parcours du combattant
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parcours du combattant
bonjour à tous,
puisque se présenter il faut, je vais tenter de décrire ma situation actuelle (en insistant fortement sur le passé évidemment).
je préviens : cela va être long et à la limite d'un masochisme complaisant.
l'errance
je viens de rejoindre ma région natale après dix années d'errance. à 37 ans, j'en suis à mon 25ème déménagement. cela ne démontre sans doute pas grand chose, puisque une grande partie de ces déménagements ont eu lieu avant mes 18 ans...
par contre, je me suis aperçue que je ne connaissais plus personne ici (Nantes). le pire est que je me suis rendue compte qu'en fait, je ne connaissais personne avant non plus.
j'ai toujours eu beaucoup de mal à me lier, où plus exactement, j'ai tendance à surinvestir émotionnellement les relations récentes. mais je ne fais rien pour construire quelque chose. j'attends... et rien n'arrive. ou une "trahison" toute relative.
je ne m'accroche à rien, je me laisse vivre, cela depuis l'enfance. spectatrice de ma vie qui me déçoit naturellement.
cette errance se retrouve dans mes divagations psychiatriques, à la recherche d'un réponse qui me satisfasse. tentatives de suicide, demandes d'hospitalisation, consultations, médications...
l'enfance
c'est lors de mon départ de Dinan (22), en plein CP, pour la Roche-sur-yon (85), que j'ai fait ce que j'appellerais un "dépression". à 7 ans donc...
j'avais l'impression que toute la féerie m'était arrachée pour me laisser seule dans une ville morne et vide. j'ai rêvé pendant des années et des années un autre monde où le sens des choses me serait révélé. pourtant, personne ne s'est aperçu de cette dérive fantasmatique.
excellente élève à cette époque, en début CP, je suivais déjà les cours des CE1 (situé dans la même classe) et répondais mieux et plus vite qu'eux. je ne comprenais pas que les "grands" ne lisent jamais. ils préféraient jouer à guillaume tell face aux "petits" consentants, avec des couteaux. il n'y avait aucun livre chez eux. alors de quoi discuter ? toujours ce décalage avec les autres. ce n'est pas que je voulais me mettre en avant, mais rien de ce que j'aimais ne les intéressaient. j'aurais voulu être comme eux. ou au moins pouvoir faire semblant.
avec l'âge, je suis devenue une sale "intello", "fayotte", prétentieuse. connaître l'alphabet égyptien en CE2 pour communiquer avec sa soeur jumelle en classe (la jumelle, j'y reviendrais peut-être plus tard, ou pas), connaître tous les volcans de la ceinture de feu, parcourir les bois avec une bible mycologique, lire les contes en version originale (quoi, vous ne saviez pas que la belle-mère de la belle aux bois dormant est une ogresse?), s'interroger sur l'avenir du globe redessiné à l'infini par la tectonique des plaques, dessiner les maisons idéales en plan ou en perpective et non avec la traditionnelle vision normée qui veut qu'un enfant la conçoive de face, à plat avec la lumière au dessus de la porte et de la fumée qui sort de la cheminée... tout cela me paraissait normal. d'autant qu'en classe je rêvais...
je ne comprenais pas pourquoi j'était la meilleure, toujours, sans travailler, sans réviser. j'avais déjà l'intuition qu'un jour quelqu'un s'apercevrait de la supercherie. décalage entre la perception de soi et l'image qu'on renvoie. comment faire croire aux autres que l'on n'est pas une "intello", qui travaille sans cesse, sans donner l'impression de mépriser les autres ? ce que ne je ne pouvait pas admettre. foncièrement, j'aimais tout le monde, imaginant les failles et les blessures invisibles.
à ce fossé qui se creusait déjà, s'ajoutait un décalage d'une autre nature : l'image que ma famille renvoyait aux autres, qui s'avèrait dans mon cas être un monstrueux mensonge (une autre et âpre histoire).
en 6ème, j'arrivais déjà avec un bagage qui m'empêchais de participer à la vie de tous. j'observais. toujours en retrait. toujours semblant froide et cérébrale, alors qu'au fond je brûlais. j'avais peur. peur de ne pas pouvoir être capable d'assumer ce que je devais devenir. peur du regard des autres, peur de mes pensées qui ne me laissaient jamais au repos. peur de perdre le contrôle, de dire quelque chose de stupide. impossible de s'amuser sans réserve (physiquement). toujours dans l'attente de la découverte de la vérité. des crises d'angoisses permanentes (des soirées passées sur le canapé à espérer que mon coeur continuerait à battre, en attendant que le lexomil que ma mère me donnais fasse effet). un rapport au corps déjà foutu. bref, la cata. je ne pouvais m'exprimer qu'avec les adultes; avec dans le fond un ricanement muet de singe savant.
