il fallait endurcir même les enfants.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Narkyss,
j'espère qu'If possède quelques vérités qui lui sont propres, comme celle d'être en vie...
Accepter sa finitude, laisser s'éloigner l'illusion du contrôle, alors la joie d'être à cette vie se fait un peu plus présente à nous,
aux autres,
au reste.
Comme chaque chose du monde, il y'a ce qui est, et ce qui n'est pas.
Et dans chaque chose du monde, il y aura le reflet de toute chose.
L'infini est tout près de nous, mais par peur de l'inconnu nous refusons de lier l'ensemble, alors la fractale rigole de nous voir chuter une fois de plus.
D'autant que souvent l'illusion remplace la réalité, elle rigole encore...
Comment être entière sans relier les bouts madame?
j'espère qu'If possède quelques vérités qui lui sont propres, comme celle d'être en vie...
Accepter sa finitude, laisser s'éloigner l'illusion du contrôle, alors la joie d'être à cette vie se fait un peu plus présente à nous,
aux autres,
au reste.
Comme chaque chose du monde, il y'a ce qui est, et ce qui n'est pas.
Et dans chaque chose du monde, il y aura le reflet de toute chose.
L'infini est tout près de nous, mais par peur de l'inconnu nous refusons de lier l'ensemble, alors la fractale rigole de nous voir chuter une fois de plus.
D'autant que souvent l'illusion remplace la réalité, elle rigole encore...
Comment être entière sans relier les bouts madame?
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
Pour mon cas, j'ai pas besoin de leçon ou de mots semi-mystique essayant de me traduire ce a quoi je devrais atteindre je sais pas quoi.
Je ne suis pas en traine, je comprends très bien que ce monde est déjà surnaturel.
Arretez de donner des lecons et conseils, et reveillez-vous les éveillés, vous n'êtes pas seuls.
Je ne suis pas en traine, je comprends très bien que ce monde est déjà surnaturel.
Arretez de donner des lecons et conseils, et reveillez-vous les éveillés, vous n'êtes pas seuls.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Narkyss,
je n'ai pas de leçon à te donner, ce sont des questions impersonnelles, même si il peut sembler qu'elles soient personnelles.
A quoi bon juger...dans quel but? Me sentir supérieur, que ce que je crois est la vérité?
Ou alors classifier les choses, non l'ordre établi ne me plaît guère, discriminer et séparer non plus.
Cela fait un petit moment que l'on s'observe ici, on ne se connait pas c'est sûr, je ne crois pas avoir émis de jugement sur les autres depuis lors.
je n'ai pas de leçon à te donner, ce sont des questions impersonnelles, même si il peut sembler qu'elles soient personnelles.
A quoi bon juger...dans quel but? Me sentir supérieur, que ce que je crois est la vérité?
Ou alors classifier les choses, non l'ordre établi ne me plaît guère, discriminer et séparer non plus.
Cela fait un petit moment que l'on s'observe ici, on ne se connait pas c'est sûr, je ne crois pas avoir émis de jugement sur les autres depuis lors.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
Je me suis reveillée entouré de poupées mutilées, avec la télé qui hurlait au loin, un vacarme avec de la vaisselle et des exclamations mécontentes.
Ne vous souciez pas de moi ni de ce que je dis.
Ne vous souciez pas de moi ni de ce que je dis.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
T’es figurante dans un film d’horreur ?Narkyss a écrit:Je me suis reveillée entouré de poupées mutilées, avec la télé qui hurlait au loin, un vacarme avec de la vaisselle et des exclamations mécontentes.
Ne vous souciez pas de moi ni de ce que je dis.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
"Si vous trouvez l'aventure dangereuse, essayez la routine, c'est mortel."
P. Coelho
P. Coelho
Invité- Invité
Re: L'Amour.
izo a écrit:T’es figurante dans un film d’horreur ?
Pire, je mesure d'où je viens, des choses et ma folie commencent à s'expliquer.
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Ben a un moment j'ai tourné la tête, j'ai vu une photo d'une jeune fille que je ne conaissais pas, une metisse (pas de metisse dans la famille, sauf asiatique), je pose la question de savoir qui était-ce à ma mere, moment de flottement...
