parcours keypart

Bonjour à toutes et à tous,


Je m’appelle Anthony, voici mon parcours, enfant toujours dénigré rabaissé, nous sommes 4 dans la fratrie, je suis le second. Pas de signes d’affection de la part des parents, rien. Au contraire, ils nous rabaissait surtout mon père qui un râleur invétéré.
J’ai subi plusieurs opérations chirurgicales étant enfant, une dizaine en 12 ans.
Niveau scolaire j’ai redoublé la 6e puis ensuite, je me suis réorienter , BEP Géomètre, j’ai fait un an, puis j’ai jeté l’éponge, je me suis reconverti dans la comptabilité, BEP, BAC STG puis BTS, et je ne me suis pas arrêté là, j’ai eu une licence pro en un an. Mais entre temps, j’ai fait une rencontre amoureuse. Donc je me suis laissé grisé, disons par elle. Et je suis devenu « esclave » de mes pulsions.

Ensuite, les notes ont chuté, j’ai minci, je m’emportais envers elle. Bref, ça n’allait plus. Donc j’ai été hospitalisé en HP en début 2011. J’en suis sorti j’ai pris beaucoup de poids, j’étais un zombie, j’étais très mal à cette époque.
Puis j’ai cessé le traitement, car le psychiatre me menait en bateau, il me disait la prochaine fois on arrête, il n’arrêtait jamais. Du coup, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai arrêté. Je ne vous dis pas comment j’ai souffert de 2012 à 2013. Affreux, douleurs un peu partout, examens sans résultat.
J’ai trouvé un travail entre temps, puis ils m’ont renouvelé une fois, mais pas deux. Environnement féminin, j’ai eu du mal à m’y acclimater, je dois avouer que je n’y suis jamais arrivé.

J’ai beaucoup culpabilisé au début, sachant que ce que je faisais n’était pas bien, mais je ne me suis pas écouté, alors j’ai continué dans ma voie.
Ils me percevaient comme mystérieux, taiseux, etc. Après j’étais là à l’heure et rendait le travail, juste je ne fonctionnais pas comme elles. Enfin, par la suite, des séjours chez mes parents. Et fin 2013, je n’en pouvais plus, épuisé de ne pas pouvoir vivre normalement examen sur examen sans résultat. J’ai dis dans ma tête que l’on m’hospitalise ainsi si je vais très mal ils devront me faire un examen et trouver un résultat, ce qui cloche chez moi. Car j’avais des verrues qui sortaient, du sang qui sortait, des quintes de toux, des douleurs atroces à la tête, la cage thoracique comme un angor, mais rien.
Toujours en urgence aux… urgences, mais sans succès.
Deuxième hospitalisation donc. Toujours en couple depuis 2007. Enfin, elle m’a été d’une aide précieuse mon ex. Elle me soutenait bien que j’en demandais toujours plus.

Par la suite, je suis sortie de l’hôpital et cette fois je ne suis plus retourné à ce que je savais mauvais, enfin, si, mais sous une autre forme. Ça m’est retombé dessus d’ailleurs.

J’ai repris un nouveau traitement. En même temps je dis « amen » à tout le monde chez mes parents, ou même dans la rue je me suis fait escroquer un bon nombre de fois. Ils me cernent vite les escrocs en tout poil, à mon visage, il est gentil ou bien, il a l’air de manquer de confiance en lui plutôt, et moi bêtement, bah ok, allez, tient, tenez vous voulez tant, prenez.
Je me suis dispersé dans un tas d’activité, un bourreau du travail. Je passé l’été dans mes projets scientifiques. Qui a plus ou moins abouti. Je crois avoir tout perdu, volé, ou ma mère l’a jeté lors du déménagement, car j’ai quitté mon logement sans fermer à clé fin 2017. Ils m’ont dérobé l’ordinateur. Mais bon, le matériel, ça se remplace. J’ai conservé dans ma mémoire le projet scientifique enfin une partie, il souffrait de trop d’imperfections. Il s’agit d’un travail d’arithmétique, disons. Disons que j’ai des cartons un peu partout, il se peut que ce gros classeur soit quelque part.
Et là, on m’a diagnostiqué comme schizophrène. J’ai de nouveau un traitement cette fois je n’ai pas pris de poids ou sinon peu depuis l’an dernier en 5 mois, 4 kilos.

J’ai souffert de cette vie. Je n’ai toujours pas confiance en moi, je compte passer le WAIS. Mais quand je l’ignore, j’aime beaucoup ce site. Je vais voir si je poste par catégorie et participe, ça me tente vraiment.

Bienvenue à toi ici, je te souhaite de trouver ce que tu cherches ou au moins de pistes !

Bienvenue à toi!

Ton parcours fait beaucoup écho au mien.
Quand j'ai été au fond du gouffre, mon instinct de survie m'a poussé vers le repos.
Méditation, jeûne, bain de soleil, contemplation de la nature, aïkido, randonnée,... ont été salutaire pour moi.
La sur-adaptation permanente est mortel. Se re-centrer, lâcher prise, découvrir qui nous sommes permet de diminuer ce stress qui nous pourri la vie.
Bon courage.