l'espérance
quand on est enfant, j'imagine que tout le monde se pense un avenir. avoir des enfants, se marier, devenir médecin, astronaute, pompier ou que sais-je encore. mais moi, trop de choses m'intéressait, et je ne voyais pas comment concilier ces aspirations (tout sauf les normes sociales enfants mariage, rejetées dès le début). d'autant que, si j'étais consciente malgré tout de mon potentiel, je me sentais tellement insignifiante. je voulais comprendre le monde et les gens.
mais je n'ai jamais réussi à me projeter. à m'imaginer, disons, dans 5, 10 ou 30 ans. et je le peux toujours pas. un pas après l'autre. j'y crois pourtant encore, à cet avenir nébuleux.
l'adolescence
comment faire sa "crise d'adolescence" quand on prend sur soi tous les malheurs du monde, en général, et de sa famille, en particulier.
d'où l'apparence raisonnable. aucun petit ami, aucun flirt. on commence à s'aigrir, même si le rêve joue encore un rôle salutaire.
les crises de larmes en cours, sans que rien n'alerte les prof. les heures à l'infirmerie...
j'ai raté mon bac C. ou plutôt je l'ai eu sans mention. rien de grave, mais toute le confiance en moi qui perdurait, cet étonnant mélange d'intransigeance et de doute, s'est envolée.
lors de mon année de prépa bio, un manque de sens m'est apparu. je dessinais, je lisais beaucoup trop, et ma "timidité" me bloquait lors des "colles" bihebdomadaires. j'ai commencé à avoir des phobies sociales, des peurs de tout ce qui est mécanique (après un accident de voiture quand même). nouvel échec personnel (à mes yeux, puisque je passais en année supérieure). année de médecine pour complaire à mes parents (n'avais-je pas dit que je voulais devenir psychiatre?). nouvel échec, ce dès le début. je me suis tournée vers l'histoire... puis le droit. pour trouver un travail. parce qu'il le faut un jour.
la croissance
je n'arrive toujours pas à me considérer adulte. dans mon corps et ma tête, je suis toujours une gamine terrifiée.
j'ai un bon statut (fonctionnaire de catégorie A), un bon salaire. pas d'enfant ni de relation autres que d'un soir. pas d'attaches. même si j'en crève.
et je m'ennuie, mes rêves n'ont plus ce goût d'infini.
pourtant, j'ai réussi à abattre un peu de la timidité qui se dresse entre moi et les Autres. je peux faire semblant, mais jamais longtemps... je m'en veux après.
les rares personnes à qui j'ai osé parler de cette possibilité d'être "zébrée" n'ont pas répondu comme ce que j'attendais d'eux (un peu de compréhension, de soutien).
ma soeur jumelle (qui l'est sans aucun doute aussi) est devenue tellement dure qu'elle pense que c'est ridicule. cela ne sert à rien de remuer le passé. être surdoué ne veux rien dire pour elle, quand on a "raté" sa chance. je lui explique que surdoué ne veut pas dire précoce, que c'est quelque chose qu'on porte en soit toute sa vie, un fonctionnement intime.
sa conclusion : arrêter de penser !!!
voilà. j'en ai fini pour aujourd'hui. j'espère que je n'ai pas été trop soulante, voire obsène, et que quelqu'un aura le courage de lire ce post jusqu'au bout.
puisque se présenter il faut, je vais tenter de décrire ma situation actuelle (en insistant fortement sur le passé évidemment).
je préviens : cela va être long et à la limite d'un masochisme complaisant.
l'errance
je viens de rejoindre ma région natale après dix années d'errance. à 37 ans, j'en suis à mon 25ème déménagement. cela ne démontre sans doute pas grand chose, puisque une grande partie de ces déménagements ont eu lieu avant mes 18 ans...
par contre, je me suis aperçue que je ne connaissais plus personne ici (Nantes). le pire est que je me suis rendue compte qu'en fait, je ne connaissais personne avant non plus.
j'ai toujours eu beaucoup de mal à me lier, où plus exactement, j'ai tendance à surinvestir émotionnellement les relations récentes. mais je ne fais rien pour construire quelque chose. j'attends... et rien n'arrive. ou une "trahison" toute relative.