Invité- Invité
Re: L'Amour.
Oui j'ai vu ça ailleurs. La famille. Toussa. Mais ça peut être une belle surprise (et une belle rencontre ?).
Invité- Invité
Re: L'Amour.
- Spoiler:
Oui, c'est son anniversaire en juillet, aimerais bien lui offrir un truc. Dis à ma mere de laisser mon numero si jamais elle voulait contact.
Mon frere ne veut pas trop en entendre parler, engagé dans une famille et enfants...
Invité- Invité
Re: L'Amour.
la vérité serait l'équilibre entre toute chose,
chaque équilibre, dans chaque ensemble
puis l'équilibre des équilibres,
...
le cercle se fait point,
la somme unitaire apparait nue
défaite du temps et de l'espace
L'infini est à portée du coeur
la vérité s'exprime enfin seule
Toute chose devient l'expression de l'univers
les liens qui l'engendre son innombrables
Ce qui est devient beau,
vérité originelle.
chaque équilibre, dans chaque ensemble
puis l'équilibre des équilibres,
...
le cercle se fait point,
la somme unitaire apparait nue
défaite du temps et de l'espace
L'infini est à portée du coeur
la vérité s'exprime enfin seule
Toute chose devient l'expression de l'univers
les liens qui l'engendre son innombrables
Ce qui est devient beau,
vérité originelle.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
Ne rien attendre de ce qui n'est pas,
espérance illusoire, fantasme reluisant
ce que je gagne, inutile croyance
ce que je perd, à fortiori
L'équilibre vacille, il tangue sur l'océan émotionnel
un mal au coeur,
angoisse de sombrer dans l'inconnu.
Perdus, fuyant l'aide de nos chimères
Peur, je t'aime bien aujourd'hui
Parfois tu t'insinues, mais non pas à mon insu
là au creux de moi tu me montres tout le chemin
Tu es sans temps, reflet d'un passé
et d'un futur
et pourtant juste là, au creux du moi.
Mon ventre se soulève, se tord, ah la caractéristique ne trompe plus l'homme
Mais, mais...
Je sais et je te sens arriver, alors j'accepte sans te fuir
je laisse exister ton énergie quelques instants
le temps de comprendre pourquoi
et peut-être d'avancer d'un pas.
La géométrie est fractale, et pourtant le tableau unitaire
espérance illusoire, fantasme reluisant
ce que je gagne, inutile croyance
ce que je perd, à fortiori
L'équilibre vacille, il tangue sur l'océan émotionnel
un mal au coeur,
angoisse de sombrer dans l'inconnu.
Perdus, fuyant l'aide de nos chimères
Peur, je t'aime bien aujourd'hui
Parfois tu t'insinues, mais non pas à mon insu
là au creux de moi tu me montres tout le chemin
Tu es sans temps, reflet d'un passé
et d'un futur
et pourtant juste là, au creux du moi.
Mon ventre se soulève, se tord, ah la caractéristique ne trompe plus l'homme
Mais, mais...
Je sais et je te sens arriver, alors j'accepte sans te fuir
je laisse exister ton énergie quelques instants
le temps de comprendre pourquoi
et peut-être d'avancer d'un pas.
La géométrie est fractale, et pourtant le tableau unitaire
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
ifness
Passionnant.
Mais comment synthétiser ?
Quelle prétention avoir d'apporter something new ?
Je ressens comme izo, mais j'ai un problème, non avec l'amour évoqué (je serais bien mal placé ce jour pour douter ), mais avec la "vérité de l'affect".
Quant à Lorelei, oui, cela m'agace aussi cette propension des sciences "dures" à s'accaparer ce qui relève du subjectif et de "l'horizon psychique".
Lisant un peu de littérature scientifique, j'ai vu venir cette tendance.
Je dirai simplement : aussi bien la note d'izo que la petite analyse de Lorelei sont dans l'air du temps.
Laissons avancer l'intelligence collective, sourions, agaçons-nous... Ainsi va le monde.
Un grand merci aux autres participant(e)s, je n'ai pas trop le temps aujourd'hui.
NB Mes remarques sont en fait des questionnements...
to Jolly : quelle géométrie est fractale ?
Passionnant.
Mais comment synthétiser ?
Quelle prétention avoir d'apporter something new ?
Je ressens comme izo, mais j'ai un problème, non avec l'amour évoqué (je serais bien mal placé ce jour pour douter ), mais avec la "vérité de l'affect".
Quant à Lorelei, oui, cela m'agace aussi cette propension des sciences "dures" à s'accaparer ce qui relève du subjectif et de "l'horizon psychique".
Lisant un peu de littérature scientifique, j'ai vu venir cette tendance.
Je dirai simplement : aussi bien la note d'izo que la petite analyse de Lorelei sont dans l'air du temps.
Laissons avancer l'intelligence collective, sourions, agaçons-nous... Ainsi va le monde.
Un grand merci aux autres participant(e)s, je n'ai pas trop le temps aujourd'hui.
NB Mes remarques sont en fait des questionnements...
to Jolly : quelle géométrie est fractale ?
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'Amour.
Celle de la vie, du monde.
Celle de chaque chose.
Ce qui se présente devant nous renvoi à notre inclusion ou exclusion d'un ensemble, que l'on s'est donné.
Ce que nous somme capable de voir n'est jamais la partie, mais un ensemble donné.
Ce grain de sable posé devant moi et peut-être aussi complexe et grand que l'univers, nous avons une vision un peu linéaire parfois, nous voyons la chose sous un angle donné, alors la réalité se fige et nous donne une image.
Elle nous montrera ce que l'on voit de la chose, en ce lieu et temps déjà dépassés aussitôt figés...l'illusion à toujours un prix.
Ce qui est, soit la réalité de cette chose, dans la multitude des ensembles et pourtant à porté, non de la main, mais de notre être, entier.
Celle de chaque chose.
Ce qui se présente devant nous renvoi à notre inclusion ou exclusion d'un ensemble, que l'on s'est donné.
Ce que nous somme capable de voir n'est jamais la partie, mais un ensemble donné.
Ce grain de sable posé devant moi et peut-être aussi complexe et grand que l'univers, nous avons une vision un peu linéaire parfois, nous voyons la chose sous un angle donné, alors la réalité se fige et nous donne une image.
Elle nous montrera ce que l'on voit de la chose, en ce lieu et temps déjà dépassés aussitôt figés...l'illusion à toujours un prix.
Ce qui est, soit la réalité de cette chose, dans la multitude des ensembles et pourtant à porté, non de la main, mais de notre être, entier.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
Bonjour, bonjour !
Après un été riche en souffrances (physiques et affectives), en errances,
je tente de vous retrouver, amies, amis.
Ce n'est pas chose facile.
Aujourd'hui, juste une prise de contact.
Je préviens l'aimable auditoire : à part l'amour (ou la peur, ou la solitude, ou l'abandon, ou...) qui
s'obstine à me rester structurant (de mes insomnies, for exemple) , et qui est la "vérité" de mes tortures mentales, aussi de mon bonheur à être avec, contre, tout contre,
pour parler comme à cet(te) invité(e) -je ne connais décidément plus grand chose de ce site-
ne croire en rien,
ne pas croire en la "finitude", simplement la constater,
du moins en ce qui concerne le vivant.
je suis de plus en plus...
Nous verrons, nous verrons.
J'admire au passage l'enthousiasme de la jeune Lorelei, que je salue.
Coucou, izo. Coucou, joli.
Bien le bonjour aux zots.
if
Après un été riche en souffrances (physiques et affectives), en errances,
je tente de vous retrouver, amies, amis.
Ce n'est pas chose facile.
Aujourd'hui, juste une prise de contact.
Je préviens l'aimable auditoire : à part l'amour (ou la peur, ou la solitude, ou l'abandon, ou...) qui
s'obstine à me rester structurant (de mes insomnies, for exemple) , et qui est la "vérité" de mes tortures mentales, aussi de mon bonheur à être avec, contre, tout contre,
pour parler comme à cet(te) invité(e) -je ne connais décidément plus grand chose de ce site-
ne croire en rien,
ne pas croire en la "finitude", simplement la constater,
du moins en ce qui concerne le vivant.
je suis de plus en plus...