je ne m'accroche à rien, je me laisse vivre, cela depuis l'enfance. spectatrice de ma vie qui me déçoit naturellement.
cette errance se retrouve dans mes divagations psychiatriques, à la recherche d'un réponse qui me satisfasse. tentatives de suicide, demandes d'hospitalisation, consultations, médications...
l'enfance
c'est lors de mon départ de Dinan (22), en plein CP, pour la Roche-sur-yon (85), que j'ai fait ce que j'appellerais un "dépression". à 7 ans donc...
j'avais l'impression que toute la féerie m'était arrachée pour me laisser seule dans une ville morne et vide. j'ai rêvé pendant des années et des années un autre monde où le sens des choses me serait révélé. pourtant, personne ne s'est aperçu de cette dérive fantasmatique.
excellente élève à cette époque, en début CP, je suivais déjà les cours des CE1 (situé dans la même classe) et répondais mieux et plus vite qu'eux. je ne comprenais pas que les "grands" ne lisent jamais. ils préféraient jouer à guillaume tell face aux "petits" consentants, avec des couteaux. il n'y avait aucun livre chez eux. alors de quoi discuter ? toujours ce décalage avec les autres. ce n'est pas que je voulais me mettre en avant, mais rien de ce que j'aimais ne les intéressaient. j'aurais voulu être comme eux. ou au moins pouvoir faire semblant.
avec l'âge, je suis devenue une sale "intello", "fayotte", prétentieuse. connaître l'alphabet égyptien en CE2 pour communiquer avec sa soeur jumelle en classe (la jumelle, j'y reviendrais peut-être plus tard, ou pas), connaître tous les volcans de la ceinture de feu, parcourir les bois avec une bible mycologique, lire les contes en version originale (quoi, vous ne saviez pas que la belle-mère de la belle aux bois dormant est une ogresse?), s'interroger sur l'avenir du globe redessiné à l'infini par la tectonique des plaques, dessiner les maisons idéales en plan ou en perpective et non avec la traditionnelle vision normée qui veut qu'un enfant la conçoive de face, à plat avec la lumière au dessus de la porte et de la fumée qui sort de la cheminée... tout cela me paraissait normal. d'autant qu'en classe je rêvais...
je ne comprenais pas pourquoi j'était la meilleure, toujours, sans travailler, sans réviser. j'avais déjà l'intuition qu'un jour quelqu'un s'apercevrait de la supercherie. décalage entre la perception de soi et l'image qu'on renvoie. comment faire croire aux autres que l'on n'est pas une "intello", qui travaille sans cesse, sans donner l'impression de mépriser les autres ? ce que ne je ne pouvait pas admettre. foncièrement, j'aimais tout le monde, imaginant les failles et les blessures invisibles.
à ce fossé qui se creusait déjà, s'ajoutait un décalage d'une autre nature : l'image que ma famille renvoyait aux autres, qui s'avèrait dans mon cas être un monstrueux mensonge (une autre et âpre histoire).
en 6ème, j'arrivais déjà avec un bagage qui m'empêchais de participer à la vie de tous. j'observais. toujours en retrait. toujours semblant froide et cérébrale, alors qu'au fond je brûlais. j'avais peur. peur de ne pas pouvoir être capable d'assumer ce que je devais devenir. peur du regard des autres, peur de mes pensées qui ne me laissaient jamais au repos. peur de perdre le contrôle, de dire quelque chose de stupide. impossible de s'amuser sans réserve (physiquement). toujours dans l'attente de la découverte de la vérité. des crises d'angoisses permanentes (des soirées passées sur le canapé à espérer que mon coeur continuerait à battre, en attendant que le lexomil que ma mère me donnais fasse effet). un rapport au corps déjà foutu. bref, la cata. je ne pouvais m'exprimer qu'avec les adultes; avec dans le fond un ricanement muet de singe savant.
l'espérance
quand on est enfant, j'imagine que tout le monde se pense un avenir. avoir des enfants, se marier, devenir médecin, astronaute, pompier ou que sais-je encore. mais moi, trop de choses m'intéressait, et je ne voyais pas comment concilier ces aspirations (tout sauf les normes sociales enfants mariage, rejetées dès le début). d'autant que, si j'étais consciente malgré tout de mon potentiel, je me sentais tellement insignifiante. je voulais comprendre le monde et les gens.
mais je n'ai jamais réussi à me projeter. à m'imaginer, disons, dans 5, 10 ou 30 ans. et je le peux toujours pas. un pas après l'autre. j'y crois pourtant encore, à cet avenir nébuleux.
l'adolescence
comment faire sa "crise d'adolescence" quand on prend sur soi tous les malheurs du monde, en général, et de sa famille, en particulier.
d'où l'apparence raisonnable. aucun petit ami, aucun flirt. on commence à s'aigrir, même si le rêve joue encore un rôle salutaire.
les crises de larmes en cours, sans que rien n'alerte les prof. les heures à l'infirmerie...
j'ai raté mon bac C. ou plutôt je l'ai eu sans mention. rien de grave, mais toute le confiance en moi qui perdurait, cet étonnant mélange d'intransigeance et de doute, s'est envolée.
lors de mon année de prépa bio, un manque de sens m'est apparu. je dessinais, je lisais beaucoup trop, et ma "timidité" me bloquait lors des "colles" bihebdomadaires. j'ai commencé à avoir des phobies sociales, des peurs de tout ce qui est mécanique (après un accident de voiture quand même). nouvel échec personnel (à mes yeux, puisque je passais en année supérieure). année de médecine pour complaire à mes parents (n'avais-je pas dit que je voulais devenir psychiatre?). nouvel échec, ce dès le début. je me suis tournée vers l'histoire... puis le droit. pour trouver un travail. parce qu'il le faut un jour.
la croissance
je n'arrive toujours pas à me considérer adulte. dans mon corps et ma tête, je suis toujours une gamine terrifiée.
j'ai un bon statut (fonctionnaire de catégorie A), un bon salaire. pas d'enfant ni de relation autres que d'un soir. pas d'attaches. même si j'en crève.
et je m'ennuie, mes rêves n'ont plus ce goût d'infini.
pourtant, j'ai réussi à abattre un peu de la timidité qui se dresse entre moi et les Autres. je peux faire semblant, mais jamais longtemps... je m'en veux après.
les rares personnes à qui j'ai osé parler de cette possibilité d'être "zébrée" n'ont pas répondu comme ce que j'attendais d'eux (un peu de compréhension, de soutien).
ma soeur jumelle (qui l'est sans aucun doute aussi) est devenue tellement dure qu'elle pense que c'est ridicule. cela ne sert à rien de remuer le passé. être surdoué ne veux rien dire pour elle, quand on a "raté" sa chance. je lui explique que surdoué ne veut pas dire précoce, que c'est quelque chose qu'on porte en soit toute sa vie, un fonctionnement intime.
sa conclusion : arrêter de penser !!!
voilà. j'en ai fini pour aujourd'hui. j'espère que je n'ai pas été trop soulante, voire obsène, et que quelqu'un aura le courage de lire ce post jusqu'au bout.
GaHell- Messages : 13
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: parcours du combattant
Lu.
Arrêter de penser : super programme ! Dis à ta soeur de passer nous expliquer comment ça se passe. Ou si elle veut bien écrire un livre ou une connerie du genre, elle a succès garanti. C'est peut-être sa chance. Ah la chance. Elle passe à quel âge ? Non je rigole pas. Faut me le dire hein. Parce que si c'est en dessous de 35 ans moi je me casse. Je vais pas attendre la quille et m'emmerder encore 35 ans à supporter tout ça. Un peu maso, mais faut pas déconner non plus.
J'aime bien le côté, je me sens pas adulte. J'ai me même problème. Faudrait voir à se renseigner là-dessus. Je comprends pas ce truc. Même quand je me lave les dents, j'ai toujours l'impression d'être quelque part entre mes 8 et mes 19 ans. Ma femme dit que j'ai des pattes doie. Je sais même pas ce que c'est ! Je suis resté bloqué quelque part là-bas. C'est bizarre hein. Mais je suis pas terrifié. J'ai juste peur. Et la plupart des choses m'amusent.
Je te souhaite la bienvenue. Tu devrais trouver deux ou trois gens sympas dans le coin qui comprendront tout ce que tu as écris. Et un peu de soutien aussi. Pour ta quête.
Arrêter de penser : super programme ! Dis à ta soeur de passer nous expliquer comment ça se passe. Ou si elle veut bien écrire un livre ou une connerie du genre, elle a succès garanti. C'est peut-être sa chance. Ah la chance. Elle passe à quel âge ? Non je rigole pas. Faut me le dire hein. Parce que si c'est en dessous de 35 ans moi je me casse. Je vais pas attendre la quille et m'emmerder encore 35 ans à supporter tout ça. Un peu maso, mais faut pas déconner non plus.