Nous verrons, nous verrons.
J'admire au passage l'enthousiasme de la jeune Lorelei, que je salue.
Coucou, izo. Coucou, joli.
Bien le bonjour aux zots.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'Amour.
J'ai écrit hier que je revenais de loin.
Ecrit ailleurs que je ne désirais pas consacrer trop de temps à cette agora, pour me consacrer à mon écriture, à mes toiles. Il me semble renaître, tout est neuf,
je tente simplement hic et nunc de renouer quelques fils, discussions, dans le cadre d'amitiés et d'estimes anciennes. Cela fonctionnera. Ou pas.
Essais. (Coucou , izo.) (Non : tentatives )
Ayant relu attentivement les textes précédents, j'ai retenu deux contenus qui titillent ma réflexion.
(Deux, c'est beaucoup !)
Textes d'izo et textes de Lorelei.
( veuille m'excuser, joli, te lire me séduit infiniment, mais je ne sais jamais quoi répondre -s'il faut répondre !- Ah, si : "Etre ou ne pas être, telle est la question".)
izo : "Je crois beaucoup à la contingence, finalement." Sauf le mot "croire" que j'évite d'employer, je souscris volontiers.
invité : Là aussi je souscris, mais nous souscrivons toutes et tous, me semble-t-il, l'Art, en particulier ici la Poésie, est une sublimation particulièrement riche de l'esprit humain (quand il n'est pas vendu à quelque autorité ou ne participe pas simplement d'un "marché" ( cf Houellebecq, La carte et le territoire, particulièrement riche, éclairant , et glacial, sur le thème ),
hormis que je ne m'enthousiasme pas sur ce que les artistes ou les poètes offrent ou croient offrir, ils n'offrent selon moi que leurs entrailles ( Cf Egon Schiele, Lucian Freud, Francis Bacon )
Ils y ont grand mérite.
Lorelei : je reviendrai plus tard sur tes logoï, sinon, je vais faire bien trop bavard.
.............................
Puisque ce fil dit "L'Amour" a tourné à la philosophie,
je reprendrai simplement un thème qui traverse vos discours : la Vérité, et les rapports entre "sciences" (vous dites "dures") et "philosophie" (un mot que je me propose d'abandonner, il m'a procuré trop de frustrations dans les échanges).
Tant les réflexions philosophiques (depuis la plus haute Antiquité, en passant par les "philosophies" de peuples isolés, tels amérindiens, aborigènes, etc...)
que les "sciences dures"
n'aboutissent à une quelconque "Vérité".
Elles aboutissent à des "Savoirs", toujours relatifs, et utiles ou utilisés dans les contextes sociétaux dont elles sont issues.
Pour ce qui concerne notre société, on peut remonter à Pythagore, ou Démocrite, ou nombre d'autres, qui ne séparaient aucunement Science (Connaissance) et philosophie.
"Il n'est pas de bon philosophe qui ne soit aussi bon géomètre", je cite de mémoire.
Sautant hardiment (comme le fit J.F.Revel) par-dessus les siècles "religieux", nous voici au dit "Siècle des Lumières". Certes français d'abord, je n'oublierai pas les travaux d'un Kant ou d'un Spinoza. Et que voit-on ? Que Science et Philosophie se tiennent la main de nouveau, je citerai seulement pour exemples Voltaire et Mme du Châtelet (traductrice de Newton), Diderot & C° et l'Encyclopédie.
Oui, izo : il y eut Montaigne le Grand. Qui ouvrit un magnifique nouveau chapitre à l'esprit humain,
mais il se situe ici hors de mon propos.
Me voici sautant à nouveau (je tiens une forme éblouissante ), en particulier sur les philosophies scientistes, Comte et autres,
nous voici en la fin du siècle passé. Quel foutoir !
Pullulement d'études et de savoirs, de voies de recherches nouvelles (on a même atteint un moment "la fin de l'histoire", c'est dire !, prétention des Maîtres, multiplication des "sciences humaines" dont les tenants prétendent eux aussi à des "Vérités",
comment s'y retrouver ?