J'aime bien le côté, je me sens pas adulte. J'ai me même problème. Faudrait voir à se renseigner là-dessus. Je comprends pas ce truc. Même quand je me lave les dents, j'ai toujours l'impression d'être quelque part entre mes 8 et mes 19 ans. Ma femme dit que j'ai des pattes doie. Je sais même pas ce que c'est ! Je suis resté bloqué quelque part là-bas. C'est bizarre hein. Mais je suis pas terrifié. J'ai juste peur. Et la plupart des choses m'amusent.
Je te souhaite la bienvenue. Tu devrais trouver deux ou trois gens sympas dans le coin qui comprendront tout ce que tu as écris. Et un peu de soutien aussi. Pour ta quête.
Invité- Invité
Re: parcours du combattant
Je ne sais pas quoi dire pour que ça ne paraisse pas plat. Par contre, je t'envoie un MP, tu le liras ou pas, tu répondras ou pas, mais voilà.
Bienvenue à toi.
Bienvenue à toi.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: parcours du combattant
Mais comment arrêter de penser ?
Je te souhaites la bienvenue sur ce forum.
Tu n'es ni saoûlante, ni obsène et puis nous ne sommes pas ici pour nous juger ne t'inquiètes pas.
Je me reconnais un peu dans ce que tu dis:
- Toujours vouloir mieux faire (ne pas être satisfaite de ses résultats alors qu'il ne sont pas si mauvais --> BAC)
- Ne pas réussir a se projetter dans l'avenir
L'important est déjà de réussir à s'accepter. De là naîtra l'avenir (enfin ce n'est que mon avis).
A bientôt !
toxic-paradise- Messages : 423
Date d'inscription : 08/07/2011
Re: parcours du combattant
ce qui me fait gamberger en ce moment, c'est que j'ai pris un nouveau poste en septembre.
en quelques mois, j'ai réussi à ce qu'on me prenne réellement pour une débile. cela ne m'étais jamais arrivé encore jusqu'à présent.
tout ce que je dis est contredit, avec les yeux au ciel, par ma chef de service.
d'autant plus que, n'étant pas ingénieur, comme la majorité de mes collègues, il faut que je montre beaucoup d'humilité. selon elle, ma logique est absurde, même si je lui démontre que j'ai obtenu les bons résultats.
j'ai une réunion de suivi toutes les semaines, parce que je n'ai apparemment pas les capacités pour le poste.
avec ma maîtrise d'histoire, ma licence de droit public, ma licence d'économie, je suis trop nulle !!! je dois faire acte de contrition devant ma chef à chaque erreur que je fait (je débute).
du coup, je panique. j'ai beaucoup de mal à m'exprimer. je m'excuse, même quand ce n'est pas ma faute....
en quelques mois, j'ai réussi à ce qu'on me prenne réellement pour une débile. cela ne m'étais jamais arrivé encore jusqu'à présent.
tout ce que je dis est contredit, avec les yeux au ciel, par ma chef de service.
d'autant plus que, n'étant pas ingénieur, comme la majorité de mes collègues, il faut que je montre beaucoup d'humilité. selon elle, ma logique est absurde, même si je lui démontre que j'ai obtenu les bons résultats.
j'ai une réunion de suivi toutes les semaines, parce que je n'ai apparemment pas les capacités pour le poste.
avec ma maîtrise d'histoire, ma licence de droit public, ma licence d'économie, je suis trop nulle !!! je dois faire acte de contrition devant ma chef à chaque erreur que je fait (je débute).
du coup, je panique. j'ai beaucoup de mal à m'exprimer. je m'excuse, même quand ce n'est pas ma faute....
GaHell- Messages : 13
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: parcours du combattant
Garde confiance. Ignore ces gens ! Tu n'es pas nulle. L'erreur est humaine (mais généralement les chefs oublient souvent).
Ce forum t'aideras, je l'espère, à reprendre confiance.
... en tant que Z, les émotions sont multipliées par 10 (au moins) alors je comprends que tu ais du mal à gérer. Ca me rend malade de voir le comportement ce certains (comme ceux que tu décris un peu).
Je ne sais pas comment t'aider puisque je n'ai jamais vécue une telle situation.
As tu déjà songé a changer de poste ? je sais, cet emploi est récent... mais ton bien être en découle.