En suivant si l'on veut les pensées de Michel Serres ou d'Edgar Morin. Ce ne me semble pas mauvaises voies.
..................................
Je reviens pour conclure mon déjà trop long propos aux relations que Lorelei et izo critiquent
entre sciences et philosophie.
(Décidément, je vais devoir changer de mots, ça m'agace.)
Il me semble que vous preniez les choses à l'envers.
La réflexion philosophique se nourrit obligatoirement des découvertes scientifiques ( biologie, physique, astrophysique) et technologiques (cf informatique, intelligence artificielle), pour ne citer qu'elles et me faire comprendre.
Un scientifique de haute volée, Axel Kahn, nourrit sa réflexion sur l'éthique depuis le fil de ses travaux (et depuis son bel humanisme, je n'oublie pas).
Les astrophysiciens se lancent dans des recherches théoriques qu'ils comprennent à peine, sans but assuré, ils ne savent plus ce qu'est l'Univers, ils spéculent, ils errent (quel travail !)
non, joli, ils ne savent plus ce qu'est la réalité du monde.
Voilà ce qu'on n'a pas le droit de "zapper", me semble-t-il : la prégnance des sciences, des recherches scientifiques, sur tout discours philosophard creux, et puis, bon :
nous ne savons plus, nous, "pauvres humains", quel est notre à venir, ou notre non-à-venir.
Alors....
En toute humilité
if
Ecrit ailleurs que je ne désirais pas consacrer trop de temps à cette agora, pour me consacrer à mon écriture, à mes toiles. Il me semble renaître, tout est neuf,
je tente simplement hic et nunc de renouer quelques fils, discussions, dans le cadre d'amitiés et d'estimes anciennes. Cela fonctionnera. Ou pas.
Essais. (Coucou , izo.) (Non : tentatives )
Ayant relu attentivement les textes précédents, j'ai retenu deux contenus qui titillent ma réflexion.
(Deux, c'est beaucoup !)
Textes d'izo et textes de Lorelei.
( veuille m'excuser, joli, te lire me séduit infiniment, mais je ne sais jamais quoi répondre -s'il faut répondre !- Ah, si : "Etre ou ne pas être, telle est la question".)
izo : "Je crois beaucoup à la contingence, finalement." Sauf le mot "croire" que j'évite d'employer, je souscris volontiers.
invité : Là aussi je souscris, mais nous souscrivons toutes et tous, me semble-t-il, l'Art, en particulier ici la Poésie, est une sublimation particulièrement riche de l'esprit humain (quand il n'est pas vendu à quelque autorité ou ne participe pas simplement d'un "marché" ( cf Houellebecq, La carte et le territoire, particulièrement riche, éclairant , et glacial, sur le thème ),
hormis que je ne m'enthousiasme pas sur ce que les artistes ou les poètes offrent ou croient offrir, ils n'offrent selon moi que leurs entrailles ( Cf Egon Schiele, Lucian Freud, Francis Bacon )
Ils y ont grand mérite.
Lorelei : je reviendrai plus tard sur tes logoï, sinon, je vais faire bien trop bavard.
.............................
Puisque ce fil dit "L'Amour" a tourné à la philosophie,
je reprendrai simplement un thème qui traverse vos discours : la Vérité, et les rapports entre "sciences" (vous dites "dures") et "philosophie" (un mot que je me propose d'abandonner, il m'a procuré trop de frustrations dans les échanges).
Tant les réflexions philosophiques (depuis la plus haute Antiquité, en passant par les "philosophies" de peuples isolés, tels amérindiens, aborigènes, etc...)
que les "sciences dures"
n'aboutissent à une quelconque "Vérité".
Elles aboutissent à des "Savoirs", toujours relatifs, et utiles ou utilisés dans les contextes sociétaux dont elles sont issues.
Pour ce qui concerne notre société, on peut remonter à Pythagore, ou Démocrite, ou nombre d'autres, qui ne séparaient aucunement Science (Connaissance) et philosophie.
"Il n'est pas de bon philosophe qui ne soit aussi bon géomètre", je cite de mémoire.
Sautant hardiment (comme le fit J.F.Revel) par-dessus les siècles "religieux", nous voici au dit "Siècle des Lumières". Certes français d'abord, je n'oublierai pas les travaux d'un Kant ou d'un Spinoza. Et que voit-on ? Que Science et Philosophie se tiennent la main de nouveau, je citerai seulement pour exemples Voltaire et Mme du Châtelet (traductrice de Newton), Diderot & C° et l'Encyclopédie.
Oui, izo : il y eut Montaigne le Grand. Qui ouvrit un magnifique nouveau chapitre à l'esprit humain,
mais il se situe ici hors de mon propos.
Me voici sautant à nouveau (je tiens une forme éblouissante ), en particulier sur les philosophies scientistes, Comte et autres,
nous voici en la fin du siècle passé. Quel foutoir !
Pullulement d'études et de savoirs, de voies de recherches nouvelles (on a même atteint un moment "la fin de l'histoire", c'est dire !, prétention des Maîtres, multiplication des "sciences humaines" dont les tenants prétendent eux aussi à des "Vérités",
comment s'y retrouver ?
En suivant si l'on veut les pensées de Michel Serres ou d'Edgar Morin. Ce ne me semble pas mauvaises voies.
..................................
Je reviens pour conclure mon déjà trop long propos aux relations que Lorelei et izo critiquent
entre sciences et philosophie.
(Décidément, je vais devoir changer de mots, ça m'agace.)
Il me semble que vous preniez les choses à l'envers.
La réflexion philosophique se nourrit obligatoirement des découvertes scientifiques ( biologie, physique, astrophysique) et technologiques (cf informatique, intelligence artificielle), pour ne citer qu'elles et me faire comprendre.
Un scientifique de haute volée, Axel Kahn, nourrit sa réflexion sur l'éthique depuis le fil de ses travaux (et depuis son bel humanisme, je n'oublie pas).
Les astrophysiciens se lancent dans des recherches théoriques qu'ils comprennent à peine, sans but assuré, ils ne savent plus ce qu'est l'Univers, ils spéculent, ils errent (quel travail !)
non, joli, ils ne savent plus ce qu'est la réalité du monde.
Voilà ce qu'on n'a pas le droit de "zapper", me semble-t-il : la prégnance des sciences, des recherches scientifiques, sur tout discours philosophard creux, et puis, bon :
nous ne savons plus, nous, "pauvres humains", quel est notre à venir, ou notre non-à-venir.
Alors....
En toute humilité
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: L'Amour.
If,
content d'échanger quelques mots.
Les petites choses composent l'ensemble.
Parlons des petites choses.
Et oui, ou et non, je ne sais pas vraiment,
toujours ce relatif.
Détacher la chose de son ensemble, pour la sublimer pourrait-on croire.
Le spécialiste à la pointe de son art, mais la pointe atteinte...
Ainsi le voile pourrait-il être traversé par cette pointe?
Pas vraiment, on ne peut se contenter de voir une chose.
Alors essayons d'être entier et faisons le tour de notre cercle.
Je crois que mes messages, je les donne à qui se sent le coeur de les lire.
Peut-être que de réponse, ce n'est qu'une à soi-même qu'il faut donner.
content d'échanger quelques mots.
Les petites choses composent l'ensemble.
Parlons des petites choses.
Et oui, ou et non, je ne sais pas vraiment,
toujours ce relatif.
Détacher la chose de son ensemble, pour la sublimer pourrait-on croire.
Le spécialiste à la pointe de son art, mais la pointe atteinte...
Ainsi le voile pourrait-il être traversé par cette pointe?
Pas vraiment, on ne peut se contenter de voir une chose.
Alors essayons d'être entier et faisons le tour de notre cercle.
Je crois que mes messages, je les donne à qui se sent le coeur de les lire.
Peut-être que de réponse, ce n'est qu'une à soi-même qu'il faut donner.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: L'Amour.
L'Amour, c'est quand t'arrives à t'rappeler d'l'odeur de ses ch'veux.
Tatoak- Messages : 16
Date d'inscription : 09/10/2019
Age : 34
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