Bonne chance.
Ce forum t'aideras, je l'espère, à reprendre confiance.
... en tant que Z, les émotions sont multipliées par 10 (au moins) alors je comprends que tu ais du mal à gérer. Ca me rend malade de voir le comportement ce certains (comme ceux que tu décris un peu).
Je ne sais pas comment t'aider puisque je n'ai jamais vécue une telle situation.
As tu déjà songé a changer de poste ? je sais, cet emploi est récent... mais ton bien être en découle.
Bonne chance.
toxic-paradise- Messages : 423
Date d'inscription : 08/07/2011
Re: parcours du combattant
je pense à reprendre mes études, mais pour faire quoi?
GaHell- Messages : 13
Date d'inscription : 02/02/2012
Re: parcours du combattant
.
Dernière édition par bibab-M-J-M- le Ven 21 Déc 2012 - 1:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: parcours du combattant
GaHell a écrit:je pense à reprendre mes études, mais pour faire quoi?
Je pourrais dire: "Avec tes diplômes ..." mais non.
Le plus important étant de faire quelque chose qui nous plait:
Qu'est-ce qui te plairais ? Dans quel domaine ? (Histoire, Economie ...).
La situation que tu vis au travail est délicate. Etant d'une hypersensibilité tu ne peux pas rester comme ça. Enfin tu pourrais mais je n'ose pas imaginer l'état dans lequel tu en sortirais (perte de confiance +++, dépression ...).
Qu'est ce qui t'as toujours fait rêver?
Ce n'est pas forcément simple de reprendre une formations ou des études mais la motivation est la clé de la réussite (il ne reste plus qu'a en trouver la serrure).
Prends le temps de bien réfléchir a tes désirs ainsi qu'aux points positifs et négatifs que ta décisions impliquera (oui enfin ... je dis ça en sachant pertinament que tu y réffléchiras jour et nuit de la même manière que je le fait lorsque j'ai un soucis ou une décision à prendre !).
Bonne soirée !!
toxic-paradise- Messages : 423
Date d'inscription : 08/07/2011
Re: parcours du combattant
Bienvenue à Toi GaHell !
Je t'envoie un Mp.
Je t'envoie un Mp.
WildZ- Messages : 1347
Date d'inscription : 18/09/2011
Age : 46
Re: parcours du combattant
Bienvenue Gahell !
Tu me donnes envie de me plonger dans des contes maintenant que tu m'as piqué au jeu avec la belle-mère ogresse ! D'ailleurs c'est bien vrai que je devrais me plonger dans des contes... Tu veux pas nous en raconter un, de conte, dont la version originale serait un peu particulière ou je sais pas... ? Ça me ferait très plaisir de découvrir cet univers en tout cas. C'est sincère, je suis trop feignant pour m'y mettre par moi-même.
Au plaisir d'apprendre à se connaître en ces lieux.
Pour ce que tu décris de ton boulot, il serait peut-être préférable que tu prenne de la distance et soin de toi. Si tu renvoies implicitement ses limites à ta chef, elle ne pourra pas rêver meilleure tête de turc pour assoir sa légitimité dans le service en te vainquant. Ton boulot te met face à une situation, pas face à ce que tu es. Courage et crois en toi ! Je t'envoie déjà un peu d'énergie en attendant.
A bientôt
Tu me donnes envie de me plonger dans des contes maintenant que tu m'as piqué au jeu avec la belle-mère ogresse ! D'ailleurs c'est bien vrai que je devrais me plonger dans des contes... Tu veux pas nous en raconter un, de conte, dont la version originale serait un peu particulière ou je sais pas... ? Ça me ferait très plaisir de découvrir cet univers en tout cas. C'est sincère, je suis trop feignant pour m'y mettre par moi-même.
Au plaisir d'apprendre à se connaître en ces lieux.
Pour ce que tu décris de ton boulot, il serait peut-être préférable que tu prenne de la distance et soin de toi. Si tu renvoies implicitement ses limites à ta chef, elle ne pourra pas rêver meilleure tête de turc pour assoir sa légitimité dans le service en te vainquant. Ton boulot te met face à une situation, pas face à ce que tu es. Courage et crois en toi ! Je t'envoie déjà un peu d'énergie en attendant.
A bientôt
siddhartha- Messages : 378
Date d'inscription : 25/01/2012
Age : 39
Localisation : Sur le chemin après ma rencontre avec Alice Miller
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